Cahiers de l'autonomie n10-11 - La sécurité de la personne âgée à domicile

28
Titre les cahiers de l’autonomie Esch/Alzette Port payé PS/610 N°10 & 11 - juillet 2008 Vendredi 19 septembre 2008 à Kockelscheuer de 11 heures à 17 heures Invitation aux patients et aux proches Voir en page 28 La sécurité de la personne âgée à domicile

description

Cahiers de l'autonomie n10-11 - La sécurité de la personne âgée à domicile

Transcript of Cahiers de l'autonomie n10-11 - La sécurité de la personne âgée à domicile

Titre

les cahiersde l’autonomie

Esch/AlzettePort payé

PS/610

N°1

0 &

11

- ju

illet

200

8

Vendredi 19 septembre 2008

à Kockelscheuerde 11 heures à 17 heures

Invitation aux patientset aux prochesVoir en page 28

La sécurité de lapersonne âgée à domicile

2 les cahiers de l’autonomie

Les cahiers de l’autonomie paraîtront 4 fois par année.

Les textes transmis sont publiés sous la responsabilité des auteurs respectifs.

Tirage: 6.000 exemplaires

La sécurité chez soiSécurité et autoprotection sont aujourd'hui lessujets centraux dans les soins apportés aux per-sonnes dépendantes.

Chez la personne âgée, non seulement les sensauditifs et visuels se détériorent, représentantun danger accru dans les actions de la vie quo-tidienne, mais une multimorbidité, des altéra-tions cognitives et des défaillances motricespeuvent influencer la sécurité dans la vie detous les jours. Des restrictions au niveau del'ouïe, de la vue et des mouvements réduisentla capacité d'assurer sa propre sécurité. Recon-naître des dangers représente souvent un défimajeur pour les personnes âgées.

Rien que par des chutes, le nombre de person-ne qui se blessent par an est considérable,entrainant souvent leur dépendance et mêmeparfois leur mort. Il s'agit d'éviter l'isolation.

Le besoin de sécurité signifie faire des effortsvers la positivité, des contacts sociaux, des sti-mulations et des échanges avec l'entourage.Découvrir de nouvelles choses et apprendremais aussi trouver une continuité, un sentimentde bien-être et d'autonomie dans ses décisions.

Qu'il s'agisse de créer un environnement sûr oud'assurer ses propres besoins, la sécurité concer-ne tous les âges et ce numéro vous donnera desinformations plus amples sur ce sujet.

Sonia SannaChargée de direction Syrdall Heem

Comité de rédaction: les collaborateurs du réseau Help

Editeur responsable: José Luxen, coordinateur général du réseau Help

Adresse de rédaction:54, rue Emile Mayrisch • L-4240 Esch-sur-Alzette • tél. 26 70 26

Graphisme: Paprika+ • Bascharage • tél. 26 501 775

Imprimerie: Watgen • Luxembourg • tél. 43 84 86-1

Photos: Marc Deloge, José Luxen, Fabiano Munisso, Dani Octave

EditoSommaireLa sécurité chez soiSonia Sanna - chargée de direction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Notions de gérontologieDr René Dondelinger - médecin spécialiste en gériatrie . . . 3

Pour vivre heureux, vivons protégés!Régine Arnold - psychologue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Grande chaleur, un danger pour la santé!A.Rita Thill-Bianchi - directrice sociale-adjointe . . . . . . . . . . 6

Adapth - Fabiano Munisso, directeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Sécurité, sécurité sociale, assurance dépendanceAndrée Kerger - directrice-adjointe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Télé-Alarme - Viviane Von Doellen - directrice . . . . . . . . . 10

Comment j'évite la chute à la maison?Caroline Caudmont - ergothérapeute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Quelques suggestions d'aides techniques . . . . . . . . . . 16

Quelles mesures de sécurité contre le risque de chute chez les personnes agées?Myriam Jacoby - kinésithérapeuteLaurent Chevrier - ergothérapeuteAlain Waltriny - kinésithérapeute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Le plaisir de manger... après ...la retraiteIsabelle Rasquin - diététicienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

Les séniors s'engagent pour les séniorsViviane Eschenauer - commissaire en chef . . . . . . . . . . . . . . . 22

Mieux entendre, c'est possible?Elise Dumolin - audiologue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

La sécurité de la personne aveugle/malvoyanteGuy Müller - directeur-adjoint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

Invitation 10e anniversaire du réseau Help . . . . . . . . . . . 28

les cahiers de l’autonomie 3

également de SÉNIORS et ce 3e âgecomprend les retraités actifs, qui«voyagent et profitent de leurretraite». Ces retraités actifs sontpeu concernés par les maladies etle handicap. Ils sont autonomesdans la vie quotidienne. On peutdonc avoir 90 ans et appartenir au3e âge.

Le 4e ÂGE est défini en oppositionau 3e âge. En général, les sujetssont plus âgés, mais surtout ils sontfragilisés par plusieurs maladies(polypathologie) qui les rendentplus dépendants de l'aide d'autrui(perte d'autonomie). On peutdonc avoir 60 ans et appartenir au4e âge.

Le GERIATRE dans son volet CURA-TIF s'occupe du 4e âge, qui est sondomaine de prédilection.

Le GERIATRE dans son volet PRE-VENTIF cherche à identifier parmile 3e âge, les sujets à risque de bas-culer dans le 4e âge, et propose desstratégies visant à diminuer lerisque de passer dans le 4e âge.

CommentLa gériatrie utilise une approcheMULTIDISCIPLINAIRE afin demieux cerner les différentes mala-dies et la dépendance du patientpolypathologique du 4e âge. Eneffet, l'évaluation gériatrique doitfaire l'inventaire des «choses quine vont pas», mais seulement dansle but de donner une possibilité deréadaptation sans ou avec aide

La GERONTOLOGIE est l'étude dessujets âgés et du vieillissement parl'ensemble des sciences humainesconcernées: la biologie, la santépublique, l'épidémiologie, l'éco-nomie, la sociologie, l'anthropolo-gie, la psychologie, … et la médeci-ne.

Parmi les médecins généralistes etspécialistes, il y a de plus en plusde MÉDECINS GÉRONTOLOGUES,donc des médecins qui font desformations supplémentaires engérontologie, car on s'est renducompte qu'un patient âgé ne peutplus tout à fait être traité de lamême façon qu'un adulte.

Le médecin SPÉCIALISTE EN GÉRIA-TRIE ou GERIATRE est le médecinspécialiste qui s'occupe exclusive-ment des patients âgés, et qui afait une formation spécifique dansle soin particulier à apporter aupatient âgé polypathologique.

L'âgeQuel âge faut-il avoir pour laGériatrie? En effet, on parle depersonne âgée, mais à partir dequel âge faut-il aller voir leGériatre?

Ce n'est pas une question d'âge,mais une question de pathologies,de fragilité et de dépendance. S'ilfaut donner un âge, parlons de 3e

âge et de 4e âge:

Le 3e ÂGE est une entité bienconnue actuellement. On parle

d'une tierce personne. Pour cela, legériatre s'entoure d'une équipemultidisciplinaire comprenant l'in-firmière et l'aide soignante, maisaussi le kinésithérapeute, l'ergo-thérapeute, l'orthophoniste, lepsychologue et la neuropsycho-logue, la diététicienne, l'assistantesociale et aussi l'animatrice et l'art-thérapeute afin de voir évoluer lepatient dans différents domaineset d'évaluer les capacités (parfois,voire souvent méconnues) etd'évaluer les possibilités d'amélio-ration.

L'évaluation gériatrique est ainsidécrite comme une ÉVALUATIONMÉDICO-PSYCHO-SOCIALE.

Le volet médical comprend lerecensement de toutes les mala-dies, l'étude de leur potentiel dedécompensation et l'optimisationdes traitements en minimisant lesinteractions médicamenteuses.

Le volet psycho-social comprend lacoordination de l'équipe multidis-ciplinaire, qu'elle soit à l'hôpital, enmaison de soins, ou à domicile avecles réseaux de soins à domicile, afinde dégager des axes de réadapta-tion permettant de regagnerautant d'autonomie que possible.

En conclusion, la gériatrie n'a paspour but d'ajouter des années à lavie, le but de la gériatrie estd'ajouter de la vie aux années.

