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Besançon Votre Ville 2, rue Mégevand 25034 Besançon cedex Tél : 03.81.61.50.50 Fax : 03.81.61.59.45. E-mail : [email protected] [email protected] Site internet : www.besancon.fr DIRECTEUR GÉRANT DE LA PUBLICATION : Jean-Louis Fousseret CO-DIRECTEUR : Eric Anguenot RÉDACTEUR EN CHEF : Patrick Isely JOURNALISTE : Xavier Fantoli RÉDACTEURS : Pascal Vernier, Nadine Eybert, Véronique Vuillemin-Filippi, Jean-Baptiste Vieille André-Hubert Demazure. PHOTOGRAPHES : Gabriel Vieille, Eric Chatelain, CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : MCM Information (Tél. 04.76.03.78.30.). PUBLICITÉ : P.M. Conseil, 60, Grande Rue, (tél. 03.81.21.15.00.). PAO : Françoise Fedi, Jean-François Devat. IMPRESSION : Groupe Agir Graphic, Z.I. des Touches, Bvd Henri-Becquerel, B.P. 2159 53021 Laval Cedex 9 DISTRIBUTION : Adrexo. DÉPÔT LÉGAL : Mai 2005. ABONNEMENTS : 1 an : (17,60 euros). TIRAGE : 66000 exemplaires. Imprimé sur papier recyclé. L’accroissement permanent de la circulation automobile (+10% tous les trois ans) crée à Besançon, comme dans toutes les autres villes de France, des pro- blèmes quotidiens. Cette situation est rendue plus sensible par l’absence d’une voie de contournement complète. Cette voie de contournement, l’Etat nous la pro- met depuis de très nombreuses années. En 1998, on nous l’annonçait pour 2003. En 2001, on nous indiquait qu’elle serait ouverte en 2005. En 2004, l’Etat reportait la mise en service à 2008. Cette année, les prévisions les plus optimistes nous l’annoncent pour 2009-2010. Dans le même temps, les coûts de cette réalisation ont connu une augmen- tation incroyable : 93 millions d’euros annoncés en 1998 ; 125 millions d’euros en 2004 ; 150 millions d’euros en 2005 ! Jusqu’ou ira-t-on ? L’Etat, responsable de ce chantier, indique par ailleurs qu’il ne financera pas ces surcoûts et qu’il revien- dra aux Francs-Comtois et aux habitants du Grand Besançon de porter seuls le poids de ces dérives financières à travers les impôts locaux. C’est inacceptable ! Pourquoi les Bisontins devraient-ils payer seuls ce qui, ailleurs en France, a été finan- cé beaucoup plus largement par l’Etat, c’est à dire par la solidarité nationale ? Je m’oppose avec force à ce désengage- ment de l’Etat et je condamne les retards pris sur les chantiers routiers, pourtant essentiels à notre attractivité, au désen- gorgement de la circula- tion, à la mise en place de transports en commun en sites propres. J’ai pris l’initiative de faire voter une motion par les maires de l’agglo- mération et je suis allé la remettre à Monsieur le Préfet, accompagné du Président du Conseil Général du Doubs, des conseillers généraux du Grand Besançon, des deux députés. Nous lui avons fait part de notre position. Demain, nous irons défendre vos intérêts auprès des ministres concernés. Nous demandons au gouvernement un “plan *Marshall” pour les routes, c’est-à- dire le déblocage de crédits exceptionnels qui permettent à ces chantiers d’aboutir enfin, sans que tout l’effort repose sur les seuls contribuables francs-comtois. Je demande une nouvelle fois que, comme je l’avais obtenu en 1998 alors que j’étais député avec Paulette Guin- chard-Kunstler, un volet spécial du Comi- té Interministériel d’Aménagement du Territoire prenne en compte la réalité des problèmes de Besançon et de son Agglo- mération mais aussi de notre Départe- ment et de notre Région. Pour convaincre, nous aurons besoin de chacune et chacun d’entre vous. Notre détermination collective, j’en suis sûr, saura nous faire entendre. Un plan Marshall pour les routes l’éditorial Jean-Louis Fousseret Maire de Besançon Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon Patrimoine Les multiples activités de l’Observatoire Bisontin à l’honneur Jean Bardey, à la tête de la Banque alimentaire Economie VT-Design fait la une Echanges IUFM : rencontre virtuelle l’actualité bisontine 30 JOURS 4 7 8 10 LE DOSSIER Besançon cultive son jardin L’ACTUALITÉ Routes Mobilisation générale Inondation Histoire d’eau Référendum Voter : un devoir civique Eau Besançon rime avec qualité Internet Photothèque : lancement réussi Expressions politiques l’info municipale MAIRIE LE REPORTAGE Quelle(s) culture(s) dans les quartiers ? L’ACTUALITÉ Centre-Ville Sous la place de la Révolution... Ile de France et Fontaine-Ecu L’école nouvelle génération ? Palente Le lycée Pergaud truste les prix Saint-Ferjeux « Apprendre à aimer » l’info de proximité QUARTIERS 24 28 30 31 CULTURE Spectacles 20 ans de Rencontres... Les Rencontres Jeune Création cultivent les marges depuis 1986. Mise en scène Dujardin côté cour LOISIRS Artisanat Quarante potiers créateurs à Granvelle Véhicules anciens Premier classic expo show BD Il était une fois Besançon... RACINES Les croquets de Gray DÉTENTE Restaurant, recette et mots croisés Urgences culture, sports & loisirs LE GUIDE 32 33 37 38 39 43 45 46 17 12 29 18 19 20 21 <2> MAI 2005 BVV BVV MAI 2005 <3> *Marshall : le nom de ce général et homme politique a été donné en 1948 au plan améri- cain de financement exceptionnel de la recons- truction de l’Europe après la deuxième guerre mondiale. 22 BVV mai 2005 - cliquer sur la page choisie

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Besançon Votre Ville2, rue Mégevand 25034 Besançon cedexTél : 03.81.61.50.50Fax : 03.81.61.59.45.E-mail : [email protected]@besancon.comSite internet : www.besancon.fr

DIRECTEUR GÉRANT DE LA PUBLICATION :Jean-Louis Fousseret

CO-DIRECTEUR : Eric AnguenotRÉDACTEUR EN CHEF : Patrick IselyJOURNALISTE : Xavier FantoliRÉDACTEURS : Pascal Vernier, Nadine Eybert, Véronique Vuillemin-Filippi, Jean-Baptiste Vieille André-Hubert Demazure.PHOTOGRAPHES : Gabriel Vieille, Eric Chatelain, CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : MCM Information(Tél. 04.76.03.78.30.).PUBLICITÉ : P.M. Conseil, 60, Grande Rue,(tél. 03.81.21.15.00.).

PAO : Françoise Fedi, Jean-François Devat. IMPRESSION : Groupe Agir Graphic,Z.I. des Touches, Bvd Henri-Becquerel, B.P. 215953021 Laval Cedex 9DISTRIBUTION : Adrexo. DÉPÔT LÉGAL : Mai 2005. ABONNEMENTS : 1 an : (17,60 euros). TIRAGE : 66000 exemplaires.Imprimé sur papier recyclé.

L’accroissement permanent de la circulation automobile (+10% tous lestrois ans) crée à Besançon, comme danstoutes les autres villes de France, des pro-blèmes quotidiens. Cette situation estrendue plus sensible par l’absence d’unevoie de contournement complète. Cettevoie de contournement, l’Etat nous la pro-met depuis de très nombreuses années.En 1998, on nous l’annonçait pour 2003.En 2001, on nous indiquait qu’elle seraitouverte en 2005. En 2004, l’Etat reportaitla mise en service à 2008. Cette année,les prévisions les plus optimistes nousl’annoncent pour 2009-2010.Dans le même temps, les coûts de cette réalisation ont connu une augmen-tation incroyable : 93 millions d’eurosannoncés en 1998 ; 125 millions d’eurosen 2004 ; 150 millions d’euros en 2005 !Jusqu’ou ira-t-on ? L’Etat, responsable dece chantier, indique par ailleurs qu’il nefinancera pas ces surcoûts et qu’il revien-dra aux Francs-Comtois et aux habitantsdu Grand Besançon de porter seuls lepoids de ces dérives financières à traversles impôts locaux. C’est inacceptable !Pourquoi les Bisontins devraient-ils payerseuls ce qui, ailleurs en France, a été finan-cé beaucoup plus largement par l’Etat, c’està dire par la solidarité nationale ?Je m’oppose avec force à ce désengage-ment de l’Etat et je condamne les retardspris sur les chantiers routiers, pourtantessentiels à notre attractivité, au désen-

gorgement de la circula-tion, à la mise en placede transports en communen sites propres.J’ai pris l’initiative defaire voter une motionpar les maires de l’agglo-mération et je suis allé laremettre à Monsieur lePréfet, accompagné duPrésident du ConseilGénéral du Doubs, desconseillers généraux duGrand Besançon, des deux

députés. Nous lui avons fait part de notreposition. Demain, nous irons défendre vosintérêts auprès des ministres concernés.Nous demandons au gouvernement un“plan *Marshall” pour les routes, c’est-à-dire le déblocage de crédits exceptionnelsqui permettent à ces chantiers d’aboutirenfin, sans que tout l’effort repose sur lesseuls contribuables francs-comtois.Je demande une nouvelle fois que,comme je l’avais obtenu en 1998 alorsque j’étais député avec Paulette Guin-chard-Kunstler, un volet spécial du Comi-té Interministériel d’Aménagement duTerritoire prenne en compte la réalité desproblèmes de Besançon et de son Agglo-mération mais aussi de notre Départe-ment et de notre Région.Pour convaincre, nous aurons besoin dechacune et chacun d’entre vous. Notredétermination collective, j’en suis sûr,saura nous faire entendre.

Un plan Marshall pour les routes

l’éditorialJean-Louis FousseretMaire de BesançonPrésident de la Communautéd’Agglomération du Grand Besançon

Patrimoine

Les multiples activités de l’ObservatoireBisontin à l’honneur

Jean Bardey, à la tête de la BanquealimentaireEconomie

VT-Design fait la uneEchanges

IUFM : rencontrevirtuelle

l’actualité bisontine3 0 J O U R S

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LE DOSSIER

Besançon cultiveson jardin

L’ACTUALITÉ

Routes

Mobilisation généraleInondation

Histoire d’eauRéférendum

Voter : un devoirciviqueEau

Besançon rimeavec qualitéInternet

Photothèque :lancement réussi

Expressions politiques

l’info municipaleM A I R I E

LE REPORTAGE

Quelle(s)culture(s) dansles quartiers ?

L’ACTUALITÉ

Centre-Ville

Sous la place de la Révolution...Ile de France et Fontaine-Ecu

L’école nouvellegénération ?Palente

Le lycée Pergaudtruste les prixSaint-Ferjeux

«Apprendre à aimer»

l’info de proximité

Q UA R T I E R S

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CULTURE

Spectacles

20 ans deRencontres...Les Rencontres Jeune Créationcultivent les marges depuis1986.

Mise en scène

Dujardin côté cour

LOISIRS

Artisanat

Quarante potierscréateurs à GranvelleVéhicules anciens

Premier classic expo show BD

Il était une foisBesançon...

RACINES

Les croquets de GrayDÉTENTE

Restaurant, recette et mots croisés

Urgences

culture, sports & loisirs

L E G U I D E

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*Marshall : le nom de ce général et hommepolitique a été donné en 1948 au plan améri-cain de financement exceptionnel de la recons-truction de l’Europe après la deuxième guerremondiale.

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30 JOURS

> C O M M E R C E SCENTRE DE BIEN-ÊTREParce que les hommes ont aussi ledroit de prendre soin d’eux, parcequ’il est important de fairecoïncider l’être et le paraître,ChristianeRehn a ouverten juindernierMarius, lepremierinstitut debeauté exclusivement réservé à cesmessieurs ! Ici, dans unappartement cosy et “tendance”,tout est réservé au rythme de vie del’homme, adapté au mode defonctionnement masculin : produitsde relaxation et de massages, huilesessentielles pour le corps, le visage,le cuir chevelu, conseils pour lecorps et l’esprit. Le tout dans unenvironnement sain, naturel etdouillet… On le vaut bien !Marius – 12, rue Pasteur. Tél :03.81.83.06.03. et 06.86.56.37.61.

“INTER CAVES”Longtemps assureur dans le milieuviticole bourguignon, EtienneSaysset, vésulien d’origine, a opéréune heureuse reconversion fin 2004en ouvrant le magasin “Inter Caves”dans les locauxtransformés del’ancien restaurant“Le Bistrot de Saint-Ferjeux”, ex-Chaudanne.Dégustation autourd’un tonneau,coffrets-cadeaux,produits gastronomiques, verrerie etalcools avec en particulier unesuperbe cave à whiskies, rendentencore plus attirant un espace dédiéen priorité aux vins de qualité,français (beaucoup) et étrangers(un peu). Un imposant rayon “vrac” avec plus de 40 référencesen 5 ou 10 litres et un parkingattenant de 15 places gratuitesconstituent deux autres bonnesraisons de visiter régulièrement cetunivers chaleureux.“Inter Caves” - 95, rue de Dole. Tél : 03.81.51.69.52. Ouvert ensemaine (sauf lundi) de 10 h à 13 het de 14 h 30 à 19 h 30, le samedinon stop de 10 h à 19 h 30 et ledimanche de 9 h 30 à 12 h 30.

BVV MAI 2005 <5>

> S A N T É

La “Solaire Attitude”

Stages à l’étranger

Faire admettre que le soleil est unredoutable ennemi de la peau, c’est l’objec-tif de la “Solaire Attitude”, campagne d’in-formation et de sensibilisation à la nécessi-té de se protéger que mène l’association desdermatologues de Franche-Comté (ASFODER)depuis quatre ans dans la région. «Cettedémarche est unique en France. Inscrite dansle Plan Cancer, elle agit sur le double front dela prévention du risque solaire et du dépista-ge du cancer cutané», explique le DocteurHervé Van Landuyt, responsable de cettecampagne avec le Professeur François Aubin.Après avoir ciblé le corps médical en 2002et les métiers du secteur paramédical(kinés, infirmières, esthéticiennes, coif-feurs), les scolaires en 2003, enfin le grandpublic en 2004, la campagne saisit le pro-blème à la racine et vise cette année laPetite Enfance. Ainsi en mai et juin, grâceà l’implication des professeurs d’école, undossier complet avec poster et cartes pos-tales rappelant les “Onze commandements”

de la protection, sera présenté à toutes lesclasses de maternelle et de CP de Besançonet de la région. «A travers la DirectionHygiène-Santé, la municipalité prend unepart active à cette campagne entre autres enmettant personnel et locaux à dispositiondes dermatologues quand ils organisent unejournée de dépistage gratuit », précise Martine Bultot, adjointe déléguée à laSanté. «Aujourd’hui cancer le plus fréquent,le mélanome, le plus grave des cancers cuta-nés, pourrait devenir en 2035-2040 la pre-mière cause de décès par cancer des moinsde 45 ans si on ne change pas de comporte-ment». Difficile d’être plus clair : proté-geons nos petits du soleil.Contact : votre médecin ou votre dermatologue. Responsables de la campagne :Hervé Van Landuyt au 03.81.81.45.20. ou [email protected] ;Professeur François Aubin, CHU de Besançon.

<4> MAI 2005 BVV

> P A T R I M O I N E

Du 30 avril au 8 mai à Micropolis, laMongolie et les pays de l'Himalaya sont lesinvités de la Foire Comtoise. Pour sa 79e

édition, celle-ci fera honneur aux contréesqui bordent le toit du monde : Bhoutan,Népal, Bouriatie et Tibet. Une plongéedans la culture himalayenne, mystique,mystérieuse et millénaire. Délimité pardes portes aux cinq couleurs protectrices - rouge, blanc, jaune, vert et bleu - le vil-lage “Pays de l'Himalaya” abritera unemultitude d'objets issus de l'artisanatlocal et des rites tibétains. De nombreuses animations refléteront la richesse de ces

folklores du bout du monde : en direct,des moines tibétains réaliseront des man-dalas, des objets de méditations enpoudre de marbre, pendant que le trio Oltchey, originaire de la république deTouva, exécutera des démonstrations de“chants de gorge”. On retiendra égalementle spectacle de danse présenté quotidien-nement par la troupe Naïdal, venue deBouriatie, un petit pays du sud de la Mongolie centrale. Inspiré du folklorenational, “Mongolia” raconte l'histoired'un jeune prince qui remonte le temps àl'aide d'une cape magique, et part à la ren-contre des chamans, des pasteurs et desnomades. Pendant toute la durée de l'évé-nement, le restaurant de la Foire Comtoise accueillera des chefs tibétainset mongols, qui feront découvrir auxpublics des saveurs nouvelles : le miel desfalaises, le beurre de Yak, ou encore le thémongol, que l'on pourra déguster dans une“yourte bar”, au centre de Micropolis.Dépaysement garanti.

La Foire Comtoisesur le toit du monde

> É V É N E M E N T

> J E U N E S

Vous avez entre 18 et 30 ans, vous résidez en Franche-Comté et recherchez unemploi. La Région propose des stages rémunérés à l’étranger dans le cadre des programmesEurodyssée, Léonardo da Vinci et Franche-Comté/Québec.Les départs sont possibles tout au long de l’année. Les candidats doivent avoir un projetprofessionnel et une connaissance minimale de la langue.Renseignements : Centre Régional Information Jeunesse de Franche-Comté Service Mobilité internationale – 27, rue de la République.Tél : 03.81.21.16.06. ou www.crijfc.com

En mars à l’Observatoire deBesançon a été inaugurée l’allée René Baillaud, du nom d’unde ses directeurs (1930-1957),membre fondateur, aux côtés deJules Haag, de la Société chrono-métrique de France. L’occasion de revenir sur un site dédié autemps, aux astres et à leurs (r)évolutions.C’est à la fin du XIXème siècle que l’Etat équi-pe la France d’observatoires de province. Al’époque, on règle le temps d’après l’obser-vation du mouvement des astres. CommeBesançon occupe en 1880 le premier rangmondial de la production horlogère, à lademande des horlogers et pour conserver saplace face à la concurrence suisse, la villeinaugure son propre observatoire en 1885.Plusieurs bâtiments y accueillent les activi-tés chronométriques, astronomiques etmétéorologiques. Grâce à lui, Besançon feraréférence en matière de précision. On ytrouve le pavillon méridien qui fabriquel’heure jusqu’à l’invention du temps ato-mique en 1967 ; l’équatorial coudé, du nomd’une lunette originale conçue par Loewyen 1871, qui héberge de nos jours

l’Association astronomique de Franche-Comté ; la bibliothèque qui abrite20 000 titres d’un fond ancien delivres, enrichi de références modernes ;l’astrographe (la coupole), opération-nel en 1950, qui a permis de fixer lessatellites artificiels, la Lune, qui sertdésormais d’outil d’enseignement ;enfin ses responsables successifs ontlogé jusqu’à récemment dans la villadu directeur. L’Observatoire de Besançon comptecomme élément patrimonial de pre-mier ordre en particulier pour ses col-lections d’instruments scientifiquesanciens, sans doute uniques en France,inventoriées en collaboration avec laDRAC. Le cadran analemmatique, le

troisième plus ancien au monde, rénové en2004, est l’un de ses trésors.Laboratoire de recherche dans les domainesdu temps-fréquence et de l’astrophysique,l’Observatoire aujourd’hui, c’est une équiped’une trentaine de scientifiques, dont untiers de femmes, des étudiants en thèse,qui travaillent dans les locaux plus adaptéscréés en 1972. Mesure du temps de l’ordredu milliardième de seconde (nanoseconde),collaboration au projet de station spatialeinternationale, recherches sur la structurede l’univers et son évolution, constitutiond’une base de données bisontine…, hérita-ge de ce pionnier du temps que fut RenéBaillaud, l’activité multiple de l’Observatoi-re se projette résolument dans le futur etrenforce Besançon dans son rôle de capita-le du temps.

