Branford Marsalis en tête d'affiche du PAP jazz

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Branford Marsalis en tête d'affiche du PAP jazz

Transcript of Branford Marsalis en tête d'affiche du PAP jazz

2 19 janvier 2013No 783

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISPéguy Flore PIERRERaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

14 405 FANS

Lyrics

Oh!! Lage`lLege`l non mesye!!Al tann li pi devanRete!Men yo fe bawon pe lage gouyapRete ee Men yo fe lwazi paka mete pantaletsHallowen monte gedeLwa P.I.A.I papaPep la an baget legedeLwa peyi a wi papaLibete pat dwe degradeLwa P.I.A.I papa

Rete! Men lejislatif pa nan sek ekzekitifMezanmi oh rete eeSe nou`k mal sele se nou kap fouleHallowen monte gedeLwa P.I.A.I papaPep la an baget legedeLwa peyi a wi papaLa patrie pat dwe degradeLwa P.I.A.I papaCivic et moral Men vwadezil wiiiFon pa vyole lwa konsa Pou`w pa domaje konsaBwa`w ka ret anle Se souke Selman wav a souke(wa souke wi) 9foistanpri blode pa vyole lwa pou`l pa domaje`w konsabwa`w ka rete anle konsamenmsi lajistis tre aveg li paka we rezon konsaponyet ou ka rete anle konsayo vyole lwa kostitisyonyo vyole`l nan te ougan konsabwa`w ka rete anle konsayo fe lwa paka kale kol se bon pou lwa konsaponyet yo ka rete anle konsapa leve zago sou fanm nan pou`l pa domaje`w konsabwa`w ka rete anle konsasi`w pa manje pwa ou pap bay lapire depi`w vyole la lwayap ba`w dwadelom nan deye`wdwadelom nan deye yolage dwadelom nan deye yo(5 fwa)si`w renmen peyi`w ou pap kraze brizedepi`w vyole la lwa yap ba`w dwadelom nan deye`wdwadelom nan deye yolage dwadelom nan deye yo(5 fwa)ti blode paki pa kite dwadelom nan deye`wti pitit oh pakipa kite dwadelom nan deye`wchef la pakipa kite dwadelom nan deye`wbot fere pakipa kite dwadelom nan deye`wnon dirijan pakipa kite dwadelom nan deye`wyo di bal la fini menm tande yon refrenwayyyyyyepi gen moun kap amonize`lhen hen hen henmen kidnaping nan toune nasyonalwayyyyyyepi gen moun kap amonize`lhen hen hen heninsekirite menm nan fe festivalwayyyyyepi gen moun kap amonize`lhen hen hen henpa kite dwadelom nan deye`wti pitit non pakipa kite dwadelom nan deye`wjennjan paki pa kite dwadelom nan deye`wti sousou pakipa kite dwadelom nan deye`wmachanm peyi pakipa kite dwadelom nan deye`watoufe paki pa kite dwadelom nan deye`wkrazed peyi pakipa kite dwadelom nan deye`wmezanmi otan menmsi se denye tanpagen moun ki gen ke kontantet ansanm inpotan(bis)oh!! Lage`l lage`l non mesyeraboday dedoubleey ey ey ey (6fwa)ou diw ka fe`m konn jojmen siyati jojdwadelom nan deye yolage dwadelom nan deye yo(4 fwa)

pa kite dwadelom nan deye`w

DWADELOM

45 soldiers (Fanm avan tou)Ces Jacméliens sont en train

de confirmer leurs talents de fort belle manière. Ils viennent d’offrir une meringue qui respecte les bases du rap. Le groove est entraî-nant, chacun des chanteurs y a mis son cœur. La « Jacmeltitude » doit les avoir en tête de liste cette année.

Ded et Eud (Wayan)« Team Limyè wouj » est en

pleine action, Ded Kra-Z et la Prin-cesse Eud se lancent seuls dans la course des meringues carnava-lesques 2013… Rien de Mystik, mais pas particulièrement fameux ! Ils invitent Natty Flow à partager cette expérience de quatre mi-nutes qui nous laisse un goût pas trop juteux. Le mélange rythmi-que capte certes l’attention, mais quand on arrive à la fin, on se perd un peu.

Cash Morby (Avanse)Son style rappelle un peu

Tripping Live ; il va vers l’anima-tion et offre une nouvelle dance. Cash Morby est à sa première meringue carnavalesque, et s’est fait produire par MmixX. Le pro-ducteur lui donne un mélange de rap fortement pimenté de rara qu’il a su bien gérer. Jusqu’à date, Cash Morby est l’un des rares à avoir repéré des rues du Cap, contrairement à certains groupes qui semblent plus à l’aise à crier «

Les meringuesarrivent

Dans les coulisses du carnaval

Le carnaval, c’est dans moins d’un mois. Tandis que les chars, bandes à pied et autres investissent les rues chaque dimanche depuis le 13 janvier, les meringues carnavales-ques se font la guerre sur la bande FM. Bien sûr, les ténors se font attendre. N’empêche, la liste des meringues ne fait que s’allonger. Des bien bonnes aux pas bonnes, sans oublier les nettement pas bonnes Ticket a testé pour vous !