Notions de gérontologie

Médecin spécialiste en GériatrieChef de Service - Service de Gériatrie AiguëCentre de Gériatrie du Centre Hospitalier Emile MayrischPrésident de la Société Médicale Luxembourgeoise deGériatrie et de Gérontologie

Par le Dr René Dondelinger

Gérontologie

Pour vivre heureux,vivons protégés?

Psychologue

4 les cahiers de l’autonomie

Le droit au risque, un droit pour tous?Le droit au risque, nous le concé-dons à tout adulte, en y invoquantl'accomplissement de soi et la liber-té «d'user de sa vie». Nous l'oc-troyons aussi aux enfants, en soute-nant l'importance pour eux devivre des expériences multiplespour un développement harmo-nieux, pour qu'ils prennent cons-cience de leurs limites. Qu'en est-ilde l'adulte âgé? La moindre fragili-té de sa part entraine une réactionde protection voire de subordina-tion. Ainsi, la sécurité de la person-ne âgée ainsi que la responsabilitédes accompagnants familiaux ouprofessionnels sont fréquemmentmises en avant pour justifier despratiques sécuritaires. Or, le risqueest moins le risque physique d'unechute que le risque psychologiqueet social de l'isolement.

La sécurité: une vue multiple

La sécurité pourrait être analyséeselon différents points de vue:

• Filet de sécurité physique:pour éviter les chutes, les intoxi-cations,... (aides matérielles ettechniques) voir les différentesrubriques de ce présent cahier.

• Filet de Sécurité social:prévenir l'isolement: depuis latoute petite enfance jusqu'autrès grand âge, nous avonsbesoin d'interagir avec nos sem-blables; la perte de stimulationmène à la perte d'identité. Élar-gir et maintenir son réseausocial, faire la démarche d'allervers les autres et de ne pas toutattendre d'eux, contribuera àrester maître de sa vie.

• Filet de Sécurité psychologique:libre de ses mouvements et de ses

La personneconcernée

Le risque 0 n'existepas. Avons-nous la

possibilité de prendre nosresponsabilités en tant

qu'adulte? Restons-nousacteur de notre vie et libre

de nos choix jusqu'au bout?

D'autre part, Qu'est-ce qui fait

que nous n'acceptonspas les aides mises

à notre disposition?

Lessoignants

• Comment faire pourgarder mon rôle de

soignant en respectantl'autre dans ses choix de

prise de risque.

• Comment puis-jecontinuer mon travail en

toute quiétude sansendosser la

responsabilité de ceque la personne fait

ou ne fait pas?

Famille partenaire

Cette notion desécurité pourrait

également toucher, voire ébranler, toute ladynamique familiale.

Il convient que chaquemembre de la famille

se (re)trouve et conserve son rôle.

En effet, par peur de nepas faire tout ce qu'il

faut pour ceuxqu'on aime.

• Et nousvoisins, amis ouprofessionnels

non soignants (facteur,boulanger, taxi,...),

quelle est notre place?

• Qu'est-ce que je peux fairepour maintenir le contactavec la personne (malgréparfois l'accueil un peu

«rude» qui m'est réservé)?

• Quels sont les gestes detous les jours que je peux

faire pour aider lapersonne à rester en

sécurité chezelle?

Sécurité ou droit

au risque?

psychologue,coordinatrice-psychologue au Centre Psycho-Gériatrique à Steinfort

Message de Régine Arnold,

les cahiers de l’autonomie 5

paroles et non contraint; prendredes risques et ses responsabilitéspour être acteur de sa vie; prendre les décisions pour sapropre vie et ainsi, garder son rôled'adulte, de parent peut-être.

Sécurité: changements oubouleversements?

Le souci de sécurité préoccupe lesfamilles et les soignants. Pourrait-il aller à l'encontre du désir de lapersonne âgée?

On pourrait s'interroger: qui faitle constat que la personne est eninsécurité? Comment le fait-on?En présence de qui? La personneconcernée est-elle écoutée dansce constat et dans les décisions? Etplus fondamentalement: que veutdire «sécurité» pour chacun des«partenaires» (personne concer-née, famille, soignant)?

Analysons les différents partenaires:

1.La personne concernée

Le risque 0 n'existe pas. Avons-nousla possibilité de prendre nos res-ponsabilités en tant qu'adulte?Restons-nous acteur de notre vie etlibre de nos choix jusqu'au bout?

D'autre part,• Qu'est-ce qui fait que nous n'ac-

ceptons pas les aides mises ànotre disposition?

• Qu'est-ce qui nous empêched'accepter les changements?

• Qu'est-ce qui arriverait si nousn'acceptions pas ces change-ments?

Se poser ses questions c'est déjàêtre acteur des décisions.

2.Famille partenaire?

Cette notion de sécurité pourraitégalement toucher, voire ébranler,toute la dynamique familiale. Il

convient que chaque membre dela famille se (re)trouve et conserveson rôle. En effet, par peur de nepas faire tout ce qu'il faut pourceux qu'on aime, il serait tentantde décider pour le parent et de nepas, ou peu, le concerter.

Les questions qui se posent alorssont celles-ci: • Quel est mon rôle et celui de la

personne âgée: suis-je devenu leparent et mon père, ou mamère, est-il devenu un enfant?

• Comment va-t-il réagir si je nelui demande pas son avis sur unchangement qui concerne sa vie(alors qu'il a durant toute sa vieété acteur des décisions de sa vie,de ses changements).n parent?

3.Soignant

• Comment faire pour gardermon rôle de soignant en respec-tant l'autre dans ses choix deprise de risque?

• Comment puis-je continuer montravail en toute quiétude sans en-

dosser la responsabilité de ce quela personne fait ou ne fait pas?

• Comment accepter que l'on ne soitpas tout puissant et que l'on nepuisse pas tout gérer et prévenir?

• Comment prendre en comptel'ensemble des partenaires.

Les réponses à ces questions, jeles construirai dans un dialogueavec les différents partenaires.Elles se reposeront à chaquesituation, auprès de chaque per-sonne, de chaque famille carnous réagissons tous différem-ment en fonction de notre vécu,de nos valeurs et de nos repré-sentations des choses.

4.Les voisins, les amis

En tant que voisins, amis ou profes-sionnels non soignants (facteur,boulanger, taxi,…), nous avonsaussi un rôle à jouer: prenonsconscience de notre place auprèsde la personne âgée dans ces filetsde sécurité (que ce soit physiqueou social). Sans se substituer à lapersonne ou à la famille, notre rôlesera autant dans la prévention etdans la mise en place des filets desécurité que dans l'accompagne-ment et l'encouragement de lapersonne à accepter des change-ments dans sa vie. En effet, desimples gestes de la vie de tous lesjours permettent de maintenir oude restaurer le « capital social » etainsi de rester en sécurité chez soiet d'oser prendre des risques.

En conclusion

Qu'est-ce que le risque et la sécu-rité pour chacun d'entre nous?Nous en avons peut-être tous unereprésentation différente.

Chacun a un rôle à jouer. Parlonsensemble, créons un espace deparole pour que chacun puisses'exprimer et donner ses représen-tations, garder son rôle et prendreses responsabilités.

Que représente lasécurité pour moi, pour mon parent? Quelles sont lesvaleurs importantesdans ma famille, trans-mises par mes parents,celles que j'ai trans-mises à mes enfants etcelles qui me tiennentà cœur aujourd'hui?Qu'est-ce qui estimportant pour moi etpour mon parent?

Psychologue

Santé publique

6 les cahiers de l’autonomie

Grande chaleur,un danger pour la santé!Plan canicule 2008

disposition par les Administra-tions communales.

Un(e) assistant(e) social(e) du Ser-vice social de Proximité prendracontact avec les demandeurs,afin d'analyser leur situation.

Toute personne ayant introduitune demande de prise en chargesera informée par écrit dans lesmeilleurs délais, si elle a été rete-nue ou non sur la liste des per-sonnes pouvant recevoir de l'ai-de de la part d'un réseau d'aideet de soins en cas de canicule.

L'été s'accompagne souventde vagues de fortes chaleursqui risquent de provoquer desproblèmes de santé chez cer-taines personnes fragilisées,notamment

• les nourrissons

• les personnes souffrantd'une maladie chroniquetelle qu'une maladie car-diaque, une maladie rénale,une maladie psychique etc.

• les personnes âgées.

