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    Comit de Ble

    sur le contrle bancaire

    Document consultatif

    Normes

    Rvision de lapprochestandard pour le risquede crdit

    Document publi aux fins de consultation, pourcommentaires jusqu'au 27 mars 2015.

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    galement disponible sur le site BRI (www.bis.org).

    Banque des Rglements Internationaux, . Tous droits rservs. De courts extraits peuvent tre

    reproduits ou traduits sous rserve que la source en soit cite.

    ISBN : 978-92-9197-029-2 (version imprime)

    ISBN : 978-92-9197-028-5 (en ligne)

    Le prsent document est traduit de langlais. En cas de doute ou dambigut, se reporter loriginal (Revisions to the standardised approach for credit risk).

    http://www.bis.org/http://www.bis.org/bcbs/publ/d307.htmhttp://www.bis.org/bcbs/publ/d307.htmhttp://www.bis.org/
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    Sommaire

    Synthse ................................................................................................................................................................................................ 1

    Section 1 Contexte ............................................................................................................................................................................ 3

    1.1)Objectifs de la rvision ................................................................................................................................................. 3

    1.2)Faiblesses de lapproche standard pour le risque de crdit actuellement en vigueur ............... ......... 3

    1.3)Principes et raison d'tre de la rvision ................................................................................................................. 5

    Section 2 Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit ............................................................................ 6

    2.1)Expositions sur les banques ........................................................................................................................................ 6

    2.2)Expositions sur les entreprises ................................................................................................................................. 10

    2.3)Dettes subordonnes, actions et autres instruments de fonds propres .............. ................ ................ ... 14

    2.4)Portefeuille de clientle de dtail ........................................................................................................................... 14

    2.5)Crances garanties par des biens immobiliers ................ ................ ................ ................ ................. ................ . 16

    2.6)Pondration majore pour les expositions avec asymtrie de devises ................ ................ ................ ... 19

    2.7)Expositions hors bilan ................................................................................................................................................. 20

    2.8)Prts impays ................................................................................................................................................................. 21

    2.9)Expositions sur des banques de dveloppement multilatrales ............... ................ ................. ................ 21

    2.10) Autres actifs ........................................................................................................................................................... 21

    Section 3 Propositions de rvision du dispositif dattnuation du risque de crdit pour les expositionspondres selon lapproche standard .................................................................................................................. 22

    3.1)Approches exclure .................................................................................................................................................... 23

    3.2)Srets financires ligibles...................................................................................................................................... 24

    3.3)Fournisseurs de protection de crdit ligibles .................................................................................................. 26

    3.4)Traitement des drivs de crdit ............................................................................................................................ 27

    3.5)Traitement des pensions et des oprations sur drivs de gr gr ................ ................ ................ ...... 27

    Section 4 tude dimpact quantitative globale ................................................................................................................... 27

    Annexe 1 ............................................................................................................................................................................................. 29

    Propositions relatives aux catgories dexposition et lattnuation du risque de crdit ........................ ........ 29

    Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit iii

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    Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit

    Synthse

    Le dispositif de Ble propose diverses mthodes pour le calcul des fonds propres rglementaires destablissements bancaires. Une banque a le choix entre deux mthodes : 1) mesurer le risque de manirestandard ou 2) sous rserve de l'approbation expresse de l'autorit de contrle bancaire, avoir recours ses propres modles. Le prsent document consultatif expose les propositions du Comit aux fins de larvision de lapproche standard pour le risque de crdit 1. Ces propositions s'inscrivent dans le cadre pluslarge des efforts du Comit en vue de rduire la variabilit concernant la mesure des actifs pondrs enfonction des risques2. Le Comit s'emploie ainsi actuellement la rvision des approches standard pourle risque oprationnel et le risque de march, et a dj rvis l'approche standard pour le risque decontrepartie3. Avant de mettre la touche finale ces propositions, le Comit compte rexaminer lecalibrage global rsultant de la rvision des diverses approches standard, afin de sassurer que les

    exigences de fonds propres correspondent bien au degr de risque intrinsque des expositions et queles approches standard offrent une solution de remplacement adquate et sont un bon complment auxmodles internes.

    Le Comit entend sensiblement amliorer lapproche standard pour le risque de crdit, etnotamment : faire moins appel aux notations externes, augmenter la sensibilit au risque, rduire lesmarges dapprciation des autorits nationales, renforcer le lien entre lapproche standard et lapprochefonde sur les notations internes (IRB, internal ratings-based) et amliorer la comparabilit des besoinsen fonds propres d'une banque l'autre.

    Dans le dispositif de Ble actuel, l'approche standard prescrit le recours aux notations externespour pondrer le risque de certaines expositions. Le Comit tudie actuellement la possibilit de leur

    substituer un nombre restreint de dterminants du risque, mme de permettre une diffrenciationpertinente des risques. Les dterminants du risque qui ont t retenus l'ont t sur la base du fait qu'ilssont simples, intuitifs, aisment accessibles et susceptibles dexpliquer les risques dans toutes les

    juridictions. tant donn qu'il est difficile de choisir des dterminants applicables l'ensemble dumonde, et qui, de plus, rendent compte des caractristiques locales de certaines expositions comme lecrdit la clientle de dtail et les hypothques , le Comit reconnat que ces propositions en sontencore un stade initial d'laboration. Il souhaiterait donc recueillir l'avis des rpondants, ainsi que desdonnes, en vue d'amliorer les propositions exposes dans ce document consultatif.

    Il est noter que le traitement, au titre de l'approche standard, des expositions au risque decrdit sur les entits souveraines, les banques centrales et les organismes publics nentre pas dans le

    1 Lapproche standard applicable au risque de crdit, telle quelle est en vigueur, est dcrite dans le document Ble II Convergence internationale de la mesure et des normes de fonds propres, dispositif rvis, version compile, juin 2006,http://www.bis.org/publ/bcbs128fre.pdf.

    2 Le rapport du Comit de Ble aux chefs d'tat et de gouvernement du G 20 intitul Reducing excessive variability in banks'regulatory capital ratios , est consultable en ligne :www.bis.org/bcbs/publ/d298.pdf.

    3 Comit de Ble sur le contrle bancaire,

    document consultatif intitul Operational risk - Revisions to the simpler approaches, octobre 2014,www.bis.org/publ/bcbs291.htm ;

    Fundamental review of the trading book second consultative document, octobre 2013,www.bis.org/publ/bcbs265.htm.Un autre document consultatif traitant de l'approche standard pour le risque de march sera publi prochainement ;

    The standardised approach for measuring counterparty credit risk, mars 2014, www.bis.org/publ/bcbs279.pdf.

    Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit 1

    http://www.bis.org/publ/bcbs128fre.pdfhttp://www.bis.org/bcbs/publ/d298.pdfhttp://www.bis.org/publ/bcbs291.htmhttp://www.bis.org/publ/bcbs265.htmhttp://www.bis.org/publ/bcbs279.pdfhttp://www.bis.org/publ/bcbs279.pdfhttp://www.bis.org/publ/bcbs265.htmhttp://www.bis.org/publ/bcbs291.htmhttp://www.bis.org/bcbs/publ/d298.pdfhttp://www.bis.org/publ/bcbs128fre.pdf
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    champ de ces propositions. Le Comit examinera ces expositions dans le cadre dune rvision plusgnrale des risques lis aux entits souveraines.