Les multiples activités de l’Observatoire

ä L’OBSERVATOIRE :120 ANS D’EXISTENCEET TOUT L’AVENIR DEVANT LUI.

äLE TEMPLE DE

SWAYAMBUÀ KATMANDOU

AU NÉPAL.

BVV MAI 2005 <7>

Jean Bardey à la têtede la Banque alimentaire du Doubs

> E N B R E F

J O U R N E E M O N D I A L E

COMMERCE ÉQUITABLEAssociation de solidarité internationaletravaillant à l’instauration d’échangescommerciaux plus justes entre pays duNord et du Sud, Artisans du Mondeorganise le samedi 14 mai, de 9 h à 17 hau square Saint-Amour, unemanifestation dans le cadre de lajournée mondiale du commerceéquitable. Entre produits artisanaux etalimentaires, dans une ambiance de fête,de nombreuses autres associations(Récidev, Terre des Hommes, AmnestyInternational…) ouvriront leurs standsaux visiteurs.Contact : Arisans du Monde 4, rue Proudhon. Tél : 03.81.83.44.56. E-mail :[email protected]

S E J O U R S

D E V A C A N C E S

AROEVENEn collaboration avec quatre autresrégions du Grand-Est, l’AROEVEN proposedes séjours de vacances pour les 8-18ans durant l’été 2005. Ces séjours sedéroulent en France (Jura, Alpes, Corse,Atlantique), en Europe (Grèce, Italie,Portugal, Croatie, Scandinavie enitinérant, Malte, Ecosse, Irlande, Espagneen linguistique) et aux USA ou enAfrique (Egypte, Maroc).Renseignements et inscriptions :AROEVEN – 58, rue du Chasnot. Tel : 03.81.88.20.72. E-mail : [email protected]

ORPABL’Office des retraités et personnes âgéesde Besançon organise pour les retraitéset pré-retraités un séjour de vacances en pension complète à Lido di Jesolo en Italie du 21 juin au 2 juillet(accompagnateur, assurance etexcursions compris) au prix de 795 euros.Renseignements et inscriptions au secrétariat de l’ORPAB 7, rue Mégevand. Tel : 03.81.82.22.05.

> C O M M E R C E SSYN@PSConsultant en entreprise, Farid Laaguel a ouvert il y a un an ses bureaux dans lequartier de la Madeleine, où il dispense conseils en management et mise en placede normes (Auditeur certifié AFAQ-AFNOR). Depuis novembre, il a développé à lamême adresse un pôle cyber-espace où il met à disposition moyens informatiques,travaux bureautiques, infographie et jeux réseau. Qualité, prix, délais et convivialitérésument à merveille ce point informatique multi-services, réservé aux particulierscomme aux professionnels.Syn@ps – 3, rue de l’Ecole. Tél/fax : 03.81.50.44.93. Ouvert du lundi au vendredide 9 h à 21 h, le samedi de 10 h à 22 h, dimanche et jours fériés de 16 h à 22 h.

> B I S O N T I N A L ’ H O N N E U R

Accepter la succession de François Jacobà la présidence de la Banque alimentaire duDoubs ne semblait pas chose aisée et pour-tant Jean Bardey n’a pas hésité bien long-temps. « Dirigeant jusqu’en 2003 d’unesociété de négoce de viande en gros, jen’avais pas eu le loisir de m’investir autantque je le souhaitais dans l’association.J’avais bien participé à plusieurs collectesmais ma contribution était restée trop long-temps ponctuelle à mon goût». Avec laretraite, l’heure avait sonné pour le résidentd’Epeugney de s’investir davantage, aupoint aujourd’hui de se retrouver à la têted’une soixantaine de bénévoles qui fonttourner la “boutique” au quotidien. «Jeconnais François Jacob depuis l’époque loin-taine où il était directeur du Foyer desOiseaux. De professionnelles, nos relationssont rapidement devenues amicales, ce quiexplique qu’il a pensé à moi pour le rempla-cer. Il s’était fixé comme taquet avant de pas-ser la main le déménagement des entrepôtsde Trépillot vers la nouvelle halle des Prés-de-

Vaux, mise à disposition par la Ville. Une foisle transfert effectué, il a tenu parole». Bienconscient des contraintes que sa nouvellefonction impose en terme d’engagement etde disponibilité, Jean Bardey s’est fixécomme objectif premier d’asseoir le bonfonctionnement actuel de la Banque. « J’aiaccepté cette charge à la condition quel’équipe reste la même et poursuive sur salancée. Mon idée pour un proche avenir estd’amener les gens à travailler de façon enco-re plus collégiale, plus responsabilisée. Enattendant, je vais m’appuyer sur la présenced’un permanent, Arnaud Hincelin, qui vabeaucoup m’aider». Association au serviced’une quarantaine d’autres associations lut-tant contre la faim dans le département (Le Roseau, La Buanderie, Fourneau écono-mique, CCAS Besançon…), la Banque aredistribué en 2004 quelque 618 tonnes deproduits alimentaires à 15 000 personnes en difficulté. Des chiffres qui en disentlong sur la détresse d’une partie croissantede la population et sur l’ampleur de labataille à mener pour lutter contre l’exclu-sion. «Nous continuerons à faire le maxi-mum pour répondre aux besoins et à tirerencore et toujours la sonnette des pou-voirs publics», promet le successeur deFrançois Jacob.Banque alimentaire du Doubs 10, avenue de Chardonnet. Tél : 03.81.80.96.06.

FRANÇOIS JACOB (À DROITE) PASSELE TÉMOIN À JEAN BARDEY APRÈS18 ANS DE PRÉSIDENCE.

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26 mars : champion

26 mars : inauguration

> R É T R O

Au terme de douze roundshaletants et chargés de suspense,le rêve de Morrade Hakkar (33ans) de conquérir la ceinturecontinentale des poids moyensdans sa ville est devenu réalité.Porté par un public tout acquis àsa cause, le Bisontin, admirablede courage, a tenu tête à l’in-domptable Espagnol Jorge Sendrapour s’imposer aux points dans unpalais des sports en ébullition. Unsuccès synonyme de défense prochaine deson titre, en Allemagne semble-t-il, face àFélix Sturm (26 ans).

Composé de la toute nouvelle crèche, dela maternelle et de l’école élémentaire, l’Espace Enfance de Saint-Claude a été inau-gurée par Jean-Louis Fousseret en présencede Claude Jeannerot, président du conseil

général, Philippe Bouquet, président de laCaisse d’Allocations Familiales de Besan-çon, et de nombreux élus dont FrançoiseFellmann, Premier adjointe en charge de laPetite Enfance et de l’Education, ChristopheLime, adjoint au Patrimoine, et PauletteGuinchard-Kuntzler, députée du Doubs.«Près de 6 millions d’euros ont été mobiliséspar la Ville pour l’ensemble de cet Espace quiconstitue le plus gros chantier scolaire réaliséà Besançon depuis de nombreuses années», a notamment déclaré le maire.

3 avril : coupe

BVV MAI 2005 <9>

30 JOURS

> É C O N O M I E

Les handballeuses bisontinesn’ont pas laissé passer l’occasionde remporter (23-20) devant leurpublic au palais des sports lafinale de la coupe de France faceà leurs éternelles rivales mes-sines. Cette victoire, la quatriè-me consécutivement dans cetteépreuve, a mis en exergue letalent prometteur d’une jeunegénération formée au club (Charlotte Mathieu, Cécile Racine, Alice Durand…) qui a su répondre présent dans le sillage de glorieuses “anciennes” comme Raphaëlle Tervel et Véronique Pecqueux-Rolland.

> E N B R E F

S O L I D A R I T E

PROJET ÉDUCATIFAyant pour but l’aide aux enfants endifficulté scolaire, l’association “Sourcede nos Ressources” a élaboré un projetintitulé : «pour un apprentissagesolidaire ou une semaine pour réunir sonannée scolaire... et onze jours en Afriquepour changer son regard sur l’école».Encadrés par deux enseignants et unpsychologue, deux stages - 22-26 août àBesançon et 23 octobre-2 novembre auSénégal - permettront aux élèves demodifier leur rapport au savoir en lesimpliquant dans un projet éducatifsolidaire. Renseignements et inscriptions :association “Source de nos Ressources”6, rue des Sources. Tél : 03.81.88.61.48.et 06.99.22.19.51.

O R D U R E S M E N A G E R E S

RAMASSAGELe ramassage des ordures ménagères seramodifié comme suit en raison du jeudide l’Ascension le 5 mai : sur l’ensembledu territoire communal, les tournées desjeudi 5 et vendredi 6 mai seront décaléesd’une journée.

C H O E U R

RECRUTEMENTDans le cadre de son développement etde la préparation de son centenaire, lechœur de la Société des concerts deBesançon recrute des sopranos, altos,ténors et basses, intéressés par lamusique sacrée ou profane de laRenaissance au 20e siècle. Les répétitionsse déroulent chaque lundi de 20 h 30 à 22 h 30 au centre Pierre-Bayle, rue de la République.Contact : Jacques Tonnerre au 06.80.30.59.80. ou Stéphane Billod au 06.77.58.60.75

A N N I V E R S A I R E

CROUSLes CROUS vont fêter cette année leurcinquantième anniversaire. A cetteoccasion, le CROUS de Besançon souhaiterecueillir des témoignages d’anciensétudiants ayant résidé à la Cité Canotentre 1955 et 1980. Si vous êtes dans cecas et souhaitez apporter votrecontribution, prière de vous manifesterau 03.81.48.46.03. ou contactez parcourriel : [email protected] ;[email protected] ;[email protected]

R E C H E R C H E

SOS AMITIESSOS Amitié Besançon est à la recherchede bénévoles écoutants. Si vous êtes intéressé ou souhaitezobtenir des renseignements, contactezl’association au 03.81.52.17.17.

<8> MAI 2005 BVV

Vous avez entre 16 et 25 ans, voussouhaitez acquérir une réelle expé-rience professionnelle, en alternant for-mation théorique et pratique pour pré-parer un diplôme : le contrat d'apprentis-sage est peut-être la solution. Savez-vous que le statut des apprentis vientd'être revalorisé et qu'il est possible depréparer un apprentissage du CAP au Bac + 5 ? Désormais, les jeunes ayant plus de 25 ans, peuvent aussi sous cer-taines conditions, bénéficier de cette formule.Pour en savoir plus, connaître toutes lespossibilités offertes par l'apprentissage,venez nombreux, familles, parents... à lajournée de l'apprentissage, mercredi 25mai au Kursaal, pour découvrir la richesseet la diversité des formations proposéesen Franche-Comté. Seront présents pour répondre à toutesvos questions : les 15 Centres de forma-tion d'apprentis de la zone de Besançon,le conseil régional, la Chambre desmétiers et de l'artisanat, la Chambre decommerce et de l'industrie, le Centre d'information et d'orientation, l'ANPE, la Mission Locale Espace Jeunes, la DDTEFP,la CAF, les Foyers mixtes jeunes tra-vailleurs.Lors de cette journée, vous recevrez lesoffres de contrats d'apprentissage sur leBassin de Besançon et la liste des maîtresd'apprentissage agréés pour le diplômeque vous souhaitez préparer. Contact : Mission Locale Espace Jeunes 5, rue de la Cassotte Tél : 03.81.85.85.85.

Apprentissage

> J E U N E S

> J U M E L A G E

VT-Design fait la une

Quel est le vecteur commun entre lasociété Total France, l’ADEME (Agence de l’en-vironnement et de la maîtrise de l’énergie),la CRCI (Chambre régionale de commerce etde l’industrie), Ginko, le Conseil Général duJura, l’Euro Info Centre, la Fromagerie Poitreyou Besançon Formation…?Tout simplement VT-Design, studio multi-média spécialisé dans la conception d’ou-tils de communication, électroniques etclassiques, la stratégie marketing, la créa-tion graphique multi support. «De la char-te graphique au site internet, en passant parla plaquette, le CD Rom de présentation, laphotothèque ou le portail Web, nous propo-sons à l’entreprise une prestation qui luigarantit un rayonnement optimal en termed’image, de services ou de produits».Depuis quatre ans, Eric Binetruy et PatrickVan de Casteele placent la barre haut et çase sait. «C’est à nous que Total France, par-tenaire officiel, a confié la réalisation dusite web du Paris-Dakar. Au-delà de cetteréférence, nous aidons à développer la visi-

bilité régionale, nationale voireinternationale de plus de 120clients, dans tous les secteurs,sur toute la France, en Europe etbientôt au Canada.»Société caméléon pour le res-pect de l’entreprise partenaire,c’est grâce à sa créativité, sa

réactivité, sa maîtrise technique, sa palet-te de compétences, que VT-Design vient derecevoir le label d’or européen, décerné parla convention des associations européennesde multimédia (EMMAC), pour l’excellencede sa «plate-forme de travail collaboratif». «Ce logiciel de communication, de ges-tion/échange d’informations, de manage-ment de projet, de messagerie, a été conçupour s’adapter aux habitudes, aux compé-tences diverses du client et non l’inverse».Véritable bureau virtuel personnalisé, ilfournit à l’entreprise ou à l’organisme unoutil complet, adapté, d’une grande facilitéd’utilisation et d’appropriation. Chez VT-Design, on cultive matière grise et talentspour que le travail à distance et la pratiqueinformatique soient aussi simples que per-formants. Et ça marche !VT-Design 4, chemin de l’Ermitage.Tél : 03.81.53.78.39. Site : www.vt-design.com ; e-mail : [email protected]

LA SOCIÉTÉ D’ERIC BINETRUYET PATRICK VAN DE CASTEELE ESTENTRÉE DANS LA COUR DES GRANDS.

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Premier à avoir été signé par la Ville deBesançon et initié par Jean-Marie Bressand,Bisontin à l’origine des jumelages pourtoutes les villes dans le monde, le jumelageavec Huddersfield fête cette année son 50e

anniversaire. Des manifestations serontorganisées à Besançon jusqu’à la fin del’année, avec un point fort entre le 2 et le5 juin, semaine pendant laquelle se dérou-

leront un pique-nique de retrouvailles forêtde Chailluz (dimanche 5), un concert demusiques actuelles en ouverture des Ren-contres Jeune Création (vendredi 3), uncycle de cinéma anglais au Plazza Victor-Hugo (du 1er au 7 juin), ainsi que l’inaugu-ration des deux ronds-points de la Citadellele samedi 4, Kirklees côté Tarragnoz et Neuchâtel côté Rivotte. «Nous célébrerons

également cette année le 30e anniversaire dujumelage avec Neuchâtel, précise JacquelinePanier, adjoint aux Relations internationales.Avec les délégations suisse et anglaise, nousrappellerons que les liens forts, professionnels,scolaires et universitaires entre nos villes sontencore bien vivants aujourd’hui.»Renseignements – Service Relationsinternationales – tél : 03.81.61.50.27.

Besançon-Kirklees : 50 ans d’échanges

SOURIRE DE RIGUEURPOUR L’OUVERTUREDE L’ESPACE ENFANCE.

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äMORRADE HAKKAREST ALLÉ JUSQU’AU BOUT

DE SON RÊVE.

ä ET UNE LIGNE SUPPLÉMENTAIRE AU PALMARÈSDÉJÀ BIEN REMPLI DE L’ESB-F !

30 JOURS

<10> MAI 2005 BVV

Ce fut une première à Besançon : finmars, une rencontre virtuelle s’est dérouléeentre l’IUFM de Franche-Comté et l’école 17de Sofia qui enseigne le français. Cettevisio-conférence, possible grâce à uneapplication internet dite “centra”, a permisde réunir en ligne et en mode synchrone lesenseignants, formateurs et responsables del’IUFM et leurs homologues bulgares, durantune heure. Les perspectives de nouveauxéchanges de stagiaires, déjà mis en placeentre les deux structures, étaient notam-ment à l’ordre du jour. «Nous avons beau-

coup à apprendre du système éducatifbulgare, souligne Philippe Le Borgne,directeur-adjoint de l’IUFM. Dans lesécoles de français en Bulgarie, onenseigne en effet l’histoire ou lesmathématiques en français, et ce dès leplus jeune âge !». Sur le même princi-pe, des enfants de CM2 de l’école

Fontaine-Ecu ont pu “rencontrer” leurshomologues bulgares de l’école 17. Enthou-siasmés par cet échange virtuel, ils ont pré-senté leurs classes respectives et posémaintes questions. Les petits Bulgares ontmême offert aux Bisontins un spectacle dedanses et de chants en direct de Sofia. EtPhilippe Le Borgne de conclure : «Nous sou-haitons poursuivre cette collaboration enfavorisant les échanges entre enseignantsbulgares et stagiaires IUFM français,convaincus que cette réciprocité permettraun enrichissement mutuel des projets».

IUFM : rencontre virtuelle

P U B L I C A T I O N S

ONISEPL’Office national d’information sur lesenseignements et les professions(ONISEP) édite deux publications : Les

métiers du graphismeet du design (107pages, 12 €) et Lesarts à l’université (32pages, 4,90 €)disponibles dans leslibrairies régionalesde l’ONISEP(03.81.65.74.91.) etpar internet sur lesite www.onisep.fr

B O U R S E

FAMILLES DE BESANÇONL’association des Familles de Besançon(AFB) organise une bourse auxvêtements d’été et aux jeux de plein air, le mercredi 11 (10 h - 18 h) et lejeudi 12 mai (8 h 30 - 11 h 30) à la Malcombe.Contact : AFB – 12, rue de la Famille. Tél : 03.81.88.47.38.

S O U T I E N

P S Y C H O L O G I Q U E

AFMCréé il y a peu, le réseau depsychologues de Franche-Comté prend en charge les personnes atteintes demaladies neuromusculaires ou demaladies génétiques lourdementinvalidantes. Composé de 18psychologues, ce réseau offre auxmalades un service aisément accessibleet disponible sans délais.Contact : AFM (association française contre les myopathies) Franche-Comté 4, chemin de l’Ermitage. Tél : 03.81.47.18.90.

C I R Q U E

STAGESL’école de CirquePasse-Muraillepropose dimanche15 mai un stageen famille dedécouverte desarts du cirquepour petits etgrands. Les adultes non débutantspourront suivre, eux, un stage dejonglerie sur deux jours, les 28 et 29mai.Informations et réservations : école leCirque Passe-Muraille 37, rue Battant. Tél : 03.81.83.01.08. E-mail : [email protected]

> E N B R E F

> ÉC H A N G E S

> C O N C O U R S

Exposition canine et questionnaireLes chiens seront à l’honneur les 18 et 19 juin à Micropolis avec en particulier unepremière journée réservée aux examens de confirmation permettant l’attribution du pedi-gree définitif de la Société centrale canine (dossier sur demande au 03.84.29.81.40.), etune exposition internationale ouverte à tous le lendemain. Organisatrice de la manifesta-tion, la Société canine de Franche-Comté est également à l’origine avec la cellule munici-pale “Intégration de l’animal en milieu urbain” d’un jeu-concours sous forme de question-naire à renvoyer impérativement à BVV (2, rue Mégevand -25034 Besançon Cedex) avant le 27 mai dernier délai.Espérés très nombreux, les lauréats, avertis préalablementpar courrier accompagné d’une entrée gratuite, pourrontretirer leur lot sur le stand de la Ville et participer ensuiteau tirage au sort d’un super prix à 16 h 30, dimanche.

