BÉJAÏA U PREMIER JOUR DU AMADHAN DES PRIX ......où les forces coloniales mitraillè-rent la foule...

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 7 MAI 2019 - N°5166 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com TIZI-OUZOU L A RÉCEPTION PARTIELLE DU TÉLÉPHÉRIQUE PROJETÉE FIN JUIN Début des premiers tests hier Les familles relogées dans des logements OPGI Page 5. DRAÂ BEN KHEDDA D ÉMOLITION DE 139 BARAQUES Un nouveau calendrier arrêté pour les 3 cycles ÉD UCATION C HANGEMENT DANS LA PROGRAMMATION DES EXAMENS DU 3 E TRIMESTRE CULTURE Y ALLA S EDDIKI , AUTEUR DE Lounès Matoub, m on nom est combat Page 11. Page 4. Page 5. BILLEL OUALI, MILIEU DU MO B ÉJAÏA , PARLE DES CHANCES DE L ÉQUIPE DE SE MAINTENIR EN L IGUE 1 «Le match du PAC sera le tournant» Page 23. ISSN 1112-3842 BÉJAÏA A U PREMIER JOUR DU R AMADHAN DES PRIX PASSENT DU SIMPLE AU DOUBLE Page 3. Un deuxième livre sur Matoub en préparation

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 7 MAI 2019 - N°5166 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

TIZI-OUZOU LA RÉCEPTION PARTIELLE DU TÉLÉPHÉRIQUE PROJETÉE FIN JUIN

Début des premiers tests hier

Les famillesrelogées dans deslogements OPGI

Page 5.

DRAÂ BEN KHEDDADÉMOLITION DE 139 BARAQUES

Un nouveau calendrier arrêtépour les 3 cycles

ÉDUCATION CHANGEMENT DANSLA PROGRAMMATION DES EXAMENS

DU 3E TRIMESTRE

CULTURE YALLA SEDDIKI,AUTEUR DE Lounès Matoub,mon nom est combat

Page 11.

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BILLEL OUALI, MILIEU DU MO BÉJAÏA,PARLE DES CHANCES DE L’ÉQUIPE DESE MAINTENIR EN LIGUE 1«Le match du PACsera le tournant»

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112-

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BÉJAÏA AU PREMIER JOUR DU RAMADHAN

DES PRIX PASSENT DU SIMPLE AU DOUBLE

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Mardi 7 mai 2019L’ÉVÉNEMENT2

KHERRATA 74e anniversaire du génocide du 8 Mai 45

Leur malheur est d’avoirrevendiqué un droit, le plusindéniable, à savoir la

liber té à l’instar des peuples dumonde qui ont appor té leurs pré-cieux concours à l’écrasement desforces hitlér iennes, dont descontingents de combattants algé-r iens ont par ticipé massivementaux côtés de l’armée française.Mais aussitôt que le conflit pr itfin, les défenseurs de la politiquecoloniale en Algér ie qui n’enten-daient pas lâcher pr ise sur ce payset affolés par la démonstration deforce du peuple algér ien en cettejournée du 8 Mai 1945, donnèrentl’ordre de l’écraser par le sang. Lesignal est donc donné à Kher rataoù les forces coloniales mitraillè-rent la foule dans les rues de laville. De son côté, la légionétrangère a précipité les Algér iensar rêtés durant cette insur rectionpour les emmener de force parmoyens de camions militaires auniveau du pont du Chabet-el-Akraet les précipiter au fond du ravin.Des journées durant des pelotonsd’exécution fusillent par groupesplusieurs Algér iens raflés aupara-vant par l’armée et les milicesconstituées par les colons. Legénocide dont fut victime la popu-lation algér ienne durant ce 8 Mai45 et les semaines qui suivirentmalgré son atrocité n’a fait queconfor ter les positions des natio-nalistes algér iens qui ont définiti-vement opté pour une violencerévolutionnaire seul moyen d’ar -racher la liber té.

Le fil des événements

Tout a commencé en cette tr istedate, jour de marché à Kher ratafér ié également pour l’occupationcoloniale à la suite du cessez-le-feuen fin de la deuxième guer re mon-diale entre l’Allemagne et son alliél’Italie et la France et les siensd’autre par t, c’était aussi d’aprèsles témoignages recueillis, la veilledu conseil de la révision de la clas-se de 1945. L’administrateur pr in-cipal devait venir d’Ain-EL-Kébira vers Kher rata. Arr ivé àune trentaine de kilomètres de laville sur la RN.9, un grouped’Algér iens armés ar rêta le chefde la commune administrative luibloquant le passage. Apr ès unéchange de propos, il fut abattu dequelques balles. La nouvelle de

l’assassinat fut aussitôt appr isepar la population de Kherrata parl’inter médiaire des voyageur sd’un car qui s’est ar rêté sur leslieux de l’embuscade. Cette «nou-velle» fut aussitôt répandue à tra-ver s la ville et douar s. Descontacts entre responsables dumouvement nationaliste ont eulieu aussitôt pour prendre lesmesures qui s’imposent pourparer à toute action répressive dela par t des forces coloniales ensigne de représailles. C’est ainsique des habitants de environs sesont préparés à encercler la villede Kher rata avant le lever dujour, mais dur ant cette mêmepér iode, les colons n’ont pasdormi eux aussi, en se préparantégalement pour faire face à d’é-ventuelles attaques de la par t desAlgér iens à par tir du châteauappar tenant à un colon, situé ausud de la ville, à la villa «Dussaix»et à la br igade de la gendarmer ieoù de nombreux européens etleur s familles se sont refugiés.Àl’aune de cette même journée,des centaines d’Algér iens avaientencerclé le centre de la ville, desgroupes de «choc» ont été consti-tués, l’un était chargé de se procu-rer du carburant entreposé dansun garage que l’on remettrait à unautre groupe chargé d’incendiercer tains immeubles officiels, telsque le bureau de poste, le tr ibunal,d’encercler des résidences appar -tenant aux colons. Et enfin le der -nier a été chargé de contacter lapopulation du douar «Riff»actuellement relevant de la com-mune de Taskr iout pour bloquerla route par des troncs d’arbressur la RN9 dans les gorges duChabet-el-Akra à hauteur de lasource de «Laânser-Azegza» pourempêcher tout passage de véhi-cules militaires susceptibles d’êtreappelés en renfor t par l’armée

coloniale ver s Kher rata. Entre-temps, des opérations menées pardes Algér iens ont commencé à tra-vers la ville. C’est ainsi que le tr i-bunal a été brulé pour récupérerdes armes saisies et déposées parles autor ités françaises. Un coupde feu a été tiré sur le boulangerGrammand qui fut abattu devantson local commercial, puis ce futautour du juge de paix tué sur lebalcon de son logement et enfin letour du postier.

Massacresà grande échelleDevant l’ampleur des évènements,les autor ités coloniales ont faitappel à un arsenal de guer re àpar tir de Sétif situé à une soixan-taine de kilomètres de Kherrata.Dès l’entrée de la ville, des ordreslui ont été donnés d’ouvr ir le feusur les Algér iens, avant d’incen-dier les habitations les douar slimitrophes. Dans les centres decolonisation et localités avoisi-nantes, la nouvelle des heur ts quiont eu lieu au centre de la villeprovoqua des incidents plusgraves, les informations se propa-geaient plus vite, la situation deve-nait incontrôlable. Des cr is scan-daient «Vengez nos fr ères»,«Luttons pour la liber té et l’indé-pendance de notre pays» telsétaient les mots d’ordre répandusà travers la ville et les douars. Cesévènements étaient inter pr étéspar l’oppresseur comme un vér i-table soulèvement. Devant l’am-pleur de ces manifestations, desmilliers d’Algér iens ont été tuéspar l’armée coloniale qui tirait surla foule sans épargner les femmes,enfants et vieillards. La sectiond’ar tiller ie a pour sa par t effectuédes tir s de jour comme de nuitdans des zones soupçonnées lesplus dangereuses. Durant ces évè-

nements, des opérations d’exter -mination ont été entrepr ises fai-sant des milliers de victimes parmila population algér ienne. Il y a eulieu également l’aviation qui aopéré des raids incendiant plu-sieurs habitations dans les douarsappuyée par la légion étrangèrequi a par ticipé à ces massacres demasse. Pour marquer ses actesodieux commis à Kher rata, elle agr avé son symbole tr istementcélèbre sur le flanc d’une mon-tagne des gorges du Chabet-el-Akra encore visible de loin, enforme d’une grenade. Kher ratafut le théâtre d’une exterminationde la population par les forces del’occupation, elle garde encore lessouvenir s d’une r épressionaveugle à travers les témoignagesdes victimes de ces atrocités dontcer taines sont encore vivantes,d’autres mor tes malheureuse-ment. La population a subi il y a74 ans ce qu’il y a lieu d’appeler laréaction du colonialisme face àune population sans arme qui aété sauvagement répr imée pouravoir r éclamé pacifiquement ledroit à la liber té à l’instar desautres pays épr is de justice et dedignité à travers le monde. Lesforces coloniales étaient insuffi-santes pour faire face à ce mouve-ment insur rectionnel, pr is depanique, elles entrepr irent desopérations de répression aveuglecontre les manifestants à la chargedes milices or ganisées par lescolons quelles que soient leurs ten-dances politiques. Ces milices sesont vu confier, outre la garde despoints stratégiques dans la ville deKher r ata, l’or ganisation depatrouilles pour veiller aux aguetsen par ticipant parallèlement auxcotés de la gendarmer ie aux opé-rations de dégagement des centresassiégés par les manifestants.Mais cette milice ne se limite pas

seulement aux activités qui lui ontété confiées, puisqu’elle se livra enoutre à des représailles contre lapopulation algér ienne et à des exé-cutions sommaires de suspects.Dans les rues, r ivières, buissons,oueds, sentiers et dans les ravinsgisaient des cor ps sans vies.Plusieur s Algér iens soupçonnésd’être les instigateurs du mouve-ment insur rectionnel ont étéar r êtés. Beaucoup d’entre euxsont faits pr isonniers et déplacéspar la légion étrangère pour lesexécuter sur les bordures du pontdes gorges de Kherrata dont lespoints de chute des corps se trou-vent au fond du ravin. Parmi lesvictimes figurent l’une des person-nalités influente du mouvementnationaliste algér ien exécutée avecses deux fils. Des massacres demasses furent suivis d’appelslancés par les autor ités françaisespour tenter de r assembler les«refugiés» leur garantissant la viesauve. Exténuée, meur tr ie,épuisée, la population algér iennese rendit en ville où elle fut par -quée dans un centre de concentra-tion comme des animaux à proxi-mité de l’oued-Agr ioune sis aucentre de la ville, dans des condi-tions inhumaines à cela s’ajoutentd’autres souffrances liées à l’épui-sement, la faim, la soif, les bles-sures subies ……une masse popu-laire qui était sous la surveillanceétroite des forces coloniales ausein de laquelle un tr iage despatr iotes a été effectué pour ar rê-ter les suspects dont cer tainsd’entre eux ont été exécutés surplace tels que des membres de lafamille Bessouh et plusieurs per -sonnes suspectes. D’autres pr ison-niers ont été déplacés à la br igadede gendarmer ie où ils furent tor -turés à mor t en citant notammentla famille Allik. Plus vulnérablesont été les enfants, les femmes etvieillards, qui sont restés durantcette journée sans manger ni boireet qui ont connu le plus grandnombre de victimes face à cettevague de répression, d’intimida-tions et de violences, de coups etblessures de la par t de l’arméecoloniale. Parallèlement à cettevague de répression aveugle, l’ap-pareil judiciaire de l’occupant semit en branle pour identifier etar rêter plusieurs figures du mou-vement insur rectionnel qui a eulieu à Kher rata et c’est ainsi queplusieurs d’entre eux ont été jugéset condamnés à mor t puistransférés à travers les différentespr isons existantes à l’époque colo-niale. Il s’agit notamment des pr i-sonniers politiques : BekhoucheLahcène (décédé dernièrement),Amrane Messaoud, Ramli Rabah,Manadi Arezki, AissaouiMessaoud, Aid Ali, Saal Layachiet autres… qui ont été incarcéréspendant plusieurs années et n’ontpu être libérés qu’après l’indépen-dance de notre pays en 1962.

S Zidane.

L’Histoire retiendrale sacrifice énorme

en vies humainesde la population

algérienne, durantcette période dumois de mai 45,qui a atteint les 45 000 martyrs.

Retour sur une douleurdépassée mais pas oubliée…

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BÉJAÏA Au 1er jour du Ramadhan

Mardi 7 mai 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

Des prix passent dusimple au double !

«Comment peut-onrépondre aux besoinsles plus élémentaires

de nos familles avec cette haussedes pr ix ?», se demandent cesmêmes citoyens. En tous cas, toutesles per sonnes inter rogées, hier,lundi, premier jour de Ramadhan,se sont accordés à dire qu’il est pra-tiquement impossible de subveniraux besoins de leurs familles. PourMourad, «le budget mensuel nepeut plus couvr ir nos besoins.Donc, il serait absurde de se perdredans les calculs qui ne nous mène-rons nulle par t. D’ailleurs, ils sontinfinis. Dire que l’on pour r aitmaintenir un cer tain équilibreentre les dépenses et le revenu meparaît ir réalisable, sinon relevantde l’impossible». Depuis des joursdéjà, les pr ix, par exemple, desfr uits et légumes ont flambé.Conséquence ? Les citoyens nesavent plus où donner de la tête !

Sur les étals du marché hebdoma-daire Edimco, les pr ix affichés parles commerçants donnent le ver tige: la pomme de ter re entre 55 et 70Da, la courgette 150 Da, la carotteentre 70 et 100 Da, la laitue 100 Da,le poivron 120 Da, la betterave 100Da, le navet 100 Da, la tomate 150Da… Les pr ix des fruits sont enco-re plus exorbitants : la pastèqueentre 100 et 120 Da le kilo, le melon

entre 150 et 200 Da, la pomme à300 DA… En une seule journéeseulement, ils ont car rément dou-blé. Selon des citoyens, les pr ix affi-chés, hier, au marché hebdomadai-re de l’Edimco ne sont pas ceuxaffichés au marché hebdomadaire,jeudi dernier. «J ’ai fait mon mar-ché hebdomadaire jeudi dernier etje constate que les pr ix ne sont plusles mêmes. Il y a une hausse sen-

sible», s’indigne un citoyen inter -rogé. Il en est de même pour le pr ixdes viandes. La viande bovine estcédée à 1300 Da le kilo, la viandeovine à 1500 Da et le poulet restetoujours inabordable. Même si sonpr ix a connu une cer taine baisse, iln’en demeure pas moins que lespetites bourses n’ar r ivent toujourspas à se l’offr ir. Son pr ix, hier, aumarché d’El-Khemis, était de 350Da le kilo. «A chaque Ramadhan, lemême scénar io se répète. Les pr ixdes différents produits flambentsans que l’on sache les vér itablesraisons de cette envolée», fustigeKar im, professeur au lycée. Lescommerçants de leur côté se défen-dent d’être der r ière cette haussedes pr ix, en revoyant la balle auxgrossistes qui seraient, selon eux,der r ière toute spéculation. Maisc’est le citoyen qui est le premier àen pâtir. Pour tant, les services decontrôle de la DCP sont sur le ter -rain pour veiller au respect des loisen vigueur, notamment ayant traità l’application des pr ix référentielsde cer tains produits. F. A. B.

Les prix ! Voilàune équation queles citoyens de la

ville de Béjaïa,notamment ceux

ayant des revenusmoyens ou faibles,

n’arrivent pasà résoudre.

«Excessif !»,s’accordent-ils

à dire.

