Stages scolaires dansles services municipaux

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Stages scolaires dans les services municipaux

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Livret destiné aux étudiants du secondaire.

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Les métiers :Petite enfance : assistante maternelle, éducateur de jeunes enfants, puéricultrice.Education : cuisinier, personnel de restauration, assistant du personnel enseignant, éducateur.Enfance, jeunesse et sports : éducateur sportif, maître nageur-sauveteur, animateurs spécialisés (social, culturel ou sportif), gardien d’équipements sportifs.

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Enfance, éducation, jeunesse et sports

Une mairie ne se contente pas d’entretenir les rues, d’arro-ser les fleurs ou de délivrer des permis de construire. Elle développe aussi des actions dans les domaines de l’enfance, de l’éducation, de la jeunesse et des sports… Qui ne sont pas obligatoires !Elle gère les crèches, l’accueil et l’animation dans les écoles priMaires et maternelles, les séjours en centre de loisirs. Le service Enfance organise chaque année le Festival du jeu, qui permet de découvrir de nouveaux jeux de société. Le CAP’J et le Bureau Information Jeunesse s’adressent aux 13/25 ans : aide aux projets, tremplin vers la réussite scolaire et l’insertion professionnelle, ateliers, séjours et vacances. La palette est variée. Les activités sportives sont aussi essentielles. Saint-Ouen gère le centre nautique, les gymnases, la patinoire, les stades. La Ville organise, en relation avec ses partenaires, des animations et des rencontres sportives.

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S o m M a i r eIntroduction ///////////////////////////////////////////p5Les métiers communs ///////////////////////////////////p6Action sociale, santé et insertion /////////////////////////p10Enfance, éducation, jeunesse et sports ////////////////////p14Environnement et patrimoine ////////////////////////////p18Urbanisme et économie //////////////////////////////// p22Culture ///////////////////////////////////////////// p26Ressources humaines ///////////////////////////////// p30Administration, finances et prévention/sécurité //////////// p34Communication et relations publiques /////////////////// p38

Fonction(s) publique(s) et administrations ///////////////// p42Les collectivités locales //////////////////////////////// p44La commune ///////////////////////////////////////// p46

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Saint-Ouen s’engage depuis plusieurs années pour la réussite sociale et citoyenne de sa jeunesse : la scolarité est une étape essentielle et nous pose aujourd’hui autant d’espoirs que de défis. L’orientation scolaire, les stages en entreprise, les forums-découverte des métiers, les parcours de réussite… apportent bien sûr quelques réponses que nous souhaitons améliorer.

Le Bureau Information Jeunesse propose au bénéfice des 18 – 25 ans un accompagnement personnalisé et permanent en matière de formation et d’accès à d’emploi. Le dispositif des stages scolaires accueille chaque année plus de 200 élèves (collégiens et lycéens) au sein de nos services municipaux. Pour mieux découvrir notre collecti-vité, ses ressources et ses métiers, nous vous proposons ce livret de présentation qui vous apportera des informations essentielles.

Bonne découverte

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Les métiers :Directeur général des services, directeur général adjoint, directeur, responsable de service, secrétaire, agent d’accueil, standardiste, agent administratif.

Les métiers communsComme toute organisation ou entreprise, une mairie pos-sède plusieurs métiers dits « fonctionnels » pour assurer son fonctionnement interne au quotidien. Par exemple, ces métiers peuvent être d’ordre stratégique (management du personnel, planification des projets…) ou liés à des tâches de secrétariat, d’accueil du public, de gestion du standard téléphonique. Ils se retrouvent dans chacun des services de la Ville. En interne, la mairie de Saint-Ouen dispose aussi d’un parc informatique important qu’il faut maintenir au quotidien et faire évoluer.

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Le Directeur Général des Services (DGS) dirige et coordonne les services de la Ville en fonction des objectifs fixés par le Maire et son équipe. C’est un métier complexe et très dense, basé sur une relation de haute confiance avec le Maire. Le DGS intervient dans tous les domaines transver-saux et difficiles. Il accompagne et conseille les élus, prépare les bureaux municipaux, rédige les comptes-rendus. Pour remplir ses missions, il s’appuie sur une équipe de directeurs généraux adjoints. Cela suppose une orga-nisation des services efficace, de faciliter le travail entre les directions et de rechercher les ressources nécessaires.

Les journées sont denses et les sujets traités très divers. Ce métier exige beaucoup d’expérience dans les collectivités ainsi que des capacités d’écoute et de pédagogie. Il faut savoir mobiliser ses troupes, réguler les tensions et favoriser le dialogue… tout en s’assurant que la Ville se déve-loppe avec dynamisme dans le respect du droit, des personnes et du statut.

Michel NAMURADirecteur Général des Services

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Agnès COMBAULTAssistante de direction

Mon rôle principal est d’assister une Directrice générale adjointe de la Ville, c’est-à-dire de lui apporter une aide permanente en terme d’organisation, de gestion, de communication d’information, d’accueil, de classement et de suivi de dossiers. J’exécute les tâches courantes de secrétariat, accueil téléphonique ou de ren-dez-vous, rédaction de textes, gestion de l’agenda, planification de réunions, préparation des dossiers, classement, revue de presse, gestion du courrier.

La directrice et l’assistante for-ment un véritable binôme. Une relation de confiance entre elles est primordiale, car elle permet de délimiter le périmètre d’action. Il faut connaître la Ville, son environnement professionnel, son organisation et ses procédures de fonctionnement. C’est difficile au début ! De plus, il faut rester infor-mée sur tout ce qu’il se passe… Et il se passe des choses tout le temps ! J’aime ce métier, car je suis autonome. J’apprécie aussi la confiance qu’on m’accorde et c’est essentiel.

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J’apporte une assistance aux services de la Ville dans la mise en place d’outils informatiques de gestion et d’organisation. Ces pro-jets sont identifiés et répondent à des besoins. Ils peuvent être initiés par les services informati-ques ou par la Direction générale. Nous formalisons ensuite une réponse technique. J’interviens tout au long de la vie du projet : de l’étude du besoin à la mise en place de l’outil. Ainsi, nous avons dématérialisé le courrier papier au sein de la mairie, le service est plus rapide et efficace. Il y a parfois quelques résistances au

changement de pratiques, il faut alors expliquer, accompagner et susciter l’adhésion. Quelquefois, c’est une source de stress.J’aime le mouvement perpétuel de ce métier : organisations et technologies évoluent sans cesse ! Ces projets ont un impact mesurable. Nous montrons que l’administration sait s’adapter aux mutations de la société.