Chanmas n’ap monte ».

Pastè Blaze « Chou Piman zonyon kawot )

Il s’est carrément amusé pen-dant six minutes sur cette nou-velle meringue. Sans perdre de son originalité (bon ou mauvais point ?), le comédien - précisons bien : “comédien” et non chanteur - a fait un “plon gaye” « national », citant les défauts des habitants de chaque province sur des beats remixés. Nos amis de la diaspora, et même le gouvernement sont ciblés dans ce nouveau sermon de Pastè Blaze, avec un titre pas très apprécié « Chou Piman zonyon kawot ».

Raram (Gade figi yo)Ils restent les plus attendus de

leur catégorie. Les musiciens du Bel-Air évoluant au sein de Ra-ram No Limit offrent cette année “Gade figi yo” avec cette touche rara qui fait marcher l’Haïtien. Le groove reste le même et le secteur évangélique leur a inspiré quel-ques variations. Toutefois, depuis quelques années, les meringues du groupe manquent ce punch auquel il nous a habitués. De plus, cette année, pas de nouvelle dan-se, ni de nouveaux slogans. Raram aurait-il perdu de sa superbe ?

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)[email protected]

319 janvier 2013No 783

Comme la Nouvelle-Orléans, Haïti a connu de grandes souffrances. Il est donc peut-être normal qu’une semaine après la com-

mémoration du troisième anniversaire du cataclysme du 12 janvier 2010, ce soit l’un des grands musiciens de la Nouvelle-Orléans, le saxophoniste jazz Branford Marsalis, qui ouvre l’édition du Festival international de jazz de Port-au-Prince de cette année.

« Étant originaire de la Nouvelle-Or-léans, Haïti a une sorte de statut mythi-que là », dit Marsalis, 52 ans. L’artiste doit performer vendredi à Jacmel, au port du Tourisme, et aussi samedi, à Port-au-Prince, au Parc Historique de la Canne à Sucre, une ancienne plantation de canne

Branford Marsalisen tête d’affiche du PAP Jazz

Deux ans après que sa prestation en Haïti a été annulée en rai-son de troubles po-litiques, le saxopho-niste de jazz Branford Marsalis visite enfin le pays. Il ouvre la semaine du Festival International de Jazz de Port-au-Prince.

à sucre changée en salle de concert en plein air.

« On a de nombreuses traditions similaires telles que les relations avec le vodou ou encore la musique et le rythme, qui sont nettement différentes de celles des autres états des États-Unis », a-t-il dit.

Comme la Nouvelle-Orléans, Haïti a été colonisée par les Français - et cela, dit le chef d’orchestre issu d’une des familles pionnières du jazz américain, contribue à donner à Haïti une ambiance différente tant au niveau rythmique qu’au niveau culturel.

Cette ambiance prend vie cette semaine pendant que Marsalis rejoint deux douzaines de musiciens de jazz

de l’Allemagne, du Cameroun, d’Haïti et d’ailleurs pour une série de représenta-tions distinctes qui montrent combien le jazz a évolué depuis sa naissance en Amérique du Sud. Et comme les années précédentes, les artistes invités organi-seront des ateliers pour les musiciens haïtiens évoluant en Haïti et les étudiants au cours de la journée ; la nuit, ils per-formeront dans des salles de concert et des restaurants locaux aux environs de la capitale haïtienne en récupération. Tous les spectacles, à l’exception de celui du vendredi 18 janvier à Jacmel, auront lieu à Port-au-Prince.

Marsalis doit ouvrir le festival ; le bassiste et chanteur camerounais Richard Bona va le clôturer le samedi 26

janvier. Bona, qui a été directeur musical et arrangeur pour Harry Belafonte, chante en anglais, français et Doula, sa langue natale.

Le festival, qui est maintenant à sa 7e édition, a été lancé en 2007 par Milena Sandler et son mari, le batteur Joel Wid-maier. Le père de Widmaier, Herby, a fait la promotion du jazz en Haïti depuis les années 1950 sur une émission de radio hebdomadaire. Il a ensuite encouragé les concerts en Haïti mettant en vedette certains des plus grands noms du jazz américain.

« Le fait que le festival attire en Haïti une fois encore des vedettes internationa-les du jazz comme Bona et Marsalis en dit long », dit Sandler.

« Nous avons la capacité d’offrir aux spectateurs locaux des spectacles exceptionnels tout en offrant aux jeunes musiciens une occasion de bénéficier d’ateliers donnés par ces musiciens », a-t-elle assuré.

Et avec la venue de Marsalis, plus grande star du jazz à visiter en Haïti ces dernières années, Sandler a déclaré : « Nous pensons que cette édition sera la meilleure de toutes ! »

La visite de Marsalis est attendue de-puis longtemps par les amateurs de jazz haïtien. Il était prévu que l’artiste per-forme au festival en 2011, mais sa presta-tion a été annulée en raison de troubles politiques créées par un litige résultant du premier tour des élections présidentielles. Le festival a eu lieu sans lui.

