Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne ... · justificatif de domicile...

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Le Stephanais Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 3 au 17 avril 2008 n° 59 Découvrez avec ce journal le nouvel agenda culturel de la Ville, baptisé DiversCité. L’occasion de mettre en lumière la richesse et la qualité de l’offre culturelle proposée à tous les publics. p. 7 à 10. Le plein de culture Felling prend de l’avance Le chantier de réhabilitation de l’avenue progresse vite et devrait s’achever cet été. p. 4 Le renouveau des pongistes Effectifs en hausse et bons résultats pour le club de tennis de table. p. 15 Bienvenue dans la forêt Un public nombreux a décou- vert la nouvelle maison des forêts et ses environs. p2

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Le StephanaisBimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 3 au 17 avril 2008 n° 59

Découvrez avec ce journal le nouvel agenda culturel de la Ville, baptisé DiversCité.L’occasion de mettre en lumière la richesse et la qualité de l’offre culturelle proposée à tous les publics. p. 7 à 10.

Le plein de culture

Felling prendde l’avanceLe chantier de réhabilitation

de l’avenue progresse vite et

devrait s’achever cet été.

p. 4

Le renouveaudes pongistesEffectifs en hausse et bons

résultats pour le club

de tennis de table.

p. 15

Bienvenuedans la forêtUn public nombreux a décou-

vert la nouvelle maison des

forêts et ses environs.

p2

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15 jours en ville

Le Stéphanais du 3 au 17 avril 20082

Promenons-nous dans les bois

La maison des forêts stéphanaise est déjà un succès.Pendant les deux jours de portes ouvertes les 29 et30 mars, un large public est venu la découvrir, souvent en famille. Autour, promenades en calèche ou à poneys,fabrication d’appeaux, jeu de découverte des arbres et des animaux, sculpture sur bois, démonstration de débar-dage des troncs étaient autant d’occasion de s’imprégnerde toutes les richesses de la forêt du Rouvray. Samedi, lesStéphanais ont pu se retrouver autour du pot de l’amitiéavec la musique déjantée de la Fanfaronne de grabuge.La maison des forêts est désormais ouverte tous les week-ends au grand public, avec ateliers, expositions, conféren-ces. En semaine, ce sont les écoles qui sont accueillies.

• Mercredi 9, de 10h30 à 12 heures. Atelier les petites bêtesde nos forêts, par l’association Elater. Pour les enfants âgésde 7 à 10 ans. 3€ la séance.• Jeudi 10, de 20 à 22 heures. Conférence : les arbres remar-quables par l’Office national des forêts. Gratuit.• Dimanche 13, de 14 heures à 16h30. Opération forêts propres. Renseignements et inscriptions au 0235529320 oupar mail : maison-des-forê[email protected]

En images

Animations d’avril

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Dans quelques jours, je seraiamené à signer avec l’Agencenationale pour la rénova-tion urbaine (Anru) uneconvention supplémentaire,qui permettra de poursuivrele renouvellement urbain denotre commune.Nous obtiendrons ainsi desmoyens financiers nécessai-res pour mettre en œuvreles programmes d’améliora-tion de l’habitat et de réali-sation de nouveaux loge-ments déjà enga-gés dans plusieursquartiers de notreville.Cela nous permet-

tra dans les années à venir,de poursuivre nos actionspour offrir des logementsde qualité, renforcer ladiversité de l’habitat, enfavorisant la reconstructionde logements sociaux, ensoutenant l’accession so-ciale et l’accession privéedans les quartiers.Notre ville, va ainsi conti-nuer à se transformer, pourque ceux qui y vivent s’y sen-tent bien.

HHuubbeerrtt WWuullffrraanncc,,mmaaiirree,,ccoonnsseeiilllleerr ggéénnéérraall

Le renouvellementurbain dans la durée

À mon avis

La Ville et la Fédération nationale des anciens combattants enAlgérie (Fnaca) ont commémoré le 19 mars, le 46e anniversairedu cessez-le-feu en Algérie. Depuis 2002, le gouvernement atransféré la commémoration au 5 décembre, date d’inaugurationd’un mémorial national. Six ans après, la Fnaca continue à célébrerle 19 mars. « Ce 5 décembre n’a pas de sens historique, dénonceClaude Maréchal, responsable local et départemental de la Fnaca,c’est un projet présidentiel qui n’est pas passé devant les députés.»Lors d’un sondage en 2007, 86 % des personnes optaient pour le19 mars comme date officielle. « Il y a une cohérence de l’opinionavec l’Histoire, le pourcentage de citoyens toujours favorables au19 mars s’approche des 90,8 % de "Oui" obtenus par le référendumdu 8 avril 1962, approuvant le cessez-le-feu », souligne la Fnaca. Denombreuses villes, 300 en Seine-Maritime dont Saint-Étienne-du-Rouvray, soutiennent l’association. « On va continuer, assure ClaudeMaréchal. En ces temps où on parle beaucoup de la Mémoire, il fautrappeler que c’est avec la fin de la guerre d’Algérie que la France aété enfin en paix. » Giscard, Chirac, Sarkozy, plusieurs présidents onttenté de réorganiser la Mémoire du pays, ils n’ont jamais réussi. u

Le 19 mars,toujours commémoré

Histoire

L es responsabilitéssont désormaisréparties au sein de

l’équipe municipale. Aprèsl’élection du maire et de sesadjoints le 14 mars, le conseildu 20 mars s’est penché surl’élection des représentants dela municipalité dans les instan-ces intercommunales, ainsique dans les conseils d’écoleet les conseils d’administrationdes collèges et du lycée de laville.Le maire a également confiéun certain nombre de déléga-tions à des conseillers délé-gués, appelés à travailler cha-cun en relation avec unadjoint.Dix conseillers ont ainsi étéchargés d’un dossier. Pascale

Mirey se voit de nouveauconfier les questions dedemandes et attributions delogement. Philippe Schapmanretrouve sa délégation auxpersonnes handicapées. En-gagée dans son second man-dat, Vanessa Ridel est appeléeà suivre les activités festives.Les sept autres conseillersdélégués sont de nouveauxélus avec de nouvelles mis-sions. On retiendra la créationd’une délégation à la coopéra-tion décentralisée confiée àCatherine Depitre. Objectif :développer les échanges etprojets communs entre la Villeet d’autres collectivités àl’étranger, dans un esprit desolidarité.Au plus près des affaires quoti-

diennes, Houria Soltane prenden charge la gestion urbainede proximité, qui permet auxhabitants de s’impliquer dansle suivi du renouvellement desquartiers. Najia Atif est char-gée du suivi de la Mief, de lamission locale et de l’insertionet Murielle Renaux des ques-tions d’enfance et de petiteenfance. Catherine Olivier sui-vra les opérations de résorp-tion de l’habitat insalubre,l’une des priorités affichées dumandat.Enfin deux nouveaux élusprennent en charge des ques-tions… de jeunesse : MalikaAmari, déléguée aux équipe-ments destinés aux jeunes etDavid Fontaine, délégué à lavie étudiante. u

Vie municipale

Dix conseillers délégués viennent compléter le travail des dix adjoints au maire pour mettre en œuvre les priorités du mandat.

