ב״ה

Réalisé par Yaacov Berrebi 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/

Chabat Mikets 4 Chevat / 23 Janvier 2015 N.298

Entrée: Sortie: New-York: 4:45 PM 5:47 PM Paris: 17H14 18H27 Tel-Aviv: 16H48 17H45

4 HODECH CHEVAT HILLOULA DE BABA SALE

Chabbath nous serons le 4 Chevat, date du départ de ce monde du Tsadik Rabbi Israel Abouhatseira, connu sous le nom de HABABA SALE. Il est le petit-fils du Tsadik Rabbi Yaacov. Il est ne en 1890 au Maroc dans la petite ville de RISSANI mais il vécût principalement a TEFILALETH. Sur le conseil de son ami et maitre le Rabbi de Lolubavitch, il s’installe en Erets-Israel; tout d’abord a Ashkelon puis, a Netivot dans le sud d’Israel. C’est la bas qu’il décédera le 4 Chevat 1984 et c’est la bas qu’il est enterre. Baba Sale s’est entre autre battu de toutes ses forces pour que les enfants n’integrent pas l’ecole L’ALLIANCE qui faisait sortir les enfants du Talmoud-Thora pour leur enseigner les matières profanes.

«Car si tu refuse …. J’enverrai les sauterelles». D’après le texte, il semblerait que la plaie des sauterelles soit une punition car Paro ne veut pas (au moment present) laisser partir les Bne-Israel (et non une punition pour ne pas avoir laisse partir les Bne-Israel lors des plaies précédentes.) Mais ce qui mérite des éclaircissements, c’est qu’a ce moment, Hachem a endurci le cœur de Paro; dans ce cas, comment Hachem peut il punir Paro puisque son cœur a été endurci et qu’il ne peut donc pas faire autrement ???!!! Le Rabbi répond en se basant sur le Tanya (Iguereut Hatechouva) que même quand Hachem endurcit le cœur de Paro, cela ne signifie pas que Paro est dans l’impossibilité de faire ou de ne pas faire telle ou telle chose, cela signifie seulement que cela lui est désormais plus difficile, mais si il insiste et qu’il persévère, même a ce moment la, il est capable d’agir selon sa propre volonté. Nous retrouvons cette idée dans Igueret Hatechouva, quand l’Admour-Hazaken parle d’une certaine faute, et qu’il precise que dans ce cas precis, « On ne le laisse pas faire Techouva ». L’Admour-Hazaken explique alors que cela ne signifie pas qu’il perd toute possibilité de faire Techouva, mais simplement que dorénavant cela lui sera beaucoup plus difficile et qu’il ne suffira pas d’une petite Techouva ! Il conclue par la phrase bien connue: « Rien ne résiste a la Techoua ». Le Rabbi s’appuie aussi sur un certain passage du Talmoud ou on nous raconte qu’apres avoir faute, Elicha Ben Abouya entend une voix sortie du ciel déclarant: « Faites tous Techouva …sauf Aher ! » En entendant ces mots, Aher arrive a la conclusion qu’il ne lui reste plus qu’a profiter un maximum de ce onde car il se sait prive du monde a venir. Pourtant on lui reprochera cette conclusion, car JAMAIS un homme n’est prive de la Techouva; juste que parfois elle devient très très difficile a accéder !!! Si même une personne d’un niveau aussi bas que Elicha Ben Abouya peut faire Techouva, il est certain que chacun d’entre nous a le pouvoir d’ameliorer son comportement et de transformer sa vie !!!

Retrouvailles !!!

Résumé de la Parachat Bo * Hachem s’adresse a Moche et lui ordonne de se rendre chez Paro. * Hachem previent neanmoins Moche que ses demandes multiples resteront sans effet pendant une longue periode, jusqu’a ce qu’il reçoive de nombreuses plaies. * Ceci afin que Moche ne se decourage pas en voyant a quel moyen Paro est entete. * Effectivement, après les 7 plaies de la Paracha de Varea, l’Egypte va encore supporter trois autres plaies, les sauterelles, l’obscurite et enfin la mort des premiers nes. * Moche transmet aussi aux Bne-Israel des regles quant au Korban Pessah. * Avant de quitter l’Egypte, les Bne-Israel demandent aux egyptiens de l’or et de l‘argent puis, ils quitteront definitivement l’esclavage egyptien en plein jour, le 14 Nissan. * Parceque les premiers-nes Juifs ont ete epargnes de la dixieme plaie, Hachem demande qu’ils lui soient consacres.