Les organisateurs du festival affirment qu’il n’a pas été facile de planifier l’édi-tion de cette année. Un concert prévu au Champ de Mars a dû être annulé après que les ministères du Tourisme et de la Culture ont annoncé qu’ils avaient des contractions sur le soutien financier promis. L’ambassade américaine, qui parraine la visite de Marsalis, a également dû intervenir pour sauver le concert de Jacmel. Les organisateurs ont également été contraints de réduire les dépenses, a déclaré Sandler.

D’après Jacqueline [email protected]

MIamai herald

Fils du pianiste Ellis Marsalis, le saxo-phoniste Branford Marsalis naît le 26 août 1960 à La Nouvelle-Orléans. Il étudie tout d’abord la clarinette et le solfège et poursuit sa forma-

tion classique à la Southern University de Bâton-Rouge, avant de partir approfondir ses connaissances durant de nombreuses années au Berklee College of Music de Boston. Sa formation musicale lui permet d’avoir une large vision de la musique, de la pop au funk, et du classique au jazz.

En 1980, Branford Marsalis est engagé par Clark Terry, puis rejoint son frère trompet-tiste Wynton Marsalis dans la formation d’Art Blakey, The Jazz Messengers (1980-1982), au saxophone alto. Au ténor, il s’illustrera ensuite dans le groupe de son frère jusqu’en 1985. Parallèlement, il parti-cipe au VSOP fondé dans les années 1970 par Herbie Hancock, joue et enregistre avec Dizzy Gillespie ou Miles Davis, sur son disque ‘‘Decoy’’ (1984).

S’éloignant du travail effectué avec Art Blakey et Wynton Marsalis, le saxophoniste sort son premier disque en leader, ‘‘Scenes in the City’’ (1984), qui associe ses com-positions (« Solstice », « Waiting for Train ») à celles du pianiste Kenny Kirkland (« Parable ») ou de Charles Mingus (« Scenes in the City »).

En 1985, Branford Marsalis rejoint le groupe du chanteur Sting, qui combine musique bebop et rock, puis travaille en tant que musicien indépendant. Avec l’English Chamber Orchestra, il consacre le disque ‘‘Romances for Saxophones’’ (1986) à des oeuvres célèbres de Debussy, Fauré, Ravel, Stravinsky ou Rachmaninov, puis ‘‘Royal Garden Blues’’ (1986), titre tiré de sa reprise du thème de Clarence Williams, au style Nouvelle-Orléans, en compagnie de

Biographie de Branford Marsalis

Ron Carter, Herbie Hancock, Ira Coleman, et de son père (« Swingin’ at the Haven »).

En 1986, le saxophoniste forme son quartette, avec le pianiste Kenny Kirkland, le batteur Jeff Watts et le bassiste Bob Hurst. Depuis la fin des années 1980, Branford Marsalis enregistre plus d’une quinzaine d’albums en leader, et plus encore comme sideman.

Branford Marsalis apparaît à l’affiche de plusieurs films, comme ‘‘Throw Momma from the Train’’ (1987) et ‘‘School Daze’’ (1988), et présente l’émission Tonight Show sur la chaîne NBC de 1992 à 1997.

Gros succès Faisant un pas vers le blues avec John

Lee Hooker (« Mabel »), B.B. King (« B.B.’s Blues ») ou Linda Hopkins (« The Road You Choose »), son album ‘‘I Heard You Twice the First Time’’ (1992) lui vaut de remporter un premier Grammy Award dans la catégorie meilleure performance jazz, en 1992.

En duo avec son père, le disque ‘‘Loved Ones’’ (1996) rend hommage à la femme au travers de thèmes célèbres de George Gershwin (« Bess You Is My Woman »), Duke Ellington (« Angelica »), ou Leonard Berns-tein (« Maria »).

En 2001, Branford Marsalis remporte le prix du meilleur album instrumental de l’année pour Contemporary Jazz (2000) lors des 43e Grammy Awards. L’album ‘‘Foots-teps of Our Fathers’’ (2002) rend hommage aux mythes de l’histoire du jazz que sont Ornette Coleman (« Giggin »), Sonny Rollins (« Freedom Suite ») et John Coltrane (« A Love Supreme »).

En lien avec la rétrospective ‘‘The Art of Romare Bearden’’ organisée par la Natio-nal Gallery of Art de Washington en 2004, Branford Marsalis, en compagnie du père Marsalis et de ses trois frères, enregistre ‘‘Romare Bearden Revealed’’ (2003), inspiré des oeuvres de l’artiste afro-américain, et auquel participe également Harry Connick Jr.

