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Vol. 45 Nº 15 Hearst ON - Jeudi 2 juillet 2020 - 2,50 $ taxe incluse 888 362-4011 Hearst 888 335-8553 Kapuskasing Lecoursmotorsales.ca Bonne Fête du C anada Écoutez la radio Post COVID-19, des entreprises en arrachent Des fruits et des légumes pour le Nord de l’Ontario André Lanthier a joué un rôle important dans la vie de plusieurs étudiants Page 5 Page 3 Page 17 Page 12 Les Rotariens offrent de l’amour

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Vol. 45 Nº 15 Hearst ON - Jeudi 2 juillet 2020 - 2,50 $ taxe incluse

888 362-4011 Hearst888 335-8553 Kapuskasing

Lecoursmotorsales.ca

Bonne

Fête

du

Canada

Écoutez la radio

Post COVID-19, des entreprises en arrachent

Des fruits et des légumespour le Nord de l’Ontario

André Lanthier a joué un rôle important dans la vie de plusieurs étudiants

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Les Rotariens offrent de l’amour

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Le Conseil scolaire public duNord-Est de l’Ontario (CSPNE) aconfirmé le début des travaux derénovation à l’École publiquePasseport Jeunesse de Hearst. Les travaux planifiés pendantl’été 2020 permettront à l’écolede subir une cure de rajeunisse-ment en procédant à la mise àjour de la façade extérieure, desinstallations internes, en plus dessystèmes électriques et dechauffage. Les projets au cours desprochains mois incluent laconstruction et le déménagementde la réception et des bureauxadministratifs de l’école, la cons-truction d’une nouvelle zone dechargement des autobus sco-laires devant l’édifice, l’ajout detrois salles de classe au 2e étage,la création d’une entrée distincte

et extérieure à la galerie d’artainsi que des changements auxdeux grandes salles pour mieuxrépondre aux besoins de l’école etde la communauté. Tous les travaux sont effectuésdans le plus grand respect desententes avec les organismes

communautaires qui utilisent lesinstallations de la Place des Artset de l’École publique PasseportJeunesse.Le communiqué de presse publiépar le CSPNE indique qu’il s’agitd’un projet ambitieux, mais réa-liste alors que les rénovations

seront complétées d’ici l’automneprochain. Ce contrat a été octroyé à la com-pagnie de construction CGVBuilders de Cochrane. Les plansont été préparés par la firmed’architecture Larocque ElderArchitects de North Bay.

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Travaux de construction à l’École publique Passeport JeunessePar Samuelle Dallaire

Le Bureau de santé Porcupine apublié un document de recom-mandations concernant laCOVID-19 pour les employeurs,les lieux de travail ainsi que lesentreprises. Celui-ci a pour butde protéger les employés et lesclients contre le virus dans lesmilieux de travail autres que ceuxdes soins de santé. Le Bureau de santé Porcupinerecommande fortement que tousles membres du personnel répon-dent à un questionnaire de

dépistage des symptômes avantchaque quart de travail. Il fautaussi mettre en place une procé-dure indiquant clairementl’obligation d’en aviser un super-viseur si l’un des membres dupersonnel est malade. Les entre-prises peuvent examiner leschoix en matière de télétravail,décaler les quarts de travail ouoffrir des heures et des horairesde travail flexibles. Les employeurs devraient égale-ment mettre en place des poli-

tiques flexibles de manière à ceque les employés puissent resterà la maison pour s’occuper d’unmembre de leur famille qui estmalade ou pour s’isoler parcequ’ils ont été en contact étroitavec une personne atteinte de laCOVID-19.Pour prévenir la propagation duvirus, le Bureau de santé ajoutequ’il est très important de selaver les mains et que si on utilisedes gants, de les jeter à lapoubelle et de se laver les mainsaprès les avoir enlevés. Il estfortement recommandé queles employés et les clients portentun masque de tissu lorsqu’ilsne peuvent pas garder leursdistances. Les employés devraient, dans lamesure du possible, garder unedistance de deux mètres entreeux et leurs collègues ainsi queles clients. L’employeur doit dis-suader les employés de serassembler et assurer le maintiende l’éloignement physique parmiles membres du personnel dansle coin-repas et dans les salles deréunion.Les entreprises devraient songerà installer des écrans de protec-tion en plexiglas ou d’autrestypes de barrières s’il y a un con-tact étroit entre les employés etles clients. Elles peuvent égale-

ment retirer les meubles desallées afin de faciliter les mouve-ments. Les aires communes et lessurfaces fréquemment touchéesdoivent être nettoyées et désin-fectées fréquemment. Les organismes sont tenus delimiter le nombre de clients afinde faciliter les mouvements, touten permettant le maintien d’unedistance de deux mètres entre lesgens. Ils peuvent installer desaffiches rappelant l’éloignementphysique, placer du rubanadhésif ou des cercles sur leplancher pour indiquer auxclients où se tenir ainsi que deretirer tous les articles non essen-tiels des comptoirs. Pour ce quiest de la livraison par la poste ouen bordure de trottoir, le Bureaude santé Porcupine recom-mande d’adopter la livraison sanscontact.En ce moment, le gouvernementdu Canada recommande auxCanadiens d’éviter tous lesvoyages non essentiels.

Recommandations du Bureau de santé Porcupine à l’égard de la COVID-19Par Samuelle Dallaire

AVIS D’INTERRUPTION DE SERVICE

DATE : Dimanche 12 juillet 2020DURÉE : 6 h à 16 h RÉGION : Tous les clients

(Kapuskasing/Hearst/Constance Lake)

RAISON : Hydro One doit interrompre le courant afin d’effectuerdes travaux sur la ligne de transmission d’électricité.

Nous nous excusons pour tout inconvénient que cette interruption pourrait causer.

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 2 JUILLET 2020 3

Dans la région économiqueNord-Aski, 48  entreprises,ser-vices administratifs et orga-nismes sans but lucratif (OSBL)ont répondu à un sondage conçupour évaluer l’impact écono-mique et humain des mesuresd’urgence de la COVID-19. Mêmesi 48 % des répondants ont réduitleurs opérations et 35 % ont misfin temporairement à leurs acti-vités, 40 % d’entre eux ont con-fiance qu’ils vont pouvoir passerau travers, selon les réponsesrecueillies par la Commission deformation du Nord-Est, laCorporation de développementéconomique régionale (CÉDR)Nord-Aski, la Corporation dedéveloppement économique de laVille de Hearst et la Corporationde développement économiquede Hornepayne.Les répondants, qui se trouventdans la Première Nation de Con-stance Lake, la ville de Hearst, lecanton de Hornepayne et la mu-nicipalité de Mattice-Val Côté,ont répondu au sondage une foisen avril, après que le gouverne-ment ontarien ait annoncé lesmesures d’urgence le 26 mars, etune fois en mai, suite à l’annoncegouvernementale du déconfine-ment progressif. Toutes les organisations ontenregistré des pertes financièresprincipalement parce que leursactivités économiques ont dimi-nué, des contrats ont été annulés,ou parce qu’ils ont reçu moins dedons dans le cas des OSBL. Lamoitié des répondants ausondage en mai estiment que cespertes vont s’élever au maximumà 20  000  $ tandis que pour letiers d’entre eux, les pertes pour-raient s’échelonner entre100 000 $ et un million de dol-lars. Pour gérer l’incertitudeéconomique, 58  % des répon-dants ont choisi de réduire leursdépenses ; cependant, pour seconformer aux exigences du gou-vernement, 48 % ont augmentéle nettoyage et l’entretien sani-taire de leurs locaux. Certaines organisations ontdécidé de fermer leurs activités,mais pour les 35  organisationsqui ont continué à offrir des ser-vices, 49 % d’entre elles étaientjoignables par téléphone seule-ment, 29 % avaient une présencecommerciale en ligne et 43 % ont

gardé leurs portes ouvertes,mais avec des heures de serviceréduites.Entre les mois d’avril et de mai,selon le rapport du sondage,plusieurs programmes de soutienont été mis aussi bien au niveaufédéral, provincial que munici-pal. Au fédéral, les employésétaient éligibles possiblement à laPrestation canadienne de secoursd’urgence et à la Subventionsalariale d’urgence du Canada ;les entreprises pour leur partpouvaient accéder au Compted’urgence pour les entreprisescanadiennes. Parmi les organisa-tions qui ont participé ausondage sur les subventions, lamajorité n’a pas rempli unedemande de subvention. Dans 25de ces organisations, 64  %n’étaient pas admissibles auxsubventions et 64 % ne savaientpas comment remplir les formu-laires de demande. Si la moitiédes répondants ont trouvé lesconsignes assez faciles à suivre,pour un cinquième d’entre eux,les directives n’étaient pas tou-jours compréhensibles. En contraste, la majorité desorganisations qui ont répondu ausondage n’ont pas pu profiter dusoutien mis en place au niveaucommunautaire. Il a ensuitedemandé à ces 93 % des répon-dants pourquoi ils n’avaient pasbénéficié de soutien communau-taire  : 71  % ont expliqué qu’ilsn’étaient pas au courant de cesmesures de soutien. Par exemple,le paiement des taxes munici-pales a été remis à plus tard. La