BOUIRA Malgré les assurances du ministère du Commerce

La spéculation perdure ! Au premier jour de ce mois sacré, la piété ne

semblait pas être au rendez-vous au marchécouver t de la ville de Bouira. Les assurances duministère du Commerce concernant les tar ifsréférentiels n’ont eu aucune incidence sur le ter -r ain, du moins pour ce premier jour deRamadhan. Hier, la pomme de ter re se vendait à60 DA au lieu de 50 DA, soit son pr ix référentiel.120 DA étaient le coût du kilo de tomate qui, sui-vant son pr ix référentiel, devait se vendre à 90DA. 80 DA pour l’oignon sec au lieu des 60dinars indiqués comme tar if référentiel. L’écar tentre les pr ix pratiqués et ceux dévoilés par leministère du Commerce ne se limite pas à cesproduits-là. L’oignon ver t est cédé à 50 dinarsalors qu’il est censé être vendu à 35 dinars. Lacarotte, la courgette et la laitue à 80 dinars lekilo chacune au lieu des 60 dinars indiqués parles mêmes services. Les coûts de l’ensemble desproduits maraîchers cultivés localement sontégalement frappés d’une hausse que n’expliqueque la quête du gain facile des spéculateurs.Même constat côté fruits. Pour l’illustration, labanane, qui ne devait pas dépasser les 250dinars, est tar ifiée à 270 DA le kilo pour la moinschère. À propos des viandes bovines impor tées,qui devaient être marchandées à 750 dinars lekilo, aucune trace au niveau du chef-lieu dewilaya aussi bien pour la congelée que la fraîche.Il ne reste plus aux consommateurs, qui ne peu-

vent pas se passer de ces produits carnés, que lesviandes locales : 1 800 DA/kg pour celle du mou-ton et 1 500 DA/Kg pour celle de veau. Laflambée des pr ix n’a pas épargné non plus lesviandes blanches. Le poulet se vend 270 dinars lekilo et l’escalope de dinde à 800 DA. Auprès dela direction du commerce de la wilaya, institu-tion en grève hier matin, l’on assure que toutrentrera dans l’ordre rapidement : «Il est cou-rant de voir les pr ix flamber les premiers joursdu Ramadhan mais les tar ifs se stabilisent aucours de la première semaine. Par ailleurs, nousavons mis sur pied des br igades de contrôle de laqualité et des pr ix pour veiller à ce que les mar-chandises soient saines et répondant aux normesde qualité. A travers les 45 communes de lawilaya, nos br igades seront mobilisées pendanttout le mois de Ramadhan jusqu’après l’Aïd,afin de veiller scrupuleusement au respect de laréglementation. Ces br igades, réquisitionnéespar la direction du commerce et les quatre ins-pections, couvr iront la totalité du ter r itoire de lawilaya», indique-t-on au niveau de la directiondu commerce de Bouira. Notons que, dans lesouci de protéger les consommateur s, lescontr ôles s’effectueront selon des tr ancheshoraires bien précises, car la major ité des com-merçants n’ouvrent pas tôt pendant ce mois.Ainsi donc, les br igades seront opérationnellesentre 11 et 15 heures et d’autres prendront le

relai jusqu’avant l’heure de l’Adhan. A signalerque les contrôleurs redoubleront par ticulière-ment de vigilance, notamment avant la rupturedu jeûne, par rappor t à la vente de cer tainesboissons citronnées non labellisées, dites «cher -bet», ayant causé des problèmes de santépublique par le passé, du fait de leur qualitédouteuse. Des br igades nocturnes sillonnerontaussi les ar tères des villes de Bouira, sachant queles commerces ouvrent essentiellement la nuitpendant cette pér iode de l’année. Afin de renfor -cer l’efficacité des actions de la direction ducommerce sur le ter rain, une permanence est enservice et tout consommateur ayant constaté uneanomalie sur un produit auprès d’un commercepeut le signaler, via le numéro ver t 10-22. Ànoter que la hausse des pr ix des produits maraî-chers frais est également constatée auprès desrevendeurs de l’informel, qui squattent les acco-tements des RN 5 et 18. Intervenant hier matinsur les ondes de la chaîne 3, le ministre duCommerce, Saïd Djellab, expliquait que la spé-culation avait pour or igine le manque d’espacescommerciaux, estimés à 866 à travers le ter r itoi-re national. Des espaces qui seront renforcéesavec la création de 587 marchés de proximité«afin de couvr ir les besoins de la population», a-t-il souligné.

Hafidh Bessaoudi

SAÏD DJELLABmise sur unedisponibilitéde l’offre

Opérationsdéstockage des produits à forte demandeDans le cadre de la lutte contre la

spéculation, le ministre duCommerce, Saïd Djellab, a fait savoir,hier, à Alger, que son département aentamé les opérations de déstockagede l’ensemble des produits sur lesquelsil y a une forte demande. A l’occasiondu mois de Ramadhan, le ministre afait état des mesures qui ont été prisesdans le cadre de la régulation du mar-ché. Parmi les dispositions prises, a-t-ilsoutenu, figurent l’approvisionnementet le contrôle des prix des produits.Dans ce sens, M. Djellab a souligné letravail de coordination mené entre sondépartement et plusieurs secteurs,notamment le ministère de l’Intérieuret celui de l’Agriculture, en concerta-tion avec des associations d’agricul-teurs, de mandataires, de commerçantset de défense des consommateurs.«Tous ces intervenants ont contribué àmettre en place un dispositif pour lemois de Ramadhan, lequel sera main-tenu même après», a indiqué leministre. Quant à la spéculation, il amis en cause le faible nombre de mar-chés qui était de 866 à travers tout lepays et qui sont «par ailleurs désorga-nisés». M. Djellab a également estiméqu’ils devraient être multipliés par 10.«Nous avons pris la décision de créer587 asouak et marchés de proximité.Donc, on est à plus de 1300 marchéspour couvrir les besoins de la popula-tion », a-t-il précisé. En effet, leministre a fait état d’une instructionadressée aux présidents des APC etaux walis pour attribuer ces nouveauxmarchés aux jeunes, notamment ceuxqui activent dans le circuit informel. Ila fait savoir que ces marchés assure-ront quelques 13000 emplois. M.Djellab a aussi annoncé une autre dis-position prise par son départementdans le cadre de la lutte contre la spé-culation, à savoir : le déstockage desproduits à forte demande. «Nous avonscommencé les opérations de déstocka-ge de tous les produits qui connaissentune forte demande sur le marché natio-nal», a-t-il précisé. Il s’agit deslégumes, des fruits secs, de la bananeet la viande. S’agissant des opérationsde contrôle sur le terrain, le même res-ponsable a tenu à souligner que lenombre de contrôleurs mobilisés parson département «est suffisant», ajou-tant que les associations de protectiondes consommateurs ont mobilisé éga-lement leurs propres agents, au niveaudes marchés.Samira Saïdj

Le Ramadhan et le degré de foidu jourPointS. Ait Hamouda

Le signe que le carême débute est auxaurores et qu’il prend fin est au

crépuscule. Cela dit, de l’heure de l’imsak àl’heure du ftour, pas une goutte d’eau, pas unaliment ne doit être ingurgité par lemusulman. C’est une discipline sévère quis’impose au croyant, qui l’amène à observer,par son regard, par ses envies, par sagourmandise, le jeûne. Cela s’explique, quoiqu’il en soit, par le degré de foi qu’accorde lecroyant à sa religion. Mais là, il y a unproblème ! le travail, le labeur, que ce soit

pour sa personne ou pour les autres. Est-ilpensable de se réveiller tard, de faire lagrasse matinée et de dormir très tard,pratiquement après le s’hour, qui est prisjuste avant l’imsak ? Ce qui revient à direque faire carême c’est dormir tout son soûl,c’est rester le plus longtemps possible dansles bras de Morphée et ensuite se réveillercomme un grand pieux, ravi d’avoir donné àDieu son dû et au sommeil ce qu’il doit, maisau travail rien. Vous entendez, souvent dansles couloirs de l’administration, cettefameuse réponse : «Revenez après le

Ramadhan», autrement dit, durant ce moissacré, c’est aussi un congé payé, ce sont desabsences non autorisées, mais tolérées. On serend dans n’importe quel bureau, n’importequel service, n’importe quel office, on netrouve trace d’un responsable, d’un chef deservice, sauf les agents de bureau qui sont làpour expédier les affaires courantes. Pourvous dire qu’il n’y a ni responsables, ni chefsde service pour régler votre problème, derevenir après le Ramadhan. C’est ce qu’onentend itérativement, comme une antienne,comme un refrain en boucle, qu’on ressasse

tout le long du mois. À ceci près, lorsquevous êtes pris entre le début et la fin ducarême, abstenez-vous de vous rendre dansune administration. Et reportez sine die vosdémarches. C’est là une tradition, inscritedepuis des lustres à nos tablettes de la foi. Ilva falloir se lever tôt, et attendre toute lajournée sans que vous puissiez régler lamoindre démarche. Alors vous vousrappellerez de ce qu’on vous a dit : «Revenezaprès le Ramadhan!»S. A. H.

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REPORTAGE

Ce patelin de 2 500 habitants,r épar tis sur cinq gr andshameaux, à savoir Aït

Amar, Aït Bouhamssi, Cheur fa,Tigmi et El Djama Bougni, estniché à près de 600 mètres d’alti-tude. Aït Imghour est un villagemar tyr qui a donné à la glor ieuserévolution armée une centaine deses meilleurs enfants. En un seuljour, soit le 9 octobre 1958,l’armée coloniale à fusillé sur laplacette du village 7 Chouhada.Un jour que tous les hommes et lesfemmes de ce village ayant vécucette atrocité et ces abominablescr imes n’oublieront sans doutejamais. Comme la plupar t des vil-lages de haute montagne, il fauttoujours monter pour atteindrecette destination. En bifurquantsur la droite au niveau de la RN30,longeant le chef-lieu de la commu-ne de Mechtras, juste après lapompe à essence, la montéedevient inévitable. Premièreremarque : le chemin communalest bien revêtu en béton bitumi-neux, les caniveaux sont aussi làentretenus… Ca vous frappe dèsles premières minutes, c’est indé-niablement propre, les lieux sontnets. En effet, il est rare d’aperce-voir un sachet noir, une canette oubouteille vide, les caniveaux ser -vent enfin à leur mission initiale,accueillir les eaux pluviales au lieude servir de réceptacle de déchets,comme c’est le cas aux localitésenvironnantes : Ighil Oumenchar,Ouadhias, Tizi Ntléta, Maatkas etSouk el Tenine. En effet, enempruntant le CW 147 au niveaunotamment d’Ighil Oumecharentre Souk El Tenine et Mechtras,le visiteur pour rait remarquer queles ordures, les décharges sau-vages et des monticules de déchetshétéroclites foisonnement, ondirait que ce n’est pas la mêmerégion. Un paradoxe incompré-hensible. En somme, à AitImghour, il par rait évident que lacollecte des ordures ménagères estrégulière et le civisme des habi-tants n’est pas à démontrer.L’environnement est respecté. Unbon point à mettre à l’actif desvillageois d’Ait Imghour. Sur laroute, on a pu apercevoir un jeuneoccupé à récupérer des objets enplastique jetés et à les entreposer

dans un local pour les revendre àdes entrepr ises de récupération etde recyclage. Voilà une donne quifait qu’il est rare de voir du plas-tique à travers quasiment tout levillage. Un jeune rencontr é aucentre du village confirme : «Cheznous, la collecte est régulière etquotidienne. L’alarme du villageest actionnée entre 7 et 8 heures àl’ar r ivée de la benne-tasseuse. Leshabitants sor tent leur s déchets.Une fois l’heure passée, lesménages gar dent leur s déchetsjusqu’au lendemain. La consigneest respectée par tous les rési-dents», nous apprendr a notreinter locuteur.

Ici, l’environnement a un sens

Concernant le réseau routier, ilfaut reconnaître que son état estbon. L’axe pr incipal est en bétonbitumineux. Plusieurs autres axesà l’intér ieur du village sont égale-ment en béton bitumineux tandisque d’autres ont été bétonnés. «Lacollaboration entre le comité devillage et les services de la mair ie apermis de revêtir ou de bétonnertous les axes routier s de notrehameau», affirme un autre jeune

du village. Au centre du village, laplacette «Annar Oukara» a étéaménagée par le comité de village.Des por traits de Matoub Louneset de Slimane Azem ont été ins-tallés et une plaque commémorati-ve à la mémoire des 7 chouhadasfusillés par l’armée française uncer tain 9 octobre 1958 a été fixéesur le grand mur de la placette.Les lieux ser vent aussi pouraccueillir les réunions des villa-geois, les fêtes villageoises desfamilles qui ne disposent pas d’as-sez d’espace pour célébrer leurscérémonies de mar iage, de circon-cision ou autres. À signaler quedans ce village, le réseau de l’as-sainissement est généralisé, celuidu gaz naturel aussi. Le seul pro-blème que continuent de vivre leshabitants de cer tains nouveauxquar tiers est l’indisponibilité duréseau de l’électr icité. Les bran-chements illicites sont toujours demise dans ces quar tiers. «En géné-r al, tous les r éseaux existentnotamment l’assainissement,l’AEP et le gaz naturel. Toutefois,les quar tiers d’Ighil Aissi, Tucharet Amdun totalisant des dizainesde foyers qui ne sont pas rac-cordés au réseau de l’électr icité.Nous souhaitons que les autor itéslocales et à la Sonelgaz nous

accordent des projets d’extensionpour généraliser la couver ture enélectr icité et d’en finir avec lestracas des coupures et des chutesde tension», plaident les habitantsdesdits quar tiers.

La santé, le parentpauvre…Le côté infrastructurel n’est pasaussi bien loti tel que l’aurait sou-haité les habitants notamment lesjeunes et les moins jeunes. L’écolepr imaire du village est assez bientenue. La cour est en matico, lessalles de classes branchées au gaznaturel et les lieux sont tenuspropres. Mais, les élèves de 5 APpour suivent leur scolar ité àTahechat distante de troiskilomètres. Les écoliers s’y ren-dent toujours à pied du fait que letranspor t scolaire ne leur est pasassuré. Sur cette question précise,le P/APC de Mechtras fait savoir :«Nous réfléchissons à la construc-tion de deux salles de classe auniveau de l’école pr imaire du vil-lage pour rapprocher ses enfantsde leurs domiciles. Mais cer tainsparents pr éfèrent les laisser àTahechat pacque ce n’est pas aussiloin (2 à 3kilometres) en plus, lesparents optent pour le calmerégnant à Tahechat d’autant plusque les enfants de 5 AP préparentleurs examens. Pour ce qui est dutranspor t, hélas nous n’avons pasde chauffeur, autrement, on leurmettra un bus spécial. De toutesles manières, nous trouverons bienune solution consensuelle avec lesparents des élèves». La deuxièmeinfr astr ucture étatique est lebureau de poste qui se trouve dansune situation peu reluisante. À cesujet, le maire avance : «ce bureaude poste, malgré sa bonne réputa-tion est en situation de dégrada-tion. Nous avons prélevé un mon-tant de 80 millions de centimes surles reliquats des PCD 2019 pour leréhabiliter en attendant un vér i-table projet d’une nouvelle infra-

structure». Le dispensaire du vil-lage n’est pas suffisammentéquipé et ne compte qu’un seulinfirmier. C’est comprendre quepour se soigner, les villageois d’AïtImghour sont contr aints de serendre à L’EPH de Boghni ou dese r abattre sur les médecinspr ivés.