Rachid KIDAÏChef de projet informatique

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Avec le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), les communes remplissent d’importantes missions liées à l’action sociale. Il distribue le RMI, la carte d’invalidité, la carte améthyste, par exemple. L’espace Henri-Grouès Abbé Pierre accueille les populations en grande fragilité, les personnes sans domicile fixe et leur offre un hébergement temporaire hiver comme été. La Ville aide et informe les personnes en grande difficulté. Elle tente de dénouer des situations parfois pénibles, notamment en termes de logement. Un service accueille les femmes victimes de violences conjugales ou de mal-traitance. La Ville veille au bien être et à la santé des habitants. Elle gère des centres municipaux de santé de qualité, un service de soins infirmiers à domicile, un centre de planning familial et un centre d’addictologie.

Action sociale, santé et insertion

Les métiers :L’action sociale : aide à domicile, aide-soignante, secrétaire médicale, psychologue, conseiller en économie sociale et familiale...La santé : infirmière, médecin généraliste et spécialiste, pédicure/podologue, masseur kinésithérapeute, assistant et prothésiste dentaire, laborantin, diététicien...L’insertion : assistant social, conseiller d’insertion...

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J’interviens au quotidien auprès de personnes âgées à leur domicile pour les aider à réaliser des tâches qu’elles ne peuvent plus assumer. J’aide à rompre leur isolement social. Parfois, je suis la seule personne qu’une personne âgée verra dans la journée…J’ai été élevée dans une famille où les personnes âgées vivaient sous le même toit que nous. Les anciens sont nos racines et la société doit en prendre soin comme pour nos enfants. On a trop tendance à les oublier ! Pourtant, elles recèlent d’histoi-

res et d’anecdotes : j’apprends beaucoup auprès d’elles. L’aide à domicile doit aimer et respecter les personnes, établir une relation de confiance et être discrète. Elle doit aussi être formée pour recon-naître les maladies ou affections : maladie d’Alzheimer, violences, dépression... C’est un métier parfois difficile, physiquement et moralement, mais humainement passionnant !

Manoubia ZITOUNIAide à domicile

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J’accueille tout agent qui souhaite me rencontrer quelles que soient les difficultés qu’il rencontre que ce soit d’ordre administratif, financier, familial ou relationnel. J’analyse sa situation et recherche avec lui les solutions possibles. Je sollicite les dispositifs suscepti-bles de l’aider et l’accompagne dans ses démarches. J’ai aussi un rôle d’information, de conseil et d’orientation.

Soumise au secret professionnel, l’assistante sociale doit être à l’écoute et agir dans l’intérêt et le respect de la personne, mais elle peut aussi selon le cadre dans lequel elle exerce, avoir un rôle plus coercitif (ex : mandat judiciaire). J’aime ce métier pour son aspect relationnel. Toutefois, c’est un métier difficile en raison de l’évolution des problèmes sociaux (logement, divorce, suren-dettement, etc.) et l’insuffisance des moyens à notre disposition pour répondre aux difficultés des personnes.

Évelyne MandrouxAssistante sociale

du personnel

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Je suis médecin dans les centres municipaux de santé gérés par la Ville de Saint-Ouen et reçois des patients en consultation comme n’importe quel médecin de ville. À la différence de mes confrères, travailler pour une mairie me permet d’ajouter un volet préven-tion à mon métier et surtout de travailler en équipe.

J’ai une vision globale de la santé sur un territoire et interviens sur plusieurs étapes de la vie des gens que je soigne. Je vais à la ren-contre des gens, notamment des jeunes, pour aborder des sujets comme le Sida, la toxicomanie, l’alcoolisme. C’est un métier qui nécessite responsabilité et disponibilité ainsi qu’un travail personnel pour maintenir un bon niveau de connaissance. Les études sont longues : être médecin doit être une vocation. Ces difficultés sont compensées par ce qu’on reçoit des patients. Venir en aide à des gens en difficulté, en rendant la santé et la prévention accessibles à tous, est source d’une grande richesse personnelle.

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Mohad DJOUABMédecin

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Thomas BALDUCCIAnimateur

Mon rôle est de donner accès aux loisirs pour les jeunes de 13 à 25 ans. Mon poste est doté toutefois d’une forte singularité, car je dois apporter un aspect éducatif et citoyen. Mon but est de développer la responsabilité et l’autonomie des jeunes en les accompagnant dans leurs projets.J’aime le contact avec les jeunes, le travail avec les partenaires sociaux et le personnel des établissements scolaires. De plus, le travail d’équipe est à

la fois essentiel et primordial. Ce métier n’est jamais figé et offre en permanence une multitude de projets innovants.La principale difficulté est parfois le manque d’adhésion du public aux nouveaux projets. Encadrer des groupes de jeunes exige aussi une grande responsabilité. C’est un travail à plein temps qui demande du dynamisme ! De plus, on ne peut être animateur toute sa vie. Il faut se préparer une porte de sortie pour éviter de tourner en rond.

