Bulletin Municipal de la Commune de Merville

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mer ville infos Journal municipal d’informations n°36 Mars 2011 Inédit dans le Nord de la France, cet été une Centrale Solaire bientôt opérationnelle

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Vie locale de la Commune de Merville (59).

Transcript of Bulletin Municipal de la Commune de Merville

mervil le i n fosJournal municipal d’informations n°36

Mars 2011

Inédit dans le Nord de la France, cet étéune Centrale Solaire bientôt opérationnelle

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Brèves

Nouveaux habitants de la commune,pensez à vous faire connaître auprèsdes services administratifs de la mairie.Une réception conviviale a lieu chaquefin d’année afin de vous présenter lesélus et la commune.

Nouveaux MervilloisFaites vous connaître  !

A l’occasion de la journée mondiale de l’eau, le 22 mars prochain, la station d'épurationet le château d'eau du centre d'exploitation Noréade de La Gorgue seront ouverts au pu-blic pour des visites guidées réalisées par des techniciens. Cette visite permettra de sen-sibiliser le public à la gestion durable de la ressource eau. Une fiche d’inscription estdisponible au Point Environnement Conseil (lire p 24) à la mairie de Merville.

Journée mondiale de l’eau

mardi 22 mars 2011 :Noréade ouvre ses portes

Visite de la station d’épuration et du Château d’eau : 9h à 12h et de 13h30 à 16h

Le 14 mars 2009, pour son 220ème anniver-saire, l'Harmonie Municipale de Merville re-cevait l'Orchestre National de Lille devantplus de 600 auditeurs enthousiastes. Cetteannée, le samedi 12 mars 2011, elle invite,pour une première dans la région, la MusiquePrincipale des Unités de Marine (ex MusiquePrincipale de l'Armée de Terre) sous la direc-tion du chef de la Musique aux armées Mi-chel Moisseron, commandant de la MPDUM.

Rendez-vous est donné aux mélomanes detoute la région salle Pierre Sizaire à 20heures. Placement libre : ouverture des

portes dès 19 h. Tarif unique : 5 euros

La Musique Principale de l'Armée de Terre(MPADT) est issue de la création, en 1945à Rochefort, de la fanfare des troupes colo-niales, qui deviendra successivement mu-sique des troupes coloniales puis musiqueprincipale des troupes de marine en 1958.En 1978, par décret du ministre de la Dé-fense, elle fait partie des plus grandes for-mations des armées qui, désormais, sont aunombre de cinq.

En 1997, dans le cadre de la professionna-lisation de l'armée de Terre, la formationprend l'appellation de Musique Principale delArmée de Terre. Elle est implantée depuis1991 à Versailles-Satory.

Ambassadrice de l'armée de Terre, cettephalange musicale contribue au prestige detrès nombreuses cérémonies officielles. Pré-sente aux grandes manifestations dans lacapitale et en province, elle rehausse l'éclatdes cérémonies à caractère patriotique. LaMusique Principale de l'Armée de Terre rendles honneurs aux plus hautes personnalitésde l'État. Elle est fréquemment sollicitéepour représenter la France à l'étranger(USA, Canada, Corée du Sud, Israël, Tuni-sie, Bulgarie, Russie…).

Forte d'un orchestre d'harmonie, d'un quin-tette de cuivres, d'un quatuor de saxo-phones, d'un quintette à vents, et d'unquatuor à cordes, elle se produit régulière-ment en concert à Paris, en province ainsiqu'à l'étranger.

Le 12 mars  : Un concert exceptionnel  !

Le samedi 12 Mars 2011, l'Harmonie de Merville invitela Musique Principale des Unités de Marine

('ex Musique Principale de l'Armée de Terre).

Raticide = dangerLes services de la commune distribuent du raticide. Nous rappelons que ce pro-duit est très dangereux, tant pour les personnes que pour les animaux domes-tiques. Veillez à le placer en sécurité.

A partir du 1er avriljusqu’au 31 octobreDu lundi au samedi

de 10h à 12h et de 14h à 18h30,le dimanche de 10h à 12h,

fermeture le jeudi

Horaires d’été de la Déchetterie

4 2 En brefinformations, permanences...

4 4 Actualitésvie quotidienne, Fisac...

4 9 IntercommunalitéAgenda 21 communautaire...

4 10 économie Nouveaux commerces, reprises, transferts...

4 12 EmploiForum de l’emploi...

4 14 Logementdevendez propriétaires...

4 15 UrbanismeAdhésion à l’AULAB...

4 16 Socialrefus de la misère...

4 17 Dossier centralvoeux du Maire...

4 21 Sécuritéinauguration du PAd...

4 22 Projetsrénovation du groupe scolaire v. Hugo

4 24 Développement durableinauguration de la Centrale solaire...

4 27 CulturePhilippe Jullien artiste en résidence...

4 28 Vie associativesociété Colombophile l’Aigle...

4 30 Humanitairedon du sang...

4 31 Libre expressiontribunes

4 32 En imagestéléthon, marché de Noël...

4 35 Etat-civilMariages, Noces d’or...

4 36 En imagesChakirock

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Les derniers chiffres du chômage rendus pu-blics, la veille de Noël, sont accablants. Fin no-vembre, la France comptait 2.698.100demandeurs inscrits à Pôle Emploi, soit un tauxde 9,3 % en augmentation de 2 % en un an.Pour mémoire, Merville présente un taux de

14,2 % de demandeurs d’emploi. Les personnes qui exercent uneactivité réduite mais qui cherchent un emploi sont au nombre de1.321.000, ce qui porte à 4.019.000 l'effectif total des demandeursd'emploi, en hausse de 5 % depuis un an. Pire, alors que la ré-forme des retraites impose de travailler plus longtemps, le chô-mage des plus de 50 ans s'est accru de 16 % en un an, portantleur nombre à 750.000.

Modestement, car il s'agit d'une compétence de l'Etat, notre Mu-nicipalité s'efforce d'agir en faveur de l'emploi et de lutter contre lechômage de longue durée et contre le chômage des jeunes : Elle crée un service local de l'emploi avec pour objectif d'offriraux demandeurs d'emploi un lieu unique comprenant Pôle Emploi,SESAME, la Mission Locale, l'Adjointe à l'Emploi... Elle travaille avec la Communauté de Communes Flandre-Lyspour accueillir des entreprises et consolider l'existant. Elle élabore, avec le tissu associatif local, un plan de dévelop-pement de l'économie sociale et solidaire, sur lequel je reviendraidans les prochains numéros.

L'opposition nous fait trop d'honneur en affirmant que les décisionsde notre Municipalité nuisent gravement au pouvoir d'achat desMervilloises et des Mervillois. En effet, la Liste dite d'Action Dé-mocratique et Sociale prête au Maire de Merville un pouvoir qu'iln'a pas. L'opposition serait mieux inspirée de dénoncer les man-quements du Président de la République qui s'est présenté en2007 comme le candidat du pouvoir d'achat.

En janvier 2010, Nicolas Sarkozy avait promis : “le chômage va

baisser dans les semaines et les mois qui viennent”, tandis queChristine Lagarde saluait fin août “des perspectives de stabilisa-tion”. Au lieu d'accuser abusivement notre Municipalité de ne pasrépondre aux besoins des Mervillois, l'opposition ferait mieux depointer les promesses que le Président de la République ne tientpas : LADS est prompte à nous reprocher tous les maux de Mer-ville, mais fait preuve à l'égard de Nicolas Sarkozy et de son gou-vernement d'un silence assourdissant !

Sentiments dévoués

Edito

Jacques ParentMaire & Conseiller Général

Edition 4 Ville de MervilleDirecteur de publication4 Jacques Parent, Maire & Conseiller Général Directeur de rédaction 4 Francis Campagne Rédaction 4 Céline MuraConception-Maquette 4 Dorothée DelavalPhotographies 4 Ville de MervilleImpression 4 Nord’imprim - N°36 Mars 20114ISSN : 0999-8357

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L’école mervilloise a fait couler beaucoupd’encre ces derniers temps avec deuxfaits :8 La première place aux Olympiadesdes métiers de Baptiste Barraud, ap-prenti mécanicien aéronautique.8 La fin de la première promotion de pi-lotes de ligne chinois, recrutés par l'unedes plus grosses compagnies aériennesde leur pays : la China Eastern Airlines.Une seconde, constituée d'une quin-zaine de jeunes Chinois, est encore ac-tuellement à l'Institut aéronautiqueAmaury de la Grange (IAAG) à Merville.

L’IAAG et l’EPAG sous les projecteurs

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ACtUALitésAméliorer la vie quotidienne

Une concertation pour mieux vivre ensemble

Le 9 février, les habitants de la communeont été conviés à participer à une réunion deréflexion sur la vie de la cité concernant lequotidien et notamment : le stationnement,la circulation, le mobilier urbain, les déjec-tions canines…La réunion fut un succès puisque la salledes mariages de la mairie était comble.Pour répondre aux questions et attentes desparticipants, le maire, Jacques Parent,s’était entouré de Bernard Loridan, maireadjoint au développement durable, aux fi-nances et à l’urbanisme, de Gilbert Nugou,maire adjoint à la sécurité et aux travaux, deDidier Petyt, brigadier chef de la Police Mu-nicipale et du lieutenant Pacinella, comman-dant de la brigade territoriale degendarmerie de Merville.

Déjections caninesLes déjections canines sont une véritablecalamité pour nos trottoirs (appelés mêmecrottoirs par certains habitants). Un arrêtédu maire du 1er avril 2006 stipule que lespropriétaires de chiens pris en flagrant délitsont passibles d’une amende de 38€(amende plus frais de dossier). Quelles so-lutions face à ce fléau ? “Outillage, éduca-tion et répression !” répond Bernard Loridan.Il s’agit avant tout d’un problème de société.Les maîtres sont seuls responsables. Unchien, ça s’éduque… au pire, on le tire versle caniveau… Une communication spécialesera étudiée afin de sensibiliser les maîtresindélicats. Quant à l’outillage, la question sepose également. Doit-on poser des cani-settes, distributeurs de sachets, poubellesspéciales… ? Jacques Parent a interrogé

ses collègues maires siégeant comme lui auConseil Général. “Le mobilier urbain réservéaux chiens fonctionne peu ou pas. Souventdégradé, peu utilisé”. Le premier magistratétudie donc la possibilité d’un partenariatavec les commerçants pour mettre des sa-chets recyclables envente. L’idée est dedoter les commerçantsvolontaires de kits dedistribution (sachets, au-tocollants et affiches)afin qu’ils puissent lesproposer à leurs clients.

Route d’EstairesBeaucoup de riverainsde la route d’Estaires sesont déplacés pour la réunion. En quelques années, depuis la ferme-ture de l’Union EngraisNord France notam-ment, les accidents sesont multipliés sur cetteroute. La circulation des camions y étantmoins dense, les automobilistes ont ten-dance à rouler plus vite. Une lettre d’infor-mation a été éditée à ce sujet sur le site dela ville.Dans un premier temps, des panneaux in-dicateurs de vitesse sont installés pour faireprendre conscience aux usagers de leur vi-tesse. Puis les contrôles seront plus nom-breux. La pose de ralentisseurs est étudiée.La réunion a permis d’entrevoir une autresolution. Un formateur de camion école a in-diqué qu’il serait intéressant d’étudier la

pose de stops et faire de la route d’Estairesune voie secondaire par rapport aux voiesperpendiculaires. Ce principe, très usitédans les grandes villes, a retenu l’attentiondes élus.Pour autant, cela ne résout pas l’étroitesse

de la voie. Les élus réfléchis-sent à un nouveau plan decirculation. La voie pourraitdevenir en sens unique et larue Jean Jaurès davantageexploitée. Il ne s’agit pas làde transférer le problème àla rue Jean Jaurès car il estprévu de la refaire et d’ins-taurer une circulation douce(chicanes).

Stationnement etcirculationLe stationnement et la circu-lation en ville ont été évo-qués. Le stationnement alonguement été le sujet des

conversations. Entre le non-respect desplaces handicapés et le stationnement surles trottoirs, beaucoup de cas d’incivilité sontrecensés. Le lieutenant Pacinella a indiquéque la brigade ne pouvait être partout (sonterritoire comprend Merville, Neuf-Berquin,Vieux-Berquin et Haverskerque). La vitesseest également un sujet récurrent. Certainsaxes sont très empruntés et les voitures yroulent à vive allure. Pour ces deux cas, lescontrôles seront renforcés.

InformationBruit, vélos sur les trottoirs, tailles des haies,animaux nuisibles, problèmes de voisi-nages…, beaucoup de points ont été abor-dés. Le respect de l’anonymat a étéconservé. Il ne s’agissait pas là de dénoncermais de pointer les problèmes à résoudreensemble pour mieux vivre à Merville. Lelieutenant Pacinella a fait savoir que cegenre de problèmes pouvait être signalé parcourrier électronique à l’adresse : [email protected] Une ré-ponse sera apportée dans les plus brefsdélais.

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ACtUALités

En novembre, la nouvelle signalétique commerciale et ar-tisanale est sortie de terre. Implantée dans le cadre duFISAC tranche I, cette opération a été travaillée par le ser-vice communication et deux stagiaires de BTS.Les couleurs des panneaux représentent une partie de laville à partir du centre ville. Un grand panneau détaillé etreprenant le plan de la ville et ses secteurs sera posé surla place au printemps.Malgré des réunions avec les commerçants et artisansquelques oublis et erreurs ont été identifiés. Les correc-tions seront apportées prochainement.Par ailleurs, cette nouvelle signalétique étant financée parle FISAC, les entreprises, industries et lieux touristiquesn’ont pu être ajoutés. Ils feront l’objet d’une nouvelle cam-pagne dans le courant de cette année.