Travail d’équipe

Journal municipal d’informations locales. Directeur de la publication : Jérôme Gosselin. Directeur de la com-munication : Bruno Lafosse. Réalisation : service municipal d’information et de communication 02 32 95 83 [email protected] BP 458 – 76 806 Saint-Étienne-du-Rouvray CEDEX Mise en page : Aurélie Mailly. Conception : Anatome. Rédaction : Nicole Ledroit, Sandrine Gossent, BrunoLafosse, Francine Varin. Photographes : Marie-Hélène Labat, Guillaume Polère, Jérôme Lallier. Distribution :Claude Allain. Tirage : 15 000 exemplaires. Imprimerie : ETC, 02 35 95 06 00. Publicité : Médias & publicité,01 49 46 29 46.

Le Stéphanais

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Le Stéphanais du 3 au 17 avril 20084

Le Foyer stéphanais a engagé mi-mars la démolition de l’im-meuble Provence. « Pour l’instant les travaux sont au stade ducurage, c’est-à-dire enlèvement des bois, verres, métaux et dés-amiantage, précise Alain Lemeil, chargé d’opération, l’abattagedevrait avoir lieu dans 4 ou 5 semaines », c’est-à-dire fin avril. Lesecond immeuble de la rue de Provence ne sera démoli qu’aprèsl’été. Sur place, le Foyer stéphanais reconstruira 3 logements loca-tifs, et 15 autres logements, en locatif privé, seront bâtis par laFoncière logement. De l’autre côté du quartier, ça pousse active-

ment. Les petits collectifs édifiés rue de Berry, comptent 24 loge-ments qui seront livrés fin mai. À la même date, les premiers loca-taires pourront prendre possession des 12 appartements de l’im-meuble de l’avenue Ambroise-Croizat. En septembre, le tempsd’équiper les locaux, le rez-de-chaussée accueillera de multipleslieux de vie : le centre socioculturel de La Houssière, un espacedédié au jeu pour les jeunes et une maison de la famille. u

Provence tombe, Berry pousse

Le chantier de transformation de l’avenue de Felling sera plus court que prévu.Il s’achèvera fin juillet au lieu de fin décembre.

L a circulationralentit, mais lec h a n t i e ravance. De l’é-

cole Jean-Macé au pont quienjambe l’avenue Maryse-Bastié, le chantier de transfor-mation de l’avenue de Fellingen simple rue progresse à

grands pas. Il est même accé-léré puisqu’il sera bouclé cetété. À l’origine, les travauxdevaient se dérouler en deuxtemps, au printemps puis àl’automne.Le long de l’espace commercialet du stade Célestin-Dubois, lanouvelle avenue de Felling est

déjà tracée, bitumée, elleouvrira à la circulation courantavril. Cette nouvelle voiedébouche pour l’instant sur lepériphérique Saint-Just, à hau-teur de la station de métroMaryse-Bastié. « À terme ungiratoire la raccrochera à l’ave-nue Maryse-Bastié à hauteur

du château d’eau », préciseRodolphe Lesouhaitier, res-ponsable du chantier aux servi-ces techniques municipaux. Dès le 7 avril et jusqu’à la finjuin, l’avenue Bastié sera fer-mée à la circulation pour per-mettre la démolition du pontqui l’enjambe. La circulationsera alors dirigée vers l’avenuede l’Université pour rejoindrel’avenue des Canadiens.La création d’un giratoire à laplace du pont s’avère specta-culaire. Elle oblige à déplacerdes tonnes de terre. « On des-cend le niveau de Felling et onremonte celui de Bastié »,résume Rodolphe Lesouhaitier. À l’autre bout du chantier, faceà l’école Jean-Macé, le raccor-dement de la nouvelle avenuede Felling à la rue Hector-Malot sera réalisé pendant lesvacances de printemps. Cenouveau circuit remplaceral’ancien périphérique Jean-Macé. u

Felling livrée avant l’heure

A gauche la nouvelle avenue de Felling. A côté, l’ancienne voie en cours de résorption.

w Inscriptionsscolairesen coursSi votre enfant estné avant

septembre 2006, il peutêtre admis à l’écolematernelle dès la rentréeprochaine. Pour lesenfants nés en 2002, lesinscriptions sont en courspour leur entrée en CP. Seprésenter en mairie ou àla maison du citoyen avecles pièces suivantes:livret de famille,justificatif de domicile(quittance EDF, deloyer…) datant de moinsde 3 mois. Les demandesde dérogations devrontêtre impérativementdéposées pour le 10 avril.

w Un formulaireen moinsCette année, la Caf neréclame pas de formulairede déclarations deressources. La déclarationde revenus adressée auximpôts permettra decalculer les nouveauxdroits des allocataires.

w Centrede santé ADMRLe centre de soins Saint-Vincent-de-Paul estouvert du lundi auvendredi de 7h30 à8 heures, de 11h30 à12 heures et de 18h30 à19 heures; le samedi de7h30 à 8 heures et de11h30 à 12 heures.L’infirmière responsableaccueille les mardi etmercredi de 14h30 à16 heures. Les soinsinfirmiers à domicile sefont sur rendez-vous.Centre de santé, 1, rueGabriel-Jamet,0235651106.

TravauxV

ite

dit

Hartmann

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Le service de repas à domicile assuredorénavant des

repas de régime. C’était unedemande grandissante. « Nousproposons un type de menu quipeut satisfaire un régime sanssel, sans sucre ou sans graisse »,indique Christian Debruyne,responsable de la cuisineFrançois-Rabelais. C’est simpleen apparence, ne suffit-il pasd’avoir la main légère en cui-sine? « Cela nécessite des cuis-sons à part, des plats à changer,des produits à revoir avec lesfournisseurs », répond ChristianDebruyne. Il s’agit en fait derepas adaptés, mais pas sanssaveur. « Il faut garder du goût,insiste Laure Compas, diététi-cienne, sinon la tentation seragrande de rajouter du sel ou dusucre, ou de ne pas manger. Orla dénutrition est fréquentechez les personnes âgées, sur-tout quand elles vivent seules.On fera des viandes grillées plu-tôt que mijotées; on ne sup-prime pas les pâtisseries, ni lessauces mais on les adapte. Il

s’agit essentiellement de faireune alimentation la plus équili-brée possible. »Le portage de repas à domi-cile n’est accordé qu’aprèsévaluation de la situation parune commission qui regroupele service des soins à domicile,le Clic* et l’association d’aidefamiliale. « Nous essayons sur-tout que les gens ne s’isolentpas », précise Hélène Malfilatre,responsable au Centre commu-nal d’action sociale, qui expli-que qu’avant d’envisager le por-

Un bon petit régimeLa cuisine François-Rabelais propose des plats de régimedans les repas portés au domicile. Le goût n’est pas oublié.

