Bulletin N°08 - smgtunisie.org généraliste n°8.pdf · Dr Monia FEKIH Le tube digestif comporte...
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P r e m i è r e s o c i é t é s c i e n t i f i q u e d e s m é d e c i n s g é n é r a l i s t e s e n Tu n i s i e v i s a N ° 2 0 6 5 J O R T N ° 16 6 d u 4 o c t o b r e 2 0 0 5
2 ème Semestre 2013Bulletin d’information de la Société des Médecins Généralistes de Tunisie
SOMMAiRESOMMAiRE
Programmed u 5 è m e c o n g r è s n a t i o n a l d e m é d e c i n e g é n é r a l e d e Tu n i s
éditorial
résumés des conférences
Troubles fonct ionnels du cycle menstruel chez l ’adolescente
Pr Mohamed Khr ouf
Conduite a tenir du praticien face à un jeune consommateur de cannabis
Dr L i l i a Fek ih Zaghdoud iDr Soumaya Ha layem
La décenn ie de la vacc inat ion
Dr Mohamed BEN GHORBAL Dr Essia BEN FARHAT
Nouveaut és t hér apeut iques dans l ’ u l cèr e gas t r oduodéna l
Dr Sofiène CHOUAIB
Constipation du sujet âgé
Dr Sofiène CHOUAIB
Les probiotiques : la controverse
Dr Monia FEKIH
Les urgences ophtalmologiques
Pr Salim Ben Yahia
Depistage des troubles de la vision en premiere ligne
Dr Zied LAAJILI
résumés des Posters
PrinciPales activités de la smgt
Prix Poster du 4ème congrès national de médecine générale
remrciements
Le bulletin du généraliste
SMGT SMGT, 38 rue 8600 ZI Charguia 1, 2035 – Tunis Car thage (Centre SOGEFOIRES)Tél. : 71 770 376 / 98 334 619 / 98 327 602 / 98 357 697 • Fax : 71 770 376 e-mai l : [email protected] • Site web : www.smgtunisie.org.tn
8h 15 : Accueil des participants
9h 10 : Ouverture du congrès : Dr Saïda HAJJI-ZARROUK
9h 15 : Adolescentologie :
Modérateurs : Dr Mohamed Hechmi BESBES et Dr Mounir KAROUI
• Troublesfonctionnelsducyclemenstruelchezl’adolescente:DrMohamedKHROUF
• Epilepsiedel’enfantetdel’adolescent:nouveautésthérapeutiques:PrChahinezTRIKI
• Diabètetype1etsportchezlejeune:DrLeïlaESSADDAM
• Conduiteàtenirdupraticienfaceàunjeuneconsommateurdecannabis: DrLiliaFEKIHZAGHDOUDIetDrSoumayaHALAYEM
10h 30 : Pause café, visite des posters et visite des stands
11h 00 : SYMPOSIUM Abbott : LES VERTIGES : Pr Imed MILED
12h :00 Cardiologie
Modérateurs : Dr Nadia MAROUANI-ABDELMOUMEN et Dr Rafika MANSOURI-BELHASSEN
• Hypertensionartériellenouvellesrecommandations:PrAg.SalemABDESSALEM
• Lesnouveauxanti-thrombotiquesoraux:PrAg.SalemABDESSALEM
• Lafréquencecardiaque:marqueurdesurvie:PrAg.SalemABDESSALEM
13H 15 : Déjeuner
14H 45 : Présentation de La Société Maghrébine des Médecins Généralistes
15H 15 : Gastroentérologie
Modérateurs : Dr Morched ABDELMOULA et Dr Jalel BEN YOUSSEF
• Nouveautésthérapeutiquesdansl’ulcèregastroduodénal:DrSofièneCHOUAIB
• Constipationdusujetâgé:DrSofièneCHOUAIB
• Dépistageetpréventionducancercolorectal:PrJalelBOUBAKER
• Lesprobiotiques:lacontroverse:DrMoniaFEKIH
16h 15 : Pause café, visite des posters et visite des stands
16h 40 : Infectiologie
Modérateurs : Dr Hayet BAYOUDH-LAJILI et Dr Soumaïa JEMILI- BEN YOUSSEF
• L’usagerationneldesantibiotiques:PrHanèneTIOUIRI-BENAÏSSA
• Lesinfectionsrespiratoiresbasses:PrHanèneTIOUIRI-BENAÏSSA
17h 20 : Ophtalmologie
Modérateurs : Dr Sihem BELHAJ KACEM- ESSAAFI et Dr Samira SRASRA-MILED
• Lesurgencesophtalmologiques:PrAg.SalimBENYAHIA
• Dépistagedestroublesdelavisionenâgepréscolaire:DrZiedLAJILI
18h 00 : Prix SMGT des trois meilleurs Posters
18H 30 : Clôture du congrès
Programme du 5ème congrès national de médecine générale
samedi 7 décembre 2013, Hôtel sHeraton-tunis
Le bulletin du généraliste
5ème Congrès national de médecine générale • samedi 7 décembre 2013 Hôtel Sheraton Tunis
éDITORIALéDITORIAL
La société desmédecins généralistes de Tunisie a éteint dans la joie et la gaité sa huitièmebougie, sœur ainée de toutes les sociétés scientifiques desmédecins de première ligne enTunisie, elle aborde saneuvièmeannée d’existenceavecunbilanque sesadhérents jugentsatisfaisant.
Lesobjectifsque lesmembresfondateursde laSMGTsesontfixésen2005sont largementatteintsgrâceaudévouementetlasolidaritédesmembresquisesontsuccédéàsonbureau.
Les congrès nationaux et internationaux ainsi que les tables rondes organisés par la SMGTontétédescerclesderencontreetdediscussionentrelesmédecinsgénéralistesdetoutelaTunisie,laqualitédesthèmesabordésànosdifférentscongrèsainsiquelahautecompétencedes conférenciers conviés à aborder ces thèmes ont fait de la SMGT un rayonnement deplusenplus largegénérantunnombredeplusenpluscroissantdenosadhérents,àchaquemanifestationscientifiquenousrecevonsunnombredeplusenpluscroissantderésumésdepostersquiabordentdessujetsquireflètentlamorbiditédesdifférentesrégionsdelaTunisieainsi que la disparité duniveaud’équipementmédical desdifférentes régions. Le comitédelecture de ces communications affichées était contraint à une sélection qui exclu plusieurstravauxdehautequalitéd’oùl’idéedeprévoirdesprojectionsd’E-POSTERSdanslesprochainesmanifestationsscientifiques.
Notre souci c’est de valoriser lamédecine générale et lemédecin généraliste tunisien dansuncadred’exercice touchantaussibien ledéveloppementprofessionnelcontinu ainsique lamédecinefamilialeetlamédecinecommunautaire.
Cette médecine de première ligne n’est autre que la prise en charge continue intégréeetglobalisteducitoyentunisienréunissantautourdeluitouslesdéterminantsdelasanté.
Nous avons aussi constaté que nos objectifs sont les mêmes que ceux de nos confrèresalgériensetmarocainsetnotrevisionperspectivistes’inscritdans lesmêmeshorizonsavecdes décalages plus ou moins marqués, d’où l’idée de fonder la fédération maghrébine desmédecinsgénéralisteoulasociétémaghrébinedemédecinegénéraleafind’œuvrerensembles(médecinsgénéralistes,médecinsdefamille,médecinsdepremièreligne)etdansuncontextesocioculturelmaghrébinpourlacréationetl’accréditationdesterrainsdestageenmédecinegénérale ainsi que la reconnaissance des maîtres de stages en médecine générale afind’atteindrelareconnaissancedecettespécialitémédicalequ’estlamédecinegénéralevitrinedetoutsystèmedesantéetgénérateurdubienêtrephysiquementaletsocialdetoutcitoyen.
Lesidéesfoisonnentetl’avenirestprometteur.
DrMohamedHechmiBESBESVicePrésidentdelaSMGT
Présidentducongrès
édiTorial
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Troubles foncTionnels du cycle mensTruel chez l’adolescenTeMohamedKhrouf
GynécologueObstétricien.ServicedeGynécologieObstétriquedel’hôpitalAzizaOthamna
AssistantHospitalo-universitaireàlaFacultédeMédecinedeTunis
Lestroublesfonctionnelsducycletouchentprèsd’uneadolescentesurquatre.Lesprincipalesmanifestationssont les irrégularitésducycleet lesménorragies(fluxmenstruelexagéré).Laplupartdecestroublessontlaconséquencedel’immaturitédel’axehypothalamo-hypophysaireentraînantdescyclesanovulatoires.
Il faut cependant savoir éliminerunepathologie sous-jacente tel qu’un syndromedesovairespolykystique,des troublesconstitutionnelsde l’hémostaseoudes lésionsorganiques.Leplussouventcestroublessontanodins,mêmes’ilss’associentsouventàunedétressepsychologiqued’unejeunefilledevenuefemmeetfaisantfaceàdenouveauxéquilibres.
Ainsi, la prise en charge, qui peut être assurée dans la majorité des cas par le médecingénéraliste, doit toujours commencer par une information éclairée et une rassurance aussibienpourlesparentsquelapatienteassociésàunsoutienpsychologique.Letraitementmédicalproprementditfaitappelauxpilulesoestroprogestatives(POP),progestatifs,antifibrinolytique(l’acidetranexamique)etlesanti-inflammatoiresdesynthèse(AINS).
Acôtédecestroubles,lesdysménorrhées(douleurspelvienneconcomitantesdesrègles)sontaussiunemanifestationfonctionnellefréquentequipeutêtreinvalidanteetsourced’absentéismescolaire.Leplussouvent,elleapparaîtaveclescyclesdevenusovulatoire.
Le traitement de première ligne fait appel aux AINS qui doivent être débuté dès l’apparitiondu syndrome prémenstruel. En cas d’échec les POP peuvent proposés. En cas d’inefficacitéthérapeutiqueoud’unesymptomatologieexagérée,ilfautchercherunecauseorganiquetelquel’endométrioseretrouvéedans10%descas.
conduiTe a Tenir du PraTicien face a un Jeune consommaTeur de cannabis
L.FEKIHZAGHDOUDI,SHALAYEM
Laconsommationdecannabiscommencechezdesadolescentsjeunes.
L’expérimentationsefaitenmoyennevers15-17ans,environquatrejeunessurdixdéclarentavoirfuméducannabisaumoinsunefoisdansleurvie.C’estleproduitilliciteleplusprécocementexpérimentépuisqu’elleestperçuepareuxpourêtredepeudetort.
Les données des études épidémiologiques ont affiché une association complexe entre ladépendance au cannabis et l’apparition de troubles psychiatriques comme la schizophrénie.
résumés des conFérencesRésumés des CONFéReNCes
Résumés des CONFéReNCes
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Résumés des conFérencesRésumés des conféRences
Résumés des conféRences
Quand la première exposition se produit chez de jeunes adolescents, les répercussions sontles troubles des conduites sociales aboutissant à la délinquance, l’éviction scolaire et laconsommationcroiséesd’autressubstancesillicites.
Plusieurssignespeuventenfaireévoquerlaconsommation:absencesoubaissedesrésultatsscolaires,perted’intérêtpoursesloisirs,difficultés«financières».L’odeurtypiqueducannabispeutrestersurdesvêtementsportésenprésencedepersonnesquiontfumédesjoints,yeuxrouges,fatigabilité…
Pour le dépistage : La conduite préconise de questionner la consommation de cannabis demanière indirecte ; on peut aussi s’inspirer de questionnaires standardisés pour faciliter ledépistage ; etd’exprimeraupatientquinedésirepasabordercettequestion,qu’il pourra lefairelorsqu’illesouhaitera
Lorsqu’unadolescentprendducannabis, l’évaluationdelasévéritéestimpérative:elleprendencomptelecontextepersonnelainsiqueleshabitudesdeconsommation.
Lapriseenchargedépenddelasévéritédelaconsommationetdesesrépercussions.
Dans lescasmodérés,unebonnealliancethérapeutiqueavec l’adolescentetaussi la famille,ainsique ladéterminationavec l’adolescentd’objectifsréalistessontà labased’unepriseenchargepositive.
nouveauTés ThéraPeuTiques dans l’ulcère gasTroduodénalDrSofièneCHOUAIB
CentremédicalELFERABI,Menzah6
Letraitementdemaladieulcéreusegastroduodénaleàétébouleverséparladécouvertedurôleprimordialdel’infectionàHelicobacterPylori(HP).
Lastratégieclassiqued’éradicationd’HPvialatrithérapie:IPP+amoxicilline+clarithromycine(oumétronidazole)pendant7joursseheurteaunerésistancecroissante.
Denombreusesstratégiesontétéproposéespouraméliorerl’éradicationd’HP,enparticulieruntraitementantibiotiqueséquentiel.
Le traitement séquentiel de 10 jours consiste a associer pendant les 5 premiers jours,amoxicilline et IPPdoubledosepuis les5 jourssuivants IPPdoubledose,clarithromycineetmétronidazole.Latauxd’éradicationestde80à90%.
Une nouvelle quadrithérapie bismuthée (sans clarithromycine) : bismuth, tétracycline etmétronidazoleenassociationà l’oméprazoledoubledose,pendant10jourspermetd’obteniruntauxd’éradicationbactériennede93,3%.
En cas d’échec l’idéal étant faire une culture de HP sur des biopsies gastriques et unantibiogrammetestantinvitrolasensibilitédelabactérie.
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Résumés des conFérencesRésumés des conféRences
Résumés des conféRences
consTiPaTion du suJeT âgé DrSofièneCHOUAIB
Laconstipationestuneaffectionfréquentechezlessujetsâgés.
Lasymptomatologiepeutêtrevariable.
Elleestfavoriséeparladiminutiondelasensationdesoifchezlesujetâgé,lemanqued’activitéphysiqueetdel’apportnutritionnel.
Elle peut être primitive ou secondaire à une prise médicamenteuse, à une autre maladiemétaboliqueouuneaffectionneurologique.
Letraitementestbasésurunepriseenchargeglobale:conseildiététique,activitéphysiqueetprescriptiondelaxatifs.
Lemeilleurtraitementestletraitementpréventif.
les ProbioTiques : la conTroverseDrMoniaFEKIH
Le tube digestif comporte desmicro organisme ( bactéries , virus et parasites ) quicolonisent le corps humain et vivent en accord avec l’hôte et qu’on appelle le microbioteintestinal.Cedernierestimpliquédanslemétabolismeénergétique,ladigestiondesnutriments,lesystèmeimmunitaire,laperméabilitéintestinale(effetbarrière),laproductiondemoléculesbactéricides et bactériophages et la tolérance alimentaire. A l’état normal, il existe un étatd’équilibrequantitatifetqualitatifdumicrobiotequ’onappelleEUBIOSE.CertainespathologiessontliéesàundéséquilibrequantitatifouqualitatifdumicrobioteappeléDYSBIOSE
Lesprobiotiquessontdesmicroorganismesvivantsqui,lorsqu’ilssontadministrésenquantitéadéquate,ontdeseffetsbénéfiquessurlasantédel’hôte.Ilaétésuggéréquel’administrationdecesprobiotiquesaucoursdespathologies liéesàundéséquilibredumicrobiote intestinalpourrait être bénéfique. Les principaux probiotiques sont les lactobacilles (présents dans lelait fermenté), les bifidobactéries et les Saccharomyces boulardii. Ils peuvent être intégrésdansdifférentstypesdeproduits,ycomprislesaliments,lesmédicamentsetlessupplémentsalimentaires.Ilspeuventseprésentersousformedecapsulesousachets.
Des études ont démontré l’effet bénéfique des probiotiques dans un grand nombre depathologiesliéesàunedysbiose,dontladiarrhéeinfectieuseouassociéeauxATB,l’intoléranceaulactose,lesyndromedel’intestinirritable,lesmaladiesinflammatoireschroniquesdel’intestin(MICI)et l’obésité.Lesrésultatsobservéssontvariablesenfonctiondessouchesétudiéesetdespathologies.
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les urgences oPhTalmologiques
SalimBenYahia,ProfesseurenOphtalmologie,CHUFattoumaBourguiba,Monastir
Lesurgencesophtalmologiquesconstituentunmotiffréquentdeconsultation.Enplusducontexteévidentde traumatisme, la rougeuroculaireet la baissede l’acuité visuelle représentent lesprincipauxsignesamenantlepatientàconsulter.
Sidanslamajoritédescas,unexamenophtalmologiqueparunspécialistes’avèrenécessaire,le médecin généraliste ou urgentiste, grâce à une étude soigneuse de la symptomatologiefonctionnelleetl’examendusegmentantérieurrecherchantlesprincipauxsignesd’orientation« macroscopiquement » visibles, peut en général poser le diagnostic, évaluer le degré del’urgence,prescrireuntraitementappropriéoufairelessoinsnécessairesavantderéférerlepatientauspécialiste.
La douleur oculaire et la baisse de l’acuité représentent un signe de gravité et témoignentsouventd’unepathologieoculairesérieuse.
Les conjonctivites représentent la principale cause d’œil rouge non douloureux. Devant unebaissebrutaledelavisionavecœilrouge,ilfautavanttoutéliminerunecriseaiguedeglaucomeparfermeturedel’angle,quinontraitéeàtempspeutentrainerenquelquesheuresunecécitédéfinitive.
Ledécollementdelarétineidiopathiqueetlesocclusionsvasculairesrétiniennesreprésententlesprincipalescausesdebaissebrutaledelavisionavecœilblanc.
dePisTage des Troubles de la vision en Premiere ligneDrZiedLAAJILI
Ledépistagedestroublesvisuels,dèslespremiersmoisdelavie,peutpermettrederepérertrèstôtlessituationsàrisqued’amblyopie,causelaplusfréquentedemauvaisevisionunilatéralechezl’enfant.
L’objectifestdedépister,pardesexamenssimples,desanomaliespour laplupartréversiblessous traitement dans les toutes premières années de la vie, permettant de faire passer laprévalencedel’amblyopiede3%à1%.
Parailleurs,laprécocitédudiagnosticd’amblyopieestessentielleàlaréussitedelarééducation,quiestd’autantplusefficacequelapriseenchargeestprécoce.
Chez l’enfant plus grand, le dépistage de troubles visuels, en particulier des troubles de laréfraction,restedepremièreimportancedufaitdelaprévalenceélevéedecestroubles(20%),responsablesdedifficultésscolairesetdegênedanslaviecourante.
Nousrapporteronspour lesprincipalesétiologies lesélémentsd’orientationdiagnostique, lestraitementsetlepronostic.
Résumés des conFérencesRésumés des conféRences
Résumés des conféRences
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résumés des posters
Cesrésumésdescommunicationsaffichéessontclassésselon l’ordrealphabétiquedesnomsdupremierauteurcité.
ales enfanTs de meres PsychoTiques risques eT PersPecTives.
F.AkrimiJouini,R.Werda,L.Fenniche,N.LakhalCirconscriptionsanitaired’Utique-Bizerte
introduction et objectif : L’évolutiondesthérapeutiquesantipsychotiquesetlapolitiquedesantémentalequiencouragentl’insertiondesmaladesmentaux,laviedesfemmessouffrantdetroublepsychotiqueachangé.Ellespeuventmenerunevieprochedelanormalegénéralementetenparticulieravoirdesenfants.
Lesenfantsnésdemèrespsychotiquessontidentifiéscommeàhautrisqueparl’OrganisationMondialedelaSanté(OMS)depuis1975.C’est-à-direqu’ilsjustifientdesmesuresd’accompagnementetdeprévention.
L’enfantcourtessentiellementtroisrisques:risquededévelopperunemaladiementaleenpartiehéréditaire,risquequantàsondéveloppement,risquesliésauxsouffrances,lorsquel’enfantestconfrontéàlamaladiedelamère.
Nousnousproposons,àtraversunerevuedelalittérature,d’étudierlesrisquesauxquelssontexposéslesenfantsdemèrespsychotiquesetd’essayerderepérerlesmesurespréventives.
résultats et discussion : La plupart des études ontmis l’accent sur la transmissiongénétiquedestroublespsychotiques.
D’autres ont souligné l’importance du premier environnement du bébé qui est représenté par samère.Eneffet,lamèrepsychotiquepeutêtreendifficultépourexercersafonctionparentale,qu’onpourraitdéfinirparlaperceptiondesbesoinsdel’enfantàchaquemomentdesonâge.
L’impact du système familial perturbé, du fait de la communication paradoxale, soupçonneuse et/ouinsignifianteaétéaussiétudié.Lescapacitésdepenseretderaisonnerpeuventêtresérieusementatteintes.
Conclusion:L’étudedecesdifférentsfacteursderisquepermettraaumédecingénéralistededéterminerlesmesurespréventivespossiblesenagissantessentiellementsurl’environnementàplusieursniveaux.
l’incesTe : idenTificaTion des signes PremiersevocaTeur en 1er ligne de soin
F.AkrimiJouini,R.Werda,L.Fenniche,N.LakhalCirconscriptionsanitaired’Utique-Bizerte
introduction : L’abussexuelporteatteinteàl’intégritéphysiqueetpsychiqueetadenombreusesrépercussionssurlasantéetlaviedelavictimeetced’autantplusqu’ils’agitd’incestedontlafréquencerestesouventsousestimée.
objectif : Nousnousproposonsdanscetravail,d’analyseràtraverslaprésentationd’uncascliniquelesrépercussionspsychologiquesdel’incesteetd’identifierlessignespremiersévocateursenpremièrelignedesoin.
Résumés des posteRsRésumés des posteRs
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résumés des postersRésumés des posteRs
Résumés des posteRs
Patient et méthodes : De point de vueméthodologie, il s’agit de l’étude d’un cas cliniqueconcernantunepatienteâgéede26ansvictimed’inceste.
résultats et discussion : Présentation du cas : Il s’agit d’une patiente âgée de 26 ansquiaétésuivieenmilieupsychiatriquedepuis2009etquiaétéhospitaliséesuiteàunetentativedesuicidemédicamenteuseayantnécessitéunehospitalisationenréanimationàl’HôpitalMilitairedeTunis.Lesentretienspsychiatriquesaveclapatienteontrévéléquelapatienteaétévictimed’uninceste.Lapatienteatoujoursétéréticenteàextériorisersasouffrante.Lediagnosticretenuétaituntroubledépressifsévère.
Plusieurstableauxpsychiatriquespeuventêtreretrouvésdanslacliniquedelavictimed’inceste,informantsursonétatdestressetdesouffrance.
conclusion : L’incesteestuntraumatismequipeutresterlatentcommeilpeutavoirdesconséquencesdramatiques.Unepriseenchargemultidisciplinaireestindispensable.Danscecadrel’identificationdessignespremiersévocateursestprimordialeparlemédecingénéraliste.
evaluaTion du dePisTage du cancer du sein en Premiere ligne de soins
F.AkrimiJouini,R.Werda,L.Fenniche.Circonscriptionsanitaired’Utique-Bizerte
introduction: qwLamainestunmoyensimple,efficaceetpeucouteuxpourledépistageducancerdusein.Lamammographienonpasdemassemaisdemandéesuiteàunexamencliniquedouteuxet/ouunfacteurderisqueélevéoumoyenpeutêtreconsidéréecommeunmoyenadaptéeànosressourcesnationales.
objectifs :
• Evaluerlaprévalencedestumeursseinenmilieurural(Zhana)
• Apprécierl’intérêtdel’éducationsanitaireenmatièred’autopalpationetd’informationsurlesfacteurs de risques des tumeurs du sein et valoriser d’avantage le rôle de la première lignedanslaluttecontrelescancers.
Patients et méthodes : Ils’agitd’uneétudedescriptivetransversaleeffectuéesurunéchantillonde185femmesenâgedeprocréationconsultantauxCSBde laCSd’Utique2011-2012.Unquestionnaire
ainsiqu’unexamencliniquecompletenparticulierdesdeuxseinsetdesairesganglionnairesontétéassurés.
Principaux résultats
• Aucunefemmen’abénéficiéd’undépistageantérieur
• 12,5%desfemmesontdesantécédentsdemaladiesduseindont32%personnelet68%familiaux
• La prévalence des tumeurs du sein dépistées cliniquement dans cette population est de 4,52%etd’écoulementmammairede1,3%
• 6%desfemmesexaminéesontétéréféréesàl’institutSalahAzaiezdecarcinologie.
conclusion : Les tumeurs du sein dépistées cliniquement sont assez fréquentes dans notrepopulationd’étudequimanqued’éducationsanitaireàproposdecesujet.
