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RFB-FC BRUGESLE MATCH DE L’ANNÉE À BOUSSU CE MERCREDI (20H30)

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Dans un peu moins d’une se-maine, les joueurs du Club deBruges se rendront dans le my-thique stade Santiago Bernabéupour un match de gala face auReal Madrid. Mais en attendant,place à Boussu ce mercredi !L’ogre brugeois se déplacera chezles Francs Borains pour une ren-contre de 16e de finale de lacoupe de Belgique. L’affiche esthistorique pour les Borains ! Plusde 5.500 personnes assisterontau match au stade Robert Ur-bain. Le défi est donc colossalpour la police boraine : « nousn’avons jamais connu cela ! Cestade est habituellement réservéà la division 2 amateur et n’ac-cueille que très rarement plus de1.000 spectateurs », explique lechef de corps de la police boraineJean-Marc Delrot.Pour que l’événement reste unefête, une centaine de policiers se-ront déployés aux abords dustade et dans les tribunes : « despoliciers en civil seront notam-ment susceptibles d’interveniren cas d’infraction comme l’utili-sation de feux de Bengale, de pé-tards ou encore la proférationd’insultes », souligne le chef decorps.800 supporters brugeois serontescortés depuis l’autoroute jus-qu’au stade Robert Urbain : « nosmotards recevront une aide de la

zone de police des Hauts-Pays etde Mons-Quévy. Une vingtainede cars visiteurs seront escortés.Ensuite, et ce n’est pas toujoursle cas, nous organiserons unefouille systématique des suppor-ters des deux camps avant lematch. Tous les objets suscep-tibles d’être dangereux sont àproscrire. »Des cavaliers et une arroseuse en-cadreront les supporters. En plusdes policiers, une soixantaine destewards seront également pré-sents.

NE TARDEZ PASAu vu de l’affluence attendue,les policiers s’attendent à ce quedes ralentissements soient de ri-gueur aux abords du stade. Netardez donc pas trop avant de re-joindre votre place en tribune,d’autant plus que des fouilles se-ront prévues à l’entrée. « Nousconseillons aux supporters de nepas attendre la dernière minutepour arriver au stade, au risque

de rater quelques minutes de larencontre. Aux alentours, le clubs’occupera de l’affichage pourque les supporters puissent serendre dans des parkings de dé-lestage. Nous conseillons égale-ment de privilégier le covoitu-rage. Les supporters peuvent parexemple se donner des lieux derendez-vous et faire le trajet en-semble vers le stade », conseilleJean-Marc Delrot.L’événement affiche sold-out de-puis plusieurs semaines et de-vrait faire place à une belle fêtepour toute la région. Et pour quece match reste un beau souvenirmarquant dans l’histoire du clubborain, le chef de corps l’assure :« tout sera mis en œuvre pourque la loi football soit stricte-ment appliquée. Je souhaite éga-lement rappeler que noussommes dans le cadre d’une ren-contre sportive. Place donc aufair-play et au plaisir d’assister àune belle rencontre ! »-

G.H. 5.500 supporters au stade Robert Urbain, un record ! © Eric Ghislain

Jamais le stade RobertUrbain n’aura connu pa-reille affluence pour unmatch de football. Plus de

5.500 personnes assisteront aumatch des Francs Borains faceau Club de Bruges, ténor denotre division 1. C’est donc unsacré défi que s’apprête à vivrela police boraine, aidée par leszones voisines et la police fédé-rale. Plus de 100 policiers se-ront présents aux abords dustade et en tribunes pour enca-drer l’événement.

Plus de 100 policierspour encadrer la fêteDes cavaliers et une arroseuse seront notamment prévus pour ce match historique à Boussu

BOUSSU

Près de 5.500 spectateurs assiste-ront au match RFB-Club deBruges. Ce mercredi, il est donc vi-vement conseillé d’arriver bien àl’avance pour ce match, prévu à20h30. Des parkings de délestagesont par ailleurs conseillés.Le parking 1 est situé à l’arrièredu stade Saint-Charles, au sentierdu Croquet, à Boussu. Accèsconseillé : via la route de Dour, ve-nant de Boussu ou de Dour, tour-ner dans la rue Camille Moury etcontinuer tout droit pour, via lesentier du Croquet, accéder auparking. Le parking 2 se trouve à l’école dela Nichée Studieuse, à la rue dumême nom. Accès conseillé : viala route de Dour, venant de Bous-su ou Dour, tourner vers la rue dela Nichée Studieuse.

