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Plan d’action FSU pour l’éducation, dès la rentrée Grève unitaire le 27 septembre N° 857 28-06-2011 ORGANE du Syndicat National de l’Éducation Physique de l’Enseignement Public - FSU 1,3 million d’euros dépensés pour tenter de maquiller la politique de suppression massive de postes à l’éducation nationale ! Plan d’action FSU pour l’éducation, dès la rentrée Grève unitaire le 27 septembre En réaction, le SNEP vous offre cette affiche qui détourne la campagne ministérielle Bonnes vacances Bonnes vacances

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Plan d’action FSU pour l’éducation, dès la rentrée

Grève unitaire le 27 septembre

N° 85728-06-2011

ORGANE du Syndicat National de l’Éducation Physique de l’Enseignement Public - FSU

1,3 million d’eurosdépensés pour tenter

de maquiller la politiquede suppression massive

de postes à l’éducation nationale !

Plan d’action FSU pour l’éducation, dès la rentrée

Grève unitaire le 27 septembre

En réaction, le SNEP vous offre cette affiche qui détourne la campagne ministérielle

Bonnes vacancesBonnes vacances

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Les élèves de l’Enseignement Agricole continuentà être considérés, par l’Administration, comme dif-férents de ceux de l’EN. Déjà pour la réforme de la voie professionnellel’Agriculture a refusé de prendre en compte lesarguments du SNEP en n’octroyant que 2h d’EPSen 1ère et Tle contre 3h à l’EN et en introduisant unedimension « Entretien de Soi » (APSAES), quenous contestons, dans le programme.En ce qui concerne la filière « S », le Ministère del’Agriculture projette un arrêté spécifique concer-nant l’option facultative EPS.Ce projet d’arrêté a été présenté, sans concer-tation préalable, au CTPC puis au CNEA. Dansces deux instances, le SNEP-FSU a fait part deremarques positives mais aussi de désaccords.

Sur la méthode :Malgré l’accord, datant de décembre, de l’admi-nistration d’informer le SNEP, pour avis, avantprésentation de nouveaux textes concernantl’EPS, cela n’a toujours pas été fait pour ce projetd’arrêté. Bien que la DGER dise que ce principen’est pas remis en cause, les faits nous fontredemander instamment que l’Inspectionétablisse concrètement ce mode de dialogue.

Sur la forme : Nous ne comprenons toujours pas le besoin d’untexte spécifique « Agriculture » pour l’option EPS en 2nde

générale et technologique et en filière « S », formationsrelevant de l’EN et pour qui les textes des matièresgénérales ont été établies par l’Education Nationale.Nous sommes aussi surpris que ce projet d’arrêté nesoit pas cosigné par l’Education Nationale pour lerendre valide. Le SNEP interrogera rapidement lesservices de l’EN sur cette validité.

Sur le fond :Le SNEP reste en désaccord sur le fait qu’une desdeux activités retenues puisse avoir le niveau 3 d’exi-gences en terminale pour l’option alors que c’est leniveau exigé dès la seconde en EPS obligatoire ! A celal’Inspection répond que c’est trop lourd à atteindrepour nos élèves de « S »… en quoi sont-ils différentsdes élèves de l’Education Nationale.Dans son argumentaire l’Inspection mélange tout :voie professionnelle, voie technologique, bi-qualifica-tion, section sportive pour justifier un texte qui neporte que sur l’option facultative en seconde généraleet technologique et en filière « S ».Les enjeux sont ailleurs, on ne nous dit pas tout… !

Michel GARCIA

Les élections professionnelles, qui se dérouleront du 13 au 20 octobre 2011, vont permettre à tousles personnels d’élire leurs représentants dans les Commissions Paritaires et, pour la première fois,dans les Comités Techniques. Cette nouveauté majeure résulte de la loi du 5 juillet 2010 relative audialogue social dans la Fonction Publique.

Ce sont tous les agents de la Fonction Publique de l’Etat (qu’ils soient fonc-tionnaires titulaires, stagiaires ou contractuels) qui éliront – dans la mêmepériode – leurs représentants dans ces instances. Les résultats obtenusdétermineront la représentativité des organisations syndicales et le poidsqu’elles auront dans la défense des personnels, de leurs métiers et desservices publics face aux différents ministères et à l’Etat, leur employeur.De plus, par leurs votes, les personnels détermineront quels seront lessyndicats qui auront le droit de participer aux négociations.

Les enseignants d’EPS comme les professeurs de sport qu’ils soient titulaires, stagiaires oucontractuels, qu’ils exercent à l’Education nationale, à l’Enseignement Supérieur, aux ministères desSports ou de l’Agriculture, qu’ils soient mis à disposition ou détachés, auront à leur disposition, pourse faire entendre et être défendus, le SNEP et la FSU. A noter qu’à l’Education Nationale, le scrutin d’octobre marquera également une rupture importantepar rapport aux précédentes élections professionnelles en ce qui concerne le mode de scrutin : celui-ci n’aura plus lieu à l’urne, ni par correspondance mais obligatoirement par internet.

Jean FAYEMENDY

Agriculture : seconde et Bac « S », des élèves si différents ?

Et pendant ce temps là…Coup de pouce : Les 260 000 contribuables(sur les 560 000 actuels) qui continueront àacquitter l'impôt de solidarité sur la fortune(ISF) en 2012, bénéficieront d'un petit "coupde pouce" financier supplémentaire : ils pour-ront déduire 300 euros par personne à chargedes sommes à acquitter au fisc, y compris lespersonnes majeures. Qui a dit que les caissesde l’état étaient vides ?

Retraite : Départ anticipé dès 58 ans, payé100% de la rémunération de base, tout enpouvant travailler ailleurs, indemnité excep-tionnelle de départ égale à la moitié desprimes qu'ils auraient touché s'ils étaientrestés en poste ! Ce n'est pas la nouvelleréforme des retraites pour les enseignants,mais le privilège accordé à certains diplo-mates français ! Deux poids, deux mesures…

Profits : Selon l'hebdomadaire "Investir" lesprofits des stars du CAC 40 devraientaugmenter de 17% en 2011 et d'au moins11% en 2012… Et nos salaires ?

Salaires : Au Etats-Unis, le salaire des diri-geants des 500 plus grosses entreprises aaugmenté de 18%. En Grande Bretagne, celuides patrons des 100 plus importantessociétés de 32% (rappelons que le premierministre de ce pays veut mettre en place unplan d'austérité sans précédent pour les sala-riés de la fonction publique). Enfin, CarlosGhosn a perçu un salaire de 8,1 millionsd'euros en 2009. Et si l'on répartissait enfin lesrichesses ?

Fraudes : Laurent Wauquiez, Ministre chargédes Affaires européennes, qui ne supportepas l'assistanat, déclarait le 9 mai “Le cancerde la société française c'est l'assistanat”.Il faisait référence au RSA dont les fraudeurs(0,2%) mettraient en péril les finances denotre pays… Rappelons tout d'abord que leRSA c'est 467 € pour une personne seule,mais rappelons surtout que la fraude auxcotisations est 5 fois plus importantes quecelles aux prestations. La fraude des richesguérirait-elle la société ?

Revenus : En 2008, avec un SMIC à 1 309 €,on pouvait acheter 1 636 baguettes. 3 ansplus tard, en 2011, avec un SMIC à 1 365 €,on ne peut plus en acheter que 1 516. Pour les12 derniers mois, l'inflation est de 2,1%. C'estsans doute pour cela que le gouvernementbloque nos salaires, pour que nous mangionsencore moins de pain !Attention, il est encore temps de s'attaquer àleur brioche…

ELECTIONS PROFESSIONNELLES

Une campagne indigne,une véritable provocationLe Ministère de l’Education Nationale a lancé une coûteuse campagne publi-citaire (1,35 M d’€) appelant les jeunes à devenir enseignants et tentant deredorer une image bien ternie de l’École… Avec 33 000 départs en retraitechacun comprendra que le gouvernement fasse le choix de ne pas commu-niquer sur le nouveau plan social (- 16 000 postes) mais sur les postesrestant à pourvoir (17 000 postes aux concours)… Cependant, cette campagneconfirme, en creux, que le travail de casse de l’école mené depuis plusieursannées conduit à une baisse importante de l’attractivité de nos métiersdébouchant sur une véritable crise des « vocations ». L. Chatel fait mine des’en préoccuper avec quelques spots et affiches appliquant des recettesmarketing de L’Oréal à l’Education, mais les dégâts des politiques éducativesdes gouvernements successifs, sont réels, et durables. Benoît HUBERT Ci-dessus, la réaction du SNES.

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Face au métier trop souvent « empêché »Le SNEP-FSU actif avec les collègues

L a révision générale des politiques publiques intimement liée à la volonté de baisser lescoûts des services publics et leurs corollaires : suppression massive de postes et modi-fications des missions des personnels, entraînent une aggravation des conditions de tra-

vail de tous.

Le choix affirmé de réduire les solidarités (« cancer de la France » selon un ministre), d’accroî-tre les concurrences, les réformes multiples imposées contre l’avis des premiers concernés,fonctionnaires et usagers, ne font que renforcer cet état de fait : les services publics n’arriventplus à remplir leur rôle au service de la population et les personnels voient leur charge de travail se modifier, s’accroître, les rapports entre individus se dégrader. De nouvelles formes depénibilité se développent et les personnels, soucieux du travail bien fait, souffrent de voir« la qualité empêchée », aussi bien dans le secteur scolaire que dans le secteur sport.