CÉDR Nord-Aski indique aussisur son site internet une subven-tion financière provinciale  : leFonds d’aide et de relancerégionale (FARR) dans le cadreduquel des prêts sans intérêt àhauteur de «  25,5 millions dedollars de financement sontdisponibles par l’intermédiairedes SADC pour aider les petitesentreprises locales à faire face àla pandémie de COVID-19. »Les organisations qui ont par-ticipé au sondage ont indiquéégalement le soutien qu’ilsaimeraient recevoir de la com-munauté en vue de la réouver-ture de plusieurs activitéséconomiques dans la région. Ilest écrit que les répondantsaimeraient que la populationconnaisse les lignes directrices etfasse preuve de patience. Ilsvoudraient aussi « s’assurer quetout le monde suive les règle-ments pour diminuer le risque detransmission du virus,  » etencourage « l’achat local. » Les

répondants ont indiqué vouloiraussi « obtenir l’équipement deprotection individuelle et les pro-duits nettoyants nécessaires. »Dans cette deuxième phase dedéconfinement, 81 % des entre-prises et organisations necomptent pas embaucher du per-sonnel. Parmi les raisons identi-fiées dans le sondage, certainsont écrit : « Nous avions planifiéembaucher avant la pandémie,mais en raison de l’incertitude,une diminution de la demande,et nos budgets restreints, nousn’avons pas les moyens d’embau-cher.  » Cependant, pour leursemployés actuels, 74  % desrépondants ont affirmé avoirbesoin de formation dans lesdomaines suivants  : systèmed’information sur les matièresdangereuses utilisées au travail,santé et sécurité, violence etharcèlement, médias sociaux etnettoyage et désinfection.

Impact des mesures d’urgence de la COVID-19 dans la région Nord-AskiPar Awa Dembele-Yeno

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4 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 2 JUILLET 2020

ÉquipeSteve Mc InnisDirecteur général et é[email protected] MongrainDirectrice adjointe/comptabilité[email protected] GagnonSamuelle DallaireElsie SurénaAwa [email protected]é [email protected]

[email protected]

Isabelle SabourinGuy MorinCollaborateursClaire ForcierRéviseure bénévole

Claudine LocquevilleChroniqueuse

Sites WebJournallejournallenord.comJournal électroniquelejournallenord.com (virtuel)Facebookfb.com/lejournallenord

MembresAPFapf.ca613 241-1017

Fondation Donatien-Frémont613 241-1017

Canadian Media CirculationAuditcirculationaudit.ca416 923-3567Lignes agates [email protected] 411-7487

Journal Le Nord1004, rue Prince, C.P. 2648Hearst (ON) P0L 1N0705 372-1011

Notre journal rectifiera toute erreurde sa part qui lui est signalée dans les48 heures suivant la publication. Laresponsabilité de notre journal selimite, dans tous les cas, à l’espaceoccupé par l’erreur, pourvu quel’annonce en question nous soitparvenue avant l’heure de tombée. Ilest interdit de reproduire le contenude ce journal sans l’autorisationécrite et expresse de la direction.Nous reconnaissons l’aide financièredu Gouvernement du Canada,par l’entremise du Fonds duCanada pour les périodiques dansnos activités d’édition.Prenez note que nous ne sommespas responsables des fautes dansplusieurs des publicités du journal.Nombreuses sont celles qui nousarrivent déjà toutes prêtes et ilnous est donc impossible dechanger quoi que ce soit dans cestextes.ISSN 1199-0805

Chronique : Pour une culture du consentement Julie Gillet – Francopresse

J’ai six ans. Ma mère me raconte l’histoire de cette princesseendormie ramenée à la vie par le baiser d’un prince courageux. Jerêve d’être à sa place, d’être choisie par un beau chevalier.J’ai huit ans. L’institutrice m’explique gentiment que si Nicolasm’embête et se moque de moi, c’est parce que secrètement, ilm’aime bien. J’intériorise le fait que c’est normal qu’un hommes’en prenne à moi.J’ai onze ans. Dans le bus, un inconnu se colle et se frotte à moi.Je ne dis rien, j’ai honte. Je ne prendrai plus ce bus, tant pis si montrajet dure maintenant le double du temps.J’ai quatorze ans. Je découvre Mary à un je ne sais quoi au cinéma.Harceler une femme pour la séduire me parait tout à fait normal.Je ne vois pas le problème. Se faire voler un baiser, c’est quandmême plutôt romantique, non ? J’ai dix-sept ans. Alors que je suis à la plage avec une amie, unhomme nous filme avec son téléphone en se masturbant. Nous luicrions après. Personne ne réagit autour de nous. Nous quittons laplage, dépitées.J’ai vingt ans. Je rentre chez moi, seule, après une soirée. Quatrehommes en voiture me suivent, m’insultent et essayent de meforcer à monter dans l’automobile. Quand je raconte les faits à mesamis le lendemain, on me demande comment j’étais habillée et sij’étais soule. J’ai vingt-cinq ans. Mon petit copain insiste pour faire l’amour,« ça fait longtemps ». Je me laisse faire pour éviter une énièmedispute. Même si je n’en ai aucune envie. Mes copines me disentque je fais bien.

Etc. Etc. Etc. Tout au long de ma vie, j’ai été confrontée à des gestes déplacés, àdes attitudes insistantes et à des comportements inopportuns dansl’indifférence générale. Rares sont les amis à m’avoir soutenuelorsque je montais au créneau contre une blague sexiste. Raressont les passants à m’avoir aidée lorsque je ripostais face à uneremarque malvenue dans la rue. Encore plus rares sont les amantsà ne pas s’être mis sur la défensive lorsque je leur parlais deconsentement.Pourtant, je ne suis pas un cas isolé. Au Canada, une femme surtrois a déjà été l’objet de comportements sexuels non désirés enpublic. Environ 4,7 millions de Canadiennes — soit 30  % desfemmes de 15 ans et plus — ont déclaré avoir été victimes d’agres-sion sexuelle au moins une fois dans leur vie. La grande majoritédes victimes n’ont pas déclaré l’agression à la police, par honte, parculpabilité ou par peur d’être blâmées. Les mouvements sociaux comme #MoiAussi ont permis de leverle voile sur cette situation et de faire avancer le débat, c’est certain.Mais n’empêche que certains continuent de penser que ce n’est pas

si grave. Qu’il n’y a pas mort d’homme. Pas de fumée sans feu. Qu’ilfaut bien insister un peu, parfois, pour obtenir gain de cause.Qu’elle n’avait pas à mettre de jupe, aussi, si elle ne voulait pasqu’on la drague. Puis que c’est difficile de savoir, les femmeschangent tout le temps d’avis et disent « non » pour dire « oui ».Beaucoup de garçons grandissent avec l’idée que ce qui est impor-tant, ce n’est pas d’obtenir le consentement éclairé d’une femme,mais d’obtenir du sexe. Que leurs pulsions sont irréfrénables etqu’il est normal d’essayer de les assouvir par tous les moyens, etque pour séduire une femme, il faut parfois insister. Que la finjustifie les moyens. De nombreux films, livres et séries les confortent dans cette idée,de La Guerre des étoiles à Games of Thrones, de Millénium àJames Bond en passant par Don Juan. C’est ce qu’on appelle laculture du viol : un ensemble de références et de comportementssociaux qui, volontairement ou non, banalisent, excusent ou enjo-livent les agressions à caractère sexuel. Ce ne serait pas entière-ment la faute au violeur. La victime était si jolie.Aussi, la culture du viol contribue à diffuser l’idée qu’un « vraiviol  » est forcément glauque et violent. Un inconnu qui vousagresse dans un stationnement souterrain. Or, dans plus de 50 %des cas, la victime connait son agresseur. Il s’agit d’un ami, d’uneconnaissance ou d’un membre de la famille. Peut-être un hommeà qui elle n’a pas forcément dit « non » et qui a interprété celacomme un « oui ». Difficile de porter plainte, de se sentir légitime lorsque la sociéténous envoie le message que nous sommes probablement un peufautives, nous aussi. En matière de consentement, il n’y a pas de lignes floues. Commentsavoir ? En demandant, pardi! Un « non » est un « non ». Un« bof » est un « non ». Un « oui » suivi d’un « non » est un « non ».Une absence de réponse est un « non ». C’est simple : seul un « oui » enthousiaste est un « oui ». S’assurerdu plein consentement de l’autre à chaque étape d’un rapport in-time devrait être le moteur de nos désirs. Sinon, pourquoi ne pasrester chez soi devant Pornhub ?Arrêtons de culpabiliser nos filles. Qu’elles rentrent quand ellesveulent, s’habillent comme elles veulent et fassent ce qu’elles veu-lent, tant que c’est librement consenti. Éduquons nos garçons à entendre les «  non  ». Apprenons àconnaitre nos limites et à accepter celles des autres. À communi-quer davantage. Construisons une sexualité plus respectueuse,plus créative, plus libre, cet été et tous ceux qui suivront.