Chaque année le Ministère dela Santé organise en collabo-ration avec le Service social deProximité de la Croix-Rougeluxembourgeoise et lesréseaux d'aide et de soins unplan canicule national, ayantpour but de venir en aide auxpersonnes fragilisées, àcontact socio-familial réduitvoir inexistant, par des visites

régulières de surveillance etune aide à l'hydratation.

Le Service social de Proximitéde la Croix-Rouge luxembour-geoise prend en charge laphase préparatoire du plancanicule qui s'étend du 1er maiau 30 juin. Toute personne cor-respondant aux critères énon-cés ci-dessus peut introduireauprès du Service social deProximité de la Croix-Rougeluxembourgeoise une deman-de de suivi en se servant d'unformulaire d'inscription mis à

Les personnes susceptibles de pouvoir bénéficier de cette aide sont surtout:

• les personnes âgées de 75 ans et plus et/ou malades

• vivant seules

• à autonomie limitée

• dont le contact avec les proches est réduit ou inexistant

• ne disposant pas déjà d'une prise en charge par un réseau d'aide et de soins

• n'ayant pas une personne s'occupant régulièrement d'elles et pour laquelle ellestouchent des prestations en espèces de l'assurance dépendance (aidant informel).

les cahiers de l’autonomie 7

Santé publique

Directrice sociale adj. du Service social de Proximitéde la Croix-Rouge luxembourgeoise

Responsable de la phase préparatoire du plan canicule

Message de A.Rita Thill-Bianchi

amples, clairs, à fibres natu-relles et couvrez votre tête

• buvez 2 à 4 fois par heure depetites quantités sansattendre d'avoir soif, mini-mum 1.5 litres par jour. Evi-tez au maximum la caféine,les boissons trop sucrées etl'alcool

• si vous manquez d'appétit,fractionnez les repas. Man-gez tous les jours des fruitset des légumes pour rechar-ger l'organisme en sels miné-raux.

Si tout d'un coup vousvous sentez plus mal:crampes au niveau des jambes,des bras et de l'abdomen, ver-tiges, étourdissement, faibles-se, insomnie inhabituelle

cessez toute activité, rendez-vous au frais et buvez

Si les symptômes ne disparais-sent pas endéans une heure

appelez votre médecin-traitant ou le 112

Je souhaite à tous un agréableété!

A.Rita Thill-Bianchi

A l'annonce d'unevague de forte chaleur:

Le Service Météo de l'Aéroportde Luxembourg annonce quel-ques jours à l'avance l'arrivéede la grande chaleur. Les per-sonnes retenues sur la liste despersonnes pouvant recevoir del'aide en cas de canicule aurontune première visite de la partd'un réseau d'aide et de soins.

• écoutez la radio - regardezla télé: vous entendrez lesdernières prévisions et rece-vrez les recommandationspour vous protéger desconséquences de la chaleur.

• vérifiez si vous disposezd'une quantité appropriéede boissons à la maison

• aérez bien votre maison, sur-tout durant les heures fraîches

Lorsque une vague de chaleurest annoncée et lorsque laforte chaleur est bien installée,le Service social de Proximitéde la Croix-Rouge luxembour-geoise fera fonctionner

une hot-line sous le numéro2699 2699

du lundi au vendredi de 8:00 à 12:00 et de 14:00 à 18:00 et les samedis de 9:00 à 13:00 heures

permettant aux personnesfragilisées vivant seules (voir1er encadré) qui n'ont pasencore demandé de suivi, des'inscrire sur la liste des per-sonnes prises en charge parun réseau d'aide et de soins.

Quelques recommanda-tions émises par leMinistère de la Santé àsuivre lorsque la grandechaleur s'est installée:• évitez de sortir à l'extérieur

aux heures les plus chaudes

• si votre habitat est devenutrop chaud, essayez de pas-ser quelques heures dans unendroit frais ou climatisé

• prenez des douches rafraî-chissantes

• fermez les portes exté-rieures, les fenêtres et voletsexposés au soleil

• si vous devez absolumentsortir, mettez des vêtements

ADAPTH

8 les cahiers de l’autonomie

Présentation

L'ADAPTH est une associationcréée en 1985 dans le but derendre, dans la mesure dupossible, autonome et/ouindépendante toute person-ne atteinte d'une déficiencelimitant ses activités dans sonenvironnement. L'ADAPTHest aujourd'hui le partenaireprincipal de l'AssuranceDépendance pour le voletaménagement du domicilemais elle conseille aussi touteautre ministère, sociétés oupersonnes privées dans ledomaine des aides tech-niques et de l'accessibilité.

Personnes privées

Dans quel cas pou-vons-nous vous aider?Si dans la vie de tous les joursvous rencontrez des difficultésdans les activités suivantes:

• Accéder à la maison(marches, pentes trop fortes,chemin inadéquat...)

• Circuler dans la maison(portes trop étroites, mobi-lier encombrant,...)

• Aller aux étages (escaliers,...)

• Utilisation de la salle debains (difficultés à entrer dans labaignoire, douche,...)

• Accès à la terrasse (portes avec seuil,...)

• Manier des équipements

(volets, portes, éclairage,téléphone, télévision,...)

• Réaliser des activités entoute sécurité (Appuis sûrs,éclairage approprié,...)

Comment pouvons-nous vous aider?

Un simple appel téléphoniqueau 4395581 suffit pour prendreun rendez-vous avec un de nosergothérapeutes qui se dépla-cera à votre domicile. Avecvotre aide, il fera en premierlieu une analyse de vos capaci-tés et de vos besoins afin depouvoir proposer des solutionspersonnalisées.

Ensuite il fera un relevé des pro-blèmes d'accessibilité de votremaison. Les solutions envisa-geables sont rédigées dans undocument qui vous sera remispour avis. Il vous est ensuitetoujours possible d'adapter lessolutions selon vos souhaitsavec l'aide de l'ergothérapeute.

Aides financièresLes adaptations de logementpeuvent être coûteuses. A ceteffet, vous pouvez profiter,sous certaines conditions, d'uneaide financière de l'AssuranceDépendance. Cette aide se faitsous forme de conseil, de mise àdisposition d'aides techniqueset d'un subside d'un montantmaximal de 26.000 €. L'Assu-

rance Dépendance ne paie pasdes adaptations effectuées sansleur accord. Il faut impérative-ment d'abord introduire unedemande via votre médecin etsuivre toutes les procédures.

En résuméSi vous ne pouvez pas profiterdes services et subsides de l'As-surance Dépendance vous pou-vez toujours faire appel aux ser-vices de l'ADAPTH pour rendrevotre maison plus accessible etsûre. Nous vous proposons dessolutions personnalisées pourpallier aux difficultés que vouspouvez rencontrer dans votremaison et nous pouvons vousaider dans vos démarches (choixdes entreprises, vérification desoffres, etc…).

Nos services sont gratuitspour les personnes privées.

L'ADAPTH est une associationconventionnée par le Ministèrede la Famille et de l'Intégration.

ADAPTHMessage de Fabiano Munisso,directeur

36, route de LongwyL-8080 Bertrange

tél: 43 95 58-1fax: 43 95 58-99

[email protected]

w.ad

apth

.lu ADAPTH

les cahiers de l’autonomie 9

Sécurité sociale

9

La sécurité sociale a été créée,il y a plus d'un siècle par les tra-vailleurs pour se protéger de lapauvreté qui les menaçait lors-qu'ils perdaient leur emploi àcause d'une maladie, d'un acci-dent ou de la vieillesse.

Plus récemment (en 1998), lelégislateur a ajouté une nouvel-le branche à la Sécurité socialeafin de protéger chacun contrel'appauvrissement qui pourraitrésulter des charges financièresoccasionnées par la dépendan-ce. Cette nouvelle branche estl'assurance dépendance.

Etre dépendant,c'est avoir besoin de l'aide dequelqu'un, un professionnel ouun proche, pour effectuer lesactes essentiels de la vie. Cesactes concernent l'hygiène cor-porelle (se laver, s'habiller, alleraux toilettes), la nutrition (man-ger, boire), la mobilité (s'ha-biller, se lever, se coucher, sedéplacer). Le besoin d'aide doitpersister pour un minimum desix mois ou être irréversible. Ildoit aussi être la conséquenced'une maladie ou d'un handi-cap.

