Bulletin Automne 2009-FR
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Fondation
pour les Enfants
de l’Équateur 4409, rue St-Hubert, Montréal, QC H2J 2X1
Tél. 514-525-4920 [email protected] www.fondationesperanza.homestead.com
Bulletin Automne 2009
Bonjour à vous toutes et tous, amis de la Fondation,
En reconnaissance à nos donateurs de « la première heure », avant
même la naissance de la Fondation, pour leur soutien à une œuvre
absolument folle conçue par 4 Sœurs de Miséricorde
« un peu cinglées », à l’esprit aventurier. Notre façon de dire MERCI
est de consacrer le présent bulletin à illustrer ce qu’est devenu ce
qu’on appelle aujourd’hui la Mission-Miséricorde. Vous y avez crû,
alimentant ainsi notre dynamisme.
À tous ceux et celles qui se sont joints à nous au cours des années et
qui restent fidèles, nous voulons également dire merci.
En nous lisant , tous seront fiers de cette réalisation totalement
québécoise. C’est votre réalisation à vous tous et toutes.
Nous procéderons en donnant par étapes une vue d’ensemble de la Mission-Miséricorde, de sa fondation en 1996 à aujourd’hui.
Tout au long de son développement, nous avons senti et vu dans le concret que la Providence nous accompagnait. L’œuvre de Rosalie (la fondatrice
des Srs de Miséricorde) va certainement se perpétuer, grâce à vous et à la constance de votre participation.
Le leitmotiv de la Fondation c’est : Être solidaire, c’est bâtir la paix!
Bonne lecture!
Marie-Thérèse Bourque s.m., présidente
Fondation pour les Enfants de l’Équateur
1ère étape : Installation de la Mission
À l’âge de la retraite 4 religieuses, futures fondatrices, ont décidé de faire
connaître en Amérique Latine la Mission de Rosalie. La situation des
femmes dans un bidonville attenant à Pascuales, Équateur, a été
déterminante pour le choix du lieu.
Dès le premier contact avec les familles de cet énorme bidonville, il fut
facile de constater l’urgence d’une garderie afin que les mères puissent
aller travailler. Or 80% des familles comportent une mère seule avec
enfants.
Les Srs de Miséricorde de Montréal firent l’achat d’un terrain propice et
couvrirent les frais de construction d’une garderie pouvant accueillir 30
enfants de 2 à 5 ans. Du même coup, elles financèrent la construction
d’un Centre pour Femmes où celles-ci pourraient se réunirent et recevoir
de la formation.
Dans les 2 cas, le personnel embauché fut et demeure des
équatorien(ne)s. À la garderie, les éducatrices sont diplômées et Rose-
Aimée, s. m. infirmière et diplômée en garde d’enfants, fut jusqu’à
aujourd’hui la directrice; une équatorienne est son assistante. C’est ainsi
qu’on pouvait assurer des emplois. Cette garderie a une excellente
réputation!
Il manquait un chaînon. Les enfants, choisis parmi les plus pauvres
d’abord, ne pouvaient pas aller à l’école vu la misère des parents. Sr
Rose-Aimée et 2 stagiaires québécoises intéressèrent les québécois et
créèrent un service de parrainage. Aujourd’hui, après 10 ans, 126 jeunes
sont parrainé(e)s, quelques-uns depuis 2003. Les 126 étudiant(e)s
parrainés sont soit au primaire, soit au secondaire et quelques-un(e)s à
l’Université.
Au Centre pour femmes on a offert une panoplie de cours : autonomie,
estime de soi, droits légaux, couture, confection, gestion d’une petite
entreprise, économies. Depuis le début, on a répertorié 4.000
inscriptions, les participantes s’inscrivant parfois à plusieurs cours.
Il manquait un chaînon. Les enfants, choisis parmi les plus pauvres
d’abord, ne pouvaient pas aller à l’école vu la misère des parents. Sr Rose-
Aimée et 2 stagiaires québécoises intéressèrent les québécois et créèrent
un service de parrainage. Aujourd’hui, après 10 ans, 126 jeunes sont
parrainé(e)s, quelques uns depuis 2003.
Les 126 étudiant(e)s parrainés sont soit au
primaire, soit au secondaire et quelques-un(e)s
à l’Université Au Centre pour femmes on a
offert une panoplie de cours : autonomie,
estime de soi, droits légaux, couture,
confection, gestion d’une petite entreprise,
économies. Depuis le début, on a répertorié
4.000 inscriptions, les participantes s’inscrivant
parfois à plusieurs cours.
C’est ainsi que 2 oeuvres sociales
s’implantèrent dans un bidonville où il n’existait
aucun autre service du genre.
Une histoire qui dure……….!! Mot de la Présidente,
Après avoir lu le Bulletin, j’aimerais devenir ami donateur de la
Fondation pour les Enfants de l’Équateur
Nom : ____________________________________________________ Tél ___________________
Adresse : ________________________________________________________________________
Ville : ________________________ Province _________________ Code postal________________
Courriel _________________________________________________________________________
Date de naissance ___________________________________ Voici ma contribution __________
N.E. : 865366884 RR 0001
2e étape : De la Formation de la Famille de la Miséricorde aux activités du samedi.