Le parking 3 est situé Place Saint-Charles. Accès conseillé : via laroute de Dour, venant de Boussuou de Dour, emprunter la rue del’Église pour accéder directementà la place Saint-Charles. Des par-kings y sont tracés. Le parking 4du Nouveau Chemin. Accèsconseillé : via la route de Dour, ve-nant de Boussu ou de Dour, em-prunter la rue de la Fosse d’en Bassur 100 mètres puis bifurquer àgauche vers le Nouveau Chemin.Le parking 5 est l’ancien parkingVIP du festival de Dour situé auchemin du grand Tchou. Accèsconseillé : via la route de Dour, ve-nant de Boussu ou de Dour, tour-ner dans la rue Camille Moury.Poursuivre à gauche dans la ruedu grand Tchou (fléché) justeavant le Sentier du Croquet. -

Où se garer auxabords du stade ?

Mobilité

Plusieurs parkings de délestage. © Commune de Boussu

« J’ai connu la grande épopée de1985-1986 où nous avions at-teint la demi-finale de la coupe.Le match de ce mercredi nousremémore cet événement. Pour ce mercredi, il faut tou-jours y croire car en footballtout est possible ! Des équipescomme Saint-Trond ou Seraingne pensaient pas qu’on allait lesbattre en 85-86 et nous l’avonsfait ! Bruges est cependant ungros morceau qui sera difficile àcontrer, sait-on jamais! » -

Chez les supporters du RFB

« En football, tout est possible, j’y crois! »

« Je ne serai malheureusementpas présent mais je me tiendraiévidemment au courant durésultat. Nous avons bien débu-té le championnat et laconfiance que nous avons accu-mulée va se décupler pour cematch, j’y crois ! C’est vraimentune bonne chose pour la régionque le match n’a pas été inver-sé. Ce match est une belle fêtepour toute la région. C’est aussil’aboutissement du travail ac-compli par les dirigeants. » -

Cela fait plus de 10 ans que jesuis supporter et je n’ai jamaisvu plus de 5.000 personnesdans notre stade !Avant le match, nous avonsprévu quelque chose mais nousgarderons le secret. Tout dé-pend également de la météo. C’est une fierté de pouvoirrecevoir le Club de Bruges dansnotre stade. Notre objectif prin-cipal reste le championnat maissi on arrive à créer la surprisepourquoi pas ! »-

© pfphotography

Ireck HetmanczykFan depuis 60 ans

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EddyAndreadakisFanatics Borinage

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Maxime TarquiniPrésident Green Side

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RFB-FC BRUGESLE MATCH DE L’ANNÉE À BOUSSU CE MERCREDI (20H30)

© E.G.

Au premier tour, Jagiello et seshommes avaient sorti Aulnois,alors pensionnaire de P2. « Sansdoute le match le plus compliquéde cette aventure, tant le terraindes Frontaliers était difficile »,commence le coach polonais. Parla suite, ils avaient successivementéliminé Wijgmaal, le voisin mon-tois aux tirs au but, Winterslag,Beringen, Saint-Trond et les pro-fessionnels de Seraing en quartsde finale !

En demi-finale, les Boussutoisavaient hérité du CS Bruges, le te-nant du titre.

MATCH DÉPLACÉ AU TIVOLI !Pour pouvoir accueillir tous lessupporters intéressés par cettesomptueuse affiche, le matchavait été déplacé à La Louvière, auTivoli. « Nous y avions été injuste-ment défaits (0-2) », rappelle le ci-toyen de Waterloo. « Injustementparce que, dans le jeu, nous avionssoutenu la comparaison avec leCercle. Par ailleurs, l’arbitre avaitoublié de siffler une faute par der-rière de Krncevic sur Tuminsky.Faute qui avait permis au joueurbrugeois de récupérer la balleavant d’ouvrir la marque. En fait,nous avions été battus sur des dé-tails. En attendant, avec un telscore, nous avions pratiquementperdu toutes nos chances d’accé-der au stade ultime de l’épreuve.D’ailleurs, avant la manche re-

tour, la motivation en avait prisun coup et avait fait place à uneforme de résignation. Résultat : dé-faite 4-0 en Venise du Nord ».

