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MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (CCTP) MAITRE DE L'OUVRAGE : Commune de SAINT REMY SUR AVRE Rue du Général de Gaulle 28380 SAINT REMY SUR AVRE OBJET DU MARCHE : Entretien et aménagement de voiries communales SAINT REMY SUR AVRE Ce document comporte 24 pages

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MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES

PARTICULIERES (CCTP)

MAITRE DE L'OUVRAGE :

Commune de SAINT REMY SUR AVRE Rue du Général de Gaulle 28380 SAINT REMY SUR AVRE

OBJET DU MARCHE :

Entretien et aménagement de voiries communales SAINT REMY SUR AVRE

Ce document comporte 24 pages

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TABLE DES MATIERES

1. PREAMBULE...................................................................................................................................... 3

1.1. OBJET DU PRESENT CCTP............................................................................................................... 3 1.2. DOCUMENTS TECHNIQUES....................................................................................................... 3

1.2.1. TERRASSEMENTS - VOIRIE ...................................................................................................... 3 1.2.2. ASSAINISSEMENT.................................................................................................................... 4 1.2.3. ESPACES VERTS ..................................................................................................................... 4

1.3. CONSISTANCE DES TRAVAUX .................................................................................................. 4

2. DISPOSITIONS GENERALES........................................................................................................... 7

2.1. GENERALITES.................................................................................................................................. 7 2.2. ETAT DES LIEUX ET NETTOYAGE DU TERRAIN..................................................................................... 7 2.3. MAINTIEN EN ETAT DES VOIES ET RESEAUX EXISTANTS ...................................................................... 8

2.3.1. DISPOSITIONS GENERALES...................................................................................................... 8 2.3.2. MAINTIEN EN L’ETAT ET PROPRETE DES VOIES PUBLIQUES ........................................................ 8 2.3.3. PROCEDURES DE DICT........................................................................................................... 9 2.3.4. ECOULEMENT DES EAUX.......................................................................................................... 9

2.4. SIGNALISATION TEMPORAIRE A L’EGARD DE LA CIRCULATION ROUTIERE....................... 9 2.4.1. DISPOSITIONS GENERALES...................................................................................................... 9 2.4.2. CONTROLE DE LA SIGNALISATION TEMPORAIRE......................................................................... 9 2.4.3. ENTRETIEN........................................................................................................................... 10 2.4.4. DIMENSIONNEMENT DES PANNEAUX....................................................................................... 10 2.4.5. SIGNALISATION DE NUIT ........................................................................................................ 10 2.4.6. SUPPORTS ........................................................................................................................... 10 2.4.7. DISPOSITIONS PARTICULIÈRES .............................................................................................. 10

3. SPECIFICATIONS DES MATERIAUX ET COMPOSANTS DE CONSTRUCTION......................... 12

3.1. MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION........................................................................ 12 3.2. MATERIAUX POUR COUCHES DE FINITION ........................................................................... 12 3.3. BORDURES ET CANIVEAUX ..................................................................................................... 13 3.4. MORTIERS ET BETON............................................................................................................... 14 3.5. MATERIAUX POUR TRANCHEES ............................................................................................. 15 3.6. ASSAINISSEMENT..................................................................................................................... 16 3.7. ESPACES VERTS....................................................................................................................... 18 3.8. MARQUAGE AU SOL.................................................................................................................. 19

4. MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX........................................................................................... 20

4.1. TERRASSEMENTS GENERAUX ............................................................................................... 20 4.2. POSE DES BORDURES ET CANIVEAUX.................................................................................. 21 4.3. CHAUSSEE................................................................................................................................. 21 4.4. ASSAINISSEMENT..................................................................................................................... 23 4.5. ESPACES VERTS....................................................................................................................... 24

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1. PREAMBULE

1.1. OBJET DU PRESENT CCTP

Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.) a pour objet de définir la provenance, la qualité et la préparation des matériaux ainsi que les conditions d’exécution, les prescriptions diverses et la nature des travaux à exécuter pour l’entretien, la réfection et l’aménagement de voiries communales à SAINT REMY SUR AVRE.

1.2. DOCUMENTS TECHNIQUES

Toutes les propositions de l’entreprise et des ouvrages mis en œuvre par elle devront répondre aux prescriptions techniques et fonctionnelles comprises dans les textes officiels en vigueur régissant le présent chantier applicables aux Marché Publics et connus cinq jours avant la remise de l’Offre.

La liste ci-incluse n’est pas limitative, elle rappelle les principales prescriptions et charges techniques particulières au Marché considéré. Toutes notifications ou précisions non portées au présent cahier feront obligatoirement référence au Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG). Les travaux devront être conduits dans le respect des règles et normes en vigueur à la date du marché.

Les documents évoqués sont les suivants :

1.2.1. Terrassements - Voirie

Fascicules du CCTG – Travaux Publics

N° 02 : Terrassements généraux

N° 03 : Fourniture de liants hydrauliques

N° 23 : Fourniture de granulats employés à la construction et à l’entretien des chaussées

N° 24 : Fourniture de liants hydrocarbonés employés à la construction et à l’entretien des chaussées

N° 25 : Exécution des corps de chaussée

N° 26 : Exécution des enduits superficiels

N° 27 : Fabrication et mise en œuvre des enrobés

N° 28 : Chaussée en béton de ciment

N° 29 : Construction et entretien des chaussées pavées

N° 31 : Bordures et caniveaux en pierre ou en béton

N° 32 : Construction des trottoirs

N° 33 : Voiries et réseaux divers

N° 63 : Confection et mise en œuvre des bétons non armés

N° 64 : Travaux de maçonnerie

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N° 65 : Exécution des ouvrages et construction en béton armé

1.2.2. Assainissement

Fascicules du CCTG – Travaux Publics

N° 70 : Ouvrages d’assainissement

N°81-1 : Construction d’installations de pompage pour le relèvement et le refoulement d’eau usées

N°81-1 : Construction de stations de traitement des eaux usées

N° 63 : Confection et mise en œuvre des bétons non armés

N° 64 : Travaux de maçonnerie

N° 65 : Exécution des ouvrages et construction en béton armé

D.T.U.

N° 60.2 : Canalisations en fonte, évacuation des eaux usées, des eaux pluviales et des eaux vannes (norme : NF P 41-220)

N° 60.32 : Canalisations en chlorure de polyvinyle non plastifié (norme : NF P 41-212)

Evacuation des eaux pluviales

N° 60.33 : Canalisations en chlorure de polyvinyle non plastifié (norme : NF P 41-213)

Evacuation des eaux usées et d’eaux vannes

N° 64.1 : Mise en œuvre des dispositifs d’assainissement autonome

1.2.3. Espaces verts

Fascicules du CCTG – Travaux Publics

N° 35 : Travaux d’espaces verts, d’aires de sports et de loisirs

1.3. CONSISTANCE DES TRAVAUX

Le marché consiste à réparer des voiries endommagées. Les limites des prestations sont décrites sur le plan annexé au présent CCTP.

Le marché comprend l’exécution des travaux suivants :

RUE DE LA RESISTANCE : La couche de roulement de la Rue de la Résistance est particulièrement usée et déformée. Un léger affaissement a été constaté en un point. Une purge pourra être effectuée pour améliorer l’assise au droit de cette déformation. Un rabotage sera effectué sur la totalité de l’emprise de la portion de chaussée définie au plan ci-joint. Une couche de roulement en BBSG 0/10 sera mise en œuvre au finisseur. Le marquage au sol sera rétabli.