Personnes âgées

Madame Terrier bénéficie du portage des repas à domicile.

tage, d’autres moyens plusconviviaux existent pour aiderau maintien à domicile, commeles restaurants municipaux oul’aide à domicile. Les deux peu-vent aussi se combiner. « Avecle Mobilo’bus, nous proposonsl’alternance entre repas livré etrestaurant. » u

* Centre local d’information et de

coordination pour personnes âgées.

• Renseignements auprès du

guichet unique: 0232958394.

Les Anciens de Lurçat préparent pour le25 avril la deuxième grande rencontre desélèves, enseignants, agents techniques etadministratifs de l’ancien lycée techniqueJean-Lurçat. L’association, qui ambitionne defaire se retrouver tous ceux qui sont passés parle lycée de l’avenue du Val l’Abbé, a rassemblél’an dernier environ 170 « copains d’avant » venusde Normandie, de Paris, de Bretagne… Sanscompter ceux qui n’ont pu faire le déplacement.« Une personne nous a téléphoné de Guyane,une autre est à Madrid », indique Pierre Ménard,

qui fut directeur du lycée. Pour cette deuxièmerencontre, l’association annonce de nouveauxtrésors à partager : « Des photos, un film d’uneclasse de 3e, des cahiers, des travaux de cou-ture », énumère Marie Dolores, vice-présidente.Autant de petites madeleines pour alimenter lessouvenirs. u

• Rassemblement vendredi 25 avril à partir de 19 heures à

la salle festive. Réserver au 0235665023 ou 0616461621 ou

[email protected]

Retrouvailles Lurçat remet ça

w Ingénieur(e)pourquoi pas?L’Esigelec, l’Esitpaet l’Insa proposent,avec le rectorat, une

conférence-débatdestinée aux collégiens,lycéens, enseignants surl’attractivité du métierd’ingénieur:« Ingénieur/Ingénieure,pourquoi pas toi? »vendredi 25 avril à 9h30à l’Insa sur le Technopôledu Madrillet. Inscription àl’INSA: [email protected] ou0232959866.

w AssociationfamilialeDes ateliers sontproposés parl’Association familiale:couture, bricolage enfantset adultes, ainsi que deuxventes/échanges dansl’année, une halte-garderie pour les enfantsde 0 à 6 ans (ouverte tousles jours).Renseignements au 14 bis, rue duLanguedoc, 0235653400.

w Foire à tout• Samedi 26 avril, rues de l’Industrie et deCoumont organisée par leComité associatif duquartier de l’Industrie etde l’étang de la Sagem.Tél.: 0235662949.• Dimanche 27 avril, ruede Stalingrad et place du Dr Semmelweisorganisée par Sono plus animation.Renseignements au0235665858;• Dimanche 27 avril,parking de l’Espacecommercial Ernest-Renanorganisée par Europemusic. Renseignementsau 0235033404.

w Sortiede printempsLa section locale de laFédération générale desretraités des chemins defer de France et d’Outre-mer propose un déjeuner-spectacle au P’tit Baltar àNesle dans La Somme,mardi 13 mai. Départ encar à 10 heures, place del’église. Tarifs 53 €, adhérents 51 €.Renseignements etinscriptions au0235660708.

w Initiez-vousà l’informatiqueLa Confédérationsyndicale des familles(CSF) organise desséances d’initiation àl’informatique le vendredi,de 10h30 à 12 heures, auPériph, avenue de Felling.Contact: 0235661570.

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ÉÉTTAATT CCIIVVIILLMMaarriiaaggeessRidha Louil et LamyaElouil / Baligh Bangaji et Souhir Laribi /Mohamed Hanouchine et Sylviane Morin.NNaaiissssaanncceessYassine Badaoui /Mathis Boudjemaa /Assia Bouzroud / Isma’ilChakroun / Asma Chatr /Louis Magloire La Grève/Rayane Mahmoudi /Manon Mérai / Zohir Oissa.DDééccèèssGuy Gopois-Beillier /Emerejuido Carvallo /Jacqueline Coulon /Aimé Rusconi / JacquesAline / RaymondeJacques / Bernard Ferré /Martial Peignon / DeniseMost / Patrice Danet /Nicolas Lemonnier.

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Le Stéphanais du 3 au 17 avril 20086

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et de 16h à 19h en consultation libre, samedi jusqu’à 17h

XP-St Etienne semaine 14:Le Stéphanais semaine 27/03/08 15:30 Page 2

Monsieur lemaire, je m’ap-pelle Lorris, j’ai

7 ans. Je pense qu’il faudrait quevous demandiez aux fabricantsde faire de l’essence à base de

plantes pour faire moins de pol-lution et éviter le réchauffe-ment de la planète, je comptesur vous. » Quand, en février,Michel Clée, alors maireadjoint en charge de la voirie, a

reçu ce courrier, il a jugé plussimple d’inviter l’enfant à venirvoir ce qui se faisait. C’est ainsique Lorris, sa maman et sonfrère Maxence ont visité leCentre technique municipaldébut mars et appris que lesvéhicules municipaux roulantau diesel ont été reconvertisau diester depuis 2007. « Cebiocarburant à base de colzadevrait éviter cette année derejeter 65 tonnes de CO2 dansl’atmosphère », a préciséMichel Clée. Un premier pasen attendant un carburant, ouun moteur, totalement sansnuisance.

Lorris a découvert aussi lesvoitures électriques, la Villeen a cinq, utilisées par le ser-vice propreté. Outre qu’ellesne dégagent aucune fumée nipolluant, elles ne font aucunbruit. Les services techniquesespèrent aussi bientôt laverrues et trottoirs avec de l’eaude pluie récupérée des toits.Lorris a été impressionné. Unpeu intimidé, il a souventlaissé parler sa maman. On aquand même appris qu’il veutdevenir vétérinaire, et rêved’inventer « une voiture quisoit la plus rapide du monde etqui ne pollue pas ». u

La Ville carbure au colzaEnvironnement

De nombreux véhicules de la Ville roulent au biocarburant ou à l’électricité.Lorris, jeune Stéphanais, a pu le découvrir en visitant le centre technique.

w Découvertede métiersLa Cité des métierspropose ladécouverte des

métiers de la métallurgie(tuyauteur, soudeur…) du 22 au 25 avril.Inscriptions à Cité desmétiers, 115, boulevardde l’Europe, 76100 Rouen,0232188280 ouwww.citedesmetiershautenormandie.fr/

w Journée cartesLe Comité des quartiersdu centre organise unejournée cartes samedi26 avril à l’Espaceassociatif des Vaillons(267, rue de Paris).Coinchée à 14 heures;tarot à 21 heures.Inscriptions, une demi-heure avant.