Question n° 1 : Le tatouage ou l’identifi-cation par puces électroniques sont-ils obligatoires ?

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Question n° 2 : Mon chien s’est oublié surun trottoir bisontin. Suis-je dans l’obliga-tion de ramasser ses déjections ?

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Question n° 3 : Qu’est-ce que le LOF ?- Le livret des origines françaises - Le livret officiel de filiation

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Question n° 4 : Combien y a-t-il de distri-buteurs de sacs installés sur la ville ? 32 - 43 - 54

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DE FONTAINE-ECU À SOFIA,EN UN CLIC VIA LE NET.

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BVV MAI 2005 <13><12> MAI 2005 BVV

MAIRIE L E D O S S I E R

Besançon cultive son jardinReconnue comme une des villes les plus vertes de France,

Besançon ne se repose pas sur cette distinction enviableet méritée. Bisontins et touristes apprécient également àlongueur d’année un écrin dont la Boucle et la Citadelle

sont les principaux joyaux. « Ici, aime à rapporter le maire, Jean-Louis Fousseret, chacun est à quelques minutes à pied d’un espaced’agrément ou de respiration». Un énorme plus en matière de qua-lité de vie quotidienne qui doit beaucoup à une jolie ceinture decollines (un peu comme à Rome) et à la proximité immédiate d’unénorme réservoir à oxygène, la forêt de Chailluz et ses 1616 hec-tares. Un patrimoine naturel exceptionnel qui représente 30 %environ de la surface communale et bénéficie d’une protection,d’un entretien et d’un embellissement permanents. « Toutes lesactions que nous conduisons visent à tisser des liens plus forts entrel’homme et la nature, à le relier à ses racines», expliquent le maire

> DÉCOUVERTE

et Eric Alauzet, adjoint délégué à l’Environne-ment et aux Espaces Verts. C’est le cas parexemple de l’opération “randonnée” initiée àChaudanne et prolongée au Rosemont avec, entoile de fond, le projet d’offrir bientôt au pro-meneur la possibilité d’enchaîner les “sommets”bisontins, seul ou en groupe, en s’appuyant surune signalétique et quelques aménagements.«L’objectif, confie Johnny Magnenet, technicienet éducateur à l’environnement, est d’amener lesgens à aller à la rencontre de l’espace». D’où uncalendrier de rencontres régulières qui consti-tuent autant de prétextes à la balade sur lescollines autour des forts et à l’approche des dif-férents milieux naturels répertoriés. Un travail

La Ville multiplie les initiatives pourpréserver, entretenir et embellir un

cadre naturel exceptionnel qui lui vautde figurer toujours en excellenteposition dans tous les palmarèsnationaux touchant à la qualité

de vie et à l’environnement.

«Relier l’hommeà ses racines.»

Le Jardin des Sens

Lieu pédagogique et de détente à l’intention de tous, ycompris les non-voyants et handicapés moteurs, le Jardindes Sens attend visiteurs et touristes le long de lapromenade de l’Helvétie, côté Doubs. Accessible depuis lestrottoirs voisins ou la Promenade Micaud, cet espace àthématique botanique et sensorielle a fait l’objet d’unchoix bien ciblé de végétaux afin de solliciter les cinqsens. Pour le toucher et plus particulièrement àdestination des non-voyants, différents contacts (lisse,velours, râpeux, rugueux, poisseux) ; pour l’odorat, desfleurs et des feuillages aromatiques ; pour le goût, lesfruits comestibles de certains arbustes ; pour la vue,l’intégration de massifs fleuris ; pour l’ouïe, lebruissement du vent dans les feuilles, le Doubs voisin etles oiseaux. «C’est un véritable jardin des cinq sens, pourtous, et cette année, à l’occasion d’un nécessairerenouvellement de certains arbustes et plantes vivaces,nous nous sommes attachés à introduire de nouvellesespèces, augmenter leur diversité, avec en même tempscelle des touchers, des senteurs...», explique MichèleMouneyrac, directrice des Espaces Verts. Elaboré enconcertation avec les associations locales d’handicapés, ila été spécialement aménagé avec guidage de protectionau sol, main courante et présentation surélevée desvégétaux le long d’une murette. «La mise en placeprogressive sur la murette des étiquettes des végétaux enclair et en braille va aider tous les publics dans leurdécouverte. A chacun de venir reconnaître toutes cesespèces selon ses préférences, seul ou en visites guidées »,poursuit Michèle Mouneyrac. Ainsi aménagé, le Jardinrépond parfaitement à sa vocation originelle : préserver laqualité de l’environnement, être un témoin de la diversitébotanique et contribuer à l’amélioration du cadre de vie.

ä COMME DE NOMBREUX BISONTINS, ERIC ALAUZET APPRÉCIE LE JARDIN DES SENS.

3000 “VIOLA CORNUTA PRINCESSES”,JAUNES ET BLEUES, ONT ÉTÉ NÉCESSAIRES POUR

COMPOSER CETTE SUPERBE HORLOGE FLORALE.

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BVV MAI 2005 <15><14> MAI 2005 BVV

MAIRIE L E D O S S I E R

de séduction et de vulgarisation qui attire de plus en plus de mondeet s’inscrit parfaitement dans le programme “Nature et Culture “(détaillé dans le supplément “Sortir”) développé chaque annéed’avril à septembre depuis 2003 autour d’un thème différent. Lors dela première édition, “l’Arbre”, symbolisé par le défunt cèdre du Libande Micaud, avait été à l’honneur. L’an dernier, “Pierre et Nature”,montrant les liens entre l’élément minéral et le végétal, avait faitl’objet de toutes les attentions avant de passer le témoin aujourd’huià “Contes et Nature”. Un grand rendez-vous initiatique mêlant invi-tations au jardinage, randonnées pédestres, concours de maisons etimmeubles fleuris, apprentissage de pratiques de taille et d’entretien,découverte des arbres des promenades, musique au kiosque du parcMicaud, rencontres avec des conteurs sans oublier les sorties sur leterrain en compagnie de spécialistes. En clair, des bonheurs simplesà partager en toute convivialité à travers une trentaine d’actionsréparties sur l’année dont, nouveauté 2005, “Les inattendus de laforêt rêvée”, sortes de parcours naturalistes nourris d’interventionsartistiques (contes, théâtre, musique) en juin. A travers “Nature et Culture”, la Ville affirme clairement son ambi-tion de mieux faire connaître et apprécier leur environnement à unmaximum de Bisontins afin de mieux le respecter. Une vocation péda-gogique illustrée par le “Jardin des Sens” (voir encadré p.13) maisaussi par la préservation et l’aménagement grâce à un cheminementde découverte géologique et botanique et des garde-corps en bois dela combe Boichard aux Tilleroyes. Là, au cœur des vestiges de l’an-cien parc du Château Galland, huit panneaux explicatifs en couleurattendent le visiteur pour lui présenter la doline et le lapiaz ainsi queles différents types de végétation rencontrés, les petits animaux dusol ou encore l’éboulis à scolopendre. Grâce à ces informations acces-sibles aisément à tous, le lieu a retrouvé vie et les lilas, cèdres,tilleuls, ifs et autres pervenches n’y poussent plus dans l’anonymat.

Dans la même logique à Isenbart, les jardins de 40 et 30 m2 attri-bués à deux classes de CE2 des écoles Arènes et Helvétie permet-tent à des enfants de découvrir la nature en ville. «A proximité desnouvelles parcelles qui seront aménagées en 2005 pour des JardinsFamiliaux, les élèves se sont appropriés le site et y pilotent leurs pro-jets en nous sollicitant de temps en temps pour un coup de main»,rapporte Johnny Magnenet avant d’enchaîner sur la “Petite écoledans la forêt”, cette structure municipale créée en 1993. «En pro-venance des écoles maternelles et primaires, des collèges, lycées,centres de loisirs, IMP ou IME, encadrés par quatre animateurs dontdeux à plein temps, environ 3500 jeunes passent chaque année àChailluz. Ces journées d’éducation à l’environnement tournentautour de thématiques précises comme le bois-énergie, les saisons,les insectes ou le travail du bûcheron ». Mais la palette des initia-tives municipales est encore plus vaste et comprend égalementvisites guidées des parcs et promenades, participation à des foiresvoisines (saveurs d’automne, végétaux) et à des manifestationscomme “Marchons vers l’école”, ou encore du “butinage”. Dans cedernier cas, vers la fin juin, un animateur des Espaces Verts s’en vale week-end à la rencontre des gens en balade ou en pique-niqueautour des Grandes Baraques. «L’intervention dure à peine dixminutes, explique Sandra Reynaud, éducatrice à l’environnement.Elle consiste à proposer des petits jeux aux enfants pour mieux les

A LONGUEUR D’ANNÉE,JOHNNY MAGNENETET SANDRA REYNAUDFONT DE L’ÉDUCATIONÀ L’ENVIRONNEMENTAU SEIN DE LA PETITEÉCOLE DANS LA FORÊT.

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HUIT PANNEAUX EXPLICATIFS ENCOULEUR ATTENDENT LES VISITEURS

DE LA BOMBE BOICHARD. ä

<16> MAI 2005 BVV

«La cerise sur le gâteau»Qualificatif pour le 9e fleurissement du Grand Besançonbaptisé «à fleur de pots» (contact : serviceEnvironnement de la CAGB au 03.81.65.06.79.), leconcours des maisons fleuries de la Ville a recensé 175inscriptions l’an passé. Sept catégories étaientproposées : maisons avec jardins ; décor floral sur lavoie publique ; balcons ou terrasses ; fenêtres ;immeubles collectifs ; hôtels, restaurants, cafés,commerces ; professionnels de l’horticulture. Tous leslauréats étaient conviés début avril à une sympathiqueremise de diplômes à l’Orangerie en présencenotamment d’Eric Alauzet, adjoint à l’Environnement etaux Espaces Verts, et Dominique Lhomme, vice-président de la société d’horticulture du Doubs. Unmoment de convivialité apprécié en particulier par leslauréats ci-dessous :Roland et Edda Guerber (vainqueurs de la catégorieMaisons avec jardins) : «Cela doit bien faire une

vingtaine d’années que nousparticipons à ce concours mais le plusimportant à nos yeux, c’est l’amourdes fleurs et du jardin. Le nôtre fait àpeu près 45 ares et nous y consacronsl’essentiel de notre temps libre. Nousy pratiquons une culture raisonnée etnaturelle, sans pesticide poursauvegarder la microfaune. Nousprenons plaisir à produire deslégumes peu courants comme lesfèves ou les pois gourmands, tout en

lui donnant grâce au fleurissement un visage joyeux». Frédéric et Yvette Magnin (vainqueurs de la catégorieBalcons ou terrasses) : « Il a presque tout fait», avoueYvette à propos de Frédéric, son fils. «C’est vrai,concède celui-ci avant d’ajouter, modeste, mais nousréfléchissons toujours ensemble en février-mars pourdéterminer avec quelles fleurs nous allons orner notrebalcon. L’an dernier, par exemple, nous avions opté pourdes pétunias surfinias, des géraniums lierre, desfuchsias, de la verveine et des bidens». Fidèles depuislongtemps au concours de la Ville, les Magnin n’yparticiperont plus l’an prochain. «Tout simplementparce que nous allons déménager à Morre», préciseYvette, bien décidée à participer à celui de l’Agglo.Michel et Marie-Odile Parisot (vainqueur de la catégorieFenêtres) : «Si je fleuris mes deux fenêtres, c’est avanttout pour mon plaisir. Le concours ? C’est la cerise surle gâteau surtout avec le premier prix. Chaque année,j’essaie de renouveler les couleurs et les styles. En 2004,j’avais privilégié les géraniums, les pétunias surfinias,les bégonias, le lierre retombant et la verdure».

intéresser à ce qui les entoure. On leur parle dela nature à partir de supports concrets commeles odeurs ou le toucher, et puis on s’en va enleur souhaitant bonne journée». Très impliquéeau niveau de la mise en valeur et de la pro-tection de son espace naturel, la capitale derégion l’est également par l’embellissement deses rues et monuments. « On recense pas moinsde 160 points de fleurissement à Besançon»,déclare Corinne Dupré, ingénieur en charge dufleurissement et de la gestion des espacesverts. Et de préciser : « Au printemps, quelque125 000 plantes à massif (pensées, primevères,pâquerettes, myosotis, aubriètes, giroflées…)et 30 000 bulbes (tulipes, narcisses etjacinthes) sont mis en terre. A l’été, 105000plantes à massifs (bégonias, impatiens,sauges, verveines, zinnias, géraniums, poirées, rudbeckias, maïsornemental…) dont 32000 dites de mosaïculture viennent à leurtour fleurir la ville». De quoi en particulier permettre la réalisation

MAIRIE L E D O S S I E R

d’authentiques “tableaux” de maître commel’horloge florale devant la gare ou, à venirdébut juin en lieu et place du lion habituel duprintemps sur la promenade des Glacis, unecoccinelle, clin d’œil à la protection biolo-gique intégrée, initiée depuis 2000 sur lesespaces verts. «Nous sommes en phase dedéveloppement de modes de gestion plusproches des fonctionnements naturels, en limi-tant ou, mieux, en supprimant le recours auxproduits phytosanitaires qui polluent notreenvironnement et notre eau. Nous devons éga-lement mettre en application une gestion dif-férente de certains espaces en favorisant lesdynamiques naturelles, qui créent de nouvellesambiances, de nouveaux paysages, facilitent lamultiplication des espèces dans le sens de la

biodiversité, et réduisent le recours aux produits chimiques. Il s’agitégalement d’inviter les Bisontins à s’approprier ces méthodes dans lagestion quotidienne de leurs jardins», assure Eric Alauzet. P.I.

> CONCOURS

DES LAURÉATS TOUT SOURIRE APRÈS LA REMISEDES DIPLÔMES À L’ORANGERIE MUNICIPALE.

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BVV MAI 2005 <17>

Mobilisationgénérale !R O U T E S . Le mécontentementgronde face aux retards et auxdérives des coûts.

En allant remettre en délégation à la préfecture la motionadoptée en Conseil de Communauté à l’unanimité, Jean-Louis Fousseret, accompagné de Claude Jeannerot, président duConseil Général, des deux députées, Paulette Guinchard-Kunstler etFrançoise Branget, de nombreux maires et conseillers généraux,a voulu adresser au gouvernement et à l’Etat un signal fort : celui du mécontentement des élus face aux retards des travauxet aux dérives financières des grands chantiers routiers, autourde Besançon, prévus au contrat de plan Etat-Région (CPER)2000-2006. A titre d’exemple, la seule voie de contournement des Mercu-reaux a connu une augmentation de son coût de plus de 60 %(de 93 à 150 millions d’euros) entre 1998 et 2005. Le tout avecdes dates de livraison sans cesse différées : prévue pour unelivraison en 2003, on nous l’annonce aujourd’hui pour 2009-2010. Et encore : ce serait sans la mise à 2 x 2 voies entre Planoise et Beure ni l’échangeur du Trou-au-Loup, pourtantindispensables à la cohérence du projet et pour la réalisationdesquels une rallonge financière de 70 millions d’euros estnécessaire. Face à cela, la position de l’Etat -qui déclare ne pas vouloir finan-cer le moindre euro de ces surcoûts ni soutenir la liaison Nord-Est, ni la liaison routière vers la future gare de Besançon-TGV-est intenable. « Il faut un plan Marshall, déclare Jean-Louis Fous-seret. Les contribuables du Grand Besançon, du Doubs et de laFranche-Comté ne doivent pas assumer seuls la dérive insuppor-table des coûts de réalisation. Le gouvernement doit débloquer desfonds exceptionnels. C’est sa responsabilité face aux efforts que lescollectivités déploient chaque jour pour faciliter le développementde la capitale régionale. C’est son devoir pour que nous puissionsenfin mettre en œuvre nos politiques en direction des transportsen commun en site propre. Tant que la question des routes n’estpas réglée, ces chantiers sont quasiment impossibles à mettre enœuvre, alors qu’ils sont attendus par la population et qu’ils sontnécessaires pour lutter contre l’engorgement de la circulation,contre la pollution, pour la préservation de notre qualité de vie».Et de réclamer dans la foulée un rendez-vous avec le PremierMinistre pour lui exposer de vive voie, en compagnie de RaymondForni, président de la région Franche-Comté, et Claude Jeannerot,l’urgence de désenclaver l’agglomération bisontine.

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LA MAIRIE L ’ A C T U A L I T É

äUNE IMPRESSIONNANTE DÉLÉGATION D’ÉLUSS’EST RENDUE À LA PRÉFECTURE.

ä SUR FOND VERT DU CHANTIER DE LA VOIE DES MERCUREAUX,LES PRÉVISIONS DE LIVRAISON N’EN FINISSENT PAS DE RECULER.SUR FOND BLEU, LES COÛTS DE RÉALISATION S’ENVOLENT.

RÉSEAU VAUBANLe 26 mars dernier, date anniversaire dela mort de Vauban, huit villes (Besançon,Briançon, Blaye, Camaret-sur-Mer, Mont-Dauphin, Neuf-Brisach, Saint-Martin-de-Ré et Villefranche-de-Conflent) ontofficiellement créé l’association “Réseaudes sites majeurs de Vauban” et éluJean-Louis Fousseret président. Le butde cette association est double : coor-donner les actions des villes candidatesà l’inscription au patrimoine mondial del’humanité et favoriser le développementd’un réseau touristique et culturel devalori-sation etde ges-tion desdifférentssites.Aupa-ravant,Jean-Louis Fousseret et Paulette Guinchard-Kunstler avaient déposé une gerbe sousle Dôme des Invalides devant le cœur deVauban, génie militaire dont oncélébrera le tricentenaire de ladisparition en 2007.

PERMANENCES DU MAIREConformément à son engagement d’allerrégulièrement au devant de sesadministrés, Jean-Louis Fousseret sera lesamedi 21 mai au Point Public des Clairs-Soleils. Là, de 9 h à 11 h, il dialoguerasans rendez-vous préalable avec leshabitants du quartier.

MENTIONLors de la remise du 4e prix “Familles, jevous aime”, le 10 mars, par GERIAPA(Groupement d’études, de recherches etd’initiatives pour l’aide aux personnesâgées), le CCAS de Besançon a étédistingué pour la création d’accèsmultimédia dans les logements-foyers.Une initiative qui vise à faciliterl’ouverture des établissements sur lequartier et à resserrer les liens entre lesfamilles et leurs aînés.

RÉCUPÉRATION DES HUILES ET TEXTILESPour des raisons de sécurité et depropreté, les conteneurs d’apportvolontaire pour la récupération deshuiles usagées et des textiles ont étéretirés des emplacements situés sur lavoie publique. La récupération des cesmatériaux est toujours possible à ladéchetterie des Tilleroyes, à ladéchetterie des Andiers qui sontéquipées de conteneurs adaptés etauprès d’associations caritatives, commele Secours catholique. Renseignements : SYBERT Tél : 03.81.21.15.60.

> E N B R E F

Histoire d’eau Voter : un devoir civique

<18> MAI 2005 BVV

I N O N D A T I O N . Le plan deprévention des risques sera établi cet été sur la base desconclusions d’une nouvelle étude.

R E F E R E N D U M . Il est utile de rappeler les modalitéspratiques permettant à chacun d’exercer son droit de votele dimanche 29 mai.