C’est avec cette volonté de qualité du service rendu au public qu’ils résistent et entendentretourner la situation dégradée dans laquelle ils agissent malgré tout.

Il peuvent compter sur le SNEP-FSU pour être à leurs côtés dans ce combat de tous les ins-tants, que ce soit sur les questions de gestion et défense des personnels (promotions, muta-tions, affectations, formation, …) sur les questions spécifiques au métier (EPS, sport scolaire-système éducatif- politique sportive, …), sur les questions générales (retraites, santé, pouvoird’achat, ...).

Chacun dans nos professions le sait, et cela même, s’il ne partage pas tous nos choix, leSNEP-FSU est présent, actif, mobilisé. Loin de défendre un statu quo qui serait mortifère pourles usagers des services publics puisque ceux-ci ne fonctionnent pas actuellement de façonsatisfaisante, le SNEP-FSU construit avec les collègues, met au débat et porte, face au pou-voir en place quel qu’il soit, des propositions offensives, novatrices avec le souci constant dela démocratisation et de la satisfaction des besoins des usagers, qui va de pair avec une amé-lioration des conditions de travail des personnels.

C’est pourquoi avec la FSU, nous proposons que des mobilisations se développent dès la ren-trée, avec les collègues, les parents. Construisons un véritable plan d’action intégrant les deuxtemps forts déjà décidés : grève unitaire éducation nationale le 27 septembre, colloque FSUsur les questions d’éducation le 28 septembre.

En octobre, à travers les élections professionnelles, vous aurez à désigner des représentantsattachés à la défense conjointe des usagers et des personnels, porteurs de propositions etagissant pour les faire aboutir.

En attendant une rentrée nécessairement active et revendicative, nous vous souhaitons à tous de bonnes vacances, sportives, maisdécontractantes et reposantes !

Serge CHABROLSecrétaire général

16 juin 2011

SOMMAIREEt pendant ce temps là…. . . . . . . . . . . . . p.2Elections professionnelles . . . . . . . . . . . p.2Agriculture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.2Communication et mensonges . . . . . . . . p.2Edito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.3Action à la rentrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.4Des luttes unitaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . p.5Retraites. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.5Salaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.5Etats généraux du service public . . . . . . p.5Système scolaire en réorientation . . . . . p.6LPC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.6Redonner un avenir au collège . . . . . . . . p.6Formation et mastérisation . . . . . . . . . . . p.7Stagiaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.7Réforme de la voie professionnelle . . . . p.7RGPP dans le sport . . . . . . . . . . . . . . . . . p.8Quotas dans le football . . . . . . . . . . . . . . p.8Assemblée du sport . . . . . . . . . . . . . . . . . p.8JO d’Annecy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.8ANS, LSEUD…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.8EPS et sport scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . p.9SPAM version 2… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.9Des programmes, pour quoi faire ? . . . p.10Sport scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.10Pour une EPS de qualité et un sport éducatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.11EPSiliades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.11Natation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.11Equipements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.11Au cœur du métier . . . . . . . . . . . . . . . . . p.12Emplois recrutements . . . . . . . . . . . . . . p.12Hors classe 2011. . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.13Mutations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.13Retraites, pénibilités. . . . . . . . . . . . . . . . p.13Vichy 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.13Evaluation des enseignants . . . . . . . . . p.13Echos des luttes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.14Université. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.14Un site et une adresse incontournablesp.14Les publications sur les équipements . p.15Contrepied . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.16

SNEP : Hebdomadaire du Syndicat National de l’Éducation Physique de l’Enseignement Public - FSU - Directeur de publication : SERGE CHABROL • Imprimerie SIPÉ 91350 Grigny • CPPAP 0614 S 07009SNEP 76, rue des Rondeaux - 75020 PARIS - TÉLÉCOPIE : 01.43.66.72.63 - CCP SNEP 10 755 20 Z PARIS - TÉLÉPHONE : 01.44.62.82.10 - E. Mail : [email protected] - SITE INTERNET : http://www.snepfsu.net

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EditoEdito

Ce bulletin est envoyé à toute la profession

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Pour le SNEP comme pour la FSU, il n’y a pasd’autre alternative que d’engager sans attendredès le jour de la pré rentrée, un vaste plan d’action visant à mettre en discussion les ques-tions du système éducatif, de son avenir, de sadémocratisation, au cœur des débats socié-taux qui vont occuper l’année scolaire 2011-2012 dans sa durée.

Les choses sont ainsi faites que le moment de la rentrée est toujours un moment propice à la médiatisation de nos problèmes comme de nos propositions. C’est donc ce processus quela FSU et ses syndicats nationaux ont proposéà l’ensemble des forces syndicales de notresecteur.

Luc Chatel a beau tenter de jouer maintenantune sorte de va tout avec sa campagnehonteuse sur le recrutement d’enseignants, il aura bien du mal à colmater les brèches quiapparaîtront en septembre. A une seule condition : que nous soyons nous-mêmes encapacité de mener la contre offensive média-tique. Elle passera immanquablement par laréalisation d’un bilan sur la situation réelle dechaque établissement, par la réactivation durefus des HSA, par l’information des parents, parl’interpellation des élus, par toute initiative reven-dicative locale dénonçant les conditions derentrée.

Cette première phase indispensable d’un pland’action inscrit dans la durée, impose l’organi-sation d’une réunion syndicale le jour de la pré-rentrée dans chaque établissement. Chacundoit comprendre que si « l’agitation médiatiqueet revendicative » n’est pas menée au niveaulocal, alors la suite perd beaucoup de son sens.

Dans le cadre du processus qu’elle a choisid’initier, la FSU a d’ores et déjà planté plusieurséléments dans le décor : un colloque le 28 septembre pour imposer dans le débat publicet politique à venir, ses propositions pourl’école ; et la proposition d’un temps fort nationalavec grève sur les questions éducatives dans le

mois de septembre, reprise et arrêtée par l’in-tersyndicale.

Ce sera donc une journée nationale de grèveéducation nationale le 27 septembre, pour d’au-tres choix budgétaires mais aussi, de façonindissociable, pour d’autres réformes dansl’éducation.

D’ores et déjà, les dispositions d’activer sansretard ce plan d’action dès les premières heuresde l’année scolaire 2011-2012 doivent êtreprises dans les établissements scolaires.

C’est ce à quoi le SNEP appelle les enseignantsd’EPS à participer.

Alain GOUDARD

Actions

Le rythme professionnel des enseignants est tel qu’à peine bouclée une année scolaire riche en mobilisations, il nous faut penseret organiser la suivante, et être confronté-e-s aux nouvelles dégradations qui vont marquer la rentrée 2011 : postes vacants, horai-res non assurés, pressions sur l’acceptation des HSA, multiplication des collègues précaires, emplois du temps éclatés, effectifssurchargés, stagiaires en situation difficile… Tous ces éléments ne sont que le résultat tangible de la politique éducative et desréformes imposées depuis maintenant de trop nombreuses années.

Dans l’éducation nationale, la prérentrée c’est un vendredi, et le 27 septembre, c’est un mardi !

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SNEP N° 857 - 28 JUIN 2011

Pleinement partie prenante des luttes unitaires2010 – 2011 a été marquée par un relatif retour à des processus d’unité syndicale dans l’action : mouvement social historique sur le dossier desretraites, à l’appel de la quasi-totalité des organisations syndicales ; actions unitaires des fédérations de la fonction publique sur les questions desuppressions de postes, de blocage des salaires des fonctionnaires ; états généraux des services publics…

Face à un pouvoir intransigeant, décidé, quitte à prendre le risque de l’impopularité, à faire passer en force sa politique de casse des solidarités,face à un gouvernement déterminé à faire payer la crise à ceux qui n’en sont pas responsables, face à cette politique qui accentue les inégalitéset tente d’opposer les citoyens entre eux… la recherche de l’unité dans l’action est indispensable.

Le SNEP, avec la FSU, est pleinement partie prenante des mobilisationsunitaires. Il fait, comme notre fédération, le choix d’un syndicalisme valorisantla mobilisation des personnels, sur des revendications ambitieuses car porteusesde réelles transformations sociales indispensables. C’est pourquoi il construitses propositions avec les collègues, les met au débat avec eux et ses alliés, lesporte dans les réunions intersyndicales et dans l’action et cherche à lier dansles luttes les personnels et les usagers, le public et le privé.

Le SNEP-FSU est donc exigeant sur le contenu des revendications portées dansles actions unitaires, tout en recherchant un « tous ensemble » facteur demobilisations puissantes. Une équation pas toujours facile à établir !

Serge CHABROL

Actions générales

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Etats généraux des services publicsA l’appel de plusieurs organisations syndicales (dont la FSU),associatives, politiques, se sont mis en place depuis plusieursmois des comités locaux de défense des services publics, véritables foyers de résistance, d’initiatives et de propositionsinnovantes.

Des « états généraux des services publics », nationaux, se sont tenus, à Orly le 30 janvier et récemment, à Bagneux, le 11 juin. Le SNEP-FSU y a participé activement, dans lesdivers groupes de travail et séances plénières.

A l’offensive sur les salaires!Le SNEP et la FSU ont mené bataille pour l’aug-mentation des salaires dans la Fonction Publique.Alors que les pertes subies s’accumulent, le gelde la valeur du point d’indice imposé par legouvernement est inacceptable. Loin despromesses faites d’augmenter notre pouvoird’achat, ce gouvernement entend nous fairetravailler plus pour gagner plus et assujettir notrerémunération à notre façon de servir.