Notrepopulationd’étuden’estpastrèsreprésentativecertes;maisaeul’intérêtdebénéficierd’undépistageactifdeslésionsquipeuventgraves.
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les années PoTenTielles de vie Perdues chez les femmes Tunisiennes en âge de reProducTion
W.Allouche,A.Mrabet,O.Saïdi,H.BenRomdhaneLaboratoiredePréventiondesMaladiesCardiovasculaires,FacultédeMédecinedeTunis
introduction : Lesannéespotentiellesdevieperdues(APVP)représentent lenombred’annéesqu’unsujetmortprématurément,c’estàdireavantunâgeseuilprédéterminé,n’apasvécu.Cet indicateurdesantéexprimantledegrémoyendeprématuritédesdécès,aétédéterminédanslecadred’uneenquêtenationalesurlamortalitédesfemmesenâgedereproductionen2008.
méthodes : Une investigationde tous lesdécèsdes femmesenâgede reproduction (15-49ans)survenusen2008aétéréalisée.L’âgeseuilchoisiétaitde77ans,correspondantà l’espérancedevieà lanaissancechez les femmes tunisiennesen2009. Lesannéespotentiellesde vie perduesontété calculéesen faisant ladifférenceentre l’âgeseuilet l’âgededécès.Lesannéespotentiellesdevieperduepardécèsmaternelsontétédéduites.
résultats : En2008,lesdécèsdesfemmesenâgedereproductionétaientresponsablesde65644,5APVPdontles2/3étaientattribuéesauxcausesmédicales.LamoitiédecesAPVPétaitdueauxcancers,avec1657années liéesauxcancersde l’utéruset6636annéesauxcancersdusein.Lesmortsviolentesétaientresponsables de25433APVP et lesmaladies chroniques de17758,5APVP. Les femmes les plus touchéesavaiententre40et44ans.Lesdécèsmaternelsétaientresponsablesde3584APVPsoit5,5%del’ensembledesannéesdevieperdues.
conclusion : Lamesuredesannéespotentiellesdevieperduesapermisdequantifierl’importancedelamortalitéprématuréeetdedéterminersesprincipalescausesdominéesparlescancersprécocesetlesmortsviolentes.
mots clés : annéespotentiellesdevieperdues–femmesenâgedereproduction-Tunisie
les causes de décès des femmes Tunisiennes en âge de reProducTion en 2008
W.Allouche,A.Mrabet,O.Saïdi,H.BenRomdhaneLaboratoiredePréventiondesMaladiesCardiovasculaires,FacultédeMédecinedeTunis
introduction : Les indicateursde lasantédesfemmesfigurentparmi les indicateursmesurantl’engagement d’un pays en faveur des droits des femmes. Le fait de disposer de données fiables et de lesdiffuseraunimpactimportantauprèsdesacteursdusystèmedesanté.Danscetteperspective,uneenquêtenationalesurlamortalitédesfemmesenâgedereproductionen2008aétémenéeenTunisie.
méthodes : Ils’agissaitd’uneenquêtenationalerétrospective,baséesurl’investigationdetouslesdécèsdesfemmesenâgedereproductionsurvenusen2008.Lescausesdedécèsontétédéterminéesetontétéclasséesselonla10èmerévisiondelaClassificationInternationaledesMaladies-ICD-10.
résultats : Parmiles2002décèssurvenusen2008,1611décèsdefemmesâgéesde15à49ansontétéretenusdansl’étude.Letauxdemortalitéétaitde0,670pourmille.61,2%desdécèsétaientenmilieuurbain.L’indicedesurmortalitéurbaineétaitde0,87.L’âgemoyenaudécèsétaitde36±9,6ans,ilvariaitsignificativementenfonctiondumilieu(p<10-3)etduniveaudevie(p=0,007).Laclassificationdescausesdedécèsamontréuneprédominancedescancers(33%), lesmaladiesde l’appareilcirculatoire(14,9%)et lesmortsviolentes(10,1%).LenombredesdécèsleplusélevéaétéenregistréauCentre-Est(21,5%)etleplusbasauSud-Ouest(5,6%).
résumés des postersRésumés des posteRs
Résumés des posteRs
Le bulletin du généraliste
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résumés des postersRésumés des posteRs
Résumés des posteRs
conclusion : Cetteétudeapermisdecernerlamortalitéchezlesfemmestunisiennesenâgedereproduction,sescausesmédicales,sesdéterminantssociauxetdedresserunecartographierégionaledesdécèssurvenuschezcesfemmes.
mots clés : mortalité-femmesenâgedereproduction-enquête-populationtunisienne
eTude de la morTaliTé maTernelle en Tunisie en 2008W.Allouche,A.Mrabet,O.Saïdi,H.BenRomdhane
LaboratoiredePréventiondesMaladiesCardiovasculairesFacultédeMédecinedeTunis
introduction : Lamortalitématernelledemeureunproblèmedesantémondialemajeur.Danssonrapportde2005, l’OMSavaitsitué le taux tunisiendemortalitématernelleà120pour100000NV.CetteestimationsemblaitexcessiveauregarddesindicateurssocioéconomiquesetauniveaudessoinsdesantéenTunisie.Ainsi,uneenquêtenationaleaétéréaliséeen2008pourdéterminerobjectivementcetaux.
méthodes : L’enquête était basée sur l’investigation de tous les décès des femmes en âge dereproduction(15-49ans)survenusen2008,parmilesquelslesdécèsmaternelsontétédéterminés.LeTMMaétéétabli,lescausesdedécèsontétépréciséesetlarépartitionrégionaledecesdécèsaététracée.
résultats : En2008,82sur2002décèsde femmesâgéesde15à49ansontétéconsidéréscommedécèsmaternels.LeTMMétaitde44,83pour100000NV.LeTMMleplusélevéétaitnotifiéàJendouba(88,24pour100000NV)etleplusbasàSousse(8,55pour100000NV).LetauxdedécèsmaternelsleplusélevéétaitenregistréaudistrictdeTunis(22%)etleplusfaibleauSudOuest(5%).Lescausesdirectesétaientdominéesparl’hémorragiedeladélivranceetcellesindirectesparlesmaladiescardiovasculaires.Entre1994et2008laréductionduTMMétaitde35%.Lesdécèsmaternelsétaientresponsablesde3584annéespotentielles
devieperdue.
conclusions : LaréductionduTMMn’apasatteint les75%(5èmeobjectifdumillénairepour ledéveloppemententre1990et2015).Malgrélesprogrèsréalisés,untravailénormeresteàfairesurtoutque
lescausesdedécèsmaternels
introduction : Lespersonnesâgéesdépendantessontexposéesànombreusescomplications.Lescomplicationsdedécubitussontsouventobservéesetpeuventêtrefacilementprévenues.
L’objectif de ce travail est d’élaborer des recommandations pratiques pour lemédecin généraliste visant lapréventiondescomplicationsdedécubituschezlespersonnesâgéesdépendantes.
matériels et méthodes : Recueildesrecommandationspourlapréventiondescomplicationsdedécubitus chez lespersonnesâgéesdépendanteset propositionde recommandationspratiquespour lemédecingénéralisteenTunisie.
résultats : Ledécubitusprolongépeutavoirdesrépercussionssurdemultiplesappareils:cutané,cardio-circulatoire,ostéoarticulaire…
Lemédecin généraliste doit veiller à: une installation correcte du patient avec supports adaptés, posturesalternéesdesmembresetchangementrégulierdepositionpourvarierlespointsd’appui,garderunétatdepropretéetunéquilibrenutritionnelsuffisant,encouragerlaverticalisationetlamarchedelapersonnedésquepossibleenveillantà l‘utilisationd’aidestechniquesadaptéeset l’éliminationdesobstaclespourprévenir leschutes,correctiondeproblèmesmétaboliquesoucarentiels,positionnementcorrectaucoursdel’alimentation,adaptationdesalimentsetéducationdel’entouragefamilial
discussion : Cetravailmontrelamultiplicitédesdomainessurlesquelsunmédecingénéralistepeutintervenirchezunepersonneâgéedépendante.
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restentévitablesdanslamajoritédescas.
mots clés : mortalitématernelle–tauxdemortalitématernelle–enquêtenationale
diabèTe TyPe 1 eT sPorT : ProPosiTion d’un guide PraTique Pour l’éducaTion ThéraPeuTique
InèsAloulou1,CatherineDziri11ServicedeMédecinePhysiqueetdeRéadaptationFonctionnelle,
InstitutKassab,Tunis
introduction : L’activité sportive est recommandée chez l’adolescent diabétique. L’éducationthérapeutiqueestnécessairepouréviterlescomplications.
L’objectifdecetravailestdeproposerunguidepratiquepermettantd’informerlesadolescentsdiabétiquessurl’intérêtdusportetlesdifférentesprécautions.
matériels et méthodes : Revuedelalittératuresurlesrecommandationspourlesportchezlesadolescentsdiabétiquesetélaborationd’unguidepratiqueenarabeetenfrançais.
résultats : Lesprincipalesrecommandationsdanslalittérature: lechoixdutyped’exercicedoitêtrepersonnalisé,privilégierlesexercicesaérobies,éviterlesexercicesviolentspouvantprovoquerdegravesdéséquilibresglycémiques,faireunesurveillanceglycémiqueavant,pendantetaprèsl’activité,ajusterlesdosesd’insulineselonlesconditionsdel’exerciceetassurerunapporthydriquesatisfaisant.
Elaboration d’un guide pratique en arabe et en français rapprochant ces différentes recommandationsàl’adolescent.
discussion : Cette revue de la littérature montre que la pratique de l’activité physique estrecommandéechezl’adolescentdiabétique.Lesconditionspouruneactivitésportivesansdangerimpliquentl’éducationthérapeutiquedel’adolescentetdesafamilleetdesprécautionsavant,aucoursetaprèsl’activitésportive.
Ceguideconstitueunoutild’éducationthérapeutiquepourlesadolescentsdiabétiques.
conclusion : L’activité physique chez l’adolescent diabétique doit être préservée. L’éducationthérapeutiquedesadolescentsdiabétiquespourlapratiquedel’activitésportiveestutilepourunsportsansdanger.
commenT doiT Procéder le médecin généralisTe Pour Prévenir les comPlicaTions de décubiTus chez les Personnes âgées déPendanTes ?
InèsAloulou1,HbibaFerchichi2,RymBenSouilah3,ImenAouichri3,MehrezChatti2,CatherineDziri1.
1 Médecin, service de Médecine Physique, Institut Kassab de Tunis
2 Kinésithérapeute, service de Médecine Physique, Institut Kassab de Tunis
3 Ergothérapeute, service de Médecine Physique, Institut Kassab de Tunis
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Lafamilledoitêtreimpliquéedanslapréventiondescomplicationsdedécubitus.
conclusion : Le vieillissement de la population implique de grands défis dans notre population.L’optimisationdesformationsdesmédecinsgénéralistesdansledomainedelagériatrieestnécessaire.
Troubles PosTuraux chez les adolescenTs À ProPos de 36 cas suivis dans un service de médecine Physique
InèsAloulou1,SoniaLebib1,OlfaKharrat1,ImenMiri1,FatmaZohraBenSalah2,CatherineDziri1.
1ServicedeMédecinePhysique,I.Kassab,Tunis,2InstitutSupérieurdel’EducationSpécialisée,Tunis
introduction : Différents tableauxcliniquessontobservéschez lesadolescentsprésentantdestroublesposturaux.
L’objectifdecetravailestdedéterminerlescirconstancesdedécouverte,bilancliniqueetmoyensdepriseenchargedestroublesposturauxchezlesadolescents.
matériels et méthodes : Ils’agitd’uneétuderétrospectiveauservicedeMédecinePhysiqueàl’InstitutKassabentreJanvier2009et0ctobre2013.Lespatientsinclussontâgésentre10et19ans,ayantconsultéauxstaffsdeposturologieetderachis.
résultats : Nousavonscolligés36cas,lamoyenned’âgeestde14.44ansetlesexratiode0.44.Nousavonsnotésunescolioseneurologiquedans38.88%descas,scoliose idiopathiquedans30.55%descas,attitudescoliotiquedans11.11%descas,etsyndromedeScheurmanndans11.11%descas.Lascolioseidiopathiqueestdécouvertepar lesparentsdans36.36%descasetà l’occasiondedouleursdans54.55%des cas. La rééducation est prescrite dans tous les cas pour les scolioses neurologiques, idiopathiques etmaladiedeScheurmann.Uncorsetestprescritdans85.71%descasdescolioseneurologique.Lanatationest
conseilléedanstouslescasdescolioseidiopathiqueetdesyndromedeScheurmann.
discussion : Cetteétudemontrequelesétiologiesdestroublesposturauxchezl’adolescentsontvariables. Les scolioses idiopathiques sont découvertes le plus souvent par les parents ou à l’occasion dedouleurs.Lapriseenchargenécessitesouventunmilieuspécialisé.
conclusion : Lestroublesposturauxchezlesadolescentsnécessitentunevigilanceetunsuiviaulongcours.Lemédecingénéralistedoitêtreplusimpliquédansledépistage.
bcomPorTemenT alimenTaire d’un grouPe de fumeurs avanT eT au bouT d’un mois de sevrage Tabagique
RajaBEJISERAIRI,NawalAZZOUZ,AsmaLANDOLSI,LeilaGHARBI.EcoleSupérieuredesSciences
etTechniquesdelaSantédeTunis,[email protected]
introduction : Des désordres de comportement alimentaire et en particulier de l’appétit sontparticulièrementprésentsaucoursdusevragetabagique.Objectifs:Etudier,surleplanquantitatifetqualitatif,lecomportementalimentaired’ungroupedesujetsexfumeursauboutd’unmoisdesevragetabagiqueetlecompareràleurproprecomportementavantlesevrage.
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suJeTs eT méThodes : Des volontaires sont inclus dans notre étude (17 hommes et 8femmes).Leurâgeétaitcomprisentre29et64ans.Lamoyenned’âgeaudébutdelaconsommationdetabac
étaitde19±3,5ansavecunmaximumà37ansetunminimumà13ans.
résultats : Aussibienchez leshommesquechez lesfemmes, l’IMCn’apasvariéentre ledébutdusevrageetunmoisaprès.L’enquêtealimentaireamontréquenotrepopulationachangésespréférencesalimentaires. En effet, concernant les produits laitiers, les fruits et les légumes et les céréales les sujetsencoursdesevrageparaissent lespréférermoinsqu’avant lesevrage.Cependant, leurconsommationdessucreriesasignificativementaugmentéaprèsledébutdusevragetabagique(P<0,01).Quantitativement, lesapportscaloriquesmoyensdenossujetsontsensiblementdiminué (p<0,05).Lesapportsenglucidesetenlipidesontdiminuéauboutd’unmoisdesevragetabagiquemaiscettediminutionn’estsignificativequepourles lipides.Lapartdesprotidesasignificativementaugmenté lorsquenospatientsontentamé leurcuredesevrage.
Lesapportsencalciumetenferontsignificativementdiminué(respectivementp<0,02etp<0,01).
Concernant l’appétit au cours du sevrage tabagique, on a remarqué que 76% trouve que leur appétit eststimulépar rapportà la périoded’avant le sevrage,8%de la populationconsidèrequ’aucoursde sevragel’appétitdiminue,parcontre12%pensequ’iln’yaaucunchangementdel’appétit.
conclusion : Nosrésultatsconfirmentunchangementimportant,surleplanquantitatifetqualitatif,ducomportementalimentairedenotrepopulationdesujetstabagiques.Unepriseenchargeindividuelleetcibléeparuneéquipemultidisciplinaireestfortementrecommandée.Lenutritionnisteyoccupeuneplacedechoix.
inTérêT de l’acuPuncTure dans le TraiTemenT du sTress À ProPos de 36 cas.
R.Belaid,A.Zerzeri,M.Mekki
introduction : Lestressestunesituationcontraignanteetl’organisme,pours’yadapter,metenplacedesprocessusphysiologiquesrégulateurs.Àcourtterme,lestressn’estpasnécessairementmauvais,sinonindispensable,maisseseffetsàlongtermepeuventengendrerdegravesproblèmesdesanté.
Letraitementestsymptomatique,restealéatoireavecsouventdeséchecsthérapeutiques,effetssecondairesnonnégligeablesparfoismêmegraves,etdescoûtsélevés.Lerecoursàd’autresmoyensthérapeutiquesmoins agressifs comme l’acupuncture pourrait être unmoyen thérapeutique complémentaire anodin peucoûteuxetsanseffetssecondaires.
matériel et méthodes :Nousavonsmenénotreétudesur36patientsprisenchargeaucentred’acupunctureàl’HôpitalMongiSlim-LaMarsaentremai2010etmai2011.
Nous avons évalué le niveau de stress avant et après les séances d’acupuncture avec l’aide de l’échelled’évaluationdustressdeCungi.
Notrecritèred’évaluationprincipalestl’améliorationduscoredestressaprèstraitementparacupuncturedéfiniparunscoredestressplusbasqueceluidudébutdelacure.
résultats : Lesmalades souffrant de stress consultaient le service d’acupuncture avec uneanciennetéallantde3à5ans.Touslespatientsontbénéficiéde10séancesd’acupunctureàraisonde3séancesparsemaine.Nousavonsconstatéunenettediminutiondel’échelledestressdeCungi,àla5èmeséanceetessentiellementàlafindela10èmeséance.Cettediminutionétaitstatistiquementsignificative(P<0,05).
discussion : Lestressestunepathologiefréquente,sonévolutionestimprévisible.Sontraitementmédical reste inconstamment efficace du fait de ses mécanismes physiopathologiques peu connus. Ilconstitueunproblèmedesantépubliqueresponsabled’abusdemédicamentsaulongcoursetdedépenses
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énormes. L’effet bénéfiquede l’acupuncturesur le stressaétéprouvéparplusieursétudesantérieuresinternationalesrandomisées.Laconsommationdemédicamentsallopathiquesaétéréduiteaprèslacure.
conclusion : L’Acupuncture est unmoyen facile, anodin et peu coûteux efficace sur le niveaudu stress. Cette méthode thérapeutique non pharmacologique a apporté un bénéfice certain sur cettepathologie,ellepourraitêtreproposéecommetraitementadjuventautraitementmédicamenteux.
inTereT de la leTTre de liaison enTre les medecins
C.BENCHAOUACHA,C.GARSAA,L.GHILEN,R.BENZARTI,A.K.KHARROUBIServicedeMédecined’Urgence-HôpitalRégionaldeSiliana-Tunisie
introduction : Caractéristiques de la lettre de liaison entre médecins, Intérêt d’une bonnecommunicationentremédecinàtraverslecourrier.
matériels et méthodes : Etude prospective de 235 lettres d’admission aux urgencescolligéessuruneperiodede20jours.Anlysedelaformeetducontenudecescourriers.
résultats :
• Identificationdunomdumédecindans19,15%,saqualificationdans12,76%
• Ladateaétémentionnéedans78%descourriersetlaformuledepolitessedans62,98%.
• Concernant le patient, l’état civil a été objectivé dans 71,06% des courriers, par contre lesantécédentsétaientabsentsdans61,28%deslettresdeliaison
• L’histoiredelamaladieaétéabsentedanslesdeuxtiersdeslettres.
• Lemotifd’admissionétaitidentifiédans87,66%.
• L’examencliniquen’aétérédigéquedansunquartdescourriers,avecprédominancedansleslettresreçusdesstructuresdelasantépublique.
• L’écrituren’aétécompréhensiblequedanslamoitiédescourriers.
discussion :
• Souventleslettresdeliaisonssontincomplètes
• Les informations qui concernaient les patients tels que son identité, ses antécédents etessentiellement son traitement habituel étaient souvent incomplets. Les informationsd’ordresocialquipourraientinfluersurl’orientationdespatientsétaientquasiabsentes.
• Les données de l’examen clinique n’ont était mentionnés que dans seulement un quart descourriers.
• L’écritureétait illisibledanssa totalitéouenpartiedansprèsde1/5descaset lisibleavecdif ficultédans1/3.
conclusions :
• Cetravailconsistaitàmettrel’accentsurl’étatdeslieuxdeslettresdeliaisonséchangésentrelesmédecinsdansleurformeetleurcontinu.
• Le dialogue dans sa forme actuelle reste un élément crucial dans la communication et letransfertdel’information.
• Unelettrebienrenseignéeconstitueraitungaindetempspourlemédecinquireçoitlepatient,quecesoitsurleplanclinique,diagnostiqueetthérapeutiqueetaussiéconomique.
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la sangsue : cause inhabiTuelle d’hemoPTysieS.BenKemla(1),I.BenHafsa(2),S.ElFarhati(3).
1:GSBSiliana.2:ServicedeMédecineGénérale,HôpitalrégionaldeSiliana.3:Servicedepneumologie,HôpitalrégionaldeSiliana.
introduction : L’hémoptysieestunecausefréquented’hospitalisationenmilieudepneumologiedontlesétiologiessontmultiples.
L’infestationdesvoiesaériennesparunesangsueestuneétiologierared’hémoptysie.
observations : Nous rapportons les observations de trois patients âgés entre 31 et 37 anssansantécédentspathologiquesparticuliers,ayantétéhospitaliséspourl’explorationd’hémoptysiedefaibleabondance. Ce symptôme est associé à une dysphonie dans un cas, une épistaxis dans un cas et à unedysphagiedansunautrecas.L’examenphysiqueétaitnormaldanstouslescas.
Tous les patients ont consommé une eau douce non traitée. Le délai entre l’infestation et l’apparition despremierssymptômesvariaitdedeuxà4jours.
Lafibroscopiebronchiquepratiquéechezlepremierpatientamisenévidenceunesangsueauniveaudel’orificelaryngée.Elleapermisleretraitdelasangsueàl’aidedelapince.Ledeuxièmepatientaexpulséspontanémentunesangsueaprèsuneffortdetoux.L’examenORLdutroisièmepatientamisenévidenceunesangsueauniveaudel’oropharynxetapermisd’extraireleparasitedirectementàlapince.
L’évolutionaprèsextractionduparasiteestrapidementfavorable,avecdisparitiontotaledetouslessymptômes.
conclusion : Lasangsueestuncorpsétrangerexceptionneldanslesvoiesaériennes.L’éventualitéd’endoparasitismeparsangsuedoittoujoursêtreévoquéechezlespatientsquiprésententdeshémorragiesaérodigestives hautes intermittentes avec un antécédent de contact avec une eau douce infestée. Lasymptomatologiecliniqueest variable selon la localisationet lediagnosticdoit être rapidepouréviter lescomplications.
la dePression chez le suJeT age aTTeinT de cancer a ProPos de 31 cas
W.Benjamil1,S.Brik1,A.Daldoul1,R.Chafai2,I.Belaid2,L.BenFatma1,O.Gharbi1,M.Houchlef1,I.Chabchoub1,F.Zaairi1etS.BenAhmed1
(1) service de médecine carcinologique chu f. hached sousse, (2) service de médecine carcinologique h. ibn Jazzar. Kairouan
introduction : Ladépressionchezlesujetâgéatteintdecancerestsousestiméetsoustraité.
