Briefing de Bruxelles 45: Eric Kaduru "Autonomisation des femmes et des jeunes par le renforcement...

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En juillet 2015, KadAfrica a lancé la version révisée de la « KadAfrica Experience » où des jeunes filles participent à un programme agricole interactif aux côtés de leur famille dans le cadre duquel elles développent leurs propres coopératives de culture du fruit de la passion et transmettent ce qu'elles ont appris à leur communauté. KadAfrica est d'avis que, en créant un environnement capacitant pour les jeunes femmes, nous pouvons établir un réseau loyal, engagé et productif de cultivateurs tout en développant des communautés économiquement autonomes. Les jeunes filles se regroupent en coopératives de 30 d'entre elles en fonction de leur âge et on leur offre une parcelle de terrain de trois acres au travers d'un contrat de location post-payé. À mesure que les jeunes filles progressent dans un programme d'étude divertissant, technique et intégré, on leur procure un kit de départ composé de fertilisants, de pesticides, de fongicides, d'outils, d'un équipement de protection et de 60 jeunes plants chacune. Chaque coopérative bénéficie du soutien d'un formateur qualifié qui joue le rôle de mentor et enseigne la culture financière, les compétences essentielles et l'entrepreneuriat ; elles bénéficient encore de l'appui dédié et exclusif d'un agent de vulgarisation expérimenté qui enseigne simultanément un programme d'études sur les techniques agricoles. Les familles participent par le biais de Journées familiales d'activité agricole, la première ayant lieu au moment de la plantation. À ce moment, les familles recevront 10 plants d'arbre à fruits de la passion pour apprendre de leurs filles et rejoindre le réseau KadAfrica. MARCHÉ CIBLE POUR LES CLIENTS Nos principales bénéficiaires sont les jeunes filles non scolarisées de l'Ouest de l'Ouganda de 14 à 20 ans. Au cours d'une première évaluation menée début 2013, KadAfrica a appris que dans le District de Kabarole, les jeunes filles quittaient généralement l'école à différents niveaux de l'enseignement primaire pour des raisons socio-économiques. En moyenne, leurs revenus se montaient à 3 $ US par mois et la majorité d'entre elles avaient des enfants RÉPERCUSSIONS POSITIVES SUR LES FILLES Dans la partie rurale de l'Ouganda, le décrochage scolaire limite la possibilité pour les filles de s'engager activement dans l'économie locale. KadAfrica collabore avec des jeunes filles non scolarisées afin qu'elles puissent débuter leurs propres coopératives de culture de fruits de la passion, de sorte que ces jeunes femmes précédemment au chômage évitent des moyens de subsistances plus risqués, comme le mariage et la grossesse précoces ou la prostitution. DATE DE FONDATION : Novembre 2012 STRUCTURE JURIDIQUE : Hybride N. D'EMPLOYÉS : 35 INVESTISSEURS/INVESTISSEMENT JUSQU'À PRÉSENT : -300 000 $ US en dette convertible d'Opes Fund, Montpelier Foundation, Imago Dei Fund et d'investisseurs informels. -100 000 $ US en subventions depuis la fondation. IMPACT EN CHIFFRES : 1 752 jeunes filles non scolarisées ont mis sur pied des exploitations de fruits de la passion. 33 coopératives de jeunes filles ont été formées. 