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Les crèches accueillent les enfants de 2 mois à 3 ans. Mon rôle est d’accueillir les bébés et de m’assurer de leur bien-être pendant la journée. Lorsque les parents arrivent le matin, je les inter-roge sur la nuit du bébé. L’auxiliaire de puériculture est toujours présente avec son groupe et la journée est rythmée par l’enfant : temps de jeu, temps de sommeil, temps du repas et temps

Sabrina DUSSARDAuxiliaire de puériculture

L’éducatrice de jeunes enfants assure le relais entre la direction et les équipes. Elle aide notamment les auxiliaires de puériculture à appliquer le projet pédagogique de la crèche,

qui organise la vie de l’enfant dans la structure. J’ai une mission de réflexion et d’action autour des activités ludi-ques. J’observe notamment l’expres-sion de petits groupes d’enfants dans un espace de jeux libres. Je peux ainsi prendre du recul, répondre aux parents sur des questions de pédagogie, soutenir les familles dans leur rôle de parents. L’éducatrice vient en renfort des équipes et est plus disponible. Il faut beaucoup de patience, aimer travailler avec des enfants en bas âge et être disponible auprès des parents. Toutefois, le contact avec les familles, le travail avec les professionnels du secteur est toujours très intéressant. La petite enfance est une période où tout s’apprend, tout évolue…

Paule PESCHEÉducatrice de jeunes enfants

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Nous sommes trois chefs de bassin coordinateurs à l’Espace nautique de la Ville. Je gère les plannings des maî-tres nageurs et définis leurs missions en fonction du projet pédagogique mis en place avec les groupes scolaires. J’ai aussi pour spécialité de m’occuper des animations, de la communication et de la vie de l’équipement. Pour ce faire, je réunis régulièrement les usagers pour dénicher ce qu’ils sou-haitent. Nous y répondons par des améliorations ou des événementiels ponctuels. C’est un métier que j’aime ! Il y a bien sûr quelques pics forts lors de jours de très beau temps, quand 800 personnes barbotent dans les bassins, mais ce sont des difficultés ponctuelles… Grâce à mon brevet d’État, j’ai l’occasion d’enseigner, ce que j’apprécie énormément.

En plus de mes fonctions, je peux faire du sport quand je veux et utiliser un bel équipement pour créer des événemen-tiels. Je ne compte pas changer !

Ludovic PHILIPPYChef de bassin coordinateur

du goûter. Le soir, nous indiquons aux parents comment s’est passée la journée. C’est un métier qui demande beaucoup de patience. Si on ne supporte pas d’entendre un bébé crier, mieux vaut changer d’orientation. De plus, nous avons des enfants à charge. C’est une forte responsabilité : il faut être à leur écoute et avoir les yeux partout ! C’est une véritable vocation avant d’être un travail. Mais c’est passionnant. À cet âge, l’enfant est en plein apprentissage. Quand ils commencent à parler ou à marcher, leur sourire est notre meilleure récompense

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Comme toute organisation ou entreprise, une mairie pos-sède plusieurs métiers dits « fonctionnels » pour assurer son fonctionnement interne au quotidien. Par exemple, ces métiers peuvent être d’ordre stratégique (management du personnel, planification des projets…) ou liés à des tâches de secrétariat, d’accueil du public, de gestion du standard téléphonique. Ils se retrouvent dans chacun des services de la Ville. En interne, la mairie de Saint-Ouen dispose aussi d’un parc informatique important qu’il faut maintenir au quotidien et faire évoluer.

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Les métiers :Bâtiment : maçon, plombier, électricien, serrurier, menuisier, architecte, ingénieur, dessinateur...Environnement : paysagiste, jardinier, agent d’entretien de la voie publique, chargé de projet espaces verts...Roulage : chauffeur, mécanicien, carrossier, magasinier...Informatique : ingénieur, technicien informatique, développeur, administrateur de bases de données.

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Tu préfères certainement te promener dans une ville propre et agréable à vivre ! Chaque mairie possède son propre patrimoine qu’elle gère et entretient au quotidien : bâtiments, routes, rues, jardins publics… Les domaines d’intervention sont nombreux et variés. Lorsqu’elle l’estime nécessaire, la Ville peut décider de rénover les équipements municipaux (piscines, gymnases, etc.) ou d’en construire de nouveaux. Elle intervient aussi pour gérer la circulation des voitures ou des piétons, les parkings, les stationnements. Elle collecte les déchets et met en œuvre des actions pour améliorer l’environnement (par exemple, utiliser des produits moins dangereux pour la nature).La mairie dispose aussi d’un parc automobile, de machines et d’outils de voirie.

Environnement et patr imo ine

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Pauline BEASSEResponsable

du service Déplacements

Je suis responsable de la sécurité et de l’organisation de l’ensemble des déplacements qui s’effectuent dans la Ville : voitures, deux-roues, piétons. Je travaille en étroite collaboration avec la RATP pour améliorer les services de transport offerts à la population. Je parti-cipe aussi activement à l’amé-nagement des espaces publics afin de garantir leur accessibilité aux personnes handicapées. La gestion des parkings municipaux et du stationnement sur la voirie fait aussi partie de mes missions. Il faut beaucoup de patience et

d’organisation en raison du nom-bre de projets et d’intervenants élevés. Ce travail est très intéres-sant car il est concret et m’amène à la rencontre des Audoniens. Je prends en compte leurs attentes et trouve des solutions pour amé-liorer leur cadre de vie.

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Julien DelaneuvilleMécanicien

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SErika VIOLEAU

Conducteur d’opérations

J’interviens dès que l’idée de pro-jet de création ou de modification importante touche un bâtiment de la Ville : bibliothèque, école… Mon rôle est de suivre l’opération à partir de l’idée jusqu’à un an après la fin des travaux. Je vérifie d’abord la faisabilité du projet (recherche du terrain adapté par exemple), planifie les étapes, recherche les intervenants internes ou

J’ai réalisé un stage de trois mois à la direction du Parc automobile pour découvrir le métier. Cette expérience m’a plu et j’ai postulé à un poste vacant. J’aime les automobiles et j’ai

toujours voulu avoir un métier dans ce domaine. Être sale en fin de journée ou avoir les mains dans le cambouis ne me gène pas : la mécanique est une passion !Au quotidien, mon chef de service établit une feuille de route. J’assure l’entretien du parc automobile de la Ville, les réparations et les révisions. Les véhicules sont nombreux et variés : laveuses, aspiratrices, motos, camions-grue, tracteurs… et voitures ! Il ne faut pas avoir peur de se salir pour faire ce métier. C’est un travail physique. Il faut être très motivé. Les véhicules évoluent constamment et il faut se former régulièrement pour rester à la pointe.

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Gérard FIQUETResponsable d’unité aux

Parcs et jardins

externes, coordonne leurs interventions et m’assure d’obtenir les validations. Le respect des délais et des coûts est primor-dial. J’ai une formation d’architecte. C’est utile car on gère à la fois les demandes de locaux par les usagers, la conception de l’espace et la réalisation avec les entreprises.Il y a beaucoup d’intervenants. Il faut une organisation stricte, aimer le travail en équipe, instaurer le dialogue, trouver des compromis et suivre les évolutions du métier. J’apprécie de découvrir des projets sans cesse différents.