L’objectifprincipalestd’évaluerladépressionchezlessujetsâgésatteintdecanceretd’estimersafréquenceetsasévérité.
méthode : Nous avons recruté des patients suivis pour cancer dans deux services demédecinecarcinologique deSousse etKairouan, sur une période de2mois. L’évaluation de la dépression s’est faitgrâceàuneéchellespécifiquepourlesujetâgéquiestleGeriatricDepressionScale(GDS).
résultats : Trenteetunpatientsontétérecrutésd’âgemoyende72anschezquionatrouvéunsyndromedépressifdansles2tiersdespatients(21patientssoit67%)répartieensévère(10patients)etmodéré(11patients).
discussion : Ladépressionestfréquentechezlessujetsatteintsdecancermaissouventelleestsousestimée.Lestroublespsychiquesvarientd’unmomentàunautreaucoursdel’évolutiondelamaladie,avecdesmomentscharniers,quisont ; lediagnostique, ledébutdutraitement, larémissionet larechute.Plusieurs facteursderisquede ladépressiond’ordresocio-démographiqueontété identifié,parmieuxonretrouve,outrel’âgelui-même,laprésencedecomorbidité,lesexeféminin,lebasniveausocioéconomiqueetinstructionnel,lespertessociales(retraite)etaffectives(veuvage,deuil),l’habitationenmilieurural,l’isolement
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etlasolitude.Onaremarquéquecertainsfacteursexistaientcheznospatientsquiontprésentéunsyndromedépressifcommelacomorbidité(15patients),l’analphabétisme,l’habitationenmilieurural(15patients)etl’absencedutravail(45%retraités).Surleplancliniqueoninsistésur2signesimportantsquisontdécritcommefacteursderisqueimportantdeladépression.
conclusion
La dépression chez le sujet âgé atteint de cancer est assez sérieuse et nécessite une prise en chargemultidisciplinaire.
varices eT grossesse, À ProPos de 124 cas suivis au service de la maTerniTé de l’hôPiTal de dJerba
K.BenKraiem,W.Abdelkafi,W.Kallel,R.Benjemâa,H.HadjTaeibServicedegynécologieobstétrique,HôpitalRégionalDjerba
introduction : Lesvaricestiennentencoreduparadoxe.Considéréecommemineure,ils’agitpourtantd’unepathologietrès fréquente,altérant laqualitédevie,sourcedehandicapetaffectant lebudgetde lasanté.Lebutdenotretravailestdemontrerl’effetdelagrossessesurlesvarices.
matériels et méthodes : Etudeprospectivedescriptivefaiteauservicedematernitédel’hôpitalrégionaldeDjerba,danslapériodeallantdu01Mars2011au15Mars2011.Cetteétudeconcernetoutelespatienteshospitaliséesdansleservicependantcettepériode.Elleconsisteàrecherchersystématiquement,parunexamenclinique,l’existenceounondesvaricesdesmembresinférieures.Unefichederenseignementàétéeffectuépourchaquepatiente.LesdonnésrecueillisontétéanalysésparSPSS.
résultats : Nousavonsrecensé124patientes,lamoyenned’âgeétaitde29ans,85.5%delapopulationétudiéeétaientenceintes,lamoyennedeparitéétaitde2.8,lamoyennedel’IMCétaitde28.5,aucunepatienten’estsuiviepourproblèmedevarice.Onn’apastrouvéderelationsignificativeentre l’existencedevariceetl’âge,unecorrélationsignificativeentrelasurchargepondéraleetl’existencedevariceaétémontré,parcontreonn’apastrouvéderelationentrelasurchargepondéraleetletypedevarice.Onn’apasmontréderelationentre lagrossesseet l’apparitiondevarices,demêmepasd’effetaggravantde lagrossessesurlesvarices,aussipasdedifférencesignificativedelaprévalencedesvaricesselonl’âgedelagrossesse,parcontre,onaremarquéunedifférencesignificativedelaprévalencedesvaricesenfonctiondudegrédeparité.
discussion : Lavariceestunemaladieplurifactorielle.Lagrossessen’estpasresponsabledevaricesmaisreprésenteunfacteuraggravantourévélateursurunterrainprédisposé.Laprincipalecaractéristiquedesvaricesdelagrossesseestleurrégressionlorsdeladélivrance.Cestroublesonttendanceàsemajoreraveclenombredegrossesses.Cesvaricespeuventêtreuneoriginedecomplicationsthrombo-emboliquesoude
complicationshémorragiquessurtoutencasdelocalisationvulvaire.
conclusion : Dans notre pays, rare sont les consultations qui ont pour motif un gène rapportéaux varices, encore plus rare chez la femme enceinte. On recommande de pousser l’interrogatoire à larecherche des antécédents familiaux de varices, de faire un examen systématique pour rechercher desvaricesdesmembresinférieursoudelavulveetdereformerlecadremédicaletparamédicalpourinsistersurl’importancededépistagedelapathologieveineuseetsurl’intérêtd’untraitementpréventifpouréviterdes
complicationsquiseraientgraves.
grossesse eT hémodialyse À ProPos d’un cas suivi À l’hôPiTal de dJerba
K.BenKraiem(1),W.Abdelkafi(2),W.Kallel(1),H.Lymayem(2),H.HadjTaeib(2)(1)Servicedegynécologieobstétrique,HôpitalRégionalDjerba.,
(2)ServicedeDialyse,HôpitalRégionalDjerba
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introduction : Lagrossessechez lespatienteshémodialyséesresteunévènementrareetàhautrisque materno-fœtal. Le pronostic s’est nettement amélioré grâce au suivi conjoint et rapproché desobstétriciensetdesmédecinsdialyseurs.LeButdenotretravailestdedécrirelesuividegrossessed’unepatientehémodialyséeàl’hôpitaldeDjerba.
Patients et méthodes : Ils’agitd’uneétudeobservationnelle,àproposd’unepatienteN.S.âgéede33ans,enhémodialysechroniquedepuis2007,soninsuffisancerénalechroniqueremonteà2003suiteàunetoxémiegravidiquecompliquantsa1èregrossesse.Lesuividesa2èmegrossesseacommencéà13SAparcollaborationentresongynécologueetsonmédecindialyseur.Lerythmededialyseétaitde4heures,3foisparsemaine,untauxdecalciumà1,75mmol/L,desodiumà140mmol/Letuneanticoagulationparunehéparinenonfractionnée.
résultats : Lerythmededialysen’apasétémodifiédevantlaconstatationd’unbonétathémodynamiqueaucoursetendehorsdesséancesd’hémodialyseavecdestauxmoyensd’uréenedépassantpas15mmol/L.cependant,lacompositiondubaindedialyseaétémodifiéavecutilisationd’untauxdecalciumà1,5mmol/L.L’anticoagulantaétémodifiéparunehéparineàbaspoidsmoléculaire.Uneanémieaétécorrigéepardestransfusionsdeculotsglobulairesetunesupplémentationenferetencalcium.
Ledéroulementdelagrossesseaucoursetendehorsdesséancesd’hémodialyseétaitsansincident,lacroissancefœtaleaétéharmonieusejusqu’autroisièmetrimestreoùelleacommencéàralentir.Accouchementprogramméà36SAparcésarienne,donnantnaissanceàunenfantvivantpesant2300g.Lessuitessontsimplesaussibienpourlamèrequepourl’enfant.Lamèreaeusapremièredialyseenpost-partumtroisjoursaprèsl’accouchement.
discussion : Ladialysechroniqueétaitconsidéréeuneconditiondanslaquelleunegrossesseestraresi non presque impossible. Une bonne dose de dialyse assurée par une réduction efficace des chiffresd’urémiesouparaugmentationdetempsdedialyse,unecorrectiondel’anémie,peutaméliorerlesrésultatsenréduisantl’incidencedelaprématuritéetenaugmentantl’âgegestationnel.
conclusion : La grossesse en hémodialyse est un événement rare,mais désiré et précieux. Cetteobservation illustre qu’en dépit de moyens limités, une prise en charge multidisciplinaire, associant legynécologuepourlebonsuiviobstétricaletlemédecindialyseurpourassurerunebonnedialysepeutavoir
uneissueheureusedegrossesse.
eTude des connaissances, aTiTudes eT PraTiques des gynecologues sur l’aPPorT de l’acuPuncTure dans les nausees eT vomissemenTs gravidiques
B.BenNejma,B.Essafi,A.Bebchia,S.Ghanem,L.Dandana
introduction : Les nausées et les vomissements gravidiques touchent 50 à 80% des femmesenceintes.Ilssontdécritscommeétantdessignesphysiologiquesdelagrossesse.Cependant,leursimpactssurlaqualitédeviedelafemmeenceintedanssonactivitéfamiliale,socialeetprofessionnellesontbiendécrits.Lerecoursautraitementmédicalpouraméliorerlasymptomatologieestsouventlarègle.L’Acupuncture,parlastimulationdupointP6,estreconnuepotentiellementefficacedansdesessaiscliniquesdehautniveaudepreuve.
Butdutravail:Etudierlesconnaissancesdesmédecinsgynécologuesconcernantl’intérêtdel’AcupuncturedanslapriseenchargedesnauséesetvomissementsgravidiquesetleursreprésentationsdecetteMédecinedansleurpratiquequotidienne.
Méthodes:Notreenquêteaétéréaliséeparquestionnaire,administréparvoieélectronique(email),auprèsd’unéchantillonde100médecinsgynécologuesetrésidentsengynécologieconstituéspar tirageausortparmi lalistedesmédecinsgynécologuesdusecteurpublicetprivémembresdelasociététunisiennedeGynécologieetobstétrique(STGO).
résumés des postersRésumés des posteRs
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5ème Congrès national de médecine générale • samedi 7 décembre 2013 Hôtel Sheraton Tunis
résultats : L’âgemoyendesmédecinsétaitde40.1ans[26-63]avecuneprédominanceféminine(sexeratio0.8)etuneanciennetémoyennede13.5ans.Parmilesmédecinsinterrogés93%n’ontjamaiseuuneformationenMédecineAlternative(Acupuncture,Homéopathie..)et7%onteurecoursàl’Acupuncturepourpathologiesrhumatologiquesprincipalement.Lesindicationsdel’Acupuncture,selonlesmédecinsinterrogés,sontessentiellementrhumatologiques(99%),Neurologiques(45%),gynécologiques(29%).L’étudeapermisdedégageruneméconnaissancedelarecommandationdel’acupuncturedansletraitementdesnauséesetvomissementsgravidiques(77%)etunfaiblerecoursàl’Acupuncturedanscetteindication(6%)contrastantavec la prévalence du recours médicamenteux (73%). Les causes du non recours à l’Acupuncture sontessentiellement laméconnaissance de la pratique (85%) et l’absence d’un référent Acupuncteur (53%).En ressort également une attitude positive des médecins face à cette pratique, un besoin de validationscientifiquepour37%desmédecinsinterrogésetlanécessitéd’intégreraucoursdelaformationmédicalecontinuedesconnaissancessurlaMédecineAlternative(85%)
conclusion : Pourpallier à cetteméconnaissancemajeureet répondreà l’intérêt desmédecinsgynécologues,ilsembleraitintéressantdepromouvoiruneformationsurlesmédecinesalternativesausein
ducursusmédicalinitialoucontinuafindepoursuivreleurintégration.
dePisTage de la PaThologie Podologique chez le suJeT âgé
B.BenNejma,B.Essafi,A.Bebchia,S.Ghanem,L.Dandana
introduction : Malgréleurfréquenceetleretentissementqu’ellespeuventavoirsurlaqualitédevie,lespathologiespodologiquessontsouventnégligéesparlapersonneâgée.Pourtant,lepiedquiestunorganeindispensablepourlemaintiendel’autonomiefaitfaceàdesmodificationsphysiologiquesetpathologiquesquidoiventêtredépistéesettraitéesafind’éviterlaperted’autonomiefonctionnelleàlamarcheoudanslesactivitésdelaviequotidienne.L’objectifdecetravailestdedéterminerlafréquencedestroublespodologiques
chezlessujetsâgésdeplusde70ansafind’améliorerlapriseenchargedupieddelapersonneâgée.
matériel et méthodes : Etudetransversaleprospectiveportantsurtouslessujetsâgésdeplusde70ansetvalides,quiviennentconsulteraucentredesantédebasedeKsibetSoussedurantunepériodedequatremois(Mars2012àJuin2012).Cetteenquêtes’estbaséesurunexamencliniquedespiedsde
cespatients.
résulTaTs : L’enquêteaportésur114patientsâgésdeplusde70ansrépartisen50femmeset64hommes.L’âgemoyenétaitde75.5ans[70-90].Laplupartdespatientsétaienthypertendus(60.6%),diabétiques(46.5%).Lorsdenotreenquête,l’examencliniquedespiedsdepatientsâgésvalidesréalisélorsdelaconsultationapermisdedépisterdestroublespodologiquesquiétaientfréquents(96.5%despatientsavecaumoinsuntroublepodologique).Lespathologiespodologiquescutanées lesplusfréquentesétaientlesmanifestationsdel’hypekératose(piedsec,durillon,cor)(78%)etlesintertrigos(59.6%)Lespathologiesunguéales lesplus fréquentesétaient l’onychomycose (38.8%)et l’hypertrophieunguéale (28.9%).L’halluxvalgusetl‘halluxrigidusreprésentaientlestroublesstatiqueslesplusfréquentsdansrespectivement59.6%et23.6%descas.L’examenneurologiqueapermisdedépister27.2%dedéficitsensitifchezlespatients.Ladouleurauniveaudupiedaétéretrouvéechez51.7%despatients.L’examencliniquearévéléaussiuntroubledel’équilibreunipodalchez47%despatients.
conclusion : Lagrandefréquencedestroublespodologiquesrendnécessaireundépistageaumoinsannueldesanomaliespodologiquesdelapersonneâgéeparunexamencliniquedespiedsetuneévaluationdeleurchaussage.Afind’éviterdescomplicationsinfectieuseset/oufonctionnellesetsurtoutameneràunedésocialisationdelapersonneâgée.
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eTude de la PercePTion de l’ePilePsie Par la PoPulaTion generale dans la region de sfax: connaissances eT informaTion
H.BenOthmen1,2,3,4,R.Triki5,KamounF.1,2,4,S.Khlif5,M.Abdelmoula5,YMaktouf5,C.Triki1,2,4(1)ServicedeNeurologiePédiatrique,CHUHédiChakerSfax,
(2)Associationderecherchesurlesmaladiesneurologiquesdel’enfant(ARMNE),(3)HôpitaldecirconscriptionMenzelBouzaine,SidiBouzid,
(4)UnitéderecherchedeNeuropédiatrieUR12ES16,(5)AssociationTunisiennedesStagiairesInternesetEtudiantsenMédecinedeSfax(Associa-Med)
introduction : L’épilepsieestunedesmaladiesneurologiqueslesplusfréquentes,elletoucheenviron40.000personnesenTunisie.L’objectifdenotretravailétaitd’évaluerlesconnaissancesdelapopulationgénéralesurl’épilepsieetdediffusercertainesinformationsetattitudespratiquesconcernantcettemaladie.
materiel et methodes : L’actiondesensibilisation«EPILEPTIQUE…ETALORS»aétéorganiséeparl’associationderecherchesurlesmaladiesneurologiquesdel’enfant(ARMNE)etl’associa-MedSfax(AssociationTunisienne des Stagiaires Internes et Etudiants enMédecine) pendant une journée au centre ville de Sfax. Unquestionnairecomportant31items,traitantdifférentsaspectsdelamaladie,aétéremplipourunéchantillonde264interpelés.Cinqdépliants(femme,scolarité,conduiteautomobile,travail,viesociale)etuneficherésumantlaconduitedevantunecriseépileptiqueleursontétédistribués.
resultats : Les264 interpelésétaientdedifférentestranchesd’âge, lesex-ratioétait2.Lamajorité(77%)vivaitenmilieuurbain.L’organicitédelamaladieaétéreconnuepour94%,néanmoins,ilexistaituneconfusionentremaladieneurologiqueetpsychologique.Lacrisetonico-cloniquegénéraliséeétaitletypedecriseleplusconnueparcettepopulation(81%).28%pensentquel’épilepsieentraineunemalformationfœtale.Laconduitedevoitureaétéconsidéréecommeinterditepour62%.Concernantlesattitudes,53%reconnaissaientl’apportdelamédecinetraditionnelle.Onaconstatéunecertaineméconnaissancedesattitudesproscriteencasdecrise:donnerdel’eau(31%),s’opposeràlacrise(23%).
discussion et conclusions : Notre travailmeten relief certainsdéficitsd’informationsurl’épilepsiedanslapopulationgénérale.Dansnotresociété,lesfacteurssocioculturelsexpliqueraientlerecoursàlamédecinetraditionnelle.Nousvalorisonslerôledescampagnesdesensibilisationinformantsurlesattitudesfaceàuneépilepsieetlesprécautionsàprendrepourcertainesactivités(sport,travail,grossesse…)diminuantainsilastigmatisationdel’épileptique.
aTTiTudes des PaTienTes envers les sTagiaires en médecinedans un service de gynécologie obsTéTrique
A.BenSalah,S.ELMhamdi,I.Bouanène,A.Sriha,MS.SoltaniServicedemédecinepréventiveetépidémiologie-CHUFattoumaBourguibaMonastir
objectif : Décrirel’attitudedespatientesenverslesstagiairesenmédecinedansleservicegynécologieobstétriquedel’EPSFattoumaBourguibadeMonastir
matériels et méthodes : Etudedescriptivetransversaleàpassageunique,réaliséeauprèsdetouteslesfemmeshospitaliséesdansleservicegynécologieobstétriquedel’EPSFattoumaBourguibadeMonastir.Lerecueildesdonnéesaétéeffectuéparl’intermédiaired’unquestionnairebaliséparunerevuedelalittératureetpré-testéauprèsdevingtpatients.Lesquestionnairesétaientremplispardesenquêteurspréalablementformésàl’étude.
résultats : Parmi les patientes hospitalisées dans le service de gynécologie obstétrique de l’EPSFattoumaBourguibadeMonastirle29Décembre2012,84ontacceptédeparticiperàl’étude.L’âgemoyendecesfemmesétaitde23±3,7ans.Parmielles,56%avaientunniveaud’éducationsecondaireouplus.
Lamajoritédespatientesenquêtéesacceptaientque lestagiaire lise leurdossiermédical (97%),assisteà leurconsultation (96%), leur fasse l’interrogatoire (92%), leur fasse l’examenabdominal (89%)quelquesoit legenre
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dustagiaire.Alorsquedixseptfemmes(20,2%)refusaientquelestagiaireleurfasseunepalpationdesseinsenabsenced’unmédecin;etpensaientqu’ilmanquaitd’habiletépouruntelgeste.Concernant laquestionàproposdelapratiqued’untouchervaginaletlaréparationd’uneépisiotomie,42%despatientesrefusaientdeseconfieràunstagiairealorsque14%acceptaientlesstagiairesdesexefémininuniquement.Lesprincipalesraisonscitéesétaientlapudeuretlemanquedeconfiance.Conclusion:Ils’avèrequel’attitudedespatientesenverslesstagiairesenmédecinediffèreselon lasituation.L’améliorationde lacommunicationavec lepatientpour leconvaincreàaccepterlesstagiairesd’unepart,etl’utilisationd’autresméthodesd’apprentissagedecertainsgestestelquelasimulationd’autrepartpourraitgarantirleconfortpourlapatientetlaformationcliniquedel’étudiant.
les connaissances du Personnel de la clinique denTaire de monasTir À ProPos des accidenTs exPosanT au sang.
NajouaBesbes:médecinchefdeserviced’hygiènehospitalièrecliniquedentairedeMonastir.
NesrineSoufargi:hygiénisteServiced’hygiènehospitalièrecliniquedentairedeMonastir.
introduction : Lesaccidentsd’expositionausang(AES)sontparmilesaccidentsdetravail lesplusfréquentsenmilieuxdesoinsdentairesetexposent lepersonnelàdesrisquesdecontaminationdupatientausoignant.
matériel et méthodes : Notretravailapourobjectifd’identifierlesconnaissancesdupersonnelàproposdesAES.Ilaétéréalisédansles7servicesàrisquedelacliniqueDentairedurantlesmoisdejuin,juilletetaoût2012,surunéchantillonde60personnels.
Lesinformationsontétérecueilliesaumoyend’unquestionnaireanonymeautoadministré.
résultats et discussion :
1. connaissances des répondants sur les aes :
LapresquelatotalitédesenquêtéspensentquelesAESsonttrèsfréquents.
2. la gravité des aes
59/60personnelspensentquelesAESsontuneurgenceetnécessitentunepriseenchargeimmédiate.
3. les maladies transmissibles en cas d’aes selon les enquêtés
Lapresquetotalitédesinterrogésontcitél’infectionauVIH,l’hépatiteBetC.
4. les facteurs favorisants les aes
Lepersonnelsoignantatendanceàincriminerlasurchargedetravail,lesmodalitésd’éliminationdesobjetspiquantsettranchants,letypedel’actedesoinsetlenonrespectdesbonnespratiques.
5. la Prévention
34/60personnelspensentquelapréventiondesAESestpossibledanslamajoritédescas.
6.lesmesuresàmettreenplacedevantunAES
46enquêtés/60pensentquelaformationdupersonnelestlamesurelaplusimportantepourréduirelesAES.
LamajoritédupersonnelpensequelesAESsonttrèsfréquentsetqu’ilssontuneurgencenécessitantunepriseenchargeimmédiate.
Lesinfectionslespluscitéessontl’infectionauVIH,l’hépatiteBetC.
LamajoritépensequelapréventiondesAESestpossibleetquelaformationdupersonneletl’organisationdutravailsontlesmesureslesplusimportantesdanslapréventiondesAES.
Laconduiteàtenircorrecten’aétésignaléeparaucunpersonnel.
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conclusion : LesAESconstituentunrisqueélevéautravail,mesurableetévitable,quidoitconduireàmettreenœuvreunestratégiedepréventionpour lesprofessionnelsexposés.Pourcela l’équiped’hygiènedoitprocéderàdesactionsdepréventiondesAESàtraverslaformationdupersonnel.
Profil des femmes ayanT recours À des inTerruPTions volonTaires de grossesse À réPéTiTion dans la région de monasTir
I.Bouanene,S.ElMhamdi,A.BenSalah,I.Hlaiem,MS.SoltaniServicedeMédecinepréventiveetd’épidémiologie-CHUFattoumaBourguiba,Monastir
objectif : DresserleprofildesfemmesayantrecoursàdesIVGàrépétitiondanslarégiondeMonastir.
methodes : Il s’agitd’uneétude transversale réaliséeauniveauducentredesanté reproductivedelarégiondeMonastir.NousavonsincluslesfemmesconsultantlecentrepourIVGdurantlapériodeJanvier-Juinde l’année 2012. La collecte des données était basée sur un questionnaire auto-administré et comportant lescaractéristiquessociodémographiquesdespatientes,lesconnaissancesdesméthodescontraceptivesainsiquelesfacteursfavorisantslerecoursàl’interruptiondelagrossesse.
resultats : Parmiles500femmesinterrogées,211faisaientdesIVGàrépétition.L’âgemoyendecesfemmesétait32±6ans.Troisfemmessurquatreétaientmariées.Lamoitiéavaitunniveaud’éducationprimaireet90%avaientunniveauéconomiquebasoumoyen.126femmesn’utilisaientpasdemoyencontraceptif,pensantqu’ilssontnéfastespourlasanté(46%)ouinefficaces(14%).Quarantefemmesconsidéraientl’avortementcommemoyencontraceptif.Uniquement82femmespensaientque l’IVGpeutcomporterdesrisquespour lasanté, leurprincipale source d’information était l’entourage (70%). Une femme sur trois faisait des IVG pour espacer lesnaissanceset24%lesfaisaientpourdesraisonsd’ordresocial.
conclusion : Desactionsd’information,d’éducationetl’améliorationdel’accèsauxmoyenscontraceptifss’avèrentnécessairesafindeprévenirlarécurrencedesIVG.
audiT sur la Pose d’une sonde urinaire au chu de sahloul (sousse)
I.Bouanene,M.BenRejeb,H.Latiri-Said,S.Khefacha-Aissa,N.Kacem,MS.Chelbi,BenK.Alaya,A.Nouira,L.DhidahServicedeMédecinePréventiveetd’épidémiologie-CHUFattoumaBourguiba(Monastir)
ServicedePréventionetdeSécuritédesSoins-CHUSahloul(Sousse)
introduction : L’infectionurinaireest l’infectionnosocomiale laplus fréquente.Elleest liée,dans lamajoritédescas,ausondageurinaire(SU).Ainsi,lamiseenœuvred’uneprocédurestandarddeSUetlaréalisationd’unauditcliniqueconstituentdeuxvoletsessentielsde lapréventiondecetyped’infection.C’estdanscecadreques’inscritcetteétudequiviseàévaluer l’impactde lamiseenplaced’uneprocédureduSUsur lespratiquesinfirmièresauCHUSahlouldeSousse.
méthodes : Ils’agitd’uneétuded’évaluationquasi-expérimentale,menéeauprèsdeséquipesinfirmièresdumatinetdel’après-midiexerçantdanslesservicesd’UrologieetdesUrgencesduCHUSahloul.