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RUE ERNEST RENAN : La couche de roulement de la Rue de la Rue Ernest Renan est en mauvais état ; il existe de nombreux trous et ornières ; la couche de roulement est dans son ensemble particulièrement usée nécessitant une régénération de l’étanchéité. Les trous et les ornières seront, selon leur importance, soit refermés par la mise en œuvre d’enrobé à froid à la main, soit purgés après un léger rabotage et un reprofilage en GNT. La couche de roulement sera régénérée par mise en œuvre d’un Enduit Superficiel d’Usure en bicouche.

RUE DE FRANCE : Le carrefour entre la Rue de France et de la Rue du Marché couvert est traversé par un vieux caniveau grille hors service. Le caniveau grille sera déposé ; des tuyaux en fonte seront reposés en remplacement. La couche de roulement du carrefour sera régénérée par mise en œuvre d’un BBSG après rabotage de l’existant. Les trottoirs seront remis en l’état après passage des tuyaux.

RUE DU PLESSIS : La couche de roulement de la Rue du Plessis est usée : fissures, déformations…. D’autre part, les eaux pluviales débordent chez les particuliers lors des orages. Un réseau d’eaux pluviales sera créé : pose de nouvelles grilles, pose de canalisations avec regard de visite et terrassement d’une noue dans l’espace vert. La couche de roulement de la chaussée sera régénérée par mise en œuvre d’un BBSG après rabotage de l’existant. Les trottoirs seront remis en l’état après passage des tuyaux.

RUE DE LA GARE : Des points bas dans le fil d’eau ont été constatés. Il convient de déposer les caniveaux sur une trentaine de mètres pour reprofiler la pente conformément aux règles de l’art et constituer un point bas unique où sera mise en place une grille. Les eaux pluviales seront évacuées vers un puits d’infiltration à créer dans l’espace vert situé de l’autre côté de la chaussée. AVENUE DU PRE DE L’EGLISE : La 1ère partie de l’Avenue de Pré de l’Eglise (depuis la Rue Eugène Raymond) est usée (quelques trous en formation et une couche de roulement peu épaisse (granulats apparents). Le carrefour au bout de cette ligne droite est davantage usée : trous, déformations… En tranche ferme, le carrefour sera refait : mise en œuvre de BBSG après rabotage de l’existant En tranche conditionnelle, la couche de roulement du reste de la rue sera régénérée : mise en œuvre d’ECF après bouchage des trous RUE EUGENE RAYMOND : Un point bas dans le fil d’eau a été constaté. Il convient de déposer les caniveaux sur une dizaine de mètres pour reprofiler la pente conformément aux règles de l’art et supprimer le point bas.

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RUE JOLIOT CURIE : Les entrées de trois propriétés ne sont pas aménagées. Les travaux prévoient la confection d’accès au portail en structure légère (terrassement, empierrement et finition en sable stabilisé). RUE DU 8 MAI 1945 : La couche de roulement de la Rue du 8 mai 1945 est en mauvais état ; il existe quelques trous la couche de roulement est très fine. Les trous seront soit refermés par la mise en œuvre d’enrobé à froid à la main, soit purgés après un reprofilage en GNT. La couche de roulement sera régénérée par mise en œuvre d’un Enrobé Coulé à Froid. PARKING RUE CHARLES WADDINGTON : L’accès au parking Rue Charles Waddington est en tout venant. Après un reprofilage, un enduit superficiel d’usure en bicouche sera mis en œuvre RUE SOUS LES COTES : La couche de roulement de la Rue sous les Cotes est en mauvais état ; il existe de nombreux trous et ornières ; la couche de roulement est dans son ensemble particulièrement usée nécessitant une régénération de l’étanchéité. Les trous et les ornières seront, selon leur importance, soit refermés par la mise en œuvre d’enrobé à froid à la main, soit purgés après un léger rabotage et un reprofilage en GNT. La couche de roulement sera régénérée par mise en œuvre d’un Enduit Superficiel d’Usure en bicouche :

- Sur toute la largeur de chaussée sur la portion de la rue située au droit des habitations - Ponctuellement sur les zones dégradées par PATA sur le reste de la rue

Les accotements seront arasés pour permettre l’écoulement des eaux pluviales en dehors de la chaussée. RUE SAINT URSIN : La couche de roulement de la Rue Saint Ursin est en mauvais état ; il existe de nombreux trous et ornières. Les trous et les ornières seront, selon leur importance, soit refermés par la mise en œuvre d’enrobé à froid à la main, soit purgés après un reprofilage en GNT. La couche de roulement sera régénérée par mise en œuvre d’un Enduit Superficiel d’Usure en bicouche ponctuellement sur les zones dégradées par PATA. Les accotements seront arasés pour permettre l’écoulement des eaux pluviales en dehors de la chaussée.

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2. DISPOSITIONS GENERALES

2.1. GENERALITES

Bien que l’Entrepreneur ne puisse lui-même apporter des modifications aux plans du Maître d’œuvre, il doit lui signaler tous les changements qu’il lui semble utile de proposer.

Il provoquera tout renseignement complémentaire sur ce qui semblerait douteux ou incomplet et assurera la vérification de la concordance des plans guides avec les documents contractuels.

L’Entreprise est tenue de vérifier les quantités reprises au détail estimatif joint à l’Appel d’Offres et de signaler au Maître d’Oeuvre les quantités erronées ou les omissions.

Les dimensions données sur plans ou dans le présent descriptif pour les ouvrages ou leur composant sont à respecter. Si l’Entrepreneur estime certaines normes insuffisantes, il devra en référer au Maître d’Oeuvre avec justificatifs à l’appui car l’Entrepreneur reste responsable de ses ouvrages.

L’Entrepreneur prend possession du terrain en son état actuel. Il est réputé avoir reconnu le terrain, avoir exactement apprécié la nature des difficultés présentées par les différents travaux dans l’établissement de ses différents prix. Aucun supplément dû à une mauvaise appréciation des difficultés du chantier ne sera accordé.

Il doit tenir compte également des particularités des routes d’accès pour l’amenée de son matériel et la circulation de ses camions et faire son affaire des autorisations administratives nécessaires.

Toutes précautions sont à prendre pour éviter les désordres aux ouvrages voisins indiqués ou non aux plans. Il devra s’assurer au besoin, par sondages à la main, du positionnement exact des réseaux existants.

L’Entrepreneur reste seul responsable pour tous les dommages consécutifs à ses travaux.

L’Entrepreneur devra prendre toutes précautions et dispositions de sécurité pour éviter les accidents et ce, avant le commencement des travaux.

Durant le chantier et jusqu’à la réception, l’Entrepreneur devra prévoir la protection de ses ouvrages, notamment en cas d’intervention près des dits ouvrages d’une autre entreprise et de ses matériels.

Les fouilles s’entendent exécutées en terrain de toute nature, en terrain boulant, argileux, rocheux, ou inconsistant (cubage compté terrain en place) et par tout moyens.

2.2. ETAT DES LIEUX ET NETTOYAGE DU TERRAIN

L’Entrepreneur est réputé avoir pleine et entière connaissance des lieux, de la consistance de ses travaux et des difficultés d’exécution éventuelles. Il doit s’être rendu sur place pour évaluer exactement la nature des différents travaux.

En particulier, l’Entrepreneur s’assurera pour la détermination de son prix, de la qualité des terrains en place et notamment de la possibilité de réutiliser les déblais des différents horizons de sols sur le site.

