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___________________________________ ________________________________ Bulletin 33 1 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE SYSTÉMATIQUE Février 2005 N°33

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Bulletin 33 1

BULLETIN DE LASOCIÉTÉ FRANÇAISEDE SYSTÉMATIQUEFévrier 2005

N°33

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2 Bulletin 33

SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE SYSTÉMATIQUE

Siège Social - M.N.H.N., 57 rue Cuvier, 75005 Paris

Adresse postale : Secrétariat SFS, MNHN, Case postale n°39, 75231 ParisCedex 05

Site WEB : http://sfs.snv.jussieu.fr

Conseil de la Société Française de Systématique 2004-2005

Président : Jean-François SILVAINVice-Président : Pascal TASSY

Secrétaire générale : Joëlle DUPONTSecrétaire adjointe : Odile PONCY

Trésorier : Cyrille D’HAESEVice-Trésorier : Cyril GALLUT

Responsables Bulletin : Daniel GOUJETVéronique BARRIEL

Biosystema : Nicole LÉGERRégine VIGNES-LEBBE

Responsables site WEB : Régis DEBRUYNEGuillaume SAUVENAY

Conseillers : Denise BELLAN-SANTINI, Alice CIBOIS, Pierre DARLU, Jean-Noël LABAT, HervéLE GUYADER, Valéry MALECOT, Marie-France ROQUEBERT

Président : Jean-François SILVAINIRD c/o CNRS, Population, Génétique et ÉvolutionBat. 13, BP 1, 91198 Gif-sur-Yvette CedexTél. : 01 69 82 37 38 - [email protected]

Secrétaire générale : Joëlle DUPONTMNHN, Dept. Systématique & Évolution - Cryptogamie12 rue Buffon, 75005 ParisTél. : 01 40 79 31 90 - [email protected]

Trésorier : Cyrille D’HAESEMNHN, FRE 2695 CNRS « Origine, Structure et Évolution de la Biodiversité »Dept. Systématique & Évolution - Entomologie45 rue Buffon, 75005 ParisTel. : 01 40 79 57 36 - [email protected]

Bulletin de la Société Française de Systématique

Directeur de la publication : J.-F. SilvainRédacteurs en chef : D. Goujet & V. Barriel

Réalisation et Composition : D. Goujet & V. BarrielImpression : Imprimerie Launay, Paris

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SOMMAIRE

Éditorial par J.-F. Silvain .................................................................................................................4

Biodiversité : Science et Gouvernance par J.-F. Silvain...........................................................5

Assemblée générale du 08 Octobre 2004................................................................................6

Compte-rendu de l’Assemblée Générale par J. Dupont......................................................6 Rapport moral par J.-F. Silvain............................................................................................7 Bilan financier 2003 par G. Lecointre ...............................................................................10

Liste des membres du Conseil 2004-2005 de la SFS...........................................................11

Prix Jacques Lebbe 2004...........................................................................................................12

Journées SFS 2004 « Séance anniversaire » par D. Goujet...................................................13

Journées SFS 2004 « Philosophie de la systématique » par G. Lecointre..........................14

20 ans de conseil de la SFS par V. Barriel ................................................................................15

Thèses et H.D.R. ..........................................................................................................................16

Vient de paraître .........................................................................................................................19

« Inferring phylogenies » de J. Felsenstein par P. Tassy.................................................19

Journée SFS des 23-24 mars 2005 « Lenseignement de la Systématique » ..................20

Informations diverses...............................................................................................................21

Biosystema 22 et Biosystema 1........................................................................................21 Le Bulletin de la SFS .........................................................................................................21

Comité National des Sciences Biologiques...........................................................................21

Publicité : le tee-shirt anniversaire 2004................................................................................23

Biosystema : bon de commande.............................................................................................24

Demande d'adhésion SFS .........................................................................................................25

Appel à cotisation 2005 ..............................................................................................................26

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ÉDITORIAL

Chers membres de la SFS,

Cet éditorial de fin d’année sera courtcar vous trouverez plus avant dans ce bulletinle rapport moral, présenté lors des dernièresjournées, qui résume l’essentiel des activitésde la SFS au cours de l’année écoulée.

Je reviendrai brièvement sur les jour-nées 2004 qui ont connu un très beau succèsgrâce aux efforts de celles et ceux qui ontassuré l’organisation d’une part de l’après-midianniversaire, qui restera dans nos mémoirenon seulement comme un moment d’émotionmais aussi comme une séance d’un très grandintérêt en termes de bilan et de prospectives,et d’autre part des journées consacrées à« Philosophie et Systématique »; celles-ci ontconstitué une suite de moments intellectuel-lement forts qui devrait déboucher sur un richevolume futur de notre revue Biosystema. À cepropos, je tiens à rappeler ici la publication duBiosystema 22 « Avenir et pertinence desméthodes d’analyse en phylogénie molécu-laire », qui contient plusieurs articles qui ai-dent à bien comprendre l’actualité des métho-des de construction d’arbres phylogénétiquesà partir de données moléculaires, ainsi que laréédition du Biosystema 1 « Introduction à lasystémat ique zoologique », volume« historique », puisque publié initialement en1987, mais toujours très demandé. Nous nepouvions cette année vendre ces Biosystemanouveaux dans l’enceinte du Ministère de larecherche et j’invite donc celles et ceux quisont intéressés par ces ouvrages à les acqué-rir auprès de notre secrétariat. Le succès desBiosystema ne se dément pas et plusieursvolumes sont désormais épuisés ou devraientl’être prochainement. Le nouveau conseil dela SFS réfléchit à plusieurs options possiblespour une politique de publication future quivisera à continuer à rendre disponibles les

volumes les plus anciens sans pour autantengager la société dans de coûteux frais derecomposition et de réédition.

Le nouveau conseil de la SFS prépareactivement la prochaine journée de printempsqui sera consacrée à un sujet essentiel pournotre communauté : l’enseignement de lasystématique (aussi bien au niveau scolaireque supérieur). Les journées annuelles de-vraient, elles, être consacrées à la crise de labiodiversité vue au travers des grilles de lec-ture des systématiciens. Il peut sembler assezorgueilleux pour la SFS d’aborder un aussivaste sujet, surtout quelques mois après latenue de l’impressionnant colloque politique etscientifique qui va se tenir au Muséum et àl’UNESCO en janvier prochain sur le thème dela biodiversité (Biodiversité, science et gou-vernance)... C’est vrai, mais quelle sera laplace de la systématique, et donc des systé-maticiens, dans ces grands débats alors quenotre science constitue à l’évidence, par sesméthodes et ses résultats, le fondement detoute réflexion sur l’état actuel et l’avenir de ladiversité biologique terrestre. Nous pouvonsdonc légitimement, en tant que Société Fran-çaise de Systématique, revendiquer une placedans les discussions actuelles et donner laparole à notre communauté qui a beaucoupde choses à dire à ce niveau !

Je souhaite à toutes et à tous une trèsagréable fin d’année et vous adresse mesmeilleurs vœux pour une année 2005 systé-matiquement dynamique.

Décembre 2004

Jean-François SILVAINPrésident de la SFS

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« BIODIVERSITÉ : SCIENCE ET GOUVERNANCE »

Depuis que j’ai rédigé l’éditorial ci-dessus, la conférence internationale« Biodiversité : Science et gouvernance »s’est tenue à l’UNESCO. Pour notre commu-nauté, cet événement aura été et sera trèscertainement important, notamment par lesperspectives de nouveaux programmes derecherche qu’il pourrait annoncer.

Si nous avons pu, avec plaisir, entendrele ministre français de la recherche insisterdans son discours de clôture sur la nécessitéde la description des espèces et l’utilité de lasystématique et de la taxonomie (disciplinesqui se modernisent à grande vitesse, a-t-ilsouligné !), je pense que plusieurs d’entrenous sont ressortis de ces journées troubléset dubitatifs. J’oserai ici un parallèle quin’engage que moi-même. Enfant, j’ai souvententendu une expression lourde de sens quis’appliquait à une activité humaine assez dif-férente de la nôtre : « la guerre est une activi-té trop sérieuse pour être confiée à des militai-res ». Je ne sais plus quel homme politique aexprimé ce sentiment et ma transcription estapproximative. Me rappelant cette expression,il m’a très clairement semblé qu’un des mes-sages forts qui avait été transmis à la commu-nauté scientifique au cours de ces journéespouvait s’exprimer de manière très similaire :« la biodiversité est un sujet trop sérieux pourêtre confié aux (seuls) scientifiques ». Un telconstat était déjà contenu dans le titre de laconférence et ne devrait donc probablementpas nous surprendre. On peut aussi se réjouirde voir les fameux « decision makers » serendre compte de l’urgence des problèmes àrésoudre et venir enfin occuper un terrain oùnous nous sentions un peu seul.

Ceci dit, et tout en adhérant pleinementà l’appel des scientifiques diffusé au terme decette conférence (appel étonnamment doubléd’une déclaration des organisateurs de laconférence subtilement et significativementdifférente de celle des scientifiques), je penseque face à l’émergence d’une vision politiqueet économique de la préservation de la biodi-versité qui tend pour de multiples raisons, pastoutes « neutres » probablement, à insisterplus sur le niveau local que sur le niveau glo-

bal, il nous faut rappeler que la biodiversitéest un bien universel et que son étude doitpouvoir rester le fait de l’ensemble de la com-munauté scientifique internationale, indépen-damment des clivages géopolit iques.L’insistance avec laquelle il a été rappelé quela biodiversité était au Sud et les collections etles capacités scientifiques au Nord me sem-ble, dans une perspective de libre accès destaxonomistes et systématiciens à l’étude de labiodiversité mondiale, quelque peu dange-reuse si elle devait justifier l’exacerbation decontraintes réglementaires limitant l’accès à laconnaissance scientifique, et elle me semblesurtout, dans une certaine mesure, déjà très« datée ». En effet, de grands pays du Sud,comme par exemple, le Mexique, le Brésil,l’Argentine ou l’Afrique du Sud ont une longuetradition de recherche dans nos domaines etla jeune génération de chercheurs de cespays, formée aussi bien aux États-Unis qu’enEurope, commence à occuper activement lescolonnes des meilleures revues internationa-les. Demain, ce sera le tour des chercheurschinois. Comme cela a été signalé au coursd’un atelier, il ne faudrait pas que les régle-mentations locales constituent non seulementun frein à la description de la biodiversité,mais aussi un obstacle à l’émergence ou aurenforcement des communautés de taxono-mistes et systématiciens des pays du Sud.

La richesse des collections des grandsmusées européens et américains a une valeurhistorique considérable et évidente, du simplefait de l’érosion actuelle de la biodiversité;cette richesse doit être perçue non comme lerésultat d’une histoire déséquilibrée maiscomme une source exceptionnelle deconnaissances au service de l’ensemble de lacommunauté internationale, et dont la valori-sation se fait et se fera de plus en plus vial’accueil et la formation dans nos équipes denos collègues du Sud.