En individualisant nos salaires, jouant contre lecollectif et la solidarité, il entend faire pressionpour nous imposer ses funestes réformes. LeSNEP, la FSU continueront de livrer bataille pourobtenir la revalorisation de nos salaires, justereconnaissance sociale de nos métiers. C’esttous ensemble qu’il nous faut mener l’offensive,pour que cette priorité prenne corps !

Polo LEMONNIER

RetraiteDès le printemps 2010, le SNEP, avec la FSU,a pris toute sa place dans la construction dumouvement sur le dossier des retraites, dans lecadre d’une interprofessionnelle large. Le tra-vail du SNEP, avec la FSU, y aura été significa-tif d’un syndicalisme en prise avec les person-nels : journées de débats, outils diffusés auxcollègues pour comprendre, appel aux mobili-sations unitaires et à débattre des formes d’ac-tions… Le SNEP et la FSU ont porté des pro-positions offensives et exigeantes, en particu-lier sur les questions de financement des pro-tections sociales et du partage des richesses.

Face à un pouvoir intransigeant, faisant de saréforme un dossier emblématique, nous avonsréussi à faire passer l’opinion d’une accepta-tion de la réforme vécue comme incontourna-ble à un rejet de celle-ci, vécue comme injuste.Pour autant, le mouvement social puissant,unitaire, n’a pas réussi à entraîner suffisam-ment la population, ni à mieux faire percevoirles possibilités d’une tout autre réforme,notamment en termes de financement.

Le SNEP avec la FSU continuera à s’opposer àune réforme qui, repoussant les âges légaux,dégrade le niveau des pensions et fait reposerl’essentiel de l’effort sur les seuls salariés. Ilcontinuera également à revendiquer le main-tien d’un niveau de vie satisfaisant des retrai-tés, de l’équité et de la solidarité.

Anne GALMICHE

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Le service public d’éducation

Jusqu’à la Loi Fillon de 2005, on peut considérer qu’un relatif consensuss’affichait en France quant à l’exigence d’une élévation de la formationet de la qualification de tous les jeunes ; même si bien entendu lesfaçons d’y arriver pouvaient diverger. C’est ce qui amenait la quasi-tota-lité des forces sociales à reprendre le slogan des 80% d’une classed’âge au niveau du bac.

Aujourd’hui se profile un système éducatif totalement différent, avec : la mise en place d’un socle commun de connaissances et de compé-tences, réducteur et mettant à l’écart des disciplines, dont la nôtre,la confusion entretenue entre programmes et exigences du socle, LPCet DNB, le projet d’écoles du socle regroupant écoles primaires et collèges,la reprise de fait d’un palier d’orientation en fin de 5ème,la réorientation de l’éducation prioritaire vers les établissements

ECLAIR, le développement de dispositifs particuliers (ERS, internats d’excel-lence, …),la suppression de la carte scolaire accentuant les ghettoïsations d’éta-blissements, les réformes des lycées et LP,

la casse de la formation des enseignants, etc.

Le ministère ne parle plus de 80% au niveau bac mais seulement de 50%au niveau bac + 3 ! Il s’agit de construire un système éducatif dual :

Pour la moitié des élèves, un système performant, ancré sur l’acquisitiond’une culture commune de haut niveau, leur permettant d’aller vers lesétudes supérieures et d’y réussir.

Pour la plupart des autres, une fin de scolarité à 16 ans, restreinte aux « exigences » du socle commun et validation d’un livret personnel decompétences n’ayant aucune valeur de qualification ni de diplôme ; oubien l’accès à l’apprentissage en fin de 5ème.

Ce qui nous est proposé, c’est un recul historique, vers une école ségré-gative, accentuant les inégalités et les tensions sociales.

La FSU, qui défend l’idée d’un service public et laïque d’éducation,capable d’assurer la démocratisation, la réussite de tous, l’accès desjeunes à des compétences et des savoirs de haut niveau fait des propo-sitions offensives et novatrices et agit pour dépasser les difficultésactuelles et réorienter les choix gouvernementaux.

Serge CHABROL

Livret de compétences,un outil au service du socle« pas d’éducation sans éducation physique »,tel avait été le mot d’ordre lancé en 2005 parle SNEP qui, grâce à la mobilisation de tous(450 000 signatures), avait permis la prise encompte (partielle) de l’EPS au sein du "soclecommun de connaissances et de compé-tences". Après deux années d’expérimenta-tion sans bilan puis l’écriture de trois versionssuccessives le LPC, volet évaluatif du soclecommun, a été généralisé et devient obliga-toire pour l’obtention du Diplôme national duBrevet. Loin de résoudre la difficulté scolaire,le socle et le LPC conduisent à l’accentuer enrendant plus confus pour l’élève ce que l’écoleattend de lui en termes d’apprentissages, desavoirs… Les piliers 6 et 7, véritables prolon-gements de la note de vie scolaire, sont révé-lateurs d’un glissement vers une survalori-sation des attitudes et, avec 2 items sur 98,le LPC ignore les apprentissages spécifiqueset singuliers réalisés en EPS. Leur dilutiondans une approche exclusivement transver-sale n’en rend pas compte et peut y comprisconduire à leur dénaturation. Le SNEP appelleau refus collectif d’entrer dans le LPC etpropose deux voies de contestation (valida-tion en bloc ou refus de valider) visant àdécrédibiliser et délégitimer la validité duLPC.

Benoît HUBERT

Colloque « redonner un avenir au collège »5 et 6 avril 2011

Organisé par le SNES, le SNEP et le SNUPDEN(personnels de direction de la FSU), ce colloque arassemblé plus de 220 collègues. Deux jours deconférence, débats, ateliers, qui ont permisd’échanger, de dresser un bilan, de formuler despropositions.Il est possible de faire des quatre années du collègeun temps de réussite pour tous, ouvrant sur despoursuites d’étude dans les lycées. Cela impliqued’autres conditions d’étude et d’enseignement etla mise en œuvre de nouvelles formes de péda-gogie. L’appel final (http://www.snes.edu/APPEL-POUR-Redonner-un-avenir-au,21098.html ) donneun cadre ambition pour le collège de l’avenir.

Un contexte de réorientation des objectifs du système scolaire

Des écoles du socle, pour quoi faire ?Malgré les critiques nombreuses, de tous bords, et les insuffisances reconnues du socle commun, malgrél’échec évident de sa mise en œuvre à travers le Livret Personnel de Compétences, le Ministère de l’EN,poussé par une partie de la majorité UMP, envisage de développer l’expérimentation d’écoles du soclecommun, qui regrouperaient école primaire et collège (essentiellement sur le niveau 6e pour l’instant)avec échanges de service des enseignants et un chef d’établissement pour l’ensemble. L’argument officiellement avancé est la lutte contre l’échec à l’entrée au collège et la volonté desupprimer la « rupture » CM2/6e. Mais ne nous y trompons pas : les écoles du socle voulues par cegouvernement ont en fait la triple fonction d’apporter leur contribution à la baisse des moyens de l’école,de mettre en place l’école à deux vitesses que dessine le socle, en découpant le second degré(école/collège d’un côté ; lycée/enseignement supérieur de l’autre), et de donner un nouveau cadreà la déréglementation et à la mise en cause des statuts des enseignants (bi ou polyvalence, pouvoiraccentué des chefs d’établissement, augmentation des services, …).Or, la vraie question est celle de l’échec de 15% des élèves à la fin du CM2. Mais en quoi cette prima-risation des niveaux 6e et 5e est-elle de nature à faire mieux réussir les élèves en difficulté à l’entréeen 6e ? Les enseignants du premier degré réussiront-ils mieux en 6e ce qu’ils n’ont pas réussi à fairedurant la scolarité primaire ? Pour le SNEP, ce retour de l’idée d’une « école fondamentale » n’a pas de sens pédagogique.Mieux vaudrait donner aux professeurs des écoles d’un côté, aux enseignants des collèges de l’autre,les moyens (formation, conditions d’enseignement, …) de lutter efficacement contre l’échec scolaireet de faire réussir tous les élèves.

Michel FOUQUET

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Formation et mastérisation :le SNEP fait des contre-propositions

*http://www.snepfsu.net/peda/formations/formation_master2008.php

Le bilan de la « mastérisation » est aussi déplo-rable qu’il était prévisible. La seule réponse deChatel est la mise en place de masters soit disant« en alternance » qui sont tout simplement unmoyen de se servir des étudiant-es pour pallierau manque d’enseignant-es ! L’ensemble desacteurs continuent de demander une remise àplat totale du dispositif pour aboutir à une autreréforme, qui améliore réellement la formation enlien avec la recherche tout en préparant auconcours ; la formation se poursuivant à mi-temps dans l’année de fonctionnaire-stagiaire. LeSNEP, fort de l’expérience spécifique de la forma-tion des professeur-es d’EPS, a fait des propo-sitions réalistes* avec notamment l’idée deplusieurs voies pour accéder au concours, dont

une voie professionnalisante dès la licence pourles étudiant-es qui se destinent tôt au métierd’enseignant-e. Il affirme la nécessité de pré-recrutements dès la Licence pour « sécuriser » lesparcours des étudiant-es et contrecarrer la baissedes candidat-es au concours qui s’annoncedurable. Les propositions du SNEP ont été misesen débat dans la FSU et ont abouti à une lettrecommune des syndicats du second degré. LeSNEP les a portées également auprès de députéset sénateurs, il continuera à le faire dans lapériode pré-électorale de 2012, avec la convic-tion qu’il est possible de gagner sur ce dossier.