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 2 JUILLET 2020 5

Clinique médicaleEn mai dernier, la Municipalitéannonçait la fermeture de laclinique médicale pour unepériode indéterminée, à la suited’un dégât d’eau. Afin que leservice soit remis en place leplus rapidement possible, unedemande de financement serasoumise à la Fondation Labelle,au montant de 400 000 $, pourles réparations. Ce montant comprend, entreautres, les couts des réparationsdu toit, des travaux d’assainisse-ment nécessaires, l’achat dunouvel équipement.CDSSAB vs ambulancier

Une lettre signée par le mairesera envoyée à la direction duConseil d’administration desservices sociaux du district deCochrane afin de démontrer lespréoccupations du conseil con-

cernant la décision de mettre finà la pratique de la relève enambulance. Le Conseil déplore également lefait qu’il n’ait pas été ni consulténi correctement informé à cesujet. Cette nouvelle pratiquepourrait mettre la population endanger selon les élus de Mattice-Val Côté, mais également desautres communautés de laroute 11.

Castor nuisibleLa Municipalité de Mattice-ValCôté est prête à conclure uneentente avec le Conseil destrappeurs de Hearst concernantles castors nuisibles durant la sai-son 2020. Le Conseil souhaite modifier lestermes de l’entente proposéepour prévoir que le trappeurexpédié doit régler le problèmedans les 48 heures après en avoir

été avisé par le coordonnateur ducastor nuisible. Le trappeur ou lecoordonnateur doit faire rapportà la Municipalité, confirmant ladate à laquelle le problème a étérésolu.

Internet haute vitesseLe conseil de la Municipalité deMattice - Val Côté appuie lecanton d’Armour sur la nécessitéd’investir substantiellement dansles installations d’Internet hautevitesse dans les régions rurales.Cette résolution a été appuyéejusqu’à maintenant par huitdéputés néo-démocrates du Nordde l’Ontario, décrivant commentle manque d’Internet à largebande adéquat constitue undésavantage pour la région parrapport au reste de la province.Selon la documentation, lapandémie de COVID-19 adémontré que les gens doivent

s’appuyer sur Internet pourtravailler, apprendre, acheter,rester connectés et obtenir desinformations. Cette résolutionsera dirigée directement aupremier ministre afin deremédier à la situation.Centre de désintoxication

Dans le même ordre d’idée, leconseil a également appuyé leconseil municipal de Cambridge,demandant à la province del’Ontario de fournir le finance-ment nécessaire pour établir etrendre des programmes dedésintoxication et de réadapta-tion supplémentaires accessiblesdans toute la province.Avec la crise des opioïdes partoutau pays, on estime que cettesituation doit être prise ausérieux, en adoptant des déci-sions pour venir en aide auxpersonnes touchées.

Mattice en bref : clinique médicale, ambulanciers et castors nuisiblesPar Steve Mc Innis

Dans le cadre d’une initiative duGouvernement du Canada et deCentraide, un montant de5  000  $ a été remis au ClubRotary de Hearst afin de monterun projet pour les gens de 55 anset plus au cours de cette périodedifficile. Une équipe de sixbénévoles a travaillé ensembleafin de mettre l’accent sur ce qui

semblait être un besoin criant,soit contrer l’isolement social etfavoriser la santé mentale despersonnes 55 et plus qui viventcette situation de manière pluspénible. L’équipe de Vieillir chez soi encollaboration avec les agences ensoins de santé de la région ontétabli une liste de 69 personnes.

Les gens avaient le choix entrecinq paniers réconforts, selonleur goût : un bac de jardinage,un ensemble de tricot et coutureavec le choix des matériaux, unensemble de menuiserie pourfaire des cabanes à oiseaux, unpanier d’articles de soins person-nels, ou un panier divertissementpour le plaisir.

Les magasins locaux ont aussiapporté beaucoup d’aide et diversrabais afin de maximiser le con-tenu de chaque panier. Selon les Rotariens qui ont livréles 69 paniers, la visite était ensoi un bonus pour les réci-piendaires et les petites atten-tions apportées ont su faire lebonheur des gens.

Le Club Rotary livre des paniers réconforts Par Sophie Gagnon

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6 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 2 JUILLET 2020

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Quand le temps est venu de trou-ver un locataire commercial pourprendre le relai de son entrepriseCafé Duo sur la 9e  Rue, lapropriétaire du bâtiment,Emmanuelle Rheault, a pensétout de suite à ChantalMacameau, la fondatrice deRisotto & Co. «  La premièrechose que j’ai faite, justement,c’est d’aller vers Chantal parceque j’aime beaucoup son projet.J’aime ce qu’elle propose. C’estdifférent, c’est nouveau à Hearst.Donc, je lui souhaite un bon suc-cès, mais je sais que ça a déjàcommencé son succès, parce quedès sa première semaine, elle aeu un achalandage assez élevé. Jesuis vraiment contente pourelle », a déclaré Mme Rheault enentrevue avec le journal Le Nord.Pour Emmanuelle Rheault, CaféDuo était sa première aventureentrepreneuriale ainsi que dansle milieu de la restauration. « J’aipris l’entreprise le 1er  octobre2018. […] J’envisageais de fairedes changements graduels aumenu pour essayer de nouvelleschoses et attirer une nouvelleclientèle. J’ai introduit quelquesnouveaux plats, mais à longterme, je voulais changer le menusur plusieurs années. »Selon Mme  Rheault, acheter leCafé Duo devait tout d’abord luipermettre d’acquérir de l’expéri-ence en gestion d’entreprise pourréaliser son projet à long terme : lancer une microbrasseriehearstéenne qui aurait produitdifférents types de bière à based’orge maltée. Mme  Rheaultavait dans cet objectif suivi desstages dans des brasseries et descours de fabrication de bière. Plusieurs raisons ont néanmoinspoussé Mme Rheault à mettre laclé sous la porte du Café Duo.« Premièrement, faire de la cui-sine, ce n’est pas comme faire dela bière. J’aime la cuisine, mais jeme suis rendu compte qu’il fautvraiment que ce soit une passion

parce que ça demande beaucoupd’heures. C’est très exigeantphysiquement. »Mme Rheault avait donc décidéd’engager des gestionnaires en2019. En regard des mesuresqu’il fallait prendre pour contrerla COVID-19, elle a dû renvoyerce personnel et revenir à Hearsten mars pour s’occuper du Café.«  Et là, je devais m’occuper demon entreprise en plus de tra-vailler à temps plein. Mes parentsm’ont aidée pendant quelquesmois, mais ça commençait àdevenir exigeant. J’ai fini parréembaucher l’une de mesemployées. Je me suis renducompte que mes plans à longterme, avec la pandémie, ne fonc-tionnaient plus. J’ai vu la possi-bilité de louer mon local et j’aisauté sur cette opportunité-làassez rapidement. J’ai décidé çaà l’intérieur d’une journée. »À en croire Mme Rheault, malgrétout, la pandémie n’a pas étéun facteur déterminant dans lafermeture du Café Duo. «  Jepense que la pandémie a justeaccéléré quelque chose qui s’envenait de toute façon. Mais je suis

consciente qu’il y a des com-merces qui voulaient continuer,mais qui doivent fermer à causede la pandémie. »L’expérience ne semble pas avoirété en vain, car Mme Rheault diten avoir tiré plusieurs leçons. Ellea constaté que tout projet entre-preneurial doit être le fruit d’unevéritable passion parce qu’ils’agit d’un travail accaparant.«  J’ai appris que se lancer enaffaires toute seule, c’est très dif-ficile aussi. Si j’avais à refaire ça,j’irais avec un partenaire, auminimum. Sinon, il faut penser àtout soi-même. En fait, c’est dif-ficile d’avoir une vie équilibréeparce que le travail prend toute laplace. »En ce qui concerne le projet demicrobrasserie, Mme  Rheaultserait prête à s’engager siplusieurs conditions sont réu-nies, comme le fait de trouver unou une partenaire d’affaires avecqui elle serait sur la mêmelongueur d’onde. Mme Rheault aexprimé son appréciation sincèredu soutien financier qui lui a étéproposé à Hearst pour monter lamicrobrasserie, mais elle n’a pas

eu d’offre de partenariat. « Deuxièmement, le défi dont jeme suis rendu compte, c’est quese lancer en affaires à Hearst,c’est quand même assez difficileparce que c’est difficile de trouverde la main-d’œuvre et de lagarder, surtout dans des domai-nes comme ça où les salaires sontsouvent des salaires minimum.Ici à Hearst, les gens ont l’oppor-tunité d’aller travailler pour desentrepreneurs locaux en indus-trie forestière où c’est des salairesplus intéressants que dans unebrasserie par exemple. »Pour les jeunes qui souhai-teraient se lancer en affaires,Mme  Rheault recommande des’assurer que leur entreprise soitavant tout une histoire de cœur.« Si tu es seule et que c’est vrai-ment une passion, je pense que siça ne te dérange pas d’y mettredes heures et des heures, je croisquand même qu’une personneseule peut réussir. Il faut que tusois prête à mettre plusieursheures, presque toutes tesjournées, tous les jours, même lesfins de semaine, sur le projet. »