Jean-François SILVAINPrésident de la SFS

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE (08 Octobre 2004)

COMPTE RENDU DE L'ASSEMBLÉEGÉNÉRALE DU 8 OCTOBRE 2004

Ordre du jour

- Élection du Bureau de l'A.G.- Rapport moral du Président- Rapport financier- Résultats des élections pour le renouvelle-ment du conseil- Vie de la Société / Questions diverses.

Assemblée générale

L’Assemblée générale débute à 12h00avec 30 participants.

# Élections du bureau de l’A.G.

Jean-François Silvain, président de laSFS, est désigné comme président de séanceet sur sa proposition, Joëlle Dupont, secrétairegénérale de la SFS, est désignée commesecrétaire de séance.

# Rapport moral du Président

J.-F. Silvain présente son rapport mo-ral (ci-joint). Après discussion, le rapport estapprouvé à l’unanimité.

# Rapport financier

Guillaume Lecointre, actuel trésorier dela SFS, présente son rapport financier (ci-joint,vérifié par les commissaires aux comptes :C. d’Haese et P. Deleporte).

L’Assemblée donne quitus au trésorieret approuve le rapport financier à l’unanimité.

Jean-Yves Dubuisson et Guillaume Le-cointre se proposent en tant que commissai-res aux comptes pour l’année 2005.

# Résultat des élections

Six candidats se sont déclarés pour lerenouvellement de 6 membres sortants duConseil.

Pour être élus, les candidats doivent re-cueillir plus de 50% des voix exprimées.

Les résultats de l’élection sont les sui-vants :68 votants, dont 68 suffrages exprimés.- Véronique Barriel, 65 voix, élue,- Denise Bellan-Santini, 64 voix, élue,- Cyril Gallut, 64 voix, élu,- Hervé Le Guyader, 64 voix, élu,- Valéry Malécot, 67 voix, élu,- Régine Vignes-Lebbe, 66 voix, élue,

Mireille Gayet et Armand de Ricqlès recueillent1 voix chacun.

# Vie de la Société / Questions diverses

Ouverture de la Société vers l’Europe

D. Goujet voit au moins deux avantagesà la création d’une fédération européennedes sociétés de Systématique, pour l’effort decoopération en lui-même, important vis à visdes autorités européennes et nationales etpour la force de « lobbying » qu’elle peut re-présenter, alors que la taxonomie devient unepriorité du 7e PCRD. Elle permettrait d’apporterl’avis des professionnels de la systématique,hors de leur contexte institutionnel. Le Conseildoit réfléchir aux modalités de coopération.N. Léger approuve le statut de « fédération »et P. Deleporte pense qu’il faut définir un ca-hier des charges répondant à la question« que doit-on faire ensembles pour être plusfort ? » Il sera nécessaire de définir un man-dat et de préciser les limites de la fédérationde façon à maintenir l’indépendance des so-ciétés nationales.

D. Bellan rapporte deux expériencesvécues de fédérations et en tire deux leçonsprincipales : l’énorme investissement auquels’expose le Conseil et la vigilance qu’il devramaintenir pour garder l’autonomie de la SFS.J. Mariaux s’étonne des réactions défensiveset donne l’exemple réussi de la Société euro-péenne de parasitologie, regroupant 20 socié-tés nationales et dont le but principal estd’organiser un congrès tous les 4 ans et defaire du « lobbying ». Il précise par ailleursque la création d’une société suisse de sys-tématique devrait aboutir l’année prochaine.

Pour conclure, J.-F. Silvain proposed’organiser une réunion de printemps sur ceprojet, dont il rappelle qu’il est une initiative

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allemande, et donne mandat au prochainConseil d’y réfléchir.

Journées annuelles 2005Proposition 1 - N. Léger pense que faire « unpoint sur la systématique des principaux grou-pes » pourrait être un thème intéressant, unesorte de « foire à la systématique » (P. Tassy)ou de « porte ouverte » (V. Barriel) !P. Deleporte précise qu’il faut éviter de dou-bler le rôle des sociétés transversales et dé-passer le cadre direct des taxons (approuvépar G. Lecointre et J.-F. Silvain) par des expo-sés généraux dégageant les différentsconcepts et méthodes utilisés pour faire lepoint sur tel ou tel groupe. H. Le Guyadersoulève la difficulté de faire le point sur lesgroupes polyphylétiques et paraphylétiques !Proposition 2 – La possibilité de journéesouvertes, pour laisser une plus grande placeaux jeunes, ou de journées mixtes (une jour-née à thème et une journée ouverte) évoquéepar P. Tassy, pose le problème de la réalisa-tion du Biosystema. Il est difficile de motiverles jeunes à publier dans Biosystema(A. Cibois, J.N. Labat). J.N. Labat pense qu’ilserait intéressant que les jeunes doctorantsexpriment comment ils sont formés à la systé-matique, ce qui permettrait d’avoir une visionglobale de la systématique en France et re-présenterait une sorte de sociologie de ladiscipline… (D. Goujet). J.N. Labat préciseque les jeunes sont très motivés par la crisede la biodiversité.Proposition 3 - P. Tassy rebondit surl’opportunité politique d’un thème scientifiquesur la crise de la biodiversité, en réponse à laréunion politique organisée par l’Unesco et leMuséum début 2005. H. Le Guyader appuiecette option et pense qu’il serait intéressantd’un point de vue conceptuel de la coupler àla paléontologie. On pourrait rebondir sur lescollections sans faire de misérabilisme.

V. Barriel et P. Deleporte insistent pourqu’une demi-journée soit réservée aux jeunescollègues pour des contributions ouvertes, etpour la présentation du travail récompensépar le Prix J. Lebbe l’année précédente.

Avant de conclure, J.-F. Silvain regrettel’abandon du projet « Dictionnaire de systéma-tique » par J. Genermont et sollicite les mem-bres de la SFS pour le relancer. Il remercie lesorganisateurs des journées 2004.

L’ordre du jour étant épuisé, la séanceest levée à 13h00.

Joëlle DUPONTSecrétaire de séance.

RAPPORT MORAL 2003-2004Présenté par le Président Jean-FrançoisSILVAIN

Le nombre d’adhérents à la SFS et son évo-lution par rapport à 2003

Au total la société compte aujourd’hui415 membres (27 personnes ont été radiées,2 ont démissionné, et 7 adhésions ont étéenregistrées) contre 437 en 2003, 470 en2002 et 570 en 2000. Il ne faut probablementpas se laisser aller à trop interpréter des chif-fres qui sont fortement liés à l’effort continu demise à jour du fichier des adhérents entreprispar notre secrétaire depuis plusieurs années.Il est clair toutefois qu’une campagne de re-crutement de nouveaux membres est indis-pensable pour pallier ce qui, je l’espère, n’estpas une désaffection, mais au moins pourpartie, le reflet du vieillissement de notrecommunauté, de la lenteur de son rajeunis-sement, et peut–être d’une certaine forme dedécouragement de certains d’entre nous.Cette situation résulte probablement aussi,mais c’est un avis personnel assez subjectif,du fait que la SFS fait aujourd’hui partie inté-grante du paysage scientifique français etdonc que certains de nos collègues ne mesu-rent plus combien une société comme la nôtreest dépendante intellectuellement, financiè-rement et logistiquement de ses membres. Ilsuffit de rappeler que les présentes journéesont été entièrement organisées en interne surle temps de travail des membres du conseil etdes adhérents les plus concernés. Il nous fautattirer la nouvelle génération et ramener ceuxet celles qui, souvent par simple négligence,ont tout simplement oublié un peu trop sou-vent de payer une cotisation modeste maisqui vient s’ajouter à plein d’autres dépensesincontournables. Qui dit moins d’adhérents ditmoins de rentrées financières, cela est vrai,mais nous avons continué l’effort de rigueurfinancière initiée l’an dernier pour pallier no-tamment au coût des journées 2002 qui, dufait de leur caractère exceptionnel et co-organisé, n’avaient pas généré de rentréesfinancières, faute de droit d’inscription.

Les réunions du conseil et du bureauNotre conseil s’est réuni huit fois depuis

l’assemblée générale de l’an dernier et le bu-reau une fois. Nous avons été souvent assezpeu nombreux lors des réunions du conseil. Ilest probable que l’accroissement de la chargede travail de beaucoup d’entre nous, doubléed’un évident accès de « réunionite » àl’université et dans les grands organismes, aété, là encore plus que la désaffection, àl’origine de cette situation. Gardons-nous

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donc de dramatiser mais il faut constater quecette situation a parfois nui à l’efficacité denos travaux.

Faut-il donc envisager moins de ré-unions de nos instances ? Pourquoi pas, maisil y a des tâches multiples et régulières à ac-complir, ou faut-il des collègues plus disponi-bles ? Les questions sont posées.

L’ouverture sur l’EuropeNous avons été contacté, par

l’intermédiaire de T. Bourgoin, mon prédéces-seur à la présidence de notre société, par unesociété de systématique allemande (la Gesell-schaft für Biologische Systematik, présidentJ.W. Wägele) qui voudrait que les sociétésnationales de systématique puissent faireentendre leur voix au niveau européen via lacréation d’une sorte de superstructure, deréunion des sociétés nationales sous la formed’une « European Association of Systema-tists ». C’est une option dont il nous faudradiscuter rapidement. Comme je l’indiquerai, onpourrait faire de cette ouverture le thème denotre journée de printemps.

La participation de la SFS au prochaincongrès mondial de Zoologie

Le président de la Société Zoologiquede France (SFZ) nous a approché pour nousinformer du souhait de la SZF d’organiser àParis en 2008 le prochain congrès mondial deZoologie avec l’aide des différentes sociétésscientifiques française (Société Entomologi-que de France, Société de Parasitologie,etc.). Daniel Goujet a pris en charge ce dos-sier au sein du bureau de la SFS.

La journée de printemps de la SFSLa journée de cette année (18 mars

2004) a été consacrée à la nomenclature destaxons supérieurs en Zoologie et Botanique eta été organisée par A. Dubois. Ce fut un trèsgrand succès, en termes d’assistance et dequalité des discussions. On en reparlera àpropos de la publication des Biosystema.

Quel avenir pour les journées ?Les journées 2004 resteront très certai-

nement comme de grandes et mémorablesjournées, et nous le devons à celles, et àceux, qui les ont organisées. On peut toute-fois se demander si elles n’ont pas eu lieu unpeu tôt cette année, en regard notamment ducalendrier universitaire.