Lors du nettoyage du terrain avant travaux, l’Entrepreneur est tenu d’effectuer l’enlèvement des broussailles, taillis et autres déchets en décharge et, en aucun cas ne pourra faire brûler quoique ce soit sur le site.

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En outre, l’Entrepreneur est réputé avoir tenu compte de la nature particulière des sols en place et des difficultés d’accès au site. A ce titre, il est rappelé que l’usage d’explosifs pour les démolitions ou terrassements devra faire l’objet d’une demande préalable au Maître d’œuvre.

Un constat d’huissier, à la charge de l’entreprise, est établi avant tout début de travaux, en présence des parties concernées (maître de l’ouvrage, riverains et entrepreneur). Il doit constater :

- l’état des murs à l’extérieur des constructions, et, si nécessaire, s’accompagner de la pose de témoins d’évolution,

- l’état des clôtures et murs d’alignement,

- l’état des dépendances.

Le constat assorti de photos est transmis au maître d’ouvrage et au maître d’œuvre.

2.3. MAINTIEN EN ETAT DES VOIES ET RESEAUX EXISTANT S

2.3.1. Dispositions générales

L’Entrepreneur sera responsable jusqu’à l’expiration du délai de garantie du maintien en bon état des voies, réseaux, clôtures et installations de toutes natures, publiques ou privés, affectés par ses propres travaux.

Il devra de ce fait, faire procéder à tous travaux de réparation, de réfection ou de nettoyage nécessaire. Il devra de même permettre le passage de la circulation générale ou locale, l’exécution des services publics (ramassage des ordures, nettoyage des rues, etc..) ainsi que l’écoulement des eaux superficielles ou profondes.

L’Entrepreneur supportera sans pouvoir élever à ce sujet aucune réclamation ni prétendre à aucune indemnité ou allongement du délai contractuel, les interruptions de travail, gênes, sujétions et fausses manœuvres quelconques qui en seraient la conséquence, installera à ses frais conformément aux instructions de la Direction des Travaux, tous les passages provisoires nécessaires pour assurer l’accès des propriétés riveraines et l’exploitation des services dont les ouvrages ou les véhicules empruntent la voie publique.

La Direction des Travaux aura le droit en cas d’urgence et à la suite d’une injonction restée sans effet, de prendre d’office et aux frais de l’Entrepreneur les mesures nécessaires pour remplir ces conditions.

L’Entrepreneur devra dans tous les cas, prévenir les concessionnaires intéressés et signaler suffisamment tôt à la Direction des Travaux, les permissions, les arrêts ou dérogations qu’il y aurait lieu de solliciter des pouvoirs publics. Il devra assurer le placardage de ces textes et mettre en place à ses frais la signalisation correspondante.

Toutes les mesures nécessitées par l’exécution des situations détaillées au présent article resteront à la charge de l’Entrepreneur.

2.3.2. Maintien en l’état et propreté des voies pub liques

L’Entrepreneur devra assurer le maintien en l’état des voies publiques aux abords du chantier et assurer à ses frais les nettoyages nécessaires.

A défaut, le Maître d’Oeuvre pourra à la suite d’une injonction restée sans effet, prendre d’office et aux frais de l’Entrepreneur les mesures nécessaires pour remplir ces conditions.

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2.3.3. Procédures de DICT

Avant toute opération sur le chantier, l’Entreprise devra justifier, auprès de la maîtrise d’œuvre de la procédure de DICT et présenter les dossiers correspondants.

2.3.4. Ecoulement des eaux

L’Entrepreneur devra sous sa responsabilité, organiser le chantier de manière à y maîtriser les eaux de toute nature, à ne pas intercepter les écoulements et à prendre les mesures utiles pour que ceux-ci ne soient pas préjudiciables aux fonds et aux ouvrages susceptibles d’être intéressés. Il devra notamment protéger les fouilles contre les eaux de surface et les sources au moyen de tous dispositifs agréés par la Direction des travaux.

Cependant, si les circonstances ou la technique choisie par lui l’y obligent, l’Entrepreneur devra installer aux endroits convenables, dans les avants puits ou les niches, les pompes ou accessoires (tuyau d’aspiration et de refoulement, canalisations ou goulottes pour l’écoulement des eaux) nécessaires aux épuisements et à l’évacuation des eaux rencontrées.

L’Entrepreneur effectuera à ces frais tous les travaux de détournements et raccordements de canalisations occultes tel que drainage ou évacuation EP ou EU…

L’Entrepreneur aura la charge d’assurer tous les épuisements et de prendre toutes les mesures nécessaires à l’assainissement des chantiers de façon à ce que tous les autres ouvrages soient exécutés à sec.

2.4. SIGNALISATION TEMPORAIRE A L’EGARD DE LA CIRCU LATION ROUTIERE

2.4.1. Dispositions générales

La signalisation devra être conforme et réalisée suivant les normes en vigueur. A l’instruction ministérielle routière, livre I, signalisation des routes définies par l’arrêté du 24 novembre 1967 et ses modifications et plus particulièrement sa 8ème partie relative à la signalisation temporaire. L’entrepreneur est tenu d’adapter la signalisation dès que la situation du chantier se révèle différente et devra prendre toutes les dispositions afin qu’il n’y ait pas de contradiction entre la signalisation temporaire et la signalisation permanente. Le maître d’œuvre peut demander une signalisation renforcée par un véhicule accompagnateur. L’entreprise désignera, pour chaque chantier, un responsable de la signalisation temporaire, qui pourra être contacté de jour comme de nuit et qui devra disposer des moyens nécessaires pour remettre la signalisation temporaire en état.

2.4.2. Contrôle de la signalisation temporaire

L’entreprise contrôle les dispositifs mis en place en matière de sécurité routière jour et nuit qui seront exécutés par une entreprise externe rémunérée par le maître d’ouvrage pour le temps des travaux. Il sera porté remède à tout défaut constaté.

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2.4.3. Entretien

Les panneaux devront être régulièrement nettoyés et leur positionnement vérifié. En outre, le fonctionnement des dispositifs tels que feux tricolores devra être vérifié quotidiennement à la cessation comme à la reprise des activités.

2.4.4. Dimensionnement des panneaux

La dimension des panneaux définit la gamme normalisée de la signalisation à appliquer. Elle est fixée, sur routes bi-directionnelles à la gamme normale : - 1m00 pour le côté des panneaux triangulaires - 0m85 pour le diamètre des panneaux circulaires et sur les routes à chaussées séparées à la grande gamme : - 1m25 pour le côté des panneaux triangulaires - 1m05 pour le diamètre des panneaux circulaires Tous les panonceaux et panneaux d’indication autres que les panneaux triangulaires et circulaires seront de la gamme correspondante.

2.4.5. Signalisation de nuit

Tous les panneaux seront réflectorisés. L’entrepreneur disposera des lampes clignotantes pour renforcer sa signalisation, notamment pour attirer l’attention des usagers sur une phase particulièrement dangereuse du chantier.

2.4.6. Supports

L’entrepreneur s’assurera de la stabilité des supports de signalisation. Il devra se conformer aux prescriptions suivantes : - utilisation de sacs remplis de sable comme contrepoids - interdiction d’enfoncer des pitons ou des piquets de chantier dans les chaussées

2.4.7. Dispositions particulières

RUE DE LA RESISTANCE : Les travaux seront réalisés sous route barrée. L’entrepreneur devra avertir au moins 3 jours avant les riverains. L’entrepreneur devra prévoir les dispositions nécessaires pour mettre en place une déviation. L’entrepreneur devra rétablir les accès aux riverains le soir jusqu’au matin suivant. RUE ERNEST RENAN : Les travaux seront réalisés sous route barrée. L’entrepreneur devra avertir au moins 3 jours avant les riverains. L’entrepreneur devra prévoir les dispositions nécessaires pour mettre en place une déviation. L’entrepreneur devra rétablir les accès aux riverains le soir jusqu’au matin suivant.

