Blanc Mesnil

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9 septembre 2011no130

Hebdomadaire d'informations locales et municipales

Culture

BMS handball. Nouveau duo de coachs et nou-velles joueuses : le club prouve ses ambitions.

Cinéma Louis Daquin. Numérique et 3D s’invitentdans les projections, du 7e art haut de gamme.

Sport

p.7

p.11

p.12

Grand angle

Chouette, c’est l’heure de la cantine !Le 5 septembre, les enfants inauguraient leur tout nouveau restaurant scolaire. Et les petits comme les grands sont conquis.

Salah Hamouri. Un Blanc-Mesnilois a pu rencon-trer le jeune prisonnier politique détenu en Israël.

p.4

En ville

Zone bleue. Elle sera étendue au centre-ville, le1er octobre, afin de fluidifier le stationnement.

Cœur d’actu : écoles Victor Hugo p. 8

En villeAgenda

Livret de bord

2 - 9 septembre 2011 - En ville

Reprise en douceurDans le Journal de la semaine dernière, une vue duchantier de l’avenue Floquet s’est invitée à la placed’une photo de foot en salle, conférant au titre uneironie involontaire. Nous réparons ce poisson d’avrilavant l’heure en publiant le bon cliché accompagnédu même article !Du foot en salle, des prises de judo, des longueursà la piscine, des roulades sur parcours «motricité»,des smashs au ping-pong et au volley, des tours depiste en karting... Cet été, pour transpirer, mieux va-lait compter sur le sport que sur le soleil. Ça tombebien, le service municipal des sports et celui de l’en-fance avaient mis leurs animateurs sur le pont pourfaire mouiller le maillot aux amateurs de bougeotte !

Frédéric Decock, Marie-Carolyn Domain, Delphine Loussert, Jonathan Rapaport, François Toulat-Brissonphotos : Michel Le Moine, Americo Mariano, Olivier Pascaud

Une victoire rassurante (28-24) face à Villemomble,une défaite «pas si catastrophique» face à Issy-les-Moulineaux (20-36), c’est le bilan sec du tournoi depréparation organisé les 3 et 4 septembre à domicilepar le BMS handball. Face à Issy, pensionnaire de na-tionale 2 alors que Le Blanc-Mesnil évolue à l’écheloninférieur (N3), il a fallu une mi-temps pour que legroupe codirigé par Fatima Berrehou et Marie-AngeLe Men sorte de sa timidité. «Mais, dimanche face àVillemomble (N3, ex N2), la progression a été encou-rageante, se réjouissait Marie-Ange Le Men.» Pro-chain test, le 10 septembre, en Coupe de France augymnase Delaune. Voir aussi l’article page 11.

Cette année encore, 4 100 enfants des écoles élé-mentaires du Blanc-Mesnil ont reçu, le jour de la ren-trée, le Livret de bord offert par la mairie. Cet outilpédagogique dispense les parents d’acheter unagenda dans le commerce et leur permet de suivretout au long de l’année le parcours de leur écolier. Al’intérieur, on trouve l’ensemble des renseignementspratiques qui concernent la vie de l’école, une partiecarnet de correspondance et une partie agenda. L’ac-compagnement idéal pour une scolarité réussie.

Allez, on se bouge ! bisle 10. Ambiance tzigane et NewOrleans autour des accordéon,saxophone, violon et synthétiseurde Guy Nascimbeni et Jean-ClaudeHervé, à partir de 10h30, au mar-ché Casanova.

le 11.Dès 10h30, les frères Makouayaaniment le marché du centre deleurs contes musicaux qui fleurentbon l’Afrique.

le 11. A vos cabas ! Le marché desproducteurs du terroir se tient,comme chaque deuxième dimanchedu mois, sur le petit parking de larue Pierre et Marie Curie, au cœurdu marché traditionnel.

le 11. Passionnés de fonds marins,équipez-vous pour vos prochainessorties en mer grâce à la brocantedu BMS plongée bulles passion.L’association organise une vente dematériel d’occasion, de 9h30 à17h, à la piscine Henri Wallon. Ren-seignements au 06 81 68 93 89.

le 17. Dans le cadre des Journéesdu Patrimoine, la Ville vous invite àune visite insolite, sur le thême du«Grand voyage»: un parcours dansle cimetière communal permettra dedécouvrir l’histoire du Blanc-Mesnil.Rendez-vous à 10h30, au cimetière.

le 17. L’association Olé présenteses activités lors d’un après-midifestif. Dès 14h30 à la salle ClaudeTerrasse, il y aura des démonstra-tions de danses : flamenco, sevilla-nas et salsa cubaine. Des cours deguitare flamenco et de castillan se-ront proposés cette année en fonc-tion du nombre d’élèves. Entréelibre, buvette et possibilité d’inscrip-tions sur place. Renseignements au06 86 53 95 41 ou 06 28 74 13 67.

Delphine Loussert

Plus d’images et vos réactions

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rubrique duJournal interactif

Ça roule !Après plus de trois mois de travaux, l’avenueCharles Floquet a été rouverte aux automobilistes,le 5 septembre, dans le sens carrefour de l’abbé Niort-centre-ville. L’autre voie de circulation restera, quantà elle, fermée jusque fin septembre. La requalificationde l’avenue permettra la desserte du futur centre com-mercial Plein Air qui devrait ouvrir ses portes le 5 oc-tobre. La partie nord de la rue de la Victoire,également neutralisée, sera rendue à la circulation le26 septembre. Seuls les travaux de la rue du Parc nordse poursuivront durant le premier semestre 2012.

En ville - 9 septembre 2011 - 3

Nouveau terrain

A eux les roulettes et autres ailes de pigeon, les foo-teux ont désormais un nouveau terrain de jeu ! Situéjuste à côté du gymnase Cotton rue du docteur Calmette, à quelques mètres de l’ancien synthétiquebientôt détruit pour laisser place à une cantine scolaire,il a été inauguré le 1er septembre par le maire Didier Mignot, ses adjointes au sport et à la jeunesse, SylvaineGalliot et Sabrina Bousekkine, ainsi que par la députéeMarie-George Buffet. Ce terrain de proximité de 30mètre sur 20 a coûté 150 000 euros (une subvention aété demandée au conseil général). Il fait déjà l’unani-mité chez les jeunes des quartiers voisins. «Ce synthé-tique nouvelle génération glisse moins que le précédentet on n’a pas mal quand on tombe, expliquent Sofiane,Hamza, Amine, Elarif et Youssef, venus taquiner le ballon. Nous pensons jouer ici tous les jours après lescours.»

Une rentrée entre joies et larmes

CommémorationLe 27 août au matin, Le Blanc-Mesnil s’est souvenude sa Libération, survenue il y a 67 ans, et a renduhommage à ceux qui y ont participé, Résistants et sol-dats des Forces françaises libres. Les représentantsdes amicales d’anciens combattants, ceux des corpsconstitués et ceux de partis politiques représentés auconseil municipal, mais aussi des témoins de cette pé-riode ainsi que des habitants, tous ont accompagnéle maire, Didier Mignot, et la députée Marie-GeorgeBuffet au long d’un parcours commémoratif allant dela place de la Libération jusqu’au monument à la mé-moire des FFI (au cimetière), en passant par la stèlede l’Appel du 18 juin et le rond-point de la Division Leclerc. Une matinée forte en émotion, pour que nes’estompe ni le souvenir des sacrifices consentis nil’espoir soulevé.

