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Les Carnets de l’Acier Trimestriel gratuit

Direction éditorialeBertrand Lemoine

Conception graphiqueFrançois Caracache

RéalisationUSINOR Direction DéveloppementConstruction173-179 bd Félix-Faure93352 AubervilliersCedex

Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservéspour tous pays.

Dépôt légal : Décembre 2000Impression : Blanchard Fils,Le Plessis-Robinson

Ce document estimprimé sur du papiersans chlore

PRIX DU PLUS BEL OUVRAGE DE CONSTRUCTION MÉTALLIQUE

2 BÂTIMENTS À USAGE TERTIAIRE

PRIX Palais de Justice de Melun3 BÂTIMENTS INDUSTRIELS

PRIX Centre de distribution pharmaceutique à Ussel

4 OUVRAGES D’ART

PRIX Ouvrage de franchissement du canal de Briare

5 AUTRES CONSTRUCTIONS

Y COMPRIS RÉHABILITATION

PRIX Gare de péage de Souppes-sur-Loing

6 PRIX SPÉCIAL Pylônes haute-tension7 MENTION Façade de la cathédrale

Notre-Dame-de-la-Treille à Lille8 MENTION Candélabres télescopiques

du pont du Carrousel à Paris

CONCOURS ARCHITECTURE ET STRUCTURE EN ACIER

9 TRAVAUX DE COURS D’ÉTUDES

12 DIPLÔMES

PRIX DE L’APKPeter Terrell

Couverture : Détail du Palais de Justice de Melun. Crédits photographiques :DR et p. 2, G. Fessy, P. Raftery / p. 7, J.-M. Monthiers /p. 14 à 17, Agence Terrell.

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C3_special_MaqInt_ok 20/05/05 17:02

Les carnets de l’Acier / Palmarès Acier 2000

À l’initiative du Syndicat de la construction métallique deFrance, le prix des Plus beaux ouvrages de construction métal-lique distingue, dans différentes catégories, des réalisationsmarquantes livrées dans les deux dernières années en Franceou par des entreprises françaises. Le palmarès est dressé parun jury indépendant, composé de personnalités issues despouvoirs publics, des professions concernées et de la presse.Cette quatorzième session a distingué un prix dans chacunedes catégories “Bâtiments à usage tertiaire”,“Bâtiments indus-triels”, “Ouvrages d’art” et “Autres constructions y comprisréhabilitation”, ainsi qu’un prix spécial et deux mentions danscette dernière catégorie.

Le prix Architecture et structure en acier, dont c’est lahuitième session, s’adresse quant à lui aux étudiants desécoles d’architecture. Il récompense par des prix en espècesdans deux catégories distinctes des travaux produits encours d’études et des travaux de diplômes.

Enfin le prix de l’APK décerné par l’Association pour la promo-tion de l’enseignement de la construction acier récompenseun ingénieur dont les projets et les réalisations ont signifi-cativement fait progresser l’approche technique et architec-turale de la construction en acier.

PRIX DU PLUS BEL OUVRAGE DE CONSTRUCTION MÉTALLIQUE 2000Composition du juryCONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES ARCHITECTES

Philippe Castans, architecteÉric Dubosc, architecte

CHAMBRE DES INGÉNIEURS CONSEILS DE FRANCE

Jacques Cambon, ingénieur conseilRené Harouimi, ingénieur conseil

MINISTÈRE DE LA CULTURECorinne Payen, architecte urbaniste à l’Inspection générale de l’architecture et du patrimoine

DIRECTION GÉNÉRALE DES STRATÉGIES INDUSTRIELLES

Élisabeth Tafani, chef de division “Productique spécialisée et construction métallique”

DIRECTION DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET INTERNATIONALES

Catherine Aubet-Berthelot, adjointe au sous-directeur du Bâtiment et des TravauxPublics

ADMINISTRATION DES PONTS ET CHAUSSÉESClaire de Mazancourt, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’ACIERPierre Bourrier, directeur de la communication Groupe USINOR