L'aide dont une personnedépendante a besoin coûte trèscher et peu de personnes pour-

raient payer cette aide, avecleurs moyens financiers person-nels. L'assurance dépendance secharge de payer le coût de cetteaide à la place des personnes.

Ainsi, on peut dire que l'assu-rance dépendance constitue ensoi un filet de sécurité financiè-re très solide.

Mais au-delà de cet aspect desécurité financière, l'assurancedépendance cherche aussi àgarantir plus directement lasécurité physique et psychiquede la personne au moyen dessoins qu'elle accorde. Prenonsquelques exemples. Lorsque lerisque de chute est élevé, l'assu-rance dépendance pourra pré-voir une aide qui permettra à lapersonne de se déplacer sansrisque de tomber. De même, sila personne manque d'assuran-ce pour entrer ou sortir de ladouche, une aide à l'hygiènecorporelle pourra être retenue.En cas de troubles de la dégluti-tion et risque de fausses-routes,l'assurance dépendance pourragarantir la sécurité de la person-ne lors des repas en retenantune aide à la nutrition.

L'assurance dépendancepeut aussi, lorsque la personneen présente le besoin, accorderdes aides sous forme d'activi-

tés de soutien. Et là encore, laréponse au besoin de sécuritéa été considérée. Nous pen-sons, entre autres, à la presta-tion surveillance ou garde quiest destinée à assurer une pré-sence à la personne qui nepeut rester seule sans semettre en danger.

Les activités de conseil,accordées dans le cadre dumaintien à domicile, sont ellesaussi une réponse au besoin desécurité: apprendre l'utilisationd'une aide technique de façonadéquate, apprendre à l'aidantinformel à poser des gestes desoins qui ne compromettentpas sa sécurité ou sa santé, nicelles de la personne soignée...

Cependant, ce sont les aidestechniques qui nous viennent leplus vite à l'esprit lorsqu'il estquestion de sécurité dans l'as-surance dépendance.

D'ailleurs, lors de la révision dela loi en 2005, la réponse aubesoin de sécurité a été explici-tement énumérée dans les dif-férents critères qui permettentd'accorder une aide technique.

Les exemples d'aides techniquescontribuant à la sécurité de lapersonne sont légion et répon-

Sécurité, sécurité sociale, assurance dépendance

adjointe à la direction, assistante socialeCellule d’évaluation et d’orientation de l’assurance dépendance

Message d’Andrée Kerger,

10 les cahiers de l’autonomie

Notre service> propose des consultations> donne des informations> réalise des prêts de matériel

de moyens accessoires etdes aides techniques

Le prêt de matériel est possible• sur ordonnance médicale• sur avis de la CEO de l'as-

surance dépendance• par une location privée

Sécurité sociale

25A, rue du Fort WedellL-2718 LuxembourgTél.: 405733 1Fax: 40 95 17

dent à de multiples formesde besoins en sécurité:rampes, barrières de sécuri-té, aides à la protection ducorps, cannes, béquilles,cadres de marche, aides per-mettant de garantir lestransferts, mais aussi aides àl'orientation, équipementsd'éclairage, aides opti-ques, aides de signalisa-tion, indicateurs de bruits,et d'autres encore quenous ne citerons pas car laliste serait très longue. Lelecteur qui s'intéresse toutparticulièrement à cet aspectpourra consulter la liste com-plète dans le règlementgrand-ducal du 22 décembre2006.

Les aides techniquespeuvent être accordées parl'assurance dépendance àtoutes les personnes qui enont besoin, sur avis de la Cellu-le d'évaluation et d'orienta-

Secher Doheem est un servicenational «d'appel assistanceexterne» (Télé-Alarme), gérépar la fondation «Stëftung Hël-lef Doheem», conventionnédepuis janvier 2001 par leMinistère de la Famille et del'intégration. Le service fonc-tionne en étroite collaborationavec les réseaux d'aide et desoins, la famille et l'entouragedu client ainsi que les médecinset les services de secours de laprotection civile.

«L'appel assistance externe»est un élément très importantdes soins à domicile, pour quela personne âgée et/ou dépen-dante puisse se sentir en sécu-rité à son domicile, même lors-qu'elle est seule.

Un appareil dit Télé-Alarmeest composé d'une unité loca-le liée au téléphone et d'unmicro-émetteur sous formede collier/ bracelet, détecteurde chutes, détecteur de mou-vement ou autres détecteursd'activité et de présence. Encas de besoin (chute, malai-se...) l'alerte est transmise à lapermanence 24 heures sur 24qui organise les interventionstel que dicté par la nature del'urgence.

En 2007, le service SecherDoheem a fait 1.008 nouvellesinstallations du système audomicile des clients et 698démontages. En fin d'année,3.181 appareils était installé audomicile des clients.

Plus de 60 % des clients sontâgés de 80 ans et plus. Les

tion. Elles peuvent être accor-dées sans que toutes les condi-tions définissant la dépendan-ce soient remplies. La loi ditcependant qu'elles sont accor-dées dans un souci d'écono-mie tout en respectant lesbesoins du bénéficiaire.

Pour terminer cette présen-tation de l'assurance dépen-dance sous l'angle de la sécu-rité, nous citerons lapossibilité d'envisager uneadaptation du logementpour mieux garantir la sécuri-té de la personne malade ouhandicapée.

Nous ne nous attarderonscependant pas sur cet aspectcar il fait l'objet d'un déve-loppement spécifique au seinde ce cahier de l'autonomie.

Service Moyens AccessoiresAssistance aux personnes à mobilité réduite

les cahiers de l’autonomie 11

Télé-Alarme

Télé-Alarme

femmes représentent 75% dela clientèle.

Au cours de l'année 2007, 3.879clients ont bénéficié du service.Parmi les personnes appelées àintervenir auprès des clientssuite au déclenchement d'une

alarme, les réseaux d'aide et desoins sont intervenus dansquelque 40 % des alertes, lesproches (famille, voisins, amis)dans environ 45 % et les ser-vices de secours de la protec-tion civile dans 12% des situa-tions de détresse.

Les frais d'installation uniquesreviennent à 120 €.

Les frais du service sont 40 €

par mois et couvrent la loca-tion et maintenance du maté-riel ainsi que la permanence24/24. Dans des conditions biendéterminées (p.ex. faible reve-nu), certaines communes parti-cipent aussi à ces frais mensuelsvoire même de l'installation.

Secher Doheem est certifié ISO9001:2000 et est lauréat du «Prix

Une partie de notre personnel interne (opérateurs) et externe (infirmiers et techniciens)

détecteur demouvements

Quelques domaines d'application du Télé-Alarme

unité locale détecteur de chutes

mini-émetteur émetteur parrespiration

Le siège de Secher Doheem est situé dans la Maison deretraite Saint Joseph:37, rue de Colmar-BergL-7525 MerschTél.: 26 32 66Fax: 26 32 66-209

Luxembourgeois de la Qualité2005» dans la catégorie de peti-te entreprise d'utilité publique.

Les chutes forment le principal acci-dent de la vie quotidienne chez lapersonne âgée. Après 65 ans, lachute est une réalité à laquelle, noussommes confrontés au moins unefois dans l'année. Ces conséquencespeuvent être importantes: fractures,complications infectieuses, plaies...Pourtant la cause de la chutesemble parfois anodine: le pied prisdans un tapis, le sol de la cuisinequi est glissant ou une marche quel'on ne voit pas.

Les chutes sont le résultat d'uneinteraction entre différents fac-teurs de risques, liés au vieillisse-ment, à l'environnement, lacondition psychologique ou phy-sique de la personne âgée. Ici,nous allons aborder plus parti-culièrement les risques liés àl'environnement.

Chaque photo représente une scène à risques de la vie quotidienne

Titre rubrique

12 les cahiers de l’autonomie

Ergothérapeute

Comment j'évite la chuteà la maison?

La vie quotidienne de Mister G

les cahiers de l’autonomie 13

Titre rubrique

Message de Caroline Caudmont,ergothérapeute auprès de Help - Doheem Versuergt,diplômée universitaire de neuropsychologie clinique

Dans la maison:

Le hall d'entrée:

• Escaliers: prévoir une maincourante de l'autre coté de larampe pour que vous puis-siez avoir un appui à droiteen montant et en descen-dant.

• Prévoir un banc pour s'as-seoir pour mettre les chaus-sures et un chausse-pied.