Retenu après appel d’offre par le syndi-cat mixte Saône - Doubs pour réaliser uneétude hydraulique sur la moyenne vallée duDoubs (entre Voujeaucourt et Rochefort), lecabinet parisien ISL a rendu en juillet 2004un rapport pour le moins inquiétant quantau sort réservé à la capitale comtoise etaux communes avoisinantes en cas de cruedite centennale (une fois par siècle ou une

fois sur cent). Aussitôt la présentation desrésultats par le préfet, Jean-Louis Foussereta demandé une contre-expertise sur cer-taines des conclusions de cette premièreétude qui a été aussitôt acceptée par lesservices de l’Etat et le président du syndi-cat mixte Saône-Doubs, Christophe Sirugue,également président du conseil général deSaône et Loire. Le syndicat a retenu cette

fois la société SOGREAH pour la mener àbien sur un périmètre plus restreint : la tra-versée de Besançon entre Deluz et Avanne.Une fois leurs calculs effectués, les techni-ciens de SOGREAH ont constaté une baissenotable de la ligne d’eau maximale d’envi-ron un mètre. Une différence conséquentequi est liée directement à la présence deonze ponts, à la dérivation du tunnel sousla citadelle et surtout à la mesure réelle deshauteurs d’eau toujours moindres lors descrues connues que celles calculées parsimulation. De quoi justifier le lancementd’une nouvelle étude mais sans rendre tou-tefois caducs les résultats de la première,laquelle demeure la seule reconnue à cejour par la préfecture. Début juillet, lorsquecette seconde étude aura livré son verdict,la carte définitive d’aléas, support du PPRI(plan de prévention des risques d’inonda-tion), sera établie. Sur la base de donnéesà la fois moins alarmistes, on l’espère, etsurtout plus rassurantes dès lors qu’il en vade la sécurité des Bisontins. A ce titre, uneréunion publique se tiendra prochainementpour informer les habitants des secteursconcernés des incidences de l’étude. Parailleurs, la Ville va se doter d’un automatetéléphonique capable de traiter 300 appelsà la minute pour alerter les habitants encas de montée inquiétante du Doubs. En charge de la protection de ses adminis-trés et de leurs biens, le maire a égalementdemandé officiellement à l’Etat de déblo-quer les moyens financiers nécessaires pour étudier et mettre en œuvre les solu-tions techniques, forcément lourdes et onéreuses, qui permettront de réduire lerisque et donc de préserver la ville et lesBisontins.

Qui pourra voter à l’occasion du réfé-rendum sur la constitution européenne ?Seuls pourront participer au scrutin entre 8 h et 20 h à Besançon, les électeurs ins-crits sur la liste électorale issue de la révi-sion du 1er mars 2005. Les cartes électoralesenvoyées au printemps 2003 seront valablespour les électeurs n’ayant pas changé debureau de vote depuis cette date.Pour les nouveaux inscrits, il faut être venudemander son inscription ou signaler sonchangement d’adresse avant le 31 décembre2004. Les nouveaux électeurs à Besançonet les personnes ayant signalé leur change-ment d’adresse au Bureau des Elections en2004 ont reçu début mars une nouvellecarte électorale.Certains modalités particulières bénéficientaux jeunes atteignant l’âge de 18 ans quin’ont pas été inscrits d’office, ainsi qu’aux

fonctionnaires récemment mutéset aux personnes ayant acquisla nationalité française entrele 1er janvier et le 28 mai 2005.Pour avoir connaissance de cesmodalités, appelez très vite leBureau des Elections de la Mairie au 03.81.61.52.55.

Précision importante : pour voter, la carted’électeur est utile, mais pas indispensable.Il suffit de présenter l’une des piècesd’identité couramment admise pour prouverson identité : carte nationale d’identité,passeport, permis de conduire.Par ailleurs, si vous ne pouvez vous rendreen personne dans votre bureau de vote,vous avez la possibilité de donner procura-tion à un autre électeur de la commune oùvous êtes inscrit pour voter à votre place. Ilvous suffit de vous rendre soit au Tribunald’Instance, soit au commissariat de police,soit à la gendarmerie, muni des pièces sui-vantes : vos cartes d’identité et d’électeurainsi que les renseignements suivantsconcernant le mandataire (celui qui vavoter à votre place) : nom, prénom, date etlieu de naissance, adresse et le bureau où ilest inscrit.

BVV MAI 2005 <19>

Les meubles Diéterlé : depuis1877 à BesançonC O M M E R C E .

Aux “doyens” du commerce local : chaussures Mouillebec, le Palais de la Mariée,Robinet et Roger, il convient d’associer les meubles Diéterlé, injustement oublié dans notrereportage quartier du mois dernier. C’est en 1877, pour fuir l’occupation prussienne queJean-Baptiste Diéterlé fabricant de meubles à Sélestat s’installe 59, rue des Granges àBesançon. Lui succéderont Antoine, Pierre et aujourd’hui Jean-Charles et Jacques. Depuis1920, le très select magasin de beaux meubles est installé rue Courbet où Jean-Charles etJacques Diéterlé maintiennent la tradition de la qualité et du service.

Etude et contre-expertiseL’étude d’ISL s’est appuyée sur le jaugeage des dernières crues connues à Besançon, celles de 1983 (débit instantané de 1320 m3/s), 1990 (1430 m3/s) et 1999 (1099 m3/s), pour en déduire la ligne d’eau maximale en cas de crue centennale (1750 m3/s). Tirée de cette projection, une carte d’aléas indique clairement que cer-tains quartiers seraient alors appelés à connaître les affres d’une inondation trèsimportante, en particulier Casamène, les Prés-de-Vaux et une bonne partie de laBoucle. La contre-expertise de SOGREAH, en intégrant dans ses calculs des élémentssous-estimés ou non pris en compte par ISL (dérivation du tunnel sous la citadelle,présence de onze ponts, mesures réelles des hauteurs d’eau), a produit des conclu-sions moins pessimistes tout en validant pourtant comme ISL l’hypothèse haute d’un débit instantané de 1750 m3/s, équivalent à celui estimé de la crue historique de 1910.

MAIRIE A C T U A L I T É

DE NOMBREUX DOCUMENTSATTENDENT LES VISITEURSÀ L’INFO-POINT EUROPEDE L’HÔTEL DE VILLE.

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ä FÉVRIER 1990, RUE CLAUDE POUILLET AVEC UN TROTTOIR DE FORTUNE.

äFÉVRIER 1999, LE PARC MICAUDSOUS LES EAUX.

MAIRIE L ’ A C T U A L I T É

E A U . Grâce à une vigilanceconstante, l’approvisionne-ment de la ville n’a connuaucun problème sanitaire en 2004.Figurant déjà parmi les moins chères deFrance - 10e sur 40 au palmarès des plusgrandes villes en 2004 - et assurée au pirede le rester puisque le prix du mètre cuben’a pas subi d’augmentation cette année,l’eau de Besançon est de surcroît d’une qua-lité remarquable. Les multiples analyses,tant bactériologiques que physico-chi-miques, effectuées l’année dernière sur lesquatre points de production (Arcier,

Chenecey, Thise, Chailluz) en attestent : surun total de 235, aucune n’a révélé unequelconque pollution microbiologique pré-sentant un risque sanitaire. Un authentique sans-faute apprécié commeil se doit par le Dr Yvon Henry, directeur duservice municipal Hygiène-Santé, qui, agis-sant pour le compte de la Direction dépar-tementale des affaires sanitaires et sociales(DDASS), veille au contrôle de l’eau. «La préservation de la qualité de notre eaunécessite une vigilance constante. Notre res-source en eau dépend en effet de milieuxnaturels très fragiles. Il suffit d’un épandageagricole intempestif, d’un déversement mal-encontreux, pour que l’alimentation en eaude milliers de personnes soit compromise. La

multiplicité et la diversité des analysesvisent à assurer une sécurité maximale auxconsommateurs».Le bilan des eaux distribuées en 2004 àBesançon, que ce soit en provenance d’Arcier(qui alimente 51500 habitants), Chenecey(39000), Chailluz (12500) et Thise (14000),a été jugé satisfaisant sur toute la ligne. Dequoi inciter les utilisateurs à ne pas céderaux sirènes d’éventuels démarcheurs propo-sant des appareils de purification domes-tique pour le moins superflus en regard de laqualité reconnue de l’eau municipale. Contact : Direction municipale de l’Eau au 03.81.61.51.35.Direction municipale Hygiène-Santéau 03.81.87.80.90.

Lancée à l’occasion de la Fête del’internet en mars dernier et organisée en partenariat avec l’Est Républicain et Bévalot Fox, l’idée de constituer une gigan-tesque photothèque de Besançon remported’ores et déjà un vif succès. « Je voyais l’in-térêt de réaliser une mémoire photogra-phique de la ville, mais à aucun moment jene soupçonnais une telle attente», préciseEmmanuel Dumont, conseiller municipaldélégué à la Communication et à l’Informa-tique. Effectivement, il est déjà possible deconsulter sur le site internet de la Ville deBesancon près de 1 000 photos classées parthématiques : économie, transports, natureet environnement, monument, sport, cultu-re, portraits…. «Pour l’instant, seuls les pas-sionnés ont transmis leurs clichés en numé-rique, relance l’élu. Mais il faut que tous lesBisontins se sentent concernés et s’impli-quent. Il faut faire sortir le sépia des albumsde famille et des boites à chaussures !»Il est en effet possible de se rendre dans

treize structures pour faire scanner ses pho-tos et enrichir, chaque jour un peu plus, lamémoire de la ville.Contact : Bernard Guhur au 03.81.87.84.56.

BVV MAI 2005 <21><20> MAI 2005 BVV

Photothèque : lancement réussiBesançon rimeavec qualité I N T E R N E T . La ville en

images sur le net : un projetambitieux plébiscité par denombreux Bisontins

> C O N S E I L M U N I C I P A LLe conseil municipal du 31 mars a notamment voté les décisions suivantes :

Gratuité : A l’occasion du referendum sur le traité constitu-tionnel européen, la Ville met gratuitement à disposition lessalles de réunion municipales pour les réunions ou rassemble-ments organisés dans ce cadre.

Soutien : Afin d’encourager la Maison de l’Architecture dansles actions (conférences, expositions, visites…) qu’elle propose

régulièrement, les élus lui ont attribué une subvention de 1 200 euros.

Concours : Comme les années précédentes, l’Info-Point EuropeFranche-Comté est présent à la Foire comtoise (30 avril-8 mai). A cetteoccasion, les visiteurs pourront participer à un quiz portant sur laConstitution européenne avec pour le gagnant, tiré au sort le dernierjour, un voyage pour deux personnes à Bruxelles.

Prochaine réunion du conseil municipal le jeudi 26 mai.

Prévention et sensibilisationL’agriculture biologique utilise un matériel spécifique appelé “herseétrille”, qui permet le travail du sol en réduisant sensiblement l’usage depesticides, voire en les supprimant totalement. Engagée depuis 2002 dansune démarche active de réduction des usages de ces produits phytosani-taires, la Ville de Besançon a subventionné à hauteur de 50 % l’achat de cematériel en vue de favoriser le changement des pratiques agricoles. Cetteherse étrille sera utilisée dès la campagne 2005 sur le secteur de Saône, àproximité des zones d’alimentation de la Source d’Arcier, bassin qui fourniten eau 45 % de la ville.

äCHAQUE ANNÉE, LES FONTAINIERS MUNICIPAUX

REMPLACENT 450 CONDUITES DEBRANCHEMENTS ANCIENS EN PLOMB PAR DES

CONDUITES NEUVES EN POLYÉTHYLÈNE.

En concrétisant deux partenariats, la Ville de Besancon et EDFentendent travailler sur des projets concrets pour le bien-être des citoyenset la mise en valeur du patrimoine.En mars dernier, la Ville de Besançon et EDF ont signé deux conventions.Le premier partenariat pluriannuel a permis aux deux parties de s’engagerdans un programme d’actions de développement durable. « Notre politiques’articule autour de trois priorités, a rappelé Jean-Louis Fousseret. Laréduction des gaz à effet de serre, la préservation des ressources naturelleset le développement solidaire. » L’enjeu est de faire avancer des projets enconciliant efficacité économique, respect de l’environnement et équitésociale. Pour sa part, EDF s’est engagée à accompagner les collectivitéslocales dans leurs démarches, en apportant son soutien et son expertise. Dans un autre domaine, la Ville de Besançon a reçu le soutien d’EDF dansle cadre de l’inscription des sites majeurs de Vauban au patrimoine mon-dial de l’Unesco. Pour Jean-Marcel Lambert, délégué régional EDF enFranche-Comté, ce soutien « se concrétise par une aide financière de laFondation EDF et une expertise technique», notamment pour l’étude deprojets de mise en lumière qui pourraient être décidés dans le cadre decette opération.

Créer le citoyen de demainP A R T E N A R I A T S .

ä UNE DOUBLE CONVENTIONLIE DÉSORMAIS LA VILLE ET EDF.

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MERCI À YVES LETORET (1), FRÉDÉRIC MÉGARD (2) ET JACQUES DEVAUX (3)

DONT LES PHOTOS ONT ÉTÉ CHOISIESPARMI PRÈS DE 1 000 ENVOIS.

1

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MAIRIE E X P R E S S I O N S P O L I T I Q U E SLes articles publiés dans la présente rubrique le sont sous la responsabilité de leurs auteurs et n’engagent en rien la rédaction de Besançon Votre Ville.

GROUPE LES VERTS GROUPE SOCIALISTEGROUPE DE L’OPPOSITION

BVV MAI 2005 <23><22> MAI 2005 BVV

Groupe Socialiste :Tél. : 03.81.61.50.34. - Fax : 03.81.61.59.94.

Groupe Les Verts :Tél. : 03.81.61.52.30. - Fax : 03.81.61.52.51.E-mail : [email protected]

Oh, nous pourrions parler de beaucoupde choses. Qui ne vont pas. Ou quipèchent par insuffisance. Mais

concentrons-nous sur le quotidien. Sensibleà nos concitoyens. En particulier sur lethème, déjà traité au dernier numéro par notre collègue Jean-Paul Renoud-Grappin, mais qui, par son acuité, nécessi-te «qu’on y revienne» : le stationnement, lacirculation.«L’horreur aux Chaprais» ou « le désert àMicropolis», lit-on ici et là ! Voilà bien,hélas, les résultats désastreux d’une ges-tion de quatre années déjà (oui,... rienmoins que quatre ans de gestion) de l’ac-tuelle municipalité, ressentis durement parnos concitoyens et propagés légitimementpar la presse locale.Le stationnement, ce “casse-tête” desBisontins disais-je lors des élections de2001 ! Rien, ou presque n’a été fait, oualors, à contresens. On construit à grandsfrais un parking à Planoise. Sans penser àl’articuler avec une ligne de transport encommun en site propre (TCSP). Une étude aété lancée avec maquette exposée, auConseil Municipal, en avril 2000 : cinq ansdéjà ! Savez-vous ce qu’est devenue laditeétude ? Publiée ? Réalisée ? NON ; maistransmise à l’ “Agglo” et on attend ! Depuiscinq ans ! Pendant que Mulhouse, moinspeuplée, moins riche en fiscalité, accueillesa première ligne de “Tram train”.En revanche des parkings qui serviraient nesont pas construits, comme à l’entrée de laville (site de l’ancien port fluvial), ce qui,en plus, dynamiserait le commerce de laBoucle. Et ne parlons pas des embou-teillages de plus en plus incessants... C’en est trop. Un Maire – Président d’Aggloa beaucoup de pouvoir ; il dispose de beau-coup d’argent. Qu’en fait-il !?...

Groupe UMP :Tél. : 03.81.61.51.15. - Fax : 03.81.87.80.71.

Jean ROSSELOTConseiller Municipal

Groupe UMP

Circulation, stationnement,Zéro, Jean-Louis Fousseret !

Pour faire baisser la facture de chauffagedes planoisiens, seuls les communistesproposent de reprendre le réseau de

chaleur en régie municipale.Pour la première fois de son existence, la déléga-tion de service publique du réseau de chaleur duquartier de Planoise est à renouveler. Elle estconcédée à la SECIP qui appartient au groupeELYO–SUEZ. Les choix municipaux imposés àl’époque se sont avérés pertinents et permettentune utilisation de la chaleur produite par l’usined’incinération qui côtoie la chaufferie centrale.L’aménagement du réseau des conduites en gale-ries accessibles permet une surveillance régulière,et surtout évite des travaux sur la chaussée. Ces choix techniques audacieux ont été motivéspar une volonté de voir loin et de ne pas baserl’investissement sur des critères financiers à courtterme. Malgré la délégation de service public, laville est restée maître des investissements. Aujourd’hui les communistes souhaitent allerplus loin en reprenant la gestion en direct parles services de la ville. Cela permettrait d’allerd’améliorer le suivi des consommations, de tra-vailler encore plus étroitement avec les officesde logement qui représentent la majorité deshabitants, mais surtout, de peser sur les coûts. Les estimatifs les plus sérieux font état d’unerémunération de la SECIP de 600 à 800 000euros par an. Imaginez ce que cela peut repré-senter par logement.Malheureusement le reste du conseil municipalne nous a pas suivi dans cette proposition, etpréfère continuer à déléguer à une entrepriseprivée la gestion de ce réseau. Les communistes seront très attentifs au suivide ce dossier, et tâcheront de peser le plus pos-sible pour que la facture de chauffage et d’eauchaude soit tout de même à la baisse malgré unestructure moins favorable.

Groupe Communiste :Tél : 03.81.87.80.09. - Fax : 03.81.87.80.12.

Chauffage urbain : renforçons la maîtrisepublique

GROUPE COMMUNISTE

Christophe LIMEAdjoint au Patrimoine, eau et assainissement

Annie MENETRIER Conseillère municipale déléguée

à l’animation socio-culturelle Vice présidente de la CAGB

chargée de la voirie.

Le déroulement de la campagne officielle sur le referendum du 29 mai nenous permet pas de nous exprimer sur le traité constitutionnel dans cescolonnes. Nous le regrettons car les enjeux de ce scrutin concernent direc-tement la vie de notre commune

Inventer de nouvelles formes urbainesplus attractives, collectives ou indivi-duelles, économes en espace et plus

riches en services collectifs et en espacespublics Proposer de nouveaux traitements pour lesdéchets, comme la méthanisation pour lapartie organique, qui permettraient demoins polluer tout en produisant du com-post pour les jardins et du méthane, parexemple pour nos bus.Préférer, pour le développement de l'Est dela Ville, un boulevard urbain à deux voies,qui structure un nouveau quartier dans lazone des Planches et évite la forêt Mettre en valeur nos collines et nos forêts,car elles représentent des espaces de nature de proximité, offerts à tous lesBisontins et aux touristes, à quelques pasou à quelques coups de pédales de leur résidence Engager la lutte contre le changement cli-matique, ici, à Besançon, avec le dévelop-pement des énergies renouvelables (bois,solaire…) et les économies d'énergie.Faire le pari de l'intelligence et des cul-tures locales pour la coopération décentra-lisée, en Afrique ou ailleurs. Encourager la Haute qualité environnemen-tale dans la construction pour réduire lescoûts d'entretien, les charges et l'usure.Préserver les surfaces agricoles qui recè-lent une vraie valeur économique, sociale,paysagère, naturelle.Pousser encore la réalisation de voiesréservées aux bus alors plus rapides que lesvoitures pendant que les modes douxretrouvent leur place.Favoriser le dynamisme économique, étu-diant, culturel, démocratique et social.

Avec les Verts, aller de l'avant !