Vit

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Dossier

PPoouurr qquuee llaa ccuullttuurree ssooiitt ppooppuullaaiirree,, llaa VViillllee pprrooppoossee uunnee ooffffrree ffooiissoonnnnaannttee eett ddee qquuaalliittééddééssoorrmmaaiiss rrééuunniiee ddaannss uunn nnoouuvveell aaggeennddaa ccuullttuurreell,, DDiivveerrssCCiittéé.. MMuussiiqquuee,, ddaannssee,, cciinnéémmaa,,

ssppeeccttaacclleess,, ccoonnfféérreenncceess,, eexxppoossiittiioonnss…… lleess SSttéépphhaannaaiiss eett lleess aauuttrreess oonntt eennttrree lleess mmaaiinnssddee qquuooii ssaattiissffaaiirree ttoouutteess lleeuurrss ggoouurrmmaannddiisseess..

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La culture dans sa DiversCitéLa culture dans sa DiversCité

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Le Stéphanais du 3 au 17 avril 20088

Ca bouge à Saint-É t i e n n e - d u -Rouvray ! » Sibeaucoup d’ha-

bitants le percevaient, cettefois, ils vont le mesurer grâce aunouveau supplément culturelDiversCité proposé avec cenuméro du Stéphanais. Plusqu’une simple compilationd’événements, cet agenda cul-turel se veut la vitrine de l’ac-tion des services municipaux(bibliothèques, conservatoire,centres socioculturels, RiveGauche…), partenaires institu-tionnels (Caf…) etde nombreusesassociations loca-les (UAP, Dansonssous le Rouvre...) pour proposerune offre culturelle riche,variée et de qualité. On retien-dra par exemple pour lessemaines à venir : un festivalinternational de courts métra-ges, un deuxième consacré auxmusiques actuelles, une série

de temps forts autour demai 1968, du cabaret…« Pourtant en France, 80 % de lapopulation ne va jamais dansune salle de spectacle ou aumusée, rappelle Robert Labaye,directeur du centre culturel LeRive Gauche. Le quotidien esttellement lourd que beaucoupn’ont même pas la force de sor-tir de chez eux. Ici nous avons lachance d’avoir une multitudede choses qui se passent, c’estune source de fierté et aussi derevendications. »Encore fallait-il que chacun

puisse s’y retrou-ver dans ce foi-sonnement d’ini-tiatives. Avec

DiversCité, le lecteur tiententre ses mains un guide aujour le jour. « Le plus importantc’est d’accéder à l’information.Ensuite, il devient possible des’organiser, de choisir, de réser-ver ses places, souligne PatriciaMaximovitch, directrice géné-

rale adjointe des services muni-cipaux, en charge des affairesculturelles. Cela permet de serendre compte que de trèsnombreuses initiatives sontgratuites et que la culture pourtous n’est pas juste un slogan. »La directrice du centre socioculturel Georges-Déziré,Martine Cadec, fait partie deceux qui réclamaient de longue

date un fascicule commeDiversCité. « Pour moi, il s’agitd’un véritable outil social.Quand le public vient au centrec’est indispensable de pouvoirs’appuyer sur un document quel’on feuillette ensemble, autourduquel on discute, cela permetd’engager le dialogue. »Voilà un agenda qui devraitdonc trouver une place de

choix sur les frigos ou dans lespoches des Stéphanais. Ildevrait également permettrede tisser encore plus de liensentre les habitants, les inciter àsortir de chez eux, à se confron-ter aux autres et surtout à res-sentir des émotions. u

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L'accès à la culture a beau être un droit pour tous, pousser la porte d’un théâtre,entrer dans une bibliothèque, s’inscrire à un atelier photo, n’est pas si simple lorsqu’on ne l’a jamais fait. Et nécessite parfois que des mains soient tendues.

M ai 2007, aupied des im-m e u b l e s

d’Hartmann. La fête du quartierbat son plein. Quelques mar-mots sont assis autour d’uneconteuse. Les yeux et les oreil-les grands ouverts, ils ne per-dent pas une miette de l’his-toire que leur lit une des biblio-thécaires de la ville. Ce jour-là,le livre est venu à eux, chez eux.« Si après cela, ne serait-cequ’une famille vient s’inscrire,on a gagné », insiste DanièleHibon en charge des bibliothè-ques de la ville.

Ce type d’initiatives est fré-quent de la part des servicesmunicipaux qui n’hésitent pas à"s’exporter" au plus près deshabitants, dès que l’occasion seprésente pour tenter de fairetomber un à un les barragessocioculturels. « C’est ce quenous faisons par exemple avecdes femmes qui suivent l’atelierd’alphabétisation mené parl’Aspic dans nos locaux. À forcede venir, certaines se sont inscrites au cours de danse africaine », explique BrigitteGoussé, responsable de l’ani-mation au centre Jean-Prévost.Face à ces nouveaux publics, laresponsabilité des profession-nels est immense. Ils doiventbien sûr répondre aux attentesde ceux qui fréquentent leursstructures mais aussi leur faire

DDééccoouuvvrriirr ddee nnoouuvveeaauuxx hhoorriizzoonnss

9

Une culture ouverte à tous

découvrir de nouveaux hori-zons. Ce point paraît fonda-mental à Martine Bécuwe, à latête du conservatoire de musi-que et de danse: « De nom-

breux chanteurs de la choralepour adultes par exemple s’inscrivent parce ce qu’ilsapprécient les negro spirituals.Pourtant après l’étude d’une

œuvre de Bach ou de Mozart,leurs appréhensions tombentvite. Ils en ressortent transfor-més. »Afin de permettre à tous cet

accès à la culture, une politiquede tarifs bas est généraliséedans la commune. Et elle porteses fruits comme en témoigne,Pascale, maman domici-w

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Le Stéphanais du 3 au 17 avril 200810

Comment se porte la culture ?J.J: « La culture se porte bien pourvuqu’on la sauve.» La phrase est célèbre et aété reprise à maintes occasions maisaujourd’hui l’heure est véritablementgrave.Dans la feuille de route que NicolasSarkozy a adressée à la ministre de laCulture,sont inscrits pour la première foisdes objectifs de rentabilité.C’est un non-sens.La culture ne peut pas être rentable.Des structures comme le Zénith lepeuvent mais ce n’est pas de la culture,c’est du divertissement,elles nequestionnent pas sur le monde… Jamaisles recettes d’un théâtre comme le RiveGauche,même s’il est très souvent pleinne pourront couvrir les dépenses.On saitaujourd’hui que des subventions de l’Étatn’arriveront pas.Cela ne remettra sans

doute pas en cause les grosses structuresmais pour les petites,une coupe de 10 %c’est énorme et peut-être irrémédiable.