Prenez vos cahiers, premier exercice de calcul :2 645 enfants en maternelle + 3 941 en élémentaire =6 586 petits Blanc-Mesnilois qui ont retrouvé les bancsdes écoles primaires ce 5 septembre. Les classiqueslarmes de la rentrée ont très vite laissé la place auxyeux qui pétillent quand les petits ont découvert leursjolies classes. Devant le groupe scolaire Langevin,Chaima, 6 ans et demi, raconte qu’elle a réveillé samaman très tôt ce matin car elle avait hâte de faireconnaissance avec sa nouvelle maîtresse. Quelquesmètres plus loin, Mathys, 4 ans, entre en moyennesection, sac au dos et un cahier sous le bras. «C’étaittrop long les vacances, maintenant je suis pressé d’ap-prendre plein de choses», s’exclame-t-il sous l’œil unbrin étonné de sa mère... Pour l’occasion, le maire Didier Mignot a fait le tour des écoles, visitant égale-ment la nouvelle cantine Victor Hugo (voir pages 8 et 9). A la sortie, les enfants sont rentrés chez euxtout excités à l’idée de raconter cette première jour-née d’école.

"le Journal" hebdomadaire d’informations locales et municipales édité par la Ville du Blanc-Mesnil, place Gabriel Péri, 93156 Le Blanc-Mesnil cedex. Tél. : 01 45 91 70 86.Courriel : lejournal@ville-blanc-mesnil.fr Directeur de la publication: D. Mignot. Directrice de la rédaction : S. Ducatteau. Rédacteur en chef : F. Toulat-Brisson. Secrétaire de rédaction : C. Proly. Rédaction : N. De Almeida, M.C. Domain, D. Loussert, J. Rapaport, F. Toulat-Brisson. A participé à ce numéro : F. Decock. Service photo : T. Bedel,A. Mariano. Conception : S. Nocher. Maquette : S. Nocher pour Médias Com. Photogravure : Y. Krebs, E. Noël, Imprimerie numérique Municipale. Publicité : Médias & publicité :01 49 46 29 46. Impression : Léonce Deprez, Pas-de-Calais. Tirage : 25 000 exemplaires.

Le blog deDidier Mignot

Le maire du Blanc-Mesnilvous invite à vous rendresur son blog pour vous in-former et débattre desgrands sujets touchant àl’avenir de votre ville.

N’hésitez pas à vous abon-ner pour recevoir la news-letter du maire etparticiper au débat.

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Permanence du Fongecif. Centre d’affaires Paris-Nord, immeuble

Le Continental 83, avenue Descartes. Tél. : 01 55 81 10 11.

Fax : 01 55 81 10 20. Courriel : mede@ville-blanc-mesnil.fr

Au vertle conseil...

Récolte et semisSeptembre sonne le retour de l’humidité etd’une relative fraîcheur, propices au renou-veau dans les jardins potagers. Il est tempsde commencer à récolter les fruits et les légumes de fin d’été avant de semer mâches,oignons, oseille, épinards, poireaux, navetset radis d’hiver. Vous pouvez d’ores et déjàentreposer vos légumes racines dans leurlieu d’hivernage qui doit être propre et sec.Enfin, le sol de septembre, à la terre chaudeet humide, est tout conseillé pour accueillirvos plants de fraisiers qui prendront alors racines dans des conditions optimales.

Le gesteEcolos même en autoAdeptes de la voiture, par choix ou par né-cessité, adoptez les bons réflexes pour pro-téger l’environnement. Lors du premierkilomètre, votre voiture consomme 50% decarburant supplémentaire et pollue quatrefois plus, alors démarrez en douceur ! Si vousdevez stationner plus de 30 secondes, cou-pez le moteur. Préférez une conduite soupleet maintenez une vitesse moyenne égale,afin d’éviter les surconsommations de carburant. Dans le même esprit, pensez à vérifier le gonflage de vos pneus et l’encras-sement du filtre à air. Enfin, n’oubliez pasque les déplacements doux, le covoiturageet l’utilisation des transports en communsont les solutions les plus efficaces pour limiter les émissions de CO2.

L’infoExpositionLes changements climatiques, dus en partieaux activités humaines, affectent les océans,eux-mêmes régulateurs importants du climat.Les effets s’observent déjà à l’échelle dumonde et leur impact sur les sociétés s’ac-centuera dans le demi-siècle à venir. Ce sontces relations étroites que la Cité des scienceset de l’industrie présente à l’occasion de l’ex-position Océan, climat et nous. Jusqu’en juin2012 : entrée 8 euros, tarif réduit 6 euros.Plus d’infos sur www.cite-sciences.fr

Delphine Loussert, photo : DR

…du jardinier

4 - 9 septembre 2011 - En ville

En villeExtension de la zone bleue

Une nouvelle permanencepour les salariés

Douze rues et deux parkings près de la mairie seront en zone bleue, le 1er

octobre. Objectif : faciliter l’accès aux commerces et aux services publics.

Les habitants du centre-ville et lesusagers de l’hôtel de ville l’ontsans doute déjà remarqué, un nou-veau marquage au sol des emplace-ments de parking est en cours deréalisation. Ces tracés, de couleurbleue, identiques à ceux que l’ontrouvait jusqu’à présent dans lesrues marchandes du cœur de ville,préfigurent l’extension de la zonede réglementation du stationne-ment. Cette dernière entrera en vi-gueur le 1er octobre (le Journal yreviendra en détails dans sa pro-chaine édition).

«En permettant de fluidifier le stationnement et de lutter contreles «voitures ventouses», ce dispo-sitif va faciliter l’accès aux com-merces et aux services publics»,explique le maire, Didier Mignot.Douze rues supplémentaires et

deux parkings auxabords de la mairie re-joignent donc la zonede régulation, portantle nombre total deplaces concernées àprès de 400. Le sta-tionnement y resteragratuit mais pour unedurée maximale de1h30. Il suffira d’ap-poser, derrière le pare-brise, le disque «zonebleue», d’y mentionner l’heure d’arrivée et de respecter la duréed’occupation autorisée, sous peinede s’exposer à une amende de 17euros.

De nouveaux disques (aux normeseuropéennes) seront disponiblesgratuitement dès le 20 septembre,à la Boutique du commerce (place

Le Fongecif (Fonds de gestion descongés individuels de formation)d’Ile-de-France ouvre pour la pre-mière fois une permanence d’infor-mation et de conseil en Seine-Saint- Denis. Tous les jeudis de9h30 à 16h30, à partir du 15 sep-tembre, à la Maison de l’emploi etdu développement économique(Mede), les salariés du Blanc-Mesnil, Aulnay-sous-Bois, Sevran,Dugny, Drancy et du Bourget enrecherche de formation profession-nelle, ont la possibilité de prendrerendez-vous avec un conseiller del’organisme paritaire (*).

Ils pourront alors se renseigner surle congé individuel de formation, lebilan de compétences ou encore lavalidation des acquis de l’expé-rience. «Avec ces permanences,

nous élargissons notre offre de ser-vice», explique Martine Cool, res-ponsable du projet à la Maison del’emploi et du développement éco-nomique.

«Notre champ d’action s’étend désormais aux salariés et non plusseulement aux demandeurs d’em-ploi et aux créateurs d’activité, pré-cise-t-elle. Notre objectif reste depréparer au mieux les gens aux évo-lutions du marché du travail.»

Jonathan Rapaportphoto : Americo Mariano

(*) Deux collaboratrices de la Mede ont également été

formées par le Fongecif afin d’accueillir spécifiquement

les salariés blanc-mesnilois.

Duquenne), à l’accueil de la mairieet chez les commerçants parte-naires. Si vous deviez stationnerplus longtemps, sachez que près de180 places de parking hors zonebleue sont à moins de 5 minutes àpied du centre-ville. Pensez-y !

Delphine Loussertphoto : Americo Mariano

Formation professionnelle

En ville - 9 septembre 2011 - 5

Un nouveau commissaire de policeTristan Ratel connaît les attentes des habitants en matière de sécurité. Il réorganise ses équipes pourmener à bien ses objectifs et a débuté par un beau coup de filet. Un nouveau commissaire de policea pris ses fonctions cet été au Blanc-Mesnil. M. Tristan Ratel, 38 ans,remplace à ce poste Mme Marie-José Heurté. Auparavant commis-saire-adjoint à Montreuil, il aégalement servi dans le 17e arrondis-sement de Paris et a passé cinq ansà la Brigade criminelle de Paris, sur-nommée la «Crim’» ou «le 36», sonadresse au fameux quai des Orfèvres.«J’ai découvert la Seine-Saint-Denislors de mes stages de commissaire àAulnay et à Sevran, explique M.Ratel. J’ai trouvé ce départementtrès attachant. Professionnellement,j’y ai constaté une vraie qualité detravail et des relations humaines. En

un an, on acquiert ici plus d’expé-rience qu’en plusieurs années enProvince ! Ce qui est frappant, sur-tout, c’est l’évidence d’une véritableutilité de nos services.»