A l’image de la composition éponyme de l’album dédiée à sa femme, ‘‘Eternal’’ (2004) est consacré à des ballades. En musicien particulièrement érudit, Bran-ford Marsalis laisse planer l’ombre de John Coltrane sur son album ‘‘Braggtown’’ (2006), en insérant un arrangement d’Henry Purcell («O Solitude»), tandis que celle de Thelo-nious Monk (« Rhythm-A-Ning ») parcourt son dernier ‘‘Metaporphosen’’ (2009). ‘‘Songs of Mirth and Melancholy’’ en 2011 est une avancée sur la voie d’un jazz de plus en plus contemporain.

4 19 janvier 2013No 783

Décidément, ces derniers temps il ne se passe pas une semaine sans que l’ENARTS ne fasse un pas de plus vers l’accomplissement de ses objectifs. Qui ne se souvient pas de cette journée de commémoration de la francophonie réalisée au cours du mois de mars 2012 ? de l’éclat de la performance des étu-diants et professeurs lors du carnaval des Fleurs à Port-au-Prince ? de l’extra-ordinaire performance de la chorale à l’auditorium des sœurs de Ste-Rose de Lima durant le mois de juin 2012 ? de la visite de tant de partenaires haïtiens et étrangers qui veulent faire la route avec cette école ?…

Oui, il faut le reconnaître ! Entre l’arrivée de nouvelles promotions, la restauration de la fonderie appuyée par le projet ARCADES, et les nombreux séminaires ou ateliers sur la sérigraphie, la scénographie, la danse contempo-raine, la musique et bien évidemment, les cours qui sont dispensés tous les jours, l’ENARTS apporte de nouvelles couleurs au tableau de l’enseignement et de la production artistique en Haïti. Malgré les faibles moyens dont dispose l’école, Conseil de direction, chefs de section, personnel enseignant, personnel administratif, étudiants accompagnés du directeur Général, Philippe Dodard s’at-tèlent à faire de l’ENARTS une référence et une préférence. Ainsi, la formation académique étant une priorité, voire le moteur de cette école, les énergies s’y convergent souvent. C’est en ce sens qu’on salue l’apport du secteur privé dont la JEDCO, la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti.

C’est dans ce contexte que l’école, en partenariat avec l’ambassade des USA, accueille le saxophoniste de Jazz de renommée internationale, Branford Marsalis le lundi 21 janvier 2013. Cette visite sera l’occasion pour Marsalis d’ani-mer un atelier de Jazz pour les étudiants en deuxième année de la section de musique dirigée par le très réputé mu-sicien haïtien Tony Jean-Baptiste. Dans l’après-midi, toujours dans le souci de promouvoir cette forme de musique en particulier et l’art en général, l’École Na-tionale des Arts accueillera une trentaine d’étudiants en musique issus du Collectif des Notables de Cité Soleil (CONOCS) pour un second atelier avec le quartet Branford Marsalis.

Parallèlement aux ateliers de Jazz se

ENARTS : entre jazz et vernissage Un avenir prometteur

tiendra, toujours à l’ENARTS, le vernis-sage de l’exposition « Gade’n ». Selon le dynamique chef de section des Arts Plastiques, Olrich Exantus, qui coordonne cette activité appuyée par la Papete-rie Astérix, « l’exposition montre une grande sélection de dessins faits dans les quartiers de Port-au-Prince par les étudiants de l’ENARTS ». Sous la direc-tion du dessinateur allemand Sébastien Loercsher, les étudiants de deuxième année des Arts Plastiques ont su mettre à profit leur savoir et leur technique durant plus d’un mois, soit du 7 novembre au 19 décembre, à travers ce séminaire qui aura conduit à cette exposition qui durera quinze jours, soit du lundi 21 janvier au

lundi 4 février à l’ENARTS. Une image, dit-on, vaut mille mots. Allez voir par vous-même combien les étudiants de l’ENARTS traduisent si bien cette citation et, qui sait, vous y prendrez goût ; vous en profiterez pour rencontrer d’autres étudiants en théâtre, en danse ou en mu-sique, peut-être même des professeurs ou d’autres artistes de passage et Qui sait ?! Vous serez peut-être l’un de nos meilleurs ambassadeurs pour dire et faire comprendre que l’Ecole nationale des Arts, plus que jamais, mérite l’attention de tous.

Béleck GEORGES

Votre Ticket Santé

Pour perdrevos poignées d’amour

1) Les redressements style bicy-clette

Étendez-vous à plat sur le dos avec vos mains derrière les oreilles et soulevez vos jambes à un angle de 90 degrés. Puis ramenez vos genoux vers votre poitrine en tournant votre coude droit vers votre genou gauche et vice versa. Quand vous ramenez une jambe vers la poitrine, étirez l’autre.

2) Le pivotement russeEn position assise, avec les genoux

pliés et les pieds à plat, penchez-vous doucement en arrière avec le dos bien droit, en contractant vos muscles abdo-minaux. Étirez vos bras devant vous et pivotez le torse de chaque côté, le plus loin possible tout en gardant votre posi-tion de départ.