    S'agissant des grandes catgories dexposition considres, les propositions peuvent sersumer ainsi :

    La pondration des expositions sur une banque ne sera plus fonction de la note de crditexterne de l'tablissement en question ou de celle de ltat dans lequel il est tabli, mais fixeen rfrence une table de pondrations (comprises dans une fourchette allant de 30 % 300 %) fonde sur deux dterminants du risque : un ratio de fonds propres et un ratio dequalit des actifs.

    La pondration des expositions sur une entreprise ne sera plus fonction de la note externe del'entreprise, mais fixe en rfrence une table de pondrations (comprises entre 60 % et300 %) fonde sur deux dterminants du risque : chiffre daffaires et levier financier. De plus, untraitement particulier pour les financements spcialiss renforcera la sensibilit au risque.

    La catgorie de la clientle de dtail sera amliore par la mise en place de critres plus strictspour lattribution de la pondration prfrentielle de 75 % et par lintroduction dune sous-

    catgorie rsiduelle pour les expositions qui ne remplissent pas les critres.

    Les expositions garanties par de limmobilier rsidentiel ne recevront plus une pondration de35 %. Les pondrations seront fixe en rfrence une table de pondrations (de 25 % 100 %) fonde sur deux dterminants du risque : ratio prt/valeur et ratio de couverture duservice de la dette.

    Les expositions garanties par de limmobilier commercial sont encore ltude, les deux optionsactuellement envisages tant : a) de les traiter comme des expositions non garanties sur lacontrepartie, en laissant aux autorits nationales la possibilit dappliquer une pondrationprfrentielle sous certaines conditions ou b) de les pondrer en rfrence une table depondrations (de 75 % 120 %) fonde sur le ratio prt/valeur.

    Le dispositif dattnuation du risque de crdit sera amlior en rduisant le nombredapproches, en recalibrant les dcotes prudentielles et en actualisant les critres dligibilitpour les garants dentreprises.

    Le document est structur comme suit. La section 1 replace ce travail de rvision dans soncontexte, en expliquant les objectifs viss, les principes qui les sous-tendent et la porte desmodifications. Les sections 2 et 3 font le point sur les propositions ce jour, appelant l'attention sur lespoints pour lesquels commentaires et avis accompagns, si possible, de donnes les tayant seraientles bienvenus. Le dtail des propositions est prsent l'Annexe 1. La section 4 rsume succinctementltude dimpact quantitative (EIQ) venir.

    Le Comit invite les acteurs du march engager un dialogue constructif au cours de la phase

    de consultation et, dans la mesure du possible, participer ltude dimpact quantitative (EIQ). Desdonnes de qualit seront, en effet, indispensables pour l'laboration des propositions finales en vued'un calibrage appropri de lapproche standard rvise.

    Le Comit apprcierait de recevoir des commentaires sur tous les aspects de ce documentconsultatif et du texte du projet de norme, notamment en relation avec la conception du dispositif. Tousles calibrages indiqus dans ce document consultatif sont prliminaires : les pondrations du risque, quisont prsentes titre indicatif uniquement, devraient faciliter lestimation de limpact des propositionsenvisages lors de lEIQ. Avec cette rvision, le Comit ne cherche pas accrotre les exigences de fondspropres en vertu de lapproche standard, mais faire en sorte qu'elles soient proportionnelles au risquesous-jacent. lissue du dlai prvu pour la rception des commentaires et lEIQ, le Comit compte

    2 Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit

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    revoir le calibrage de ces propositions et examiner les implications des niveaux planchers de fondspropres proposs pour les banques ayant recours des modles internes pour le calcul de leurs besoinsen fonds propres rglementaires4.

    Les commentaires sur les propositions devront tre tlchargs, au plus tard, le vendredi27 mars, par l'intermdiaire de ce lien : www.bis.org/bcbs/commentupload.htm. Sauf demande expresse

    de traitement confidentiel, tous seront publis sur le site de la Banque des Rglements Internationaux.

    Avant d'tablir le texte dfinitif de cette norme, le Comit valuera les conditions appropriespour sa mise en uvre (calendrier compris), compte tenu des autres rformes quil a adoptes ou surlesquelles il doit encore statuer. Le Comit laissera un dlai suffisant pour la mise en uvre et intgrerades clauses dantriorit lorsque ncessaire.

    Section 1 Contexte

    1.1) Objectifs de la rvisionLes objectifs des propositions prsentes dans ce document sont les suivants :

    i) rexaminer la conception de lapproche standard pour faire en sorte quelle reste adapte aucalcul des besoins en fonds propres au regard des expositions au risque de crdit ;

    ii) sassurer que lapproche standard est calibre de faon raisonnablement reflter le niveau derisque des expositions ;

    iii) amliorer la comparabilit des exigences de fonds propres selon lapproche standard et selonlapproche fonde sur les notations internes (approche NI) en alignant, autant que possible, lesdfinitions et la taxonomie ;

    iv) amliorer la comparabilit des exigences de fonds propres entre les banques qui suiventlapproche standard en rduisant les marges dapprciation des autorits nationales lorsquecela est possible ; et

    v) limiter le recours aux valuations de crdit externes, en proposant, lorsque cela est possible,dautres mesures dvaluation des risques.

    Avant de parachever la rvision de lapproche standard, le Comit s'interrogera sur la ncessitde revoir et dactualiser lapproche standard simplifie actuellement en vigueur pour le risque de crdit 5,laquelle regroupe les options les plus simples pour le calcul des actifs pondrs des risques. Le Comitentend sassurer quune mthodologie simple reste accessible un large ventail de juridictions et debanques non actives l'international qui ne disposent pas doutils avancs, o le cot du respect de

    normes plus complexes nest pas ncessairement justifi.

    1.2) Faiblesses de lapproche standard pour le risque de crdit actuellement envigueur

    En cherchant amliorer lapproche standard pour le risque de crdit actuellement en vigueur, le Comita dcel des faiblesses que les propositions prsentes dans ce document consultatif visent corriger.

    4 Comit de Ble sur le contrle bancaire, Capital floors: the design of a framework based on standardised approaches consultative document, dcembre 2014,www.bis.org/bcbs/publ/d307.pdf.

    5 Lapproche standard simplifie actuellement en vigueur est dcrite lannexe 11 du dispositif de Ble II.

    Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit 3

    http://www.bis.org/bcbs/publ/d307.pdfhttp://www.bis.org/bcbs/publ/d307.pdf
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    Recours excessif aux notations externes

    En octobre 2010, le Conseil de stabilit financire (CSF) a publi un ensemble de principes destins limiter, dans les normes, les lois et les rglements, le recours aux valuations de crdit ralises par desorganismes externes6. Ces principes fixent des objectifs gnraux aux instances de normalisation et derglementation en vue de rduire les effets de falaise et les comportements moutonniers qui menacent

    la stabilit financire et dont on a constat quils rsultent de lincorporation de seuils de notationsexternes dans les lois, les rglements et les pratiques des marchs.

    Il est certain que les agences de notation jouent un rle important sur les marchs financiers etque les notations externes apportent dutiles informations qui peuvent aider lanalyse des expositions aurisque de crdit, mais lincorporation de ces notations dans les normes, les lois et les rglements peutsouvent entraner une dpendance mcanique des acteurs de march aux notations avec, la cl, desvrifications et une gestion des risques insuffisantes de la part des prteurs et des investisseurs. Parailleurs, il convient aussi de prendre en considration le fait qu'une forte proportion des expositions surles entreprises ne sont pas notes et qu'il faut donc d'autres solutions que les notations externes pourassurer la diffrenciation des risques.