PRESSEDominique Errard, chef de la rubrique“Architecture et technique” du Moniteur

CONCOURS ARCHITECTURE ET STRUCTURE EN ACIERComposition du juryHélène Fricout-Cassignol, architecteBernadette Fulton, déléguée générale

du SNPPASylvie Petetin, directeur général de l’OTUAFrançois Besson, architecte DPLG, ancien

président du Syndicat de la constructionmétallique

Jean-Henri Borgeot, directeur général duCentre technique industriel de la constructionmétallique

Pierre Lery, architecte DPLGGérard Nicaud, directeur des ventes BTP,

société TubeuropBruno Theret, directeur “Stratégie et

marketing” Europrofil Arbed

PALMARÈS ACIER 2000

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Édifice phare de la nouvelle génération de palais de justicemis en œuvre depuis 1993, ce bâtiment délibérément monu-mental réinterprète avec beaucoup de finesse les thématiquesclassiques de la justice dans un langage architectural contem-porain. Clin d’œil au passé d’une justice régalienne révolue(Saint-Louis rendait la justice sous son chêne !), le Palais deJustice de Melun se présente comme un rigoureux parallélé-pipède dont la face principale est marquée par six colonnesen acier qui s’épanouissent en arborescence. Elles portent unlarge auvent nervuré qui protége la façade vitrée située auhaut de quelques marches. Chaque “arbre” est réalisé à partirde tôles d’acier de forte épaisseur roulées, avec platines etcontre platine permettant les assemblages. Un habillage réaliséavec beaucoup de soin rend ces derniers invisibles après mon-tage. Les branches se ramifient en poutres-treillis tridimen-sionnelles réalisées à partir de tubes mis en forme par cintrageà chaud en atelier. Les platines et demi coquilles permettentdes assemblages et brasures invisibles. Enfin, les pannesporteuses sont en profils laminés.Le plan s’organise autour d’un jardin intérieur suspendu, tan-dis que la salle des pas-perdus se déploie tout en longueurpour desservir les salles d’audience.

Maître d’ouvrageMinistère de la Justice, Délégation généraleau programme pluriannuel d’équipementMaître d’œuvreFrançoise-HélèneJourda, architecteBETAGIBAT-MITConstructeurACML

Dimensions53 x 12 m Hauteur de la verrière : 19 m Tonnage d’acier mis en œuvre54 tonnes

Sensible au rappeld’une justice régalienne révolue, lejury souhaite saluerpar ce prix, non seulement l’originalitéet l’élégance de cetouvrage signal, maisaussi sa pertinence en matière d’urbanisme ainsique l’exceptionnelle qualité d’exécutiondes structures métalliques mises en œuvre.

PALAIS DE JUSTICEDE MELUNMelun / 1994-1998# Ouvrage primé

PLUS BEL OUVRAGE DE CONSTRUCTION MÉTALLIQUEBâtiments à usage tertiaire

PrixCatégorie

1

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1 – Détail de l'arborescence de la façade2 – Le reflet de la structure sur le vitrage3 – Détail de la façade4 – Vue d'ensemble

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1 et 2 – Élévations3 – Détail de la charpente et de la couverture encours de montage4 – Vue d'ensemble


Situé en Haute-Corrèze sur le rebord sud du plateau des Mille-vaches à quelques de 600 m d’altitude, le site choisi se pré-sente comme une vaste plate-forme d’où émergent desmamelons de 60 à 70 m de hauteur. La surface d’emprise estde l’ordre de 11 hectares. Le bâtiment est situé au point leplus haut du terrain (678 m), réduisant ainsi au minimum lestravaux de terrassements.Le bâtiment est compact et peu élevé afin de réduire sonimpact sur le paysage. Son plan est de forme circulaire. Sesfaçades fuyantes jouent avec la lumière tout au long de lajournée. Sa silhouette, composée d’un jeu de courbes, s’intè-gre à la frondaison de la zone boisée. Le bâtiment est percéde jardins intérieurs amenant lumière et végétation au cœurmême des laboratoires. De nombreuses transparences ména-gent des vues sur le paysage environnant.Le choix de ce parti architectural est dicté par une mise en valeurréciproque du végétal composé de zones boisées, herbeu-ses, d’alignements d’arbres, de bosquets arbustifs et du miné-ral constitué par l’édifice métallique laqué blanc ancré sur unsocle et des abords en granit sombre. Ces deux éléments,indis-sociables,créent,grâce à l’acier,un nouveau paysage de qualité.

