BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

58
BRGM SOGEA - MIdi-Pyrenées Aménagement de la station de PEYRESOURDE Commune de Germ-Louron (65) ETUDE GEOTECHNIQUE ET HYDROLOGIQUE J-M. BONNART G. CHEVALIER-LEMIRE J. GALHARAGUE 89 SGN 459 MPY Toulouse, le 7 juin 1989 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Service Géologique Régional Midi-Pyrénées Avenue Pierre-Georges-Latécoère - 31400 TOULOUSE - France - Tél.: (33) 61.52.12.14 BRGM SOGEA - MIdi-Pyrenées Aménagement de la station de PEYRESOURDE Commune de Germ-Louron (65) ETUDE GEOTECHNIQUE ET HYDROLOGIQUE J-M. BONNART G. CHEVALIER-LEMIRE J. GALHARAGUE 89 SGN 459 MPY Toulouse, le 7 juin 1989 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Service Géologique Régional Midi-Pyrénées Avenue Pierre-Georges-Latécoère - 31400 TOULOUSE - France - Tél.: (33) 61.52.12.14

Transcript of BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

Page 1: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

BRGM

SOGEA - MIdi-Pyrenées

Aménagement de la station de PEYRESOURDE

Commune de Germ-Louron (65)

ETUDEGEOTECHNIQUE ET HYDROLOGIQUE

J-M. BONNARTG. CHEVALIER-LEMIREJ. GALHARAGUE

89 SGN 459 MPY Toulouse, le 7 juin 1989

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service Géologique Régional Midi-PyrénéesAvenue Pierre-Georges-Latécoère - 31400 TOULOUSE - France - Tél.: (33) 61.52.12.14

BRGM

SOGEA - MIdi-Pyrenées

Aménagement de la station de PEYRESOURDE

Commune de Germ-Louron (65)

ETUDEGEOTECHNIQUE ET HYDROLOGIQUE

J-M. BONNARTG. CHEVALIER-LEMIREJ. GALHARAGUE

89 SGN 459 MPY Toulouse, le 7 juin 1989

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service Géologique Régional Midi-PyrénéesAvenue Pierre-Georges-Latécoère - 31400 TOULOUSE - France - Tél.: (33) 61.52.12.14

Page 2: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

SOGEA - Midi-Pyrénées

Aménagement de la station de PEYRESOURDE - Commune de Germ-Louron (65)

ETUDE GEOTECHNIQUE ET HYDROLOGIQUE

89 SGN 459 MPY J-M. BONNART, G. CHEVALIER-LEMIRE, J, GALHARAGUE

RESUME

La SOGEA Midi-Pyrénées et sa filiale SFMP (Société FinancièreMidi-Pyrénées) agissant pour le compte du Syndicat d'Economie mixtePeyresourde-Les Agudes, maître d'ouvrage de la station de Peyragudes,ont confié au Service géologique régional Midi-Pyrénées du BRGM unemission d'étude géotechnique et hydrologique concernant le projetd'aménagement de la station de Peyresourde (65).

En position de consultant pour l'étude géotechnique réaliséepar la SORES (Société de reconnaissance des sols et d'études routières -Toulouse), notre mission est venue compléter et confirmer les conclu¬sions de ce bureau d'étude, qui avait été désigné par le Maître d'ou¬vrage.

En ce qui concerne l'étude hydrologique, il a été calculé ledébit de pointe supplér.entaire apporté par l'imperméabilisation liée auprojet immobilier, qui est de l'ordre de 2,3 m^/s pour la crue cen¬tennale. On a également calculé le débit de crues liquides exception¬nelles dans le ruisseau de Germ au droit du projet qui est de l'ordre de17 m-^/s. Enfin, il a été donnée une appréciation sur les risques decrues solides (laves torrentielles) qui ne sont pas négligeables.

En possession de ces éléments, de recommandations concernantles aménagements : domaine skiable et projet immobilier ont été for¬mulées.

On a proposé notamment de canaliser le ruisseau de Germ dansun lit mineur de 3 m de large et de laisser une bande de 10 m de largelibre d'aménagement immobilier (lit majeur) de part et d'autre du litmineur (voir le schéma de la figure 7 du rapport qui précise cetterecommandation) .

REALISATION DE L'ETUDE J-M. BONNART, G. CHEVALIER-LEMIRE, J. GALHARAGUE

Outre le résumé, ce rapport contient : 22 pages de texte +7 figures + 2

planches hors texte + 1 annexe.

SOGEA - Midi-Pyrénées

Aménagement de la station de PEYRESOURDE - Commune de Germ-Louron (65)

ETUDE GEOTECHNIQUE ET HYDROLOGIQUE

89 SGN 459 MPY J-M. BONNART, G. CHEVALIER-LEMIRE, J, GALHARAGUE

RESUME

La SOGEA Midi-Pyrénées et sa filiale SFMP (Société FinancièreMidi-Pyrénées) agissant pour le compte du Syndicat d'Economie mixtePeyresourde-Les Agudes, maître d'ouvrage de la station de Peyragudes,ont confié au Service géologique régional Midi-Pyrénées du BRGM unemission d'étude géotechnique et hydrologique concernant le projetd'aménagement de la station de Peyresourde (65).

En position de consultant pour l'étude géotechnique réaliséepar la SORES (Société de reconnaissance des sols et d'études routières -Toulouse), notre mission est venue compléter et confirmer les conclu¬sions de ce bureau d'étude, qui avait été désigné par le Maître d'ou¬vrage.

En ce qui concerne l'étude hydrologique, il a été calculé ledébit de pointe supplér.entaire apporté par l'imperméabilisation liée auprojet immobilier, qui est de l'ordre de 2,3 m^/s pour la crue cen¬tennale. On a également calculé le débit de crues liquides exception¬nelles dans le ruisseau de Germ au droit du projet qui est de l'ordre de17 m-^/s. Enfin, il a été donnée une appréciation sur les risques decrues solides (laves torrentielles) qui ne sont pas négligeables.

En possession de ces éléments, de recommandations concernantles aménagements : domaine skiable et projet immobilier ont été for¬mulées.

On a proposé notamment de canaliser le ruisseau de Germ dansun lit mineur de 3 m de large et de laisser une bande de 10 m de largelibre d'aménagement immobilier (lit majeur) de part et d'autre du litmineur (voir le schéma de la figure 7 du rapport qui précise cetterecommandation) .

REALISATION DE L'ETUDE J-M. BONNART, G. CHEVALIER-LEMIRE, J. GALHARAGUE

Outre le résumé, ce rapport contient : 22 pages de texte +7 figures + 2

planches hors texte + 1 annexe.

Page 3: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

TABLE DES MATIERES

1 - PRESENTATION DE L'ETUDE 1

2 - SITUATION ET CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU PROJET 1

3 - INTERVENTION EN CONSULTANT CONCERNANT L'ETUDEGEOTECHNIQUE SORES 2

3.1 - Présentation de la mission de consultant duBRGM 2

3.2 - Mode dc fondation des bâtiments 2

3.3 - Etude de stabilité 43.3.1 - Principe de calcul 4

3.3.2 - Méthode de calcul 5

3.3.3 - Hypothèses (profil étudié) 6

3.3.4 - Résultats 63.3.4.1 - Talus actuel 63.3.4.2 - Talus de projet de la 1 ère

t ranche 63.3.4.3 - Recommandation concemant

la stabilité 8

4 - ETUDE DKS CRUES LIQUIDES ET SOLIDES 9

4.1 - Débit de pointe supplémentaire apporté parl'imperméabilisation liée au projet immobilier 94.1.1 - Données existantes et hypothèses.... 94.1.2 - Méthode de calcul employée 104.1.3 - Résultats 114.1.4 - Conclusions concemant le supplément

de débit 11

4.2 - Débit do crues liquides exceptionnelles ... 124.2.1 - Données existantes et méthodes de

calcul 124.2.2 - Détermination de l'intensité des

fortes pluies 124.2.3 - Estim.ation du débit maximum de crue 14

4.2.3.1 - Détermination du temps deconcentration 14

4.2.3.2 - Détermination du débit depointe dc la crue de fré¬quence donnée 15

4.3 - Risques de crues solides 16

TABLE DES MATIERES

1 - PRESENTATION DE L'ETUDE 1

2 - SITUATION ET CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU PROJET 1

3 - INTERVENTION EN CONSULTANT CONCERNANT L'ETUDEGEOTECHNIQUE SORES 2

3.1 - Présentation de la mission de consultant duBRGM 2

3.2 - Mode dc fondation des bâtiments 2

3.3 - Etude de stabilité 43.3.1 - Principe de calcul 4

3.3.2 - Méthode de calcul 5

3.3.3 - Hypothèses (profil étudié) 6

3.3.4 - Résultats 63.3.4.1 - Talus actuel 63.3.4.2 - Talus de projet de la 1 ère

t ranche 63.3.4.3 - Recommandation concemant

la stabilité 8

4 - ETUDE DKS CRUES LIQUIDES ET SOLIDES 9

4.1 - Débit de pointe supplémentaire apporté parl'imperméabilisation liée au projet immobilier 94.1.1 - Données existantes et hypothèses.... 94.1.2 - Méthode de calcul employée 104.1.3 - Résultats 114.1.4 - Conclusions concemant le supplément

de débit 11

4.2 - Débit do crues liquides exceptionnelles ... 124.2.1 - Données existantes et méthodes de

calcul 124.2.2 - Détermination de l'intensité des

fortes pluies 124.2.3 - Estim.ation du débit maximum de crue 14

4.2.3.1 - Détermination du temps deconcentration 14

4.2.3.2 - Détermination du débit depointe dc la crue de fré¬quence donnée 15

4.3 - Risques de crues solides 16

Page 4: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

4.4 - Recommandation concemant les aménagementsdomaine skiable et projet immobilier 4.4. 1 - Présentation 4.4.2 - Recommandations pour la zone 1 ....4.4.3 - Recommandations pour la zone 2 ....4.4.4 - Recommandations pour la zone 3 ....4.4.5 - Recommandations pour la zone aval

projet

1717181919

20

4.4 - Recommandation concemant les aménagementsdomaine skiable et projet immobilier 4.4. 1 - Présentation 4.4.2 - Recommandations pour la zone 1 ....4.4.3 - Recommandations pour la zone 2 ....4.4.4 - Recommandations pour la zone 3 ....4.4.5 - Recommandations pour la zone aval

projet

1717181919

20

Page 5: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

TABLE DES FIGURES, PLANCHES ET ANNEXES

FIGURES DANS LE TEXTE

Fig. 1 - Délimitation des bassins versants contrôlés par le projetimmobilier et le village de Germ

Fig. 2 - Profil correspondant à la coupe A-A* , à 1/500

Fig. 3 - Méthode hydrométéorologique de Turazza

Fis. 4 - Erosion du torrent de Germ - Plan à 1/20 000

Fig. 5 - Aménagement de la Combe de Serrède - Coupe A-A'

Fis. 6 - Schéma de principe du canal d'évacuation des eaux deruissellement

Fig. 7 - Recommandations pour l'aménagement du ruisseau de Germ audroit du projet.

PLANCHES HORS TEXTE

PL. 1 - Locaii.sation du profil étudié à 1/500

PL. 2 - Indication des axes d'écoulements superficiels à 1/5000

ANNEXES

Annexe 1 - Représentation graphique des résultats des calculs destabilité

X

X X

TABLE DES FIGURES, PLANCHES ET ANNEXES

FIGURES DANS LE TEXTE

Fig. 1 - Délimitation des bassins versants contrôlés par le projetimmobilier et le village de Germ

Fig. 2 - Profil correspondant à la coupe A-A* , à 1/500

Fig. 3 - Méthode hydrométéorologique de Turazza

Fis. 4 - Erosion du torrent de Germ - Plan à 1/20 000

Fig. 5 - Aménagement de la Combe de Serrède - Coupe A-A'

Fis. 6 - Schéma de principe du canal d'évacuation des eaux deruissellement

Fig. 7 - Recommandations pour l'aménagement du ruisseau de Germ audroit du projet.

PLANCHES HORS TEXTE

PL. 1 - Locaii.sation du profil étudié à 1/500

PL. 2 - Indication des axes d'écoulements superficiels à 1/5000

ANNEXES

Annexe 1 - Représentation graphique des résultats des calculs destabilité

X

X X

Page 6: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

1 - PRESENTATION DE L'ETUDE

La SOGEA Midi-Pyrénées et sa filiale SFMP (Société FinancièreMidi-Pyrénées) agissant pour le compte du Syndicat d'Economie mixtePeyresourde-Les Agudes, maître d'ouvrage de la station de Peyragudes,ont confié au Service géologique régional Midi-Pyrénées du BRGM unemission concernant les points suivants du projet d'aménagement de lastation de Peyresourde (65) :

1 - Intervention en consultant pour l'étude géotechnique del'ensemble immobilier de Peyresourde, étude réalisée par la SORES

(Société de reconnaissance des sols et d'étude géotechnique et rou¬tières) 31400 - Toulouse.

2 - Impact du projet sur le ruisseau de Germ et du ruisseau deGerm sur le projet, correspondant à l'étude des crues liquides etsolides.

3 - Ressources en eau potable pour la station.

Le présent rapport présente les résultats concernant lespoints 1 et 2. L'étude des ressources en eau potable pour la stationsera réalisée plus tard, dans le courant de l'été, après la fonte desneiges, pour se rapprocher des conditions d'étiage.

2 - SITUATION ET CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU PROJET

La station actuelle de ski de Peyresourde, commune de Germdans les Hautes-Pyrénées, est située à proximité du Col de Peyresourde,dans le Luchonnais, sur un versant .ouest qui domine la vallée du Louron(cf. fig. 1, pour localisation) .