Je suis entré à Saint-Ouen comme jardinier en 1980 et ai évolué vers des missions plus administratives. Je suis aujourd’hui responsable d’unité et encadre sept agents de maîtrise. Mes objectifs me sont donnés par mon responsable hiérarchique. Je gère ensuite les priorités et l’organisation du travail des équipes. J’interviens également dans la préparation du budget, des commandes et l’évolution des méthodes de travail, notamment dans le cadre du développement durable.Je ne pense pas faire un travail routinier. Au contraire ! C’est un travail de longue haleine dans lequel je m’investis pleinement. J’ai d’ailleurs toujours été passionné par le jardinage, la nature ou l’écologie. Il faut beaucoup

de motivation et aimer le goût du travail bien fait pour faire ce métier. L’horticulture nécessite aussi de la créativité. Les vrais passionnés voient ce travail comme un loisir.

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Urbanisme et économie

Les métiers :Architecte, chargé d’études, technicien / ingénieur en urbanisme, chargé de mission en développement durable, inspecteur de salubrité, instructeur des permis de construire.Chargé de mission (commerce, artisanat, tourisme), chargé des relations avec les entreprises, chargé du développement économique.

La région parisienne manque de logements pour tout le monde. Pour tenter de répondre, à son échelle, à ce problème, Saint-Ouen a construit plus de 3000 logements depuis 2000. La Ville fait également du confort et de la sécurité des habitants une priorité. Elle fait la chasse aux bâtiments insalubres et intervient pour demander leur rénovation ou leur démolition, lorsque plus rien ne peut être fait. La Ville, enfin, aménage pour éviter l’existence de quartiers monopolisés par les bureaux et désertés la nuit venue. Logements, commerces et espaces verts doivent investir ces zones ! La construction du quartier des Docks, en bord de Seine, est un bel exemple d’aménagement. Ce quartier accueillera bientôt des logements, des commerces, des entreprises, des espaces verts et des services publics.Les entreprises et les commerçants, comme le boulanger ou le boucher, participent aussi au dynamisme d’une ville. Saint-Ouen doit donc les soutenir, faciliter leur installation, favoriser l’emploi pour tous et soutenir le tourisme. Saint-Ouen, avec ses Puces, est la deuxième curiosité française après la Tour Eiffel !

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Mon service instruit toutes les autorisations d’occupation du sol sur le territoire audonien. Nous délivrons donc les permis de construire et de démolir. Le public peut aussi obtenir des renseigne-ments liés à l’urbanisme. Le ser-vice accueille ainsi les habitants et les professionnels. Nous allons sur le terrain pour vérifier que les constructions correspondent aux permis délivrés. Le service gère les visites de sécurité des éta-blissements recevant du public dans le cadre des commissions de sécurité. Enfin, je gère la Charte promoteur pour maîtriser les prix des nouveaux ouvrages immobi-liers à Saint-Ouen.

Ce métier nécessite une âme de juriste car la réglementation est conséquente. Mais nous sommes acteurs directs dans la mise en œuvre du projet urbain de la ville. C’est une profession toujours en action qui nous permet aussi de croiser des publics variés.

Dominique FERREResponsable du service Droit des sols et de la

commission de sécurité

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Le volet urbaniste consiste à réaliser des études de faisabilité : analyses urbaines de sites et de leur environnement immédiat (bâtiments, espaces publics, fonctionnement), en vérifiant les contraintes réglementaires pour faire des propositions d’aména-gement.La réalisation de cartes sert à illustrer les études et les supports de communication. J’interviens ainsi à la demande des collègues et des élus dans divers domaines : localisation des projets d’urba-nisme et de constructions, orga-nisation des lieux d’événements… Les cartes sont associées à des

bases de données (population, logements, commerces…) qui permettent de croiser les infor-mations pour réaliser des études très fines. De plus, la carte parle plus que de longs discours. J’aime ce métier car il me place au cœur du projet urbain et me permet de rencontrer du monde. De plus, la cartographie mêle à la fois graphisme et technique, ce que j’apprécie.

Charlotte BROWAEYSCartographe-urbaniste

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Ma direction veille à ce que la Ville soit suffisamment attractive pour que les entreprises et les commerçants s’y installent… et s’y sentent bien ! C’est du marke-ting territorial : nous « vendons » le territoire audonien. 3000 entreprises sont actuellement à Saint-Ouen. Nous travaillons aussi à favoriser les recrutements de proximité. Pour cela, nous orga-nisons des rencontres entre les professionnels et les Audoniens,

nous expliquons aux entreprises l’intérêt d’avoir des salariés vivants proches de leur travail. Enfin, nous valorisons les activités tou-ristiques de la Ville, notamment les marchés alimentaires ou les Puces. Nous intervenons notam-ment pour garantir la diversité de l’offre ou aider les commerçants à améliorer leur commerce. Ce métier est varié, rarement routi-nier, ce qui me permet d’opérer sur une grande palette d’activités. De plus, on côtoie beaucoup de gens. J’aime ce contact quotidien et ce travail en réseau.

Nicolas GUEGOUDirecteur du Développement économique et de l’emploi

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Les métiers :Bibliothécaire, archiviste, documentaliste, assistant et professeur d’enseignements artistiques, médiateur culturel, animateur scientifique.

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C u l t u r eFavoriser l’accès à la culture pour tous les publics, encou-rager la créativité, développer les pratiques artistiques et renforcer l’identité culturelle de la Ville qui se doit d’être vivante, dynamique et doit pouvoir offrir à ses habitants un vaste accès à la culture, sous toutes ses formes. Saint-Ouen gère de nombreux équipements culturels : les bibliothèques, la discothèque, le Conservatoire de musique, de danse, et de théâtre, l’école des Beaux-Arts et l’ATLAS, qui met à la portée de tous la culture scientifique. Une nouvelle média-thèque va bientôt voir le jour. Elle est située en plein cœur de Saint-Ouen. Ainsi, tous les habitants pourront s’y rendre à pied, emprunter des livres, des CD et même des DVD. Des rencontres, des lectures publiques y seront organisées. Au-delà de ses équipements, la Ville organise régulièrement des spectacles, expositions ou animations culturelles pour les habitants. Leur programmation est évidemment réglée comme du papier à musique !