    Granularit et sensibilit au risque insuffisantes

    Certaines catgories dexpositions dans lapproche standard sont associes une pondration unique ou un nombre insuffisant de tranches de pondration des risques qui ne permet pas de diffrencier lesprofils de risques. Cette situation peut dcouler de la non-prise en compte de certains dterminants durisque pertinents ou dune dfinition insuffisamment claire des catgories dexpositions, ou mmeparfois de la priorit donne la simplicit aux dpens de la sensibilit au risque.

    De plus, tant donn la variabilit des actifs pondrs des risques entre les banques appliquantlapproche NI (pour des portefeuilles prsentant des profils de risques similaires), le Comit proposedimposer, dans lapproche standard, un plancher pour les exigences de fonds propres au titre du risquede crdit qui rsultent dun modle afin de limiter la variation des actifs pondrs des risques et

    dempcher que les paramtres modliss soient trop bas 7. L'une des inquitudes, cet gard, est quelapproche standard actuelle ne soit pas suffisamment sensible au risque cette fin.

    Calibrages obsoltes

    Les marchs financiers ayant volu depuis le calibrage de lapproche standard actuellement en vigueur,le Comit pense que certaines pondrations ne reprsentent plus fidlement le risque de certainescrances. De mme, les dcotes prudentielles pour les srets ne sont plus reprsentatives de lavolatilit de certains instruments.

    Manque de comparabilit et de concordance avec les expositions pondres des risques selon

    lapproche NIBien que les diffrences structurelles entre lapproche standard actuelle et lapproche NI empchent unrapprochement exact des expositions values selon ces deux mthodes, le Comit estime quil seraitpossible de rduire certaines diffrences dans les dfinitions et la porte des catgories dexpositions.

    Dautres expositions, comme les lments de hors-bilan et les portefeuilles dactions, sontclairement identifies dans les deux approches mais reoivent des pondrations uniques diffrentes.

    6 Conseil de stabilit financire, Principles for Reducing Reliance on CRA Ratings, octobre 2010,www.financialstabilityboard.org/publications/r_101027.pdf.

    7

    Comit de Ble sur le contrle bancaire, Capital floors: the design of a framework based on standardised approaches consultative document, dcembre 2014,www.bis.org/bcbs/publ/d307.pdf.

    4 Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit

    http://msfshome/CBGSWAFL$/MyDocuments/Documentum/Temp/www.financialstabilityboard.org/publications/r_101027.pdfhttp://www.bis.org/bcbs/publ/d307.pdfhttp://www.bis.org/bcbs/publ/d307.pdfhttp://msfshome/CBGSWAFL$/MyDocuments/Documentum/Temp/www.financialstabilityboard.org/publications/r_101027.pdf
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    Complexit excessive et manque de clart des normes

    Dans lapproche standard actuelle, certaines catgories dexpositions sont laisses lapprciation desautorits nationales ou font lobjet dune dfinition incomplte, voire inexistante, ce qui engendre unmanque de clart quant la pondration approprie pour une exposition donne. Il peut en rsulter descarts de traitement dune juridiction lautre qui posent de relles difficults aux banques actives

    linternational. De plus, certaines parties de lapproche standard actuelle pour le calcul des exigences defonds propres au titre du risque de crdit sont trop complexes pour les banques qui lappliquent ; cest lecas, notamment, de lincorporation destimations internes et dapproches modlises dans le dispositifdattnuation du risque de crdit. Le Comit reconnat que, pour dissiper les proccupations relatives lgalit des conditions de concurrence, des risques identiques doivent donner lieu des exigences defonds propres identiques et les marges dapprciation nationales doivent tre supprimes.

    1.3) Principes et raison d'tre de la rvision

    La rvision de lapproche standard suppose de trouver le juste milieu entre, dun ct, la correction detoutes les insuffisances du dispositif actuel et, de lautre, la ncessit de veiller ce que lapproche reste la fois simple et utilisable. Llaboration et lvaluation des propositions de rvision du Comit ont tguides par un ensemble de principes gnraux, numrs ci-aprs.

    Principe 1 : La rvision doit prserver le concept fondamental du dispositif actuel et sefforcerdamliorer lapproche et de corriger les insuffisances dtectes.

    Principe 2 : Les exigences de fonds propres de lapproche standard doivent raisonnablementreflter le risque des expositions et donner aux banques les incitations appropries eu gardaux objectifs gnraux. Lapproche standard doit permettre une diffrenciation significative durisque, lobjectif en dernier ressort tant damliorer la sensibilit au risque ex post. De maniregnrale, les exigences de fonds propres doivent tre proportionnelles au niveau de risque delexposition.

    Principe 3 : Lapproche standard doit tre simple et convenir un large ensemble de juridictionset de banques, pas seulement aux grands centres financiers et aux banques actives linternational. Lapplication de lapproche standard ne doit pas entraner de charge de travailindue pour les banques.

    Principe 4 : Lapproche standard ne doit pas sappuyer sur des modles internes pour fixer lesexigences de fonds propres. Celles-ci doivent reposer sur des variables aisment vrifiables etobjectives, dtermines par les autorits de rglementation. Le processus ne doit pas ncessiterlagrment des autorits de contrle.

    Principe 5 : Lapproche standard doit rduire, voire supprimer si possible, le recours auxnotations externes aux fins de la dtermination des exigences de fonds propres.

    Principe 6 : Dans la mesure du possible, les dfinitions employes dans lapproche standarddoivent tre harmonises avec celles de lapproche NI.

    Principe 7 : La recommandation de rvision doit tre justifie et dmontrer une insuffisance,voire corriger une divergence entre les deux approches.

    Il faut souligner que le Comit sest efforc de concilier sensibilit au risque et simplicit enlaborant un cadre simple, qui, mme s'il fait appel un nombre restreint de dterminants du risque,assure nanmoins une diffrenciation significative des risques. Les dterminants proposs ont tslectionns en partant du principe quils doivent tre simples, intuitifs, aisment accessibles et mmedexpliquer les risques dans les diffrentes juridictions. Pour lheure, le Comit a dcid den exclure les

    notations et demployer, leur place, des ratios financiers simples ; il s'emploiera dterminer plus avants'il est possible d'accrotre la sensibilit au risque de certaines approches proposes sans introduire decomplexit inutile. Ce faisant, il nexclut pas daccorder un rle limit aux notations externes (par

    Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit 5

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    exemple pour distinguer les titres de qualit investissement et spculative ), mais de telle sortequelles nentranent pas de dpendance mcanique aux notations. Les rfrences aux notations dans ledispositif de Ble ne doivent jamais tre considres comme un signal indiquant que celles-ci peuvent sesubstituer lanalyse de crdit.

    De mme, les approches proposes dans ce document consultatif ne sont pas des modles de

    risques et ne doivent pas tre considres comme des substituts aux procdures de vrification et degestion prudente des risques que les banques doivent appliquer pour valuer les risques de leursexpositions.

    Section 2 Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit

    2.1) Expositions sur les banques

    Lapproche standard actuelle prvoit deux options pour lapplication des pondrations aux banques.