L'aménagement envisagé prévoit la création d'un ensemble de800 logements au pied des pistes, soit 4000 lits. La première tranche detravaux, livrable en fin 1989, concerne 110 logements.

Il est également prévu d'aménager le domaine skiable par lacréation où la reimplantation de remontées mécaniques et par le remode¬lage (terrassements) de l'aire de ski de la Combe de Serrède entre lescotes approximatives 1600 ra et 1750 m.

1 - PRESENTATION DE L'ETUDE

La SOGEA Midi-Pyrénées et sa filiale SFMP (Société FinancièreMidi-Pyrénées) agissant pour le compte du Syndicat d'Economie mixtePeyresourde-Les Agudes, maître d'ouvrage de la station de Peyragudes,ont confié au Service géologique régional Midi-Pyrénées du BRGM unemission concernant les points suivants du projet d'aménagement de lastation de Peyresourde (65) :

1 - Intervention en consultant pour l'étude géotechnique del'ensemble immobilier de Peyresourde, étude réalisée par la SORES

(Société de reconnaissance des sols et d'étude géotechnique et rou¬tières) 31400 - Toulouse.

2 - Impact du projet sur le ruisseau de Germ et du ruisseau deGerm sur le projet, correspondant à l'étude des crues liquides etsolides.

3 - Ressources en eau potable pour la station.

Le présent rapport présente les résultats concernant lespoints 1 et 2. L'étude des ressources en eau potable pour la stationsera réalisée plus tard, dans le courant de l'été, après la fonte desneiges, pour se rapprocher des conditions d'étiage.

2 - SITUATION ET CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU PROJET

La station actuelle de ski de Peyresourde, commune de Germdans les Hautes-Pyrénées, est située à proximité du Col de Peyresourde,dans le Luchonnais, sur un versant .ouest qui domine la vallée du Louron(cf. fig. 1, pour localisation) .

L'aménagement envisagé prévoit la création d'un ensemble de800 logements au pied des pistes, soit 4000 lits. La première tranche detravaux, livrable en fin 1989, concerne 110 logements.

Il est également prévu d'aménager le domaine skiable par lacréation où la reimplantation de remontées mécaniques et par le remode¬lage (terrassements) de l'aire de ski de la Combe de Serrède entre lescotes approximatives 1600 ra et 1750 m.

Page 7: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

Fig. 1

STATION DE PEYRESOURDE

Délimitation des bassins versantscontrôlés par le projet immobilier

et le village de Germ

Bassin versantde la station

P- - V i Arfb vJJ ^ i--"---'1'' „; T¿ré.

Echelle 1/25000

Page 8: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 2 -

3 - INTERVENTION EN CONSULTANT CONCERNANT L'ETUDE

GEOTECHNIQUE SORES

3.1 - PRESENTATION DE L.\ MISSION DE CONSULTANT DU BRGM

LA SOGEA a confié à la SORES la reconnaissance géotechnique dusite retenu pour 1 '.aménagement de la station de ski "de Peyresourde.

La mission de la SORES a fait l'objet d'un rapport intitulé :

Station de ski de Peyresourde (Hautes-Pyrénées) - Reconnaissance géo¬technique, daté du 22 mai 1939, n° de dossier 89-3-150, destinataireSOGEA.

Ce rapport nous a été remis le 22 mai 1989, pour formulernotre avis sur le travail réalisé, en tant que consultant.

Ce rapport comporte S9 pages et 2 planches hors texte. Iln'eát pas joint au présent texte.

.Notre analyse en tant que consultant qui va être développéedans ies paragraphes suivants :

3.2 - Mode de fondation des bâtiments3.3 - Etude de la stabilité générale

suppose que le lecteur est en possession du rapport SORES.

L'analyse que nous avons m.enée s'est accompagnée de plusieurséchanges de vues avec la SORES et la SOGEA.

3.2 - MODE DE FONDATION DES BATIMENTS

Dans la zone de la première tranche de construction, lesinvestigations géotechniques par essais penetrometriques et sondagespressiométriques confirment les caractéristiques miécaniques faibles ethétérogènes des remblais. Les valeurs de résistance dynamique Rd y sonten effet comprises entre 1 et 2 MPa, la pression limite PI peut descen¬dre à 0,3 à 0,4 MPa et le module pressiométrie Ep à 4 à 5 MPa (cf. SPR

1, SPR2, SPR 3).

Sur la coupe AA' (figure 2 et localisation, pi. D) lessondages ont été reportés en indiquant sous les essais penetrometriques,la limite inférieure de la couche dont la résistance dynamique nedépasse pas 3 MPa, schématisant ainsi la géométrie probable de remblaisrécents tels qu'indiqués par SORES.

- 2 -

3 - INTERVENTION EN CONSULTANT CONCERNANT L'ETUDE

GEOTECHNIQUE SORES

3.1 - PRESENTATION DE L.\ MISSION DE CONSULTANT DU BRGM

LA SOGEA a confié à la SORES la reconnaissance géotechnique dusite retenu pour 1 '.aménagement de la station de ski "de Peyresourde.

La mission de la SORES a fait l'objet d'un rapport intitulé :

Station de ski de Peyresourde (Hautes-Pyrénées) - Reconnaissance géo¬technique, daté du 22 mai 1939, n° de dossier 89-3-150, destinataireSOGEA.

Ce rapport nous a été remis le 22 mai 1989, pour formulernotre avis sur le travail réalisé, en tant que consultant.

Ce rapport comporte S9 pages et 2 planches hors texte. Iln'eát pas joint au présent texte.

.Notre analyse en tant que consultant qui va être développéedans ies paragraphes suivants :

3.2 - Mode de fondation des bâtiments3.3 - Etude de la stabilité générale

suppose que le lecteur est en possession du rapport SORES.

L'analyse que nous avons m.enée s'est accompagnée de plusieurséchanges de vues avec la SORES et la SOGEA.

3.2 - MODE DE FONDATION DES BATIMENTS

Dans la zone de la première tranche de construction, lesinvestigations géotechniques par essais penetrometriques et sondagespressiométriques confirment les caractéristiques miécaniques faibles ethétérogènes des remblais. Les valeurs de résistance dynamique Rd y sonten effet comprises entre 1 et 2 MPa, la pression limite PI peut descen¬dre à 0,3 à 0,4 MPa et le module pressiométrie Ep à 4 à 5 MPa (cf. SPR

1, SPR2, SPR 3).

Sur la coupe AA' (figure 2 et localisation, pi. D) lessondages ont été reportés en indiquant sous les essais penetrometriques,la limite inférieure de la couche dont la résistance dynamique nedépasse pas 3 MPa, schématisant ainsi la géométrie probable de remblaisrécents tels qu'indiqués par SORES.

Page 9: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

STATION DE PEYRESOURDE

PROJET IMMOBILIER riranche

Profil corresDonaant á la coupe A-A'

1/500

yp

Limite inférieure de résistance

dynamique <3 MPa

,23 m de reculW 1

¥P2

SPR't

WP^ P6W 1

y Prof]

/

// Profil

/

y/

/

y

actuel

1-1 5 9$en proj ^t

npiih--^

^TiT^II^ÎÎ^i^'^^'^''^"^' L

r/^- y/p/-

5PR3

PU

B M W K i _^ ^ -^ ^ ^ '^

aXJ. /

^7/A:>/A =-7/

11603

I M M

^^-/,,;:»', .-^V /""'''

OC

m

îl^-

STATION DE PEYRESOURDE

PROJET IMMOBILIER riranche

Profil corresDonaant á la coupe A-A'

1/500

yp

Limite inférieure de résistance

dynamique <3 MPa

,23 m de reculW 1

¥P2

SPR't

WP^ P6W 1

y Prof]

/

// Profil

/

y/

/

y

actuel

1-1 5 9$en proj ^t

npiih--^

^TiT^II^ÎÎ^i^'^^'^''^"^' L

r/^- y/p/-

5PR3

PU

B M W K i _^ ^ -^ ^ ^ '^

aXJ. /

^7/A:>/A =-7/

11603

I M M

^^-/,,;:»', .-^V /""'''

OC

m

îl^-

Page 10: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 3 -

Les éboulis sont caractérisés par une résistance dynamiquevariable en fonction de la profondeur (diagrammes en dents de scie)compte tenu de la nature des matériaux (débris schisteux dans matriced'argile + ou - sableuse) : Rd compris entre 4 et 10 MPA, PI comprisentre 1 et 2 MPa, Ep essentiellement compris entre 10 et 20 Mpa avec desvaleurs ponctuelles voisines de 7 Mpa.

Compte tenu du décaissement partiel des remblais au droit desfuturs bâtiments A, B, C, D (dont le transfert d'implantation versl'amont se justifie par les éléments figurés sur le profil transversalAA') deux solutions se présentent pour le système de fondation étantdonné l'importance des charges appliquées au sol correspondant à l'élé¬vation des ouvrages (R + 4 à R + 5).

- Solution profonde par pieux (forés tubes) armés pourlesquels la nature des terrains et les paramètres pressiométriquesconduisent en première approximation à une fiche minimale de 18 m pourun diamètre de pieu de 600 mm et une charge appliquée de 140 T.

- Solution superficielle par radier appliquant au sol unecharge uniformém.ent répartie (5 à 7 T/m^) limitant les effets deshétérogénéités locales du sol d'assise.

On peut estimer que les tasse.T.ents d'ensemble devraient êtrefaibles dans la mesure où le déchargement du terrain sera supérieur à lapression appliquée par les ouvrages (sauf pour la bâtiment D où lapression exercée par le radier sera légèrement supérieure de 2 à 3 T/ra^environ)

La solution superficielle par fondations directes (filantes ouisolées) apparaît très délicate dans le contexte actuel, en raison del'importance des descentes de charge et des hétérogénéités possibles deterrains d'assise dans cette zone ; en effet, cette solution ne per¬mettrait pas de maîtriser les tassements différentiels éventuels, enraison de 1 'im.portance prépondérante des premiers mètres du sol defondation de chaque semelle (notion de bulbe de contraintes verticalessous fondation).

Pour les tranches ultérieures situées dans les zones reconnuespar essais penetrometriques essentiellement, les conditions de sitepourront être plus favorables que celles de la première tranche, pour lam.ajeure partie des enregistrements d'essais penetrometriques réalisésdirectement sur les éboulis; On ne peut cependant pas exclure unefaiblesse localisée de résistance du sous-sol telle que celle décelée aupoint PD 29 entre 8 et 12 m.

- 3 -

Les éboulis sont caractérisés par une résistance dynamiquevariable en fonction de la profondeur (diagrammes en dents de scie)compte tenu de la nature des matériaux (débris schisteux dans matriced'argile + ou - sableuse) : Rd compris entre 4 et 10 MPA, PI comprisentre 1 et 2 MPa, Ep essentiellement compris entre 10 et 20 Mpa avec desvaleurs ponctuelles voisines de 7 Mpa.

Compte tenu du décaissement partiel des remblais au droit desfuturs bâtiments A, B, C, D (dont le transfert d'implantation versl'amont se justifie par les éléments figurés sur le profil transversalAA') deux solutions se présentent pour le système de fondation étantdonné l'importance des charges appliquées au sol correspondant à l'élé¬vation des ouvrages (R + 4 à R + 5).

- Solution profonde par pieux (forés tubes) armés pourlesquels la nature des terrains et les paramètres pressiométriquesconduisent en première approximation à une fiche minimale de 18 m pourun diamètre de pieu de 600 mm et une charge appliquée de 140 T.

- Solution superficielle par radier appliquant au sol unecharge uniformém.ent répartie (5 à 7 T/m^) limitant les effets deshétérogénéités locales du sol d'assise.

On peut estimer que les tasse.T.ents d'ensemble devraient êtrefaibles dans la mesure où le déchargement du terrain sera supérieur à lapression appliquée par les ouvrages (sauf pour la bâtiment D où lapression exercée par le radier sera légèrement supérieure de 2 à 3 T/ra^environ)

La solution superficielle par fondations directes (filantes ouisolées) apparaît très délicate dans le contexte actuel, en raison del'importance des descentes de charge et des hétérogénéités possibles deterrains d'assise dans cette zone ; en effet, cette solution ne per¬mettrait pas de maîtriser les tassements différentiels éventuels, enraison de 1 'im.portance prépondérante des premiers mètres du sol defondation de chaque semelle (notion de bulbe de contraintes verticalessous fondation).

Pour les tranches ultérieures situées dans les zones reconnuespar essais penetrometriques essentiellement, les conditions de sitepourront être plus favorables que celles de la première tranche, pour lam.ajeure partie des enregistrements d'essais penetrometriques réalisésdirectement sur les éboulis; On ne peut cependant pas exclure unefaiblesse localisée de résistance du sous-sol telle que celle décelée aupoint PD 29 entre 8 et 12 m.

Page 11: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

Le choix du mode de fondation devra donc être défini enfonction des conditions d'implantation des bâtiments des futures tran¬ches, à savoir :

- niveau de plateforme d'assise par rapport au sol naturel,

- nature et intensité des descentes de charge,

- propriétés mécaniques du sol de fondation et homogénéité derésistance sous les ouvrages.

Ces critères nous conduisent à penser, comme l'a précisé SORES

(page 13 de son rapport) qu'un principe de fondation superficiel directpar semelles filantes rigidifiées n'est pas exclu pour les tranchesultérieures de construction. L'examen des sols d'assise de la premièretranche et tout particulièrement les essais de plaque devraient rensei¬gner en partie sur l'homogénéité de comportement du sous-sol.