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Je travaille au Conservatoire de la Ville et j’interviens sur trois domaines. J’apprends le chant et les techniques vocales, mis en pratique sur des chants lyriques. Je donne des cours de formation musicale (solfège), base indis-pensable à l’apprentissage du chant et d’un instrument. Enfin, je m’occupe de la chorale adulte qui se produit régulièrement lors de rencontres musicales. Ce métier demande beaucoup de temps, de volonté et de travail personnel.

En effet, pour enseigner le chant, il faut soit-même s’améliorer. La concurrence est importante ! Les horaires sont variés et n’ont rien à voir avec les horaires de bureau. Toutefois, ce métier est avant tout une passion. Le chant m’accompagne depuis toute petite. Il fait partie de ma vie. De plus, j’ai toujours aimé ensei-gner. Ce métier me permet donc d’équilibrer deux passions.

Frédérique EPIN Professeur

d’enseignement artistique

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J’ai pour mission de collecter tout document produit par les agents de la Ville, quelle qu’en soit la forme, et de les conserver dans de bonnes conditions. Certaines de nos archives datent ainsi du XVIe siècle ! Vient ensuite le classement. Il me faut sans cesse imaginer le lecteur du futur et sa façon de chercher. Je communique enfin les archives au personnel et au public externe. Ils disposent d’une salle de lecture et d’instru-ments de recherche.

J’aimais l’histoire et devenir archi-viste s’inscrivait dans la continuité de mes études. Regarder le passé permet de comprendre notre société et ses changements, voire de donner des éléments pour l’avenir.C’est un métier qui demande de la rigueur et de la constance : les tâches se répètent souvent et l’archiviste doit posséder un bon esprit de synthèse pour ne pas se noyer dans la masse d’informations.

Gaël NORMANDArchiviste

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Être bibliothécaire, c’est d’abord aimer lire et susciter l’envie de lire. Je travaille au sein d’une équipe. Nous sélectionnons des livres, des DVD, des disques que nous achetons, nous organisons les collections que nous mettons en valeur par des animations ou des expositions. Nous accueillons les usagers, nous les orientons dans leurs recherches, nous leur proposons des ouvrages vers les-quels ils n’auraient pas forcément pensé se tourner. Tous les publics sont concernés, jeunes ou moins jeunes… Nous travaillons aussi avec des personnes handicapées, des crèches, des classes ou des associations. Nous ouvrons la

bibliothèque les samedis et excep-tionnellement en soirée. Pour faire ce métier, il faut être curieux, aimer le contact avec les gens, être ouvert sur le monde et utiliser l’informatique et Internet. La lecture peut être un plaisir pour tous !

Malika PERSONBibliothécaire

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Les métiers :Chargé de recrutement, chargé de formation, technicien chargé de l’hygiène et de la sécurité, gestionnaire de paie, gestionnaire des conditions de travail, chargé de communication interne.

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Plus de 1500 agents travaillent à la Ville de Saint-Ouen. Les métiers sont aussi nombreux que variés. Comme n’importe quelle entreprise, la Ville doit donc recruter régulièrement du personnel pour mener à bien ses activités. Toutefois, la réglementation préconise d’embaucher principalement des fonctionnaires : Saint Ouen est en effet une collectivité locale, basée sur le service public. Ses missions et son activité existent pour satisfaire l’intérêt général. La Ville ne fonctionne pas comme une entreprise privée : elle ne fait pas de profit. La direction des Ressources humaines définit les besoins et s’assure de recruter la meilleure personne. Une fois l’embauche réalisée, il faut ensuite gérer la formation, l’évolution des carrières… et la rémunération !De plus, en tant qu’employeur, la Ville doit assurer la sécurité et les bonnes conditions de travail de ses sala-riés. Pour cela, elle dispose d’une unité adaptée qui intervient sur le terrain pour accompagner les services. Enfin, la communication interne veille à ce que les informa-tions circulent bien entre les services.

Ressources humaines

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L’ACMO est à la fois un acteur et un conseiller dans les domaines de la prévention et de la bonne application du code du travail dans la collectivité. Mon rôle est d’améliorer les conditions de tra-vail des agents. J’interviens pour cela sur le terrain, en formation, lors de réunions ou en rédigeant des rapports. La règlementation est lourde et évolutive. La responsabilité de l’ACMO est importante et peut le conduire devant un tribunal en

cas d’erreur. De plus, le domaine de la sécurité suscite parfois des blocages dans les services pour des raisons financières ou d’habitudes. Il faut alors savoir convaincre.Pourtant, c’est un métier pas-sionnant qui allie de la commu-nication et de l’administratif. Je suis amenée à rencontrer tout le monde et visiter les locaux du sol au plafond. Chaque jour est différent.

Dorothée PETOUXACMO (Agent chargé de la mise en œuvre des règles d’hygiène et de sécurité)

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Un mauvais recrutement peut avoir des conséquences impor-tantes pour toute organisation. Je suis donc chargée de mettre en adéquation les besoins en compétences avec les profils des candidats. J’accompagne les services dans les recrutements de la définition du besoin à la prise de poste. Nous gérons aussi un vivier de candidatures spontanées pour parer aux remplacements ou surcroîts d’activité.

Je peine parfois à trouver un équilibre entre les demandes des services et les contraintes logistiques et administratives des procédures. Il est également difficile de se retrouver confronté à la déception d’un candidat. J’aime toutefois la diversité de ce travail, l’absence de routine, la palette de métiers que je découvre et j’apprécie les retours positifs des services ou des candidats lorsque l’embauche est réussie !

Claire SCHOESERChargée de recrutement

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La communication interne s’adresse aux agents de la Ville. Ma mission est de développer un sentiment d’appartenance, de donner du sens à nos actions, de favoriser les échanges et de valoriser le travail des services. C’est un levier stratégique qui permet de motiver, d’informer et de rassurer en rendant des actions plus lisibles.J’ai plusieurs outils à ma dis-position. Je rédige le journal du personnel en lien avec les servi-ces, organise les événementiels internes (accueil des nouveaux agents, journée internationale des droits des femmes et temps

de convivialité) et développe des supports de communication. C’est un métier enrichissant. Je croise beaucoup de personnes et décou-vre chaque jour des métiers. Il faut être organisé, curieux et laisser traîner une oreille dans chaque bureau pour rester informé.