3) La planche avec les genouxQue ce soit en position basse (les

Les poignées d’amour sont ce surplus de gras qui a du mal à partir et posant aussi problème à la santé, puisqu’elles aug-mentent les risques de diabète, d’obésité et de maladies car-diaques. Mais il faut savoir que perdre physiquement ces poi-gnées d’amour ne veut pas dire perdre du gras. Il faut faire des exercices ciblés pour muscler les abdominaux afin de renforcer les muscles (sous le gras) de cette partie du corps, sans oublier d’adopter une diète exempte de sucres, de sel et de mauvais gras. Dix exercices pour vous en débarrasser.

coudes touchant le sol) ou haute, faites la planche en ramenant votre genou droit tout en essayant de toucher votre coude droit, puis changez de côté. Ramenez toujours votre corps en position originale avant de changer de côté.

4) La planche de côté, avec les hanches

Une variante de la planche est de commencer en position originale puis de se tourner sur le côté. Laissez tomber vos hanches vers le sol en inspirant et remontez-les en expirant. L’idéal : 10 à 15 fois de chaque côté.

5) La planche de côtéUtilisez un bras pour vous soutenir et

l’autre pour vous soulever, en gardant les pieds l’un au-dessus de l’autre. Idéale-ment, votre corps devrait former un «T».

6) La planche sur une balleUtilisez une balle pour travailler votre

stabilité, en vous appuyant dessus avec vos coudes et vos avant-bras. Une fois votre équilibre atteint, essayez de tenir la position de la planche pour 2 à 5 minu-tes.

7) La planche élevéeEncore, que ce soit en position de la

planche basse ou haute, utilisez une sur-face comme un petit banc ou une balle pour surélever vos jambes.

8) La planche haute à partir des mainsMettez votre corps en position de

push-up, puis ne bougez plus. Tenez la position avec vos mains situées directe-ment en-dessous de vos aisselles et vos jambes bien droites. Collez votre nombril contre votre dos en le contractant pour créer un dos bien plat.

9) La planche basse sur les coudesPlacez vos coudes et vos avant-

bras sur le sol juste en-dessous de vos aisselles et soulevez votre corps avec les jambes bien droites. Tenez cette position pour 1 à 3 minutes.

10) Soulever des poidsRestez les jambes écartées et ali-

gnées sur vos épaules, et pliez un peu les genoux pour vous mettre en position de squat. Utilisez des poids ou une balle lourde en les amenant devant vous tout doucement avec vos bras en avant et ramenez-les tout aussi doucement.

Péguy C.F. PierreSource : ‘‘Le Huff Post’’

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Article 26

LA POLITESSELa politesse est un ensemble de règles acquises par

l’éducation. Elle équilibre les rapports et les échanges sociaux dans le respect. Ces règles de civilité qui s’englo-bent dans le « savoir-vivre » commencent par :

‘‘Bonjour’’, ‘‘Au revoir’’, ‘‘Bienvenue’’, ‘‘S’il vous plaît’’, ‘‘Merci’’, ‘‘Je vous en prie’’‘‘Excusez- moi’’, etc.En plus d’un REGARD et d’un SOURIRE.

LES SALUTATIONSLorsqu’on rencontre quelqu’un, la moindre des poli-

tesses est de saluer. On salue :• De la main• D’une inclination de la tête et d’un sourire• Par un baisemain (un peu désuet)• D’une révérence (dans certaines cultures)• D’une génuflexion (monarques- autel et lieux saints)

• D’une génuflexion et un baisemain (Saint Père)

• Le salut civique et militaireQuand l’on fait face au drapeau, on salue en mettant

la main droite sur le cœur. Dans l’armée on fait un salut militaire.

On ne le fait pas avec la main gauche et on ne

porte pas sa main près de l’épaule.

On salue par la bise : - On s’embrasse quand on se connait. - On n’embrasse pas une personne de dos - On ne touche pas les gens en les embrassant ni en

leur parlant d’ailleurs- On évite de poser ses lèvres sur l’épiderme de l’in-

terlocuteur (étiquette et hygiène s’imposent).

On salue par la poignée de main En Occident, on a l’habitude d’échanger une poi-

gnée de main. Mais, quand cela s’avère nécessaire, il faut s’assurer que l’on n’oublie personne.

La poignée de main est une manière de saluer, mais aussi de remercier ou pour manifester son accord.

On évite de :- Broyer la main - Désarticuler l’épaule- D’offrir une main molle- D’offrir le bout des doigts

Manière préconiséeUne main enthousiaste et ferme, associée à un re-

gard, un sourire ou une inclinaison de la tête vers l’avant (selon le degré de formalisme) sont des gestes cordiaux, essence d’une bonne éducation et de la considération pour les autres.

La poignée de main internationaleLa poignée de main internationale est de mise : On

offre une main ouverte, avec le pouce en l’air, afin de

saluer sans aucune influence de supériorité. On salue avec la main droite. On tend la main droite

que l’on soit gaucher ou droitier, et elle se tient au

niveau de la taille. Dans certains cas,la main gauche s’impose afin de ne

pas gêner la personne à sa droite.