Une signalétique commerciale colorée

FISAC II Une aide à la dynamisation des locaux commerciaux

Depuis 2008,le Pays Cœur de Flandredéveloppe la mise en place d’unFISAC (Fonds d’Intervention pour lesServices, l’Artisanat et le Commerce) sur sonterritoire. La tranche I vient de se terminer. Baptisée"Re-dynamisation du centre ville", elle portait sur plusieursaxes : la communication, les investissements en matériels, la si-gnalétique et des aménagements. En décembre 2010 a été lancé l’ap-pel à projet pour la deuxième tranche (janvier 2011- décembre 2012). En2010, a eu lieu une enquête auprès des commerçants sur leurs projets d’amé-nagements et leurs attentes. L’aide à la rénovation des bâtiments, à la pose d’en-seignes, à la mise aux normes… sont les interrogations récurrentes des professionnels.En toute logique, après avoir pris conseil auprès du Pays Cœur de Flandre, de la Cham-bre de Commerce et d’Industrie Grand-Lille et la Chambre des Métiers et de l’Artisanatdu Nord, les élus ont décidé de consacrer cette deuxième tranche à l’aide à la rénovationextérieure des surfaces et locaux commerciaux et artisanaux. En Conseil Municipal du8 février, a été votée l’allocation une participation de 25% plafonnée à 2500 € pour la mairie. La part FISAC sera égale. Cela fera donc une part à charge ducommerçant de 50%. Pour cette opération, la commune alloue une enveloppe de50.000 € sur deux exercices (30.000€ en 2011 et 20.000€ en 2012). Une plaquette ex-plicative et le cahier des charges seront bientôt adressés aux professionnels.

Grâce au dispositif FISAC, la commune aédité en décembre le guide économiquemervillois. Cet annuaire recense tous lesprofessionnels de la commune : artisans,commerçants et prestataires de services. Ilest disponible en mairie.

Guide économique 2010

Arrivées et nouvelles délégations mises à jour : Delphine Boulenger et Régine Morli-ghem succèdent respectivement à JanineRaeckelboom et Véronique Follet, démission-naires. Evelyne Collier ajoute à l’action éco-nomique, l’économie solidaire, l’insertion, laformation et l’emploi, les délégations du com-merce et de l’artisanat, ainsi que celle desressources humaines territoriales.

Du nouveau chez les élus

Francis Campagne, adjoint délégué au déve-loppement culturel, à la communication et desTIC (Technologies de l’Information et de laCommunication), s’occupe également del’enseignement.

Stéphane Cordier a vu ses délégationss’étendre. Conseiller délégué à la jeunesse età l’action humanitaire, il ajoute à sa missionles écoles (Péri-Scolaire), le restaurant sco-laire et les centres de loisirs.

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ACtUALités

La législation l’imposant, depuis le début del’année le restaurant municipal sest ’adaptéaux nouvelles normes et passer à la liaisonfroide pour le portage des repas à domicilepour les personnes âgées, à la charge duCentre Communal d’Action Sociale.

Ce procédé évite ainsi la condensation desaliments. En effet, la chaleur et l’humiditéentrainent un développement des bacté-ries. Le repas arrivait auparavant chaudchez le bénéficiaire. Aujourd’hui, il arrivefroid, à charge pour la personne de le ré-chauffer. La qualité des aliments est accruecar la condensation altère également legoût et la fraicheur des mets.Le procédé de fabrication des repas a donc

changé. Le travail de sept jours, s’effectueaujourd’hui en cinq jours. Les aliments sontcuisinés puis passés en cellule de refroidis-sement quelques heures. Ils sont ensuiteconditionnés en barquette et maintenusdans la chambre froide. Les voitures réfri-gérées les acheminent jusqu’à leur destina-taire. Le service sera doté d’un véhiculeélectrique prochainement.

Ce qui change également, et ce n’est pasune moindre chose, c’est l’heure de livrai-son. Le repas étant froid, le portage est or-ganisé différemment et permet auxpersonnes âgées d’être livrées avant midi.

Pour l’heure, la législation n’impose pas aurestaurant municipal de s’équiper pour lesécoles. Mais la direction du restaurantpense déjà à équiper les écoles du Sart etde Caudescure.

Le portage : un rôle socialCette prestation ne se résume pas qu’à lalivraison des repas à domicile. Elle a éga-lement une vocation d’accompagnementsocial. Les employées du CCAS chargéesdu portage ont comme devoir, à chacune deleur visite, de veiller au bien-être des béné-ficiaires, de s’assurer qu’ils sont en mesurede prendre leur repas et de faire connaîtreà l’agent administratif en charge du portage

les demandes ou les remarques. Un carnetde liaison est également tenu pour signalerles problèmes rencontrés comme une ab-sence, une personne souffrante, des bar-quettes anciennes non consommées, ladésorientation des personnes ou leur isole-ment, le manque de confort du domicile outoute situation se révélant inadaptée oudangereuse pour le bénéficiaire.

Restaurant municipal

Le passage à la liaison froide s’est fait en douceur

Les travaux de reconfiguration des arrêtsde bus sur la place de Merville, engagéspar le Conseil Général du Nord, ont com-mencé le 7 mars pour une durée prévi-sionnelle de 3 à 4 semaines. Lestationnement et la circulation sur la placearrière de la mairie sont réglementés parun arrêté du Maire (interdiction de station-ner notamment).Le coût de l'opération est de 70 000euros, marquage compris. Il est pris encharge par le Département dans le cadredu budget dédié à la mise en accessibilitédu réseau Arc-en-Ciel.Celui-ci reprend la création des quais, descheminements piétonniers et les borduresde délimitation des différents espaces.

Des travaux surla Grand’ Place

une gare routière bientôtaménagée

Depuis le début de l’année, la Municipalitéa lancé des lettres spéciales répondant àdes questions précises. Téléchargeablessur le site internet (rubrique e-services/té-léchargements) ou envoyées par courrierélectronique, ces lettres d’information, bap-tisées “une réponse à vos questions”, vien-nent en complément du Merville Infos etpermettent une plus grande réactivité surdes sujets importants.Ainsi six numéros ont déjà été édités :N°1 : Le cheval cantonnierN°2 : Les déchets ménagersN°3 : IntercommunalitéN°4 : Accidents route d’EstairesN°5 : Patrimoine industrielN°6 : Equipement public Jardins de Flandre

Pour recevoir des informations concernantles nouvelles publications, il suffit de s’ins-crire sur le site internet de la commune :www.ville-merville.fr.

Communication municipaleUne lettre qui répond à vos questions

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ACtUALités

Jeudi 23 décembre en mairie de Merville aeu lieu une réunion de préparation pour lacréation d’une association de promotion del'idée d'une 5ème plateforme multimodale Ar-tois-Flandre-Lys reliée au projet de CanalSeine-Nord-Europe et vers Dunkerque. Denombreuses institutions publiques et privéesse sont mises autour de la table pour avancersur le projet telles que la région, les conseilsgénéraux du Nord et du Pas-de-Calais, lesdéputés concernés, la CCI Grand-Lille, les in-tercommunalités concernées (Flandre-Lys,Artois-Lys, Artois Comm…), le port de Dun-kerque et les ports fluviaux de Béthune et deLille…, mais aussi des partenaires privés,tels que l’entreprise Roquette et le GERIF(Groupement d’Entreprises Régionales d’In-térêt Fluvial).

L’ensemble des travaux menés sur le désen-clavement ferroviaire, routier et fluvial du ter-ritoire Flandre-Lys a permis de concevoir unprojet de 5ème plateforme multimodale, re-liée au projet de canal Seine-Nord et versDunkerque. Une rencontre a eu lieu entre leDéputé-Maire de Dunkerque, Michel Dele-barre, ardent défenseur du Port de Dun-kerque et l'entreprise Roquette qui utilise leport et qui pourrait l'utiliser bien plus. Ce projet de plateforme multimodale est pri-mordial pour le désenclavement du territoire.Le routier est en cours avec notamment la

liaison Béthune-Lestrem-Merville qui seraterminée d’ici deux ans et l’étude d’accessi-bilité de la Flandre Lys à l’A25 conduite parle Conseil Général du Nord. Une déclarationcommune en faveur du développement fer-roviaire fret et voyageurs a été signée par lesmaires de la Communauté de CommunesFlandre-Lys et les dirigeants de la sociétéRoquette. Concernant le barreau fluvial Mer-ville-Béthune, il pourrait être la base arrièredu port de Dunkerque et une desserte pourles entreprises du territoire, dont l’une est n°1mondial dans son domaine, la société Ro-quette.

Le projet Canal Seine-Nord-Europe, en coursde discussion, a pour objectif de relier le bas-sin parisien à la région Nord/Pas-de-Calais.Lors d'une réunion qui s'est tenue le 23 dé-cembre en mairie de Merville, un largeconsensus a été trouvé pour dire que le portde Dunkerque ne devait pas passer à côté decette opportunité. Pour les participants à cetteréunion, il est urgent de se mobiliser, afin dedéfinir une stratégie commune, de planifier etsurtout d’arrêter un tracé définitif. La mobili-sation et l’échange entre les différents acteurssont essentiels, afin que tous les documentsd’urbanisme du territoire prennent en comptece projet qui pourrait être source de dévelop-pement économique et social.L'enjeu est important. Flandre-Lys a pu se

développer grâce à l'entreprise Roquette. Lasociété a des projets. Elle espère passer àterme de 7.000 à 10.000 tonnes entrantes dematières premières. Roquette a donc besoinde moyens de transport.

En ce qui concerne la réalisation et le finan-cement, est évoquée l’idée d’un partenariatpublic/privé. Le GERIF a confirmé son intérêtpour cette réalisation, tout en étant conscientqu'il y aura un appel à concurrence. Les animateurs du projet ne nient pas les dif-ficultés à surmonter : le tracé, le foncier, le fi-nancement, le maître d'ouvrage..., mais tousles participants reconnaissent que l'entre-prise Roquette a besoin du fluvial et du fer-roviaire pour son développement, faute dequoi le nombre de camions sur la routerisque d'augmenter. Il en va de même pourd’autres industriels du secteur. Dans le cadredu Plan Climat Territorial de Flandre Inté-rieure, ce projet est une opportunité qui per-mettrait de réduire de façon conséquente lesémissions de gaz à effet de serre.

Forte mobilisation pour la5ème plateforme multimodale

Le travail ne manque pas, mais le projet afait un grand pas, en recueillant un largeconsensus et une forte mobilisation des ac-teurs. Cette rencontre du 23 décembre por-tait sur l'idée d'une 5ème plateformemultimodale. Bien évidemment, les mairesconcernés par les différents tracés du bar-reau fluvial devront être réunis. Un tel projetdevra faire l'objet d'un grand débat public,comme c'est le cas pour ce type d'infra-structure.

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ACtUALités

Abattage des arbres avenue Clemenceau

Plantés après laconstruction de l’église vers

1928, les platanes de l’avenue Clemenceau ont été abattus début février.

Cette opération fait suite à l’étude de l’OfficeNational des Forêts réalisée en 2010.

L’examen avait en effet révélé que les arbres étaientmalades. Il a donc été préconisé de procéder à

leur enlèvement pour assurer la sécurité du public et des riverains.

Lors de l’opération de coupe par les services techniques, il a été découvert que certains arbres étaient creux.

Après l’abattage, les trottoirs ont été dépavés autour dessouches avant le passage d’une pelle mécanique pour le

désouchage. Le pavage sera ensuite reposé et desfosses de plantation seront réalisées. Avant les

festivités de Pâques, d’autres arbres seront plantés.Il s’agit de chênes chevelus (Quercus Cerris) de 20

à 25 cm de circonférence, de 4 à 5 m de hauteur.Ils seront fixés avec ancrage de motte (absence de tuteurs) et du lierre et des

vivaces seront plantés au pied.

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INterCoMMUNALité

Depuis son élection, Jacques Parent tra-vaille en collaboration avec de nombreusesstructures et institutions. Il multiplie les par-tenariats et contacts dans un seul but, celuide développer la commune sur divers points(économique, urbanistique, écologique…).Au-delà de son appartenance pleine et en-tière à la Communauté de Communes Flan-dre Lys, la Commune de Merville met enœuvre, avec différents partenaires et terri-toires, des actions de développement éco-nomique et social en s’appuyant sur lesprincipes de développement durable. Elle a adhéré à l’Agence d’Urbanisme del’Arrondissement de Béthune pour la révi-sion générale de son Plan Local d’Urba-nisme et le désenclavement fluvial,ferroviaire et routier du territoire. Elle a établides relations avec le port de Dunkerque, leGroupement des Entreprises Régionalesd’Intérêt Fluvial (GERIF), la Société RO-QUETTE…, pour faire émerger l’idée d’unecinquième plateforme multimodale reliée auprojet Canal-Seine-Nord-Europe (lire p 7).

Elle fait partie, via la CCFL, du dispositif SE-SAME Emploi, géré par l’Association Em-ploi-Formation de la Vallée de la Lys &Flandre Intérieure, qui fait appel à l'associa-tion IDEES pour la Flandre-Lys.Elle fait également partie du SCOT de Flan-dre Intérieure et la Mission Locale pour l’in-sertion des jeunes. Elle s’appuie sur leSMALIM et le Conseil Général (FDAN"Grands Projets") pour développer un projetde campus aéronautique dans le but deconforter et de développer l’école de pilo-tage Amaury de la Grange, ainsi que la zoneaéroportuaire.

Via son Espace Culturel Robert Hossein,elle mène des opérations culturelles avec leCentre André Malraux d’Hazebrouck(Apéro-Bus de la Forêt de Nieppe). Au travers de la CCFL, elle participe à desopérations touristiques avec l’associationLys Sans Frontière. Elle adhère à l'Office deTourisme de la Vallée de la Lys, basé àSteenwerck. En tant que chef lieu de canton, Mervilles'implique, sous l'impulsion du ConseillerGénéral, dans la démarche de contractuali-sation que le Département propose à sesdifférents territoires.Parce qu’il est nécessaire d’instaurer un dia-logue constructif avec son territoire, leConseil Municipal a voté en décembre der-nier le principe d’une adhésion à l’Agence

de Développement Economique de FlandreIntérieure.