RUE DE FRANCE : La circulation devra être maintenue en permanence sur une demi-chaussée. L’entrepreneur devra prévoir les dispositions nécessaires pour mettre en place des feux fonctionnant par alternat.

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RUE DU PLESSIS : Les travaux seront réalisés sous route barrée. L’entrepreneur devra avertir au moins 3 jours avant les riverains. L’entrepreneur devra prévoir les dispositions nécessaires pour mettre en place une déviation. L’entrepreneur devra rétablir les accès aux riverains le soir jusqu’au matin suivant.

RUE DE LA GARE : La circulation devra être maintenue en permanence sur une demi-chaussée. L’entrepreneur devra prévoir les dispositions nécessaires pour mettre en place des feux fonctionnant par alternat. AVENUE DU PRE DE L’EGLISE : La circulation devra être maintenue en permanence sur une demi-chaussée. L’entrepreneur devra prévoir les dispositions nécessaires pour mettre en place des feux fonctionnant par alternat. RUE EUGENE RAYMOND : La circulation devra être maintenue en permanence sur une demi-chaussée. L’entrepreneur devra prévoir les dispositions nécessaires pour mettre en place des feux fonctionnant par alternat. RUE JOLIOT CURIE : Les travaux seront réalisés sous route barrée. L’entrepreneur devra avertir au moins 3 jours avant les riverains. L’entrepreneur devra prévoir les dispositions nécessaires pour mettre en place une déviation. L’entrepreneur devra rétablir les accès aux riverains le soir jusqu’au matin suivant. RUE DU 8 MAI 1945 : Les travaux seront réalisés sous route barrée. L’entrepreneur devra avertir au moins 3 jours avant les riverains. L’entrepreneur devra prévoir les dispositions nécessaires pour mettre en place une déviation. L’entrepreneur devra rétablir les accès aux riverains le soir jusqu’au matin suivant. PARKING RUE CHARLES WADDINGTON : Le parking sera interdit aux usagers sur la durée des travaux. L’entrepreneur doit prévoir la signalisation nécessaire. RUE SOUS LES COTES : Les travaux seront réalisés sous route barrée. L’entrepreneur devra avertir au moins 3 jours avant les riverains. L’entrepreneur devra prévoir les dispositions nécessaires pour mettre en place une déviation. L’entrepreneur devra rétablir les accès aux riverains le soir jusqu’au matin suivant. RUE SAINT URSIN : Les travaux seront réalisés sous route barrée. L’entrepreneur devra avertir au moins 3 jours avant les riverains. L’entrepreneur devra rétablir les accès aux riverains le soir jusqu’au matin suivant.

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3. SPECIFICATIONS DES MATERIAUX ET COMPOSANTS DE CONSTRUCTION

3.1. MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION

Les dispositions du fascicule 23 du CCTG « fourniture de granulats employés à la construction et à l’entretien des chaussées » sont applicables. Les définitions et classifications des granulats sont celles des normes P 18-101, 18-565 et 18-592. Les granulats devront être conformes aux spécifications de la norme NF 18-125. Les matériaux proviendront d’une carrière choisie par l’entrepreneur et sera soumise au visa du Maître d'œuvre. Elle sera conforme aux normes NF P 98-129 et XP P 18-540, et aux recommandations SETRA/LCPC. Les matériaux seront en GNT 0/63 pour les fondations et 0/31.5 pour les couches de réglage.

3.2. MATERIAUX POUR COUCHES DE FINITION

3.2.1 Couche d’accrochage

La couche d’accrochage sera réalisée par un liant de bitume cationique dosée 0,3 kg/m². Le dosage sera porté à 0,4 kg/m² en cas d'enrobés très minces.

3.2.2 Béton bitumineux

Les granulats devront satisfaire aux prescriptions du fascicule n°23 du CCTG. Les définitions et classifications des granulats sont celles des normes P 18-101, 18-565 et 18-592. Les liants hydrocarbonés devront satisfaire aux prescriptions du fascicule n°24 du CCTG. Les enrobés proviendront d'une centrale agréée des ponts et chaussées et soumise à l'agrément du maître d'œuvre. Elle sera au minimum de niveau 2 selon les caractéristiques de la norme NF P 98-130. Les enrobés seront du type bitumineux pour couche de roulement conforme au document « matériaux enrobés a chaud » de novembre 85 du SETRA-LCPC et conformes aux fascicules 23,24 et 27 du CCTG. L'entrepreneur présentera à l'agrément du maître d'œuvre les formules de composition des enrobés proposés avec fiches techniques à l'appui. L'acceptation par le maître d'oeuvre des enrobés n'enlèvera aucune part de responsabilité à l'entrepreneur qui restera entièrement responsable des produits mis en oeuvre et de leur résistance, tant aux effets de la circulation qu'aux agents atmosphériques. Les bétons bitumineux seront de type : - BBSG noir 0/10 classe 3 sur une épaisseur de 5 à 6 cm - BBM noir 0/6 sur une épaisseur de 3 à 4 cm - BBTM noir 0/6 sur une épaisseur de 2cm

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3.2.3 Enduit superficiel d’usure bicouche

Les Enduits Superficiel d’usure bicouche sera réalisé avec un bitume fluxé 400/800 ou une émulsion de bitume dosée à 69% de bitume résiduel, conforme aux spécifications des normes NF EN 15322 ou NF T 65-011 et définit comme suit : - 1ère couche : 8 litres de gravillons porphyre 6/10 pour 1kg/m² de bitume fluxé 400/800 ou 1,15kg/m² de bitume à 69%, - 2ème couche : 5 litres de gravillons porphyre 2/6 pour 1kg/m² de bitume fluxé 400/800 ou 1,15kg/m² de bitume à 69%.

3.2.4 Sable stabilisé Le sable stabilisé sera composé d’éléments en calcaire de granulométrie 0/6 conforme à la norme NF EN 13242 et XP P 18-545 renforcés par la présence d’un liant hydraulique de type routier dosé à 8%. Le sable stabilisé sera mis en œuvre sur une épaisseur de 8cm sur une plateforme de type PF2 parfaitement réglée et compactée.

3.3. BORDURES ET CANIVEAUX

3.3.1 Bordures et caniveaux normalisés

Les bordures et caniveaux préfabriqués seront des éléments normalisés :

- type A2 en béton pleine masse de classe A - type CS1 en béton pleine masse de classe A - type T2 en béton pleine masse de classe A

Toutes les bordures et caniveaux seront revêtus de la marque de conformité à la norme NF EN 1340 et au complément national NFP 98.340/CN (pour la qualité des ouvrages de voirie réalisés avec des bordures et caniveaux préfabriqués en béton). Elles devront avoir les qualités physiques et mécaniques définies dans le fascicule 32 du Cahier des Prescriptions Communes des Ponts et Chaussées. Pour les éléments droits la longueur sera de 1m00. Pour les courbes dont le rayon est inférieur à 8m00, il sera fait usage d’une tronçonneuse pour sciage des bordures.