112 acres de terre exonérée de loyer cultivés. Plus de 70 000 jeunes plants plantés. Augmentation de 600 % du revenu mensuel. Augmentation de 20 % de l'épargne. Plus de 25 000 kg de fruits de la passion transportés en vue d'une vente en gros urbaine et d'une exportation vers le RU. KadAfrica imagine un monde où les jeunes filles non scolarisées sont les moteurs économiques de leurs communautés. Nous utilisons la culture des fruits de la passion comme support permettant à des jeunes filles de développer leurs propres systèmes de subsistance pour qu'elles deviennent indépendantes et prennent des décisions en connaissance de cause. En les dotant des connaissances, compétences et atouts nécessaires au lancement de leurs propres coopératives de culture de fruits de la passion, les jeunes filles de KadAfrica maîtrisent les aspects financiers et deviennent des chefs d'entreprise générant des revenus au travers de l'industrie agroalimentaire. Cette chaînes de valeur intégrée verticalement et fondée sur les jeunes filles crée des communautés rurales dynamiques et nous permet de fournir des fruits de la meilleure qualité à un prix stable, toute l'année. OPPORTUNITÉ COMMERCIALE Les jeunes filles non scolarisées représentent une part importante de la jeunesse ougandaise la plus vulnérable, 42 % des filles parvenant au terme de l'enseignement primaire et 33 % poursuivant leurs études jusqu'à 18 ans. Les jeunes filles des zones rurales sont confrontées à des obstacles encore plus ardus pour parvenir au terme de niveaux d'enseignements supérieurs et il leur reste peu d'alternatives économiques et de susbsistance une fois qu'elles ont quitté l'école. Mariage et grossesse précoces sont les suites les plus fréquentes du décrochage scolaire, ce qui a une influence négative sur la création de revenus. Dans les communautés rurales, les jeunes femmes n'ont pas accès aux connaissances, compétences, ressources et opportunités nécessaires pour générer, économiser et gérer des revenus. Il en résulte qu'elles sont économiquement dépendantes, ce qui limite leurs options, entraîne des choix peu judicieux et accroît leur vulnérabilité. La nature patrilinéaire de l'héritage des terres signifie qu'il est impossible aux jeunes femmes d'exploiter les riches ressources naturelles ougandaises ; elles adoptent donc des comportements à risques comme la prostitution ou la migration en ville. En donnant à ces jeunes femmes la possibilité de travailler dans l'industrie agroalimentaire, par le biais de la culture du fruit de la passion, KadAfrica vise à mettre un terme au « piège » de pauvreté qu'est l'agriculture de subsistance et à apporter une solution concrète au chômage endémique dans les zones rurales. Pour ce faire, nous avons choisi de nous focaliser sur le développement d'une chaîne de valeur verticalement intégrée et liée au fruit de la passion. Sachant que 70 % de la production de fruits de la passion kenyane sont exportés en Ouganda et que les transformateurs de jus de fruits basés à Kampala importent de la pulpe de fruit de la passion de Malaisie, le marché ougandais apparaît très porteur. Les exploitants agricoles ne produisent pas suffisamment de fruits de la passion pour répondre à la demande locale ou régionale. Le fruit de la passion voyage bien en bateau et possède une longue durée de vie, ce qui en fait une culture d'exportation idéale. PRODUIT ET SERVICES : L'EXPÉRIENCE KADAFRICA EXECUTIVE SUMMARY: KADAFRICA