* Le Rambam, dans son livre « HAYAD HAHAZAKA » pose une question a laquelle il va bien entendu répondre. Puisqu’Hachem avait déjà prévu et prévenu Avraham Avinou (lors de Brith Ben Habitarim) que les Bne-Israel allaient être esclaves en Egypte et qu’ils en ressortiraient avec de grandes richesses, c’est un peu comme si Hachem avait oblige les égyptiens a faire du mal aux Bne-Israel !?! Dans ce cas, pourquoi leur en vouloir, et surtout, pourquoi Hachem les a-t-il puni pour cela ??? Le Rambam répond que: Hachem a oui prévu que les égyptiens feraient du mal aux Bne-Israel, mais a aucun moment Hachem n’a oblige tel ou tel égyptien a s’associer a ce projet. Oui Hachem a prévu que les Bne-Israel seraient esclaves des égyptiens, mais aucun égyptien n’était oblige, chacun avait la possibilité de s’y associer ou non ! Donc, ceux qui ont décide de faire partie du projet, d’être les émissaires d’Hachem pour faire souffrir les Bne-Israel, ceux la l’ont fait non pas parce qu'ils y étaient obliges, mais tout simplement par choix. C’est pour cela qu’Hachem les a puni. A aucun moment Hachem ne décide pour une personne s’il va faire le bien ou son contraire, s’il va être un Tsadik ou un Racha. A chaque instant, l’homme a le choix entre le chemin du bien et l’autre. C’est justement pour cela qu’Hachem punit et récompense sinon cela n’aurait pas de sens. * Lors des 9 premières plaies, les Bne-Israel ont été épargnes sans avoir a faire le moindre effort; mais pour la dernière plaie, ils durent s’enfermer chez eux, mettre du sang sur les linteaux des maisons … Pourquoi cette différence ??? A la différence des 9 plaies qui avaient principalement pour but de faire connaitre la puissance d’Hachem, (et comme les Bne-Israel avaient déjà cette connaissance, la plaie n’était pas nécessaire), la 10e plaie avait pour but de punir uniquement. C’est la que se leva l’ange accusateur pour punir les Bne-Israel qui n’étaient pas des Tsadikim. C’est pourquoi ils durent agir afin de se protéger !!!

Cet événement est resté gravé dans mon esprit, tout au

long de mon existence et il m'a empêché de m'écarter du peuple d'Israël. Lorsque j'ai eu l'intention d'épouser une non juive, je me suis souvenu de cette bénédiction et j'ai reculé. Lorsque j'ai voulu acheter de la viande Taref, je me suis souvenu de cette bénédiction et j'ai reculé. Chaque fois que j’étais sur le point de faire une faute grave, je me suis souvenu de cette bénédiction et j'ai reculé. Je n'ai pas trébuché.

C'est pour cette raison que je quitte la synagogue, lors de la

bénédiction des Cohanim. Car l'émotion est trop forte. Les souvenirs qui me viennent à l'esprit, sont trop intenses pour que je puisse les supporter et continuer à vivre, comme si de rien n'était ''.

Ce récit délivre un enseignement à chacun, car qui n'a pas

eu son moment de sainteté, sa ''bénédiction des Cohanim''? C'est notamment le cas de ceux qui ont vus le visage du Rabbi, ou qui ont vécus un événement en relation avec lui. De tels souvenirs doivent accompagner en permanence, et insuffler la vie, à tout moment.

Bircat-Cohanim !

Le Rav Chabtaï Slabatitski, émissaire du Rabbi à Anvers,

raconte : '' l'un de mes amis émissaire du Rabbi dans une grande ville d'Amérique, m'a raconté qu'il y avait dans sa communauté un rescapé de la Shoah. Ce vieil homme avait l'habitude de sortir de la synagogue chaque fois que l’on procédait a la bénédiction des Cohanim. L’émissaire du Rabbi était curieux de savoir ce qui se cachait derrière ce comportement pour le moins mystérieux ! Il s’approcha du vieil homme et lui en demanda la raison; son nouvel ami lui fit le récit suivant: « Comme vous le savez certainement, je suis un rescape de la Shoa et je fais partie de ceux qui ont eu l’immense « chance » d’en sortir « vivant » ! Je vis avec le souvenir d'un événement que j'ai vécu à Auschwitz.

Il y avait là-bas avec nous, un juif âgé, par le mérite duquel

nous célébrions toutes les dates importantes, toutes les fêtes et le s moments importants du peuple Juif. Il a organisé la vie juive dans notre baraquement et il faisait en sorte qu'aucun de nous n'oublie ces moments importants. C'est ainsi que, le soir de Pessah, nous étions plusieurs centaines a partager le Seder organisé par ce vieil homme. Nous avons bu quatre coupes de larmes et nous avions des herbes amères en abondance. Notre table du Seder ne ressemblait a aucune autre. Pendant quelques instants, nous étions dans un autre monde, nous n’étions plus a Auschwitz. Mais cela ne dura qu’un court instant.