Claire PONTAIS

L’entrée dans le métier des stagiaires a été trèsdifficile. Les médias ont rendu compte de leurs difficultés, voire leurs souffrances. Totalementsourd, le ministre empire la situation. L’an dernier,certains rectorats avaient la possibilité deconcéder des décharges horaires ou un débutd’année à mi-temps. L’an prochain les fonction-naires stagiaires seront partout à temps pleindevant élèves, avec un compagnonnage par untuteur, la formation venant en plus du tempscomplet. Dans ce contexte, le SNEP continue derefuser les conditions actuelles du tutorat.

Le SNEP appelle les collè-gues à décider de moyensd’actions pour obtenir enpremier lieu : une déchargehoraire pour les stagiaires,une formation en lien avecl’IUFM, une formation pourle tuteur, une évolution durôle du tuteur pour ne pasconfondre formation et évaluation/certification.Par ailleurs, il appelle les collègues à assurer unaccueil militant et collégial.

Le SNEP condamne l’accueil de 5 jours organiséspar les rectorats « sur la base du volontariat » aumois d’Août ! Si le ministre veut réunir les stagiairespendant l’été, il doit les recruter à ce moment là etnon attendre le 1er septembre ! Les syndicats dela FSU ont écrit au ministre dans ce sens.

Lors de ce (mauvais) accueil, le SNEP apporteratoutes les aides aux stagiaires pour que leurentrée dans le métier soit la moins péniblepossible (accueil, hébergement militant, aidesd’urgences, connaissance de leurs droits, etc). Ilproposera, comme il l’a fait cette année, dessoutiens et stages syndicaux (sécurité, APSA, …)pour aider les stagiaires à entrer au mieux dansle métier et remettre en évidence, à cette occa-sion, les besoins de formation. (extrait de lamotion action du Conseil National du SNEP)

Claire PONTAIS

Réforme de la voieprofessionnelle

Dès le mois de novembre 2007, nous mettionsen garde contre les risques considérables quefaisait peser sur les élèves la réforme proposéepar le Ministre X. Darcos.Dans le cadre de l’intersyndicale de l’ensei-gnement professionnel (SNEP, SNUEP, SNETAP,CGT, SNCL), le SNEP a travaillé pour contre-carrer les effets désastreux d’une réforme rédui-sant le nombre d’heures d’enseignement, lesmoyens attribués aux établissements et qui aubout du compte « préoriente » les élèves sanstenir réellement compte de leurs envies et deleurs choix.Le SNEP a réussi à maintenir les horaires d’EPSen bac professionnel et nous continuons àtravailler sur les effets liés à la certification« systématique » (une enquête est en cours).

Didier SABLIC

Lycées : l'impossible réformeUne seule petite année aura suffi pour rendrevisibles les effets nocifs de la réforme des lycéesmenée par Chatel contre l'avis du SNEP et duSNES qui ont proposé plusieurs actions deprotestation.

Les principales mesures de la classe de seconde,enseignements d'exploration et d'accompagne-ment personnalisé, ont vite montré leurs limites :pour les premiers les volumes horaires ne permet-tent pas autre chose qu'un saupoudrage deconnaissances et pour les seconds, ils sont rapi-dement devenus tout et n'importe quoi (soutien,renforcement disciplinaire, aide méthodologique,orientation...). Le tout entrainant des emplois dutemps catastrophiques. Pour aggraver la situa-tion, contrairement à ce qui avait été annoncé parle gouvernement, cette année les DHG chutentlourdement, avec les répercussions que l'onimagine.

Christian COUTURIER

Stagiaires : un accueil militant s’impose !

Le service public d’éducation

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Un sport humaniste ANSi, LSEUDii,L’importance des alliances

Le SNEP est constitutif de ces deux espacesde réflexion qui abordent des questions généralesdu sport avec le souci de réfléchir aux revitalisa-tions nécessaires de ce milieu, afin qu’il accom-plisse mieux les missions de service public pourlesquelles les fédérations reçoivent agrément oudélégation. Un tel espace de réflexion, institution-nalisé et élargi aux différentes composantessociales qui interviennent dans le sport, manqueterriblement. Le mouvement sportif (CNOSF) esttrès réticent à ces échanges ainsi que tropsouvent les élus locaux, peu enclins à cet exer-cice. Ces deux lieux restent malgré tout pour leSNEP, un rendez-vous qui permet échanges etalliances de se nouer.

i ANS = assises nationales du sportii LSEUD = le sport est un droit

RGPP : l’action de l’Etat en rétractionLes effets de la RGPP dans le secteur sport sontédifiantes : coupes lourdes dans les moyens,fusions de structures, course après les écono-mies à tout prix, suppression de fonctionnaires ;au final, moins de services rendus aux usagers etgâchis de compétences de haut niveau acquisespar les personnels. Au delà des économies, c’est

un choix politique de sabrer dans les servicespublics parce que l’étalon de la concurrence,de la compétitivité en cherchant à exacerber lesrapports entre individus, n’a que faire de la soli-darité, présupposé de tout développement desservices publics. Voilà pourquoi aussi, cetteréforme est l’objet d’une contestation violente nonseulement des usagers, mais aussi des person-nels qui en subissent les effets néfastes dans leuractivité quotidienne, des cadres de la fonctionpublique comme des élus locaux.Il faut abandonner ce dispositif et revenir à uneapproche des besoins sociaux qui garantisse àtoutes et tous un accès démocratique à unservice public du sport de qualité.

ASSEMBLEE du SPORTAssembler en excluant !

Pour des raisons de surenchère entre le ministère des sports et le CNOSF l’idée d’une assembléedu sport à été rapidement bricolée. La précipitation a conduit à inventer un processus réduisant aumaximum les débats : une caricature de notre assemblée nationale déjà bien en mal de débats ! Exitdonc tous ceux qui pouvaient retarder les travaux : syndicats mais aussi la multiplicité des organi-sations qui ont fait du sport une de leurs activités : 6 groupes de 30 personnes, trois réunions seule-ment de chacun des groupes, un site ministériel pour l’illusion de la démocratie et des préconisationsprévues fin juin. Nous avons dénoncé cette mascarade parce que le sport mérite mieux que cela. Avecla CGT, Le SGEN-CFDT, le SNAPS-UNSA nous avons rédigé un texte commun pour dire nosexigences (http://www.snepfsu.net/mjs/comm/13mai11.php).

JO ANNECYLe défi d’un autre

olympismeNous voyons bien que le sport est à un tournantde son histoire et que, dans son rapport auxpuissances économiques, il n’est pas à sonavantage. Cette captation qui se fait au détrimentd’une approche humaniste s’accompagne deprocessus particulièrement tortueux dans la dési-gnation des candidats ; la campagne coûte cher,les investissements publics sont souvent trèslourds et les bénéfices privés. La candidaturepour Annecy, dont le comité de campagne a étéplacé sous la houlette d’un financier, n’échappepas à ces règles. Le SNEP, tout en restant attachéà l’existence de JO et en formulant des exigencespour leur donner un contenu répondant mieux ànotre vision humaniste de ce type d’événement,a jugé que les conditions n’étaient pas réuniespour que le site d’Annecy reçoive notre soutien.Allez sur notre site pour lire notre texte intégral :http://www.snepfsu.net/actualite/motion/cdn19_20mai11_olympisme.php

Articles de Jean FALONTAN

« Quotas » dans le footQuestions sur la direction des fédérationsSi un des objectifs de l’EPS est de former à lacitoyenneté, tout indique que les fédérations,ayant reçu délégation de mission de servicepublic devraient être particulièrement attentivesà cette question. On sait ce qu’il en advint à laFFF lors d’une commission de la direction tech-nique : un débat lors duquel quelques relentsracialistes ont été lourdement développés parquelques participants, sans qu’ils en admettentet la gravité et les incidences auprès des jeunes.Au final, le plus grave n’est pas là mais biendans les décisions de deux inspections (du minis-tère et de la FFF) qui visent rien moins qu’àabsoudre les divers protagonistes ! Somme toute,l’air du temps nauséeux qu’expirent Sarkozy,Hortefeux et Guéant et une ribambelle d’élus,n’est pas sans effets sur l’inspiration de quelques« responsables » qui trouvent là matière à diges-tion… Les justes réactions de nombreuses forcesdémocratiques condamnant ces complaisancessont ici encourageantes.

MARS 2012Le rendez-voussport du SNEPLes développements contemporains du sportnous interpellent. La culture physique tellequ’elle se constitue ne peut laisser indiffé-rente notre organisation qui a fait de cetteculture physique un patrimoine dont l’acqui-sition devrait être précieuse à chacune etchacun. C’est ce phénomène que nous avonsl’intention d’analyser parce que notre optiond’une appropriation critique impose un travailspécifique de notre organisation en lieu etplace de recopier telle ou telle analyse quepeuvent nous produire chercheurs ou mouve-ment sportif. Le sport doit être accessible àtoutes et tous, et toutes et tous peuventapprendre le meilleur de ce qui est produit.Voilà ce que nous voulons travailler ensemble,fin mars 2012, en espérant que cette perspec-tive sera aussi la vôtre.