Transcript of Briefing de Bruxelles 45: Eric Kaduru "Autonomisation des femmes et des jeunes par le renforcement...

En juillet 2015, KadAfrica a lancé la version révisée de la « KadAfrica Experience » où des jeunes filles participent à un programme agricole interactif aux

côtés de leur famille dans le cadre duquel elles développent leurs propres coopératives de culture du fruit de la passion et transmettent ce qu'elles ont appris

à leur communauté. KadAfrica est d'avis que, en créant un environnement capacitant pour les jeunes femmes, nous pouvons établir un réseau loyal, engagé

et productif de cultivateurs tout en développant des communautés économiquement autonomes. Les jeunes filles se regroupent en coopératives de 30

d'entre elles en fonction de leur âge et on leur offre une parcelle de terrain de trois acres au travers d'un contrat de location post-payé. À mesure que les

jeunes filles progressent dans un programme d'étude divertissant, technique et intégré, on leur procure un kit de départ composé de fertilisants, de pesticides,

de fongicides, d'outils, d'un équipement de protection et de 60 jeunes plants chacune. Chaque coopérative bénéficie du soutien d'un formateur qualifié qui

joue le rôle de mentor et enseigne la culture financière, les compétences essentielles et l'entrepreneuriat ; elles bénéficient encore de l'appui dédié et exclusif

d'un agent de vulgarisation expérimenté qui enseigne simultanément un programme d'études sur les techniques agricoles. Les familles participent par le

biais de Journées familiales d'activité agricole, la première ayant lieu au moment de la plantation. À ce moment, les familles recevront 10 plants d'arbre à

fruits de la passion pour apprendre de leurs filles et rejoindre le réseau KadAfrica.

MARCHÉ CIBLE POUR LES CLIENTS

Nos principales bénéficiaires sont les jeunes filles non scolarisées de l'Ouest de l'Ouganda de 14 à 20 ans. Au cours d'une première évaluation menée

début 2013, KadAfrica a appris que dans le District de Kabarole, les jeunes filles quittaient généralement l'école à différents niveaux de l'enseignement

primaire pour des raisons socio-économiques. En moyenne, leurs revenus se montaient à 3 $ US par mois et la majorité d'entre elles avaient des enfants

RÉPERCUSSIONS POSITIVES SUR LES FILLES

Dans la partie rurale de l'Ouganda, le

décrochage scolaire limite la possibilité pour

les filles de s'engager activement dans

l'économie locale. KadAfrica collabore avec des

jeunes filles non scolarisées afin qu'elles

puissent débuter leurs propres coopératives de

culture de fruits de la passion, de sorte que ces

jeunes femmes précédemment au chômage

évitent des moyens de subsistances plus

risqués, comme le mariage et la grossesse

précoces ou la prostitution.

DATE DE FONDATION : Novembre

2012 STRUCTURE JURIDIQUE :

Hybride N. D'EMPLOYÉS : 35

INVESTISSEURS/INVESTISSEMENT

JUSQU'À PRÉSENT :

• -300 000 $ US en dette convertible

d'Opes Fund, Montpelier Foundation,

Imago Dei Fund et d'investisseurs

informels.

• -100 000 $ US en subventions depuis la

fondation.

IMPACT EN CHIFFRES :

• 1 752 jeunes filles non scolarisées ont

mis sur pied des exploitations de fruits

de la passion.

• 33 coopératives de jeunes filles ont été

formées.

• 112 acres de terre exonérée de loyer

cultivés.

• Plus de 70 000 jeunes plants plantés.

• Augmentation de 600 % du revenu

mensuel.

• Augmentation de 20 % de l'épargne.

• Plus de 25 000 kg de fruits de la passion

transportés en vue d'une vente en gros

urbaine et d'une exportation vers le RU.

KadAfrica imagine un monde où les jeunes filles non scolarisées sont les moteurs

économiques de leurs communautés. Nous utilisons la culture des fruits de la passion

comme support permettant à des jeunes filles de développer leurs propres systèmes de

subsistance pour qu'elles deviennent indépendantes et prennent des décisions en

connaissance de cause. En les dotant des connaissances, compétences et atouts

nécessaires au lancement de leurs propres coopératives de culture de fruits de la

passion, les jeunes filles de KadAfrica maîtrisent les aspects financiers et deviennent

des chefs d'entreprise générant des revenus au travers de l'industrie agroalimentaire.

Cette chaînes de valeur intégrée verticalement et fondée sur les jeunes filles crée des

communautés rurales dynamiques et nous permet de fournir des fruits de la meilleure

qualité à un prix stable, toute l'année.