3.3.2 Conditionnement des bordures Les fournitures seront conditionnées dans des emballages devant être considérés comme perdus.

Aucune caisse ou palette ne pèsera plus de 1.5 tonnes. - Les séparateurs et bordures seront disposés horizontalement sur palettes perdues. - Sur une palette il n’y aura qu’un seul type de bordure l x h - Les bordures de longueur imposée seront classées séparément. - Le calage entre les pièces devra être tel qu’il évite le contact entre chaque bordure et les risques d’épaufrures que pourraient engendrer le transport et les manutentions. - L’emploi de feuillard en acier non galvanisé est formellement interdit. - Les conditions d’emballage devront permettre un déchargement latéral à l’aide d’un élévateur.

3.3.3 Livraison et déchargement.

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L’ensemble des fournitures est à livrer franco à pied d’oeuvre y compris le déchargement. Les livraisons devront impérativement se conformer au planning directeur du projet. L’entrepreneur pendra toutes les dispositions pour pallier à tous les aléas de fabrication et de transport pour honorer les dates du planning.

3.3.4 Réception Les opérations de réception portent sur :

- La nature de la pierre (contrôle de la vitesse du son) et la vérification de ses caractéristiques physiques et mécaniques (par un laboratoire proposé par l’entreprise, agréé par le maître d’oeuvre et à la charge de l’entreprise) - L’aspect par examen visuel (ou essais colorimétriques, contrôle de l’état de surface) en comparaison avec les échantillons contractuels, lors de cet examen il est recherché la présence éventuelle de veines, crapauds, fils et autres accidents géologiques. - La qualité de fabrication qui comporte, outre la recherche visuelle des défauts, épaufrures la vérification des dimensions, du respect des prescriptions et la conformité aux plans.

Ces contrôles sont effectués par la maîtrise d’oeuvre à l’aide de règles, équerres, règles et gabarits ou tout autre moyen approprié, suivant les prescriptions de la norme NF EN 1242 et 1343 en cas de doute. L’évaluation des quantités livrées dans les conditions ci-après :

- Pour les bordures, l’évaluation des quantités livrées est effectuée par métrage des longueurs mesurées au cm près. - Pour les pièces ouvragées, l’évaluation des quantités livrées est effectuée par dénombrement de l’unité.

• Conditions de réception : Il est prélevé de façon aléatoire à chaque livraison, un échantillon 25 bordures.

- Dans le cas où moins de 3 dalles, ou 3 bordures sont déclarées non conformes, la livraison est acceptée - Dans le cas où plus de 6 dalles ou 6 bordures sont déclarées non conformes, la livraison est refusée. - Dans le cas où 4 à 5 dalles ou bordures sont déclarées non conformes, il est prélevé un deuxième échantillon de 25 dalles ou 25 bordures. - Dans le cas où sur l’ensemble des deux prélèvements 5 dalles ou 5 bordures, au plus sont déclarées non conformes la livraison est acceptée. - Dans le cas où plus de 5 dalles ou 5 bordures sont déclarées con conformes la livraison est refusée.

3.4. MORTIERS ET BETON

3.4.1 Constituants des mortiers et bétons

Les mortiers et bétons de ciment faisant l’objet des prescriptions du présent chapitre sont destinés à la confection des divers ouvrages coulés en place (bétons pour ouvrages hydrauliques) ou pour l’assemblage d’éléments préfabriqués (bordures, caniveaux…). A ) Ciment Le ciment employé pour les ouvrages hydrauliques, les bordures, les caniveaux et les pavés sera du ciment CPJ 45 ou CLK 45. B) Sable pour béton

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Le sable pour mortier et béton sera du sable de rivière qui contiendra 75% de silice et aucune inclusion de pierre tendre. Le granulat fin devra avoir un équivalent de sable mesuré par la méthode visuelle supérieur à 70 pour les bétons courants, 75 pour les bétons de qualité. La proportion d’éléments fins ne devra pas excéder 2%. C) Eau de gâchage L’eau de gâchage devra satisfaire à la norme NFP 18 303.

3.4.2 Composition des mortiers et bétons

La composition des bétons et mortiers devront respecter les prescriptions suivantes :

N° DESIGNATION Classe

Environnement

Résistance minimale en

MPa

Dosage minimal

en ciment

Natures de ciment

acceptées

Dim. Mini. Des

granulats (mm)

B16 Béton pour lit de pose, enrobage de canalisations, maçonneries

diverses et scellements Ea 16 250 kg CPJ/CLK 25

B20 Béton pour ouvrages

d’assainissement, pose de bordures

Ea 20 300 kg CPJ/CLK 10/25

B30 Béton pour muret et ouvrage de soutènement

Eb 30 350 kg CPJ/CLK CHF/CLC

25

B4 Béton avec fibres de

polypropylène pour béton désactivé

Eb 34 330 kg CPJ 18

B5 Mortier Ea 16 500 kg Sable 0/5

M250 Mortier de pose pour pavage piéton

250 kg Sable 0/5

M300 Mortier de pose pour pavage circulé

300 kg CPJ/CLK Sable 0/5

M400 Mortier de jointement 400 kg Sable 0/5

B6 BC2

Béton de propreté ordinaire de classe C200

250 kg CPJ/CLK 25

3.5. MATERIAUX POUR TRANCHEES

3.5.1 Matériaux pour remblaiement des tranchées Les matériaux utilisés pour la réalisation des remblaiements des tranchées proviendront d’un lieu d’emprunt qui sera laissé à la charge de l’entrepreneur ou éventuellement des déblais du chantier soumis à l’agrément du maître d’œuvre.

Les conditions de réutilisation des matériaux de remblais suivant la nature et l’état des sols seront définies conformément au Guide Technique pour la réalisation des remblais et des couches de forme G.T.R. et à la norme NF P 11-300 de septembre 1992

Le matériau devra répondre à la norme NF P 98-331.

Le niveau de couches de forme, de fondation et de base doivent être reconstitués à l’identique des couches de terrassements et chaussées adjacentes.

Les déblais pour pouvoir être réutilisés en remblais devront satisfaire aux règles du GTR. Ces matériaux devront permettre d’obtenir au minimum une P.S.T (partie supérieure des terrassements) de classe 5 et une classe d’arase AR2.

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L’entreprise devra fournir au maître d’œuvre les justificatifs nécessaires attestant de la possibilité d’emplois des déblais en remblais. Si les matériaux issus des déblais ne sont pas conformes aux spécifications précédentes, ceux-ci seront systématiquement mis en décharge.

3.5.2 Sable pour enrobage et lit de pose des autres canalisations Le sable doit provenir d’une carrière agréée par le Maître d’œuvre. Ce sable doit être non gélif et correspondre à une granulométrie continue 0/5. Il doit avoir les caractéristiques suivantes : lavé, PH Neutre, teneur en eau aussi voisine que possible de celle de l’Optimum Proctor Modifié.

3.5.3 GNT 0/31.5 pour enrobage et remblaiement

Elle proviendra d’une carrière choisie par l’entrepreneur et sera soumise à l’accord du Maître d’œuvre. Elle sera conforme aux recommandations SETRA-LCPC pour la réalisation des assises de chaussées en GNT (Mai 1974 et décembre 1980), (norme NF P98-129). Les granulats naturels ou artificiels auront une granulométrie continue 0/31,5 de type concassé calcaire.