Eric ALAUZETAdjoint à l’Environnement

et à la Maîtrise de l’Energie

Besançon a une intense identité cultu-relle, fruit d’une politique municipaledepuis de nombreuses années. Par

ailleurs chacun peut constater combien l’ac-tuelle majorité s’attache à développer enco-re d’avantage le spectacle vivant. Cette politique culturelle volontaristepasse, bien sûr, par un soutien indéfec-tible aux structures existantes officiellesqui connaissent chaque saison un succèstoujours plus grand.Notre soutien, tant sur le plan financier quetechnique, se porte aussi sur les manifesta-tions culturelles, organisées par de nom-breuses associations qui apportent beau-coup à notre ville.Mais le spectacle vivant, ce sont aussi desrendez-vous incontournables tels que lesRencontres Jeune Création, les InsTemps-festifs ou encore les animations estivales.Nous sommes fiers de proposer aux bison-tins de tous âges des spectacles d’une gran-de diversité. A travers ces actions, notre volonté estforte de soutenir les artistes et les tech-niciens intermittents qui souffrent de lapolitique culturelle catastrophique dugouvernement Raffarin.En organisant les InsTempsfestifs qui ontconnu l’automne dernier encore un immen-se succès, nous ne diffusons pas seulementdes spectacles de qualité, nous soutenonsavec conviction et détermination la créa-tion artistique. C’est pourquoi nous tenons à être aux côtésdes artistes de rue, tellement vulnérablesface à ce gouvernement de droite qui consi-dère la culture comme une marchandise,un simple produit de consommation.A Besançon nous poursuivrons notre politique d’aide à la création auprès desartistes et de tous les acteurs du mondeculturel, témoins indispensables de notre temps, pour une culture vivante et militante !

Pour une culture vivante et militante !

Frank MONNEURConseiller Municipal Délégué à la Culture

parascolaire, l’animation socioculturelle, l’accès aux pratiques cultu-relles, le développement des activités sportives, la vie associative.Dans le cadre du développement des pratiques culturelles, elle apermis à maintes reprises de valoriser et structurer les publicsexclus de la culture. Ainsi, grâce au Fonds d’Actions culturelles, que ce soit Image d’unquartier par l’association D’ici et d’ailleurs ou la Semaine des artsà la Grette ; Opéra avec chœur d’enfants à Saint-Ferjeux ou Mouve-ment à Planoise, de nombreux projets ont permis à chacun un accèsà une culture qui jusque là lui était étrangère. « Il ne suffit pas deproposer des animations culturelles et les “plaquer” à un quartier,souligne Michel Roignot, adjoint à la Culture. Les projets doiventêtre des paroles artistiques au service des habitants, ils doivent élar-gir le champs de la culture et valoriser les pratiques».

Autre exemple, en prenant appui sur le public qu’elle accueilleet sur des artistes et compagnies en résidence, la MJC de Palentea permis d’assurer un rôle d’animation globale. «Les résidences d’ar-tistes permettent de créer les conditions d’une rencontre entre lesartistes et la population, explique Patrick Estienney, directeur de laMJC. En 2004, l’action culturelle, confiée à la compagnie Gravitation,a permis de recueillir la parole des habitants. Des portraits ainsi créésont ensuite été utilisés dans la création finale, Hors Champs». Cetteannée, c’est sur Montrapon que la compagnie Gravitation travaille,avec le projet Résonance.Le contrat de ville sert, en matière culturelle, de levier à des actionset des animations nouvelles. «Travailler avec le public permet de

QUARTIERS L E R E P O R T A G E

BVV MAI 2005 <25><24> MAI 2005 BVV

Le Contrat de Ville est une politique relativement récen-te, qui n’affiche que trente ans d’expérience dans le pay-sage national. A Besançon, celle-ci connaît ses débutsavec le programme « Habitat et vie sociale », en 1979 aux

Clairs-Soleils. Une politique expérimentale qui atteint un régimede croisière en 2000. Les projets ont alors acquis une certainevisibilité, les enjeux sont clairement identifiés et les profession-nels (les référents de quartier, souvent directeurs des maisons dequartier, des « agents de proximité », qui connaissent très bienle terrain) bien formés. Parmi les axes d’intervention du contratde ville, l’une des priorités du volet vie sociale des quartiersconsiste, entre autres thématiques, à favoriser l’accès aux savoirset aux pratiques culturelles, et ainsi donner aux habitants et auxassociations les moyens d’un investissement dans la vie de leurquartier. Différentes entrées sont alors déclinées, sport, anima-tions ou cultures.

Denis Baud, adjoint en charge de la Politique de la Ville, commenteces actions partagées : « le contrat de ville est un dispositif trans-versal, qui touche tousz les domaines. L’idée du contrat de ville estde découper les villes en quartiers prioritaires et de concentrer desdispositifs pour lutter contre l’inégalité entre les individus, les terri-toires et faire en sorte qu’on recréé une ville homogène. Planoise, laGrette, Saint-Ferjeux, Palente-Orchamps, Montrapon et les Clairs-Soleils font partie de ces zones prioritaires.» Trait d’union entre les services municipaux, la Politique de la Villedéveloppe des passerelles entre les genres, travaille sur le péri et le

Animations culturelles, sport,loisirs, les cultures sont bienprésentes dans les quartiers,et témoignent d’une grande

richesse et d’une belle vitalité

« Valoriser,dynamiser,intégrer… »

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BASKET DE RUE ET HIP HOP,QUAND DEUX UNIVERS SE MÉLANGENT.

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> RENCONTRE

Le basket en exemple

Frédéric Feray est entraîneur du centre de formationdu BBCD, et si la nouvelle édition du Street Tour aconnu une telle ampleur cette année, c’est en partiegrâce à un travail assidu qu’il a mené en amont.« Notre objectif est de nous impliquer, aller au-devantdes gens, aller dans les quartiers. C’est le minimum quel’on puisse faire. Il ne faut pas oublier que le basketfait partie du quotidien pour bon nombre de jeunesdans les quartiers.» Accepter une telle mission, c’estaussi pour lui une façon de ne pas rester dans unebulle, inaccessible. «Un club professionnel est unevitrine, mais il faut également donner envie aux jeunesde rentrer dans le magasin !» Il reste beaucoup à faire,mais Frédéric Feray, comme beaucoup d’autres, essaie

de trouver des solutions. «Le basket est populaire dansles quartiers, pourtant beaucoup d’adeptes de ce sportne viennent pas aux matches. C’est notre rôle d’aller leschercher, et de contribuer, même de façon infime, àcasser ces clichés de ghettos. Voir ces gosses semélanger aux joueurs, voilà notre récompense.»

Quelle(s) culture(s) dans les quartiers?

renouveler le théâtre», précise le comédien Mohamed Guelatti, quiessaie par le vecteur du théâtre de faire naître une réflexionnouvelle, une attitude critique, notamment sur la question del’immigration, aux Clairs-Soleils (lire par ailleurs). Mais le contrat de ville ne permet pas de développer une culture

spécifique, il permet d’introduire une culture de droit commun dansles quartiers. «Mettre la ville dans les quartiers et inversement, cen’est pas seulement faire du particulier, du spécifique, c’est aucontraire prendre les moyens pour que tous soient égaux face à laculture. Donner accès à la culture à tous», ajoute Denis Baud.

la culture, poursuit l’élu. En réunissant sur une seule manifesta-tion basket de rue, graff’ et hip hop, nous avons mis l’accent surune culture qui existe réellement dans les quartiers, en offrantl’occasion à des jeunes qui ne se connaissent pas de se confron-

ter les uns aux autres.» Pendant les vacances de février, le projet Hand’squartier, soutenu par l’ESBM, a permis de fairedécouvrir le handball sous forme de jeu. Unapprentissage qui se poursuivra les mercredisde mai et juin dans les structures de quartiers.«Le basket ou le hand ont une bonne image àBesançon, grâce aux résultats de nos équipespros, mais il est très dur pour les associations detoucher vraiment les jeunes car ces disciplinessont considérées comme universitaires, donc dif-ficiles d’accès. Une fausse idée, mais en réali-sant de telles manifestations et en proposantdes initiations ludiques, nous attirons les jeunesvers les clubs». Une approche ludique quiapporte aussi toutes les vertus du sport : sedépasser pour aller plus loin, partager,apprendre des règles au sein d’un cadre, tisserdu lien social, acquérir le contrôle de soi.

Dispositif complet, tant en accompagnementméthodologique, logistique que financier, leContrat de ville a certainement permis de faire

évoluer les mentalités et banaliser les pratiques.Résultat remarquable, aujourd’hui les quartiers nedéfraient plus la chronique, et ce n’est pas parcequ’on est et qu’on naît dans un quartier que cer-taines pratiques culturelles doivent rester étran-gères. Un processus qui a permis de mettre l’accentsur la vitalité des pratiques et des cultures pré-sentes dans nos quartiers. Des cultures qui exis-tent, qui vivent, qui ne s’importent pas. Les jeuneset les moins jeunes se prennent au jeu, sont prêtsà participer à de multiples activités, pour peuqu’on sache les écouter et dynamiser les énergies.

Xavier Fantoli

Le Fonds d’aide aux Sports est un autre dispositifdestiné à “faire sortir” les cultures des quartiers,empêcher une “ghettoïsation” des pratiques et trans-former les projets en objets collectifs. Grâce à desapproches ludiques et des manifestations originales,le développement culturel du sport permet d’élargirle public. Le Fonds d’aide aux Sports a, dans un pre-mier temps, la vocation d’aider à la vie de clubs spor-tifs dans les quartiers, mais il a la charge égalementde soutenir de vastes projets. Le dispositif “Placeaux sports” a encadré cette année trois actions par-ticulières, une quatrième, conduite par l’ESBF, étantà l’étude. Grâce à l’action menée par la Ligue deFranche-Comté de Tennis, pendant l’Open de Besan-çon, le projet “Tennis évolutif” a permis d’amenerdes jeunes sur des tournois de haut niveau, puis deleur apporter une initiation ludique. «Il est intéres-sant pour les jeunes de se faire plaisir avant tout, depratiquer un sport sans d’emblée posséder un niveautechnique, explique Patrick Bontemps, Adjoint auxSports. Cela permet de les mobiliser et de dynamiserdes pratiques sportives ».Deuxième manifestation, encadrée par le BBCD, le Street Tour, quia permis à près de 400 jeunes de se confronter à l’occasion d’untournoi inter quartiers. «Le Street Tour touche à la fois le sport et

Mohamed Guelatti :«Ne rien brader…»Mohamed Guelatti, comédien,vient d’une famille où «on n’allaitpas au théâtre». Barrièressociales, sociologiques, quand onne connaît pas, on n’y va. Ceconstat, il le porte encoreaujourd’hui, dans sa carrière decomédien et dans sa rechercheartistique personnelle. «Un artcollectif comme le théâtre doitobligatoirement tenir compte dupublic le plus large et le plusmélangé possible. J’ai décidé il y adeux ans de faire un travail suivi,d’inventer un maximum de chosespour que ceux qui ne vont habituellement pas au théâtre, viennent authéâtre. Mais je ne veux rien brader, je veux prendre des risques pourque les gens arrêtent d’avoir peur d’aller voir un spectacle.» En menantce travail de fourmi aux Clairs-Soleils, Mohamed Guelatti est aussi partidu principe que ce n’est pas une zone de non droit, ni une zone de nonculture. « Je crois que chacun peut se familiariser avec un art théâtral.»Avec sa compagnie, la Grave et burlesque équipée du cycliste, MohamedGuelatti propose des stages, des lectures, des spectacles, bref desrendez-vous réguliers dans des lieux où les gens ne vont pasd’habitude. Depuis, ces rendez-vous sont devenus très prisés, et lesateliers ne désemplissent pas. «Les riches, les pauvres, les publics detoutes les origines se mélangent, exactement comme je l’avais rêvé…»

QUARTIERS R E P O R T A G EQUARTIERS L E R E P O R T A G E

<26> MAI 2005 BVV

> PORTRAIT

ä GRAVITATION, LE THÉÂTRE À LA RENCONTRE DES HABITANTS.

BVV MAI 2005 <29><28> MAI 2005 BVV

QUARTIERS L ’ A C T U A L I T É

S A I N T - F E R J E U X

COULEURS DU MONDEEn collaboration avec la Ville, le Comitéde quartier Rosemont–Saint-Ferjeuxorganise un nouveau «Marché couleursdu monde». De 10 h à 19 h, le dimanche5 juin, la place de la Bascule accueilleraartisanat, dégustations, musiques etdanses de la planète entière. Contact :Comité de quartier Rosemont-Saint-Ferjeux au 03.81.52.42.52.

VACANCES D’ÉTÉL’association Etoile Saint-Ferjeux proposeplusieurs séjours d’été pour enfants, tousagréés par Jeunesse et Sports. Pour lesplus petits (4-7 ans), «Tout doux lesvacances» se déroulera, à la semaine, du3 au 16 juillet à Noël-Cerneux, près deMorteau. Sur le même centre, mais du 18au 31 juillet et du 3 au 16 août, les 6-12ans prendront part à «Grand air etbonne humeur». Enfin les 9-12 ans sontconviés à «Aventures dans les sapins», àla semaine, du 17 au 31 juillet, dans uncamp sous tente à Villedieu-les-Mouthe.Renseignements complémentaires ettarifs auprès de l’association EtoileSaint-Ferjeux - 9, avenue des Géraniums.Tél : 03.81.88.29.12.

CENTRE-VILLE ET PLANOISE

UN IMMEUBLE, UN QUARTIERAccompagné de la directrice, deresponsables de service et de chefsd’agence, Denis Baud, président del’Office municipal HLM, rencontrera lemardi 10 mai dans la Boucle leslocataires des rues Claude Pouillet(n° 13), Bersot (23 et 29), Mégevand(7A à D), Grande Rue (47 et 140), Victor-Hugo (2) et des Granges (74 et 76).La même opération se répétera lemercredi 18 mai aux Epoisses à Planoiseet concernera les locataires des rues deFranche-Comté (1, 3, 2, 4 et 6), dePicardie (2 et 4), de Champagne (1),de Dijon (1, 3 et 5) et de l’avenue deBourgogne (1, 2, 17, 19 et 21). Uneréunion de concertation est prévue de18 à 20 heures à la Maison de quartier,5 avenue de Bourgogne.

T I L L E R O Y E S

ERRATUMRendons à Stéphane Maillot ce qui avaitété attribué par erreur à la familleRoussey dans le BVV d’avril, à savoirl’exploitation du magasin «Maillotprimeurs» dans le nouveau centrecommercial des Tilleroyes. Installéégalement à Valentin et Bonnay,Stéphane Maillot vend des primeurs dequalité, sélectionnés par ses soins àRungis ou dans le midi.Contact : «Maillot primeurs»41, chemin des Tilleroyes.Tél : 03.81.81.72.89.

C E N T R E - V I L L E

Sous laplace de laRévolution…

On creuse hardi donc depuis le 21 marsplace de la Révolution, sous l’emplacementfutur de la fontaine, dont la repose estenvisagée au mois de juillet. Les archéo-logues, qui devraient être à pied d’œuvredurant huit à dix semaines au maximum,ont déjà dégagé plusieurs murs, certainsparfaitement conservés : « ces vestiges cou-vrent une large période allant du haut empi-re romain jusqu’au moyen-âge. Les piècesfigurées par les murs constituent une partied’un complexe thermal gallo-romain

antique» explique Laurent Vaxelaire, del’Inrap, l’institut national de recherchesarchéologiques préventives. «Déjà décou-verts au 18e siècle, ils avaient été combléspour réaliser la Place de la Révolution.»Cette fois, les vestiges seront détruits,

après avoir été minutieusement relevés etenregistrés pour faire place au local techniqueenterré de la fontaine et à ses fondations.C’est le propre de l’architecture préventive :«Nous détruisons nous-mêmes pour com-prendre et archiver» conclut Laurent Vaxelaire.

I L E - D E - F R A N C E E T F O N T A I N E - E C U

L’école nouvellegénération ?Dans le cadre d’une expérimentation initiée en octobre 2004 par le ministère del’Education Nationale, la classe de CE2 de Pascal Millot de Fontaine-Ecu et celle de CM2 deCyril Hartman de l’Ile-de-France ont été choisies à Besançon pour tester l’intérêt pédago-gique de « tableaux blancs» électroniques interactifs.Si aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, ces matériels sont très utilisés, en France, 150classes primaires seulement sont équipées de ce type de matériel prêté par des sociétésspécialisées (en l’occurrence Promethean). Un grand tableau/écran, un ordinateur, unvidéo-projecteur, des stylets, une palette graphique, des boîtiers de commande (un parenfant) et une connexion internet ADSL, permettent un travail en classe qui gagne enliberté et en rapidité d’exécution, qui ouvre sur des sources exponentielles d’informationet de communication (visioconférences avec des classes étrangères). «En histoire, le système nous a donné accès à des documents de toutes sortes sur la secon-de guerre mondiale; et la découverte de Van Gogh a pris la tournure d’une véritable visite demusées.» Qualité d’image, documentation inépuisable, ouverture sur le monde (accès ausite de la NASA), perfectionnement aux pratiques informatiques, sont les bénéfices immé-diats de ce mode de fonctionnement.

«Un peu comme au cinéma»A cette question, les élèves semblent avoir des prémisses de réponse que leurutilisation déjà maîtrisée (!) du tableau blanc et de ses élémentspériphériques rende pertinents. Pour Sarah, « le matériel est assez simple àmanipuler. Il est utile en histoire et en sciences surtout. Toute la classe aimebien parce que ça anime le cour» Plus sensible à la nouveauté, Maëlysapprécie le potentiel de découverte sur ordinateur et les projections sur ce«grand écran», «un peu comme au cinéma». Si elles demeurent attachées au« tableau à craie» et ressentent une qualité d’apprentissage égale avec untableau ou l’autre, Sarah comme Maëlys reconnaissent un intérêt décuplé pourle cours et une participation générale zélée. C’est déjà énorme, non ?

Reste à en identifier et en préciser la plus-value pédagogique effective. «Pour cela, nous avonspeu de recul encore. Nous adaptons nos séances de travail et les transmettons à une base de don-nées nationale ; les professeurs concernés y croisent leurs expériences. Le constat commun estque les élèves sont scotchés y compris sur des sujets ou dans des disciplines difficiles.» En atten-dant, le tableau noir, couvert de verbes irréguliers, et la méthode classique n’ont pas désertéla classe. Alors, tableau blanc contre tableau noir, concurrence, complémentarité, adaptationde l’école à l’époque ? C’est la question à laquelle ces classes pilotes doivent répondre.

Entre l’impression d’un glissement de la réalité et la sensationdu sol qui se dérobe, l’artiste plasticienne Cécile Meynier intercaleses «Dérapages», créations éphémères très contrôlées qui réin-ventent l’ordre des choses, ou plutôt le figent dans un état bous-culé, intermédiaire, accidentel, possible. Comme l’architecte, elletravaille à l’échelle 1 et s’intéresse au sol comme support planconstant, offert à tous les dérapages. Avec des matériaux quoti-diens, moquette, lino ou toile découpés à l’exacte dimension d’es-paces intérieurs choisis, elle procède à leur pose déviée, déviante

et propose de fait une organisation autre, des repères nou-veaux, comme une invitation turbulente à prendreconscience du lieu où l’on se trouve et à se l’approprier.Entre deux expos, cette jeune diplômée des Beaux Arts deBesançon trouve le temps et l’envie d’intervenir dans septclasses de l’école Jean Macé aux Clairs-Soleils : travail surl’empreinte des différents sols des locaux, décoration etassemblage de dalles en lino, élaboration de papier peint à

partir de photos de domiciles, autant de séances que Cécile fixe surpellicule moins pour le souvenir que pour produire, après montageet habillage sonore des images, une œuvre vidéo pouvant aussi êtrediffusée en radio (en juin sur Radio Bip). En mai, les élèves sui-vront dans les rues un parcours poétique conçu par eux comme unabécédaire du quartier, leur façon à eux d’en accompagner la muta-tion. Enfin le 18 juin leurs créations feront l’objet d’une expositionà l’école et chacun d’eux emportera, avant de se jeter dans l’été, sapart de l’œuvre.