« RECONNAISSANCE TOTALE »A la déception d’être passé toutprès d’un exploit retentissant, suc-céda assez vite un sentiment defierté légitime. « Pour le présidentJean Zarzecki, qui avait beaucoupinvesti dans le projet, pour lesjoueurs, le staff, les supporters etmême la région, la reconnaissanceétait totale ! » Et d’ajouter : « Dansl’histoire du club, le parcours jus-qu’en demi-finale reste l’événe-ment le plus marquant. Encoreplus que la montée en D2, à monsens. C’est toujours vivant dansl’esprit de beaucoup de gens, sur-tout les 45-70 ans. Quand j’évoquema carrière et que je parle du RFB,même dans les Flandres, la conver-sion aboutit inévitablement, à unmoment ou un autre, à la fameuse

demi-finale. C’est la preuve quenous avons laissé une trace. Etpour nous, acteurs, cela fait tou-jours plaisir… »Cette année-là, le RFB paya sansdoute la succession d’efforts : «Nous jouions le mercredi et leweek-end, un rythme infernal,surtout pour des amateurs.D’ailleurs, après chaque match decoupe, nous nous « ramassions »en championnat. J’en suis tou-jours persuadé : sans cette aven-ture en Coupe, nous aurions rem-porté le titre parce que nousavions le noyau pour briguer lamontée ». Pour la petite histoire, lafinale de la Coupe de 1986 opposales deux représentants brugeois. Et

c’est le Klub qui souleva le tro-phée.Si elle avait ruiné les envies de pro-motion du président Jean Zarze-cki, l’épopée en Coupe eut pas malde répercussions positives pourcertains joueurs, amenés à grim-per dans la hiérarchie. Elle consti-tua aussi un tremplin pour lejeune coach Casimir Jagiello, quise fit rapidement un nom dans lemilieu. Ainsi, dans la foulée, il futapproché par Beringen et Saint-Trond, entre autres, mais c’est àl’Union SG, autre club qui a comp-té pour lui, qu’il poursuivit sa car-rière avec un enthousiasme et unepassion jamais pris en défaut. -

F.MI.

Casimir Jagiello n’oublie pas les Francs Borains. © D.R.

Contacter Casimir Ja-giello, c’est l’assu-rance de retrouvailleschaleureuses et enri-

chies d’anecdotes. Cela tombebien, à quelques heures d’unRFB-FC Bruges très attendu,nous l’avons sollicité pour évo-quer la fameuse saison 1985-86,et en particulier l’exceptionnelparcours des Borains en coupede Belgique.

Casimir Jagiello a conduit le RFB en demi-finale

L’ÉPOPÉE DE 1986

« La Coupe nousavait coûté le titre ! » Invité par la direction du RFB

ce mercredi, Casimir Jagiellon’aurait pas demandé mieuxque de vivre la rencontre endirect dans un stade qu’ilconnaît comme sa poche. Uneraison de force majeure l’acependant poussé à déclinerl’offre : sa maman étant ma-lade, il avait déjà prévu de «rentrer » en Pologne ce lundi.« Par contre, Jean Zarzeckisera bien présent à Vedette. Ils’y trouve pratiquement tousles quinze jours. Il est restéun grand supporter (rires) ».L’entraîneur, de son côté, avaitdisparu des radars depuisdeux ans environ. Sa dernièreexpérience, il l’avait menée enD1 polonaise. En Belgique, il avait encoredirigé l’équipe de Charleroi-Fleurus en 2013. « Ici, jem’apprête à reprendre duservice en Guinée », termine «Kazik ». J’ai été approché parles responsables d’un clubpour prendre en charge l’orga-nisation générale. Je comptealler une première fois surplace pour me faire une idée,avant de prendre une déci-sion ».-

F.MI.

Il est forfait

Vers la Guinée

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Sept ans après avoir repris un cluben état de faillite virtuelle et quivenait de sortir d’une saison dansl’antichambre, le duo Fabien De-becq-Mehdi Bayat se veut toujoursplus ambitieux et vise plus que ja-mais les sommets du footballbelge.

