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26 N°61 - mars 2014 L S S De De quand quand date date votre votre collaboration collaboration avec avec la la société société Sirona Sirona Dental Dental Systems Systems ? ? Est-ce Est-ce que que cette cette collaboration collaboration a a été été progressive? progressive? Que Que vous vous apporte apporte cette cette société société au au quotidien quotidien ? ? Bertrand Dinahet (B.D.): J’ai commencé à travailler avec Sirona Dental Systems avec des capteurs radio et du petit matériel. En 2004, j’ai acheté l’Orthophos 2D pour pouvoir réaliser moi-même les panoramiques dentaires. Ensuite, je me suis équipé avec mon associé du CEREC il y a deux ans et demi. Six mois plus tard, nous avons décidé d’acquérir l’Orthophos XG3D pour cesser d’en- voyer les patients chez un radiologue, réaliser les scanners dentaires plus facilement au cabi- net et s’équiper d’une imagerie 3D. J’avais déjà pu tester la force et l’avance technologique du CEREC de Sirona. Mon dépôt dentaire Arcade Dentaire à qui je suis fidèle depuis le début de mon activité est aussi dépositaire de la marque Sirona. Je me suis donc naturellement tourné vers l’Orthophos XG3D, mon souci étant de pouvoir réaliser des clichés en 2D (panora- mique) ou en 3D. Ma collaboration avec Sirona Dental Systems a donc effectivement été progressive. Aujourd’hui, mon cabinet a été véritablement révolu- tionné depuis le couplage cone beam 3D - CEREC. Sirona Dental SystemS apporte énormément au cabinet et dans la relation avec mes patients. Michel Lafon (M.L.) : En 2006, je m’équipe du CEREC 3D après avoir longtemps hésité sur l’acquisition du CEREC 2. Depuis 2007, je suis devenu formateur CEREC. Nous avons fondé une association de formateurs CEREC agréés par Sirona pour la forma- tion des confrères sur le système. Nous sommes douze formateurs répartis sur l’hexagone et membres d’E-Dentisterie. Nous nous occupons de la formation initiale des confrères qui se déroule pen- dant deux jours dans leur région mais aussi des formations plus avancées avec des modules de plusieurs jours sur des thèmes bien spécifiques. Enfin, nous organisons un congrès annuel alternative- ment sur le territoire et à l’étranger. Sirona pensait éventuelle- ment reproduire le même concept pour les acquéreurs de cone beam. Ensuite, j’ai acheté en 2010 l’Orthophos XG3G, avec un champ de 8*8 cm. La passerelle unique entre le CEREC et le cone beam m’a encouragé à pour- suivre ma collabora- tion avec Sirona pour cet achat. Cet appa- reil était également le moins ionisant pour mes patients de plus en plus sensible à ces paramètres dans leur traitement et donne malgré tout une préci- sion de lecture très correcte. Philippe Martin (P.M.) : J’ai acheté le CEREC il y a cinq ans pour gérer toute la production des prothèses de A à Z sans faire appel à un prothésiste. C’est aussi pour moi une façon de me différencier et ceci dans un concept bio puisque le CEREC per- met de travailler en tout céramique et ne plus avoir de métal en bouche. L’évolution récente avec toutes les nouvelles possibilités offertes par ce système (ponts, piliers implantaires) ne font que confirmer la validité de l’option que j’avais choisie alors. Feuilleton implantologues s (...) Sirona Dental Systems a choisi de donner la parole à trois praticiens qui sont équipés du CEREC et de l’Orthophos XG3D. Ils nous font part de leur expérience et de leur pratique au quotidien du cone beam, de l’usinage au cabinet, et du couplage de ces deux technologies.

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Parution Lettre de la Stomatologie 61 - Mars 2014

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DeDe quand quand date date votre votre collaboration collaboration avec avec la la société sociétéSironaSirona Dental Dental Systems Systems ? ? Est-ce Est-ce que que cette cette collaboration collaborationaa été été progressive? progressive? Que Que vous vous apporte apporte cette cette société société au auquotidienquotidien ? ?