«Une maison dejeunes s’il vousplaît !»Concer nant le secteur de laJeunesse et du spor t, il existe unfoyer de jeunes, réhabilité par lesservices communaux, qui ser t desalle de karaté aux jeunes garçonset filles du village. Le stade du vil-lage est en voie d’aménagement.Une enveloppe d’un montant de2,5 millions de dinar s a étéaccordée en subvention de l’APW.La structure est également inscr itpour bénéficier de la pose degazon synthétique par la Directionde wilaya de la jeunesse et desspor ts . «Nous avons un petit foyerde jeunes qui ser t de salle dekaraté, notre stade est en voied’être réhabilité. Il nous manqueune vér itable maison de jeunespour pouvoir lancer les activitésculturelles. La jeunesse de notrevillage a besoin de cet espace pours’occuper à bon escient pendantles vacances et les week-ends. LaDJS, l’APC et l’APW pourraientbien à travers une formule trou-ver un moyen pour nous réalisercette infrastructure de jeunes quimanque tellement dans notre vil-lage», a plaidé un jeune du village.En somme, le village est propre,calme et ses habitants disciplinés.Par ici, on ne compte ni bar, nipoint de vente illicite d’alcool etencore moins de drogue. La vio-lence et les vols sont presqueinexistants. Il faut dire que lecomité de village joue pleinementson rôle. Ce n’est malheureuse-ment pas le cas dans d’autres vil-lages de la région. En dépit de cer -tains manques, les Ath Imghour seplaisent dans leur village. Choisirde vivre en haute montagne estsouvent synonyme de difficultés etpar fois de contr aintes. La vierurale n’est pas aisée pour tout lemonde. Pour s’y plaire, se retrou-ver et trouver son équilibre, il fautêtre habitué, s’armer d’ingéniositéet de clairvoyance. Là haut, il n’ya pas de place à la faiblesse et à laparesse. Car là-haut, la ter re estsouvent ingrate, bien que très tra-vaillée, elle ne donne pas suffisam-ment. Mouloud Fer aoundisait : «Nous sommes des pauvreset nous vivons sur une ter repauvre. Pour lui en tirer sa subsis-tance, il est demandé de mettrebeaucoup plus d’éner gie et detemps». La vie n’est pas toujoursen rose, mais à Ait Imghour, leshabitants s’y plaisent, ils onttrouvé la clé : l’union, l’entraide etle dialogue. Comme au bon vieuxtemps !

Hocine T.

Aït Imghour est un village de lacommune deMechtras, à 35 kmau sud du chef-lieude wilayade Tizi-Ouzou.

Mardi 7 mai 2019ACTUALITÉ4

Aït Imghour, le village aux cent martyrs

Les familles relogées dans des logements OPGIPas moins de 139 baraques étaient concernées par

une opération de démolition à Draâ Ben Khedda,à savoir : 125 au lieu-dit Décaillé et 14 entre Oued Faliet Aïn Faci. La démolition a débuté hier dans lamatinée avec l’entrée en action des bulldozers et autresengins. Il est à signaler que cette opération s’estdéroulée, en présence des éléments de la Sûreténationale et de la Gendarmerie. «Cela se passe dansde bonnes conditions», indiquait l’un d’eux, sur place.Sur les lieux, face au stade communal, un père defamille, qui voit sa maison de fortune s’écrouler, dira,toutefois tout heureux : «Nous sommes là depuis plusde quinze ans. Enfin, notre calvaire est terminé. Les autorités m’ont attribué à moi et à ma famille un logement social dans le cadre du RHP.

C’est la joie !» A noter que les concernés devaientse présenter à l’OPGI avec les P.-V. de démolition, établi par le chargé de la sécurité de la Daïra pourrecevoir les clefs de leurs nouvelles demeures. Le nouveau wali, qui s’est rendu sur les lieux, a vite été très sollicité par les bénéficiaires deces nouveaux logements pour le remercier. D’autre part, nous avons appris que ce grand siteabritera le projet de construction de 500-LogementsAADL. Il convient de noter qu’une deuxième opération de démolition touchera une trentaine de maisons de fortune, au niveau du site dit «Laraci».M.A.T.

DRAÂ BEN KHEDDA Démolition de 139 baraques

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LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

TIZI-OUZOU Téléphérique

Mardi 7 mai 2019 ACTUALITÉ 5

Début des premiers tests hier

352 voyages programmésL'Entrepr ise nationale de transpor t mar itime

de voyageurs (ENTMV) a programmé plusde 352 voyages, entre la mi-juin et le 15 sep-tembre 2019, au niveau de tous les por ts, saufcelui d'Annaba, actuellement en tr avaux, adéclaré à l'APS le Directeur commercial del'Entrepr ise, Kar im Bouzenad. L'Entrepr iseassurera, durant la saison estivale, 175.000places pour le tr anspor t des voyageur s et124.000 autres pour les véhicules à par tir desquatre por ts nationaux, à savoir : Oran, Alger,Bejaia et Skikda, 198 voyages sont prévus versla France, 144 vers l'Espagne et 10 autres versl' Italie, a indiqué le même responsable.Concernant la destination France, ces voyagessont répar tis comme suit: Alger-Marseille-Algerà r aison de 110 voyages, Bejaia-Mar seille-Bejaia (14 voyages), Oran-Marseille-Oran (38voyages) et Skikda-Mar seille-Skidka (36voyages). Pour l'Espagne, il s'agit des desser tesAlger-Barcelone-Alger (19 voyages), Alger-Alicante-Alger (8 voyages), Or an-Alicante-Oran (97 voyages) et Oran-Barcelone-Oran (20voyages). L' Italie compte une seule ligne,Skikda-Gênes-Skikda, avec 10 voyages. Unenouvelle gare mar itime est en cours de réalisa-tion au por t d'Annaba et dont la réception estprévue fin 2019. La flotte mobilisée pour ren-forcer le transpor t des voyageurs durant cettesaison compte 3 navires et car-fer r ies appar te-nant à l'Entrepr ise, à savoir : Tar ik Ibn Ziyad, leTassili 2 et El Djazair 2, d'une capacité totale de3940 passagers et 1046 places réservées auxvéhicules, à raison de 1300 voyageurs et entre300 et 450 véhicules pour chaque voyage. Dansle cadre des effor ts visant le renforcement de la

flotte marchande de l'Entrepr ise, M. Bouzenada annoncé l'affrètement d'un autre navire dit" Elyros" , d'une capacité de 1800 voyageurs(1024 sièges et 776 lits) et 600 places pour véhi-cules durant la même pér iode. La pér iode fixéeprendra fin durant la première moitié du moisde septembre, ce qui permettra le retour desmembres de la communauté nationale à l'é-tranger notamment avant la rentrée scolaire,fixée au 5 septembre en Algér ie, au 1 septembreen France et au 8 septembre en Espagne.L'Algér ie assure le transpor t de 370.000 voya-geurs et 150.000 voitures durant l'année, sur untotal de 720.000 voyageurs et 300.000 véhiculestranspor tés annuellement de et vers les por tsd'Alger et de et ver s les por ts de France,d'Espagne et d' Italie. Pour le directeur com-mercial, les potentialités de l'Entrepr ise sont endeçà de ses quatre concurrents, à savoir : lesentrepr ises de transpor t espagnoles, italienneset françaises. Cependant, l'ENTMV ne ménageaucun effor t afin d'augmenter chaque année lenombre des voyageurs. L'Entrepr ise avait lancél'année dernière une ligne mar itime reliant laPêcher ie (Alger Centre) à Tamentfoust (com-mune d'El Marsa). Cette ligne aura à assurer 8voyages aller-retour par jour.

Réception d'un nouveau navire construit en Chine à l'horizon 2020Concernant les tar ifs, le directeur commercialde l'ENTMV a dit qu' ils oscillent entre 211 et310 euros, selon la classe choisie par le voya-

geur, taxes incluses y compr is les repas durantle voyage, ajoutant que les enfants bénéficierontde tar ifs réduits. Quant à la tar ification detranspor t, le même responsable a souligné quecelle-ci était infér ieure à celles établies par lesentrepr ises concur rentes, citant, à titr ed'exemple, la ligne Skikda-Gênes-Skikda, dontle montant est infér ieur de 35 à 40% par rap-por t à la ligne Tunis-Gênes-Tunis. Les procé-dures du voyage, notamment douanières et poli-cières, s'effectuent à bord du navire avant d'ar -r iver à destination. L'ENTMV veille à " pro-poser des pr ix concurrentiels et à attirer laclientèle" , a indiqué M. Bouzenad. S'agissantdes nouveaux navires, M. Bouzenad a affirméque l'entrepr ise était disposée à réceptionner lenouveau navire, dont les travaux de construc-tion ont été confiés au par tenaire chinoisGSI/CSTC, à l'hor izon 2020. Une enveloppefinancière, estimée à 175 millions USD a étéallouée aux travaux de construction de ce navi-re, pour une pér iode de 26 mois. Le contratentre l'ENTMV et le par tenaire chinois avait étésigné le 11 mars 2018. D'une capacité de 1500lits, le navire assurera le transpor t des voya-geurs et des tour istes entre plusieurs pays, pro-diguant, également, plusieurs services de qua-lité. Outre les réservoirs de carburant de gran-de capacité, les services proposés à bord dunavire assureront une autonomie de dix jourssans approvisionnement. l'ENTMV, engagéedans le cadre des conventions internationales enmatière de transpor t mar itime des voyageurs etde la convention du travail mar itime de 2006, aété cer tifiée par le bureau de cer tificationVer itas en 2013.

TRANSPORT MARITIME Planning d’été 2019 de l'ENTMV

120 familleshabitant deschalets relogées

Aït Amrane

Après plusieurs mois de suspen-sion, les opérations de reloge-

ment des habitants des chalets situésdans la wilaya de Boumerdès ontrepr is. Les habitants du site AïtAmrane abr itant 120 familles ont étérelogés, dimanche, dans des habita-tions en dur, dans une ambiance dejoie, en ce début du mois deRamadhan. L’ex-wali, MohamedSamlani, ne s’est pas concentré surce volet très impor tant, sachant queplusieurs milliers de familles conti-nuent de vivre dans des conditionslamentables, au sein de chaletsdépourvus de toutes les commodités.A noter que la souffrance de cesménages dure depuis près de 16 ansdans ces sites implantés au lende-main du séisme de 2003. De même,l’enquête sociale réalisée en 2011 afait ressor tir que la validité de ceschalets implantés dans une centainede sites était dépassée et qu’ils sontdevenus de ce fait inhabitables.Malgré l’urgence de reloger lesfamilles qui y habitent, il a falluattendre plus de cinq ans pour quecela se réalise et ce n’est qu’en 2016que la première opération futentamée. En deux ans, près d’unetrentaine d’opérations de relogementont été réalisées, touchant près de11000 familles, ce qui a permis larécupération de plusieurs hectaresdont la quasi-totalité est destinée à laréalisation de nouveaux programmesde logements toutes formulesconfondues. Malgré les effor tsdéployés sur le ter rain, il reste enco-re 4000 autres familles à reloger. Ilfaut savoir également que le pro-gramme de 12000 logements affectéà la wilaya, en 2014, lors de la visitede l’ex-Premier ministre Sellal, n’apas été concrétisé totalement.Seulement 4000 unités ont été réa-lisées. Le reste bute sur des pro-blèmes administratifs et d’autres deblocage relatifs aux travaux. La cr isefinancière, pour sa par t, avait aussiretardé la livraison de ces logementsà temps. Neuf mille autres logementsattendent les travaux de voir ie et desdivers réseaux à travers plusieurslocalités. Ces retards ont provoquél’ire des habitants des chalets quimanifestent, à maintes repr ises, leurcolère devant les institutions de laRépublique. Le dernier sit-in devantle siège de la wilaya de Boumerdèsavait été observé par les habitantsdes chalets de Boudouaou, où prèsde 1000 familles y vivent dans desconditions déplorables. Il est à noterque les logements ont été livrés sansgaz de ville dans la plupar t des cas.Pour leur par t, les habitants des cha-lets d’Aït Amrane ont soulevé auwali, Yahia Yahiaten, le problème dutranspor t scolaire, sachant que leursenfants sont scolar isés au centre-villeloin de leur lieu de résidence. Lecommis de l’Etat leur a, parailleurs, promis un bus pour leramassage scolaire. D’autre par t,plusieurs familles n’ayant pas encoreété relogées attendent depuis plu-sieurs mois qu’une réponse soitdonnée à leurs recours, déposés auniveau des services de la wilaya,pour pouvoir quitter ces chaletsfantômes où même l’eau a étécoupée, comme ce fut le cas auniveau du site de Thénia (Elouz), oùune dizaine de familles vivent dansdes conditions exécrables et sanseau.Youcef Z.

Quatre télécabines ont ainsiété mises à l’essai, auniveau du premier tronçon

reliant la gare multimodale KafNaâdja de Bouhinoun, au siège dela wilaya. La veille, les agentstechniques de l’entrepr ise Métrod’Alger, gestionnaire du téléphé-r ique, ont effectué des testsconcluants sur le système méca-nique. Ces essais devront se pour -suivre pendant 3 à 4 jours, selon ledirecteur de wilaya desTranspor ts, Samir Naït Youcef.«Pour le premier jour du test destélécabines, nous avons pu consta-

ter quelques entraves à leur bonnerotation, notamment près de lagare de Bouhinoun», dira M. NaïtYoucef. Il explique, à cet effet : «Al’ar r ivée, la cabine près de la gareentame la descente avant de seloger dans le bâtiment d’oùembarquent et débarquent lesvoyageurs, et c’est durant cette

descente que les ingénieurs, ayanteffectué les tests, se sont renducompte qu’il subsiste un ou deuxlampadaires qu’il faudra déplacerpour garantir la sécur ité optimaleaussi bien des cabines que desvoyageurs». Quand à la mise enservice de ce moyen de transpor t,le directeur des Transpor ts dit

s’en tenir aux déclarations desresponsables de l’entrepr iseMétro d’Alger, qui espèrent l’ou-vr ir au public fin juin. «On nepeut mettre en ser vice aucuntronçon pour l’instant, bien que lecâblage et les pilonnes soient ins-tallés. Néanmoins, tant que lesbâtiments qui reçoivent les voya-geurs ne sont pas achevés, nousdevons s’armer un peu plus depatience. Cela ne saurait tarder,d’autant plus que les responsablesde l’entrepr ise Métro d’Alger ontannoncé avoir renforcé les chan-tiers en moyens humains et maté-r iels, en vue d’accélérer la caden-ce des travaux pour être au ren-dez-vous fin juin», a expliquéSamir Naït Youcef. Celui-ci nous aindiqué, par ailleurs, que le pre-mier pack de plus de 80 cabines vaar r iver ces jours-ci dans le butd’installer progressivement le pre-mier tronçon de cette infrastruc-ture.

M. A. T.

Un nouveau calendrier arrêtéÉDUCATION Examens du 3e trimestre

Le ministère de l’Educationnationale a annoncé, hier,

qu’un changement a été opérésur les dates des derniers exa-mens tr imestr iels de l’année sco-laire 2018-2019 pour les troiscycles, pr imaire, moyen et secon-daire. Dans un communiquépublié sur sa page facebook, leministère note que selon le nou-veau calendr ier, les examens dutroisième tr imestre concernant lecycle pr imaire débuteront àcompter du 19 mai prochain. Lesexamens scolaires des cycles

moyen (première, deuxième ettroisième) et secondaire (premiè-re et deuxième année) auront lieuaussi le 19 mai 2019. Concernantles examens de fin d’année, pourle cycle pr imaire (5e) et le cyclemoyen (4e année), ils auront lieudu 14 au 16 mai 2019. Les exa-mens de la 3e année secondaire sedérouleront du 12 au 16 mai2019. Les examens de rattrapageauront lieu du 23 au 24 juin pourles trois palier s, infor me leministère. Pour l'examen du bac-calauréat, il se déroulera du 16

au 20 juin prochain, celui duBrevet d' enseignement moyen(BEM) du 9 au 11 juin et celui defin de cycle pr imaire le 29 mai,soit dur ant le mois sacr é deramadhan. Les résultats serontannoncés le 16 juin pour l'exa-men de fin de cycle pr imaire, le1er juillet pour l' examen duBEM et le 20 juillet pour l'exa-men du baccalauréat, avait indi-qué le ministère. Par ailleurs, leministère de l’Éducation nationa-le avait affirmé que l’ouver turede l’opér ation de retr ait des

convocations pour les candidats àl’examen du baccalaur éat autitre de l’année scolaire 2018-2019 débutera le 20 mai pro-chain. Le retrait des convoca-tions pour l’examen du Bac sepour suivr a jusqu’au jour del’examen du Bac prévu le 16 juinprochain, selon la même source.Le retrait des convocations sefera sur le site Internet de l’officenational des examens et desconcours (ONEC).

