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«I la J m A. FEUILLETON <19) VENGEAM DE COMÉDIENNE Henri AUGU. — lion père est H rentré do n tuile du malin chez le ministre des États-Unis T demanda mise Claris*, quand Môlly foi revenue près d’elle. ■f Pas eWïore, répondit la nourrice. Ali! e’èat qu’on se lète de bonne bt chex nos fonctionnaires américains, fil observer la Jeuueypnkee. Pois, prenant pu ouvrage de tapisserie et moi — Emporte tout cela! dit elle I MolIf. -= Vrai! Ot celle-ci, vous n’en Voulezplost — Non, ma bonne Molly. Celle ci croisa ses bresàur la poitrine, et, comme une personne qai se sent heureuse de pouvoir enfin entrer eqmatière en abordant le sqjel qu’elle brûlé d’eatamer, elle s’écrit : — Bh bienl tenez, ça rieih'étonne pas... non, m im ent 1 — Pourquoi demanda miss Clans. ~ Perce que vous devea avoir tant de choses qui vous trottent dans la tfite. Aht mais oui, je m'y connais,^moi 1 — Je ne te comprends pas. — Pourtant, je sais bien ce que je dis. J’y vois clair, allez 1 — A quoi! — A ce qui se passe ici. — Mais que veux-tu donc dire! s’écria miss Clàriss avec impatience. —• Là, là, ne vous fâchez pas! — Explique-toi, je le veux. — Vous le voulez T... Bt la nourrice prit on petit air mystérieux, pour ajouter à demi-voix: — Bh bien, espérez!.. J’ai dans l'idée que bientût votre sort changera. y— Mon père aurait il de bonnes nouvelles de Washington? demanda vivement la jeune fille. , — Oui c'est bien mieux que ça. — Mais enfiu ? Molly se tut un instant, comme poor mieux faife pressentir l'importance de ce qu’elle allait i— Est ce que M. Richard, prononça-t-elle gra vement, ne vous a pas bien accueillis ici, dans iCelle belle habitationl — Eh bien? *— Est-ce qu'il n’a pas pris mon homme à son service a cause de vous ? — tprès? — Bt toutes les attentions,qu’il a pour vous? « Bt tout Ce qu’il fait |>our vous plaire? « Ce pavillon où vous Otes absolument comme chez vous? < Et ces fleurs que, par son ordre, Bob place ici tous les malins?.,. Miss Clariss jeta brusquement a.on ouvrage et se — J’àipear de te comprendre, dit-elle. — Ohl j'y vois clair, je voas le promets, appuya encore mistress Molly. Et tout ça, voyez- vous cache des projets. — Comment ! demanda la jenne fille, qui eut froid au cœur. Tu croirais vraiment... Qu’il vous aime plus que jamais, acheva la nourrice. Miss Clariss eut comme un mouvement d'effroi, pendant qn’elle murmurait : — Il m’aime ! — Et qui donc ne vous aimerait pas... vous que j'ai nourrie, vous qui êtes si jeune, si belle, si... Eh bien I U, je voudrais vous revoir heureuse et riche. On voit que mistress Molly avait changé sa voile de direction. Elle voguait en pleine eau de Richard. Mais n’était-elle p u un peu excusable, la bonne nourrice? Clariss et son père néiaient-ils pas menacés de la misère, loin de leur pairie ? D'autre |>art. le vicomte d’Au> igny se montrait grand, généreux jusqu’envers elle, Molly, et son mari Bob. Il y avait donc suffisamment ije motifs pour que notre uourrice prît le parti de Richard et ptaidlt on peu sa cause. Mais miss Clariss ne se montra nullement dis posée à prêter une oreille favorable à ce plai doyer. — Quoi 1 Molly, s’écria-t-elle, c’est toi qui me conseilles... — Oui, c’est moi, répondit la nourrice, Car, enfin, cela me désole de vous voir toujours triste et préoccupée. « Et votre père? N’avez Vous pas remarqué comme il change de jour en.jiior?... Miss Clariss fit un mouvement. \— Abl c'est bien crée! pour on homme comme lui, tontines la nèunrioe, de se voir sans ressources en pays — Oh ! fit Clariss fortement émue, tais-toi. Molly, t'ais-loil > — Oui, conclut Molly, je me tais maintenant... Mais ce que j’avais sur le cœur, je l’ai dit... Et , voilà! Là-dessus mistress Molly prit le plateau et rentra majestueusement dan» le pavillon. — Il m’aime! se dit Clariss, en retombant comme accablé sur son siège. Ainsi, ce qu’elle croyait être de la noblesse et pore générosité chez Richard, était l’égoïsme de l’amour! Ohl oui, reprit-elle, mon père a raison. Nous ne pouvons plus accepter ses bienfaits. • Mais mon père, que deviendra-t-il? Miss-Clariss se mil à réfléchir profondément. Elle fut bientôt distraite de sa rêverie par la voix de Bob. Celui ci introduisait dans le jardin, par la char- mj le, une dame àgér, mais mise avec élégance et distinction. — oui, madame, disait Bob à cette dame, c est dans ce pavillon que sont logés sir Morlon et miss Claris», sa fille — Très bien, très bien, répondit la vieille damei. Et, promenant sur la propriété nn délicieux binocle en or, elle ajouta : —- Le jardin est coquet, le séjour agréable. Vraiment, mon Rii'haid a du goût. — Eau»- il maintenant aller prévenir mon maître, M Richard? demanda Bob. — oui, allez .. Mais d’aboid, pi «senti Z-raoi à cette jeune et belle ptrsonue... M11* clariss, sans doute? — Oui madame. Et Bob, s'avançant avec la dame âgée vers la jeune fille, dit àicelle-ci: — Miss, je voua demande pardon, mais cent la. mèrejde M. Richard qui désire vous parler. Il se retira aussitôt cette présentation. — Sa mère ! fit Clariss non sans étonnement et en se levant. Et, saluant profondément la mère de son hôte, dont les trait» bienveillants et les cheveux argentés inspiraient, du reste, un sympathique respect, la jeune fille la pria de prendre place. La vieille dame s'assit et, avec accent doux et pénétrant: — Oui, mon enfant, dit-elle, oui, sa mère qui est heureuse de rencontrer, avant son fils lui— même, une jeune fille aussi charmante, uue personne aussi accomplie que vous... — MadameI se récria miss Clariss, toute con fuse. Oh ! reprit la bnnne dame, c’est surfont mon fil» qui parle par ma bouche, mon fils Richard, et je vol» avec plaisir qu’il a’a rien exagéré... La jeune fille voulut encore protester. — Celle aimable modestie, continua la mère de Richa d, en empêchant par qn geste Clariss de parler, cette délicate pudeur, mon enfant, ne fait même qu’ajouter à vos attraits. « Oui, je comprends maintenant l’enthousiasme de mon fiis, et si toutes vos compagnes d’outre mer vous ressemblent, en vérité l’Amérique peut s’enorgueillir à juste titre.,. Comme cette dernière flânerie s’adressait autant à d’au res qu’à elle, miss clariss s’en sentit mhios de confusion et, le trouble disparaissantj l’esprit lui revint Interrompant l’excellente dame, la jeune fille acheva la phrase élogieuse en des termes qui la rciivoyaienl à son auteur. — De recevoir d’une Française, dit-elle vive ment, des compliments si flatteurs 1 « Ja sois sûre, madame, poursuivit-ells avec enjouement, qo’nn juge qai verrait votre portrait de jeune fille n'hésiterait pas à accorder la palme à la France. l)e l’e«prit, de la répartie I s’écria émer veillée la mère de Richard. Mais c'est parfaitI Elle prit la main de la jeune fille et, la lui pres sant doucement: — Tenez, dit-elle donnant à sa voix encore plus de douceur et à son regard pins de bonté ; tenez, ma chère Clariss, — car j’ai lu et relu cent fois votre nom dans les lettres que m’écrivait Richard,— je me sens toute gagnée par vous... Mon Dieu, oui I — Madame! fit encore Clariss. — Oh 1 je vous aime déjà commenne mère... Lataez moi vous embrasser! t, joignant à ce cri, qui paraissait être un cri du cœur, l’action à laquelle elfe ne semblait pouvoir résister, la chère dame la balsa tendrement au front. .Mai» presque aussitôt, la haine éclatant dans son regard, elle murmura en détournant brut» quement la tête: — Une caresse... à elle! Oh! Iliss Clariss, de son côté, eut commet» éblouis sement. ' — Qu'ai-je donc? pensa-t-elle. Ge baiser • produit sur moi on singulier ettét. Déjà, pourtant, la vieille dame s’était remise. — Et maintenant, ma chère, reprit-elle ept affectant un de ces tons charmants de bonhomie et d’intimité dont savent si bieû W iiàm pltp virillard» quand ils veulent provoquer la confiance de» jeune» gm s; maintenant, ma ebère, si vone le voulez bien, cannons ensemble comme é e tt bonnes am as. À wfere» W ilM M U M », B o b in a «I inoerliono « m aw m l Pnrio et le» DipartemaenU eont reçue» au Sureau du Journal, ». rue Saint-Pierre, t, a Senlim. M M — «B-<Uuou de %Unes, 1 fr, Mm faite divers, 0,50 ». I- i»> .« u o n u est payable d'eveece. II »’a»tteS»au tatérioapu s» A l’exptraitp» «» afirdeso* pf» et est considéré comme m euvelé j contraire. I LES MINISTRES tinx Comices agricoles. Les expositions agricoles ouvertes de tous côtés ont fourni à M. Méline et & ses collègues du gouvernement l’occasion de revenir sur les déclarations satisfaisantes que M. le ministre de l’agriculture avait déjà faites et qui ne pouvaient manquer d’être bien accueillies dans nos campa gnes. A Rouen, plusieurs membres du cabinet ont honoré de leur présence la distribution des prix aux exposants : il nous semble superflu de décrire par le menu les fêtes auxquelles a donné lieu la réception des ministres. Elles ont pré senté l’aspect habituel de ces cérémonies officielles. Ce qu’il est plus intéressant de Bignaler, c’est le langage tenu par les membres du cabinet, relativement au programme économique du gouverne ment. Voici d’abord un passage du discours de M. Félix. Faure, sous-secrétaire d’Etat aux colonies : En dehors d« nez vieilles et chères colonies, le» possessions de U France.sur d’autres pointe du g!obe sont également ouVeriev à notre com merce et à notre industrie, et lesoiB du gouver nement e«t d’y laira jouir nos produite métro- poiïfains d’un traitement particulièrement favo rable. Or, actuellement, que demande avant tout l’industrie? De nombreux débouchés. Lee pro fits sont limités en raison de la concurrence; il faut donc, dans chaque naine, dans chaque comptoir, produira beaucoup, trafiquer beau coup pour atténuer l’élévation des frais géné raux : c’est ce que nous cherchons à obtenir. Dans l'Extrême-Orient, la prépondérance de la France, qui vn-nt d’èlreei brureu«emontrelevée, nous assure de nouveaux débouchés, non Feule ment dans les possédions françaises, mais ausai dans toute D péninsule indo-chinoise où s'étend notre protectorat et, par voie de con-equence, dans tout I Orient. Ce sera comme un rayonne- meat nouveau de notre ii fluence politique et commerciale. Là «nUore le geuvernemeot entend réserver à l’industrie et afu cdmmtrce de la France des avantages sérieux, — nen pas que nous vou lions exclure le trafic dre autres nation» : neus n’oublions pas à ce point notre rôle civilisateur; mai» nous croyons que les producteur» français, les contribuables français ont bien quelques droits à des fweurs dont ne b«m Scieront pas leurs concurrents étrangers. (Trra bien I) Ainsi, vous le voyez, Mesrieurs,'!» gouverne ment ne cesse de se préoccuper ds l’augmenta tion de nos relations écouenrqufs. A vous maintenant de répondre à l’utiiiative gouverne mentale par votre initiative propre ; à vous de ne pas laisser vos concurrents prendre la place qui doit vous appartenir. De son côté, M. le ministre de l’agri culture n’a pas hésité à déclarer quil était utile de relever les droits de douane dans une mesure raisonnable : On objecte l'intérêt des consommateurs ; cet intérêt, dit-il, la vie A bon marché, est également lié à la,production de la viande, et si elle se fa t largement, les consommateurs en profiteront. AutreobjetiOR» dit M. Méline. On prétend que la quantité de bétail importée est peu consi dérable; cependant que trouvent aux abattoirs de la: Villette nos producteurs qui amènent leurs jtreapeaux pour se procurer l’argent néces saire; au payement de leurs banquiers, de leurs échéances.? Des troupeaux étrangers livrés à si bas-prix, que les bras leur:eo tombent. Nous empruntons à l’étranger 1 million de quintaux de viande* Ou nous dit encore qu il n y a pas de raison, puisque nous relevons les droits d’entree du nélailv pour neipas relever aussi, ceux du blé. Je pçj.08 d'abord, qu’en agissant ainsi nous faisons déjà quelque chose; on pourrait sans inconvf ntenl ètabhr un. droit faible sur le blé et le consommateur n'en souffrirait pas. Mais ce droit,*0:noos. s»rail d'aucune reraourue; il faut des rpmèdes sérieux;, pour obieuit quelque résultat, il faudrait établir un droit considérable et rien ne < nouB. démontre encore l’obligation de le faire. On voit que M. Méline nous laisse en trevoir des réformes considérables dans les tarifs douaniers et nous fait des pro messes de plus en plus précises. On ne >eut en dire absolument autant de d. Hérisson, ministre du commerce, qui, assisté de M. Durand, sous-secrétaire d’Etat au ministère de l’instruction pu blique et des beaux-arts, a présidé di manche la distribution des récompenses aux exposants du concours régional agri cole de Saint-Omer. M. le ministre du commerce a prononcé un discours où il a abordé en ces termes la question des su cres et de la culture des betteraves : Le département du Pas-de-Calais a été le ber ceau de la culture beberavière, qui, gtandtssaai chaque jour dan» les pay* de plaiue, s’rat près-; que entièrement substitués aux autre* plante* industrielles, probjblement parce qu’elle offrait plus d'avantage. Cependant, celte culture, autrefois si profita ble, «4 devenue aujourd'hui l’une des causes prtn ipalee de vo> souffrances Comment ce phéuoir.è ;• s’eri-il produit? Je ne veux parler ici de la question des sucres qu’avec la plus extrême réserve, maie il me sera peut-être permis d» dira que, si cette question est devmue une question agricole, cela lient en trando partie au défaut d'entente eatre Ira fa bricants et les cultivateur» : Ira uns se refusant à payer 1a betterave sou véritable prix, c’est-à- dire un prix proportionnel à ra riche se en ruera, les autres ayant dès lors un *ouci moindre d’accroître la qualité de leurs produits. Sans doute, la betterave, riche par cela seule qu'elle demande à être plus enfoncée en terre, que son arrachage e*t plus difficile, que les ra cines à couper sont plus nombreuses, exige ane main-d’œuvre plu» compliquée et une tomme de frais plus élevée peur être amenée à l’usine Jes fabricants; mais, en retour, sa qualité et sa richesse permettent à ces derniers de la payer plu» cher, rurtout s’il» savent u»«r des moyens perfectionnés d» fabrication pour extraire de celte betterave tout le rucre qu elle contient. Le nouveau projet de loi proposé par la com mission de la Chambre de* d'putés réalisera, je croi», l’entente entre les partie»; il est donc per mis d'espérer que cette sorte d'araociation d’in térêts qu’il est nécesraire d’établir désormais entre 1rs cultivateur» et les fabricants amènera de bons résultats, et que le sol si fertile de vos plaines, ce soi qui convtent si bien à la culture des plantes sucrées, apportera de nouveau à votre agriculture la richesse et la prospmté. Four assurer ce résultat, il sera indispensable de se munir des meilleures graines, de ne pont ménager les bans engrais et de s'appl quer a augmenter le» rendements en quantité, pour abaisser le* prix de revient. Si, d’ailleurr, tous ces effort» n’aboutissaient pas complètement aux résultats attendus, il ne faudrait pa, pour cela se dé< ourager et ce serait le ras de rechercher si d’autres cultures ne pourraient pas u’ilement remplacer celle qu’il faudrait restreindre, celles du lin, par ixem.de, qui n'existe pour ainsi dire plus et qui cepen dant convenait si bien jadis à vos riches et fertile* pays d* plaine, celles de l’œillette ci du colza. Vous auriez aussi Ira plantes fourragère», qui exigent moins de frais et qui, connbuant a l’élevage et a l'engraissement du bétail, qui se vend bien, me paraissent appelées à prendre une extension de plus en plus grande et à rem placer dans les terres de qualité moindre la cuiture des créaie», que la concurrence étran gère rend plus difficile. Voilà de belles consolations et des perspectives agréables offertes à nos cul tivateurs. Si la betterave ne leur réussit plus, qu’ils engraissent du bétail ; cela parait tout simple à M. le ministre du commerce, mais on voit bien qu’il n’est pas de la « partie » et que ces transfor mations ne lui coûtent grère. M. Ribot, qui a pris la parole après le ministre, a montré plus de confiance dans l’intelligence, la persévérance et le tra vail des provinces du Nord. Quand la question des sucres viendra on discus sion à la Chambre, quand les députés feront connaître les souffrances de la ré gion sucrière, M. Ribot ne doute pas qu’une amélioration très grande ne soit apportée à cette situation. L’éminent ora teur a fait l’historique des systèmes de fabrication et de taxes existant en Alle magne et déclare que nous ne devons pas hésiter à adopter la législationallemande. C’est là, a-t-il dit en terminant, le salut de l’industrie sucrière, c’est le seul moyen de combattre efficacement la concurrence étrangère et de reprendre notre supré matie commerciale et industrielle. En somme, de bonnes paroles ont été prononcées, des réformes utiles nous ont été promises. 11-s’agit maintenant de. passèr des discours aux actes et de tra duire en projets de loi les intentions bien veillantes qui nous ont été manifestées à Saint-Omer comme à Rouen. Nous atten dons avec impatience que le gouverne ment propose et que le parlement vote cette modification des tarifs et cette transformation de l’impôt sur les sucres, dont il a été tant parlé ces jours derniers. Malheureusement nous attendrons plus longtemps qu’il ne faudrait, grâce à l’in génieuse idée qu’a eue M. le président du conseil, de gaspiller la session d’été dans les stériles débats delà révisioq. Il est vrai que si les agriculteurs y perdent, les théoriciens politiques de l’extrême gauche pourront développer à loisir leurs systèmes ; c’est une compensation. A. E. LES CHAMBRES Chambre de» députés» Séance du 14 juin. La-séance a porté tout entère sur l'amende- mant de M. de Laneraan, avi-c tequel nos lec teurs >ont familiarisé* depuis uluxteur» jours. M . B'Hue vient (aire connâ'M le» raisons qui ont amené la commirsion à repousser l’amend*- inent. Il déclare que c« n’est qu’aptè* une lon gue discussion qu’on a conclu au rej>-t. 0 i a été déterminé par celte considération que l'amen dement de Lane»>an para yaerait le recrutement des FOu»-olfi lers. et enlèverait ainsi à l’armée sa partie la plus intelligente. C » explication*— la résultat des délibérations de la commission étant connu — sont écoulée» avec une attention peu soutenue. M. de Lanrasan se.dif-nd d’avoir voulu te placer comme un ob*iacte au vote du projet; il le considère comme indispensable. Seulement, la cemnitesion lui seiib e, avec son mode, aboutir à l’aibitraire. L’orateur estime qu’il du rait fallu commencer par une bonne loi sur recrutement des Fom-olficitrs. Il re< onorit q «on amendement diminue la valeur uilelffc- tue le de l’armée, mais rautemnt en temps de paix, car pendant la guerre, tou* man heran ni au feu. Répondant à l’objec ton relative aux sou-officira», l’orateur ajoute qu’on ttouveia parmi le» soldats non libéré* te» élément» n -ces- sairra pour f. rmer de bon» cadre*. Il conclut en déclarant que la Chambre doit opt r entre trois fcystèmes : l'eucaraini-m ni universel, la sélection par intelligence, la sélection ba«ée sur la fortune. M. de R lys combat l’amrnd-ment. Il s’atta che à justifier le projri de la commission. Il fait même des déceuvtr c», car il trouve que les vrais principes d’égalité y sont inscrite. Le général. Campenou intervient alors. Succès fort relatif. Le but du ministre est de démontrer que l’iv coruoration du contingent tout entier est pos sible. On a établi une distinction qui, selon lui, n’ràt pa» justifiée, entre l’armée de combat* et l’armee d’instruction. L’incorporation du con tingent pour les trois an» ne serait que de 92,000 hommes, chiffra correspondant au con tingent de ia classe qui a fait sa quatrième année de service. L’effectif réel n’est donc pas i hangé. Le coût do cette incorporation reste subordonné au vole de divers autre» articles du projet. En outre, ei ou faisait opérer la (élection par des commiraious d’examen compoiées d’olficiers, elles si raient assaillies de sollicitations, et cela, dans un moment où la France traverse la pé riode la plus douloureuse de son histoire. /en pas è l’intelligence, ajoute l’orateur, qu’on va réiitercr un privilège, cV-t au besoin immo déré de quitter le service. Votre amendement, ■ht le ministre, en s'adressant à M. de Lanes-an, f-rail I* négation et l’ajournement ind- fini delà réforme militaire. Ce «i-rait la lot-de 1872 avec ■outës se» imperfections Le s-rvite de tr.ri» an» e*t populaire, l'adopt'on de l’amendement de Lane*sao sérail un d< fi à l’opi non. Le pays ne vous pardonnerait p<s de l’avoir rendu. » M. ie Lane-8aH réplique au ministre. M. La gloisse livre à une mimique désor donnée. Ce sont ses argument» à lui. Il res'ait à protester contre l’elrange largage du général Camper,on, qui avait fut une «i mn- gulière allusion aux intérêt» éhcloranx de la Chambie. A ce point de vue, l'intervention courageuse _j M. Ribot est à s'gnalar. L» député de Calai* dépeint le rôle qu’aurait dû tenir le minière de la guerre. Celui-ci a charge do défendre l'ar- mra, de fane passer le* intérêts du paya avant les préoccupations politiqu s; il doit avoir les yeux fixés sur la trouée des Vosgf s, et non sur 'arène électoral». Il ne doit pas dire aux mem bres d’une Ara-mblée : Que penseront vos élec teur? On a rabaissé la réorganisation de l’armée une question électorale. — J <n’ai pas tenu ce langage ! s’écrie le gé néral Campenou. M. Francis Charme», debout, s’adresse au ministre. — Taisez-vous, reprend violemment celui-ci. M. Ribai poursuit en maintenant qu’une pa reille loi ne doit pas être discutée de la sorte. Nouvelle protestation du mirri-tre. — Il ne faut pa» prendre d’engagements té méraires, ajoute M. Ribot; au point de vue budgétaire, la loi est inapplicable. L’oraleiir est résolu à braver l'impopularité et à ne s’inspirer que des mtérèls supérieur» de la patrie. C-lte mâle péroraison est applaudie sur un trè< grand nombre de bancs. M. Paul B ri, au nom du patriotisme, adjure M. de Laneram d- retirer son amendement et de ne pa* favoriser.la coalition des intérêts bourgeois. Voilà la substance de son discours, emphase en moins. C'est à la h une des classes populaires que . Paul B rt fait appel pour sauver une cause rdue. M. de Lanee»an relève te gant. Il n’a Imel pa* qu'on m-iteen stopicion son patriotisme, qu’on pare *an* c»*se de coal t on. Il n’a en vue que grand'u*’ et l'intérêt de la patrie. On pageau vol*- sur l’amendement de La- ne*>i«ii. L“ nombre, de» bulletin» déposé* dans 'urne est h considérable qu’il faut procéder a urt pointage. A la m-jerité de 293 voix contre201,1 amen- d* m -ut e t repou-s*-. O voie rendu, te président donne ronnair- raurea la Chambre d’une demm ie >n autorira- iron de poursuites <ontre deux députes, MM. Lavieille ri Boorhet. C* te deminde «d intro duite à la reqi êted un syndicat d’actionnaires. E le relève le driit d’nifrdCttoii à la loi sur les Société», Il s’agit d’une compagnie d’assurames dont le s èg- était dan - le N<rd et qui a eta en suite transporte* en Belgique. La même demande est introduite au Sénri contre M. TenaitivSal g >y. Séance ie lundi 16 juin. Dès le début de la séance, la Chambre avait < tatuer sur le premier paragraphe de l'amende ment Durand, Fous-secrét&ire d’Etat. tendant à dispenser Ira élèves de l'Ecole normale supé rieure du service militaire. Ce premier paragra phe est r p iuraé par 288 voix contre 115. On applaudit du côté de l’extrême gauche et à droite. E t également repoussé le paragraphe l ,r du projet de la cemmistien considérant comme pré ente »ou» lee drapeaux les élèves de l’Ecole polytechnique et do l’Ecole forestière. Aussitôt, M. Durand retire les autres parties d» »on amendement. M. Lorois réclame alers pour le* instituteurs. Il voudrait qu’ils ne fissent qu’une année de servn e. Son amendement est écarté. C’est maintenant le tour de M.Ténot.Lui désirerait que les jeunes soldats et les engagés volontaires pussent être admis dans les écoles militaires après concours. Quand ils auraient falislait aux épreuves de sortie, ils seraient nommés olficiers de réserve. Ils seraient renvoyés dans leurs foyers à la disposition du ministre, sauf à compléter, par voie de stages annuels, dans h une durée de service corps de troupe, i gate à celle du service accompli par le» homme* de la classe à laquelle ils apputien-pnt. L«* docteur» en méd cine pourvu» de »eiz«* inscrip tions pourraient être nommés aidis-tnajur* auxiliaires. Cet amendement est combattu parle minirire de la gu>-rre, tant au point de vue bu igétaire q i au point de vue du lecrutement des sots- ullicier.*. Le géueral Campeiion déclare qu>- uutre arm'te de prenne e et de s conde ligue ne peut s- présenter qu'avec des cadres complets, jji seule école, pour les officiers de réseive, •jo te-t-il, c’est le régiment. L’ameudemeut Ténot eut rejeté par 361 voix contre 45. L’article 20 ayant dhp.iru, par suite du rejet du premier paragraphe rayé au commencement de la séance, on aborde l’article 21. La com mission présentait la rédaction suivante : « Peuvent être, en temps de paix, dispensés à litre provisoire comme soutiens ii.disppBsab.lcs de famille, et s’ils en remplissent effectivement les devoirs, le» jeunes gens q i en tout la de mande et produisent à l'appui : 1* un relevé des conteibuiions payée* par leur famille et certifié par te percepteur; 2* un avis motivé de trois pères de famille résidant dans la commune et ayant leurs fils sous 1*8 drapeaux. La livte de ces jeunes g*n» e-t présentée par le roairp, qui, tou» les ans, f û t. connaître le» modification» produites dans le* familles ayant obtenu la dis pense pour un des leur». » . D» fou côté, M. Cornudet développe un amendement portant que ■ Tous Ira ane, le maire de chaque commune présentera au con- feil de revn-ion cantonal une délibération du conseil municipal, taisant connaître la situation des jeunes gens qui ont obtenu, pendant les année» précédente», la dispente prévue par le présent article. Le conseil de révision, composé comme il est dit à l'article 34 ci-dessous, décide s’il y a lieu ou non de maintenir la dis- :ii*e dont jouissent ce» jeunes gens ». Cette rédaction prévaut sur celle de la com mision. Les articles 22 et 24. relatifs aux sur.-is d’ap pel, sont adopté* avec une mod.fication récla mée par M. Bernard (Doubs). et aux termes de Iaquellt-onêlèvede40/01 10 0/0 Ira proposition» de sursis d’d| pri. Lra aiticle» 27 et 28, concernant la composi tion dra conseils de ttvision, sont renvoyé» à la ominira ou. 0 i s'ariète un instant à l’article 37. M. La- lande aurait voulu qu’on accordât des sursis anx'jeune» g-n» p.igfanl dix an» dans uue de no» colonies autre que l’A gerie. Cet amende ment n’est pi» admt*, et la délibération est reuvoyée au lendemain. Séance du 17 juin. La Chambre a refusé d’autnmer tes pour suite» contre diux députés: MM. La Vieille et Buu. hel. Crite décision n'était pour surprendre personne; te rapport, lu par M. G itiiieau. expo- rail as»«z clairement qu'aucune charge ne pou vail être relevée contre le» deux liorn r»b e- députe*. Aussi M. Jolibuis a-t-il à peine te temps de présenter de courte» oliservalions; la Cham bre approuve tout de suite, à mains levées, le» concluMons de sa i ommi»*ion. Q'iant au projet sur le recrutement, i! ne pa-sionne pa» plu» la Chambre que la veille; on examine d’abord Ira article* précédemment renvoyé* a la commission. Il s’agit, par exemple, de fixer le minimum 'te la taille; la comrai-sion propose 1 mètre 55; M. Vacher, 1 m. 54, c’est M. Vacher qui triomphe, par 374 voix contre 158. La majorité reprend en-uite la discussion do l’article 38, auquel elle s'était ar êlée. On sait que cri article est l’un des principaux de la loi. Il détermine le* condition» «tu service mili taire : le Eoliat passera tant d'antiées dane i’ar- mee active, tant d’années dans la réserve, tant dans la territoriale, etc. Il n’y a pas eu, à proprement parler, de dé bat Für ce» dispositions. Mais elles sont assez nombreuses, et leur simple examen prend qu 1- que temps. Il faut noter l’intervention de M. Francis Charmes, qui manifeste des craintes sérieuse» au rujet du recrutement des sous-offi- ciers, et une répliqué, assez vague, du ministre de la guerrp. L’ens mble de l’article a été adopté par 423 voix contre 48. Il est conçu dans les terme* suivants : « Tout Français qui n’est pas déclaré im propre à tout service militaire fait partie : ■ D p l’armée active pendant trois ans; < De la réserve de l’armée active pendant six an» ; « De l'année territoriale pendant six ans; « Dp la réserve de l'armée territoriale pen dant cinq ans : « 1’ L’armée active est composée, indépen damment de» homme» qui ne se recrutent pas par le* appel», du tous les jeunes gens déclarés propre» à un de» Fervices de l'armee et compris dans Ira Lois dernières classes appelée*. « 2° La réservH de l’armée active eri compo sée de tot.s le» homme» également déclarés propre» à un des services de l’armée et compris dan» te» *ix classe» appelées immédiatement avant < elles qui forment l’armée active. « 3° L'année territoriale est composée de tous tes hommes qui oui accompli le temps ds service piescnt pour l’armée active et la réserve. « 4* La réserve de l'année territoriale est compo-ée des hommes qui ont accompli la temps de seivice pour cette armée. « L’armee territorial» et sa réserve sont for- m es pir région» et sub ivisions d« région; elles comprennent, pour chaque région «t subdivi sions de région, te» hommra désigné* aux para graphe* 3 ei A et qui sont domiciliés dans U région ou subdivision de région. v Dans le ca» où les circonstances paraîtraient l'exiger, te mioislm de la guerre est autorisé à conserver sous les drapeaux la classe qui a ter- mii.é *a troisième année de service. « Notification officielle de celte décision de vra être faite aux Guambres dans le plus bref délai possible. » M. Ganaull allait développer, à ce moment, son amendement, instituant des examens de sous-officier», et permettant de renvoyer avant les trois annics de service les hommes qui y auraient satisfait. La question a été réservés pour demain jeudi. Nous devions entendre, ce juur-là, 1 interpellation de M. Delafosse sur les bffairra d’Egypte. Mais te préi-ident du conseil, d'acord avec l’interpellateur, a demandé et oblenn l'ajournement de celté discussion à lundi. SénaL Séante du 44 Juin Au début de la »éauce, M. te présidentannon- ce qu’il a r*çi uue demande *n autorisation de oursui'.ra contre un membre de l’A*semblée. ** m inbre visé, àjoul'erôh?'-no'us, rat M. Tenai- |i -Sdhg y. Sur là prôpôMlion de M. Denorman- dte, le* de.ai» preicripltf» étant proche', te Sé nat décide qu'il te'réunira après la séance pu blique pour exam icr la demande. E*t eii*niiefîxé'ad 24 julù lè scrutin pour l’é lection de d>-iiX *>'nàieur» i 'amovibles devant reraplarar MM.Wünz et d’Ilm>»onville, décé da*. Cela fan, on r» prend la discussion relative *■ au rachil <lc la concra-ion du canal de Givors ut à la canali*atioii de la rivière de D'Ot. A la dernière séance M. Buffet avait com battu ce projet ; M. Raynal, ministre des tra- vmx publics, te détend. La raison principale qu’il tait va-oir, c’est qu étant donnée la situa tion de no» fi lances, puisqu’on ne peut actuelle ment ilonn r satisfaction aux population* quant au canal de la Lo>re au Rnôae, il teut au moins le» faire bénéficier du rachat. M. Buffet revient à la charge. Il est asruré que la depen*e *era beaucoup plus considérable qu’on le prétend. On pa**e au vete. A la majorité de 138 voix contre 105, le Sénat décide qu’il ne passera pas à la délibération sur le» articles. Séance du 46 juin Très courte séance, ayant duré une demi heu re à peine M. D normandie a déposé et donné lecture du rapport fait au nom de la commission, chargée d’examiner la demande en autorisation de pour suites dirigée contre M. Teaaille-Saligny. Ses conclusions tendent eu rejet de la requête. Elles sont basées sur un certain nombre de considère* lions qu’il suffira d’indiquer. Le rapporteur an nonce d’abord que la demande émane d'action naire» d’une Compagnie financière l’Union nalio- nale, établie jadis à Lens (Pas de Calais), société aujourd’hui en failhte.La demande, fait observer M. üenorraan lie, est caduque, puisque les signa taires ont introduit leur instance au criminel avant d’avoir sollicité l’avis du Sénat. D’autre part, si on examiae sommairement les faits, il C O V B B X B B D E L ’O IS E •lÜR LK DKrABTIBUtT Un an .......... 46 fr. Six m ois... • »» l’roix m o i* ..... ,. à 10 M i I. l’AkoiMunt.