Soulignant que la police est l’un desseuls services publics ouverts 24heures sur 24, le commissaire admetque les attentes de la population àson égard sont très fortes, alorsmême que les effectifs sont en dimi-nution, «comme dans toutes les ad-ministrations». «De toutes façons,

on trouve toujours qu’il y a trop depolice pour soi-même mais jamaisassez pour le voisin», ironise le fonc-tionnaire. Plus sérieusement, il in-siste sur le fait que chaque appel estpris en compte, même si des priori-tés d’interventions sont établies. «Letravail en commun avec le servicemunicipal des ASVP (1) va êtrepoursuivi, souligne M. Ratel, notam-ment pour se répartir le contrôle desstationnements, dans le respect durôle de chacun.»

Profitant de l’arrivée de trois nou-veaux gardiens de la paix ce mois-ci, le commissaire réorganise seséquipes. Une nouvelle unité seracréée ces jours-ci. «Elle patrouillera

dans le centre-ville pavillonnaire etcommerçant, à pied mais aussi envoiture et en scooter, recréant dulien avec la population et les pro-fessionnels. L’objectif principal decette présence accrue sur la voiepublique est de contrer les volsavec effractions, qui avaient forte-ment augmenté ces dernierstemps.»La nuit, plusieurs véhicules tournenten permanence sur la commune, enplus des unités de la BAC (2). Dansla nuit du 29 au 30 août, après une

filature discrète, l’une des pa-trouilles du commissariat a d’ail-leurs interpellé en flagrant délit uneéquipe de cambrioleurs qui opé-raient depuis quelque temps dansle quartier autour de l’avenueGambetta. Arrêtés avec un impor-tant butin, les malfrats ont avouétrois autres vols en pavillons, tandisque les policiers recoupent leurmodus operandi avec d’autres larcins commis cet été. Une belleentrée en matière pour le nouveaucommissaire.

François Toulat-Brissonphoto : Americo Mariano

(1) Agents de surveillance de la voie publique.

(2) Brigade anti-criminalité.

«Chaque appel est pris en compte, même sides priorités d’interventions sont établies.»

Sécurité : le maire demande un rendez-vous à François Fillon

La question de la sécurité publique est au cœur du courrier adressé au Premier ministre par le maire du Blanc-Mesnil, le 22 août. Didier Mignotrappelle à François Fillon l’exigence d’effectifs supplémentaires au commissariat, se fondant sur un constat accablant : entre 1999 et 2010,le nombre de policiers affectés à notre commune est passé de 143 à 100tandis que la ville gagnait 5 000 habitants. Lancée au printemps par la municipalité, une pétition réclamant une présence accrue et quotidiennede la police nationale a été signée par plus de 6 000 habitants, réclamant«une police de proximité, visible et efficace, disposant des moyens humainset matériels de combattre les trafics et de faire diminuer la délinquance et les agressions physiques». C’est fort de ce soutien populaire que DidierMignot demande à être reçu à Matignon.

Christel, 40 ans, enseignante et Brigitte, 54 ans, infirmière

Nous sommes toutes lesdeux Blanc-Mesniloises et

nous avons lu l’article qui parlaitde la création de la Ressourceriedans le Journal. Nous étions curieuses de découvrir ce lieu.Nous nous sommes déplacées tôtpour pouvoir profiter des meil-leures affaires. Nous sommes sen-sibles à la notion de récupérationque prône cet endroit qui offre, enplus, la possibilité à des personnesde se réinsérer dans le monde dutravail. C’est une bonne idée etc’est très intelligent d’y avoirpensé. Nous ne sommes vraimentpas déçues et nous deviendronscertainement des clientes régu-lières. Nous repartons avec denombreux objets pratiques parmilesquels un étendoir à linge, unporte-manteaux et des tabouretsde bar.

Jean-Claude, 63 ans, retraité

J’aime bien fouiller, chiner etdécouvrir des objets intéres-

sants. Et puis je suis curieux en général, donc cet endroit méritaitle déplacement. Les objets propo-sés sont très variés. Il y a de tout.Les prix sont plutôt raisonnables,même si j’ai trouvé certaines chosesun peu chères. Ce lieu est intéres-sant car il vaut mieux récupérerdes objets encore utilisables plutôtque de tout jeter et gaspiller. Je necherchais rien en particulier maisj’ai quand même réussi à dénicherun joli coffret à bijoux en boissculpté. A mon avis, une ouvertureune fois par mois ce n’est pas assez,c’est dommage. L’endroit n’est pasévident à trouver, ça mériteraitd’être mieux fléché.

Lancement réussi !C’est sous un soleil aussi éclatant quela bonne humeur qui régnait le 3 sep-tembre dans ses locaux, que la Res-sourcerie 2mains a ouvert pour lapremière fois les portes de sa bou-tique de vente. Après deux mois decollecte intensive, de remise en état denombreux objets, de tri et de range-ment, les salariés de l’associationn’étaient pas peu fiers de présenter lefruit de leurs efforts. Avant même l’ou-verture, prévue à 9h, les clients étaientdéjà au rendez-vous, à observer lesderniers préparatifs avant le baptêmedu feu. Et peu d’entre eux sont repar-tis les mains vides ! Il faut dire que lelieu regorge d’objets aussi pratiques,qu’insolites, à des prix défiant touteconcurrence mais surtout «toujoursjustes» tient à préciser Anne Pierre, ladirectrice de la structure. «Nous nesommes pas là pour inciter les gens àla surconsommation, ajoute-t-elle.Chaque objet a sa propre valeur etnous essayons de l’estimer le mieuxpossible. Il est important pour nousd’amener les gens à réfléchir à leurmode de consommation, à acheter in-telligent.» D’ailleurs, dès la prochainejournée de vente, le 1er octobre, despanneaux porteurs de messagesd’éducation à l’environnement serontinstallés dans la boutique. Pourl’heure, le hangar s’est vidé peu à peutout au long de la journée, preuved’un joli démarrage pour la Ressour-cerie.

La Ressourcerie sera inaugurée par lemaire Didier Mignot le 27 septembre.

Ressourcerie 2mains. Au fond àgauche du 19, avenue Albert Einstein. Tél. : 0 800 10 23 13 ou 09 82 34 97 99. Site : www.2mains-asso.fr. Ouverture de 9h à 19h le premier samedi du mois.

6 - 9 septembre 2011 - Expressions directes

Expressions directes Pourquoi êtes-vous venus à la Ressourcerie ?

Elle a ouvert ses portes ! Séduits par l’initiative, les objets pratiques ou inso-lites, les prix intéressants, peu de visiteurs sont repartis les mains vides.

Propos recueillis par Delphine Loussert, photos : Michel Le Moine

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Rafika, 59 ans, commerciale

Je suis Parisienne mais j’aientendu parler de la Ressour-

cerie grâce à un reportage surFrance 3 et j’ai eu un vrai coup decœur pour cette association. Je suisen général très soucieuse de l’envi-ronnement et j’essaie le plus possi-ble d’éviter le gâchis. Je ne suismoi-même pas très aisée et je sou-haitais apporter un peu d’encoura-gement à ces gens qui m’onttouchée par leur attention et leurdévouement. Je ne regrette vrai-ment pas mon déplacement, d’au-tant plus que j’ai trouvé monbonheur, notamment un meuble àtiroir d’inspiration orientale enforme de Tour Eiffel, que jecompte bien emmener dans mamaison en Tunisie. C’est comme sij’emportais un petit bout de Parisavec moi.” ”

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Les membres du MJCF avec Fabien Gay (troisième à partir de la droite) en-

tourent les parents de Salah Hamouri.Salah Hamouri.