L. O. CH.

Les premiersessais du

téléphérique de laville de Tizi-Ouzou

ont commencéhier.

Page 6: BÉJAÏA U PREMIER JOUR DU AMADHAN DES PRIX ......où les forces coloniales mitraillè-rent la foule dansles rues de la ville. De son côté, la légion étrangère a précipité les

Ce projet est considéré parcette association commeétant «une vér itable catas-

trophe écologique». En effet, dansune déclaration rendue publiquejeudi dernier et dont nous détenonsune copie, «Nadi El Mokrani» tirela sonnette d'alarme : «Ce centrede tr i va polluer l'environnementde toute la région. Les fumées quivont se dégager pénaliseront

énor mément la population denotre région. L'air que nous respi-rerons sera pollué et représenteraun vér itable danger pour notresanté et celle de nos enfants. Nousdénonçons, aujourd’hui, la réalisa-tion de ce projet. Il faut trouver unautre site, loin de notre région.Dans ce sens, on appelle l'ensembledes habitants d’Ath Abass à semobiliser dans le but d’organiserdes mouvements de contestationpour la délocalisation de ce centrede tr i.» Les rédacteurs de cette

missive se désolent également duchoix du lieu de l' implantationd'un tel projet et de ses répercus-sions néfastes. «Ce centre de tr i,qui sera implanté dans un domaineforestier, détr uir a l’environne-ment. Au lieu d' exploiter cetendroit paradisiaque situé à 1200m d'altitude pour y implanter desprojets tour istiques et spor tifs, lesautor ités locales pr éfèrent yimplanter un centre de tr i danslequel seront jetées des tonnes dedéchets de tous genres, comme les

ordures ménagères, les déchets del' industr ie, les gravats de construc-tion etc." , lit-on dans cette déclara-tion. Dans cette région majestueu-se, le maquis gagne du ter rain avecdes forêts et de petites pinèdesfaites de pins d’ales et par foisd’arbres verdoyants bordant lesroutes et c’est dans ce paysageenchanteur qui s’offre aux amou-reux de la nature que ser aimplanté à 7 km du village ElKalàa ce centre de tr i.

Achour Hammouche

Mardi 7 mai 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

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H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 04:05 12:40 16:28 19:37 21:10FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 04:01 12:36 16:24 19:33 21:13Bouira 03:58 12:41 16:28 19:37 21:12

Ath AliOUED GHIR Ath Mansour

La mosquéed’Ikhardes inaugurée

250 logementspromotionnelsaidés en projet

Un égout à ciel ouvert

IGHIL-ALI Implantation d'un centre de tri à Bouni

L'Associationculturelle

Nadi El Mokrani deKalaa Ath Abbas

dans la communed'Ighil Ali, wilaya

de Béjaïa, vientde monter au

créneau par le biais d'une déclaration

dénonçantl'implantation d'un

centre de tri aulieu-dit Bouni,

à 7 kilomètres deleur village.

Le projet décrié Àl’occasion du mois sacré,

la Sûreté de la wilaya deTizi-Ouzou a mis en place undispositif de sécur ité pourveiller à la quiétude et à lasécur ité des citoyens et deleurs biens. Dans cetteoptique, plusieurs mesuresont été pr ises, notamment ledéploiement des éléments dela Sûreté nationale à traversla wilaya pour la préventiondes actes de délinquance, etce par la multiplication despatrouilles pédestres et moto-r isées et la sécur isation deslieux de regroupementpublics. Une attention par ti-culière a été accordée auxmarchés, aux stations devoyageurs et aux lieux deculte. Aussi, un dispositif derégulation du trafic automo-bile avec, pour objectif, desensibiliser les usagers de laroute et lutter contre lesinfractions génératr ices d’ac-cidents, a également été misen place.Hocine T.

DispositifspécialRamadhan

Sûretéde la wilayade Tizi-Ouzou

Pour venir en aide aux nécessiteuxdurant ce mois de Ramadhan, deux

restaurants Rahma seront ouver ts dès lepremier jour du mois sacré à Ouadhias,une commune au sud de Tizi Ouzou. Àsignaler que ce n’est ni l’APC, ni lawilaya, ni la direction de l’action socialequi ont pr is cette initiative mais des gensde foi, des volontaires et des donateursqui vont assurer le fonctionnement et lesfrais inhérents à la préparation des repasde Ramadhan. À Ouadhias centre (Enface de la boulanger ie Yanes), un restau-rant Rahma a été totalement pr is en char -ge financièrement par un donateur quipr éfère gar der l’anonymat. Quant au

fonctionnement du restaur ant, il ser aassuré par des volontaires bénévoles. Ledeuxième restaur ant ser a ouver t auniveau du village de Tagmount El Djedidrelevant de la même commune. Un restau-rant qui est pr is en charge par des dona-teurs. Des bénévoles et des membres ducomité du village se chargeront de sonfonctionnement. À signaler que des repasseront ser vis sur place dès l’iftar etd’autres repas seront acheminés auxdomiciles des familles qui ne pourront pasfaire le déplacement. Une initiative saluéepar la population notamment celle dans lebesoin. «Toutes les aides et tous les donsseront les bienvenus pour permettre à des

familles en difficulté de jeûner dans debonnes conditions» a indiqué le présidentdu comité de village de Tagmount ElDjedid. Sur un autre registre, à savoir l’ai-de octroyée par la wilaya et la direction del’action sociale au profit des famillesmodestes, le maire des Ouadhias a faitsavoir : «Pour le moment, nous n’avonsr ien reçu ni de la par t de la wilaya ni enco-re de la par t de la direction de l’actionsociale». De son côté, l’association sociale«El Bataka» multiplie les appels en direc-tion des mécènes et des gens aisés pour desdons en toute nature. «Nous essayons decontacter l’ensemble des donateurs et desâmes char itables pour collecter des dons

que nous allons distr ibuer aux famillespauvres. À travers notre région et à tra-vers le ter r itoire de la wilaya, des milliersde familles sont en difficulté et elles ne lecr ient pas sur tous les toits. Nous ironschez eux pour leur remettre les aides quenous aurons collectées. Les donateurs peu-vent nous accompagner pour constater devisu l’état de précar ité chez ces familles etde voir aussi où vont leurs dons», a faitsavoir le président du bureau de TiziOuzou, Ahcene Menad.

Hocine T.

Deux restaurants Rahma ouvertsOuadhias

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Mardi 7 mai 2019BÉJAÏA8

AOKAS Émancipation de la femme, prévention du cancer du sein�

Les engagements duCollectif des femmes

Une feuille de route qui ren-fer me plusieur s engage-ments, notamment enver s

les femmes au niveau local. Dans uncommuniqué sanctionnant sa réu-nion, ce Collectif s’engage sur leplan sanitaire à lutter contre le can-cer du sein. «Notre collectif sedonne comme tâche de mener untravail de sensibilisation sur cettemaladie à travers, notamment, desconférences et un travail de proxi-mité», peut-on lire dans le commu-

niqué. A noter que la wilaya deBéjaïa enregistre annuellement descentaines de cas positifs, c’est pourcela que le Collectif des femmesd’Aokas veut encourager le dépista-ge précoce du cancer du sein chez lafemme rurale, tout en lui expli-quant que le diagnostic précoce decette maladie favor ise sa guér ison etaugmente les chances de survie. Enoutre, un appel a été lancé à l’en-semble des associations d’Aokaspour travailler conjointement pourle bien des habitants de la localité.Sur le plan écologique, le Collectifs’est joint aux volontaires pour lenettoyage de la plage et de la villed’Aokas. Une opération lancée der -nièrement qui plaide pour «unesér ieuse pr ise en charge des déchetsqui s’entassent de plus en plus, cau-sant un préjudice cer tain aux habi-tants de la région». Pour rappel, lafermeture, en octobre dernier, par

les citoyens de la localité, de ladécharge sauvage, implantée entreAokas et Souk El Tenine, début2000, sans que les autor ités localestrouvent un endroit de rechange, afavor isé la multiplication d’autresdépotoir s de déchets ménagers. Al’approche de la saison estivale et dela pér iode de grandes chaleurs, ledanger sur la santé publique estaccru. Par ailleurs, le Collectif desfemmes d’Aokas s’est donné égale-ment comme objectif de mener untravail de revalor isation des us etcoutumes, qui définissent l’identitéde la femme kabyle et algér ienne.Ce Collectif soutient que l’émanci-pation de la femme conduira inévi-tablement au progrès de la société.«La libération de la femme est unecondition sine qua non pour la libé-ration de la société, en général. Lafemme se trouve doublementoppr imée du fait d’un système poli-

tico-économique foncièrement iné-galitaire, d’une par t, et d’unesociété rongée par les archaïsmesréactionnaires légalisés et codifiésdans un scélérat code de la famille,d’autre par t. Ainsi, la femme estconstamment humiliée, en témoignele tr iste et condamnable épisode ducommissar iat de Baraki, qui n’estmalheureusement qu’un exempleparmi tant d’autres», indiquent lesrédactr ices du communiqué. Dansce sillage, le Collectif des femmesd’Aokas, qui dit «s’inscr ire pleine-ment dans la dynamique du mouve-ment populaire, tout en prenant encharge les besoins de la femme, auniveau local», appelle à «une par ti-cipation massive» des femmesdurant les marches de vendredi.«Le mouvement populaire en coursmarque une étape décisive dansl'histoire de notre pays et où lafemme algér ienne continue de jouerun rôle central et décisif. Sa par tici-pation massive durant les marchestémoigne de son envie d’être auxcôtés des hommes afin que le systè-me dans son ensemble dégage.Notre collectif, qui a été crée dans legiron du mouvement, a su commentar ticuler l'action locale et la penséeglobale dont la marche du 8 marsdernier à Aokas en est un par faitexemple et une première au niveaude notre r égion», a conclu leCollectif des femmes d’Aokas dansson communiqué.

B. S.

Né le 19 marsdernier, en plein

mouvementpopulaire réclamant

le départ dusystème et

l’avènement d’unedeuxième

République, leCollectif des

femmes d’Aokas,qui s’est réuni,

avant-hier enassemblée générale,a rendu publique sa

feuille de route.

CW34

Grands risquesd’accidents Le chemin de wilaya n° 34 pre-

nant naissance au lieu-dit «Lebranchement de Boulimat» sur laRN 24 et allant jusqu'à la wilaya deTizi-Ouzou, en passant par Amtik-n'Tafath et Toudja, présente degrands risques d'accidents pour sesusagers, notamment sur le tronçonTagurmount - Amitk. En effet, lelong de ce tronçon, pratiquementsur la chaussée, on retrouve des fis-sures profondes de plusieursdizaines de centimètres où les voi-tures risquent à tout moment, sur-tout la nuit, de s'y engouffrer et d'yrester coincées jusqu'à ce qu'unsauveur providentiel vienne aiderles conducteurs. C'est là qu’ilspourront constater les dégâts causésà leur voiture par l'arête tranchantedu béton coupé au coupe-bitumepour permettre la pose de la canali-sation de l'AEP. Dans le meilleurdes cas, c'est-à-dire quand la voitu-re ne s'est pas totalement renversée,les dégâts se résument aux pneusdéchirés, aux jantes déformées etaux bas de caisse endommagés. Lalogique des choses veut que toutsoit prévu dans le cahier descharges de l'entrepreneur et que lesouvriers, à la fin des travaux,remettent la chaussée à son état ini-tial et la comblent de terre, de gra-vier et de goudron. Mais il n’en futrien. L'entrepreneur a dû ordonner àses ouvriers de couvrir la tranchéeavec de la terre et une couche degravier seulement. Quant aux ser-vices de l’Etat chargés de contrôlerla finition des travaux, ils ont cer-tainement, le jour de la réception dece tronçon, fermé les yeux. Aufinal, les ruissellements des eaux depluie ont tout charrié sur leur passa-ge et le gravier et la terre, provo-quant des fissures qui pénalisent lesautomobilistes. Alors que, selon lesstatistiques, 80 % des accidents dela circulation sont dus au facteurhumain, tel que le soulignent lesspécialistes du code de la route,ceux qui ne comblent pas les fis-sures sur les chaussées, qui n’ins-tallent pas les panneaux de signali-sation là où il le faut et ne remet-tent pas en l'état la route à la fin destravaux sont également à pointer dudoigt.B Mouhoub.

Boudjellil

Que de carences au douar Tazmalt Le douar Tazmalt, dans la commune de

Boudjellil, compte pas moins de sept vil-lages perchés sur des collines abruptes. Ils'agit de H' lassa, Taour ir t, Aït Dassen, Saïda,Tansaout, Aït Allouane et Talefsa, peuplés parenviron 5 000 âmes et dans les conditions devie y sont peu reluisantes. Le transpor t devoyageurs est inexistant ce qui met dans tousleurs états les habitants non véhiculés. Cesderniers ne peuvent compter que sur la soli-dar ité des autres en faisant de l'auto-stoppour rejoindre le CW42 A ou la RN106, où lesfourgons passent par dizaines. Les élèves etles travailleurs habitant ce douar en saventquelque chose à ce lancinant problème quin'est apparemment pas prêt de connaître sonépilogue. Chaque jour, c'est le même calvairepour ces damnés qui n'en peuvent plus. «Letranspor t de voyageurs est un grand problè-me ici, chez nous. Notre douar n'est pas des-servi par les transpor teurs communaux etcela nous plonge dans un enclavement qui nedit pas son nom», regrette un jeune deH' lassa. Ce n' est malheureusement pasl'unique problème, car ce douar fait face à lapénur ie de l'eau potable. L'alimentation defaçon drastique des foyers a créé cette pénu-

r ie que l'on craint par dessus tout à l'ar r ivéede l'été. Le gaz naturel n'est pas encore ar r ivédans ces contrées perchées. Les habitantscontinuent toujours d'utiliser les bonbonnesde gaz butane, alors que d'autres villages dela commune, comme Boudjellil, BéniMansour, Larbaâ Takdimt profitent de cetteénergie fossile. Pour les besoins de documents

administratifs et autres prestations de service,les habitants doivent toujours se déplacer auchef-lieu communal de Boudjellil, car ledouar n'est pas doté d'une antenne adminis-trative en dépit de l'existence d'une popula-tion assez impor tante. Le secteur de la santén'est pas mieux loti, puisqu' il n'existe aucunesalle de soins dans ce village, à même d'épar -

gner aux habitants les déplacements haras-sants et coûteux vers les établissements desanté d'Akbou ou de Tazmalt. Les habitantsde ce douar des Ath Abbas ne demandent niplus ni moins que leur droits et un plan dedéveloppement local qui pour rait sor tir leurrégion de la léthargie et des carences en tousgenres. Syphax Y.