La culture parvient-elle encore à êtrepopulaire aujourd’hui ?J.J: Les temps changent et il est peut-êtreplus difficile aujourd’hui de toucher unlarge public par rapport à hier en raisonde la culture de l’image.La télévision,c’estla facilité.Pour les responsables de l’actionculturelle,l’effort pour capter l’attentiondu public doit être d’autant plus fort etconstant.C’est aussi le rôle du politique demontrer la voie,d’être ambitieux.Il fautrevenir à une vraie volonté politiquecomme l’ont manifesté en leur temps,Malraux et Lang.On en est loin.Pour sauver la culture c’est clair il faut des

moyens.On approvisionne bien enmillions d’euros les actionnaires desentreprises au détriment des ouvriers.Lesfonds de pension se fichent pas mal del’accès à la culture du plus grand nombre.

Comment juger-vous la situationlocalement ?J.J: Quand on parle de Rouen comme la Belle endormie,c’est vrai.Il existe un formidable réseau de lieux etd’initiatives,mais il manque unemanifestation à dimension nationale.On assiste trop à une politique de clocher.Il faudrait être capable de donner un sensà l’action culturelle à l’échelle del’agglomération,avec un grand festival de théâtre par exemple.

« Pour sauver la culture, il faut des moyens »Jean Joulin, co-fondateur du théâtre Maxime-Gorki (aujourd’hui La Foudre) à Petit-Quevilly.

Interview

CCeettttee ssaaiissoonn,, cciinnqq jjeeuunneess SSttéépphhaannaaiiss oonntt

ééttaabbllii lleeuurrss qquuaarrttiieerrss aauu RRiivvee GGaauucchhee..

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liée au Château Blanc.Actuellement en quête d’unnouveau logement, elle tientabsolument à rester à Saint-E t i e n n e - d u -Rouvray. « Dansune autre ville, jesais que je n’auraipas les moyens d’inscrire mesenfants à autant d’activités. »Et ce sont bien eux, les plus jeu-nes, les premiers concernés parcette politique ambitieuse.«Que ce soit au travers del’heure du conte, des specta-cles pour enfants, de la prati-que musicale… Ils s’ouvrentainsi au monde, apprennent àse confronter au regard desautres et pourront ensuite ser-vir de médiateurs auprès deleurs parents», estime l’adjointà la culture, Jérôme Gosselin.Ce travail de fourmi s’inscritdans une longue traditionmunicipale, militant pour uneculture populaire mais paspopuliste. C’est ainsi queRobert Labaye, directeur duRive Gauche réfute le qualifica-tif d’élitiste concernant sa pro-grammation. « Au contraire, j’aila prétention de faire une pro-

grammation populaire, avecdes spectacles qui traitent despréoccupations de la sociétécomme par exemple la ques-

tion de la torturependant la guerred’Algérie. Et d’au-tres qui font appel

à une sensibilité personnelle,pas à une culture générale, avecle cirque ou les marionnettes.»Mais la tâche n’est pas toujoursaisée à l’heure où des notionsde rentabilité et de résultatssont de plus en plus appliquéesau champ culturel et où l’Étatne cesse de se désengagerfinancièrement. « S’il y a moinsd’argent pour la culture, aubout de la chaîne c’est le publicet les artistes qui en pâtissent,souligne la danseuse et choré-graphe Sarah Crépin (lire aussip. 12). À mon sens, la culturen’est pas juste là pour faire joli,elle peut sauver des vies aumême titre que la médecine!Surtout, elle humanise les rela-tions des uns avec les autresdans la cité. Elle est tout sim-plement indispensable. » u

w

«« LLaa ccuullttuurree rreenndd llee qquuoottiiddiieenn

pplluuss ssuuppppoorrttaabbllee »»

Répétition d’Amphitryon au Rive Gauche, photographiée dans le cadre de « Regards de Stéphanais ».

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Élus communisteset républicainsBien que désavoué massivement dansles urnes, le gouvernement s’estempressé de signifier aux Français qu’ilentendait bien accélérer le rythme desréformes. Derrière cette formule se pro-filent de nouvelles attaques contre lesretraites et l’assurance-maladie, ledépeçage du Code du travail, des mesu-res en rafale contre le système éducatifet les services publics d’une manièregénérale.Le message adressé par les Français auPrésident de la République est pourtantclair, ils souhaitent une réorientationforte de la politique gouvernementale.Pouvoir d’achat en berne, crise du loge-ment, précarité galopante… les raisonsde sanctionner les politiques de droiteen vigueur depuis 2002 ne manquaientpas.Face au déni de démocratie dans lequelle pouvoir sarkozyste semble décidé à

s’enfoncer, les électeurs qui viennent deprendre la parole ne doivent pas la ren-dre. L’heure est plus que jamais à l’ac-tion et à la construction politique. Denouvelles mobilisations sociales sontindispensables. La gauche a remportéles élections locales, reste désormaisaux électeurs de soutenir ces élus pourconstruire des projets locaux en phaseavec les besoins populaires et alimenterégalement les grands débats politiquesà venir.

Hubert Wulfranc, Joachim Moyse, Francine

Goyer, Michel Rodriguez, Fabienne Burel,

Jérôme Gosselin, Marie-Agnès Lallier,

Pascale Mirey, Josiane Romero, Francis

Schilliger, Robert Hais, Najia Atif, Murielle

Renaux, Houria Soltane, Daniel Vezie,

Vanessa Ridel, Malika Amari,

Pascal Le Cousin, Didier Quint.

Élus socialisteset républicainsC’est donc la première expression devos élus socialistes pour la nouvellemandature 2008/2014.Permettez-nous tout d’abord de remer-cier les Stéphanaises et les Stéphanaisqui, à une écrasante majorité, ontrenouvelé dès le 9 mars leur confianceà la gauche qui gère leur communedepuis déjà de nombreuses années.Permettez-nous aussi d’adresser unsalut amical et toutes nos félicitationsaux nouveaux maires socialistes denotre agglomération et notamment àValérie Fourneyron et à David Lamiraypour les belles victoires de Rouen et deMaromme car elles nous font particu-lièrement plaisir.En ce qui nous concerne, c’est uneéquipe renouvelée à près de 50 % quisiège dorénavant au conseil municipal.À vos côtés, le groupe des élus socialis-tes et républicains, avec ses adjoints,

ses conseillers délégués et ses conseil-lers municipaux, continuera d’agir et dese battre contre cette politique demépris, de casse et d’injustice quemènent Nicolas Sarkozy et FrançoisFillon.Pour nous joindre, nous lire ou nousrencontrer :Groupe des élus socialistes, 4, RueErnest-Renan, 76800 St Etienne duRouvrayTel : 0235652728, Mail : [email protected] : ps-ser76800.over-blog.com/

Rémy Orange, Annette de Toledo, Patrick

Morisse, Danièle Auzou, Daniel

Launay,Thérèse-Marie Ramaroson,

Catherine Depitre, Camille Lanarre, Philippe

Schapman, Dominique Grevrand, Catherine

Olivier, David Fontaine.