Pierre MARCHETTI,Chargé

de communication interne

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Les métiers :Administration - Finances : contrôleur de gestion, comptable, analyste financier, acheteur public, fossoyeur, hôtesse d’accueil, agent d’état-civil, appariteur.Prévention-Sécurité : agent de police municipale, éducateur spécialisé, médiateur, chargé de mission (aides aux victimes, accès aux droits, correspondant de justice...).

La Mairie gère de nombreuses formalités administratives auprès du grand public : remise des cartes d’identité, des passeports, gestion des cimetières, etc.Ses compétences sont vastes et très encadrées par la loi. Cette dernière évolue constamment et la Ville doit s’assurer de la légalité de ses actions.Comme toute collectivité locale, Saint-Ouen possède son propre budget. Il sert à financer les actions de la ville et à payer les agents. Mais celui-ci n’est pas extensible : il provient notamment des impôts que les familles et les entreprises de la ville paient et d’une dotation de l’État. Les finances sont donc un élément essentiel et stratégique.Enfin, la Ville assure la tranquillité et la sécurité de ses habi-tants. Elle intervient en complément de la Police Nationale pour aider les victimes et prévenir les actes de délinquance sur son territoire.

Administration finances et prévention/sécurité

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Le policier municipal intervient pour servir et protéger la popula-tion de sa commune et assurer la bonne application des arrêtés du Maire. Outre les animations publi-ques et les festivités, j’interviens notamment pour les problèmes de stationnement. Il m’arrive aussi de faire des enquêtes de voisinage. Je participe aussi à des actions de prévention, notamment pour faire respecter le code de la route. Être policier, ce n’est donc pas seule-ment faire de la répression !

J’interviens en fonction des appels émis par les Audoniens. Les per-sonnes âgées sont rassurées de nous voir. C’est un métier parfois difficile, notamment en raison des horaires variés ou de certaines missions parfois risquées, mais c’est un métier vivant, passionnant et avec beaucoup de diversité. Nous devons toujours être à l’écoute de la population.

Christine PoinenPolicier municipal

Nous faisons partie d’une équipe de six personnes qui s’occupent des dépenses de la Ville. Un autre pôle prend en charge les recettes. Chaque collègue possède son propre secteur, nous sommes plutôt sur les secteurs techniques, les infrastructures et les bâtiments. Notre rôle est d’approuver chaque facture adressée à la Ville. À leur arrivée, nous les enregistrons dans un logiciel et veillons à ce que le service confirme que la prestation a été rendue. Nous pouvons alors émettre un ordre de paiement. Sabrina assure aussi l’inven-taire de tous les biens du patrimoine de la Ville : voitures, bureaux… jusqu’aux tables d’école.Ce métier demande une excellente organisation, car il faut jongler entre les fournisseurs, les services et les délais.

On croit souvent que le métier de comptable est figé. Ce n’est pas le cas ! C’est un travail varié et toujours en mouvement. On n’a jamais le temps de s’ennuyer !

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Sabrina ENNIL Sukrije GRAJQEVCI

Comptables

J’interviens auprès des services sous forme de notes pour répondre aux questions juridiques qu’ils formulent. Je m’assure aussi que les actes admi-nistratifs, transmis par le secrétariat du Conseil municipal, sont conformes à la loi. L’environnement légal imprègne de plus en plus les collectivités. Les services doivent mesurer les conséquences des

actes qu’ils vont prendre  J’assure donc un travail d’information et de sensibilisa-tion, au moyen d’un site intranet dédié à l’actualité juridique.C’est un métier demandant de la rigueur, même dans l’urgence. Je ne peux pas apporter une réponse approximative à une question. En plus, les textes de loi n’apportent pas toujours une solution toute faite. J’aime travailler dans une collectivité car les domaines d’interven-tion sont variés.

Karima KOURARJuriste (chargée de la légalité

des actes et de la diffusion du droit)

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Je suis responsable d’un service qui organise les séances du Conseil municipal de la Ville. Nous sommes des relais – des médiateurs – entre les services et les instances politiques et entre les services eux-mêmes.

Le Secrétariat du conseil produit et centralise les actes administratifs mais en assure la relecture et la vérification juridique… Ensuite, ils sont soumis au vote des élus. Ils deviendront alors des décisions politiques qui feront vivre la collectivité dans tous les domaines : budget, urbanisme, recrutements… Le service est toutefois astreint à des contraintes réglementaires et de temps que nous répercutons sur les services. On nous reproche parfois d’être trop pointilleux ou pressants… Nous devons pourtant assurer la légalité des actions de la Ville et le respect des délais.J’aime la diversité de ce métier, car je peux observer les missions de la Ville dans tous leurs aspects. C’est pour moi un enrichissement important !

Arnaud DANESIResponsable du Secrétariat

du Conseil municipal

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Les métiers :Graphiste, illustrateur, maquettiste, journaliste, imprimeur, rédacteur en chef, secrétaire de rédaction, webmestre, chargé des relations presse, chargé de communication, chargé des manifestations et relations publiques.

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Organiser des événements sportifs, culturels ou artistiques et faire vivre la ville, c’est bien. Mais il faut que le public soit informé. Le service Communication a pour objectif de valoriser la ville, de donner envie de venir y habiter, ou s’y implanter pour les entreprises. Cette mission est aujourd’hui obligatoire et reconnue d’utilité publique.Du magazine municipal aux panneaux d’affichage en pas-sant par des animations comme la Viviccita, ou la Fête de la Ville, Saint-Ouen communique auprès des habitants, des communes environnantes, des entreprises et des ins-titutions. Définir d’abord le besoin, connaître le public visé, proposer une réponse adaptée et la mettre en œuvre : la communication n’est toutefois pas une recette miracle. La conception de toute action de communication nécessite des compétences variées.