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« I l a J m A .

F E U I L L E T O N <19)

VENGEAM DE COMÉDIENNE

H e n r i A U G U .

— lion père est H rentré do n tu ile du malin chez le ministre des États-Unis T demanda mise Claris*, quand Môlly foi revenue près d’elle.

■f Pas eWïore, répondit la nourrice.Ali! e’èat qu’on se lète de bonne bt

chex nos fonctionnaires américains, fil observer la Jeuueypnkee.

Pois, prenant pu ouvrage de tapisserie et moi

— Emporte tout cela! dit elle I Mol If.-= Vrai! Ot celle-ci, vous n’en Voulezplost— Non, ma bonne Molly.Celle ci croisa ses bresàur la poitrine, et, comme

une personne qai se sent heureuse de pouvoir enfin entrer eqmatière en abordant le sqjel qu’elle brûlé d’eatamer, elle s’écrit :

— Bh bienl tenez, ça rieih'étonne pas... non, m im e n t 1

— Pourquoi demanda miss Clans.~ Perce que vous devea avoir tant de choses

qui vous trottent dans la tfite. Aht mais oui, je m'y connais,^moi 1

— Je ne te comprends pas.— Pourtant, je sais bien ce que je dis. J ’y vois

clair, allez 1— A quoi!— A ce qui se passe ici.— Mais que veux-tu donc d ire! s’écria miss

Clàriss avec impatience.—• Là, là, ne vous fâchez pas!— Explique-toi, je le veux.— Vous le voulez T...Bt la nourrice prit on petit air mystérieux, pour

ajouter à demi-voix:— Bh bien, espérez!. . J’ai dans l'idée que

bientût votre sort changera.y— Mon père aurait il de bonnes nouvelles de

Washington? demanda vivement la jeune fille., — O ui c'est bien mieux que ça.

— Mais enfiu ?Molly se tu t un instant, comme poor mieux

faife pressentir l'importance de ce qu’elle allait

i— Est ce que M. Richard, prononça-t-elle gra­vement, ne vous a pas bien accueillis ici, dans iCelle belle habitationl

— Eh bien?*— Est-ce qu 'il n’a pas pris mon homme à son

service a cause de vous ?— tprès?— Bt toutes les attentions,qu’il a pour vous?« Bt tout Ce qu’il fait |>our vous plaire?« Ce pavillon où vous Otes absolument comme

chez vous?< Et ces fleurs que, par son ordre, Bob

place ici tous les malins?.,.Miss Clariss jeta brusquement a.on ouvrage e t se

— J’à ip e a r de te comprendre, dit-elle.— O hl j 'y vois clair, je voas le promets,

appuya encore mistress Molly. Et tout ça, voyez- vous cache des projets.

— Comment ! demanda la jenne fille, qui eut froid au cœur. Tu croirais vraiment...

Qu’il vous aime plus que jamais, acheva la nourrice.

Miss Clariss eut comme un mouvement d'effroi, pendant qn’elle murmurait :

— Il m’aime !— Et qui donc ne vous aimerait pas... vous

que j'ai nourrie, vous qui êtes si jeune, si belle, si... Eh bien I U, je voudrais vous revoir heureuse et riche.

On voit que mistress Molly avait changé sa voile de direction. Elle voguait en pleine eau de Richard.

Mais n’était-elle p u un peu excusable, la bonne nourrice? Clariss et son père néiaient-ils pas menacés de la misère, loin de leur pairie ?

D'autre |>art. le vicomte d’Au> igny se montrait grand, généreux jusqu’envers elle, Molly, et son mari Bob.

Il y avait donc suffisamment ije motifs pour que notre uourrice prît le parti de Richard et ptaidlt on peu sa cause.

Mais miss Clariss ne se montra nullement dis­posée à prêter une oreille favorable à ce plai­doyer.■ — Quoi 1 Molly, s’écria-t-elle, c’est toi qui me conseilles...

— Oui, c’est moi, répondit la nourrice, Car, enfin, cela me désole de vous voir toujours triste et préoccupée.

« Et votre père? N’avez Vous pas remarqué comme il change de jour en.jiior?...

Miss Clariss fit un mouvement.\— Abl c'est bien crée! pour on homme

comme lui, tontines la nèunrioe, de se voir sans ressources en pays

— Oh ! fit Clariss fortement émue, tais-toi. Molly, t'ais-loil >

— Oui, conclut Molly, je me tais maintenant... Mais ce que j ’avais sur le cœur, je l’ai dit... E t , voilà!

Là-dessus mistress Molly prit le plateau et rentra majestueusement dan» le pavillon.

— Il m’aime! se dit Clariss, en retombant comme accablé sur son siège.

Ainsi, ce qu’elle croyait être de la noblesse et pore générosité chez Richard, était l’égoïsme de l’amour!

Ohl oui, reprit-elle, mon père a raison. Nous ne pouvons plus accepter ses bienfaits.

• Mais mon père, que deviendra-t-il?Miss-Clariss se mil à réfléchir profondément. Elle fut bientôt distraite de sa rêverie par la

voix de Bob.Celui ci introduisait dans le jardin, par la char-

mj le, une dame àgér, mais mise avec élégance et distinction.

— o u i, madame, disait Bob à cette dame, c est dans ce pavillon que sont logés sir Morlon et miss Claris», sa fille

— Très bien, très bien, répondit la vieille d am e i.

E t, promenant sur la propriété nn délicieux binocle en or, elle ajouta :

—- Le jardin est coquet, le séjour agréable. Vraiment, mon Rii'haid a du goût.

— Eau»- il maintenant aller prévenir mon maître, M Richard? demanda Bob.

— oui, allez .. Mais d’aboid, pi «senti Z-raoi à cette jeune et belle ptrsonue... M11* clariss, sans doute?

— Oui madame.Et Bob, s'avançant avec la dam e âgée vers la

jeune fille, d it à icelle-ci:— Miss, je voua demande pardon, mais cen t la.

m èrejde M. Richard qui désire vous parler.

Il se retira aussitôt cette présentation.— Sa mère ! fit Clariss non sans étonnement

et en se levant.Et, saluant profondément la mère de son hôte,

dont les trait» bienveillants et les cheveux argentés inspiraient, du reste, un sympathique respect, la jeune fille la pria de prendre place.

La vieille dame s'assit et, avec accent doux et pénétrant:

— Oui, mon enfant, dit-elle, oui, sa mère qui est heureuse de rencontrer, avant son fils lui— même, une jeune fille aussi charmante, uue personne aussi accomplie que vous...