Grand angle - 9 septembre 2011 - 7

Grand angle«J’ai rencontré Salah Hamouri»Le Blanc-Mesnilois Fabien Gay était, cet été, en Palestine et en Israël, où il a rencontré Salah Hamouri,jeune Franco-Palestinien prisonnier politique depuis 2005. En exclusivité pour le Journal, il raconte cette entrevue. Qui est Salah Hamouri ?Salah Hamouri a 26 ans. Il est né àJérusalem. Son père est un Palesti-nien résidant de Jérusalem-Est. Samère, professeur, est Française, ori-ginaire de Bourg-en-Bresse, dansl’Ain. Salah n’est jamais venu enFrance mais il est parfaitement fran-cophone et titulaire d’un passeportfrançais. A 16 ans, il a été arrêté etcondamné à cinq mois d’emprison-nement pour «propagande anti-is-raélienne». Il avait collé des affichescontre l’occupation des territoiresdans son lycée. A sa sortie de prison,il a poursuivi ses études et obtenul’équivalent du bac. Le 13 mars2005, il a de nouveau été arrêté alorsqu’il se rendait à Ramallah. Un moisaprès son arrestation, sa famille a ap-pris par la presse qu’il était accuséd’avoir comploté contre le chef spi-rituel du parti religieux d’extrêmedroite Shass, au motif qu’il étaitpassé en voiture devant son domi-cile. Un «délit d’intention» ! Le 17avril 2008, après vingt reports d’au-diences faute de témoins ou depreuves, Salah a été condamné parle tribunal militaire israélien d’Ofer(situé dans les territoires palestiniensillégalement occupés) à 7 ans de pri-son pour «complot et appartenanceaux jeunesses du FPLP (*)». Salah aété contraint d’accepter ce compro-mis, sur les conseils de son avocate,

sinon il prenait 14 ans ! Il se trouveaujourd’hui à la prison de Gilboa,au Nord d’Israël.

Dans quel cadre l’avez-vous ren-contré ?Lors d’un voyage de solidarité orga-nisé par le Mouvement des jeunessescommunistes de France (MJCF), du15 au 31 juillet. Nous étions une di-

zaine, et nous avons rencontré desprogressistes, des syndicalistes, desresponsables associatifs et politiquesisraéliens et palestiniens qui luttentpour la paix. Le MJCF mène depuis des annéesune campagne pour une paix justeet durable, soutient la création d’unEtat palestinien et lutte pour la libé-ration des prisoniers politiques, notamment Marwan Barghouti etSalah Hamouri. Nous avons pu obtenir une audience exceptionnellede 2h30 avec Salah, le 20 juillet.

Que vous a-t-il dit ?D’abord, il parle très peu de lui. Ilnous a juste dit qu’il avait suivi Roland-Garros et le parcours de

l’équipe de foot féminine à la télé !En ce qui concerne Israël et la situa-tion des Palestiniens, il n’y a jamaisde haine dans ses propos, mais unedétermination calme. Il insiste sur lefait que ses codétenus ne sont pasdes terroristes, mais des gens nor-maux, avec des convictions. Près de11 000 personnes sont emprison-nées sous le statut de prisonniers

«En ce qui concerne Israël et la situationdes Palestiniens, il n’y a jamais de hainedans ses propos.»

«Nous avons obtenu une audience exceptionnelle avec Salah Hamouri» dit

Fabien Gay.

Lire sur les pages du Journal interactif le message de Salah Hamouri

et l’interview complète de Fabien Gay : www.blancmesnil.fr

politiques en Israël, dont 300 ont de 7 à 18 ans. «Comment un Etatqui possède des centaines debombes atomiques peut-il avoirpeur d’enfants de 7 ans ?», ques-tionne Salah. Il demande aussi queles 18 prisonniers politiques présen-tant un cancer en phase terminalesoient libérés, pour qu’ils puissentmourir auprès des leurs. Il nous aparlé aussi des révolutions arabes.«Tous ces Etats avaient instrumen-talisé la cause palestinienne pour

maintenir leurs peuples dans unétau, nous a-t-il dit. Je suis tellementheureux et fier qu’ils se libèrent !»Salah nous a confié un message àl’attention des gens qui le soutien-nent en France (voir encadré). Il espère que la France votera pour lacréation d’un Etat palestinien, cemois-ci à l’ONU.»

Propos recueillis par François Toulat-Brisson

photos : Fabien Gay, Americo Mariano, DR

(*) Front populaire de libération de la Palestine.

8- 9 septembre 2011 - Cœur d’actu

Cœur d’actu Sympatoche, la cantoche !Spacieux, lumineux, coloré et calme ! Le restaurant scolaire flambant neuf privilégie le bien-être desenfants. De quoi satisfaire les gourmets en herbe !

Groupe scolaire Victor Hugo

«Je préfère manger à la cantine»,chantait Carlos ! Un refrain quipourrait bien être repris en chœurpar les élèves du groupe scolaireVictor Hugo. Le 5 septembre, ilsinauguraient leur tout nouveau res-taurant scolaire.Le projet, initié en 2006, est arrivé àson terme pendant l’été et les locauxétaient fin prêts pour la rentrée. Lebâtiment flambant neuf a été conçudans le respect du style de Jean Lurçat (*), pour un coût de 3,1 mil-lions d’euros. Il accueillera les élèvesdemi-pensionnaires de maternelle et

d’élémentaire et vient remplacer lesdeux petites cantines préexistantes.Cette mutualisation des moyens per-met de libérer de l’espace dans lesdeux structures. Jusqu’à présent,faute de place, deux classes del’école maternelle Victor Hugoavaient été délocalisées dans le bâti-ment de l’élémentaire.

Loin de ces considérations pra-tiques, les enfants étaient, eux, im-patients de découvrir leur nouvelenvironnement.

«Ils ont vu le bâtiment seconstruire et on en a parlé aveceux toute l’année dernière», confir-ment Fatia et Maryam, qui super-viseront chaque jour la bonnetenue du service. Les élèves, ellesles connaissent bien, puisqu’ellesofficiaient déjà dans les cantines dece groupe scolaire. Deux points derepères non négligeables pour les

jeunes usagers du restaurant, carpour le reste, tout change !Le bâtiment, d’une surface totalede 700 mètres carrés, comprendtrois salles de restauration, un of-fice, une salle de plonge, des es-paces de livraison et de stockagedes repas, des vestiaires distinctspour les personnels de restauration

et d’entretien ainsi que plusieursréserves. Avec son sol jaune, et sesmurs vert et mauve, la salle réser-vée aux maternelles n’a plus rien àvoir avec les ternes cantines denotre enfance. Pouvant accueillirjusqu’à 126 élèves, elle offre 30%d’espace de plus que les anciens lo-caux. Elle permet un service tradi-tionnel à table, adapté aux enfantsde moins de 6 ans.

Gros changements également ducôté des élémentaires qui vont découvrir les joies du self. C’est lesecond restaurant scolaire duBlanc-Mesnil à adopter ce disposi-tif. Cette formule favorise l’auto-nomie des enfants, qui enredemandent, et leur offre la pos-sibilité du choix, puisque deux en-trées, deux fromages et deuxdesserts leur seront proposéschaque jour. Ils bénéficient de 200mètres carrés, répartis en deuxsalles aux couleurs tout aussi mo-dernes et printanières. Grâce auroulement naturel du service en

self, les 154 places assises permet-tent l’accueil des quelque 200 en-fants de 6 à 11 ans qui mangent àla cantine chaque jour.