Présidée par Didier Tiberghien, Maire- Adjoint d’Hazebrouck, elle a la volonté de réunir différents partenaires de développe-ment économique des secteurs publics etprivés. Actuellement, les statuts sont enphase d’écriture, en association de loi 1901.Elle travaillera en partenariat avec le SCOT,les Pays, la Chambre des Commerces et del’Industrie, la Chambre des Métiers, l’Etat, leConseil Régional, les organismes d’aide àl’emploi, les entreprises, les communes etles EPCI. Cette agence pourra ensuite de-venir un outil de développement écono-mique, sans se substituer aux compétencesdéjà détenues par des EPCI. Elle apporterason expertise aux projets de chacun en co-hérence sur l’ensemble du territoire, par lebiais de contractualisation.

Lors du vote, Jacques Parent a expliquél’importance de promouvoir le secteur privé,de défendre les services publics mais aussile tiers secteur, c'est-à-dire l’économie so-ciale et solidaire. D’ailleurs, la Communautéde Communes Flandre Lys évolue beau-coup en ce sens. Le Maire de Merville aégalement signalé l’importance de cetteadhésion et la nécessité de créer des al-liances pour le développement des projets.

L’importance de l’ouverture et la collaboration

A l’instar de la commune de Merville, lacommunauté de communes Flandre Lys acommencé un travail de réflexion sur leprincipe d’un agenda 21.Un Agenda 21 est un programme d'actionsconcrètes pour le 21ème siècle visant àmettre en place une démarche globale etcohérente de développement durable surun territoire donné.

Il est porté par la collectivité et mené enconcertation avec tous ses acteurs : élus etpersonnels, habitants, associations, entre-prises… Les objectifs sont d’agir dans lechamp économique, social, environnemen-tal et organisationnel afin de concilier dé-veloppement économique, respect del'environnement et progrès social.

Plusieurs étapes sont nécessaires pour lamise en œuvre : Élaborer un diagnostic duterritoire ; définir une stratégie à court,moyen et long termes ; mettre en œuvre leprogramme d'actions ; évaluer les poli-tiques menées et les actions engagées,dans une logique d'amélioration continue.

La CCFL est entrée dans la premièrephase, celle du diagnostic exhaustif de cequi existe déjà à l’échelle des communeset de la Communauté de communes. Afinde le mener, la CCFL a mandaté un pres-tataire qui a mis en place une série d’ate-liers citoyens dans les différentes villes surdes thèmes différents. Ces ateliers deconcertation avec les habitants sont unoutil incontournable du dispositif. Ils per-mettent d’engager des débats, d’encoura-ger les initiatives, et de faire émerger despropositions. Chacun peut y participer ets’y exprimer. Quatre ont déjà eu lieu et troisautres sont prévus d’ici fin avril :

Atelier 4 : vendredi 25 mars, 18h30-20h30- Fleurbaix - centre socio-culturel

Thèmes : énergies, choix de consomma-tion, habitat, transports, déchets, bilan car-bone, lutte contre le dérèglementclimatique.

Atelier 5 : vendredi 15 avril, 18h30-20h30- Estaires - Salle des fêtes (Place Montmo-rency)Thèmes : économie solidaire, commerceéquitable, enfance, personnes âgées, ac-tions sociales, associations, culture, valori-sation du patrimoine, emplois nouveaux.

Atelier 6 : vendredi 22 avril, 18h30-20h30Haverskerque - salle des fêtesThèmes : environnement, santé, air, eau,sol, trame verte et bleue, biodiversité, boi-sement, cadre de vie, PLU, agriculture.

La CCFL se dote d’un Agenda 21 Communautaire

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éCoNoMie

Depuis le 1er janvier, René Vandromme arepris le garage Deroo, situé 140 route deLa Gorgue. Fort d’une expérience enrichis-sante dans le métier, cet ancien cadre tech-nique Renault a choisi de se lancer dansl’aventure et d’ouvrir sa propre agence.Le garage propose des services de répara-tion mécanique et de carrosserie toutesmarques mais aussi la vente de véhiculesneufs de marque Renault et d’occasiontoutes marques.Les deux employés du garage sont restéset l’équipe s’agrandira vite, notamment pourle développement de l’activité de carrosse-rie.

Garage Vandromme un agent Renault à Merville

Le garage est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h

et de 13h30 à 17h30. Accueil téléphonique jusque 18h.

Tel. 03 28 48 26 01

Depuis cet été, Mickaël Roussel se consacre pleinement à son métier et sa passion : lacréation et l’entretien de jardins. Auparavant jardinier dans une collectivité, il propose auxentreprises et particuliers de nombreux services : tonte, élagage, taille de haie, semis degazon, plantation, fleurissement, création de bassin, clôture, allée… le tout dans toute larégion.

Mickaël Roussel, créateur de jardins

Tél. : 06 22 94 51 93 – 93 route d’HazebrouckCourriel : [email protected] / Site : www.roussel-mickaël.com

Un nouveau discount  : LIDLFin octobre, un magasin Lidl a ouvert ses portes rue d'Aire. Dès l’ouverture, l’affluence était au rendez-vous. Le magasin fait996 m² et une dizaine de personnes y travaillent, dirigés par Lætitia Verpraet. Le magasin est installé selon le nouveau conceptdu groupe : cinq larges allées aérées. Il dépend de la centrale de Lillers, qui gère 80 magasins.

Ouverture : du lundi au samedi de 8h30 à 19h30

Rue d’Aire (avant Willaert-Hovine).

N’hésitez pas à nous contacter

Vous reprenez un magasin, vous lancez une nouvelle activité artisanale ou vous créez un entreprise. Il vous est alors possiblede faire l’objet d’un article dans le Merville Infos. Il vous suffit pourcela de contacter Céline Mura au service communication :

Tél. : 03 28 49 69 84 ou par courriel : [email protected].

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éCoNoMie

Mamzel Viego, le commerce de VirginieGovaere-Dekeyser a changé d’adresse.Désormais, le magasin de prêt à porter estsitué au 8 place de la Libération. Ce chan-gement a permis un développement d’acti-vités, la surface d’exploitation ayant étémultipliée par 4... En plus du prêt à porterfemmes et accessoires, Mamzel Viego pro-pose des articles hommes et grandestailles.

Ca déménage  !  Bonemine, Mamzel Viego,

Christophe Gailliaerde

Ouvert du mardi au vendredi de 10h à12h et de 15h à 19h. Le samedi de 10h à

18h non stop. Tél. 03 28 40 98 81

Erratum BatexpertDans le dernier numéro du Merville Infos,une erreur s’est glissée dans le courriel

de Batexpert. Il s’agit [email protected]

Après 18 années d’expérience en salon,Stéphanie Charles a ouvert son affaire decoiffure à domicile : At home coiffure. Cettenouvelle Mervilloise propose ses services àtous (féminin, masculin et junior) et est spé-cialiste des chignons de mariées et mèchesbio. Son rayon d’action est large : de laFlandre Lys à la métropole lilloise.

At Home Coiffure

Du mardi au samedi non stop. Disponible pour tout projet.

Tel. 06 09 75 11 46Courriel :

[email protected] / Site :http://www.wix.com/athomecoiffure/59

Marie Levoye a investi dans un local com-mercial, juste en face de son ancienne en-seigne. Désormais Bonemine se trouve au32 rue du Général de Gaulle. Les servicesproposés sont les mêmes : Soins esthé-tiques et bien-être pour être belle (et beau !)toute l’année.

Ouverture du Lundi au vendredi de 10hà 13h et de 14h à 19h. Le samedi de 9h

à 12h et de 13h30 à 17h. Fermé lemercredi. Tél. 03 28 48 52 63.

Géomètre expert, Christophe Gailliaerdeétait installé sur la place. Désormais son ca-binet est localisé au 14 route d’Hazebrouck.

Pour tout renseignement pour une ex-pertise, un diagnostic énergétique ou

amiante, rendez-vous au 03 28 40 59 98.

Dominique Francotte a ouvert l’Atelier duchas en début d’année. Auto entrepreneur,elle propose ses services pour tout travailde couture. Le petit plus de l’Atelier du chasest la réfection de fauteuils de style.

L’Atelier du chas

Installée à la Reinette au 471 route d’Hazebrouck,elle reçoit sur rendez-vous.

Tel. 03 28 41 67 54 ou 06 58 74 25 46.

Essenti’elle, la beauté à la maison

Marine Catteau propose ses services d’es-théticienne à domicile sous l’enseigne Es-senti’elle. Des formules classiques(épilations, soins, maquillages) à la prépa-ration de mariage, Marina utilise des pro-duits 100% naturels. Titulaire du CAP et duBP esthéticienne et forte d’une expériencede quelques années en institut et de forma-trice, elle travaille du lundi au samedi de9h30 à 19h.

Marina Catteau au 06 33 49 88 92 ou [email protected]

Nouveaux propriétairesau Dagobert

Le snack de la rue Faidherbe a changé depropriétaires. Eric et Kévin Gérard ont re-pris le commerce en décembre. Ils propo-sent de la vente à emporter ou sur place defrites, pâtes et sandwiches mais aussi deplats de brasserie (steak, bourguignon…).Le Dagobert est ouvert tous les jours.

Le lundi et le mardi de 11h30 à 14h ; lemercredi et le jeudi de 11h30 à 14h etde 18h30 à 21h30 ; le vendredi de11h30 à 14h30 et de 18h30 à 22h30 ; lesamedi de 18h30 à 22h30 ; le dimancheet les jours fériés de 18h30 à 21h30.

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EMPLoi

La couveuse d’entreprise, mise en place parla Boutique Gestion Espace en 2003, a in-tégré au mois d’octobre son 100ème entre-preneur à l’essai. La couveuse d’entreprise

BGE Hauts de France, 61 rue du Rivage, à Hazebrouck. Tél : 03 28 52 56 60.

permet de tester un projet grandeur natureet de faire son apprentissage de chef d’en-treprise avant de créer son activité. L’évé-nement fut fêté à l’hôtel de ville de Merville.

La BGE a fêté sa 100ème couvée

Dans le cadre du plan de Relance pourl’emploi des jeunes, la Mission LocaleFlandre Intérieure met en place des demi-journées “découvertes des métiers” à des-tination des jeunes de moins de 26 ans.Quatre thèmes sont retenus : les métiersde l’industrie, les services aux collectivitéset commerce (à Hazebrouck le 29 mars),le social, la santé et service à la personne(à Bailleul le 1er avril) et l’artisanat et mé-tiers d’Art (à Cassel, le 28 mars).

Le jeudi 31 mars, Merville accueillera lajournée sur le thème “Les Métiers de l’In-dustrie”. Celle-ci a été mise en place enpartenariat avec l’association IDEES. Cethème ne pouvait pas mieux convenir àMerville, au vue du dynamisme des entre-prises de la ville et du secteur dans ce do-maine.

Le 31 mars, les grandes entreprises du ter-ritoire seront disponibles pour présenterleurs activités, leur développement, despossibilités d’emploi, de formation…

Un espace particulier sera réservé à la pré-sentation de l’économie Sociale et Soli-daire dans le cadre de l’économie plurielle.

L’école de la 2ème chance sera égalementprésente (lire article sur cette même page).Un service de navette par bus, sera mis enplace pour permettre à chaque jeune de serendre à toutes les manifestations.

Pour tout renseignement complémentaire : association

IDEES 03 28 42 00 72 ou

[email protected]

Forum de L’emploi,le 31 mars

A l’initiative européenne impulsée par EdithCresson, l’école de la 2ème chances’adresse à des jeunes sortis du systèmescolaire sans diplôme, sans qualificationprofessionnelle et qui ont une volonté fa-rouche de s’insérer professionnellement.23 écoles ont été créées en France (la 1ère

à Marseille en 1997). 9 500 jeunes y ont étéaccueillis en 2010.Sous l’égide de la CCI, l’école de la 2èmechance Grand Lille sera présente au forumde l’emploi du 31 mars. Son fonctionnement est simple. Des réu-nions d’information ont lieu toutes les sixsemaines. Puis les personnes intéresséespassent un entretien de motivation. Aprèsune période d’essai de 7 semaines, un par-

cours professionnel peut être engagé sur 9mois maximum. Le cursus propose une al-ternance en entreprise, des cours de baseet une définition du projet professionnel. Lescours sont choisis en fonction des projetsdes jeunes.

Depuis sa création en 2007, l’e2c GrandLille enregistre 60 % de sorties positives mi-nimum par an (CDI, CDD + 6 mois, contratsalternance, formation qualifiante…). En2010, 290 stagiaires ont été formés.Un centre de formation va bientôt ouvrirdans la région d’Armentières. Si vous êtesintéressés envoyez un courrier de motiva-tion et un CV à E2C Grand Lille, 45 bd Ma-réchal Leclerc 59100 Roubaix

L’école de la deuxième chance au forum de l’emploi

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EMPLoi

Du travail pour l’été…Jobs d’été, destinés aux jeunes âgés de18 ans minimum. Chaque année, il fautpallier les remplacements des congésd'été des agents titulaires, dans les diffé-rents services de la collectivité.Les CV sont à adresser à Monsieur leMaire. Martine Lorphelin, directrice géné-rale des services, Julie Vandoolaeghe, res-ponsable des ressources humaines etEvelyne Collier, Maire-Adjointe, position-nent les candidatures en fonction des pro-fils recherchés, d'après les besoins parservice.Ce tableau complété est ensuite proposéau bureau municipal qui effectue les choix.Il y a environ une quinzaine de postes àpourvoir selon la répartition des congésdes salariés. Les services concernés (horsanimation) sont les services administratifs,

le service de médiation sociale, le serviceculturel, le portage des courriers...Pour la réception des candidatures et afinde gérer au mieux ces remplacements, ladate butoir est fixée au 31 mars 2011. Au-delà de cette date, les candidatures ne se-ront plus prises en compte. Vous trouverezégalement ces informations sur le site dela ville.Aux centres de loisirs, le recrutement desanimateurs s’achèvera le 1er avril 2011.Pour juillet, 45 postes d’animateurs et 3postes de direction sont à pouvoir. Enaoût, 25 animateurs seront recrutés.Les qualifications sont : stagiaires ou di-plômés BAFA pour les animateurs etBAFD avec expérience pour les directions.Cv et lettre de motivation à envoyer à Sacau Dos 62 ter rue Gambetta à Merville.