Même si l’on est content de se retrouver, il y a certai-nes manières de saluer qui ne sont pas permises dans le

domaine formel et professionnel. Si une table ou un bureau sépare les personnes, dans

certains cas, il est préférable de se déplacer vers l’inter-

locuteur pour saluer.

Le salut de candidatLa poignée de sympathie ou salut de candidat,

consiste à se donner la main droite tout en touchant le bras de l’interlocuteur avec l’autre main.

Remarque : Elle se fait entre candidats d’où son nom, mais ne se fait dans le domaine profes-sionnel, car en saluant, on évite de toucher les gens.

Quand on salue, on s’assure que l’on n’oublie personne. On s’introduit pour saluer des per-

sonnes dans un groupe dans le sens des aiguilles d’une montre.

Conseils• Un professionnel en voyage s’assure de la manière

de faire des autres cultures pour adopter le comporte-ment adéquat.

• On donne la main à l’arrivée et au départ.• Tout comme la bise, l’accolade est à rejeter dans le

monde professionnel.

LE CONTACT DES YEUXQuand on se donne la main, on regarde la personne.

Un sourire sympathique et subtil ouvre une communi-cation chaleureuse. Le cas contraire montre un manque d’enthousiasme et d’intérêt.

Les yeux sont le miroir de l’âme, et dans notre cultu-re, ceux qui n’osent pas regarder en face font douter de leur intégrité.

LE VOUVOIEMENT Le vouvoiement s’applique à la hiérarchie et aux

personnes que l’on connaît à peine ou peu. Dans l’ambiance professionnelle, il a plus de fermeté face au tutoiement qui accentue l’intimité. Remarquez que l’on peut tutoyer avec froideur et vouvoyer avec un respect chaleureux, mais l’élément important est surtout la no-tion de la distance courtoise requise pour le mieux-être professionnel.

Même si un patron tutoie ses collaborateurs, il serait préférable que ces derniers établissent une légère barrière par le vouvoiement. Paramètre qui en affaires s’avère très efficace parce qu’il réduit la camaraderie et souligne une légère fermeté avec un client lors des négociations.

Dans les pays comme le nôtre où la langue vernacu-laire nous empêche de pratiquer le français avec la flui-dité requise, comme le « tu », est plus facile et permet plus de liberté, il faut travailler son vouvoiement, vu que les conjugaisons ne sont pas faciles.

LE SAVIEZ-VOUS ?La poignée de main remonte à l’époque des tem-

pliers, chevaliers de l’Ordre du Temple de Jérusalem. Ils étaient formés pour être droitiers, d’où l’origine de la main droite lors des salutations. Ils donnaient la main droite à ceux qu’ils croisaient sur leur chemin. Ce geste, qui montrait à l’interlocuteur qu’ils venaient en amis, leur permettait surtout de s’assurer que l’autre ne ca-chait aucune arme dans sa main.

L’accolade, utilisée par les Egyptiens, servait à vérifier

que la personne ne portait pas d’arme cachée derrière son dos.

Samedi 19 janvier 20136

Avec une délégation forte d’une vingtaine de personnes, l’équi-pe de basket du « Colegio Buche » de Santiago de los

Caballeros (Rép. dominicaine) visitera Haïti, ce 24 janvier en vue de dispu-ter un test match face à la sélection du CIBA, le 25 janvier au Centre de Formation Classique (CFC), à compter de 4h p.m. dans le cadre des festivi-tés marquant le 25e anniversaire du Comité interscolaire de basketball (CIBA), fondé le 9 mai 1988.

Voulant à tout prix aider les jeunes de la zone métropolitaine de Port-au-Prince à se divertir sainement, et de combattre la délinquance ju-vénile, certains anciens basketteurs, dont Emmanuel Bonnefil, ont pris la décision de créer le CIBA. Et depuis, l’instance organisationnelle du basket scolaire n’a jamais failli à sa mission, en dépit des moments difficiles.

25 ans après, le CIBA n’est autre que la référence en matière d’or-ganisation constante du tournoi de basket au profit des jeunes écoliers. Citons, entre autres, le championnat de l’Unité, le tournoi de plage baptisé « Soleil Antillais » et le championnat national au niveau junior organisés par les dirigeants du CIBA.

CIBA- Colegio Buche de Santiago, ce 25 janvier

Basket-Ball

vivant le CIBA. Sans l’apport de Di-gicel, SOGEBANK et Riz Méga, CIBA n’aurait pas connu un tel succès. La presse sportive joue un rôle primordial dans l’existence de ce comité. Après ce premier quart de siècle, je suis réellement content des travaux que nous avons effectués dans le milieu du basket haïtien d’autant que le CIBA a fait école », a clairement expliqué l’homme du Comité interscolaire du basketball haïtien.

A en croire Bonnefil, la déléga-tion dominicaine passera deux jours à Port-au-Prince avant de faire son come-back en terre voisine. « La présence de ces Dominicains ici va aura un coût énorme pour nous, mais nous sommes déterminés question de fêter en grande pompe l’année du 25e anniversaire du CIBA », a-t-il ajouté.