OPPORTUNITÉ COMMERCIALE

Les jeunes filles non scolarisées représentent une part importante de la jeunesse

ougandaise la plus vulnérable, 42 % des filles parvenant au terme de l'enseignement

primaire et 33 % poursuivant leurs études jusqu'à 18 ans. Les jeunes filles des zones

rurales sont confrontées à des obstacles encore plus ardus pour parvenir au terme de

niveaux d'enseignements supérieurs et il leur reste peu d'alternatives économiques et de

susbsistance une fois qu'elles ont quitté l'école. Mariage et grossesse précoces sont les

suites les plus fréquentes du décrochage scolaire, ce qui a une influence négative sur la

création de revenus. Dans les communautés rurales, les jeunes femmes n'ont pas accès

aux connaissances, compétences, ressources et opportunités nécessaires pour générer,

économiser et gérer des revenus. Il en résulte qu'elles sont économiquement dépendantes,

ce qui limite leurs options, entraîne des choix peu judicieux et accroît leur vulnérabilité. La

nature patrilinéaire de l'héritage des terres signifie qu'il est impossible aux jeunes femmes

d'exploiter les riches ressources naturelles ougandaises ; elles adoptent donc des

comportements à risques comme la prostitution ou la migration en ville.

En donnant à ces jeunes femmes la possibilité de travailler dans l'industrie agroalimentaire,

par le biais de la culture du fruit de la passion, KadAfrica vise à mettre un terme au « piège »

de pauvreté qu'est l'agriculture de subsistance et à apporter une solution concrète au

chômage endémique dans les zones rurales. Pour ce faire, nous avons choisi de nous

focaliser sur le développement d'une chaîne de valeur verticalement intégrée et liée au fruit

de la passion. Sachant que 70 % de la production de fruits de la passion kenyane sont

exportés en Ouganda et que les transformateurs de jus de fruits basés à Kampala importent

de la pulpe de fruit de la passion de Malaisie, le marché ougandais apparaît très porteur.

Les exploitants agricoles ne produisent pas suffisamment de fruits de la passion pour

répondre à la demande locale ou régionale. Le fruit de la passion voyage bien en bateau et

possède une longue durée de vie, ce qui en fait une culture d'exportation idéale.

PRODUIT ET SERVICES : L'EXPÉRIENCE KADAFRICA

EXECUTIVE SUMMARY: KADAFRICA

et aucun accès à des terres. Pour résoudre ce dernier problème, KadAfrica emploie un modèle novateur où la terre est louée pour un délai de 3 à 5 ans (la

vie de l'arbre à fruits de la passion) par le biais d'une convention d'apport en nature avec le plus grand propriétaire terrien privé au monde, l'Église catholique.

Pour rembourser ces parcelles, les jeunes filles vendent exclusivement leurs fruits de la passion à KadAfrica au prix du marché rural — en une forme de

contrat d'affermage de terres. KadAfrica rentre aussi dans ses frais en regroupant la production et en la transportant vers des marchés urbains pour une

vente en gros et l'exportation vers le Royaume-Uni. Des revenus complémentaires proviennent de la vente de jeunes plants greffés de bonne qualité ainsi

que de services de consultation et de formation dans le domaine de l'agroalimentaire.

PRINCIPAUX CLIENTS POUR LES FRUITS FRAIS :

A. Auberges et hôtels comme le Sheraton

B. Supermarchés locaux et grandes surfaces comme Nakumatt

C. Exportateurs basés à Kampala ; principalement KK Foods et IceMark

ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL

KadAfrica est l'une des plus grandes exploitations de fruits de la passion d'Ouganda, un pays où les petits exploitants sont la norme, plutôt que l'horticulture

commerciale et productive. Actuellement, l'Ouganda produit environ 20 % des fruits de la passion nécessaires pour satisfaire la demande nationale ; 80 %

sont exportés vers le Kenya et d'autres pays voisins. Tant pour les fruis frais que pour la pulpe de fruit, la concurrence vient principalement des importations

étrangères (d'Afrique de l'Est pour les fruits frais et d'Asie pour la pulpe de fruit).