Pour tout renseignement : 03 28 48 36 94 ou www.sacaudos.fr

Des inquiétudes pourles contrats aidés

de la commune

En fin et début d’année, Jacques Parent,maire, assisté de Bernard Loridan, maireadjoint aux finances entre autres et Evelynecollier, maire adjointe aux ressources hu-maines notamment, ont fait le tour des ser-vices pour une série de débatspédagogiques sur le budget communal.Partant du principe que les élus ne peuventcadrer un budget sans le concours et l’adhé-sion des agents, ils ont choisi de jouer cartesur table et de tout expliquer aux employés :désengagement de l’Etat, réforme de la taxeprofessionnelle, état catastrophique du pa-trimoine, bilan énergétique désastreux, l’en-dettement, les besoins en équipement…Par ce discours simple et motivant, les agents ont ressenti les économies imposées commeune nécessité et non comme une punition. Chacun y est allé de son idée pour serrer lescordons de la bourse ou ne pas trop les desserrer… Cette concertation au sein des servicesest une véritable volonté des élus qui estiment que, sans les agents, il est impossible pourles élus de réussir à contenir les dépenses.

Débat avec les employés communauxLa pédagogie du budget

Depuis 2008, la municipalité a fait le choixd’aider ses concitoyens à se réinsérer parle biais de contrats aidés. En novembre,Jacques Parent dénonçait le désengage-ment de l'État pour les contrats aidés.Trois contrats (sur 6) n’ont pu être renou-velés car les critères de sélection et de re-nouvellement ont changé.

Pour certains, des formations avaient déjàété engagées ou programmées dans l'in-tention de développer les connaissancesdans le domaine de leur service. Ces per-sonnes ont dû, à l’approche des fêtes, seconfronter à une nouvelle recherche d'em-ploi.

Outre les critères de renouvellement, lestaux de financement de ces contrats aidésviennent de changer et sont réduits à 70%surcoût de cette baisse des financementsse monte à 55 000€, alors que 2011 exigela plus grande prudence sur le plan bud-gétaire.

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LogeMeNt

Devenez propriétaires de votre logementVous êtes locataires et souhaiteriez acqué-rir une propriété. Vous payez un loyerélevé. Sachez que vous pouvez devenirprimo-accédant à la propriété.Dans le quartier des Jardins de Flandres, lebailleur Logis 62 réalise une opération d’ac-cession à la propriété, essentiellement pourdes Types 3 et 4.En fonction de la surface habitable, le prixde la maison et du terrain varie entre134.000 et 164.000 €.Par exemple : une maison de type 4, d’unesurface habitable de 80 m² revient environà 159.000 €.

N’hésitez pas à vous renseigner auprès du service Logement du CCAS

Cathy Vermeulen au 03 28 50 35 60Depuis ce début d’année, il existe égale-ment un prêt à taux 0. L’Agence Départe-mentale d’Information sur le Logement, quitient régulièrement une permanence auCCAS, peut aussi vous aider dans la dé-marche. Le rôle de l’ADIL est de plusieursordres :8 réaliser à la demande du particulier dessimulations financières pour la constructionou l’achat d’un logement neuf ou ancien.8 informer sur les prêts PTZ et PTZ bonifié

et aides (au logement) auxquels les per-sonnes peuvent prétendre ainsi que sur lesdifférentes formules de prêts qui peuventleur être proposées.8 Aider et dresser la liste des questions àposer aux établissements de crédits.8 Informer sur les démarches à accompliren cas d’achat ou construction d’un loge-ment.

Logifim s’implique à MervilleLe bailleur Logifim a tenu un conseil d’administration à Merville cet hiver. A cette occasion a été a lancéel’idée de réaliser sur la commune un nouveau programme de logements locatifs à loyer modéré.Pour information, l’opération de rénovation des logements rue Barra, Simone Weil… se passe trèsbien et a même un peu d’avance. A terme, ce sont 121 logements qui auront été rénovés.

Résidence Services “Les Récollectines”

Un comité de vie sociale vient de naîtreAu début de l’année, à l’invitation du maire,également président du CCAS, les rési-dents, leurs familles, le bailleur Logis 62 etle personnel des Récollectines et du CCASse sont réunis en vue de la création d’un co-mité de vie sociale.Il s’agit pour eux d’élire des représentantsafin d’évoquer la vie de la résidence et derésoudre les éventuels problèmes.Six personnes ont été élues, le 22 févrierdernier pour composer ce comité qui seréunira régulièrement avec les membres dedroit (CCAS et Logis 62). Trois collèges ontété créés :8 Collège des Logements Individuels (Ti-

Informations du CCASDemandes de logementLe CCAS rappelle que, devant le grandnombre de sollicitations, les demandesde logement sont à réitérer chaqueannée.Indécence et insalubritéEn cas de problème de ce type avecvotre logement locatif, n’hésitez pas àcontacter Cathy Vermeulen au service lo-gement. Elle fera le lien avec le PACT oul’ADIL. A titre d’information, 19 cas ontété solutionnés depuis 2009. Il ne s’agitpas d’incriminer le propriétaire mais detrouver, ensemble, des réponses à cesproblèmes.Pour tout renseignement : Cathy Vermeulen au 03 28 50 35 60

tulaire : Marthe Pruvo ; Suppléant : Marie-Thérèse Delassus)8 Collège des Résidants des LogementsCollectifs (Titulaire : Georgette Cremery ; Suppléant : Raymonde George)8 Collège des Représentants des Fa-milles (Titulaire : René Obert ; Suppléant :Annie Marshall).

Le CCAS est représenté par son Président,Evelyne Deloux et Géraldine Hamelin, tan-dis que Logis 62 a désigné M. Boez et M.Fournier. La CLCV sera également repré-sentée par Mme Défossé, titulaire et sonsuppléant.

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UrBANisMe

Dans le cadre de la révision du plan locald’urbanisme (PLU) et son engagementdans une démarche qualité environnemen-tale, la commune a signé, début février, uneconvention d’objectifs avec l’AULAB(Agence d'Urbanisme de l'Arrondissementde Béthune) à laquelle elle a décidé d’adhè-rer.La commune a déjà travaillé avec l’AULAB

Adhésion à l’AULAB

Une convention pour mieux appréhender l’avenir

Depuis 2008, la commune accompagne lespersonnes qui le souhaitent pour l’organisa-tion de fêtes de quartier dans le cadre de lafête des voisins. Cette année, la date de lamanifestation est fixée au vendredi 27 mai.Les personnes souhaitant organiser une ren-contre sont invitées à contacter GéraldineHamelin, maire-adjoint au développementdes services de proximité au 06 54 10 19 12 ou [email protected]

Vendredi 27 mai, lesquartiers seront en fête  !

Dans le précédent numéro du Merville Infos, nous annoncions la candidature de NexityFoncier Conseil aux Victoires du Paysages pour ses réalisations aux Jardins de Flan-dre. En décembre, le verdict est tombé et l’aménageur a reçu un prix. Il récompensele travail d’intégration paysagère du quartier (plantations, noues...).

Jardins de Flandre

1er prix aux Victoires du paysage

L’AULAB en quelques motsL’Agence d’Urbanisme de l’Arrondisse-ment de Béthune (AULAB) a été créée en2005 sous la forme d’une association de loi1901 par la Communauté d’AgglomérationArtois Com, les Communautés de Com-munes Artois-Flandres, Artois-Lys etNoeux et Environs, les villes de Béthune etde Bruay la Buissière et le Syndicat Mixtepour le SCOT de l’Artois.Les principales missions de l’AULAB sont :8 L’observation permanente des phéno-mènes urbains, l’appréhension des terri-toires et leur fonctionnement ;8 L’analyse par le biais d’études ou derapports, assortie de propositions d’actionsou de conseil.8 L’accompagnement des collectivitésterritoriales dans l’élaboration de leur docu-ments de planification ou de programma-tion à l’échelle du pays, de l’agglomération,des communes ou des quartiers.8 La gestion de projet : elle propose desprojets alternatifs et des transferts de sa-voir-faire…

depuis 2008. La signature de cette conven-tion va permettre de développer ce parte-nariat. En effet, l’adhésion a déjà permis dedécrocher des financements et subventionsde la Région ou de l’ADEME. De plus, avecla préfiguration de projets d’envergurecomme la plateforme multimodale (lire p.7),cette collaboration sera bénéfique ; l’AU-LAB apportant toute son expertise sur les

sujets d’envergure régionale.

Alain Wacheux, président de l'AULAB, ad’ailleurs précisé lors de la signature de laconvention que “l'agence d'urbanisme ne

se substitue pas aux élus. Elle est à leur

disposition pour les aider dans leurs projets

urbains et leur planification territoriale grâce

à sa capacité d'ingénierie”.

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SoCiAL

“Cette action collective est née le 17 octo-

bre 1987. Ce jour-là à l'appel du Père Jo-

seph Wresinski, 100 000 défenseurs des

Droits de l'Homme se sont rassemblés sur

le Parvis du Trocadéro, à Paris, pour rendre

honneur aux victimes de la faim, de la vio-

lence et de l'ignorance, pour dire leur refus

de la misère et appeler l'humanité à s'unir

pour faire respecter les Droits de l'Homme.

Une dalle, proclamant ce message, a été

inaugurée à cette occasion sur le Parvis

des Libertés et des Droits de l'Homme, là

où fut signée, en 1948, la Déclaration Uni-

verselle des Droits de l'Homme. On peut y

lire l'appel du père Joseph: "Là où des

hommes sont condamnés à vivre dans la

misère, les droits de l'homme sont violés.

S'unir pour les faire respecter est un devoir

sacré."

Depuis cette date, le 17 octobre de chaque

année, les plus pauvres et tous ceux qui re-

fusent la misère et l'exclusion se rassem-

blent dans le monde entier afin de

témoigner de leur solidarité et de leur enga-

gement pour que la dignité et la liberté de

tous soient respectées : ainsi est née la

Journée Mondiale du Refus de la Misère.

Le 17 octobre 1992, Monsieur Javier Perez

de Cuellar, ancien Secrétaire général de

l'ONU, au nom d'un groupe de personnali-

tés internationales rassemblées dans le Co-

mité pour la Journée Mondiale du Refus de

la Misère, lance un appel pour la reconnais-

sance du 17 octobre. Le 22 décembre

1992, le 17 octobre est proclamée Journée

internationale pour l'élimination de la pau-

vreté par l'assemblée générale des Nations

Unies. Ainsi une prise de conscience vient

de naître et depuis, les initiatives pour cé-

lébrer cette journée n’ont cessé de se mul-

tiplier. Dans de nombreux lieux, des

rassemblements se tiennent également le

17 de chaque mois.

A Merville, des initiatives sont prises par

toutes les associations confessionnelles ou

non pour s’unir et sensibiliser les jeunes et

les moins jeunes à cette journée. Les ac-

tions sont nombreuses : soupe partagée,

dessins pour les enfants, collecte des

jouets pour le CCAS, diffusion d’un film réa-

lisé par l’Association Terre d’errance, mu-

sique pour prévenir du début de la Flash

Mob, temps de silence, lecture d’un poème,

lâcher de ballons et un rassemblement à

l’église avec chants et prières appropriées

à cette journée.

Les jeunes de l’Aumônerie de l'Enseigne-

ment Public ont également réfléchi à cette

journée. Etre pauvre, c’est ne pas avoir

d’avenir, pas de travail, pas de projets, pas

de relations, pas d’argent mais aussi être

seul. Etre riche, ce n’est pas seulement

avoir de l’argent, c’est aussi ouvrir son

cœur, partager avec les autres, être riche

d’amitié, de tendresse et d’ouverture aux

autres.”

Journée du Refus de la MisèreEnsemble contre l’exclusion

Nous le relations dans le dernier Merville Infos. En octobre a eu lieu la journée de refus de lamisère. Les associations caritatives et la paroisse s’étaient mobilisées, à l’appel du Centre Com-munal d’Action Sociale, pour une journée d’activité sur la grand’place. Un rassemblement àl’église Saint-Pierre a eu lieu le lendemain de la journée d’animations. Voici quelques extraitsde ce qui a été prononcé à cette occasion.

Le 8 janvier, Jacques Parent a présenté ses voeux à la population. En préambule, en bon maîtrede cérémonie, Francis Campagne, en tant qu’adjoint à la communication, a accueilli la nom-breuse assistance.Dans un premier temps, plusieurs diaporamas ont retracé l’année écoulée : une rétrospectivechronologique et deux thématiques “les Dix ans du Caou” et les “4 jours de Dunkerque”, deuxévénements phares de 2010.Plusieurs temps forts ont ponctué la cérémonie. Après l’intervention du premier magistrat, dontles propos sont repris dans les pages suivantes, Philippe Beauchamps, Président du directoirede Ramery, mais surtout membre du GERIF, est venu témoigner de l’importance du projet de5ème plateforme multimodale (Cf. encadré p. 19).La cérémonie des vœux fut également l’occasion de mettre à l’honneur quelques personnes quiont œuvré pour le développement de la ville : Franck Leborgne de la Société One Network Ener-gies, pour le projet bientôt réalité de Centrale Solaire (excusé ce soir là) et la société Nexity Fon-cier Conseil, représentée par Carine Joly et Olivier Houzé, pour un prix obtenu aux Victoires duPaysage récompensant les Jardins de Flandre.

L’aménagement du territoire au cœur des vœuxL’invitation à la cérémonie des vœux donnait le fil conducteur du discours de Jacques Parent, maire et conseiller général… “Lerôle d’un élu local est de trois ordres : 1- Concevoir, aménager, développer notre ville et notre territoire ; 2- répondre aux besoinsde tous les habitants : les enfants, les jeunes, les familles, les personnes âgées… ; 3- Aller vers celles et ceux qui, désabusés,ne demandent plus rien, ne croient plus en rien…”

1- Notre rôle d’élu est de concevoir, d’aménager, dedévelopper notre ville et notre territoire.“Merville a lancé la révision générale de son PLU avec pour ob-

jectif d’ajouter à ses documents d’urbanisme une dimension pré-

gnante de développement durable. Eco-construction, mobilité

douce, corridors boisés, mixité sociale, économies d’énergies, em-

plois de proximité… constituent les préoccupations majeures de

notre municipalité pour la construction de son PLU. Merville am-

bitionne de considérer l’eau comme un atout et non une contrainte.