Élus UMP,divers droite

Nous tenons à remercier l’ensembledes Stéphanais qui nous ont permisd’être présents aux élections municipa-les en acceptant de composer notreliste Avenir Stéphanais, puis tous ceuxqui nous ont apporté leurs concours etsuffrages.La forte abstention du 9 mars nousinterroge car le vote dans notre démo-cratie est indispensable à l’expression.Est-ce de la résignation ou un cri dedésespoir de nos concitoyens?Nous mesurons le travail à accomplirpour qu’un jour la droite soit à la ges-tion de notre ville. Pour cela, nousdemandons à tous ceux qui se recon-naissent dans les valeurs républicaines,la démocratie participative, et la libertéd’expression, de nous joindre en pre-nant contact auprès de Serge Cros,conseiller municipal UMP, mairie de

Saint-Étienne-du-Rouvray.Notre objectif ne sera pas de mettre lesprojecteurs sur la politique nationalemais plutôt sur les projets et la politi-que de la ville dont tous les habitantsattendent d’être plus et mieux consul-tés afin d’éviter tout clientélisme etdiscrimination et donner un espoir ànotre jeunesse.

Serge Cros

Louisette Patenere

Gérard Vittet.

Droits de cité,100 % à gaucheUne raclée pour Sarkozy aux élections !C’est un rejet de leur politique anti-sociale.Rien sur le pouvoir d’achat mais ils veu-lent imposer leur « réforme » desretraites.Retraites du privé cassées en 1993, dupublic en 2003, des cheminots fin 2007et maintenant 41, 42 annuités de cotisa-tions !C’est NON! Droit à retraite à 60 ans,37,5 annuités pour tous et toutes, c’estmérité après une vie de travail !« On vit plus longtemps, il faut cotiserplus longtemps. » Faux ! L’espérance devie est due à la retraite à 60 ans. Elle adéjà reculé, avec un écart de 1 à 7 ansentre un ouvrier et un cadre.Les gens partiront avant avec de petitespensions. Imposer 41 annuités, c’estbaisser les pensions. Pas question de

plonger les personnes âgées dans lamisère !Les richesses existent : les gros profitsdes entreprises, fruit du travail des sala-riés eux-mêmes. Ce sont les salaires etpensions qu’il faut augmenter.Nous sommes tous attaqués. Après le29 mars, ripostons tous ensemble,toute la population, avec tous les syn-dicats et partis de gauche. Pas en 2012,ce sera cuit ! Tout de suite ! On ne men-die pas un juste droit, on se bat pourlui !Après la raclée des élections, unegrande raclée dans la rue ! Imposons augouvernement de battre en retraite !

Michelle Ernis.

Tribunes libres

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Le Stéphanais du 3 au 17 avril 200812

Culture en scène

Rive Gauche

Deux classes de maternelles sont engagées pendant deux années dans un ambitieux projetde danse contemporaine mené par la danseuse professionnelle Sarah Crépin.

Danse avec les p’tits loups

C e mardi matin,il se passe dedrôles de cho-ses dans la salle

d’activités de l’école mater-nelle Maximilien-Robespierre.Allongés sur le lino, Romain etYannis sont pétrifiés. Normal,ils figurent des rochers quidorment au fond de l’océan.Autour d’eux, Mélissa du hautde ses 4 ans ondule et déam-bule tel un petit poisson sousl’œil attentif de la danseuse etchorégraphe Sarah Crépin,membre de la compagnie LaBaZooka.

Un beau travail sur le geste vient d’être lancé dans des classes de maternelles à Frédéric-Rossif et Maxime-Robespierre..

Pendant deux années, lesvingt-quatre élèves de laclasse de Julia Michel, toutcomme des maternelles deFrédéric-Rossif, vont ainsi par-ticiper à une belle aventureartistique initiée par le direc-teur du Rive Gauche RobertLabaye. «C’est un projet pilotemonté en collaboration avecla Drac* et l’Éducation natio-nale. J’avais envie de mener unvrai travail avec des enfants dematernelle sur la durée.L’objectif est de les mettre ensituation d’être tour à tourdanseurs, spectateurs et créa-

teurs.» Lors de cette premièreannée, les tout-petits explo-rent différents univers au tra-vers d’une approche de ladanse contemporaine. « Je n’aisurtout pas la prétention deleur apprendre à danser, pré-cise tout de suite Sarah Crépin.La danse, ils la portent en eux,je suis là pour leur permettrede la révéler. »Après seulement quelquesséances de travail, l’ensei-gnante note déjà de véritablesprogrès chez ses élèves. « Ilsparviennent à se concentrerplus longtemps, ils respectent

mieux la consigne et leurscamarades, gèrent mieux l’es-pace et ont sensiblement enri-chi leur vocabulaire, notam-ment concernant le corps. »Mais cette rencontre avecl’artiste n’est pas à sens unique. La cofondatrice de lacompagnie La BaZooka puisede ses ateliers, la matière quiconstituera sa prochaine créa-tion justement destinée aujeune public, prévue au RiveGauche en octobre 2009. « Lesregarder évoluer est trèsémouvant pour moi… En dansecontemporaine on se dit libre,

mais on ne l’est jamais tout àfait. Les enfants eux ne calcu-lent pas, ils agissent sans filet,pour moi c’est une vraierichesse et une grande sourced’inspiration. »L’an prochain, cette riche col-laboration entre les enfants etl’artiste se poursuivra autourde la pièce qui aura vu le jour.Ce sera alors aux bambins demonter sur scène et de revisi-ter l’œuvre de la danseuse. u

*Direction régionale des affaires cul-

turelles

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Bibliothèques

gues parlent des choses qu’ilsont bien aimées, expliqueLaurence Dalmont. On essayed’y mettre une palette large. »L’initiative permet aux lec-

teurs de faire leur choix avantd’emprunter. Elle permet aussiaux habitués de se repérerdans les nouveautés. Car avecprès de 1500 livres pour adul-

tes achetés chaque année,autant en livres pour la jeu-nesse et 600 CD nouveaux, il ya de quoi se perdre dans lesrayons.Les Stéphanais peuvent aussidonner leur avis de lecture oude musique; une autre rubri-que, l’Agora des bibliothèques,est ouverte à toutes lesimpressions et critiques deslecteurs et auditeurs. Enfin,pour compléter l’accès en lignedes bibliothèques, le catalogueest aussi consultable en tota-lité sur le site saintetiennedu-rouvray.fr à la rubrique culture:bibliothèques. u

Les bibliothèques municipales recèlent mille et une découvertes littéraires ou musicales. Pour en faciliter l’exploration, les bibliothécaires livrent leurs choix sur internet.