C’est un club tout juste promu enD1 à la tête duquel étaient arrivésFabien Debecq et Mehdi Bayat enseptembre 2012 mais d’emblée,les ambitions étaient élevées. Lorsde la conférence de presse de la re-prise, le duo annonçait vouloir« maintenir le club en D1 etrendre l’espoir aux gens » et, dès laprésentation du premier plan 3-6-9, une « participation régulièreaux Playoffs 1 » était évoquée. Sixans plus tard, force est de consta-ter que la direction a réussi sonpari avec trois participations auxPO1 et deux PO2 remportés. « Unedes phases importantes de notreprojet était d’amener une crédibi-lité sportive et je suis fier de direque depuis la reprise, je n’ai ja-mais licencié un entraîneur »,lance Mehdi Bayat, qui entend ànouveau travailler sur le longterme avec Karim Belhocine. « Ilcorrespond à l’ADN du club et leprojet autour de lui va s’inscriresur au moins deux cycles : un pre-mier de trois ans et, un autre, jel’espère, de trois années supplé-mentaires. »Pour ce faire, le T1 carolo devra sa-tisfaire les ambitions de la direc-tion, lesquelles sont identiques àcelles annoncées dans le plan 3-6-9 « revisité » : être un acteur ré-gulier des PO1, retrouver la Couped’Europe et, enfin, remporter laCoupe de Belgique, qui demeurel’une des principales frustrationsde Mehdi Bayat jusqu’ici. « Évi-demment, on doit gagner quelquechose à un moment donné et jepense que n’importe quelleéquipe en Belgique est capable degagner la Coupe. Ça fait partie desambitions que nous devons avoir.Il n’aurait pas été crédible de pré-senter un projet de cet ordre-là etde ne pas oser dire qu’on veut ga-gner un trophée. »

« Reprendre un club affichant untel bilan comptable relevait sinonde la folie, à tout le moins un parides plus risqués », relève une fois deplus Mehdi Bayat dans le plan pré-senté ce mardi. Et il est difficile delui donner tort puisque, au mo-ment de la reprise, le Sporting affi-chait une perte de 4,8 millionsd’euros et des fonds propres en né-gatif de 3,75 millions. « Très concrè-tement, cela signifie que le Spor-ting était en état de faillite vir-tuelle », détaille l’administrateur-délégué carolo. « Nous avons doncdû commencer par un assainisse-ment de la situation financière.Nous avons dû prendre des déci-sions très impopulaires et cela estpassé par la vente de trois joueursclés (NDLR : Kaya, Pollet et Milicevicen janvier 2014), qui ont permis derégler cette situation beaucoup plusrapidement que ce qui était prévuau départ. Et l’indicateur du chiffred’affaires, que l’on peut assimilerau budget, est passé de 4,8 à 24 mil-lions en six années comptables ! »Tout ceci sans compter les ventes deRezaei et Benavente, qui vont per-mettre au Sporting d’afficher unchiffre d’affaires encore supérieur

(25,7 millions d’euros) lors du pro-chain bilan, alors que la vented’Osimhen sera imputée à l’exer-cice suivant. Cela permet aujour-d’hui au club de ne plus vendre« que » un ou deux joueurs par sai-son pour garder ses finances dans levert.

Si, sur les plans sportifs et finan-ciers, les objectifs énoncés dans leplan 3-6-9 ont globalement été at-teints, les différents dossiers liésaux infrastructures, eux, n’ont en

revanche pas tous évolué dans lebon sens. Certes, le site de l’écoledes jeunes a bien accueilli unnouveau terrain synthétique etles nouveaux bureaux ont étéinaugurés en mars dernier, maisle centre d’entraînement n’a pasencore vu le jour alors que les tra-vaux liés à la rénovation du staden’ont été que partiellement réali-sés. Pas étonnant, dès lors, queces deux dossiers soient deux despoints essentiels du plan « Hori-zon 2024 ».Le stade, lui, se révèle être lecœur du nouveau projet carolo.« Le stade, tel que nous leconnaissons, ne répond plus auxexigences de confort, de techno-logie et de mise en place d’événe-ments », annonce Mehdi Bayat.« Il est donc temps de quitter cestade et de construire une nou-velle enceinte, laquelle ne serapas qu’un stade de foot mais ac-cueillera aussi des événements. »Exit le Mambourg, donc, dans le-quel la direction continuera d’in-vestir l’argent nécessaire pour lemaintenir aux normes, avant quecelui-ci ne disparaisse probable-ment du paysage en 2024.Quant au centre d’entraînement,qui permettra aussi aux meilleursjeunes de disposer de meilleures

installations que celles du site deMarcinelle, l’administrateur-délé-gué le promet endéans les 2 ans.