Communication et Relations publiques

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Être webmestre consiste à met-tre à jour et faire évoluer le site Internet de la Ville. Je m’assure que les informations publiées sont récentes tout en gardant un œil sur ce qui se fait ailleurs. Internet bouge beaucoup et rapidement et le site doit savoir évoluer ! Animer un site nécessite à la fois des connaissances graphiques, pour respecter la charte graphique, des compétences en informatique et surtout de savoir écrire. La page principale ressemble à la « Une » d’un journal. Je surveille donc les statistiques de fréquentation : combien de visites ? Qu’est-ce qui est consulté ? Que doit-on mettre en avant sur le site ?

À la base, je suis maquettiste et j’apprécie le côté évolutif d’Internet. Il y a presque un côté ludique ! Mais attention : mon métier nécessite de suivre l’ac-tualité, d’être disponible, réactif et curieux.

Edwige MouillatWebmestre

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Je suis reporter-rédactrice, l’un des métiers du journalisme. Grâce à un réseau de contacts, je recherche des informations et propose des idées de reportages au rédacteur en chef. Bien entendu, j’ai aussi des thèmes imposés. Une fois les sujets identifiés, je prends contact avec les personnes concernées pour une interview ou couvre l’événement choisi. Vient ensuite le temps de la rédaction à partir des éléments recueillis. Parfois, il faut compléter et je dois alors faire des recherches personnelles. Il y a une certaine opposition entre le côté relationnel de ce métier, lors des rendez-vous, et la solitude du rédacteur, seul face à son ordinateur.J’aime ce métier, car il me per-

met d’assouvir ma curiosité, de rencontrer des gens différents. Attention à la concurrence, voire à une certaine précarité : il est difficile de se faire une place. Les passionnés trouvent heureuse-ment leur compte ! N’hésitez pas à coupler une formation de journa-liste avec une autre spécialité.

Gwenaël LE MORZELLECReporter rédactrice

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Dans une mairie, le poste lié aux relations publiques possède deux aspects. Il y a d’abord la tenue d’un agenda. Mon rôle est de pré-voir l’ensemble des manifestations sur l’année et d’anticiper certains moyens humains et matériels à fournir. L’autre aspect est lié à l’image. Chaque événementiel doit valoriser l’image de la Ville. Assurer une bonne ambiance et un bon accueil car quels que soient les publics ou la personne reçue cela rejaillit ensuite sur l’image de la commune.J’aime ce métier car il y a un rela-tionnel fort. Les partenaires sont nombreux. En interne, j’approche tous les services, qu’ils soient fonctionnels ou opérationnels. En externe, je rencontre tout type

de partenaires locaux : entrepri-ses, associations, écoles, com-merçants… Ce travail demande de la disponibilité pour préparer les manifestations et y participer. Le responsable des relations publiques est souvent sollicité et il doit être diplomate et péda-gogue.

Fabrice MARINEDirecteur des relations publi-ques et de la vie des quartiers

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Public ou privé ?En France, deux secteurs cohabitent ensemble : le privé et le public. Tous deux ont des objectifs différents. Le secteur privé a pour objectif princi-pal de faire du profit pour financer son activité. Il englobe les entreprises, les commerçants, les artisans. Le milieu associatif fait aussi partie du secteur privé mais n’a pas pour but de faire du profit. Chacune de ses entités peut être la propriété d’une personne ou d’un groupe de personnes (par exemple, des actionnaires).Le secteur public a pour objectif de servir l’intérêt général. Ses acteurs sont les collectivités locales, les hôpitaux et même l’État ! Ils n’appartiennent à personne, sinon à chaque citoyen. Leurs activités ou leurs prestations sont financées par les impôts, des subventions ou par le fruit des services qu’ils proposent au public.

Plusieurs fonctions publiquesLe secteur public emploie plus de 5 millions de fonctionnaires. C’est ce qu’on nomme la « fonction publique ». Il existe toutefois plusieurs fonctions publiques.

Fonction publique d’État : Les fonctionnaires dépendent de l’État et des ministères. Ainsi, les per-sonnes travaillant dans les tribunaux dépendent du ministère de la Justice et les enseignants du ministère de l’Éducation.

Fonction publique hospitalière :Elle se compose de toutes les per-sonnes travaillant dans les hôpitaux publics : infirmières, aides-soignantes, personnel d’entretien, etc.

Fonction publique territoriale :La fonction publique territoriale est récente. Elle regroupe le personnel travaillant dans les collectivités loca-les telles que les mairies, les conseils généraux ou les conseils régionaux.

Fonction(s) publique(s) et administrations

Jeu : public ou privé ?1- Le boucher : q public q privé 2- La mairie : q public q privé 3-La piscine : q public q privé 4- L’avocat : q public q privé 5- Voyagiste : q public q privé

1 – privé /2 – public /3 – public /4 – privé /5 – privé

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L’ÉtatL’État est un acteur à part entière du secteur public. Il dispose d’un budget et met en œuvre des actions dans l’intérêt du public. L’État assure les missions de base : justice, diplomatie, défense militaire, sécurité intérieure. Il contri-bue, avec les autres acteurs publics, à la diminution des inégalités avec la mise en place de programmes d’aide sociale à l’échelle nationale. Acteur économique de premier plan, l’État peut aussi intervenir pour réguler les mécanismes de l’économie de marché (protection des salariés, mise en place d’un salaire minimum, lois encadrant l’activité économique…).

Pouvoir exécutif :Le Président de la République est le chef de l’État. Il nomme un Premier ministre qui va diriger l’action du gou-vernement composé de ministres et de secrétaires d’état. Le gouvernement prépare les projets de loi qui seront ensuite soumis au vote du Parlement. Chaque ministre est le chef des fonc-tionnaires placés sous son autorité.

Pouvoir législatif :Le Parlement assure la représentation des citoyens. En France, il est composé du Sénat qui comprend 331 élus et de l’Assemblée nationale qui compte 577 députés. Il vote les lois et contrôle l’activité du gouvernement.

Le savais-tu ?La fonction publique territoriale se compose de 250 métiers différents soit 1 689 000 agents aux service de la population !