Cetteétudes’estdérouléeentrefévrier-mai2012etcomportait3étapes:1)unpremierauditdespratiquesdu
sondage,2)séancesdeformationdupersonnelet3)ré-évaluationdespratiquesviaundeuxièmeaudit.
résultats : Autermedecetravail,nousavonsaudité100actes.Notreétudeamisenévidenceuneaméliorationsignificativedelamajoritédesétapesdelaprocéduredusondageurinaire,notammentlavérificationdelaprescription,lapréparationdumatérielnécessaire,l’hygiènedesmainsetl’installationdupatient.Cependant,latraçabilitédel’actenécessiteplusattentiondelapartdesprofessionnelsdesanté.
conclusion : Cetteinterventionaatteint,engrandepartie,sesobjectifs.Toutefois,latraçabilitédel’actedesondagerestedéfectueuseetrequiertlerenforcementdelaformationcontinuedupersonnelsoignant,envued’améliorerqualitédessoinsetlasécuritédespatients.
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Prise en charge des accidenTs vasculaires cérébrauxau service d’accueil eT d’urgence (expérience du service des urgences de l’hôpital régional de bizerte)
L.Boulares-BenAbdelmalek,F.Riahi,.ZTrigui,H.Brahmi,Ch.Meraï,I.M’chirgui,F.Bettaieb.
Servicedesurgences,HôpitalRégionaldeBizerte
introduction : L’accidentvasculairecérébral(AVC)estuneurgencediagnostiqueetthérapeutique.Ilestdéfiniparl’OMScommeledéveloppementrapidedesignescliniqueslocalisésouglobauxdedysfonctioncérébraleavecdessymptômesdurantplusde24heuresetpouvantconduireàlamortsansautrecauseapparentequ’uneoriginevasculaire.
Lebutdenotreétudeestdedresserleprofilépidémiologiquedespatientsvictimesd’unAVCetdedéterminerlapriseenchargedel’AVCauservicedesurgences.
matériels et méthodes : Ils’agitd’uneétudeépidémiologiquedescriptiveportantsur125casd’AVCcolligésauservicedesurgencesdel’hôpitalrégionaldeBizertedurantlapériodeallantdu1erjuilletau31décembre2012.
résultats : Nous avons noté une légère prédominance féminine avec51% d’hommes et 49% defemmes.L’âgemoyendespatientsestde68,3ans(37à93ans).47%despatientsontdesantécédentsd’HTA;27%desantécédentsdediabèteet28%desantécédentsd’AVC.44%despatientssontadmisdansuntableaud’hémiplégieetdeparalysiefacialeoutroublesdel’élocution.
Lescannercérébralpratiquéchez90%despatientsmontredans84%descasunAVCischémiqueetdans16%des cas unAVChémorragique.75%des patients sont hospitalisés au service demédecine générale et2%en
réanimationmédicale.
conclusion : L’AVCdevientunmotiffréquentd’hospitalisation.Sapréventiondoitpasserparuneéducationcorrectedesmaladesetuneéquilibrationdudiabèteetdel’HTA.
cdePisTage de la maladie coronarienne chez les diabeTiques
R.ChaâbouniEl-euch1,F.Chakroun2,M.H.Souissi1,IKhiari.1,ElliliA1.
1HôpitalrégionaldeKheireddine,2C.S.BAlBassatine
introduction : Lediabètereprésenteunfacteurderisqueindépendant.Lacoronaropathiedudiabétiqueestcaractériséeparuneatteinteathéromateusediffuseetparlafréquencedesformesasymptomatiquesdontlediagnosticrestedifficile.
Notreobjectifestdedépisterlamaladiecoronarienneasymptomatiquechezlesdiabétiques.
matériel et méthodes : Etude rétrospectiveportant sur50diabétiquesasymptomatiquesàhautrisquesélectionnéspourlarecherched’ischemiemyocardiquesilencieuse(I.M.S.)colligésàl’hôpitaldujourdeKheireddine
résultats : L’âgemoyendenospatientsétaitde61.86ansavecunsexe-ratio(H/F)à1.17;32%despatientsétaienttabagiques,80%hypertenduset48%étaientdyslipidmiquesdont70%recevaientunestatine.Laquasi-totalitédespatientsétaitdiabétiquetype2,saufdans2%descas.L’anciennetémoyennedudiabèteétaitde13.69ans.
Des complications microangiopathiques étaient présentes dans 36% : une rétinopathie diabétique (20%) ,néphropathiediabétique(60%)etneuropathiepériphérique(20%).
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Lescomplicationsmacroangiopathiquesétaientreprésentéesparl’artéritedesmembresinférieurs(20%)etl’AVC(12%).66%despatientspossèdentplusque3FRCVX
Lacoronaropathieaétédépistéechez11patientssurtoutparépreuved’effort(50%).
Concernantlapriseenchargethérapeutique,72%avaientuneangioplastieavecmiseenplaced’unstentet18%
avaientunpontageaorto-coronaire1casperdudevu.
conclusion : Lediabète,s’accompagned’uneathérosclérosecoronaireévolutivequigrèvelepronosticdespatients.unéquilibreoptimaldudiabèteetundépistageprécocedelamaladiecoronairetoutenagissantsurlesautresFRCVXpourraientaméliorerlepronosticdecespatients.Lapriseenchargedoitêtrepluridisciplinaire,associantcardiologue,diabétologuedanslecadred’unréseaudesoinsoùlemédecingénéralistedoitavoirunrôlecoordinateur.
angioedeme bradyKinique induiTe Par caPToPril
A.Chakroun(1),L.Bezine(1),N.Maaroufi(1)H.Saidi(2),M.Arfaoui(2),I.Souissi(3).(1)Servicedesurgences,(2)SAMU,HopitalRégionaldeJendouba,
(3)DRSPdeManouba
introduction : L’angioedèmesecondaireauxinhibiteursdusystèmerénine-angiotensine-aldostérone(SRAA)est une formed’angioedèmeacquis caractériséeparunoedèmeaigudes tissus sous-cutanéset sous-muqueuxdesviscèreset/oudesvoiesaériennessupérieures.LesprincipauxinhibiteursduSRAAencausesontlesinhibiteursdel’enzymedeconversion(IEC)del’angiotensine,responsablesdel’accumulationdebradykininequi
augmentelaperméabilitévasculaireetprovoqueunevasodilatation.
Nousrapportonsuneobservationd’angioedemebradykiniquesecondairecaptopril.
observation : PatientchNâgéde62ans,connuehypertenduesousmonothérapie,aconsultéenurgencepourœdèmedelaface.L’examenatrouvéunœdèmeisolédelalèvresupérieured’apparitionbrutaledepuis7heuresblanc,mou,sans lésiond’urticairenipruritassociés.unepressionartérielleégaleà155/100mmHg,unefréquencecardiaquede90/min,unesaturationpériphériqueenoxygèneégaleà99%enairambiant.Cetteréactionimposel’arrêtimmédiatdesmédicamentsencause.Letraitementinstauréétaitàbased’hémisuccinated’hydrocortisone(100mg)parvoieintraveineuseainsiquedel’adrénaline(1mg)enaérosoletantihistaminiqueperos.L’œdèmedisparaissaitprogressivementauboutde24h.
discussion : L’angioedèmesurvientchez0,1%à0,5%despatientssousIEC,leplussouventendébutdetraitementmaisilpeutaussiapparaîtresoustraitementàlongterme.Lemêmeeffetindésirableseproduitplusrarementaveclesantagonistesdesrécepteursdel’angiotensineII(ARAII)et lesinhibiteursdirectsdelarénine(IDR).Laco-administrationd’unIECetd’unantidiabétique,l’inhibiteurdeladipeptidyl-peptidase-4(DDP-4),augmentesignificativementlerisqued’angioedème(2).Ledélaimoyendesurvenuedesangioedèmesestde10,2moisaprèslamisesoustraitementetceteffetn’estpasdosedépendant(1).
Lediagnosticdoitêtreévoquédevantunœdèmed’apparitionbrutale,sansurticaires,nipruritchezunpatientsousIECoul’ayantrécemmentarrêté.Lesfacteursderisqueindividualisésontàlaracenoire,l’âgessupérieurà65ansetlesATCDsdesrushesmédicamenteux.L’atteinteabdominaleaétédécriteaveclesIEC,maiselleestbeaucoupplus rare. La résistance au traitement antihistaminique, corticoïde et à l’adrénaline est un élément orientationdiagnostique (1). Le traitement des crises graves comprend l’utilisation le plus tôt possible de médicamentsspécifiques. Ces traitements sont l’icatibant et le concentre deC1 inhibiteur. L’icatibant est un antagoniste desrécepteursB2delabradykinine.Aucuntraitementpréventifn’existeàcejour.Unebonneinformationdupatient,desafamilleetdumédecintraitantestdoncnécessaire.
bibliographie :
1/larevuedelamédecineinterne.2008,516-19
2/Lancet.2000Aug19;356(9230):608-9.Vasopeptidaseinhibitionandangio-oedema.
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hyPerPlasie gingivale induiTe Par l’amlodiPine a ProPos d’un cas
A.Chakroun(1),L.Bezine(1),N.Azzouna(1),M.Arfaoui(2),H.Saidi(2),I.Souissi(3),R.Bouheli(3).(1)Servicedesurgences,(2)SAMUHopitalRégionaldeJendouba,(3)DRSPdeManouba
introduction : L’hyperplasiegingivaled’originemédicamenteuseestconsidéréecommeeffetsecondairedelaprisedecertainsmédicaments.Acetégard,lesgroupesdesmédicamentsencausesontlespréparationsabasedephenytoines,laciclosporineAetlanifédipine.
observation : ils’agitd’unepatienteâgéede73ansauxantécédentsd’hypertensionartérielledepuis18mois traitépar l’amlodipine10mg/jour.lapatienteaprésentéunesurcroissanceavec tuméfactiondu tissugingival généralisé de lamâchoire supérieur et inferieur avec tendance a l’éruption des dents .une hyperplasiegingivale importantgênant laparoleet lamastication.Lerôlecausalde l’amlodipineaétéretenudevant ledélaisuggestifetl’absenced’autreexplicationspossiblesacettepathologieonn’apastrouvédesrapportsimpliquantd’autresmédicamentsdansce typederéaction .unerégressionquasi-totalaéténotée8moisaprès l’arrêtde
l’amlodipine.
discussion : L’hyperplasie gingivale induite par l’amlodipine n’est documentée au planmondial quedansquelquescas isoles .Parcontre, lanifédipine,estconnudepuisdenombreusesannéesentantquefacteurdéclenchantdel’hyperplasiegingivale.Danscecas,laprévalencedeceteffetindésirablepeutatteindre50%(1).L’incidencedel’hyperplasieestde20%à40%.Lasévéritésembleindépendantedeladosemaisdépendantedeladuréedutraitement.L’HGdevientévident1-9moisaprèsledébutdelaprisedumédicament
Lapathogenèsedel’hyperplasiegingivaleinduiteparl’amlodipinen’estpasclaire.Onpensegénéralementàuneactiondirecteouindirectedel’amlodipinesurlesfbroblastesgingivaux.L’amlodipinepourraitmodiferlasynthèseducollagènedanslesfbroblastes.Lasensibilisationdesfbroblastesinduiteparcemédicamentseraitgénétiquementdéterminée.Cequiexpliqueraitpourquoiunepartieseulementdespatientsdéveloppentunehyperplasiegingivale.
Lecascliniqueprésentéillustrel’importanced’uneanamnèsecomplèteetdelarecherchedumoded’actionetdeseffetssecondairesdesmédicaments.Touslesjours,denouveauxmédicamentssontcommercialisés,etleurprofld’effetssecondairesestsouvent incomplètementdocumentéou investigué. L’infuencedecessubstancessur le
systèmeorofacialnedevraitjamaisêtrepasséeensilence.
aPPorT d’un regisTre de consulTaTion dans un sau : exPérience de l’hôPiTal régional de Jendouba
A.Chakroun(1),N.Maaroufi(1),H.Saidi(2),L.Bezine(1),M.Arfaoui(2),I.Souissi(3).
(1)ServicedesurgencesHôpitalRégionaldeJendouba(2)SAMU08,(3)DRSPdeManouba
introduction : Leregistredeconsultationreflètel’activitéquotidiennedel’équipedesurgentistes.Ils’agitd’unoutildecommunicationintrahospitalière.ToutpatientquiconsulteauSAUdoityêtreinscrit.
LeButdecetravailestdevérifierl’exhaustivitédeceregistreetévaluersonimpactsurl’activitédel’urgentiste.
matériel et méthode : Unregistredesconsultationsdesurgencesdumoisdejanvier2012aététiréausort(soit800malades=800observationsmédicales).Lesdonnéesadministrativesetmédicalesontétéanalysées.
résultats : Lesrésultatsretrouvésdans le registredesconsultationsdesurgencessontdedeuxgroupes:
Les données administratives : Identité du patient : 92%, Age : 79%, Sexe : 62%, Adresse : 17%, Date deconsultation:100%,Heured’inscription:88%,Heured’examen:22%,Couverturesociale:75%
Lesdonnéesmédicales:Nomdumédecin:100%,Motifdeconsultation:80%,Antécédents:38%,Examen
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clinique : 81%, Examens complémentaires : 82%, Avis sollicités : 80%, Traitement reçu : 92%, Service deréférence:90%.
discussion et conclusion : Leregistredesconsultationsdesurgencesn’estpasexhaustif:desdonnéesadministrativesetmédicalesimportantessontsouventabsentes,enparticulierl’identificationcorrectedupatientetl’observationmédicale,ceciestexpliquéparl’affluxmassifdesconsultants.
Uneaméliorationdurecueildeces informationsestnécessaire.Cecipassepar l’informatisationdudossiermédicalutilepouraméliorerlacontinuitédessoins.
exPérience d’un grouPe de Pairs marocain : enquêTe de saTisfacTion
R.CherkaouiDekkaki,S.Chaouir.
contexte et objectifs : AuMaroc,laformationmédicalecontinue,n’estpasinstitutionnaliséeetn’estpasadaptéeauxbesoinsdumédecingénéraliste.Laméthodologie«groupesdepairs»,aungrandreculenEuropeetnotamment,enFrance.Ungroupedemédecinsgénéralistesmarocains(Salé-Maroc)l’appliquedepuisavril2008,enaccordaveclesrecommandationsdelaSFMG.Cetteétudeapourobjectifd’évaluerl’impactdelaméthodologie«groupesdepairs»surl’auto-formationetl’améliorationdespratiquesdugroupeétudié(expériencemarocaine).
méthodes : Unquestionnairedesatisfaction(18items)aétérenseignéparleshuitmédecinsdugroupedepairsdeSalé.Lesfichesdecompte-rendu,durantlapérioded’avril2008àseptembre2013,ontétéanalysées.
résultats : La satisfaction globale était en moyenne de 8/10, sur une échelle de 0 à 10. Lesparticipantsontnotéuneaméliorationdeplusieursdomainesdecompétenceetontexprimésdenombreuxmotifsdesatisfaction. L’analysede leursméthodesde travail amontréque lenombremoyendeproblèmessoulevés,parchaquecasclinique,estde2.Larésolutiondesproblèmessefaitparrecherchebibliographiquepourleshuitmédecins,sixmédecinsontenplus,recoursàunconfrèrespécialiséetdeuxmédecins,àunconfrèregénéraliste.Cinqmédecinsestimentrésoudre,aucoursdesséances,plusde80%desproblèmesrencontrés;lestroisautresestimentrésoudre50à80%desproblèmesrencontrés.
conclusion : L’enquête a montré que la méthodologie appliquée par le groupe étudié, a donnésatisfaction,avecunimpacttrèspositifsurl’améliorationdespratiques.Decefait,ellemérite,d’êtredupliquéepard’autresgroupesmarocains.
ereProducTibiliTé de la TomoscinTigraPhie osseuse couPlée À un scanner dans l’exPloraTion du Pied douloureux.
I.ELBEZ,B.DHAOUADI,A.BAHLOUL,T.BENGHACHEM,I.SLIM,D.BENSELLEM,I.MEDDEB,I.YEDDES,J.DEBBICHE,B.LTAIEF,A.MHIRI,MF.BENSLIMENE
INSTITUTSALAHAZAEIZ,TUNIS
introduction : Ladouleurinexpliquéed’unpiedradiographiquementnormalreprésenteuncontingentappréciabledesindications.Lemédecingénéralisteetlerhumatologuesontlesdeuxprincipauxprescripteursdelascintigraphieosseusemotivéeparunedouleurpersistantedupied.Legaindiagnostiquedelatomoscintigraphieosseusecoupléeàunscanner(TEMP/TDM)estdémontrédansplusieursétudes,ainsiquesonapportentermesdereproductibilité.
L’objectifdecetravailadoncétéderappelerl’apportdelascintigraphieosseuseenplanaire,etenTEMP/TDMdans
l’explorationdupieddouloureux.
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5ème Congrès national de médecine générale • samedi 7 décembre 2013 Hôtel Sheraton Tunis
matériels et méthodes : 20patientsadresséspourdouleurdupiedisolée,avecradiographiestandardnormaledanstouslescas.Unescintigraphieosseusetroistempsaétéréaliséecomportantdesacquisitionsdynamiquesetstatiquesprécocesettardivescentréessurlespieds,complétéesparunetomoscintigraphiecoupléeauscanner.Unensembledecritèresscintigraphiquesettomodensitométriquesdétaillantlediagnosticpréalable.
résultats : Comptetenuàlafoisdel’utilisationd’unebasedecritèresscintigraphiquesdétaillésparlemédecinnucléaireetde laprécision sémiologiqueduscanner, lediagnosticpositifaétéétablidans tous lescas.Ils’agitd’algodystrophiedans7cas,fracturedefatiguedans11cas,unossurnumérairedansuncasetunarrachementosseuxdansuncaségalement.
conclusions : La TEMP/TDM osseuse révolutionne la scintigraphie osseuse. Elle améliore lareproductibilité,apporteplusdeprécisionanatomique,despécificitéetdeprécisiondiagnostiqueparrapportauxplanaires.
la fracTure de faTigue facTeurs de risque eT diagnosTic PosiTif.
I.ELBEZ,B.DHAOUADI,A.BAHLOUL,I.SLIM,D.BENSELLEM,I.MEDDEB,I.YEDDES,J.DEBBICHE,B.LTAIEF,A.MHIRI,MF.BENSLIMENE
INSTITUTSALAHAZAEIZ,TUNIS
introduction : Unefracturedestressoudefatigueestuntypedefractureincomplètedesoscauséeparunstressrépétéouinhabituel.Cetypedefracturepeutêtredécritcommeunefinefissured’unos.
Lebutdecetravailestdefaireunconstatsurlesfacteursderisqueliésàlafracturedefatigueetdeprésenterlaplacedelascintigraphieosseusetroistempsdanslediagnosticpositifprécoce.
matériel et méthodes : Nousavonsanalysé rétrospectivement lesdossiersde40patientsprésentantune fracturede fatigue, infraradiologique,diagnostiquéeprécocementsurunescintigraphieosseusetroistemps.
L’âgemoyendespatientsétaitde23ans,avecdesextrêmesallantde21à51ans.27patientsétaientdesétudiantssportifsdehautniveau,7patientsfaisaientunemarcheàpiedjournalière,6patientsétaientsouscorticothérapiealongcours.
résultats : Lalocalisationdesfracturesdefatigueestvariée,etestenrelationàlafoisaveclapratiquesportive,legestetechnique,l’équipement,lesconditionsdepratique.Lesportleplusfréquemmentmisencauseétaitlejogging.Unecorticothérapieàlongtermechezlespatientsnonsportifsestincriminée.
conclusion : Enl’absencedetraitement,lesfracturesdefatiguepeuventévoluerpendantplusieursmoisetaboutirdanslaplupartdescasàlaconsolidation,maisdetempsàautrelasurvenuedecomplicationssousformedecalehypertrophiqueoudedouleurschroniquesestpossible.Ilfautdonctoujoursypenserlorsqu’unpatientsportifprésentedesdouleursrésiduelles.
Lediagnosticprécoceestdéjàunélémentdutraitementetpermetuneprojectiond’unereprisedusportenayantréaliséunbilanétiologiqueetéliminélesfacteursderisques.
Dans une perspective de prévention et de réduction de la fracture de fatigue, il faut donc, discriminer lessujetsàrisque.Lascintigraphieosseuseestunoutild’investigationutilisableenroutineets’avèred’unapportconsidérable,surtoutàunstadeprécoceinfraradiologique.
diagnosTic PosiTif de reflux vesico-ureTral chez l’enfanT eT l’adolescenT
I.ELBEZ,B.DHAOUADI,I.SLIM,D.BENSELLEM,I.MEDDEB,I.YEDDES,J.DEBBICHE,B.LTAIEF,A.MHIRI,MF.BENSLIMENE
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introduction : Lerefluxvésico-urétéral(RVU)estunepathologiecouranteenpédiatrie.C’estunproblèmedesantépublique.Safréquenceestdiversementappréciéede20à60%.
Samiseenévidenceestessentiellementradiologiqueetisotopique.
Lebutdecetravailestdemontrer l’apportdelacystographie isotopiquedanslediagnosticpositifdurefluxvésico-uréteral(RVU)chezl’enfant.
materiel et methodes : Notreétudeacolligé65patients(50desexefémininet15desexemasculin),ayanttousdeuxreinscequiportelenombretotald’unitésrénalesà130.
Lamoyenned’âgeétaitde5ans,avecdesextrêmesallantde1moisà18ans.
Lespatientsavaienttousdesantécédentsd’infectionurinaire,etétaientexplorésenpremierd’uneurétéro-cystographie rétrograde (UCR) radiologique suivie dans un délai maximal de 2 mois d’une cystographieisotopiquerétrograde,sansactechirurgical.
Lesrésultatsdelacystographieradiologiqueetisotopiqueontétéclassésainsi:normal,basgrade(I,II)ethautgrade(III,IV,V).
resultats : L’UCRradiologiqueaobjectivé52casdeRVU:18bilatéralet34unilatéral (70unitésrénales/130).
Parmiles70reinsrefluant,28(40%)avaientunrefluxbasgradeet42(60%)avaientunrefluxhautgrade.
Alorsquel’UCRisotopiqueadétecté49casdeRVU:17bilatéralet32unilatéral(66unitésrénales/130).
Parmiles66reinsrefluant,26(39%)avaientunrefluxbasgradeet40(61%)avaientunrefluxhautgrade.
Lacystographieisotopiqueavait60casdeconcordancepositiveavecl’UCRradiologique(40refluxhautgradeet20refluxbasgrade.
Nosrésultatsontétécomplètementdiscordantdansdixcas:SixcasdeRVUobjectivésisotopiquementetnonvuàl’UCRradiologique(refluxbasgrade)contrequatrecasdeRVUdétectésparl’UCRradiologiqueetnonparcelleisotopique(2casderefluxhautgradeet8casderefluxbasgrade).
conclusion : Departsagrandesensibilitéetsafaibleirradiation,l’UCRisotopiqueseraitl’examendepremièreintentiondanslediagnosticetlesuividuRVUchezl’enfant.
fconsommaTion des alimenTs sucres dans une PoPulaTion d’ adolescenTs
B. FALEH, M. EL FELAH, R. MANSOURI, K. ZITOUN
Problematique : L’alimentation est un déterminent majeur de la croissance de l’adolescent. Laconsommationdesglucidesvaried’unepopulationàuneautreselonleshabitudesalimentaires.L’excèsconstitueunfacteurderisquemétaboliquenotammentlediabètedetype2àunâgejeune,etdecefaitunproblèmedesantépublique.
buT du Travail : Notre objectif consiste à évaluer la consommation des glucides chez desadolescentsscolarisés,desensibilisercesjeunesauxrisquesdesexcèsdesproduitssucrésetétablirlesmesurespréventivesnécessaires.
methodes : C’est une étude prospective concernant 118 adolescents scolarisés au collège, qui ontbénéficiédesmesuresanthropométriques(poids,taille,BMI)etuneenquêtealimentairede24hévaluantl’apportcaloriqueglucidique,protidiqueetlipidique.
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resultats : Nosrésultatsmontrentquel’âgemoyenestde15.83ans+_2.11ansavecdesextrêmesde12à18ans.Lesexeratioestde1,2.
LeBMImoyenmontreunesurchargepondéralequelquesoitl’âge.