Oued Ghir

250 logements promotionnels aidés en projetLa commune d’Oued Ghir vient de bénéficier

d’un quota de 250 logements de type promo-tionnel aidé, destiné uniquement aux citoyens dela région, a indiqué une source municipale. «Lescitoyens de notre commune, qui n'ont pas le droitde postuler pour un logement social car leursalaire ne le leur permet pas, peuvent bénéficierde cette formule LPA», a affirmé la même sour -ce, tout en annonçant le lancement prochain

d’une consultation pour le choix des entrepr isesdevant réaliser ce programme. Cette nouvellecité sera implantée au chef-lieu de la communeoù existe du foncier relevant du domaine del’Etat. L’avantage de la formule LPA est le faitque le bénéficiaire puisse profiter d’une aidefinancière octroyée par l’Etat et d’un crédit ban-caire sans intérêts à rembourser sur une durée de40 ans pour l’acquisition de son logement. Dans

un autre chapitre, les bénéficiaires des 145 loge-ments LPA, ér igés au bord de la RN 12, à proxi-mité de l’unité de la Protection civile d’OuedGhir, déplorent le retard flagrant enregistré dansl’achèvement de ce projet. De ce fait, ils interpel-lent encore une fois les autor ités locales, à leurtête le wali de Béjaïa, pour exiger des promoteursen charge de ce projet d’accélérer les travaux.

B. S.

Caisse nationale des retraites

Journée portes ouvertes La Caisse nationale des

retraites, agence de Béjaïa, aorganisé à son siège, jeudi der -nier, une journée por tes ouver tesayant pour thème «La retraite etla mise en œuvre des nouveauxservices et prestations offer ts àses usager s.» Lor s de cettejour née, le public ciblé a eu,notamment, à prendre connais-sance des dispositions de «la loi16/15 du 31/12/2016 relative àl’abrogation de l’or donnance

97/13 du 31/05/1995, et instituantle droit au dépar t à la retraite àl’âge de 65 ans.» Les employés dela CNR de Béjaïa ont aussiinformé le public de «l’obligationde mettre à jour les pièces admi-nistratives exigées pour la pour -suite des mises en paiement despensions», tout en faisant par t dela simplification des procéduresadministratives, sur tout l’annu-lation de cer taines pièces admi-nistratives dans la nomenclature

du dossier de retraite. D’autreschangements dans la pr ise encharge des retraités ont été intro-duits au niveau de la CNR pourpermettre aux assurés de perce-voir leurs pensions via le CCP oula banque. De même, un numérover t a été mis en service pourpermettre aux retraités et futursretraités de prendre contact avecla CNR. D’autres services ontégalement été créés par la Caissedes retr aites pour prendre en

char ge, en temps r éel, lesdoléances de ses usagers, dont unservice d’aide et d’assistance àdomicile, une applicationAndroid retraite DZ, la modalitéde calcul et de paiement de laretraite, la géo-localisation parGPS des agences et des centresd’accueil de la CNR. La liste desmédecins conventionnés a égale-ment été mise à la disposition desretraités.

F. A. B.

Page 8: BÉJAÏA U PREMIER JOUR DU AMADHAN DES PRIX ......où les forces coloniales mitraillè-rent la foule dansles rues de la ville. De son côté, la légion étrangère a précipité les

Au niveau du marché hebdo-madaire qui se tient chaquemercredi, c’est la flambée

des pr ix. Celle-ci s’est d’ailleur saccentuée la veille du mois deRamadhan. En effet, la plupar t desproduits, notamment les fruits et leslégumes, connaissent des hausses depr ix au point d’atteindre des picsver tigineux, sur tout durant la fin dela semaine écoulée, sachant qu’ilssont indispensables à la préparation

des plats et autres mets. Une simplevirée dans le marché suffit à confir -mer cette situation et, sur tout, l’in-quiétude des pères de famille qui nesavent plus à quel saint se vouer. Eneffet, la pomme de ter re se vendentre 50 et 65 Da le kilo, la tomate,bien qu’hor s saison, est écouléeentre 140 et 180 Da, le poivron à 150Da et la carotte à 100 Da. De quoidécourager les petites et moyennesbourses, qui n’ar r ivent plus à suivre

la cadence. Dans ce sens, une grand-mère croisée au niveau de ce mar-ché, sis la sor tie du chef-lieu deLarbâa Nath Irathen, nous dira :«En l’espace d’une semaine, les pr ixont tr iplé. Il y a à peine cinq jours,ils étaient plus ou moins abordablesmais aujourd’hui, il est impossiblede s’offr ir divers légumes avec seu-lement 1000 dinars, n’en par lonspas de la viande.» Pour cetteménagère, le pr ix du poulet affiché

depuis avant-hier est inadmissible,étant passé de 290 Da à 350 voire400 Da le kilo. «Avec de tels pr ix, ilest impossible de faire des courses !Une seule chose me remonte lemoral et me redonne espoir, c’est lefait d’avoir constaté que des per -sonnes de bonne foi et animéesd’une bonne volonté ont pensé àinstaller des paniers à chaque sor tiede supermarché, spécialement pourles pauvres. Compte tenu des diffi-cultés de plusieurs ménages à s’ensor tir, ils mettent de leur sien pourremplir ces panier s destinés auxplus démunis», pour suivra notreinter locutr ice. C’est une situationdes plus difficiles que vivent la plu-par t des pères de famille : des pr ixinaccessibles, un retard dans le ver -sement des salaires, le recul du pou-voir d’achat, de quoi découragerplus d’un. Dans la major ité des cas,les clients font des va-et- vientdevant les étals sans pouvoir ache-ter le moindre produit à cause despr ix hors de por tée. Ils reviennentalors à la maison les mains vides.Inutile de décr ire la déception quis’affiche sur le visage de ces pèresde famille, qui ne savent plus oùdonner de la tête en cette pér iode depiété.

Youcef Ziad

Draâ Ben Khedda

Le Croissant-Rouge algérien auprès des nécessiteuxLe bureau local du Croissant-Rouge algér ien

de Draâ Ben Khedda ne déroge pas à la règlecomme chaque Ramadhan pour offr ir des repasaux plus démunis. Il est présidé par le jeuneHicham Oukr ine, lequel est à pied d’œuvre pourla préparation de la maïda de Ramadhan. «C’estune tradition au sein du CRA de s’occuper decette noble mission qui réussit chaque annéegrâce aux nombreux bienfaiteurs (marchands defruits et légumes de Draâ Ben Khedda et du mar-ché de gros de Tizi-Ouzou) et aux adhérents quenous remercions vivement. Ils répondent pré-sents depuis 2012», nous dira M. Oukr ine. Anoter que la maïda de Ramadhan sera organiséeau niveau de la cantine scolaire de l’école pr i-maire Saïd-Ameur. Et notre inter locuteur depoursuivre : «Des effor ts sont consentis pour sonorganisation dans cette cantine car nous ne pou-vons pas rester insensibles à la situation socialedes nombreuses familles nécessiteuses que comp-te notre commune. Il faut savoir également quenotre action s’est étalée au-delà des frontières dela commune.» La maïda débute «sans faute ledeuxième jour de Ramadhan. Les repas serontpr is sur place, en nombre croissant, pour

atteindre les 300 repas/jour. Ceux à empor tersont suppr imés pour différentes r aisons. Lebureau local a gardé deux familles pour les-quelles, il a fait une exception. Aussi, tout est prêtpour un bon dépar t. Au menu : un bol de chorba(bien sûr ), un plat de résistance avec un morceaude viande rouge ou blanche, une boisson et undesser t». En ce qui concerne sa réélection, le pré-sident du bureau local du CRA ajoute : «L’AGE

a eu lieu le 12 avr il 2019, au niveau du siège duCRA/CL. J ’ai été réélu à l’unanimité pour undeuxième mandat, en présence d’un membre dubureau de wilaya, M. Ahcène Makcen. Meseffor ts sont enfin récompensés. Depuis 2015,nous œuvrons pour le bien de ce bureau et desfamilles nécessiteuses.»

M. A.T.

Un poteau encombrant

Aïn El-Hammam

Mardi 7 mai 2019 TIZI-OUZOU 9

LARBAÂ NATH IRATHEN Flambée de la mercuriale

À Larbaâ NathIrathen, depuisplusieurs jours

déjà, les citoyensdénoncent les prix

exorbitantsaffichés sur les produits

alimentaires,notamment les

fruits, les légumeset les viandes.

Les prix s’affolent

Des associations ausecours des démunis La circulation devient de

plus en plus difficile surl’axe reliant la place centraleà la rue d’Alger via le carre-four des Horloges. La diffi-culté de traverser la rueBounouar-M’Hana, à doublesens, provient surtout de laprésence d’un poteau élec-trique, en plein milieu de lachaussée. Installé à l’originesur le trottoir, il est désor-mais sur le côté bas de lachaussée, suite à l’élargisse-ment de la rue, il y a unedizaine d’années. La démoli-tion des bâtisses longeantcette voie a permis de déca-ler le trottoir sans que «l’in-dus intrus» soit déplacé. Etpour cause. L’APC, selonnos sources, ne disposeraitpas d’un budget lui permet-tant de procéder aux travaux.Les services de la SONEL-GAZ, pour leur part, ne sem-blent pas disposés à déplacerce poteau qui gêne énormé-ment la circulation des auto-mobilistes, surtout que le sta-tionnement sur un côté de larue a réduit l’espace. Parailleurs, un affaissementd’une partie de la rue n’atoujours pas été pris en char-ge, au niveau de la Poste. Siles automobilistes arrivent àtraverser les lieux sansencombre, les piétons, quant à eux, doivent seserrer sur le seul trottoirrestant, à défaut de se mettre

en danger en marchant surl’asphalte. Pour éviter unquelconque accident, destravaux doivent être entre-

pris au plus vite. Les auto-rités en charge de ce voletsemblent impuissantessachant que cela nécessitedes fonds conséquents.Cependant, la wilaya pour-rait faire un petit effortfinancier pour «l’améliora-tion du cadre de vie descitoyens». Lors de la distri-bution des budgets dans lecadre des PCD, les com-munes rurales, qui se plai-gnent de faire face à tant deproblèmes, ne devraient pasêtre traitées sur le mêmepied d’égalité que lesgrandes villes disposant derentrées importantes d’ar-gent.A.O.T.

Après une attente de trois ans, le villaged'Ikhardes (Ath Ali), situé sur les hau-

teurs de Fr ikat, a enfin eu sa mosquée. Ce lieude culte a été inauguré avant-hier à la veilledu mois sacré. La cérémonie d’inauguration aété conjointement organisée par le Comité devillage et l'Association religieuse de la mos-quée El Houda. Devant une foule venue desquatre coins de la commune, en présence dureprésentant de la Direction des affaires reli-gieuses et des Wakfs de Tizi-Ouzou, M. AliNaili, du vice-président à l'APC, M. KamelZemmouche, des agents de la Protection civi-le et des services de sécur ité, les représentantsde ces deux entités ont procédé à l' inaugura-tion de cette belle mosquée. «Ainsi, les fidèles

n'auront plus à se déplacer pour accomplirleur pr ière, notamment celle des tarawih.L'Association a eu une autor isation de la par tde notre direction pour les cinq pr ières et celledes tarawih. Quant aux pr ières de vendredi etde l'Aïd, elles ne sont pas encore autor isées,les fidèles devront de ce fait se déplacer à lamosquée d'Ath Ali. Durant ce mois sacré,notre direction a autor isé de nombreusessalles de pr ière à travers toute la wilaya», pré-ciser a M. Ali Naili. Ce der nier donner acomme exemple la mosquée d' Ighil n'El Bil àAth Mendès. «Toute ouver ture de salle depr ière est conditionnée par une autor isationécr ite émanant de la Direction», insistera-t-il.«Nous remercions tous ceux qui ont contr ibué

de près ou de loin à ce que notre village ait samosquée. Nous espérons que ce lieu rayon-nant soit un endroit de tolérance. Que nosenfants y apprennent le Coran et que nosfidèles soient soulagés des déplacements pouraccomplir leurs pr ières, notamment celles destar awih. En tout cas, nous sommes tr èscontents d’avoir acquis cette belle mosquée»,soulignera dans son intervention, le présidentdu Comité de village. En prenant la parole, lerepr ésentant de l'APC a promis quel'Assemblée populaire communale contr ibue-ra, selon ses moyens, au bon fonctionnementde cette nouvelle mosquée. «Nous disonsmerci à tous ceux qui ont appor té leur aidepour la concrétisation de ce projet qui nous

tenait à cœur et d'avoir patienté pour enfinvoir cette mosquée s'élever au milieu de notrevillage et sommes fiers de la solidar ité de seshabitants. Maintenant, il faut qu’on protègece lieu de culte de toute déviation», dira leprésident du Comité religieux. Peu avant lapr ière du Dhor, les invités, plus de 600, ont étéconviés à déguster le couscous à la viande pré-paré à cette occasion dans une ambiance fes-tive, au niveau de la maison des Jeunes d'AthAli, et ce grâce au Comité de village, lequels’est chargé de cette opération. Au terme decette cérémonie, les villageois ont promisd'entourer ce lieu de culte d'une grande atten-tion.

Amar Ouramdane

La mosquée d’Ikhardes inaugurée Ath Ali

Les prix des fruits et légumes grimpent enflèche à la veille de chaque Ramadhan. Il

semble que les commerçants aient juré de faire sai-gner les citoyens à cette occasion. Ainsi, unetournée au Centre commercial de Draâ BenKhedda confirme cette situation et nous donne déjàdes frissons sachant que «les prix affichés sontencore appelés à augmenter», nous assure un mar-chand. En effet, l’ail avec ses feuilles vertes estvendu entre 60 et 70 Da, alors que l’ail sec est à100 Da. Le prix de la salade vacille, quant à lui,entre 60 et 85 Da et il en est de même pour celuide la courgette, la carotte et le chou-fleur.

L’aubergine grimpe du coup à 70 Da, le poivron à90 Da, alors que les haricots verts sont affichés à200 DA et le céleri à 150 Da. La tomate (ni 1er ni2e choix) est cédée entre 125 et 130 DA. Pour lesfruits, la pastèque est à 100 Da le kg ainsi quel’orange, tandis que le prix de la banane est de 250Da. Quant aux viandes, c’est le désarroi total pourles ménages : la viande ovine est vendue à 1600Da le kg et la bovine à 1270 Da. Le bifteck, lui,bat le record de 1750 Da le kilo. Le poulet est,pour le moment, à 300 DA le kg, les abats devolailles à 360 Da et les ailes à 320 Da.M.A.T.

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La station de fourgons, sise enbas de l'hôpital Kaci Yahia

dans la ville de M'chedallah, necesse de défrayer la chroniqueavec l’insuffisance de commoditésconstatée chaque jour in situ. Eneffet, de pr ime abor d, il estconstaté l'absence totale de tra-vaux d' entretien au niveau decette station d'où transitent descentaines de voyageurs qui pren-nent diverses destinations commeles villes de Bouir a, Akbou,Tazmalt, El Adjiba et biend'autres localités limitrophes. Auxabor ds des trottoir s aménagésdans cette station, un touffu cou-ver t végétal a poussé donnant lavue d'un " champ de patates" à cetespace réservé au transpor t devoyageur s. Ce couver t végétald'her bes sauvages est laissécomme cela sans être sarclé nienlevé. Il est à déplorer aussi l'ab-sence des ar bres d' alignementpour ombrager les lieux et lesabr ibus, d' autant que noussommes à l'approche de la saisonestivale, où le soleil " ne manquerapas" de taper for t sur les têtes desusagers qui ne sauront pas où

s' abr iter pour s' épar gner les" piques" de l' astre. Les bancspour leur par t y br illent par leurabsence, ce qui oblige les voya-geurs à se tenir debout en atten-dant l'ar r ivée ou le démarrage desfourgons. Les personnes âgées, lesfemmes et les enfants qui sont fra-

giles physiquement sont pénaliséspar cet état de fait. Dans le mêmesillage, il est à déplorer la nonmise en service des toilettes decette station de fourgons, où ilexiste deux vespasiennes qui res-tent toujours closes à la face desusagers. Cela a induit l'appar ition

de compor tements pour le moinsindignes où cer tains usagers ne segênent aucunement pour se soula-ger la vessie dans des coins decette station. Cela sans évoquer lesdéchets qui sont jetés ici et là pardes usagers indélicats. " Il est à sedemander pourquoi on a procédé

à la réhabilitation de cette stationà coup de milliards pour la voir, enfin de compte, manquer cruelle-ment en commodités comme lesabr ibus, les bancs, l'eau courante,les toilettes etc." , regrette un usa-ger.