Les collectivités locales

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GénéralitésLes collectivités locales sont des admi-nistrations publiques intervenant sur un territoire précis : ville, département ou région. Elles possèdent des rôles et des attributions qui leur sont propres. Toutes possèdent des similitudes avec l’État :

Un pouvoir exécutif :Le Maire ou le Président est élu par l’assemblée délibérante (conseil muni-cipal ou conseil d’administration) dont il applique les décisions. Il dirige l’ac-tion de la collectivité et la représente devant les partenaires extérieurs. Il est l’autorité hiérarchique pour les fonctionnaires territoriaux travaillant sous ses ordres.

Un pouvoir législatif :Le Conseil municipal (pour une ville) et le Conseil d’administration votent les décisions majeures de manière collégiale. Le représentant du pouvoir exécutif est élu par cette assemblée.

La régionLa France est divisée en 26 régions, dont 22 régions situées en France métropolitaine (l’une d’entre elles, la Corse, étant plus spécifiquement une collectivité territoriale) et 4 régions d’outre-mer. Les régions sont subdivi-sées en départements.Une région est aussi une zone géogra-phique généralement liée à une identité culturelle, historique ou sociale.Les régions interviennent dans :• la construction et l’entretien des

lycées.• les opérations de développement

économique pour attirer des entreprises et ainsi dynamiser le territoire.

• les partenariats européens ou internationaux.

Les membres du Conseil régional sont élus pour une durée de 6 ans.

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Le départementTout comme la région, le département est une division administrative du pays. La France compte actuellement 100 départements dont 4 en outre-mer. Le département intervient notamment dans :• la distribution de l’aide sociale

(RMI).• l’entretien des routes départe-

mentales.• la construction et l’entretien des

collèges.Le conseil général est élu au suffrage universel direct pour six ans. Les élections cantonales ont lieu tous les trois ans et renouvellent à chaque fois la moitié de l’assemblée.

La commune Tout comme la région et le départe-ment, la commune est une division administrative de la France. La plus petite ! Il existe 36 782 communes (214 en outre-mer) dont la superficie ou la population peuvent énormément varier : Paris compte plus de deux mil-lions d’habitants quand Leménil-Mitry (Meurthe-et-Moselle) en compte… uniquement deux !Une commune est administrée par un conseil municipal, dont les membres sont élus par la population pour six ans. Le conseil municipal élit le Maire parmi ses membres. Il est notamment chargé d’appliquer les décisions du conseil. Il peut nommer des adjoints pour l’aider dans ce rôle.Le nombre de conseillers municipaux est déterminé par la population de la commune, le minimum étant de 9. Les séances du conseil sont publiques, mais seuls ses membres peuvent s’y exprimer.La commune intervient dans de très nombreux domaines de la vie quoti-dienne : enseignement, voirie, action sociale, loisirs, aménagement urbain, collecte des déchets, sécurité, etc.

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Le Maire et le conseil municipalTous les six ans, les électeurs de la commune votent pour des listes de personnes. En fonction des résul-tats, le conseil municipal est ensuite constitué. Dès sa première réunion, le Maire est désigné parmi les membres du conseil.À Saint-Ouen, le Conseil municipal est composé de 39 membres. Ses déci-sions sont appelées « délibérations ». Elles concernent de nombreux domai-nes du fonctionnement de la Ville : budget, versement de subventions aux associations, tarifs de la cantine, créations de poste…Le Maire est à la fois agent de l’État et agent de la commune en tant que collectivité territoriale. Il dispose de pouvoirs importants ! Le Maire, représentant de la commune• Il préside le Conseil municipal,

décide de son ordre du jour et prépare les séances avec les services municipaux.

• Il est le supérieur hiérarchique des agents communaux.

• Il dispose des pouvoirs de police judiciaire afin d’assurer le bon ordre, la sécurité et la salubrité

publiques, la liberté de la voie publique, la prévention et l’orga-nisation des secours contre les catastrophes sur sa commune.

• En matière d’urbanisme, il délivre les permis de construire au nom de la commune.

• Il peut publier des « arrêtés municipaux » pour réglementer la circulation, le stationnement, la baignade et la navigation sur sa commune.

Le Maire, représentant de l’État sur sa communeSous l’autorité du Préfet (représentant de l’État présent dans chaque dépar-tement), le Maire :• Publie les lois et règlements.

Il veille à leur bonne application.• Organise les élections.• Est officier d’état-civil et peut, à

ce titre, célébrer des mariages.• Est officier de police judiciaire.

La commune

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L’administration communaleLe Directeur Général des ServicesLe Directeur Général des Services (ou DGS) est directement placé sous l’autorité du Maire. • Il assure la mise en œuvre des

décisions locales en y apportant une expertise administrative, financière et juridique.

• Il définit les objectifs stratégi-ques et l’élaboration des projets municipaux. Le Maire et son DGS forment un véritable tandem : la confiance est un élément capital de leur relation.

Le DGS peut s’entourer d’un ou plu-sieurs Directeurs généraux adjoints. Ils sont au nombre de sept à Saint-Ouen.À Saint-Ouen, plus de 1500 agents sont placés sous la responsabilité du DGS.

Les fonctionnaires territoriauxLes fonctionnaires territoriaux sont des salariés du service public local. Ils travaillent sous l’autorité du Maire ou du Président qui les emploie. Ils sont recrutés majoritairement par voie de concours. Ils intègrent ainsi une filière et un cadre d’emploi dans lequel ils vont évoluer progressivement.

Il existe 7 filières dans la fonction publique territoriale : administra-tive, technique, culturelle, sportive, incendie et secours, médico-sociale et animation. Chacune est divisée en différents cadres d’emplois selon le niveau hiérarchique.La fonction publique territoriale compte plus de 250 métiers différents.

Exemple d’organisationOrganigramme

Directeur Généraldes Services

Cabinet du Maire

Départements et directions

Conseil municipal

Maire

Ville de Saint-Ouen 2008Direction de la communication - Direction des ressources humaines Rédaction : Pierre Marchetti / Sandrine MiletCrédits photographiques : Pascal Raynaud et Rodrigue Ngalie ( stagiaire ) - Réalisation graphique : Céline Matthews

Initiatives Jeunes42, avenue Gabriel-Péri93400 Saint-OuenTél. : 01 49 48 14 32www.ville-saint-ouen.fr