CENTRE DE DISTRIBUTIONPHARMACEUTIQUEUssel / 1999# Ouvrage primé

PLUS BEL OUVRAGE DE CONSTRUCTION MÉTALLIQUEBâtiments industriels

PrixCatégorie

1

À l'unanimité, le juryse plait à souligner laréussite de ce projet,tant pour l’intelligencedu parti choisi – plancirculaire déclinantcourbes et lumières –que pour son insertionexemplaire dans unpaysage boisé auquel,de par ses formes etson implantation, il renvoie avec grandeélégance. La fonctionindustrielle” est ici magnifiquementservie.

Maître d’ouvrageLaboratoiresPierre-FabreMaître d’œuvreRoger Taillibert,architecteConstructeurParisot SA

DimensionsDiamètre : 120 m Hauteur : 17 m Surface totaledes planchers16702 m2

Tonnage d’acier mis en œuvre1000 tonnesSurface des façadesmétalliques5 500 m2

Portée36 m

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4



Identiques dans leurs dimensions, ces deux ouvrages d'art enforme de bowstrings permettent à l’autoroute A77 de franchirles canaux d’Orléans et de Briare. Ils sont exceptionnels dansleur conception puisque l’arc est unique et placé longitudi-nalement au centre, entre les deux chaussées autoroutières.Si l’ouvrage sur le canal d’Orléans a été mis en place trèsclassiquement à la grue, le montage du bowstring sur le canalde Briare a fait l’objet d’une méthode particulière comptetenu des contraintes du site. L’ossature assemblée derrière laculée a été avancée jusqu’à sa position définitive en roulantsur les bipoutres des travées d’accès, provisoirement posi-tionnées à sa place. Après cette opération, les bipoutres ontété lancées en “tiroir” à leur emplacement final et le bow-string a pu être descendu sur ses appuis définitifs.Avec un poids de 314 kg d’acier au m2, le tablier des ouvragesne représente pas la solution la plus économique pour résou-dre le problème du franchissement de ces brèches, mais ilrésulte de la volonté expresse du maître d’ouvrage demarquer le passage de deux sites particuliers sur le tracéde l’autoroute.Chacun de ces ouvrages, par la pureté de ses formes, inscritavec douceur son signal dans le paysage.

Maître d’ouvrageSAPRR - Direction de la ConstructionConcepteurAlain Spielmann,architecteBETSETEC TPIMaître d’œuvreScetauroute - Direction de projetA77ConstructeurSociété Baudin-Châteauneuf

Portée des viaducs86 m Chaussée autoroutière2 x 2 voies + BAULargeur utile2 x 14 mLargeur totale37,442 mTonnage d’aciermis en œuvre1 000 tonnes par ouvrage

Tout à la fois signalen même tempsqu’ouvrage defranchissement, cebowstring inscrit avecbonheur l’élégance deson arc unique dans la campagne environ-nante. Le jury s’estdéclaré séduit par ledessin très pur dutablier, le remarquable travail des consoles etles techniques auda-cieuses de mise enplace des structures.Malgré ses 86 mètresde portée, l’ouvrageléger, semble jaillir deses culées.