— MadameI se récria miss Clariss, toute con­fuse.

Oh ! reprit la bnnne dame, c’est surfont mon fil» qui parle par ma bouche, mon fils Richard, et je vol» avec plaisir qu’il a ’a rien exagéré...

La jeune fille voulut encore protester.— Celle aimable modestie, continua la mère

de Richa d, en empêchant par qn geste Clariss de parler, cette délicate pudeur, mon enfant, ne fait même qu’ajouter à vos attraits.

« Oui, je comprends maintenant l’enthousiasme de mon fiis, et si toutes vos compagnes d’outre­mer vous ressemblent, en vérité l’Amérique peut s’enorgueillir à juste titre.,.

Comme cette dernière flânerie s’adressait autant à d’au res qu’à elle, miss clariss s’en sentit mhios de confusion et, le trouble disparaissantj l’esprit lui revint

Interrompant l’excellente dame, la jeune fille acheva la phrase élogieuse en des termes qui la rciivoyaienl à son auteur.

— De recevoir d’une Française, dit-elle vive­ment, des compliments si flatteurs 1

« Ja sois sûre, madame, poursuivit-ells avec enjouement, qo’nn juge qai verrait votre portrait

de jeune fille n'hésiterait pas à accorder la palme à la France.

l)e l’e«prit, de la répartie I s’écria émer­veillée la mère de Richard. Mais c'est parfaitI

Elle prit la main de la jeune fille et, la lui pres­sant doucement:

— Tenez, dit-elle donnant à sa voix encore plus de douceur et à son regard pins de bonté ; tenez, ma chère Clariss, — car j ’ai lu et relu cent fois votre nom dans les lettres que m’écrivait R ichard,— je me sens toute gagnée par vous... Mon Dieu, oui I

— Madame! fit encore Clariss.— Oh 1 je vous aime déjà commenne m ère...

Lataez moi vous embrasser!t, joignant à ce cri, qui paraissait être un

cri du cœur, l’action à laquelle elfe ne semblait pouvoir résister, la chère dame la balsa tendrement au front.

.Mai» presque aussitôt, la haine éclatant dans son regard, elle murmura en détournant brut» quement la tête:

— Une caresse... à elle! Oh!Iliss Clariss, de son côté, eut com m et» éblouis­

sement. • ‘ '— Qu'ai-je donc? pensa-t-elle. Ge baiser •

produit sur moi on singulier ettét.Déjà, pourtant, la vieille dame s’était remise.— Et maintenant, ma chère, reprit-elle ept

affectant un de ces tons charmants de bonhomie et d’intimité dont savent si bieû W iià m p ltp virillard» quand ils veulent provoquer la confiance de» jeune» g m s; maintenant, ma ebère, si vone le voulez bien, cannons ensemble comme é e t t bonnes am as.

À wfere»

W i l M M U M » , B o b i n a « I inoerliono « m a w m l Pnrio et l e » DipartemaenU eont r e ç u e » au S u r e a u du Journal, » . r u e Saint-Pierre, t , a Senlim.

M M — «B -<U uou de % U nes, 1 fr, — Mm faite divers, 0,50 ». I-

i » > . « u o n uest payable d'eveece. II »’a»tteS»au ta térioapu

s» A l’exptraitp» «» afirdeso* pf»et est considéré comme m e u v e lé jcontraire. I

LES MINISTRESt i n x C o m i c e s a g r i c o l e s .

Les expositions agricoles ouvertes de tous côtés ont fourni à M. Méline e t & ses collègues du gouvernem ent l’occasion de revenir s u r les déclarations satisfaisantes que M. le m inistre de l’ag ricu lture avait déjà faites e t qui ne pouvaient manquer d’être bien accueillies dans nos campa­gnes. A R ouen, plusieurs membres du cabinet o n t honoré de leu r présence la distribution des p rix aux exposants : il nous semble superflu de décrire par le menu les fêtes auxquelles a donné lieu la réception des m inistres. E lles o n t pré­senté l’aspect habituel de ces cérémonies officielles. Ce qu’il es t p lus in téressant de Bignaler, c’est le langage tenu p a r les membres du cabinet, relativem ent au programme économique du gouverne­ment.

Voici d’abord un passage du discours de M. Félix. F au re , sous-secrétaire d’E ta t aux colonies :

En dehors d« nez vieilles et chères colonies, le» possessions de U France.sur d ’autres pointe du g!obe sont également ouVeriev à notre com­merce et à notre industrie, et lesoiB du gouver­nement e«t d’y laira jouir nos produite métro- poiïfains d’un traitement particulièrement favo­rable.

Or, actuellement, que demande avant tout l’industrie? De nombreux débouchés. Lee pro­fits sont limités en raison de la concurrence; il faut donc, dans chaque naine, dans chaque comptoir, produira beaucoup, trafiquer beau­coup pour atténuer l’élévation des frais géné­raux : c’est ce que nous cherchons à obtenir.

D a n s l'Extrême-Orient, la prépondérance de la France, qui vn-nt d ’èlreei brureu«emontrelevée, nous assure de nouveaux débouchés, non Feule­ment dans les possédions françaises, mais ausai dans toute D péninsule indo-chinoise où s'étend notre protectorat et, par voie de con-equence, dans tout I Orient. Ce sera comme un rayonne- meat nouveau de notre ii fluence politique et commerciale. •

Là «nUore le geuvernemeot entend réserver à l’industrie et afu cdm m trce de la France des avantages sérieux, — nen pas que nous vou­lions exclure le trafic dre autres nation» : neus n’oublions pas à ce point notre rôle civilisateur; mai» nous croyons que les producteur» français, les contribuables français ont bien quelques droits à des fw eurs dont ne b«m Scieront pas leurs concurrents étrangers. (Trra bien I)

Ainsi, vous le voyez, Mesrieurs,'!» gouverne­ment ne cesse de se préoccuper ds l’augmenta­tion de nos relations écouenrqufs. A vous maintenant de répondre à l’utiiiative gouverne­mentale par votre initiative propre ; à vous de ne pas laisser vos concurrents prendre la place qui doit vous appartenir.

De son côté, M. le m inistre de l’ag ri­culture n’a pas hésité à déclarer q u il était u tile de relever les droits de douane dans une m esure raisonnable :

On objecte l'intérêt des consommateurs ; cet intérêt, dit-il, la vie A bon marché, est également lié à la,production de la viande, et si elle se fa t largement, les consommateurs en profiteront. AutreobjetiOR» d it M. Méline. On prétend que la quantité de bétail importée est peu consi­dérable; cependant que trouvent aux abattoirs de la: Villette nos producteurs qui amènent leurs jtreapeaux pour se procurer l’argent néces­saire; au payement de leurs banquiers, de leurs échéances.? Des troupeaux étrangers livrés à si bas-prix, que les bras leur:eo tombent. Nous empruntons à l’étranger 1 million de quintaux de viande*

Ou nous d it encore qu il n y a pas de raison, puisque nous relevons les droits d ’entree du nélailv pour neipas relever aussi, ceux du blé. Je pçj.08 d 'abord, qu’en agissant ainsi nous faisons déjà quelque chose; on pourrait sans inconvf ntenl ètabhr un. droit faible sur le blé et le consommateur n 'en souffrirait pas. Mais cedro it,*0:noos. s»rail d 'aucune reraourue; il fautdes rpmèdes sérieux;, pour obieuit quelque résultat, il faudrait établir un droit considérable et rien ne < nouB. démontre encore l’obligation de le faire.

On voit que M. Méline nous laisse en­trev o ir des réformes considérables dans les tarifs douaniers e t nous fait des pro­messes de plus en plus précises. On ne >eut en d ire absolument au tant de d. Hérisson, m inistre du commerce, qui,

assisté de M. Durand, sous-secrétaire d’E ta t au m inistère de l’instruction pu­blique e t des beaux-arts , a présidé di­m anche la distribution des récompenses aux exposants du concours régional ag ri­cole de Saint-Om er. M. le m inistre du commerce a prononcé un discours où il a abordé en ces term es la question des su­cres e t de la c u ltu re des betteraves :

Le département du Pas-de-Calais a été le ber­ceau de la culture beberavière, qui, gtandtssaai chaque jour dan» les pay* de plaiue, s’rat près-; que entièrement substitués aux autre* plante* industrielles, probjblement parce qu ’elle offrait plus d'avantage.

Cependant, celte culture, autrefois si profita­ble, «4 devenue aujourd'hui l’une des causes prtn ipalee de vo> souffrances

Comment ce phéuoir.è ;• s’eri-il produit?Je ne veux parler ici de la question des sucres

qu’avec la plus extrême réserve, maie il me sera peut-être permis d» dira que, si cette question est devmue une question agricole, cela lient en trando partie au défaut d'entente eatre Ira fa­bricants et les cultivateur» : Ira uns se refusant à payer 1a betterave sou véritable prix, c’est-à- dire un prix proportionnel à ra riche se en ruera, les autres ayant dès lors un *ouci moindre d’accroître la qualité de leurs produits.

Sans doute, la betterave, riche par cela seule qu'elle demande à être plus enfoncée en terre, que son arrachage e*t plus difficile, que les ra­cines à couper sont plus nombreuses, exige ane main-d’œuvre plu» compliquée et une tomme de frais plus élevée peur être amenée à l’usine Jes fabricants; mais, en retour, sa qualité et sa richesse permettent à ces derniers de la payer plu» cher, rurtout s’il» savent u»«r des moyens perfectionnés d» fabrication pour extraire de celte betterave tout le rucre qu elle contient.

Le nouveau projet de loi proposé par la com­mission de la Chambre de* d 'putés réalisera, je croi», l’entente entre les partie»; il est donc per­mis d'espérer que cette sorte d'araociation d ’in­térêts qu’il est nécesraire d’établir désormais entre 1rs cultivateur» et les fabricants amènera de bons résultats, et que le sol si fertile de vos plaines, ce soi qui convtent si bien à la culture des plantes sucrées, apportera de nouveau à votre agriculture la richesse et la prospm té.

Four assurer ce résultat, il sera indispensable de se m unir des meilleures graines, de ne p o n t ménager les bans engrais et de s'appl quer a augmenter le» rendements en quantité, pour abaisser le* prix de revient.

Si, d’ailleurr, tous ces effort» n ’aboutissaient pas complètement aux résultats attendus, il ne faudrait pa, pour cela se dé< ourager et ce serait le ras de rechercher si d’autres cultures ne pourraient pas u’ilement remplacer celle qu’il faudrait restreindre, celles du lin, par ixem.de, qui n'existe pour ainsi dire plus et qui cepen­dant convenait si bien jadis à vos riches et fertile* pays d* plaine, celles de l’œillette ci du colza. Vous auriez aussi Ira plantes fourragère», qui exigent moins de frais et qui, c o n n b u a n t a l’élevage et a l'engraissement du bétail, qui se vend bien, me paraissent appelées à prendre une extension de plus en plus grande et à rem­placer dans les terres de qualité moindre la cuiture des créaie», que la concurrence étran­gère rend plus difficile.

Voilà de belles consolations e t des perspectives agréables offertes à nos cul­tivateu rs. Si la betterave ne leu r réussit p lus, qu’ils engraissent du bétail ; cela parait tou t simple à M. le m inistre du commerce, mais on voit bien qu’il n’est pas de la « partie » e t que ces tran sfo r­mations ne lui coûtent grère.

M. R ibot, qui a pris la parole après le m inistre, a m ontré plus de confiance dans l’intelligence, la persévérance et le t ra ­vail des provinces du Nord. Quand la question des sucres v iendra on discus­sion à la Cham bre, quand les députés feron t connaître les souffrances de la ré­gion sucrière , M. Ribot ne doute pas qu’une am élioration trè s grande ne soit

apportée à cette situation. L’éminent ora­teu r a fait l’historique des systèmes de fabrication e t de taxes ex istan t en Alle­magne e t déclare que nous ne devons pas hésiter à adopter la législationallem ande. C’est là, a -t- il d it en term inant, le salut de l’industrie sucrière, c’est le seul moyen de combattre efficacement la concurrence étrangère et de reprendre notre supré­matie commerciale et industrielle.

E n somme, de bonnes paroles ont été prononcées, des réformes utiles nous ont été promises. 11-s’agit m aintenant de. passèr des discours aux actes et de tra ­duire en projets de loi les intentions bien­veillantes qui nous ont été manifestées à Sain t-O m er comme à Rouen. Nous a tten ­dons avec impatience que le gouverne­m ent propose et que le parlem ent vote cette modification des tarifs e t cette transform ation de l’impôt sur les sucres, dont il a été tan t parlé ces jours derniers. Malheureusem ent nous attendrons plus longtemps qu’il ne faudrait, grâce à l’in ­génieuse idée qu’a eue M. le président du conseil, de gaspiller la session d’été dans les stériles débats d e là révisioq. I l est vrai que si les agriculteurs y perdent, les théoriciens politiques de l’extrêm e gauche pourront développer à loisir leurs systèmes ; c’est une compensation.

A. E .

L E S CHAMBRESC h a m b r e d e » d é p u té s»

Séance du 14 juin.La-séance a porté tout entère sur l'amende-

mant de M. de Laneraan, avi-c tequel nos lec­teurs >ont familiarisé* depuis uluxteur» jours.

M. B'Hue vient (aire connâ'M le» raisons qui ont amené la commirsion à repousser l’amend*- inent. Il déclare que c« n’est qu’aptè* une lon­gue discussion qu’on a conclu au rej>-t. 0 i a été déterminé par celte considération que l'amen­dement de Lane»>an para yaerait le recrutement des FOu»-olfi lers. et enlèverait ainsi à l’armée sa partie la plus intelligente. C » explication*— la résultat des délibérations de la commission étant connu — sont écoulée» avec une attention peu soutenue.

M. de Lanrasan se.d if-nd d’avoir voulu te placer comme un ob*iacte au vote du projet; il le considère comme indispensable. Seulement, la cemnitesion lui s e i ib e , avec son mode, aboutir à l’aibitraire. L’orateur estime qu’il d u ­rait fallu commencer par une bonne loi sur recrutement des Fom-olficitrs. Il re< onorit q «on amendement diminue la valeur uilelffc- tue le de l’armée, mais rau tem n t en temps de paix, car pendant la guerre, tou* man heran ni au feu. Répondant à l’objec ton relative aux sou-officira», l’orateur ajoute qu’on ttouveia parmi le» soldats non libéré* te» élément» n -ces- sairra p o u r f. rmer de bon» cadre*. Il conclut en déclarant que la Chambre doit opt r entre trois fcystèmes : l'eucaraini-m n i universel, la sélection par intelligence, la sélection ba«ée sur la fortune.

M. de R lys combat l’amrnd-ment. Il s’atta­che à justifier le projri de la commission. Il fait même des déceuvtr c», car il trouve que les vrais principes d ’égalité y sont inscrite.

Le général. Campenou intervient alors. Succès fort relatif.

Le but du ministre est de démontrer que l’i v coruoration du contingent tout entier est pos­sible. On a établi une distinction qui, selon lui, n’ràt pa» justifiée, entre l’armée de combat* et l’armee d ’instruction. L’incorporation du con­tingent pour les trois an» ne serait que de 92,000 hommes, chiffra correspondant au con­tingent de ia classe qui a fait sa quatrième année de service. L’effectif réel n ’est donc pas i hangé. Le coût do cette incorporation reste subordonné au vole de divers autre» articles du projet. En outre, ei ou faisait opérer la (élection par des commiraious d ’examen compoiées d’olficiers, elles si raient assaillies de sollicitations, et cela, dans un moment où la France traverse la pé­riode la plus douloureuse de son histoire.

/ e n pas è l’intelligence, ajoute l’orateur, qu’on va réiitercr un privilège, cV-t au besoin immo­déré de quitter le service. Votre amendement,■ht le ministre, en s'adressant à M. de Lanes-an, f-rail I* négation et l’ajournement ind- fini delà réforme militaire. Ce «i-rait la lot-de 1872 avec ■outës se» imperfections Le s-rvite de tr.ri» an» e*t populaire, l'adopt'on de l’amendement de Lane*sao sérail un d< fi à l’opi non. Le pays ne vous pardonnerait p<s de l’avoir rendu. »

M. ie Lane-8aH réplique au ministre.M. La gloisse livre à une m imique désor­

donnée. Ce sont ses argument» à lui.Il res'ait à protester contre l’elrange largage

du général Camper,on, qui avait fu t une «i mn- gulière allusion aux intérêt» éhcloranx de la Chambie.

A ce point de vue, l'intervention courageuse _ j M. Ribot est à s'gnalar. L» député de Calai* dépeint le rôle qu’aurait dû tenir le m inière de la guerre. Celui-ci a charge do défendre l'ar- mra, de fane passer le* intérêts du paya avant les préoccupations politiqu s ; il doit avoir les yeux fixés sur la trouée des Vosgf s, et non sur 'arène électoral». Il ne doit pas dire aux mem­bres d’une Ara-mblée : Que penseront vos élec­teu r? On a rabaissé la réorganisation de l’armée

une question électorale.— J < n’ai pas tenu ce langage ! s’écrie le gé­

néral Campenou.M. Francis Charme», debout, s’adresse au

ministre.— Taisez-vous, reprend violemment celui-ci.M. Ribai poursuit en maintenant qu’une pa­

reille loi ne doit pas être discutée de la sorte.Nouvelle protestation du mirri-tre.— Il ne faut pa» prendre d’engagements té­

méraires, ajoute M. Ribot; au point de vue budgétaire, la loi est inapplicable. L’oraleiir est résolu à braver l'impopularité et à ne s’inspirer que des mtérèls supérieur» de la patrie.

C-lte mâle péroraison est applaudie sur un trè< grand nombre de bancs.

M. Paul B ri, au nom du patriotisme, adjure M. de Laneram d - retirer son amendement et de ne pa* favoriser.la coalition des intérêts bourgeois. Voilà la substance de son discours,

emphase en moins.C'est à la h une des classes populaires que . Paul B rt fait appel pour sauver une cause rdue.M. de Lanee»an relève te gant. Il n’a Imel pa*

qu'on m -iteen stopicion son patriotisme, qu’on p a re *an* c»*se de coal t on. Il n’a en vue que

grand'u*’ et l'intérêt de la patrie.On pageau vol*- sur l’amendement de La-

ne*>i«ii. L“ nombre, de» bulletin» déposé* dans 'urne est h considérable qu’il faut procéder a

urt pointage.A la m -jerité de 293 voix contre201,1 amen-

d* m -ut e t repou-s*-.O v o ie rendu, te président donne ronnair-

raurea la Chambre d’une dem m ie > n autorira- iron de poursuites <ontre deux députes, MM. Lavieille r i Boorhet. C* te deminde «d intro­duite à la reqi êted un syndicat d’actionnaires.E le relève le driit d ’nifrdCttoii à la loi sur les Société», Il s’agit d’une compagnie d’assurames dont le s èg- était dan - le N<rd et qui a eta en­suite transporte* en Belgique.

La même demande est introduite au Sénri contre M. TenaitivSal g >y.

Séance ie lundi 16 ju in .Dès le début de la séance, la Chambre avait <

tatuer sur le premier paragraphe de l'amende­ment Durand, Fous-secrét&ire d ’Etat. tendant à dispenser Ira élèves de l'Ecole normale supé­rieure du service militaire. Ce premier paragra­phe est r p iuraé par 288 voix contre 115.

On applaudit du côté de l’extrême gauche et à droite.

E t également repoussé le paragraphe l , r du projet de la cemmistien considérant comme pré ente »ou» lee drapeaux les élèves de l’Ecole polytechnique et do l’Ecole forestière.

Aussitôt, M. Durand retire les autres parties d» »on amendement.

M. Lorois réclame alers pour le* instituteurs. Il voudrait qu’ils ne fissent qu’une année de servn e. Son amendement est écarté.

C’est maintenant le tour de M .T énot.L ui désirerait que les jeunes soldats et les engagés volontaires pussent être admis dans les écoles militaires après concours. Quand ils auraient falislait aux épreuves de sortie, ils seraient nommés olficiers de réserve. Ils seraient renvoyés dans leurs foyers à la disposition du ministre, sauf à compléter, par voie de stages annuels,

dans h une durée de servicecorps de troupe, i gate à celle du service accompli par le» homme* de la classe à laquelle ils apputien-pnt. L«* docteur» en méd cine pourvu» de »eiz«* inscrip­tions pourraient être nommés aidis-tnajur* auxiliaires.