Les moyens mis à disposition del’école des jeunes ont considérable-ment augmenté depuis la reprisedu club. « D’un budget annuel de500.000 euros pour la formationen 2012, le club y consacre aujour-d’hui près de 2 millions d’euros »,a annoncé Medhi Bayat.Le club a ainsi rempli certains deses objectifs, que ce soit en termesd’infrastructures ou d’encadre-ment (plusieurs coaches de jeunestravaillent désormais à tempsplein au Sporting), mais l’objectifd’amener des jeunes du cru dans lenoyau A peine à être atteint.« Nous voulons intégrer un à deuxjeunes par saison dans le noyaupro et cela aura un impact surnotre politique de recrutement »,annonce Mehdi Bayat. Des investis-sements continuent par ailleursd’être effectués pour aménager lesite de Marcinelle, un nouveausynthétique et une salle de muscu-lation devant prochainement voirle jour.-

MAXIME STÉVENNE

Shamar Nicholson et les Zèbres veulent rester dans le sillage du G5. © Belga

Après avoir rempli laplupart de ses objec-tifs annoncés lors dela reprise, puis dans le

fameux « plan 3-6-9 », la direc-tion carolo a revu ses ambitionsà la hausse dans un plan « hori-zon 2024 » dont l’élément es-sentiel est l’érection d’un nou-veau stade.

De la faillite virtuelleaux ambitions réellesLe chemin parcouru par la direction est énorme depuis son projet « Carolos are back » en 2012

SC CHARLEROI

La Coupe de Belgique avant laLigue des champions, les FrancsBorains avant le Real Madrid, lestade Robert Urbain et ses 5.600places avant le célèbre Bernabeuet ses 81.000 sièges : c’est le grandécart promis au FC Bruges, d’unesemaine à l’autre !Après un « Topper » archi-dominé

contre Anderlecht, Philippe Cle-ment va devoir trouver les bonsmots pour motiver des troupes for-tement sollicitées entre les di-verses compétitions, et donc cetteCoupe de Belgique. Même s’il feratourner son imposant effectif, l’en-traîneur brugeois rappellera à seshommes que le Club n’a jamais

snobé cette épreuve.

LES SOUVENIRS DU PRÉCÉDENTCHAUD DUEL DE 2007En face, leaders de la D2 amateurs,en compagnie du Meux, les FrancsBorains s’apprêtent à vivre un évé-nement considérable, historiquepour lui et la région de Mons-Bori-

nage, privée de foot professionneldepuis le dépôt de bilan du RAECMons.Recevoir ce FC Bruges qui impres-sionne en championnat belge etqui partagera l’affiche madrilènede la prochaine journée de Liguedes champions (mardi) est évidem-ment un moment phare de la sai-

son à Boussu-Bois, au cœur du Bo-rinage. L’engouement est énormepuisque le stade Robert Urbain af-fiche déjà sold-out, soit plus de5.000 places vendues, en quelquespréventes seulement.« J’ai dit à mes garçons de savourerchaque minute de cette belle soi-rée », souffle Dante Brogno, nom-mé coach du RFB cet été. « Il se ditque le Club n’alignera pas tous sestitulaires mais même son équipeB, si nous pouvons réellementl’appeler de la sorte, lutterait pourle titre en D1A. » En novembre 2007, déjà en Coupe

de Belgique, le club boussutois,alors en D3, avait malmené Brugesdans son antre, où il avait mêmemené au score à deux reprisesavant de sombrer en toute fin departie. « Quoi qu’il arrive, cetterencontre est une vitrine extraor-dinaire pour le club et pour toutela région. C’est déjà le match del’année même si je croise les doigtspour qu’il y en ait un autre dans lecourant du mois d’avril ».En effet, les Borains ne cachentpas leur souhait de rejoindre la D1amateurs au plus vite…-

MAXIMILIEN WILGAUT

Bruges au stade Robert Urbain, unesemaine avant le Real et le Bernabeu !