C L A I R S - S O L E I L S

Les «Dérapages»de Cécile Meynier

LES VESTIGES D’UN COMPLEXE THERMALANTIQUE ONT ÉTÉ MIS A JOUR.

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SEPT CLASSES DE L’ÉCOLE JEAN-MACÉTRAVAILLENT AVEC L’ARTISTE PLASTICIENNE.

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«On me commande aussi biendes portraits de bébés, d’êtresdisparus, et même d’animaux,que des reproductions de pay-sages ou de tableaux connus.Souvent mon travail devientcadeau d’anniversaire ou sou-venir familial.» De retour desîles Maurice et de la Réunionoù elle a vécu longtemps,elle renoue avec sa villenatale, des projets pleins latête. «Je mets en place une

association de portraitistes qui travailleront avec moi, pour partagermon vécu.» Une expérience ouverte aux amateurs de peinture quisouhaitent prendre des cours.Contact : 03.81.50.85.22.

S A I N T - F E R J E U X

«Apprendreà aimer»

L A B O U L O I E

Une journée pour les enfantsdéficients

Le 12 mai prochain, l’UFR STAPS organise unejournée omnisports pour enfants déficientssur le campus de la Bouloie. La manifestationest organisée par les étudiants de la filièreAPA (Activités physiques adaptées), dédiée àl’enseignement du sport dans les domaines del’éducation spécialisée, la réhabilitationfonctionnelle et la réadaptation sociale. Unecentaine d’enfants issus d’instituts médico-éducatifs de la région participeront à lajournée, placée sous le thème des continents.«Nous avons choisi un thème ludique, lesparticipants doivent retrouver les cinqanneaux olympiques qui ont été perdus»,raconte Elise Paillard, étudiante en troisièmeannée. «A chaque continent, il y a un groupede trois activités sportives. Pour l’Amérique,par exemple, les enfants découvriront le golf,l’escalade et le tir à l’arc. Cette journée estavant tout l’occasion de rencontres et dedécouvertes pour les jeunes de 6 à 20 ans».La manifestation s’ouvrira à 9 h 30 par unspectacle théâtral annonciateur des activités,et prendra fin à 15 h 30, après une remise delots aux participants.

BVV MAI 2005 <31><30> MAI 2005 BVV

QUARTIERS L ’ A C T U A L I T É

De la rencontre d’un passionné de théâtrebisontin, Jean-Claude Schmidt, présidentdu Comité de quartier de Saint-Ferjeux, etdu chanteur lyrique parisien, HubertHumeau, est né ce projet ambitieux, aty-pique et porteur d’avenir : la création àBesançon de l’opéra La Belle et la Bêtelibrement adapté par Pierre Dabadie. Evéne-ment unique à Besançon, cet opéra a laparticularité d’intégrer des enfants choisisdans des écoles de la ville d’accueil et quidécouvrent l’art lyrique. Pour réussir cepari, deux ans de préparation ont éténécessaires au Comité de quartier RosemontSaint-Ferjeux, promoteur du projet, et à lacompagnie indépendante Opéra Sud. «On

en a créé et produit une quarantaine en 25ans» précise le chanteur et metteur enscène Hubert Humeau. «Après la Suisse etavant le Luxembourg, le spectacle est passédans de grandes villes françaises, à Lyon endernier lieu.»A Besançon 92 élèves de CE2, CM1, CM2 desécoles des Sapins et Jules Ferry ont doncété initiés au chant par une professionnel-le de talent, Chloé Jarsky-Decoust, de l’as-sociation Mission Voix. Allégories, sylphes, salamandres, fleurs oupoints cardinaux, les voix des petits cho-ristes se mêleront à celles d’artistes profes-sionnels comme Caroline Gea ou FlorianWestphal. «On a fait le choix de ce conte

parce qu’on y apprend à aimer. J’ai voulutravailler avec des enfants issus de quartiersmoins favorisés parce qu’on doit y apprendreaussi à aimer l’art lyrique, y susciter desvocations.» Comme celle de Justine qui,dans La Belle et la Bête, est une rivière.Pour sa maman, « c’est un très beau projet :l’opéra entre dans l’école, dans la vie desenfants. C’est une chance qu’on leurdonne». Rendez-vous donc à Micropolis les 13 et 14mai pour un spectacle féerique, audacieux,inoubliable.Vendredi 13 mai à 14 h et samedi 14 mai à20 h 30 à Micropolis (durée 1 h 50)Renseignements/réservations : Maisonde quartier de Saint-Ferjeux 03.81.52.56.32. ou 03.81.52.42.52.Réservations chez Cart, au Forum, àMicropolis, à l’Office de tourismeTarif de soutien 16 euros, demi-tarif8 euros, tarif enfants 4 euros

C E N T R E - V I L L E

Une artisteà votre serviceC’est à son atelier au Répu-blique (ex centre Saint-Pierre) –indépendamment de la GalerieGeste – qu’on trouve la portrai-tiste et copiste Martine Jois-seaux. Prochainement, autori-sation unique, c’est place de laRévolution qu’elle s’installerales dimanches de beau tempsavec couleurs et chevalet pourréaliser des portraits de pas-sants. Fusain, pastels, sangui-ne, huile ou aquarelle, Martinemaîtrise toutes les techniques. Formée aux méthodes classiques enautodidacte puis en élève d’artistes de métier, exigeante et vir-tuose, elle peint sur commande des portraits, posés ou à partir dephotos, et réalise des copies de grandes toiles de musées in situ.

P A L E N T E

Le lycée Pergaudtruste les prixSur le front de l’initiativeet de la débrouillardiseéconomiques, au concoursrégional des mini-entre-prises qu’organisaient enmars le Rectorat, la Régionet le Medef, ce sont troisclasses du lycée Pergaudqui, cette année, occupentles marches du podium : 1er

prix pour «Flash Déco Desi-gn». Seize élèves de la 1ère

20 Sciences TechnologiquesTertiaires ont créé unesociété éphémère d’élé-ments de décoration à suspendre réalisés en matériaux naturels. 2e et 3e prixpour les sociétés créées par deux groupes de la Terminale 15 STT. De l’avis de tous, à commencer par le proviseur Gilles Gresset et les professeurs degestion Valérie Obliger et Carole Pourchet, «ces projets exigent un gros investisse-ment en temps et en énergie mais le résultat est à la hauteur des efforts»: fiertéd’une création menée de A à Z, marge bénéficiaire grâce aux succès des ventes d’ob-jets, mise en application des cours, perception concrète du monde du travail… Pour le PDG de FDD, Jean-Charles Dartevel, «chacun a vécu cette expérience commeun enrichissement ; il y a eu des craintes, des moments de doute mais au final, toutle monde est heureux et la classe sort soudée de cette année très formatrice». Cinqmembres de FDD feront donc le voyage à Paris en juin pour représenter la Franche-Comté au Salon national. Bonne chance à eux et félicitations à tous.

V E L O T T E

Energiesrenouvelablespour 28logementslocatifs

Ni déchets, ni émissions pol-luantes : « Habitat 25 » a en effet eu recours aux énergies renouvelables pourles 28 logements locatifs situés au 36 rue de Velotte. La combinaison d’unchauffage par géothermie et d’une production d’eau chaude sanitaire par cap-teurs solaires (pour 40 % des besoins annuels) choisie par l’aménageur publicconstituent une première expérience nationale en logement social. Pour leshabitants des quatre petits immeubles conçus à l’échelle du quartier, cette solu-tion respectueuse pour l’environnement se traduit par un confort optimal : lesystème de planchers chauffants réversible permet en effet de rafraîchir les loge-ments de 3° à 4° C en été. Enfin, après une année de fonctionnement, on a pudémontrer que l’économie de chauffage réalisée s’élève à 175 € pour une famil-le en logement T3.

AVEC CE PROJET AMBITIEUXL’OPÉRA ENTRE À L’ÉCOLE.

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MARTINE JOISSEAUX CONJUGUEPASSION ET TALENT.

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äUNE EXPÉRIENCE EN ENRICHISSANTEPOUR L’ENSEMBLE DES ÉLÈVES

ä LA FILIÈRE APA EST À LA BASE DE CETTE JOURNÉEOMNISPORTS.

C’est en 1986 que démarre la belle aventure artistique et cul-turelle des Rencontres Jeune Création, les “RJC”, qui s’ap-pelait alors et pendant dix ans “BVOJ”, pour Besançon villeouverte aux jeunes. Au milieu des années 80, les program-

mations dites institutionnelles remplissent les théâtres, mais unconstat demeure : les cultures en émergence, c’est-à-dire les artsde la rue, les musiques actuelles,les cultures urbaines, etc. ne ren-contrent pas leur public.C’est dans ce contexte global dejeune création, de créations dejeunes qu’apparaît BVOJ, festivalpluridisciplinaire né sous l’impul-sion de Jean-Louis Fousseret, alorsadjoint à la Vie associative. «Jean-Louis Fousseret n’a jamaisporté de regard calculé ou distancié,il a toujours respecté la jeune création, précise Bernard Billot, responsable du festival depuis ledébut, ou presque. Il voulait untemps fort autour de la jeunesse, et cette préoccupation a priorisimple a certainement fait bouger les choses de la Culture». BVOJ,ou les RJC, se voulait un lieu de rencontres autour de la jeune créa-tion, de toutes les créations, sans préjugés, sans parti pris. «Ce fes-tival s’est toujours fondu dans l’air du temps et a permis d’ouvrir desportes, souligne Frank Monneur, conseiller municipal délégué à lajeune création. Il s’agissait d’un pari difficile en cette période d’écla-tement des cultures, car la programmation prenait des risques». Certains concepts “licencieux”, certaines formes marginales, cer-taines esthétiques grinçantes ont en effet toujours eu droit de cité,simplement parce que c’était ce que les artistes proposaient et ceque les spectateurs voulaient voir. Au final, le seul risque que pre-naient les programmateurs était le risque d’être surpris. «Quand

nous avons programmé la compagnie Accrorap en1993, la danse urbaine était considérée commeune simple gymnastique, se souvient BernardBillot. Aujourd’hui, les structures institution-nelles s’arrachent ses chorégraphies hip hop !» Pendant 20 ans, près de 400 projets ont vu le

jour dans ce festival pascomme les autres, ce « festivaloff d’un in qui n’existe pas»,comme s’amuse à le définirBernard Billot. Pendant 20 ans,le festival a « cultivé lesmarges», soutenu des créa-tions improbables, comme lethéâtre pour une seule person-ne, le théâtre pour un seulspectateur, ou un seul comé-dien, ou encore un spectaclesans fin. Mohammed Guelatti,les Chercheurs d’Air (lire enca-dré), Accrorap et beaucoup

d’autres ont émergé dans ce festival qui aaccompagné les changements, qui a révélé des histoires, des cul-tures, et qui a su gagner la reconnaissance du milieu sans se tra-hir. Pour leur vingtième anniversaire, les RJC veulent offrir une édi-tion ordinaire, sans commémoration, et continuer à rester dans lesmarges. Mais il sera difficile de ne pas être un brin nostalgique : denombreuses compagnies, présentes aux premières éditions, serontlà, pour célébrer la magie de l’éphémère et du moment à leurmanière. Les compagnies Coloquinte, Capharnaüm, Accrorap, lesChercheurs d’Air, la Grave et burlesque équipée du cycliste ontrépondu présent à l’invitation et ont promis d’offrir, à cette jeu-nette de vingt printemps, une création originale…

Xavier FANTOLI

BVV MAI 2005 <33><32> MAI 2005 BVV

SORTIR GUIDE CULTURE

s p e c t a c l e s

LE GUIDE CULTURE

M I S E E N S C E N E

Dujardin côté courÀ l’affiche Alors qu'il occupait le

poste de directeur adjoint du NouveauThéâtre depuis 1997, GuillaumeDujardin reprend le chemin de l'école.

Cette remise enquestion reposed'abord sur unprojet qui a vu lejour, un matin de rentrée 2003.C'est qu'il n'en est pas à son premier coup d'essai, cetamoureux du beau-pur qui mise tout sur l'affectif. Depuis“Brutopia” en 2003, “Hatim le Généreux” l'année suivante,l'école et l'opéra se fréquentent régulièrement. Pour “Lepetit ramoneur (Let's make an opera)”, l'ébauche du spec-tacle a débuté en mai 2004 avec le travail des groupes sco-laires Brossolette et Jules Ferry. Sous le thème génériqueL'opéra aux enfants !, cette démarche à la fois artistique etpédagogique est portée à bout de bras par Guillaume Dujardin et Alain Lyet, à qui le metteur en scène a confiéla direction musicale. Octobre 2004, les répétitions repren-nent, le choix de la partition se pose sur une œuvre de Ben-jamin Britten, compositeur majeur du XXe siècle. Un théâtremusical qui répond parfaitement aux objectifs, nombre derôles y sont tenus par les enfants et le public, non seule-ment spectateur, devient acteur lui aussi. Dans “Le petitramoneur”, il n'y a pas de chœur sur scène, c'est le publicqui chante les parties prévues par la partition, les enfantsrestant le véritable moteur de cette pièce lyrique. Mais com-ment envisager un spectacle sans décor ? Le cadre de cettehistoire onirique qui se déroule sous et sur les toits, dansles cheminées inspire quelques créateurs, élèves du lycéetechnique Pierre-Adrien Pâris engagés dans des études d'as-sistant architecte. Avec l'appui logistique et technique del'atelier de fabrication de décors de l'Opéra Théâtre, ils ontélaboré une scénographie adaptée aux exigences d'une pro-duction lyrique. Il ne restait plus qu'à auditionner unensemble de solistes sélectionnés parmi les institutionsmusicales régionales comme les classes de chant de la maî-trise de Dole et le Conservatoire de Besançon. Pour Guillaume Dujardin, la tâche s'annonce rude, lui qui s'estdonné une mission : développer la culture et la pratiquethéâtrale dans un objectif social, éducatif et culturel. Il adéjà gagné son pari, celui de réintégrer l'art lyrique dans lavie de la cité.Renseignements : voir guide Sortir.

L’entretien 1986… 2005, le compte est bon ! Les RJC célébrerontcette année 20 ans de soutien à la jeune création régionale.

äL’ORCHESTRE UNIVERSITAIRE

ET LA SECTION DANSE DU SUAPSINAUGURÈRENT L’ÉDITION 1993 AVEC LE “REQUIEM DE FAURÉ”.

20 ans deRencontres…

äRÉINTÉGRER L'ARTLYRIQUE DANS LA

VIE DE LA CITÉ.

Une nouvelleaventureLa compagnie des chercheurs d’Air était présente sur la program-mation de la deuxième édition deBVOJ. Dominique Comby, comédienet fondateur de la compagnie, se rap-pelle qu’à cette époque : « le milieudu spectacle vivant était un cercle depotes, on avait carte blanche, on pou-vait proposer ce qu’on faisait demieux. Je me souviens très bien decette soirée, notre compagnie avaittout juste un an et nous avions pré-senté des numéros de clowns et parti-cipé à l’ambiance générale de cettesoirée cabaret. Il y avait des défilés demode, un plasticien, des groupes, tousles artistes étaient plongés dans le

même bouillon !» BVOJ a, en quelque sorte, permis aux Chercheurs d’Air de se “lancer” dans une grande aventure artis-tique, qui continue aujourd’hui, vingt ans après. «C’est toutbête, mais cela nous a permis de jouer, tout simplement… Cefestival est un formidable lieu de rencontres et de métissageartistique.» Quand on leur a demandé de revenir pour le 20e

anniversaire, c’est tout naturellement que la compagnie aaccepté de jouer le jeu. «Nous allons présenter notre nouvellecréation, SAM, le Service des artistes municipaux, et en ouver-ture du festival, s’il vous plaît ! C’est pour nous un honneur, etun grand plaisir de revenir…»

SOIRÉE CABARET EN 1987 POUR LES CHERCHEURS D’AIR.

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ä INAUGURATION EN 1987 DEVANT L’ÉGLISE SAINT-PIERRE.

“Et/Ou”, la dernière création de la dan-seuse et chorégraphe bisontine, Laure Terrier tient du parcours improvisé jalonnéd'échanges entre quatre praticiens. Par goûtdu rapport corps-sons, elle associe lamusique et l'image, les deux s'influencentmutuellement. La danse, pourtant, n'occupepas dans cet univers une place centrale.Dans le processus de création, il s'agit debâtir sans hiérarchie apparente une atmo-sphère de confiance propre à l'improvisa-tion. C'est un contexte sonore, visuel, chorégraphique et souvent abstrait qui lais-se tout de même suffisamment d'élémentsau public, comme pour mieux baliser l'espa-ce. Convaincue qu'il est possible de propo-ser des formes contemporaines à tous lespublics, Laure Terrier reste très attachée àun mode d'écriture ouvert qui offre en per-manence deux niveaux de lecture de la

pièce. La scénographie, une installationplus ou moins mobile et transformable, évo-lue au gré des besoins concrets de projec-tion et d'installation électroacoustique,tout en privilégiant le rapport de proximitéavec le public. “Et/Ou” est un quatuordanse, musique, projection et performancequi opère en temps réel dans un rôle decomposition instantanée.Théâtre de l'Espace mardi 24 et jeudi 26 mai à 20 h 30 -mercredi 25 mai à 19 h - rencontre avecl'équipe du spectacle, mercredi 25 maiaprès la représentation - renseignementset réservations : 03.81.51.13.13.

30 JOURSLE GUIDE CULTURE

D A N S E

Du 6 au 28 mai, les bibliothèques bison-tines vont proposer plusieurs manifesta-tions autour des mangas, ces bandes dessi-nées japonaises devenues unvéritable phénomène mondial.Sous l'impulsion de StéphaneIlpide, spécialiste ès BD àla médiathèque PierreBayle, deux expositionsvont être dévoilées aupublic : la première, à labibliothèque de Montra-pon, proposera une présen-tation générale du genre. Laseconde, intitulée “Manga à laloupe”, retracera le parcours desauteurs-phares des dernières années,comme Taniguchi et Urasawa, à qui l'ondoit les séries à succès “20th century boys”

et “Monster”. Les bibliothécaires propose-ront également une bibliographie sélectivede l'univers des mangas, pour guider le

public dans les méandres d'un genrecodé et bourré de références.

Les ateliers Cyberbase partici-peront également aux ani-mations, en proposant uneinitiation aux logiciels de dessins vectoriels à Planoise (3 et 19 mai) et àPierre Bayle (3 et 20 mai).

Le 11 mai à 18 heures, la médiathèque accueillera

en la personne de Stéphane Fer-rand un authentique spécialiste qui

s'exprimera sur la culture manga, sa na-ture, ses origines, et son impact dans l'Hexagone.

Des nœudsd'évidence

E X P O S I T I O N

Gros plan sur les mangas

<34> MAI 2005 BVV

> E N B R E F

FIMUVéritable melting-pot de genresmusicaux, le FIMU (Festival internationaldes musiques universitaires) offrechaque année à ses 60 000 visiteurs uneprogrammation éclectique : musiqueclassique, traditionnelle, nouvelle,actuelle, jazz, rock à travers près de 250concerts gratuits. La 19e édition de cefestival étudiant et international, qui se tiendra à Belfort du 14 au 16 mai,accueillera quatre formations bisontines :Monsieur Z, Lantanart, Jamra et AlfredJ. Bolu.