OUVRAGE DE FRANCHISSEMENTDU CANAL DE BRIAREBriare / 1997-1999# Ouvrage primé

PLUS BEL OUVRAGE DE CONSTRUCTION MÉTALLIQUEOuvrages d’art

PrixCatégorie

1

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3

1 – Vue de la sous-facedu tablier2 – Vue d’ensemble3 – Coupe transversale

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La simplicité apparente de cet ouvrage n’exclut pas un remar-quable travail de conception. La couverture est en effet suspen-due par l’intermédiaire d’une ossature secondaire support decouverture, à une grande poutre centrale haubanée de type“poisson” inversée en tubes cintrés de 100 m de portée.Elle-même repose à chaque extrémité sur deux tabourets sup-ports des mâts de haubanage et dont les éléments inférieurssont constitués de PRS d’inertie variable particulièrementtravaillés. Une passerelle technique légère complète l’ouvrage.Ainsi conçu et remarquablement réalisé, l’ouvrage atteint lebut visé.

Maître d’ouvrageSociété des autoroutes Paris-Rhin-RhôneMaître d’œuvreDubosc & LandowskiBETArcoraConstructeurJoseph Paris SA

Portée100 m Tonnage d’acier mis en œuvre314 tonnes

GARE DE PÉAGEDE SOUPPES-SUR-LOINGSouppes-sur-Loing / 1999# Ouvrage primé

PLUS BEL OUVRAGE DE CONSTRUCTION MÉTALLIQUEAutres constructions y compris réhabilitation

PrixCatégorie

1

3

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Tout l’intérêt de ce projet réside dans la simplicitéapparente de ce superbe arc tubulaire haubanépermettant de s’affranchir d’unseul trait de toutesles servitudes inhérentes à ce type de programme.Ainsi conçu etremarquablementexécuté, l’ouvrage,non sans malice,remplit sa fonction :tout en s’affichant à l’usager, le péagelui apparaît… léger !

1 – Vue d’ensemble2 – Vue transversale3 – Élévation et plan

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En 1994 EDF lance un concours auprès d'architectes et dedesigners dans le but d'améliorer l'intégration dans le pay-sage des pylônes très haute tension, désormais considéréscomme des ouvrages d'art à part entière.Lauréat de ce concours,de même que l'équipe RFR, le pylône conçu par Marc Mim-ram décline avec élégance une gamme complète d’élémentsmodulables, adaptables aux contraintes du projet.Le pylône est composé de trois parties : le corps, la tige et l’an-tenne qui s’assemblent jusqu’à composer huit pylônes diffé-rents et de hauteur variable afin de se régler sur la topographie.Le corps qui assure l’ancrage est constitué de tubes semi-elliptiques en acier de 11 mm d’épaisseur raidis et stabilisésentre eux par des platines. La tige est constituée d’un troncde cône, lui aussi en acier à base elliptique. La liaison entreles différentes pièces se fait sur la platine d’ancrage des brasaux extrémités desquels sont suspendus les câbles. Au-des-sus, l’antenne est aussi de section semi-elliptique.La technique de pliage de l’acier utilisée pour le façonnagedu mât démontre ici une nouvelle fois l’importance de la fabri-cation au service d’un projet qui renouvelle le genre.

Maître d’ouvrageEDFMaître d’œuvreMarc Mimram,architecte-ingénieurConstructeurViry SA

DimensionsHauteur variableselon le type, de 45 à 72 mDe 2 à 4 fûts elliptiques de 1,8 x 1,2 mEmprise au sol3,2 x 1,8 m pour le pylône de type N (2 fûts)Rapport d’élancement du fût72 m pour 1,8 m à l’embase, soit 1 pour 40

À l’unanimité le jury a souhaitépar ce prix mettre en lumière tout à lafois la volonté d’unmaître d’ouvraged’allier esthétique et fonctionnalité,l’intelligence de laconception mis enœuvre et l’élégancedu projet retenu,l’exécution en toutpoint remarquabledes structures d’acier.Prototypes d’ungenre superbementrenouvelé,ces pylônes de trèshaute tension n’attendent plus désormais que d’êtremontés.