STRATÉGIE COMMERCIALE ET MARKETING En offrant un marché aux jeunes filles et à leur famille pour 100 % de leurs fruits, KadAfrica regroupe, évalue la qualité, conditionne et transporte les fruits

vers les marchés urbains pour environ le double du prix du marché rural, couvrant les coûts des marchandises vendues. Par un modèle d'affectation en

étoile des terres, nous menons des activités de collecte efficaces où les fruits sont associés aux récoltes de notre propre exploitation de 5 acres afin de

réduire les frais de transport. Plus nos exploitants augmentent leur productivité et leurs revenus, plus nos propres revenus s'accroissent — nous connaissons

une expansion et nous réussissons au même rythme que notre réseau.

Actuellement, KadAfrica achète les fruits à un prix moyen de 1 800 UGX le kilogramme et les vend aux marchés urbains à un prix moyen de 2 800 UGX le kilogramme.

IMPACT

En 3 ans, KadAfrica est passé de 50 cultivateurs sous-traitants à plus de 1 600 jeunes filles productrices, ce qui prouve l'efficacité du système pour les

jeunes cultivatrices et les petits exploitants indépendants de notre réseau. Outre l'acquisition des compétences nécessaires pour cultiver des fruits de qualité

destinés à l'exportation, les jeunes filles voient leurs revenus progresser de 3 à 18 $ US par mois. De plus, un exploitant agricole de notre réseau cultivant

un acre gagnera en moyenne 200 $ US par mois. Nous donnons aux jeunes filles non scolarisées de la zone rurale l'opportunité de devenir des acteurs

économiques de leur communauté au travers de petites exploitations agricoles, tout en améliorant les moyens de subsistance et facteurs biotiques affectant

les petites exploitations de fruits de l'Ouest de l'Ouganda au travers de la formation, de l'accès aux intrants et aux semences de qualité. En adoptant une

culture différente des dix cultures qui représentent plus de 90 % de la production des petits exploitants en Ouganda, les exploitants agricoles sont capables

de capitaliser sur une culture dont la valeur est élevée, la période de maturité courte et le marché national et d'exportation vaste.

PROJETS D'EXPANSION KadAfrica a actuellement trois secteurs d'activité : notre propre exploitation agricole connue sous le nom de KadAfrica Estate, la vente de jeunes plants

greffés de qualité et notre programme Out of School Girls (Jeunes filles non scolarisées). Nous ajouterons deux nouveaux secteurs d'activité dans les deux

prochaines années en vue de devenir profitables et de réaliser des économies d'échelle. Il s'agira de l'établissement d'un Programme supplémentaire de

Cultivateurs communautaires et nous assurerons la transformation des fruits en produisant de la pulpe. Dans ce contexte, nous prévoyons d'être rentables

en 2018 et d'atteindre plus de 7 millions de $ US de ventes dans la prochaine décennie.

ÉQUIPE DE GESTION

Eric Kaduru, Cofondateur et CEO

• Plus jeune lauréat africain de tous

les temps du Prix Yara

• 2015 Lauréat Acumen Afrique de

l'Est

• Lauréat de l'Ashoka Future

Forward

• B.A. en Relations internationales

de l'Université Monash d'Afrique du

Sud

• Ancien spécialiste du marketing avec plus de 5 ans d'expérience dans

toute l'Afrique

Rebecca Kaduru, Cofondatrice

et Directrice

• Lauréate de l'Unreasonable

2014

• Ancienne directrice des Affaires

publiques chez Ipsos Ouganda

• B.S. en Sciences politiques de

l'Université de Santa Clara et M.A.

en Sciences politiques de

l'Université américaine du Caire

• Chercheuse en sciences sociales spécialisée en M&E

RESSOURCES ACTUELLES

300 000 $ US en capital ; plus de 650 cultivateurs sous-traitants actifs, générant 30 000 de $ US de revenus en moyenne par an.

DÉVELOPPEMENTS FUTURS

Impliquer plus de 6 000 jeunes filles non scolarisées dans les 10 prochaines années ; étendre les secteurs d'activité pour inclure

l'ajout de valeur par la production de pulpe.