FRANCS BORAINS – FC BRUGES (CE SOIR À 20H30)

Alors qu’un audit complet dusystème de fonctionnement du club« réalisé par une société renom-mée » est prévu pour améliorer toutce qui peut l’être au Sporting deCharleroi, plusieurs changementsvont encore avoir lieu dans le futur.Il y a tout d’abord la transition versle digital qui va être intensifiée,mais aussi et surtout l’ouverture duCA du club au monde des affaires.« Il y a une volonté de transparencede ce qui se fait à Charleroi et on vanotamment ouvrir le Conseil d’Ad-ministration du club à trois groschefs d’entreprise », a précisé MehdiBayat. Alors que des réflexionsquant aux noms de ces trois chefsd’entreprise ont déjà débuté, MehdiBayat lance aussi un appel auxpatrons qui désireraient rejoindre lematricule 22. « Cela permettrad’apporter une autre vision. Ceschefs donneront aussi de la crédibi-lité au projet du club et cela per-mettra au club de fonctionnercomme d’autres grandes entre-prises. »-

En bref

Le CA va s’ouvrirau monde des affaires

LE SPORTIF

LES FINANCES

LES INFRASTRUCTURES

LES JEUNES

Horizon 2024 : objectifs

SPORTIF2Acteur régulier des PO1

2Retrouver la Coupe d’Europe

2Gagner la Coupe de Belgique

STADE2Un nouveau stade morderne et connecté,

à la mobilité améliorée

2Une enceinte multifonctionnelle (foot + événementiel)

2Augmentation de l’assistance moyenne et du nombre

d’abonnés

ÉCOLE DES JEUNES2Poursuite de la modernisation du site de Marcinelle

2Intégrer 1 jeune/saison dans le noyau A dès l’an prochain

2Intégrer 2 jeunes/saison dans le noyau A pour 2024

MANAGEMENT2Conseil d’administration ouvert à des tops managers

2Transformation digitale pour le club et ses employés

CENTRE D’ENTRAINEMENT2Un nouveau site en 2022, proche du nouveau stade,

pour l’équipe A et le noyau Élites

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Plus de 100 policiers serontprésents aux abords du stade

et des parkings de délestagesont prévus

RFB-Bruges : dispositifjamais vu à Boussu

P.10© E.G.

L’attente est terminée. Après An-derlecht, avant Malines et le RealMadrid, le Club de Bruges va seproduire au stade Robert Urbain, àBoussu-Bois. Véridique. Les FrancsBorains s’y préparent depuis prèsd’un mois et sont prêts à en dé-coudre avec la meilleure forma-tion de Belgique. « J’ai dit plu-sieurs choses à mes joueurs lors dudebriefing du partage sur la pe-louse de Meux », déclare DanteBrogno, le coach du RFB.« D’abord, je ne pouvais pas fairesans signaler que notre efficacitén’avait pas été à la hauteur carnous aurions dû inscrire au moinsquatre buts. Ensuite, je les ai invi-tés à savourer chaque minute,chaque seconde, des jours qui sui-vaient C’est le moment de prendredu plaisir, de s’amuser et de profi-ter d’un instant historique pour leclub et la région, qui ne reprodui-ra peut-être plus de sitôt ». Le sitede Vedette, qui n’a plus accueilliautant de monde depuis le matchde la montée de D3 à D2 face àWoluwé Zaventem, s’apprête àfrémir, à bouillonner à nouveau. «J’ai bu un café avec les dirigeantsce lundi », poursuit le T1 carolo.« Quand je vois la manière avec la-quelle ils se décarcassent et le bou-lot colossal qu’ils abattent depuisdes jours pour tout mettre enplace, tout organiser, je me dis quele club est réellement entre debonnes mains et sur la bonne voie.Ils auraient pu accepter de swit-cher la rencontre et laisser tout le

boulot à leurs homologues bru-geois. Mais non, et tant mieux !Nous aimerions les rendre fiers defaire partie du RFB et d’avoir bosséd’arrache-pied pour vivre une tellesoirée ».