PYLÔNES HAUTE-TENSION1999# Ouvrage priméPrix spécial


PrixCatégorie

3

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1 – Vue d'ensemble2 – Dessin du projet3 – Détail d’un fléau



Enfin achevée, et de quelle manière ! Construite en 1854, lacathédrale Notre-Dame-de-la-Treille vient d’être enfin termi-née grâce à l’ajout d’une façade, toute de lumière, structuréepar l’acier.L’ensemble est constitué de deux éléments distincts. La façadeest réalisée en pierres bleues de Soignies de 30 cm d’épais-seur agrafées sur une structure en acier galvanisé. Au centre,un grand arc de 30 m de hauteur reçoit, à partir d’une arca-ture précontrainte auto-stable, un tympan de marbre sertidans une résille d’inox, elle-même suspendue à l’arc par lacerce de la rosace centrale. Cette façade suspendue est tota-lement indépendante ce qui permet de gérer les problèmesd’interface, de déformations et d'étanchéité.Riche de symbole (la rosace représente sainte Véronique), cetympan, véritable voile translucide, est constitué de 110 plaquesde 28 mm d’épaisseur de marbre blanc du Portugal. Il s’illu-mine à l’intérieur de la lumière du soleil couchant qu’il“ressuscite” à l’inverse, la nuit, sur le quartier environnant,quand la cathédrale s’éclaire de l'intérieur.

Maître d’ouvrageAssociation diocésaine de LilleMaître d’œuvreAgence Pierre-Louis CarlierBETPeter Rice et RFRConstructeurEiffel CM

DimensionsHauteur : 37 m Longueur : 11 m Profondeur : 2,2 mTonnage d’acier mis en œuvre45 tonnes

Par cette mentiondécernée à un projet difficilementclassable, le jury a souhaité souligner à la fois l’exécutionexceptionnelle d’unprogramme degrande complexité et l’utilisation tout à fait remarquablede l’acier inoxemployé en résillepour sertir les 110 éléments demarbre blanc et larosace de ce tympan.L’acier, véritable trait d’union entrepierres et lumière,s’élève, superbe et métaphysique…

FAÇADE DE LA CATHÉDRALENOTRE-DAME-DE-LA-TREILLELille / 1999# Ouvrage mentionné


PrixCatégorie

8

1 – Éxtérieur nuit2 – Intérieur jour3 – Détail de la structuredu tympan

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9 Les carnets de l’Acier / Palmarès Acier 2000

À l’occasion des festivités de l’an 2000, la Ville de Paris a pro-cédé à la rénovation des candélabres du pont du Carrousel,placés aux quatre angles de l’ouvrage situé face au Louvre.Ces candélabres avaient été mis en place en 1946 sur l’ou-vrage en béton construit juste avant la guerre sur les plansde l'architecte Gustave Umdenstock, à l’emplacement de l'ou-vrage en fonte construit un siècle plus tôt par Antoine-RémyPolonceau. Conçus par le célèbre ferronnier Raymond Subes,ils affectent la forme d'obélisques surmontés d'une lanternede verre. Disposés légèrement en retrait du pont, ils en déli-mitent l'emprise des culées.Leur particularité est d’être télescopiques. De nuit, un mâtcentral mobile porte en effet à 20 m la hauteur du candéla-bre, contre 13 m en position normale, ce qui permet d’éclai-rer l’ensemble de l’ouvrage sans dénaturer ses proportionspendant la journée. Ce système inopérant depuis quinze ans,nécessitait une rénovation. L’ossature est en acier, l’habillageen tôle de cuivre repoussé. La reconstitution fidèle des méca-nismes d'origine a permis à ces pylônes de retrouver enfinleur fonction première de signal.

Maître d’ouvrageVille de ParisConcepteurMairie de ParisMaîtres d’œuvreCITELUMSETEC TPIConstructeurEiffel C.M.