L’obésitéestretrouvéedans10%descasavecprédominancefémininedanslatranched’âge15-17ans.Seulement2%ontunpoidsinsuffisant(BMIinferieurà18).
L’apportcaloriqueestretrouvéexcessifdans68%cesadolescents.Cetexcèsestgénéralementenrapportavecundéséquilibrealimentaire:unapportexcessifenglucideschezlesfilles(65%),etenlipideschezlesgarçons(40%),alorsquel’apportprotidiqueestdansleslimitesdesnormeschezlesdeuxsexes(15%).Cetteétudemontrequel’adolescentestexposéàlaconsommationdesproduitshautementsucrésdèssonenfance.L’excèsconstitueun
facteurderisquemétaboliquenotammentl’obésité,lediabètetype2etlesyndromemétabolique.
conclusion : Desmesurespréventivespouraméliorerlesdésordresnutritionnelsdesadolescentssontnécessairesnotammentl’éducationnutritionnelledesjeunesetdesmères.
Place de la consommaTion des β-lacTamines dans les sTrucTures saniTaires Publiques
R.FRIKHA,S.NEHDI,J.ALOUIMinistèredelasanté
introduction : L’émergence et la dissémination de la résistance bactérienne posent un véritableproblèmedesantépublique.
Lasurveillancedelaconsommationdesantibiotiquesdanslesétablissementsdesantéestunélémentimportantdelapolitiquenationaledebonusagedesantibiotiquesetdelamaîtrisedelarésistancebactérienne.
objectif : L’objectifdecetteétudeestdesuivrel’évolutiondelaconsommationenunitésdesβ-lactaminesdanslesstructurespubliquesdurantlessixdernièresannées.
matériel et méthodes : Il s’agitd’uneétudepharmaco-économiquerétrospectivede2006à2012portantsurlesβ-lactaminesprescritsenmilieuhospitalier.
résultats : Lesβ-lactaminesprescritsenmilieuhospitaliersontlespénicillines(97%),lescéphalosporines(2,9%)etlescarbapénèmes(0,1%).
L’utilisationdel’oxacilline(8400000unités)etdelabenzylpénicilline(1842000)bienqu’importanteestentraindediminuerauprofitd’uneaugmentationdelaconsommationdespénicillinesàlargespectre.
L’ertapenemaétéintroduitenmilieuhospitalieren2009.Enquatreans,saconsommationannuelleaétémultipliéepar10enpassantde1646à10251unités.
discussion : L’amoxicilline demeure l’antibiotique de référence enmilieu hospitalier (80%), mais lerecoursàl’associationamoxicilline-acideclavulaniqueestennetteaugmentation.Ilfauttoutefoisnoterquelepoidsdanslaconsommationdelapipéracillineassociéeautazobactamaugmente.
Parmilesautresbêta-lactamines,alorsquelaconsommationdescéphalosporinesde1èreetde2èmegénérationsest constante, celle des céphalosporines de 3ème génération mais également celle des carbapénèmes ontprogresséfortement.Encequiconcernecettedernièreclasse,l’usagecroissantdescarbapénèmesestd’autantpluspréoccupantquedenouvellessouchesrésistantessontapparues.
Ces résultats traduisent parfaitement l’émergence de souches résistantes à travers l’utilisation excessive desantibiotiquesquiconstitue,sansconteste,laprincipaleraisondecetteévolution.
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g le role du medecin de 1ere ligne dans le dePisTage des comPlicaTions degeneraTives de l’hTa eT du diabeTe
N.Gafsi.S.Malki,N.Sellami,H.Selmane,F.Askri,L.Moussa,S.Cassanova.
introduction : Le diabète est responsable du tiers d’insuffisance rénale chronique terminale enhémodialyseetla2émecausedecécitédansnotrepays.L’HTAestunfacteurderisqueimportantdemortalitéCardio-vasculaire.Cerisquedemorbi-mortalitéestencoreplusimportantsil’HTAetlediabètes’associent.
L’objectifdenotreétudeestd’évaluerl’ampleurdel’atteinterénaleetoculairechezlesmaladeschroniquesetaussid’assurerunepriseenchargeadaptéedescasdépistésauniveaudusuivietauniveaudutraitement.
materiel et méthode : Ils’agitd’uneétudeprospectiveallantdu1erjanvierau31décembre2012.
• Notretravailcomportel’étudedusuivide323patientsselonunefichepré-établi.
• Chaquepatientabénéficié
• D’un bilan rénal : Clinique (Labstix, examen somatique) et biologique(créatinemie, urémie,ionogramme,calcémie,clearancedelacreatinine,dosagepondéraldelaprotéinuriede24h).
• D’unbilanophtalmologique:(Acuitévisuelle,fondd’œil).
• Chaquepatientabénéficiéaumoinsdedeuxconsultations.
• Lespatientssontdivisésen3groupes:
• G1:diabétiquesetnonhypertendus
• G2:hypertendusetnondiabétiques
• G3:diabétiquesethypertendus
resultats et discussion :
• Sex-ratio:¼(85hommes,238femmes).
• L’agemoyenestde63,17ansavecdesextrêmesallantde15ansà98ans.
• 16%despatientsontprésentéunemacroprotéinurie(22,4%)chezleG3(HTA+diabète).
• Unealtérationdelafonctionrénale(CL<60ml/mn)aétéretrouvéchez38%denospatients.
• 35%despatientsG3présententunerétinopathie.
• 40%despatientsG2présententunediminutiondelafiltrationglomérulaire.
• 13%dessujetsporteurd’unemacroprotéinurieontprésentéunerétinopathie.
• L’examenaulabstixn’aétéef fectuéquechez(17%)despatientsetlefondd’œiln’étéef fectuéquechez(12%)despatients.
L’examenaulabstixestrelativementsensible,simpleetpeucoûteuxdoitêtresystématiqueafindedépisteruneéventuelleatteinterénalechezlesmaladeschroniques.
Demêmelapratiqued’unfondd’œildoitêtresystématique.
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Laprescriptiondestraitementsappropriés(IEC)estcapabled’empêcherouderalentirlaprogressiondesmaladiesrénalesdèslestadeleplusprécocepossible.
conclusion : L’objectif général du programme national de prise en charge des diabétiques et deshypertendusdans lesstructuresde1ere ligneestderéduire lescomplicationsdégénérativespar unepriseenchargedequalité:adéquaterationaliséeetstandardisée.
hProfil ePidemio-clinique de l’erysiPele chez l’adulTe (a roPos de 40 cas)
E.HadjKacem,R.GorbelHôpitalRégionaldeJebeniana.
introduction : L’érysipèleestunedermohypodermitebactérienneaiguesuperficiellenonnécrosante,caractériséeparunplacardinflammatoirebiencirconscritassociéàdessignesgénéraux.Lebutdenotreétudeestderapporterlescasd’erysipelecolligésàlaconsultationde1èreetde2èmelignededermatologieàl’hôpitalrégionaldeJebeniana,dedégagerleschangementsépidemio-cliniquesbactériologiquesetthérapeutiques.
Matérielsetméthodes:Etuderétrospectivede40dossiersde(2005–2011)présentantunérysipèleettraitésàl’hôpitalrégionaldeJebeniana.
résultats :
• Onnoteuneprédominancemasculine(sexratio=1,6).
• L’âgemoyenestde50ans.
• L’érysipèleestlocaliséauniveaudelajambe.(92%)
• Lesfacteursfavorisantssontnotésdans44%descasdominésparlediabèteetl’œdèmedesmembresinférieurs.
• L’intertrigointerorteilsestlaported’entréeprincipale(50%)
• Lespénicillinesontétéprescritesdans58%descas.
• Lescomplicationssontobservéesdans15%
conclusion : L’érysipèleestunepathologiefréquentechezl’adulte,sourcedemorbiditéimportanteenrapportessentiellementaveclesrécurrencescequijustifielamiseenœuvredemoyenspréventifs.
hémaTurie macroscoPique : quelle conduiTe À Tenir ?
E.HadjKacem,A.Ellouz,A.Ghorbel,S.Hammemi,B.Masmoudi,N.Bahloul,A.Haddar,L.Hentati.
introduction : L’hématurie(Hu)macroscopiqueconstitueunmotiffréquentdeconsultation.Ellepeutrévélertouteslespathologiesurologiquesetnéphrologiquesdesplusbénignesauxplusgraves.
Larechercheétiologiqueest ladémarcheprincipale ;enprésenced’unehématurie le traitementestceluide lacause.
Danscetravailnousmettons lepointsurlesaspectsépidémiologiquesetétiologiquesdecesymptômeetnousproposonsunalgorithmedécisionneldevantcettemanifestation.
Matérielsetméthodes:Ils’agitd’uneétuderétrospectiveconcernanttouslespatientsquiontconsultéenurologieen2009pourHumacroscopique.
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L’origineurologiqueestretenuedevantl’aspectcliniquedecetteHu(présencedecaillots).
Lespatientsonteuparordredeprioritélesexamenssuivants:ECBU-AUSP-ECHO-UIV-TDM-cystoscopie.
résultats :80patientsprésententuneHumacroscopique,elleétaitinitialedans5cas,terminaledans19casettotaledans56cas.L’Huétaitd’originerénalechez23patients(traumarénal:6cas,tumeurrénale:2caslithiase:15cas),urétéralechez10patients(LUL:4cas,LUP:6cas),vésicalechez22patients(LV:3cas,TV:16cas,cystiteinterstitielle:2cas,traumatique:1cas)eturetro-prostatiquechez8cas(AP:6cas,ADK:2cas).Uneinfectionurinairebasseétaitretenuechez9patients.Lebilanétiologiqueétaitnégatifdans8cas.
conclusion : L’Huestunmotiffréquentdeconsultation,ilconstitueunsignealarmentpouvantdévoilerunepathologietumoralegrave.Leplussouvent,lecontextecliniqueetquelquesexamenscomplémentairespermettentdesuspecterrapidementlacauseensuivantunarbredécisionnelsimple.Ilrestecependantunfaiblepourcentaged’Hutransitoirequineferajamaislapreuvedeleursétiologies.
hyPoThyroidie au csb ezzouhour E.HadjKacem,A.Ghorbel,A.Ellouz,,S.Hammemi,B.Masmoudi,N.Bahloul,A.Haddar,L.Hentati.
introduction : L’hypothyroïdieestuneaffectionfréquentedediagnosticfaciledanssaformetypique.Elletouche0,5à2,4%desindividusdanslapopulationgénéraleet40%dessujetsâgésdeplusde65ans.Elleaffectepréférentiellementlesexeféminin.Ellesecaractériseparuneévolutionchroniqueetinsidieuse,exposantlespatientsàdescomplicationsgraves.Undiagnosticprécocedanssaformesub-clinique(fruste)renduepossiblegrâceauxprogrèsdesméthodesdesdosageshormonauxessentiellementde laTSHetun traitementadéquatpermettentdeprévenircescomplications.
hypothese : NousavonsconstatéquelespatientesconsultantesauCSBEzzouhourprésententdessignescliniqueset/oubiologiquespouvantévoquerunehypothyroïdie.
but :Lebutdecetravailestledépistagedecettepathologie
materiels et methodes : Nousavonsmenéuneétudededépistagedurant2ans:entre1janvier2008et31décembre2009.Nousavonsbilanter250patientes:
• Cellesquiprésentent2signescliniquesparmi lessuivantes :asthénie; ronflementnocturne;visage bouffi; constipation;myxœdème; crampesmusculaire; troubles de l’humeur et/ou unedyslipidémieet/ouuneanémierésistanteautraitementmartial.
• Cellessouscordaronne.
• Cellesprésentantunepathologieauto-immune(PAR...)
• Cellesprésentantunegalactorrhée/aménorrhée
• Cellesdontl’ECGprésenteunmicrovoltage.
résultats :
Laprévalencedel’hypothyroïdieestde0,376%avantjanvier2008dont:
• 66patientesprésententuneTSH>4.(22%)
• Laprévalenceactuelledansnotrecentreestde0,638%
• 36patientessontsuiviespourHTAetoudiabète.(65,45%)
• Parmi8patientessouscordarone3femmesontprésentéesunehypothyroïdie
• parmi20patientesprésentantunedyslipidémie,3femmesontprésentéesunehypothyroïdie;
• L’anémierésistanteautraitementmartialaévoquéunehypothyroïdiechez5patientes;
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• 5patientessuiviespourPAR,2patientesontprésentéeunehypothyroïdie.
• L’aménorrhée,galactorrhéeétaitlesignecliniqueévocateurd’unehypothyroïdiechez2patientes.
conclusion : L’hypothyroïdieestunepathologiefréquente,oninsistesurundiagnosticprécoce.Undépistagesystématiquedevraitsefairedevantlessituationssuivantes:
• Terraind’auto-immunité,
• prisedeproduitsIodés,
• anémieinexpliquée,
• Syndromed’Aménorrhée-Galactorrhée,
• femmeenpériodedeménopauseavecdessignescliniquesévocateursethyperlipidémie.
un siTe Web d’aide À la PromoTion de l’hygiène eT de la sécuriTé des soins dans la région de bizerTe : WWW.hygienebizerTe.com
M.Dhaouadi1,H.Abdelmelek2,A.Dhaouadi2,R.Hamza1.1-ServiceRégionald’HygiènedeBizerte,2-FacultédesSciencesdeBizerte
Correspondance:[email protected]
introduction/ objectifs : Lapromotiondel’hygièneetdelasécuritédessoinsatoujoursétéaucœurdespréoccupationsdesprofessionnelsdelasantédelarégiondeBizerte(norddelaTunisie).Fortedesonexpérienceenlamatière,l’équiped’hygiènedelarégiondeBizertecontinued’œuvrerencollaborationavecd’autreséquipestunisiennesetétrangèresetavecl’appuietlesoutiendediversorganismesetinstitutionsenvued’assurerladiffusionlapluslargepossibledetouteinformationutilerelativeàl’hygiènehospitalièreetlalutteetpréventiondesinfectionsassociéesauxsoins.C’estdanscecadreques’inscritlacréationdusiteweb‘’www.hygienebizerte.com’’.
interventions : L’idéedecréationdecesiteestnéeauseindel’équiped’organisationdelajournéerégionaled’hygièneetdesécuritédessoinsdeBizerte(JRHSSB),ayantdémarréen1994etducoursannueldunordd’hygièneetdesécuritédessoins(CNHSS),néen2002.C’estainsiquelesiteaétédédiéaudépartàcesdeuxmanifestations.Trèsvite,ils’estétenduàd’autresusagesdontnotammentl’accèsàdesdocumentsrelatifsàl’hygièneetlasécuritédessoinsélaborésdanslarégiondeBizerte.
Laconceptiondecesiteafaitappelàuneéquipemultidisciplinairebénévole.Sonhébergementaétérendupossiblegrâceausoutiendubureau‘’BestConseil’’.
Résultats:Concernantlecontenu,différentesrubriquespeuventêtreconsultéesdanscesite,dontnotamment:
1- Larubrique‘’Accueil/Annonces’’
2-Larubrique‘’Historique’’,comportantdeuxsous-rubriques:HistoriquedelaJRHSSBetHistoriqueduCNHSS
3-Larubrique‘’Résumés/PrésentationsdelaJRHSSB
4-Larubrique‘’AnciensduCNHSS’’
5-Larubrique‘’Documentsutiles’’
Concernantlecontenant,lesiteseveutconvivialetdeconsultationaisée.
conclusions : Cesite,l’uniquedesongenreànotreconnaissanceenTunisie,sembleavoirdonnéjusquelàpleinesatisfactionetrendud’énormesservicesàsesutilisateurs.Ilmériteraittoutefoisd’êtreréviséetenrichipériodiquementdemanièreàengarantirunusageaccrudanslefutur.
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un nouveau suPPorT de formaTion eT d’evaluaTion des connaissances en hygiène des mains : cd – rom de TyPe quiz elabore Par le service d’hygiene de bizerTe
R.Hamza,H.Souilah,A.Gzara,H.Kammoun,M.Dhaouadi.(ServiceRégionald’HygiènedeBizerte)Correspondance:[email protected]
introduction : L’année2010aététrèsprolifiqueenTunisieensupportséducatifsetdeformationrelatifsà l’hygiènedesmains : brochures,dépliants, fiches techniques,diaporamas,quiz,…Touscesdocumentsontétéélaboréspardeséquipesbénévolesetconçusens’inspirantdeladocumentationOMSdiffuséeen2009(adoptionaprèsadaptation).Ilsontétérassemblésdansuneboîteàoutilshygiènedesmains.LeServiced’HygiènedeBizerteaparticipéà l’enrichissementducontenudecetteboiteàoutilspar l’élaborationd’unCD-Romdeformationetd’évaluationdesconnaissancesenhygiènedesmains.
objectifs : L’élaborationdecenouveausupportdevaitpermettred’unepartderépondreàunbesoindespersonnelssoignantsetdeshygiénistesenmatièredesupportsdeformationàl’’hygiènedesmainsadaptésauxnouvellestechnologiesetd’autrepartdestandardiseretunifierlesconceptsrelatifsàl’hygiènedesmainsetharmoniserlesméthodesettechniquesdepréservationdel’hygiènedesmainsetlesméthodesd’évaluationdesconnaissancesenlamatière.
matériel et méthodes : L’élaborationdecesupportafaitappelàungroupedetravailmultidisciplinairebénévole.Lavalidationdesdocumentsproduitsaétéconfiéeàdespersonnesressourcesspécialistesenhygièneetsécuritédessoins.
résultats : LeCD-Rom a été conçupour deux types d’usage : l’apprentissageet l’évaluation. Ilcomprend5rubriques:
• RubriqueI:‘’Quiz–Test’’comportant50questions
• RubriqueII:‘’Quiz–Formation’’comportant50plaquesquestion–réponse
• RubriqueIII:‘’Pourensavoir’’consistantenundiaporamapouvantêtreutilisécommesupportd’animationdeséancesdeformationengroupe(5parties)
• Rubrique IV: ‘’Les mains vues autrement’’, diaporama comportant des illustrations sur desdessinsdepeinturesurmains
• Rubrique V: ‘’La main à travers les cultures’’, rubrique comportant des proverbes et descitationsendif férenteslanguessurl’utilitédelamain
conclusion : Bienentendu,ils’agitlàd’unepremièreversionnepouvantprétendreêtredéfinitiveetcomplète, qui sera certainement suivie de versions successives enrichies et améliorées en tenant compte des
réactionsetremarquesdesutilisateurs.
Jl’ePilePsie abdominale chez l’enfanT : a ProPos d’une observaTion
S.Jalel,RDerbali,I.BenHafsa,ASayeh,ANahdi.
ServicedeMédecinegénérale,servicedePédiatrie.HôpitalrégionaldeSiliana
introduction : Lesdouleursabdominalesitérativesetchroniquesconstituentunmotifdeconsultationextrêmementfréquentenpédiatrie[4,12].Aprèsavoiréliminélescausesgastro-intestinales,lescausesneurologiques
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en particulier la migraine, l’hypertension intracrânienne et l’épilepsie seront discutées. Les formes d’épilepsiesabdominalessontraresetsouventméconnueschezl’enfant.Nousrapportonsuneobservationdecettepathologiecolligée sur une période de 1 an et nous rappelons les caractéristiques cliniques, évolutives et les problèmesnosologiques.
observation et methodes : Akrem âgée de 8 ans, sans ATCDs pathologiques notables,eutrophique,aétéhospitalisépourdouleursabdominalesintenses,évoluantdepuis4ans,L’examencliniqueétaitstrictementnormal.L’enquêteétiologiquerestaitnégative.L’ECBU,l’examenparasitologiquedesselles,l’échographie
abdominale,lafibroscopiedigestive,l’AUSPetlasérologiedelamaladiecœliaquesontnormaux.
resultat : Devant la fréquenceet larépétitiondesaccès, lediagnosticd’épilepsieabdominaleàétéévoqué.UnEEGaétépratiquéconfirmantlediagnosticenmontrantdesboufféesparoxystiquesdetypecomitial.Untraitementàbasede VolparatedeSodium(Dépakine*20mg/kg)aété instituéavecdebonsrésultats.Eneffetl’enfantn’aplusprésentédedouleursabdominales.15ièmejoursdutraitement,l’évolutiontétaitmarquéeparl’installationdecrisesconvulsivesàtypedegrandmal,onaaugmentélesdosesà30mg/kg.L’évolutioncliniqueetélectriqueétaitfavorableauboutde6mois.Lereculactuelestde12mois.
conclusion : L’épilepsieabdominaleestrareetsouventméconnue.Ilfautypenserdevanttoutedouleurabdominaleitérativeévoluantparcrisesetdontl’enquêteétiologiques’avèrenégative.Untraitementàbased’anti-convulsivantsestleplussouventefficace.
K
accomPagnemenT Psychologique d’une adolescenTe diabéTique
M.Kallel
introduction :L’adolescenceestuntempsdifficilepourl’enfantatteintdemaladiechronique.
pour50pourcentdesadomalades:
-perturbationdesrelationsaveccamarades,fratrie,parents.
-interférenceaveclibertépersonnelle.
C’est lecasdediabètesucréà l’adolescence, ils’agit leplussouventd’undiabètedetype1chez l’adolescent ,cependantlediabètedetype2estdeplusenplusfréquent.
résumé : Ils’agitd’uneadolescentede13anspourlaquellelesparentsdemandentunaccompagnementpsychologique,(pasunepsychothérapie)précisent–ils,enaccord,semble-t-ilavecleurfille.cettedemandeestliéeàl‘évolutionactuelleducomportementdelapatientequilesécartesystématiquement,refusantdediscuterdesajustementsdutraitementavantlesrepas,deparlerdurésultatdesdextrosaumomentoulediabèteestmoinsbienéquilibré,ilscraignentqueseule,elleneparviennepasàseprendrecorrectementencharge,qu’elle(baisselagarde).qu’ellenégligeououblie,(avectoutcequ’elleaentêteetquiluiparaitplusimportant).ajoutant;oncroitqu’elleahonted’êtrediabétiqueetc’estpourçaqu’elleneveutpasenparler,mêmeànous.)
Déslepremierentretien,lapatienteformulesapropredemande:l’aideràacquérird’avantaged’autonomie,lalibérerdesesparentsdontlepoidss’ajouteàceluidelamaladie:(sivouscroyezquec’estfaciled’êtrediabétiqueavec,enplus,lesparentsquin’arrêtentpasdelerappeler.)Biendeschosessontditesici:
-lademandedelapatientemêleàlafoisparentsetmaladies’ilsétaientliésetdevaientêtredéliés,
-ladifficultéd’être,pointéeaveclaqualificationsubie,jusqu’ici,constammentrappelée,etdontellesevoudraitselibérer,
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Lerefusdecesurplusdedifficultédansunmomentcrucialouelledevientadulte,c’est-à-direunepersonnefiniecommeelleleprécise.
Lesfluctuationsdudiscoursdelapatienteexprimentlapalettedesréactionspossibles:
Ledéniexpriméparlabanalisation;(çan’estpassiterrible,onpeutl’oublierunpeu,non?
-lacolèreàl’égarddutraitementetdespersonnesquil’infligentdechâtiment,
-ledécouragement,avecl’idéequeneriennepeutchanger,qu’iln’yarienàfaire,
-maisaussil’espoirditdesprogrèsdelamédecine,d’unetransformationducorpsquisurprendraittoutlemonde.
Et,parfois,(quandçal’arrange),ditlamère,l’utilisationàsonprofitdecequiesthabituellementappelé(bénéficessecondairesdelamaladie)telsque:exemptiondedevoirsetobtentiondedroitssupplémentaires.
L’accompagnementpsychologiqueavecrecoursàlamédiationcorporellesouslaformederelaxation,permetàlapatientedeprendresoindesoienlienaveclediabétologue,celienestessentielàlafoispourleprésentetpourl’avenir.
dans l’immédiat :
-ilassurelasécuritédusuivienpermettantauxparentsdeprendredeladistanceetd’échapperàunconflitlocalisésurlaseulemaladie.
- ilest legarantdecettesécuritéassuméeaveclapatienteenl’informantsur lesrisqueset lessignespréalablesannonciateursd’accidentsmétaboliquesaigus(acidocétose),entantquemédecin,c’està-diresansjugementmaisaveclaprécisionetlafiabilitéquiluidonnesonexpertise.