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Pour l’EPS et le sport scolaire

Face aux dérives : un combat permanent pour l’EPS et le sport scolaire

SPAM2, le danger se précise pour l’EPS Par touches successives, le visage de l’écolevoulue par l’UMP apparaît… Une école recentréesur des savoirs dits « fondamentaux » le matin etdes pratiques culturelles et sportives sous laresponsabilité des collectivités territoriales l’après-midi. C’était le sens du « projet législatif » adoptéen 2007 et c’est ce vers quoi tend la deuxièmevague d’expérimentation SPAM*. Par circulaireadressée aux recteurs le 27 mai 2011, le minis-tère confirme et aggrave les conditions d’expé-rimentation « cours le matin, sport l’après-midi ».Sans qu’un réel bilan n’ait été réalisé (initialementprévu au bout de 3 ans) le SPAM sera, en prio-rité, étendu à la rentrée 2011 dans les collèges del’Education prioritaire sur le niveau 5ème pourporter le nombre d’établissements expérimenta-teurs à plus de 250.

Dès l’an passé nous dénoncions la confusionentre animation sportive et enseignement del’EPS, l’entrée des clubs dans l’école, la distinc-tion entre des disciplines qui seraient fonda-mentales et d’autres accessoires, une expéri-mentation lancée alors que 4 500 postesd’enseignants d’EPS ont été supprimés… Leprojet d’extension pour la rentrée 2011 aggravela situation et les risques potentiels. Le finan-cement du projet, qui est culturel et/ou sportifet obligatoirement « co-porté » par l’établisse-ment et des associations partenaires, reposesur le Fonds d’Expérimentation pour laJeunesse (FEJ). L’entrée du secteur associatifet privé est donc fortement facilitée voire renduenécessaire pour mettre en œuvre le SPAM2, leFEJ permettant de couvrir les prestations des

intervenants extérieurs, les déplacements, leslocations de salle…

Enfin, la circulaire précise que la mise en place dece projet requiert « l’adhésion de toute l’équipeéducative, des familles, des élèves… des collec-tivités territoriales partenaires ». Comment cetteadhésion peut-elle être réellement recueillie en15 jours, délai imposé ? Encore une fois, leséquipes éducatives vont être mises devant lefait accompli et soumises au seul choix du chefd’établissement.

Le SNEP-FSU, avec le SNES,concerné suite à l’extension auxactivités culturelles considèrequ’il faut dire STOP. Il appelle lescollègues à dénoncer lesméthodes employées et àrefuser ce dispositif.

Pour ceux qui, de gré ou deforce, sont déjà enrôlés dansl’opération, nous leur deman-dons de mettre tout en œuvrepour que le projet historique-ment défendu par la profession,celui de plus d'EPS pour tous etd'un développement nouveaudu sport scolaire, puisse devenirun des objectifs principaux del'expérimentation.

Si le ministre considère vrai-ment que plus d’EPS et desport scolaire favorise la réussite

des élèves et améliore le climat des établisse-ments, il doit l’expérimenter sur toute une classed’âge, cesser de supprimer des postes d’ensei-gnants et augmenter les horaires d’EPS encollège et en lycée.

Benoît HUBERT

* Expérimentation « cours le matin, sport l’après-midi »

L'histoire de l'EPS et de ses enseignants est inti-mement liée à celle du SNEP-FSU. C'est engrande partie grâce à cette « combinaisongagnante » que la discipline est dans une situa-tion que beaucoup de pays nous envient : disci-pline obligatoire avec des horaires conséquents,des programmes nationaux, dispensée par desenseignants formés à haut niveau ; un servicepublic du sport scolaire du second degrépermettant à un million de filles et garçonsvolontaires de progresser et se responsabiliserdans des rencontres sportives inter-établisse-ments, …

Mais si, soucieux de s’attirer les bonnes grâcesd’une population qui plébiscite l’EPS à l’école,le gouvernement affirme vouloir renforcer notreenseignement et le sport scolaire, les décisionsprises masquent mal une tout autre orienta-tion. Suppression de 4 500 postes en 5 ans,dégradation de la formation des enseignantsd’EPS jugée jusqu’alors performante, confu-

sion développée entre animation sportive etenseignement de l’EPS, incitation à l’entrée desclubs sportifs extra scolaires dans l’école, baissedes subventions à l’UNSS, changement destatut de ses cadres, etc.

Nous ne saurions oublier le programme del’UMP pour l’école tel que rendu public en 2006dont une de ses propositions :

« Ecole du savoir » le matin, assurée par l’Etat ;« Ecole de la vie » (EPS, arts, culture, …) l’après-midi et sous la responsabilité des collectivitésterritoriales.

On comprend mieux dès lors les opérations« volet sportif de l’accompagnement éducatif »,« cours le matin, sport l’après-midi », ou lesocle commun dont sont exclues toutes lescompétences et connaissances (hormis le «savoir-nager ») propres à la culture physiquesportive et artistique.

Un repli frileux sur des compétences soi-disanttransversales, un éloignement de l’EPS de sesfondements culturels sportifs et artistiques,risque d'accélérer le mouvement et donner desarguments à ceux qui considèrent que, dans lechamp des pratiques physiques, il suffit depratiquer. Notre stratégie, qui a fait ses preuves,est au contraire d'afficher pour toutes et tous ledroit à l'acquisition d'une culture physique spor-tive et artistique de qualité, complexe et plurielle.

Notre expérience nous montre, heureusement,que la profession reste vigilante et exigeante. LeSNEP-FSU argumente, propose, recherche desalliances, mobilise, … en un mot combat pour lerôle de l’EPS et du sport scolaire et les missionsdes enseignants. C’est ce qui fait notre force,c’est ce qui peut mettre le pouvoir en difficultépour appliquer ses orientations. Poursuivons !

Serge CHABROL

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Pour l’EPS et le sport scolaire

Enseignement de complément en lycéeLes enseignements « de complément » (4h) poursuivent en première l'en-seignement d'exploration d'EPS (5h). Les programmes, dans la suite deceux de seconde, ont été réécrits. Le Ministère et l'IG ont choisi decontourner le SNEP en envoyant les propositions quelques jours avantseulement, ne nous laissant pas le temps de faire notre travail deconsultation et de réflexion collective. Nous n'avons donc pas été enmesure de répondre.Mais, pour une fois, les collègues ont été consultés véritablement. Ledocument qui en résulte, même si l'écriture pose problème, laisse unemarge d'appréciation qui permet aux équipes de continuer à travailler dansle sens qu'ils ont mis des années à construire. Dans ces conditions, leSNEP a voté pour ces programmes au conseil supérieur de l'éducation.

Le SNEP s’est toujours investi dans les diverses opérations, institution-nelles ou pas, portant sur les programmes disciplinaires. Ils sont officiel-lement tout à la fois l’image de la discipline, son identité formelle, et desrepères sur ce que les élèves sont censés savoir à chaque étape de lascolarité. Le socle commun, institué en 2005, et quel que soit soncontenu, ne peut se substituer à eux.

Le SNEP, tout en réaffirmant ainsi son attachement à la fonction desprogrammes, dénonce la démarche qui a abouti aux programmes actuels :

- Aucun bilan sérieux et argumenté sur l’application et l’utilité réelle desprogrammes n’a été fait, pour justifier des évolutions souhaitables.

- Les enseignants n’ont, dans leur grande majorité, jamais été associésde quelque manière que ce soit à la réflexion sur ce que devraient êtredes programmes en EPS. La pseudo-consultation organisée par l’ins-titution a été une mascarade.

- Le parti pris du ministère, notamment pour les programmes lycées, defaire taire par différents moyens toute voix s’opposant aux textesproposés en dit long sur la mainmise politique sur ces opérations.

Le SNEP, suite à ses rencontres avec la profession et à la préparation de son congrès, demande instamment :- D’organiser un débat national sur les programmes d’EPS, leur intérêt et

leurs limites.- D’établir un bilan public de l’état de l’enseignement de l’EPS en France

pour mieux en identifier les difficultés réelles.- D’organiser une réflexion, intégrant professionnels, institution, cher-

cheurs, sur l’utilité, la pertinence et l’opérationnalisation des classifica-tions d’APSA. En tout état de cause, le SNEP demande de revenir surcelle existante, notamment en lycée, qui génère trop de problèmes, ycompris de faisabilité : il n’y a pas équité sur l’ensemble du territoire.

- De revenir, toujours en lycée, sur l’imposition de la « CP5 » à tous qui,devenant ainsi le seul groupe d’APSA réellement obligatoire tend à nedonner à l’EPS qu’une image « fitness ». Toutes les APSA doivent fairel’objet de la même attention de la part du ministère.

Christian COUTURIER

Finances : 287 000 €

« piqués » par le MEN !Luc Chatel réduit de 131 900 € (- 5%) le montantde la subvention de fonctionnement à l’UNSSpour 2011 ! En plus, malgré les engagementsministériels de compenser « à l’euro près » lamasse salariale correspondant à l’ensembledes salaires des directrices, directeurs et adjointsdes services départementaux et régionaux del’UNSS (désormais en position de détachementet salariés de droit privé), le ministère contraintl’UNSS à utiliser une partie de l’argent deslicences (en 14 mois, plus de 155 000 €) pourrémunérer ces collègues ! Après l’augmenta-tion de près de 20% du prix des licences (au01.09.2010), le directeur de l’UNSS a fait adopter(1) la suppression de la licence « plein tarif », enassortissant cette mesure du dispositif suivant :les quelque 1 750 AS concernées devront s’ac-quitter – au titre de l’année scolaire 2011/2012 –de la même somme que celle réglée parchacune d’entre elles en 2010/2011 pour l’achatdes licences « plein tarif », majorée de 100 € parAS. Au titre de cette seule majoration obligatoire,une rentrée d’argent supplémentaire de175 000 € est attendue ! Et pour ne pas être enreste, la ministre des sports a diminué de 7,5%sa subvention à l’UNSS.