    Loption 1 lie la pondration applique une banque la note souveraine de ltat o elle est tablie,tandis que loption 2 applique la pondration qui correspond la note de crdit la banque. En rvisant letraitement des expositions sur les banques, le Comit entend supprimer les rfrences aux notationsexternes et la relation avec le risque souverain. Il cherche mettre au point une approche unique fondesur deux dterminants du risque pertinents pour les banques.

    i) Dfinition

    Lapproche standard actuelle ne dfinit pas ce quest une banque ou une entreprisedinvestissement . Elle indique nanmoins que les expositions sur des entreprises dinvestissementpeuvent tre classes comme des expositions sur des banques sous rserve que les entreprisesdinvestissement en question fassent lobjet dune rglementation et dune surveillance consolides ence qui concerne leurs socits affilies en aval. Le Comit propose de clarifier les rgles en dfinissantl'expression exposition sur les banques aux fins des fonds propres rglementaires et en introduisantde nouvelles pondrations pour les expositions rpondant cette dfinition (voir la dfinition auparagraphe 12).

    Lapproche propose traite les expositions sur les entreprises dinvestissement et autrestablissements financiers comme des expositions sur des banques, sous rserve que ces entreprisessoient soumises des normes prudentielles et un niveau de supervision quivalents ceux desbanques et que les dterminants du risque dcrits plus loin (ou les informations permettant de lescalculer) soient rendus publics. Les crances sur tous les autres tablissements financiers et entreprisesdinvestissement doivent tre traites comme des expositions sur des entreprises.

    ii) Dterminants du risque

    Sagissant des expositions sur une banque, il est envisageable d'attribuer des pondrations fondes surdes mesures de ladquation des fonds propres d'un tablissement bancaire et de la qualit de ses actifs.La raison pour laquelle le Comit propose dinstituer ces mesures est quune analyse de rgression desdfaillances bancaires dans diverses juridictions montre que deux variables, ladquation des fondspropres et la qualit des actifs, ont gnralement une bonne capacit prdictive de dfaillance duntablissement bancaire. Outre leur meilleure capacit prdictive, le Comit pense que ces dterminantsdu risque sont dj bien compris parmi les banques et les juridictions.

    Aprs avoir examin diverses mesures de ladquation des fonds propres et de la qualit desactifs dune banque, le Comit songe attribuer des pondrations en s'appuyant sur le ratio de fondspropres fond sur les risques CET1 (actions ordinaires et assimiles) pour mesurer ladquation desfonds propres et sur un ratio dactifs non productifs (ANP) net pour mesurer la qualit des actifs.

    6 Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit

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    Lanalyse dun chantillon significatif de banques comprenant des tablissements nots et non notsdonne penser que les dterminants du risque qui sont proposs ont un meilleur pouvoir prdictif dedfaillances bancaires que lapproche actuelle fonde sur les notations. Ces dterminants du risque sontdfinis comme suit :

    Ratio CET1Actions ordinaires et assimiles de T1

    Actifs pondrs des risques

    Ratio dANPnet

    (Prts et crdits-bails nonproductifs Provisions) +(Titres de crance nonproductifs et autres soldes porteursdintrts Provisions)

    (Total des prts et crdits-bails + Total des titres de crance + Soldes porteursdintrts).

    1) Adquation des fonds propres

    Lanalyse du Comit fait apparatre quun ratio de fonds propres rglementaires fond sur les risques estun bon indicateur prdictif de la dfaillance d'une banque. De plus, mesurer les besoins en fondspropres rglementaires selon les rgles du dispositif de Ble est une pratique courante, qui est,globalement, codifie de manire homogne dune banque et dune juridiction lautre. ce titre, leComit estime quun ratio de fonds propres fond sur les risques est une faon de mesurer ladquationdes fonds propres qui convient pour valuer le risque de crdit dune exposition sur une banque.

    Le Comit propose dutiliser CET1 tel quil est dfini dans Ble III 8, car cette composante faitappel la forme de fonds propres la plus robuste et celle qui absorbe le mieux les pertes, ce qui permet

    de penser que plus le niveau de CET1 augmente, moins le risque de crdit des expositions sur lesbanques est lev. Dans un souci de cohrence, les actifs pondrs des risques seraient galementmesurs conformment Ble III.

    Cela tant, le Comit continuera de rflchir la mesure la plus approprie de ladquation desfonds propres. On peut arguer quune exigence de fonds propres fonde sur les risques ne doit pascontenir de dterminant du risque reposant lui-mme sur une mesure fonde sur les risques. De plus, sison analyse confirme que, dans une perspective d'ensemble, un ratio de fonds propres rglementairesfond sur les risques est un dterminant du risque valable, le Comit reconnat que, sur une baseindividuelle, le recours une mesure de ladquation des fonds propres fonde sur les risques peutproduire des rsultats inattendus. titre dexemple, une pondration plus faible serait applique auxexpositions sur des banques soumises des exigences de fonds propres plus leves, soit parce que ce

    sont des banques dimportance systmique mondiale ou intrieure (EBISm

    et EBISi

    respectivement), soitparce quelles sont tenues de respecter des exigences et/ou des volants de fonds propressupplmentaires en vertu du 2epilier.

    Au cours de lEIQ, le Comit continuera de juger de la valeur intrinsque du ratio CET1 parrapport dautres mesures de ladquation des fonds propres comme le ratio de levier dune banque oule ratio de fonds propres fond sur les risques de T1.

    8 Dans la mesure o la mise en uvre de Ble III nest pas encore acheve, lanalyse du Comit s'appuie sur certaineshypothses relatives la mise en uvre de CET1. CET1 est dfini aux paragraphes 52 et 53 du document du Comit de Ble

    sur le contrle bancaire, Ble III : dispositif rglementaire mondial visant renforcer la rsilience des tablissements et systmesbancaires,www.bis.org/publ/bcbs189_fr.pdf.

    Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit 7

    http://www.bis.org/publ/bcbs189_fr.pdfhttp://www.bis.org/publ/bcbs189_fr.pdf
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    Q1. Que pensent les rpondants du choix du ratio de fonds propres ? Et notamment, l'estiment-ilssuprieur au ratio de T1 ou au ratio de levier ? Sont-ils daccord quune mise en uvre homognesuppose des calculs conformes Ble III ?

    2) Qualit des actifs

    Lanalyse indique que la dfinition propose de lANP net dune banque offre une bonne valeurprdictive de dfaillance. Lobjectif tant une mesure qui serait neutre vis--vis du modle conomiquedune banque, le Comit a dfini le ratio dANP net comme une mesure de la qualit des actifs decertaines expositions du portefeuille bancaire, y compris les prts et crdits-bails, les titres de crancesdinvestissement et autres soldes porteurs dintrts9. En principe, le calcul et la communication du ratiodANP net ne devraient pas induire de charge de travail indue pour les banques. Certains aspects de ladfinition propose pour ce ratio sont expliqus brivement en bas de page10(les lments du ratio sontdtaills lannexe 1, paragraphe 15) :

    Les prts et crdits-bails non productifs sont dfinis de manire recouvrir tout prt ou crdit-bail impay depuis plus de 90 jours, ainsi que tout prt ou crdit-bail qui prsente un risque de

    crdit accru avant 90 jours, de sorte que la banque a dcid de ne pas comptabiliser dintrtssur ce prt ou la modifi de manire comptabiliser un montant dintrts rduit11.

    Concernant les titres de crances dinvestissement et autres soldes porteurs dintrts nonproductifs, le Comit propose une mesure plus prudente de 30 jours dimpay (cest--dire quelmetteur a manqu un paiement dintrts), dans la mesure o, dans le cas de titres decrance dinvestissement, le non-respect d'une chance dbouche, le plus souvent, sur undfaut de paiement.