Notre commune souhaite supprimer les friches qui défigurent nos

entrées de ville, tout en gardant le patrimoine industriel quand cela

est financièrement possible. Pour cela, Merville a signé une

convention avec la DDTM (ex DDE) et a adhéré à l’Agence d’Ur-

banisme de l’Arrondissement de Béthune.”

“Durant l’année 2010, deux projets structurants ont émergé : un

projet de campus aéronautique pour maintenir et développer l’ac-

tivité de notre école de pilotage, avec l’appui du SMALIM auquel

appartiennent la CCFL et le Conseil Régional ; projet qui va faire

l’objet d’un FDAN Grands Projets ; et un projet de 5ème plateforme

multimodale reliée au Canal Seine Nord Europe dans le but de

désenclaver notre territoire sur les plans ferroviaire, fluvial et rou-

tier.”

“Toujours dans le champ de l’aménagement du territoire commu-

nal, trois dossiers démarrés en 2010 se poursuivent en 2011 : les

corridors boisés (aides Région et Féder), le FISAC (tranche 1 Si-

gnalétique, tranche 2 Vitrines commerciales) et l’aménagement

des Près de la ville (Etude FDAN)”

“On ne peut pas parler d’aménagement du territoire sans évoquer

la question de l’intercommunalité, d’autant plus qu’une réforme

des collectivités locales nous attend. (…)

Comme mes propos ont été quelque peu déformés dans la

presse, permettez-moi de préciser la position de la municipalité

sur l’intercommunalité.

Ce n’est pas parce que notre commune adhère à l’Agence d’Ur-

banisme de l’Arrondissement de Béthune qu’elle adhère à Artois

Comm. Ce n’est pas parce que Merville adhère au principe d’une

Agence de Développement Economique qu’elle adhère au projet

de Communauté d’Agglomération de Flandre Intérieure. Ces deux

agences sont des outils au service de nos projets, pas des lieux

d’exercice d’une compétence.”

Au point de vue économique, “La Communauté de Communes

Flandre-Lys, dont Merville fait pleinement partie, a beaucoup évo-

lué : au-delà de l'implantation de zones d'activités économiques,

ô combien nécessaires pour attirer des activités, elle finance et

L’aménagement du territoire au cœur des vœuxLe GERIF…

Créé il y a quatre ans, le GERIFest un groupement d’entreprisesrégionales (Hiolle industries, Lho-tellier, Rabot Dutilleul et Ramery)représentant un chiffre d’affairesde 2,5 milliards € et 5000 em-plois. Les entreprises sont diri-gées par un actionnariat familial,issu du territoire, indépendantdes grands groupes. Ces entre-

prises sont fortement intéressées par les projets structurants pourle territoire, notamment en matière de désenclavement.La loi de 2008 permet au GERIF d’être acteur d’un tel projet parle biais d’un partenariat public/privé.Par la voix de Philippe Beauchamps, le GERIF a reconfirmé, lorsde la cérémonie, son intérêt d’engager un partenariat public/privésur cette idée de 5ème plateforme multimodale, avec une maî-trise d’ouvrage publique (financement préalable, portage des tra-vaux…).

Témoignage de Philippe Beauchamps“La création du barreau fluvial est capitale”

Pour présenter le projet de création d'une cinquième plateformemultimodale reliée au canal Seine Nord Europe, Jacques Parenta convié Philippe Beauchamps, président du directoire du groupeRamery et membre actif du GERIF (Groupement d'EntreprisesRégionales d'Intérêt Fluvial).Sous forme d’interview, Philippe Beauchamps a expliqué l'intérêtcapital de la création du barreau fluvial Béthune-Merville. En effet,pour faire face aux besoins logistiques de Roquette et des entre-

prises du territoire, le GERIF propose de faire de laplateforme multimodale, "l'hinterland" ou la base ar-rière du Port de Dunkerque vers le Canal Seine-Nord(lire en page 7).

appuie des services publics et des associations : SESAME Emploi,

la Mission Locale, la Boutique de Gestion Espace, le Point d'Accès

au Droit de l’ADAJ, des structures d’insertion par l’activité écono-

mique…”

2- Notre rôle d’élu est aussi de répondre aux besoinsde tous les habitants  : les enfants, les jeunes, les fa-milles, les personnes âgées…“Plusieurs services de proximité ont été lancés en 2010 et doivent

aboutir en 2011 et 2012 : le Point d'Accès au Droit, le Conseil Local

de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, le service local de

l’emploi au dessus de la Poste, l’équipement public du quartier “Les

Jardins de Flandre”, la réhabilitation du groupe scolaire Victor

Hugo, la construction d’une nouvelle halte-garderie, la salle de

sports du Sart…

Pour être à l’écoute des habitants, quatre réunions de quartier ont

été organisées dans le cadre de l’Agenda 21 local. La municipalité

s’appuie également sur les Conseils Municipaux Juniors et Se-

niors.”

3- Notre rôle d’élu est surtout d’aller vers celles etceux qui, désabusés, ne demandent plus rien, necroient plus en rien…“Deux actions pilotées par le CCAS illustrent bien cette préoccu-

pation d’aller vers les plus fragiles, en les considérant comme des

personnes à part entière : la journée du refus de misère à laquelle

ont participé toutes les associations caritatives et le réveillon soli-

daire du 31 décembre soutenu par la Fondation de France, où élus

et responsables associatifs ont passé la dernière soirée 2010 avec

une centaine de familles accompagnées par les associations cari-

tatives.”

“2010 a été une année de définition de notre politique sociale lo-

cale. Voici un extrait de la plaquette que le CCAS a réalisé avec

les associations et les services du département : on peut tous un

jour ou l’autre, être en difficulté ou en situation de fragilité à cause

d’une séparation ou de la perte d’un emploi. On peut tous avoir

près de soi des jeunes, des parents ou des anciens ayant des dif-

ficultés psychologiques ou des problèmes d’addiction”

Et aussi… Notre rôle d’élu s’inscrit dans uncontexte…“Pour développer Merville et répondre aux besoins de nos conci-

toyens, notre détermination a beau être forte, notre volonté sans

L’aménagement du territoire au cœur des vœux

faille, il n’empêche que notre municipalité s’inscrit dans un contexte

économique et politique qui freine ses ambitions et limitent ses ca-

pacités d’initiative.”

“Ce qui fait débat, y compris au sein de l’UMP, c’est que l’Etat a pris

le contrôle de cette manne fiscale et redistribue des compensations

et des dotations. L’Etat enlève aux communes, intercommunalités,

régions et départements le levier fiscal qui leur permettait de ré-

pondre aux besoins de leurs populations. Nous vivons la fin de la

décentralisation. Les collectivités n’ont plus les moyens de s’admi-

nistrer librement comme le prévoit la constitution.”

“Les Français dans leur grande majorité sont prêts à faire des ef-

forts, à condition que les réformes soient justes. Comment voulez-

vous que nos concitoyens acceptent des efforts quand ils

entendent que des contribuables qui n’en demandent pas tant, re-

çoivent du Trésor Public d’énormes remboursements d’impôts au

nom du bouclier fiscal.”

“Dans un climat plutôt morose qui ne favorise pas la reprise éco-

nomique, il est nécessaire de redonner confiance en mettant en

avant celles et ceux qui ne baissent pas les bras, montrent l’exem-

ple et redonnent de l’espoir. Il est également absolument indispen-

sable de valoriser les actions collectives, notamment portées par

les nombreuses associations.”

“Les associations sont actuellement dans l’expectative. Elles ne

peuvent continuer ainsi. Les Activités Chantier d’Insertion sont en

grande difficulté. La DIRRECTE (ministère de l’emploi) annonce

le non-renouvellement des contrats aidés, puis revient sur sa dé-

cision. L’accompagnement social est revu à la baisse en fin d’an-

née, alors que le travail a été fait. C’est un manque total de respect

à l’égard de la vie associative et des militants qui agissent pour

l’insertion sociale et professionnelle des personnes en difficulté.

J’invite les élus et les responsables d’associations à réagir.”

La traditionnelle cérémonie des vœux dupersonnel communal au premier magistrats’est déroulée le 12 janvier, dans les salonsd’honneur de l’hôtel de ville.

Dans un premier temps, Martine Lorphelin,directrice générale des services, a pris la pa-role pour retracer l’année écoulée. Aprèsavoir présenté ses voeux au conseil munici-pal en son nom et en celui des 200 employéscommunaux, la directrice a rappelé les motsclés des orientations de travail poursuiviesen 2010 : spécialisation, organisation, évolu-tion, collaboration, professionnalisation. Etceci avec, en filigrane toujours l’Agenda 21local, le développement durable, et, claire-ment évoquée, la maîtrise des dépenses defonctionnement, et l’affirmation de l’ActionSociale.

Martine Lorphelin a ensuite retracé l’annéeécoulée mettant notamment l’accent sur laconcertation et la collaboration entre les éluset agents et au sein de services.“Nous le savons, les évolutions en matière

de finances publiques questionnent les Elus,

c’est leur rôle. Pour cela, nos financiers ont

élaboré des stratégies ; notre service Achat

a réalisé plus de 60 MAPA (Marchés à pro-

cédure Adaptée) et marchés publics, garan-

tissant l’obtention de prix les plus justes ;

Nous avons présenté 29 dossiers de de-

mandes de subventions et soutiens pour

une dépense de 3.100.000 € ; et avons à ce

jour reçu accord pour une recette totale de

796.000 €, soit de l’ordre de 26 %, sachant

que le montage de tels dossiers ne se fait

pas d’un simple clic… et une recette es-

comptée de 787.000 €. Tout au long du se-

cond semestre 2010, nous avons tenu des

Commissions internes, avec les Chefs de

Services, pour mieux cerner et préparer le

budget 2011.

Tout au long de cette année, tous les ser-

vices ont réalisé maints efforts pour contenir

la masse salariale. Organisation rationnelle

des heures techniques, tout en préparant de

nombreuses manifestations, et menant au

quotidien l’activité du service. Collaboration

inter-services, entre collègues, pour éviter

les remplacements systématiques : les

agents scolaires et administratifs se sont

souvent relayés, pour assurer la continuité

du service public, en lui conservant sa qua-

lité – il faut le reconnaître. Ceci a permis une

économie de 16 000 € sur quelques mois

d’application ; mais pour autant nos col-

lègues, et en tous secteurs, ont continué

d’accueillir et former de nombreux stagiaires.

Ce sera encore le cas d’ailleurs en 2011,

puisque la commune ouvrira ses portes pour

un premier contrat d’apprentissage.

De votre côté, Monsieur le Maire, Mes-

dames Messieurs les Adjoints, vous avez

choisi de rencontrer chacun des services,

afin que chacun prenne personnellement

connaissance de vos impératifs, de vos ob-

jectifs. Je pense que mes collègues sont

sensibles à ce que vous attendez d’eux. Ce

fut aussi l’occasion d’un échange fructueux

sur les contraintes de certains postes, les be-

soins de certains autres ; Ces rencontres

sont productives, et permettent de prendre la

mesure de chaque fonction.

Pour ce faire d’ailleurs, vous avez confié une

compétence nouvelle à l’un de vos adjoints :

Mme Collier, à présent déléguée aux res-

sources humaines : la Direction Générale et

celle des Ressources Humaines travaillent

désormais en collaboration avec un membre

élu.”

En fin de cérémonie, Martine Lorphelin a re-pris la parole pour mettre quelques agentscommunaux à l’honneur. Marc Lemaire etDominique Lorphelin ont reçu la médaillepour 20 et 30 années de services. JacquelineGaugue, Odile Mura, Jacqueline Wyckaert etBernard Delassus ont fait valoir leurs droitsà la retraite.

Agents et élus, ensemble pour l’avenir de la commune

Mise en valeur du savoir-faire local

Chaque année, lors de la cérémonie desvœux, il est de tradition que les agentscommunaux aient un cadeau. En 2011, lesélus ont souhaité mettre en valeur le savoirfaire local et ont offert des mini-cocottesproduites à Merville chez Zwilling (Staub).

Vœux du personnel communal

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SéCUrité PréveNtioN

8 L'élaboration d'un Groupe Socio-Edu-catif (GSE) sous l'impulsion du ConseilGénéral consiste à apporter collective-ment des réponses à des situations indi-viduelles compliquées, en respectantbien évidemment la confidentialité des si-tuations évoquées.8 La mise en œuvre d'un DiagnosticPrévention Jeunesse avec le cabinet E2ifinancé par le Conseil Général qui, espé-rons-le, débouchera sur un poste d'édu-cateur de rue pour aller à la rencontredes jeunes afin de mieux connaître leursattentes, détecter leurs besoins et trouverdes solutions pour les aider à s’insérer. Asuivre…8 L'écriture d'une convention entre laPolice Municipale et la Gendarmerie quidevrait notamment déboucher en 2011sur l'instauration d'une brigade de proxi-mité consistant à faire de l'îlotage. 8 Bien évidemment, la création du Pointd'Accès au Droit.

Des actions concertéesse mettent en place

Inauguration du Point d’Accès au Droit

Service de proximité pour les justiciables

Action phare du Conseil Local de Sécuritéet de Prévention de la Délinquance(CLSPD), le point d'accès au droit a étéinauguré fin novembre en présence de Lu-dovic Duprey, alors procureur de la Répu-blique du tribunal de grande instanced'Hazebrouck et du président du TGI deDunkerque, Frédéric Baab.

Ce Point d'Accès au Droit se caractérisepar la gratuité et la confidentialité des en-tretiens réalisés par la professionnelle re-crutée à cet effet ou par les partenaires(avocat, conciliateur, huissiers, notaires ouassociations de consommateurs...). Ce

PAD propose d'orienter les personnes versdes professionnels, mais aussi d'accompa-gner les justiciables en général et les vic-times en particulier.