Jean FAYEMENDY(1) seuls le SNEP-FSU (qui a formulé des propositionsalternatives) et les élu-e-s des AS se sont opposés à lamesure qui a été entérinée par le vote favorable desautres membres du CA puis validée par la majorité de l’AG.

Plan quadriennal : le SNEP impose que laprofession soit consultéeLe Directeur national avait prévu de ne consulter les enseignants d’EPS animateurs d’AS sur le futur« plan quadriennal 2012/2016» de l’UNSS (nouvelle appellation du « projet national » antérieur)qu’une fois, le plan élaboré par la direction et les cadres de l’UNSS. Les interventions répétées duSNEP-FSU et des élu-e-s des AS l’ont conduit, devant le CA puis l’AG, à accepter la consultation detoute la profession au départ du processus en juin 2011. Ce qu’il avait confirmé aux DSD et DSR UNSSpar courrier en date du 13.04.11. Depuis des mois, tout est mis en œuvre pour éloigner l’UNSS deses missions avec la montée en puissance des objectifs les plus généraux et les plus transversauxdu système éducatif, sorte de cheval de Troie pour « désportiviser le sport scolaire ». Le SNEP a formulédes propositions pour un projet UNSS fondamentalement ancré sur la rencontre sportive inter-établissements et la responsabilisation des élèves.

Jean FAYEMENDY

Des programmes en EPS, pour quoi faire ?

Sport scolaire

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11SNEP N° 857 - 28 JUIN 2011

Pour l’EPS et le sport scolairePour une EPS de qualitéet un sport éducatif pour tous-tesC'est avec ce titre explicite que le congrès du SNEP 2011 a synthétisé ses travaux sur les questionséducatives. Le texte final voté est en fait un appel lancé aux enseignants d’EPS et aux professeursde sports à s’engager collectivement dans un processus réflexif et revendicatif qui reparte de la ques-tion centrale du droit pour tous-tes de pouvoir accéder au plus haut niveau de culture. Cela appellenécessairement des évolutions et des transformations des contenus de l’EPS et des pratiquessportives. Nous pensons ainsi, par notre regard spécifique, réinterroger profondément, avecd’autres, l’Ecole et la société. Pour la discipline, pour aller des intentions au projet concret, nous proposons 3 points de réflexion :

Quels sont, dans les APSA sélectionnées pour l'école, ce qui est le plus représentatif des acquishumains et qui doit faire l’objet d’un traitement didactique et d’un apprentissage systématique ? Quelles sont les APSA les plus à mêmes de faire vivre ces « tranches de vie culturelles sportiveset artistiques » incontournables à tous-tes les élèves ?Quels sont enfin les modes d’appropriation, d’entraînement, d’épreuves et de rencontres humainesà valoriser dans le cadre de l’école ? Par exemple, dans une société minée par l’individualisme, l’écolene doit-elle pas insister prioritairement sur le rôle des activités et apprentissages collectifs ?

Du pain sur la planche...Christian COUTURIER

La natation pourtous les élèves :

une ambition que le SNEP défend !

Le SNEP s’est fermement opposé aux impor-tantes régressions qu’induisait la circulaire nata-tion d’octobre 2010, décidée sans concertation.Nos multiples interventions ont contraint l’ad-ministration à l’abroger presque immédiatement.A ce jour, et après deux nouveaux projets pourlesquels nous avons obtenu d’être consultés, lanouvelle circulairen’est toujours pasparue tant elle poseproblème. Nospositions fondées,argumentées etrépétées à maintesreprises fontobstacle à unerédaction définitivedirigée avant toutpar une économiede moyens.Le SNEP affirmeque la natation n’estpas une APSAcomme les autres, que le nombre d’élèves pargroupe doit être limité, que les objectifs de lanatation dépassent largement la seule exigencedu « savoir nager » inscrite dans le livret personnelde compétences, etc.Parce qu’ils « coûtent », le ministère semble nepas vouloir retenir ces éléments, incontournablespour un enseignement de la natation dans debonnes conditions pédagogiques et de sécu-rité. Si tel n’était pas le cas, la DGESCO et l’IGporteraient la responsabilité d’une circulaire eninadéquation avec les besoins réels pour l’ensei-gnement de la natation.

Nathalie FRANÇOIS

Equipements :les référentiels du SNEP Et 1 référentiel de plus cetteannée : espaces d’athlé-tisme et sports co. degrands terrains ! 4 réfé-rentiels en 10 ans ; quid’autre que le SNEP peutdire qu’il a fait bouger lesregards sur les équipementsnécessaires à l’EPS ?Nombre de gymnases,petites salles, stades etparfois même piscines« SNEP » fleurissent sur leterritoire. Preuve en est de leur succès et de leur intérêt, etqu’il nous faut continuer.

2 000 personnes pendant trois jours pouréchanger sur l'EPS, le sport, le sport scolaire,l'Ecole, la formation des enseignants... C'est ledéfi, réussi, que le SNEP avait lancé. C'était unengagement qui avait pour fonction, outre l'or-ganisation de discussions centrales pour l'avenirde l'EPS, de montrer que les enseignants d'EPSrestent présents, mobilisés, et attentifs auxtransformations en cours du système éducatif.Deux autres défis l'accompagnaient : celui

d'agréger d'autres organisations et associa-tions autour des valeurs défendues (plus de 40ont répondu présentes) et de prévoir, chosetotalement inédite dans un rassemblement decette nature, de véritables pratiques physiquesludiques. Cerise sur le gâteau, l'aspect festif abien sûr été fortement présent. Au bout ducompte, une manifestation bien ancrée dans laculture des professeurs d'EPS.

Christian COUTURIER

Le sport en questionsLors de ses « EPSiliades », qui ont réuni quelques 2 000 personnes en novembre, le SNEPa pris ses responsabilités en initiant une réflexion plurielle sur ce fait social qu'est le sport.Nous avons exploré de nombreuses thématiques : la compétition dans le sport : solida-rité ou exclusion ? Sport et handicap : préfiguration d’un « autre sport » ? Sport, cultureà part entière ? Faut-il un nouveau service public du sport ? Que nous apprennent les évolu-tions des techniques ? Sport et médias. Qui d'autre aujourd'hui propose ce travail-là ?

Christian COUTURIER

Plus de 100 personnalités nationales pour une EPS et un sport éducatif pour tousAvec le SNEP plus d’une centaine de personnalités nationales que ce soit du milieuculturel, sportif, éducatif et scientifique, ont signé cet appel qui se poursuit. Cet appel veut attirer l’attention de l’opinion publique, des médias, des hommes poli-tiques sur trois problèmes :- La nécessité de donner une place plus importante à l’EPS obligatoire dans le système

de formation.- La possibilité pour tous-tes d’accéder à des pratiques volontaires de qualité.- L’impérieux besoin de transformation du sport de haut niveau et professionnel pour des

finalités éducatives et humanistes…Signatures et texte de cet appel disponible à http://www.snepfsu.net/epsiliades/appel.php

Pascal ANGER

Les EPSiliades : un événement majeur et marquant

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Avec la profession

Et le cœur du Métier ! La campagne indigne du ministre de l’EN, LucChatel, sur les recrutements, laissant croire qu’ilest le premier employeur de France alors qu’ilest en réalité responsable du plus grand plansocial, ne doit abuser personne. En 5 ans 4 500 postes d’EPS ont étésupprimés ! Les conséquences d’une telle poli-tique sur notre métier vont bien au-delà de laremise en cause de la filière « éduc-mot » et del’explosion du recours à la précarité ! Ellespercutent selon les cas vos conditions d’emploi,d’entrée dans le métier, vos mutations, vos obli-gations de service ou les 4 à la fois ! Elles sontégalement responsables de dégradationsconséquentes sur la réussite de tous les élèves.Ajoutons-y le nouveau management desressources humaines, la contractualisation, leslettres de missions, le projet d’évaluation desenseignants, l’intéressement individuel qui via la« méritocratie » renforcent le poids de la hiérar-

chie et sont là pour diviser les personnels et lescontraindre à la mise en œuvre des réformes… Ce sont aussi les contraintes pédagogiquesvoulant faire des enseignants des applicateursde décisions prises ailleurs, la multiplicationdes tâches et réunions diverses les éloignant ducœur de leur métier (qui devrait rester centré surla transmission de savoirs et compétences auxélèves)… et la fatigue, le mal être, la pénibilité etl’exaspération qui s’accentuent, ce qui ne sauraitêtre gage d’efficacité ! Les luttes engagées par le SNEP-FSU, depuislongtemps, tracent une direction : « fiers denotre métier, fiers de son rôle social, défen-dons-le ! » Cela passe par des enseignantsreconnus, épanouis, créateurs, concepteurs deleur enseignement, loin de tout ce fatras néoli-béral ! Nous voulons offrir des perspectives pour tous,étudiants, précaires, stagiaires, titulaires en

établissement ou sur ZR, jeunes et moinsjeunes, actifs et retraités, pour tous car il n’y apas de véritables avancées pour chacun sanscelles des autres. Nous sommes attachés à ladéfense individuelle de chaque collègue dans lerespect de règles et l’intérêt du service public.Le contexte de destruction actuel entraîne l’im-patience de résultats. Des bougés ont étéobtenus, mais ils restent encore insuffisants etappellent au renforcement de l’action pour pesersur les décideurs actuels ou à venir.