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 2 JUILLET 2020 7Emmanuelle Rheault explique la fermeture du Café DuoPar Awa Dembele-Yeno

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8 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 2 JUILLET 2020

Au début du mois de juin,plusieurs adolescents ont com-mencé à utiliser la plateformeTikTok comme moyen de con-fronter leurs parents racistes.Tous les jours, des confronta-tions se produisent sur lesmédias sociaux entre les inter-nautes qui prennent la paroleou publient des vidéos sur lesmédias sociaux qui montrentl’impact de la discriminationraciale et ceux qui ne sont pasd’accord avec eux. Dans Google,les recherches pour les mots« racisme » et « raciste » ont aug-menté de 1 400 % entre le 17 maiet le 6  juin. Pour expliquer unpeu ce que veut dire le motracisme, Élisabeth Labrie, pro-fesseure en enjeux humains etsociaux à l’Université de Hearst,a accordé une entrevue au jour-nal Le Nord, qui sera présentéeen deux parties.Dès le début, Mme  Labrie faitcomprendre que toutes les défi-nitions et explications qu’elleva donner s’appuient sur unepers-pective sociologique. «  Leracisme, c’est une idéologie. Uneidéologie, c’est quoi ? C’est unegrille d’interprétation que leshumains créent pour interpréterle monde, la société, nos relationssociales, les classes sociales oula disparité économique. Onappelle ça des hypothèses. C’estune interprétation de la façondont le groupe majoritaire va voirla chose. » Une des idées sur lesquellesl’idéologie du racisme est fondée,d’après Mme  Labrie, c’est qu’ilexisterait une hiérarchie entrehumains en fonction de «  leursdifférences biologiques, que cesoit la couleur de peau, les traitsphysiques comme la forme desyeux par exemple, la taille. Je merappelle qu’à un moment donné,il y en a qui distinguaient la

forme des oreilles.  »PourMme  Labrie, observer les dif-férences physiques entre lesgroupes ethniques, c’est normal.«  Le problème avec ça, c’estquand ça mène à une injusticesociale », ajoute-t-elle. Mme Labrie a retracé l’évolutionde la notion scientifique de racedepuis son apparition dans lesmilieux intellectuels occiden-taux du 18e  siècle. «  Dans lesannées 1700, on a commencé àétudier les races pour les caté-goriser. On croyait que, oui, il yavait vraiment une hiérarchieselon la race. La science s’est dit :“Nous on va offrir un cadre pourbien comprendre l’ordre desraces.” Il y avait une hiérarchieobservable en société. En haut dela pyramide, il y avait les Blancs.En bas, c’était les Noirs. Entre ça,on retrouvait toute une série deraces et d’ethnicités. La science acommencé à étudier la hiérar-chie, mais le sens qu’on lui don-nait était différent. Là, on croyaitque c’était la vérité, que l’hommeblanc était vraiment supérieur.Ça justifiait le colonialisme vécu,par exemple, par les autochtonesen terre canadienne. » Une fois que la science del’époque avait validé la croyancepopulaire en la supériorité desCanadiens d’ascendance euro-péenne, selon les dires deMme  Labrie, des lois ont étéadoptées et des institutions ontété créées qui reflétaient cettecroyance. La validation du milieuscientifique a donc servi àjustifier les pratiques de l’èrecoloniale. « À quel moment com-mence-t-on à questionner cettehiérarchie-là ? À quel moment lascience s’est-elle dit : “la hiérar-chie, c’est peut-être les humainsqui construisent ça ? Il y a peut-être des effets négatifs sur lesminorités ou les autres ?”  »,

demande Mme Labrie. Après unelongue période où personne neremet en cause l’idéologie duracisme, elle mentionne un tour-nant au début des années 1900.« Au début du 20e siècle, il y ades évènements très meurtriers.On peut penser par exemple àl’antisémitisme avec la hainedes Juifs puis au Canada, avecles écoles résidentielles, lesAutochtones qui mouraient àcause de cette idéologie-là. […]Tout à coup, on a commencé àpenser que cette hiérarchie-làétait questionnable. »Pour Mme Labrie, cela marque ledébut d’une remise en questionscientifique de la compréhensionde la race. Des évènements de ladeuxième moitié du 20e  siècle,comme l’émergence du Ku KluxKlan aux États-Unis ou le géno-cide au Rwanda, montrent,d’après elle, l’étendue des rava-ges causés par la notion de raceet accélère la remise en questionde la hiérarchie. Dès lesanées  1960, il y a une prise deconscience du lien entre l’idéolo-gie du racisme et l’injustice, selonMme Labrie. Du coup, plusieursmouvements de défense desdroits civils et sociaux ont vu lejour à l’époque, explique-t-elle. « On a des personnes qui ont prisla parole, comme Martin LutherKing. C’est la même chose avecles autochtones. Dans lesanées  1960, on a des grandes

figures marquantes qui ont dit :“C’est assez, on veut avoir desdroits”  », déclare Mme  Labrie.Parmi ces activistes autochtones,on retrouve un vétéran de la Pre-mière Guerre mondiale, Francis« Peggy » Pegahmagabow de laPremière Nation ShawanagaFirst Nation près de Barrie etAndrew Paull, de la PremièreNation Squamish en Colombie-Britannique, très actifs dans lesannées 1940. Il y a aussi dans lesannées  1960, entre autres,l’activiste métis Howard Adams,Harold Cardinal de la PremièreNation Sucker Creek enSaskatchewan et l’artiste visuelleDaphne Odjig de la PremièreNation Wikwemikong sur l’îleManitoulin.«  Dans les années  1960, lesAutochtones ont finalement étéconsidérés comme des humainspar la Charte des droits et liber-tés », précise Mme Labrie. À lamême époque, ils obtiennentaussi le droit de vote au fédéral.« La femme a eu le droit de voteavant les Premières Nations auCanada. » Suite à cet activisme,rapporte Mme Labrie, c’est ainsique sont apparus des centresd’étude, des programmes univer-sitaires en études autochtones.« Toutes les races ont créé leursinstitutions pour être en mesured’offrir leur perspective sur larace, sur le racisme. »

C’est quoi le racisme ?Par Awa Dembele-Yeno

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 2 JUILLET 2020 9

Sylvie Gosselin, ornithologueamateur, est passionnée desoiseaux. Lors d’une de ses ran-données en nature, il y a deuxsemaines, elle a eu la chance dephotographier un canard qu’onvoit rarement dans le Nord del’Ontario. Mme  Gosselin se promenait àbicyclette le long du sentierpédestre qui longe la rivière deHearst lorsqu’elle a aperçu uncanard qu’elle ne connaissait pas.« C’était la première fois que jevoyais un canard de ce genre. Enplus, elle avait ses petits souselle. »Mme  Gosselin a donc sorti sonappareil photo, qu’elle trainetoujours lors de ses randonnéesà la marche et en vélo, pourphotographier sa nouvelledécouverte.

Quelle sorte de canard ?

Le canard en question est un

Garrot d’Islande, aussi connucomme le Barrow’s Goldeneye, àcause de ses yeux de couleurdorée. Selon un livre sur lesoiseaux de l’Ontario, Mme Gos-selin explique qu’on retrouvehabituellement cet oiseau dans leSud.Quelques jours plus tard, elle ena vu un autre sur un ruisseaulorsqu’elle se promenait en kayakdans un secteur qui mène au LacSte-Thérèse. Bien que cet oiseauavait lui aussi des bébés, elle necroit pas qu’il s’agisse du mêmeque sur la Mattawishkwia. «  La nature me gâte de sesbeautés  », dit l’ornithologueamateur qui s’intéresse auxoiseaux parce qu’ils la fascinent.«  Il y en a tellement de dif-férentes sortes et il y en a beau-coup que je n’ai pas encore vus »,ajoute-t-elle.