Outre ce match qui aura lieu en Haïti, Haïtiens et Dominicains ont pris rendez-vous en mars prochain à Santiago de los Caballeros pour le match retour. Et cette fois, ce sont les protégés d’Emmanuel Bonnefil qui feront le déplacement.

Les autorités du CIBA ont an-noncé pour le mois de mai la tenue d’un tournoi international avec la participation de quatre pays, Martini-que, Canada, République dominicaine et évidemment Haïti, rien que pour rehausser l’éclat du 25e anniversaire du CIBA, dont la sélection doit se rendre à Mirebalais et aux Cayes pour préparer ce tournoi.

Signalons que c’est l’antre du Centre de Formation Classique (CFC) qui accueillera cet évènement le 25 janvier et le grand public, les amants du ballon orange sont invités à sup-porter les Haïtiens.

Légupeterson Alexandre

S’exprimant sur le premier quart de siècle du CIBA, Emmanuel Bonnefil s’est content que son institution ait tenu bon, et ce, depuis 25 ans et en a profité pour saluer ses collègues

de travail, ses sponsors et la presse sportive : « Diriger une institution pendant 25 ans n’est certainement pas une chose facile. Il a fallu les mains fortes de mes collègues pour tenir

Le Comité Interscolaire de basket-ball (CIBA) a procédé ce vendredi 18 janvier 2013 à l’ouverture de son traditionnel championnat interscolaire. Les résultats

pour cette première journée ont été les sui-vants :

Minimes filles : Institution des Soeurs du Sacré-Coeur bat Lycée Marie Jeanne 18-2

Juniors garçons : Centre de Formation Classique bat Collège Edmond Laforêt 37-10

Isaac Newton bat Collège Jacques Rou-main 58-50

CiBa / Championnat

la sélection scolaire du CiBa qui affrontera Colegio Buche » de santiago de los Caballeros

Samedi 19 janvier 2013 7

FootBall - transFertss

Les deux pays vont s’affronter pour la sixième fois de leur his-toire, et c’est le stade Municipal de la ville de Concepcion qui

accueillera ce test match amical in-ternational qui aura lieu samedi soir à compter de 6h 15 PM. Avant cette rencontre, Haïti (38e) n’est qu’à huit longueurs du Chili (30e) selon le nou-veau classement mondial de la FIFA paru jeudi 17 janvier.

Après avoir laissé Port-au-Prince mercredi après midi à destination de Santiago en vue d’affronter l’équipe nationale du Chili, les Grenadiers ont eu un accueil très chaleureux de la part du public chilien pour répéter le président de la Fédération haïtienne de football (FHF), Yves Jean-Bart qui fait office de chef de la délégation haïtienne.

Depuis leur arrivée à Santiago, les Grenadiers ont effectué deux séances d’entraînement avant de s’envoler vendredi soir dans le même avion que l’équipe chilienne à destination

Chili-Haïti, ce samedi soirFootBall / matCh amiCal

de Concepcion où va se jouer cette rencontre de football : « Je n’ai rien à reprocher aux autorités de la Fé-dération chilienne de football car le public et la presse sportive nous ont réservé un accueil chaleureux. Les deux séances d’entraînement du onze national avaient eu lieu à huis clos et au terme du second, le sélectionneur national avait accordé une dizaine de minutes à la presse locale pour pren-dre quelques images et interviewer certains membres de la délégation », a fait savoir Yves Jean-Bart, ajoutant : « Ce samedi matin, les joueurs doivent aller prendre connaissance du stade Municipal de Concepcion avant la tenue de la rencontre programmée dans la soirée ».

Questionné sur la retransmission en direct de la rencontre en Haïti, il a déclaré : « Au terme des pourparlers avec les dirigeants chiliens, ils nous ont offert les images de manière gratuite mais c’est à nous de payer les frais de

satellite. A ce sujet, le sponsor officiel de la FHF, la Digicel nous a promis de payer ces frais. Ainsi, il est presque certain que le peuple haïtien a de fortes chances de pouvoir regarder le match en direct sur le petit écran ». Parallèlement, le patron de la FHF indique qu’il est en négociation avec les autorités de la Fédération italienne de football en vue d’affronter leur équipe nationale en février : « Mais rien n’est certain », a-t-il dit vu que le Brésil est intéressé à jouer contre l’Italie à la même date. Toutefois, il a précisé que les Grenadiers pourraient affronter la sélection de la Jamaïque qui est en train de chercher un ad-versaire pour le 2 février aux USA. En dernier lieu, Yves Jean-Bart informe que le match amical entre Haïti et la Russie est toujours d’actualité mais aucune date n’est encore retenue.

Avant la tenue de cette rencontre et au terme du dernier classement mondial de la FIFA, Haïti s’est hissée

à la 38e position avec la bagatelle de (650) gagnant une place . En revan-che, l’équipe nationale du Chili perd quatre places et est pointée à la 30e position avec 774 points.