DU RFB AU... REAL MADRIDSoyons clairs, les chances de quali-fication du RFB sont infimes, maiselles existent bel et bien. Après le« topper » et à une semaine de serendre à Santiago Bernabeu, leClub n’alignera sans doute pas sonéquipe type et n’abordera peut-être pas son déplacement dans leBorinage avec la même implica-tion qu’un match de champion-nat ou de C1. « On me répète sanscesse que notre adversaire se pré-sentera avec son équipe B, maispeut-on réellement l’appelercomme ça ? Bruges est une ma-chine de guerre, extrêmementbien huilée, dont les remplaçantsjoueraient également le titre enD1A. Le potentiel du groupe dePhilippe Clément, notamment surle plan offensif, est juste impres-sionnant ». Pas de quoi refroidir lesardeurs des Verts, qui ont un plande bataille bien précis. « Il y a deuxans, mon FC Liège avait reçu ZulteWaregem et menait 2-1 à l’heurede jeu avant que notre adversairebénéficie de... trois penalties!Alors oui, tout est possible. Faut-ils’attendre à un RFB attentiste, pru-dent ? J’annonce simplement quenous évoluerons avec deux atta-quants de pointe, mais pas la fleur

au fusil car nous devons rester réa-listes. J’espère que mes garçonsvont se libérer, oublier la crainte,la peur qu’un tel affrontementpeut générer. Nous avons beau-coup de respect pour le FC Bruges,qui représente le pays sur la scèneeuropéenne, mais nous n’en au-rons plus à partir de 20h30 ».

« LE MATCH DE L’ANNÉE »Une chose est sûre : le RFB va de-voir courir, souffrir, lutter. « J’endiscutais justement avec RomainLedoux, le préparateur physique »,poursuit le coach. « Nous avonsconvenu que ce match sera lagrosse charge physique de la se-maine. Le but n’est pas de nousépoumoner après quelques mi-nutes de jeu. C’est à moi à disposer

les pions de la bonne façon pourque nous trouvions le meilleuréquilibre ». Sur le plan de l’en-gouement populaire, de la média-tisation, du prestige, le RFB ne vi-vra plus une rencontre de cette en-vergure avant un bout de temps.« Une vitrine extraordinaire pourle club et tout Mons-Borinage. Jesuis fier et honoré de faire partiede cette belle aventure, en compa-gnie de mecs bien qui le méritent.Oui, on peut considérer qu’il s’agitdu match de l’année même si j’es-père qu’il y en aura un autre enfin de saison… » Il faudra ensuitetourner le bouton et retrouver dela fraîcheur pour la réception deWaremme. Mais en attendant, ré-galez ! -

MAXIMILIEN WILGAUT

Brogno : « Savourer chaque instant »L’entraîneur des Francs Borains insiste sur la notion de « plaisir » et espère rendre le club et la région fiers

Il a déjà battu Bruges, notamment lorsqu’il coachait Charleroi. © E.G.

Photos, vidéos, réactions dèsmercredi soir sur...

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> RFB. Le groupe est au grandcomplet. Leandro Bailly est opéra-tionnel.> Bruges. Un groupe de 21joueurs fera le déplacement :Mignolet, Horvath, Shinton,Sobol, Kossounou, Mechele, Mata,Van der Brempt, Balanta, Schjrij-vers, Vlietinck, Vanaken, Vormer,Rits, De Ketelaere, Vossen, Diagne,Okereke, Tau, Dennis et Openda.> Commun. Trois joueurs ontporté la vareuse des deux clubs :Mohamed Dahmane, Elos Elonga-Ekakia et Henk Houwaart.> Stade. L’enceinte boussutoiseouvrira ses portes à 19h. Il estvivement conseillé d’arriver tôt.> Arbitre. Frederik Geldhof dirige-ra la rencontre.> Facebook. Tout au long de lasoirée, la page Facebook « LaPro-vince Sports » sera alimentée pardes photos, des vidéos, des com-mentaires, un livescore, des inter-views et bien plus encore.> Bonus. Tout ce qu’il faut savoirsur les coulisses du match, l’as-pect sécurité et l’interview deCasimir Jagiello, qui coachait leRFB lors de l’épopée en coupe de1986, à découvrir en pages 10 et11.-

M.W.