En tout état de cause, la disposition des ouvrages figurés surle profil AA' (1 ère tranche de travaux) n'exclut pas de devoir procéderà des purges et substitutions localisées avec compactage des matériaux ;ce point a été évoqué par SORES,

3.3 - ETUDE DE STABILITE

3.3.1 - Principe de; calcul

Les méthodes d'analyse théorique de la stabilité des talus parcalcul à la rupture consistent à faire le bilan de l'ensemble des forcesau.xquelles est soumis un certain volume de sol délimité par l'intersec¬tion du talus et d'une surface de rupture considérée.

Le talus et la surface de rupture sont supposés être descylindres à génératrices parallèles : l'analyse est donc bidimension-nelle, en considérant une tranche verticale de terrain d'épaisseurunitaire, découpée perpendiculairement aux génératrices (c'est-à-dire àla crête de talus) ,

Les forces mises en jeu sont :

- le poids du volume de terrain considéré et les surchargeséventuelles, qui tendent à faire glisser ce volume,

- la réaction du massif en place sur la surface de glissementqui tend à retenir le volume en mobilisant les caractéristiques mécani¬ques du sol (cohésion et angle de frottement interne).

Le choix du mode de fondation devra donc être défini enfonction des conditions d'implantation des bâtiments des futures tran¬ches, à savoir :

- niveau de plateforme d'assise par rapport au sol naturel,

- nature et intensité des descentes de charge,

- propriétés mécaniques du sol de fondation et homogénéité derésistance sous les ouvrages.

Ces critères nous conduisent à penser, comme l'a précisé SORES

(page 13 de son rapport) qu'un principe de fondation superficiel directpar semelles filantes rigidifiées n'est pas exclu pour les tranchesultérieures de construction. L'examen des sols d'assise de la premièretranche et tout particulièrement les essais de plaque devraient rensei¬gner en partie sur l'homogénéité de comportement du sous-sol.

En tout état de cause, la disposition des ouvrages figurés surle profil AA' (1 ère tranche de travaux) n'exclut pas de devoir procéderà des purges et substitutions localisées avec compactage des matériaux ;ce point a été évoqué par SORES,

3.3 - ETUDE DE STABILITE

3.3.1 - Principe de; calcul

Les méthodes d'analyse théorique de la stabilité des talus parcalcul à la rupture consistent à faire le bilan de l'ensemble des forcesau.xquelles est soumis un certain volume de sol délimité par l'intersec¬tion du talus et d'une surface de rupture considérée.

Le talus et la surface de rupture sont supposés être descylindres à génératrices parallèles : l'analyse est donc bidimension-nelle, en considérant une tranche verticale de terrain d'épaisseurunitaire, découpée perpendiculairement aux génératrices (c'est-à-dire àla crête de talus) ,

Les forces mises en jeu sont :

- le poids du volume de terrain considéré et les surchargeséventuelles, qui tendent à faire glisser ce volume,

- la réaction du massif en place sur la surface de glissementqui tend à retenir le volume en mobilisant les caractéristiques mécani¬ques du sol (cohésion et angle de frottement interne).

Page 12: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 5 -

- l'effet de l'eau dans la partie saturée du massif qui setraduit par l'existence de pression interstitielle néfaste pour lastabilité.

Pour une surface de glissement étudiée, l'état de stabilité dutalus est exprimé par un coefficient de sécurité F qui prend la valeur 1

quand le talus est en équilibre limite et qui est supérieur à 1 lorsquela stabilité est assurée. Ce coefficient F est le rapport entre larésistance au cisaillement ma.ximale que peut mobiliser le sol et lacontrainte de cisaillement qui s'exerce effectivement, et tend à en¬traîner le glissement. Les calculs sont donc réalisés pour un grandnombre de surface de glissemient éventuelles afin de rechercher lecoefficient de sécurité minimal correspondant à la surface de glissementla plus critique. C'est le coefficient F le plus faible calculé pourl'ense.mble de ces surfaces qui exprime l'état de stabilité théorique dela pente. Si F >1, la pente est stable, si F <1, elle est instable.

En pratique, dans notre cas, comme il s'agit d'assurer lasécurité à long terme de l'ensemble im.T.obilier, on prendra un coeffi¬cient de sécurité F égal au minimum à 1,5.

3.3.2 - Méthode de calcul

Les calculs ont été .r.enés par méthode informatique à l'aidedu prograi.rr.e A.VASTxXB du BRGM, Ce programme permet d'étudier des surfacesde glissement cylindriques de forme circulaire ou quelconque et perm.etde caractériser la surface de rupture relative au coefficient de sécu¬rité le plus faible.

Pour les géor.étries étudiées, les résultats principau.x descalculs sont reportés sur le tableau récapitulatif n° 1 qui indique :

- le talus étudié

- les caractéristiques m.écaniques du sol, remblai et éboulis,

- les caractéristiques hydrauliques (talus sans nappe et avecnappe) .

- le type de surface de rupture étudiée indiqué par :

. C "CIRCLE" pour une surface circulaire,, R "ELXMDOM" pour une surface irrégulière. B "BLOCK" pour une surface passant obligatoirer.ent

par une zone de faiblesse imposée (rupture dite parblocs) ,

. S "SURFAC" pour une surface imposée

- le coefficient de sécurité F minimal correspondant à lasurface la plus critique ; le coefficient de sécurité de la10 èm>e surface la plus pessimiste parmi l'ensemble des sur¬faces étudiées est également mentionné pour permettre de juger

- 5 -

- l'effet de l'eau dans la partie saturée du massif qui setraduit par l'existence de pression interstitielle néfaste pour lastabilité.

Pour une surface de glissement étudiée, l'état de stabilité dutalus est exprimé par un coefficient de sécurité F qui prend la valeur 1

quand le talus est en équilibre limite et qui est supérieur à 1 lorsquela stabilité est assurée. Ce coefficient F est le rapport entre larésistance au cisaillement ma.ximale que peut mobiliser le sol et lacontrainte de cisaillement qui s'exerce effectivement, et tend à en¬traîner le glissement. Les calculs sont donc réalisés pour un grandnombre de surface de glissemient éventuelles afin de rechercher lecoefficient de sécurité minimal correspondant à la surface de glissementla plus critique. C'est le coefficient F le plus faible calculé pourl'ense.mble de ces surfaces qui exprime l'état de stabilité théorique dela pente. Si F >1, la pente est stable, si F <1, elle est instable.

En pratique, dans notre cas, comme il s'agit d'assurer lasécurité à long terme de l'ensemble im.T.obilier, on prendra un coeffi¬cient de sécurité F égal au minimum à 1,5.

3.3.2 - Méthode de calcul

Les calculs ont été .r.enés par méthode informatique à l'aidedu prograi.rr.e A.VASTxXB du BRGM, Ce programme permet d'étudier des surfacesde glissement cylindriques de forme circulaire ou quelconque et perm.etde caractériser la surface de rupture relative au coefficient de sécu¬rité le plus faible.

Pour les géor.étries étudiées, les résultats principau.x descalculs sont reportés sur le tableau récapitulatif n° 1 qui indique :

- le talus étudié

- les caractéristiques m.écaniques du sol, remblai et éboulis,

- les caractéristiques hydrauliques (talus sans nappe et avecnappe) .

- le type de surface de rupture étudiée indiqué par :

. C "CIRCLE" pour une surface circulaire,, R "ELXMDOM" pour une surface irrégulière. B "BLOCK" pour une surface passant obligatoirer.ent

par une zone de faiblesse imposée (rupture dite parblocs) ,

. S "SURFAC" pour une surface imposée

- le coefficient de sécurité F minimal correspondant à lasurface la plus critique ; le coefficient de sécurité de la10 èm>e surface la plus pessimiste parmi l'ensemble des sur¬faces étudiées est également mentionné pour permettre de juger

Page 13: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

CALCULS AUTOMATigUES SOU ÜIUJIMATUUU - PnOGRAflíIE ANASTAD DU DRGM

TABLEAU jyi:CAPITUl7\TlF ÜES RESULTATS n" 1

1

PROFIL

N'

A-A'

A-A'

t

TALUS

ETAT AC

PROJET I

[TJEL

MOBILIER

CARACTERISriQUES MECAUigUES

REMBLAI

t/lii^

1

1

O

C)

26

26

32

EBOULIS

t/iii^

1

O

30

36

c

t/iii^ C)

'

NAPPE D

sans

X

X

X

X

X

-

X

X

'EAU

avec

========

X

X

XXX

X

X

X

X.

XX ,

desurface

derupture

C

BB

B

B

RC

S

cR

C

R

C

R

B

C

R

COEFFICIEUrDE SECURITE

Fmini

0.99

1.951.74

. 1.491,351,311.201.75

1,721,891,54.

1,58

1,311,45

1,221,201,23T,G2"

FlOèmeiiirfane..

1,03

2,161,891,651,4b1,371,24

2,002,401,56

1,83

1,581,81

1,281,21l,4o

OBSERVATIONS

==================

avec séisme

avec séisme

avec séisme

avec séismeavec séisme

surface de ruptureimposée-* bâtiments

avec séisme

avec séismeavec séisme

avec séisme

avëïï"" s"SlsfflB~surf a-=

ce de rupture im¬posée-» bâtiments

CALCULS AUTOMATigUES SOU ÜIUJIMATUUU - PnOGRAflíIE ANASTAD DU DRGM

TABLEAU jyi:CAPITUl7\TlF ÜES RESULTATS n" 1

1

PROFIL

N'

A-A'

A-A'

t

TALUS

ETAT AC

PROJET I

[TJEL

MOBILIER

CARACTERISriQUES MECAUigUES

REMBLAI

t/lii^

1

1

O

C)

26

26

32

EBOULIS

t/iii^

1

O

30

36

c

t/iii^ C)

'

NAPPE D

sans

X

X

X

X

X

-

X

X

'EAU

avec

========

X

X

XXX

X

X

X

X.

XX ,

desurface

derupture

C

BB

B

B

RC

S

cR

C

R

C

R

B

C

R

COEFFICIEUrDE SECURITE

Fmini

0.99

1.951.74

. 1.491,351,311.201.75

1,721,891,54.

1,58

1,311,45

1,221,201,23T,G2"

FlOèmeiiirfane..

1,03

2,161,891,651,4b1,371,24

2,002,401,56

1,83

1,581,81

1,281,21l,4o

OBSERVATIONS

==================

avec séisme

avec séisme

avec séisme

avec séismeavec séisme

surface de ruptureimposée-* bâtiments

avec séisme

avec séismeavec séisme

avec séisme

avëïï"" s"SlsfflB~surf a-=

ce de rupture im¬posée-» bâtiments

Page 14: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 6 -

de l'écart des valeurs de F entre la première et la 10 èmesurface.

- la prise en compte ou pas d'un séisme (accélération horizon¬tale) .

En annexe 1, est donnée la représentation graphiquecalculs de stabilité pour les différents cas étudiés.

des

3.3.3 - Hypothèses (profil étudié)

Le profil de stabilité étudié (cf. plan de localisation à1/500, pi. 1 et profil correspondant A-A' en fig.2) intéresse le secteurde l'ensemble immobilier de la première tranche. Les cotes des pla-teforT.ies A - B-C -D du projet correspondent au niveau dessus dedallage.

On a considéré que le premier bâtiment était placé à 23 m enrecul de la crête du talus supérieur actuel. Dans ces conditions et pourune cote de plateforme à -f 15987 ra, la pente tu talus aval sera établiecomjT.e représentée sur la figure 2 avec une pente approximative de 20'(35 %).

3. 3. A - Résultats

3.3.4. 1 - Talus actuel

La stabilité du talus actuel, comportant en grande partie unremblai récent mis en place en 1988, a été vérifié en adoptant lescaractéristiques mécaniques suivantes :

RemblaiEboulis

Cohésion (C )

10 KPA (1 t/m^10 KPA (1 t/m^)

Angle de frottement interne (f')

26"30»

Le coefficient de sécurité minimal F est égal à 0,99 (cf,annexe 1.1) en supposant que le dépôt est parfaitement drainé. Cerésultat confinr.e bien les désordres qui ont été observés dans leremblai, ce qui a justifié d'enlever la quasi totalité de ce remblaiavant de construire la 1 ère tranche de l'ensemble immobilier.

3.3.4.2 - Talus de projet de la 1 ère tranche

La stabilité des talus du projet, sur lequel on a appliquélocalement une surcharge de 60 KPA (6 t/m^) correspondant aux bâtimentsenvisagés, a été étudiée selon diverses conditions permettant

- 6 -

de l'écart des valeurs de F entre la première et la 10 èmesurface.

- la prise en compte ou pas d'un séisme (accélération horizon¬tale) .

En annexe 1, est donnée la représentation graphiquecalculs de stabilité pour les différents cas étudiés.

des

3.3.3 - Hypothèses (profil étudié)

Le profil de stabilité étudié (cf. plan de localisation à1/500, pi. 1 et profil correspondant A-A' en fig.2) intéresse le secteurde l'ensemble immobilier de la première tranche. Les cotes des pla-teforT.ies A - B-C -D du projet correspondent au niveau dessus dedallage.

On a considéré que le premier bâtiment était placé à 23 m enrecul de la crête du talus supérieur actuel. Dans ces conditions et pourune cote de plateforme à -f 15987 ra, la pente tu talus aval sera établiecomjT.e représentée sur la figure 2 avec une pente approximative de 20'(35 %).