L’ESPRIT BESANÇONDans le dernier numéro de Pays Comtois,“le magazine du patrimoine, de l’histoireet de l’art de vivre”, lejournaliste et historienFrédéric Sartiauxconsacre un longdossier de 18 pages aupatrimoine bisontin,sous le titre “Besançonet Vauban”. Il y rappelleque sans l’interventionde la Ville, les rempartsde Besançon auraient été laissés àl’abandon, et comment, cinquante ansplus tard, ils sont devenus la figure deproue d’un projet ambitieux :l’inscription au Patrimoine mondial del’Unesco. Jean-Louis Fousseret s’estfélicité de cette nouvelle action «quicontribue à mieux faire connaître lacapitale régionale et participe à sondéveloppement économique et culturel».Pays Comtois – n°59 – 100 pages – 6,5 €Disponible en kiosque.

RÉSI-DANSELa Compagnie Pernette vient de débuterune résidence de trois ans au Théâtre del'Espace. Un premier volet s'articuleraautour de certaines œuvres du Muséedes Beaux Arts. Il verra la rencontreentre public scolaire (atelier à l'écoleprimaire Ile de France, au collègeVoltaire et au lycée Pergaud), danseursamateurs et artistes de la compagnie(danseurs, plasticiens, musiciens). Deuxvernissages de cette exposition danséeauront lieu, tout d’abord au Théâtre del'Espace le samedi 28 mai, puis au Muséedes Beaux Arts le dimanche 12 juin.D’autre part, la compagnie poursuit sontravail de création et de diffusion auniveau national, avec notamment “La Flûte enchantée”, opéra dansé deNathalie Pernette qui sera donné àl’Opéra Bastille la saison prochaine avant de partir en tournée dans toute la France et à l’étranger.Compagnie Pernette Tél : 03.81.51.60.70.

ä“ET/OU”, ESPACE OUVERT

À L'IMPROVISATION.

SORTIR GUIDE CULTURE

Organisé en alternance avec Baume-les-Messieurs, le Marché de PotiersCréateurs, deuxième du nom à

Besançon, se tiendra les 28 et 29 mai de10 h à 19 h sur la promenade Granvelle, àl’initiative de l’association Métiers d’art enFranche-Comté, en partenariat avec laVille et le Conseil régional. Quarante céra-mistes d’art, de Franche-Comté mais éga-lement de toute la France, présenterontleurs créations et proposeront à la ventedes œuvres en grès, porcelaine et terrevernissée. Le public pourra non seulementadmirer des céramiques de très haute qua-lité mais également découvrir différentestechniques de cuisson ou de façonnage dela terre. Tout au long du Marché, lesadultes pourront goûter aux joies dumodelage selon la tradition malienne, àl’honneur cette année, ou s’initier à latechnique de la cuisson Raku, un art trèsancien venu du Japon. Enfin, un atelierdes enfants offrira aux plus petits l’occa-sion de modeler une pièce de terre à cuireà la maison.

Informations : Métiers d’art en Franche-Comté – 13, rue Rivotte. Tél : 03.81.48.93.90. E-mail : www.amagalerie.com

A R T I S A N A T

Quarante potierscréateurs à Granvelle

> A C T U C D

CLOTILDE MOULIN Les fées qu'elle vousfait (Autoproduction)Mad'moiselle Jambes-en-l'Air ne manque pard'air, et avec sa voixfluette mais précise

raconte ses déboires avec les garçons(Princesse, Les Amoureux peinards...). Undevoir de mémoire, véritable exercice destylo mis en musique par un vieuxroutard : Boris Mégot. Elle en a éteintdes feux de paille, des intellos auxgigolos, elle a eu son lot de rigolos. Latendance au romantisme sacrifie ausadisme, Le lit de la chambre d'amis estune démonstration terrifiante des traversmatelassés. Sauvée par un grain debeauté bien placé, Clotilde Moulin, fièrede ses arguments bombés, est sûre del'effet qu'elle nous fait.Se procurer l'objet : Cart En concert du 14 au 18 juin prochainchez Eggy Peggy rue Claude Pouillet

MONSIEUR BITOS Le cœur sur la main (Autoproduction)Christophe Régnier alias Monsieur Bitosfête ses 20 ans de vie publique placéesous le signe de l'humour. Depuis la sortiede son 1er album, Bitos a pris du grade.Désormais, nous l'appellerons Monsieur.Malgré un emploi dutemps bien chargé, lepetit protégé de laCompagnie Bacchus a lecœur sur la main. Lapreuve, cette nouvelleperformance live laisseapparaître un Bitos plus tendre quienvisage la vie des gens sous un anglepersonnel. Accompagné par DominiqueArbey au piano, Monsieur Bitos parled'amour et d'amitié, de l'enfance et de ses rêves. Un album de chansons réalistes, simple comme ce bonhomme,chapeau Bitos. En concert au Théâtre Bacchus les 10 et 11 mai prochain - se procurerl'objet sur place.

CHRISTOPHE KITTLER Portraits (Autoproduction)S’il fallait désigner un Monsieur majoritésilencieuse, Christophe Kittler seraitl’heureux élu. D’une finition en toutpoint impeccable, cette galerie deportraits, est brossée dans le sens dupoêle, bien au chaud à l’abri des regards.Ce troisième opus très personnel puise àla source des 80’s, décidémentintarissable. La philosophie, le son, toutest là, entouré par de fidèles serviteurstout aussi pointilleux, Christophe Kittlerpoursuit sa route, sans encombre.Se procurer l’objet : Cart – Forum –Camponovo.

M O D E

Défilés en capitaleQuatre défilés à travers le centre-villemarqueront le samedi 14 mai, à l’occasionde la 3e édition de Mode en Capitale. Vingtboutiques bisontines participeront à cettemanifestation organisée par l’Union descommerçants, et permettront d’admirer unepoignée de jeunes gens, garçons et filles,vêtus selon les derniers canons de la mode.Les podiums mobiles sillonneront le centreancien, avec quatre haltes prévues pour lesdéfilés : rue Gustave Courbet à 11 h 30,devant Monoprix à 14 h 30, place Saint-Pierre à 16 h et enfin face aux GaleriesLafayette à 17 h 30.

ä VINGT BOUTIQUES SONT CONCERNÉESPAR LA MANIFESTATION.

<36> MAI 2005 BVV

LE GUIDE

A raison de deux pagespar numéro, la bande des-sinée fait une apparitionremarquée dans ce BVV demai (p. 40 et 41) avecl’“Histoire de Besançon”signée Christian Maucler.«Nous y pensions depuisun bon moment car c’estun support de communica-tion qui manquait à laVille, confie EmmanuelDumont, conseiller muni-cipal en charge de laCommunication. L’idéefaisait son chemin et larencontre avec ChristianMaucler a tout déclenché.Pendant deux ans, les lecteurs suivront ainsiles aventures bisontines de Sabine et Eric àtravers les siècles avant de pouvoir se procu-rer l’album édité par la Ville». Une longuesaga ayant bénéficié de la caution histo-rique de Lionel Estavoyer au niveau du scé-nario, et bien évidemment du talent recon-

nu de l’auteur dont l’actualité printanièreest particulièrement chargée avec la sortiede son dernier album, “Les eaux mortes”,chez Albin Michel. «C’est bien de faire tra-vailler les talents locaux, conclut EmmanuelDumont. D’autant plus que Christian Mauclerest vraiment un “tout bon”».

B D

Il était une foisBesançon…

BVV MAI 2005 <39>

A l’occasion du centième anniversairedu Rotary International, les cinq Rotaryclubs de Besançon ont imaginé un grand ras-semblement de véhicules de rêve à Micropo-lis, dans un espace de 16 000 m2. Pour celales collectionneurs rotariens ont fait appel àdeux associations régionales, le PVA (Pas-sionnés de véhicules anciens) et le DoubsMilitary 44 qui pour l’occasion va présenteroutre de nombreux véhicules militaires, deuxtanks Sherman. Entre une exposition sur les100 ans d’évolutions techniques autos et

motos et le concours d’élégance Indoor, uneparade en ville est prévue. Un circuit-baladequi permettra aux inconditionnels et auxnostalgiques de reconnaître les DS et autres403, deux modèles à l’honneur pour cettepremière édition.Samedi 21 et dimanche 22 mai de 9 h à 19 h à Micropolis. Billetterie sur place. Tous les bénéfices de cette manifestation seront reversés auxactions internationales et locales menéespar le Rotary.

V E H I C U L E S A N C I E N S

Premier classic expo show

> L I V R E S

LA QUÊTE D’EINSTEIN (EditionsEllipses)Jacques Vigoureux, professeur de physiqueà l’Université de Franche-Comté, n’a pas

choisi la facilité. Il avoulu exposer en destermes clairs l’évolutiondes théories de laphysique moderne de lagravitation à larelativité générale, deNewton à Einstein. Lelivre a un doublemérite : il retrace la vie

d’un homme, un savant qui avance pas àpas à contre-courant des idées reçues, quis’engage aussi comme homme de justice etde paix. Il montre aussi comment lacourbure de l’espace-temps nous amène àconsidérer différemment les origines dumonde.

A VINGT ANS AVEC JEAN MOULIN(Editions Cetre)Le Bisontin Jean-Louis Théobald, hommede courage et de discrétion, à consenti àrappeler son action au service du pays.Officier de liaison de l’Armée secrète,arrêté par la Gestapo en1943, emprisonné àFresnes, il est déportéen Allemagne en mêmetemps que l’équipe JeanMoulin, prise au piège àCalvire. Evadé durantson transport en 1944,il passe en Espagne,puis en Algérie et ilcombat avec les fusiliers marins en Italiepuis en France, il est trois fois blessé.Par la suite il sert comme administrateurde la France d’outre-mer puis commediplomate. Il relate dans son livre lescirconstances de son arrestation, la vieen prison, le procès, la déportation,l’évasion. Il donne aussi d’utilesprécisions sur les circonstances d’unearrestation qui prête encore àcontroverse, celle de son chef, JeanMoulin. Vraiment un témoignageexceptionnel.

LE RENARD (Editions Cabedita)Jean-Pierre Jost, biologiste, s’est attachéà prouver que le renard, animal tout à lafois familier et redouté dans les contes,est bien un goupil intelligent et rusé qui

a su s’adapter auxterritoires et auxclimats les plus divers,qui a survécu malgré latraque ancestrale, lachasse et la rage.Animal captivant etutile qui gagne à êtreconnu.

Jean DEFRASNE

GUIDE LOISIRS

<38> MAI 2005 BVV

> E N B R E F

SOLIDARITÉ FOOTBALLLe Lions Club Besançon Cité frappe fort enorganisant le 16 juillet au stade LéoLagrange une rencontre amicale defootball entre le FC Sochaux et l’AS Nancy-Lorraine. «C’est après une visite du serviceMassonnat du Pr Plouvier au CHU deBesançon, où sont soignés les enfantsatteints de leucémie, que l’idée s’estimposée : fenêtres closes exposées pleinsud, il y faisait très chaud», précisePhilippe Epis, président du Lions Club. Lesfonds récoltés financeront les climatiseursmobiles nécessaires au confort despatients. Tous les clubs, sponsors etassociations qui souhaitent prendre part àcette manifestation sont les bienvenus.Contact : [email protected]

BOTANIQUE Dans le cadre des “Rendez-vous nature”de la maison régionale del'Environnement, le conservatoirerégional des espaces naturel “Espacenaturels comtois” propose une série desix cours de botanique élémentaire. Adestination de tous, ils permettentd'acquérir le vocabulaire ainsi que lesconnaissances nécessaires à l'utilisationd'une flore. Les prochains cours ont lieules 4, 11 et 18 mai. Maison régionale de l'Environnement 15, rue de l'Industrie. Tél : 03.81.53.04.20.

RANDONNEUROrganisée par le Club Alpin Français(CAF), la 34e édition du “RandonneurBisontin” prendra son envol depuis laMalcombe le dimanche 22 mai pour

emprunter les sentiersde la première villeverte de France. Auprogramme : troiscircuits balisés, leFamilial (12,5 km), leDécouverte (18 km), leSportif (26 km), et unnon balisé de 10 kmbaptisé Orientation oùles concurrents

devront apporter leur boussole. Lesinscriptions se feront sur le lieu de départet une participation aux frais de 3 à 5 €sera demandée.Contact : CAF – 14, rue Luc Breton. Tél : 03.81.81.02.77. du mardi auvendredi de 17 h à 19 h.

NATURISMELes responsables du club naturiste de Besançon (CNB) tiennent à préciserque leur terrain à Osselle est classéterrain de loisirs 1 et non de camping.Pour en savoir plus :CNB – BP 95 – 25013 Besançon Cedex. E-mail : [email protected] ; site : www.cnb-osselle.com

H A N D B A L L

Challenge national SNCFaux Montboucons

Régulièrement sollicitée, l’Union sportive des Cheminots de Besançon (USCB) organise du 25 au 28mai le challenge national SNCF de handball. Fort de ses300 membres répartis en huit sections, le club bisontinrépond présent chaque année dès lors qu’il s’agit d’ac-cueillir un championnat de France. «Après la natationen 2004, c’est au tour du handball», précise DanielDucommun, infatigable président de l’USCB depuis1978. Dix équipes, cinq masculines et cinq féminines,soit environ 150 compétiteurs, se disputeront les deuxtitres mis en jeu sur les installations du Pôle France desMontboucons. «Cela représente un gros travail de prépa-

ration qui a pu être mené à bien avec le soutien de la Ville», poursuit l’ancien footballeurdu Racing Club Franc-Comtois (RCFC) et de Châteaufarine. Contact : USCB – 2, avenue de la Paix. Tél : 03.81.47.07.21.

DANIEL DUCOMMUN ET L’USCBN’ONT PAS MÉNAGÉ LEUR PEINE.

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AVEC LA DS,LA 403 SERAEN VEDETTEÀ MICROPOLIS.

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S O R T I E

La “Nuit des musées”Organisée le samedi 14 mai par le ministère de la Culture et de la Communication,la “Nuit des musées” est une invitation à découvrir gratuitement les musées pendant lanuit. Pour cette première édition, le musée du Temps proposera aux visiteurs un program-me nocturne où l’humour sera à l’honneur. Ainsi “L’origine comique de la vie”, one manshow d’environ 30 minutes durant lequel Barbenoire, “astrophysicien sympathique”, éclai-rera l’assistance de ses propos décousus sur la lumière, les galaxies ou le temps qui passe.Délire verbal garanti à 19 h, 20 h 30 et 22 h. Entre chaque représentation, des animateursconduiront le public à l’intérieur du musée pour un parcours-découverte et la visite d’unatelier horloger. Cerise sur le gâteau, à minuit, il sera possible de voir s’écouler la 32e heuredu pendule de Foucault.Contact : musée du Temps au 03.81.87.51.50.

äCHAQUE MOIS, SABINE

ET ERIC VOUS DONNENTRENDEZ-VOUS DANS CES

MÊMES PAGES.

SORTIR GUIDE LOISIRS

<40> MAI 2005 BVV BVV MAI 2005 <41>

A suivre...

Un autre témoignage sur le même sujet.Près de Pontarlier un village s’appelaitles Allemands parce que le seigneur de

Joux, au début du 14ème siècle, avait fait appel àdes colons de souche alémanique pour défricherles terres. En 1914, le conseil municipal « consi-dérant que la population entière n’est pas fière etmême honteuse d’habiter une localité au nomdétesté», demanda un changement de nom. Lacommune fut débaptisée. Elle s’appelle LesAlliés depuis 1915.Au début de cette même année le quoti-dien l’Eclair Comtois dénonça les préten-tions allemandes sur la Franche-Comté.Elles s’appuyaient sur le fait que l’Est dela France avait une histoire liée à celledu Saint Empire Germanique. Au débutdu 19ème siècle encore, les bateliers cir-culant sur la Saône appelaient la rivegauche, rive d’Empire, et la rive droite,rive de royaume.

Les prétentions allemandes sur la Franche-Comté

Le journal bisontin citait un historiencomtois qui, en 1874, se référait à despublications allemandes exigeant unenouvelle extension du Reich trois ansaprès l’amputation de la France après laguerre de 1870. « Ils demandent à grands cris la Franche-Comté etla Bresse, jusqu’aux bords de la Saône. Ils nousont arraché déjà l’Alsace, la Lorraine, Metz, fran-çaise depuis trois siècles, que les empereurs nousavaient dérobées et qui, devenue ville libre,s’était donnée à nous pour leur échapper. Eh bien ! Si, avec ces deux clefs de notre Etat, lesPrussiens enlevaient encore la troisième, laFranche-Comté, la France n’existerait plus : laSuisse serait bientôt effacée, puis la Belgique,(avis à l’Angleterre), puis l’Italie, que les Alle-mands du Nord détestent encore plus qu’ils nousdétestent, car elle a été l’âme de la civilisationlatine. Alors ces barbares qui, par leur origine, nesont pas des Allemands, mais des Finnois croisésde Slaves, auraient bon marché de l’Autriche et,finalement, de l’Europe qui a favorisé, aveugle-ment inerte, le pillage de la France par une inva-sion qui ramène notre ère aux âges d’Attila». Déjà au temps de la défaite des armées de Napo-léon, des projets visant à séparer la Franche-Comté de la France avaient vu le jour. Il nes’agissait pas alors d’annexion, mais de la créa-tion d’une sorte d’état tampon. Les armées

qu’ils n’en puissent plus. Il est temps que lesFrançais en arrivent à bouffer la selle de leurschevaux».Les plans de transfert étaient précis et les nouveaux venus n’auraient pas été dépaysés.Besançon aurait été rebaptisée Bozen du nom dela capitale du Sud Tyrol, Pontarlier serait devenuMals, etc...Je dois à l’amitié de mon collègue Bernard Olivierde disposer de documents nouveaux transmis par

une étudiante originaire du Sud Tyrol. Celle-ci adévoilé des comptes-rendus de détachementsprécurseurs venus explorer la terre promise. Voicides extraits : les délégués « sont partis de Fri-bourg avec trois voitures de police. Il a été consta-té que la densité de population était relativementfaible. Ils ont été impressionnés par la vallée oùcoule le Doubs, large et au débit lent. Sur le hautplateau du Lac Saint-Point, nous voyons devantnous le plus beau des tableaux suisses».Une autre délégation est venue par la Suisse :«Nous arrivâmes à Pontarlier. Cette ville est plus grande que Mals. La porte Saint-Pierre, parlaquelle on entre dans la ville, est plus grandioseet imposante que la porte d’entrée de la partie supérieure de Mals... Même l’église est bienplus grande et massive, cependant plus sombre...On a demandé aux habitants s’ils avaient entendu dire un jour qu’ils auraient dû être expatriés, mais personne n’en avait jamais enten-du parler».Finalement, dans le contexte d’évolution de laguerre, le projet a capoté. Mais les Franc-Comtois l’avaient échappé belle.

Chez nous, des esprits lucides avaient dès avantguerre tenté d’attirer l’attention sur les appétitshitlériens dans la droite ligne de revendica-tions déjà anciennes. Ainsi, le général Boichut avait lancé un avertissement dans la revueFranche-comté et Mont-Jura en octobre 1938.«Ludendorff n’a pas caché que le pangermanismetentaculaire prétendait s’agréger le pays de Bar-bizier et de la Vouivre».On sait que le Général Ludendorff, après avoirjoué un rôle de premier plan dans l’état-major en1914-18 se lança après la guerre dans le nationa-lisme exacerbé et participa à la premièretentative de putsch d’un certain Adolf Hitler en... 1923.