Cet amendement est combattu parle minirire de la gu>-rre, tant au point de vue bu igétaire q i au point de vue du lecrutement des sots- ullicier.*. Le géueral Campeiion déclare qu>- uutre arm'te de prenne e et de s conde ligue ne peut s- présenter qu'avec des cadres complets, jji seule école, pour les officiers de réseive,• jo te-t-il, c’est le régiment.

L’ameudemeut Ténot eut rejeté par 361 voix contre 45.

L’article 20 ayant dhp.iru, par suite du rejet du premier paragraphe rayé au commencement de la séance, on aborde l’article 21. La com­mission présentait la rédaction suivante :« Peuvent être, en temps de paix, dispensés à litre provisoire comme soutiens ii.disppBsab.lcs de famille, et s’ils en remplissent effectivement les devoirs, le» jeunes gens q i en tout la de­mande et produisent à l'appui : 1* un relevé des conteibuiions payée* par leur famille et certifié par te percepteur; 2* un avis motivé de trois pères de famille résidant dans la commune et ayant leurs fils sous 1*8 drapeaux. La livte de ces jeunes g*n» e-t présentée par le roairp, qui, tou» les ans, f û t . connaître le» modification» produites dans le* familles ayant obtenu la dis­pense pour un des leur». » .

D» fou côté, M. Cornudet développe un amendement portant que ■ Tous Ira ane, le maire de chaque commune présentera au con- feil de revn-ion cantonal une délibération du conseil municipal, taisant connaître la situation des jeunes gens qui ont obtenu, pendant les année» précédente», la dispente prévue par le présent article. Le conseil de révision, composé comme il est dit à l'article 34 ci-dessous, décide s’il y a lieu ou non de maintenir la dis-

:ii*e dont jouissent ce» jeunes gens ».Cette rédaction prévaut sur celle de la com­

m ision .Les articles 22 et 24. relatifs aux sur.-is d’ap­

pel, sont adopté* avec une mod.fication récla­mée par M. Bernard (Doubs). et aux termes de Iaquellt-onêlèvede40/01 10 0/0 Ira proposition» de sursis d’d| pri.

Lra aiticle» 27 et 28, concernant la composi­tion dra conseils de ttvision, sont renvoyé» à la ominira ou.

0 i s'ariète un instant à l’article 37. M. La- lande aurait voulu qu’on accordât des sursis anx'jeune» g-n» p.igfanl dix an» dans uue de no» colonies autre que l’A gerie. Cet amende­ment n’est pi» admt*, et la délibération est reuvoyée au lendemain.

Séance du 17 ju in .La Chambre a refusé d’au tnm er tes pour­

suite» contre diux députés: MM. La Vieille et Buu. hel. Crite décision n'était pour surprendre personne; te rapport, lu par M. G itiiieau. expo- rail as»«z clairement qu'aucune charge ne pou vail être relevée contre le» deux liorn r»b e- députe*. Aussi M. Jolibuis a-t-il à peine te temps de présenter de courte» oliservalions; la Cham­bre approuve tout de suite, à mains levées, le» concluMons de sa i ommi»*ion.

Q'iant au projet sur le recrutement, i! ne pa-sionne pa» plu» la Chambre que la veille; on examine d’abord Ira article* précédemment renvoyé* a la commission. Il s’agit, par exemple, de fixer le minimum 'te la taille; la comrai-sion propose 1 mètre 55 ; M. Vacher, 1 m. 54, c’est M. Vacher qui triomphe, par 374 voix contre 158. La majorité reprend en-uite la discussion do l’article 38, auquel elle s'était a r êlée. On sait que cri article est l ’un des principaux de la loi. Il détermine le* condition» «tu service mili­taire : le Eoliat passera tant d'antiées dane i’ar- mee active, tant d’années dans la réserve, tant dans la territoriale, etc.

Il n’y a pas eu, à proprement parler, de dé­bat Für ce» dispositions. Mais elles sont assez nombreuses, et leur simple examen prend qu 1- que temps. Il faut noter l’intervention de M. Francis Charmes, qui manifeste des craintes sérieuse» au rujet du recrutement des sous-offi- ciers, et une répliqué, assez vague, du ministre de la guerrp.

L’ens mble de l’article a été adopté par 423 voix contre 48.

Il est conçu dans les terme* suivants :« Tout Français qui n’est pas déclaré im ­

propre à tout service militaire fait partie :

■ D p l ’a r m é e a c t iv e p e n d a n t t r o i s ans;< De la réserve de l’armée active pendant six

an» ;« De l'année territoriale pendant six ans;« Dp la réserve de l'armée territoriale pen­

dant cinq ans :« 1’ L’armée active est composée, indépen­

damment de» homme» qui ne se recrutent pas par le* appel», du tous les jeunes gens déclarés propre» à un de» Fervices de l'armee et compris dans Ira Lois dernières classes appelée*.

« 2° La réservH de l’armée active eri compo­sée de tot.s le» homme» également déclarés propre» à un des services de l’armée et compris dan» te» *ix classe» appelées immédiatement avant < elles qui forment l’armée active.

« 3° L'année territoriale est composée de tous tes hommes qui oui accompli le temps ds service piescnt pour l’armée active et la réserve.

« 4* La réserve de l'année territoriale est compo-ée des hommes qui ont accompli la temps de seivice pour cette armée.

« L’armee territorial» et sa réserve sont for- m es p ir région» et sub ivisions d« région; elles comprennent, pour chaque région «t subdivi­sions de région, te» hommra désigné* aux para­graphe* 3 ei A et qui sont domiciliés dans U région ou subdivision de région.

v Dans le ca» où les circonstances paraîtraient l'exiger, te mioislm de la guerre est autorisé à conserver sous les drapeaux la classe qui a ter- mii.é *a troisième année de service.

« Notification officielle de celte décision de­vra être faite aux Guambres dans le plus bref délai possible. »

M. Ganaull allait développer, à ce moment, son amendement, instituant des examens de sous-officier», et permettant de renvoyer avant les trois annics de service les hommes qui y auraient satisfait. La question a été réservés pour demain jeudi. Nous devions entendre, ce juur-là, 1 interpellation de M. Delafosse sur les bffairra d’Egypte. Mais te préi-ident du conseil, d'acord avec l’interpellateur, a demandé et oblenn l'ajournement de celté discussion à lundi.

S é n a L

Séante du 44 JuinAu début de la »éauce, M. te présidentannon-

ce qu’il a r*ç i uue demande * n autorisation de oursui'.ra contre un membre de l’A*semblée.** m inbre visé, àjoul'erôh?'-no'us, rat M. Tenai-

|i -Sdhg y . Sur là prôpôMlion de M. Denorman- dte, le* de.ai» preicripltf» étant proche', te Sé­nat décide qu'il te'réunira après la séance pu­blique pour ex a m ic r la demande.

E*t eii*niiefîxé'ad 24 julù lè scrutin pour l’é­lection de d>-iiX *>'nàieur» i 'amovibles devant reraplarar MM.Wünz et d’Ilm>»onville, décé­da*. Cela fan, on r» prend la discussion relative *■ au rachil <lc la concra-ion du canal de Givors ut à la canali*atioii de la rivière de D'Ot.

A la dernière séance M. Buffet avait com­battu ce projet ; M. Raynal, ministre des tra- vmx publics, te détend. La raison principale qu’il tait va-oir, c’est qu étant donnée la situa­tion de no» fi lances, puisqu’on ne peut actuelle­ment ilonn r satisfaction aux population* q u an t au canal de la Lo>re au Rnôae, il teut au moins le» faire bénéficier du rachat.

M. Buffet revient à la charge. Il est asruré que la depen*e *era beaucoup plus considérable qu’on le prétend.

On pa**e au vete. A la majorité de 138 voix contre 105, le Sénat décide qu’il ne passera pas à la délibération sur le» articles.

Séance du 46 ju inTrès courte séance, ayant duré une demi heu­

re à peineM. D normandie a déposé et donné lecture du

rapport fait au nom de la commission, chargée d’examiner la demande en autorisation de pour­suites dirigée contre M. Teaaille-Saligny. Ses conclusions tendent eu rejet de la requête. Elles sont basées sur un certain nombre de considère* lions qu’il suffira d’indiquer. Le rapporteur an­nonce d’abord que la demande émane d'action­naire» d’une Compagnie financière l’Union nalio- nale, établie jadis à Lens (Pas de Calais), société aujourd’hui en failhte.La demande, fait observer M. üenorraan lie, est caduque, puisque les signa­taires ont introduit leur instance au criminel avant d’avoir sollicité l’avis du Sénat. D’autre part, si on examiae sommairement les faits, il

C O V B B X B B D E L ’ O I S E

•lÜR LK D K rA B T IB U tT

Un a n . . . . . . . . . . 4 6 f r .

Six m o i s . . . • »»

l’roix m o i * . . . . . , . à 10

M i I . l ’A k o i M u n t .

Page 2: C O V B B X B B D E L ’O I S Ebmsenlis.com/data/pdf/js/1884-1886/bms_js_1884_06_19_MRC.pdf«I la Jm A . FEUILLETON

iWKMA M SWiU

■ n i a i M R t n i la poursuite dsns j ê trouvent, outre M. Tw»«iU«*8iHg»f, h — nersonnes, n i relè v e aucun fait

ter spécial à es sénatiur; que celui-ci Ml M iré dans le conseil d'amini»traiio« (le la Société an an eprè* les infractions à la loi d e 4807 relevées an la c iu tio o ; qu’en M tr » ,, i l a a touché aucune somme, b ré aucun profil d e son anlréa dans le consail de l ’U iu o n nationala.

La rapporteur déclara eu autre qu’aucun fail ■rata ne lai semble ar |u é . Il s’étonnemèmaque la demande ait été in tro d u is si tardivementla demande ail été introduite n taraivamani, alors que le* actes incriminée remanient à pree-

^ UPar°déduclian de ce* motif*, il conclut, cem- ma noua le disons plus hau t, au rejet.

Le Sénat no pouvait statuer — ainsi le veut son règlement — avant aujourd’hui mercredi ; aurai a-t-il renvoyé à cette data la prochaine

Demain jeudi seconde délibération sur la di­vorce.

La Juridiction commerciale.La politique, avecres exigences quotidiennes,

no nous a pas permis de placer *eus le* yeux de nos lecteurs, aussitôt que nous aurions voulu le faire, les rémltats de la justice commerciale, tels qu’ils rassortent du compte-rendu dre-sé par le garde dt-s sceaux, ministre de la justice, pour l’année 1882.

La ju rid ic tion corr m erciale toucha à des inté­rêts si nom breux , les questions su r lesquelles elle s ta tu e son t souvent si délicates q ue nous ne vouIobs pas a jou rner p lu s longtem ps la p u b li­cation du trava il que nous nous proposions de laire. Nous allons doue d o n n e r une rapide ana- |y«e des indications essentielles fournies pi r la s ta tis tique otficielle.

Les tribunaux consulaires et les tribunaux civils jugeant commercialrineut, qui n’avaient inscrit à leurs rôles, en 1881, que 232 851 pro­cès, en ont porté 252,064, en 1882, ce qui, avec las inscriptions et les réinscriptions prove­nant de* années précédentes, dor.ne un lolal de 277.653 causes.

Cesaflaires o n t eu les issue1» suivanles : 78 400, so it les tro is dixièm es, o n t été suivies de tran ­saction ou de désistem en t; 71,994 (28 0/0) ont été juRéos c o n tra d ic lo .re m 'n t, e t 108 661 (42 0/0) ont été jugées par défau t. Il n ’en res­tait do n c , au 31 décem bre 1881, que 18 595 attendant une décision, c’e st-à -d ire à peiue 6 0/0. ce qui prouve le zèle apporté par nos m agistrats consulaires d ans l’exercice de leurs délicates fonctions.

Mais, si nous b ous plaisons à c o n s ta te r le grand nombre d\. flaires résolues en 1882, nou* sommes obligés da signaler les lenteurs regretta­bles qus subit la liquidation des faillites.

Ceslenlturs sont si grandes que les m <gi- tra is n'out pu c ô lu re r , en 1882, q ue 0 625Îirocédures, alors qu’il y en avait 14,594 dont es juges-commissaires dirigeaient les opéra­

tions.Sur le chiffre de 14,594 faillites, 7,061

avaient été déclarées en 1882.Ces dernières se répartissent comme suit

qnaut au genre de commerce ou d’in iis tn e atteint :

230 293 260 236

92

E

Industrie textile..............................— du bois..................................— des m étaux..........................— du c u i r ................................— des produi's ch im ique-...— delà céramique....................... 77— du bâtim ent................... 370— de luxe............................ 269— alimentation.................... 2 .220— h a b i l i t ent et toilette........... 1.818— ameublement................... 204— banquiers, agents d’affaires.. 224— transport*........................ 265— aubergistes, logeurs........ 697— autres comm. ou in d u s t... . 506

Sur les 6.625 faillite* clôturées en 1882, il ya en concordats dans 787 affaiie*. soir 120/0; abandon d’actif, dans 269, soit 4 0 /0 ; liquida­tion d'union dans 2,497, soit 3 8 0 /0 ; clôture pour insuffi-ance d'aclil dans 2.763 soit 420/0; enfin, rétractation du jugement déclaratif dius 300 affaires, soit 4 0/0.

La statistique que nous analysons n'a pu dé­terminer l'imponance des faillites que pour3,553 d’entre elles, lesquelles représentai ni un passif de 243,900,188 lr ., et l e possédaient,

B our y faire fice. qu'un actif de 75,137,464 fr. ans les 3,553 allai'es dont nous pariuus, apiès prélèvement sur 1 actif des sommes dues aux créanciers privilégies t t hypothécaires, il n’y avait plus à parlag r entre i.g tuires créanciers

qu'une somme de 45 566,916 fr., soit 18 fr. 680/0 de la dette ihirugraphaue.

L“S créanciers q 1 i n'avaient ni privilège ni hypothèque ont donc per-lu 81 fr. 32 0/0, soit plus ries 4/5 de ce qui aurait dû leur revenir.

Non-seuiiment la- in té rê t engagés d ais ie commerce ou l'industrie du débiteui sont sou­vent gravement compromis et les créanciers voient l’actif de la lailiite obsoibé par les frais et les privilèges, mats, comme nous I avuns du plus haut, ou a constamment à déplorer les re­tards que subit le règl ment des faillites clôtu­rées.

C’est ainsi que sur les 7.969 (a lliles ro tan t à liqui 1er, au 1er janvier 1883, 719 étaient ou­vertes depuis plus de cinq a .s; 287 depuis quatre a cinq ans; 440 depuis trois ou qualre ans; 8U0 depuis deux a trois ans et 1 667 de­puis un an à deux ans.

On conçoit, sans qu’il s..it beioin d’insister, les conséquences que de tels relaids entraînent pour les entreprises, dont des circonstances que de tels retards em r.i.e n t puur les entreposés, dont des circonstances, souvent fortuites et pa.— sagères, ont atiôïe la uiar. lie. Au cours de ces interminables procédures, les ressources du failli s'engloutissent, le gage de? créancier? dis parait et pour lous^eux, souvent, la ruine e t au bout a s celte longue attente.

Il L ut absolument refi rm er la législation surannée encore en vigueur en matière de fail­lites.

Le Parlement est saisi du projet de révision de la loi du 28 mai 1838; — il s'agit d’une question qui, pour n’êtr*- pas politique, n’en est das moins urgente et à laquelle nous aimerions voir donm r, le plus promptement possible, une solution dent la nécessité s'impose.

li QUESTION DES SUCRESD e v a n t l e P a r l e m e n t .

£>ous ce titre , M. Gallois, d irec teu r de la sucrerie de Frnncières e t vice-président de la Société d ’Agriculture do l’arrondissem ent d e Compiègne, vient de publier une in téres­sante brochure où il exam ine la proposition d e loi présentée par la Commission des su­cres A la Chambre des députés. Nous croyons d evoir en reproduire la partie principale, A li tr e de document. Après avoir étab li la nécessité de l'impôt su r la bclteterave, M. Gallois continuo en ces term es :

La conclusion qui s'impose, c’est qu’il faut doter la Franco de la législation qui a fait la prospérité et la fortune de no» rivaux, c’est qu'il L ut étdb'ir Yim pét fu r 'a betterave.

Le proj*t de loi soumis par la Commission parlementaire à l'examen de la Chambre, con- n t r e lo principe de col im pôt, mgie dans des

conditions telles que l’application on serait im­possible et qu’il demeurerait lettr» mort» s'il était voté sans mod.Û.ationu p ir !• Parlement.

Nous allons en examiner brièvement les prin­cipales dispositions :

R e n d c M o n t l é g a l .N é e e a s l t é d ’a n r e n d e m e n t l é g a l

p e u é l e v é .

L’urticle fi du projet de loi qui fixe le lau^ du rendement légal* est ainsi conçu :

Tout fabricant de sucre indigène pourra contracter avtc l’Administration dre Contribu­tions indirecte*, un abonnement en vertu duquel les quantité? de sucre imposable seront prisas en charges d’après le poids des betteraves mi-es en œuvre.

■ Coite prise en charge sera définitive quels que soient les manquants ou les excédants qui pourront se produire.

« E'Ie aura lieu aux conditions ci-aprè- :• Diffusion, macération ou tout autre pro­

cédé analogue : Rendement, 6 kitog. de sucre ralfi.ié. PrüAses-conlinucs ou hydrauliques : Rendement, 5 kilog. de sucre raffiné.

■ Pendant fis campagnes 1884-1885 et 1885-1886, il sera alloué aux fabricants non abonnés, un déchet de 8 0/0 sur le montant U tal de leur fabrication ».

Dans 1 état actuel de la sucrerie fançris?, pour que l’impôt sur la betterave soit efficace, pour qu’il produise les effets qu’on en aiteud, pour qu’il donne à uotre indus1 rie ruinée les moyen? de «e relever, il faut de to.d« nécessité que le Gouvernement se montre très nu. dur» dans le l.<ux du rendement légal de la betterave.

Si les Pouvoirs publics comprenaient bien la gravité de la situ lion dans laque lese trouve la «ucreiie, il? n'hauteraient pas a fixer ce rende­ment, — pour les premières année? du m oins — au taux ie plus ba? possible, sauf à 1 seg­menter en-uite graduellement, à mesure que le? progrès s’accompliraient, à mesure que sous l'effet de cette sage mesure, l'industrie se relè­verait.

CVst ainsi qu’a agi l’Aitimigne que nous somme? ualhvureustm> nt obligé du citer cons­tamment; elle a successivement élevé le taux du rendement légal, en ayant soin de toujours le fixer à un chiffre inféri.ur à celui qu’obtenait réellement le iabncanl, de façon à ce quo celui- ci, encouragé par le boni quo la loi lui accorde lut con-taminenl préoccupé d’augmenter son rendement.

C’est ainsi que lors de l’établissement de l'impôt sur la betterave dans ce pays, le rende­ment légal lut fixé à 5 0/0 de sucre brut, alors que le rendement réel était, d’après la stalis- liqu-, de 6.705.

Plus tard, en 1882-1883, le rendement légal est de 8.50 et le rendement réel de 9.55.

Eu 1883-1884. le rendement legil est de 8.88 >t le rend ment réel 10.25.

Ainsi, ou remarque toujours entre le rende- meul légal et le rcudcmuut réel, un écart de plus de 1 0/0.

Voilà ce qui a fait la grandeur et la prospé­rité de L sucrerie allemande.

En Franc», que propose la Commission par­lementaire d'accord avec ie Gouvernement, pa- r«.il-il. pour iele*er notre industrie? Uu rendt- m rni légal par 100 kileg. de betterave de 6 de sucre raffiné pour le? usines montées à la diffu­sion, ce qui correspond à 6.75 de sucre brut, c’est-à-dire un rendement beaucoup plus élevé que celui que l'en obtient généralement; et pour le? usines travaillant avec les presses, on propose un rendement de 5 6/0 de ralfiné, soit 5.75 de sucre b ut, alors que le reniem ent réel moyen de ces usines en sucre brut n ’est que de 5. \

E t puis, où la Commission a-t-elle va que la diffusion donne 1 0/0 de ralfiné, c'est-à-dire 1.20 0/0 de sucre brut, de plus que les p rises hydraulique* ou les p m es continus??