Y. S.

Mardi 7 mai 2019BOUIRA10

Circulation automobile au chef-lieu de wilaya

Revoilà l’anarchie

Déjà la ville est en proiedepuis plusieurs années àun impor tant trafic causant

au quotidien des bouchons. Ceciest la conséquence de l’augmenta-tion sensible du parc roulant auniveau de la wilaya. À cet état defait est venu s’ajouter une gestionapproximative voire chaotique dutr afic routier. Pour tant, depuisl’installation, il y a de celaquelques années, des feux tr ico-lores à diverses intersections, lasituation s’est nettement amé-liorée. En effet, ces feux ont contr i-bué à réguler le trafic en permet-tant plus de fluidité notamment surcer tains boulevards connus pourleur intense circulation. Ceci dit,ces feux n’ont pas mis longtempsavant de connaître les premierscouacs et tomber en panne l’unapr ès l’autre. Cer tains serontcar r ément sous veilleuse et neseront jamais remis en service.C’est le cas de ceux installés sur leboulevard pr incipal de la wilaya.

Pour les feux installés aux intersec-tions des quar tiers de Farachati,Amar Khodja et Harkat, à chaquefois qu’ils sont remis en marché, ilstombent aussitôt en panne. Maisdepuis plusieurs semaines, ces feuxsont car r ément hor s ser vice.Situation qui a laissé place à uneanarchie indescr iptible. En effet,chaque jour, de grandes per turba-tions de circulation sont enregis-trées au niveau de ces trois inter -sections de la ville de Bouira. Enplus de cr éer des bouchonsmonstres sur deux des plus impor-

tants boulevards du centre-ville,ces feux défectueux sont à l’or iginede divers incidents. Télescopagesentre véhicules et accrochages ver -baux entre automobilistes sontmonnaie courante. Il ar r ive par foisque des policiers de la voie inter -viennent pour mettre de l’ordremais leur présence n’est pas per -manente. À l’intersection d’AmarKhodja par exemple, les automobi-listes n’en font qu’à leur tête etchacun agit comme bon il luisemble, provoquant du coup dessituations inextr icables. La situa-

tion se corse davantage aux heuresde pointe où on voit ar r iver descentaines de véhicules aux entréesde la ville. «C’est désolant qued’assister à toute cette anarchiedans la circulation à cer tainesinter sections au centre-ville.Chaque jour, les automobilistesvivent un calvaire à cause de cettegestion de la circulation. Pour tantces inter sections sont dotées defeux tr icolores, seulement ces der -niers sont hors service depuis plu-sieurs semaines», confie un auto-mobiliste de Ain Bessem qui effec-

tue chaque jour la navette entre saville natale et celle de Bouira. Etd’ajouter : «On souhaite vivementla remise en marche de ces feuxpour qu’il y ait plus d’ordre et sur -tout plus de régulation du trafic.Sinon sans ces feux la situation dutrafic va davantage empirer au fildes jours». Il est utile de rappelerque les feux installés à différentsendroits du centre-ville sont venuspour pallier cer tains problèmes liésà la circulation automobile dont lagestion commençait à devenir pro-blématique. Pour pallier ces pro-blèmes, il a été décidé du temps duwali Nacer Maaskr i d’engager uneétude pour élaborer un nouveauplan de circulation. L’étude enquestion suggérait la mise en placede feux tr icolores au niveau de cer -taines intersections qui étaient àl’or igine de bouchons. Un nouveauplan sera bel et bien adopté et denombreux systèmes de signalisa-tion seront mis en place. Maisquelques années plus tard, la situa-tion est retournée à la case dedépar t avec les mêmes problèmesde congestion du trafic et sur toutd’anarchie dans la gestion de celui-ci. Les pouvoirs publics doiventdonc revoir leur copie en songeantà des solutions à même de rétablirun peu d’ordre dans le trafic.

Djamel M .

Une anarchieindescriptiblerègne depuis

maintenantplusieurs mois

dans la circulationautomobile dans la

ville de Bouira.

Les opérations de solidarité se multiplientLes opérations de solidar ité envers les

démunis à l’occasion du mois sacrécommencent à se multiplier un peu par toutà tr aver s la wilaya de Bouir a. AinsiBechloul et El Hachimia où les sectionslocales de l’association Kafil El Yatim ontprocédé à des opérations de distr ibution decouffins alimentaires au profit des orphe-lins et démunis, c’est au tour de la sectionde la daïra de M’chedallah d’initier endébut de cette semaine une action similaire.

Ainsi donc, durant la journée du dimanche,les membres de l’association Kafil El Yatim,bureau local de M’chedallah, ont procédé àla distr ibution de 350 couffins alimentairesau profit des familles nécessiteuses. À cesujet, nous apprenons que cette opérationn’est qu’à sa première phase. Elle serarenouvelée dans les prochains jours avecune distr ibution de dons alimentaires auprofit des démunis de la daïra. Pour menerà bien cette opération, les membres de l’as-

sociation ont fait appel aux dons descitoyens, commerçants et autres bienfai-teurs de la région lesquels ont contr ibuéavec des dons en produits alimentaires et enargent. Nous apprenons par ailleurs que lasection locale de l’association de BordjKhr iss s’apprête, pour sa par t, à organiserune action similaire durant ce mois sacré.Le bureau de cette association a été ouver tdepuis déjà quelques jours pour recevoir leséventuels aides des citoyens. Les appels aux

dons ont connu une for te adhésion de nom-breux citoyens de la commune. Ainsi l’onnous apprend que samedi denier, un bien-faiteur a fait un impor tant don constitué de88 sacs de far ine de 25 kg au profit de l’as-sociation. Cette dernière s’attèle à réunir unmaximum de dons pour pouvoir toucher unmaximum de démunis à travers la commu-ne.

D. M.

Un égout à ciel ouvert Àl'approche de la saison estivale, le spectre

des maladies à transmission hydrique(MTH) refait surface en devenant de plus en plusmenaçant à l'égard des citoyens. En effet, la pol-lution de l'environnement et les rejets liquidesnotamment qui sont déversés en pleine naturesont à incriminer dans cet état de fait. La santépublique se trouve, à chaque fois, mise à rudeépreuve devant l'inertie des pouvoirs publicsincapables de solutionner durablement ces pro-blèmes qui n'en finissent apparemment pas.L'épineux problème des eaux usées qui coulent àciel ouvert demeure toujours aussi préoccupant,et ce, avec ses corollaires néfastes sur la santépublique. Les exemples sont innombrables dansla wilaya de Bouira, mais ce qui a retenu l'atten-

tion c'est cet égout à ciel ouvert qui coule, depuisdes années déjà, à l'extrême est de la communed'Ath Mansour lequel s'étend sur environ deux(2) kms, en partant de la bourgade de Passalajusqu'à Tihemamine pour se déverser plus enaval dans l'oued Amarigh. Cet égout, empestant àplusieurs dizaines de mètres à la ronde, est enfait un collecteur à ciel ouvert des bouches d’é-gout des différentes habitations se trouvant depart et d'autres ce ravin parcourant des oliveraies.En amont, il existe une mare d'eaux usées où cesrejets liquides y stagnent en laissant échapperune veine d'eau putride qui traverse un ponceaudu chemin vicinal 10 (CV10) en se jetant vers unravin qui finit sa course dans l'oued Amarigh. Lespectacle dépasse tout entendement avec cet

égout à ciel ouvert qui coule à flots parmi les oli-veraies de la localité. D'ores et déjà, cette situa-tion fait craindre le pire aux habitants deshameaux limitrophes d'autant que l'été approcheà "grands pas", où les moustiques, les moucheset autres bestioles nuisibles feront leur apparitionsous peu en indisposant les riverains. "Nousdéplorons vivement cette situation délétère, aveccet égout d'eaux usées coulant à ciel ouvert enempestant à plusieurs mètres à la ronde. Ne fau-drait-il pas que les autorités municipales inter-viennent pour arrêter ce "massacre" et toute cettepollution en aménageant un collecteur, un réseaud'évacuation ou une petite station d'épuration deseaux usées ?" se demande un habitant de Passala.Y. S.

Ath Mansour

La station de fourgons négligée M'CHEDALLAH Malgré sa réhabilitation

Ramadhan

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La Dépêche de Kabylie : Tout d’abord, présentez-vous à nos lecteurs.

Salah Louni : je suis né le 23 avr il 1987 à AthAmar Moussa, douar d’Ath Atella, dans lacommune d’Ait Yahia Moussa. J ’ai com-mencé à composer mes premiers vers très tôtà l’âge de onze ans. Après l’obtention de monBac en 2006, je m’inscr ivis à l’universitéd’Alger en option de bibliothéconomie) oùj’obtins ma licence. Successivement, je décro-chai le Bac en 2007, 2013 et 2016. Cela m’apermis de poursuivre mes études en langue etculture allemande à Alger et des études enlangue anglaise à l’univer sité MouloudMammer i de Tizi-Ouzou.

Comment conciliez-vous études et écriture ?

Eh bien, il faut seulement savoir s’organiserd’une par t, et d’autre par t, il faut persévérersur tout lorsqu’on a une passion. Pour moi,c’est quelque chose d’essentiel. D’ailleurs, j’airéussi aussi bien à composer qu’à faire desétudes si bien que j’ai obtenu trois licences.

À quand remonte votre premièreparticipation à un festival de poésie amazighe ?

Je ne rate aucune occasion pour déclamermes poèmes. Mais, c’est plutôt en 2015, quandj’ai eu trois pr ix : le deuxième pr ix duconcours de poésie d’Ath Zikki ( Bouzguène)organisé par l’association Smaïl Ath Zikki enhommage à Smaïl Azziki , le 2° pr ix du festi-val national d’expression amazighe deM’Chedellah ( Bouira) et le 3° pr ix la mêmeannée à Béjaia au festival national de poésieamazighe organisé par l’association Adrarn’Fad. D’année en année, je suis récompensé

lors d’autres festivals avec la clé le 3° pr ix del’établissement Ar t et culture (Alger ) en 2017et en 2018 deux autres distinctions : le pre-mier pr ix au festival d’Adrar N’Fad en hom-mage à Mouloud Mammer i et le premier pr ixde poésie organisé par l’Université MouloudMammer i pour les ar tistes étudiants. Depuisma première par ticipation, j’ai décroché autotal 9 pr ix.

Revenons, maintenant,à votre recueil de poésie…

Je l’ai intitulé «Adlisfus n’Tayr i tamaâmm-r it» en hommage à feu Mouloud Mammer ipour tout ce qu’il a fait pour notre langue etnotamment sa gr ammaire (tajar umttamaâmmrit). Dans mon fond poétique, j’aisélectionné 21 poèmes dont les thèmes sontdifférents les uns des autres. Ce sont desthèmes sociétaux. D’ailleurs, aujourd’hui, ilssont nombreux les enseignants à les utilisercomme suppor ts didactiques dans leur sclasses. Et puis, la nouveauté dans cet ouvra-ge, dont je dir ais beaucoup qu’il est unmanuel, est que les poèmes sont ponctués.C’est la première fois que ce genre littéraireest présenté sous cette forme. Par ailleurs, ontrouve aussi une nouveauté au niveau nonseulement de la thématique mais aussi de lastructure et de la forme.

Qu’avez-vous à dire de cette nouvellevision de la poésie amazighe ?

C’est de la poésie moderne. Dans notre club«Amedyez», union des poètes solidaires, nousavons publié un manifeste ou un guide pourune nouvelle approche moderne de la poésieamazighe. C’est l’unique travail qu’on trouvedans toute l’Afr ique du Nord. Nous nousdétournons de la poésie traditionnelle idéolo-giquement. C’est un mouvement dans le styleet la thématique. L’ouvrage est disponibledans les libraires des wilayas de Tizi-Ouzou,

de Bouira, d’Alger. Prochainement, il seradisponible à Boumerdès, à Oran et ailleurs.Selon les échos que je reçois, il est tr èsdemandé. Sor ti à la fin de l’année 2018,aujourd’hui, j’ai écoulé plus de mille exem-plaires bien que ce soit un ouvrage édité àcompte d’auteur. Il faut aussi savoir que lelectorat en tamazight vient tout juste de d'é-merger avec l’introduction de cette languedans l’éducation nationale et l’enseignementsupér ieur. Pour ce qui est de l’édition entamazight, cer tes, il y a un engouement chezles auteurs mais au niveau des éditeurs c’estun peu timide. Ils craignent les méventes sur -tout que lorsqu’il s’agit de la poésie. Les édi-teurs qui sont disponibles le font par militan-tisme. En tout cas, il faudrait que les institu-tions de l’Etat s’y mettent d’autant plus quetamazight est langue nationale et officielle.

D’autres projets ?Bien sûr. Tout d’abord, j’ai en ligne de mireun recueil de nouvelles. C’est un genre un peudifficile. Cependant, ma par ticipation auconcours de la nouvelle me motive. J ’auraiaussi à faire des adaptations d’œuvres litté-raires universelles vers Tamazight d’autantque je maîtr ise les langues française, anglaiseet allemande. Je tiens, par ailleurs, à remer-cier tous ceux qui organisent ici et là des fes-tivals dédiés à tamazight et sur tout que cha-cun d’eux est associé à un nom commeMouloud Mammer i, Youcef U Kaci, SiMohand u Mhand, Kamel Amzal. Durant cesfestivals, de nouvelles plumes sont décou-ver tes et il suffit maintenant de conjuguertous nos effor ts pour aller de l’avant. C’est unbon signe quand même quand on sait quenotre langue a été longtemps orale. Et le pas-sage vers l'écr it n'est pas aussi aisé qu'on lepense.