• Paillasson fixé au sol avec unantiglisse.

• Eclairage dès que l'on rentredans la maison.

Les escaliers:

• faire installer des rampes des deux cotés

• ne pas les cirer

• ne pas encombrer les escaliers d'objets inutiles

• mettre un bon éclairage

• sur le palier: petit banc ou chaise

La salle de bains:

• Sur la baignoire,

Vous pouvez mettre uneplanche de bain qui est trèspratique et vous permetd'éviter les risques de chutesliés à l'enjambement de labaignoire.

Il est aussi possible d'installerun siège de bain à l'intérieur

• Pour la douche,

• Prévoir un siège fixé au murou une chaise de douche

La cuisine:

• Il est parfois difficile de récu-pérer les objets en hauteur,pour éviter les chutes il estpréférable de mettre à por-ter de mains les ustensiles lesplus utilisé. Réservez les ran-gements plus hauts pour lesobjets moins utilisés.

• Ne portez pas les platslourds

• Entretenez régulièrement lesol pour éviter les glissades

• Evitez la serpillère volanteau bas de l'évier, mettez plu-tôt un tapis d'évier antiglisse

14 les cahiers de l’autonomie

Ergothérapeute

Comment adapter mon domicile:

• Un receveur de doucheextra-plat ou de plain pieds,l'idéal étant le siphon au sol

• Le tapis anti-dérapant estindispensable

• Mettre des barres d'appuimurales

• Mettre un siège devant lelavabo

S'asseoir devant le lavabo pourse laver et s'habiller, le sol doitêtre sec et non glissant.

Il y a des aides techniques pourfaciliter ses activités comme:

• les accessoires à longsmanches pour les zones difficiles d'accès

• les lacets élastiques

• les enfiles-bas

Les toilettes:

• les barres d'appui bien fixéesaux murs

• la cuvette des WC standardsest souvent très basse, onrencontre alors des difficul-tés pour se relever. Vous pouvez installer desrehausseurs de toilette avecou sans accoudoirs, avec unsystème de fixation

• je ne ferme pas la porte à clé

La chambre:

La nuit, on a parfois le besoinde se relever pour aller auxtoilettes ce qui entrainent desrisques de chutes (phase desommeil, somnifères, pas dechaussons, pas d'éclairage..)

• prévoir une lampe de pocheou mettre une veilleuse dansla chambre et le couloir plu-tôt qu'une lampe de chevetavec un fil qui traine au sol.

les cahiers de l’autonomie 15

• enfiler correctement les chaussons et lunettes.

• mettre un tapis avec de l'antidérapant.

• adapter son lit à la bonnehauteur ( 45 cm du sol).

Autour de la maison

• prévoir une rampe s'il y a des escaliers.

• se méfier des dalles mal posées.

• faire un bon entretien du sol pour éviter les feuillesmortes ou mousses glissantessur les terrasses.

• éviter de marcher sur les solsenneigés ou verglacés.

• prévoir un bon éclairage à l'extérieur.

“ Petits pas par petits pas, ma maison me soutiendra!”

Aides techniques

16 les cahiers de l’autonomie

les cahiers de l’autonomie 17

Différentes aidestechniques quipeuvent vous aider:

- Chaise roulante

- Béquille, canne, canne quadripode

- Cadre de marche- Rolator- Lève-malade- Chaise percée- Lit médicalisé- Rehausseur de toilette- Barre d'appui- Siège de douche- Brosse à long manche

pour se laver le dos- Enfile-chaussette- Pince de préhension- Petit tabouret

(avec antidérapant)- Protecteur de hanche- Téléalarme

Quelles mesures de sécurité contre lerisque de chute chez les personnes âgées?

Interdisciplinarité

18 les cahiers de l’autonomie

Quelles sont les premierssignes d'alarme de notrecorps?

Antécédent de chutes:

- Est-ce qu'il y a déjà eu unechute au préalable?

Au niveau de la marche:

- Démarche à petits pas- Difficulté à lever les pieds en marchant (steppage: obligation de

lever le genou pour passer le pas.)- Marcher avec les pieds qui se touchent ou se croisent.- Regarder ses pieds et avoir une attitude courbée vers l'avant

avec les jambes fléchies!!!

Au niveau cardio-respiratoire et musculaire:

- Une perte d'endurance et de force musculaire au niveau des jam-bes, se traduisant par des tremblements musculaires, une fatigueprécoce, un essoufflement, une distance de marche réduite.

- Prendre appui avec la main le long du mur, des meubles... pour se déplacer.

- Nécessite plusieurs essais pour se relever d'une chaise, d'un fauteuil, du WC ou du lit.

- Se laisser tomber dans le fauteuil ou la chaise.

Perte de coordination:

- Difficulté de faire deux chosesà la fois, c'est-à-dire marcher etparler ou marcher et regarder

Pertes d'équilibre:

- Avoir l'impression d'être pous-sé ou de tomber vers l'arrièreou sur le côté.

Vertiges et diminution de l'acui-té visuelle

- Avoir peur de tomber: la per-sonne n'ose plus sortir de lamaison ou monter et des-cendre des escaliers.

Dans les lignes qui suivent, voustrouverez des conseils, des solu-tions et des précautions pourdiminuer le risque de chute.

Quelles sont les pré-cautions que chacunde vous peut prendre?

Au niveau personnel

Au niveau de la marche:

• Je prends le temps de marchermême si la sonnette ou le télé-phone sonne.

• J'utilise ma canne (ou uneautre aide technique) mêmepour les petites distances dansla maison. (ex.: chambre- WC)

• Quand je marche avec macanne, je n'essaie pas d'atta-cher un sac à la canne, mais je

Introduction

Le pourcentage annuel des chutes chez la personne âgée de plusde 65 ans, vivant au domicile, est de plus de 30 %. A 80 ans, unepersonne sur deux chute.

La conséquence de la chute est une perte d'autonomie d'environ40 % et un taux de mortalité de 2 %. Face à cette problématique,il est important de sensibiliser la personne âgée, sa famille et l'en-tourage aux premiers signes d'alarme mais également de propo-ser des conseils et solutions afin de minimiser le risque de chute.

Nous allons aborder deux points: la marche et la perte d'équilibre,deux facteurs qui sont une des causes de chute chez la personneâgée.

les cahiers de l’autonomie 19

le porte autour de mon cou.• J'évite de faire des mouvements

brusques avec mon tronc lors-que quelqu'un m'appelle.

• J'utilise la main-courante pourmonter et descendre les esca-liers.

• Je réalise quelques mouve-ments d'éveil musculaire aprèsune position prolongée (assis,couché). J'effectue quelquesmouvements avant de melever (ex.: bouger les pieds etles jambes, puis les bras et latête avant de se lever).

Au niveau de l'équilibre:

• Je prends le temps de me rele-ver ou de m'asseoir, afin d'évi-ter des vertiges ou des pertesd'équilibre vers l'arrière.

• J'utilise, de préférence dumobilier avec accoudoirs et/oudu matériel médical adapté(rehausseur de WC,…)

Au niveau de laproprioception qui faitpartie de l'équilibre:

• J'essaie de consulter régulière-ment ma pédicure ou monpodologue pour garder une

bonne hygiène des pieds.• Je mets des chaussures qui

soutiennent correctement mespieds, avec des semelles anti-dérapantes.

• J'évite toujours de marcher àpieds nus ou en chaussettes.

• Je m'habille de préférence enétant assis (mettre les chaus-sures, les bas...)

Au niveau du fauteuilroulant

Je serre les freins et relève lesrepose-pieds avant de me lever.

Au niveau individuel:

• J'ouvre l'éclairage quand il faitsombre pour me déplacer, mê-me sur les petites distances.

• Je mets toujours mes lunetteset/ou appareils auditifs.

• Je mets des vêtements adaptés(ni trop large, ni trop long).

• Je préviens quelqu'un de monabsence avant de sortir.

• Je n'oublie pas de mettre mamontre ou bracelet téléalarmesur moi même pour les petitesdistances.

• Je fais attention de ne pas tré-bucher à cause de mon animaldomestique.

• Je dégage les espaces de circu-lation. (ex.: retirer un meublegênant)

• J'enlève les tapis pour éviterde glisser.

• J'évite de marcher sur solmouillé ou glissant.