«Globalement, ces nouveaux lo-caux permettent plus de fluidité aumoment de l’arrivée des enfants,explique Laurent Gaillard, respon-sable du service restauration à lamairie. Ils sont également plus spa-cieux, plus aérés et plus lumineux.Nous avons beaucoup travaillé surl’acoustique, si bien que les effetsde résonance sont fortement atté-nués.» Enfin, pour ne rien gâcher,les adeptes du restaurant vontinaugurer un mobilier flambantneuf et une vaisselle inédite aussicolorée et gaie que les murs decette nouvelle cantine !

(*) Architecte du bâtiment principal de l’école, inaugu-

rée en 1953.

Le 5 septembre, les enfants inauguraientleur tout nouveau restaurant scolaire.

En chiffresCoût des travaux : 3 100 000 euros.Superficie du bâtiment : 700 mètres carrés.

Espace réservé aux enfants dematernelle 150 mètres carrés, soit 30% de plusque dans leur ancienne cantine.126 places assises.Près de 110 repas servis chaque jour.

Espace dédié aux élémentaires200 mètres carrés répartis en 2 salles.154 places assises.Environ 200 repas servis par jour.

Cœur d’actu - 9 septembre 2011 - 9

Groupe scolaire Victor Hugo

Côté cuisineLa nouvelle cantine du groupe sco-laire Victor Hugo a été conçueavant tout pour privilégier le bien-être des enfants. Cependant, grâceau travail en commun du service res-tauration et des services techniquesde la ville, le confort des personnelsde restauration et d’entretien n’a pasété négligé. Cela donne un équipe-ment plus fonctionnel avec des ma-tériels plus ergonomiques quifacilitent le travail de tous. Dans l’of-fice, frigos, micro-ondes et autregrille-pain sont entièrement neufs etadaptés à la gestion de grandesquantités d’aliments. Cette salleouvre à la fois sur l’espace réservé àl’élémentaire et celui destiné à la ma-ternelle.

Les moyens sont donc mutualiséset le temps gagné. La barre de self,flambant neuve, permet d’accueillirjusqu’à 140 repas, ce qui limite le

nombre de réapprovisionnementsau cours du service. Mais c’est lasalle de plonge qui satisfait le plusFatia et Maryam, responsables de larestauration et surtout le lave-vais-selle à avancement automatique quioffre un grand confort. «Pour nous,c’est moins de temps perdu à rem-plir la machine et de choses lourdesà porter», explique Maryam.

Le personnel d’entretien apprécieles revêtements des sols et desmurs. Nombre d’entre eux sont car-relés, ce qui facilite grandement leurnettoyage. Enfin, le bâtiment a étéconçu de manière à isoler complète-ment le réfectoire dédié aux plus pe-tits. Si bien qu’en dehors des heuresde repas, cette salle pourra être ex-ploitée pour d’autres activités sco-laires, périscolaires ou mêmeassociatives.

Côté salle

Lundi 5 septembre, 11h30 pétantes,les premiers élèves de l’élémentaireVictor Hugo se pressent déjà devantles portes de leur toute nouvelle can-tine. Ils sont un peu impressionnéscar ce sont les plus petits, en courspréparatoire, qui ouvrent le bal.Après une première matinée à la«grande école», il est temps poureux de découvrir le self. Les gestessont un peu hésitants au moment deprendre plateau et couverts tout enfaisant bien attention de ne rien ou-blier. Mais Karim, l’un des anima-teurs de la commune qui encadre letemps de restauration scolaire, veilleau grain, et guide les petites mainsmal assurées. Et il n’est pas le seul,une grande partie de l’équipe ensei-gnante de l’école s’est portée volon-taire pour donner un coup de mainet inaugurer, avec les enfants, le nou-vel équipement.

Le maire, Didier Mignot, ainsiqu’Alain Barrès, son adjoint délé-gué à l’enseignement élémentaire etmaternel, étaient également présentspour s’assurer de la bonne tenue dece premier service. Les enfants, de

leur côté, semblent déjà conquis parcette nouvelle autonomie qu’ils dé-couvrent. «Ici, on se sert tout seul»,s’enthousiasme Danah âgée de 6ans, tandis que sa copine Rozerin, 7ans, renchérit : «j’ai adoré prendremoi-même mon plateau et mettre leschoses dessus !» Des petits bon-heurs simples, également appréciéspar les plus grands qui s’aperçoiventdu côté pratique de cette formule. «Avant on venait nous servir à tableet comme on est beaucoup ça pou-vait être long. Maintenant on attendmoins, on prend notre plateau, onmange et on va jouer», expliqueNess, élève de CM1.

Du temps de gagné et plus de flui-dité aussi pour les animateurs quise déclarent ravis de «ce bâtimentplus fonctionnel, qui permet demoins presser les enfants et de lesfaire manger dans de meilleuresconditions». Et lorsque, sur le tonde la farce, on leur explique qu’ilsvont devoir retourner dans l’an-cienne cantine, c’est d’un grand«non !» collectif qu’ils répondent.

Delphine Loussertphoto : Americo Mariano

BMS aïkido. Cours le mercredi (en-fants et adultes), le vendredi (adultes),le samedi (enfants) et le dimanche(adultes) au dojo Langevin. Pour tousrenseignements : 06 08 12 69 02 ouwww.aikido-budo.fr

10 - 9 septembre 2011- Sport

SportAgendale 11. Le BMS plongée bulles passionorganise une brocante de matériel deplongée d’occasion (combinaisons,palmes, détendeurs...). Le rendez-vousest donné, à la piscine Henri Wallon, dès9h pour les vendeurs et à partir de9h30 jusqu’à 17h pour les acheteurs. Lebassin, disponible le matin, permettrad’essayer le matériel. Pour tous rensei-gnements : 06 81 68 93 89. Enfin, lesinscriptions du club reprennent à partirdu 9 septembre à 18h30.

le 11. Les garçons du BMS football(7es) reçoivent l’Entente Sannois Saint-Gratien 2 (11es), à 15h30, au stade JeanBouin.

le 12. Début des journées portes ou-vertes du BMS karaté et des inscriptionsqui auront lieu les lundis et mardis de18h à 20h, les jeudis de 18h à 19h etles samedis de 13h30 à 15h30 au dojoLangevin. Pour tous renseignements :07 61 24 44 34 ou sur www.bmskarate.fr

Vous n’avez pas vraiment l’esprit decompétition et pourtant vous sou-haitez pratiquer un art martial ?L’aïkido (*) est fait pour vous !«Dans notre discipline, nous nesommes pas là pour détruire l’adver-saire mais pour le dissuader. Dèslors, le combat ne sert à rien», ex-plique Ali Amrani, enseignant titu-laire au BMS aïkido. Toute unephilosophie... Synthèse de plusieursarts martiaux traditionnels, les pra-tiquants combattent à main nue. Ilspeuvent également manier le sabre,le bâton ou le couteau.

Le BMS aïkido, fondé en 1982,compte actuellement une centainede membres. Il s’adresse aussi bienaux enfants à partir de 6 ans qu’aux

La discipline a pour particularité de ne proposer ni combat ni compétition. Ellevéhicule certaines valeurs et s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes.

«Pas là pour détruire l’adversaire»

adultes. Les leçons sont mixtes. «Ils’agit avant tout d’un état d’esprit oùon se sert de l’énergie de l’autre dansun contexte de self-défense», rap-pelle Ali Amrani.

Afin de faire découvrir au plusgrand nombre cet art martial com-plexe, le BMS aïkido organise unejournée portes ouvertes le dimanche18 septembre de 9h30 à 12h30 audojo Langevin. Un cours d’essai seraproposé. Seule obligation : se munird’un pantalon de survêtement, d’untee-shirt... et garder l’esprit zen.

Jonathan Rapaport, photo : DR

(*) L’aïkido a été fondé en 1925 au Japon par O’Sensei

Morihei Ueshiba et n’a cessé d’évoluer jusque dans les an-

nées 60. Aï signifie harmonie, coordination et union. Ki : es-

prit, force de vie et énergie. Do : étude, recherche et voie.