Quels thèmes pour 2005 ?Ne faudrait-il pas ou dans le cadre de la

journée de printemps ou des journées an-nuelles se pencher sur les perspectives euro-

péennes de notre discipline et de notre socié-té par exemple, ou sur les aspects appliquésde celle-ci (la systématique « code barre » quisoulève beaucoup de réticences et, simulta-nément, l’enthousiasme des décideurs). En2003, il avait été proposé que les journées2005 soient « ouvertes » mais, personnelle-ment, cela me semble difficile de ne pas affi-cher un thème qui puisse servir de squelette ànos journées. Alternativement, il avait étéproposé que l’on fasse un bilan des 20 ansd’action de la SFS. On peut penser que notreaprès-midi anniversaire a rempli en grandepartie cet objectif. Enfin, il avait été proposéque l’on revienne sur le métier de systémati-cien. C’est une possibilité qui pourrait rejoindremes propositions initiales.

Les BiosystemaJe tiens à nouveau au nom du bureau

à m’excuser pour l’erreur, petite en taille maisquelque peu désagréable pour les collèguesconcernés, apparue sur la page de garde dela réédition du n°1 (nos collègues ne sontbien évidemment pas les coordonnateurs dece volume mais les auteurs des textes !). Celadit, on peut se réjouir de la sortie de ce vo-lume et du n° 22, auquel j’ai eu le très grandplaisir de participer en tant que co-coordonnateur avec Alice Cibois et ThierryBourgoin. La préparation du n°23, sous laresponsabilité d’A. Dubois, est en cours. Jerappellerai que, en réponse à la sollicitationd’A. Dubois et compte tenu de l’importance dusujet, le conseil a accepté que les travaux dela journée de printemps 2004 fassent l’objetd’une publication sous la forme d’un Biosys-tema. Il est probable qu’une telle opérationsoit, et doive rester, exceptionnelle. Ceciétant, grâce aux efforts de plusieurs person-nes, au premier rang desquelles Nicole Légeret Odile Poncy, les discussions qui accompa-gnèrent les communications seront retranscri-tes dans le Biosystema 23. C’est là un trèsgros travail, mais qui devrait aboutir à un vo-lume passionnant, notamment, mais pas seu-lement bien sûr, pour la partie botanique.

L’évolution du bulletin de la société sousune forme pdf

245 membres reçoivent le bulletin sousforme d’un fichier .pdf qui leur est envoyé parmessagerie électronique et le reste de nosadhérents le reçoit toujours sous forme papier.Il y a des partisans du .pdf dont je suis, no-tamment parce que cela allège significative-ment le travail de notre secrétaire, et parceque cela permet aisément de l’envoyer à descollègues, notamment étrangers, à titred’exemple de nos activités, et il y a des dé-

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tracteurs qui soit disent ne pas pouvoir ouvrirle .pdf, soit regrettent la version papier, quireste toutefois toujours disponible, je le rap-pelle.

La reprise du site web de la SFS parG. Sauvenay et R. Debruyne

Je tiens, au nom de la SFS à les remer-cier pour l’effort entrepris. Le nouveau site est,de mon point de vue, très clair dans sa pré-sentation. La population visée étant très at-tentive à la qualité et à la précision des infor-mations qui y figurent, il est bien évidemmentimportant que le site soit mis à jour régulière-ment.

La mise à disposition du « Darlu-Tassy »sur le site de la SFS

Il convient de remercier chaleureuse-ment les auteurs qui ont rendu possible cetteopération, et Yann Bertrand qui a assuré lamise au format .pdf de cet ouvrage essentielet unique, sans oublier les responsables dusite qui l’ont mis en place sur celui-ci. Cet ou-vrage a marqué toute une génération dechercheurs et d’étudiants et l’on peut penserqu’il va continuer à être très utile dans lesannées à venir.

Les problèmes du prix Jacques LebbeOn rappellera que le prix J. Lebbe, du

nom de notre brillant et très regretté collègue,vise à récompenser un mémoire de DEA por-tant sur l’interface entre systématique et in-formatique. De manière théorique, un« vivier » existe pour qu’il y ait chaque annéeplusieurs candidats à ce prix. Dans la réalité,le nombre de candidats est extrêmement fai-ble ou égal à 1 depuis deux ans. Soit la publi-cité faite autour de ce prix n’est pas suffi-sante, mais, comme les années précédentes,un effort réel a été fait à ce niveau, soit sacible thématique est en fait trop étroite. Lesinitiateurs de ce prix sont d’accords pour qu’ilpuisse viser à l’avenir une plus grande popula-tion d’étudiants en systématique, reste à sa-voir comment identifier ceux-ci au niveau na-tional. En d’autres termes les candidaturesdoivent elles être spontanées, proposées parles responsables de masters demain, ou bienest-ce la société qui doit recenser elle-mêmeles mémoires à prendre en compte. L’actuelconseil de la SFS a commencé à se penchersur ces questions, mais le prochain conseilaura encore à travailler sur ce thème. Le der-nier prix J. Lebbe, sous sa forme actuelle,sera ouvert en 2005 aux étudiants qui aurontsoutenu leur mémoire de DEA en juillet 2004,dernière année, en général, où ce type dediplôme sera décerné.

La question du dictionnaire de systémati-que

L’an dernier Jean Génermont, généti-cien et zoologiste reconnu dont l’autoritéscientifique fait l’unanimité depuis de longuesannées, avait présenté devant cette mêmeassemblée le projet de dictionnaire de systé-matique dont il avait accepté d’assurer lacoordination, sur la proposition du bureau dela SFS. Après un long silence, et quelquesrelances, notre collègue m’a informé qu’il nesouhaitait plus assurer cette tache pour rai-sons personnelles et s’en est excusé auprèsde notre société. Ceux qui connaissent JeanGénermont peuvent facilement imaginer qu'iln'a pas pris une telle décision facilement etcombien il s’est senti ennuyé vis-à-vis de notresociété de devoir prendre celle-ci.

Tout cela est bien triste et pose à nou-veau brutalement la question du devenir decet important projet et du choix d'un nouveaucoordinateur. Je dois vous avouer que l’actuelconseil pris dans les préparatifs du vingtièmeanniversaire n’a pas progressé sur ce dossierimportant et difficile. Je profite donc de notreassemblée générale pour lancer un nouvelappel à coordinateur. On cherche une per-sonne rare qui ait une grande autorité scienti-fique, une certaine forme d’autorité tout courtet qui soit … assez, pas mal, et même beau-coup disponible. En d’autres termes, un jeuneet brillant retraité ferait bien l’affaire !

Les relations avec la WHSPlusieurs d’entre nous ont eu le grand

plaisir d’assister au Congrès de la Willi HennigSociety qui s’est tenu à Paris cet été et qui futconceptuellement très riche et intéressant.Suite à l’invitation qui avait été faite à la WHSde déléguer un représentant à nos journées,Steve Farris participe aujourd’hui à celles-ci etnous l’en remercions.

La nécessaire ouverture de la SFS àl’ensemble de la communauté nationale

Je félicite et souhaite la bienvenue auxnouveaux membres du conseil. Il est importantd’insister sur ces renouvellements annuels quiévitent au conseil de la société tout risqued’immobilisme. Je me permettrai aussid’insister sur la nécessité pour la SFS, autravers, non seulement de ses membres maisaussi et surtout de la composition de sonconseil d’être le reflet de la diversité thémati-que et j’oserai dire géographique de la systé-matique en France et dans les pays franco-phones; le reflet bien sûr de la partie la plusactive, la plus dynamique de notre commu-nauté, mais il est vraiment important que l’on

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échappe aujourd’hui et demain aux critiquesde ceux qui pourraient ou souhaiteraient voiren nous une chapelle parisienne. J’ai dit toutà l’heure qu’il fallait que les membres duconseil soient disponibles et actifs, et il estévident que venir de loin n’est souvent pastoujours aisé pour un chercheur actif. Cela nedoit pas toutefois nous empêcher d’associer ànos travaux les collègues de province et nosvoisins francophones. Le même type de ré-flexion pourrait être fait vis-à-vis de chercheursde certains instituts qui restent beaucoup troppassifs ou distants à mon sens par rapport àune société qui si elle défend les aspectsépistémologiques et conceptuels sans les-quels notre science ne pourrait progresser,n’est en aucun cas fermée à l’application.

Les remerciements qu’ i l convientd’adresser à notre secrétaire générale etaux plus actifs parmi les membres duconseil

On attend habituellement du présidentde la société qu’il remercie, au terme du rap-port moral – terme qui ne manque pas desaveur - les membres du bureau et du conseilpour leur travail et c’est avec un très grandplaisir que je ferai de même cette année, eninsistant tout particulièrement sur l’efficacité, ledévouement et la disponibilité constante deJoëlle Dupont, notre secrétaire générale, sansoublier de souligner qu’elle accomplit ses mul-tiples taches avec beaucoup de calme, ce quia permis au président actuel de diminuer, prèsd’une fois par mois, son niveau de stress, unefois franchies les portes de la Cryptogamie, cequi est très appréciable. Ces qualités ont na-turellement pour conséquences un excès decharges qu’il convient d’essayer de limiter àl’avenir car notre collègue est aussi un cher-cheur en charge d’un service important. Jerappellerai que Joëlle est secondée par OdilePoncy et dans la pratique aussi par Marie-France Roquebert. Tous les membres du bu-reau sont visés bien évidemment par ces re-merciements, avec peut-être un accessit parti-culier pour Nicole Léger, dont la disponibilitéet la bonne volonté constante ont été mises àrude contribution cette année sans parler deces derniers jours bien évidemment où le per-formant parc automobile de notre amie a étémis à contribution. On n’oubliera pas aussinotre très célèbre responsable des publica-tions, Daniel Goujet, on lui doit les deux bulle-tins annuels, vitrine précise de nos activités.

Les remerciement qu’il convient d’adresserà notre trésorier sortant

J’ai pu vous donner l’impression quej’avais oublié quelqu’un ci-dessus, et bien

non ! Tout le monde connaît Guillaume Le-cointre en tant que systématicien, phylogéné-ticien, féru d’épistémologie et de bien d’autreschoses, Professeur au MNHN et donc autoritéreconnue dans notre domaine. Et bien tout lemonde se trompe complètement, comme on leverra au cours de l’exposé du bilan financierde la SFS, Guillaume est peut-être secondai-rement tout ceci, mais, dans la réalité, il estd’abord un excellent trésorier de société scien-tifique et il va nous manquer ! C’est CyrilleD’Haese qui le remplacera avec le dynamismeet l’efficacité qu’on lui connaît.

Jean-François SILVAIN

BILAN FINANCIER 2003

En 2003, le bilan financier est positif. Lemontant des recettes en cotisations et lesdépenses dues aux journées se maintiennentau même niveau que 2002. La société a dimi-nué de moitié ses ventes de Biosystema enraison du retard de la sortie du Biosystema21; mais en parallèle, tous les postes de dé-penses ont diminué par rapport à 2002. Lesannées 2001 et 2002 ont été dépensières carla société a investi dans des initiatives quin’ont pas porté leurs fruits sur le plan financier(notamment les rééditions) pour 2003. Cettephase est terminée et manifestement la ten-dance à la diminution des dépenses continuesur 2003. Cet historique explique pourquoi ilne reste rien pour le moment sur le livret A;cependant les années 2004 et 2005 de-vraient permettre de le réalimenter.