• Je marque le passage de diffé-rence de niveau (ex.: entre-porte, dernière marche d'esca-liers).

• Je range à ma hauteur lesobjets les plus utilisés (ex.: cui-sine, salle de bain,...)

Aides techniques:

• J'installe des mains courantesou des barres d'appui auxendroits dangereux (ex.: sallede bain, escaliers, WC et accèsextérieurs)

• J'utilise une pince pour ramas-ser les objets tombés afind'éviter de me pencher tropvers l'avant.

.../

Myriam Jacoby, kinésithérapeute de Doheem versuergt,

Laurent Chevrier, ergothérapeute au centre de rééducation gériatrique de Steinfort (HIS)

Alain Waltriny, kinésithérapeute au centre de rééducation gériatrique de Steinfort (HIS)

Interdisciplinarité

20 les cahiers de l’autonomie

Je vérifie régulièrement:

• l'embout de la canne/ béquille(propreté, usure)

• les freins du rollator • le bon fonctionnement des

freins et pneus du fauteuilroulant

Après avoir pris lecture de cesdifférents conseils de précau-tion, nous vous proposons devous adresser à votre médecintraitant ou à votre réseau desoins à domicile pour toutequestion ou problème identifié,afin qu'une solution puisse êtretrouvée rapidement.

Il existe également des associa-tions qui organisent des séancesde gymnastique adaptées autroisième âge.

L'école des chutes (par ex. pré-sente à l'Hopital de Steinfort) etle traitement de kinésithérapiesont des moyens thérapeutiquesaidant à diminuer le risque dechute.

Conclusion:

Nous sommes actuellement con-vaincus de la nécessité de faire dela prévention et d'anticiper lesproblèmes qui pourraient arriverà cause d'une simple chute.

Dès lors il est fondamental dedépister à temps ces difficultéspar le biais de l'observation desoi, de l'entourage, des soins àdomicile et/ou du médecin trai-tant. Instaurer des mesures thé-rapeutiques et préventives adé-quates sont les points clés pourgarder une certaine autonomieet qualité de vie à domicile.

L'école des chutes

/...

Dans le cadre du maintien etdu retour à domicile, leCentre de Rééducation Géria-trique de Steinfort propose àses patients depuis mars 2003un atelier de prévention deschutes.

Les objectifs de cetatelier sont multiples:1. Mettre en situation de

chutes

2. Prendre conscience desdangers personnels et envi-ronnementaux.

3. Pouvoir élaborer des straté-gies par rapport à son équi-libre ainsi que les déplace-ments dans l'espace(marche, rotation et flexiondu tronc).

4. Eduquer aux gestes à réali-ser; à éviter.

5. Permettre une remise enconfiance de ses capacitésphysiques et fonctionnellesen vue du retour à domicile.

Public cible:

1. Les personnes ayant commeantécédents des chutes.

2. Les patients identifiés parl'équipe pluridisciplinairecomme «chuteur poten-tiel»d'après les différentstests réalisés (Par ex.: Tinet-ti, Up & GO test, grille infir-mière sur la prévention desrisques).

3. La personne pour qui leprojet de rééducation estle retour à domicile.

Modalité de fonctionnement:

Groupe de 4 participants enca-dré par un ergothérapeute etun kinésithérapeute.

Organisation d'une séance:

La séance dure plus ou moins1h30; les différents exercices en groupe visent à travailler:

1. La marche: franchissementd'obstacles, changement detrajectoires, appui au sol,...

2. L'équilibre: *stimulerl'équilibre les yeux ouvertset fermés, l'appui bipodal.

* induire des reflexes «parachutes»

3. L'apprentissage du relevé:apprendre à se relever dusol (récupérer des automa-tismes).

4. La proprioception et sensi-bilité plantaire.

Evaluation:

Sur base d'une grille élaboréeau CRG de Steinfort.

Conclusion:

Les résultats des différentessessions sont très positifs. Tantsur le plan physique que psy-chologique.

Les participants en retirentcomme bénéfice:

1. L'élaboration d'un pro-gramme individuel et ciblésur les comportements àrisque.

2. Le suivi des capacités fonc-tionnelles.

3. La poursuite d'une activitéphysique.

4. L'amélioration de laconfiance en soi et de lamotivation.

Laurent Chevrier, ergothérapeuteau centre de rééducationgériatrique de Steinfort (HIS)

Alain Waltriny, kinésithérapeuteau centre de rééducationgériatrique de Steinfort (HIS)

les cahiers de l’autonomie 21

Organisation des repas

Titre rubriqueDiététicienne

Et si vous profitiez de votretemps libre pour enfin prendrele temps de bien manger? Carune alimentation équilibréeest essentielle pour garder laforme malgré les années. Sui-vez nos conseils pour mettresanté et plaisir au menu.

Bien manger, cela ne s'impro-vise pas. Surtout avec l'âge, ilfaut absolument éviter lescarences.

Manger équilibré, c'est impor-tant. Quelques conseils peu-vent vous aider à ne pas faired'impairs:

• Maintenir une alimentationdiversifiée. Tous les groupesd'aliments doivent être repré-sentés et la source de nutri-ments doit être variée: pro-téines d'origine animale etvégétale, hydrates de carbo-ne variés, matières grasses dediverses origines;

• Maintenir une bonne réparti-tion des repas au long de lajournée; 3 repas principauxet 2-3 collations;

• Consommer beaucoup deproduits laitiers pour mainte-nir des apports en calciumélevés;

• Prévenir la déshydratation enbuvant au moins un 1.5 litrede liquide réparti sur la jour-née. Donnez la préférence àl'eau plate.

Quantités journalières

Pour un apport de 2.000 Kcalet 1.200 mg de calcium, lesquantités journalières recom-mandées sont les suivantes:

• 150 g de viande, poissons ouœufs

• 200 g de pain ou équivalent

(riz, pâtes, pommes de terre,céréales…)

• 1/2 litre de lait + 2 yaourts • 35 g de fromage • 300g de légumes • 300 g de fruits = 2 fruits• 50 g de sucre • 20 g d'huile • 25 g de beurre

Quatre repas par jour

Les apports recommandés doi-vent être répartis au cours dela journée sous forme de troisrepas et si possible 1-2 colla-tions.

Isabelle Rasquindiététicienne CHEM / Site Esch-sur-Alzette

Le plaisir de manger... après …la retraite

Petit déjeuner

Boisson à basede lait

Pain + beurre+ confiture,miel,fromage...

1 yaourtnature ou aux fruits

1 jus de fruit(fraichementpressé depréférence)

Déjeuner

Viande,poisson ouœufs + matièresgrasses decuisson

Crudités + huile oulégumes cuits+ beurre

Portion deféculents

Yaourt ou fruit

Collation

Entremet àbase de lait:yaourt,pudding….

Ou fruit: fraisou au jus ouen compote

Dîner

Potage delégumes

Viande,poisson ouœufs (selon laconsommationfaite au repasde midi)

Pain

1 yaourt

1 fruit cru ou 1 crudité

En suivant ces conseils, vous garderez une alimentation saine et équilibrée et vous ajouterez de la vie aux années et non seulement des années à la vie. Bon appétit.

22 les cahiers de l’autonomie

Vol à la tire• Eviter de transporter d'importantes sommes

d'argent en liquide.

• Transporter argent, chèques, cartes de créditet papiers dans différentes poches internesdes vêtements près du corps et non pas dans lesac à main.

• Préférer une pochette à mettre autour du cou,de la taille, une bandoulière ou un porte-feuille attaché à la ceinture.

• Jamais noter le code secret des cartes banco-mat et des cartes de crédit et garder le papieravec les cartes.

• Porter les sacs à main toujours fermés et près ducorps ou sur le devant du corps avec la fermetu-re vers le corps, ne pas porter les sacs facilementaccessibles en bandoulière ou sur le dos.

• Ne pas déposer le portefeuille dans le panierlors des courses.

• Ne pas laisser le sac à main dans le caddie.

• Ne pas accrocher le sac à main sur le dos oul'accoudoir d'une chaise.

• Ne jamais laisser hors de vue ou dans la cabinele sac lors de l'essayage de vêtements ou desouliers.

Vol à l'arrachée• Ne pas porter le sac sur l'épaule du côté de la rue.

• Porter dans le sac un appareil d'alarme ali-menté par batteries, solide et bien audible quise déclenche si le sac est arraché.