La date d’inauguration n’a pas été choisieau hasard. Jacques Parent voulait absolu-ment qu’elle ait lieu avant le départ de Lu-dovic Duprey, appelé à exercer dans leValenciennois, après la fermeture du tribu-nal d’Hazebrouck le 31 décembre. Le pro-cureur a, en effet, joué un rôle moteur dansla mise en place du CLSPD et par exten-sion du Point d’Accès au Droit. “Vous nous

avez fait rencontrer le CDAD et l'ADAJ,

Police municipale

Christopher Girault, un apprenti en renfort

Le 27 septembre dernier, le conseil munici-pal a acté le principe de mise en place ducontrat d’apprentissage dans la collectivitédans le cadre de sa Gestion Prévisionnelledes Emplois et Compétences.En décembre, le premier apprenti de lacommune prenait ses fonctions au sein dela Police Municipale. Il s’agit de ChristopherGirault, 22 ans. Agent de surveillance desvoies publiques, il prépare le Brevet Profes-sionnel Agent technique de Prévention etde Sécurité à Armentières. Il suit donc sescours en alternance à raison d’une semainesur quatre. Son maître d’apprentissage estle responsable du service, Didier Petyt.La commune bénéficie de l’aide du ConseilRégional, finançant l’intégralité du coût deformation du premier apprenti au sein de lacollectivité.

vous êtes venu en Commission Santé-So-

cial de la Communauté de Communes Flan-

dre-Lys (CCFL) défendre l'idée de doter le

territoire d'un tel outil de proximité. Votre in-

tervention a été déterminante, tout comme

l'appui du Président de la communauté de

communes Flandre-Lys, Marc Delannoy. La

CCFL cofinance le PAD pour une année

probatoire”, a expliqué le maire lors del’inauguration.

Le coût de fonctionnement du PAD Flandre-Lys est de l'ordre de 26.000 € (8.000 € dela Commune, 8.000 € de la CCFL et 10.000€ de l'Etat). “L'accès au droit est quelque

chose de fondamental. C'est important en

cas de litige de trouver quelqu'un, pas for-

cément pour gagner, mais pour aider et

pour ne pas nourrir une spirale de frustra-

tion, qui est la voie la plus sûre vers l'exclu-

sion.” a résumé Ludvic Duprey.

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ProJets

Dans sa profession de foi, l’équipe d’AgirEnsemble pour Merville s’était engagée àréhabiliter le groupe scolaire Victor Hugo.Une fois en place, les nouveaux élus sesont vite rendu compte que le travail nemanquait pas. “Nous avons consulté des

architectes et les réponses différaient telle-

ment que nous avons préféré prendre du

temps pour ne pas nous tromper. Il fallait

aller dans l’ordre. L’héritage patrimonial est

très lourd en termes de bâtiments non en-

tretenus”, explique Jacques Parent. Inté-grée dans le projet d’éco-quartier du coeurde ville, la réhabilitation de l’école est ungros chantier : consolidation, isolation, créa-tion de bâtiments…

Ainsi, en 2009, la municipalité a choisi defaire appel à un architecte programmiste.Le cabinet Ascite Ingénierie a été mandaté

pour programmer les travaux en concerta-tion avec les utilisateurs et la commune. Ils’agit ici de répondre à des besoins de dif-férents ordres : rénover les bâtiments,certes, mais aussi prendre en compte l’ef-fectif croissant de l’école, les besoins descentres de loisirs, ceux du restaurant muni-cipal et ceux de la halte garderie dont leslocaux en centre-ville sont inadaptés pourson développement.

Aujourd’hui le projet est sur pied et enphase de démarrage. Etant donné l’am-pleur de la tâche et un montant conséquent,les travaux sont répartis sur 6 ans. L’enve-loppe estimée est de 6 millions d’euros, soitdeux fois celle de l’église Saint-Pierre (pourinformation le budget annuel de la com-mune est de 11 millions d’€ en fonctionne-ment et de 5 millions d’€ eninvestissements). Un million d’€ est doncconsacré chaque année à ce projet dansles 6 ans à venir.

Le programme élaboré par Ascite consisteà conserver le plus possible les bâtiments,à détruire les plus vétustes et surtout àaérer et bien différencier les espaces. Pourautant, la commune attend des architectes,qui seront choisis opération par opération,qu’ils apportent une touche afin de différen-cier les services, tout en gardant l’harmonie

d’ensemble.Au final, le groupe scolaire comportera uneécole avec plus de classes (16 salles d’en-seignement, 5 salles péri scolaires), un res-taurant scolaire agrandi, une halte garderieplus spacieuse et des espaces pour lescentres de loisirs et pour la pause méri-dienne ainsi qu’un espace dédié à la sensi-bilisation informatique.

Six phases = six années

Première phaseLa première phase concerne la halte-gar-derie. Le local affecté à ce service,Grand’place, s’avère inadapté (lire en page26). La Halte garderie sera située dans lesanciens locaux du Greta, à côté du restau-rant scolaire. Les travaux devraient pouvoirdémarrer en juillet 2011, pour une durée desix à huit mois. Le coût de cette restaurationet extension de la halte-garderie s'élève à 430.000 € TTC.S’ajoutent à cette première phase des tra-vaux urgents. En octobre dernier, un peu

Rénovation du Groupe Scolaire Victor HugoUn projet d’envergure sur 6 ans

23

ProJets

Concernant le dossier du groupe scolaire,les échanges sont parfois vifs en conseilmunicipal. L’ancienne majorité ne com-prend pas les reproches qui lui sont faits àpropos de l’entretien de ces bâtiments. Ré-cemment, par la voix de Joël Duyck, laListe d’Action Démocratique et sociale aavancé au maire l’argument de la commis-sion de sécurité. “Puisque les rapports

n’ont jamais fait mention de danger, l’éta-

blissement était donc conforme” a-t-il dé-claré. Clarifions donc le rôle d’unecommission de sécurité…

La Commission communale ou départe-mentale pour la Sécurité contre les risquesd’incendie et de panique dans les Etablis-sements Recevant du Public (ERP) estconstituée par arrêté préfectoral. Elle secompose d’un représentant du Maire, d’unreprésentant des forces de sécurité incen-die, d’un représentant du Préfet, d’un repré-sentant des forces de sécurité publiqueet d’un représentant des pompiers.

Le rôle des Commissions de sécurité estprécisé dans l’article R123-48 du Code de

la Construction et de l’Habitation (CCH).La Commission de sécurité réalise des vi-sites périodiques de contrôle, comme desvisites inopinées.

Ces visites ont notamment pour but :

8 de vérifier si les prescriptions et les ar-rêtés diffusés ont été suivis d'effet;8 de s’assurer que les vérifications pré-vues à l’article R123-43 du CCH, ont été ef-fectuées;8 de soumettre des prescriptions sur lesaméliorations ou les modifications qu'il y alieu d’apporter aux dispositions et à l’amé-nagement des établissements;8 d'examiner les projets de construction,d'extension, d'aménagement et de transfor-mation des établissements et deproposer les mesures d’adaptation qu'il y alieu d’apporter éventuellement aux établis-sements existants.

La commission vérifie la qualité de laconstruction, l’accessibilité des façades, lenombre des sorties et dégagements, leséclairages de sécurité, les installationstechniques (électricité et chauffage), les

Le rôle d’une commission de sécurité

avant les vacances d’automne, une infiltra-tion d’eau a descellé des chapeaux debéton d’un mur de cour. Heureusement,personne n’était là à ce moment. La façadede l’entrée menaçait de s’écrouler d’un mo-ment à l’autre. Après plusieurs réunionsentre la municipalité et l'inspecteur de l’Edu-cation Nationale, les services techniques dela ville sont intervenus pour mettre en sé-curité au plus vite. Puis, la ville a mandatéun bureau d’expertise pour confirmer lespremières mesures faites (rejointoiement etconsolidation). Les travaux ont été validéspar Véritas et l’école a pu reprendre ses ac-tivités à la rentrée de Toussaint. Suite à cet

événement, pour des raisons évidentes desécurité, il a fallu ajouter à la phase prévueinitialement un chantier spécifique de re-consolidation soit : le rejointoiement, la dé-molition de cheminées dangereuses, lenettoyage et le sablage des façades. Alorsque dans la logique des choses, ce genred’opération doit avoir lieu à la fin des tra-vaux… Cet ajout de dernière minute a uncoût de 600.000 euros !

Deuxième phaseLe restaurant scolaire a besoin d’êtreagrandi. La deuxième phase lui sera engrande partie consacrée. Le bâtiment entre

moyens d’alarmes, l’entretien et la mainte-nance des installations…

Les ERP (Etablissements recevant du pu-blic) sont définis ainsi : “Tous bâtiments, lo-caux ou enceintes dans lesquels despersonnes sont admises soit librement, soitmoyennant une rétribution ou une participa-tion quelconque, ou dans lesquels sont te-nues des réunions ouvertes à tout venant ousur invitations payantes ou non”. Ils sontclassés en catégories selon l’effectif ou lasurface puis en types selon leur exploitation.

Dans le cas de l’école Victor Hugo, le bâti-ment rue Thiers est contrôlé tous les 5 ans,car c’est un bâtiment de 4ème catégorie. Celuide la rue des Prêtres est un bâtiment de 5ème

catégorie et les vérifications sont à chargede la commune.

La dernière visite a eu lieu en 2006. Aucundanger immédiat n’avait effectivement été si-gnalé. Mais l’état général du bâtimentconstruit dans les années 20 s’est dégradéfortement et rapidement par manque d’en-tretien régulier…

les deux écoles sera aussi réhabilité. Laconstruction du garage à vélos et l’aména-gement des centres de loisirs sans héber-gement sont également prévus. Cettephase devrait durer 7 mois.

Troisième phaseElle est entièrement dédiée à la restructu-ration du bâtiment rue des Prêtres et devraitdurer 5 mois.

Quatrième phaseBoulevard Victor Hugo deux maisons sontà abattre (anciennement le secours popu-laire et la maison des syndicats). Les blocssanitaires dans la cour du niveau 2 serontégalement démolis. Le bâtiment situé bou-levard Victor Hugo sera réhabilité, une pas-serelle d'accès et des préaux sont prévus.Il faut compter 6 mois de travaux pour cettephase.

Cinquième phaseDes bâtiments modulaires seront mis enplace. La chaufferie et le bâtiment entre lesdeux écoles seront démolis puis recons-truits. Un bâtiment de rangement pour lescentres de loisirs sera construit et le porched’accès sera aménagé. 9 mois de travauxsont nécessaires pour cette phase.

Sixième phaseCette dernière phase comporte la restruc-turation du bâtiment rue Thiers, la finitiondes préaux et de la cour de récréation. Elledevrait durer 5 mois.

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DéveLoPPeMeNt dUrABLe

Fin janvier, Jacques Parent, Philippe Vas-seur, ancien ministre, président du CréditMutuel Nord Europe et nouveau présidentde la Chambre de Commerce et d'IndustrieNord-Pas de Calais, Franck Leborgne, di-recteur de One Network Energies, etRenée Ingelaere, vice-présidente de la CCIGrand Lille ont procédé à l’inauguration dela centrale solaire, chemin des Prés, parune plantation symbolique d’arbres. LaCentrale Becquerel Solaire devrait être en

service pour le début de l’été. 1248 sui-veurs équipés de panneaux photovol-taïques seront implantés sur 4 hectares,chemin des Prés. La centrale produira laconsommation d’énergie électrique de prèsde 700 foyers (hors chauffage). C’est là unvéritable défi technologique. Au Nord, onproduit une fois moins que dans le Sud,d’où l’idée de suivre la course du soleil…Franck Leborgne et son équipe ont ainsiimaginé de quoi grapiller quelques kilo-watts.

L’électricité produite par la Centrale sera ven-due à ERDF, avec qui la société a signé uncontrat de vingt ans. Elle sera réinjectée di-rectement dans le réseau, mais en circuitcourt (alimentation des entreprises et des

foyers environnants). De plus, le projet générera deux emplois carla centrale sera surveillée par deux salariésmervillois. Un espace pédagogique seraaménagé afin de sensibiliser la population etles scolaires aux énergies renouvelables. Lefinancement (5 millions d’euros) est assurépar OSEO, le Crédit Mutuel de Bretagne etOne Network Energies.

Pour autant, le montage de ce projet n’a pasété sans embûches. La règlementation achangé entre novembre 2009, date initialedu projet et 2010. Après le 1er décembre, elleobligeait les porteurs du projet à se soumet-tre à certaines démarches, telles qu’une de-mande de permis de construire, une étuded'impact environnemental et une enquêtepublique. Puis le premier partenaire de OneNetwork Energies n’a pas trouvé les fondsnécessaires, il leur a fallu chercher d’autresfinancements. Enfin, en décembre, un mo-

ratoire a bien failli faire capoter le projet.Face aux spéculations selon lesquelles lephotovoltaïque contribuait à augmenter lecoût de l’électricité, le gouvernement a choiside geler les projets pendant trois mois.“ Avec le moratoire, 70 % de nos projets ont

capoté et on a dû licencier. Il ne fallait peut-

être pas jeter le bébé avec l'eau du bain.” aexpliqué Thierry Fauvet, l’un des promoteurdu projet. Lors des discours inauguraux, cedernier a exprimé sa colère. Colère com-prise par Philippe Vasseur qui a cependantrappelé, lors de son intervention, les difficul-tés de bâtir un projet sur les avantages fis-caux. Il a salué l’initiative qui montrera larégion “comme une région qui veut se régé-

nérer et porter des projets innovants”.

Véritable soutien du projet depuis le début,Jacques Parent a écrit au préfet pour sou-mettre les interrogations des profession-nels de la filière au gouvernement.