Alain BRIGLIA

Emploi, recrutements : Une question majeure qui impacte le métier au quotidien et provoque bien des désarrois.

Depuis 2006, en EPS, il n’y a eu que 2 800 nouveaux recrutés pour 7 300 départs en retraite (le tropsinistre 2/3). Cela correspond à 4 500 emplois de moins, un véritable plan social ! Conséquences :1/ Etudiant(e)s STAPS en Licence Educ-mot :« espèce en voie de disparition ». L’affaissementdes recrutements entre 2004 et 2006 (de 1 412à 415) a entraîné une véritable désaffection desétudiants pour cette filière qui semblait « sansavenir » ! (cf. tableau) Cette situation d’assèche-ment du vivier est un véritable danger pour laprofession : outre la pénurie de candidats enrapport aux besoins, elle peut servir d’argumentpour développer une politique de substitutionenseignants EPS/animateurs sportifs !

2/ Un développement massif de la précarité ETla disparition à terme de la fonction de TZR En parallèle de la baisse des recrutements, lerecours à la précarité a explosé. En trois ans, ellea été multipliée par 3 pour atteindre près de2 000 précaires cette année ! En parallèle, 1 500postes de TZR ont été supprimés. Alors qu'il enfaudrait 10% pour assurer les remplacements, iln'en restera à la rentrée que 3% ! C’est toute laquestion de la continuité du service public qui estremise en cause.

3/ La substitution de centaines de postes parla montée en puissance des HSA ET du cock-tail toxique BMP-HSA Dans les établissements des centaines de postessont supprimés et masqués par les BMP (blocsde moyens provisoires) et les HSA. Des centainesde collègues et en particulier nos collègues TZRseront en complément de service sur 2 voir 3 ou4 établissements ! Des milliers verront leur servicealourdi par les HSA !Le SNEP-FSU mène l’action contre les « postescachés », et avec le SNES et le SNUEP dans lescollèges et lycées, appelle les collègues à refusercollectivement les HSA (voir site SNEP).4/ Une dégradation de la gestion qui mineles collègues Cette année (cf. carte des postes vacants aprèsle mouvement intra) plus de 200 postes resterontvacants après le mouvement intra ; synonyme deviolentes désillusions parmi les demandeurs demutation, synonyme d’une nouvelle augmenta-tion de la précarité.

Augmentation des recrutements de 415 à 560en 2 ans (+51%) : de premiers bougés impor-tants grâce au SNEP-FSU !

En deux ans, dans un contexte de suppressionmassive de postes connus de tous, les mobilisa-tions impulsées par le SNEP dans les établisse-ments ou lors de manifestations, contre les HSA,les Dotations Horaires Globales insuffisantes,relayées auprès des députés et sénateurs ainsique lors des audiences du SNEP au ministère etdans les rectorats, produisent des effets. Nousavons obtenu le passage de 400 à 450 puis à 560postes au CAPEPS externe, de 15 à 18 à l’Agré-gation externe et après la réouverture du CAPEPSInterne en 2010, le passage à 48 postes.

Mais insuffisants pour assurer la réussite detous les élèves !

Pour autant, ces avancées ne sont pas à lahauteur des besoins engendrés par les départs enretraite, par les retards accumulés et par la néces-sité du développement de l’EPS et du sportscolaire dans les collèges, lycées et universités.

Pour l’entrée des étudiants dans un vrai métier,pour vos conditions de travail, pour la réussite detous les élèves poursuivez, rejoignez, amplifiez lemouvement de contestation. Pas un établisse-ment, pas un CA sans une dénonciation vigou-reuse des HSA qui tuent l’emploi et l’organisationdu refus collectif des HSA (cf. pétition commune),pas un élu ignorant des dégâts, pas un parentd’élève non averti…

Exigeons, avec les étudiants qui se mobilisent auCAPEPS à Vichy avec le SNEP (action symbo-lique de lâcher de ballons représentant lesbesoins en EPS) pour une augmentation desrecrutements avec un plan pluriannuel et uneamélioration de la situation des stagiaires.

Dernière minute : le SNEP écrit aux députés pourdemander une liste complémentaire.

Alain BRIGLIA

Evolution concours INTERNE2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Inscrits 1780 2217 2296

Pas de concours

1455 1135Présents 1576 1768 1544 812 621Admissibles 261 273 119 89 108Admis 120 120 40 40 40

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Une bien chère enquête au doigt mouilléLe ministère souhaite procéder à une réforme del’évaluation des enseignants. Il a missionné pourcela un cabinet privé pour réaliser une consulta-tion par internet des enseignants (nous ne savonspas encore à l’heure actuelle combien a coûté laprestation de ce cabinet…). La consultation n’ap-porte aucune nouveauté. Quel gâchis d’argentquand le ministère (HCE, DEPPP) a déjà écritdans de nombreux rapports ce que nousprésente comme des nouveautés ce cabinetprivé et quand les réponses du cabinet privé onttoute la rigueur du doigt mouillé !Le ministre en a présenté les conclusions le lundi6 juin aux principales organisations syndicales. Laconsultation est loin d’un minimum de rigueurstatistique mais néanmoins on voit apparaitredans les réponses des collègues ce que dénoncele SNEP depuis de nombreuses années : ladégradation forte des conditions de travail et unlien de plus en plus distendu avec l’inspection. Ilapparait également important pour les collègues

d’avoir des retours sur leur pratique, sur le cœurdu métier, sur ce qu’il se passe dans la classe. Nous avons avancé dans cette présentation lanécessaire déconnexion de l’évaluation et del’avancement pour permettre à la profession detravailler plus sereinement. La FSU a fait auministre la proposition de trois chantiers detravail : la mise en place d’une inspection forma-trice, la formation initiale et continue et le travailen équipe. Ce sont pour nous des voies promet-teuses qui mériteraient d’être investies par leministère. Le SNEP, avec la FSU, sera vigilantpour que la réforme d’un système certes impar-fait mais néanmoins protecteur, ne soit pas l’oc-casion pour le ministère d’instiller encore plus deconcurrence, de servilité, de clientélisme.Annoncée pour la fin de l’année, le SNEP avec laFSU demande à être reçu rapidement par leministre pour lui faire part de ses propositionsconcrètes.

Benoît CHAISY

Un lâcher pour uneliste complémentairePrésent comme chaque année à l’ouverturedes 4 sessions du Capeps, le SNEP organiseun lâcher de ballons qui matérialise lesbesoins du système éducatif. Cette année,l’action symbolise les postes qui resterontvacants à l’issue de la phase intra des mouve-ments académiques (estimation SNEP à400 !). Simultanément un courrier au ministredemande l’augmentation du nombre deplaces au concours par l’ouverture d’une listecomplémentaire.

Hors classe 2011 :bienvenue aux 1 200 nouveauxcollègues promus Ils (elles) seront plus de mille à devenir Hors Classeaprès les CAPA Profs d’EPS et la CAPN Agrégés. Ils(elles) ont tou(te)s atteint la fin (ou presque) de laclasse normale : ils(elles) obtiennent ainsi unepromotion totalement légitime. C’est enfin l’assu-rance d’une fin de carrière qui sera revalorisée.Résultant d’une haute lutte pour les profs d’EPS en1989 (bien après celle des agrégés), elle a permisd’ouvrir des perspectives au-delà des indices termi-naux de la classe normale (11è), d’améliorer lessorties de carrière.A la rentrée 2011, 1 200 nouveaux collègues serontdonc accueillis dans la Hors Classe, défendus avecfermeté et conviction par le SNEP. Nous avons eneffet dénoncé les modifications de procédure et debarème, qui tendent à la détourner du sens premier :la revalorisation de tous. Indignés par les multiples attaques lancinantes,nous avons démontré que les pièges de ce systèmefavorisent le clientélisme et la concurrence, privantainsi certains collègues d'une fin de carrière légitime.Cela nous a conduit au vote en opposition danscertaines académies. Pour réaliser ces 1 200 promotions bienvenues, il afallu :- la détermination du SNEP pour obtenir l’augmen-

tation du ratio et sa stabilisation à 7%, - la vigilance des collègues pour exiger des avis

locaux transparents et justifiés fondés sur l’en-semble de leur parcours,

- de multiples interventions des élus du SNEP enCommission Paritaire nationale et académique.

C’est une victoire d’étape collective sur la gestionmanagériale qui aboutit à ces promotions ample-ment justifiées. Bref, un élément de reconnaissancede l’investissement professionnel qui re-dynamisela carrière et l’exercice du métier.

Martine SOREAU

Pénibilité : 5 000 cartes postales exigeant entre autre le retour à des fin de carrière améliorées afin de prendreen compte les problèmes spécifiques de nos études et de notre métier ont été déposéesauprès de la DGRH. Sur ce dossier très sensible le ministère doit répondre !

Mutations :le SNEP reçu au ministère le 21 juinDès la fin de la phase inter du mouvement et en anticipation du résultat attendu de la phase intra,400 postes vacants !, le SNEP a demandé à être reçu au ministère. Il y portera simultanément la reven-dication d’une liste complémentaire au Capeps 2011 et celle d’un ajustement des capacités d’ac-cueil des académies les plus demandées.