Soudain, un officier nazi est entré dans le baraquement, il ne

lui fallut pas longtemps pour comprendre ce que nous faisions, réunis autour de cet homme et, il s'est littéralement, empli de rage en voyant la célébration du Seder. Cet homme maudit a donc décidé que le vieillard serait mis à mort, en public, en présence de tous, pour avoir ose organiser ce seder. Il nous a fait sortir et, dans un silence, nous avons assisté, impuissants, à son exécution. Mais avant sa mort, il a déclaré qu'il voulait nous faire un dernier cadeau, avant de quitter ce monde. Que pourrait-il bien nous offrir ? Il était Cohen et il a donc décidé de nous accorder la bénédiction des Cohanim. C'est effectivement ce qu'il a fait, avec une ferveur particulière. Il est mort juste après cela. Parmi tous les présents, il n'y avait pas un seul visage qui n'était pas entièrement couvert de larmes. Nous avons eu beaucoup de mal a recommencer a vivre après ce tragique épisode.

Ce feuillet est dédié pour L’élévation de l’âme de

MAZAL TOV BAT BAYA TOUITOU Décédée Roch-Hodech Chevat

* La bénédiction suivante concerne la guerison. * En prononcant ces mots, nous ne demandons pas uniquement la santé physique mais aussi la santé morale et spirituelle. * Il est clair que pour servir Hachem comme il se doit, on doit etre en bonne santé et en forme; un corps fatigue ou un esprit derange, tracasse par les soucis financiers ou autre, aura toutes les difficultés du monde a se concentrer durant la Tefila, pendant un cours et il lui sera presqu’impossible de servir Hachem dans la joie comme cela doit etre le cas. * Si nous demandons a Hachem d’etre en bonne sante c’est parceque nous sommes conscients qu’il suffit d’un mal de dents, mal de tete ou maux de ventre pour que nous soyons incapables de continuer notre journee comme prevue; la moindre douleur nous met hors d’etat de fonctionner. * Mais si nous adressons a Hachem cette demande c’est parcequ’il est evident que c’est lui et lui seul qui a les moyens de nous donner la guerison. * Nous avons par ailleurs le devoir de nous rendre chez le medecin et de suivre ses conseils, mais sans jamais perdre de vue que seul Hachem est a l’origine de notre guerison. * Le medecin ne guerrit que si Hachem lui a donne l’ordre de guerir et le medicament ne peut soulager de la douleur que si Hachem l’a decrete auparavant ! * Mais la douleur et la maladie doit nous rappeler que nous ne sommes rien devant Hachem, et cela nous aide a rester humbles.

Iguerot Kodesh

Par la grâce de D.ieu,

A mon ami, distingué jeune homme, le Rav Moché Elyahou Guerlitski, Montréal, Canada

Je vous salue et vous bénis, J'ai bien reçu votre invitation et celle de vos frères, élèves de la Yechiva, pour assister à la célébration de vos fiançailles. Je vous en remercie, mais, pour des raisons indépendantes de ma volonté, je ne pourrai pas m'absenter d'ici durant ces quelques jours et je dois donc me contenter de prendre part à votre joie à distance, mais je serais près de vous par l'esprit. Je vous adresse, par la présente, mes souhaits pour que D.ieu, qui possède le début et la fin, bénisse cette union. Une épouse permet, en effet, de révéler physiquement cette bénédiction et de connaître l'opulence matérielle. En l'occurrence, le début fait allusion à l'introduction du service de D.ieu, qui consiste à Le craindre et la fin correspond à la liberté véritable, à la révélation de la royauté céleste que l'on obtiendra dans le monde futur, lorsque l'on sonnera du grand Choffar et que tous s'empliront de crainte. De plus, le début et la fin soulignent également que la révélation céleste est à la mesure de l'effort accompli ici-bas. Je conclurai par une belle explication que j'ai entendue de mon beau-père, le Rabbi Chlita, à l'issue du Chabbat Noa'h 5691, après qu'il ait prononcé un discours 'hassidique intitulé "Tu feras une fenêtre dans l'arche": "Voici comment l'on étudie, dans le Gan Eden, le verset «tu feras une fenêtre dans l'arche». Il faut illuminer cette arche. Ainsi, notre D.ieu sera réellement le Maître du monde, dont les réceptacles seront forgés là-haut. Concrètement, l'Admour Hazaken insuffla la vie physique à quelqu'un

Ce feuillet est dédié à l’élévation de l’âme de

HAFSEYA GUILA BAT MAZAL TOV