3. 3. A - Résultats

3.3.4. 1 - Talus actuel

La stabilité du talus actuel, comportant en grande partie unremblai récent mis en place en 1988, a été vérifié en adoptant lescaractéristiques mécaniques suivantes :

RemblaiEboulis

Cohésion (C )

10 KPA (1 t/m^10 KPA (1 t/m^)

Angle de frottement interne (f')

26"30»

Le coefficient de sécurité minimal F est égal à 0,99 (cf,annexe 1.1) en supposant que le dépôt est parfaitement drainé. Cerésultat confinr.e bien les désordres qui ont été observés dans leremblai, ce qui a justifié d'enlever la quasi totalité de ce remblaiavant de construire la 1 ère tranche de l'ensemble immobilier.

3.3.4.2 - Talus de projet de la 1 ère tranche

La stabilité des talus du projet, sur lequel on a appliquélocalement une surcharge de 60 KPA (6 t/m^) correspondant aux bâtimentsenvisagés, a été étudiée selon diverses conditions permettant

Page 15: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 7

d'apprécier la sensibilité du coefficient de sécurité F aux différentsparam.ètres pris en compte.

Les caractéristiques mécaniques retenues ont été lessuivantes :

1 ère hypothèse 2 ème hypothèse

Remblai C = 10 KPa '= 26° C = 0 f = 32°Eboulis C = 10 Kpa '= 30° C = 0 'f '= 36°

é Cas s.ans nappe et sans séisme

F = 1,71 à 1,95 selon les caractéristiques mécaniques et letype de surface de rupture envisagé (cf. anne.xes 1-2, 1-9, 1-10)

Cas cavec nappe sans séisme

La nappe retenue sature approximativement la moitié inférieuredu rem.blai, ce qui correspond à un cas où le remblai est imparfaitem.entdrainé.

F = 1.54 à 1.7A selon les cas envisagés (cf, annexes 1-3,I-ll. l-lJi,

s C.is avec séisme et sans nappe

La région de Peyresourde est caractérisée par une séismicitépeu élevée mains non négligeable, zone Ib du nouveau zonage sismique dela France, à la li.mite vers l'Ouest d'une zone la. Dans ces conditions,nous avons pris en compte une accélération horizontale de 0,1 g, valeurd'accélération sans doute un peu élevée dans notre cas mais qui permetd'apprécier la sensibilité du talus à une sollicitation sism.ique.

F = 1,31 à 1,49 (cf. annexes 1-4, 1-13, 1-14)

Cas avec séisme et avec nappe

F = 1,20 à 1,31 (cf, annexes 1-6, 1-7, 1-15, 1-16, 1-17)

Dans cette condition de nappe et de séisme, un cas a étéétudié en imposant une surface de rupture allant du pied du talus àl'aplomb du 1 er bâtiment.

On obtient F = 1,62 à 1,75, ce qui est sécuritaire (cf.annexes 1-8 et 1-18).

- 7

d'apprécier la sensibilité du coefficient de sécurité F aux différentsparam.ètres pris en compte.

Les caractéristiques mécaniques retenues ont été lessuivantes :

1 ère hypothèse 2 ème hypothèse

Remblai C = 10 KPa '= 26° C = 0 f = 32°Eboulis C = 10 Kpa '= 30° C = 0 'f '= 36°

é Cas s.ans nappe et sans séisme

F = 1,71 à 1,95 selon les caractéristiques mécaniques et letype de surface de rupture envisagé (cf. anne.xes 1-2, 1-9, 1-10)

Cas cavec nappe sans séisme

La nappe retenue sature approximativement la moitié inférieuredu rem.blai, ce qui correspond à un cas où le remblai est imparfaitem.entdrainé.

F = 1.54 à 1.7A selon les cas envisagés (cf, annexes 1-3,I-ll. l-lJi,

s C.is avec séisme et sans nappe

La région de Peyresourde est caractérisée par une séismicitépeu élevée mains non négligeable, zone Ib du nouveau zonage sismique dela France, à la li.mite vers l'Ouest d'une zone la. Dans ces conditions,nous avons pris en compte une accélération horizontale de 0,1 g, valeurd'accélération sans doute un peu élevée dans notre cas mais qui permetd'apprécier la sensibilité du talus à une sollicitation sism.ique.

F = 1,31 à 1,49 (cf. annexes 1-4, 1-13, 1-14)

Cas avec séisme et avec nappe

F = 1,20 à 1,31 (cf, annexes 1-6, 1-7, 1-15, 1-16, 1-17)

Dans cette condition de nappe et de séisme, un cas a étéétudié en imposant une surface de rupture allant du pied du talus àl'aplomb du 1 er bâtiment.

On obtient F = 1,62 à 1,75, ce qui est sécuritaire (cf.annexes 1-8 et 1-18).

Page 16: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 8 -

3.3.4.3 - Recommandations concernant la stabilité

Les différents cas étudiés montrent que la stabilité estnormalement assurée (F= 1,70 à 1,95) dans le cas d'un talus cor¬rectement drainé. La présence d'une nappe saturant partiellement letalus fait baisser le coefficient de sécurité (F = 1,54 à 1,74). L'effetcumulé d'un éventuel séisme avec celui de la nappe minore encore lecoefficient de sécurité (F = 1,20 à 1,30). On voit donc qu'il estindispensable d'assurer un bon drainage du secteur qui intéresse leprojet.

- 8 -

3.3.4.3 - Recommandations concernant la stabilité

Les différents cas étudiés montrent que la stabilité estnormalement assurée (F= 1,70 à 1,95) dans le cas d'un talus cor¬rectement drainé. La présence d'une nappe saturant partiellement letalus fait baisser le coefficient de sécurité (F = 1,54 à 1,74). L'effetcumulé d'un éventuel séisme avec celui de la nappe minore encore lecoefficient de sécurité (F = 1,20 à 1,30). On voit donc qu'il estindispensable d'assurer un bon drainage du secteur qui intéresse leprojet.

Page 17: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

9 -

4 - ETDDE DES CRDES LIQUIDES ET SOLIDES

Ce chapitre correspond à l'impact du projet sur le ruisseau deGerm et du ruisseau de Germ sur le projet.

4.1 - DEBIT DE POINTE SUPPLEMENTAIRE APPORTE PAR L' IMPERMEAB IL I-SATION LIEE AU PROJET IMMOBILIER.

Il nous a été demandé de calculer le débit hydraulique sup¬plémentaire amené dans le ruisseau de Germ par l'imperméabilisation liéau projet d'ensemble ir.mobilier de Peyresourde ; le calcul consistera àdéterminer un débit de crue centennale. Le chiffre obtenu sera comparéavec le débit de crues centennal "normal" du ruisseau de Geimi, cecipermettant aux responsable de la gestion hydraulique de ce ruisseau devoir si les ouvrages de protection du cours qui ont été réalisés dans lapartie aval du ruisseau sont suffisamment dimensionnés pour absorber ledébit supplémentaire.

4.1.1 - Données existantes et hypothèses

Pour l'évaluation des débits de ruissellement avant et aprèsarr.éna,:-','i;?.enc . il est nécessaire de connaître :

- les .-surfaces irr.perr.éabiliáées

- la pente moyenne des parcelles

- le coefficient de ruissellement.

Les formules de calculs sont, bien entendu simplificatrices,et donnent l'ordre de grandeur des débits de ruissellem.ent.

En l'absence d'un plan de masse définitif des amiénagementsprojetés, nous avons retenu les hypothèses suivantes en accord avec lemaître d'ouvrage (réunion de chantier du 10.05.89) :

- Surface i.mperméabilisée par les bâtiments et allées piéton-nières A = 1,5 ha

- Surface imperméabilisée par des parkings A = 1,2 ha

A ce stade du projet nous avons considéré une pente de 10 %

concernant les aménagem.ents immobiliers et de 5 % concernant les par¬kings.

9 -

4 - ETDDE DES CRDES LIQUIDES ET SOLIDES

Ce chapitre correspond à l'impact du projet sur le ruisseau deGerm et du ruisseau de Germ sur le projet.

4.1 - DEBIT DE POINTE SUPPLEMENTAIRE APPORTE PAR L' IMPERMEAB IL I-SATION LIEE AU PROJET IMMOBILIER.

Il nous a été demandé de calculer le débit hydraulique sup¬plémentaire amené dans le ruisseau de Germ par l'imperméabilisation liéau projet d'ensemble ir.mobilier de Peyresourde ; le calcul consistera àdéterminer un débit de crue centennale. Le chiffre obtenu sera comparéavec le débit de crues centennal "normal" du ruisseau de Geimi, cecipermettant aux responsable de la gestion hydraulique de ce ruisseau devoir si les ouvrages de protection du cours qui ont été réalisés dans lapartie aval du ruisseau sont suffisamment dimensionnés pour absorber ledébit supplémentaire.

4.1.1 - Données existantes et hypothèses

Pour l'évaluation des débits de ruissellement avant et aprèsarr.éna,:-','i;?.enc . il est nécessaire de connaître :

- les .-surfaces irr.perr.éabiliáées

- la pente moyenne des parcelles

- le coefficient de ruissellement.

Les formules de calculs sont, bien entendu simplificatrices,et donnent l'ordre de grandeur des débits de ruissellem.ent.

En l'absence d'un plan de masse définitif des amiénagementsprojetés, nous avons retenu les hypothèses suivantes en accord avec lemaître d'ouvrage (réunion de chantier du 10.05.89) :

- Surface i.mperméabilisée par les bâtiments et allées piéton-nières A = 1,5 ha

- Surface imperméabilisée par des parkings A = 1,2 ha

A ce stade du projet nous avons considéré une pente de 10 %

concernant les aménagem.ents immobiliers et de 5 % concernant les par¬kings.

Page 18: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 10 -

Avant aménagement le coefficient de ruissellement a été pris àC = 0,5, c'est-à-dire qu'au cours d'une crue exceptionnelle 50 % del'eau s'infiltre et 50 % ruisselle.

Après aménagement, ce coefficient passe à C = 1 (soit unruissellement à 100 % et aucune infiltration).

Nous avons également fait l'hypothèse que l'ensemble des eauxtombées était déversé en un seul point dans le ruisseau de Germ en avalprojet.

Les hypothèses sont résum.ées ci-après :

- Surface impennéabilisée par des bâtiments et allées piéton-nieres

. Surface au sol A = 1,5 ha

. Pente moyenne I =0,10 (10 %)

. Coefficient de misse llemicnt :

avant travaux 0,50après travaux 1,00 ruissellement com^plet

- Surface imperméabilisée par des parkings. Surface au sol A = 1,2 ha. Pente moyenne I = 0,05 (5 %)

. Coefficient de ruissellem.ent :

avant travaux 0,50après travaux 1,00 ruissellement complet

4.1.2 - Méthode de calcul employée

Nous avons utilisé la méthode de calcul décrite dans lefascicule "Instruction technique relative aux réseaux d'assainissementdes agglomérations" 1981 (circulaire interministérielle 77.2841 INT).

Dans notre cas, la formule de calcul est la suivante

Q 10 = 1,601 1°-=^ C *-'^ A °-^°

avec Q 10 = débit de retour 10 ans (en m^/s)

I = pente du terrain

C = coefficient de ruissellement

A = surface du terrain (en ha)

et Q 100 = 2 X Q 10

- 10 -

Avant aménagement le coefficient de ruissellement a été pris àC = 0,5, c'est-à-dire qu'au cours d'une crue exceptionnelle 50 % del'eau s'infiltre et 50 % ruisselle.

Après aménagement, ce coefficient passe à C = 1 (soit unruissellement à 100 % et aucune infiltration).

Nous avons également fait l'hypothèse que l'ensemble des eauxtombées était déversé en un seul point dans le ruisseau de Germ en avalprojet.

Les hypothèses sont résum.ées ci-après :

- Surface impennéabilisée par des bâtiments et allées piéton-nieres

. Surface au sol A = 1,5 ha

. Pente moyenne I =0,10 (10 %)

. Coefficient de misse llemicnt :

avant travaux 0,50après travaux 1,00 ruissellement com^plet

- Surface imperméabilisée par des parkings. Surface au sol A = 1,2 ha. Pente moyenne I = 0,05 (5 %)

. Coefficient de ruissellem.ent :

avant travaux 0,50après travaux 1,00 ruissellement complet

4.1.2 - Méthode de calcul employée

Nous avons utilisé la méthode de calcul décrite dans lefascicule "Instruction technique relative aux réseaux d'assainissementdes agglomérations" 1981 (circulaire interministérielle 77.2841 INT).

Dans notre cas, la formule de calcul est la suivante

Q 10 = 1,601 1°-=^ C *-'^ A °-^°

avec Q 10 = débit de retour 10 ans (en m^/s)

I = pente du terrain

C = coefficient de ruissellement

A = surface du terrain (en ha)

et Q 100 = 2 X Q 10

Page 19: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 11 -

Dans le calcul nous avons retenu le débit de la crue depériode de retour 100 ans (crue centennale).

4.1.3 - Résul ta ts

L'application de cette formule nous donne le tableau suivant

BATIMENT : PARKING

avant : après : avant : après.

C = 0,5 : C = 1 : C = 0,5 : C = 1

Q 10(m-^/s) 0.5: 1.19 0,36 0,8:

Q 100(mVs) 1,04 2,39 0,7: 1,65

Supplément de débit de retour 100 ans

- Bâtiments (1,5 ha) 1,35 m-^/s

- Parkings (1,2 ha) 0,93 m^/ s

Somme des débits avant aménagement 1,76 m-'/s

Sorrjr>e des débits après aménagement 4,04 m.-^/s

Supplé.ment de débit 2,3 m^/s(temps de retour 100 ans).