Peu à peu les gens se sont familiarisés avec les 2 œuvres, les 2 seules œuvres sociales de leur milieu. Par leur ouverture et leur accueil chaleureux, les religieuses gagnèrent très tôt leur confiance. Elles savaient, elles, que cette ouverture et cet accueil sont un héritage de famille venant directement de la fondatrice de leur Institut, Mère Rosalie, dont l’agir était toujours nourri de miséricorde et de compassion.
Les religieuses de Pascuales désiraient vivement communiquer cette chaleur, cette simplicité et cette compassion à leur entourage.
Le regroupement devint donc plus facile et les besoins s’exprimèrent à plusieurs niveaux. Très tôt des adolescents et des jeunes adultes commencèrent à se réunir à la résidence des Sœurs pour prêter main forte et connaître l’esprit de cette petite communauté nouvellement installée chez-eux. Ils se donnèrent le nom de « Esperanza y Solidaridad » (Espérance et Solidarité). Ce groupe a fêté ses 10 ans d’existence en 2008.
Bientôt 6 femmes inaugurèrent à peu près le même cheminement et à mesure que d’autres adultes se joignaient à elles, elles et ils se sont donné le nom de Ami(e)s de la Miséricorde.
Les enfants de 5 ans qui quittaient le Centre de Développement (garderie), pour l’école, ne tardèrent pas à désirer revenir à leur « Alma Mater » où la plupart avaient vécu durant 3 ans. Ils furent accueillis avec joie et peu à peu se rencontrèrent tous les mois en groupes d’une vingtaine et selon leur âge : les 6-7ans, les 8-9 ans et les 10-12 ans, sous la bannière « Enfance Miséricorde ». Animés par des jeunes adultes de la grande Famille de la Miséricorde, ils sont initiés à la vie concrète de Jésus et ils ont, de plus, des divertissements appropriés.
Aujourd’hui, 7 groupes particuliers ont pris naissance. L’objectif commun de tous ces groupes est de vivre la spiritualité de la miséricorde au quotidien, miséricorde qui s’exprime dans la tendresse et la compassion.
Enfin, en avril dernier naissait un groupe de jeunes désirant apprendre le chant et la musique, sans faire partie de la grande Famille. Ce groupe est composé de jeunes de 6 à 15 ans, tous parrainés pour leurs études et dont la grande majorité ont fréquenté la garderie. Comme cette activité contribue à développer la mémoire, la discipline, le goût de l’action commune (la socialisation), ce désir fut bien reçu. Ils et elles se réunissent tous les samedis et sont dirigés par un professeur chevronné. Ils se préparent déjà à présenter leur répertoire dans des endroits publics à l’occasion de Noël ou d’autres fêtes spéciales.
3e étape : De la maturité de l’œuvre, appelée Mission-Miséricorde, à la passation des pouvoirs.
Les fondatrices, étant à l’âge de la retraite dès le début, crurent que le temps était venu, après 12 ans, de céder aux gens du milieu la direction et du Centre pour Femmes et du Centre de Développement Infantile. Un directeur général fut embauché l’an dernier et semble être la personne toute désignée pour prendre la relève. Comme nous le disions plus haut l’assistante de Sr Rose-Aimée, préparée depuis longtemps, a pris la direction du Centre Infantile tandis que le directeur Général est aussi directeur du Centre pour Femmes.
L’étape suivante est de s’ouvrir au milieu pour intéresser des gens nantis et de bonne volonté à collaborer au financement d’une œuvre qui est jusqu’à date l’entière propriété des québécois. Le premier pas est d’ouvrir le Conseil d’Administration à des personnalités capables d’aller chercher de l’intérêt dans la grande ville attenante. Ce sera un travail de très longue date qui ne portera pas des fruits bientôt. Il nous faudra continuer de soutenir financièrement une œuvre si essentielle pour l’avenir de ces gens, pauvres jusqu’à la misère, mais intelligents et pleins de possibilités. Beaucoup d’entre eux et d’entre elles disent aux religieuses qu’elles leur ont redonné de l’espoir.
Même si des équatoriens s’engagent, nous pouvons dire que ce sera toujours une œuvre conjointe. Et pourquoi pas?
Le Québec jumelé avec un quartier pauvre d’un pays en voie de développement! Une excellente façon de ne pas rester repliés sur nos avoirs et nos problèmes de pays nanti! De toute façon, après le retour prévu des religieuses, la Communauté des Sœurs de Miséricorde ainsi que la Fondation pour les Enfants de l’Équateur maintiendront leurs engagements sans limite de temps.
« Être Solidaire, c’est Bâtir la Paix »
La fête de Noël arrive à grands pas! Noël! Fête de partage! L’occasion rêvée de stimuler les nôtres à partager, soit en
parrainant un enfant ou encore en aidant à financer l’Œuvre ………..qui veut durer…….!