Express

Ouverture à 19h

Le Club ne compte pasprendre la coupe de Bel-gique à la légère, mais Phi-lippe Clément opérera toutde même des choix en vuedes prochaines échéances.Le coach brugeois devracomposer avec pas mald’absents en défense où ilest probable que Mechelefasse son retour et le jeuneKossounou ses débuts enmatch officiel. Si Vanaken,Mignolet et Vormer fontpartie du voyage, ils ne de-vraient pas débuter la ren-contre. Van der Brempt, 17ans, monté au jeu face auCercle voici quelques se-maines, pourrait égale-ment recevoir un peu detemps de jeu. Diagne, entribunes face à Anderlecht,se dirige vers une titularisa-tion. Diatta, Cools et Riccasont mis au repos. -

Bruges sansDiatta, maisavec Diagne

Vormer. © News

Bruges ? Même pas peur! LesFrancs Borains ne sont pas dupeset savent qu’il leur faudrait unmiracle ou une série de circons-tances favorables pour éliminerla meilleure équipe de Belgique,mais ils sont aussi et surtoutbien décidés à jouer le coup àfond, intelligemment. « Nousn’avons de toute façon rien àperdre, ce qui enlève pas mal depression », estime Maxime Van-dermeulen, le gardien du RFB,qui sera sans doute mis à rudecontribution. « Inquiet ? Stressé ?Non, plutôt très excité ! Oui, j’au-rai beaucoup de ballons à négo-cier, mais j’ai aussi confiance ennotre défense, notre bloc, ca-pables de défendre correcte-ment. Malgré les trois divisionsd’écart, nous monterons sur lapelouse pour la gagne, c’est unepromesse ». Dans un stade Ro-bert Urbain comble, soit devantun peu plus de 5.500 personnes,les Verts vont tenter l’impos-sible, renverser une formationqui s’appuie sur un budget centfois supérieur au leur. « Je suisconvaincu que nous n’allons pasprendre une casquette », pour-suit le portier. « Nous avons tou-

jours répondu présent dans lesgrands matches, même si les ad-versaires que nous avons affron-tés n’étaient en rien compa-rables avec le Club de Bruges. Etpuis, le groupe se compose ausside mecs expérimentés, qui ontconnu la D1, comme Lorenzo Laiqui nous aidera à gérer les mo-ments forts et faibles de la ren-

contre ». Le RFB aura besoin d’unpeu de chance et d’un Vander-meulen en état de grâce, qui de-vra faire abstraction des 800 Bru-geois qui se posteront dans sondos pendant une mi-temps.«J’adore ça ! Plus les supportersme cassent les bonbons,meilleur je suis. Je tire ma forcedes railleries et des insultes dupublic adverse, un peu comme àla RAAL où c’est toujours gai dese produire. Après tout, c’est ça

aussi, le foot ». Jusqu’ici, lesFrancs Borains ont brillammentgéré leur calendrier, notammenten conciliant l’impatience d’af-fronter la meilleure formationdu pays et l’obligation de faire lejob en championnat. « Nousavons remporté quatre de noscinq premières rencontres, ensachant que Bruges allait venir àBoussu-Bois, ce qui montre quenous avons aussi progressé dansnotre gestion émotionnelle.Nous serons prêts pour la récep-tion de Waremme, à laquellenous penserons dès jeudi matin.Nous savons que nous ne gagne-rons pas la coupe de Belgique,mais une élimination nous fe-rait vraiment râler car mes équi-piers et moi détestons la défaite,quel que soit l’adversaire ». Au fi-nal, l’issue importera peu. « Ren-dons fiers nos familles, nos diri-geants, notre staff et notre pu-blic. Cette affiche prouve que leclub avance, se professionnalisepuisqu’il n’aurait pas été pen-sable d’offrir une rencontre decette envergure à la région il y aquelques années ». Déjà une ma-gnifique réussite en soi... -

MAXIMILIEN WILGAUT

Qu’il aligne son armadaou pas, le FC Brugesne boxe pas dans lamême catégorie, mais

le RFB, poussé par5.600 personnes,

rêve de malmenerune équipe de

Ligue desCham-

pions.

Francs Borains,éclatez-vous !

Voilà un mois que Mons-Borinage attend ce moment: leFC Bruges débarque à Boussu-Bois ce mercredi (20h30)

FOOTBALL - COUPE DE BELGIQUE

Max Vandermeulen et ses équipiers vont devoir sortir le grand jeu pour rivaliser avec lameilleure équipe belge du moment. © E.G.

« Je suisconvaincu que

nous n’allons pasprendre unecasquette »