Bilan Financier pour l'année 2003

Recettes DépensesCotisations 7 043,79Journées SFS 2003 2030,00 3017,00Ventes Biosystema 1 381,60Frais postaux 729,46Reprographie et impri-merie

2 759,75

Voyages (hors jour-nées)

227,20

Frais de compte 13,60Prix J. Lebbe 305,00Divers (surtout échan-ges WHS)

998,88

Total 10 455,39 € 8 050,89 €

Bilan : + 2 404,50 Euros

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Bulletin 33 11

Compte Courant :Solde du CCP au 31/12/2002 : 1 771,46 €Solde du CCP au 31/12/2003 : 4 175,96 €

Livret A :Solde au 31/12/2002 : 1 €Intérêts capitalisés : 0 €Solde au 31/12/2003 : 1 €

Solde global au 31/12/2003 : 4 176,96 euros

Guillaume LECOINTRETrésorier de la SFS.

LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL 2004-2005 DE LA SFS

RÉSULTATS DES ÉLECTIONS ET COMPOSITION DU BUREAU DE LA SFS

Président

Jean-François SILVAINIRD c/o CNRSPopulation, Génétique et ÉvolutionBat. 13, BP 1, 91198 Gif-sur-Yvette CedexTél. : 01 69 82 37 38 - Fax. : 01 69 07 04 [email protected]

Vice-Président

Pascal TASSYMuséum national d'Histoire naturelleDept. Histoire de la Terre - Paléobiodiversité8 rue Buffon (CP 38), 75005 ParisTél. : 01 40 79 30 19 - Fax. : 01 40 79 35 [email protected]

Secrétaire générale

Joëlle DUPONTMuséum national d'Histoire naturelleDept. Systématique & Évolution - Cryptogamie12 rue Buffon, 75005 ParisTél. : 01 40 79 31 90 - Fax : 01 40 79 35 [email protected]

Secrétaire adjointe

Odile PONCYMuséum national d'Histoire naturelleDept. Systématique & Évolution - Botanique16 rue Buffon, 75005 ParisTél. : 01 40 79 33 78 - Fax : 01 40 79 33 [email protected]

Trésorier

Cyrille D’HAESEMuséum national d'Histoire naturelle

FRE 2695 CNRS « Origine, Structure et Évolu-tion de la Biodiversité »Dept. Systématique & Evolution - Entomologie45 rue Buffon, 75005 ParisTel. : 01 40 79 57 36 – Fax : 01 40 79 56 [email protected]

Vice-Trésorier

Cyril GALLUTLaboratoire Informatique & SystématiqueÉquipe Classification Évolution & Biosystéma-tique (EA 3496)Université Pierre et Marie Curie12 rue Cuvier 75005 ParisTel. : 01 44 27 48 27 – Fax : 01 44 27 65 [email protected]

Responsables Bulletin

Daniel GOUJETMuséum national d'Histoire naturelleDept. Histoire de la Terre - Paléobiodiversité8 rue Buffon (CP 38), 75005 ParisTél. : 01 40 79 30 16 - Fax : 01 40 79 35 [email protected]

Véronique BARRIELMuséum national d'Histoire naturelleDept. Histoire de la Terre - Paléobiodiversité8 rue Buffon (CP 38), 75005 ParisTél. : 01 40 79 31 71 - Fax : 01 40 79 35 [email protected]

Responsables BIOSYSTEMA

Nicole LÉGER63 avenue Pierre Sémard94210 La Varenne Saint-HilaireTél. : 01 48 83 72 39 – Fax : 01 48 86 58 [email protected]

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Régine VIGNES-LEBBEClassification Evolution et Biosystématique(EA 3496)Laboratoire Informatique & SystématiqueUniversité Pierre et Marie Curie12 rue Cuvier, 75005 ParisTél. : 01 44 27 65 21 (ou 65 22) – Fax : 01 4427 65 [email protected]

Responsable Site WEB

Régis DEBRUYNEMuséum national d'Histoire naturelleDept. Histoire de la Terre - Paléobiodiversité8 rue Buffon (CP 38), 75005 ParisTél. : 01 40 79 30 02 - Fax : 01 40 79 35 [email protected]

Conseillers

Denise BELLAN-SANTINIUniversité Aix-Marseille IIStation Marine d'EndoumeRue de la Batterie aux Lions, 13007 MarseilleFax : 04 91 04 16 35 - Tél. : 04 91 04 16 [email protected]

Alice CIBOISMusée d’Histoire NaturelleCP 6434CH-1211 Genève 6 (SUISSE)Tél. : +41 22 418 63 02 - Fax : 41 22 418 [email protected]

Pierre DARLUINSERM U. 535 Génétique épidémiologiqueet structure des populations humainesHôpital Paul Brousse - BP 100094817 Villejuif CedexTel. : 01 49 59 53 83 – Fax : 01 49 59 53 [email protected]

Jean-Noël LABATMuséum national d'Histoire naturelleDept. Systématique & Évolution - Botanique16 rue Buffon, 75005 ParisTél. : 01 40 79 33 81 - Fax : 01 40 79 33 [email protected]

Hervé LE GUYADERUniversité Pierre et Marie Curie (Paris 6)UMR CNRS 7138 « Systématique, Adaptation,Evolution »Bât. A, 4è étage, case 5, 7 quai Saint Bernard75252 Paris Cedex 05 FranceTél. : 01 44 27 35 59 (secrétariat : 01 44 2758 01) – Fax : 01 44 27 58 [email protected]

Valéry MALECOTUMR A_462 SAGAHInstitut National d'Horticulture2 rue Le Nôtre, 49045 Angers Cedex 01Tél : 02.41.22.55.79 - Fax : [email protected]

Marie-France ROQUEBERTMuséum national d'Histoire naturelleDept. Systématique & Évolution - Cryptogamie12 rue Buffon, 75005 ParisTél. : 01 40 79 31 94 - Fax : 01 40 79 35 [email protected]

PRIX « JACQUES LEBBE » de la S.F.S.

Le prix Jacques LEBBE 2004 a été attribué àThomas Janssen

pour son DEA de Systématique Animale et Végétale du Muséum national d’Histoire naturelle (an-née 2002-2003) sous la direction de Dr. Harald Schneider (Allemagne).

« Phylogénie et radiation des FougèresDrynarioides (Polypodiaceae,

Polypodiidae) »

Les genres Drynaria et Aglaomorphareprésentent une lignée d’environ 30 espècesdans les Polypodiacées. Les structures collec-trices d’humus, feuilles nidiformes et basesdilatées respectivement, représentent un ca-ractère morphologique particulier qui a tradi-

tionnellement servi à délimiter ces genres. Cesfougères paléotropicales ont leur centre dediversité en Asie du Sud-Est avec quelquespatrons remarquables de vicariance. Unephylogénie robuste est nécessaire afin depouvoir reconstruire l’évolution des caractèreset l’histoire biogéographique. J’ai séquencéquatre régions d’ADN plastidial (rbcl, rps4,trnL-F, rps4-trnS), assemblé une matrice mor-phologique et conduit des analyses séparées

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Bulletin 33 13

et combinées des données moléculaires etmorphologiques avec des méthodes de maxi-mum de parcimonie et maximum de vraisem-blance. Des travaux récents ont montré queles fougères selligueoides représentaient legroupe-frère des drynarioides ce qui permetde tester la monophylie des genres par enra-cinement avec un extra-groupe. Des donnéesmoléculaires seules ne supportent pas la mo-nophylie de Drynaria tandis que les donnéesmorphologiques tendent à favoriser la mono-phylie de ce genre. Le conflit topologiqueentre l’arbre morphologique et les arbres mo-léculaires nous amène à formuler deux hypo-thèses concernant l’histoire évolutive desstructures collectrices d’humus et suggère desconséquences pour le traitement taxinomique

du groupe. Soit les feuilles nidiformes ontévolué indépendamment dans Drynaria, soitelles représentent la condition plésiomorphi-que dans les drynarioides, Aglaomorphaayant accompli la transition du holo- versl’hémidimorphisme. Soit les deux genres peu-vent être maintenus, soit des nouvelles com-binaisons d’Aglaomorpha dans Drynaria se-ront nécessaires si une délimitation phylogé-nétique claire des genres fait défaut. Je vaisdiscuter (1) le conflit entre données morpholo-giques et moléculaires concernant la recons-truction de l’histoire phylogénétique des fou-gères drynarioides, (2) des aspects méthodo-logiques et (3) des conséquences pour lescénario évolutif et le traitement taxinomique.

JOURNÉE SFS 2004 : « LES VINGT ANS DE LA S.F.S. » (Séance An-niversaire)

La commémoration des 20 ans de notresociété, qui s’est tenue au cours de l’après-midi du 6 Octobre a largement dépassé lecadre étroit qui aurait pu la contraindre et s’estélargie à un bilan de la systématique enFrance par comparaison avec notamment lesUSA.

Après un discours introductif de notreprésident Jean-François Silvain, Joel Cracraft,curator of birds à l’American Museum of Natu-ral History de New York a fait le point sur lesinitiatives et les succès des systématiciens auxUSA. En tant qu’interlocuteur privilégié de laNSF (National Science Foundation, l’agencede moyens fédérale des USA), Joel était parti-culièrement au fait des succès des initiativeslancées par les systématiciens depuis Syste-matics Agenda 2000 qui a marqué le point dedépart du regain d’intérêt du pouvoir politico-scientifique pour les approches naturalistes dela biodiversité. Il a notamment insisté sur unaspect relativement négligé dans les prises deposition des systématiciens : la systématiquefait partie des programmes de mégascience,comme l’avait pressenti l’OCDE lors d’un deses forums. Joel Cracraft nous a égalementprésenté les programmes qui ont obtenu desfinancements importants aux USA et ailleurset il a insisté sur le fait que le montant totaldes crédits affectés à la systématique au sensoù nous l’entendons, la biologie comparée,sont à un niveau jamais atteint jusqu’ici ( plusde 40 millions d’Euros). Il nous a présentécertaines réalisations en cours comme ATOL(Assembling the Tree of Life) qui se donne

pour but de réaliser des cladogrammes pourtous les taxons. Les premiers résultats ontdépassé les espérances et déjà les utilisa-teurs de l’industrie pharmaceutique ou médi-caux ont sauté sur l’occasion pour mettre enplace des programmes de recherche fondéssur ces données. Il a également présenté lesprogrammes de formation de nouveaux ex-perts (PEET) et des synthèses et révisions ensystématique (REVSYS).

La célébration de nos 20 ans futl’occasion d’évoquer la mémoire de Loïc Matilequi fut la cheville ouvrière du lancement de lasociété en 1984. Pour cela, P. Tassy a faitappel à une intervention filmée de Loic dansun programme sur l’évolution qui nous rappelales qualités de ce grand naturaliste disparutrop tôt.