    Enfin, le calcul du ratio aprs dduction des provisions serait autoris, pour autant que cesprovisions soient imputables aux actifs compris dans le ratio et aient donc diminu les fondspropres de base.

    Le Comit reconnat quil est difficile de trouver une dfinition simple du ratio dANP, quiincorpore diffrentes expositions du portefeuille bancaire. Cette difficult tient, en partie, aux diffrencesobserves dans les techniques de gestion des risques et les pratiques comptables. Le Comit relvegalement labsence dindicateur simple pour mesurer la qualit des titres de crance dinvestissement,en raison de la diversit des types de titres dans le portefeuille bancaire, de lventail des techniquesdvaluation de la qualit de crdit utilisables pour chacun de ces titres et des diffrences dans lespratiques comptables dune juridiction lautre. Le Comit apprcierait donc tout commentaire sur lesmoyens damliorer la dfinition de ce dterminant du risque et de garantir une mise en uvreconvergente entre juridictions.

    9 Mme si la qualit des actifs dans le portefeuille de ngociation nentre pas en ligne de compte, elle nest pas sans incidencesur le niveau du ratio CET1 : le portefeuille de ngociation tant comptabilis la juste valeur, toute dprciation dactifsdans ce portefeuille se rpercute automatiquement sur le ratio CET1 de la banque.

    10 Le Comit reconnat que le ratio dANP net repose sur des politiques et des pratiques en matire de gestion du risque decrdit des banques qui varient dun pays et dun tablissement lautre. Des termes comme prt non productif , perte , annulation et tolrance peuvent tre dfinis ou employs diffremment selon les pays. Par consquent, le Comit alintention de se rapprocher et/ou de sinspirer des travaux entrepris par le Groupe de travail sur le traitement prudentiel desactifs rcemment constitu afin dtudier lemploi que font les banques et les autorits de contrle de ces termes et lespratiques.

    11 Dans certaines juridictions anglophones, on dit que ces prts sont placs en non-accrual status.

    8 Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit

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    Q2. Les rpondants pensent-ils que le ratio dANP net permet de distinguer efficacement le risque decrdit des expositions dune banque ? Quelle autre mesure de la qualit des actifs le Comit devrait-il envisager ?

    iii) Mthodologie de pondration des risquesLa proposition relative aux crances de premier rang sur des banques fait appel une table depondrations (comprises dans une fourchette allant de 30 % 300 %) pour attribuer une pondration enfonction du ratio CET1 et du ratio dANP net de la banque dbitrice (annexe 1, paragraphe 13). Leprincipe qui prside la conception de cette table est quune banque dont le ratio CET1 est relativementlev et le ratio dANP net est relativement faible court un moindre risque de dfaillance et doit doncrecevoir une pondration plus faible.

    La table de pondrations pour les expositions sur des banques repose sur une analysestatistique ainsi que sur des avis dexperts et des considrations de principe. En ce qui concerne lestravaux empiriques, le Comit a commenc le travail de calibrage en employant la formule NI avec unehypothse de perte en cas de dfaut de 45 % (conforme lapproche NI fondation) et une chance de2,5 ans. La probabilit de dfaut (PD) pour les banques a t calcule comme le nombre de dfaillancesde banques de lchantillon pour un niveau donn de ratio CET1 et de ratio dANP net, divis par lenombre total dobservations banque-anne dans cette mme catgorie. La formule NI a ensuite tutilise pour traduire ces PD en pondrations12.

    Selon la proposition, lattribution dune pondration qui ne soit pas la pondration maximale dela table requiert des informations pertinentes relatives au ratio dANP net et au ratio CET1 de la banquedbitrice. Le Comit note que ces propositions ncessiteront, de la part les banques, de rendre publiquesdes informations supplmentaires. Il se penchera sur les informations nouvelles communiquer, et sur lafrquence de leur publication, l'occasion de la rvision du 3epilier13.

    Pour calculer leurs besoins en fonds propres, les banques devront utiliser les donnes figurant

    dans les rapports les plus rcents publis par leurs dbiteurs en vertu du 3e Pilier. La pondrationmaximale de 300 % sera attribue une exposition sur une banque si la frquence de publication desinformations pertinentes nest pas conforme aux obligations de publicit du 3epilier.

    Le ratio CET1 et le ratio dANP net du dbiteur doivent tre ceux de lentit juridique surlaquelle lexposition est dtenue. Toutefois, dfaut dinformation au niveau des diffrentes entits, ilest possible dutiliser les ratios au niveau consolid de lentit sur laquelle lexposition est dtenue.

    La pondration maximale (300 %) sappliquera galement lorsquune banque a connaissance dufait quune de ses banques dbitrices na pas respect une norme prudentielle minimale obligatoirerequise par son autorit de contrle nationale.

    12 Les plages de valeurs et les valeurs figurant dans la table de pondrations pour chaque colonne (CET1) et ligne (ANP net) ontt dtermines en faisant appel plusieurs mthodes statistiques, dont les tests derreur de type I et de type II. (les erreursde type I sont la proportion de banques qui font dfaillance lanne suivante et dont le ratio tait suprieur un niveaudonn. Les erreurs de type II sont les faux positifs , cest--dire la proportion de banques qui nont pas fait faillite lannesuivante et qui auraient t classes comme risques ). La validit de lajustement statistique des seuils des dterminantsdu risque a t teste par une analyse de rgression logistique.

    13 Le Comit rvise actuellement les obligations de publicit. Tous les lments ncessaires au calcul des besoins en fondspropres au titre des expositions sur des banques seront incorpors dans les exigences de publicit rvises de Ble III dans la

    deuxime phase de ce projet. Pour plus dinformations, voir le document consultatif sur la premire phase du projet, publien juin 2014 et accessible ladresse : www.bis.org/publ/bcbs286.pdf.

    Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit 9

    http://msfshome/CBGSWAFL$/MyDocuments/Documentum/Temp/www.bis.org/publ/bcbs286.pdfhttp://msfshome/CBGSWAFL$/MyDocuments/Documentum/Temp/www.bis.org/publ/bcbs286.pdf
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    iv) Traitement applicable aux crances court terme

    Le Comit propose dappliquer une pondration prfrentielle aux crances interbancaires court termeafin de ne pas nuire la liquidit des marchs interbancaires.

    Les crances interbancaires sont dites court terme lorsque leur chance initiale est gale

    ou infrieure trois mois. Lorsque leur reconduction est prvue, ces crances ne peuvent prtendre autraitement prfrentiel. Les crances interbancaires dont lchance initiale est suprieure trois moisseraient exclues du traitement prfrentiel.

    Le Comit propose que les crances interbancaires court terme puissent recevoir unepondration infrieure de 20 points de pourcentage la pondration dtermine en rfrence la tablede pondrations mentionne plus haut pour le traitement gnral, mais en les soumettant unepondration plancher de 30 %. Toutefois, une exposition sur une banque laquelle la table attribue unepondration suprieure 100 % ne pourrait pas recevoir ce traitement prfrentiel (annexe 1,paragraphe 18).

    Q3. Que pensent les rpondants du traitement propos pour les crances interbancaires court terme ?

    v) Autres considrations

    Le Comit est conscient que lapplication du traitement propos pour les pondrations des expositionstransfrontires sur des banques, plus prcisment sur des banques non soumises aux normes de Ble III,suscite des proccupations.