Da l’avis de tou? 'es praticiens, ce procédé ne donne, en général, sur les presse» qu’un excé­dant de rendement de 0.50 à 0.75 de sucre brut.\ Ainsi, non-seulement le taux légal proposé est beaucoup trop elevé, mais encore celui qu’on propose pour la diffurion est injustement exagéré.

Ces observations suffisent pour montrer que la projet de loi de la Commission *t du mi­nistre de? fiaances ne ptoduira aucun résultat, et que loiu de soulager la »ucr>r<e et l'agricul­ture, il leur sera tout a lait funeste.

L’impôt eur la btlleravc ne produit é ’eflet» salutaire?, ne favorise le progrès que parce qu’il aoo rde uni prime à l’iutell g uue et au travail, que parce qu’il excite le fabricant par l’appAl u’uii boni, ü'un excédant de fubm a’.ion, à re­tirer tout te sucre de ?a betleiave et à ne tra­vail'cr que de la betterave liés riche.

M«i-, si la loi, par sa sévérité, par ses exi­gences, ne laisse pas Je marge pour les excédants de rrndem>-iil, l’impôt sur la betterave u* sera qu’un leurre et ne sauvera pas la suuer.e. Si les ch.ffres proposés par L Commis-ion parlemen­taire font adopté», 1 uni ôi tui la betterave ne sera qu’une fiction.

Avec ce chiffra, il n’y aura que 20 fabr que? qui adopteront le nouvri im t ôt. Il n'y aura que celles qui sont } lacée? dans des o u tuions tout- a lait exceptionnelles, qui ont déjà des bette­raves liés ncli s, qui u 'ont pas be-om d'étre sauvée?, qui l'adopteront. Les autres, c’est-à- dire l'immense majorité qui seraient dans l’im- po-Mbilité absolue o'obtenir un rt-nd'tiKiil aussi elevé et qui seraient ruinées dès la pre­mière année par les mdiiquan'squ’eliesdm aieül payer, si elles devaient subir une t<-lle législa­tion, seront ob igée» de se co:.tenter du de» bel de 8 p. -/• un gine par M. Tirard.

On dit qu'avec un reniement léf-al très L.bie on sera obligé, pour laisser le Trésor indemne, d’élever de 15 fr. le droit de consommation sur le sucre et de h* porter à 55 fr. Eh! qu’y a-i-il donc là de si monstiueux? Après nos désastres de l’année terrible, alors que le sucre valait da 70 à 80 fr., n a-t-on pas porté a 73 fr. l'impôt .«ur cette matière, <t aujourd’hui qu’il vaut 45 à 50 fr. seulement, on hésiterait à lelever l’im­pôt à 55 fr, pour sauver l'industrie sucrière et venir eu aide à l’agriculture fortement éprou­vée !

Nous demandons donc que l’on revienne pour le rendement légal au taux primitivement adopté par la Commission dVnquéie parlemen­taire dan» sa séance du 4 avril. C’est là, pour nue p n m è 'e année, un maximum qu’il n’est pas permis de dépasser sou? peine de fa re œuvre vaine. Ce soûl L des mesures que le Gouverne­ment ne saurait reruser à uue indu.-tr.e si érni- nemmrnt agricole, si émin-mm-nt française.

L’Etat qui a inventé et maintenu ju-qu’au- jourd’hui cette législation néfaM* — seule caur# de la crise suer,ère et agricole — f ra œuvra de réparation et de justice, en proiége.inl cette in­dustrie qui saur., bien, à bref délai, rendre avec usure les bienfaits qu’elle aura reçus.

Nous conjvrons donc le Parlement et L Gou­vernement d adopter pour le taux légal :

5 •/. de rend»ment en sucre brut à 88* pour les prefses hydrauliques et contido s, soi 4.50 de raffiné;

5.50 */. 'le rendement en sucie brut à 88* pour la d ff.rioo, sou 5.< 0 do raffi-.é.

Que si ;e> Ponvo.r- publies crlignant que certains fabricants n’obtiennent de» excédants trop importants, p-éjudictables au fisc, n'osent

f a s abat? er largement le taux du lendemtnl g J de la betterave, pourquoi ne n range­m ent-iis pas provifoirement au projet du M. Fauveau, lequel consiste, K tnm éiin sait, àfairs un partage des fxcédauts e n r j I t fabricant et !•

Trésor fLes intérôia de ce dernier seraient ainsi sau­

vegardés, et la plupart d ts fabricants n’ayant

plus à redouter des manquants de fabrication, accepteraient dès la première année l’impôt sur la betterave.

D m D é c h e t d e F a h r l e a t l e a .Le déchet de fabrication de 8 */• proposé par

Mon»ieur le Ministre des finances si adopté par la Gommisiion parlementaire donne aux fabri­cants qui reuonceroQl à l’impôt sur la betterave une prime qui équivaut 1 4 fr. par sac de sucre.

C’est une pryno à h routine et aux vieilles méthode*, un encouragement peu déguisé off ri au maintien du tta luquo , c’est-à-di. e de la lé- gislatioM actuelle; c’est une arme ueur com­b a t te l'impôt sur la betterave auquel on semble ne s’ètra rangé qu’à regr«t.

Il «st bieu ceitaio, en effet, que tous les fa­bricants — je ne fais exception que pour 10 ou 20 tout au plus — préféreront les 4 lr. de prune à l'inconuu, à l 'a l.a de l’impôt sur la bette­rave.

On aurait ainsi retardé de deux ans l’applica­tion de la mesure réclamée pour sauver la su­crerie al l'agriculture, et alors il se pourrait bien que le remède vint trop tard.

Notre conclusion est que le déchet de fabrL- c -tiou, si ou perbists à 1 accorder aux fabricants qui ne contracteront pas d'abonnement, soit également et a plus forte raison accordé aux sucreries qui adopteront l’impôt sur la bette­rave, car nous ne voyons pas de raison d ’oc­troyer aux u is dt'8 fiveurs qu'on r fu se aux autre?, tous étant libres d’adopter l’un ou l’au­tre mode d’impôt.

Mais, je le répété, le seul moyen logique et effi ace d’apporter un remède à notre triste situa­tion est de fix-r à un chiffre très ma lé.éle taux du reudcmeni légal pour que tou» 1«» fabricants, ou à peu près tous, pui-sunt adopter l’impôt «ur la betterave.

D e I k S u r t a x e .Le chan^ern-nt de l’assiette da l’impôt sur

les sucres, l'adoption de l’imj ôt sur la betterave dans les conditions que nous indiquons, ramè­neraient évidemment le progrè.» et la prospérité dans notre indusliie. Mais il faudra plusieurs années avant que nous atteignions les résultats obtenus par le? Alinmand?, il se passera plu­sieurs années avant que notre betterave soit aussi riche que la leur. Il nou? faudra ptudeurs années pour monter tou» le? procédés perfec­tionné? capabl s d’ex raire de la betterave tout le sucre qu'il e»t iudmtiiellement possible d’en extraire.

Or, pendant ce temps, nous continuerons à être envahis, nous n'aurons pas le temps de nous lelev.r et nous pourrons bien d «paraître pour la plupart, avant d’avoir repris les force? nécessaire? pour pouvoir lutter, sinon avec avantage, du moins à force égale avec l’Alle­magne.

G'est pourquoi la sucrerie et l’agriculture tont entière oui réclamé, comme mesure complé­mentaire de l’impôt sur la betterave, le relève­ment à 7 fr. de la surt. xe actuelle de 3 fr. qui happe à leur entrée en France les sucres étrangers.

Tour à tour admise et repoussée avec ou sans remboursement, cette surtaxe a finalement été écartée dans le piojel de loi définitif que la Commission so u id h I à 1? Chambre; et ce qui a plongé dan? le plus profond étonnement le monde agricole et suciier, c’est que cette déci­sion ait obtenu l'unammit • de la Commi«sion. Or nou» estimons qu’il y a ii.téiAl pour la su­crerie et l’agrii uliure à la réclamer.

Celte mesure, en relevait les cours, mettrait évidemment un frein à l’entrée des suer»s étrangers.

Mais pour que catte surtaxe soit efficace, il taut, bien entendu, qu’elle ns soit pas renabeur- sible, ni en totalité, m en partie, autrement •-Ile irait à l'eucontre du but que l’on recherche. E'Ie fsvoiitérait icrtain ment l’entrée en Fiance des sucres étrangers que les raffineurs achète­raient de préférence aux nôtre?, pour emamsi-r les priinrs auxquelles ils donneraient lien lors de la réexportation.

C’est ce qui ressort clairement d’un travail réc>nt de l’honorable M. Jacquem ari (1).

Je sait? que celte mesure rencontre de puis­santes oppositions; elle est notamment éuer- giquemeul combattus par la raffinerie.

Sans nul doute, la raffinerie a intérêt à coque la surtaxe, qui s.-l réclamée avec une si grandt- unamiiiité par tou? les d»pariem?nts sucriers, lie soit pas accordée, car elle diminuera dans uue certaine mesure les avantag#?, le? faveur? que la raffi isrie obtient de l’Etat.

Mai-, malheureusement, ces avantages sont entièr> ment au détriment de la S'>tr?ne.\

Certes, la radinerie est ui:e b> lie et grande industrie qu’il faut conseiveravic un soin j<- Io j X. Je i e d- minde «loue pa? nnt«x qu'elle soit fortement protégée, et qu'elle continue à encaiie> r le? bt n> (Les énormes qu’elle a eus — surtout depu s quelque temps.

Mai? au nom de I équité, au nom de la jus­tice, au uuia de l’égalité, qui sont la base de i.os institution», je demande que les faveurs qui lui sont accordé s le soit nt également à notre industrie sucilire, qui. au point <e vue des bienfaits qu’elle répand, est incomparablement super.eure à la prem ère.

J■■denmide que les sucres élrargers soient traité» à r.o;re frontière comme le? suer*s Iran- Çau* tout traites aux Irontière? voisines. Or, nos -ucies .'•ont rxciusde tou? les pays producteur? de cette denier par d s droit» prohibitif? é ab| s a l'entréo et qui «ont de :

6 lr. pn B Igique;8 fr. en Al i- magne ;

14 fr. en A itriche;21 fr. en l ahe;32 fr. en Espagne;35 fr. aux Etats-Unis;49 fr. fn Russie;50 fr. en Portugal.

Le re èv. mm l de la surtaxe à 7 fr. non r<m- boutsable eM une mesure d'equité et de ju>tice que les pouvoir» publics ne peuvent refuser à la sucrerie.

D é t a x e c o l o n i a l e .L’article 4 du projet de loi dit que :« Les sucres des colonies fra^çahes jouiront

d’une détaxe de '5 fr. par 100 kilo? de raf­finé. »

CVft là ce qu’on a appelé une compen ation équivalente aux avantages obtenus par la sucre­rie indigène.

Stimulés par celte prime. 1rs colons augmen­teront leur production et s'efforceront d'élever le rendement de leur canne qui contient en moyenne 18 •/• de sucre. I ne leur sera pas bien difficile de le porter .it 6 ou 7 p. */, qu'il « I au­jourd'hui à 10, 12 et même plu?. Et dan? peu d'années, au heu de nous envoyer 80.000.040 d kilog. de sucre comme aujourd’hui, ce* cole- n.e- nous en enverront 200.0li0.000 de kilog. Alors, la sucrerie métropolitain» euccumb^a sou» 1’invanon des sucres coloniaux* devenus les alliés des sucres allemands.

Ce n’est pa» là. je le suppo.e, le but qu’on se (>r<>po>e d'atteindre î

D’autre part, L prim* accordée aux sucres coloniaux <st d>- 5 lr. par 100 kdog., landteque I? déifiât de f'dbiiL.itiiiri ne reprfc-enlf p,u.r le? sur res indigènes qu’une prime d» 4 lr. Pourquoi Ccllo d.fftuence à l'avantage des premier?? Et quand au bout de de x ans, le déchat de fabri­cation aura pris fin, qu'il n» restera plu» à la 8unreri« métropolitaine qu’à lutter pemb>m ni pour obtenir les rendements élevé* que le fhc toujours âpre et tenace lui imposera, la sucre­rie colonial* encaissera toujours les 5 fr. que la loi continuera à lui seivir.

(1) Sucrerie indiaine, n* du 20 Mai 1884, page 4M. *

A mon avis, la meilleur moyeu d ’assurer l’é- galité dé traitement entre les Jeux industries se­rait d ’appliquer également l’impôt sur la cinua-< à la sucrerie coloniale en liii accordant tous les tempéraments - t toute? les facilitée capables de sauvegarder ses intéiêts,

Si cependant ce mode d ’impôt était im prati­cable, et que seule une détaxe fût possible, il faudrait al irs pour qu'elle lût juste, salutaire aux colonies et non funeste à la métropole, qu’elle s’appliquât à tou? noa sucres coloniaux indistinctement, aussi bien à ceux qui seroul exportés «ur les marchés étrangers, qp’à ceux qui seront importés i-n France.

Cenelnslena.J» termine, en conjurant le gouvernement et

les Chambres.i* D'adopter l’impôt sur la betterave qui seul

peut sauver la sucreii» française;2* De fixer lu rendement légal de la betterave

à t n taux modéré, 4 50 de raffiné pour le? m i­nes travaillant avec des pro*»? et 5.00 de raf­finé pourdes usines possédant la. diffusion ;

' 3° Dà voter la surtaxe de 7 fr. non rembour­sable pour nn-ttre une digue à l’envahissement d«s sucres pr més étrangers et nous m ettre au­tant que possible sur le pied d ’égalité avec nos concurreuts et avec les raffineurs ;

4° D appliquer l'impôt sur la canne à la su­crerie coloniale ; ou, dans le cas où cet impôt serait impraticable, de donnur à tous nos sucres coloniaux, quel que soit le lieu de leur exporia- tion, une prime équivalent» aux avantages que la loi accordera à la sucrerie métropolitaine.

UHROMQUE DÉPARTEMENTALEM. F ranck Chauveau v ien t de déposer

l ’am endem ent suivant A la proposition d e loi sur les sucres :

Art. 8. — A partir d11 la promulgation de la présente loi et jusqu’au 31 août 1887, la tn r- Lxe de 3 fr. non remboursable sera élevée, pour les sucr*s étrangers importés en Franc», à 7 fr. par 100 kilog.

A partir de la même époque la raffinage peur l’exportation sera autorisé en entre; ôt sans au­cune surtaxe à l’entrée. Un règlement d’admi­nistration publique déterminera les conditions dans lesquelles aura lieu l'exercice des raffine­ries.

Art. 9. — Le rendement minimum fixé par l’article 18 de la loi du 19 juillet 1880 à 65 0/0 sera porté à 80 0/4.

Cet am endem ent perm ettra à la fabrica-* tion française de lu tte r dans de m eilleures conditions contre la production étrangère : actuellem ent nos fabricants se p laignent que les sucres b ru ts venant de l ’étranger paient d ’abord un im pôt d ’en trée trop faible, en­suite que l’évaluation du rendem ent, sur laquelle est basée la perception de l ’impôt, soit très in férieure A la réalité . L’évaluation de la surtaxe de 3 à 7 francs et la fixation A 80 0/o dû taux du rendem ent supprim eront l’inégalité don t sé plaignent les fabricants. Nous n ’avons pas besoin de faire rem arquer que le so rt de la cu lture betlerav ière é tan t lié d ’une m anière indissoluble A la prospé­rité des fabriques de sucre, nos agriculteurs profileraient largem ent des m esures propo­sées p a r l ’honorable député.

I n s t r u c t i o n p u b l i q u e

AVISLes examens des aspirantes au brevet de

capuciti élémentaire ne commer.rerunt dons l'Oise que le mardi 8 juillet, à 8 heures du matin, au lieu du lundi 7 juillet.

L’ouvrrture de la session de 1884 pour les examens du certificat d’éluJe.» et de l’enseigne­ment secondaire spécial a é é fixé au mardi 29 jpillet.

Le? candidats devront se faire inscrire au bu' reau de l'inspecteur académique, du 4 au 23 juillet, et y déposer :

1° Leur acte de naissance ;2° Une demande conforme à la formule an­

nexé» à l’arrêté ministériel du 28 juillot 18*2.Chaque candidat, en s'inscrivant, indiquera

la langue vivante sur laquelle il désire dire in­terrogé.

Par décision présidentielle du 28 mai 1881. M. le général de division Ferri-Pisani, comman­dant la 3* division d’infanterie (2* corps d'ar­mée) et I»? subdivisions de région de Péronn», d'Abbtville, de Deauvais et d ’Amiens, est admis (ans la 2* seition (ré.erve) du cadre de l’élat- ■najor général de l’armée, à dater du 25 juin 1884, *

ADMINISTRATION DES FORÔTS

V e n t e d e « h a b i l e e t d e b « I s f a ç a n n é s .

A la diligence de M. lu Conservateur de- forêts du premier arrondi sein-nt, il sera procède à Beauv.ds le 5, et a Clermont le 12 j -illet 1884, à un* heurs de relevée, en la salle ordinaire de.» adjudication* publique*, par devant M. I* préfet ou ses délégués, à l’intervention des agent» f-»- restiera, en présence de M. le directeur des Do­maine? ou *es deligucs, et de MM. les adminis­trateurs et de M. le receveur des ho-pne? dr Ueauvais, à la vent» de bais de diverse? esjèce», aux clauses et conditio n énoncée» sur les affi­che.» appose* s en divers lieux, ainsi qu’au cahi r de? charges dont ob pourra prendre connais­sance dans 1rs bureaux desdits fonctionnaires.

Cour d'Assises de l'Oise.Présidence de M. GAILLARD, juge d'instruction

Audience du samedi 14 ju in 4884Le nommé Joseph 0> tav» Pauchet, retordaar,

né lr22 novembre 1848. à Vignoceurt (Somme), y demeurant, a été condamné le 2 avril dernier par la Cour d’Assises delà Somme, sous l'incul­pation d’attentat? à la pudeur.

Panchet s’étant pourvu en cassation, l’arrêt de la Cour d’As*i*e* de la Somme a été cassé par

:% uérdu 15,mai dernier pour vice de forme.La Cour de cassation a en outre renvoyé Pau-

<h«t devant la Cour d ’asûses de l’Oise.En con?éqtience da cet arrêt, l affaire se pré­

sente devant la Cour d’assbes de l'Oise dans la» c n h lion» où elle se pré?entaitau mois d'avril devant le jury de la Somme, e t Pauchet cet ac­cu»-:

1* D'avoir, àVigaocourt, dépuis moins de dix ans, «urninis des atte .tal? à la pudeur, consom­mes ou tenté* siiiis violence, sur la per?onne de Marie Anna-Zoé Pauihet, sa fille, née le2 février 1872;

2° D'avoir, le 19 février 1884 à Vignecoart, commis un attentat à la pudeur, consommé ontmléavi-cviolencesurlapersennedeMarie-Aona-Zoe Pauchet sa fille.

M. Nrx, procureur de la République, occupe le liège dn ministère publie

M» S 'rp stte de Bersaucourt, avocat do bar­reau d'An iens, est au banc de la défense.

U .m y rapporte de la chambre de se? délibé­rations un verdict affirmatif sur le chef d 'atten­tats a la pudeur avec violence, négatif sur l’autre chef. Il a admis, en outre, des circonstance? atténuantes en faveur de Pauchet.

La Cour condamne Pauchet à sept ans do tra­vaux forcés et le dispense de la surveillance.

Pauchet avait été condamné le 2 Avril dernier à a*pt ans de travaux forcés .

Cette affaire est la dernière de la session.

CHRONIQUE LOCALEC o n s e i l m u n i c i p a l d e 8 e n l i s *

L’an 1884, le 16 juin, a 8 heures du soir, le Conseil municipal de la villede Sentis s’eat réuni à 1 Hôtul-de-Ville en la salle ordinaire do se? séances.

Sont absents : MM. Bourbonneux, Decaisne et Chandelier.

M. le Maire donne la parole à M. le rappor­teur de la Commis*ioa de la Fête du Comice agricole. De ce rapport, fait par M. Cultru, et de «es explications, il résulte que la souscrip­tion qui n’est pas tout à fait terminé», pourra «’élevrr à 1.800 fr. Les frais d» la fête peuvent nécessiter uue dépense de 2.800 à 3.000 fr.. il y a donc une différence de 1.000 à 1.200 fr. que la ville doit pr«ndr»à sa charge.