Il était de mise lors d’une telle sessionde rappeler ou d’évoquer pour nos membresles plus récents les débuts de la société et lesétapes importantes de son évolution pour lapromotion de la systématique en France no-tamment parmi nos collègues biologistes. Eneffet, lors de la création de la société, le mot« systématique » n’était évoqué qu’à mi-mot,ce n’était pas un gros mot mais tout comme :science du passé, science du 19è siècle, j’enpasse et des meilleures. D. Goujet a évoquéles tout débuts de cette aventure lancée enréaction à des projets des institutions scientifi-ques qui prétendaient parler en notre nomsans nous consulter (méthode classique !).

Avec l’émergence du nouveau siècle etla prise de conscience de l’importance de la

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14 Bulletin 33

taxonomie dans l’inventaire de la biodiversité,il était indispensable de restaurer l’image de ladiscipline. S’il y a eu des révolutions en biolo-gie au cours des dernières décennies du 20è

siècle, beaucoup furent technologiques (no-tamment en biologie moléculaire) mais la plusremarquable fut en tout cas intellectuelle avecl’introduction des idées de Hennig. Cette ré-volution véritable fut véhiculée par des systé-maticiens, premiers concernés par ces idéesnouvelles qui permettaient de faire le lien en-tre l’expertise et la recherche sans qu’il y aitde hiatus.

En ce qui concerne le développementde ces nouvelles approches de la systémati-que, le rôle de la SFS a été déterminant. No-tre société s’est faite le porte-parole de notrecommunauté en relayant les initiatives étran-gères (Systematics Agenda 2000), en prenantl’initiative des bilans nécessaires (Livre Blancde la systématique) ou en participant à lapromotion de la discipline auprès des orga-nismes de recherche (CNRS, Académie desSciences etc…) et, par l’édition des Biosyste-ma, a restauré une vision de la systématiquescientifique qui s’est répandue parmi la jeunegénération.

Cette vision de l’activité de la société aucours des 20 dernières années ne pouvaitêtre complète sans un point de vue complé-mentaire et indissociable. P. Tassy se chargeadonc de tracer la véridique histoire de la SFSqui rappela un certain nombre de bons mo-

ments au cours de notre jeune existence.Comme chacun d’entre nous, notre sociétéscientifique passe par une phase d’enfancepuis d’adolescence, une étape marquée pardes périodes d’enthousiasme et de« déprime ». Pascal se chargea de retracercertains de nos meilleurs moments. Enfin Laparole était donnée à la nouvelle génération :Christophe Daugeron, le dernier élève de LoïcMatile nous fit connaître quels étaient les es-poirs et la vision du futur des jeunes systéma-ticiens. Cela a permis d’engager une discus-sion sur le devenir de la systématique enFrance dans laquelle Bernard Chevassus-auLouis, Président du Muséum, put apporterquelques précisions sur le devenir de l’emploiau Muséum, un élément clé pour la politiquede la systématique nationale.

En tout état de cause, même si lesavancées que nous avons pu lancer sont bienvisibles, et si chacun a pu réaliser le cheminparcouru, il nous reste encore beaucoup àfaire. Mais c’est un avenir qu’il faut voir avecoptimisme, comme nos confrères nord améri-cains qui ont à leur disposition des instru-ments institutionnels (en l’occurrence la Natio-nal Science Foundation) beaucoup plus ré-ceptifs que les nôtres aux avancées scientifi-ques et à l’innovation car la systématique estune science d’avenir.

Daniel GOUJET

JOURNÉE SFS 2004 : « PHILOSOPHIE DE LA SYSTÉMATIQUE »

COMPTE RENDU

« Philosophie de la Systématique »Ministère de la Recherche, Paris,

7-8 octobre 2004

Les systématiciens sont depuis mainte-nant quelques décennies en plein débat surleur épistémologie et en particulier sur la na-ture des entités naturelles qui sont classées,sur les concepts d'espèce et de taxon, sur lalogique classificatoire, sur le type de preuvemis en oeuvre, ainsi que sur la notion de fiabi-lité des inférences (phylogénétiques parexemple).

La systématique au sens large peut-ellecontenir tous les types de « systématisation »de la connaissance, de rangement organiséde celle-ci ? N'y a-t-il pas potentiellement un

nombre illimité de manières d'organiser laconnaissance, et donc de classifications pos-sibles en fonction des objectifs que l'on sefixe ? La systématique peut-elle se passerd'expliciter cet objectif ? La systématiques'inscrit-elle mieux dans une épistémologiepoppérienne ou carnapienne ? Quel est levéritable héritage de Popper en systémati-que ? Quelle est la réalité ou la part de l'hypo-thético-déduction, de l'induction, de l'abduc-tion ? En particulier, la systématique phylogé-nétique est-elle hypothético-déductive, commeon l'a prétendu voici plus de vingt ans ? Pro-cède-t-elle par réfutation d'hypothèses phylo-génétiques ? Ne serait-elle pas plus prochede la démarche de l'historien, qui consiste àmettre en cohérence (fût-ce de manière infor-matisée) des observations faites sur la na-ture ? Existe-t-il réellement des tests et quelssont-ils ?

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Bulletin 33 15

Les systématiciens ont également àcommuniquer sur la nature des connaissancesde base qu'il faut mettre en œuvre pour uneclassification phylogénétique, tandis que cer-tains systématiciens (tels R. Brady, ouC. Patterson et son « null or minimal models »)ont voulu éradiquer toute référence à uneconnaissance préexistante. À ce débat s'enest superposé un autre sur les modalités detraitement des jeux de données multiples : cequ'on accepte de prendre en compte commeconnaissance a priori influe sur le choix dutraitement séparé ou simultané de toutes lesmatrices de données dont on dispose. Lethème « pattern-processus » est évidemmentcentral, car il sert de cadre à une part impor-tante des réponses à ces deux questions.Cette manière de classer le vivant en fonctionde nos connaissances phylogénétiques sem-ble bien se référer à un pattern qui est la re-présentation d'un processus dont nousconnaissons a priori certains aspects. Peut-ilexister une systématique biologique scientifi-que (phylogénétique par exemple) sans miseen œuvre d'une loi explicative conforme à unethéorie scientifique (c’est-à-dire dans ce casprécis un modèle du processus évolutif) ? Plus

largement, peut-il exister une classificationrationnelle sans exposé clair des buts de laclassification, sorte de « cahier des charges »des qualités requises de la classification enfonction des applications prévues de cetteclassification ? Peut-il même y avoir un débatméthodologique fructueux en systématiquesans spécification des principes et des cahiersdes charges ? Enfin, comme la philosophiedans laquelle on inscrit la systématique in-fluence les modes de traitement des données,elle a un impact sur la mesure de la fiabilitédes groupes (ou classes, ou clades...). Quellefiabilité d'un groupe, selon laquelle de cesphilosophies ?

Toutes ces questions étaient sous ja-centes aux exposés des journées de la SFS,au cours desquelles étaient présents certainsdes chercheurs étrangers qui ont réfléchi et leplus publié sur ces questions : Steve Farris,Olivier Rieppel, Dan Faith, Kirk Fitzhugh. Ellesseront traitées dans le Biosystema 24 en pré-paration.

Guillaume LECOINTRE &Pierre DELEPORTE

20 ANS DE CONSEIL DE LA S.F.S.

Membre du conseil de la SFS de 1996à 2002, j’avais préparé, à l’occasion de laséance anniversaire des vingt ans de la So-ciété Française de Systématique (organiséerappelons-le par Odile Poncy, Daniel Goujet etPascal Tassy) deux « posters » qui me sem-blaient illustrer quelques moments particuliersde notre Société. Pour des raisons techni-ques, ces posters n’ont pu être présenté le 6octobre 2004 et c’est pour cette raison qu’ilstrouvent leur place dans ce bulletin.

Le premier était une annonce de la ré-édition d’une aventure de Enix et Parsimonixintitulée « L’arbre de Parsimonix » qui fut pré-sentée lors des journées SFS de 1996 dansle cadre du Forum Hennig (« 30 ans aprèsPhylogenetix Systematix »). Elle était le résultatd’une collaboration étroite entre PascalDeynat (dessins), Nicolas Bailly et VéroniqueBarriel (texte). Cette aventure fut ensuite pu-bliée en épisodes dans les bulletins numéro-tés 18 à 20. La nouvelle édition 2004, « nonaugmentée, non colorisée, non remastérisée,sans nouveaux dialogues » est donc désor-mais disponible ! Quelques exemplaires sont

encore à votre disposition si vous le souhaitez(me contacter).

Le deuxième poster concernaitl’évolution de la composition du conseil de laSFS depuis sa création le 5 octobre 1984.Très modestement trois paramètres ont étéévalués : le sex-ratio, les fonctions exercéespar les femmes et enfin la composante Île deFrance/Province des membres du conseil.

Le 5 octobre 1984 était constitué unconseil et un bureau provisoires de 16 mem-bres (2 femmes et 2 « province »). En 1985,18 candidats se présentent alors au conseild’administration (1 femme et 5 « province ») etle premier conseil 1985/86 est constitué de 17membres élus. Il est à noter que de 1986 à2004, la composition du conseil oscille de 17à 19 membres.

Voici maintenant les tendances rele-vées pour chacun de ces paramètres de 1984à 2004.

1) Le sex-ratio

Il est à noter la présence d ‘une femmedès 1984 et ce jusqu’en 1990. À partir de

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16 Bulletin 33

cette date, le nombre de femmes augmenteprogressivement et atteint son maximum dansle conseil 2002-03 avec 8 femmes pour 17membres.

Composition du conseil(Hommes - Femmes)

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

198419851986198719881989199019911992199319941995199619971998199920002001200220032004

FEMMESHOMMES

2) Fonctions exercées par des femmes (ausein du bureau)

Aucune fonction ne fut exercée par desfemmes au sein du bureau jusqu’en 1991-1992. Par la suite, 5 postes ont été occupéspar des femmes :- 4 secrétaires adjointes (dont bulletins et Bio-

systema)- 3 trésorières adjointes- 2 secrétaires générales- 2 trésorières- 1 vice-présidente (conseil 1999-2000)

Fonctions au conseil

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

198419851986198719881989199019911992199319941995199619971998199920002001200220032004

FemmesHommes

3) Île de France / Province

Il existe une très nette prépondérancedes membres franciliens au sein du conseil,les membres « province » ne représentantque 12 à 44 % (en 1998-99) des membres duconseil (voir à ce sujet le rapport moral denotre président).

Composition du conseil(Ile de France - Province)

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

198419851986198719881989199019911992199319941995199619971998199920002001200220032004

PROVINCE

IDF

En conclusion, je dirais que ces quel-ques chiffres et remarques n’ont aucune pré-tention particulière et ne présentent certaine-ment qu’un intérêt très relatif. J’ajouterais sim-plement « il faut plus de femmes au conseil(c’est en bonne voie !) surtout de province (etétranger) ! ».