Le supplément de débit de fréquence de retour 100 ans apporté auruisseau de Germ par l'imperméabilisation liée au projet vaut 2,3m^/s.Cette valeur est à comparer au débit de pointe de retour 100 ans audroit du village de Germ, qui est estimé à 29 m^/s, ce qui représenteune augm.entation de 8 % et à l'arrivée dans la vallée à Loudenvielle oùle débit est estimé à 35 m^/s, soit là une augmentation dc 7 %.

4,1.4 - Conclusions concernant le supplément de débit

Le supplément de débit (de fréquence centennale) apporté parl'imperméabilisation liée au projet vaut 2,3 m^/s (pour 1,5 ha de bâti-m.ents et 1,2 ha de parkings). Cela représente une augmentation de 8 % àGerm (2,3 m^/s sur 29) et de 7 % à Loudenvielle (2,3 m,^/s sur 35).

- 11 -

Dans le calcul nous avons retenu le débit de la crue depériode de retour 100 ans (crue centennale).

4.1.3 - Résul ta ts

L'application de cette formule nous donne le tableau suivant

BATIMENT : PARKING

avant : après : avant : après.

C = 0,5 : C = 1 : C = 0,5 : C = 1

Q 10(m-^/s) 0.5: 1.19 0,36 0,8:

Q 100(mVs) 1,04 2,39 0,7: 1,65

Supplément de débit de retour 100 ans

- Bâtiments (1,5 ha) 1,35 m-^/s

- Parkings (1,2 ha) 0,93 m^/ s

Somme des débits avant aménagement 1,76 m-'/s

Sorrjr>e des débits après aménagement 4,04 m.-^/s

Supplé.ment de débit 2,3 m^/s(temps de retour 100 ans).

Le supplément de débit de fréquence de retour 100 ans apporté auruisseau de Germ par l'imperméabilisation liée au projet vaut 2,3m^/s.Cette valeur est à comparer au débit de pointe de retour 100 ans audroit du village de Germ, qui est estimé à 29 m^/s, ce qui représenteune augm.entation de 8 % et à l'arrivée dans la vallée à Loudenvielle oùle débit est estimé à 35 m^/s, soit là une augmentation dc 7 %.

4,1.4 - Conclusions concernant le supplément de débit

Le supplément de débit (de fréquence centennale) apporté parl'imperméabilisation liée au projet vaut 2,3 m^/s (pour 1,5 ha de bâti-m.ents et 1,2 ha de parkings). Cela représente une augmentation de 8 % àGerm (2,3 m^/s sur 29) et de 7 % à Loudenvielle (2,3 m,^/s sur 35).

Page 20: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 12 -

4.2 - DEBIT DE CRUES LIQUIDES EXCEPTIONNELLES

Dans ce chapitre nous nous attacherons à déterminer le débitliquide pouvant transiter dans le ruisseau de Germ à l'aplomb du projetà la suite de crues liquides exceptionnelles.

4.2.1 - Données existantes et méthodes de calcul

Le projet est intéressé par la partie supérieure du bassinversant du ruisseau de Germ. La surface du bassin versant en amont duprojet est de l'ordre de 1 km^ (voir plan de situation, fig. n'I). Lesaltitudes s'échelonnent entre 1 600 m (projet) et 2 050 m en moyenne(Cap de la Pêne de Soulit). La pente est très forte près des sommets(jusqu'à 100 % et plus). Elle est voisine de 25 à 30 % ensuite.

A notre connaissance et après vérification auprès du SRAE(Service régional de l'Aménagement des Eaux) de Midi-Pyrénées et d'EDF,il s'avère qu'il n'existe pas de données relatives au débit de cruespour des bassins versants de très petite dimension (ici 1 km^). L'éva¬luation des débits de crue instantanée a donc été réalisée à l'aide demiéthodes sommaires de première approximation.

Ces méthodes nécessitent toute l'estimation de l'intensité desfortes pluies pouvant tomber sur le site pendant une courte durée.

4,2.2. - Détermination de l'intensité des fortes pluies

Cette détermination s'effectue à l'aide d'une formule de type"Montana" résumant les résultats sous la forme :

P = a t^-*»

avec P = pluie tombée sur la durée t et de période .de retour T(en mm)

t = durée en heures

T = période de retour en années

a = C + D Log T

1 - b = 1

E + F Log T

Log = logarithme népérien

Les coefficients C, D, E et F sont obtenus à partir d'unajustement statistique sur les mesures de pluie sur de nombreux postespluviométriques métropolitains.

- 12 -

4.2 - DEBIT DE CRUES LIQUIDES EXCEPTIONNELLES

Dans ce chapitre nous nous attacherons à déterminer le débitliquide pouvant transiter dans le ruisseau de Germ à l'aplomb du projetà la suite de crues liquides exceptionnelles.

4.2.1 - Données existantes et méthodes de calcul

Le projet est intéressé par la partie supérieure du bassinversant du ruisseau de Germ. La surface du bassin versant en amont duprojet est de l'ordre de 1 km^ (voir plan de situation, fig. n'I). Lesaltitudes s'échelonnent entre 1 600 m (projet) et 2 050 m en moyenne(Cap de la Pêne de Soulit). La pente est très forte près des sommets(jusqu'à 100 % et plus). Elle est voisine de 25 à 30 % ensuite.

A notre connaissance et après vérification auprès du SRAE(Service régional de l'Aménagement des Eaux) de Midi-Pyrénées et d'EDF,il s'avère qu'il n'existe pas de données relatives au débit de cruespour des bassins versants de très petite dimension (ici 1 km^). L'éva¬luation des débits de crue instantanée a donc été réalisée à l'aide demiéthodes sommaires de première approximation.

Ces méthodes nécessitent toute l'estimation de l'intensité desfortes pluies pouvant tomber sur le site pendant une courte durée.

4,2.2. - Détermination de l'intensité des fortes pluies

Cette détermination s'effectue à l'aide d'une formule de type"Montana" résumant les résultats sous la forme :

P = a t^-*»

avec P = pluie tombée sur la durée t et de période .de retour T(en mm)

t = durée en heures

T = période de retour en années

a = C + D Log T

1 - b = 1

E + F Log T

Log = logarithme népérien

Les coefficients C, D, E et F sont obtenus à partir d'unajustement statistique sur les mesures de pluie sur de nombreux postespluviométriques métropolitains.

Page 21: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 13 -

Pour le poste de Loudenvielle, les valeurs annuelles de cescoefficients sont les suivantes :

C = 21,13D = 4,03E = 3,17F = -0,07

d'où ,

a = 21,13 + 4,03 Log T

1 - b =3,17 - 0,07 Log 1

Les valeurs des coefficients a et 1-b sont données dans letableau ci-après.

: T (ans)

: a

: 1-b

:

:

:

10

30,41

0,33

:

:

:

100 :

39,69 :

0,35 :

A l'aide de cette formule (pour diverses périodes de retour T)nous sommes à mêm.e de calculer la pluie (en m^a) tom.bée pendant unepériode de durée t (en heures). Les calculs figurent dans le tableausynthétique ci-dessous.

Station de Peyresourde

Tableau des calculs hydrologiques

: Bassin: versant

: Station

: Germ

:Louden-: vielle

J

:

:

:

Surface(km^)

1

3

7

.

:

:

:

H

(m)

400

700

1000

: te: (heures)

: 0,41

: " 0,71

: 1,13

:

:

:

'

e

0,9

0.7

0,5

J

'

:

:

PlOO(mm)

29

35

41

:

:

:

Q IOO(ra^/s)

17

29

35

H = dénivelée m.aximiale (m)

te = temps de concentration (en heures)

- 13 -

Pour le poste de Loudenvielle, les valeurs annuelles de cescoefficients sont les suivantes :

C = 21,13D = 4,03E = 3,17F = -0,07

d'où ,

a = 21,13 + 4,03 Log T

1 - b =3,17 - 0,07 Log 1

Les valeurs des coefficients a et 1-b sont données dans letableau ci-après.

: T (ans)

: a

: 1-b

:

:

:

10

30,41

0,33

:

:

:

100 :

39,69 :

0,35 :

A l'aide de cette formule (pour diverses périodes de retour T)nous sommes à mêm.e de calculer la pluie (en m^a) tom.bée pendant unepériode de durée t (en heures). Les calculs figurent dans le tableausynthétique ci-dessous.

Station de Peyresourde

Tableau des calculs hydrologiques

: Bassin: versant

: Station

: Germ

:Louden-: vielle

J

:

:

:

Surface(km^)

1

3

7

.

:

:

:

H

(m)

400

700

1000

: te: (heures)

: 0,41

: " 0,71

: 1,13

:

:

:

'

e

0,9

0.7

0,5

J

'

:

:

PlOO(mm)

29

35

41

:

:

:

Q IOO(ra^/s)

17

29

35

H = dénivelée m.aximiale (m)

te = temps de concentration (en heures)

Page 22: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 14 -

e = coefficient de ruissellement

Pioo= pluie de période de retour 100 ans et de durée égaleau temps de concentration (en mm)

Qioo= débit de période retour 100 ans (formule de Turazza),

4.2.3 - Estimation du débit maximum de crue

4.2.3,1 - Détermination du temps de concentrationte.

C'est le tem.ps que met l'eau tombée au point hydrauliquementle plus éloigné pour arriver au point considéré.

Les données à prendre en compte sont les suivantes :

- surface du bassin versant S = en ha

- dénivelée maximale H = en m

Dans ce qui suit les valeurs suivantes ont été retenues :

Bassin versant de S = 1 km^ = 100 hala station H = 400 m (2 000 à 1 600 m)

Bassin versant de S = 3 km* = 300 haGerm H = 700 m ( 2 050 m à 1 350 m)

Bassin versant de S = 7 km* = 700haLoudenvielle H = 1 000 m (2 050 m à 1050 m)

ainsi

Le calcul simplifié du temps de concentration est conduit

I

te = (200/"S)^/^10800 / H

avec

- "longueur " du thalweg L = 200 /S (en m)- pente P = H

L

- vitesse d'écoulement V = 3 /f (en m/s)

- vitesse de concentration te = L (en heure)3600 V

et te en heuresS en hectares

H en mètres

- 14 -

e = coefficient de ruissellement

Pioo= pluie de période de retour 100 ans et de durée égaleau temps de concentration (en mm)

Qioo= débit de période retour 100 ans (formule de Turazza),

4.2.3 - Estimation du débit maximum de crue

4.2.3,1 - Détermination du temps de concentrationte.

C'est le tem.ps que met l'eau tombée au point hydrauliquementle plus éloigné pour arriver au point considéré.

Les données à prendre en compte sont les suivantes :

- surface du bassin versant S = en ha

- dénivelée maximale H = en m

Dans ce qui suit les valeurs suivantes ont été retenues :

Bassin versant de S = 1 km^ = 100 hala station H = 400 m (2 000 à 1 600 m)

Bassin versant de S = 3 km* = 300 haGerm H = 700 m ( 2 050 m à 1 350 m)

Bassin versant de S = 7 km* = 700haLoudenvielle H = 1 000 m (2 050 m à 1050 m)

ainsi

Le calcul simplifié du temps de concentration est conduit

I

te = (200/"S)^/^10800 / H

avec

- "longueur " du thalweg L = 200 /S (en m)- pente P = H

L

- vitesse d'écoulement V = 3 /f (en m/s)

- vitesse de concentration te = L (en heure)3600 V

et te en heuresS en hectares

H en mètres

Page 23: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 15 -

l'application de cette formule nous donne les temps de concentrationsuivants :

Station 0,41 heure = 25 mn

Germ 0,71 heure = 43 min

Loudenvielle 1,13 heure = 68 mn

On notera que ces temps sont très courts. Cela est bien entendulié à la petite taille des bassins versants et à l'importance desdifférences d'altitude. Ces valeurs sont bien entendu à considérer entant qu'ordre de grandeur.

4.2.3.2 - Détermination du débit de pointe de la crue defréquence donnée

Nous avons employé la méthode de Turazza. Cette méthode partd'une pluie de projet d'intensité sensiblem^ent constante (voir figuren°3). Elle postule que la pluie qui générera le débit maximum est cellede durée te (temps de concentration).

Elle écrit l'égalité des voium.es

Qx te = e PS

3,6

ou Qx = e PS

3,6 te

avec Qx = débit maxim>um (en m^/s)te = tem^ps de concentration (en heures)e = coefficient de ruissellementP = hauteur de pluie en mm pour une durée de te

m.oyenne sur le bassinS = aire du bassin versant en km*

Nous connaissons te (paragraphe précédent). Nous avons calculéP (formule de Montana) pour les temps de retour 10 et 100 ans. Il nousreste à déterminer e (coefficient de ruissellement) qui représente lerapport entre le volum.e écoulé (ruisselé) et le volume tombé. Dans lecadre de cette étude nous avons considéré les valeurs suivantes :

Bassin versant e = 0,9 90% ruissellede la station 10% s'infiltre

Bassin versant de e = 0,7 70% ruisselleGerm 30% s'infiltre

- 15 -

l'application de cette formule nous donne les temps de concentrationsuivants :

Station 0,41 heure = 25 mn

Germ 0,71 heure = 43 min

Loudenvielle 1,13 heure = 68 mn

On notera que ces temps sont très courts. Cela est bien entendulié à la petite taille des bassins versants et à l'importance desdifférences d'altitude. Ces valeurs sont bien entendu à considérer entant qu'ordre de grandeur.

4.2.3.2 - Détermination du débit de pointe de la crue defréquence donnée

Nous avons employé la méthode de Turazza. Cette méthode partd'une pluie de projet d'intensité sensiblem^ent constante (voir figuren°3). Elle postule que la pluie qui générera le débit maximum est cellede durée te (temps de concentration).