Pour l’avenir :
-ilpréparelapriseenmaindudiabèteparlapatiente,désqu’elleserapossible,
-ilinstaureunerelationdeconfianceentrelapatiente–adolescenteaujourd’hui,adultedemainetlepraticien.
Parmileseffetsdelapriseenchargeconjointe,relevons:
-lesoulagementdesparentsquipeuventsoufflerenlaissantauxinterlocuteursprivilégiés,àlafoisétrangersetcompétents,lesfonctionsdecontrôleetdeprotection,neconservantquecelledeprésenceetdesoutien,
Lapossibilitépourlapatiented’entrerdansunnouveaurapportàsoiquineseréduitpasaucorpsmalade.
conclusion :Cecascliniquenousmontrelerôleprécisdechacundusomaticien(nécessitédesoin)etdupsychothérapeute(écoute:colère,désespoir,violence.donnerunsensàcequiestvécuinsensé.aiderpourliersesaffectsàd’autres:espoir)
mots clés : Adolescence, diabète type1, médiation corporelle, accompagnement psychologique,relaxation.
les accidenTs Thromboemboliques au cours de la grossesse :eTude analyTique eT conduiTe À Tenir.
M.Kheleifi*,I.Nechmi,S.Slimeni,M.M’barki,F.BenAmara,H.Rzigua,K.Neji*Service«B»deGynécologieObstétriqueCentredematernitéetdeNéonatologiedeTunis.
*ServicedesUrgencesduCMNT.
introduction : Lagrossesses’accompagnedemodificationsmajeuresde l’hémostase,allantdanslesensd’unétatd’hypercoagulabilitéacquiscequiprédisposelesfemmesauxcomplicationsthromboemboliquesmajorés par la chirurgie pelvienne (césarienne). L’hypercoagulabilité augmente progressivement pendant la
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grossesse,pourêtremaximaleaumomentdutermeetdanslepost-partumimmédiat.Cerisquepeutvenirmajorerceluiconstituéparcertainsterrainsoupathologiessousjacentes.
objectif : Déterminer les différents facteurs de risque de la pathologie thrombœmbolique chez lafemmeenceinteainsiquelesmodalitésdepriseenchargedecettepathologie.
Matérielsetméthodes:Ils’agitd’uneétuderétrospectivemenéeaucentredematernitédeTunisservice«B»surunepériodede5ansallantde2007audécembre2012colligeant19casdepatientesadmisespourunaccidentthromboemboliquedurantlagrossesseoulepost-partum.
résultats : L’âgemoyendenospatientesétait33ans.UneobésitéavecunBMIsupérieurà30étaitnotéedans20%descas.2patientsétaienttabagiques.LesATCDthromboemboliquesétaienttrouvéschez4patientes.Unethrombophiliepréexistanteàlagrossesseétaitnotéechez1patiente.LesATCDdefaussecouchesàrépétitionétaienttrouvéschez8patientes,deMFIUchez4patientes,demaladiedesystèmechez3patientes,depathologiescardiaquechez6patientes,deprééclampsiechez12patientes.Nousavonsrecensé13casdethromboseveineuseprofondedesmembresinférieurs,6casd’emboliepulmonaire.Toutelespatientesétaientexploréesparunbilande thrombophilieayantmontréune thrombophilieacquisechez 4patientes.Toutes lespatientesétaientmisessoushéparineselondesprotocolesactuellementbiencodifiés.LefacteurChirurgiepelvienneéténotédans15cas:Accouchementparcésarienne.
conclusion : Lasurvenued’unaccidentthromboemboliquependantlagrossesseouaucoursdepostpartumpeutmettreenjeulepronosticmaterneld’oùl’intérêtdelabonneidentificationdespatientesàrisqueafin
d’instaurerdesmesurespréventivesetfairebaisserlamorbi-mortalitématernelle.
le TraiTemenT morPhinique dans la Prise en charge de la douleur du cancer du Poumon (a ProPos de 75 cas)
N.Kémiri,B.Meherzi,S.Ghannouchi
introduction : Lecancerbroncho-pulmonaireestl’undescancerslesplusdouloureux.Lesmorphiniquesjouentunrôlecentraletimportantdansletraitementdecettedouleur,maismalgrélasensibilisationdesmédecinsàleurprescription,certainsmaladesrestentmaléquilibrés.
Lebutdecetteétudeestd’evaluerlaprescriptiondutraitementmorphiniquedanslapriseenchargedeladouleurcancéreusebroncho-pulmonaire,réajusterlesattitudesetpallierauxinsuffisancesconstatées.
méthodes : Etuderétrospectivesur75dossiersdemaladestraitésparmorphiniquespourunedouleurcancéreuseenrapportavecunprocessustumoralpulmonaireaucoursdel’année2009auserviceIbnNafissdel’hôpitalAbderrahmanMamidel’Ariana.
résultats : ils’agissaitde72hommeset3femmesd’âgemoyen,égalà56ans.Tous lesmaladesprésentaient un processus tumoral pulmonaire primitif ou secondaire à un stade localement avancé chez 33maladesetàunstadeIVchez42malades.
Lescaractéristiquesde ladouleurontétérelevéeschez latotalitédenospatients.Celle-ciétaitessentiellementnociceptivechez42malades(56%)detypeneuropathiquechez15malades(20%)etmixtechez18malades(24%).33patients(44%)avaientunedouleurtrèsintense.Cettedouleurévoluaitdepuisplusde3moischez40d’entre-
eux(53.3%).
Tousnosmaladesonteuuntraitementmorphinique,àbasedemorphineàlibérationprolongéeen2prisesfixes.Ladosededébutétaitde60mg/jour.Ladosed’équilibre journalièremoyenneétaitde75,60mg/jouravecdesextrêmesde20mgà360mg/jour.Lastabilisationdeladouleursoustraitementmorphiniqueaétéobtenueauboutde7jourschez40malades(53,3%).A14jours,cechiffreatteignait77,3%descas.64%denosmaladesn’ontpasmanifestéd’effetsindésirablestoutlelongdeleurtraitementmorphiniquequiaduréenmoyenne40,9jours,avecdesextrêmesde5à364jours.
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conclusion : uneaméliorationnotableaéténotéedanscetravailencequiconcernel’évaluationdeladouleurcancéreuseparnotreéquipe.Laprescriptionde lamorphineestparailleursplusaisée, l’escaladededoseplusadaptéeet régulièreet lesdélaisd’équilibrationpluscourts.Certainspatientsnécessitentdesdosesrelativementélevéesmalgrél’associationàd’autrestraitementsd’oùl’importancededisposerd’autresformesouvoied’administrationdelamorphine.
lbaisse bruale de la vision : diagnosTic eTiologique
H.Labidi,A.Khedhri,A.Hijazi,S.Hidaya,E.Bouayed,A.Mrabet,NZ.BenAhmed
ServiceOphtalmologie-HôpitalMedTaherMaamouri–Nabeul
introduction : Labaissebrutaledelavisionestunmotiffréquentdeconsultationenpratiquecourante.Quantlabaisseestbrutaleelleconstitueuneurgencedediagnosticétiologiqueetthérapeutique.
but : Préciserladémarchediagnostiquepositiveetétiologiquedesdifférentesbaissesdevisionbrutalesàtraversunesériepersonnelle.
matériels et méthodes : Etuderétrospectiveportantsur59yeuxde59patientsquiontconsultépourbaissebrutaledelavisionànotreconsultationenurgenceentreAoût2013etOctobre2013.Touslespatientsontbénéficiéd’uninterrogatoireminutieux,unexamenophtalmologiquecomplet,etselonlescasuneangiographieàlafluorescéineet/ouunchampvisuelet/ouuneéchographieenmodeBet/ouunetomographieencohérenceoptique. D’autres examen biologiques (Bilan inflammatoire, sérologies virale, bactérienne) ou radiologique (TDMorbito-cérébraleouIRM)selonlescas.
résultats : Quatre vingtpourcentdespatientsont étéadressépar leurmédecin traitantouunestructuresanitairedebase.Labaissedelavisionbrutaleétaitunilatéraledanstoutlescas,associéeàunerougeuroculairedans63%descas(37patients).Lesétiologiesontétédominéesparlestraumatismesoculaires(27%).Lesautresétiologies:Hémorragiesintra-vitréennes17%(10cas),Uvéites13.5%(8cas),abcèsdecornée13.5%(8cas),décollementdelarétine13.5%(8cas),crisedeglaucomeaigue8.5%(5cas),Neuropathieoptique6.8%(4cas).
conclusion : La baisse de vision brutale quelque soit son degrés est une urgence diagnostique etthérapeutiqueànepasméconnaîtrecarpouvantcompromettrelepronosticvisuelledenospatient.Sapriseenchargedépenddel’étiologie.
sanTé menTale des éTudianTs eT facTeurs socioéconomiques associés.résulTaTs d’une éTude régionale
F.Lassoued1,4,N.BenMansour2,H.BenAmor-Triki3,N.Gara3,H.Ammar3,O.Saidi2,Y.Mejdoub2,4,M.Hsairi2,4,H.Aounallah-Skhiri2,4
1.CentredessoinsdesantédebaseElAgba,DirectionrégionaledeSantédeTunis2.InstitutNationaldelaSantéPublique,Tunis,Tunisie
3.Servicedessoinsdesantédebase,DirectionrégionaledeSantédeTunis4.LRSurvEN(SurveillanceetEpidémiologieNutritionnelleenTunisie),INNTA,TunisTunisie
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introduction :Depar lesmultiplesproblèmesquepeuventrencontrer lesétudiantsaucoursde lapériode universitaire (contraintes socioéconomiques, adaptation au rythmede travail, avenir professionnel…), ilspeuventêtreconsidérésenpériodedevulnérabilitépouvantavoirun impactnégatifsur leurétatdesantéetenparticulierleursantémentale.Ainsi,afindepromouvoirlasantémentaleetphysiquedesétudiants,ilestessentieldel’évaluerrégulièrementetd’identifierlesbesoinsdecettepopulation.
objectifs :Evaluerlasantémentaledesétudiantsàtraversl’étudedeleursperceptionsetd’identifierlesfacteurssocioéconomiquesassociés.
matériels et méthodes :Ils’agitd’uneétudetransversale(2013)menéeauprèsd’unéchantillonreprésentatifdesétudiantsde l’universitéTunisElManar, faisantpartied’uneétude internationale.Lesdonnéessocioéconomiqueset celles relatives à la santémentale ont été recueillies par le biais d’unquestionnaire auto-administréanonyme.LesdonnéesontétésaisiesanalyséesrespectivementparEpi-DataetStata11.2.
résultats :L’échantillonfinalcomprenait1002étudiantsdont31,5%deshommes.L’âgemoyenétaitde21,5ans.Laproportiondesétudiantsquivivaientendehorsdufoyeretdelamaisonparentaleétaitsignificativementplusélevéechezlesexemasculin(25,6%hommesvs.9,5%femmes).Environlamoitiédesenquêtésdéclaraientqu’ilssontissusd’unefamilleassezoutrèsaisée.Laproportiondesétudiantsquiseconsidéraienttrèsheureuxétaitseulementde42,5%.Celledesétudiantsquidéclaraientêtretrèsheureuxetvivreetjouirindépendammentdecequisepasseétaitaussiseulementde40,5%.Présde21%desétudiantsétaientmoyennementvoiretrèsinsatisfaitsdeleurvieoun’enavaientaucunjugement(26%desHvs18%desF;p=0,0015).Laproportiondesétudiantsquiseconsidéraienttrèsheureuxnevariaitpassignificativementselonlesexeoulelieuderésidenceparcontre,elleaugmentaitlinéairementavecleniveauéconomiquedeleurfamille(de19%chezlesétudiantsquelasituationdeleurfamilleassezpauvrejusqu’à67%chezceuxquijugeaientqueleurfamilleestriche;p=0,0000),avecleniveaudeperformanceacadémiquedesétudiants(de30,3%chezlesétudiantsquipensaientqueleurperformanceestnonsatisfaisantejusqu’à46,7%chezceuxquipensaientavoiruneexcellenteperformanceacadémique;p=0,0005),selonlaperceptiondel’étatdesanté(19,4%(étatdesantéfaible)jusqu’à67,5%(étatdesantéexcellent);p=0,0000)etselonleniveaudesatisfactiondeleurvie(de25,3%(trèsnonsatisfait)jusqu’à69,6%(trèssatisfait);p=0,0000).Selonnosdonnées,lafréquencedeladéclaration«vivreetjouirindépendammentdecequisepasse»nevariaitpassignificativementselonlesexe,lelieuderésidenceetleniveaudeperformanceacadémique.Parcontre,elleaugmentaitlinéairementavecleniveauéconomiquedeleurfamille(de19%à59,2%;p=0,002.),aveclaperceptiond’unmeilleurétatdesanté(de20,1%à60,7%;p=0,0000)etavecleniveaudesatisfactiondesétudiantsdeleurvie(de24,7%à56%;p=0,0000).
conclusion :Cetravailmetenévidencel’existencedeproblèmesdesantémentalechezlesétudiantstunisiensetleurassociationavecdesfacteurssocioéconomiquesetaveclaperformanceacadémique.Cesrésultatspermettentdemieuxguiderlesactionsdestinéesauxjeunesdanslecadredelamédecinescolaireetuniversitaire.
meTude des connaissances des méfaiTs du Tabac auPrès des fumeurs
R.Mansouri,M.Mekki,B.Faleh;M.Faleh;F.Hajji.
inTroducTion :Selonl’OMSlamoitiédesfumeursmourrontdufaitd’unemaladieliéeautabacquiestunedroguedontdesmillionsdepersonnesnepeuventpassepasser.D’oùlebutdenotreétudequiétaitdechercheràévaluerleniveaudeconnaissancesdenospatientsfumeursdesméfaitsdutabacetleursattitudesfaceàcefléau.
maTeriel eT meThode :C’estuneétudetransversaledescriptivemenéeauprèsdesfumeursvenantconsulterpouraideausevragetabagiqueauseinduCSBBoumhellorsdelaconsultationd’aideausevragetabagiqueàl’aided’unquestionnairepréétabli.
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resultats :pournos106fumeursonnoteuneprédominancemasculine(82%).L’âgemoyenétaitde44,49ans.lamajoritéétaientd’unniveausecondaire.Lemotif leplusréponduqui lespousseà fumerétait le«soutiendel’anxiété» ;77%avaientfaitdestentativesantérieuresd’arrêtet lamajoritéétaientd’accordpourlanocivitédutabac.Laconnaissancedenosenquêtéssur laresponsabilitédutabacdans l’atteintededifférentespathologiesétaitparticulièrementbonne.Lamajoritédesnosenquêtéspensentquelamaladierespiratoireestlapathologielaplusimputableautabacsoit(>90%)suivideceuxquipensentquelecancerestimputableautabacsoit(62%).32%savaientqueletabacestresponsabledescardiopathies.Moinsdelamoitiéétaientpourlahaussedesprixdutabacetplusde80%denosfumeursétaientd’accordpourappliquerlaloiconcernantlarestrictiondefumerdansleslieuxpublics.
conclusion :Leseffetsnéfastesdutabacsurlasantéetlaqualitédeviesontencoretropsouventméconnuschezcertainsetdoiventêtrerappelésafindefaireprendreconscienceauxfumeursdesrisquesqu’ilsprennentetqu’ilsfontprendreàleurentourageComptetenudeladifficultéd’arrêterdefumer,ilestessentielderéduirel’initiationautabagisme
la Jeunesse face À l’invasion des nouvelles Technologies de l’informaTion eT de la communicaTion
R.Mansouri,M.Mekki,B.Faleh,I.Kharrat.
introduction :Devantl’apparitiondesnouvellestechnologiesdel’informationetdelacommunicationenl’occurrencel’ordinateuretl’internetquisontpresqueprésentsdanstouslesdomaines.Chezl’enfantplusgrand,ledépistagedetroublesvisuels,enparticulierdestroublesdelaréfraction,restedepremièreimportancedufaitdelaprévalenceélevéedecestroubles(20%),responsablesdedifficultésscolairesetdegênedanslaviecourante.
objectifs :lebutétaitd’étudieretanalyserlesréactionsdelajeunesseenfacedel’invasiondesnouvellestechnologiesdel’informationetdelacommunicationetsonretentissementsurlavision.
materiel et methode : Ils’agitd’uneétuderéaliséedansunétablissementscolairesecondaireintéressantlesélèvesdela4èmeannéesecondaire2012-2013sepréparantàlavieestudiantine.
resultats :137élèvesavaient réponduànotrequestionnaire .il yavaituneprédominance féminineà58%, unemoyenned’âgede19,5ansavecdes extrêmesde18et23ans.28%étaient de section sciencesexpérimentales, et l’informatique étaient à 7%. 95% possédaient une parabole et 44% regardaient la téléquotidiennement, Ilyaunerelationstatistiquementsignificativeentre leregardde latéléet lavisioncorrigée.Lamajorité possédaient un ordinateur (93%) dont27%avec filtre ; 63% l’utilisaient fréquemment. seulement8%fréquentaientleslieuxdepublinet.9%fumaientet2%avaientgoutéàl’alcool.Lanotiond’antécédentsfamiliauxdevisioncorrigéeétaitretrouvéedans45%descas.Ilyaunerelationstatistiquementsignificativeentrelaprésenced’antécédents familiauxdeportde lunetteset visioncorrigéepersonnelle.Parmi les137élèvesde l’enquête33présentaientunantécédentpersonneldevisioncorrigéedontl’anciennetévademoinsde1anà10ans.59%desélèvesseplaignantdefatigueoculaireoucéphaléeenfindejournéeontreçuunbulletindevisitepourlaconsultationophtalmologique.
conclusion :plusieursétudesontmontréque l’usagegénéraliséde l’ordinateurneprésentepasderisquemajeurpourlesyeux,quel’onsoitadulte,enfantouadolescent.Enrevanche, ilmetenévidencecertainesanomaliesvisuelles,souventignorées,quandellessonttrèsfaibles,parlespropresintéressés.D’ouonsoulignelanécessitéd’unevisiteobligatoireenmilieuscolairepourlesbacheliers.
le Tabagisme Passif chez les eTudianTs infirmiers : resulTaTs d’une enqueTe caP
M.Mekki,R.Mansouri,A.Mrabet.
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TABLE RONDE
CSBEttahrir,CSBBoumhal,FacultédemédecinedeTunis
introduction :Lesrecherchesmontrentclairementquele«tabagismepassif«,accroîtconsidérablementlesrisquesdemaladieetdedécèsprématuréchez lesnon-fumeurs.Notre travailseproposededéterminer laprévalencedutabagismepassifchezdesétudiantsinfirmiers.
materiel et methodes :Ils’agitd’uneétudeCAP(connaissances,attitudesetpratiques)surletabagismedans lemilieuuniversitaire infirmier.Desauto-questionnaires (9questionspour lesnon-fumeurset7questionspourlesfumeurs)ontétéremplisparlesétudiantsdansleurclassehabituelle.Letauxderéponsedesparticipantss’élevaità94p.100.
resultats :Autotal162élèvesinfirmiersde2èmeet3èmeAnnéeontétéinterrogésenmai2009.L’âgemoyendelapopulationétait23ans±4ans.Leshommescomptaientpour51,85%del’échantillon.3/4desétudiantsinfirmiersinterrogésdéclarentêtredesnonfumeurs.70%decesélèvesaffirmentqueleurscollèguesfumeurssepermettentdefumerenleurprésencedansdesespacescollectifs:(labuvette,l’internat,leréfectoire,laclasselorsdesséancesderévision, lachambre).Cependant,92%desfumeursinterrogésreconnaissentquela fuméede leurscigarettesgênent leurentouragenon fumeur.Demême, lamajoritédesélèvesnon fumeursinterrogésdéclarentêtreconscientsdesméfaitsdutabagismepassif,maisseulement30%fontpartdeleurgênedelafuméeàleurscollèguesquifumentdansleurentourage.Malgrécescontestations,61,6%deleurscollèguescontinuentàfumerenignorantleurprésence;31,2%s’efforcentderéduireleurconsommationet7,2%semontrentcompréhensifsetne fumentplusen leurprésence.40%desélèves fumeurs interrogés reconnaissentnepasrespecterlesaffichesd’interdictiondefumerauseindel’établissement.
Plus de la moitié de l’ensemble des élèves fumeurs interrogés déclarent l’inefficacité de la contribution de lamajorationduprixdelacigarettedanslaréductiondeleurconsommation,leresteavoueyêtresensible.
conclusion :Denosjours,Iln’yaplusaucuneraisondecontinueràtolérerletabacdansleslieuxpublicsfermés,surtoutchezlepersonneldesantéquisedoitêtreenpremièrelignedanslaluttecontrecefléau.Ainsi,plusdefermetédansl’applicationdesloisrelativesautabagismedansleslieuxpublicss’impose.
inTereT des TesTs de dePisTage dans l’evaluaTion des Troubles des comPorTemenTs alimenTaires.
MMekki,RMansouri,RBelaid,MRezgui,AMrabetCSBEttahrir,CSBBoumhel,FacultédemédecinedeTunis
introduction :L’incidencedestroublesdesconduitesalimentairesestenaugmentationcesdernièresdécennies.Cestroublesdecomportementalimentaire,enparticulierl’hyperphagieboulimique,sontsous-estimésdansleurfréquence,leurgravitéetleursrépercussionssurlespossibilitésthérapeutiques.
Ilexistedestestspsychologiquespermettantd’évaluerlestroublesdesconduitesalimentaires.
Danscetravail,lesauteursseproposentd’énumérerlesdifférentstestsdedépistageetd’évaluationdestroublesdesconduitesalimentaires,leurhistoriqueetleursobjectifs.
methodologie :Lesdifférentstestsdedépistageetd’évaluationdestroublesdesconduitesalimentairesontétérecherchésenrevoyantlalittératureetenutilisantlesmoteursderecherche:Pubmed,Medscape,SciencesDirects.
resultats : Les tests les plus utilisés sont le Eating Attitude Test de Garner et Garfinkel, le EatingDisorderInventorydeGarner,leBulimicInvestigatoryTest,EdinburghdeHendersonetFreman)etleBulimiaTestdeSmithetThelen.
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L’incidencedestroublesdesconduitesalimentairesestenaugmentationd’uneannéeàuneautre.
discussion :Cestestsontunespécificitéetunesensibilitéconsidérablesdansledépistageetl’évaluationdel’anorexie,laboulimieetl’hyperphagie.
L’incidence des troubles des conduites alimentaires est en augmentation. Ainsi, un pronostic favorable de cestroublesdépendlargementdeleurdépistageetdeleurpriseenchargeprécoce.
conclusion : Lestroublesdesconduitesalimentairesestunproblèmedesantépubliquequirestesousdiagnostiqué.D’où l’intérêtdes testspourundépistageprécocedes troublesdescomportementsalimentaires.L’usagedecestestsestlemeilleurgarantpourlesdiagnostiqueretsurtoutlestraiteràtemps.Cestestsdoiventêtredisponiblesdanstouslescentresdesantédebaseoùlespatientsconsultentpourd’autrestroubles.
accidenTs domesTiques chez les enfanTs d’age Prescolaire en Tunisie
M.Mekki,M.Rezgui,R.Belaid,A.Mrabet.CSBEttahrir,CSBEttadhamen,FacultédemédecinedeTunis
introduction : Les accidents de la vie courante demeurent toujours un sujet d’actualité. Chez lejeuneenfant,cesaccidentspeuventoccasionnerdeslésionsorganiqueset/oufonctionnellesmajeuresàl’origined’unhandicapconfirmé.L’objectifdecetravailestdedécrirelescaractéristiquesépidémiologiquesdesaccidentsdomestiqueschezlesenfantsd’âgepréscolaire.
matériel et méthodes :Ils’agitd’uneenquêtetransversaleparinterrogatoiredesparentsdetoutenfantâgéentre0et5ansvictimed’unaccidentdomestiqueseprésentantauxurgencesdel’hôpitald’enfantsdeTunis,dejourcommedenuit.Lerecrutementdescasaduréunmoisetlerecueildesdonnésaportésurcertainescaractéristiquessociodémographiques,letyped’accident,lescirconstancesdesurvenueetlessuites.
résultats :Au total,30enfantsontété inclusavecune légèreprédominance féminine (53,3%).Laplupartdecesenfantssontâgésdeplusde4anset76,6%d’entreeuxhabitentenmilieuurbain.plusde2/3desaccidentsdomestiquessontsurvenuschezdesenfantsdont lesmèressontaufoyer.Lesparentsdeniveausupérieursontretrouvésdans10%descaschezlespèresetdans13,3%descaschezlesmères.Dansprésde40%descas,l’accidentsurvientpendantlanuit.L’accidentsurvientdans30%descasdanslejardin,16.97%danslasalledebainet13.33%danslachambredel’enfant.Letyped’accidentestdominéparleschutesdans43,3%descas,lesbrûluresavec23,3%,suivid’ingestiondecorpsétrangersavec10%.L’accidentsurvientdans46,6%chezdesenfantsinstablesetmalhabiles.Lesaccidentssurviennentdans40%descaslorsquel’enfantestsoumisàlagardehabituelleetdans17%descaslorsqu’ilestseul.60%desenfantsvictimesd’accidentsdomestiquesontreçuuntraitementambulatoire,dans40%ilyaeurecoursàl’hospitalisation.
conclusion : Une bonne connaissance de la situation épidémiologique, une stratégie efficiented’information,d’éducationetdecommunicationreprésententlesaxesdepréventionsurlesquelsilfautagirafinderenforcerlesystèmedesurveillancedesenfantsd’âgepréscolaireàdomicile.
enurésie de l’enfanT : À ProPos de 35 cas.MN.MIZOUNI,R.RAHMOUNI,A.MAHMOUDI,R.LAABIDI
L’énurésienocturneprimairedésigneunemictioninvolontaireetincroissantesanslésiondel’appareilurinairequisurvientpendantlanuitàunâgeoulapropretéestgénéralementacquise.