Bertrand Dinahet (B.D.): J’ai commencé à travailleravec Sirona Dental Systems avec des capteurs radio et dupetit matériel. En 2004, j’ai acheté l’Orthophos 2D pourpouvoir réaliser moi-même les panoramiques dentaires.Ensuite, je me suis équipé avec mon associé du CEREC il y adeux ans et demi. Six mois plus tard, nous avons décidéd’acquérir l’OrthophosXG3D pour cesser d’en-voyer les patients chezun radiologue, réaliserles scanners dentairesplus facilement au cabi-net et s’équiper d’uneimagerie 3D. J’avaisdéjà pu tester la force etl’avance technologiquedu CEREC de Sirona.Mon dépôt dentaireArcade Dentaire à qui jesuis fidèle depuis ledébut de mon activité estaussi dépositaire de lamarque Sirona. Je mesuis donc naturellementtourné vers l’OrthophosXG3D, mon souci étantde pouvoir réaliser desclichés en 2D (panora-mique) ou en 3D.

Ma collaboration avec Sirona Dental Systems a donc effectivementété progressive. Aujourd’hui, mon cabinet a été véritablement révolu-tionné depuis le couplage cone beam 3D - CEREC.

Sirona Dental SystemS apporte énormément au cabinet et dans larelation avec mes patients.

Michel Lafon (M.L.) : En 2006, je m’équipe du CEREC 3Daprès avoir longtemps hésité sur l’acquisition du CEREC 2. Depuis2007, je suis devenu formateur CEREC. Nous avons fondé uneassociation de formateurs CEREC agréés par Sirona pour la forma-tion des confrères sur le système. Nous sommes douze formateurs

répartis sur l’hexagone et membres d’E-Dentisterie. Nous nousoccupons de la formation initiale des confrères qui se déroule pen-dant deux jours dans leur région mais aussi des formationsplus avancées avec des modules de plusieurs jours sur desthèmes bien spécifiques. Enfin, nous organisons un congrès

annuel alternative-ment sur le territoireet à l’étranger. Sironapensait éventuelle-ment reproduire lemême concept pourles acquéreurs decone beam.

Ensuite, j’ai acheté en2010 l’OrthophosXG3G, avec unchamp de 8*8 cm. Lapasserelle uniqueentre le CEREC et lecone beam m’aencouragé à pour-suivre ma collabora-tion avec Sirona pourcet achat. Cet appa-reil était également lemoins ionisant pourmes patients de plusen plus sensible à cesparamètres dans leurtraitement et donnemalgré tout une préci-sion de lecture trèscorrecte.

Philippe Martin (P.M.) : J’ai acheté le CEREC il y acinq ans pour gérer toute la production des prothèses de A à Zsans faire appel à un prothésiste. C’est aussi pour moi une façon deme différencier et ceci dans un concept bio puisque le CEREC per-met de travailler en tout céramique et ne plus avoir de métal enbouche. L’évolution récente avec toutes les nouvelles possibilitésoffertes par ce système (ponts, piliers implantaires) ne font queconfirmer la validité de l’option que j’avais choisie alors.

Feuilleton

implantologuesimplantologues

(...)

Sirona Dental Systems a choisi de donner la parole à trois praticiens qui sont équipés du CEREC et de l’OrthophosXG3D. Ils nous font part de leur expérience et de leur pratique au quotidien du cone beam, de l’usinage aucabinet, et du couplage de ces deux technologies.

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J’ai cherché à m’équiper d’une imagerie 3D à la dernière rentréescolaire pour mon activité implantaire. Je me suis tout de suitetourné vers l’Orthophos XG3D de Sirona qui a un lien exclusifavec le CEREC. Pour moi, c’était choisir un partenaire dentaireimportant et reconnu. J’ai opté pour le champ de 8*8 cm del’Orthophos, qui me suffit amplement.

J’ai suivi une formation adaptée à l’imagerie cone beam quandj’ai acquis la machine. Aujourd’hui, je connais mes machines et jeme débrouille tout seul. Mais, au départ, mon distributeur étaitmon interlocuteur en cas de besoin. Aujourd’hui encore, je saisque je peux compter sur lui à tout moment et sur tous les sujets liésà la chaîne numérique Sirona.