BMS aïkido

Sport - 9 septembre 2011 - 11

Même pour les sportifs, la repriseest parfois difficile... A l’échauffe-ment d’un match amical, dimanche4 septembre au gymnase Delaune,Antoinette Tamba une des «doy-ennes» du BMS handball en souritde douleur. «C’est dur de reprendre,mais c’est normal», explique-t-elletout en trottinant. Les 3 et 4 septembre, le club, qui re-prendra dans une semaine le collieren championnat de France de natio-nale 3, avait organisé un tournoi àdomicile, réunissant trois autreséquipes franciliennes (Aulnay, Issy-les-Moulineaux et Villemomble).Histoire de prendre ses marquesavec une défaite et une victoire...

Rien de superflu d’ailleurs, puisquele groupe féminin a été complète-ment chamboulé à l’intersaison.L’entraîneur Ludovic Molini - venud’ailleurs dimanche rendre une vi-site amicale - a été remplacé par unduo féminin : Marie-Ange Le Menet Fatima Berrehou. L’une est blonde, l’autre brune,mais les deux parlent d’une mêmevoix et d’un même ton : résolu et dé-cidé. «On veut créer une dynamiqueautour de cette équipe, proposer duspectacle au public, donner une âmeà ce groupe féminin, dit d’abordMarie-Ange. «C’est la même chose

pour moi !», confirme dans la fouléeFatima sous l’œil approbateur deson alter ego. Une union «sacrée»largement confirmée par le prési-dent du BMSH Eduardo Ferrier àl’heure de commenter son choix.

«C’est peut-être un pari de leurconfier ensemble le collectif fémi-nin, mais elles se complètent en toutcas très bien. Marie-Ange est plus

Leur nouveau duo d’entraîneurs insuffle à l’équipe des filles de belles ambi-tions alors que la saison de nationale 3 va bientôt débuter.

La dynamique de l’union «sacrée»

dans la gestion de la tactique et de latechnique alors que Fatima est trèsà l’aise dans la gestion du groupe, lemanagérat des joueuses.» Une com-plémentarité que les deux femmes

ont aussi expérimenté sur les par-quets en tant que joueuses. Evidemment, les deux co-entraî-neurs ne feront pas tout, il faudraaussi s’appuyer sur une trentaine defilles dont quatre seulement faisaientpartie du groupe sixième de sapoule la saison dernière. «Nousavons recruté de jeunes joueuses,surtout dans le 93 pour avoir une véritable identité locale et on fait

BMS handball

confiance aussi à l’apport de nosjeunes», résume Eduardo Ferrier.

«Il faudra faire nos preuves mais onvise la montée en nationale 2 dansdeux ans et au moins une place dansles cinq premières équipes du cham-pionnat (*) cette saison», ajoute-t-il.Placées dans la poule 3 du cham-pionnat de France de nationale 3, leshandballeuses du BMS débuterontleur saison à l’extérieur le 18 sep-tembre à Mantes-la-Jolie. Maisavant, rendez-vous le 10 à Delaune,pour un match de Coupe de Franceface à Rosières-Saint-Julien, un clubde l’Aube.

Frédéric Decockphotos : Michel Le Moine

(*) Les deux premières équipes montent en nationale

2, les quatre dernières de la poule de douze descen-

dent en pré-nationale.

RésultatsFootballBon match nul de l’équipe pre-mière masculine du BMS footballsur la pelouse du RSC Montreuil(1-1) le 4 septembre. Les Blanc-Mesnilois ont égalisé à deux mi-nutes du terme de la rencontregrâce à Bounama Diawara. Leshommes de l’entraîneur Franck Salingue sont 7es du championnatde division d’honneur avec septpoints.

TennisEnzo Couacaud disputait à l’USOpen le troisième tournoi du GrandChelem de sa jeune carrière chezles juniors le 6 septembre. Opposéà l’Américain Marcos Giron, dedeux ans son aîné, le joueur duBMS tennis, champion d’Europe etde France cadet cet été, s’est in-cliné en deux sets serrés 7/6 6/4.

«On veut créer une dynamique autour decette équipe, proposer du spectacle au pu-blic, donner une âme à ce groupe féminin.»

«La programmation sera plus variée», se réjouit Corentin Bichet,

directeur du Louis daquin.

12 - 9 septembre 2011 - Culture

Culture

Le numérique est arrivéCinéma Louis Daquin

Révolution au cinéma municipal : du matériel dernier cri permet désormais de voir la plupart des filmsen numérique et même en 3D.

Les cinéphiles blanc-mesniloisvont pouvoir s’en mettre plein lesmirettes ! Depuis le 7 septembre,la plupart des films à l’affiche aucinéma Louis Daquin sont diffusésen numérique. Les salles sont désormais équipées d’un matérieldernier cri. Grâce aux deux nou-veaux projecteurs avec serveur inté-gré, un boîtier 3D et bien sûr lesfameuses lunettes (voir encadré), àvous le dernier Disney ou Tim Burton en relief. Coût total de l’opé-ration ? 150 000 euros, financés à80% par la Région et le Centre national de la cinématographie (avec

une contribution des distributeursde films) et 20% par la municipalité. «La qualité des projections sera sensiblement améliorée avec uneimage plus fixe, sans rayures etavec des sous-titres plus visibles,note Corentin Bichet, le directeurdu Louis Daquin. C’est la fin del’usure des copies puisqu’il n’y aplus de pellicule. Tout passe par fichier informatique.»

Une évolution plutôt écolo : adieules 20kg de pellicule à transporterd’un cinéma à un autre. Place désormais aux fichiers sur disquedur beaucoup plus légers et bienmoins encombrants. Le modèleéconomique de l’industrie cinéma-tographique est également amenéà évoluer. Les petites salles aurontpar exemple beaucoup plus de facilité à se procurer les films, notamment les blockbusters, queles distributeurs réservaient enpriorité aux multiplexes.

«Nous pourrons rediffuser leslongs métrages plus facilementpuisqu’il n’y aura plus besoin derestituer les copies. La program-mation sera dès lors plus variée»,se réjouit Corentin Bichet.

Afin de réaliser les travaux, lesBlanc-Mesnilois ont été privés degrand écran du 31 août au 6 septem-bre. «En règle générale, il nous fautau moins deux jours pour installertout le matériel, détaille GuillaumeMorize, technicien de projectionpour la société Tacc, entreprise spé-cialisée dans l’installation d’équipe-

ments cinématographiques. Notreactivité n’a cessé de se développer.Ces derniers temps, nous n’arrêtonspas une minute ! Aujourd’hui enFrance, environ 50% des cinémassont équipés en numérique.» Le 7septembre, petits et grands ont véculeur première expérience en 3D auLouis Daquin avec la projection dufilm Cars 2, le dernier-né des studiosDisney-Pixar.

Cette séance a été lancée, comme àson habitude, par le projectionnistequi verra irrémédiablement son mé-tier changer. «Avec le passage au nu-mérique, tout est désormais auto-matique et programmable à dis-tance, explique Corentin Bichet.C’est la fin du projectionniste à l’ancienne. Au Louis Daquin, d’au-tres tâches lui seront attribuées.» Lenumérique, une révolution donc,pour le petit monde du 7e art.

Jonathan Rapaportphotos : Americo Mariano

«La qualité des projections sera sensible-ment améliorée.»

Des lunettes haute technologieLe Louis Daquin s’est payé la Rolls des lunettes 3D ! Rechargeables,elles créent elles-mêmes l’effet en trois dimensions «à la différencede la plupart des grands multiplexes qui ont fait le choix de proposeraux spectateurs des lunettes passives bas de gamme», explique Corentin Bichet. Nul besoin donc de vous encombrer de vos vieillesbinocles conservées lors d’une précédente toile ou dans un vieuxnuméro de Pif Gadget : celles-ci ne fonctionnent pas dans les sallesobscures du Blanc-Mesnil. Pour les séances en 3D, le prix du billet estmajoré d’un euro et les lunettes devront être restituées à la fin dechaque film.

Joseph Berton et Jean-Marc Pastel, du groupe Kawtouch, répètent dans le studio rouge.