Suite à l’audience du ministère, nous vous tiendrons informés sur l’ensemble des sujets.

RetraiteDès le printemps 2010, le SNEP, avec la FSU,a pris toute sa place dans la construction dumouvement sur le dossier des retraites, dansle cadre d’une interprofessionnelle large. Letravail du SNEP, avec la FSU, y aura étésignificatif d’un syndicalisme en prise avecles personnels : journées de débats, outilsdiffusés aux collègues pour comprendre,appel aux mobilisations unitaires et àdébattre des formes d’actions… Le SNEP

et la FSU ont porté des propositions offensives et exigeantes, en parti-culier sur les questions de financement des protections sociales et du partage des richesses. Face à un pouvoir intransigeant, faisant de sa réforme un dossier emblématique, nous avons réussià faire passer l’opinion d’une acceptation de la réforme vécue comme incontournable à un rejet decelle-ci, vécue comme injuste. Pour autant, le mouvement social puissant, unitaire, n’a pas réussi àentraîner suffisamment la population, ni à mieux faire percevoir les possibilités d’une tout autre réforme,notamment en termes de financement.Le SNEP avec la FSU continuera à s’opposer à une réforme qui, repoussant les âges légaux,dégrade le niveau des pensions et fait reposer l’essentiel de l’effort sur les seuls salariés. Il continueraégalement à revendiquer le maintien d’un niveau de vie satisfaisant des retraités, de l’équité et de lasolidarité.

Anne GALMICHE

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Echos des luttes A l’universitéLe mois de juin n’est pas synonyme de pré-vacances. Des mobilisations ont encore lieu pourcombattre des orientations néfastes.

Montargis-Gien. Les enseignants et parents des lycées Palissy (Gien) et En Forêt (Montargis) ont réaliséle 8 juin un raid en vélo (70 kms) jusqu’au rectorat pour s’opposer aux suppressions de postes (dansces 2 lycées, un poste d’EPS est supprimé).

Une soixantaine de collègues et parents ont ainsi pique niqué devant le rectorat. La demande d’au-dience a été refusée par la nouvelle rectrice qui montre ainsi son sens du dialogue social.

Le développement etl’accès des APSA pourtous à l’université : un objectif du SNEP !Depuis quatre ans le SNEP a accentué son travailde propositions et de revendications pour quechaque étudiant puisse avoir droit à une pratiqued’APSA dans le cadre de sa formation et pourque celle-ci soit complète et équilibrée. Les actesconcrets du pouvoir politique n’ont pas encore eulieu faute de moyens (Postes, équipements,budget), de LRU et de résistance culturellecomme quoi le « sport » n’est qu’un supplément« d’âme ».

Il demeure que les réflexions, les campagnespubliques envers tous les acteurs (politiques,CPU, …) menées par le SNEP avec des propo-sitions, dont l’offre systématique d’unité d’ensei-gnement libre (UEL) aux étudiants en licence oucelle d’une UE obligatoire à un moment ducursus, sont débattues et même, pour les UEL,mises en place dans nombre d’universités. Ellespourraient être inscrites dans le référentiel licenceselon le souhait de la Ministre. Nous ferons toutpour qu’à terme, la pratique critique des APSAsoit un droit et se démocratise à l’universitécomme cela existe par exemple pour lesétudiants des grandes écoles (ENA, …).

Pascal ANGER

www.snepfsu.netUne adresse incontournableAvec plus de 750 000 visiteurs sur l’année scolaire, cet outil est devenu unlieu incontournable pour l’ensemble des enseignants d’EPS et plus large-ment pour tous ceux qui portent un intérêt à notre discipline.

Informer, partager, échanger rapidement en toutesimplicitéOrganisé autour de rubriques qui recouvrent l’ensemble des champs denotre profession, ce site a été conçu pour permettre un accès rapide à toutel’actualité présente et passée. Réactualisé quotidiennement, sa dyna-mique va bien au-delà de l’information en vous donnant la possibilité deréagir, de nous contacter ou encore de participer à la vie du SNEP.

Un espace privilégiéBien entendu, les adhérents y retrouvent un espace réservé dans lequelconsulter en ligne le dernier SNEP Atout, calculer son barème, prendreconnaissance du résultat de sa mutation ou encore accéder et modifier sesdonnées personnelles ne devient qu’une simple formalité.

Laissez venir l’information en maintenant le fil2 200 ! C’est le nombre d’abonné(e)s au fil d’infos du SNEP. Cet E-mailhebdomadaire résume toute l’activité déployée sur le site pendant lasemaine. De courts extraits suivis de liens hypertextes vous permettent rapi-dement d’accéder à nos dernières publications. Ouvert à tous, quelquesclics suffisent, à partir de la page d’accueil du site, pour s’y abonner. Unrendez-vous hebdomadaire que beaucoup ne manquent sous aucunprétexte !

Mais c’est aussi d’autres outils…Accessibles à partir de la page d’accueil du site, rejoignez notre forum dediscussion, notre blog ou encore notre espace Facebook. Ces outils vouspermettent de participer activement à la vie du SNEP en partageant ou encommentant vous-même l’information.

Fred CAMEL

Photo jean maillet

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2 regards extérieurs sur lesréférentiels du SNEP FSU Au-delà de répondre aux besoins de l’EPS et du sport scolaire, lesréférentiels ont le souci délibéré de répondre aussi à ceux des pratiquesfédérales et associatives.Les 2 contributions* de la FFA et de AIRES dans le dernier ouvrageconsacré aux espaces d’athlétisme et sports collectifs de grandsterrains montrent que ce souci est perçu comme un plus et qu’il permetde renforcer la légitimité de ces ouvrages.

Extraits :

Contribution de la Fédération Française d’Athlétisme (FFA)« La démarche du SNEP, pour « re-penser » les équipements traditionnelsd’EPS destinés à l’athlétisme et formuler des préconisations pour la concep-tion d’espaces appropriés à partir d’une analyse fine des besoins pédago-giques, est particulièrement intéressante. Elle présente de nombreux points de convergence et une forte complémen-tarité avec les réflexions menées depuis plusieurs années par la FFA, pouradapter les équipements à la diversification des modalités de pratique del’athlétisme. Ce document devrait donc contribuer très utilement à l’amélioration de lafonctionnalité des espaces pédagogiques et, au-delà, au développement dela pratique de l’athlétisme. »

François VIGNEAUSecrétaire général adjoint de la FFA

Contribution de l’Association pour l’Information et laRecherche sur les Equipements de Sport et de loisirs (AIRES) « Les APS ne doivent plus être considérées uniquement sous l’angle de lapratique et comme une charge incontournable, mais comme un élément àpart entière de la vie des territoires…On ne peut aller vers une adéquation entre offres et demandes qu’au seinde territoires bassins de vie, par un réseau de lieux de pratiques permettantde répondre globalement aux attentes des différents publics… L’EPS estparticulièrement importante car elle prépare à une pratique bénéfique toutau long de la vie. Elle nécessite des installations adaptées, de qualité et bienlocalisées. Les travaux menés par le SNEP, sur les « Exigences fonctionnelles desespaces pour l’EPS au collège et au lycée » viennent combler une lacune,l’EPS devant trop souvent se contenter d’équipements conçus pour lacompétition. Les documents ainsi établis constituent des outils précieux. Ilappartient aux responsables des territoires et aux acteurs des APS d’en tirerensemble le meilleur parti.»

Roger BONNENFANTSecrétaire général de AIRES

* retrouvez l’intégralité de ces contributions dans le dernier référentiel du SNEP FSU.

EquipementsA renvoyer au SNEP 76, rue des Rondeaux, 75020 Paris

Renseignements :Tél. 01 44 62 82 25 • fax 01 43 66 72 63 • [email protected]

exemplaire(s)

Les piscinespour l’EPS

exemplaire(s)

Les grandes sallespour l’EPS

exemplaire(s)

Les salles spécialisées et semi-spécialiséespour l’EPS

TOTAL :

Nom : .........................................................................................

Prénom : ....................................................................................

Organisme : ..............................................................................

Adresse : ...................................................................................

Règlement par chèque bancaire à l’ordre du SNEPCCP Paris 1075520 Z

ou par bon de commande administratif

ADRESSE DE LIVRAISON

Nom : ............................... Prénom : ...........................

Adresse : .....................................................................

Code postal : .................... Ville : ...............................

} X 14 =

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Bon de commande

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exemplaire(s)

Les espaces d’athlétismeet de sports collectifs degrands terrains pour l’EPS} X 14 =

Signature :

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À renvoyer

au SNEP/Centre EPS

76, rue des Rondeaux,

75020 Paris

exemplaire(s)du n° 28, de Contre Pied

Apprendre ensemble

Nom : ..............................................................Prénom : ..........................................................

Organisme : ....................................................

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Adresse : ........................................................

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Chèque à l’ordre de : Centre EPS et Société

CCP 41481 25 X La Source(si nécessité de facture, nous le signaler)

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} X 10 €(+ 2 €

de port)

Bon de commande

Contre Pied n°28 est sorti !Dernier de la série concernant l’apprentissage.Après Ordre ou désordre, Quand est-ce qu’on joue ? voici Apprendre ensemble, une manière de répondre à l’injonction de l’individualisation. Quelques façons de faire pour y parvenir et des points de vue peu rencontrés dans les références dominantes.Un vrai contre pied en quelque sorte !

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