Après discussion, la questioù est mite aux voix et le crédit voté à l’unanimité.

M. le Maire expose que M. Alépée, proprié­taire, place Sainl-Frambourg, a demandé an Conseil municipal précédent, l’achat d 'une lan­gue de terr» longeant sa maison, à piendie sur la place, d ’une Jongueur de 3 mètres 80 aur une largeur de 2 mètres 10, moyennant un prix de 15 fr.- le mètie que lui-mê>ue a fixé.

Le Conseil municipal avait do-né à cette de­mande un avis favorable; conformément à la loi, une enquête présidée par un commissaire dtdf'gué a été ouverte à la m airie; une seule ob­servation a été relatée au procès-verbal. L’ali­gnement de la place, dit-on, qui rst reotiligne aujourd’hui serait détruit, et la concession de terrain demandée produirait une avancée avec deux recoins qui nuirait complètement à l'as­pect de la place ; m eux vaudrait, si i’en veut céder une parcelle da terrain, la céder dans toute la largeur de la façade de la maison, de telle sorte que si la place était diminuée de la quantité cédée l'alignement rcctiligne ne serait pas détruit.

Cette observation est soutenue par plusieurs membres, et aprè? discussion, M. le Maire po?e ainsi la question à trancher :

Doit-on proposer au préfet une med ûoation à l’alignemunt de la place Saihl-Frambourg, s’étendant depuis l'Eglise ju>qu’au re in de la ru» Sainl-Frambouig ;

0 .i doit-on proposer cette modification dans les t»i mes de la concession demandée par M. Alépée, c’eit-à -lire d ’une longueur de 3 m. 80 sur 2 m. 10 delarg^T e tc

La première question réunit six su rag es .La deuxième question est adoptée par onze

v o ix e tc ’e-t dans ce $ens que la modification de l’alignsment sera présentée à l’approbation préfectorale.

Le précédent Conseil, après de minutieuses études et de longues délibérations a choisi l’uu des nombreux projets qui lui avaient été sou­mis pour l'ag<aiiduseinenl du cimetière, et chargé M. le Maire de remplir les formalités né­cessaires pour ie m ettre à exécution. M. Fon­taine a fait aux riverains de? offres pour l’acqui­sition des terrains nécessaires, uu seul y a répondu; un décret déclarant d 'utilité publique l’agrandissement du cimetière cl la déviation du chemin sur lequel il doit s'ilendre, te l inter­venu 1? 14 février 1884; une enquê.e a été ou- vsrte à la mairie sur l'utilité d’uue expropria­tion sans qu’aucune protestation se soit él»vee; il s’agit donc de remplir aujourd'hui les forma­lités nécessaires pour arriver à I expropriation.

MM. Yoa et Levasseur essaient de combattre les pian» adoptés et de faire revenir le Conseil municipal sur la décision prise antérieur ment, en se fondant sur la nature du sol, peu propre, disent-ils, a rétablisse mant d ’un cimetière, tll leur est répondu quo des études >péciales oui été faites par la comraisrion nomme.: dans ce but, et que les conclusions de cette commission adoptées par le Conseil, avaient été tunt-à-fait favorable*. Du reste les autres projet? qui avaient été soumis concurremment avec celui-ci à la discussion, présentaient des inconvénients bien plus graves au point de vue de la salubrité publique eu des dépenses qu'il* auraient néces­sitées.

. A la majorité des voix, le Conseil charge M. le Maire de remplir les formalité? prescrites pour obtenir l’t-xpropriatton.

De? pourparlers ont été engagé» entre la Ville et la compagnie du N ird pour l’établmemsnt d'une paœerelle à établir sur la ligne du chemin de f r pour relier les deux tronçons de la rue de l’Oi me-qui-Baie.

La Compagnie a répendu à M. le Maire qu’elle e*t disposée à exécuter les plans »l davis qu’elle présente pour une somme de 6,700 fr. à forfait, l’entretien restant à la charge de la ville.

Celle proposition paraît avantageuse non-seu­lement comme prix, mais anssi au point de vue de la rapide exécution des travanx et de la res­ponsabilité acceptée par la Compagnie.

Plusieurs membres se demandent Vil ne con­viendrait pas d'imposer à la Compagnie les ou­vriers de la ville; il est répondu que la Com­pagnie doit mettre les travaux en adjudication et que dès lors les entrepreneurs de la ville pourront y prendre part.

A l’unanimité, le Conseil accepte la proposi­tion de la Compigniu du Nord.

Le précédent Conseil, dans sa séance du 81 mars dernier, avait décidé le renouvellement à l’amiable an locataire actuel ou, en cas de refus de celui-ci, la mise en adjudication peur 9 ans du marais de la Fosse auk Anes.

M. O ient croit qu’il serait préférable de le louer en détail et o’y joindre la pépinière ac- tuell . Des observation? sont présentées pour et contre cette proposition et en la renvoie à l'étude de la commission du budget.

M. Choquet, cordier à 8enlia, demande h louer rimpassedu Quémixti pour Sans, moyen­nant un loyer annuel de 30 fr . I

A l’unanimité, le Conseil municipal donne son consentement à ce bail.

Deux peupliers, dans la cour de l'Ecole com­munale des gerçons, sont plantée le long de Vb

propriété deM . Mercier et causent au pignon de u maison un véritable préjudice. M; Mercier demande au Conseil de les faire abattre, et comme indemnité il offr» 50 fr. pour la sous­cription de la fête du Comice agricole et 54 fr, peur le bataillon açolair», te bois de cas arbres restant d ’ailleurs la propriété de la ville.

A l’unanimité, le Conseil accueille cette re­quête.

M. le maire donne lecture d’une lettre de MM. Dalmont et L-flvre-L*maire, membres de la commission du bataillon scolaire. Ii en ré- ?olte que 85 enfants de l'Ecole communale peuvent acluvllement cempo?ar le bataillon sco­laire; et qu’une somme de 8,727 fr. 54 est né­cessaire pour les équiper.

La souscription publique a fourni 2,000 fr ., mais elle n ’est pas encore terminée, e t par les moyens que MM. las commissaires proposent, il? s’engagent à fournir une nouvelle somme de 527,50); le budget de la ville ne serait ainsi grevé que d ’une dépense de 1,200 fr. qu’ils de­mandent au conseil.

M. Bruiet, secrétaire de la commission, fait son rapport sur l’organisation dn bataillon sco­laire, et ses conclusions sont ainsi formulées :

!• . U est créé dan? la ville de fïenlis un ba­taillon scolaire municipal,

2*. Pourront en faire partie : ! • Les enfants français de l’école communale.

2* Les enfants de la ville et des institutions dont les parents en feront la demande à l’admi­nistration municipale.

3*. Les enfants du l’école communale seront équipés aux frais de la ville qui restera pro­priétaire des uniforme?, arme*, etc.

4e. Les enfants dn la ville dont les parents auront demandé l'admission au bataillon sco­laire, devront être propriétaires de l’équipe­ment complet, exactement pareil à celui adopté par la commission.

La discussion est ouverte et roule suitout «ur des questions d’organisation et de détails.

M. Cultru propose le renvoi à la commis­sion du budget du crédit demandé.

M. le maire met aux voix, et à l’unanimité moins une voix, le conseil municipal adopte les conclusions du ra p p o rtâ t vote le crédit dtmandé.

M. le Président'de la Compagnie d ’arbalète de Senlis demande au Conseil municipal un prix qu’un de ses membres autorisés croit pouvoir fixer à 50 fr.

A la majorité, 1» Conseil vote cette allocation.M. Hardret, de Senlis, présente au Conseil

une pétition dans laquelle il demande l | mise en état de la place de la Fontaine des Etuves.

MM. Fontaine et Minguet répandent qu» ces travaux sont décidés et auront lieu incessam­ment.

M. le Maire propose la nomination d’une commiïrien pour la fête du 14 Ju ille t

A la majorité relative, sont nommé? com­missaires : MM. Sem m air-, Gérard et H-rbet.

L’ordie du jour étant épuisé et personne ne demandant la parole, la séance e*t levée à 10 heures et demie.

Le Secrétaire du Conseil municipal, Paul D elapoutk .

M. Chandelier (Jules), frappé cruellement dans ses affections au moment des dernières élections municipales, nous écrit pour annoncer que, deva&lêlrnabaeat de Senlis plus longtemps qu il ne pensait, il ne croit pas devoir conserver le mandat de conseiller municipal et qu’il re­mercie lus électeur» de l’honneur qu’ils ldi ont fait.

Pour les mêmes raisons il donne sa démis­sion d’administrateur de la Caisse d’épargne.

Bataillon scolaire conmvii&l da Senlis.Les m em bres de la Commission m ixte du

bataillon scolaire on t le p la is ir d ’annoncer que les commandes d ’équipem ent e t d ’arm e­m ent viennent d ’é tre faites, e t que ces com­m andes on t été tout natu re llem en t données aux négociants de S en lis; le bataillon sco­laire pourra so rtir pour la p rem ière fois le 14 ju ille t; pour cette époque, 85 enfants de l’école seront arm és e t équipés su ivan t l ’uni­forme e t le fusil de P a ris ; le reste se fera après.

Le Conseil m unicipal a décidé lund i que la souscription res te ra it ouverte.

La Commission p rie les personnes qui n ’on t pu être rencontrées A dom icile ou qui a u ra ien t pu ê tre oubliées, de rem ettre leu r offrande chez M. Lefôvre-Lem aire, qu in­ca illier, place de la H alle , chargé de centra­lise r les fonds.

Le bu t de l ’œ uvre n ’a plus besoin d ’é tre ind iqué : p a r une gym nastique salu taire , p a r une discipline m ilitaire e t p a r une ém u­lation qui pu isera sa source d a r s une noble idée, il s’ag it de p ré p are r la génération qui g ran d it au service que tous doivent & la patrie .

Tout le m onde doit ê tre d ’accord su r ce poin t e t tous voudront con tribuer dans la m esure de leu rs moyens A cette institu tion patriotique.

La Com m ission.

Aprè? une langue et mlnniieuee instructien,M. le juge d ’instruction de Senlis a rends, U 12 ju in , son ordonnance dans l’affaire de la So­ciété anonyme « la Pantegraphie Voltalque. •

Aux termes de cette ordonnance, M. Pi lien, ancien curé d’Ercuis, protonotaire apostolique, directeur do journal le Rosier de Marie, est ren­voyé devant le tribunal correctionnel de Senlis,«eue l’inculpation d ’infractions diverses à la loi sur 1ns Sociétés et d ’escroquerie, ainsi que lee m mbres du conseil d ’adnainislraüon de cette Société, notamment MM. Moriiet, curé d ’A bi- ville (Vosges); Araelte, curé de Bezn-8aint-Bloi( Brccq, curé de Cramoisy; baron de Pmdban- ch rr, propriétaire à Sauzé-Vaessais (Deax- b'èrres) ; Dillày, clerc d ’avoué à P aris; Bardou, agent d’affaires à P an?; Rraupatn, homme de lettre*; Rodio, receveur-buralittè à firaumoat- aur-Oise. .i > ' h •; • .

On sait qae le prévenu principal était prési- i dent d 'honneur de li 'P a n to g n p h io . Eo cette qualité il a pris la part la plus activa d*pe cette ’ effa re qui a englouti plus da 15 million». Ac­tuellement il est, sous mandat de déj ô t, dana une maison de santé de Paris, e * a M d a q t . l’heure des d< bats devant le tribunal de $é*U*.

M. Pillon sera défendu par M. de Sàl, avecat à fs Cour d ’appel de Paris. / ■ f ^ ,

Page 3: C O V B B X B B D E L ’O I S Ebmsenlis.com/data/pdf/js/1884-1886/bms_js_1884_06_19_MRC.pdf«I la Jm A . FEUILLETON

i g M H p B H H p S o c i é t é d u M o n t a u lia n .

C O N C O U R S « Ê N R R A U DE TIR I L’IR IE DE GUERRE

Situât»» »u Mtrcredi 18 /mm, 4 midi. MM.

4. Gautier, 183, faubourgSt-Msrtin, P aru 7 - 7 /1 0

a Gres-J<*n, 4* Chsmbly 17-- 4/10» Paissnt, président 4 a tri-

bunal de Sentis 8 3 - 1/10 1/8i Duquesaois, substitut à 1 Sentis 8 5 - 8/10 faible5. Flèche, 4e Paris 8 0 - bible

POULEMM.

Gautier, 4c Péris Flèche, 4e Péris GreeJean, de Chambly

TIR I L'ARBALÈTE

Plombs.482

Situâtton « a Mercredi 18 Ju in i m idi MM.

1. Bourgeois, de Silly-le-Long 45 faible,g , Beurerd id . 1219. Gonflé,de Montmagny 133

V e i t a r e d ie P e u t à S e a l l s .Déport de Pont-Ste-Mâxence, m étis 8 h. 30

^ — 1 h . 45— 7 h . 45

matin 8 h . 15 12 b . 30 4 h . 45

Départ de Sentit,

■iroki de Stn lii dn 17 Ja is 1884.

RÉSIGNATION Prix Poidsd.

PrixVbiemiNM.

ÎOO kU. l'hect. PkssL

23 50 76 kil 17 85 haus.SOc.22 5U 72 16 M Id.

nouveau) 3* — 21 10 70 1b 05 Id.(Pr. moy.

Seigle nouveau.. . 15 1)0 71 10 80 sans ch.18 (Ml 44 7 90 Id.

Avoine j £. _ 17 (0 41 6 95 Id.

Frie du Pain t Blanc 0,33 le kilog.du 10au 17 juin) Bis blanc. . . 0 ,4 ' —

Farine : les 157 kilog., 50 fr. Baissa : 1 fr.

A i l i o k y . — Dimanche, il y avait fête à Atlirhy et doublement fête, car MM. Edmond Robtrt, député, et Soinoury, sous-préfet, étaient venus, sur la demande de la municipalité, ap­porter à deux de nos vaillants pompiers, le ser- geat Lelranc et le capotai Chamberlin, les ré- cempteses qui leur ont été récemment accor­dées par lu ministre de l’intérieur.

Après un banquet offert dans la salle de la aairie, h MM. Robert et Soineury, ces Messieurs oui pris place sur une estrade élevée h leur in - tsation et brillamment décorée du fleurs et de feuillages. A leur côté se sont su is M. le meire d’Attichy et sen conseil municipal. Au pied de Tnt rade étaient rangés la compagnie des pom­piers, — celle 4e Jaulxy qui dans la nuit même avait été porter des secours h une commuas do i’Aiine où s’était déclaré un incendie et qui était ristée jusqu’à trois heure* dn m attn sur le lieu de sinistre, — l>ic«;ll*nte fanfare de Tracy-le- Moat et un nombreux public attiré par la cir-

B r a n v a l s . —■ Programme de là f i le de Jeanno-Hachette. — Dimanche, 29 juin, salves d’artillerie etc. A midi, couronnement dé la rotière; pub distribution du prix de poésie fondé par Mlle Deaeix. Procession de l’assaut. Le soir, illuminations au Jeu de Paume. Bal gratuit.

Lundi, 30, Ballon monté par M. Lhoale. Ce ballon cube èOO mètres et contiendra six per­lâmes. Pendant le gonflement, exercice du lêhl de Cecagne, musique. Le soir, an Jeu de Paume, bal non gratuit.

Le 1 - juillet, Concert par la musique du 51*.Le 6 juillet, après les courses, b u d’artifice

an Franc-Marché, par le «uccrs-eur de Ruggierie. lllumir ations et bal gratuit au Jeu de Paume.

Le 7, Retraite aux fl.mbeaux. Bal non gratuit.

Le 8, Concert par la Musique municipale, sous la direction de M. Rivière.

Le 13, Partie de paume. Distribution de médailles en vermeil.

Lundi i l , Fête Nationale, dont le programme sera ariété uliéruurem tnt.

Enfin, [e,20 juillet, grande partie de paume par diverse» sociétés

— Courte» de Beauvait. Clôture de» Enga g m e n ti pour le» Course t au fret.

C’est samedi prochain 21, 4 six heurte du soir, que seront clos les engagements pour les deux courses au tro t. Ils devront être adressés à MM. les commissaires dos courses, au secréta­riat de la mairie de Beauvais.

B r a n v e l v . — Foire a u x faine». — Le Maire de la ville de Beauvais a l’honneur de rappeler à tous lee propriétaires, cultivateurs,

fabricants d’étnfles e t marchands 4e laines, que la Foire aux la;nés, autorisée par dérision deMi le ministre du commerce, en date du 85 mars 1836. aura lieu cettr année le tam rdi 5 ju ille t prochain, su r VEsplanade de f Hôtel- Dieu.

La Malle aux laines restera frm é u jusqu'à deux heores de relevée.

On trouvera sur le Champ de Foire, dès la veille, uu poseur-juré, lea balances et lie fléaux, les poids nécessaires et généralement tou t ce qui pourra faciliter les transactions. La Foire sera franche et exempte de tou t droit, à l’ex­ception de celui de pesage. Il y aura sûreté et protection.

Fait en l’Hôtri-de-Vi’le, le 16 juin 1884.D* E . G é r a r d .

— Le 14 juin, vers trois heures, le domesti­que de Mme Delachaise, demeurant rue du Palais-de-iustiee, a* 7 , fu t réveillé par une forte odeur de fumée; il se leva en toute bâte, et constata que le feu avait p rb dans la lingerie.

Il donna aussitôt l’alarme. Les pompiers de la ville et ceux de la Manufacturt-N iiiontle arrivèrent bientôt sur le lieu du sinistre; aidé* de b-aucoup de personnes accourues immédia­tement, des pompiers de Marissel et d’un piquet du 51*. ils travaillèrent énergiquement à r ir - cons rire l’incendie dans son loyer. Ce ne fut que 6 heures que l’on parvint à se rendre com­plètement maiire du feu.

Les dégà'a s'élèvent & 10,000 fr. pour la maison et 4 000 fr. pour le mobilier et liog<*. Tout était assuré à la Cio VUrbaine.

On a remarqué la prrieuce de M. le Préfet, da MM. les adjoints, du capitaine de gendar­merie, dn colonel dn 51*. et d« M. D> frénow, joge-euppléant au tribunal civil.

M. Geoiges Boidin, employé chez M. Capron- nier, dent la conduite a déjà été remarquée en semblable circonstance, s’est particulièrement distingué. M. Legrand, lieutenant des sapeurs- pompiers de Beauvab a été écorché à la jambe, le plafond s’était effondré sous son pied.

La cause de cet incendie parait être purement accideutelle.

I t r e t e u i l . — Le bureau de la Société d’agiiculture duClermunl a décidé, sur la de­mande des cultivateurs du canton de Breteuil, et considérant aussi l’état peu avancé des ré­coltes, que le concours agricole qui devait avoir lieu à Breteuil le 13 ju ilk t, serait remis au di­manche 27 du même mob.

En faisant sa caisse mardi dans la soirée, Mme Roger, débitante de boisiots, s’est aperçue qu’on lui avait sonitrait, dans nn des tiro irs de son comptoir, un vieux porte-monnaio renfer­mant unesomm* de 20 fr.en différente monnaie. Ses soupçons se portèrent aussitôt sur un nom-

léLvfoit (Philippe-Henri), mauouvrierà Es- quennoy qui avait passé une partit de l’après- midi daus son débit en compagnie d 'nn autre individu et qui, tandis que ce dernier dormait sur la table, avait été laissé seul dans la salle pendant le t^mps que la débitante était allée faire les chambres au premier étage. Mme Ruger perla plainte contre cette individu qui fut trou­vé par la gendarmerie et interrogé. Leforl oppo­sa Us dénégations les plus formelles aux asser­tions de Mme Roger, mais lorsqu’on lui repré­senta que certaines dépenses qu’il avait faite» le lendemain du vol, tan t à Breteuil qu’à Esquen- noy, ne répondaient pas à ses ressources, il se décida à avouer le vol.

E« conséquence, vu le flagrant délit e lle peu de stabilité de Lefert, qui n’habite Esquennoy que d’une façon treasitoira, il a été ariêté et mi* à la disposition du parquet de Clerment.