C’estunmotiffréquentdeconsultationenpremièreslignesétantsourcedeproblèmestantpourl’enfantquepourlafamille.
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Notrebutetdedémontrerlesaspectsépidémiologiquescliniquesetparacliniquesetd’analysernotredémarchethérapeutique.
Cetteétudeaintéressé35enfantsenâgescolaires(de6à11ans).colligésdumoisdujuin2011aumoisdejuin2013,aucentreintermédiairedeSidiThabet.
Aétéexcludel’étude...lespatientsprésentantuneénurésiesecondaire,ceuxâgésdemoinsde5ansouprésentantunsyndromepolyuro-polydipsiqueetceuxayantbénéficiéd’unechirurgie.Touslesenfantsontbénéficiéd’unexamencliniquecomplet,précédéd’uninterrogatoiresoigneuxdel’enfantetdesparentsetsuivid’unbilanparaclinique.
Danscetteétudeuneprédominancemasculineestnotée:20garçonset15filles
-Unedouleurabdominaleestobservéedecinqenfants.
-Desbrûluresmictionnellessontnotéeschez3patients.
-Uneconstipationchez3enfants.
-Laplupartdesenfantsontprésentédestroublespsychologiquesàtypedereplisursoi,manquedeconfianceouencoreretardscolaire
Lediagnosticpositifd’énurésienocturneestportésurl’interrogatoireetlanégativitédesexamensparacliniques
Ladémarchethérapeutiqueaétéadaptéeàlatolérancedutroubleparl’enfantetlesparents.
Chez9enfantsl’énurésieadisparuspontanémentauboutde3mois.
Chezles15enfantsquiontbénéficiéd’unepriseenchargepsychologique...onconstate5guérisonsauboutde6moiset5guérisonsauboutde5mois.
16enfantsgardentleurénurésieaprèsuneannée.
Bienquel’énurésieprimairenesoitpasunemaladiemaiselleresteunecausefréquentedeconsultationetsourced’angoissesurtoutpourlafamille.
Unexamenphysiqueetunentretienpermettentlediagnosticdesmesuresgénéralessimplesdemeurentunélémentessentieldelapriseenchargedel’enfanténurétique.
ole Tabagisme en milieu sPorTif
S.Othmani,T.Zhmoul,R.Morry,H.Swei,A.BenSaad,S.Kilani
introduction :Letabagismeestreconnucommelapremièrecausedemortalitéévitable.Unjeune,qu’ilsoitsportif,ounonpeutsesentirattiréparlefaitdefumer.Cesontsurtoutleseffetsàcourttermedutabagismequel’onobservechezlesjeunes,àsavoirleseffetssurl’appareilrespiratoire
Danscecadre,lebutdenotretravailestd’évaluerlesconnaissances,attitudesetcomportementdesétudiantsdusportvis-à-visdutabagisme.
méthodes : Etudetransversale,menéeaucoursdupremiertrimestredel’annéeuniversitaire2013-2014àl’aided’unquestionnaireanonymeauprèsdetouslesétudiantsdel’institutsupérieurdusportetdel’éducationphysique (ISSEP) de Gafsa. Le fumeur était l’étudiant déclaré fumer quotidiennement ou occasionnellement aumomentdel’enquête.
résultats :Uneffectifglobalde350étudiantsavaitrépondu (soit¾desétudiants inscrits).42,85%desétudiantsétaientdesexe fémininet lamoitiéd’entreeuxétait âgéedemoinsde21ans. Laprévalencetabagique globale était de30%. La prévalence des fumeuses était de4,76%. Le taux des ex-fumeurs a été de
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14,28%.Laprogressiondanslesétudesn’entraînepasunediminutiondel’habitudetabagique.47%decessportifsfumentparbesoin. 66,66%dessportifssontdesfumeursréguliers(aumoinsunecigarettepar jour),Encequiconcerne les signes fonctionnels décrits par les sportifs fumeurs, le plus incriminés demeure la sensation demanqued’air80,95%.52,38%dessportifsfumeursontévoquéslorsdestentativesd’arrêtdutabacunesensationd’essoufflement.Lesconnaissancesdurôledutabacdanslagenèsedespathologiessontbonnesoit85,8%dessportifs.Conscientdesdangersdutabac,cessportifsfumeurssouhaitentdisposerd’informationssurletabacaussibienpoureuxquepourleurentourage.
conclusion : Il est recommandé d’améliorer les programmes d’éducation anti-tabagique chez lesétudiantsdusportavecl’élaborationdecompagnepratiquespourl’aideàl’arrêtdutabac.
S’adresserauxassociationsde luttecontre le tabacen leurdemandantd’investir lemouvementsportifpardescompagnesantitabacbienorganisées.
rProfil Tabagique chez les adolescenTs en milieu scolaire
H.Rzigui,I.Rzigui,M.Chaieb,A.Gzara
introduction :Letabagismechezlesadolescentsestunepréoccupationdesantépublique,l’initiationautabagismesefaitgénéralementàunâgeprécocedel’adolescence.EnTunisielesélèvesetlesétudiantsfumeurssontdeplusenplusnombreux.
objectif : L’objectif de cette étude est de dresser le profil tabagique des élèves scolarisés au lycéeOmrane,d’étudierlesfacteursassociésàcetteconduiteaddictiveetd’évaluerlesconnaissancesdesadolescentsconcernantlaloiantitabac.
méthodes : Il s’agit d’une étude transversale réalisée sur unmois auprès de226 élèves du lycéeOmrane,unquestionnaireautoadministrécomportant27questionspourévaluer leshabitudes tabagiquesdesadolescents,leursconnaissancessurledangerdutabac.
résultats : La moyenne d’âge des élèves est de 17.27 ans, 30.3% des fumeurs sont égalementconsommateursdedrogue,50%desfumeursdéclarentfumeraussilachicha,60%desélèvesfumeursdéclarentfumeràl’intérieurdulycée,73%desfumeursontaumoinsunparentquifume,Lesprincipalesmotivationsdefumersont:laconcentration(40%),contrôledestress(30%),pourfairecommelescopains(20%),pourleplaisir(15%),Lamajoritédesélèvesfumeurs(73.5%)nesaventpasqu’ilexisteuneloiantitabac,70%desfumeurssontpourl’augmentationdeprixdetabac,Lamajoritédesfumeurssontconscientsdeseffetsnéfastesdutabagisme,Lesconsultationsdesevragetabagiquenesontconnuesquepar45%desélèves,86.3%desnonfumeurssontgênésparlesgensquifument,51%desnonfumeursn’ontaucunparentquifume.
conclusion :Lesrésultatsdecetteétudenous incitentderenforcer lesmesuresde luttecontre letabacchezlesadolescentsdanslemilieuscolaireetdesensibiliserlecorpsenseignantcarsonrôleestprimordialdanslaréussitedel’actionantitabac.
médecin généralisTe eT bronchioliTe aigue du nourrissonH.Rzigui,R.Mahfoudh,M.Chaieb,S.Doudech,D.Bousnina,M.Askri,h.Khedim,
O.Chaouach,H.Laajili,A.Garbouj,A.Gzara,R.TejDellagi.
inTroducTion :Labronchioliteaiguedunourrisson(BAN)constitueunproblèmedesantépublique,elletouche1/3desnourrissonsde1moisà2ans,survenantparépidémieelleestresponsabled’unencombrement
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dusystèmedesoinnotammentlesurgences
obJecTifs :Letravailviseàévaluer3voletsdanslapriseenchargedelabronchiolitedanslesstructuresdesantépubliquede1èreligne:
1-lesconnaissancesetlesattitudespratiquesdumédecingénéralistede1èreligne.
2-laqualificationdupersonnelparamédicaletl’organisationdelapriseencharge
3-lesdifficultésetlescontraintes.
meThodes :Enquêtetransversaledescriptiveréaliséeaumoisdefévrier2013auniveaude50CSBdelarégiondeTunisauprèsdesmédecinsgénéraliste.
Lasaisiedesdonnéess’estfaiteparEpiinfo6.
resulTaTs :Unagentresponsabledelapréparationdelaconsultationdepédiatrieestretrouvédans81%descentres,(58%infirmiers;37%forméenBAN).
64%desmédecinsparticipantàl’enquêteontuneanciennetédeplusde20ans;68%ontbénéficiéd’uneformationenmatièredeBAN.:L’EPLSn’estretrouvéequedans32%
LadéfinitiondelaBAN,lescritèresdegravité,lesnourrissonsàrisqueetlesélémentsdesurveillancessontreconnueparlaplupartdesmédecins(75%,88.7%,89.5%91%).
Quantauxattitudespratiquesonnoteuneprescriptionabusivedelaradiographiethoracique,(23%)unepersistancedurecoursàlakinésithérapie(37%),àlaprescriptiondesmucolytiqueetdescorticoïdesperos25%,malgréleursremisesencausedanslesderniersconsensus2000.
conclusion :EndépitdesséancesdeFMCilexisteundécalageentrel’étatdesconnaissancesetlapratiquemédicale;unerévisiondelamiseàjourdelacompétencedumédecingénéralisteestàenvisager.
sl’inTérêT de la micro albuminurie dans le déPisTage Précocede la néPhroPaThie diabéTique
N.Sellami,S.Malki,N.Gafsi,H.Selmane,A.Battikh,S.Casanova.DirectionRégionaledelasantédel’Ariana/HôpitalEttadhamen.
introduction :Ledosagedelamicroalbuminurie(µAlb)chezlesdiabétiquespermetledépistagedelanéphropathiediabétique(ND)quireprésenteunecausemajeuredemorbi-mortalité.
Matérieletméthodes:C’estuneétuderétrospectives’étalantsur3ans(2010-2012), incluanttouslespatientsdiabétiquesavecatteinterénaleayantunsuivid’aumoins6moisàlaconsultationexternedel’hôpitalEttadhamen.
Nousavonsanalysélesparamètrescliniques,biologiquesetnousavonsévaluélaµAlbenfonctiondutypedediabète.
résultats :
• Nousavonsrecensé32diabétiquesdont14(44%)detypeIet18(56%)detypeII,d’âgemoyende47+-19ansavecunenetteprédominanceféminine(19femmes)soitunsexeratiode0,68.
• Lamicroalbuminurie à l’admission est retrouvée chez 30,8% des diabétiques de type I versus 2,5% desdiabétiquesdetypeII;laprotéinurieestprésentechez25%desdiabétiquesdetypeIversus23,8%chezlesdiabétiquesdetypeII.
• L’évolutiondelaµAlbaprès6moisdetraitementparlesinhibiteursdel’enzymedeconversionaétémarquée
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parlanégativationdelamicroalbuminuriechez6%desdiabétiquesdetypeIalorsqu’ellen’afaitqu’augmenterdansletypeII..
discussion : Les complications cardiovasculaires n’ont été observées que dans le type II avec uneprévalencede6,6%.Alorsquedanslalittérature,cescomplicationssontobservéespourlediabètedetypeIetdetypeII.
conclusion :Atraverscetteétude,nousremarquonsque lespatientsdiabétiquesdetype IIontunenéphropathieavancéeparrapportauxdiabétiquesdetypeI,ceciestprobablementenrapportavecunemauvaisepriseenchargeetunretarddedépistagedelamicroalbuminuriedanscegroupedediabétiques.
PyélonéPhriTe aigue Prise en charge au service de médecine de l’hôPiTal de circonscriPTion oudhref
S.Sghaier,S,Salah,Z.Ghoudbane,R.Ettoumi,H.Amari,A.Borji,J.Jerbi,F.Fourati,
K.Jemai,W.ElghoulHôpitaldecirconscriptiondeOudhref
introduction :Unepyélonéphriteestuneinfectionbactériennedesvoiesurinaireshaute,elleprésenteunmotiffréquentd’hospitalisationauservicedemédecine.Lebutdecetravailestd’établirunestratégiedepriseenchargedepyélonéphrite.
matériels et méthodes :ils’agituneétuderétrospectiveportantsureunepérioded’unan(juillet2012-juillet2013)pendantcettepériodenousavonscolligé200observationsdespatientsadmisauservicedemédecinepourpriseenchargedepyélonéphriteaigue.
résultats :Prédominanceféminineavec65%descas,âgemoyenne50ans,60%descaspremièreépisode,antécédentdecoliquenephretiquedans40%descas,lithiasedevoieurinaire30%decaslocalisationdroitedans55%descas.ECBUfaitdans60%decas.monothérapiedans30%decas.Changementdel’antibiotiquedans40%decas.
discussion :lapyélonéphriteaigueestsuspectécliniquementdevantuneLombalgieunilatéralefébrileconfirmébiologiquement parECBU : leucocytesaltérés ≥104/ml (ou10/mm3).Bactériurie>104/mlLesfemmessonttouchéesnettementplussouventqueleshommes,etsontlesseulesendehorsdelagrossesseàprésenter des infections simples. Toutes les autres pyélonéphrites sont à risque de complication. Les espècesbactériennesleplusfréquemmentresponsablesd’infectionsurinairescommunautairessontlesentérobactéries.Escherichiacoliestleplussouventisolé.
conclusion :Lapyélonéphriteaiguëestunepathologiefréquente.Sondiagnosticestfaitleplussouvent,surdesargumentscliniquesetbiologiques.Lepronosticdépendduterrain,dutypedepyélonéphritemaisaussidelaprécocitéetdelaqualitédelapriseenchargethérapeutique
caT devanT un Pic hTa en urgence : a ProPos de 84 casZ.Ghodhbane,S.Sghaier,S.Salah,L.Rajhi,R.Toumi.
HOPITALDECIRCONSCRIPTIONDEOUDREF
introduction :L’urgencehypertensiveestuneélévationaiguedelapressionartérielle,généralementextrêmeavecprésencedesigneoudesymptômesd’unecomplicationprésenteoumenaçante.Elleestàdistinguerdelasimpleélévationaiguedelapressionartérielle,pouvantsurveniràl’occasiond’unépisodedouloureuxoud’unchocémotionneletétantabsolumentasymptomatique.L’urgencehypertensiveestdéfinirparélévationdelapressionartériellegénéralementsupérieureà180mmHgpourlapressionsystoliqueetousupérieurà110mmHGpourla
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pressiondiastoliquechezunsujetnontraitéoutraitéparunantihypertenseur,associéeounonàunecomplicationmettantenjeulepronosticvitaletfonctionnel.
objectif : L’objectif de ce travail est d’analyser les caractéristiques épidémiologiques des urgenceshypertensives et d’évaluer le protocole de prise en charge à travers une étude rétrospectivemenée à la salled’urgencedel’hôpitaldecirconscriptiond’Oudref.
matriel et methodes :Etuderétrospectiveétaléesuruneannéeportantsurl’ensemblede84cascolligésàlasalled’urgencedel’hôpitaldecirconscriptiond’Oudref.
resultats :LesexeratioH/F1,5.L’âgemoyendenospatientsestde68ans(+/-9)avecdesextrêmesallantsde25à88ans.Lesprincipalesurgencesrépertoriéesétaientl’accidentvasculairecérébraldans21cas(soit25)etl’œdèmeaiguedupoumonobservéchez14malades(soit16,6).Untraitementmédicalétaitinstauréchez63patients(soit75).
conclusion : Le pronostic et l’évolution des urgences hypertensives varient en fonction du type del’urgence,dudegrédelasouffranceviscéraleassociéeetlaqualitédelapriseencharge.L’atteinteneurologiqueestleprincipalfacteuraggravantlepronostic.Lebutdutraitementestdefairebaisserlatensionartérielle,delimiteretprévenirlescomplicationscardiovasculaires.
qualiTé de la Prise en charge des PaTienTs diabéTiques TyPe ii dans les cenTres de sanTé de base de la circonscriPTion d’el gueTTar
H.Swei,W.Tawali,R.Morri,S.Othmani,L.Akremi
introduction :Lescentresdesantédebaseontpourvocationd’offrirdessoinsprimairesdequalitéintégrantlesactionsdeprévention.L’objectifdecetteétudeétaitd’évaluerlaqualitédelasurveillancedespatientsdiabétiquesde type2pris enchargepar lesmédecinsdescentresdesantédebasede la circonscriptiond’ElGuettarGafsa.
matériels et méthodes : Ils’agitd’uneétudetransversaleincluantdespatientssuivispourundiabètedetype2ayantconsultépendantlasemainedu2au7septembre2013danslesdifférentscentresdesantédebasedelacirconscriptiond’ElGuettaretdontl’anciennetédelamaladieexcèdedeuxannées.Lerecueildesdonnéesaétéfaitàpartirdudossiermédical.Lorsdelaconsultationchaquemédecinrecueillaitlesélémentsde surveillance du diabète consignés dans le dossier médical durant l’année précédente. Les données étaientinterprétéesparrapportauguideAffectiondeLongueDurée-diabèteéditéparlaHauteAutoritédeSantéen2007.
résultats :72patientsdiabétiquestype2ayantconsulténoscentresontétéinclusdansl’étude.L’âgemoyendenospatientsestde64ans.44patientssontdesexeféminin,etl’anciennetédudiabéteestdeplusde10ansdans44%.
Undosagedel’HémoglobineA1cdatantdemoinsde3moisétaitprésentdansledossierde21%despatients.Lesexamensbiologiquesàfréquenceannuelleétaientprésentsdans75%descaspourlacréatininémie,78%pourleslipidessanguins,et11%pourlamicroalbuminurie.Latensionartérielleétaitnotéedanstouslesdossiers,lepoidsaétéprisdans48,6%descas,etlatailledans80%descas.Uneconsultationd’ophtalmologieétaitréaliséedansl’annéepour15%despatientset12,5%onteuunélectrocardiogramme.7patientsétaientnotédéfaillants.
discussion et conclusion :Ce travail apermisd’identifierdegrandes insuffisancesdans lapriseenchargedenospatientsdiabétiques.L’évaluationrégulièreetlaformationmédicalecontinuedespraticiensgénéralistespermettrontd’améliorercettepriseenchargepourdiminuerouéviterlescomplicationsdudiabète.
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Wirm dans la classificaTion Tnm du cancer colorecTal
S.WAKRIM,N.MOUSSALI,N.ELBENNA,A.GHARBI
Servicederadiologie20aoûtCHUIbnRochdCasablanca
lerectumestcirconscritparunespacecéllulo-graisseux,lemésorectumlui-mêmeentourédufasciamésorectal.Letraitementchirurgicaldépenddelamargederésectionlongitudinaledisponible(distanceentrelatumeuretlamargeanale).L’utilisationd’untraitementnéo-adjuvant(radiochimiothérapie)avantlachirurgiedépenddelamargederésectionlatérale,c’est-à-diredel’envahissementplusoumoinsimportantdumésorectum.
méthodes :L’objectifdenotretravailestded’illustrer laplacede l’IRMdans laclassificationTNMducancercolorectalàtraversunerevuesdelalittératureetillustrerparlescasdenotreservice.
résultats : L’IRM est l’examen incontournable pour établir l’extension locale, ganglionnaire etmétastatique. Une classification précise n’est pas toujours évidente à établir pour le radiologue en pratiquequotidienne.L’IRMseral’imageriedebasepourlaclassificationTNMducancercolorectalquidétermineraaussilepronosticdecettepathologieleplussouventsombre.
conclusion : L’imagerie par résonnance magnétique (IRM), qui fait partie intégrante du bilan préthérapeutiquedoitdéfinirnonseulementlamargederésectionlongitudinale,l’extensionlocorégionale,maisaussilamargederésectionlatéralepourdestumeursdépassantlaparoi,l’étatdel’appareilsphinctérienpourlestumeursdubasrectumetl’existencedelésionssecondairessynchrones.
adolescenTs eT comPorTemenT À risqueR.Werda,F.AkrimiJouini,L.Fenich,A.Driss
(Circonscriptionsanitaired’Utique)
introduction : Lesadolescents représententunepopulationmenacéepardesconduitesà risquesconstituantunfléausocialdontl’approcheclassiqueinstantanéedelamédecinenepeutplusrépondreàsesbesoins.
les objectifs :Dégager lesprincipauxproblèmesauxquelsseheurtent lesadolescentsauseindel’environnementfamilial,scolaireetsocial.
• Déduirel’ampleurdescomportementsrisquechezcettetranchel’âge.
matériel et méthodes :
• Etudedescriptivetransversalefaiteauprèsde260adolescentsâgésde13à18ans
• L’outildetravailestunquestionnairecomportantdesquestionsouvertesetadministréesindividuellementparlemédecindelapremièreligne.
résultats et discussion :
• L’âgemoyendesenquêtésestde15,83ans
• 100%viventaumilieururaldont83.8%sontscolarisés
• Desévènementsnégatifsontétévécusparcesjeunes
• 25.8%ontdessoucissurleurétatdesanté
• 22.8%sontinsatisfaitsd’eux-mêmes
Desproblèmesenvironnementaux(familiaux,scolaires)ontétérapportésparcesjeunessurtoutsleconflit.
Plusieurscomportementsàrisquemettantenpérillepronosticontétérelevés:
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• Usagededrogues:17cas
• Tentativesdesuicides:3cas
• Sexualiténonprotégée:93%
• Hétéro-agressivité:17,4%
• Insouciance:18,7%
conclusion :Ilestimpératifderépondreauxdemandesetbesoinsdesadolescentsparl’écouteetlesoutien.Uneapprocheglobaleintégranttouteslescomposantesdelaviedujeunedoitêtreinstaurée.
zla Poly medicaTion chez le suJeT age PsychoTique
K.ZITOUN*,S.OUESLATI**,S.DOUDECH****CPSZAHRROUNI,**CSBCARTHAGEMohamedAli,***CSBIBNSINA
introduction :Faceàl’augmentationdelaconsommationdemédicamentchezlapopulationâgée,laprescriptionmédicamenteusedevientunproblèmedesantépublique.
Notre étude a été menée dans le but d’analyser la prescription médicamenteuse chez une population âgéepsychotiquedansuncentredeprotectionsocialeafind’endéduiredesconseilspratiques.
matériel et méthodes :Nousavonsmenéuneétuderétrospectiveportantsurlespatientsâgésde65ansetplus.Nosmalades, résidantaucentredeprotectionsocialeELAMEN,centred’hébergementdesmaladesmentauxsanssoutienfamilial,présententtousdestroublespsychotiques.
résultats :L’âgemoyendenospatientsestde70ans.Latotalitédenospatientsrecevaientuntraitementneuroleptique.Lamajoritédenosmalades,présentaientdestroublespsychotiques(70%).Lacomorbiditésomatiqueest retrouvée chez71%des cas,46%avaient une comorbidité vasculaire.70%des sujets âgés prenaient3médicamentsouplus:letiersdessujetsprenaient4médicaments,18%despatientsprenaient5médicaments.
conclusion :Lapolymédicationaugmente lerisque iatrogène,diminue laqualitéde l’observanceetauncoûtélevé.L’instaurationdetoutnouveautraitementdoitdoncêtreréfléchie.Lesobjectifsetlesmodalitésdu
traitementdoiventtenircomptedescomorbiditésetdelaqualitédel’observance.
le sysTeme de sanTe Tunisien : forces eT faiblessesK.ZITOUN*,S.OUESLATI**,S.DOUDECH***.