Elle écrit l'égalité des voium.es

Qx te = e PS

3,6

ou Qx = e PS

3,6 te

avec Qx = débit maxim>um (en m^/s)te = tem^ps de concentration (en heures)e = coefficient de ruissellementP = hauteur de pluie en mm pour une durée de te

m.oyenne sur le bassinS = aire du bassin versant en km*

Nous connaissons te (paragraphe précédent). Nous avons calculéP (formule de Montana) pour les temps de retour 10 et 100 ans. Il nousreste à déterminer e (coefficient de ruissellement) qui représente lerapport entre le volum.e écoulé (ruisselé) et le volume tombé. Dans lecadre de cette étude nous avons considéré les valeurs suivantes :

Bassin versant e = 0,9 90% ruissellede la station 10% s'infiltre

Bassin versant de e = 0,7 70% ruisselleGerm 30% s'infiltre

Page 24: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

Fig. 3

Méthode Hydrométéorologique de TURAZZA

Cetie méthoce postule que la pluie qui générera le débitmaximum est celle ae aurée te (temps de concentration)

Ien mm

Elle écrit Végalité des volumes: Oxtc =ePS

3,6

Qx = aéoit maximal en m3/ste = temps de concentration en heurese= coefficient ae ruissellementP = nauteur de pluie, en mm, pour une durée te, moyenne

sur le bassin5 = aire du bassin versant en km2

Fig. 3

Méthode Hydrométéorologique de TURAZZA

Cetie méthoce postule que la pluie qui générera le débitmaximum est celle ae aurée te (temps de concentration)

Ien mm

Elle écrit Végalité des volumes: Oxtc =ePS

3,6

Qx = aéoit maximal en m3/ste = temps de concentration en heurese= coefficient ae ruissellementP = nauteur de pluie, en mm, pour une durée te, moyenne

sur le bassin5 = aire du bassin versant en km2

Page 25: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 16 -

Bassin versant de e = 0,5 50% ruisselleLoudenvielle 50% s'infiltre

Les résultats des calculs figurent dans le tableau général descalculs hydrologiques présentés en page 13. On retiendra l'importancedes débits de pointe. Ainsi le débit de retour 100 ans, au droit de lafuture station est de l'ordre de 17 m3/s.

- 16 -

Bassin versant de e = 0,5 50% ruisselleLoudenvielle 50% s'infiltre

Les résultats des calculs figurent dans le tableau général descalculs hydrologiques présentés en page 13. On retiendra l'importancedes débits de pointe. Ainsi le débit de retour 100 ans, au droit de lafuture station est de l'ordre de 17 m3/s.

Page 26: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

17 -

4.3 - RISQUES DE CRUES SOLIDES (laves torrentielles)

Le bassin versant du ruisseau de Germ, à l'amont du projet,intéresse en majeure partie des formations meubles et af fouillables(éboulis ou formations glaciaires essentiellement schisteuses à matricelimoneuse ou argileuse) dont l'épaisseur est importante, souvent supé¬rieure à 10-15 m.

Des griffes d'érosion bien nettes ont été observées sur leréseau hydraulique du ruisseau de Germ dans deux secteurs.

Le premier secteur est situé sous la Crête de Serias entre lescotes 1770 m et 1890 m. On y observe deux ravines entaillées dans leséboulis ; la plus à l'Ouest d'une longueur de 200 m et d'une largeur de50 à 100 m, pour une profondeur m.aximale de 30 à 50 m, a un caractèrerécent, presque actif.

Le deuxième secteur est situé sur la ligne de crêtePeyresourde-les Agudes, dans la partie amont et sud-est du ruisseau deSerrède, au-dessus de la cote 1950 m. Dans ce secteur, les ravinementsobservés paraissent mucins actifs et en cours de cicatrisation.

La miorphologie des lieu.x montre bien que la Combe de Serrède,qui va faire l'objet d'un am.énagement de son domaine skiable, a étéprogressivem.ent comblé par des m.atériaux de m.ême type et de m.ême origineque ceu.x issus des griffes d'érosion que nous avons observées.

Ces observations de terrain ont été complétées par des documentsd'archives concemant des érosions sur le haut bassin du ruisseau deGerm. Ces docum.ents nous été commiuniqués par le Service RTM (Restaura¬tion des Terrains en Montagne) de la DDAF des Hautes-Pyrénées.

On peut signaler :

- un premier rapport daté du 14 août 1920, de M. Roger, inspecteuradjoint des Eaux et Forêts à Pau concernant une trombe d'eau et de grêlequi se serait abattue sur le bassin du ruisseau de Germ. Le rapporteursignale, vers la cote 1650 m, sur 1,5 hectare environ, de la pierrailleschisteuse provenant de trois ravines situées à la partie supérieure dela miontagne. Cette description correspond sans doute au domaine de laCombe de Serrède-Crête de Serias,

- un deuxième rapport, daté du 19 janvier 1944, de M. Guislain,inspecteur des Forêts à Pau, concernant les dégâts provoqués par letorrent de Germ dans la vallée du Louron, dégâts dus à l'érosion d'unepartie du bassin supérieur du torrent de Germ, à la suite des inonda¬tions de l'automne 1941 et du printemps 1942. Ce deuxième rapport estaccompagné d'une lettre du même auteur, datée du 14 janvier 1943, danslaquelle il demande à M. le Directeur des Domaines l'acquisition depâturages communaux situés entre 1600 m et 1900 m d'altitude, à lapartie supérieure de la branche nord du torrent de Germ, Un plan déli¬mitant ces 31 hectares de pâturages communaux à acquérir pour reboise¬ment est joint à ce courrier. Ce plan est joint en figure n°4. On

17 -

4.3 - RISQUES DE CRUES SOLIDES (laves torrentielles)

Le bassin versant du ruisseau de Germ, à l'amont du projet,intéresse en majeure partie des formations meubles et af fouillables(éboulis ou formations glaciaires essentiellement schisteuses à matricelimoneuse ou argileuse) dont l'épaisseur est importante, souvent supé¬rieure à 10-15 m.

Des griffes d'érosion bien nettes ont été observées sur leréseau hydraulique du ruisseau de Germ dans deux secteurs.

Le premier secteur est situé sous la Crête de Serias entre lescotes 1770 m et 1890 m. On y observe deux ravines entaillées dans leséboulis ; la plus à l'Ouest d'une longueur de 200 m et d'une largeur de50 à 100 m, pour une profondeur m.aximale de 30 à 50 m, a un caractèrerécent, presque actif.

Le deuxième secteur est situé sur la ligne de crêtePeyresourde-les Agudes, dans la partie amont et sud-est du ruisseau deSerrède, au-dessus de la cote 1950 m. Dans ce secteur, les ravinementsobservés paraissent mucins actifs et en cours de cicatrisation.

La miorphologie des lieu.x montre bien que la Combe de Serrède,qui va faire l'objet d'un am.énagement de son domaine skiable, a étéprogressivem.ent comblé par des m.atériaux de m.ême type et de m.ême origineque ceu.x issus des griffes d'érosion que nous avons observées.

Ces observations de terrain ont été complétées par des documentsd'archives concemant des érosions sur le haut bassin du ruisseau deGerm. Ces docum.ents nous été commiuniqués par le Service RTM (Restaura¬tion des Terrains en Montagne) de la DDAF des Hautes-Pyrénées.

On peut signaler :

- un premier rapport daté du 14 août 1920, de M. Roger, inspecteuradjoint des Eaux et Forêts à Pau concernant une trombe d'eau et de grêlequi se serait abattue sur le bassin du ruisseau de Germ. Le rapporteursignale, vers la cote 1650 m, sur 1,5 hectare environ, de la pierrailleschisteuse provenant de trois ravines situées à la partie supérieure dela miontagne. Cette description correspond sans doute au domaine de laCombe de Serrède-Crête de Serias,

- un deuxième rapport, daté du 19 janvier 1944, de M. Guislain,inspecteur des Forêts à Pau, concernant les dégâts provoqués par letorrent de Germ dans la vallée du Louron, dégâts dus à l'érosion d'unepartie du bassin supérieur du torrent de Germ, à la suite des inonda¬tions de l'automne 1941 et du printemps 1942. Ce deuxième rapport estaccompagné d'une lettre du même auteur, datée du 14 janvier 1943, danslaquelle il demande à M. le Directeur des Domaines l'acquisition depâturages communaux situés entre 1600 m et 1900 m d'altitude, à lapartie supérieure de la branche nord du torrent de Germ, Un plan déli¬mitant ces 31 hectares de pâturages communaux à acquérir pour reboise¬ment est joint à ce courrier. Ce plan est joint en figure n°4. On

Page 27: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

y-F^c^. à

'WM:y

<é^

<^\i

^o^mmmi^62"- CONSERVAT-ION %.S v:-

COMMUNE DE GERM

ER05ÍON DU TORBEHT-DE GEñM'

acquíbítíon deJerhaín -..; r

CONTENANCE . Ibl .JD2. . .-, ..

' "- '..- .1,. ,^ .". .; , ,'.^-: ' ;

Pdu, fe za Jany/er. f'9^4, yz_ h ''^;

L^lnspecteuf des Eâux ei\ ForêtjChef du Service des Amend aements el 'Reboisements

/4.Guîslain

n;

\

\

^^^

y-F^c^. à

'WM:y

<é^

<^\i

^o^mmmi^62"- CONSERVAT-ION %.S v:-

COMMUNE DE GERM

ER05ÍON DU TORBEHT-DE GEñM'

acquíbítíon deJerhaín -..; r

CONTENANCE . Ibl .JD2. . .-, ..

' "- '..- .1,. ,^ .". .; , ,'.^-: ' ;

Pdu, fe za Jany/er. f'9^4, yz_ h ''^;

L^lnspecteuf des Eâux ei\ ForêtjChef du Service des Amend aements el 'Reboisements

/4.Guîslain

n;

\

\

^^^

Page 28: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 18 -

constate sur le plan qu'une partie du bassin du ruisseau de Germ, àI'am.ont de l'aménagement de Peyresourde, correspond à l'aire délimitépour reboisement à la suite des érosions.

En conclusion, les observations effectuées sur le site et lesdocuments d'archives examinés confirment que le risque de lave torren¬tielle (crue avec débit solide) n'est pas négligeable dans le secteurétudié du ruisseau de Germ et que toutes les précautions utiles devrontêtre prises lors de l 'aménagem.ent de ce secteur.

- 18 -

constate sur le plan qu'une partie du bassin du ruisseau de Germ, àI'am.ont de l'aménagement de Peyresourde, correspond à l'aire délimitépour reboisement à la suite des érosions.

En conclusion, les observations effectuées sur le site et lesdocuments d'archives examinés confirment que le risque de lave torren¬tielle (crue avec débit solide) n'est pas négligeable dans le secteurétudié du ruisseau de Germ et que toutes les précautions utiles devrontêtre prises lors de l 'aménagem.ent de ce secteur.

Page 29: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 19 -

4.4 - RECOMMANDATIONS CONCERNANT LES AMENAGEMENTS ; DOMAINE SKIABLEET PROJET IMMOBILIER

4.4.1 - Présentation

Pour détailler nos recomjaandations, nous avons divisé lesecteur à aménager en 4 zones ; le découpage retenu tient compte de lapente et des aménagements envisagés.

La planche 2 (hors texte) à 1/5000 et la coupe A-A' (profil enlong, fig.5). peiiTiettent de localiser les différentes zones retenues. Lacoupe A-A' est extraite du dossier technique Dianeige (cf. note infra-paginale) .

La zone 1, comm.e les zones 2 et 3, fait partie de l'aménage¬ment des pistes de ski. Les travaux envisagés, d'après l'entretien quenous avons eu sur le site avec M. Guily, responsable de cette partie del'aménagem.ent et conformém.ent au dossier technique (1) qui nous a étéremis, visent à adoucir les pentes longitudinales et à inverser le sensde la pente transversale (passage d'une exposition sud à une expositionnord, avec une pente de 4 %, pour améliorer l'enneigement) . Les ter¬rassem.ents correspondants représentent environ 100 000 m^ de m.atériau.xm.eubles.

4.4,2 - Recommandations pour la zone 1

Sur la zone 1, l'écoulemiCnt actuel (cf. pi. 2, hors texte) estintermittent et provient :

- d'une part, du ruissellement issu de la Crête de Sérias et duversant sud du Cap de la Pêne de Soulit.

- d'autre part, du ruissellem.ent issu du versant ouest de lacrête située entre le Cap de la Pêne de Soulit et le Cap dePales.

Les deu.x écoulements se rejoignent juste avant d'aborder lazone 2, à pente plus forte. L'écoulement venant du Sud est dirigé versl'autre écoulemicnt par l'intermédiaire d'une bosse naturelle de terrainsituée juste avant la rupture de "pente.

(1) Aniénagenient de la combe de Serrède. Pistes de Blanche Neige et de Soulit. BellecombeTarentaise - 15 avril 1989. Société DIANEIGE. H. Guily.

- 19 -

4.4 - RECOMMANDATIONS CONCERNANT LES AMENAGEMENTS ; DOMAINE SKIABLEET PROJET IMMOBILIER

4.4.1 - Présentation

Pour détailler nos recomjaandations, nous avons divisé lesecteur à aménager en 4 zones ; le découpage retenu tient compte de lapente et des aménagements envisagés.

La planche 2 (hors texte) à 1/5000 et la coupe A-A' (profil enlong, fig.5). peiiTiettent de localiser les différentes zones retenues. Lacoupe A-A' est extraite du dossier technique Dianeige (cf. note infra-paginale) .