DimensionsHauteur en positionjour : 13 m Hauteur en positionnuit : 20 m Profondeur : 2,2 mPoids total par mât3 tonnesTonnage d’acier mis en œuvre12 tonnes

Clin d’œil à desconceptions d’ouvrages mobilesaujourd’hui hélaspeu usités, cettemention salue laqualité tout à faitremarquable de cette opération.Restaurés et remisfidèlement dans leur état initial, lescandélabres assurent de nouveauleur rôle et leur ballet nocturneanime le carrousel…

CANDÉLABRES TÉLESCOPIQUESDU PONT DU CARROUSELParis / Réhabilitation : 1999# Ouvrage mentionné


PrixCatégorie

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1 – Vue d'un candélabresur le quai du Louvre2 – Vue d’ensemble



Maurice-HaroldVacherot, École d’architecturede VersaillesProfesseursYvon Lescouarch,René Verlhac

Excellent travail d'études, ce projettémoigne non sanshardiesse d'unebonne connaissancedes possibilitésstructurelles de l’acier.

UNE PATINOIRE# Premier prix

Emmanuel Merle,Vincent RametteÉcole d’architecturede VersaillesProfesseurYvon Lescouarch

Clin d’œil au patinage, ce projetaffiche des structurestubulaires en formede lames de patinsinversées : partiaudacieux maisréaliste, il suffisaitd’y penser.

UNE PATINOIRE# Deuxième prix ex-æquo

ARCHITECTURE ET STRUCTURE EN ACIERTravaux de cours d’études

ConcoursCatégorie

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1 – Perspectives2 – Maquette d’une travée

1 – Maquette2 – Coupe de principe

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Olivier Legrand, Raphaël Menard,École d’architecturede Paris-BellevilleProfesseurOlivier Gahinet

La simplicité apparente de cet élégant projet n’exclut pas uneréelle complexitéstructurelle puisqu’ils’agit d’un ouvragedestiné à évoluer de façon mobile enfonction de l’énergiesolaire reçue…Il n’y a décidémentrien d’impossibleavec l’acier.

UN ACIER HÉLIOTROPE# Deuxième prix ex-æquo

Bertrand Le Garrec,École d’architecturede BretagneProfesseurZiegmund Pawlowsky

Ce projet, dont lejury a apprécié lecôté “signal”,témoigne d’uneexcellente compréhension des techniques destructure métallique.

UNE PISCINE COUVERTE# Troisième prix


ConcoursCatégorie

11

1 – Photo-montage en situation2 – Croquis de principe

1 – Maquette de la structure

1

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Solveig Orth, Stéphan Desgeorges, Antoine Pinchart,David SoaresÉcole d’architecturede GrenobleProfesseursPhilippe Potié,Patrice Doat et François Vittoux

Bon travail derecherche sur unepossibilité d'habitatsimple, ce projet sedouble également dela prise en compted’une nécessairecapacité d’évolutionde l’habitat que le jury se plait à souligner.

HABITER AUTREMENT# Mention


ConcoursCatégorie

12

1 – Maquette de principe2 – Coupe transversale3 – Infographie de la structure4 – Plan5 – Le prototype en atelier

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Anthony Costa,École d’architecturede Paris La DéfenseProfesseursPhilippe Barthélémy et Bruno Person

L'architecturemarine s'exprime iciavec grande éléganceet les structuresmétallo-textilesmises en œuvrerévèle une parfaitemaîtrise des techniques acier.

BASE D’ENTRAÎNEMENT POURBÂTEAUX DE COURSE À VOILE# Premier prix

Xavier Adriansen,École d’architecturede LilleProfesseurÉric Dubosc

DIX LOGEMENTS GROUPÉS# Deuxième prix ex-æquo

ARCHITECTURE ET STRUCTURE EN ACIERDiplômes

ConcoursCatégorie

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1 et 2 – Maquette, vue côté plan d’eau

1 –Vue d’ensemble

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Avec ce projet d’habitat groupé,on se situe loin des barres d’HLM et l’on se prend,grâce à l’acier,à rêver…



CENTRE CULTUREL À WISMARALLEMAGNE# Deuxième prix ex-æquo

ARCHITECTURE ET STRUCTURE EN ACIERDiplômes

ConcoursCatégorie

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Guillaume Hobil,École d’architecturede Paris-la-VilletteProfesseurAlain Enard

Projet qui témoigned’un parti de grandeintelligence : redonner vie à desvestiges du passétout en participant à la vie culturelle duprésent.La transparence dessiècles s’affiche icinaturellement grâce à la simplicitédes structures verre-acier.