• Faire les courses avec les voisins, des amis oumembres de la famille. Un groupe offre plus

de protection.

• Ne pas prendre réception d'importantes som-mes d'argent au guichet mais demander leurremise dans une pièce voisine.

• Prélever l'argent si possible sur des distribu-teurs situés à l'intérieur et ne pas compter l'ar-gent dehors.

• Après le retrait d'argent, rester attentif si despersonnes étrangères vous suivent. Passer pardes endroits animés (magasins, passants) pourrentrer.

• Ne jamais montrer en public combien d'argentvous transporter sur vous.

• Rester attentif lorsque quelqu'un vous deman-de de la monnaie, du feu. Les voleurs peuventagir lorsque vous avez les mains dans lespoches ou saisir votre portefeuille.

• Sur demande le facteur apporte l'argent desclients de poste à la maison. Un coup de fil lejour avant est suffisant.

A la porte• Vérifier qui vient vous rendre visite: regarder à

travers le trou dans la porte (vasistas) ou par lafenêtre et utiliser le parlophone.

• Demander à voir une pièce d'identité de soi-disant personnes officielles et vérifier les don-nées. En cas de doute appeler le service auquelces personnes disent appartenir.

• Ne pas ouvrir la porte par réflex, toujours gar-der la chaine de sécurité. Ne jamais laisserentrer des étrangers dans votre logement .

• Accepter seulement des livraisons pour les voi-sins qui ont été annoncées auparavant.

Les séniors s'engagentpour les séniors

Les conseillers de sécurité séniors sont des personnes qui grâce à uneformation accompagnée par la police sont en mesure de transmettre demanière bénévole aux autres séniors des conseils et des expériencespermettant d'améliorer leur sécurité.

Police Grand-Ducale

En collaboration avec lesconseillers en sécurité

séniors la police organise des séminaires

sur les sujets suivants:

• protection anti-cambriolage... Comment se comporter• sécurité des voitures• comportement approprié à la porte• argent, vol à la tire, vol à l'arrachée, mendicité• comportement dans la circulation

les cahiers de l’autonomie 23

Commissaire en chefDirection régionale Capellen

Message deViviane Eschenauer,

• En cas de visiteurs inconnus, demander qu'unvoisin soit présent ou demander au visiteur devenir à un autre moment lorsque une person-ne de confiance sera présente.

• Dans un soi-disant cas d'urgence, proposer d'ap-peler soi-même les services d'urgence et passerles choses demandées (stylo, verre d'eau…) parla porte sans défaire la chaine de sécurité.

• Ne laisser entrer que des ouvriers appelés parvos soins ou qui ont été annoncés par la ges-tion de l'immeuble.

Séjour à l'hôpital• Ne pas emmener de bijoux, d'importantes som-

mes d'argent et de cartes de crédit à l'hôpital.

• Si ceci est néanmoins nécessaire, garder cesobjets dans un endroit qui peut être fermé àclé dans la chambre. Si cet endroit se trouvedans une armoire, fermer également l'armoireet emmener la clé si vous quittez la chambre.

• Si l'armoire ne peut pas être fermée et enabsence d'un endroit approprié, déposer lesobjets de valeur dans le coffre fort de l'hôpi-tal. Le personnel ou la réception peuvent four-nir les renseignements nécessaires.

• Vous pouvez aussi remettre vos objets de valeurtemporairement à une personne de confiance(époux, membre de la famille, ami(e),...).

Aide entre les voisins• Si votre voisin désire partir en voyage, propo-

sez de «garder» sa maison comme si elle étaitoccupée, notamment en:- Vidant la boite aux lettres, levant et fermant

les volets, les rideaux, allumant la lumière, laradio, la télévision à différents moments dela journée, du soir.

• Organiser une entraide active entre les voisins,échanger les numéros de téléphones avec lesvoisins du quartier (y inclus les adresses de voslieux de vacances, de travail,…) et peut-êtreles plaques de voiture.

• Dans les maisons à appartements, garder l'en-trée principale fermée aussi pendant la jour-née. Vérifier qui veut entrer dans la maisonavant d'actionner l'ouvre-porte.

• Fermer les portes des caves et des sous-soldans les maisons à appartement pour éviterque des visiteurs malintentionnés ne les utili-sent pour accéder à l'intérieur.

• Pour votre propre logement, fermer les fenêtreset portes de balcon accessibles par l'extérieur etceci aussi lorsque vous êtes à la maison.

• Si vous surprenez un voleur ou un cambrioleurne pas essayer de l'arrêter, mieux vaut semémoriser son physique et visage puis appelerla police au 113.

Si vous êtes intéressé par un séminaire, veuillez vous adresser à:

Mme Viviane Eschenauer: B.P. 43 • L-8301 Capellen

Si vous désirez recevoir une brochure, veuillez vous adresser à:Help a.s.b.l.: 54, rue Emile Mayrisch • L-4240 Esch-Alzette • Tél: 26 70 26

Titre rubrique

24 les cahiers de l’autonomie

Audiologue

24 les cahiers de l’autonomie

L'oreille est un des cinq sens, c'est un excellentsupport de communication mais certaines défi-ciences apparaissent et nous voulions vous pré-senter quelques pistes.

Quelques signes

«Quand on se dit que l'on entend bien, mais queles interlocuteurs marmonnent de plus en plus etqu'ils devaient parler plus clairement»

«Ou que l'on a des difficultés à suivre les conver-sations dans des endroits bruyants»

«Ou que vous demander régulièrement aux gensde répéter quand on ne comprend pas»

En conséquence, les personnes souffrant depertes progressives de l'audition sont confron-tés à un engrenage presque inévitable: la per-sonne qui entend mal s'isole.

Les différents types d'aidesauditives

De nos jours, les appareils auditifs sont dotésdes plus récentes avancées technologiques. Ilexiste différents modèles adaptés, à chaquetype de problème ou de train de vie et tous sontéquipés d'un système anti-sifflement. Votreaudiologue peut adapter les niveaux deréglages personnalisés et d'adaptation automa-tique à l'environnement sonore.

1. les contours d'oreilles

+ : basse consommation despiles, tout les types d'audi-tion, facile à utiliser

- : visible

2. les intra-auriculaires

+ : esthétique

- : consommation des piles légèrement plus éle-vée, amplification limitée

3. les appareils sur lepavillon auriculaire

+ : confortable, esthétique

- : consommation des pileslégèrement plus élevée,amplification limitée

Les conseils d'utilisation:

• en un premier temps, il est combien importantd'admettre et d'accepter que l'on a une perted'audition

• ne vous découragez pas, ne cherchez pas àbrûler les étapes, laissez à vos oreilles le tempsd'apprendre à réentendre.

• apprendre à réentendre: cette étape demandede votre part de la motivation et de la patien-ce, elle est capitale et vous allez vous habituerprogressivement à cette aide auditive.

• un appareil auditif n'est pas simplement unproduit avec lequel vous devez chercher à

Mieux entendre,c'est possible?

les cahiers de l’autonomie 25

Titre rubrique

les cahiers de l’autonomie 25

Audiologue

vous débrouiller tout seul. Votre audiologueest à votre côté pour répondre à vos questions

• respectez les visites régulières de contrôles,

• suivez les conseils donnés par l'audiologue.Rappelez-vous l'entretien quotidien de vosaides auditives: gestes à acquérir, nettoyageparticulier,...

• évitez les chocs et les coups violents, préservez-les de la chaleur, de la poussière, de l'eau,...

• utilisez quotidiennement la boîte à sécheravec ses pastilles adaptées. Celles-ci protége-ront vos appareils des dégâts qui pourraientêtre causés par la transpiration.

Les questions les plus souvent posées:

• Appareiller en stéréophonie? C'est en fonctionde l'audition. Si vous avez des problèmes audi-tifs dans les deux oreilles il est préférable d'uti-liser ses deux oreilles plutôt qu'une seule. Ecou-ter d'une seule oreille équivaut à regarder avecun seul œil: c'est possible mais bien moins effi-cace. Mais aussi pour des raisons d'une meilleu-re localisation, l'image sonore, l'équilibre dansles deux oreilles, comprendre la parole dans lebruit, l'expérience auditive plus riche,...

• Sifflement des appareils? La technologie d'au-jourd'hui peut éliminer les sifflements par unsystem 'anti feedback'.