Inauguration de la centrale solaire

Plantation symbolique avant la mise en service cet été

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DéveLoPPeMeNt dUrABLe

Point Environnement Conseil

Mélanie Debosschère,nouvelle arrivée

Le Point Environnement Conseil ouverten 2009 a désormais une nouvelle ani-matrice et de nouveaux horaires. MélanieDebosschère a été recrutée en ce débutd’année pour l’animation du relais d’infor-mation sur l’environnement en général.L’animatrice peut intervenir pour toutequestion à ce sujet ou sur des sujets plusprécis comme le tri, les transports, des re-cherches pour exposés scolaires ou desenseignants à la recherche de mallettespédagogiques.Le Point Environnement Conseil est aurez-de-chaussée de la mairie. Il est ou-vert le lundi de 9h à 12h et de 13h30 à16h30, le mardi de 9h à 12h, le jeudi de9h à 12h et de 13h30 à 16h et le vendredide 9h à 12h. Il est préférable de prendrerendez-vous au 03 28 48 20 22 [email protected].

“ A la Sainte-Catherine, tout bois prend ra-cine”… c’est à cette date symbolique du 25novembre que l’opération Corridors boisésa vu sa première phase concrète se réaliser.Ce matin-là, avec l’aide d’une classe desixième du collège Saint-Robert, des arbresont été plantés aux Prés de la Ville. Auxcôtés de Jacques Parent, maire, Jean-LouisWattez, président de Lestrem Nature, et desélus locaux, les collégiens ont symbolique-ment planté trois arbres d'espèces locales :érable, frêne et bouleau.Le projet des corridors boisés et des zoneshumides et qui s’inscrit également dans lecadre de l’agenda 21 local, se développeraen trois phases, sur quatre ans. Il s'agit decréer et de valoriser des corridors biolo-giques en ville et aux alentours, sur une sur-face de 1 200 hectares de zones humides,dont 4,5 hectares dans la commune.

Les corridors boisés et zones humides per-mettent de relier entre eux les milieux natu-rels pour éviter la disparition d'espècesanimales et végétales et entretenir la biodi-versité.Avec l'aménagement d'une réserve d'eau enpente douce et la création d'une roselièreaux Prés de la ville, la première phase esten marche.Les deux autres phases consistent à élargirle corridor boisé autour de la commune, àréaliser une liaison entre la forêt de Nieppeet les communes de Merville et Lestrem, àrestaurer des haies et favoriser le dévelop-pement de bandes enherbées le long desfossés. A terme, des mares devraient êtrecréées et cent mille arbres seront plantés.Une visite des corridors boisés est organi-sée le 26 mars. Pour tout renseignementcontactez le Point Environnement Conseil.

Corridors boisésLes premiers arbres plantés

Conseil d’Orientation EnergétiqueUn bilan énergétique des bâtiments communaux alarmant

Dans le cadre de la relance de la politiquede maîtrise de l’énergie, l’ADEME souhaiteinciter les maîtres d'ouvrages et gestion-naires de bâtiments à s’engager sur la voiede l’utilisation rationnelle de l’énergie. Pourcela, un plan d’action basé notamment surle soutien aux études d'aide à la décision(pré-diagnostics, diagnostics, études de fai-sabilité) dans le secteur du bâtiment a étédécidé. Cette démarche a pour objectif depermettre aux gestionnaires et maîtresd'ouvrages d’identifier les gisements d’éco-nomie d’énergie et de mettre en œuvre ra-pidement des actions de maîtrise desconsommations d'énergie rentables écono-miquement.

L'ADEME a mis au point un produit : leConseil d'Orientation Energétique (COE)qui permet d'analyser la situation énergé-

tique d'un patrimoine bâti, quelles quesoient les réalisations antérieures de sonresponsable dans le domaine énergétique.

La commune s’est lancée dans le dispositifen 2010. Hexa Ingénierie a procédé aubilan énergétique des 24 bâtiments com-munaux.Le Conseil d'Orientation Energétique s‘estdéroulé en 3 étapes :8 Entretiens avec le maître d'ouvrage(Elus, services techniques, gestionnaire,conseil syndical…).8 Traitement des données recueillies, vi-site des bâtiments et des installations, en-tretiens complémentaires…8 Présentation du rapport de synthèse.La synthèse a été présentée en janvier der-nier et le bilan est alarmant sur certains bâ-timents. Les préconisations sont assez

nombreuses et vont du simple calfeutre-ment à la refonte complète de l’isolation. Atitre d’exemple, bien qu’elle ait été refaite ily a peu, l’église est un vrai goufre. Le sys-tème de chauffage n’est pas approprié aubâtiment. L’air chaud monte et l’air froiddescend. Le nouveau système est certesesthétique mais pas fonctionnel. Au final lebilan carbone du bâtiment est très mau-vais. D’autres bâtiments sont montrés dudoigt : le groupe scolaire Victor Hugo, leCCAS, l’école ML Bogart, l’Espace culturelRobert Hossein…

L’enveloppe estimative des travaux varieentre 1.445.000 € et 2.000.000 €. Ces tra-vaux permettraient une économie annuellede 79.000 €. Le bureau d’étude a conseilléaux élus d’établir un programme de priorités.

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JeUNesse

Depuis le 28 février, la halte-garderie “Leschatons” est devenue une structure multi-accueil avec agrément modulé. Désormais,les enfants peuvent être accueillis de ma-nière régulière ou occasionnelle. Le fonc-tionnement a donc été révisé et voté auconseil municipal du 8 février dernier.

Les types d’accueilDeux types d’accueil sont donc possibles.L’accueil régulier fait l’objet d’un contratavec les parents qui peut être établi aumois, au trimestre, voire au semestre. L’ac-cueil occasionnel nécessite une inscription,mais les jours de garde ne sont pas fixés.Les parents peuvent réserver à l’avance ouse présenter le jour même (en fonction desplaces disponibles). Il existe un troisièmetype d’accueil : l’accueil d’urgence. Mêmes’il n’est pas inscrit, l’enfant peut être ac-cueilli dans quatre cas : hospitalisation im-prévue d’un membre de la famille, accidentd’un parent proche, maladie de l’assistantematernelle agréée ou décès d’un proche.

HorairesLe multi-accueil est ouvert les lundis, mar-dis, jeudis et vendredis de 8h à 18h encontinu (soit une journée de plus). La struc-ture ferme ses portes les trois premièressemaines du mois d’août ainsi qu’une partiedes vacances de Noël.

Capacité d’accueil Le nombre d’enfants accueillis simultané-ment ne peut dépasser 8 sur une mêmetranche horaire. Elle est modulée selon lestranches horaires (le détail est noté dans lelivret d’accueil fourni à l’inscription).

La philosophieLa structure accueille l’enfant, lui permet de

s’insérer dans un groupe, observe ses ca-pacités, favorise sa communication, le ras-sure et le respecte. Elle lui permetd’expérimenter, de prendre confiance en luiet de développer sa personnalité.

L’équipe éducativeDirigé temporairement par Céline Gravez,dans le cadre d’une convention avecl’AFEJI, pour le remplacement de ChristelAgneray (en congé maternité), le multi-ac-cueil “Les chatons” est animé par uneéquipe de trois agents : une auxiliaire depuériculture, un agent d’entretien titulaire duBAFA et un agent social titulaire du CAPPetite enfance.

L’avenir…Dans le cadre de la rénovation du groupescolaire Victor Hugo, un espace est prévupour “Les chatons”. Ce déménagementpermettra à la structure de passer de 8 à 20places… Affaire à suivre…

Pour tout renseignement : 03 28 42 06 5510 place de la Libération Une plaquette explicative

sur le fonctionnement sera bientôt disponible en mairie.

Depuis le 1er février, le RAM tient sespermanences à l’espace culturel Robert Hossein (entrée Médiathèque).Les animations ont lieu les mardis etvendredis de 9h30 à 11h, les perma-nences administratives ont lieu lesmêmes jours de 13h30 à 17h.

Infos Centres de loisirsPour les 3-13 ansInscriptions Vacances de Printemps le mardi5 avril de 17h à 19h, le mercredi 6 avril de9h à 12h et de 14h à 18h, le jeudi 7 avril de17h à 19h.Le Centre fonctionne aussi en période sco-laire les mercredis (matin et après-midi) etsamedis (après-midi) dans les locaux del’association Sac au Dos au 62 ter rue Gam-betta.Tarifs : 4€ la journée, 2€ la demie journée /0,50€ l’accueil garderie / 2,75€ le repas (fac-turé par la Mairie).

Contact : Association Sac au Dos au 03 28 48 36 94 ou

[email protected] [email protected].

Site: www.sacaudos.fr

Camp 11-17 ansDans les Vosges du 9 juillet au 16 juillet2011. Hébergement en gîte et voyage enbus. 24 places disponibles.Les jeunes seront investis dans le projet dèsleur inscription, ils seront acteurs à part en-tière dans le choix des activités, les menus.Un échéancier d'actions d'autofinancementsera établi afin de réduire le coût du séjour.La préparation, le séjour, le bilan du séjourse veulent des moments forts dans la vie dujeune qui entrent dans une action citoyenne.

Renseignements et inscriptions auprès de Florence à l’association

ou au 03 28 48 36 94

Séjour Adosdu 26 au 29 avril à WimereuxAu programme : nuits en gîte, activités spor-tives, Aqualud, journée en Angleterre (sortie de territoire et carte d’identité ).12 places disponibles - Tarif : 50 €

Renseignements et inscriptions auprès de Florence à l’association

ou au 03 28 48 36 94

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CULtUre

Arrivé à la tête de la médiathèque en avril2010, David Declercq a désormais prisses marques. Après une phase d’obser-vation et d’adaptation, il a procédé avecson équipe à quelques changements.La grande révolution de 2011 est la gra-tuité pour tous les Mervillois, enfants etadultes. Véritable volonté du directeur etde la municipalité afin d’ouvrir la culture àtous. La médiathèque compte quelque2300 abonnés et depuis janvier les adhé-sions ne cessent d’augmenter.

Les horaires ont également été revus.Désormais la sonothèque est ouvertechaque jour du mardi au samedi.

Le parc informatique a aussi été changéet permettra bientôt la mise en ligne ducatalogue et la possibilité de réserver surle net.

Enfin, grand chamboulement des es-paces. Tous ont été réaménagés : lesbandes dessinées adultes et jeunessesont au rez-de-chaussée ; les romanspour adultes et un coin pour les ados àl'ancienne place de la sonothèque ; lasalle d’étude à l’ancienne place des ro-mans et la sonothèque à la place de lasalle d’étude… Les magazines et journaux sont au rez-de-chaussée et le hall est désormais librepour accueillir les expositions. En tout cesont 12000 livres et 5000 CD et DVD quiont été déménagés.Pour tout renseignement : 03 28 42 07 56ou [email protected]

Du changement à la médiathèque

Gratuité pour les Mervilloiset espaces réaménagés

Artiste en résidencePhilippe Jullien, magicien des images

Depuis le mois de janvier, Philippe Jullien,réalisateur de films d'ani-mation, est en résidenceà l'espace culturel RobertHossein.Dans le cadre du festivaldes Monts Animés, orga-

nisé par l’association lilloise Cellofan', l’ar-tiste fait découvrir aux jeunes et moinsjeunes l’univers du film d'animation et par-tage sa passion avec enthousiasme.

“J'interviens comme si j'étais un sachet de

thé”, a déclaré Philippe Jullien lors du ver-nissage de l’exposition. “Je vais infuser

dans le milieu scolaire pour y laisser des

petites traces d'envie chez les jeunes. Le

cinéma d'animation est un univers très

riche, les moyens d'expression sont vastes

et il ne faut pas se priver de raconter des

histoires. C'est aussi un univers graphique

où il faut tout inventer en y incluant la réa-

lité. Je ressens beaucoup d'émotion quand

je fabrique un personnage.”

Expositions, interventions dans les écolesdans les centres de loisirs, temps forts à lamédiathèque… Philippe Jullien a fait dé-couvrir un monde fascinant et mystérieux,voire même magique. Ses décors “à l’an-cienne”, ses story-boards, ses poupées enlatex et ses détails en carton pâte…, toutest invitation à l’émerveillement… Et de cesmaquettes et dessins résulte un bijou defilm d’animation nommé Ruzz et Ben (dis-ponible à la sonothèque) !

Cellofan’ développe son action de promo-tion du cinéma d’animation dans les montsde Flandre à travers “Les Monts Animés”.Initié en 2009 dans 4 communes (Bailleul,Berthen, Boeschèpe et Godewaersvelde),cette manifestation concerne pour cettedeuxième édition une quinzaine de com-munes et de nombreux habitants.

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Vie AssoCiAtive

La société colombophile L’Aigle, présidéepar Francis Buché, a eu une belle année.Forte de 27 adhérents, elle compte cetteannée en ses rangs un champion deFrance, Philippe Tronquoy. Ce dernier a eneffet réalisé une saison exceptionnelle enenlevant l'intégralité des championnats et,par conséquent, le titre de champion de

France. Il y a dix ans, un autre sociétaire,Alain Pocholle avait remporté le même succès.

Avec lui c’est un grand nom de la colombo-philie qui est mis à l’honneur. Le père dePhilippe Tronquoy, Jule,s et son oncle,Emile, ont eux aussi brillé dans lesconcours. Installé à Merville depuis 1982,Philippe Tronquoy est une figure locale re-connue, discrète et compétente. Il est à latête d’une société d’ingénierie et démontrequ’il ne faut pas être à la retraite pour s’oc-cuper des pigeons. Colombophile émérite,chef d’entreprise reconnu, Philippe Tron-quoy est aussi engagé dans le monde as-sociatif. Il est président du Grand Cercle duNord qui organise des ventes de pigeonsau profit du Noël des Déshérités. Modeste,Philippe Tronquoy a souligné lors de sa

Société colombophile L’AiglePhilippe Tronquoy, champion de France

mise à l’honneur “La société locale est un

ferment important de sympathie et de sou-

tien. Mais ce sont les pigeons qui font tout

le travail !”,

La société colombophile va bientôt fêterson centenaire. Au même titre que la jouteet les boules flamandes, c’est une traditionlocale qu’elle met en valeur. La société par-ticipe volontiers aux manifestations localespar des lâchers de pigeons et a organisé enoctobre une vente caritative. L’Aigle compteégalement beaucoup de compétiteurs envitesse et grandes distances. 5000 pigeonssont dénombrés au logis.