La zone 1, comm.e les zones 2 et 3, fait partie de l'aménage¬ment des pistes de ski. Les travaux envisagés, d'après l'entretien quenous avons eu sur le site avec M. Guily, responsable de cette partie del'aménagem.ent et conformém.ent au dossier technique (1) qui nous a étéremis, visent à adoucir les pentes longitudinales et à inverser le sensde la pente transversale (passage d'une exposition sud à une expositionnord, avec une pente de 4 %, pour améliorer l'enneigement) . Les ter¬rassem.ents correspondants représentent environ 100 000 m^ de m.atériau.xm.eubles.

4.4,2 - Recommandations pour la zone 1

Sur la zone 1, l'écoulemiCnt actuel (cf. pi. 2, hors texte) estintermittent et provient :

- d'une part, du ruissellement issu de la Crête de Sérias et duversant sud du Cap de la Pêne de Soulit.

- d'autre part, du ruissellem.ent issu du versant ouest de lacrête située entre le Cap de la Pêne de Soulit et le Cap dePales.

Les deu.x écoulements se rejoignent juste avant d'aborder lazone 2, à pente plus forte. L'écoulement venant du Sud est dirigé versl'autre écoulemicnt par l'intermédiaire d'une bosse naturelle de terrainsituée juste avant la rupture de "pente.

(1) Aniénagenient de la combe de Serrède. Pistes de Blanche Neige et de Soulit. BellecombeTarentaise - 15 avril 1989. Société DIANEIGE. H. Guily.

Page 30: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

Secteur PEYRESOURDE

Aménagement de la Combe cJe Serrède

Coupe A-A' : profil en long

Echelle/: l/2B54è

ESE .

Míf^r _.

^1'

^^ro -

-A^o^ .-

ZONE 1

WflNEIGE

PROJETIMMOBILIER

ZONE 2

V V

Ul

Secteur PEYRESOURDE

Aménagement de la Combe cJe Serrède

Coupe A-A' : profil en long

Echelle/: l/2B54è

ESE .

Míf^r _.

^1'

^^ro -

-A^o^ .-

ZONE 1

WflNEIGE

PROJETIMMOBILIER

ZONE 2

V V

Ul

Page 31: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 20 -

A l'intérieur de cette zone, les terrassem.ents consisteront àcréer une pente longitudinale de 14 % et à rectifier la pente transver¬sale en la faisant passer d'une orientation sud à une orientation nordavec une pente de 4 %.

Pour m.aîtriser l 'écoulemient des eau.x superficielles, il estprévu de réaliser un canal en terre (cunette ) dans le sens de la plusgrande pente, de 2,5 m de largeur sur 1 m de profondeur. Ce canal seraplacé au pied de la pente transversale à 4 %.

Pour s'assurer de la longévité de ce canal, nous recom.mandonsde l'éloigner de ia pente raide du versant sud de la crête de Sérias (de10 m au m.oins,' de façon à éviter le com.blement du canal par des éboulisissus notamm.ent de petites avalanches.

Sur le profil en long de la figure n°5, on rem.arque la dispa¬rition de ia bosse naturelle de terrain quasi perpendiculaire à la plusgrande pente et située juste avant la rupture de pente de la zone 2.Dans le projet de terrassement, on passe en effet progressivement de lapente à 14 "o à celle à 27 fo.

.\ous attirons l'attention sur le fait que la disparition decette bosse naturelle de terrain présente le risque de voir les eaux deruissellement intermittentes venant du Sud ne plus être guidées pourrejoindre le canal principal en terre (la bosse actuelle permet dediriger ces eaux de ruissellement vers l'axe d'écoulement longitudinal).

.N'eus recomj:nandons de prendre toutes les précautions pour quecet écoulement possible soit toujours dirigé vers l'axe drainant longi¬tudinal et ne risque pas de créer un nouvel axe d'écoulement.

4,4.3 - Recommandation.'^ pour la zone 2

Cette zone présentera, après aménagement, une pente longitu¬dinale de 27 % (ESE-WNN) et transversale de 4 % (SSW-NNE). Sur cettezone l 'écoulemient est intermittent ; il ne se produit qu'aux fortsorages et emprunte une ravine bien marquée dans la topographie.

L'am.énagemient devra prévoir la réalisation d'un canal à cielouvert longitudinal récupérant intégralement les eaux de la zone 1,canalisée par la cunette am.ont.

Com.pte tenu de sa pente et sa longueur (environ 100 m), cecanal devra être protégé contre les risques d'érosion sur son cours etaux points singuliers (raccordement de la zone 3 en particulier).

- 20 -

A l'intérieur de cette zone, les terrassem.ents consisteront àcréer une pente longitudinale de 14 % et à rectifier la pente transver¬sale en la faisant passer d'une orientation sud à une orientation nordavec une pente de 4 %.

Pour m.aîtriser l 'écoulemient des eau.x superficielles, il estprévu de réaliser un canal en terre (cunette ) dans le sens de la plusgrande pente, de 2,5 m de largeur sur 1 m de profondeur. Ce canal seraplacé au pied de la pente transversale à 4 %.

Pour s'assurer de la longévité de ce canal, nous recom.mandonsde l'éloigner de ia pente raide du versant sud de la crête de Sérias (de10 m au m.oins,' de façon à éviter le com.blement du canal par des éboulisissus notamm.ent de petites avalanches.

Sur le profil en long de la figure n°5, on rem.arque la dispa¬rition de ia bosse naturelle de terrain quasi perpendiculaire à la plusgrande pente et située juste avant la rupture de pente de la zone 2.Dans le projet de terrassement, on passe en effet progressivement de lapente à 14 "o à celle à 27 fo.

.\ous attirons l'attention sur le fait que la disparition decette bosse naturelle de terrain présente le risque de voir les eaux deruissellement intermittentes venant du Sud ne plus être guidées pourrejoindre le canal principal en terre (la bosse actuelle permet dediriger ces eaux de ruissellement vers l'axe d'écoulement longitudinal).

.N'eus recomj:nandons de prendre toutes les précautions pour quecet écoulement possible soit toujours dirigé vers l'axe drainant longi¬tudinal et ne risque pas de créer un nouvel axe d'écoulement.

4,4.3 - Recommandation.'^ pour la zone 2

Cette zone présentera, après aménagement, une pente longitu¬dinale de 27 % (ESE-WNN) et transversale de 4 % (SSW-NNE). Sur cettezone l 'écoulemient est intermittent ; il ne se produit qu'aux fortsorages et emprunte une ravine bien marquée dans la topographie.

L'am.énagemient devra prévoir la réalisation d'un canal à cielouvert longitudinal récupérant intégralement les eaux de la zone 1,canalisée par la cunette am.ont.

Com.pte tenu de sa pente et sa longueur (environ 100 m), cecanal devra être protégé contre les risques d'érosion sur son cours etaux points singuliers (raccordement de la zone 3 en particulier).

Page 32: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

Fig. 6

Schéma de principe du canal d'évacuationdes eaux de ruissellement

avec indication des dimensions minimales

3 m

2m

Fig. 6

Schéma de principe du canal d'évacuationdes eaux de ruissellement

avec indication des dimensions minimales

3 m

2m

Page 33: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 21 -

Ces risques d'érosion peuvent être limités par des enroche¬ments du lit et le raccordement à la zone suivante devra présenter unezone de dissipation d'énergie enrochée permettant de briser l'énergie duflot.

Ce canal devra être largement dimensionné. Les dimensionsminim.ales pourraient être, à titre indicatif, celles d'un trapèze de 2 m

à la base, 3 m à l'ouverture et de 1 m de hauteur (cf. croquis, fign°6).

4.4.4. - Recommandations pour la zone 3

Cette zone est actuellement occupée par un parking sub-hori¬zontal. Elle présentera après aménagem.ent une pente longitudinale de14 % (ESE-WNW) et transversale de 4 % (SSW-NNE). Cette zone est située àproxim.ité imm.édiate du futur projet immobilier. Compte tenu de cettepro.ximité, nous préconisons que le canal d'évacuation penuette l'éva¬cuation :

- des crues liquides (débit de pointe estimié à 17 m.^/s parl'étude hydro logique ) .

- des laves torrentielles dont le risque d'apparition, ens'ajoutant à la crue liquide, n'est pas négligeable.

Pour ce faire, le système d'évacuation devra se présenter dela m^aniere suivante (voir schéma de la figure n°7) :

- la crue liquide sera canalisée dans un chenal à ciel ouvert encontinuité de celui à forte pente, de la zone 2, après passagepar un système dissipateur d'énergie.

Ce chenal sera largem.ent dimensionné (par exemple, si la pentereste toujours supérieure à 5 %, trapèze de dimensions minimales 2 m àla base, 3 m à l'ouverture et 1 m de profondeur comme indiqué pour lazone 2 et et présenté en figure 4).

Compte tenu de la vitesse de circulation de l'eau, toutesdispositions devront être prises pour éviter les phénom.ènes d'érosion.En particulier le chenal devra être enroché ou bétonné. Ce canal cons¬tituera le lit mineur d'écoulement.

Tout ouvrage de f ranchissem,ent du canal devra respecter lasection laissée à l 'écoulem.ent sans restriction.

- La lave torrentielle risquant d'obturer rapidem.ent le litmineur en raison des volum.es importants de m.atériaux más en m,ouvemientsera contenue dans un lit majeur de section plus importante, prévu avec10 m minim.um de largeur de part et d'autre des berges du lit mineur. Enoutre, dans tous les cas, les plus proches bâtiments du lit majeurdevront avoir leur pied (sol fini) au minimum à + 2m au-dessus de lacote du lit majeur.

- 21 -

Ces risques d'érosion peuvent être limités par des enroche¬ments du lit et le raccordement à la zone suivante devra présenter unezone de dissipation d'énergie enrochée permettant de briser l'énergie duflot.

Ce canal devra être largement dimensionné. Les dimensionsminim.ales pourraient être, à titre indicatif, celles d'un trapèze de 2 m

à la base, 3 m à l'ouverture et de 1 m de hauteur (cf. croquis, fign°6).

4.4.4. - Recommandations pour la zone 3

Cette zone est actuellement occupée par un parking sub-hori¬zontal. Elle présentera après aménagem.ent une pente longitudinale de14 % (ESE-WNW) et transversale de 4 % (SSW-NNE). Cette zone est située àproxim.ité imm.édiate du futur projet immobilier. Compte tenu de cettepro.ximité, nous préconisons que le canal d'évacuation penuette l'éva¬cuation :

- des crues liquides (débit de pointe estimié à 17 m.^/s parl'étude hydro logique ) .

- des laves torrentielles dont le risque d'apparition, ens'ajoutant à la crue liquide, n'est pas négligeable.

Pour ce faire, le système d'évacuation devra se présenter dela m^aniere suivante (voir schéma de la figure n°7) :

- la crue liquide sera canalisée dans un chenal à ciel ouvert encontinuité de celui à forte pente, de la zone 2, après passagepar un système dissipateur d'énergie.

Ce chenal sera largem.ent dimensionné (par exemple, si la pentereste toujours supérieure à 5 %, trapèze de dimensions minimales 2 m àla base, 3 m à l'ouverture et 1 m de profondeur comme indiqué pour lazone 2 et et présenté en figure 4).

Compte tenu de la vitesse de circulation de l'eau, toutesdispositions devront être prises pour éviter les phénom.ènes d'érosion.En particulier le chenal devra être enroché ou bétonné. Ce canal cons¬tituera le lit mineur d'écoulement.

Tout ouvrage de f ranchissem,ent du canal devra respecter lasection laissée à l 'écoulem.ent sans restriction.

- La lave torrentielle risquant d'obturer rapidem.ent le litmineur en raison des volum.es importants de m.atériaux más en m,ouvemientsera contenue dans un lit majeur de section plus importante, prévu avec10 m minim.um de largeur de part et d'autre des berges du lit mineur. Enoutre, dans tous les cas, les plus proches bâtiments du lit majeurdevront avoir leur pied (sol fini) au minimum à + 2m au-dessus de lacote du lit majeur.

Page 34: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

Coupe en traversdu ruisseau de Germdans l'axe du parking

actuel

STATION DE PEYRESOURDERECOMMANDATIONS POUR L'AMENAGEMENT DU RUISSEAU DE GERM AU DROIT DU PROJET

Construction (sol fini)au minimum

à -<-2m au dessus du litmajeur

2 m Í

lit majeur (débit solide)

lit mineur(débit liquide)

v_y

Coupe en traversdu ruisseau de Germ

à l'aval du parking actuel(ruisseau non remblayé)

10 mminimum

3 m

J-iT

C9

remblai àmettre en

place

10 mminimum

terrain naturel

Coupe en traversdu ruisseau de Germdans l'axe du parking

actuel

STATION DE PEYRESOURDERECOMMANDATIONS POUR L'AMENAGEMENT DU RUISSEAU DE GERM AU DROIT DU PROJET

Construction (sol fini)au minimum

à -<-2m au dessus du litmajeur

2 m Í

lit majeur (débit solide)

lit mineur(débit liquide)

v_y

Coupe en traversdu ruisseau de Germ

à l'aval du parking actuel(ruisseau non remblayé)

10 mminimum

3 m

J-iT

C9

remblai àmettre en

place

10 mminimum

terrain naturel

Page 35: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

- 22 -

Le franchissement par la voirie de l'ensemble lit mineur - litmajeur devra respecter la section qui vient d'être décrite.

4.4.5 - Recomm.indations pour la zone aval projet

Il s'agit de la zone en aval du projet, intéressant encore unepartie en remblai avec raccord en pente assez forte au terrain naturel.

Le chenal d'écoulem.ent (lit mineur et lit majeur de la zone 3)devra se poursuivre dans cette zone et rejoindre progressivement le litnaturel du ruisseau de Germ.