• Impossible de comprendre la parole dans lebruit? L'appareil peut analyser en permanen-ce et automatiquement l'environnementsonore pour ajuster son champ de réception etcontribuer ainsi à l'amélioration de votre com-préhension.

• Téléphoner sans difficultés? On peut mettre unprogramme automatique dans l'appareil quisert spécifiquement à l'usage du téléphone.

• Coût des piles? En fonction du type d'appareil:de 4 euro jusqu'à 8 euro par mois pour 2 appa-reils auditifs.

• A quels moments est-il utile de l'enlever? Il estconseillé d'utiliser les appareils toute la jour-née, pendant la nuit par contre, comme on n'apas besoin de mieux entendre, on peut lesenlever.

• Pour quelle raison certaines personnes appa-reillées abandonnent-elles leurs appareilsd'aide auditive? Cela peut dépendre d'unmauvais réglage, peut-être du fait que l'audi-tion a diminué mais les appareils ne sont pasajustés, ou encore du manque de motivationchez le patient, ainsi que de sa difficulté à uti-liser les appareils,...

• Les piles: Quelles alternatives pour l'avenir?l'idée des piles rechargeables est un projet encours de constitution.

• Lors de la douche, lorsque l'on fait du sport,de la natation, il est impératif d'enlever lesappareils afin de les préserver de tout genrede dégradation.

Les appareils auditifs ne doivent pas entrer encontact avec l'eau, ce que veut dire qu'il faut lesenlever. Il est préférable d'utiliser un parapluieou de mettre un chapeau par temps de pluie.

Elise DumolinAudiologue

.../

Titre rubrique

26 les cahiers de l’autonomie

Options & solutions d'aide à lacommunication, quelquesaccessoires:

• Le téléphone amplifié:

Tiptel Ergovoice-C / -CR

• Dispositifs d'alertes et produits d'alarme:

Un système d'alerte sans fil, qui aide les gens àcapter les signaux importants et les alarmesdans des situations auditives difficiles.

Vous entendrez facilement la sonnette de laporte, la sonnerie du téléphone, l'alarme d'in-cendie, etc. Toutes ces fonctions sont intégréesdans un système sans fil.

Le ringer flash et le réveil sont une ligne de pro-duits d'alerte «autonomes» destinés à simplifiercertaines situations de la vie courante. Ils vouspermettent d'entendre plus facilement unréveil ou un téléphone.

• Ecoute télévision: FM ou infrarouge sans fil

Sennheiser Set Sennheiser Set 810 / 820 810 S / 820 S

Conclusion

Mieux entendre c'est possible.

Parlez-en à votre médecin et à votre audiologue.

Améliorer l'audition, c'est avantager la qualité de la communication avec vos proches, c'est augmenter votre qualité de vie.

les cahiers de l’autonomie

Audiologue

Mieux entendre, c'est possible?

/...

les cahiers de l’autonomie 27

Lëtzebuerger Blannevereenegung

La sécurité de chacun est un vaste sujet et concer-ne tous les domaines de la vie. Ceci s'appliquentencore davantage aux personnes malvoyantesqui se rendent compte des dangers trop tard oupas du tout ou ne sont pas en mesure de réagirde manière adéquate. Le présent article ne trai-tera que certains points essentiels concernantleur sécurité:

1- La personne concernéeAu niveau médical, le traitement thérapeutiqueest prioritaire. Toutes les prescriptions et rendez-vous doivent être respectés afin de sauvegarderautant que possible la capacité visuelle ou d'évi-ter des problèmes supplémentaires dans les yeuxdevenus aveugles. Les lunettes doivent toujoursêtre adaptées correctement aux yeux, être bienajustées et propres. Des lunettes de rechange sontà tenir à porté de main. Au niveau hygiénique,des décolorations au niveau de la peau (rougeurs,tâches, eczéma) et des anomalies au niveau desexcréments (sang dans les urines ou les selles)peuvent indiquer l'apparition de maladies. Pourcette raison il est important que ce contrôle soitconfié au médecin traitant ou à une personne deconfiance.

2- L'habitationIl est important de garder de l'ordre car surtoutles personnes malvoyantes peuvent encourir desrisques en raison d'un environnement désordon-né. Des objets éparpillés ici et là, des meubles quientravent leur chemin représentent des risquesde chutes potentiels et doivent être évités abso-lument. De même les portes et fenêtres sont soit

ouverts ou fermés complètement pour évitertout risque de causer une blessure à la tête. Pourassurer la sécurité de la personne malvoyante unéclairage suffisant et non réverbérant est néces-saire, les économies d'énergie ne sont pas appro-priées dans ce cas!

3- L'environnementL'environnement directe de la maison et du jar-din doivent être aménagés ou adaptés afin d'éli-miner des dangers de tomber. Des branches tropenvahissantes, des arbustes avec des épines etfeuilles qui piquent sont à enlever.

Il est important pour la personne malvoyanted'entretenir de bonnes relations avec ses voisins.Ceci permet aussi d'éviter que les personnes lais-sent leur voiture, leur vélo ou autres objets sur letrottoir devant la maison de la personne mal-voyante. Dès que l'handicap de la personnedevient un danger pour sa sécurité, elle doit uti-liser un bâton afin que les autres personnes puis-sent s'adapter à sa situation et à ses besoins.

ConclusionL'élimination des risques et dangers permet à lapersonne malvoyante ou aveugle de se sentir ensécurité et à l'aise, ceci augmente son autono-mie et sa qualité de vie!

Lëtzebuerger Blannevereenegung

Association des Aveugles et Malvoyants du Luxembourg asbl

47, rue de LuxembourgL-7540 Berschbach/MerschTél: (+352) 32 90 31-300 • Fax: (+352) 32 91 81E-mail: [email protected] • www.blannenheem.lu

M. Hoffmann, directeur et M. Müller, directeur-adjoint

La Sécurité de la personneaveugle/malvoyante

Guy Müllerdirecteur-adjoint, infirmier gradué

28 les cahiers de l’autonomie

Help

A l’occasion de son 10e Anniversaire,HELP a le plaisir d'inviter ses patients et leurs proches à une fête qui aura lieule vendredi 19 septembre 2008 à la Kockelscheuer de 11 heures à 17 heuresAu programme: 11h00: Accueil

11h30: Mot de bienvenue:M. John Castegnaro, Président de Help

12h00: Cocktail show13h00: Déjeuner - Les spécialités luxembourgeoises14h00 à 17h00: Nombreuses animations

Coupon-Réponse (à remettre à votre antenne)

Nom: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nr. Matricule: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Participera à la fête HELP: � OUI � NONLes frais de participations de 20,00 € sont à payer au compte de HELP:BCEE LU88 0019 1355 4555 7000Souhaite que HELP assure le transport aller-retour du domicile à la Kockelscheuercontre paiement de 10,00 €

Transport par HELP souhaité: � OUI � NON

Informations, inscription, transport éventuel:contactez votre antenne de soins ou la Helpline au 26 70 26

Les prochains numéros des “cahiers de l’autonomie”:N° 12 - parution en septembre 2008: Le 10e anniversaire du réseau HelpN° 13 - parution en janvier 2009: Les services à la collectivitéN° 14 - parution en mars 2009: Les médicaments

Ce cahier de l'autonomie relatif à la sécurité ne comprend donc aucun article consacré à la prisede médicaments. La raison est simple: le numéro 14 y sera totalement consacré.Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas à nous les communiquer.

Le mot de la finAu cours des différentes étapes de la vie, noussommes confrontés quelques fois à des modifica-tions de nos habitudes. Il est combien difficile dese remettre en question, d'apprendre de nouveauxgestes. Mais comment vais-je faire face à ce chan-gement?

Ce double cahier de l'autonomie a permis à de nom-breux acteurs d'écrire leurs réflexions concernant lethème de la sécurité à domicile. A chacun d'entre

nous de s'interroger et de se poser différentes ques-tions. Les représentants des organismes sociaux etde la police grand-ducale ainsi que les profession-nels de santé seront présents pour vous apporterplus de précisions. N'hésitez pas à les contacter.

Nous serions ravis de pouvoir compter sur votre pré-sence le 19 septembre 2008 pour fêter le 10e anniver-saire de votre réseau Help (voir invitation en ci-dessus)

José Luxen, coordinateur général du réseau Help