Pourquoi avez-vous choisi de vous spécialiser enimplantologie?

B.D. : Je suis un omnipraticien mais j’ai souhaité me former, etj’ai commencé à poser des implants en 2006 après avoir suivi unDU d’implantologie à l’Université de Rennes pendant deux ans.

Aujourd’hui, je pose environ cent implants par an et je veux conti-nuer à tout faire, c’est à dire non seulement poser l’implant maisaussi poser la prothèse. Du coup, le couplage avec le CEREC mepermet de tout gérer de A à Z de façon idéale dans la chainenumérique globale. Je fabrique directement la dent dans un blocen céramique dans une complète autonomie après avoirposé l’implant.

M.L. : Je suis omnipraticien et jepratique l’implantologie depuis1988. Je pose grâce à mon réseaude correspondants entre 150 et 200implants par an, mais mon activitéest également très orientée vers laprothèse fixe et les réhabilitationsesthétiques grâce au CEREC.

P.M. : L’implantologie est une partiede mon activité qui m’intéressait par-ticulièrement. Je voulais offrir à mespatients la palette de soins la pluslarge possible et ne pas avoir à délé-guer une partie du traitement, ce qui

est frustrant pour le praticien et déstabilisant pour le patient quidoit changer d’adresse. Et cette activité s’est beaucoup dévelop-pée depuis l’acquisition de l’Orthophos. Je posais autour de 30-40 implants par an avant mon acquisition de l’Orthophos.

J’en ai posé autant sur les deux derniers mois et ceci fait suite àl’acquisition de la machine.

L’imagerie de Sirona est combinée avec des logicielsde planification et avec l’usinage grâce au CEREC.C’est ainsi qu’elle peut être qualifiée d’imageriequatrième génération. Utilisez-vous cette combinai-son? Comment? Faites-vous des économies grâce àcette intégration?

B.D. : J’utilise régulièrement la combinaison entre le CEREC etl’Orthophos XG3D :

- je prends avec le CEREC l’empreinteoptique de la mâchoire des patients

- en parallèle, je réalise un cliché 3Dde l’édententement du patient.

Ensuite, je combine la mâchoire vir-tuelle avec le cliché l’édentement afin de trouver l’implantationidéale et la couronne idéale. Le scanner est facturé au patient, cequi permet d’amortir le prix de la machine en plus des clichéspanoramiques classiques .

Le CEREC Guide coûte environ40 , donc peu cher, et permetde piloter la chirurgie implan-taire avec un maximum deprécision.

Cette combinaison permetd’effectuer des économies.

M.L. : Je prends l’empreintenumérique grâce au CEREC,ce qui me permet de faire uneconstruction à l’idéal sur lemodèle numérique. Je trans-mets cette construction idéale àl’Orthophos. La surperposition

Feuille

ton

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Dr Dinahet Bertrand

Chirurgien-dentistePacé (35)

Dr Lafon Michel

Chirurgien-dentisteStrasbourg (67)

Dr Philippe Martin

Chirurgien-dentisteStrasbourg (67)

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des dents (la dent édentéeet la dent virtuelle) posi-tionne l’implant de façonidéale. Ensuite, je choisisentre deux options : soitj’envoie les empreintesnumériques ou physiques àla société SICAT partenairede Sirona pour la fabrica-tion d’un guide chirurgical ,soit je décide de ne paspasser par le guide SICAT

et j’ai recours directementau guide du CEREC usiné directement dans l’unité d’usinage MCXL.

P.M. : J’utilise effectivement avec bonheur la liaison entre le CERECet l’Orthophos, mais je ne fais pas d’économie pour autant (leséconomies d’échelle sont pour ceux qui posent beaucoup d’im-plants). J’utilise deux guides implantaires SICAT ou CEREC unitairequi passent par l’Orthophos. Je simule la pose implantaire par leCEREC en modélisant les dents à remplacer. J’injecte le fichier dansl’Orthophos XG3D et optimise la position de l’implant par rapportà cette simulation. Cela limite fortement le risque d’erreur.Aujourd’hui, je me lance avec bonheur dans certains cas compli-qués que je n’aurais jamais pu réaliser sans guide implantaire etsans l’Orthophos.