Sylvie Gosselin : une ornithologue amateurPar Samuelle Dallaire

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10 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 2 JUILLET 2020

Après 15 ans, le mariage gai est entré dans les mœurs.Paul-François Sylvestre — Initiative de journalisme local – APF – OntarioLa nouvelle Loi sur le mariagecivil fédérale est entrée envigueur le 20  juillet 2005,permettant ce type d’union chezles couples de même sexe.Âgées respectivement de 80 et67  ans, la militante franco-ontarienne Denyse Culligan et sapartenaire Sherry Baerg viventensemble depuis 30  ans àThunder Bay. « On s’est mariéesen 2010 pour souligner notrevingtième anniversaire, pas pourformaliser un état de fait ni pourobtenir un sceau de respectabi-lité, lance Denyse. Le mariage aété une fête entre parents etamis. »Gilles Marchildon, 55 ans, a poursa part épousé Gord Klassen,51  ans, quelques semaines àpeine après l’adoption de la Loisur le mariage civil. Il était alorsdirecteur général du groupe delobbying Egale Canada (enanglais seulement). « Cette loi estun moment charnière dans lalutte pour les droits LGBT,souligne-t-il, au même titreque la décriminalisation de

l’homosexualité en 1969. »Quelques chiffres et dates

Le 1er février 2005, le gouverne-ment libéral de Paul Martindépose le projet de loi C-38 (Loiconcernant certaines conditionsde fond du mariage civil). LaChambre des communes l’adoptepar 158 voix contre 133 le 28 juin2005, et le Sénat fait de mêmepar 47 voix contre 21 le 19 juilletsuivant. La sanction royale a lieule lendemain. À noter qu’avant l’adoption duprojet de loi fédéral, le mariagegai était déjà légal dans huitprovinces et un territoire, dontl’Ontario (10  juin 2003). Il n’yavait qu’en Alberta, à l’Île-du-Prince-Édouard, au Nunavut etdans les Territoires du Nord-Ouest que les couples de mêmesexe ne pouvaient pas se marier.Quatorze ans après la loifédérale, un sondage de ResearchCo. indiquait l’été dernier que25 % des Canadiens s’opposaientencore au mariage gai : 10 % car-rément contre et 15 % en faveurd’une union civile, mais pas d’un

mariage. Ce dernier devientcependant de plus en plus popu-laire. Lors du recensement de2006, il y avait 7 465 couples gaismariés et 37  885  couples enunion de fait. Dix ans plus tard,c’était 24 370 contre 48 510.

Pour la sécurité, la reconnaissance ou le fun

Même si certaines personnesLGBTQ+ ne se bousculent paspour adopter un concept qu’ellesjugent trop hétéronormatif, lemariage comporte cependant desavantages financiers. Employé de Toronto Dominion,Jean-Paul Poitras note que«  certains avantages sociaux —plan dentaire, assurance-vie —s’appliquent aux gens mariés etnon à ceux en union de fait. EtToronto Dominion a été la pre-mière banque à accepter les cou-ples de même sexe », ajoute-t-il.

Gilles Marchildon souligne que laLoi sur le mariage civil inclusifest « le fruit d’un lobbying à troisniveaux : interventions devant lestribunaux, démarchage politiqueet campagne communautaire.Nous avons alors senti le venttourner en notre faveur. »Denyse Culligan, elle, précisequ’un avocat gai avait déjà toutorganisé les dispositions testa-mentaires. « Le mariage n’a rienchangé dans notre vie de couple,on l’a fait pour le fun! »Lorsque les conservateurs deStephen Harper ont pris le pou-voir en 2006, une motion a étédéposée pour rouvrir le débat surle mariage de même sexe. Elle futdéfaite par 175 voix contre 123.La majorité incluait 12 conserva-teurs, dont cinq ministres, prou-vant que la Loi a aidé à fairechanger les mentalités.

Le gouvernement ontarien aannoncé que du 4 au 19 juillet decette année, tous les résidentscanadiens qui habitent dans laprovince ou qui sont de passagepourront pêcher gratuitement,quel que soit leur âge. «  Toutepersonne qui profite de cette pos-sibilité de pêcher gratuitementdoit respecter les règles et limitesde pêche en vigueur, y comprisles restrictions en matière detaille et de remise à l’eau », est-ilcependant précisé dans le com-muniqué de presse gouverne-mental publié en date du 30 juin. Selon Les règlements de la pêcherécréative de l’Ontario, toutes lesvilles et tous les cantons du dis-trict de Cochrane font partie de lazone de gestion des pêches no 8.Pour chaque zone, il y a des res-trictions particulières selonl’es-pèce du poisson pêché. Parexemple, pour le grand brochet,il est possible de garder avec soiseulement six poissons. Deux deces poissons peuvent mesurerplus de 61 centimètres, mais un

seul peut dépasser 86  cen-timètres. Par contre, il est inter-dit de pêcher de l’esturgeon jauneou de la barbue des rivières. Lesamateurs de perchaude peuventpar contre ramener avec euxjusqu’à 50 poissons, toutes taillesconfondues. Comme la provinceest encore dans la deuxièmephase du déconfinement, legouvernement demande parcommuniqué aux pêcheurs decontinuer à suivre les directivesde distanciation sociale (deuxmètres entre pêcheurs qui nevivent pas sous le même toit) etde porter le masque s’il n’est paspossible de respecter la distancesociale.

Deux semaines gratuites depêche en OntarioPar Awa Dembele-Yeno

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 2 JUILLET 2020 11Traduction en temps de pandémie : pas une panacée en OntarioPaul-François Sylvestre — Initiative de journalisme local – APF – Ontario

Vingt-six régions sont désignéesen vertu de la Loi sur les servicesen français de l’Ontario. Enmars-avril-mai 2020, le volumede traduction au gouvernementde l’Ontario a augmenté de 20 %par rapport à la même périodel’an passé.Selon Charles Jean Sucsan,directeur des communicationsstratégiques au ministère desAffaires francophones, « on peutprésumer que la pandémie deCOVID-19 et le volume de mes-sages publiés sur les différentesplateformes du gouvernementafin d’informer la population encette période de crise ont con-tribué à cette augmentation ».Ce volume de traduction ne tientpas compte des autres disposi-tions spécifiques mises en placepour communiquer avec les fran-cophones durant la pandémie.Cela inclut la traduction simul-tanée (sous-titres et bandesonore) des conférences depresse du premier ministre et dumédecin hygiéniste en chef del’Ontario.

Caroline MulroneyDès la fin mars, la ministre desAffaires francophones, CarolineMulroney, indiquait que son gou-vernement se concentrait sur lacrise de santé publique. « Nousregardons aussi, ajoutait-elle,les options pour améliorer la

communication en français. »Il a cependant fallu attendre deuxmois avant que la ministre Mul-roney ne soit invitée à une con-férence de presse du premierministre, au même titre que sescollègues de la Santé et des Soinsde longue durée. Dès que Radio-Canada a entrepris de traduiredes extraits des conférences depresse lors de ses bulletins denouvelles, on n’a plus revuMme Mulroney. La ministre déclarait le 16 avrildernier que les points de presseseraient désormais traduits enfrançais sur les chaînes YouTubedu gouvernement. « Notre gou-vernement reconnaît les besoinsexprimés par les francophones etnous nous efforçons tous lesjours pour veiller à ce que tous lesOntariennes et Ontariens aientl’information dont ils ont besoindans la langue officielle de leurchoix. »Santé et Soins de longue

duréeLe ministère de la Santé et plusparticulièrement celui des Soinsde longue font régulièrementappel à des traducteurs pigistespour répondre à la demande.Porte-parole auprès des médiaspour le ministère des Soins delongue durée, Macey Aramburonote que «  les documents sontd’abord rédigés en anglais parce

que c’est plus pratique  ». Elleajoute tout de go qu’il ne s’agitcependant pas d’une politique.Ironie du sort, au ministère de laSanté, il peut arriver qu’un jour-naliste se fasse demander deposer ses questions en anglaispour obtenir des réponses sur latraduction en français, et ce, endépit des dispositions de la Loisur les services en français.Travailler en amontCharles Jean Sucsan tient àsouligner que la directive surles communications en françaisdu gouvernement de l’Ontariorecommande des pratiquesexemplaires aux ministères et

organismes gouvernementaux.« Ils sont invités à considérer età incorporer les besoins de lacommunauté francophone dansle développement de leurs straté-gies de communication. »Selon le ministère des Affairesfrancophones, il ne faut paspenser à la traduction vers lefrançais une fois que le texteanglais a été rédigé et est prêt àêtre diffusé. La réalité franco-ontarienne doit être considéréeen amont. Cela peut influer sur lecontenu d’un communiqué, d’undocument d’information oud’une annonce.

En 2019, un comité composé duGroupe Innovanor et des agentsde développement économiquede Val-Rita et Hearst avaientrédigé une demande de finance-ment à Immigration, Réfugiés etCitoyenneté Canada (IRCC) pourla mise sur pied de servicesd’établissement pour les nou-veaux arrivants. Puisque cettedemande a été acceptée, le projetsera instauré en septembreprochain. Ces services devaientcouvrir la région de Hearst àSmooth Rock Falls.Le Groupe InnovaNor a reçu lefinancement pour une période detrois ans. La mise en place duprojet a débuté en avril, mais enraison de la COVID-19, l’offre deservices directs ne commenceraqu’à l’automne, au moment où

l’équipe sera complète, selon lesprincipaux intéressés.«  L’engagement de chacune denos communautés est essentielpour aider au succès du parcoursde chacun de nos nouveauxarrivants  », écrit IsabelleChouinard-Roy, coordonnatriceà la recherche du CRRIDEC,dans un courriel envoyé auxmunicipalités concernées.Le Groupe InnovaNor est, enquelque sorte, une filiale duCentre régional de recherche etd’intervention en développementéconomique et communautaire(CRRIDEC), soit l’un des centresd’intégration des acquis del’Université de Hearst.Le Groupe InnovaNor est leparapluie réunissant les centresd’intégration des acquis (CIA) de

l’Université de Hearst, soit desextensions des programmesd’étude de l’Université de Hearst.Ils offrent des services à nos com-munautés et se veulent à la fois

des endroits de stage, où lesétudiants, supervisés par lesprofesseurs, peuvent s’exercerdans des domaines importantspour le Nord de l’Ontario.