C o n n a i s se z - vo u s la littérature sué-doise? Et la trilogie

de Stieg Larsson en particu-lier ? Et le dernier CD de BenHarper ? Ils sont dans lesrayons des bibliothèquesmunicipales. Pour vous don-ner l’envie de les découvrir, lesbibliothécaires livrent leursavis sur le web. Depuis deuxmois, le site internet de la villes’est enrichi d’une nouvellerubrique, le choix des biblio-thécaires, accessible depuis la rubrique culture/lecturepublique. « Selon leurs lectu-res, leurs écoutes, les collè-

w Bibliothèques :horairesde vacancesLes horairesd’ouverture des bibliothèquessont modifiés

du 7 au 21 avril.• Elsa-Triolet, mardi et jeudi de 15 à 19 heures,mercredi et samedi de 10 à 12 heures et de 13h30 à 17 heures.• Georges-Déziré, mardi de 16 à 19 heures et vendredi de 13h30 à 17 heures.• Louis-Aragon, mercredide 14 à 17 heures.

En c

ou

lisse

s

?

à Saint-Étienne-du-Rouvray

Cinéma seniors Õ 7 avril

« Michoud’Auber »Le service de l’animation aux personnes âgées proposeune sortie au cinéma d’Elbeuf,lundi 7 avril à 14h 15.« Michou d’Auber », comédiedramatique de Thomas Gilou,avec Gérard Depardieu,Nathalie Baye… Messaoud, 9 ans, est unenfant d’Aubervilliers. Parceque sa mère est malade, sonpère est obligé de le placer dans une famille d’accueil.Nous sommes en 1960, dansle contexte troublé des "évé-nements" d’Algérie… Tarif 2,30 €. Réservations au 02 32 95 93 58.

Cirque Õ du 11 au 13 avril

Vive les clownsLe cirque Sabrina Fratellinis’installera sur le parking duRive Gauche, 20, avenue duVal l’Abbé, du 11 au 13 avril.Clowns, jongleurs, acrobates,jeux d’adresse, chevaux et autres animaux seront aurendez-vous. Séances à18 heures vendredi 11 avril, età 15 heures les samedi 12 etdimanche 13 avril.Tarifs : 5 € enfants, 15 €adultes. Chapiteau chauffé,et visite de la ménagerie gratuite.

Sortie nature Õ 18 mai

L’arbre aux oiseauxLe Groupe ornithologique normand organise une journée dedécouverte de l’avifaune de notre région, dimanche 18 mai. Unesortie gratuite et tout public partira du Rive Gauche, à 9 heures.Le thème retenu cette année est « l’arbre aux oiseaux ». Ladécouverte des rapports entretenus entre les arbres et les vola-tiles dans différents milieux sera l’occasion de parcourir Saint-Étienne, de l’orée des bois au centre historique.Il sera possible d’admirer des passereaux variés ainsi que les traces de leurs passages, ou déranger un pic ou un rapace…N’oubliez pas vos jumelles !

Sortie Õ 23 avril

Le musée de l’horlogerieL’Union nationale des retrai-tés et personnes âgées pro-pose une visite du musée del’horlogerie à Saint-Nicolasd’Aliermont et promenade àDieppe mercredi 23 avril. Leweek-end des 24 et 25 mai,l’Unrpa propose la visite ducentre historique minier deLewarde et les villes d’Arraset de Naours.Renseignements au02 35 66 46 21 ou02 35 66 53 02 ou02 35 66 05 35.

Exposition Õ du 13 au 30 mai« Les Stéphanaisexposent » : inscriptionsVous êtes Stéphanais ou travaillez à Saint-Étienne-du-Rouvray, vous êtes passionné de peintures, de sculptures ou de photogra-phies, le centre socioculturelmunicipal Jean-Prévostaccueillera vos œuvres lors de l’exposition « Les Stéphanais exposent »qui se déroulera du 13 mai au 30 mai. La fiche d’inscrip-tion est à retourner au plus tard le 25 avril. Renseignements et inscriptions : centre Jean-Prévost, place Jean-Prévost,02 32 95 83 66. Fiche d’inscription et règlement à téléchargersur saintetiennedurouvray.frà la rubrique culture : cen-tres socioculturels.

Lectures partagées

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Le Stéphanais du 3 au 17 avril 200814

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Journal des sports

w Piscine enarrêt techniqueLa piscine Marcel-Porzou sera ferméepour l’entretien desbassins du 7 au10 avril. Réouverturele 11 avril à 9 heures.

w Football :prochains matchs• 6 avril: stade Youri-Gagarine, seniors,15 heures: FCSER/Grand-Quevilly; stade Célestin-Dubois,: ASMCB/Mesnil-Franqueville• 13 avril, stade Youri-Gagarine, 13 heures,féminines: FCSER/ValVaudreuil.

w Volley-ball :face au VaudreuilL’équipe senior masculinedu club de Sotteville-Saint-Étienne affronte le 25 avril l’équipe duVaudreuil à 21 heures au gymnase Ampère.

w Les podiumsdes gymnastesLe club de gymnastique a récolté de nouveauxpodiums lors des finalesdépartementales. Engymnastique féminine,l’équipe espoir benjamines,Manon et Marion Germain,Élodie Maréchal, et LolaDrouin, finissent premières.Au classement individuel,Manon Germain se classevice-championnedépartementale. L’équipehonneur des benjamines/minimes avec MarinaCulotta, Charlotte Lecoq,Maria Cheik et StecySeytor, se classe 2e. Enindividuel, Marina Culottadevient championne deSeine-Maritime.http://club.sportsregions.fr/gymstephanais

Àvo

s m

arq

ues

A vec 30 adhé-rents dont 14adultes et 6femmes, c’est

un record pour le club », assureChristian Coté, le président. Cetafflux de nouvelles raquettes aredonné à l’ASTT une bonneambiance de groupe, sensibleau gymnase Joliot-Curie oùl’entraînement finit souvent pardes matches entre jeunes etadultes. « Je suis venu grâce àun voisin. Ça me plaît parce quec’est un petit club, on y rencon-tre d’autres gens du quartier,dit Christophe Degueldre, ins-crit au tennis de table avec safemme et son fils. On n’est paslà pour être championsd’Europe mais pour jouer, pourprogresser et pour rencontrerd’autres gens, participer à la viedu quartier. »Tout en gardant ses habitu-des de sport de loisir, l’ASTTa repris le chemin de la com-pétition et aligne d’honnêtesrésultats, « une équipe enDépartementale 4 qui devraitmonter en Départementale 3l’an prochain, deux équipes enchampionnat départementaljeunes dont une classée 3e ».