3.6. ASSAINISSEMENT

Sauf indication contraire du présent C.C.T.P, les matériaux et fournitures seront conformes à la norme NF P 98-331 et aux prescriptions du fascicule n°70 du C.C.T.G. Les canalisations et pièces raccords devront être de même matériau (exception faite des canalisations en PVC pour lesquelles une mixité PVC/Fonte sera acceptée) et en classe de résistance, être de série identique. L’emboîtement de canalisation à canalisation, de canalisation à pièce raccord ou encore de canalisation à ouvrage se fera par joint automatique, à bague de joint glissante en caoutchouc synthétique.

3.6.1 Tuyaux pour réseaux d’assainissement Tous les tuyaux devront faire l’objet des certifications de qualité NF. Les essais de réception devront satisfaire aux prescriptions du fascicule 70. Toutes les précautions nécessaires seront prises lors des manutentions et durant le stockage sur le chantier afin d’éviter les chocs susceptibles de nuire à la qualité des tuyaux. Les tuyaux endommagés seront refusés.

Tous les tuyaux porteront obligatoirement un marquage durable mentionnant :

- La date de préfabrication, - L’indicatif de fabricant de l’usine, - La classe ou la série à laquelle ils appartiennent.

Les canalisations pour le réseau d’évacuation des Eaux Pluviales seront en PVC. Les tuyaux en polychlorure de vinyle (PVC) et accessoires de raccordements seront de classe de rigidité CR8, à joints en caoutchouc sertis en usine et conformes à la norme NF P 16-352 (PVC-U à paroi structurée), NF P 41 212 (eaux pluviales), NP P 41 213 (eaux usées -eaux vannes) et NF T 54 002.

3.6.2 Regards d’assainissement

Les regards seront en béton de diamètre intérieur 1000mm en éléments préfabriqués. La surface intérieure ne présentera aucune aspérité ni fendillement. Les regards seront parfaitement étanches, les joints entre éléments préfabriqués et entre canalisations et regards seront traités de façon à obtenir une étanchéité parfaite aux eaux extérieures et intérieures aux ouvrages.

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Au-delà de 1,30 m de profondeur, les regards seront équipés d’échelons et de crosses en acier galvanisé. Les éléments préfabriqués devront être conformes à la norme NF P 16-342 et NF P 16-343 et au fascicule 70. L’étanchéité entre ces différents éléments sera assurée exclusivement par des joints en élastomère prélubrifiés ou par des joints en mastic plastique. Les ouvrages coulés en place ne sont acceptés qu’en cas d’impératifs techniques dûment constatés par le service de l’assainissement. La mise en œuvre de tels ouvrages devra dans tous les cas assurer une étanchéité stricte du réseau. Les raccordements sur regard ou sur tuyaux seront réalisés suivant la norme NF EN 1610. Le raccordement des grilles sur le collecteur principal se fera exclusivement par carottage et mise en place d’un joint d’étanchéité. Les dispositifs de couronnement et de fermeture (cadres, tampons, grilles) seront conformes aux normes NF P 98-312 (EN 124). Les cadres et tampons seront de classe D400 sur chaussée ou partie roulante et C250 sur Trottoirs. Les tampons sur regards qui auront un diamètre d’ouverture 600, présenteront un dispositif de verrouillage. Les surfaces de contact cadre tampon devront être prévues de façon à permettre une assise stable. Le jeu latéral entre cadre et tampon devra être réduit pour éviter le passage de détritus. Ces tampons comporteront une encoche de déblocage ainsi qu’un orifice permettant leur levage. Ils devront être repérés par un logo adapté à leur destination (EP / EU). Les cadres seront ancrés sur béton. Les tampons spécifiques aux eaux usées seront étanches en particulier vis à vis des odeurs. Les dalles de répartition seront conformes à la norme NF EN 476, elles seront étanches, préfabriquées en béton armé après vérification par une charge roulante d’un essieu de 13 tonnes.

3.6.3 Grilles Avaloirs

Les regards seront en béton en éléments préfabriqués pourvus à la sortie aval de joints d’étanchéité intégrés. La surface intérieure ne présentera aucune aspérité ni fendillement. Les regards seront parfaitement étanches, les joints entre éléments préfabriqués et entre canalisations et regards seront traités de façon à obtenir une étanchéité parfaite aux eaux extérieures et intérieures aux ouvrages.

L’étanchéité entre ces différents éléments sera assurée exclusivement par des joints en élastomère prélubrifiés ou par des joints en mastic plastique. Les grilles des regards avaloirs seront en fonte ductile de classe de résistance 400 KN sur chaussée et 250 KN pour les avaloirs intégrés au profil de la bordure, de dimensions définies au BPU avec une décantation de 40cm minimum.

3.6.4 Puits d’infiltration Ils seront en béton en éléments préfabriqués pourvus à l’entrée amont de joints d’étanchéité intégrés.

Au-delà de 1,30 m de profondeur, les regards seront équipés d’échelons et de crosses en acier galvanisé. Les éléments préfabriqués devront être conformes à la norme NF P 16-342 et NF P 16-343 et au fascicule 70. Le raccordement des grilles sur le collecteur principal se fera exclusivement par carottage.

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Les dispositifs de couronnement et de fermeture (cadres, tampons, grilles) seront conformes aux normes NF P 98-312 (EN 124). Les cadres et tampons seront de classe D400 sur chaussée et C250 sur Trottoirs. Les grilles seront de classe C250 minimum. Les tampons sur regards qui auront un diamètre d’ouverture 600, présenteront un dispositif de verrouillage. Les surfaces de contact cadre tampon devront être prévues de façon à permettre une assise stable. Le jeu latéral entre cadre et tampon devra être réduit pour éviter le passage de détritus. Ces tampons comporteront une encoche de déblocage ainsi qu’un orifice permettant leur levage. Les cadres seront ancrés sur béton. Les dalles de répartition seront conformes à la norme NF EN 476, elles seront étanches, préfabriquées en béton armé après vérification par une charge roulante d’un essieu de 13 tonnes.

3.7. ESPACES VERTS

Les mélanges de semences de gazons proviendront de fournisseurs agrées, de bonne réputation. Il s’agira uniquement de semences certifiées de variétés inscrites au catalogue français des plantes de gazons. Le mélange tiendra compte du climat et de la qualité des sols en place. L’entrepreneur soumettra au maître d’œuvre le choix du mélange pour approbation. Cependant le maître d’œuvre se réserve le droit de faire varier ce choix en fonction de l’avancement du chantier et des conditions climatiques du moment. L’entrepreneur se basera sur une densité maximale de 300 kg/ha. Les semences ou mélanges de semences seront fournis en emballage de 25 à 50 kg.

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Les sacs et emballages seront fermés avec un mode de fermeture inviolable. Chaque sac sera étiqueté. L’étiquette portera : • le nom, la raison sociale, l’adresse du vendeur • la dénomination « semence pour espaces verts » • le pourcentage en poids et le nom des espèces composant le mélange, • le nom des variétés pour les espèces dont la vérification est obligatoire, • le numéro du lot • le poids ainsi que tout cachet, sigle, vignette et certificat exigés par la réglementation

3.8. MARQUAGE AU SOL

Les marques sur chaussée devront être conformes à la réglementation définie par l'instruction interministérielle sur la signalisation routière (IISR), 7e partie. La mise en place de marques sur chaussée non définies dans l'IISR est interdite. Le marquage au sol réglementaire sera réalisé par des enduits à chaud.