Projet pour l’accueil des nouveaux arrivants sur la route 11Par Steve Mc Innis

Caroline Mulroney : « Notre gouvernement reconnaît les besoinsexprimés par les francophones. » (Crédit : Courtoisie)

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12 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 2 JUILLET 2020

André Lanthier, musicien etenseignant de musique, vienttout juste de prendre sa retraiteaprès plus de 30 ans dans l’ensei-gnement. La majorité de sesannées en tant qu’enseignant sesont déroulées à l’École secon-daire catholique de Hearst. Cepassionné de la musique a jouéun rôle important dans la vie deplusieurs étudiants et étudiantes. M. Lanthier vient d’une famillemusicale. Ses parents, sa sœur etson frère jouaient tous de nom-breux instruments de musique. Ilfut également chanteur dans ungroupe créé par son frère et sonami, en 1983. Pendant sa carrière musicale,M. Lanthier a participé au con-cours Ontario Pop en 1986, où ilfut sélectionné comme l’un desquatre finalistes. Il a égalementété finaliste au Festival interna-tional de la chanson de Granbycette même année. Suite à cesconcours, il a commencé à fairedes spectacles comme auteur-compositeur en Ontario, etquelques-uns au Québec. Pour ce musicien, la musique estune manifestation d’émotions.«  C’est de réussir à créer, delaisser son imagination raconterune histoire dans une mélodieremplie d’harmonie et d’instru-ments de soutien. L’arrangementde l’ensemble de ces sons, c’estça le plaisir lorsqu’on arrive auproduit final », ajoute-t-il.Comme chanteur, André Lan-thier a eu la chance de rencontrerCéline Dion et René Angélil àToronto, lors d’une Saint-Jean-Baptiste. Il a même fait la pre-mière partie du spectacle ! « Unexcellent souvenir », dit-il. Main-tenant, ses moments mémo-rables sont les spectacles locauxqu’il organise avec l’aide de sonfrère Roger et de RaymondPiette. La musique joue un rôle trèsimportant dans la vie de cetadepte de la musique et il conti-nuera même à la retraite. Main-tenant qu’il n’enseigne plus,M.  Lanthier aimerait recom-

mencer à composer et considèrela possibilité de performer à nou-veau un jour. Il lui reste aussi ungros projet sur sa « bucket list »,qu’il n’a jamais réalisé, soit celuide produire un album complet.André Lanthier a commencé àenseigner en 1988 à l’Écolesecondaire catholique de Hearst,en tant que remplaçant. Il s’estensuite qualifié à l’Universitéd’Ottawa en 1989. Le reste de ses29 années de carrière ont eu lieuà Hearst, sauf pour une année àIroquois Falls et une à Midland. Ce qui l’a poussé vers la carrièred’enseignant de musique c’estson amour pour les cours demusique lorsqu’il était étudiantau secondaire. Son mentor, AlainFilion, est celui qui lui a toutmontré. « Alain était toujours làpour m’aider et sa passion pourla musique m’a beaucoup influ-encé dans ma décision de mediriger dans ce domaine. Nousavons aussi fait plusieurs specta-cles locaux. C’était toujours unplaisir de travailler ensemble »,ajoute-t-il. En réfléchissant sur sa longuecarrière, M. Lanthier mentionneque le temps passe trop vite.« Quand tu gagnes ta vie à fairequelque chose que tu adores, lesannées passent tellement vite. »Ce qui l’a marqué, c’est de voir lecheminement des élèves de la 9eà la 12e année, de voir la progres-sion de chacun et de chacune. Une chose que cet ex-enseignantaimerait voir dans le futur c’est leretour des cours de spectacle.Ceux-ci furent abolis, car il avaitde moins en moins de musiciensà l’école. Mais, M. Lanthier expli-que que c’est une bonne façonpour les élèves de gagner de laconfiance en soi en performantsur une scène pour la premièrefois. Il a vu des élèves pleurer depeur et trembler lorsqu’ils ontmis les pieds sur scène, même enclasse. Aujourd’hui, plusieursd’entre eux participent à desconcours et ne veulent plusdescendre de scène. Pour terminer, ce professeur pas-

sionné nous dit qu’il va profiterde sa retraite. «  Je vais jouerbeaucoup de golf ! Je vais aussialler visiter l’école de temps en

temps, parce que je vais tropm’ennuyer des élèves et de tout lepersonnel. »

André Lanthier : fin d’une carrière en enseignement, poursuited’une carrière d’artistePar Samuelle Dallaire

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 2 JUILLET 2020 13

Le conseiller municipal et prési-dent du comité du centenaire deKapuskasing Julien Boucher tra-vaille déjà depuis quelques moissur les différents projets associésà la fête. La pandémie de COVID-19 a retardé certains dossiers,mais M. Boucher a toujours desobjectifs dans sa mire.« On veut essayer de ramener desgens qui habitaient à Kapuska-sing et qui ont déménagé pour lesavoir en ville durant le cente-naire, en plus de faire des acti-vités pour la communauté,explique l’élu. On veut aussi fairedes événements tout au long del’année pour ne pas que ce soitseulement une fin de semaine. »Le conseil municipal de Kapus-kasing a déjà approuvé la tenuede la grande fête du 100e anni-versaire en juillet 2021, durant lemême weekend où devait avoirlieu le défunt Festival du patri-moine des bûcherons. Quant aucentenaire officiel, le lancement

aura lieu le 8 avril 2021, si tout sepasse comme prévu.Des progrès ont également étéeffectués quant à la commercia-lisation de l’événement. Plus de30  idées de logos ont étésoumises au comité du cente-naire dans le cadre d’un concourscommunautaire afin de créer uneimage qui représentera la fêtehistorique. Une version finale est attendued’ici quelques semaines, qui seraensuite dévoilée au public enmême temps que le nouveau siteweb du 100e et les items promo-tionnels qui seront disponiblescet automne. Le conseiller JulienBoucher révèle tout de même quel’image finale contient des élé-ments du passé et du présent dela région.Kapuskasing travaillera maindans la main avec plusieursorganismes locaux pour intégrerleurs activités à la programma-tion du 100e, incluant des

spectacles et des événementsd’envergures. L’Associationfrançaise des municipalités del’Ontario (AFMO) sera notam-ment de la partie puisque sa con-férence annuelle se tiendra àKapuskasing en septembre 2021.La direction municipaleprépare aussi quelque chosepour reconnaître l’histoire de lacommunauté.Moonbeam : un jour à la

foisDe son côté, la mairesse de lamunicipalité de Moonbeam,Nicole Fortier-Lévesque, béné-ficiera d’un surplus de tempspour enchaîner les idées en vuedu 100e anniversaire de sa com-munauté. Très peu de plans con-crets ont été élaborés, mais unappel aux résidents a déjà étélancé afin de former un comité.Elle espère que la communautésera au rendez-vous pour con-tribuer à organiser le 100e anni-versaire. Dès que la pandémie de

COVID-19 sera terminée,Mme Fortier-Lévesque souhaiteréunir l’équipe plus fréquem-ment pour discuter des planspour 2022.Elle prévoit que ce moment his-torique sera l’occasion de pro-mouvoir les industries locales etd’embellir la ville. Des rénova-tions sont notamment prévuespour les bureaux municipaux,situés dans le même édifice quela bibliothèque publique, au 53avenue St-Aubin.Moonbeam a commencé depuisun an à économiser des fonds envue du 100e. Des événementscomme la levée du drapeaufranco-ontarien, la fête duCanada et autres célébrationsannuelles se feront de façon plusgrandiose afin de soulignerl’importance de cet anniversairepour le village.