Cor.pte tenu de la vitesse importante à laquelle risque d'ar¬river le flot, il conviendra de réaliser un système dissipateur d'éner¬gie destiné à briser l'énergie du flot avant qu'il ne rejoigne le coursnaturel. Ce dispositif ser.a destiné à éviter tout risque d'érosion etd'affouiilement ,

Il est en outre envisagé de placer une partie des terresprovenant du décaisse.ment de la plateform.e destinée à recevoir la 1 èretranche du projet immobilier en rive gauche du ruisseau de Germ, àl'aval du parking actuel. Le croquis de la figure 7 définit nos recom¬mandations pour mettre un remblai dans le secteur, soit le pied durem.blai à 10 m. minimum de l'axe du ruisseau et, en tous points, à + 2 m

par rapport à la cote du ruisseau.

Toulouse, le 7 juin 1989

- 22 -

Le franchissement par la voirie de l'ensemble lit mineur - litmajeur devra respecter la section qui vient d'être décrite.

4.4.5 - Recomm.indations pour la zone aval projet

Il s'agit de la zone en aval du projet, intéressant encore unepartie en remblai avec raccord en pente assez forte au terrain naturel.

Le chenal d'écoulem.ent (lit mineur et lit majeur de la zone 3)devra se poursuivre dans cette zone et rejoindre progressivement le litnaturel du ruisseau de Germ.

Cor.pte tenu de la vitesse importante à laquelle risque d'ar¬river le flot, il conviendra de réaliser un système dissipateur d'éner¬gie destiné à briser l'énergie du flot avant qu'il ne rejoigne le coursnaturel. Ce dispositif ser.a destiné à éviter tout risque d'érosion etd'affouiilement ,

Il est en outre envisagé de placer une partie des terresprovenant du décaisse.ment de la plateform.e destinée à recevoir la 1 èretranche du projet immobilier en rive gauche du ruisseau de Germ, àl'aval du parking actuel. Le croquis de la figure 7 définit nos recom¬mandations pour mettre un remblai dans le secteur, soit le pied durem.blai à 10 m. minimum de l'axe du ruisseau et, en tous points, à + 2 m

par rapport à la cote du ruisseau.

Toulouse, le 7 juin 1989

Page 36: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

ANNEXE 1

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES RESULTATS

DES CALCULS DE STABILITE (1-1 à 1-18)

ANNEXE 1

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES RESULTATS

DES CALCULS DE STABILITE (1-1 à 1-18)

Page 37: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEETRT ACTUELCfiS 1

SURFfiCE Lfl PLUS CRITIQUE:

SUflFRCES CniTIQUES

FICHIER DONNEES : C:\WOnrt\PETl

SOL

1

2

GflMHfl

hN/M^

22.0

22.0

C

Kfo

10.

10.

PHt

GEG

26.0

2G.0

(M) 60t

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR Dt SECURITE MINIMUM = 0.99A.I

PEYRESOURDEETRT ACTUELCfiS 1

SURFfiCE Lfl PLUS CRITIQUE:

SUflFRCES CniTIQUES

FICHIER DONNEES : C:\WOnrt\PETl

SOL

1

2

GflMHfl

hN/M^

22.0

22.0

C

Kfo

10.

10.

PHt

GEG

26.0

2G.0

(M) 60t

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR Dt SECURITE MINIMUM = 0.99A.I

Page 38: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 4

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PETC

SOL

1

2

GAMMA

kN/H^

22.0

23.0

C

rPo

10.

10.

PHI

oe:c

2G'. 0

30.0

(M) 601-

40--

20--

180 200 "2¿:o

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1,95

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 4

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PETC

SOL

1

2

GAMMA

kN/H^

22.0

23.0

C

rPo

10.

10.

PHI

oe:c

2G'. 0

30.0

(M) 601-

40--

20--

180 200 "2¿:o

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1,95

Page 39: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERcas 2

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C: \W0RK\PETil

SOL

1

2

GAMMA

hU/»^

22.023.0

C

kPo

10.

10.

PHI

CE.G

26.0

30.0

W) 60+

11 0--

20

[^ ïtô' î^ Ï^OW 30 1110 180 200

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

(MJ

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = l.VU

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERcas 2

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C: \W0RK\PETil

SOL

1

2

GAMMA

hU/»^

22.023.0

C

kPo

10.

10.

PHI

CE.G

26.0

30.0

W) 60+

11 0--

20

[^ ïtô' î^ Ï^OW 30 1110 180 200

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

(MJ

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = l.VU

Page 40: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCfiS 3

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE t

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PEY5

SOL

1

2

GAMMA

kN/M^

22.0

23.0

C

kPo

10.

10.

PHI

OEC

26.0

30.0

(M) 60

110

20--^.-

^0- -tfô- -6^0- 80 lio "" lío" UIO [1^0 íío " ' ¿iô 220

(M)

REPRESENTATION OES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1.H9

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCfiS 3

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE t

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PEY5

SOL

1

2

GAMMA

kN/M^

22.0

23.0

C

kPo

10.

10.

PHI

OEC

26.0

30.0

(M) 60

110

20--^.-

^0- -tfô- -6^0- 80 lio "" lío" UIO [1^0 íío " ' ¿iô 220

(M)

REPRESENTATION OES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1.H9

Page 41: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 1 '.¿I

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PEr3

^^

SOL

1

2

GAMMA

hN/M^

22.023.0

C

nPo

10.

10.

PHI

CE,G

26.0

30.0

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1.35

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 1 '.¿I

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PEr3

^^

SOL

1

2

GAMMA

hN/M^

22.023.0

C

nPo

10.

10.

PHI

CE,G

26.0

30.0

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1.35

Page 42: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCfiS 7

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C: \W0,=1K\PEY9

SOL

1

2

GAMMA

KN/M^

22.0

23.0

C

kPo

10.

10.

PHI

DEG

26.0

30.0

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR OE SECURITE MINIMUM = 1.31

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCfiS 7

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C: \W0,=1K\PEY9

SOL

1

2

GAMMA

KN/M^

22.0

23.0

C

kPo

10.

10.

PHI

DEG

26.0

30.0

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR OE SECURITE MINIMUM = 1.31

Page 43: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCfiS 7 : I

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PET9

m^m

SOL

1

2

GAMMA

kN/rt^

22.023.0

C

kPo

10.

10.

PHI

DEG

26. 0

30.0

(M) 60+

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1.20

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCfiS 7 : I

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PET9

m^m

SOL

1

2

GAMMA

kN/rt^

22.023.0

C

kPo

10.

10.

PHI

DEG

26. 0

30.0

(M) 60+

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1.20

Page 44: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCfiS 7

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : Ct \W0RK\PET9

SOL

1

2

GAMMA

kN/i^

22.0

23.0

C

kPo

10.

10.

PHI

CEG

26.0

30.0

(M)

FACTEUR DE SECURITE POUR LA SURFACE SPECIFIEE 1.75

.2w»

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCfiS 7

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : Ct \W0RK\PET9

SOL

1

2

GAMMA

kN/i^

22.0

23.0

C

kPo

10.

10.

PHI

CEG

26.0

30.0

(M)

FACTEUR DE SECURITE POUR LA SURFACE SPECIFIEE 1.75

.2w»

Page 45: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCfiS 13

SURCHARGES ÎK^'y'^^SURFACE LA PLUS CRITIQUE H

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES t C:\W0RK\PET1-

SOL GAMMA C PHt

kN/H^ kPo ces

1 22.0 0. 32.02 23.0 0. 36.0

h

(M) 60+

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1.71

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCfiS 13

SURCHARGES ÎK^'y'^^SURFACE LA PLUS CRITIQUE H

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES t C:\W0RK\PET1-

SOL GAMMA C PHt

kN/H^ kPo ces

1 22.0 0. 32.02 23.0 0. 36.0

h

(M) 60+

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1.71

Page 46: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 13

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\MORK\PETr;

ï^^

SOL

1

2

GAMMA

M/H^

22,0

23.0

C

KPo

0,

0,

PHI

DEC

32.035.0

(M) 60+

LiO--

20--

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1.89o

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 13

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\MORK\PETr;

ï^^

SOL

1

2

GAMMA

M/H^

22,0

23.0

C

KPo

0,

0,

PHI

DEC

32.035.0

(M) 60+

LiO--

20--

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1.89o

Page 47: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 114

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PET1

h^999^

L

1

2

GAMMA

kH/H^

22.0

23.0

C

kPo

0.

0.

PHI

CEG

32.0

35.

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1,511

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 114

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PET1

h^999^

L

1

2

GAMMA

kH/H^

22.0

23.0

C

kPo

0.

0.

PHI

CEG

32.0

35.

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1,511

Page 48: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 14

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES s Ct\W0RK\PEr2

m^^+-

SOL

1

2

GAMMA

kN/n^

22.0

23.0

C

kPa

0.0.

PHI

oa

32.036.0

(M) 60+

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1.58

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 14

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES s Ct\W0RK\PEr2

m^^+-

SOL

1

2

GAMMA

kN/n^

22.0

23.0

C

kPa

0.0.

PHI

oa

32.036.0

(M) 60+

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1.58

Page 49: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 11

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES i Cs \W0RK\PET1',

^^^^^^

SOL

1

2

GAMMA

kN/M^

22.0

23.0

C

hPo

0.

0.

PHI

DEG

32.0

35.0

(M) 60+

110--

20--

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1,31

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 11

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES i Cs \W0RK\PET1',

^^^^^^

SOL

1

2

GAMMA

kN/M^

22.0

23.0

C

hPo

0.

0.

PHI

DEG

32.0

35.0

(M) 60+

110--

20--

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1,31

Page 50: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 11

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\WORK\PETr

SOL

1

IV)

GAMMA

k.M/H^

22.023.0

C

hPo

0.

0.

PHI

CEG

32,0

36.0

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM LUS -P

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 11

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\WORK\PETr

SOL

1

IV)

GAMMA

k.M/H^

22.023.0

C

hPo

0.

0.

PHI

CEG

32,0

36.0

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM LUS -P

Page 51: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 5

SURFACE LIBRESURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES C.IITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PET7

t--

SOL

1

2

GAMMA

kN/K^

22.0

23.0

C

kPo

0.

0.

PHI

DEG

32.0

3G.0

(M) 60+

110--

20-

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1.22

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 5

SURFACE LIBRESURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES C.IITIQUES

FICHIER DONNEES : C:\W0RK\PET7

t--

SOL

1

2

GAMMA

kN/K^

22.0

23.0

C

kPo

0.

0.

PHI

DEG

32.0

3G.0

(M) 60+

110--

20-

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1.22

Page 52: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 10

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES t Ct\HORK\PETl'l

^^

SOL

1

IVl

GAMMA

kN/H^

22.0

23.0

C

kPo

0.

0.

PHI

DES

32.0

36.0

(M)

2'0 110 eo 80 100 120 l40 160 180 200 220

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1.20(Tw

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 10

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES t Ct\HORK\PETl'l

^^

SOL

1

IVl

GAMMA

kN/H^

22.0

23.0

C

kPo

0.

0.

PHI

DES

32.0

36.0

(M)

2'0 110 eo 80 100 120 l40 160 180 200 220

(M)

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM 1.20(Tw

Page 53: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 10

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C: \HORK\PETl'i

SOL

1

2

GAMMA

kN/M^

22.0

23.0

C

kPo

0.

0.

PHI

CEG

32.0

36.0

(M) 60+-

10--

20--

40 tF 80 [èF 120 1110 160 180

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1.23

200 "2^0

(M]

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 10

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACE LA PLUS CRITIQUE

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES : C: \HORK\PETl'i

SOL

1

2

GAMMA

kN/M^

22.0

23.0

C

kPo

0.

0.

PHI

CEG

32.0

36.0

(M) 60+-

10--

20--

40 tF 80 [èF 120 1110 160 180

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 50 SURFACES IRREGULIERES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1.23

200 "2^0

(M]

Page 54: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

\ I

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 7' -ij'

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES i Ct\W0RK\PET2

SOL

1

2

GAMMA

kN/H^

22.0

23.0

C

kPo

0,

0.

PHI

CEG

30.0

36.0

CM) 60+

110--

20--

FACTEUR DE SECURITE POUR LA SURFACE SPECIFIEE 1.62

\ I

PEYRESOURDEPROJET IMMOBILIERCAS 7' -ij'

SURFACE LIBRE

SURCHARGES

SURFACES CRITIQUES

FICHIER DONNEES i Ct\W0RK\PET2

SOL

1

2

GAMMA

kN/H^

22.0

23.0

C

kPo

0,

0.

PHI

CEG

30.0

36.0

CM) 60+

110--

20--

FACTEUR DE SECURITE POUR LA SURFACE SPECIFIEE 1.62

Page 55: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

ANNEXE 1

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES RESULTATS

DES CALCULS DE STABILITE (1-1 à 1-18)

ANNEXE 1

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES RESULTATS

DES CALCULS DE STABILITE (1-1 à 1-18)

Page 56: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

ANNEXE 1

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES RESULTATS

DES CALCULS DE STABILITE (1-1 à 1-18)

ANNEXE 1

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES RESULTATS

DES CALCULS DE STABILITE (1-1 à 1-18)

Page 57: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr

STATION DE PEYRESOURDI

PROJET IMMOBILIERETUDE DE STABILITE

Localisation du profil éttjdié

STATION DE PEYRESOURDI

PROJET IMMOBILIERETUDE DE STABILITE

Localisation du profil éttjdié

Page 58: BONNART SOGEA - infoterre.brgm.fr