Culture - 9 septembre 2011 - 13

Depuis l’extension du Deux PiècesCuisine en 2010, le pôle des studiosde répétition a doublé. Ouverts auxmusiciens de tous styles, ils sont à lapointe de la technologie. Trois stu-dios avec backline (Pearl, Marshall,Hartke) et sono (Crest, Nexo, enre-gistreur sur clé USB), tous climati-sés et insonorisés, ainsi qu’un studioplayback sans backline. A celas’ajoute une régie avec double baievitrée, qui permet l’enregistrement,en partenariat avec la School ofAudio Engineering (SAE), une desmeilleures écoles du son d’Europe,basée à Aubervilliers.Au rayon nouveautés, les réserva-tions peuvent à présent se faire sur Internet. «A condition d’êtredéjà venus remplir les documents nécessaires, les artistes consultent leplanning sur le site du Deux Pièces,choisissent une date que Juan Barbosa, le régisseur chargé des studios, valide et confirme au groupe», explique Eric Paris, le directeur des lieux.

Des aménagements d’horairessont prévus, en octobre probable-ment. «Actuellement, on est com-plet du vendredi au dimanche, onsouhaite proposer plus de trancheshoraires pratiques pour ceux qui

préfèrent le soir», précise JuanBarbosa. La possibilité d’enregis-trer est également en fort dévelop-pement, mais tout en restant sur leniveau amateur. Et enfin, à partirdu 15 septembre, les titulaires duPass Culture pourront bénéficierde réductions.L’année dernière, 130 groupes dif-férents ont répété au Deux PiècesCuisine. «Ici, on a une majorité

A vous les studios ! C’est la rentrée des studios au Deux Pièces Cuisine ! L’occasion de parler des nouveautés proposées par l’équipe.

d’artistes amateurs, des habituésqui se fixent des créneaux régulierspour leur hobby», précise JuanBarbosa.

«Beaucoup viennent du Blanc-Mesnil, mais aussi de toute l’Ile-de-France, constate-t-il. On a

surtout une communauté haïtienneimportante qui joue du kompa enfamille. Comme le groupe UnionCéleste dont le batteur, un petit quidoit avoir au maximum 12 ans, estentouré d’adultes.» Tout le mondeest le bienvenu, peu importe l’âgeet le style musical. Pour Jean-MarcPastel, le chanteur du groupe de kompa Kawtouch qui répète régulièrement au Blanc-Mesnil

Tout le monde est le bienvenu, peu importel’âge et le style musical.

Deux Pièces Cuisine. 42, avenue Paul Vaillant-Couturier. Tarifs des

répétitions : à partir de 10 euros l’heure. Forfaits et réductions pos-

sibles. Planning et réservation au 01 48 69 76 96 ou sur Internet :

http://www.deuxpiecescuisine.net

Deux Pièces Cuisine

en prévision de la sortie de leuralbum, «les studios du DeuxPièces sont vraiment bien et ac-cueillants. On a tout sous la main,à disposition, et surtout c’est moinscher qu’ailleurs.» «Le parking estaussi un plus par rapport aux autresstudios. Nous sommes très accessi-bles, il est facile d’amener les instru-ments et de garer les véhicules de-vant», ajoute Juan Barbosa.

«Les musiciens apprécient l’accueil.Ils se sentent vraiment chez eux ici.C’est un pôle de ressources, on nevient pas juste remplir une fiche deréservation, répéter et s’en aller.C’est un espace municipal qui est

là pour la pratique culturelle desgens», précise Eric Paris. L’équipeles entoure et peut répondre auxquestions que se posent les artistes.Et avantage non négligeable, ungroupe qui répète au studio et quia un bon niveau peut se produiresur la scène du Deux Pièces. La prévention sur les niveaux sonores est également au pro-gramme, puisqu’un dbmètre a étéinstallé dans chacun des studios etdes ateliers de contrôle de l’audi-tion seront mis en place durantl’année, en partenariat avec le cen-tre municipal de santé Lamaze.

Marie-Carolyn Domainphoto : Americo Mariano

76, rue Victor Hugo, 93150 Le Blanc-Mesnil. Renseignements et réservations : 01 48 65 52 35. Répondeur (programme) : 01 48 65 54 35. Salles accessibles aux handicapés.cinemalouisdaquin.fr

14 - 9 septembre 2011 - Cinéma

Coup de projecteur : La Piel que habito

Egalement à l’affiche du 9 au 16 septembre

Depuis que sa femme a été brûlée vive et défi-gurée dans un accident de voiture, Robert Ledgard (Antonio Banderas), chirurgien esthé-tique renommé, réalise des expériences clandes-tines dans le laboratoire de son manoir deTolède afin de créer une peau résistante à touttype d’agression. Avec cette invention, il auraitsans doute réussi à sauver son épouse. Pourmener à bien son projet, il a besoin d’un cobayehumain consentant... ou pas.

La Piel que habito, présenté au dernier festivalde Cannes, est sans doute l’un des films les plusnoirs de Pedro Almodóvar, qui s’est librementinspiré du roman Mygale de l’écrivain françaisThierry Jonquet. Le réalisateur espagnol y as-

souvit aussi l’un de ses fantasmes : créer sa pro-pre créature, à la plastique parfaite (elle est in-terprétée par Elena Anaya, saisissante debeauté). Les rapports de domination malsainsqu’Antonio Banderas, impeccable en savant fouaussi élégant qu’énigmatique et elle entretien-nent, font parfois froid dans le dos.

Tout comme l’ambiance pesant sur cette mai-son maudite qui ne cesse de faire référence aucélèbre jeu de télé-réalité Big Brother. Horreur,érotisme, vengeance et suspense haletant : c’estle cocktail gagnant du dernier long métrage de Pedro Almodóvar.

Jonathan Rapaport

Melancholia. Un film de Lars von Trier, avec JohnHurt, Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg. Suède,2011, 2h10, vost. Drame. À l’occasion de leur ma-riage, Justine et Michael donnent une somptueuseréception. Pendant ce temps, la planète Melancholiase dirige vers la Terre... Prix d’interprétation pourKirsten Dunst au festival de Cannes 2011.Vendredi 9 à 18h20, samedi 10 à 16h45, 20h40,dimanche 11 à 14h10, lundi 12 à 18h20, mardi 13à 20h40, mercredi 14 à 18h20, jeudi 15 à 20h30,vendredi 16 à 18h20.

Les Bien-Aimés. Un film de Christophe Honoré,avec Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, Ludi-vine Sagnier. France, 2011, 2h15. Comédie drama-tique. Du Paris des sixties au Londres des années2000, Madeleine, puis, sa fille Véra vont et viennentautour des hommes qu’elles aiment. Mais toutes lesépoques ne permettent pas de vivre l’amour aveclégèreté... Vendredi 9 à 20h30, samedi 10 à 14h10, 20h30,dimanche 11 à 16h30, lundi 12 à 20h30, mardi 13à 20h30, mercredi 14 à 20h30, jeudi 15 à 20h30,vendredi 16 à 20h30.

La Planète des singes : les origines. Un filmde Ruppert Wyatt, avec James Franco, Freida Pinto,John Lithgow. Etats-Unis, 2011, 1h50, VF. Science-fiction. Des scientifiques expérimentent un traite-ment sur des singes pour vaincre la maladie d’Alz-

heimer. Mais leurs essais ont pour effet secondairel’augmentation de la capacité cérébrale des singes,poussant ceux-ci à la rébellion...Vendredi 9 à 20h40, samedi 10 à 14h, 18h40, di-manche 11 à 14h, 18h40, lundi 12 à 20h40, mardi13 à 18h40.

Une séparation. Un film de Asghar Farhadi, avecLeila Hatami, Peyman Moadi. Iran, 2010, 2h03, vost.Drame. Lorsque sa femme le quitte, Nader engageune aide-soignante pour s’occuper de son père malade. Il ignore que la jeune femme, enceinte, aaccepté ce travail sans l’accord de son mari, unhomme psychologiquement instable... Ours d’or aufestival de Berlin.Vendredi 9 à 18h15, dimanche 11 à 19h, lundi 12à 18h15, mardi 13 à 18h15.