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4. MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

4.1. TERRASSEMENTS GENERAUX

Pour toutes les définitions sur la qualité des fournitures, les modalités d’exécution des travaux, il sera référé :

- A la norme NF P 11-300 de septembre 1992 (exécution des terrassements…) - Au CCTG fascicule n°2

4.1.1 Limitation d'emploi des engins mécaniques

Les conditions atmosphériques (pluies, gel) ou la teneur en eau du sol à terrasser, sont des paramètres très sensibles dans la réalisation correcte des plates-formes. Le Maître d'œuvre pourra interrompre l'évolution des engins trop lourds et n'évoluant pas sur les plates-formes dans de bonnes conditions. La forme sera compactée par tous moyens appropriés proposés par l'entrepreneur et agréés par le Maître d'œuvre. L'entrepreneur devra disposer, en sus, des engins principaux, d'un engin à faible encombrement destiné à assurer le compactage dans les zones difficilement accessibles. La densité sèche à obtenir sur la partie supérieure de la forme est fixée à 95% de celle obtenue à l'essai PROCTOR Modifié.

4.1.2 Terrassements

Il est rappelé que l’entrepreneur doit, lors du terrassement, toutes les sujétions de pompage, de blindage, de la mise en place d’une plate-forme pour l’accessibilité des engins, de mise en place et démolition des rampes provisoires pour l’accès aux plates-formes. En tout état de cause, les engins devront être adaptés au type de sol rencontré. Les travaux de terrassement sont toujours précédés de la destruction de la végétation et du décapage de la terre végétale. Les déblais effectués pour la mise à niveau des fonds de forme devront être exempts de vases, terres fluentes, tourbes, mottes de gazon, souches, débris végétaux et pierres. L'évacuation de ces produits est à la charge de l'Entreprise. Les déblais extraits lors des terrassements seront évacués aux frais de l'Entreprise dans une décharge agréée. Aucune plus value ne sera prise en compte à la suite d’obstacles en surface (regard, poteaux,…) ou en profondeur (canalisation, massif,…) rencontrés lors des terrassements. Les racines, souches anciennement fondations de chaussées ou de construction seront démolies et évacuées. Le terrain sera égalisé au fond de décaissement. Dans le cas où les matériaux rocheux ou béton présenteront des caractéristiques permettant leur extraction à la pelle mécanique, il ne sera pas fait usage des prix affectant le rocher compact Dans les secteurs où ils existent des plantations, les racines gênantes ne seront coupées qu’après avis du Maître d’oeuvre et devront dans ces conditions subir le traitement approprié pour conserver aux arbres ou arbustes toute leur vitalité.

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4.2. POSE DES BORDURES ET CANIVEAUX

Les travaux de pose des éléments préfabriqués de bordures seront exécutés conformément aux règles fixées au fascicule 31 du C.C.T.G. On procédera à un calage efficace par ados extérieurs et intérieurs en béton maigre. La pose sera conforme aux plans de calepinage ou aux directives du maître d’oeuvre Les bordures seront posées, conformément aux plans contractuels, sur une fondation en GNT 0/31.5 sur 0,25m d’épaisseur et en béton dosé à 250kg/m3 sur 0,10m d’épaisseur minimum et d’une largeur égale à la largeur de la bordure ou du caniveau majorée de 10cm de part et d’autre. La fouille sera remblayée en GNT 0/31.5 soigneusement compacté jusqu’au niveau de la chaussée (le Conseil Général réalisera les revêtements définitifs). Les joints de largueur supérieur à 5mm d'épaisseur seront bourrés de mortier à la fiche ou à la truelle et tirés au fer. Il sera prévu un joint de dilatation de 1 à 2cm tous les 20m environ, par interposition d'un matériau compressible et imputrescible. Les bordures seront posées avec le plus grand soin, de telle façon que leur aspect soit bien régulier pour les usagers, sans coude ni saillie. La position en plan devra être telle que la règle de 3 m ne fasse pas apparaître d'irrégularités supérieures à 5 mm. D'aucune façon la mise en place de bordures ne gênera l'écoulement de l'eau de ruissellement. Lors de la manipulation et du transport de ces éléments, il sera évité tout choc de nature à les briser ou à les épaufrer. Les éléments droits auront 1m de longueur. Les courbes seront traitées par éléments sciés à la demande suivant la courbure sauf dans le cas des extrémités d’îlots. Les courbes seront traitées conformément au schéma suivant : Les angles droits convexes seront réalisés avec des éléments préfabriqués béton. Le nivellement et l’implantation seront réalisés dans les tolérances suivantes :

- Alignements et profils en long : + ou – 5mm - Décrochement entre deux éléments : <3mm.

4.3. CHAUSSEE

4.3.1 Couche de fondation en GNT

Les conditions de mise en oeuvre sont définies par la norme NF P98-115. La densité sèche à obtenir sur la partie supérieure de la couche de base est fixée à 98% de l’Optimum Proctor Modifié (OPM). Le contrôle de la qualité de compactage sera au frais de l'entrepreneur. Le rapport de compactage k=EV2/EV1 devra être inférieur à 2. En cas de non-obtention de ces valeurs, une purge devra être réalisée par l’entreprise à ses frais Le réglage et le compactage sont réputés convenir si les tolérances sont respectées pour 95% des points contrôlés. Le compactage de la couche de forme sera tel qu'il assure au moins une portance suffisante et suivra les caractéristiques :

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- Module dynamique EV2 > 50 MPa (essai à la plaque ou à la dynaplaque) type PF2 Le contrôle de la qualité de compactage, au frais de l'entrepreneur et compris dans la prestation des voiries, sera réalisé par mesure du module de déformabilité (essai de plaque).

4.3.2 Couche d’imprégnation/d’accrochage Une couche d'imprégnation/d’accrochage à l'émulsion de bitume sera répandue sur la chaussée avant la mise en œuvre de chaque couche de béton bitumineux. Un balayage préalable de la section sera exécuté. Le répandage de la couche d'imprégnation/d'accrochage aura lieu à la rampe de répandeuse. En aucun cas la circulation ne passera sur la couche d'imprégnation/d'accrochage. L'entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour que la couche d'imprégnation/d'accrochage ne soit pas dégradée par la circulation de chantier.

Dans certains cas, il pourra être demandé l’utilisation d’émulsion permettant une couche d'imprégnation/d'accrochage non-adhérente aux pneumatiques, et donc circulable sans pollution des abords du chantier. Cette prestation sera alors rémunérée par un prix distinct du prix de la couche d’accrochage traditionnelle

4.3.3 Béton bitumineux

Les conditions de mise en oeuvre sont définies par la norme NF P98-150 et par le fascicule 27 du C.C.T.G La mise en oeuvre sera suspendue lorsque la température atmosphérique descendra en dessous de + 5°C. Les joints seront soignés, très serrés et aussi compacts que possible et seront si possible réalisés à chaud. Le cylindrage se poursuivra jusqu'à ce que toute trace ait disparu. L’entreprise devra l’ensemble des essais et contrôles nécessaires et demandés par le maître d’oeuvre. Ces essais porteront sur la compacité des enrobés, sur leur épaisseur, sur le respect du profil en long et du profil en travers. Le contrôle du profil en long pourra à la demande du maître d’œuvre être réalisé par le passage d’un analyseur de profil en long. Le chantier sera divisé en sections d'une longueur de trente à cinquante (30 à 50) mètres. Une mesure sera réalisée sur chaque section à un emplacement choisi par le maître d'oeuvre. Deux points de contrôle successifs seront espacés d'au moins dix (10) mètres. Aucun point ne sera contrôlé à moins de trente (30) centimètres du bord du matériau enrobé. Les points de contrôle seront alternés (en principe entre bandes de roulement droite, gauche et axe). Les flashes ainsi mesurés doivent rester en tout point inférieur aux limites de la tolérance de la norme NF P 98-150. - dans le cas ou des rejets de nature à mettre en péril la sécurité des usagers se produiraient,

l’entrepreneur sera tenu d’exécuter à ses frais le ou les balayages nécessaires.