1 – Axonométrie d’ensemble2 et 3 – Perspectivesinfographiques

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Après son éducation secondaire en Écosse, Peter Terrell pour-suit ses études de génie civil au King’s College de l’Universitéde Londres. En 1974, il est embauché par Ove Arup & Partnersà Londres d’où, trois ans plus tard, il vient en France travaillerchez Waterman et Associés. De nouveau chez Ove Arup à Paris,il travaille sur des projets de rénovation d’usines dans le Nordainsi que sur des projets de logements et de bureaux. En 1979,il part pendant trois ans au Nigéria toujours avec Ove Aruppour acquérir une expérience sur les grands chantiers indus-triels. Il est également responsable des études pour un stadede 45000 places à Kano.En 1982, il ouvre un bureau d’étude à Paris, avec l’idée d’êtreau côté des entreprises françaises dans les pays anglophones.Il est très vite rejoint par Geoff Rooke, ingénieur, qu’il arencontré au Nigéria. Ils se voient rapidement missionnés parIBM pour le renforcement parasismique du Centre de recher-che de la Gaude dans le Var. En 1989, ils répondent en asso-ciation avec Peter Rice au concours des Collines Tête Défenseau côté de Jean-Pierre Buffi. C’est le deuxième grand pas pourle petit bureau d’études.Pendant plusieurs années, ils participent à un ensemble deprojets souvent dans le domaine public et leur goût pourl’acier commence à être reconnu. En sortant de la crise, en1996, ils sont parmi les premiers à être missionnés par desinvestisseurs d’outre-Atlantique pour des projets tertiairesparisiens de la nouvelle génération. Persistant à croire que laconstruction en acier est souvent la réponse intelligente pourles immeubles de bureaux, ils persuadent Capital & Conti-nental de prendre le risque de construire en acier leur projetColisée II à Saint-Ouen. C’est le commencement de la vagueque nous connaissons aujourd’hui et qui a beaucoup fait pro-gresser le bureau d’études, dont il est gérant. Il compte aujour-d’hui un effectif de vingt-cinq personnes.En association avec Ray Elms, il ouvre un bureau d’étude àLondres en 1984. En 1999, ils ouvrent une agence à Buenos-Aires.Actuellement Peter Terrell crée une ingénierie technique pluri-disciplinaire à Paris, Technologies.

PETER TERRELL

APK 2000Prix

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Principaux projets# Les Collines Tête Défense# Banque Populairede l’Ouest, Rennes# Colline de l’Automobile, La Défense# 18, boulevard Mal-esherbes, Paris# Université de Dijon – Extension Droit etLettres# Préfecture d’Angers# 54, boulevardHaussmann, Paris# IBM, La Gaude –renforcement parasismique# Le Colisée II,Saint-Ouen# Triangle de l’Arche,La Défense# Athos Seine-Rive Gauche,Paris# Centre d’exploitation des autoroutes,Nanterre



Afin d’harmoniser la sécurité de leur personnel à travers lemonde, IBM décide au début des années 1980 de renforcerson Centre d’études et de recherche à La Gaude (Var) contreles séismes. Une solution en acier, proposée en variante decelle de base en béton armé, a permis le maintien de l’ex-pression architecturale sculptée ainsi que la transparence dusite depuis le sol et entre les pilotis. La philosophie des étu-des de renforcement ainsi que les solutions proposées et lamise en œuvre audacieuse restent un cas d’école dans sondomaine.