Cars 2. Un film de Brad Lewis et John Lasseter. Etats-Unis, 2011, 1h52, VF. Animation. A partir de 5 ans.Flash McQueen, la star des circuits automobiles, et sonfidèle compagnon Martin la dépanneuse reprennentla route pour de nouvelles aventures. Les voilà partispour courir le tout premier Grand Prix Mondial, qui sacrera la voiture la plus rapide du monde ! En 3D.Samedi 10 à 16h, dimanche 11 à 16h, mercredi14 à 14h.

La Piel que habito. Un film de Pedro Almodóvar,avec Antonio Banderas, Elena Anaya, Marisa Paredes.

La vengeance dans la peau

Cinéma Louis Daquin

Espagne, 2011, 1h57, vost. Thriller psychologique.Voir article Coup de projecteur. Des scènes, despropos ou des images peuvent heurter la sensibi-lité des spectateurs. Mercredi 14 à 16h10, 20h40, vendredi 16 à 20h40.

Impardonnables. Un film d’André Téchiné, avecCarole Bouquet, André Dussollier, Mélanie Thierry.France, 2011, 1h51. Drame. Récemment arrivé à Venise pour écrire son prochain roman, Franciss’éprend de Judith. Ils s’installent ensemble sur uneîle isolée. Sa fille Alice les rejoint pour les vacances,et brusquement, un jour, disparaît.Mercredi 14 à 13h50, 18h15, jeudi 15 à 20h45,vendredi 16 à 18h15.

Super 8. Un film de J.J. Abrams, avec Kyle Chandler,Joel Courtney, Elle Fanning. Etats-Unis, 2011, 1h50.Science-fiction. A partir de 10 ans. Été 1979, dansl’Ohio. Alors qu’ils tournent un film en super 8, ungroupe d’adolescents est témoin d’une spectaculairecatastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à compren-dre qu’il ne s’agit pas d’un accident...Mercredi 14 à 16h10.

Prochainement

21 septembre : Habemus papam (vost) ; La Guerredes boutons. 28 septembre : La Guerre est décla-rée ; Captain America (VF).

Pratique Bien manger

Pratique - 9 septembre 2011 - 15

Delphine Loussert

Semir Kasapoglu du restaurant A la BonneGrillade nous donne la recette de l’adana, un plattraditionnel turc à consom-mer en sandwich ou surune assiette.

Contrat municipal étudiantVous êtes Blanc-Mesnilois, étudiant titulaired’un bac+2 et vous avez moins de 26 ans ?Vous pouvez bénéficier du contrat municipalétudiant, une aide financière accordée par lamairie. Les signataires s’engagent à fairepreuve de l’assiduité et des efforts nécessairesà la préparation de leur diplôme. Et égale-ment dans une action en faveur d’autresjeunes de la commune en accompagnant lascolarité d’un collégien. Renseignements et retrait des dossiers jusqu’au 10 octobre, au-près du service jeunesse : 76, rue Victor Hugo,tél. : 01 48 65 21 66.

Cours de languesLe comité de jumelages du Blanc-Mesnil fait

sa rentrée et propose des cours de langues

étrangères aux habitants du Blanc-Mesnil.

L’anglais est enseigné à la maison des Tilleuls

et à la maison pour tous Jean Jaurès, le russe

au château d’eau. Si vous souhaitez appren-

dre l’une de ces disciplines, vous perfection-

ner et découvrir ainsi de nouvelles cultures,

contactez Serge Jorry au 01 48 67 31 98 ou

Evelyne Carreau au 01 48 67 50 74.

DéchetterieSituée à l’angle des rues Anatole Sigonneau etEdouard Renault, son accès est gratuit pourtous les particuliers résidant au Blanc-Mesnil,Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte, surprésentation d’un justificatif de domicile etde la carte grise du véhicule. Elle est ouverteles lundi et mercredi de 9h à 12h et de 15h à20h, le mardi de 9h à 14h, le jeudi de 9h à15h, le vendredi de 15h à 20h, le samedi de10h à 19h et le dimanche de 10h à 14h. Pourtous renseignements, appelez gratuitement leSeapfa au 0 800 10 23 13.

«Pour quatre personnes, mettez dans un grand récipient 350 grammes de viande de veau hachéeet autant de viande d’agneau hachée, avec unecuillère à café de cumin et une de coriandre et 40grammes de beurre découpé en dés. Un peu de sel,un peu de poivre. Bien pétrir le tout en gardant lesmains humides pour que la viande ne colle pas àvos doigts. Couvrez le plat, et réservez-le au réfri-gérateur pendant une heure. Ensuite, roulez laviande en morceaux d’environ 15 centimètres delong pour 3 de large et grillez-les une vingtaine deminutes, en les retournant souvent. Servir avec unpeu de persil et d’oignon sur le dessus, accompa-gné de piment de Cayenne, d’un pain pita et de lagarniture de votre choix. Cette grillade rappelleral’été et les vacances aux plus nostalgiques.»A la Bonne Grillade. 22, avenue Henri Barbusse.Tél. : 01 48 67 35 64. Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 22h30.

Propos recueillis par Marie-Carolyn Domainphoto : Americo Mariano

Numéros très utilesSamu, composez le 15. Pompiers, faites le 18.Police secours, composez le 17. Pour ces troisnuméros, si vous utilisez un téléphone portable,faites le 112. Centre antipoison : 01 40 05 48 48.Dans tous les autres cas d’urgence, contactez lecommissariat du Blanc-Mesnil au 01 48 14 29 30.Dimanche 11 septembre, la pharmacie Chiche4, avenue Anatole France à Aulnay-sous-Bois,est de garde pour le secteur du Blanc-Mesnil(01 48 66 62 19). Taxis : 01 49 47 61 54. Accueilde l’hôtel de ville : 01 45 91 70 70.

Confitures maisonDepuis plusieurs années, Martine Krakowskivend ses confitures au profit de l’Associationfrançaise contre les myopathies. Au prix de 2 euros le pot, elle récolte ainsi de bellessommes pour le Téléthon. Elle a donc tou-jours besoin de fruits de saison, comme lesprunes et les fruits rouges. Si vous en avezdans votre jardin et que vous ne les utilisezpas, faites en don à Martine qui les transfor-mera pour la bonne cause. Vous pouvez lacontacter au 01 48 67 70 14, de préférenceentre 17h et 20h.

Menus de la restauration scolaire etdes centres de loisirslundi 12. Pomelos, escalope de volaille sauce dijonnaise, trio de haricots, Morbier, crème caramel.mardi 13. Salade de pommes de terre au paprika,poulet rôti, Ebly et ratatouille, demi-chèvre, fruit.mercredi 14. Carottes râpées aux raisins, paella,Mimolette, pomme cuite à la framboise.jeudi 15. Taboulé, galopin de veau, printanière delégumes, Bonbel, fruit.vendredi 16. Pastèque, bœuf bourguignon, bro-colis, Carré frais, glace.Retrouvez tous les menus du mois sur le sitewww.sivuresc.org

VaccinationsLe service communal d’hygiène et de santé pro-pose des séances de vaccinations gratuites àpartir de 6 ans : diphtérie-tétanos-polio, rou-geole-oreillons-rubéole et hépatite B. Mardi 13et vendredi 23 septembre, de 16h30 à 17h30,à la maison des Tilleuls 7, square MauriceAudin. Mardi 20, de 16h30 à 17h30, à la mai-son pour tous Jean Jaurès 2 bis, avenue JeanJaurès. Mercredi 21, de 13h30 à 15h30, au cen-tre municipal de santé Pierre Rouquès 66, ave-nue de la République. Et mardi 27 septembre,de 16h30 à 17h30, au pôle de service et desanté 12, chemin Notre Dame.