    Bien que Ble III soit, avant tout, conu pour les banques actives linternational, lapprochepropose impliquerait, de fait, que les banques dbitrices devraient appliquer Ble III, tant pour le calculdes fonds propres que pour celui des actifs pondrs des risques, mme si elles ne sont pas actives linternational ou si leur autorit de contrle nationale na pas adopt Ble III. Pour ne pas se voirappliquer la pondration maximale, les banques non soumises aux normes de Ble III seraientcontraintes par leurs banques crancires de calculer et de publier les ratios CET1 et ANP netconformment aux exigences de Ble III, ce qui pourrait tre contraignant pour elles. Cela impliquerait,par ailleurs, que la mesure de CET1 dans ces juridictions, mme si elle ne fait pas lobjet dun auditexterne, ne serait pas contrle par lautorit comptente.

    Lautre difficult est que, malgr les avances rglementaires et institutionnelles destines mettre fin au problme des tablissements trop grands pour faire faillite ( too-big-to-fail ) et prvenir le soutien des autorits souveraines aux tablissements bancaires, le risque pays est encorepertinent pour les expositions sur les banques. Cest pourquoi le dispositif actuel tient compte du paysdtablissement. cet gard, le Comit tudie lopportunit dincorporer le risque pays aux dterminants

    du risque.

    Q4. Les rpondants ont-ils des suggestions sur les moyens de rpondre aux proccupations relatives autraitement des expositions sur des banques ? Ont-ils, en particulier, des vues sur les moyens detraiter les expositions sur les banques non soumises Ble III de faon cohrente et sensible aurisque ?

    2.2) Expositions sur les entreprises

    Dans lapproche actuelle, la notation externe est le seul critre de pondration des expositions sur des

    entreprises. Une pondration unique est applique aux expositions non notes. Le Comit observe que,

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    bien que les notations puissent offrir une bonne valeur prdictive des dfaillances dentreprises, lesexpositions sur des entreprises notes ne reprsentent quune faible proportion de ce type dexpositions.

    Pour accrotre la granularit du traitement des entreprises et renforcer la cohrence et lacomparabilit avec lapproche NI, le Comit propose de mettre en place un traitement diffrent pour lescatgories de financement spcialis et de faire la distinction entre expositions sur dette dentreprise

    seniors et subordonnes (les expositions sur actions et dettes subordonnes sont analyses lasection 2.3).

    Pour les besoins de cette proposition, les entreprises comprennent les personnes morales,les associations, les entreprises en nom collectif, les entreprises individuelles, les trusts, les fonds etautres entits prsentant des caractristiques similaires qui ne rpondent aux exigences daucune autrecatgorie dexposition. Les expositions sur des personnes physiques ne seront pas classes comme desexpositions sur des entreprises, mais comme des expositions sur la clientle de dtail.

    2.2.1) Expositions seniors sur dette d'entreprise

    Afin de rduire la dpendance mcanique l'gard des notations et daccrotre la sensibilit au risque

    s'agissant des expositions seniors de la dette dentreprise (par exemple, obligations non subordonnes,prts, crances clients), le Comit, aprs avoir valu diverses possibilits, concentre actuellement sonanalyse sur deux dterminants du risque qui, tout en restant simples, semblent prsenter un fort pouvoirexplicatif : le chiffre daffaires et le levier financier.

    i) Dterminants du risque

    Le Comit a observ que le chiffre daffaires est la mesure la plus courante de la solidit des rsultatsemployes par les banques dans leurs modles comme dterminant du risque de crdit s'agissant desexpositions sur des entreprises. La rentabilit de l'entreprise pourrait, en tant que dterminant du risque,crer de mauvaises incitations et introduire une procyclicit excessive dans les exigences de fondspropres.

    En outre, le Comit s'est intress plusieurs mesures de la solidit du bilan et a trouv que le levier financier figure rgulirement parmi les meilleurs indicateurs comptables explicatifs dans lesmodles du risque de crdit. Le Comit propose dutiliser le levier financier (mesur comme Total delactif / Total des fonds propres suivant les normes comptables de la juridiction concerne). Lanalysequantitative montre que le levier financier a le meilleur pouvoir explicatif, en particulier lorsquil estassoci au chiffre daffaires.

    ii) Traitement pondr des risques

    La proposition fait appel une table de pondrations (comprises dans une fourchette allant de 60 % 300 %) pour attribuer une pondration en fonction du chiffre daffaires et du levier financier de

    lentreprise. Le principe qui a prsid l'laboration de cette table est le suivant : i) une entreprise ayantun chiffre daffaires relativement lev et un levier relativement faible, prsente un risque de dfaut assezfaible ; elle doit, par consquent, recevoir une pondration basse et ii) une entreprise dont les fondspropres sont ngatifs prsente un risque de dfaut plutt lev.

    La table de pondrations pour les expositions seniors sur dette dentreprise repose sur uneanalyse statistique, complte par des avis dexperts et des considrations de principe. Pour calibrer laproposition, le Comit :

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    1. a recueilli des donnes14relatives aux pondrations que les banques qui suivent lapproche NIappliquent aux expositions sur des entreprises prsentant des caractristiques spcifiques delevier financier et de chiffre daffaires : le rsultat de cet exercice a servi de point de dpart aucalibrage ; et ces donnes montrent quen moyenne, les PME se voient attribuer despondrations plus leves que les autres et, en particulier, que la pondration moyenne que les

    grandes banques actives linternational appliquent aux PME selon lapproche NI sont plus dedeux fois suprieures aux pondrations moyennes appliques aux autres entreprises selonlapproche NI ;

    2. a recueilli des donnes relatives aux pondrations que les banques qui suivent lapproche NIappliquent aux expositions sur des entreprises prsentant des caractristiques spcifiques delevier financier et de chiffre daffaires : le rsultat de cet exercice a servi de point de dpart aucalibrage15; et

    3. a ajust le calibrage pour attnuer les effets de falaise rsultant de la migration des PME duportefeuille rglementaire de clientle de dtail vers le portefeuille dentreprises. Compte tenudes donnes notes au point 1) ci-dessus, le Comit a abaiss les pondrations pour lesentreprises ayant un chiffre daffaires peu lev (< EUR 5 millions).

    Le tableau sappuie sur des estimations de probabilit de dfaut et sur une hypothse uniquede perte en cas de dfaut de 45 %, conforme la perte en cas de dfaut applique dans le cadre delapproche NI fondation et observe dans ltude du Comit.

    Pour calculer le chiffre daffaires et le levier financier, les banques utiliseraient les comptes dudbiteur la clture du dernier exercice disponible. Dans la mesure du possible, les comptes auditsdevraient tre utiliss. Si le dbiteur na pas de comptes audits, ses comptes dposs doivent treutiliss sous rserve de vrifications et de contrles appropris. Une pondration de 300 % seraitattribue une exposition sur une entreprise si les donnes requises pour calculer le chiffre daffaireset le levier financier ne sont pas communiques la demande 16. Cette rgle ne sappliquerait pas auxstart-ups constitues au cours de lexercice ou du prcdent qui nont pas encore de donnes relatives

    au chiffre daffaires la clture de lexercice. Pour ne pas indment pnaliser ces entreprises, le Comitpropose dappliquer une pondration plus clmente de 110 % (au lieu de 300 %).

    iii) Autres considrations

    Contrairement lapproche NI, la mthodologie simple faisant appel deux dterminants du risque quiest propose ici nest pas un modle qui estime le risque prcis dune exposition. Cependant, daprslanalyse empirique conduite par le Comit, elle apparat plus sensible au risque que lapproche actuelle,notamment parce quune faible partie seulement des entreprises sont notes et que, de ce fait, unepondration identique est applique la plupart des expositions sur les entreprises.