Rappelons pour l’histoire que les deux pays se sont affrontés cinq fois, toutes les rencontres ont eu lieu à Port-au-Prince et se sont soldées par une victoire pour Hati (1-0) le 9 février 1972, une victoire pour le Chili (1-0) le 24 mars 1974 et trois matches (1-1) le 14 mars 1973,(0-0) le 24 mars 1974, (0-0) le 23 mars 2007.

A noter que les Grenadiers se pré-parent pour la 12e édition de la Gold Cup (2013) tandis que les coéquipiers d’Alexis Sanchez sont en train de mettre les bouchées doubles avant la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA, Brésil 2014

Samedi 19 janvier 2013 Stade Municipal de Conception 6h 15 PM : Chili – Haïti :

Legupeterson Alexandre

Qualifiée pour la phase Concacaf des éliminatoires de la Coupe du monde U20, la sélection nationale haïtienne de cette catégorie ira disputer ce billet qualificatif contre des adversaires de renom à Puebla, au Mexique à partir du 19 février. Jouer à Puebla, c’est jouer en altitude et cela exige aussi une stratégie d’adaptation.

Enock Néré : Monsieur le Se-crétaire général, la direction tech-nique évoquait la nécessité d’un stage d’acclimatation pour les U20 au Mexique et cela nécessitait un débours de 11 millions de gourdes. Pourront-ils suivre ce stage d’accli-matation ?

Carlo Marcelin : Nous avons des contacts très serrés avec le ministère des Sports qui nous donne la garantie qu’il va nous aider. Cependant, au moment où nous vous parlons (15 janvier) cette garantie n’est encore qu’une promesse puisse qu’elle ne s’est pas encore matérialisée en espè-ces sonnantes et trébuchantes.

Toutefois, misant sur cette pro-messe, nous avons fait tout ce qu’il fallait en matière de planification. Nous avons déjà fait les réservations des billets d’avion, les préparations

haïti/FootBall : Compétitions internationales

Une année pleine de promesses

de la sélection U20 continuent, nous avons signé un accord avec l’hôtel Morelia où la sélection sera héber-gée. Cet accord leur sert de garantie que ces frais d’hébergement seront couverts.

Nous devons partir le 21 et nous espérons que l’aide promise par le ministère viendra à temps pour nous permettre de nous acquitter de nos engagements et partir effectivement pour Mexico le 21.

EN : Le cas Mardochée Samuel Pompée* est-il un problème résolu ?

Carlo Marcelin : Non, le problème n’est pas encore résolu. Cette semaine devrait-être la semaine du verdict. La

commission a entendu et le joueur et l’arbitre qui l’accuse. On devrait logiquement les auditionner une fois de plus cette semaine et prononcer le verdict.

EN : La sélection part-elle direc-tement pour Puebla le 21 janvier?

Carlo Marcelin : Non, la sélection quitte Haïti le 21, passe par les Etats-Unis avant d’ arriver à destination de Mexico, puis Morelia qui se trouve à 40 minutes de Puebla où elle jouera la compétition. Morelia se trouve être dans un environnement similaire avec l’endroit où évoluera la sélection.

EN : Combien de temps passe-ra-t-elle à Morelia ?

Carlo Marcelin : Si nous partons effectivement le 21, vu que nous al-lons jouer le 18 février, nous serons reçus à partir du 16 février à Puebla ce qui fait que nous devrons quit-ter Morelia le 16 février pour nous rendre à Puebla. Entre temps nous disputerons trois rencontres de pré-paration à Morelia avant d’aborder la compétition.

EN : Vous ne craignez pas d’être espionné par des adversaires de qui on n’a pas vraiment trop d’in-formations pendant votre séjour à Morélia ?

Carlo Marcelin : Si nous avons quelques frayeurs, ce n’est pas à ce niveau qu’elles se situent, mais au ni-veau du départ effectif de la sélection le 21. En catégorie U17 et U20, avec une bonne préparation nous n’avons

rien à craindre de personne dans la région. Nous avons les talents néces-saires pour pouvoir tirer notre épingle du jeu si nous arrivons à respecter l’agenda prévu.

EN : Vous avez une année 2013 chargée de compétitions de haut vol (2 coupes du monde et un gold cup) avez-vous déjà un budget prévisionnel pour l’ensemble de l’année ?

Carlo Marcelin : Nous avons un budget prévisionnel qui court jusqu’au mois d’avril avec la dernière phase des éliminatoires de la sélection nationale des moins de 17 ans. La sélection nationale A vient seulement de se qualifier pour la Gold Cup, la sélection U20 va chercher une qua-lification pour une phase finale de Coupe du monde, la sélection tentera de qualifier pour la phase finale de la catégorie. Donc, le budget sera fonc-tion des exigences du moment.

*Accusé d’avoir frappé un arbitre, Mardochée avait demandé d’être mis en disponibilité en attendant de se défendre contre ce qu’il appelle une fausse accusation.

Propos recueillis par Enock Néré [email protected]/twitter : @nenock

Carlo marcelin, secrétaire de la FhF

8 19 janvier 2013No 783