Fièvres nationalistes

A propos de fièvres nationalistes, précisons au passage que les germanophones du Sud Tyrol,demeurés italiens après 1945, ont continué à s’agiter, avec attentats à la clef, après la guer-re. En octobre 1992, National Hebdo, organe duFront National, publiait un édito dans lequelon pouvait lire «qui pourrait prétendre que la question du sud Tyrol ne va pas ressurgir ? Et qui était l’auteur ? Un certain Gaucher, ancien nazi, récemment élu conseiller régional deFranche-Comté et qui affirmait : nous devonsappuyer tous les mouvements nationalistes»...Nous vivons de plus en plus dans l’instant, deve-nant amnésiques. Pour la première fois dansl’histoire contemporaine, tout Français de moinsde 60 ans n’a pas connu la guerre avec l’Allemagne alors qu’au cours du 19ème et du 20ème

siècles, nous nous sommes entretués à quatrereprises. Nous autres Comtois avons échappé depeu à un exode qui aurait été source de souf-frances terribles.Dans un courrier publié par l’Est Républicain le 21mars, un lecteur n’hésitait pas à écrire «que sepassera-t-il quand les Grecs, les Français ou lesPortugais, las des diktats de Bruxelles voudrontreprendre leur indépendance ? Aurons-nous à nou-veau la guerre, les ruines, le sang et les larmes».Il ne faut pas avoir la mémoire courte : ayons lecourage de regarder encore une fois les deuxabominables caricatures. Il est fort possiblequ’elles aient eu leurs symétriques Outre Rhin.De chaque côté on attisait le mépris, la haine de l’autre. Qui peut nier que le long combat des pionniersde l’Europe de Victor Hugo à Jean Monnet etRobert Schumann en passant par Aristide Briandet Marc Sangnier, a permis la réconciliation franco-allemande.Au cœur du vacarme des arguments échangés,un mot est devenu bien inaudible. Il a cepen-dant bien droit à une majuscule : Paix.

Joseph PINARD

Parmi les acquisitions récentes de la Bibliothèque d’Etudes etde Conservation dans le cadre du Fond patrimonial d’enrichissement,figure un “Livre de recettes pour liqueurs et remèdes très faciles àfaire” datant de la fin du XVIIIe siècle. Acheté 2 000 €, dont la moi-tié subventionnée par le ministère de la Culture, à un libraire d’ancien spécialisé dans la gastronomie, cet ouvrage de 63 feuilletsécrits par une seule main, recense une centaine de recettes de cui-sine, des conseils pour la vie domestique (décrasser un chapeau,

faire du mastic) et la chasse(appâts pour renards, guérisondes chevaux) ou encore desremèdes contre diverses mala-dies. Si l’auteur, hélas, estdemeuré anonyme, il est certain,en revanche, que ce manuscritinédit se rattache à la Franche-Comté et plus particulièrement àla Haute-Saône. Ainsi cetterecette des “croquets de Gray”publiée ci-dessous et à proposde laquelle BVV et la Biblio-thèque d’Etudes et de Conserva-tion déclinent toute responsabi-lité quant au résultat. «Prenés trois *quarterons d’aman-des douces que vous pilés aprèsles avoir pelées ; vous prenésensuite une **livre de sucre, unelivre de fleur de farines, une pin-cée de citron rappé, une pincéede coriande pilée ; vous faittesune pâte du tout avec cinq ou six

blancs d’oeufs ; vous la roulés, vous l’étendés, la coupés et l’étendésde la largeur et longueur d’une carte, de l’épaisseur de 8 ou 10 ; vousmettés vos croquets sur une feuille de tole sur laquelle vous avezjetté du son ; vous prenés vos cinq ou six jaunes d’oeufs que vousdélayés avec un peu d’eau, vous en dorés vos croquets, vous les met-tés au four quand le pain blanc est tiré ; quand ils sont cuits, vousles levés avec un couteau pendant qu’ils sont chauds ; quand ils sontrefroidis, vous raclés le son avec un couteau et vous les mettés dansun lieu sec.Cette recette m’a été donnée par le père Jobert, capucin, dont le pèreétoit marchand épicier à Gray».On remarquera que l’orthographe de l’époque n’était pas encorefixée (elle le sera progressivement après la Révolution), d’où parexemple l’absence de z à la fin des verbes. Par ailleurs, lorsque l’au-teur parle de “largeur et longueur d’une carte”, on sait qu’il s’agitd’une carte à jouer. En revanche, lorsqu’il évoque une “épaisseur de8 ou 10”, le mystère demeure.* Un quarteron : un quart de livre** Une livre : à peine moins qu’une livre (500 g) actuelle.

G A S T R O N O M I E

Les croquets de Gray

LE GUIDE RACINES

Récit Ayons le courage de regarder bien en face les deux caricatures diffusées chez nousen 1916. Elles nous disent quel était le degré de haine à l’égard de nos voisins.

La Franche-Comté... en Europe

BVV MAI 2005 <43><42> MAI 2005 BVV

autrichiennes envahirent la Franche-Comtédébut 1814. Un «gouvernement général de laFranche-Comté, du département des Vosges et desprincipautés de Porrentruy et Montbéliard» futmis en place ayant Vesoul pour capitale. Ce gou-vernement général devait préfigurer un miniEtat dont le roi de Prusse et l’empereur d’Autriche auraient assuré le protectorat.Mais en juin 1814 les vainqueurs renoncèrent àleur projet. Ils n’ont pas voulu gêner Louis XVIII

qu’ils venaient d’installer sur le trône de France.Le Bourbon restauré pâtissait du fait d’être ren-tré dans les fourgons de l’étranger...

De Besançon à Bozen

En 1987 j’avais exposé dans BVV ce qu’avait étéle projet hitlérien d’expulser les Franc-Comtoispour mettre à leur place les Tyroliens du Sud.Ceux-ci, de culture germanique, n’acceptaientpas d’avoir été annexés à l’Italie et c’est pourmettre un terme à une situation tendue qu’Hit-ler et Mussolini avaient tranché sur notre dos en1940 : le Sud Tyrol demeurerait italien, les popu-lations attachées à leur langue pouvaient opterpour un transfert dans une Franche-Comté vidéede ses habitants, à charge pour Vichy de lesrecaser on ne sait où. L’Etat français n’avait évi-demment pas été associé à la décision. A lui dese débrouiller. En collaborant Pétain et Lavalcroyaient s’attirer les bonnes grâces de l’occu-pant, mais Goering avait cyniquement déclaréen 1942 : « la collaboration de Messieurs les Français, je la vois seulement de la façon suivan-te : qu’ils livrent tout ce qu’ils peuvent jusqu’à ce

äAPRÈS DEUX ANS DE GUERRE, CE QU’EST DEVENUE UNE FAMILLE ALLEMANDE.

ä UN DES 63 FEUILLETSÉCRITS DE LA MÊME MAIN.

> MOTS CROISÉS

LE GUIDE

Goût, simplicité, rapidité : Voilà ce quedemandent nos lecteurs et lectrices assidusde cette rubrique, et lassés des recettesinutilement complexes, à base de produitssouvent onéreux ou hors saison et quidemandent beaucoup trop de préparation.Deux recettes faciles et savoureuses : lessteacks de thon minute et les œufs à la cancoillotte.Steaks de thon : Chez votre poissonnier,faites vous couper de beaux steaks de thonrouge, “Albacore”, assez épais. Dans lapoêle versez deux à trois cuillères à souped’huile d’olive. Faites chauffer, mettez lessteaks à dorer, pas longtemps, 5 minutes dechaque côté, de façon à ce qu’ils restentrosés à l’intérieur ou plus rouges selon votregoût. Versez le jus d’un demi citron, parse-mez d’échalotes hachées et persil ciselé.Ajoutez un trait de vinaigre balsamique etservez accompagné de riz ou pommes vapeur.Œufs à la cancoillotte : Versez pour 4 unpot de bonne cancoillotte dans une poêlebeurrée, laissez chauffer et cassez dessus 4œufs que vous maintiendrez le temps néces-saire pour qu’ils soient “au plat”. Si vouspréférez, sur la cancoillotte, versez cettefois des œufs brouillés préparés à part. Ser-vez avec des patates vapeur et une bonnesalade.Merci à Laurent, poissonnier professionnel,et à Marie-Jeanne excellente hôtesse, deleurs recettes simples, originales. Elle estpas belle la table ? AHD

Deux recettessimples... comme bonjour

> R E C E T T E

HORIZONTALEMENT : 1. Lieu de Besançon où entre autres les maîtres chanteurs sont entenduspour leurs actes - 2. Le roi soleil - Chef turc - Chlore - 3. Un lieu de Besançon qui ne manque nide volumes ni d’espace - 4. Refus russe - Un homme tout auréolé - 5. Ce qu’est un certain CentreNational de Franche-Comté - 6. Une tranche de steak - Ca dure plusieurs saisons - Infinitif -7. Entre trois et quatre - Equipement culturel de Besançon - 8. A Besançon, elles ont gardé toutde même plus d’un vieux caractère - Mystérieuse avec J. Verne - 9. Bus - Mettre à l’air - 10-11. Lieu dédié à Pierre Bayle - 12. Est primordiale à Besançon - Créer des liens.

VERTICALEMENT : A. Arrose Béziers - Un théâtre à Planoise - B. Il commence par être dans lepétrin - Tracta - Lettre grecque - C. Ventre - C’est barbare - D. Enverra un timbre avec mécon-tentement - Hors service - Mises au doigt - E. Secoua - Il en faut deux pour un kiki - Ile d’Inde - F. Vieille pensée chinoise - Couleur - Altesse Royale - G. Se retira de la vie active - Façonde revêtir - H. En haut de l’échelle - Servie avec le café - I. Donna de l’espoir aux pêcheurs - Fêtédans les deux sens - J. Fait un avoir - Mesuré en tête - K. Courante - Fait l’Union - L. Couper parle haut - Pour l’homme de la rue (verbe).(solution page 46) Philippe IMBERT

DÉTENTE

BVV MAI 2005 <45>

Mohcem Bchir, né d’un papa tunisien etd’une maman alsacienne, après avoir été cadrecommercial, s’est reconverti dans la restaura-tion végétalienne, rejetant viande, poisson, ettous les produits animaux (lait, laitages, œufs,miel). Ce passionné de nutrition, et du “toutbio” a ouvert, il y a un an “Qui l’eut cru ?” rueChifflet où, cuisinier inspiré et autodidacte, ilélabore en compagnie de Yuko, souriante Japo-naise une cuisine différente, originale et goû-teuse à base de légumes, fruits, graines ger-mées qu’il fait pousser à l’exclusion du blé tropriche en gluten. La cuisson en “wok” à bassetempérature lui permet d’éviter le molécule deMaillard, physicien du XIXe siècle qui découvritla toxicité des cuissons au delà de 110°. Avecpour handicap la diminution des saveurs.A base de Kamut, la céréale des pharaons ; de“quinoa” (de la famille des épinards) quipousse au pays des Incas à 2 600 mètres d’al-titude riche en acides aminés et fournisseurde protéines ; de lentilles germées, ses recettessous forme de menus servis le soir à 20 ou25 euros ou de plat du jour à midi, rivalisentd’originalité. Ses friands en feuilles de riz far-

cis de graines germées de pignons de pin sontétonnants. La salade arrosée d’une saucemêlant le vinaigre de cidre, la puréed’amandes, la moutarde à l’ancienne et quatrehuiles mélangées (colza, sésame, pépin decourges et olives) est un bouquet de parfum.Le couscous de quinoa (en inca “mère detoute vie”) détonne et surprend. En dessert cejour là, hormis les gâteaux de tournesol, lamousse de tournesol germé parfumée à lacoco, cardamone est délicate. Ici l’eau municipale est filtrée par osmose. Lesvins naturels : Arbois et de la Loire, les jusd’herbes et de fruits, la bière de sarrazinavant le café “bio” ou le thé vert.La clientèle essentiellement jeune et fémini-ne est fidèle. Mohcen va bientôt agrandir lasalle et servir trente couverts. Essayez la cui-sine végétalienne. C’est unique à Besançon etça vaut le détour.

André-Hubert DEMAZURE Ouvert tous les jours à midi sauf le samedi et les mercredi, jeudi,vendredi et samedi soir. Réservez au 03.81.83.25.18.

“Qui l’eut cru ?”, rue Chifflet : l’autre façon de manger...

> RESTAURANT

äYUKO ET MOHCEMFONT LA PAIRE...

JOYEUSE.

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NUMÉRO D’URGENCE SANS ABRI 115

SERVICES D’URGENCE PHARMACEUTIQUE

Le dimanche et le lundi matin

• Jeudi 5 mai : Kuntz-Mainier (Centre Ville), 56, rue des Granges, 03.81.81.49.58.

• Dimanche 8 mai : Dessard (Centre Ville), 90, rue des Granges, 03.81.82.21.25.

• Lundi 9 mai : Malot (Saint-Claude), 19, rue deVesoul - Grégoire (Centre Ville), 7, rue Morand.

• Dimanche 15 mai : Choulet-Grosjean(Chaprais), 15, rue de la Mouillère,03.81.80.57.31.

• Lundi 16 mai : Simal (Butte-Montrapon), 3,rue Clémenceau - Kunz-Mainier (Centre Ville),56, rue des Granges.

• Dimanche 22 mai : Leplomb (Battant), 41, rue Battant, 03.81.82.21.10.

• Lundi 23 mai : Moyse (Centre Ville), 20, ruede la République.

• Dimanche 29 mai : Mahut (Centre Ville), 6, Grande Rue, 03.81.81.17.36.

• Lundi 30 mai : Martelet (Montrapon), 29, rueHaag - Simonin (Centre Ville), 13, rue Pasteur.

CHIRURGIENS DENTISTES DE SERVICE

• Jeudi 5 mai : Dr Bocquet Pierre,3, rue des Griottes, Avanne, 03.81.51.55.56.

• Dimanche 8 mai : Dr Bonnin Jean,40, chemin du Vernois, 03.81.80.12.50.

• Dimanche 15 mai : Dr Bonomi Bernard,3, rue des Griottes, Avanne, 03.81.51.55.56.

• Dimanche 22 mai : Drs Bulliard/Bouveret,44, rue Général de Gaulle, Saint-Vit,03.81.87.70.85.

• Dimanche 29 mai : Dr Camelot Stéphane, 6, rue de Chatillon, Ecole Valentin,03.81.50.56.40.

VETERINAIRES DE GARDE

Les week-ends et jours fériés, pour toute urgence, 03.81.52.43.32.

DEPANNAGES-REMORQUAGES

• Du 6 mai au 13 mai : Cassard, 06.71.10.52.53.

• Du 13 mai au 20 mai : Piguet, 03.81.80.27.26.

• Du 20 mai au 27 mai : City Car,03.81.41.12.12.• Du 27 mai au 3 juin : Iemmolo,03.81.50.13.32.

URGENCES HOSPITALIERES 15

Pour solliciter une intervention médicaled’urgence. Les urgences médicales, chirurgicaleset cardiologiques de l’adulte sont prises encharge au Centre Hospitalier Universitaire àl’hôpital Jean Minjoz, soit par le SAMU pour lesurgences non traumatiques, soit par le Service deTraumatologie-Orthopédie pour les traumatisés,à l’exception des urgences pédiatriques et de gynécologie-obstétrique assurées à l’hôpitalSaint-Jacques.

DEPANNAGES :

- GDF 03.81.81.44.60. (24 h/24)- EDF 08.10.33.30.25. (24 h/24)- Eaux (Mairie) 03.81.61.51.35.

ou 03.81.61.51.54.

(astreinte technique municipale : interventionsd’urgence en dehors des heures de bureau surinstallation située avant le compteur général)

TAXIS BISONTINS- Esplanade Gare Viotte 03.81.80.17.76.- taxis - auto-radio 03.81.88.80.80.

MOBILIGNES 08.25.00.22.44

INFORMATIONS ROUTIERES03.87.63.33.33. (Metz 24 h/24)

METEO 08.92.68.02.25.

HORLOGE PARLANTE 36.99

MAIRIE 03.81.61.50.50.

OFFICE DE TOURISME 03.81.80.92.55.

PREFECTURE 03.81.25.10.00.

PROXIM’CITE 0.800.25.30.00.

PROXIM’SOCIAL

ALLO SERVICE PUBLIC 39.39

U R G E N C E S & N U M É R O S U T I L E S

SAMU 03.81.53.15.15. ou 15

POLICE 03.81.21.11.22. ou 17

POMPIERS 18

GENDARMERIE 03.81.81.32.23.

HOPITAL 03.81.66.81.66.

SOS MEDECINS 08.10.41.20.20.

CENTRE ANTI-POISON- Besançon SAMU 15- Lyon 04.72.11.69.11.- Nancy 03.83.32.36.36.

TRANSFUSION SANGUINE 03.81.61.56.15.

CENTRE ANTI-RABIQUE 03.81.21.82.09.

CENTRE D’ALCOOLOGIEET DE TABACOLOGIE 03.81.81.03.57.

DROGUE INFOS SERVICE 08.00.23.13.13.

SIDA INFOS SERVICE 08.00.84.08.00.

TRANSPORTS SANITAIRES D’URGENCE(ATSU) 03.81.52.12.12.

SOS AMITIE 03.81.52.17.17.

SOS CONTRACEPTION IVG 03.81.81.48.55.

SOLIDARITE FEMMES / VIOLENCESCONJUGALES 03.81.81.03.90.

ENFANCE EN DANGER 03.81.25.81.19.

ENFANCE MALTRAITEE 119

ENFANCE MALTRAITEE ET ABUS SEXUELS03.81.21.81.43. - 03.81.21.81.44.

SERVICE D’ACCUEIL ETD’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL 03.81.41.22.60.

LIGNE BLEUE 25 03.81.25.82.58.

AIDE SOCIALE AUX PERSONNES AGEES03.81.41.21.22.

CROIX D’OR DU DOUBS - ALCOOL ASSISTANCE03.81.50.03.40. (répondeur 24 h/24)

SOS ALCOOL 03.81.88.64.63.

AIDE AUX VICTIMES D’INFRACTION03.81.83.03.19.

M O T S C R O I S É S0800.25.3000

PROXIM’CITÉ

Améliorons ensemble notre cadre de vie

Pour signaler les anomalies (éclairage, voirie, tags, poubelles…)que vous constatez dans la rue, sur les places, les espaces verts…

et obtenir une intervention des services de la Ville [email protected]

du lundi auvendredi8h - 12h

14h - 18h

APPEL GRATUIT

<46> MAI 2005 BVV

HORIZONTALEMENT : 1. OPERA-THEATRE (maîtres chanteur = ténors &actes ... de pièces de théâtre !) - 2. RÂ - AGA - CL - 3. BIBLIOTHEQUE(volumes = livres & espace lecture ) - 4. NIET - ST - 5. DRAMATIQUE - 6. STEA - AN - ER - 7. PI - KURSAAL - 8. ARCHIVES (départementales) -ÎLE - 9. CARS - EVENTER - 10-11. MEDIATHEQUE - 12. CULTURE - LIER.VERTICALEMENT : A. ORB - ESPACE (théâtre de l’) - B. PAIN - TIRA - MU -C. BIDE - CRUEL - D. RÂLERA - H.S. - DT - E. AGITA - KI - DIU - F. TAO -MAUVE - A.R. - G. TUA (se) - REVÊTE - H. ECH - TASSE - I. ALEVINA - NOËL - J. AIT - Q.I. - K. USUELLE - U.E. - L. ETETER - ERRER (l’homme dela rue = le vagabond).

0.805.01.25.30.

du lundiau vendredi8h30 - 18h