Entretien réalisé parAmar Ouramdane

Dans ce second livre quipar aîtr a bientôt, YallaSeddiki, analyse avec le

regard de l'universitaire qu' il est(Yalla Seddiki est docteur en litté-rature française à la Sorbonne dePar is) aussi bien l'œuvre poétiqueet musicale de Matoub Lounèsque le côté mythique de l'hommequi a sacr ifié sa vie pour ses idéeset ses convictions politiques. Pourrappel, Yalla Seddiki a connu etcôtoyé le rebelle notammentdurant les dernières années de savie où il a eu à travailler avec lui

sur la tr aduction de tamazightvers le français de l'essentiel des220 poèmes écr its par Matoub.Cette proximité a permis à YallaSeddiki d'avoir une maîtr ise plusprononcée de l'œuvre poétique etmusicale de Matoub Lounès qui amarqué toutes les générations demélomanes kabyles. Yalla Sedikkia eu même la chance et la confian-ce de Matoub Lounès qui lui a

permis d'assister, en direct au stu-dio, à l'enregistrement de l' inté-gralité de son double album inti-tulé : " Asirem" , édité en 1996.Yalla Seddiki a eu également à dis-cour ir longuement sur une infinitéde sujets aussi bien politiquesqu'ar tistiques et littéraires avecMatoub Lounès. Ce qui a consti-tué une banque de données trèsimpor tantes que Yalla Seddiki a

exploitées en revenant avec unlivre qui enr ichira à coup sûr labibliographie consacrée à MatoubLounès depuis son assassinat en1098. Yalla Seddiki s'attarde, enoutre, dans ce nouveau livre surde nombreux sujets qui n'ont pasété abordés jusque-là par les écr i-vains qui ont eu à se pencher sur lemême sujet. Ainsi, dans ce livre àparaître, Yalla Seddiki a analysé

notamment le regard qui a étépor té par les intellectuels kabyles,toutes générations confondues, àl'œuvre et au combat de MatoubLounès. Dans un long chapitre,Yala Seddiki livrera au lecteurune longue analyse sur le fait quevingt ans après son assassinat,Matoub Lounès demeure toujoursun mythe et une légende pour tousles peuples berbères du mondeentier et sa popular ité n'a pr isaucune r ide. Le côté mythique deMatoub Lounès intéresse à plu-sieurs égards Yalla Seddiki qui amené une vér itable recherche surcet aspect du rebelle qui demeurepour l' instant peu ou mal appré-hendé par les chercheurs universi-taires qui se penchent plutôt leplus souvent sur son côté poète. Ily a lieu de rappeler que depuisl'assassinat de Matoub, une ving-taine de livres lui ont été consacréspar des universitaires et des écr i-vains de différents hor izons àl' instar du " Barde flingué" et du" testament" de Abder r ahmaneLounès ainsi que " L' assoifféd'Azur " de Smail Gr im. Deuxdoctorats d'état son en prépara-tion sur l'œuvre de MatoubLounès : l'une à l'université deBéjaia par Lyndza Ouatah et laseconde à l' univer sité de TiziOuzou par Rachida Fittas.

Aomar Mohellebi

Mardi 7 mai 2019 CULTURE 11

YALLA SEDDIKI, auteur de Lounès Matoub, mon nom est combat

Après LounèsMatoub, mon nom est

combat, paru en2003 aux éditions

La découverte deParis, l'écrivain-chercheur Yalla

Seddiki est en traind'apporter les

dernièresretouches à unnouvel ouvrage

sur le Rebelle.

Salah Louni est un jeune poète, d’expression

amazighe, qui vient d’éditer unrecueil de poésie intitulé

Adlisfus n’tayri tamaâmmrit et il aété aussi primé lors de

nombreux festivals dédiés à lapoésie berbère. Dernièrement,il a décroché la première place

au concours de la meilleurenouvelle en tamazight au 17°

Festival national d’expressionamazighe, organisé par

l’association culturelle Adrarn’Fad de Béjaia. Dans cet

entretien, il revient surtout surla nouvelle vision de l’Union

des Poètes Solidaires appeléecommunément «Amedyez» et

sur son recueil de poésie.

Un deuxième livre surMatoub en préparation

SALAH LOUNI, poète moderniste

«Il est temps de rompre avec la poésie traditionnelle»

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Mardi 7 mai 2019 SPORT 21

La par ticipation des jeuneshandicapés de l’Associationspor tive de la wilaya de Tizi-

Ouzou au Championnat nationalde natation, qui s’est déroulé le 03mai dernier, à Sétif, a été fruc-tueuse. En effet, les poulains duprésident Saïd Mechid ont gagnépas moins de 14 médailles, dont 13en or. Une moisson amplementmér itée, qui leur a permis de seretrouver à la 6e place. Dans cettecompétition, qui a vu la par ticipa-tion de 19 clubs, venus de 17wilayas, les jeunes de Tizi-Ouzouont cer tes br illé dans plusieur scatégor ies mais cela reste insuffi-sant pour occuper le podium. Dansce sens, Saïd Mechid a indiqué :«Ce n’est pas encore le podiummais cela ne saurait tarder. Lavolonté de nos jeunes et le travailaccompli par les encadreurs paye-ra bientôt. Nos athlètes manquentsur tout d’expér ience sinon, ilsaur aient fait beaucoup mieux.Mais cela viendra avec le temps.J ’espère aussi que dès la prochaine

saison, ils relèveront le défi et mon-teront sur le podium.» A rappelerque l’athlète Rayane Amrouche agagné 02 médailles d’or. Il en est demême pour Souhila Fassih, RayaneHamdou, Anis Nehal et YasminDjer di, qui ont décroché deuxmédailles d’or chacun. D’autrepar t, Mohamed Mehdi Chernai arempor té une médaille d’or tandisqu’Omar Bouhraoua a gagné deux

breloques (01 or et 01 argent).Mohamed Saïd Aouiche, lui aussi,a récolté une médaille d’or. A rap-peler que la même association, enpower-lifting, s’est classée à la 9eplace sur les 21 clubs ayant par ti-cipé au Championnat national, quis’est déroulé dans la wilaya d’OumEl Bouaghi, le 08 mars dernier. EnCoupe d’Algér ie, organisée à Oranle 13 avr il dernier, dans la même

discipline, l’Association spor tive dela wilaya de Tizi-Ouzou a amélioréson classement, en réussissant à sehisser à la 7e place. Ses jeunesathlètes mettent à présent le capsur les futures compétitions, pré-vues au mois de juin à Béjaïa. EtSaïd Mechid de conclure : «Nousallons faire de notre mieux pouraméliorer nos résultats à Béjaïa.»

Hocine T.

HANDISPORTS Championnat national de natation

13 médailles d’orpour Tizi-Ouzou

Dans cettecompétition, qui avu la participation

de 19 clubs, venusde 17 wilayas,

les jeunes de Tizi-Ouzou

ont brillédans plusieurs

catégories.

ATHLÉTISME Championnat de wilaya de Bouira

Forte participation malgré les entravesLe championnat de wilaya d’athlétisme orga-

nisé par la ligue d’athlétisme de Bouirasamedi dernier a faillit ne pas avoir lieu à causede la grève des fonctionnaires de l’OPOW quiperdure depuis trois semaines pour dénoncé laréhabilitation du directeur de l’OPOW par l’ac-tuel MJS. Ainsi, les par ticipants venus de plu-sieurs communes de la wilaya ont buté à unepor te fermée ornée de banderoles dénonçant ledirecteur de l’OPOW. Il a fallut toute une gym-nastique avec les responsables du secteur pourqu’enfin la por te de stade soit ouver te. Ceci dit,le championnat de wilaya épreuves combiné etpiste a regroupé 09 clubs sur les 14 affiliés à la

ligue, à savoir, l’OM Bouira, CA Bouira, ASALIvehlal, Wiam Khebouzia, Avenir Bir Ghbalou,ASJ Arkoub (Bouderbala), ASU Université deBouira et Nedjm Mokrani, soit au total prés de200 athlètes toutes catégor ies confondues (filleset garçons). Des trophées et autres cadeaux ontété attr ibués aux vainqueurs. Ceci dit, ces der -niers sont automatiquement sélectionnés pourprendre par t au prochain challenge régional.Pour le président de la ligue d’athlétisme deBouira, M Mohamed Chér if Rachid, « le cham-pionnat s’est déroulé dans de bonnes conditions,il y a des clubs qui continuent de travailler mal-gré les multiples entraves, de notre coté, on fait

en sor te de les accompagner pour aller del’avant ». Par ailleur s, notre inter locuteurregrette à ce que la ligue de Bouira habituéesd’organisée des cross régionaux et même natio-nal a cause de l’exploitation du parcours pourréalisation du pole universitaire, ». Ce dernierestime avoir sollicité les responsables du secteurpour l’utilisation d’une piste encore non utiliséemais qui est désormais située dans l’enceinte dupole. Il existe d’autres pistes, notamment àHaizer que les responsables de la ligue sont enphase de tâter.

M’hena A.

RUGBY Première édition du championnat d’Algérie

Une véritable réussite Le premier championnat

d’Algér ie dans l’histoire durugby algér ien a pr is fin le 3 maidernier à Blida après une sér ie de 5tournois régionaux et le tournoifinal de Blida. Le coup d’envoi duchampionnat avait été donné lemois de novembre 2018. Les tour -nois se sont succédé à Alger, Oran,Sidi Belabbes, Blida, Arzew pourprendre fin à Blida le 3 mai 2019avec le tournoi final qui a consacréles meilleures équipes. Pour lerugby à 15, en seniors garçons, letitre de champion d’Algér ie estrevenu au Stade or anais qui adominé les 5 tournois précédents.Cependant, pour encourager lesclubs formateurs, la FAR a attr i-bué «le trophée de la fédération» àdeux clubs (rugby à 15 en seniors)

au club de l’Olympique Bor djKifane et à la ligue de Blida pourleurs effor ts et travail de promo-tion de la discipline. Le Stade ora-nais a récidivé en rempor tant éga-lement le titre national aux tour -nois de r ugby à 7 en senior sgar çons, la deuxième place estrevenue au club phare de la villed’Arzew. Pour les seniors dames,le titre de champion d’Algér ie estrevenu à Boushido d’Oran qui adominé les débats. En jeunes caté-gor ies filles et garçons, les cham-pions d’Algér ie sont issus de diffé-rentes r égions du pays, ce quidénote le travail qui est réalisé parles pôles de développement à l’est,à l’ouest et au nord du pays. Toutd’abord, honneur aux filles qui res-tent la plus grande satisfaction de

la FAR. En effet, dans les catégo-r ies féminines, pas moins d’unedizaine de clubs ont par ticipé aux 5tournois et au tournoi final du 4mai. Le club féminin de l’Étoile deBlida a rempor té le championnatdans trois catégor ies : les U12, lesU14 et les U 18. Le SMR de M’Silaest champion d’Algér ie dans lacatégor ie des U 16. Pour ce qui estdes garçons, en jeunes catégor ies,le titre de champion des U14 a étérempor té par El Najah de Blida.Le titre de champion des U18 a étéégalement rempor té par Najah deBlida. La coupe de la FAR des U14a été attr ibuée à l’ES de Sidi BelAbbès alors que le vice championd’Algér ie pour les moins de 18 ansa pour nom le Stade oranais. Parailleurs le club de Bologhine s’est

adjugé le titre des U16, alors que leclub qui a été honoré par la FARest le JF Bordj Kifane d’Algerpour la promotion du rugby dansla capitale. À l’occasion de l’orga-nisation de la première édition duchampionnat d’Algér ie, la FAR aattr ibué la Coupe du fair-play auxgarçons de Sidi Bel Abbès. Pour lesfilles, ce titre honor ifique est reve-nu à l’équipe de JF Bordj Kifane.À noter la très bonne organisationdu tournoi final de Blida dont lemér ite est revenu à la ligue deBlida, à la FAR et aux clubs pré-sents. Tous ces jeunes rugbymen etrugbywomen présents à Blida ontpr is conscience à la fin du cham-pionnat d’Algér ie qu’ils ont gravéleurs noms en lettres d’or dansl’histoire du rugby algér ien.

VOLLEY-BALLChampionnatd’Algérie(messieurs)

Le NR BordjBou Arreridjsacré Le NR Bordj Bou Arreridj est

sacré champion d’Algériepour la 7e fois de son histoire.Les Bordjiens ont réussi àconserver leur trophée, pour la6e saison de suite, après avoirbattu l’OMK El Milia (3-2),samedi à Douera (Alger), lors dela 10e journée des play-offs. Quipeut mettre fin à l’hégémonie duNRBBA ? Bien malin celui quipeut apporter la réponse à cettequestion. Pour la 6e saison desuite, les protégés de AbdelbakiDif sont sacrés championsd’Algérie. Un nouveau trophéedans la vitrine du club glané aubout du suspense. Et pour cause,il fallait attendre la dernièrejournée du championnat pourvoir les Bordjiens terminer, unenouvelle fois, sur la plus hautemarche du podium. Alors qu’ilsétaient deux à prétendre au sacresuprême, le NRBBA a finale-ment eu le dernier mot bien aidé,faut-il le rappeler, par le GSPétroliers. En effet, après avoirdébuté les play-offs sur les cha-peaux de roues, les Pétroliers sesont essoufflés dans la dernièreligne droite en battant difficile-ment le NC Béjaïa (3-2), jeudi, eten s’inclinant face à l’ES Sétif(2-3), vendredi. Pour sa part, leNRBBA a su tirer parti descontreperformances de son chal-lenger pour terminer en tête (21pts), même si les Jaune et Noir sesont fait une petite frayeur cesamedi. Contre l’OMK El Milia,le NRBBA.

HANDBALLExcellencedames

Le GS pétrolierss’offre le titre Le GS Pétroliers (dames) a

été sacré championd'Algérie de handball de la sai-son 2018-2019 en dépit de sadéfaite devant le HCB El-Biarpar 20-22 (mi-temps: 10-14), enmatch comptant pour la 18e etdernière journée de la divisionExcellence, disputé mardi àBordj El-Kiffan (Alger). LesPétrolières remportent le titregrâce à leur victoire au matchaller (24-22) sur le terrain duHBCEB. Le GSP, qui a concédésa 1re défaite de la saison, parta-ge la 1re place avec le HBCEBavec 34 points sur 36 possibles.La formation pétrolière succèdeau HBC El-Biar au palmarès duchampionnat féminin. Ce titreest le 26e pour le GSP dont 17sous l'ancienne appellation (MCAlger) et 9 avec le nouveausigle. Les deux équipes seretrouveront à nouveau en finalede la Coupe d'Algérie samediprochain (15h00) à la Coupoledu complexe olympiqueMohamed-Boudiaf (Alger).

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Les poulains de l'entraîneurHocine Kasdi, un ancienjoueur de l'ES Draâ El-

Mizan, ont su comment renverserla vapeur en seconde mi-temps eninscr ivant successivement parSofiane Zemouche, MohamedTouzr i et Said Hassani qu'on sur -nomme Lamouna dans son villa-ge. " Ce fut un match très discutésur tout en première mi-temps caril s'est achevé sur le score de zéro

par tout. Mais au retour des ves-tiaires, notre entraîneur a joué lacar te des remplaçants. Celle-ci adonné ses fruits parce que nousavons pu quand même inscr iretrois jolis buts devant nos sup-por ters qui se sont déplacés enmasse pour nous soutenir.D'ailleurs, je saisis cette occasionpour dédier cette coupe à toutnotre village" , nous dir a M.Far id Fer rat en sa qualité device-président aux côtés du prési-dent Hamid Nezlioui au lende-

main de cette éclatante victoire." Cer tes, cer tains joueur s ontavancé dans l’âge, ils ont quandmême fait des effor ts à l'exempledu capitaine d' équipe M. AliSouttou avec ses cinquante-quatre ans" , ajoutera notre inter -locuteur. Au retour dans le douarde Boumahni, ce fut alors unegr ande liesse. " Ce sont lesmoyens qui nous manquent.Sinon, on aurait une bonne équi-pe. Il faut r appeler que nousavons engagé un club en pré hon-

neur de wilaya durant une saisonmais faute de moyens, nous avonsabandonné. La preuve est quenos aînés ont montré leurs qua-lités sur le ter rain en rempor tantune coupe en dépit de leur âgeavancé" , nous déclarera un ex-joueur de la JS Boumahni. Peut-être avec l' engazonnement dustade communal qui est à saphase finale, les deux équipes decette municipalité, à savoirl'Atletic Club de Ain Zaouia et laJS Boumahni, vont se relancerdans le championnat de wilaya.Une chose est sûre : en voyant cestr availleur s dont la plupar tdépasse largement la quarantai-ne à l'exemple Mo Haddadi exjoueur de la JS Bordj Menaiel, ilest à dire que ni le spor t en géné-ral ni encore moins le footballn'ont pas d'âge. Il est à noter, parailleurs, que la JS Boumahni jouesur un autre front, à savoir lechampionnat de cette ligue." Nous sommes à la deuxièmeplace" , dir a encore M. Far idFer r at. En conclusion, celui-ciremercie tous les joueurs et lestaff technique qui n’ont ménagéaucun sacr ifice en dépit de leursobligations familiales.