Véronique BARRIEL

THÈSES et H.D.R.

Le genre Bruchidius (Coleoptera,Bruchidae) : un modèle pour l'étudedes relations évolutives entre les insec-tes et les plantes.

Gaël KERGOAT

IRD, UR 072 « Biodiversité et évolution descomplexes plantes - insectes ravageurs - an-tagonistes »Thèse de doctorat (Université Paris VI)Date de soutenance : 16 décembre 2004Directeurs de thèse : Alex DELOBEL et Jean-François SILVAIN

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Les insectes phytophages représententà eux seuls près de 25 % de la biodiversitéterrestre. De nombreuses études établissentun lien entre la diversification des insectesphytophages et la diversification des plantesterrestres, et plus particulièrement celle desAngiospermes. En effet, il apparaît que lamajorité des insectes phytophages neconsomment qu’une fraction des plantes hô-tes disponibles dans leur environnement, unetendance à la spécialisation qui a probable-ment favorisé leur diversification. Il est cepen-dant très difficile d’expliciter avec précision lesmécanismes évolutifs qui sont à l’origine de ladiversité actuelle, et des associations et inte-ractions entre plantes et insectes phytopha-ges. Ce sujet est abondamment débattu ac-tuellement, et de nombreuses hypothèsesexplicatives souvent redondantes ou complé-mentaires, ont été formulées.

La présente étude porte sur des insec-tes phytophages de la famille des Bruchidae(Coleoptera, Chrysomeloideae). Ces insectesprésentent une spécificité d’hôte marquée quirenforce leur utilité dans des études sur lesrelations plantes-insectes. Ils sont en effetoligophages ou monophages, et leurs larvesse développent exclusivement dans des grai-nes (majoritairement des Fabaceae). Les bru-ches constituent un modèle biologique perti-nent car il est possible de déterminer avecprécision la nature de leurs plantes-hôtes. Eneffet, la collecte des graines de plantes-hôtespotentielles sur le terrain et le suivi del’émergence des adultes permet d’identifieravec précision les associations plantes-insectes. Cette étude a porté sur près d’unecentaine d’espèces de Bruchidae, apparte-nant majoritairement au genre Bruchidius (in-féodé à l’Ancien Monde). Afin de reconstruirela phylogénie des espèces de notre échantil-lon, on a obtenu des données de séquencesde nucléotides pour plusieurs marqueurs mo-léculaires mitochondriaux et nucléaires. Letraitement de ces données a été effectué àl’aide de différentes méthodes d’inférencephylogénétique (parcimonie, maximum devraisemblance et inférence bayésienne), cequi a permis de mettre en exergue les avan-tages et les désavantages de chaque mé-thode. La prise en compte conjointe des hy-pothèses phylogénétiques ainsi obtenues etdes données écologiques et biogéographi-ques disponibles (par exemple la nature descomposés secondaires des graines pour lesespèces africaines) a permis de tester diffé-rentes hypothèses explicatives correspondantaux principaux patrons d'interactions évoluti-ves connus entre plantes et insectes phyto-phages.

Nos résultats mettent en évidence unconservatisme taxonomique marqué dans lesassociations plantes-insectes chez les Bruchi-dae (la plupart des espèces apparentéesphylogénétiquement sont associées à desplantes-hôtes appartenant à la même tribubotanique). Néanmoins, il n’y pas congruenceentre les phylogénies des bruches et les phy-logénies de leurs plantes-hôtes. Pour les es-pèces africaines étudiées, la nature des com-posés secondaires des graines apparaîtcomme le facteur majeur qui explique la diver-sification des espèces qui se sont spécialiséessur les sous-familles des Caesalpinioideae etMimosoideae (Fabaceae). Cela correspond aumodèle de spécialisation chimique, où lesinsectes vont se diversifier sur des plantescontenant des composés secondaires similai-res. Nos résultats indiquent également que laradiation évolutive qu’a connu dans l’AncienMonde le genre Bruchidius est très compara-ble à celle du genre Acanthoscel ides , quioccupe les mêmes niches écologiques dans leNouveau Monde. Cette étude a permis nonseulement de préciser les facteurs à l’originede la diversification de ces insectes phyto-phages, mais aussi de clarifier la systématiquede la famille des Bruchidae et de mettre enévidence la paraphylie de nombreux groupes.Elle confirme l’intérêt des Coléoptères Bruchi-dae, et des Bruchidius en particulier, commemodèle d’étude de l’évolution des relationsplantes-insectes.

Phylogénie des petits carnivores féli-formes (Mammalia, Carnivora). Étudede leur diversification en Afrique et enAsie.

Géraldine VERONMuséum national d’Histoire naturelleDépartement Systématique et ÉvolutionUSM 601-UMR 5202 « Origine, Structure etÉvolution de la Biodiversité »H.D.R. (Université Paris 6)Date de soutenance : 6 décembre 2004

Les carnivores féliformes sont consti-tués de quatre familles, Viverridae, Herpesti-dae, Hyaenidae et Felidae, aux affinités discu-tées. Les deux premières présentent destaxons aux relations phylogénétiques incertai-nes. L’exclusion du cryptoprocte, Cryptoproctaferox, des Viverridae, et son rapprochementavec les Herpestidae a été proposé durant mathèse. Ce résultat, ainsi que le placement engroupe-frère de l’ensemble de féliformes de lanandinie, Nandinia binotata, montré par la

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suite par plusieurs auteurs, ont conduit à re-considérer les relations phylogénétiques ausein des Viverridae et Herpestidae. Sur labase du séquençage de plusieurs gènes,nous avons montré que les carnivores malga-ches, dont une partie était affiliée aux Viverri-dae et l’autre était incluse dans les Herpesti-dae, forment un groupe monophylétique,groupe frère des Herpestidae, ayant divergé ily a 18-24 MA. Les linsangs asiatiques (Prio-nodon) constituaient également des Viverridésproblématiques, de morphologie très similaireà celle du linsang africain (Poiana) mais rap-prochés également de féliformes fossiles Oli-gocène-Miocène. Le séquençage d’un gènenucléaire a permis de montrer que les linsangsasiatiques constituaient le groupe-frère desFelidae, et que le linsang africain était prochedes genettes (Genetta). Ainsi le même mor-photype se retrouve sur deux continents à 20MA d’intervalle. Les relations phylogénétiquesau sein des Viverrinae ont pu être élucidéesgrâce à un effort d’échantillonnage taxinomi-que important, impliquant l’extraction d’ADN àpartir de spécimens de musées. Les résultatsrévèlent que la genette aquatique (Osbornic-tis) est une genette à la morphologie extrê-mement modifiée et que la diversification desgenettes a démarré il y a 8 derniers MA, avantles phases de contraction-extension des fo-rêts tropicales du Plio-Pleistocène. L’étudedes relations phylogénétiques au sein desHerpestidae ont montré la monophylie desmangoustes sociales et mis en avant la valeurphylogénétique de caractères éthologiques.Les autres mangoustes forment un groupemonophylétique, incluant de façon inédite lamangouste jaune (Cynictis). Ces travaux mon-trent l’éclatement du genre Herpestes et lamise en évidence d’un clade Ichneumia,Rhynchogale, Bdeogale, Cynictis. L’étude dela diversification des petits carnivores félifor-mes s’est également faite à un niveau péris-pécifique, avec des études phylogéographi-ques permettant d’élaborer des hypothèsesbiogéographiques et de délimiter les entitéstaxonomiques.

Le projet de recherche envisagé seplace en continuité avec les travaux antérieursen cherchant à établir un cadre phylogénéti-que robuste afin de tester des hypothèses surl’évolution morphologique, biogéographiqueou éthologique. Les thèmes envisagésconcernent la mise en place de la diversité enAfrique et en Asie, les échanges fauniquesentre ces deux continents, ainsi que la diversi-fication au sein de ceux-ci. Les travaux systé-matiques et biogéographiques permettant decontribuer à la conservation de la biodiversitéseront poursuivis. Les principaux développe-

ments nouveaux résident dans l’élargissementdes modèles et des marqueurs. De plus uneperspective appliquée est envisagée parl’utilisation de données systématiques, no-tamment concernant les Viverridae dans lecadre de l’identification du réservoir du Coro-navirus responsable du SRAS.

Adaptations morpho-fonctionnelleschez les Crinoïdes : conséquences pourla biologie évolutive et la taxinomie.

Nadia AMEZIANEMuséum national d’Histoire naturelleDépartement Milieux et Peuplements marinsUSM 401 - UMR 5178 - BOMEH.D.R. (Université Paris 6)Date de soutenance : 10 décembre 2004

Les crinoïdes actuels (Echinodermes)sont des suspensivores performants retrouvésfréquemment à toutes les latitudes et à toutesles profondeurs des océans. Ils sont égale-ment abondants dans les archives paléonto-logiques. Ces organismes sont une compo-sante essentielle de la macrofaune suspensi-vore du benthos. Pour comprendre leur rôleécologique, il convient impérativement deparfaire notre connaissance des faunes ac-tuelles. L’analyse des compromis adaptatifsrepose ainsi sur la description morphologiquedes organismes, sur l’ontogenèse, sur lescontraintes environnementales et sur les affini-tés phylétiques.

C’est pourquoi, dans un premier temps,une analyse morphologique détaillée a étéeffectuée sur des populations de pentacrinesde l’Indo-Ouest Pacifique. L’étude montre queles caractères externes du squelette sont trèsvariables et qu’ils sont liés à la profondeur desbiotopes. Des convergences écophénotypi-ques existent donc et sont indépendantesdes affinités taxonomiques. Au sein des pen-tacrines, les espèces reconnues au XIXème

siècle sont ainsi regroupées en gradientsmorphologiques dont les divers constituantssont interprétés en terme de compromis adap-tatifs et d’hétérochronies de développement.Leurs modalités dépendent du contexte éco-logique, et plus spécialement de la stabilité del’environnement (hydrodynamisme, sédimenta-tion). Les mécanismes permettant l’adaptationde ces organismes aux perturbations del’environnement sont la régénération et pourune grande partie l’ontogenèse.

Dans un second temps, une analysedétaillée de l’ontogenèse a été effectuée surGuillecrinus, crinoïde qui se caractérise par

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d’importants changements morphologiquesdes articulations au cours de l’ontogenèse.Ces changements ontogéniques correspon-dent aux changements de l’hydrodynamisme.En effet, les juvéniles vivent dans un courantturbulent alors que les adultes vivent dans uncourant laminaire. La richesse de cette ana-lyse ontogénique a révélé les modalités ducompromis adaptatif entre le potentiel généti-que et les contraintes épigénétiques à toutesles échelles d’observation. Dans des condi-tions écologiques similaires, les convergencesphénotypiques sont fréquentes. L’ontogenèsede caractères morphologiques (morphoge-nèse) est donc porteuse soit de convergences(écophénotypes), soit de divergences (radia-tions adaptatives). Elle résulte d’une interac-tion entre les potentialités génétiques et les

contraintes environnementales. Elle respecteles contraintes architecturales. Parallèlement,l’expression de la variabilité morphologique aété examinée au sein d’autres crinoïdes(Gymnocrinus, Comatules). Les premiers résul-tats confirment que cette variabilité est enrelation avec les contraintes environnementa-les, et les comatules s’avèrent être de bonsindicateurs de l’hydrodynamisme.