*CPSEZZAHROUNI,**CSBMohamedAliCARTHAGE,***CSBIBNSINA
Organisationduréseaudesoins:Lesystèmedesantétunisienestpluraliste:lesecteurpublic(principalfournisseurdesoins),lesecteurparapublicetlesecteurprivé(aprogresséconsidérablement).
Forcesetfaiblessesdusystèmedesanté:Entermesdeprestationsdesoins:lesprestationssontassuréesparunsecteurpublicdenseetdécentralisé.
Cependant, ilexisteuneconcentration importantedes lits,équipements lourdsetpersonnelsdesantédans lesrégionscôtières.Enplus,lacontinuitédessoinsn’estpascorrectementassuréepuisqueseuls34%descentresdesantéassurentdesconsultationsmédicales3joursparsemaineouplus.
Entermesdefinancement:onestimeque70%delapopulationbénéficiedesécuritésocialeet28%dusystèmedegratuitétotaleoupartielle.Mais,lesbénéficiairesdegratuitédesoinsnepeuventpasaccéderauxsoinsdanslesecteurprivéetontparfoisdesdifficultésdansl’obtentionoulerenouvellementdescartes
Entermesdemobilisationdesressources:formationdeprofessionnelsdesantédediverscatégorie.Cependant,
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certainescatégoriesdupersonnelparamédicaletmédecinsgénéralistessontexposésauchômage.
Lesdéfisàrelever:
• Réduirelesdéséquilibresentrelesrégionsparl’harmonisationdelacartesanitaireetleciblagedeszonesdel’ouestetdusud,
• Améliorerlaqualitédesprestations,
• Sécuriserl’approvisionnementdupaysenmédicamentsetdispositifsmédicaux,
• Assurerunfinancementpérenneetéquitable,
• Répondreàl’exigencedémocratiqueenmatièredelaparticipationdelapopulationàlagestiondusystèmedesanté.
conclusion :Lesystèmedesantétunisienapermisd’enregistreruneévolutionfavorabledesindicateursdesanté.Cependant,lestransitionsdémographiques,épidémiologiquesetplusrécemmentdetransitionspolitiques,socialesimposentuneréformeglobaledusystème.
la recrudescence de la coqueluche en Tunisie : siTuaTion éPidémiologique eT recommandaTions
M.Zorraga1,S.Malki2,J.Gallalou3,B.Achèche4,O.Lejmi,H.Ounane
introduction :Lacoquelucheestune infectionbactériennetrèscontagieusede l’arbrerespiratoireinférieur qui se traduit typiquement par une toux quinteuse prolongée dont l’évolution peut être grave chez lenourrisson.Uneaugmentationdunombredecasdecoquelucheaétérécemmentobservéedansplusieurspaysayantmisenplacelavaccinationanticoquelucheuse.
EnTunisie,unerecrudescencedelacoquelucheaétéconstatéedepuis2009,avecuneflambéeépidémiqueen2013d’oùl’intérêtdeprendredesmesuresàcourtetàlongterme.
objectif :Lebutdenotretravailestd’établirlescaractéristiquesépidémiologiquesdelacoquelucheenTunisieen2013etdeproposerlesrecommandationspourfairefaceàcettemaladie.
Patients et methodes :Notreétudesebasesurlesdonnéesdeladirectiondesoinsdesantédebase(DSSB)concernantlescasdecoqueluchedéclarésàlaDSSBen2013etcellesrecueilliesdulaboratoirederéférencedel`hôpitald`enfantBabSaadoun-Tunis.
resultats :Depuisledébutdelaflambée(1ercas:le13/05/2013):44casontétédéclarésdont:
• 32casconfirmésparlabactériologie,
• 25casontétéhospitalisésdanslesservicesderéanimation(soit57%),
• Uneévolutionfatale:5casdedécès(tauxdelétalité=11%),
• Lemaximumdescasaétéenregistréàla30èmesemaine,
• Lamédianed’âgedescasétaitde2mois(avantla1èredosedePenta),
• LaplupartdescasontétéenregistrésàTunis(15cas).
conclusion :Malgréunebonnecouverturevaccinale,lacoquelucheresteunemaladieencored’actualitéenTunisie.Lesadultesetlesadolescentssontlaprincipalesourced’infectionetdescontaminateurspotentiels.Ilestalorsintéressantdesensibiliserlacommunautémédicalequelacoqueluchen’estpasseulementunemaladieinfantilemaispeutaussiaffecter lesadultes.Ainsi,desstratégiesvaccinalessontnécessairespourcontrôler lacoqueluchechezlesadultes.
résumés des postersRésumés des posteRs
Résumés des posteRs
Le bulletin du généraliste
5ème Congrès national de médecine générale • samedi 7 décembre 2013 Hôtel Sheraton Tunis
PRINCIPALES ACTIVITéS DE LA SMGT
PRINCIPALES ACTIVITéS DE LA SMGTprincipales actiVités de la smgt
LaSociétédesMédecinsGénéralistesdeTunisieouSMGTest lapremièreassociationscientifiquenationaledesmédecinsgénéralistestunisiens.LaSMGTaétécrééeenoctobre2005(JORTn°166du4octobre2005),C’est une ONG à vocation scientifique, fondée par un groupe de 11médecins généralistes bénévoles. Ellecompteactuellementplusde1000adhérentsexerçantdanslessecteurspublicetprivédanstoutelaTunisie.
Le siège social de la SMGTestactuellementsisau38rue8600ZICharguiaI,2035TunisCarthage.Tél.:71770376•Fax:71843531•Mobile:98334619/98948926Email:[email protected]•SiteWeb:www.smgtunisie.org.tn
Les objectifs de la SMGT sont :•Valoriserlerôledumédecingénéralistedanslesystèmedesoins.•Luipermettredejouerpleinementsonrôlesocialdanslacommunauté.•Promouvoirledéveloppementprofessionnelcontinu(DPC)auprèsdetouslesmédecinsgénéralistesenveillantàl’actualisationdesconnaissancesscientifiques.
•Participeràdévelopperlarecherchescientifiqueenmédecinegénérale.
PrinciPales acTiviTes de la smgT
1. Publication de la revue : Le bulletin du généraliste
2. Site web:www.smgtunisie.org.tn
3. Organisation de congrès nationaux :• 1er congrès national de médecine générale organisé par la Société des Médecins Généralistes de
Tunisie«SMGT»le20mai2006àl’hôtelABOUNAWAS-TUNIS.• 2ème congrès national demédecine générale organisé par la Société desMédecinsGénéralistes de
Tunisie«SMGT»les17et18mai2008àl’hôtelABOUNAWAS-TUNIS.• 3ème congrès national demédecine générale organisé par la Société desMédecinsGénéralistes de
Tunisie«SMGT»le26novembre2011àl’hôtelGoldenTulipElMechtel-TUNIS.• 4ème congrès national demédecine générale organisé par la Société desMédecinsGénéralistes de
Tunisie«SMGT»le1erdécembre2012àl’hôtelGoldenTulipElMechtel-TUNIS.• 5ème congrès national demédecine générale organisé par la Société desMédecinsGénéralistes de
Tunisie«SMGT»le7décembre2013àl’hôtelSheraton-TUNIS.
4. Organisation de congrès internationaux :• 1er congrès international de médecine pluridisciplinaire organisé par la Société des Médecins
GénéralistesdeTunisie«SMGT»sous l’égidedeL’InternationalFamilyDoctorsAssociation«IFDA»auBarceloConventionCenteretRamadaPlazaGammarth-Tunisles22et23novembre2008.
• 2ème congrès international de médecine pluridisciplinaire organisé par la Société des MédecinsGénéralistesdeTunisie«SMGT»sous l’égidedeL’InternationalFamilyDoctorsAssociation«IFDA»auBarceloCarthageThalassaGammarth-Tunisles21et22mars2009.
• 3ème congrès international de médecine pluridisciplinaire organisé par la Société des MédecinsGénéralistes de Tunisie «SMGT» sous l’égide de L’International FamilyDoctorsAssociation «IFDA» àRamadaPlazaLaMarsa-Gammarthles27et28mars2010.
• 4ème congrès international de médecine pluridisciplinaire organisé par la Société des MédecinsGénéralistes de Tunisie «SMGT» sous l’égide de L’International FamilyDoctorsAssociation «IFDA» àRamadaPlazaLaMarsa-Gammarthles25et26septembre2010.
5. Organisation de colloques internationaux2èmecolloqueinternationaldesjeunesrelatifàl’éducationsanitairedesjeunesetledéveloppementsocialquis’esttenuàl’hôtelMercureELMECHTEL-TUNISles21-22et23août2007encollaborationavecl’UNESCO,l’ISESCOetlasociétédesmédecinsgénéralistesdeTunisie.
6. Organisation de tables rondes• Organisationd’unetablerondesurlagrippeA/H1N1àl’hôtelLEÏCOTunislejeudi8octobre2009
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• Organisationd’unetablerondesurlesperspectivesd’avenirdel’exercicedelamédecineenTunisieaprèsle14janvier2011etcele12mars2011àlaCEPEXTunis
• Organisation d’une table ronde avec les laboratoiresWinthrop-sanofi aventis sur la prise en chargethérapeutiquedupatientdiabétiqueethypertendule30avril2011àl’hôtelSchératondeTunis
7. Activités médico-humanitaires :La SMGT organise régulièrement, depuis 2007, des caravanesmédico-humanitaires. Leur fréquence n’acesséd’augmenterpourpasserd’uneàdeuxcaravanesannuellesen2007àplusde6caravanesen2011.Au printemps de chaque année la SMGT participe avec quatremédecins au rallye des papillons par unecontributionmédicosociale et préventive destinée aux citoyens démunis habitants les principales villes etcommunautésduparcoursdurallyedespapillons.La caravane médicale et humanitaire «Rallye des Papillons» a été rebaptisée «Rallye Gammoudi DesertRace»danstoutesseséditionsdepuis2007avecNGO(NadiaGammoudiOrganisation).LaSMGTaparticipéàlacaravanedu15au21octobre2011.La caravane médicale et humanitaire qui accompagne le Rallye Oil Libya de Tunisie a été organisée enpartenariatavecl’association«LesMédecinsdel’Erg»dansseséditions2010et2011.Consultations et aide à la prise en chargemédicale des enfants et adolescents suivis par le centre deshandicapésdeSejnèneavecAttijaribanken2010.ConsultationsmédicalesetactionsdedépistageetdesensibilisationàlafermethérapeutiquedeSidiThabetpourleshandicapés.Participation avec des dons au service demédecine physique et de rééducation fonctionnelle de l’InstitutMohamedKassabd’orthopédiedeKsarEssaïdSuiteà l’appeldenotreconfère,médecinde lasantépubliqueauCSBdeDehiba,uncontacttéléphoniquea permis d’identifier les besoins, une enveloppe de cinq mille dinars était allouée et une caravane s’estdéplacéele1ermai2011enprenantavecelledeséquipementsmédicauxpourlesbesoinsurgentsetdeséquipementsdestinésauCSBdeDH’hiba,ceséquipementssont2poussesseringues,1électrocardiographe,unjeud’attellesd’immobilisation,unechaiseroulante,desbéquilles,uneminerveetdiversmédicaments.Cettepremièreexpéditionapermisd’identifierlesbesoinssurplacepourleCSBainsiquepourlesréfugiésdezonededessertedeceCSB.Une deuxième caravane est alors expédiée le 15MAI 2011, avec les jeunes scouts d’Utique et financéesurtout par des généreux donateurs qui ont tenu à l’anonymat ; les équipements que cette caravanetransportaitétaient:35tablespourenfants,100chaisespourenfants,deslivres,descahiers,descrayonspourcoloriage,desjouets,descouchespourenfants,2réfrigérateurs,unordinateurportableunordinateurdebureau,unvidéoprojecteur,etdiversmédicaments.Lesjeunesscoutsd’Utiqueontorganisédesséancesd’animation,souslestentes,pourlesenfantsréfugiésselonlesgroupesd’âges.Une troisièmecaravaneexpédiée le22mai2011, encoreune fois financéepardesgénéreuxdonateurs,confiantsauxmembresdelaSMGTquiaccompagnentcescaravanes,avaitpourobjectifd’équiperlestentesdesréfugiésafind’offrirunconfortoptimal,cette troisièmecaravane transportait :desventilateurs (unepar tente)2congélateurs,des thermosde12 litres (unepar tente),descouchespouradultes,dessousvêtements,etdiversmédicaments.Cescaravanespossèdentunobjectifmédicopréventifmaissurtoutunobjectifhumanitairevisantlesenfantsdémunis,ainsiquelesfamillestunisiennesquihébergentlesréfugiésdeRasJedir,BenGuerdane,DhehibaetTataouine,…etce,enréponsedel’SMGTauxappelsd’urgenceetdedétressedesrégionsfrontalièresaveclaLibye.LeursuccèsauprèsdecespopulationsciblesaincitélaSMGTàlesrenouveleretcertainessontdevenuesdesrendez-vouspériodiquestraditionnels.CesactionsontconcernéplusieursrégionsdunordetdusuddupaysdanslesgouvernoratsduGrandTunis,deBizerte,Jendouba,Béja,Gafsa,Tozeur,Kébili,MédenineetTataouine.
8. PARTENARIAT
Avecleministèredelasantépublique:• ParticipationdelaSMGTàla15èmejournéenationaledelasantépubliqueayantpourthème“diabète
etdémence”les21et22octobre2011.• ParticipationdelaSMGTàlaréunionducomitéd’organisationdutroisièmeséminaireEstméditerranéen
devaccinationorganiséparleministèredelasantépublique(directiondessoinsdesantédebase)le
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6janvier2012.• Participationde laSMGTauséminaire-atelier “validationduguideméthodologiqued’élaborationdes
recommanndations de bonnes pratiques” organisé par le ministère de la santé publique (directiongénéraledelasanté)les6et7avril2012àl’hôtelElMouradiGammarth.
• ParticipationdelaSMGTàlacérébrationdelajournéemondialedelasantéorganiséeparleministèredelasantépubliquele7avril2012àl’hôtelRemadaPlazaGammarth.
ParticipationdelaSMGTauworkshopd’élaborationd’unplanstratégiquequinquénnaldelavaccinationdu17au20avril2012àl’hôtelElmédinaàHammametsud
ParticipationdelaSMGTàlaréuniondepréparationdelacélébrationdelajournéemondialedeluttecontrelediabèteorganiséeparleministèredelasantépublique(directiondessoinsdesantédebase)le18mai2012
ParticipationdelaSMGTauséminaire-atelier“miseenplaced’unprocessusdudéveloppementprofessionnelcontinue”organiséparleministèredelasantépublique(directiongénéraledelasanté)les7et8septembre2012àl’hôtelGoldenTulipElMechtelTunis
Avec la faculté libre de Tunis : TIME
ParticipationdelaSMGTparl’animationd’uneséanced’éducationpourlasanté,danslecadredelacélébrationdelajournéemondialedeluttecontreletabacoraganiséeavecTIMEle26mai2012
Avec médical thalasso company plus (mtcplus)
ParticipationdelaSMGTavecmédicalthalassocompanyplus(MTCplus)àl’organisationd’unséminaireetdes ateliers paratiques relatives à lamésothérapie, carboxythérapie et lipocryolyse organisés les 3 et 4mars2012àTunis
Avec les associations :
ParticipationdelaSMGTàunejournéed’information,danslecadredelacérébrationdelajournéemondialede lasanté“ajoutonsde lavieauxannées”organiséeencollaborationavec l’associationdesretraitésd’ElMenzahVI,l’associationAlzheimeretleslaboratoiresProchidiale21avril2012aucentreculturelElMenzahVITunis
ParticipationdelaSMGTparl’animationd’uneséanced’éducationpourlasantéayantpourthèmela lutteantitabacoraganiséeparlamaisondelaculturedel’Arianale4juin2012àl’Ariana
Aveclessociétéssavantes:
Société de médecine de famille de Sousse
ParticipationdelaSMGTàlajournéedelasociétédemédecinedefamilledeSousseayantpourthème“lesyndromedel’intestinirritablepratiquescliniquesetprévention”organiséele18et19févrieràSousse
Société tunisienne d’échographie et de doppler (STED)
ParticipationdelaSMGTetlaSociétéTunisiennedeMédecineVasculaireaveclacontributiondeslaboratoiresAlfaWasserman, le 2 juin 2012, par l’animation d’un séminaire atelier : «Apport de l’écho doppler enmédecine générale» au 1er congrès international d’échographie et de doppler organisé par la sociététunisienned’échographieetdedoppler(STED),du1erau3juinàl’hôtelMouradiGammarth
Société Tunisienne d’hygiène et de sécurité des soins
ParticipationdelaSMGTàunejournéed’hygiènehospitalièreorganiséeparlaSociétéTunisienned’hygièneetdesécuritédessoinsàBizerte
Participation de la SMGT à une table ronde “support de formation et d’éducation à l’hygiène desmainsdanslespaysdumaghreb”organiséeparlaSociétéTunisienned’hygièneetdesécuritédessoinspendantlepremiercongrèsnationaldelaSociétéTunisienned’hygièneetdesécuritédessoinsetla4èmejournée
PRINCIPALES ACTIVITéS DE LA SMGT
PRINCIPALES ACTIVITéS DE LA SMGTprincipales actiVités de la smgt
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maghrébined’hygiénehospitalièretenusles23et24septembre2011àl’hôtelDelphinElHabibMonastir
Participationde laSMGTàunatelierrelatifà l’hygièneetsécuritédessoinsenpratiquemédicale libéralependant lestravauxdu2èmecongrèsnationalde laSociétéTunisienned’hygièneetdesécuritédessoinsorganiséparlaSociétéTunisienned’hygièneetdesécuritédessoinsles28et29septembre2012àl’hôtelDelphinElHabibMonastir.
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Ilestdetradition,danslamajoritédesmanifestationsscientifiquesdesprofessionnelsdesanté,d’attribuerunoudesprixposterauxauteursdescommunicationsaffichées.Un jurysechargedesélectionner,parmi lespostersaffichés,leoulesmeilleurstravauxselondescritèresscientifiquespréétablis;
Cettetraditionaplusieursobjectifs:
1. Valoriser lesprofessionnelsdesanté, auteursduposter, dans leurséquipespar l’enrichissementde leurcurriculumvitaeafindeleurdévelopperl’estimedesoi.
2. Pousserlesauteursdestravauxàprésenteruntravaildequalité.3. Encourageretdévelopperlarecherchescientifiquechezlesprofessionnelsdesanté.
LaSociétédesMédecinsGénéralistesdeTunisie,ainstauréleprixposterdepuisletroisièmecongrèsnationaldemédecinegénéraleen2011;etc’estavec lagénérositédes laboratoiresTERIAKquenousavonspuallouertroisprixpourlestroismeilleursposters.
Aprèsdélibérationlejuryadécerné:Le premier prix pour le poster : Obésité : motifs de consultation en médecine physique et particularités de la prise en chargeI.Aloulou1,S.Lebib1,I.Miri1,O.Kharrat1,F.Z.BenSalah2,C.Dziri11Service de Médecine Physique et RéadaptationFonctionnelle,Institutd’OrthopédieMohamedKassab,KsarSaïd, LaMannouba.2InstitutSupérieur d’EducationSpéciale,KsarSaïd,LaMannouba.
Le deuxième prix pour le poster : LA DYSPNEE AIGUE CHEZ LE SUJET AGEKMehrez,MBelHadjAli,CBenSalah,NMtaoua,NRidene,OBedis,ASelmene,ISkouri,AKhelil.Service d’accueil des urgences. HôpitalMohamed TaharMaamouriNabeulLe troisième prix pour le poster : Etude descriptive des accidents scolaires survenus durant l’année scolaire 2008-2009 à la circonscription sanitaire de Nasrallah – KairouanN.ElFekih,L.Sayadi,M.Mallouli,R.Hmidi,C.Essid,R.Debghi
Chaquemembredujuryrempliunegrilleaccordantunscoreàchaquecritère:1. sicritèrenonconforme2. sicritèreplutôtnonconforme3. sicritèreplutôtconforme4. sicritèreconforme
BUREAU 2013-2016 DE LA SMGTSuite à l’assemblée générale élective du 18mai 2013,lebureauestcomposécommesuit:Présidente :DrSaïdaHAJJI-ZARROUKVices présidents :DrJalelBENYOUSSEFDrMohamedHechmiBESBESDrNadiaMAROUANI-ABDELMOUMENSecrétaire général : DrSoumaïaJEMILI-BENYOUSSEF
Secrétaire générale adjointe :DrSamiraSRASRA-MILEDTrésorier :DrMorchedABDELMOULATrésorière adjointe :DrBAYOUDHLAAJILIHayetMembres :DrMounirKAROUIDrRafikaMANSOURI-BELHASSENDrSihemBELHAJBELKACEM-ESSAAFI
Les critères sur lesquels le jury s’est basé pour l’attribution de ces trois prix sont :
1. Lapertinenceduthème2. Letitrecourtattrayantetinformatif3. Laproblématiqueclairementexposée4. Lesobjectifsclairementformulés5. Laméthodologieadéquate6. Laprésentationadéquatedesrésultats7. Laconclusiondutravaildébouchantsurun
appelàl’actionetàdesrecommandations8. Lastructurationduposterpermetdelireles
différentespartiesdansl’ordre9. L’expressioncorrecte10.L’esthétiqueetlaclartéduposter.
prix smgt oFFert par les laboratoires medispourlestroismeilleurspostersaffichésau4èmecongrèsnationaldemédecinegénérale
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REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTSremerciements
ABBOTT
ADWYA
APM HIKMA
ASTRA-ZENICA
BAYER
BOIRON
GALPHARMA
GLAXO (GSK)
IPS SAID
ID SEN
JULEFAR
K MED
MEDIS
MSD
NOVARTIS
NUTRICA
PFIZER
PHARMEXPORT
PIERRE FABRE
PROCHIDIA
SANOFIAVENTIS
SOTUMED
TERIAK
UNIMED
VITAL
Comité de rédaction du bulletin :
Directrice de la publication :
DrHAJJIZARROUKSaïda
Directeur de la rédaction :
DrBESBESMohamedHechmi
Membres :DrBENYOUSSEFJalelDrBAYOUDHLAAJILIHayet
DrJEMILIBENYOUSSEFSoumayaDrMAROUANIABDELMOUMENNadia
DrBELHAJBELKACEMESSAAFISihem
Le comité d’organisation remercie tous ceux qui ont contribué à la réussite du 5ème congrès nationaldemédecinegénéraledeTunis,enparticulier:
• Leslaboratoiresetlessponsorspharmaceutiques
• Lepersonneldel’hôtelGoldenTulipElMechtel
• LepersonneletladirectiondelasociétéAlliance-cc,coliséesoula,escalierB,5èmeétage2092,Tunis-ElManarII,e-mail:[email protected]
•Toutlepersonneldel’imprimerieBoussâaàCharguiaIITunis,quiaimprimélesaffichesetlesrevuesenuntempsrecord.
• Lepersonneldel’hôtelSheratonTunis.
Tous lesmembresdubureaude laSMGT, imprégnésde l’esprit d’équipeetdedévouementontencoreunefoisfaitlapreuved’unprofessionnalismeorganisationnel,ilsmaitrisentlesavoirfaire,lesavoirêtreetlesavoirdevenir,leurdeviseactuellec’estquifaitquoi?Quand?Etcomment?Ilsméritentencoreunefoisungrandmerciàtous!
DrMohamedHechmiBESBESDrSaïdaHAJJI-ZARROUKPrésidentducongrèsPrésidentedelaSMGT
Lecomitéd’organisationdu4èmecongrèsnationaldemédecinegénéraleorganisépar lasociétédesmédecinsgénéralistesdeTunisie(SMGT)lesamedi1erdécembre2012àl’hôtelGoldenTulipElMechtelTunis,remercie tous les sponsorsqui ont contribuéà la réussitedececongrèsetnotamment les laboratoiresetentreprisessuivantes:
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NOTES
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