L’autoroute 11 se prépare pour de grosses célébrationsChris St-Pierre — Initiative de journalisme local – APF – Ontario

La Municipalité de Mattice-Val Côté est aux prises avec un prob-lème d’ours s’approchant des zones urbaines. Après avoir con-sulté la Police provinciale de l’Ontario, une technicienne de lafaune du ministère des Richesses naturelles et de la Faune a in-diqué à la communauté qu’il était peu probable qu’une cage soitinstallée par le MRNF tant que les ours trouvent de la nourritureau village. Même s’il était déplacé, l’ours a tendance à revenir,car il a faim et il sait qu’il peut s’approvisionner dans lespoubelles ou encore des mangeoires d’oiseaux. La meilleurefaçon de s’en débarrasser est de ne pas mettre de nourriture àleur disposition. Entre autres, il faut garder les poubelles dansun endroit fermé et enlever les mangeoires d’oiseau pendant uncertain temps. Photo Wikipedia

Dame Nature offre des températures à plus de 30 degrés depuisquelques jours, ce qui a forcé la Ville de Hearst à procéder à l’ou-verture du parc d’eau et de la plage du lac Johnson. Toutefois, ondemande de respecter les limites imposées, notamment 60 per-sonnes maximum à la plage du lac Johnson et 10 personnes à l’in-térieur du pavillon en face la Caisse Alliance. L’usage desstructures de jeux demeure cependant interdit. Toutes les règlesactuellement en place par la province demeurent en vigueur. LaVille précise qu’il n’y a pas de sauveteur à la plage et les toilettessont fermées. Hier, dans le cadre de la fête du Canada, Amelia etLilah Atkinson ont profité du parc d’eau alors qu’en après-midi,le thermomètre de la radio CINN 91,1 indiquait 36 degrés Celsius.Photo : Steve Mc Innis

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L’été apporte son lot de plaisirs :les longues journées, la chaleur,les célébrations en famille autourdu barbecue et les baies violacéesde l’amélanchier, connues sous lenom d’amélanche ou baies deSaskatoon. L’arbuste indigène àl’Ontario porte le nom scien-tifique d’amélanchier canadensis.En Ontario, contrairement à ce

qui se passe en Alberta, au Mani-toba ou en Saskatchewan, iln’existe pas de production com-merciale de l’amélanche. Le fruit, dont les oiseaux de larégion raffolent, est naturelle-ment sucré, mais sa teneur ensucre est seulement de0,9 gramme pour 100 grammesde baies, d’après les chercheurs

albertains Jocelyn A. Ozga, AsmaSaeed, et Dennis M.  Reinecke.Pour donner un ordre degrandeur, à en croire l’informa-tion sur le site de la diététicienneet nutritionniste Anne Guillot, lesraisins contiennent 15,5  gram-mes de sucre pour 100 grammes;les pommes auraient une teneuren sucre de 10,1 grammes pour

100  grammes et la rhubarbe1,5 gramme pour 100 grammes. L’amélanche a donc trouvé saplace dans plusieurs recettes decuisine aussi bien salées quesucrées. Un site internet dédié aupoulet propose une recette dechutney aux amélanches quiincorpore des oignons verts et dugingembre. La baie se prête bienaussi à des recettes de confiture,de gelée, de muffins, de tarte, desirop, de crème glacée ou de com-pote pour ceux qui veulentréduire leur consommation desucre. La nutritionniste québé-coise Isabelle Côté proposemême de servir cette compoteavec du fromage. Les chercheurs ont déterminéque, tout comme les bleuets oules mûres, l’amélanche contienten grande quantité un antioxy-dant appelé anthocyanine,dont «  les bénéfices pourla santé incluraient deseffets anti-cancérigènes, anti-inflammatoires et vasopro-tecteurs. » « Vasoprotecteur »signifie que l’amélanche auraitun impact positif sur la circula-tion du sang dans le corps. Plusle fruit est mûr et proche de lacouleur violette, plus il contientd’anthocyanine, d’après les troischercheurs. Ozga, Saeed et Rei-necke ont également écrit quel’amélanche a d’autres bénéficesnutritifs  : c’est notamment unesource de « fibres, de fer, et aussicomplémente les besoins diété-tiques pour d’autres nutrimentscomme le calcium, le magnésiumet le manganèse ».

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Se nourrir de la nature : les baies d’amélanchierPar Awa Dembele-YenoDans un monde où tout bouge trop vite, la Terre elle, prend son temps. La nature est notre alliée et dans cette série en continu, on va parler agriculture, élevage, horticulture, chasse, trappe, serriculture, y compris des trucs et astuces pour monsieur et madame tout le monde. Bienvenue dans cette belle vague verte de retour à la terre.

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Il y a environ un an, à Englehart,une enfant est venue cogner à laporte de Jerry Dougherty et lui ademandé une banane. C’était unedemande étrange venant d’uneenfant qu’elle ne connaissait pas,mais elle lui en a donné une.«  Une heure plus tard, elle estrevenue avec six amis. J’étaissuper confuse. Ils m’ont en faitdonné une cafetière. »Mme Dougherty ne l’a pas accep-tée tout de suite, croyant à uneblague, mais les enfants lui ontexpliqué « qu’ils avaient échangéma banane pour un toonie avecun voisin, ensuite ils ont échangéce toonie pour un livre de recetteset ils ont éventuellement obtenula cafetière, et tout avait com-mencé avec ma banane ».Cette histoire vraie est à l’originedu livre pour enfants Commenttransformer une banane en vélo,paru en avril chez KATA éditeur,avec les dessins de Ravy Puth.« Quand j’y ai repensé, je me suisdit qu’ils étaient sur une pisteintéressante. J’ai cru qu’enexposant ce geste de générositéspontanée à travers mon posi-tivisme, quelque chose de positifen émergerait. » À lire aussi  : La croqueuse depierre, un conte traditionnelinuit édité en françaisEffectivement, après qu’elle aitpartagé ce récit insolite sur Face-book, Luca Palladino, qui lançaitune toute nouvelle maison d’édi-tion de livres pour enfants àMontréal, l’a contactée pour latransformer en livre. Les deux sesont connus dans le cadre deVille lecture à Sudbury.C’est l’idée du paying it forwardque Jerry Dougherty a trouvéintéressante et c’est ce qu’elle avoulu démontrer  : des actes degentillesse entrainent d’autresactes de gentillesse. Elle constate que d’aider sonprochain est plus facile et natureldans les petites villes comme

Englehart, alors elle espère que lemessage pourra faire son chemindans les grandes villes. « Je croissincèrement que si vous voulezvoir des changements positifsdans le futur, vous devez com-mencer avec vos enfants  »,avance l’autrice.(Lire l’article dans son intégralitésur le site du journal LeVoyageur)L’histoire et les illustrations con-tiennent beaucoup de sujetsactuels que les parents et lesenseignants voudront partageravec les enfants de 3 à 7 ans. Enplus de la gentillesse et de lagénérosité, on parle d’environ-nement et de diversité.Sur son blogue, l’illustratriceRavy Puth décrit comment elle aabordé les dessins pour accom-pagner l’histoire. « Ce livre m’ademandé un travail ardu dedéconstruction. Déconstruire ceque je tenais pour acquis sur lesgenres et les identités culturelles,de sorte à reconstruire avec entête l’idée que le plus d’enfants etde parents puissent s’y recon-naitre. Encore là, j’ai fait duchemin entre la remise des illus-trations et la publication. Aujour-d’hui, j’irais encore plus enprofondeur ! »

Outils pour leschangements à venir

Les éditions KATA ont étéfondées à l’automne  2019 avecl’objectif de produire des albumset des romans graphiques pourles enfants de 4 à 14 ans, spéci-fiquement conçus autour deschangements actuels et à venir etpermettant aux parents d’inté-grer une transition écologiquedans leur quotidien. Tous leurslivres seront carboneutres, c’est-à-dire qu’ils présenteront unbilan neutre en matière d’émis-sions de dioxyde de carbone oud’autres gaz à effet de serre.Comment transformer une ba-nane en vélo est le premier livre,

suivi de près par La croqueuse depierre, une traduction du conteinuit écrit par Louise Flaherty etillustré par Jim Nelson quiprésente la richesse des peuplesautochtones. KATA est une maison d’éditionquébécoise et les livres sont enfrançais, mais Jerry Doughertyest anglophone — elle peut lire lefrançais, mais ne peut pas le par-ler, dit-elle. Un travail d’adapta-tion, mené par Luca Palladinoavec Mme Douhgerty a donc éténécessaire.

« Il y a définitivement eu beau-coup de va-et-vient, mais ç’a étéamusant et ça m’a fait réaliserque je peux accomplir beaucoupde choses si j’y mets assez d’ef-forts », affirme Jerry Dougherty.Il s’agit aussi de la premièrepublication de l’autrice. Elle agagné une compétition d’écriturelorsqu’elle était jeune, loindevant les autres concurrents,lui avait-on révélé.

Une histoire vécue dans le Nord devient le premier livre de KATA éditeurJulien Cayouette – Le Voyageur

RADIO-BINGO, CE SAMEDI 11 h

1 800 $EN PRIX

C’est l’idée du paying it forward que Jerry Dougherty a trouvé in-téressante et c’est ce qu’elle a voulu démontrer : des actes de gen-tillesses entrainent d’autres actes de gentillesse. (Crédit : Courtoisie)

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Spectacle remisau 24 avril 2021Pour les détenteurs de billets, conservez-les, vous pourrez les utiliser. Si la nouvelle date ne convient pas à votre horaire, les

Médias de l’épinette noire vous les rembourseront à la présentation du billet, seulement avant le 31 décembre 2020.