4.3.4 Enduit superficiel d’Usure bicouche

Le support sera nettoyé avant mise en œuvre de l’enduit, de façon à éliminer les dépôts divers par balayage ou décapage. Les travaux seront réalisés sur support sec. La température ambiante doit être supérieure ou égale à 5°C pour les enduits à l’émulsion, et à 10°C pour les enduits au bitume fluxé. La durée séparant l’épandage des granulats de l’épandage du liant doit être la plus courte possible et ne doit pas excéder quelques minutes.

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Le compactage est réalisé immédiatement après l’épandage des gravillons avec un nombre minimal de trois passages en tout point. L’entrepreneur procédera à l’élimination des granulats roulants excédentaires à l’aide d’une balayeuse-aspiratrice et suivant les dispositions ci-après : - un 1er balayage systématique après mise en circulation - dans le cas ou des rejets de nature à mettre en péril la sécurité des usagers se produiraient,

l’entrepreneur sera tenu d’exécuter à ses frais le ou les balayages nécessaires.

4.4. ASSAINISSEMENT

Les tranchées auront en fond de fouille une largeur (hors blindage) au moins égale au diamètre extérieur des tuyaux avec des sur largeurs minimales de trente centimètres de part et d’autre. Elles seront ouvertes dans tous les cas avec le minimum de largeurs compatible avec les nécessités de la pose des tuyaux en tenant compte des éventuels blindages à apporter.

Si la tranchée est prévue pour recevoir plusieurs canalisations, la largeur en fond de fouille (hors blindage) devra être au moins égale à la somme des diamètres extérieurs des canalisations avec une sur largeur minimale de soixante centimètres et autant de fois cinquante centimètres qu’il y a de canalisations.

La profondeur des tranchées devra être adaptée en fonction du diamètre des canalisations ou ouvrage à poser, de l’altitude des radiers et de l’altitude du projet. La profondeur du fond de fouille sera de 0,25 m par rapport au radier des tuyaux ou ouvrages à poser pour permettre la mise en place du dispositif de drainage et du lit de pose.

L’Entrepreneur se reportera aux tracés en plan des réseaux d’assainissement pour son évaluation.

Le fond de fouille sera préalablement nivelé, dressé et soigneusement purgé des pierres. Son profil en long suivra rigoureusement celui des tuyaux.

L’Entrepreneur est tenu de blinder les fouilles en fonction de la nature des terrains de manière à éviter les affaissements de terre et à assurer la protection des ouvriers travaillant dans les tranchées. Les fouilles des tranchées ayant plus de 1,30 m de profondeur ne peuvent être exécutées qu’avec des parois talutées ou des parois verticales blindées. L’angle de talutage doit tenir compte de la nature du terrain et des surcharges éventuelles.

L’abandon d’étai ou de blindage dans les fouilles sera interdit. La mise en œuvre prévoit le transport à pied d’œuvre des tuyaux et pièces de raccord, la mise en place, coupe des tuyaux, calage, épuisement s’il y a lieu de l’eau (sources) rencontrée dans les fouilles et quel qu’en soit le débit. Les tuyaux seront posés sur un lit de sable de 0.10m d’épaisseur (ce sable devra atteindre le niveau médian de la conduite de chaque côté de celle-ci, quelle que soit la largeur de la fouille). La mise en œuvre prévoit un calage latéral du tuyau ainsi qu’une couche supérieure minimale de 0.20 m au-dessus de sa génératrice supérieure. Ces protections de sable compacté seront conformes aux prescriptions du Cahier des Clauses Générales applicables aux travaux d’assainissement.

La mise en œuvre prévoit également le façonnage des niches à l’emplacement des joints et l’étanchéité des raccords.

Les tranchées seront remblayées à l’aide de matériaux sains (sable de ballastière ou de carrière ou autres matériaux ayant reçu l’accord du Maître d’Oeuvre) aptes à subir un compactage selon les dispositions de la R.T.R (Recommandation pour les Terrassements Routiers). Ceux-ci seront soigneusement compactés par couches de 0,20 m.

L’Entrepreneur est tenu de respecter les indications données par le Guide Technique du Remblayage des Tranchées.

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Dans le cas où la couverture des canalisations sous chaussée serait inférieure à 0,80 m, celles-ci seront enrobées de béton dosé à 250 kg/m3 sur 0,30 m minimum. La mise en œuvre de cette couche de protection des tuyaux ne donnera lieu à aucune plus-value. Elle est réputée inclus dans les prix de pose des réseaux d’assainissement. L’Entrepreneur est tenu de fournir des essais de compacité au Maître d’œuvre (sur demande, sans que celui-ci prétende à une quelconque indemnisation) soit un essai tous les 50 mètres. Le contrôle doit permettre de tester la totalité des remblaiements. Dans au moins 1 essai sur 4, il permettra de contrôler le lit de pose et jusqu’à 30 centimètres au-dessous du lit de pose, sauf refus à l’enfoncement. Le test sera effectué à 15 centimètres du diamètre extérieur de la canalisation.

Les essais seront effectués au Pénétrodensitographe (PDG 1 000), au Pénétromètre Dynamique Léger (LRS) ou au Gammadensimètre. Sont exclus les dynaplaques et les pénétromètres non étalonnés.

Les résultats des essais devront être conformes à la norme NF P 98-331 Tranchées - Ouverture - Remblayage - Réfection.

Les essais, les travaux de réparation et les essais sur les tronçons réparés sont à la charge de l’Entrepreneur.

Tous les collecteurs et ouvrages annexes devront être parfaitement étanches.

L’entreprise sera tenue de fournir les rapports des essais à l’air et à l’eau des collecteurs principaux et des branchements. Les tests à l’eau seront réalisés selon le protocole « W » prévu au chapitre 13 de la norme NF EN 1610, sous réserve que la pression d’épreuve soit maintenue constante à 4m de colonne d’eau. Les tests à l’air seront conformes aux protocoles LB, LC, LD prévus au chapitre 13 de la norme NF EN 1610. Le contrôle consiste en une inspection visuelle sur les collecteurs d’eaux usées visitables et télévisuelle pour les autres réseaux pour l’ensemble des canalisations principales, branchements et boites de branchements. Les réseaux seront préalablement nettoyés par hydrocurage. Le contrôle s’effectuera de l’aval vers l’amont.

Si des anomalies sont constatées lors du contrôle vidéo ou de l’inspection visuelle, elles devront faire l’objet d’une photographie et être repérées en coordonnées linéaires et horaires. Les réparations nécessaires seront aux frais de l’entreprise ainsi que le nouveau contrôle des tronçons réparés.

La prestation comprend la fourniture d’une cassette vidéo et d’un rapport photo mentionnant les anomalies rencontrées (fissures, joints décalés…).

4.5. ESPACES VERTS

Le décompactage des terres en place sera réalisé sur une épaisseur de 15 cm pour les gazons. Ce travail pourra être réalisé manuellement ou mécaniquement. La terre végétale remise en place ou en place à l’origine devra être ameublie, épierrée, émiettée et exempte de tout débris végétal et autres matériaux impropres à la végétation.