Enfin, la dimension phylétique a étéappréhendée pour l’ensemble des crinoïdesactuels au travers de différentes approchestelles que l’anatomie, l’ontogenèse, les hété-rochronies de développement et le molécu-laire. La biogéographie de ces organismes estégalement abordée.

VIENT DE PARAÎTRE

INFERRING PHYLOGENIES.

Joseph Felsenstein, Sinauer Associates,Inc. Sunderland, Massachusetts, 664 p.(2004).

On peut parier sans trop prendre de ris-ques que d’ores et déjà le livre de Joe Fel-senstein « Inferring phylogenies » est devenule manuel de référence en matière de recons-truction phylogénétique. Felsenstein estconnu des systématiciens à plus d’un titre. Ilest notamment l’auteur du Phylip Package quia marqué les débuts de la phylogénétiqueinformatisée sur ordinateur personnel; il estdepuis les années 1970 le promoteur desméthodes dites de maximum de vraisem-blance pour les données moléculaires; il s’estpresque toujours systématiquement opposé àSteve Farris (et inversement) en matière de« pattern » et de « process » en phylogénéti-que et sur la conception que l’on doit avoirdes modèles évolutifs.

Dans ce livre, Felsenstein aborde tousles aspects de la construction phylogénétiqueet pas seulement ceux qui ont sa préférence.Il le fait toujours avec un talent pédagogiqueindéniable. Le livre est structuré en trente-cinqchapitres. Les dix premiers rentrent dans lasphère de l’approche de parcimonie oùl’auteur inclut la compatibilité (chapitre 8), uneméthode devenue marginale. Le chapitre 11est consacré aux approches phénétiques.dites « distance matrix methods ». Les chapi-tres 16 à 19 sont consacrés aux différentes

méthodes probabilistes intégrant les toutesdernières percées. À partir du chapitre 20 (lapage 335), Felsenstein aborde des chapitresthématiques dans lesquels sont traitées selonleur pertinence les différentes méthodes ex-plorées précédemment, depuis « bootstrap,jackknife, and permutation tests » (chapitre20) à « drawing trees » (chapitre 34, en pas-sant par « alignment, gene families, and ge-nomics » (chapitre 29). Le dernier chapitre estune présentation des logiciels actuellementsur le marché. Enfin, avec 50 pages de réfé-rences bibliographiques le lecteur ne se senti-ra pas frustré s’il veut aller plus loin ou vérifier !

Même si ce livre est à finalité pédagogi-que, la personnalité de l’auteur apparaîtnéanmoins tout au long de sa lecture. Lespréférences de Felsenstein pour la modélisa-tion et, consécutivement, pour les approchesprobabilistes sont clairement exprimées. Surce sujet le chapitre 9 (« statistical properties ofparsimony ») est fort instructif et si l’on y re-trouve tous les arguments habituels sur laconsistance (ou la non-consistance enl’occurrence) de la parcimonie, Felsenstein citenéanmoins la rebuffade de Farris en 1999,sans trop la discuter, ainsi que la répulsiondes branches longues, en deux pages(pp. 120-121) et une figure (figure 9.10), sansen tirer de puissantes conséquences alorsque des centaines de pages ont été publiéespar Felsenstein lui-même, depuis trente ansjusque dans ce livre, sur le phénomène in-verse (l’attraction des longues branches) pré-senté, on le sait, comme l’acmé de la problé-

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matique phylogénétique toute entière. Il estamusant d’imaginer ce même chapitre, avecles mêmes items, écrit par un aficionado de laparcimonie pure et dure !

Petit couplet paléontologique : le courtchapitre 32 intitulé « phylogenies and paleon-tology » fait carrément l’impasse surl’estimation de l’adéquation de l’arbre et de lastratigraphie, « I will not describe these mea-sures or the tests », sans qu’on sache vrai-ment pourquoi – est-ce que la faillite statisti-que de ces approches a découragé l’auteurou bien s’agit-il d’autre chose ? Il préfère dé-velopper les méthodes intégrant les donnéesstratigraphiques (« stratocladistics » et« stratolikelihood »), d’une manière très« process » comme on peut s’en douter, ad-mettant implicitement que les données inter-

nes (de l’organisme) et les données externes(la position chronologique) peuvent être misesur le même plan et mélangées en matière deconstruction phylogénétique, ce qui ne laissepas d’étonner.

En conclusion, je répéterai ce que j’aiannoncé en entrée : ce volume très completest destiné à devenir, s’il ne l’est déjà, le com-pagnon des phylogénéticiens des molécules,amateurs de modèles évolutifs. Si vous voulezun manuel pour vous convaincre que la phy-logénétique est d’essence statistique, c’estbien celui-là qu’il faut acheter. Mais attention :amateurs de « pattern cladistics » s’abstenir.

Pascal TASSY

JOURNÉES SFS DES 23-24 MARS 2005 « L’ENSEIGNEMENT DE LASYSTÉMATIQUE »

La Société Française de Systématiqueorganise deux jours de réflexion, les 23 et 24mars 2005 à l’auditorium de la Grande Galeriede l ’Évolut ion (MNHN, Par is) sur« L’enseignement de la Systématique ».

Cette réunion est organisée conjointe-ment par Hervé Le Guyader, Valéry Malécot etRégine Vignes.

Le programme provisoire de ces journées,susceptible d’être modifié, est le suivant :

Mercredi 23 mars

10h- Hervé Le Guyader : Introduction auxjournées10h30-11h15 : Pascal Tassy : La systémati-que et le passage DEA – LMD.11h15 - 12h : Catherine Reeb : La systémati-que à la préparation CAPES / Agrégation.

1 4 h - 1 4 h 4 5 : M o n i q u e Dupuis :L’enseignement actuel de la systématique enlycée.14h45-15h30 : Gérard Gui l lo t :L’enseignement actuel de la systématique aucollège.

15h30-16h15 : Marie-Laure Bonnet :L’enseignement actuel de la systématiquedans le primaire.

16h15-16h45 : pause.16h45-17h45 : Table ronde, animée par Guil-laume Lecointre et Hervé Le Guyader

Jeudi 24 mars

1 0 h - 1 0 h 4 5 : J é r ô m e Depaquit :L’enseignement de la systématique dans lesformations de pharmacie.10h45-11h30 : Valery Malécot :L’enseignement de la systématique dans lesformations d’ingénieur et de classes prépara-toires.

11h30-12h : pause.12h-12h45 : Jean-Yves Dubuisson :L’enseignement de la systématique dans lanouvelle licence.12h45-13h30 : Table ronde, animée par Ré-gine Vignes

Les organisateurs

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INFORMATIONS DIVERSES

BIOSYSTEMA 22 et BIOSYSTEMA 1

Le Biosystema 22 « Avenir et perti-nence des méthodes d’analyse en phylogéniemoléculaire » est désormais disponible. Cetouvrage de 125 pages, coordonné parA. Cibois, T. Bourgoin et J.-F. Silvain, fait suiteaux journées SFS 2003. N’hésitez pas à vousle procurez à l’aide du bon de commandesitué à la fin de bulletin.

Par ailleurs, le Biosystema 1 a enfin étéréédité. Cet incontournable, int i tulé« Introduction à la Systématique Zoologique(Concepts, Principe, Méthodes) » parL. Matile, P. Tassy et D. Goujet (1987) se doit

d’être dans toute les bonnes bibliothèques desystématiciens !

LE BULLETIN DE LA SFS

Le bulletin de la SFS ne peut existerque grâce à vous ! C’est pour cette raison quenous vous invitons à soumettre à l’un desmembres du conseil ou à l’un des responsa-bles du bulletin (Daniel Goujet ou VéroniqueBarriel) vos contributions : compte-rendu deréunions, résumés de thèse et HDR, annoncede congrès, fiche de lecture (« vient de para-ître ») ou toutes informations susceptiblesd’intéresser la communauté des systémati-ciens !

COMITÉ NATIONAL DES SCIENCES BIOLOGIQUES

Dans le bulletin SFS numéro 32 (juillet2004), nous vous donnions les informationsconcernant les bourses de voyages pourcongrès se tenant à l’étranger via le ComitéNational des Sciences Biologiques. Nous vousrappelons que le congrès doit être internatio-nal, avoir lieu à l’étranger et relever de lacompétence du Comité (se reporter au bulletin32 pour plus de détails).

ACADEMIE DES SCIENCESCOMITE NATIONAL DES SCIENCESBIOLOGIQUESSecrétaire général, R. PERASSO, BiologieCellulaire 4, Bâtiment 444, Université Paris-Sud, 91405 Orsay cedex, tél. 01.69.15.72.91,[email protected]

Congrès 2005 retenus

1. GORDON + KEYSTONES + EMBO work-shopDu 01/01/05 au 31/12/05

2. Third International Congress of Palaeoen-tomologyPretoria (Afrique du sud) du 07/02/05 au11/02/05

3. Congress Sperm and Seminal FluidZurich (Suisse) du 13/02/05 au 18/02/05

4. 46th Annual Drosophila Research Confe-renceSan Diego, Californie (USA) du 30/03/05 au03/04/05

5. The Palms-An International Symposium onthe Biology of the Palm FamilyLondres (UK) du 06/04/05 au 08/04/05

6. 8th International Workshop on SeedsBrisbane (Australie) du 08/05/05 au 13/05/05

7. 5th European Cytogenetic ConferenceMadrid (Espagne) du 04/06/05 au 07/06/05

8. ArabidobsisMadison (USA) du 14/06/05 au 19/06/05

9. 7th European Symposium on Poultry Wel-farePologne du 15/06/05 au 19/06/05

10. XVII International Botanical CongressVienne (Autriche) du 17/07/05 au 23/07/05

11. 6th International Crustacean Congress(ICC6)

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Glasgow (UK) du 18/07/05 au 23/07/05

12. 13th International Congress of Myriapo-dologyBergen (Norvège) 24/07/04 au 29/07/04

13. IX International Mammalogical CongressSapporo (Japon) du 31/07/05 au 05/08/05

14. IX International Congress of Ecology(INTECOL)Montréal (Canada) du 07/08/05 au 12/08/05

15. Fifth International Symposium on the Mo-nogenea (ISM5)Guangzhou (Chine) du 08/08/05 au 12/08/05

16. 12th International Congress of Protozoo-logyGuangzhou (Chine) du 10/08/05 au 15/08/05