    Le Comit reconnat que les dterminants du risque proposs peuvent susciter des

    proccupations. Par exemple, les niveaux normaux de levier financier peuvent tre trs diffrents dunsecteur et dun pays lautre. En outre, le Comit tudie la ncessit dajuster le dterminant levier

    14 Comprenant des donnes sur les estimations de probabilit de dfaut et de perte en cas de dfaut. La collecte de donnestait dampleur limite et a t ralise, dans certaines juridictions, au mieux des capacits disponibles. Le Comitentreprendra une collecte plus complte loccasion de lEIQ 2015.

    15 En outre, pour les dbiteurs plus modestes, des donnes ont t recueillies sur i) le nombre dentreprises dans certainescatgories de taille et ii) le nombre de faillites dans ces catgories dans le temps. Le Comit a pu ainsi tablir le taux moyenapproximatif de dfauts pour les entreprises de cette taille et calculer les besoins en fonds propres.

    16 Exemple : pour une entreprise qui clt son exercice le 31 dcembre et publie ses comptes en mars, les comptes de 2013

    seraient utiliss pour le calcul des besoins en fonds propres en vertu de lapproche standard de mars 2014 mars 2015. Si labanque navait pas accs aux comptes de lentreprise sur cette priode, une pondration de 300 % serait applique.

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    financier propos pour tenir compte des garanties donnes par des entreprises ou dautres expositionsimportantes de hors-bilan17. En ce qui concerne le chiffre daffaires, les seuils proposs ne conviennentpeut-tre pas tous les types dentreprises (fonds ou entreprises plus modestes par exemple) ou toutes les juridictions (par exemple, marchs mergents o la taille conomique des entreprises est pluspetite que dans les conomies avances). Le Comit est trs intress par les implications des

    dterminants du risque proposs et lapplication de seuils de tranche fixes lensemble des juridictionset diffrents types dentreprises, notamment les PME, et apprcierait de recevoir des suggestions surdautres dterminants du risque (par exemple, la rentabilit ou des indicateurs normaliss) ou des pistesparticulires pour amliorer les propositions18. Le Comit est, en particulier, intress par le point de vuedes rpondants sur les solutions envisageables pour remdier aux effets de falaise potentiels pour lesexpositions sur de petites entreprises qui ne remplissent plus les critres pour tre considres commeexpositions de clientle de dtail ligibles et sont donc traites comme des expositions sur entreprises faible chiffre daffaires.

    Le Comit reconnat que des dterminants du risque supplmentaires (comme le secteurdactivit et les notations externes) pourraient amliorer la sensibilit au risque de la mthodologie,quoiqu'ils puissent aussi en augmenter la complexit. Il poursuivra ltude des moyens damliorer la

    sensibilit au risque du dispositif pour les entreprises sur la base des commentaires reus. En tout tatde cause, aucune approche standard aux fins du calcul des fonds propres rglementaires ne devraitservir de modle pour valuer le risque dexpositions prcises, car cela aurait des consquencesimprvues, comme des vrifications ou une gestion des risques inadaptes.

    Q5. Que pensent les rpondants des dterminants du risque slectionns et de leur dfinition, enparticulier en ce qui concerne le levier financier et lincorporation dexpositions de hors-bilan dans leratio ? Dautres dterminants du risque seraient-ils plus reprsentatifs du risque de crdit desexpositions sur les entreprises ?

    Q6. Que pensent les rpondants du bien-fond du traitement propos, surtout en ce qui concerne lesPME ? Et du traitement plus clment pour les start-ups ?

    Q7. Les rpondants pensent-ils quil est possible damliorer encore la sensibilit au risque de laproposition sans introduire une complexit excessive ?

    2.2.2) Financements spcialiss

    Les donnes empiriques montrent que les oprations de financement spcialis prsententgnralement des risques et des pertes plus levs que dautres types de concours aux entreprises. tantdonn lextrme htrognit de la catgorie des entreprises, le Comit considre quune granularitaccrue est ncessaire pour mieux reprsenter le risque. Cest pourquoi il propose dintroduire une sous-catgorie financement spcialis dans la catgorie des expositions sur les entreprises, similaire celle

    qui est applique dans lapproche NI19

    .

    17 Par exemple, un ajustement pourrait tre au moins effectu lorsque les auditeurs dun dbiteur considrent que sesengagements hors bilan sont importants. Le dterminant Levier financier devrait tre ajust en ajoutant la somme desexpositions hors bilan lactif total.

    18 Par exemple, afin de rpondre aux proccupations relatives limpact sur les conomies mergentes de lutilisation du chiffredaffaires, un ajustement pourrait consister normaliser le chiffre daffaires par les parits de pouvoir dachat ou dautresmesures.

    19 Plus prcisment, il est propos que cette catgorie, avec une modification mineure, comprenne les sous-catgories

    suivantes de lapproche NI : financement de projets, financement dobjets, financement de produits de base, immobilier derapport et acquisition de terrains, dveloppement et construction. Seule la dernire sous-catgorie diffre de la sous-

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    Le Comit pense que le financement spcialis ne constitue quune petite partie de lactivitdes banques qui appliquent lapproche standard pour le calcul de leurs exigences de fonds propres autitre du risque de crdit. Dans un souci de simplicit, il propose donc dappliquer la plus haute des deuxvaleurs suivantes : (a) la pondration du risque de contrepartie (dtermine sur la base du chiffredaffaires et du levier financier de la contrepartie) ; et (b) 120 % aux expositions sur les financements de

    projets, dobjets, de produits de base et dimmobilier de rapport ou 150 % aux expositions sur lesfinancements dacquisition de terrains, de dveloppement et de construction.

    Autres considrations

    Bien que la proposition amliore la sensibilit au risque de lapproche standard, le Comit reconnat quelintroduction de ces catgories pourrait entraner une forte augmentation de lexigence de fondspropres pour certaines expositions qui peuvent actuellement recevoir une faible pondration en vertu dutraitement des entreprises ou tre pondres comme des expositions garanties par de limmobilierrsidentiel. Le Comit apprcierait tout commentaire sur les catgories particulires de financementsspcialiss auquel un traitement diffrenci devrait tre appliqu.

    Q8. Les rpondants sont-ils daccord que lintroduction de la catgorie financement spcialis amliore la sensibilit au risque de lapproche standard et son alignement avec lapproche NI ?

    2.3) Dettes subordonnes, actions et autres instruments de fonds propres

    Lapproche actuelle tablit que les investissements en actions ou en instruments de fonds propresrglementaires mis par des banques ou des entreprises dinvestissement sont pondrs 100 % ou 250 %, sauf si une dduction sapplique. linverse, elle napplique pas de traitement diffrenci dans lecas dactions ou de dettes subordonnes mises par des entreprises.

    Afin damliorer la sensibilit au risque du dispositif, le Comit propose dintroduire unecatgorie spcifique pour tous les instruments de fonds propres et actions mis par des banques ou desentreprises. Afin daligner le traitement de ces expositions et celui de lapproche NI, le Comit proposedappliquer une pondration de 250 % aux dettes subordonne et aux instruments de fonds propreshormis les actions et ddappliquer la mthode de pondration simple de lapproche NI pour lesexpositions sur actions (cest--dire 300 % pour les actions cotes dtenues et 400 % pour les autres),sauf si ces expositions sont dduites ou pondres 250 % conformment aux paragraphes 87 89 dudispositif de Ble III.