Le mélange de béton armé et de l’acier est utilisé dans ce pro-jet de façon harmonieuse et élégante afin de répondre auxexigences architecturales et techniques. La transparence desfaçades avec l’intrusion minimale des structures verticalesest obtenue par des paires de poteaux tubulaires en acierespacés tous les 8,10 m ; des dalles d’une épaisseur variablepour assurer l’intégration parfaite du système de climatisa-tion ; des poutres treillis fines de trois étages de hauteur pourfranchir des portées allant jusqu’à 40 m. C'est également lapremière réalisation en France d’une protection au feu d’uneheure et demie en peinture intumescente.

Maître d’ouvrageIBMArchitecteMBAEntreprise métalCastel & Fromaget

Maître d’ouvrageSAEM Tête DéfenseArchitecteJean-Pierre BuffiCharpente métalliquePaimbœuf

IBMCENTRE DE RECHERCHELa Gaude1987

LES COLLINESTÊTE DEFENSELa Défense1990

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1 – Principe du renforcement antisismique2 – Vue d’ensembledu Centre

1 – Vue du montagedes structures acier2 – Trame structurelleavant la pose de lafaçade

Prix APK 2000 : Peter Terrell


1 – Vue de la coupole2 – L’auvent

1 – Vue vers la nef vitrée2 – Vue latérale


Maître d’ouvrageSatisArchitecteMBAEntrepriseViry

CRÉDIT AGRICOLE / INDOSUEZQuai Paul-DoumerLa Défense1995-1996

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APK 2000 : Peter TerrellPrix

Ce centre administratif construit en banlieue rennaise a portéles architectes Odile Decq et Benoît Cornette à l’attentioninternationale. L’ossature en acier, avec de longues portées enpoutres ajourées, devançait de plusieurs années la philoso-phie de construction des bâtiments tertiaires finalement envogue en France. La combinaison de la technique pure asso-ciée à une architecture audacieuse a assuré la réussite de ceprojet.

BANQUE POPULAIREDE L’OUESTMontgermont1988-1990

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Ce projet concerne deux interventions distinctes : l’auvent etla coupole. Si la structure de la coupole ne peut être qualifiéede minimaliste mais répond aux goûts du client de l’époque,en revanche celle de l’auvent apporte une réponse structu-relle fine aux exigences particulières imposées, notammentsa désolidarisation complète du bâtiment principal. Les idéesapportées par l’entreprise ont contribué à l’élégance de cetouvrage en acier inoxydable de taille modeste mais de qualitéindéniable.

Maître d’ouvrageBanque populairede l’OuestArchitectesOdile Decq et Benoît CornetteEntreprisesSMBEiffel



La décision de rompre avec la tradition de la construction debureaux en béton afin d’assurer des plateaux libres de toutencombrement vertical a été l’élément décisif dans le bas-culement des méthodes constructives vers la constructionmixte acier/béton avec poutres cellulaires. L’avantage d’unestructure horizontale “virtuelle” laissant passer l’ensembledes gaines techniques, associé à une rapidité de constructionqui ne peut qu’être améliorée en France afin de réussir lesexploits d’outre-Atlantique, augure un bon avenir pour laconstruction mixte acier/béton.

Cette reconstruction d’un bâtiment haussmannien, avec laconservation de ses façades ainsi que la toiture sur rue jus-qu’au faîtage, a été réalisée en un temps record grâce à l’os-sature en acier construite dans une emprise libérée de toutecontrainte. La solution pour l’étaiement provisoire de la façadepar une ossature externe a considérablement contribué ausuccès de la réalisation.

COLISÉE II, III, IVSaint-Ouen1998-2000

54 BOULEVARD HAUSSMANNParis1995-2000

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1 – Le passage desréseaux en sous-plafond2 – L’ossature à poutresalvéolaires

1 – L’insertion de la structure acier dans le site existant2 – Étaiement provisoire de la façade

Maître d’ouvrageSA Les ÉpinettesArchitecteArchitecture et CommunicationEntreprise généralePetit-GTM Charpente métalliqueDe Meestere

Maître d’ouvrageHammerson FranceArchitecteJean-Jacques OryEntreprise généraleBouyguesEntreprise métalBarbot

APK 2000 : Peter TerrellPrix


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