C le raaaom d. — Le ministère de la justice a , parait-il, autorisé Mlle Louise Michel à venir, tons les quinze jours à peu près, voir sa mère.

Cette semaine encore, elle faisait le voyage de Clermant à Paris. Il va sans dire que chaque fob, un agent, — toujours le même, — l’ac­compagne.

Louise Michel n’a pas manqué, on s’en doute, de tenter de le convertir à ses opinions. L'autre jour, cet agent a eu on mot assez juste.

— Ne parlez pas tant que cela d ’égalité, lui a-t-il d it. Si on appliquait vos idées, est-ce que vous croyvz que je vous promènerais longtemps comme çi?

C R m a p iè g n e . — Le samedi 28 ju in , à une heur* «le l'aprea-midi. l’administration fores­tière procédera à f Hôtel -de-Vil lu, à une adjudi­cation de pioduits accidentels sur pied, situés dans la forêt do Compiègne-Sué, an parquet des Vineux et au canton de Saint-Jean.

La vente comprendra, outre 2 hectares 38 ares de taillis de l ’ftge de 30 ans, 267 arbres dont 185 chênes, pouvant servir à l'industrie i l diverses autres essences devant produire 150 stères de bois de chauffage, 35 g'èrts à char­bon, 65 stères racines e t 800 fagnettes, au par­quet des Vineux.

Au canton <le Saint-Jean pour l’emplacoment d 'une pépinière à créer, les produits des bois à extraire pourront produire 65 stèrei de tons bob et 500-f» guet les.

Des renseignements seront fournis aux inté­

ressés par l'administration an bureau du fau­bourg da la Porto-Chapelle.

— Une vante de b ob façonnés aura lieu le même jour, 28 ju in , à la même heure, à l’Hôtel- de-Villo de Compiègne, salle de la Justice da Paix; elle comprendra enzi lots situé» dans hs forêt» de Laigue, Oarscamp-Carlepùnt et l’HÔ- pilal

Pour renseignement*, s’adresser au bureau da M. Bruant, inspecteur de la forêt de Compiègne- Nord, place du Change, 30.

C r r l l . — Par jug ment du tribunal de là Seine, du 14 Juin courant, la société des Acié- rés de Greil, rua Saint-Lazare, 55, a été déclaré ea état de faillite.

K N a m ra iv a l. — Ces jours derniers, M. Orget (Ziphir), cultivateur à Lieuvillvrs, fut informé par le garda champêtre de la commun» de Fournirai que vingt pommiers de 40 à 45, ans de plantation et en plein rapport qu’il pos­sède au lieu dit los Jardins, territoire de cette commune, venaient d 'être mutilé*. Il se rendit aussitôt sur Iss lieux et constata en effet que ces arbres avaient été écorcés à l’aide d ’une terpe ou d ’un autre instrument analogue, sur la tota­lité de leur pourtour et sur une largeur d’envi­ron 40 centimètre^. Selon toute prévision, ce* arbre» ne pourront ré»Uter à la mutilation dont ils ont été le! jet et leur mort devra causer un préjudice d» 200 fr. à leur propriétaire.

Les souf çons de M. Orget s - porté ent aussi­tôt sur son pèr», M. Orget (J. B.), à^é de 70 an», * ménager i Fournirai, avec lequel il n'est pas tu bon Urmes, et bien qu 'il lui eu ccûtà!, il porta plainte contre ce dernier.

M. Orget père, interrogé pur la gendarmerie sur le fait dont l’inculpait sou fil», n’a pas héri­té à s’en rtconu lire l’auteur, et il a prétendu qu’il agit ainsi pour se venger d e ch que son fil» ne lui avait pas payé une rento viagère de 400 fr. qu’il lui doit, ajoutant qu’il était tout disposé à recommencer à l’avenir si son fil» ne lui payait pas sa renls intégralement.

H. Orget père est bien considéré dans sa com­mune, et chacun croit pouvoir attribuer l'acte qu’il a commis à un affaiblissement de son ser.s moral.

Procè -verbal a été dressé.

G n i s e a r d . — Le Concours agricole. — Voici le programme de» fê.f-e qui auront lieu à l’occasion du Concours agricole, les samedi 28 et dimanche 29 juin :

Samedi 28, à sept heures du malin, exposi­tion et concours de machines et instruments agricoles auxquels les constructeurs de tous les- pays pourront prendra part.

A neuf heures, concours de labourage et essai de tous les instruments aratoires.

Dimanche 29, à sept heures du matin, expo­sition des animaux sur un emplacement qui sera désigné à leur arrivée et examen par le jury.

A dix heures, messe solennelle sur la place publique et bénédiction des médailles.

A deux heures, distribution de* primes, mé­dailles et réromprnses aur la place publique (enceinte réservée aux invité*).

A six heure», banquet à l’Uôtel-de-Ville.Des places seront mise» à la disposition dis

personnes étrangères qui désireraient y prandre part, et des carte* leur seront délivrées au prix de 10 francs, de midi à trois heures, par M. Du- bail, membre do la commission d ’organbation.

Le soir, sur la place, illumination et dmsis publiques et gratuite».

Dimanche 6 juillet, grand concours de pom­pes à inci-ndit (3* catégorie), sur la place pu­blique.

Toutes les subdivisions de sipeure-pompiers de l’arroaditsemenl d» Compiègne «t des arron­dissements voisins sont invitées à y prendre part.

A cinq heure», distribution des médailles décernées par un jury spécial.

Le soir, illum>nanon (le la p'ace et danses publique» et gratuites.

Le président de la Commission d'organisation i

Hubert.i

L a v e r s i n e s . — Le 10 rourant, le jeune Adonis Soulier, âge. de 4 an-, était occupé a jouer sur une pierre qui eert de m»r h» à l'entrée de la maison de se* parent», lorsque tout à coup cette pierre, mal as.-ujetiie, roulant sur elle-mê­me, tomba malheureusement sur la tête de l’en­fant et l’écrasa.

Mme Petit (Eugène), qui s’etait aperçue de l’accident, appela de suite au secours. La mère de la pauvre petite victime accourut et emporta son enfant dan* ses bras; mais quelques instants après le jeune Seiliier rendait le dernier soupir.

M o R B il-S a im t-D r ie i« . — Le 14 juin M.Stauiilas M rci<*r.àgede53aru,et8onepou»e, née Aletiue Berné, te sent empoisonnés en pre­nant de l’arsenic. Tous deux sont décèdes dans le mè ne jour : le mari à 3 heures du soir et la femme à 8 heures. L’état de leurs affaires serait, d it-on, li cause de leur funeste résolution.

P o n t - S a l n t e - M i i x e a r e . — Tir d

TArbalète de Pont-Sainte Maxence. — Situa­tion du Prix Général au 17 juin :

1. Maréchal (Gustave), de Punt 2 Gasstl, de Pont3 . Dupuis, de Luzarches4. Dupuis, de Luzirche»5. Boulet (Paul), de Pont6. Caburdel, de Précy7 . Hurlsz, de Gouvieux8. M«llet. de Pont9 . Hurtsz, de Gouvieux

10. Pierre, de Pont

9 1/2 16 25 25 32 52 606465 96

R s a l ly . — M. le Juge d'instruction de Sentis, accompagné de M. le Procureur de la R é p u b liq u e , de M. le Cvpitame do gendarmerie et de M. le docteur de Rayssac, s’est transporté dernièrement à Rully au domicile des époux B., dont la fille, Angèl», âgée de 18 ans, était soup­çonnée d'avoir accouché clan teuinem sut le 28 janvier dernier et d’avoir tué l'enfant qui venait de naître. Les perquisitions opérées ont amené en effet h découverte, dan* le jardin, du cadavre d’un enfant déjà décomposé : les c o n sta tio n s médicales et l’enquête ont établi que cet enfant d u sexe féminin avait été étran-

au*silôt aprè* sa nais a ce. En conséquence Angèle B. a été mise en état d’arrestation.

S u i n t - F é l i x . — Dans la nuit de mer­credi à jeu.ii, vers minuit, un incendie s’est déclaré à l'usine 1e M. Fleury Cotsart, fabricant de bros*>8. Giàceà la promptitude des secours apportée par la Compagnie des sapeurs-pom­piers, aidés des hrb tant* et par les pompiers des commune* voisine», le» progrès du leu ont pu être enr«yé* et le» ateliers de fabrication heureusement préservés. Se il», le four, l’ateliir d'emballage, un lourml et un séch er ont 'été la proie de- flamme» et complètement anéantis.

Les perte» »e montent à 22 000 fr. ainsi ré­partis : 10,000fi . pour les bltim enu , 10 OuOfr. pour les marchandises ei 2,000 lr. pour le m a­tériel, L’usine tout entière est assurée pour la somma de 122.000 fr. aux compagnies l’l /r - baine, la France et VUnion.

Cet incendie e»t dû à tu e cause tout arciden- t Ile. D-^tiis uue huitaine de jours, le four était constamment chauffa à la température de 900

giés pour la préparation d’un produit chimi­que destiné au bJaochi-eag* des os, et les char­pentes en bots blanc de la couverture du four, soumises à une aussi foi midabte t huleur, avaient fini par s’ei.fi<mmer. Lesieur Duqmsne, chauf­feur, s’est au sitôi aperçu de l’accident et a couru réveiller le directeur de l’usine qui a pu pénétrer dans le bureau et sauver lts livres, alors que celui-ci était déjà en partie envahi par les flamthes.

V e r d t - r a n u e . — MM. Carpentier et Pol mettaient du vin en bouteilles chez Mme veuve MaZille, débitante, lorsqu’au nommé Patin, cultivateur, vint ies trouver dans la rave et leur demanda une bouteille de la pièce nouvelle. On lui en remit une, et Patin but un bon coup au goulot, aprè* quoi il demanda qu’on la rcmp'it. Les deux ouvriers lui ayant fait entendre que ce serait porter préjudice à la débitante, il remonta en abandonnant sa bouteille enlnmée. Quelques moments après M. Carpentier la lut porta dans la salle de débit où P.. tin était attablé. Celui-ci ayant fait une observation désagréable à M. Car- pentirr, une di.-pute s'engagea, suivie de rixe, dans laquelle ce dernier lut jeté par terre et r< çul une volée de coup* de pied* et de poing qui lui occasionnèrent de» blessures ; en outre, il eut sa blouse déchirée et maculée de sang. La gendarmerie avait été avertie du lait, piocès- vtrbal a été dressé conlie Patin.

W c l l r s - P ë r e u n r s . — Par décision du 7 juin courant, M. le directeur général des con­tribution* indirectes a autorisé la création d ’un débit de tabacs à Pcrenne», hameau de Wulles- Pérennes.

N-o-s rappelons a r.o» Isctiurs que M. Giland n eir.p oiH pa» it’intermédiaires poui la veille de te* IumIs, carabin**, et ses révutvers, si ju^teme d rép .te». Il expe ti» duectemem au ion>ou>mi leur et livre a prix de fabrique ses armes si pu ieciioiinée- et tout a la lui» les pLs solide» et les mon s chères.

Loterie Tunisienne.Un tirage supplémentaiie de la Loterie tuni­

sienne a eu lieu lundi malin, à onze heure-, au Cirque d 11.ver.

Voici I* liste d«s numéros gagnants :Le numéro 1.138.582 gagne 50,000 fr.Les numéro» 5 037.531 et 134.402 gagnent

chacun 10,000 fr.L'« numéro» 2.420.694 et 1.236.618 gagnent

chacun 5,000 lr.Les dix num(ro8 suivants gagnent chacun

1,000 franc» :5.101.214 3.351.325 0 051 280 1.578 933 1.320.267 2.023.01)9 2.499.654 0.943,680 1.787 3x9 1.716.763

Les dix numéros suivants gagnent chacun 560 francs :

3.227.193 1 531.077 0.755.846 1.235.660 3.325.8-21 2.387 011 4.130.153 2.625.288 0.566.478 1.332.199.

Les cinquante numéro» suivants gagnent cha­cun 100 francs :

0.206 692 0.923.460 4.136.851 3 542 200 1.390 823 0 162.516 2.139.709 1.370.876 3.017 175 4 052 2263.454 259 0.271.968 1.775 468 5.080.485 0.576.172 0.808 579 3.449 924 3.514.3821.733.435 3 487.777.3.535.378 2 106 677 3 136.386 1.213 195 3.397 17K 2 381.796 2.113.611 0.746.948 3.311.016 2.117 5024.218.275 1.762 652 2.487.912 0.553.665 2.169 470 0.016.546 3.360.131 1.256.577 3 013.500 0.287.(101.2.521 039 4 085.326 3.534.233 0.564 353 2 054.384 4 157.971 0.584.970 2.502.937 4.005.185 5.111.665.

L ’E x p l e r a t U n , revue des conquêtes de la c viti'a tw n sur tous les points du g obe. re­cueil géographique hebdomadaire, >-e publiant

Pan», 6, rue Cassette, change de titre.« Notre revue, écrit la Direction, n« ppnt

rester en arrière du grand mouvement coloni­sateur; fondée il y a huit ans dans le but de propager l’étude des question* géographiques, e liep iu t à bon droit aujourd’hui être fière, peur sa part, de* progrè* de l'opinion publique et des re-uliat» acquis. Le li 're de R vue des dévuvertes geogiaphiques et de la politique co'oinale que portera des -rmais l’Exploration, ré: urne le programme de 1* nouvelle i exaction.

• D ;vi lopper en France le goût des études jH 'gr.q h qu-s, intéresser nos lecteur- aux ques­tions q >i s’y rattachent, de près oom.m-de loin; ent:ourdg>-r, de quelque ôte qu’ils viennent, les efforts qui ont pour objet d'et-ndre et d ’affermir outre puissance au-letà des mers, lutter enfin, si cela devenait nécessaire, pour débndre le» idé-s ou les. plan* qui nou parai raient lus plus iropres à asseoir sur de.* base* solide* et dura- îles l'avenir colonial de la France, voilà te but

multiple que m us nous imposons < t v< r» k q u I nou» marcherons toujours d 'un pas égal et ferme. >

N >U8 souhaitons b >nne réussite à la Revue des découvertes géographiques et de la politique coloniale; lu sucré- si m einé qui n'a ce sé de favoris: r l'Exploration, rédigée d une f çon aussi intelligente que patriotique, e t un -ùr garant pour l'aven r de la uoutelte publication.

L n P a r is.* i c itva i u n .■ J* reilifi- que depuis que j.* fais n sig-de

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de l’Mtomâc, des nerfs, faiblesse «t r a to n MO> turues.

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1865...1869...1871...1/418711875...1876...

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Le Gérant ; Dauxxt.

Senlis. — Im prim erie É rkwt Paiml,

Page 4: C O V B B X B B D E L ’O I S Ebmsenlis.com/data/pdf/js/1884-1886/bms_js_1884_06_19_MRC.pdf«I la Jm A . FEUILLETON

. t .», licencié

Senlis,

de M- Dansore el T i m i .S ï S S

V E N T E

N I SlltK BÉltriCIlIRE

D'UNE MAISON8 îm à Pliilly (Oise), en la rue Grcsille.

L’adjudi-atio» a » » Heu la M a r d i I S S J u i l l e t 1 S 8 4 ,

heure de midi.En l’audience des criées du tribunal civil

de première instance de Senlis (One), aise au Palais de Justice de ladite ville,

Rue dé la République.

D*UflB

PIÈCE DE TERREd e 1 h e c ta r e 5 5 a r e s 2 2 c e n t .

sise au territoire de N esle- Lavallée, canton de l’isle- Adam (Seine-et-Oise).

L’adjudication aura lieu le Dimanche • l a J u i l l e t I D l , h une heure de relevée,

k l’Isle-Adam.En l'étude et par le ministère de M* Féré,

notaire à l'isle Adam , commis à cet elîet.

S ’adresser pour les renseignements :!• A M* VANTROYS et ALLUARD,

avoués à Senlis. poursuivants la veule;2* A M- DELAPORTE, avoué à Senlis,

présent à la vente ;3* A M® FERÊ, notaire k lTsle-Aldm,

dépositaire du cahier des charges.it à M* WATEAU, notaire à Précy-

sur-Oi8P.

Eb exécution d ’un jugement rendu sur requête par le t r i m a i civil de pre- nrèr* instance de ^enlis ^OLe). le trente avril 1884, enregistré.

Et aux requête, poursuite el diligence de :

II. Antoine Mathieu, employé, demeu­rant h L mog s, rue Ayguepme, nu- mé o 3 ; aghsaul au nom et commn tu­teur datif de la mineure klathilde Rfy, sa nière, ci-api è« nommée, nomme à cette lonction qu'il a acceptée .‘Uivant délib ‘ration du conseil de famille de ladite mineure, en date du doute lévrier 1 8 8 4 , enregistré.

Ayant M* Emile Démeli-i, pour avoué. En présence ou lui dûment appelé

de :M. François Joîy, rentier, demeurant

à Paris, rue de Va- g irarl, numéro 34C, au âom et comme subrogé tuteur de la mineure Malhilde R.y, susnommée.

Il s*r* procédé, le M a r d i q u in ze J u i l l e t 1884, h eu re de m id i , e.i l'au­dience des criées du tribunal civil de première instance de Senlis, » la vente aux .enchères pub’ique*, au plus uff ant et dernier enchérisseur, de l'immeuble dont ladésgnation suit :

D E S I G N A T I O N

V J n e M a i s o n , sise à Plailly (Oise), en la rue Giosille, consistant ea :

Trois pièces par bas, à usage de bou­tique. cuisine ei chambre, cuisine don nant sur la cour et buanderie à côté.

An premier étage, trois pièces a usage de chambres.

Grenier au-dessus, cave sous la mai­son.

Cour ayant son entrée rue Grosille. Dans la cour écurie et poulailler. Jardin bien planté et ei.toiré de

murs, dans lequel il existe un puits.Autre jardin à la suite, entouré en

partie de haies vives.Le tout d'une contenance y> corner.,

remplacement aes bâtiments de huit ares soixante et onze centiares, tient par devant k la rue Grosille, par derrière à II. Paulmier, d’un côté à M. Fouard oi k ses représentants et d’autre côié à M Maison ou à ses représentants.

M I S E A P R 1 \

Outre les charge*, clauses et condi­tions insérées au cahier des charge-, le enchères seront reçues sur la mise k prix de quatre mille franc*, fixées par le ju

gemeat sus-énoncé, ci. 4 . 0 0 0 I r .

S adresser pour les renseignements : 1* A M* DÉMEL1N, avoué à Senlis,

poursuivant la vente;2* A M* DRI.lRD, notaire à Senlis;3* Et au Greffe du tribunal civil de

première instance de Senlis où le cahier des charges est déposé.

Fait et réd'gé par l’avoué poursuivant la vente, soussigné.

Senlis, le dix-huit juin 1834Signé: Em'lk DÉIELIN.

Enregistré k 1 e lis, le d .x-hun ju>n 1S84, reçu un |raiic quatre-viugi-iiuil centimes, décimes compris.

Signé : Bataille. Pour insertion :

Signé ; E. Déheliv.

A r t . 2 .

ADMINISTRATION DES DOMAINES

B u r e a u d e 8 n l l s .

Par jugement du Tribunal de Senlis. du 20 mai 1884, l’À lmini>tratu>n des Domaine* a été autoruée a procéder aux publications prescrites par I article 770 d é Code civil, préalablement k l’envoi et» possession de la succ-s-ion en dé-hé- rence de Bcmbray (Marie), domestique, décédée à S ulis, cù elle demeurait, le 20 mars 1884.

L e receveur des D o m a in e s , Signé : B a t a il l e .

Art. 3.

A V I f t

■ Messieurs les Actionnaires de la « Société anonyme de la Sucrerie d ’An- « tilly sent convoqués, en As-o-mblée• générale extraordinaire, pour le ven-• dredi 25 juillet prochain, k deux « heures du soir, k Paria, Cité Trévi-e, « numéro 12. k l’.fTtt do d é c iu r les• dispositions k prendre | our crée: des• ressourcrB, soit >ou* la forme d ’un « nouvel em prunt hypothécaire, soit k « l’aide de tout autre moyen.

■ Pour assister à cette A semblée, il > faut être propriétaire au moins de• trois Actions, que les Actionnaires au• porteur seroi t tenus «te déposer dans• la Gai-se de la Socété, huit jours au « moins avant la réunion.