Hearst, Hornepayne et Kapus-kasing sont trois des 60 commu-nautés qui font partie duProgramme de distributions defruits et légumes dans le Nord del’Ontario (PDFLNO) qui fête son14e anniversaire en 2020. Pour lapremière fois, cette année,d’après le site internet duPDFLNO, les 10 000 élèves quiparticipent au programme ontreçu deux portions de fruits etlégumes par semaine. Dans lescommunautés autochtones, leprogramme est accessible auxélèves inscrits de la maternelle àla 12e année; partout ailleurs, leprogramme est pour les élèvesqui sont au maximum en8e année.Kaitlyn Comeau, Diététiste ensanté pour le Bureau de santé dePorcupine, qui gère le PDFLNOpour le bureau de santé a expli-qué en entrevue avec le journalLe Nord que le programme a étémis en place en plusieurs étapes.Les premières communautésautochtones se sont jointesquant à elles au programme en2015. En 2020, ce fut le tour del’école Josie Bluff MemorialChristian School, à Calstock. Au temps de la Covid-19, commeles écoles sont fermées, le Bureau

de santé de Porcupine a coor-donné d’autres endroits de livrai-son des portions de fruits et delégumes pour les familles les plusaffectées par la pandémie.Mme Comeau rapporte que danscertains endroits, c’est le person-nel scolaire qui a donné unchiffre approximatif du nombrede familles qui seraient éligibles.« Dans certaines de nos commu-nautés, nous avons un partena-riat avec le Programme étudiantde nutrition, des banquesalimentaires et d’autres organisa-tions qui deviennent des pointsde ramassage. Par semaine, lesfamilles reçoivent un paquet oucontenant de légumes et un defruits. »«  Le ministère de la Santéfinance le PDFLNO, mais c’est lepartenariat avec l’Associationdes fruiticulteurs et producteursmaraîchers de l’Ontario (OntarioFruits and Vegetables GrowersAssociation) qui fournit la nour-riture et coordonne les livraisonsà toutes nos écoles. », expliqueMme Comeau. «  À l’origine, le programme acommencé parce que plusieursenfants à l’école primaire dansnotre région ne consommaientpas assez de portions de fruits et

légumes. L’augmentation du prixde la nourriture dans le Nord del’Ontario a aussi joué un rôle. Leprogramme était conçu pour aug-menter l’amour et l’acceptationdes fruits et légumes chez lesenfants. », précise Mme Comeau.Les concepteurs du programmeont aussi pensé, d’après elle, quesi les enfants voyaient d’autresenfants de leur âge essayer denouveaux aliments et que s’ilsétaient exposés à ces fruits etlégumes, il y aurait plus dechance qu’ils veulent continuer àles manger tout au long de leurvie.Le processus de livraison, selonMme Comeau, varie d’une écoleà l’autre, mais les fruits et leslégumes arrivent normalementles lundis et mercredis, quand lesécoles sont ouvertes. « Un mem-bre du personnel ou un parentbénévole est responsable delaver, préparer, répartir la nour-riture en portions pour les étu-diants. Certaines écoles lesoffrent pour leur programme dedéjeuner, d’autres les offrentcomme collations. »Les commentaires des ensei-gnants ont révélé à Mme Comeauque les enfants apprécient le pro-gramme. Elle s’est dite surprise

d’apprendre que, dans certainesécoles, les poivrons et les tomatescerises font partie des collationspréférées. « Je me souviens ausside commentaires reçus de la partd’écoles plus au nord : des étudi-ants ont goûté pour la premièrefois de l’ananas et ont vraimentaimé le goût. C’est une occasionpour eux d’essayer de la nour-riture à laquelle ils n’ont pastoujours accès. »Dans les cinq prochaines années,Mme Comeau espère que le pro-gramme pourra avoir lieu dès ledébut de l’année scolaire au lieude se dérouler de janvier à juin,comme c’est le cas présentement.Elle aimerait aussi que le pro-gramme «  s’étende jusqu’à la12e année pour tous les étudiantset qu’il puisse même être offertdans les centres à la petiteenfance. Pour mettre en placetoutes ces options, il faudraitplus d’argent et de soutien duministère. »De plus, pour l’instant, selon cequ’explique Mme Comeau, par lebiais du programme, les éduca-teurs ont accès à des ressourcespédagogiques sur l’alimentationsaine qu’ils peuvent utiliser enclasse.

Programme de distribution de fruits et légumes dans le Nord de l’OntarioPar Awa Dembele-Yeno « »

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BÉLIER (21 mars - 20 avril) Vous serez responsable d’un évènement qui rassemblera beau-coup de monde. Du moins, vous irez plus vite et plus loinlors¬que vous serez en équipe. Vos amis seront exigeants à votreendroit et vous serez incapable de leur refuser quoi que ce soit.

TAUREAU (21 avril - 20 mai) Vous profiterez de l’été pour entreprendre un nouveau projet oupour redéfinir votre carrière. Vous vous retrouverez égalementen excellente position pour démarrer votre propre entreprise. Ils’agit d’une période d’accomplissement.

GÉMEAUX (21 mai - 21 juin) Dépêchez-vous de planifier les vacances d’été si ce n’est pas en-core fait. Plus vous prendrez de temps pour les structurer, pluselles seront magnifiques. Vous ferez des découvertes extraordi-naires et vivrez du plaisir en abondance.

CANCER (22 juin - 23 juillet) Vous vivrez possiblement toute la gamme des émotions et vousaurez besoin de faire d’importantes transformations autour devous. Même si cela vous angoisse, un projet de grande envergurevous inspirera fortement.

LION (24 juillet - 23 août) Que ce soit pour le travail ou pour une situation personnelle,vous réussirez à vous entendre avec les personnes concernées.Vous serez en excellente position pour demander un prêt ainsique pour conclure toute forme d’entente.

VIERGE (24 août - 23 septembre) Le travail monopolisera toute votre attention! Vous aurez unefoule de détails à prendre en considération. Vous devrez égale-ment vous appliquer minutieusement et prendre votre tempspour bien faire les choses.

BALANCE (24 septembre - 23 octobre) On vous proposera de prendre les commandes d’un projet bienparticulier. Ce sera évidemment une situation des plusexigeantes, mais qui aura heureusement le mérite de rehausservotre estime personnelle et votre confiance.

SCORPION (24 octobre - 22 novembre) Que vous soyez en vacances ou non, vous devriez passer unebonne partie de la semaine à la maison. Quelques histoires fa-miliales exigeront une attention toute particulière. Votre organ-isme pourrait aussi exiger un peu de repos.

SAGITTAIRE (23 novembre - 21 décembre)Vous aurez quelques difficultés à rejoindre certaines personnesou vous attendrez un bon moment avant leur retour d’appelmême si vous laissez de nombreux messages. Urgence ou non,vous devrez faire preuve de patience.

CAPRICORNE (22 décembre - 20 janvier)Peut-être sera-t-il nécessaire de revoir le budget et de refaire cer-tains calculs. Vérifiez attentivement toutes vos factures; une er-reur pourrait s’y être glissée. Vous serez en mesure de faire debelles économies d’échelle par la suite.

VERSEAU (21 janvier - 18 février)Vous aurez le désir de conquérir le monde, pratiquement! Vousaurez la motivation pour améliorer votre sort et repartir sur denouvelles bases plus stimulantes. Vous vivrez une forme de nou-veau départ des plus excitants.

POISSONS (19 février - 20 mars)Les premiers jours de la semaine seront nécessaires pourréfléchir avant de passer à l’action. Plus vos projets sont im-posants, plus il serait important d’y consacrer une grande réflex-ion. Ce sera assurément dans l’action que vous trouverez vosréponses.

SEMAINE DU 2 AU 6 JUILLET 2020Signes chanceux de la semaine : Bélier, Taureau et Gémeaux

SUCETTES GLACÉES AU YOGOURT, AUX CERISES ET AU CHOCOLAT

INGRÉDIENTS250 ml (1 tasse) de yogourtnature 2 %

40 g (3 c. à soupe) de sucre

60 ml (1/4 tasse) de cerisesBing en boîte, égouttées ethachées

30 ml (2 c. à soupe) deminibrisures de chocolat

PréparationDans un bol, mélanger aufouet le yogourt et le sucrejusqu’à ce que le sucre soit dis-sous. Incorporer les cerises etle chocolat.

Verser dans des moules àsucettes. Taper les moules surle comptoir pour enlever lesbulles d’air, puis insérer les bâ-tonnets au centre des moules.

Congeler 6 heures ou jusqu’àce que le mélange soit ferme.Pour faciliter le démoulage,laisser couler un peu d’eauchaude sur la base des moules.

Nous avons tout ce dont vous avez besoin pour un souper réussi !

Repas chauds

ViandeFruits et légumes

Bon été ! De l�équipe du journal Le Nord

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