En quoi l’imagerie 3D de Sirona change t-elle la préci-sion de votre pratique?

B.D. : L’imagerie 3D permet d’expliquer le diagnostic et de mon-trer beaucoup de choses au patient. Avec cet équipement, je suisplus sûr et le patient est rassuré. Le devis implantaire est mieuxaccepté. Le logiciel GALAXIS implant permet de tout prévoir.L’implant est posé de façon optimale avec le maximum de préci-sion. Cela change tout.

J’utilise l’Orthophos dans beaucoup d’indications : dents ecto-piques, surnuméraires , extractions des dents de sagesse avec unnerf dentaire proche, anatonomie des dents en endodontie, visuali-sation des sinus, foyers, infectieux et kystes apicaux et chirurgiepour la planification implantaire.

M.L. : Je recours fréquemment au guide chirurgical sauf dans lescas très simples pour parvenir au maximum de précision. La posede l’implant est optimisée, sécurisée. Le patient se sent sécurisé.

J’utilise l’Orthophos XG3D également pour :

- les dents de sagesse incluses pour la sécurité par rapport aux obs-tacles anatomiques

- l’endodontie pour la visualisation de la configuration canalaire etla recherche de canaux accessoires

P.M. : L’imagerie 3D de Sirona change par le degré de précisionet la fiabilité des empreintes numériques. Les empreintes numé-riques données par le CEREC sont qualitativement incomparablespar rapport aux empreintes classiques. L’ensemble du process per-met vraiment la réalisation d’une belle prothèse. En implantologie,

la simulation 3D permet depousser plus loin le position-nement implantaire en fonc-tion de la réalisation prothé-tique souhaitée et ainsid’optimiser le résultat esthé-tique et fonctionnel final.

Que vous apportel’imagerie 3D deSirona dans votre rela-tion avec vos patients?

B.D. : J’utilise un grand écran pour plus de clarté pour mespatients. Le patient visualise et comprend tout. L’outil CEREC etl’Orthophos impressionnent les patients, donc influencent l’imagedu cabinet. L’acceptation du devis est facilité.

M.L. : Le CEREC avec son usinage, l’orthopentommogramme etmaintenant le cone beam donnent une image moderne du cabinetet la qualité du plateau technique. Toutes ces technologies impres-sionnent les patients.

P.M. : Je montre systématiquement les clichés aux patients et lasimulation implantaire. Le patient est en confiance. C’est important.Par ailleurs, je peux même montrer d’autres simulations à l’écrande cas similaires.

Auriez-vous un message particulier à passer à vosconfrères?

B.D. : L’investissement est important. Mais à l’avenir, avoir la 3Ddans nos cabinets va devenir indispensable pour le confort dupatient et du praticien. L’image du cabinet en est plus positive.

M.L. : Il ne faut pas avoir peur de l’évolution de la profession. Il ne fautpas hésiter à rejoindre le train en marche. Je ne connais aucun confrèrequi n’a pas retrouvé son investissement. Mais la 3D, c’est aussi un outilde diagnostic décisif, et très important pour la relation avec les patients.

P.M. : Je ne pourrais que partager mon enthousiasme.

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SIRONA.FR

1RE VISITE

DU PATIENT

2E VISITE

DU PATIENT

3E VISITE

DU PATIENT

MISE EN PLACE DE L’IMPLANT

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CONCEPTION INDIVIDUELLE DE PILIERS

CONFECTION DU GUIDE CHIRURGICAL

FABRICATION DE PILIERS & DE COURONNES

PRISE D’EMPREINTE OPTIQUE & CONCEPTION DE LA RESTAURATION

RADIOGRAPHIE 3D

PLANIFICATION D’IMPLANTS & EDUCATION DU PATIENT

TOUT LE PROCESSUS DE POSE D’IMPLANT EST ENTRE VOS MAINS.Notre combinaison unique de solutions de diagnostic et traitement vous donne la maîtrise de toutes les étapes du processus d’implantologie idéal. Réduit à 3 visites du patient, il crée les conditions de l’effi cacité totale. Avec Sirona, chaque journée est une bonne journée.