Amar Ouramdane

Mardi 7 mai 2019SPORT22

TIZI-OUZOU Coupe de la Ligue sport et travail

La JS Boumahnifête sa coupe

La JS Boumahnidans la commune

d’Aïn Zaouia aremporté, samedi

dernier au stadedu 1er Novembre de

Tizi-Ouzou, lacoupe de footballde la Ligue sportet travail devant

l'équipe deDjemaâ Saharidj

(3 - 0).

RÉGIONALE 1 Chabane Meftah, entraîneur du CRB Tizi-Ouzou

«Le CRBTO doit jouer les premiers rôles»

La Dépêche de Kabylie: le CRB Tizi-Ouzou aterminé la saison en force en se maintenant enRégionale 1 et en occupant une positionhonorable, un commentaire?

Chabane Meftah : Pour ne r ien vous cacher, on avécu des moments difficiles cette saison, sur toutlors de la phase-aller, où les résultats n'ont passuivi. Mais durant la deuxième moitié de la sai-son, l'équipe est revenue en force, sur tout lorsdes derniers matchs. On a terminé le champion-nat sur une bonne note. Nous avons atteintnotre objectif en nous maintenant dans la divi-

sion et en nous classant au milieu du tableau.Mais on a dû cravacher dur pour se sauver dupurgatoire.

Avez-vous douté à un momentdonné des capacités du groupe ?

Non pas du tout, je connais bien mes joueurs etje savais qu' ils pouvaient relever le défi et sau-ver l' équipe de la relégation. J ' avais uneconfiance totale dans mon groupe et Dieu merciles joueurs ne m'ont pas déçu et n'ont pas déçules dir igeants et les suppor ters qui étaient trèsinquiets de voir leur équipe favor ite dégr ingoleren régionale 2. Le CRB Tizi Ouzou ne mér itepas de vivre de tels scénar ios chaque saison.

Le CRBTO doit donc revoirses objectifs à la hausse ?

Tout à fait, le CRB Tizi Ouzou est un club his-tor ique qui mér ite de jouer dans un palier supé-r ieur en inter-régions ou en DNA, à l' image dela JS Azazga et de l'US Béni Douala. On a lesmoyens humains et financiers pour r ivaliser

avec les meilleurs de la régionale 1. J 'espère quela direction va mettre le paquet la saison pro-chaine, pour viser l'accession en inter-régions.C'est là le souhait de la galer ie du CRBTO quiattend toujours une autre accession.

Qu'en est-il de votre avenirà la barre technique du club ?

Au CRBTO je suis chez moi et dans ma deuxiè-me famille. J 'ai toujours répondu à l'appel ducœur. Concernant votre question, il faut laposer au président seul habilité à trancher surmon avenir. Le plus impor tant c'est de voir leCRB Tizi Ouzou gravir les échelons et goûter àd'autres accessions. Quant à moi, je suis unentraîneur, aujourd’hui je suis au CRBTO maisdemain je pour rais être dans un autre club.Néanmoins, si on me propose de rester, je nerefuserai pas, parce que comme je vous aidéclaré, le CRBTO c'est chez moi.

Entretien réalisé parMassi Boufatis

Âgé seulement de 18 pr in-temps, il est déjà sous

les feux de la rampe et atti-re les convoitises. Il s’agitde Sid Ahmed Houar i, unjunior première année,qui fait des mer -veilles non seu-lement ausein de saca t égor ie,mais aussiau sein dela formation réserve. En effet,l’enfant de Boghni, qui a com-mencé à taper dans le ballon très

jeune avant de signer sapremière licence au seindu DC Boghni où il ajoué pendant quatreans, a rejoint, depuis

trois ans, la JSK en caté-gor ie cadets première

année. Aujourd’hui,le joueur sembleavoir tout lepotentiel pourconcurrencer lesplus grands du

foot national. Aligné en secondepér iode le 28 avr il dernier avecles espoirs, lors d’une opposition

face à l’équipe première, Houar ia changé en quelques minutes laphysionomie de la par tie. L’ailiergauche des U19 a d’abord réduitla marque de manière imparable,avant d’étaler ensuite toute saclasse. Samedi dernier, le joueura récidivé lors d’une autre jouteamicale en marquant un but detoute beauté. Par sa précision, savitesse, ses dr ibles déroutants, sespasses millimétrées et sa force depénétration, Houar i n’ar rête pasd’épater par tenaires et adver -saires. Un vrai r égal pour lesyeux. Ayant joué depuis le début

de la saison cinq matches avec lesespoir s, le jeune joueur n’ajamais déçu le staff de cette caté-gor ie qui lui a toujours tout letemps réservé une bonne note.L’enfant de Boghni, qui sembletout savoir faire avec un ballon,est promis à une grande car r ière,pour peu qu’une chance lui soitaccordée. La JSK a tout intérêt àlui tendre les br as avant qued’autres clubs ne viennent le chi-per.

Z. L.

L'USMDBKs'offrele trophéeLes U13 de l'USM Draâ Ben

Khedda se sont adjugé la finalede la coupe de wilaya de Tizi Ouzoudu spor t pour tous, en battant l'ASBordj Menaiel sur le score sansappel de 5 à 1. Une vraie démonstra-tion de force des U13 des Ciel etBlanc qui finissent la saison en apo-théose en démontrant que la patteexiste à Draa Ben Khedda et quel'avenir est assuré. La finale a eulieu le 1e Mai dernier au stadePolyvalent de Tizi Ouzou et les bam-bins de l'USMDBK étaient à la hau-teur et se sont illustrés de for t bellemanière. Quant aux U12 et les U11,ces derniers se sont inclinés respecti-vement en finale de la coupe dewilaya «Spor t pour tous», face àl'Olympique Draa El Mizan 1 à 0 etl'ABC Foot sur le score de 2 à 1.Mais tout de même, ils ont achevé lasaison à la deuxième place.M.B.

TIZI-OUZOU Coupede wilaya «Sport pourtous» (U13)

Le CRRToudja célèbreson accessionUne fête conviviale a été orga-

nisée, samedi dernier, à la salledes fêtes de Larbaâ, dans la commu-ne de Toudja, pour célébrer l'acces-sion des seniors dames du CRRToudja en Nationale 1. Plusieursinvités ont répondu favorablement àl' invitation de l'APC et de la direc-tion du club, dont le DJS, des spon-sors et d’anciens coachs du club. Descadeaux ont été offer ts aux athlètes,aux entraîneurs, aux sponsors ainsiqu’aux amis du club, dans uneambiance bon enfant. A noter quecette montée intervient à l’issue de latoute première saison du CRRToudja en Ligue 2. Un objectifatteint grâce à la conjugaison deseffor ts de tout l’entourage du club,par ticulièrement la direction cha-peautée par l’infatigable Benchikh.Z. H.

VOLLEY-BALLNationale 1 (Dames)

Le GS SourGhozlanerafle la miseLa finale de la coupe de wilaya de

Bouira de handball catégor iesU13, U15, U17 et U19 (garçons), quis’est déroulée samedi dernier auniveau de la salle OMS de la ville deSour El Ghozlane a été dominée parle GSSG (Groupement spor tif deSour el Ghozalne) présent dans lesquatre finales. En effet, le U13 et lesU15 du GSSG ont dominé la JSChorfa, tandis que dans les catégo-r ies U17 et U19, deux finales 100%Sour Ghozlane, deux finales mettantaux pr ises le GSSG à l’OlympiqueSour Ghozlane, rempor tées par legroupement. A noter la bonne orga-nisation de cette finale par la liguede wilaya présidée par Fer rah qui aopté pour cette ville pour le travailadmirable que font les deux clubslocaux pour le développement de lapetite balle.M’hena A.

HANDBALL Coupede wilaya de Bouira

JS KABYLIE (Catégorie juniors)

Houari Sid Ahmed, un nom à retenir

Le coach du CRB Tizi-Ouzou,Chabane Meftah, estime que

son équipe est appelée àrevoir son objectif à la hausse

la saison prochaine, pourjouer carrément l'accession

en Inter-régions.

Page 13: BÉJAÏA U PREMIER JOUR DU AMADHAN DES PRIX ......où les forces coloniales mitraillè-rent la foule dansles rues de la ville. De son côté, la légion étrangère a précipité les

Mardi 7 mai 2019 SPORT 23

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

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La Dépêche de Kabylie :comment se déroule la prépa-ration pour le match desamedi contre le PAC ?

Billel Ouali : La préparation sedéroule dans une tr ès bonneambiance et une réelle sérénité.Le groupe est conscient de latâche qui l’attend face au PAC,l’une des meilleures équipes deLigue 1.

Le PAC est en effet très enforme actuellement, avec unedeuxième place au classe-ment. Comment abordez-vousce rendez-vous ?

Le Paradou renferme des élé-ments pétr is de qualités, c’estune équipe que nous prenonstrès au sér ieux. Nous serons vigi-lants jusqu’au sifflet final del’arbitre. Le match sera difficile

pour les deux équipes, même sielles aborderont ce match avecdes objectifs diamétr alementopposés. Notre adversaire vise letitre et ne viendra pas à Béjaïapour faire du tour isme. Quant à

nous, nous jouons notre survieen ligue 1.

Vous êtes donc déterminés à gagner…

Ce match face au PAC est un

tournant décisif pour rester encourse pour le maintien. Cer tes,on a raté beaucoup de points,notamment à domicile, et beau-coup d’occasions de nous éloi-gner de la zone rouge, mais nousne regardons pas der r ière, nousnous concentrons sur le prochainmatch et les trois points devrontrester à Béjaïa. Le match sejouer a en jour née, en pleinRamadhan, mais cela pour raitconstituer un handicap pour les22 joueurs. A nous donc d’êtrevolontaires et réaliser un bonrésultat.

Quelles sont les chances du MOB pour le maintien ?

Nos chances pour le maintiensont intactes. Il suffit de biennégocier les 4 matchs restants.La mission ne sera pas facile,mais avec l’union de tout lemonde et la conjugaison deseffor ts on pourra s’en sor tir. Lasituation est difficile mais pasimpossible, il suffit de croire enses capacités et ne pas baisser lesbras.

Un message à adresseraux supporters ?

J e veux juste leur demanderd’avoir confiance en nous et devenir nombreux samedi pro-chain pour nous soutenir. Nousavons besoin d’eux. Le match nes’achève qu’au sifflet final del’arbitre, il faut donc savoir êtrepatient car tout peut ar r iver jus-qu’à la dernière minute.

Propos recueillis par Z. H.

Le milieu deterrain du MOB,

Billel Ouali,nous parle de la

préparation del’équipe pour leprochain match

face au PAC.

MO BÉJAÏA Billel Ouali, milieu de terrain

«LE MATCH DU PACSERA LE TOURNANT»

JS KABYLIE La reprise devait avoir lieu hier en nocturne

Encore cinq jours pour préparer le CSCAprès une journée de repos avant-hier, les

joueurs de la JSK devaient reprendre lechemin des entraînements hier à 22h30 austade du 1er novembre de Tizi Ouzou. Lestaff technique conduit par Dumas a tracéson plan de travail pour peaufiner la prépa-ration en prévision du match du CSC. Aprèsavoir travaillé tous les volets, le coach kaby-le axera son travail sur le volet technico-tac-tique jusqu’à vendredi prochain. Et il sem-blerait que le même groupe qui a affronté leMCO sera aligné face aux Sanafir s, vu sonbon rendement et le très bon résultat. Un oudeux changements pour raient néanmoinsêtre opérés. Misant énormément sur une vic-toire, Dumas ne cesse d’or ienter et de moti-ver ses joueurs en prévision de la prochainerencontre. Un rendez-vous capital pour lesKabyles qui doivent gagner pour préserverleurs chances de jouer le titre. Tous les

joueurs sont disponibles et le coach kabyleutilisera toutes ses car tes gagnantes. De leurpar t, les coéquipiers de Lyes Chetti prépa-rent ce rendez-vous avec un très bon moral.La dernière victoire réalisée face au MCO yest pour quelque chose. L’objectif mainte-nant est de battre le CSC avant de recevoirl’USMA au stade du 1er novembre. Ce quireste le souhait de tous les amoureux de laJSK. Ces derniers rêvent de voir leur clubgagner le titre qu’il n’a pas gagné depuis2008.

Salhi risque une lourde sanctionSur un autre plan, le gardien de but de laJ SK, Abdelkader Salhi, devr ait passerdevant le conseil de discipline dans les pro-chaines heures. S’étant pour tant déplacé au

stade, samedi passé, en vue du match amicalcontre l’équipe réserve, le joueur a vitequitté les lieux sans aviser personne, justeavant le début de la rencontre. Un compor te-ment qui a ir r ité et le staff technique et ladirection. Selon une source fiable, le joueurdevait d’abord s’expliquer hier soir devant lestaff lors de la séance de la repr ise. Mais ildevra ensuite passer devant le conseil de dis-cipline du club. Tout por te à croire donc quele por tier kabyle sera sanctionné financière-ment. Sur le plan spor tif, le coach Dumaspourrait le pr iver du prochain match face àConstantine. La direction du club a en effetdéclaré tolérance zéro avec les cas d’indisci-pline. L’on connaîtra dans les prochainsjours les sanctions qui seront infligées aupor tier kabyle.

M. L.

OGC Nice

Atal éblouitParis

Impressionnant depuis sonar r ivée à Nice, Youcef Atal a

fait sensation contre le Par isSaint-Germain (1-1), samedi enLigue 1. Une prestation de choixqui a un peu plus fait gr imper lacote du latéral droit algér ien. «Iln'a peur de r ien et ce qu' il réaliseà l'entraînement, il le reproduiten match. Il ne se pose pas dequestions. C'est bien pour lui etbien pour nous.» A l' issue dumatch nul de Nice contre le Par isSaint-Germain (1-1), samedi enLigue 1, Chr istophe Hérelle n'apas manqué de saluer la nouvellebelle prestation de son coéquipier,Youcef Atal (22 ans). Car le laté-ral droit, noté 8/10 et élu hommedu match, a livré une sacréecopie. En effet, l'Algér ien (6 butsen L1), qui restait sur un déton-nant tr iplé contre Guingamp (3-0), la semaine passée, en a faitvoir de toutes les couleurs auxjoueurs de la capitale.Notamment au pauvre JuanBernat, qui a souffer t sur lesinnombrables percées de l'Aiglondans son couloir. Sur l'uned'entre-elles, l'ancien élément deCour trai a laissé l'Espagnol sur lecar reau avant de servir idéale-ment Allan Saint-Maximin, qui atouché la bar re sur sa frappe etmanqué le break. Une action quia précédé le penalty transformépar Neymar. Aligné dans un rôled'ailier gauche, le Fennec n'ajamais hésité à dézoner pourcréer le danger et pousser lesPar isiens, débordés, à la faute,pour tenter de le freiner. Unepolyvalence assez déroutante etune activité incessante qui en fontun joueur atypique. Une per for -mance, même face à une équipequi n'a plus r ien à jouer, qui n'apas dû échapper aux plus grandsclubs européens. Annoncé sur lesrangs, le PSG a pu admirer lapalette très intéressante du jeunealgér ien dans son antre. Chelsea,l'Atletico Madr id, ou encore leBayern Munich, ont égalementdû apprécier le rendement d'Atal,dont la cote a encore un peu plusgr impé en flèche. Même siPatr ick Vieira a déjà annoncévouloir retenir sa pépite, uneoffre aux alentours des 40 mil-lions d'euros pourrait pousserson joueur vers une formationplus huppée.