17. 12th International AuchenorrhynchaCongress and 6th International Workshop onLeafhoppers and Planthoppers of EconomicSignificanceCalifornie (USA) du 11/08/05 au 15/08/05

18. 8è Congrès International de PhycologieDurban (Afrique du Sud) du 13/08/05 au19/08/05

19. 10th Congress of the European Societyfor Evolutionary BiologyCracow (Pologne) du 15/08/05 au 20/08/05

20. 39th International Congress of the interna-tional Society for Applied EthologySagamihara (Japon) 20/08/05 au 24/08/05

21. Xth European Bat Research SymposiumIrelande du 21/08/05 au 26/08/05

22. The Chomosome Conference and 7thMeeting of the International Sorex araneusCytogenetic Committee

St Petersburg (Russie) du 28/08/04 au01/09/05

23. The 13th Symposium Integrating biodiver-sity and efficient grassland farmingTartu (Estonie)

24. 15th International Society of Developmen-tal Biologists Congress 2005Sydney (Australie) du 03/09/05 au 07/09/05

25. ELSODresden (Allemagne) du 03/09/05 au09/09/05

26. 3è Congrès International sur la nutritiondes plantes et animauxChine du 09/09/05 au 13/09/05

27. VIIIth International Symposium on Thysa-noptera and TospovirusesAsilomar (Californie) du 11/09/05 au 15/09/05

28. 15th International Symposium on Ostra-codaBerlin (Allemagne) du 12/09/05 au 15/09/05

29. IX International Coccidiosis ConferenceBrésil du 19/09/05 au 23/09/05

30. 1er International Franco-Québecoises deZoologieQuébec (Canada) du 20/09/05 au 27/09/05

31. 20th International Conference of theWorld Association for the Advancement ofVeterinary Parasitology (W.A.A.V.P.)Nouvelle-Zélande du 16/10/05 au 20/10/05

32. X European Ecological CongressIzmir (Turquie) du 01/11/05 au 06/11/05

33. 3rd International Symposium on Deep-SeaCoralsMiami, Floride (USA) du 28/11/05 au 02/12/05

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BIOSYSTEMA

BON DE COMMANDE (liste fournie en 3ème de couverture)

SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE SYSTÉMATIQUEBULLETIN DE COMMANDE BIOSYSTEMA

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et je joins pour leur paiement un chèque d’un montant de : ........................................ €à l’ordre de la SFS (CCP7-367-80D PARIS)

Les commandes doivent être adressées à :

Société Française de Systématique, Secrétariat, 12 rue Buffon, 75005 Paris.

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Bulletin 33 25

LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE SYSTÉMATIQUE

DEMANDE D’ADHÉSION

La Société Française de Systématique réunit les systématiciens ou les personnes in-téressées par la Systématique et les informe en publiant un Bulletin. Elle convie ses membres àdes colloques annuels transdisciplinaires, au cours desquels les systématiciens et d'autresscientifiques peuvent s'exprimer et débattre.Extraits des statuts :Article 2 : La Société Française de Systématique se donne pour but de promouvoir l'étudescientifique des organismes dans leur diversité, de leur évolution dans l'espace et le temps etdes classifications traduisant leurs rapports mutuels. Elle veillera à :

* faciliter les rapports entre les systématiciens de toutes spécialités de la biologie et de lapaléontologie.* encourager les échanges d'informations et la diffusion des connaissances sur la sys-tématique.* promouvoir la systématique dans ses aspects théoriques et pratiques au sein de la re-cherche et de l'enseignement.* représenter la systématique auprès des pouvoirs publics et des organismes nationauxet internationaux publics et privés.

Article 5 : L'admission a lieu sur parrainage d'un membre ; elle est soumise à l'approbation duConseil.

REMPLIR LE QUESTIONNAIRE EN LETTRES CAPITALES S.V.P.LA COTISATION ANNUELLE EST FIXÉE À 20 € PAYABLES PAR CHÈQUE BANCAIRE OU CCP

A L’ORDRE DE LA SOCIÉTÉ (CCP 7-367-80 D PARIS).

SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE SYSTÉMATIQUEDEMANDE D’ADHÉSION

Société Française de Systématique, Secrétariat, 12 rue Buffon, 75005 Paris.

NOM : ............................................................PRÉNOMS : ............................................................

DATE DE NAISSANCE : .................................................................................................................

ADRESSE PERSONNELLE : ...........................................................................................................

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ADRESSE PROFESSIONNELLE : ...................................................................................................

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TITRE ET FONCTION :.....................................................................................................................

SPÉCIALITÉ ET CENTRE D’INTÉRÊT :..............................................................................................

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PARRAIN :......................................................................................................................................

TEL. PROF. : ...................................................... TEL. PERS : .......................................................

FAX : COURRIER ELECTR. : ..................................................

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26 Bulletin 33

APPEL À COTISATION - ANNÉE 2005

Nous vous remercions de bien vouloir vous acquitter dès que possible de votre cotisa-tion.

Le document ci-dessous pourra nous être retourné avec votre chèque, ou transmiscomme bon de commande aux services financiers de l’organisme prenant en charge votre co-tisation. Nous vous rappelons que, pour faciliter le suivi de la trésorerie, votre chèque doit êtreenvoyé à notre secrétariat et non directement aux chèques postaux.

Nous avons le regret d’informer nos collègues non français que, compte tenu du montantprohibitif des prélèvements effectués au titre des frais de virements internationaux, nous som-mes contraints de refuser certaines modalités de paiement, notamment les formules« Eurochèques ». Nous les prions de bien vouloir s’informer du montant des taxes en vigueuravant d’effectuer leur virement et de bien vouloir majorer leur paiement du montant de la taxe.

Le Bureau

SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE SYSTÉMATIQUERENOUVELLEMENT DE COTISATION - ANNÉE 2005

Pour l’année 2005, le montant de la cotisation s’élève à 20 €

1. Je règle ce jour ma cotisation 2005...........................................................................20 €

2. Je souhaite recevoir le(s) « Biosystema » N°..................................................................au prix de 18 € par exemplaire, soit ..................................................................................€

3. Divers ............................................................................................................................€

TOTAL ..................... €

Nom ................................ Prénom .................................... Ville ..........................................

Adresse complète (seulement en cas de changement à porter au fichier) :....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Prière d’adresser votre règlement accompagné du présent document (complétépar le nom du sociétaire concerné par ce règlement) à :

Société Française de Systématique, Secrétariat, 12 rue Buffon, 75005 Paris(CCP 7-367-80 D PARIS)

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Bulletin 33 27

BIOSYSTEMA

Biosystema 1 : INTRODUCTION À LA SYSTÉMATIQUE ZOOLOGIQUE (Concepts, Principes, Mé-thodes).par L. Matile, P. Tassy & D. Goujet, 1987. Réédité 2004.

Biosystema 2 : SYSTÉMATIQUE CLADISTIQUE : Quelques textes fondamentaux, Glossaire.Traduction et adaptation de D. Goujet, L. Matile, P. Janvier & J.-P. Hugot, 1988. En cours deréédition.

Biosystema 3 : LA SYSTÉMATIQUE ET L’ÉVOLUTION, DE LAMARCK AUX THÉORICIENSMODERNES.par S. Lovtrup, 1988.

Biosystema 4 : L’ANALYSE CLADISTIQUE : PROBLÈME ET SOLUTIONS HEURISTIQUESINFORMATISÉES.par M. D'Udekem-Gevers, 1990. Épuisé.

Biosystema 5 : LES “ INTROUVABLES ” DE J.B. LAMARCK : Discours d'ouverture du cours dezoologie et articles du Dictionnaire d'Histoire naturelle.Édition préparée par D. Goujet, 1990.

Biosystema 6 : SYSTÉMATIQUE ET ÉCOLOGIE.Édition coordonnée par J.-P. Hugot, 1991 (réimpression 1997).

Biosystema 7 : SYSTÉMATIQUE ET BIOGÉOGRAPHIE HISTORIQUE : Textes historiques et mé-thodologiques.Traduction et adaptation de Ph. Janvier, L. Matile & Th. Bourgoin, 1991.

Biosystema 8 : SYSTÉMATIQUE ET SOCIÉTÉ.Édition coordonnée par G. Pasteur, 1993.

Biosystema 9 : LES MONOCOTYLÉDONES.par J. Mathez, 1993.

Biosystema 10 : SYSTÉMATIQUE BOTANIQUE : PROBLÈMES ACTUELS.Édition coordonnée par O. Poncy, 1993. Épuisé.

Biosystema 11 : SYSTÉMATIQUE ET PHYLOGÉNIE (MODÈLES D’ÉVOLUTION BIOLOGIQUE).Édition coordonnée par P. Tassy & H. Lelièvre, 1994 (réimpression 1998).

Biosystema 12 : PHYLSYST : LOGICIEL DE RECONSTRUCTION PHYLOGÉNÉTIQUE.par I. Bichindaritz, S. Potter & B. Sigwalt †, 1994.

Biosystema 13 : SYSTÉMATIQUE ET BIODIVERSITÉ.Édition coordonnée par Th. Bourgoin, 1995 (réimpression 1998)

Biosystema 14 : SYSTÉMATIQUE ET INFORMATIQUE.Édition coordonnée par J. Lebbe, 1996.

Biosystema 15 : SYSTÉMATIQUE ET GÉNÉTIQUE.Édition coordonnée par Ph. Grandcolas & J. Deutsch, 1997.

Biosystema 16 : PROFESSION : SYSTÉMATICIEN.Édition coordonnée par P. Deleporte, 1998.

Biosystema 17 : BIODIVERSITÉ ET CONSERVATION : APPROCHES DE LA SYSTÉMATIQUE.Édition coordonnée par N. Boury-Esnault & D. Bellan-Santini, 1999.

Biosystema 18 : CARACTÈRESÉdition coordonnée par V. Barriel & Th. Bourgoin, 2000.

Biosystema 19 : SYSTEMATIQUE ET PALEONTOLOGIE.Édition coordonnée par P. Tassy & A de Ricqlès, 2001.

Biosystema 20 : SYSTEMATIQUE ET BIOGEOGRAPHIE.Édition coordonnée par P. Deleporte, J.-F. Sylvain & J.P. Hugot 2002.

Biosystema 21 : LES AVANCÉS DE L’« EVO-DÉVO » ET LA SYSTÉMATIQUE.Édition coordonnée par G. Balavoine 2003.

Biosystema 22 : AVENIR ET PERTINENCE DES METHODES D’ANALYSE EN PHYLOGENIEMOLECULAIRE

Édition coordonnée par A. Cibois, T. Bourgoin & J.-F. Sylvain, 2004.

Également disponible au prix de 3 €  : SYSTÉMATIQUE AGENDA 2000, traduction française dudocument américain « Systematics Agenda 2000 ».

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ISSN 1240-3253