Les sociétaires installées au 62 ter rueGambetta devraient bientôt se voir attribuerun nouveau local. Jacques Parent, maire,les a assurés de son soutien pour ce faire.

En février, le Merville Tai Chi club a orga-nisé un stage d'une journée avec relaxationméditation, qigong, massages et tai chi,rassemblant des pratiquants des clubs deMerville et Hazebrouck. L’événement fut unsuccès puisque plus de 20 participants ontété dénombrés. Les pratiquants adorentvenir pour les stages de Merville orchestréspar Yoann Fleurice, professeur du club.D’ailleurs, dès les beaux jours arrivés, ilspratiquent en extérieur près de la Lys ouaux Prés de la Ville

Stage de Tai-chi  : un succès 

Le temps des seniors, nouvelle associationpour les retraités, vient de voir le jour.S’adressant aux personnes âgées de plusde 50 ans de Merville et des environs, l’as-sociation est présidée par Annie Marshall.Chaque lundi, une quarantaine de per-sonnes se réunissent à l’espace culturel ro-bert Hossein pour un après midi détente.Entre scrabble, rummikub et belote, les ac-tivités sont nombreuses et la bonne hu-meur est au rendez-vous. Il n’est pas

nécessaire de savoir ou vouloir jouer,l’après midi est conviviale.Hormis ces rendez-vous du lundi, l’asso-ciation propose aussi des sorties, randon-nées et excursions. A terme, elleproposera également des voyages.Les activités ont lieu lundi, de 14 h à 17 hà l’espace culturel Robert-Hossein. Ren-seignements au 03 28 41 61 38 ou au 0328 48 37 10 ou par courriel :[email protected].

Le temps des seniors

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Vie AssoCiAtive

Aide aux associationsUn règlement pour les

impressionsLa commune aide depuis toujours les asso-ciations en matière d’impressions d’affichesou de tracts. Elles avaient droit un quto dephotocopies. Il a été actualisé à 500 photo-copies par an. Les services Communicationet Infographie-Reprographie de la mairieont fait une analyse des demandes et ducoût du service. Un règlement est né decette réflexion.Il a été adopté au conseil municipal du 8 fé-vrier dernier. Chaque association a reçu unexemplaire. Pour tout renseignement à cesujet, veuillez contacter Dorothée Delavalou Céline Mura en mairie.

Les pokémons, ce n’est pas que pour les en-fants ! La preuve, Frédéric Lesage, la tren-taine, et ses comparses viennent de créerl’association Super Bonbon, dont le but estd’organiser des tournois de cartes pokémonset de jeux de société. Super Bonbon est lenom d’une carte pokémon et un objet dansle jeu vidéo. Le bureau est composé deJean-Luc Lesage, président, ChristpheCaron Secrétaire et Frédéric Lesage, tréso-rier.Originaire de Merville, Frédéric Lesage n’estpas un novice. Il a récemment remporté lechampionnat de France. Le secrétaire, chris-tophe Caron a participé aux championnatsdu monde.L’association s’adresse à tous, jeunes etadultes, débutants ou confirmés. Avant sacréation, en partenariat avec Stéphane Cor-dier, conseiller municipal délégué à la jeu-nesse, les compères ont organisé deuxtournois à Merville. Tournois qui ont rempor-tés un vif succès avec 23 et 39 participants.Il faut dire que les tournois permettent auxconfirmés de marquer des points pour lechampionnat et aux débutants de découvrirle monde des jeux de cartes et surtout de ga-gner des lots de valeur (les organisateurs re-

mettent leurs dotations en jeu).La prochaine étape de l’association est detrouver un local pour organiser des entraîne-ments, initiation et rencontres ludiques régu-lières. Pour participer aux événements,aucune adhésion n’est demandée.En mars, le 19, un tournoi est organisé à l’es-pace culturel de 12h30 à 18h30. Plus de 350cartes sont à gagner !Pour tout renseignement : www.superbon-bon.fr

Super bonbon, le jeu à tout âge  !

Patrick et Murielle Vanderheuderlinghen,nouveaux Mervillois, ont constaté que beau-coup de personnes pratiquaient la course surroute dans la ville. Afin d’agrandir le mondede la vie associative et sportive de la ville, ilsont souhaité s’investir dans la création d’uneassociation de course à pieds.Après avoir rencontré le maire, Jean-LucHue, Conseiller Municipal Délégué auxSports et Jean-Paul Pinchon Maire-Adjoint

aux associations, ils ont décidé de lancer“Courir à Merville”. Au début de l’année, ilsont fait appel aux coureurs novices, débu-tants ou confirmés, de la ville en vue decette création. En février, l’assemblée géné-rale de constitution avait lieu.Si vous désirez rejoindre Courir à Merville :Patrick et Murielle Vanderheuderlinghen,158 Rue Régnier Leclerc - Tél : 03 28 43 2367 – courriel : [email protected]

Courir à Mervilleune nouvelle association qui bouge  !

Après son élection en 2008, Alain Vitaux,maire adjoint aux fêtes, avait constitué ungroupe de travail pour organiser les fêtescommunales. Une vingtaine de bénévoles(élus, présidents d’associations, techniciensde la ville et volontaires) participaient augroupe de réflexion. En octobre, le groupe adonné naissance au Comité des Fêtes deMerville. Association de loi 1901, le comitédes fêtes a pour objet d’établir et de déve-lopper un projet de qualité pour les fêtescommunales.

Cette constitution en association permetégalement une autonomie dans la gestion fi-nancière et dans le fonctionnement.Le comité des fêtes de Merville est composédes membres fondateurs, des membresd'honneur et des membres adhérents. Lebureau est : Alain Vitaux, président, TonyHolbé, vice-président, Alain Deleurence, tré-sorier, Évelyne Collier, secrétaire.

Le

s’est constitué

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HUMANitAire

Merville parraine une commune du TibetEn 2008, le fronton de la mairie arborait le drapeau tibétain. Il s’agissait là de soutenir le soulèvement desTtibétains contre l’op-pression chinoise, le 10 mars. La tenue des jeux olympiques à Pékin représentait alors pour eux un moment clé pour se faireentendre de la communauté internationale. L’association La Maison des Himalayas et le collectif Tibet Dunkerque s’étaient as-sociés pour offrir gratuitement aux communes qui le désiraient un drapeau tibétain à hisser au fronton de l’hôtel de ville jusqu’àl’ouverture des jeux olympiques, le 8 août 2008. Cette initiative était un appel à la Chine pour que cessent toutes les violencescontre les manifestants tibétains. Un appel pour que l’identité culturelle, religieuse et politique du Tibet soit enfin reconnue parla Chine.Deux ans plus tard, selon des sources tibétaines sérieuses, depuis le soulèvement des Tibétains le 10 mars 2008, 230 Tibétainsauraient été tués par les forces de police chinoise, des arrestations arbitraires auraient été réalisées par milliers et suivies dejugements sommaires et expéditifs.A l’invitation de l’association France Tibet, Merville continue de s’associer pleinement à la campagne européenne de "parrainagede communes du Tibet", en décidant, de faire voter au Conseil Municipal une motion pour la reconnaissance du Peuple Tibétain. La municipalité a également choisi de parrainer une commune tibétaine, Dzogang, commune de 9000 habitants et entourée defleuves. Cette action symbolique, en officialisant ce parrainage, a pour but de montrer aux autorités de Pékin que l’Europe, etnotamment la France, s'intéresse au plus haut point au devenir des habitants des communes choisies et essentiellement àleurs droits fondamentaux, en tant que citoyens de la République Populaire de Chine.

Don du sang  : plusieurs dates pour un acte généreux

L’Etablissement Français du Sang organisetraditionnellement un prélèvement le troi-sième dimanche de juillet à Merville. En col-laboration avec le conseiller délégué àl’humanitaire, Stéphane Cordier, et l’Ami-cale des volontaires du sang de Merville etenvirons, il sera désormais organisé trois

collectes par an. En 2011, les rendez-voussont fixés au 20 mars, 24 juillet et 20 no-vembre.La collecte du sang est très importante.Aucun traitement ni médicament de syn-thèse ne peuvent encore se substituer auxproduits sanguins. Irremplaçables et vitaux,les produits sanguins sont indiqués dansdeux grands cas de figure : les situationsd’urgence, et les besoins chroniques, qui

concernent des patients que seule une transfusion sanguine peut contribuer à

guérir ou à soulager. Les besoins ont augmenté de plus de 20% ces 5

dernières années.

10  225,25 € récoltés

Les Mervillois sont généreux et l’ont en-core prouvé à l’occasion du Téléthon les3 et 4 décembre 2010. De nombreusesanimations ont été organisées lors del’opération (Cf. Les photos dans la ru-brique En images page 32).En janvier, lors du bilan, Stéphane Cor-dier et Fabrice Texier, coordinateurs lo-caux, ont eu le plaisir de remettre, aunom de tous les participants, un chèquede 10225,25 € à la coordinatrice régionaledu Téléthon.

TriBUNe

La Liste dite d’Action Démocratique et So-ciale (LADS) a prétendu, en Conseil Muni-cipal du 8 février dernier, que la Municipalitéavait organisé une réunion d’information surl’équipement public du quartier “Les Jardinsde Flandre” sans évoquer l’évolution de ceprojet auprès de l'assemblée délibérante.

C’est totalement FAUX. L’opposition seraitbien inspirée de mieux suivre ses dossiers ;elle qui est toujours prompte à vouloir nousfaire la leçon !

Pour mémoire, une délibération a été priseen décembre 2009 pour intégrer dans lecontrat de concession entre Nexity Foncieret la ville de Merville un avenant décrivantle contenu de cet équipement public : uncentre d’animation plurigénérationnel faisantl’objet d’un agrément “Centre Social” par laCaisse d’Allocations Familiales et une rési-dence-habitat-jeunes comportant une di-zaine d’appartements. La réunion publique,postérieure à notre délibération de 2009, etdestinée à informer les habitants se justifiaitdonc totalement.

L’opposition prétend que notre Municipalitéa tenté d’excentrer le marché hebdoma-

daire. Il s’agit une nouvelle fois de proposmensongers qui déshonorent des élus mi-noritaires guidés par la démagogie et la dés-information !

Pour mémoire, le marché a été déplacécomme chaque année à l’occasion desfêtes pascales et la municipalité en a profitépour faire un essai grandeur nature, écouteret consulter les habitants concernant la gareroutière, le marché hebdomadaire, la circu-lation, le stationnement… Notre bureau mu-nicipal a pris des décisions en pesant lepour et le contre des nombreuses proposi-tions citoyennes qui lui sont parvenues, enévaluant la pertinence des arguments avan-cés et surtout en fonction de l’intérêt géné-ral. C'est ça, la concertation !

Quelle démocratie locale LADS a-t-elle pra-tiqué depuis 30 ans qu’elle était au pouvoir ?Y’a-t-il eu des réunions de quartiers ? Desréunions thématiques sur la vie quotidienneont-elles été organisées ? Y’a t-il eu desconsultations citoyennes lors des révisionsdu POS ? Vous connaissez la réponse.

En trois ans de mandat, “Agir ensemblepour Merville” a multiplié les actions et les

initiatives, sans omettre de consulter les ha-bitants et de les informer régulièrement.Cela ne semble pas suffisant, aux yeux denotre opposition !...

Notre municipalité a sollicité le plus de finan-cements extérieurs possibles pour éviter derecourir à l’augmentation systématique desimpôts locaux : bien sûr, les sommes reçuesrelèvent des impôts perçus par les diffé-rentes instances sollicitées (Conseil Géné-ral, Conseil Régional...) ; mais les crédits enquestion ne sont-ils pas votés par elles à destination, justement, de projets bien déterminés ?

Libre à chaque commune de développer ounon ces projets et de solliciter en consé-quence les subventions correspondantes. Aquelle municipalité pourrait-on “reprocher”de chercher des recettes ?

En avril, vous recevrez notre bilan de mi-mandat et serez invités à une réunion pu-blique qui vous permettra de nous interrogeret de nous interpeller.

Pour tout renseignement :[email protected]

A g i r E n s e m b l e POUR MERVILLE Une fâcheuse tendance à déformer la réalité des faits  !

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Le temps de saison était de la partie,

garnissant les chalets de bois d’un manteau

de neige…

Mais le froid hivernal n’a pas

découragé… Le marché de Noël, organisé par le tout

nouveau comité des fêtes, a eu lieu les 18 et 19 décembre.

Une trentaine de commerçants et d’associations ont accueilli

de nombreux visiteurs.L’église s’est parée d’une chaleureuse lumière

pour l’occasion. Des géants scintillants ont déambulé dans l’avenue Clémenceau. L’hôte du week-end,

le Père Noël, a ravi les plus jeunes. Et l’Harmonie municipale a égayé le tout par d’entraînantes musiques de circonstance…

En résumé, tous les ingrédients d’un événement réussi !

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Réveillon solidaire

Depuis trois ans, le CCAS et les associations caritatives de la ville,

en partenariat avec la municipalité, organisent un réveillon solidaire. Cette Saint-Sylvestre 2010 a réuni

130 personnes à la salle municipaledes fêtes. Joie et bonne humeur

étaient de mise pour biencommencer l’année

2011 !

Visites de laSt-Sylvestre

Il est de tradition que le premier magistrat et ses adjoints aillent visiter des

bénéficiaires du service de repas à domicile le dernier jour de l’an. Cette fin d’année 2010,

Jacques Parent a rendu visite aux Récollectinesà l’occasion d’un apéritif musical animé par Fol-kamusette. Et pour innover, le maire a choisi dese rendre chez une personne âgée du nouveau

quartier rénové par Logifim, rue AlbertSchweitzer. Mme Turquet a ouvert sa porteaux édiles et au représentant du bailleur,

afin qu’ils puissent découvrir les rénovations de son

logement.

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De novembre à février, de nombreux événements ont ponctué la vie locale… En voici quelquesextraits choisis : commémoration du 11 novembre, Sainte-Cécile, Sainte Barbe, journée de lasécurité routière et Noël des nourrisons…