« Les portaurs d’Actiob* nominatives• sont dispensés de ce dépôt. »

ButieedeM’ A a g n v te V an tro y * ,licencié en droit, avoué k Senlis (Oise),

ru e de la République, numéro 17, successeur de M* Frbmy,

e l M * A l l n a r i l , avoue k Senlis.

V K N T EAUX ENCHÈRES PUBLIQUES,

SUR PUILICRTIORS VOLONTAIRES« t p a r e u iie d e co n v ers io n d e saisie

im m o b iliè re ,

Etude de M* Emile D éuaelin , licencié en droit, avoué k Senlis,

rue de Villevert, n* 7 ,successeur de M“ D e lg o v e et Thkmry.

V e n t e s u r l i c i t a t i o nENTRE MAJEURS ET MINEURS

d’unb

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21 Pièces de TerreSituées commune et teiroirde Bonncuil-

en-Va lois,Canton de Crépy-en-Valois, arrondis-e-

ment de Senlis l()i-e). L’adjudication aura lieu le D i m a n -

c h e S O J u l n 1 9 8 4 , à une heure de H evee.

En la mairie de Bunneuil-en-Valois, par le ministère de M* Ju h y, notaire

k Crépy, commis à cet effet. S ’adresser pour Us renseignements : 1* A M* DÉMELIN, avoué à Senlis,

poursuivant la vente;2° A M* Antoine QUETER, avoué k

Senlis, co-liciiant ;3* El à M* JOBfcY, notaire k Crépy

en-Valois, dépositaire du cahier des charges.

c h a n d de C o n fec tio n s e t T a il le u r , n i e d e l’Â p p o r t- a u -P a in .E n v e r tu d ’u n ju g e m e n t re n d u p a r

le T r ib u n a l d e com m erce d e S e n lis ,

le 11 ju in 4884.L E S L U N D I 23, M A R D I 24 e t

D IM A N C H E 29 J U I N 1884, à u n e h e u r e d e re lev ée ,

P a r le m in is tè r e d e A J * B a l lk d e n t , c o m m issa ire -p r ise u r .

b’ijnk .T R E S G R A N D E Q U A N T IT E

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COMPRENANT NOTAMMENT :Chemises blanches et de couleurs

de toutes grandeurs, Cravat noires, blancnes e t assorties. F ou­lards , Cache-N ez, M ouchoirs blancs e t de couleurs, M arm ottes, Bretelles, Tricots, Caleçons, Blou­ses, Cottes, Tabliers de tonnelier.

C abans, Oxford, Coutil et D rap en pièces.

H abillem ents com plets en drap noir, p o u r tous âges et de toutes tailles, au tres en a lpaga et de fan­taisie.

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Un grand nom bre de Pantalons, Gilets, P aleto ts, Vestons, Vestes en d rap , V elours, Treillis, Toile, Pointillé , etc., etc.

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E t un stock considérable d’au ­tres m archandises dont le détail serait beaucoup trop long.

Il y a toute sûrete pour acquérir, les m archandises confectionnées ou no n confectionnées, é tan t to u ­tes de trè s bonne qualité, de p re­m ier choix, d’une grande fraîcheur, de très bonne coupe et d’une exé­cution ne laissant r ien à désirer.

Mude de M* Emile l i é u a e l i n , licencié en droit, avoué k Senlis,

rue de Villevert, n# 7, successeur de M** Uilcove et T bemry.

V e n t e s u r L i c i t a t i o nENTRE MAJEURS ET MINEURS,

D’U N S M A IS O NET

Sept Pièces de TerreS i t u é e s c o m m u n e e t t e r r o i r

d e P r é c i a m o n t , c o m m u n e d e M a r o l l e s , c a n t o n

d e B e tz , a r r o n d i s s e m e n t d e S e n l i s (O ise ) .

L’adjudication aura lieu le D i m a n ­c h e «» J u i l l e t 1 9 9 4 ,

k deux heures de relevée, en l’étude et par le ministère de M* Barry,

notaire à La Ferté-MFon (Aisne), commis à cet effet.

Pour Us renseignements, s'adresser : 1* A M* ÜEME..IN, avoué k Sentis,

poursuivant la vente;2“ El à M- BARRY, notaire k La

Ferts-Milon (Avarie), dépositaire du ca­hier des charges.

E udesde M* A u g u s t e l a n t r u y » ,licencié en droit, avoué k Senlis (Oise),

rue de la République, n* 17, successeur de M* Frémy,

Et M* A U u a r d , avoue audit Senlis Succe.-seur de M® Ch a l m in .

VENTEA u x enchères pu b liq u es .

SUR PUBLICATIONS VOLONTAIRES. ET

P a r s u i te «lo c o n v o r s io n d e s a i s i e i m m o b i l i è r e .

D UN

MOULIN A EAUsitué k Gouvieux, can tonde Creil (Oise),

lieu dit la Neuve-Riv ère, f.t ne

17 Pièces de Terre et Présituées territoires de Gouvieux,

Villeis-fous-Samt-L- u . Préc.y-sur-Oise et Neuilly-en-Thelle.

L’adju lication aura lieu le D !m iin > d u * 2 0 J u i n 1 9 9 4 ,

a deux heures de relevee, k Précy ÇOi-e). en l’étude et par le

min s è e de M* Watctu, notaire, commis k cet effet.

S’adresser pour les renseignements : 1» A M" VANTROYS, el ALLUARD

avoué-à S-nlis, poumivants la vente;2° A M* DELAPORTE, avoué k Senlis

près nt k la vente ;3* A M* WATEAU, notaire k Précy-

sur-Oise, dépositaire du cahier des charges.

Elude de M* F r a n c is A l l o u r d , avoué licencié en droit a Senlis,

rue Saint-Hilaire, n* 10,

V e n t a s u r l i c i t a t io nAUX E N C H E R E S PU B LIQ U E S

» U N E M A I S O Ne t D é p e n d n n c c a

Sise* à FRESNOY-LE- UAT, canton de Nanteuil-le-Ihudouin, an ondis*ement

ds Senlis (Oise), en la rue du Sac.ET DB

Trois Pièces de TerreSises au terroir dudit Freuioy-le-Luat. L’adjudication aura lieu le D i m a n *

d i e s i x J u i l l e t 1884, k deux licmes de relevée,

En la Mairie de Frem iy-le-I.ust,Par le ministère de M* Vram ant,

notaire à Baron (Oise), commis à cet effet.

S'adresser pour Us renseignements : 1° A M* ALLUARD, avoué k Senlis,

poursuivant la vente;2 Et k M- VRAMANT, notaire k

Baron, dépositaire du cahier des charges.

Etude de M ” R u l l é d e n t , commir- saire-priseur k Senlis.

AUX ENCHÈRES PUBLIQUES E x p r e s s é m e n t a u c o m p ta n t .

A Seuils,A u dom icile dq M . G R IT Z , m a r -

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A c é d e r die s u i t e

H H BD une contenance d’environ

1 3 0 l i e c t n r e »Sise à Vivièrea, près Villers Çotterèts.

Fermages modérés. Fabrique de *ucre h pioxiraité.

Pour touslesrenseignements, s’adresser: A M. BAUDOUX, cultivateur k

Vivièrea; ou k M* DELVAL, notaire k Villers-Cotleréu.-

L a vente ay an t lieu expressé­m ent au com ptant, les acquéreurs ne pourron t enlever leurs lots qu ’a ­près p aiem ent

v e n te d a n s la m a tin é e .

A C É D E RP o u r cause de sa n té ,

U N B O N F O N D SDE

F R U I T E R I Esitué à Senlis.

S’adresser à M. COLOMBIER.

A C É D E RP a r su ite d e D écès,

Dn Commerce d’BpicerieV i n s , L i q u e u r s

Bonne clientèle.60, Grande Rue, k CHANTILLY.

Pour traiter, s’adtesser à l’exploitant.

u n i F O I V D SDB

MARÉCHALERIEA C É D E R

pour cause do décos,A ( OURTEUIL

S’adresser à M“ ® veuve DELA1STRE, k Couiteuil.

Bon FondsDS

Marchand de TinK t e u t u u r u t e u r .

A C É D I E Rk CREIL-SUR-OISE. près la Gare. S’adresser k M* CRÉP1N, huis-ier k

Creil.

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UARCRAXD DE VlHIlAiTEUIISis\au coin du marché,

A P o n t-S a in te -M a x e n c e (Oise). S’adresser à M. NOËL, exploitant

ledit fond*.

Une maison sém use de B o r d e a u x ,

Demande des ReprésentantsR éfé ren ce s exigées.

S’a Irerser k M. A. CAVAILIIÈS, 174, rue Fondaudège.

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Marchand de cidre et de vinA proximité de la gare.

R é g io n fa v o ra b le a u co m m erce des liqu ides.

Pour traiter, s'adresser au garde- champétre de Barbery.

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TROIS BÉLIERSDishlcy e t D ishlry-M érinos,

p r o v e n a n t d e s v e n t e s d e G r t g n o n , e n 1882 e t 1883.

S'adresser a M. ROMMETIN, au Ples- 8n-Belleville (Oise).

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G R A N D CAFÉOE LA ROTONDEA Amiens.

P o u r l e p r i x d u M a té r i e l . S adresser pour tous renseignements :

A M. VAILLANT, Café de la Gare, k Crépy-en-Valois.

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S’adresser au Bureau du Journal.

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S’adresser k M. MERCIER.

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S’adresser au Bureau du Journ d .

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Iss Courtilliers,'A v e n d r e p » r a d i u d le u t io u

A Béthiiy-Saint-Pierre, ea l’éludé et par le ministère de M* R o u t ie r , notaire, Le Dimanche 29 Juin, k deux heures.:

audit M* Ro u t ib r , notaire.

A V B N I t R B

de Commerce d’Epicerie,Vin e t Roueunei'ie.

A S t- H la x im in ( O is e ) . S’adresser à M. BRUXELLES, à Saint-

Maximm.

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Pont-Sainte-Maxence;El k Madame veuve Lhermitte. k la

ferme de M ontviaet, commune de Pontpoint.

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Petite Maison A V EC JA R D IN

r u e d u C h û te l , n ° 30 . S’adresser k M. A Éi'EE.

Etude de M* D e n n e l , huissier- priseur k Crépy-en-Valois.

Vente MobilièreA C R É P Y , C lo s 'd ’A r a g o n ,

Le Dimanche 22 Juin 1884, k 3 heures de relevée.

Par U ministère dudit M# D e n n e l .

D é s i g n a t i o n s o m m a i r e ;15 Couchettes en fpr, 13 Sommiers,

12 matela*, Machine k coudre k usage d» bourrelier, Bois, Vaisselle et autres Objets.A u c o m p ta n t . — D é c im e a u fr a n c .

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rue Fratras,C o n s t r u i t e e n p i e r r e s d e t a i l l e

e t c o u v e r t e e n t u i l e s . S'adresser pour Us renseignements: A M« COMIN, huis-ier k Pont-Sainlr-

Maxence

A V I S

Messieurs les Cultivateurs.A*. F V é z i e r , marchand de che­

vaux, k Pd'is. s l’honneur de p-évenir Messieurs les Cultivateurs, qu’il sera au Plp‘8i -Bellfville, ch*z M. Martin, au­bergiste, aux Q'iatie-Route.*, les 22. 23, 24, 25 et 26 juin courant, avec 50 Che­vaux hongres et entiers.P r iè r e d ’e n v o y e r a u P lessis-B c lle -

v i l le , les c h e v a u x à é c h a n g er .

A I . U r é a u t ( O c t a v e ) ,lampbte k la gare de Creii, prévient les Commerçants qu’il ne paiera plus aucune detts qse pourra contracter sa femme, Jeanne Redonet.

Etude de M* F e r t é , notaire k Senlis, rue Bellon, 18.

R E C O L T E E N F O INA faire sur 4 hectares 85 ares 30 cent.,'

de pré, terroir de B-aurepaire, * A V e n d r e a u x K n e h è r e » Le Dimanche 22 Juin, k deux heures,

Par U ministère de M* Fehib, notaire i Senlis.

L a v e n te se fe r a s u r les lieu x . Réunion k la Mairie de fi<autcpaire, k

deux heures.S'adresser k M* Fir t b . notaire k Senlis.

Etude de M < f l « o u t l e r , notaire k B éth is^Saint-Pierre (Oise).

M A I S O NHT UNE

Pièce de TerreSises k Lévignen, lieu d u la Village,

A ven d re pu r ad ju d ica tionA Crépy, en la M lle d e la Mairie d e

c e t te ville.Le dim am he 22 juin 1884. k 2 heures. Par U ministère de M» Routibr. notaire

d Béthisy-Saint-Pierre (Oise),Danè le c a s « u la v e n te n ’a u r a i t p a s

l ie u , o n p r o r é l e r a im m é d ia te m e n t k la lo c a tio n d e a l i t s b ie n s .

S’adresser audit M* R o u t ie r , notalrâ.

D EU X M A IS O N SSises k Béthiey-Saint-Martin, au lieu d it

le Tilleul,A v en d re p ar ad ju d ica tionA Béthit-y-S lint-Pierre, en l’élude e t par

le ministère de M* Ro u t ib r . notaire. Le Dimanche 29 Ju in , a une heure. S’adresser audit M* Routier; notaire.

Vente MobilièreA p r è s décès,

A Belx, rue des Jardins, an ddmicile de Madame veuvejDssuscLABE.

Le Dimanche 22 Juin, a deux heures, Par le ministère do M* D esjardm s,

notaire A Bets,Sadresser pour les renseignements :

A M* Desjari'iw», notaire k Bèix.

A V e n d r e a n s ■ _Sk ’ 5 « W w d * > U O a

ËnsemencéMfin Lu, n ia al Branona S u r (ea lie u x , :

Réunion I midi, plaça d. rfe llm «M nil-S.inl-Drnifc *

La Dimanche Sa juin |8M. iP a r I f m m ti iè r i d u d i t R .D m n b .

é z e a u x , notaireEtude de M* B u lé z e a u ;k Chantilly (Oise).

J o l i e J P e t t t e

MAUSOiNSise k Vineuil, commune de St-Firmin,

rue de* Sœurs,A VKAIUKB

PAR ADJUDICATION VOLONTAIREEn l’itude et par le ministère de

M* Balbzbaux, notaire d Chantilly, Le Dimanche 22 Juin, k une heure. On traitera avant l’adjudication s’il

est fait des offres sulfi-ants.S’adresser audit M* Balbzeaux, notaire.

Elude de Ma auuuste V r a i i l à u t , ,notaire k Baron (Oise).

P E T I T

DEu t d é p e n d a n c e » , '

A Versigny, ru e d ’Eu Bis ou de l’Eglise, A V e n d r e p a r a d j u d i c a t i o n

E n u n ou p lu s ie u rs lo ts ,A Vereigny. en la mid.-oii commune, Par U ministère de M* V r a h a n t ,

notaire d Baron.Le Dimanche 29 Juin, k deux heures. S’adresser audit M* V r am ant , notaire.

Sise a Funiaine-les-Corps-Muds. rue de Monllogfion, près la roule de Paris, A v e n d r e p a r a d j u d i c a t i o n

A Fontaine-les-Corp.s-Nud*, en la mai*on commune.

Le Dimanche 10 Août, à deux heures, Par U ministère de M* V r a m a n t , notaire.

S'adresser audit M* Vramant, notaire.

E'.ude de M* Tu. R i e h u r d , notaire k Pont-Sain '‘-^ a x ence (One);

D o u z e l M è c e s

© E T E M E ECONTENANT i NSEMHLE

7 hectares 2 8 arcs 1 4 centiaresSi>es aux territoires de Pontpoint et

Rub rval,V V e n d r e p a i ‘a d j u ; i i c a f i o nEn' l’élude et par U ministère de M* R i c h a r d , notaire iPont-Ste-Uaxence Le Dimanche 29 Juin, k deux heures. S’adresser audit M* R i c h a r d , notaire.

12 Pièces de TerreContenant ensemble 7 hectares

2 8 ares 1 4 centiares,A v e n d r e p a r a d j u d i c a t i o n

En l’étude et par le ministère de M* R ichard, notaire.

Le Dimanche 29 Juin 1884, k 2 hcuies de relevée.

Jou issance de su ite . S'adresser audit M* R ichard notaire.

DOMAINE DE WELLO (O is e ).

Coupe de FoinA faire celle année, su r 2 2 hec­

tares 4 9 ares,E n d ix - h u i t L o ts ,

Sis terroirs de Cires-les-Mello, Sainf- Vaast-les-Mello, May.-el el Mello,

A V E N D U EPAR ADJUDICATION VOLONTAIRE

En l’étude et par le minisi è e de M 'C o l l a s , no’a re k Mello,

Le Dimanche 22 Juin 1884, k trois heures précises.

Sadresser pour tous renseignements : 1* A M. I .e s a g b , régisseur du Do­

maine;2* E t k M* Colla s , notaire k Mello.

Etude de M* Fn. C h r n n i n , notaire k Chamhlv (Oise),

3 Hect. 87 Ares 74 C.\ DE

Eu treize piè es.Aux terroirs de Chambiy el Ronquerolles A v e n d r e p a r a d j u d i c a t i o n

P a r lo ts,E n f étude et par le ministère de

M* Chbnain, notaire d Chambly,Le Dimanche 29 ju in , k une heure. S'adresser audit M* Chenaln, notaire.

Elude de M * D e » J a r « l l n a ,notaire k Beiz.

Maison de CampagneET

Droit « l e C h a m e A L o u e r p a r a d j u d i c a t i o n

Vente M obilièreP o u r c a u se d e d é p a r t ,

A COURTEUIL route de Senlis k Chantilly,

En la demeure de M AVELINE, marchand de vins,

Le Dimanche 29 Juin 1884, k 1 heure èfo'relevée,

P ar, le m in is tè r e de M* F o u l o n , h u is s ie r à S e n lis .

Aux conditions ordinaires.

A D J U D IC A T IO NE n Vétude et par U ministère de

M* D u g u et , n o ta ire à C re il,Ls Dimanche 2u Juillet 1884 k 2 heures

D’UNE MAISONSituée k Creil, quai d ’Amont, l* 14.

S'adresser k M* D u g u et , notaire.

Etude de M* F é r e t . notaire k Crépy.

A d ju d ica tion v o lo n ta ireEn l’étude et par U ministère de

M* F e r b t , notaire à Crépy,Le Dimauche 29 juin, à deux heures,

DU

s a c D t a & a a iOE GLAIGNES

Situé commune de ce nom, canton de Crépy-en-Valoi*, arrondissement de

Senli* (Oiî=e).Garni de d e u x p a i r e » d e

m e u l e » , et d* ^es virants, tour­nants et travaillants, si autres acces- roire* ou ustensiles connu* sous la dénomination de P risée.

S’adresser k M* Féret, notaire k Crépy.

E ta d e d e M 'C h c v a l ic r ,n o ta i re k Acy, canton de Betz (Oise).

A v en d re p a r ad ju d icationA Varinfroy, en la salle de la Mairie;

Le Dimanche 6 Juillet, k deux hpures, Par U ministère de M* Chevalier,

notaire à Acy,

DE

S A I N T S - C A T H E R I N ESitué territoire de Varinfroy, q ’one

contenance dp 5 hectares 78 are* 68 c.

n w m s w s s v ,y adresser audit M* Ch e v a l ie r , notaire

Etude de M* Foulon, huissier-priseur k Senlis, rue Ballon, n° 11.

V E N T EDE

Marchandises Neuves,En vertu d’un jugement sur requête

rendu par le Tribunal civil de SeBli*, ayant attributions commerciales, en date du 11 juin 1884, enregistré,

A PONT-SAINTE-VAXRNCE. en 1 Sali# au Tnéâire de M. DEl AMOTTE

Le Vendredi 2 0 Juin 1884, k midi précis.

P a r le m in is tè re d e M® F o u l o n , h u is s ie r à S e n lis .

Au C o m p ta n t. F r a is o rd in a ire s .

«. C O M P A G N IE . i

pssunAKCES. m la vieAnunsée par décret do Goarimemint

P l a c e V bhtâ f r f i l tfA.P A R I S

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VIE ENTIÈRE--MUIfr-TERHE FIXECet (««urit.-i f t / \ Q /

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aKeiit général X Creil.

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