Christian Coté est fier des chif-fres qu’il aligne, ajoutant « et ona présenté cinq benjamins encritérium détection ». Lesenfants forment près de la moi-tié du club. Parmi eux, TomDehormois hésite encore entrele tennis de table et le basket,ce qu’il aime c’est « jouer avecles autres ». Il a quand mêmefini premier du criterium demars, suivi de Hugo Defosse,autre benjamin du club. Le club

a investi, « grâce aux subven-tions de la municipalité », dansle recrutement d’un entraîneur,Anne-Marie, qui encadre lesjeunes, elle aide aussi les adul-tes à progresser, « c’est un sportoù on peut vite avancer, l’im-portant ce sont les réflexes ».Le club est donc en pleinrenouveau, avec plusieurséchéances avant les vacances:le Premier pas pongiste vaaccueillir plus de 150 enfants

non licenciés en avril et mai augymnase de l’Insa, ensuite leclub accueille les finales de dis-trict, D3, D4 adultes le 3 juin augymnase Joliot-Curie, puis le20 juin l’assemblée générale ducomité départemental. Enattendant l’an prochain oùl’ASTT fêtera ses 20 ans. u• Contacts: Christian Coté,

0609413644, [email protected].

Entraînements les lundi et jeudi

dès 18heures au gymnase Joliot-Curie.

L’ASTT au rebondL’Association stéphanaise de tennis de table (ASTT) est en plein renouveau.De nouveaux adhérents ont rajeuni le club et les résultats en compétition sont encourageants.

Six femmes ont rejoint les rangs de l’ASTT.

Tennis de table

L’association stéphanaise Ciel de rêve organise sa troisièmefête du cerf-volant les 19 et 20 avril sur la plage de Trouville-sur-mer. Le président de l’association, Jean-François Lorentéannonce de nombreuses animations « et des surprises pour lesenfants, avec un atelier gratuit et un lâcher de bonbons par cerfs-volants ». Les samedi et dimanche, les démonstrations prendronttoutes les formes: ballets et combats de cerfs-volants pilotables,photographie aérienne, voile de traction, tomber de chapeaux parcerf-volant, cours de pilotage pour enfants et adultes… Le tout

animé par une soixantaine de cerfs-volistes confirmés. À voir aussi,le plus gros cerf-volant gonflable de 22 m de long… et un exception-nel vol de nuit en son et lumière le samedi, de 22 à 23 heures. Ledimanche matin un concours du plus beau cerf-volant récompen-sera les enfants. Les deux jours d’animation sont gratuits. Jean-François Lorenté espère y voir de nombreux Stéphanais malgré ladistance. L’association n’exclut pas de faire son festival un jour àSaint-Étienne-du-Rouvray, mais n’en a pas encore eu l’occasion. u• Ciel de rêve, 02 35 65 17 47.

Cerf-volant Dans un ciel de rêve

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Le Stéphanais du 3 au 17 avril 200816

Invitée

J eune retraitée,Annie Geslintrouve désor-mais un peu de

temps pour cultiver son jardinet s’adonner à la lecture. Maisla Confédération syndicale desfamilles occupe toujours lar-gement son agenda et… sonesprit. Son engagement date

de 1977. « C’était un mouve-ment un peu alternatif, un peuautogestionnaire », se sou-vient-elle. 1968 n’était pas loin.« Après, quand j’ai mieuxconnu, je trouvais intéressantd’agir pour que les famillessoient conscientes de leursdroits. » Aux niveaux nationalet local, la CSF s’inscrit dans de

nombreux combats, qu’ils’agisse de défendre la gratuitéde l’école publique mais ausside refuser les franchises médi-cales, l’ouverture du marchéde l’électricité, la vente deslogements sociaux. « On saitque la plupart des locatairesne pourront pas faire face auxcharges de copropriété! s’indi-

gne Annie Geslin. Nous nousimpliquons de plus en plusdans le logement, c’est la pre-mière garantie d’intégrationde la famille. »À Saint-Étienne-du-Rouvray, lastructure clé de l’associations’appelle la halte-garderie del ’ i m m e u b l eNaurouze. « Touts’articule sur lapetite enfance cequi permet detravailler avec les familles, enparticulier les femmes. Desenfants qui se retrouvent enmaternelle sans parler fran-çais, c’est le risque d’un pre-mier échec à l’école. » Le tra-vail porte aussi sur l’accompagnement scolaire,une autre manière d’aborder laparentalité. « Et quand lesfemmes participent, cela peutles conduire vers autrechose », espère Annie Geslin.Elle-même s’est lancée dans lemilitantisme en donnant descours d’alphabétisation à LaHoussière où elle habitait. Elleavait cessé de travailler à lanaissance de ses jumelles, maisavait vite éprouvé le besoin defaire autre chose que femmeau foyer. « Avec l’allongementde la scolarité obligatoirejusqu’a 16 ans, les parentsétaient un peu perdus. On amonté des cours de français,de l’accompagnement scolaireau collège. » Ces cours onttoujours lieu, pour les jeunesau collège Louise-Michel, pourles mamans à l’école Jean-Macé. « Les parents sont lespremiers éducateurs : lire des

histoires, jouer ensemble…C’est important qu’ils soientconscients de leur savoir-faireet de leurs compétences. »Pendant douze ans, AnnieGeslin a assuré la gestion de lahalte-garderie stéphanaise.Depuis deux ans, elle préside

la coordinationrouennaise quigère six structuresde petite enfance,des associations

d’aide à domicile, de parentsd’élèves, de locataires, deconsommateurs. Elle siège auCCAS de la commune, à la Caisse d’allocations fami-liales de Rouen, à la commis-sion départementale petiteenfance, à l’Union départe-mentale des associations fami-liales… Pas de quoi s’ennuyer àune époque où « tout est pluscompliqué et se professionna-lise. Naurouze en 68 était unepetite structure montée pardes mamans du Château Blancqui avaient envie de faire quel-que chose dans le quartier. »Annie Geslin a conservé legoût des actions simples etbénévoles pour venir en aideaux familles. Ville, institutions,associations, elle sait qu’ellen’est pas seule : « ce qui estintéressant ici, c’est qu’il y ades difficultés mais aussi dessolidarités ». u

• CSF: 5, immeuble Naurouze, rue de

la Tarentaise, 0235661570.

L’amie de la familleAnnie Geslin préside la Confédération syndicale des familles (CSF) de la région rouennaise.Cette Stéphanaise discrète porte trente ans d’engagement social auprès des familles.

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