    2.4) Portefeuille de clientle de dtail

    Lapproche standard actuelle applique une pondration de 75 % aux expositions sur la clientle de dtailqui rpondent aux critres fixs par la rglementation. Cependant, ces critres sont parfois vagues etpeuvent tre diversement interprts. Le Comit propose de renforcer les critres daccs au traitementprfrentiel dans la catgorie rglementaire correspondant la clientle de dtail. Lorsque ces critresne sont pas remplis, lexposition ne recevrait pas une pondration prfrentielle.

    catgorie immobilier commercial forte volatilit car la sous-catgorie acquisition de terrains, dveloppement etconstruction qui est propose comprend aussi les expositions garanties par de limmobilier rsidentiel.

    14 Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit

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    2.4.1) Expositions incorporables dans le portefeuille rglementaire de clientle de dtail

    i) Dfinition

    Actuellement, le portefeuille rglementaire de clientle de dtail est dfini sur la base des quatre critressuivants, qui doivent tous tre remplis :

    1. Destination ;

    2. Produit ;

    3. Faible valeur individuelle ;

    4. Granularit.

    Le Comit a tudi lopportunit dune modification substantielle de la dfinition, par exemplepour un meilleur alignement avec lapproche NI. La dfinition donne dans lapproche NI exige que lesexpositions sur la clientle de dtail soient gres collectivement. Puisque les banques qui appliquentlapproche NI sont soumises des exigences de gestion plus strictes et la validation et lagrmentation de leurs modles, le critre de la gestion collective est adapt dans cette approche.

    Cependant, le Comit pense que dans lapproche standard, ce concept de gestion collective nest passuffisamment robuste pour garantir une diversification du portefeuille rglementaire de clientle dedtail qui serait suffisante pour justifier la pondration prfrentielle. Par consquent, il propose deconserver les critres ci-dessus pour dfinir les expositions sur la clientle de dtail.

    Considrant que la diversification est une des principales justifications de lattribution actuelledune pondration prfrentielle, le Comit propose, aprs analyse prliminaire, dappliquer la limitenumrique de 0,2 % sous forme de norme rglementaire obligatoire (cest--dire quaucune expositionagrge sur une contrepartie ne peut dpasser 0,2 % du portefeuille global de clientle de dtail), lapossibilit tant donne aux autorits nationales de supprimer le seuil lorsque des mthodes alternativesappropries sont mises en uvre.

    ii) Traitement

    Le Comit s'interroge sur le maintien de la pondration de 75 % applicable aux expositions sur laclientle de dtail. Il reconnat que ce traitement nest peut-tre pas assez sensible au risque etcontinuera dexaminer (et recueillera des donnes pour dterminer) lopportunit dutiliser dautresdterminants du risque adapts pour diffrencier le risque des expositions sur la clientle de dtail.

    Par consquent, le Comit invite les rpondants lui transmettre des lments dinformationsur des produits spcifiques possdant des caractristiques de risques diffrentes et mritant unepondration particulire ; et/ou porter son attention des dterminants du risque (ou unecombinaison de dterminants) qui pourraient tre appliqus lensemble du portefeuille de clientle dedtail pour mieux diffrencier le risque intrinsque des expositions, par exemple :

    i) la mesure dans laquelle un prt est garanti par des biens durables ;

    ii) le pourcentage du revenu de lemprunteur disponible pour le service du prt20;

    iii) lchance de lexposition ;

    iv) si lemprunteur et la banque sont dj en relation.

    20

    Cette grandeur pourrait tre mesure, par exemple, par un ratio de couverture du service de la dette, tel que dcrit dans lasection relative aux expositions sur de limmobilier rsidentiel.

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    2.4.2) Autres expositions sur la clientle de dtail

    Les expositions sur des personnes physiques qui ne remplissent pas tous les critres dun portefeuillerglementaire de clientle de dtail seraient classes dans la catgorie autres expositions sur laclientle de dtail et ne pourraient recevoir une pondration prfrentielle. Le Comit propose de leurappliquer une pondration de 100 %. Les expositions sur de petites entreprises qui ne remplissent pas

    tous les critres du portefeuille rglementaire de clientle de dtail seraient traites comme desexpositions sur des entreprises.

    Q9. Les rpondants peuvent-ils suggrer des solutions, tayes par des lments probants, pouraccrotre la sensibilit au risque du traitement des expositions sur la clientle de dtail telles quedfinies dans la rglementation, soit en diffrenciant certaines sous-catgories de produits pourlesquelles une pondration spcifique peut tre approprie, soit en suggrant des dterminants durisque simples qui pourraient tre utiliss pour valuer le risque de toutes les expositions sur laclientle de dtail ?

    2.5) Crances garanties par des biens immobiliers

    Lapproche standard actuelle comprend deux catgories dexpositions dans lesquelles la pondrationapplique est fonction de la sret apporte en garantie et non de la contrepartie. Il sagitrespectivement des expositions garanties par des biens immobiliers rsidentiels et par des biensimmobiliers commerciaux. Actuellement, ces catgories reoivent des pondrations respectives de 35 %et 100 %, la possibilit tant laisse aux autorits nationales dautoriser, sous strictes conditions, unepondration prfrentielle dans le cas de limmobilier commercial.

    La rcente crise financire a montr que le traitement actuel nest pas assez sensible au risqueet que son calibrage nest pas toujours prudent. Afin daccrotre la sensibilit au risque des expositions

    sur immobilier, le Comit propose dintroduire i) deux catgories de financements spcialiss lis limmobilier (dans la catgorie des expositions sur des entreprises) et ii) des exigences oprationnellesparticulires pour que les srets immobilires permettent de classer les expositions dans les catgoriesimmobilires. Les exigences oprationnelles proposes seraient les suivantes a) le bien apport engarantie de lhypothque devrait tre achev 21; b) le contrat de garantie devrait produire des effets dedroit dans toutes les juridictions concernes (par exemple si le bien immobilier est dans une juridictiondiffrente de celle dans lequel lhypothque est signe) et c) le bien devrait faire lobjet dune estimationprudente qui ne dpasserait pas les prix de march (voir lannexe 1, paragraphe 37, pour une descriptioncomplte des exigences oprationnelles.)

    Le Comit propose, pour les besoins des fonds propres rglementaires, de traiter touteexposition garantie par un bien immobilier qui prsente lensemble des caractristiques nonces dans

    la catgorie des financements spcialiss (dcrite la section 2.2.2) comme un financement de biensimmobiliers de rapport ou, selon le cas, dacquisition de terrains, de dveloppement et de construction,et non comme une exposition garantie par un bien immobilier. Toute exposition sur un financement nonspcialis garanti par un bien immobilier mais ne rpondant pas aux exigences oprationnelles doit tretraite, pour les besoins des fonds propres rglementaires, comme une exposition non garantie, soitcomme une exposition sur une entreprise, soit comme une exposition sur la clientle de dtail.

    21 la discrtion des autorits nationales, les autorits de contrle peuvent appliquer cette pondration aux prts des

    personnes physiques qui sont garantis par un bien immobilier non achev, sous rserve que le prt soit destin financer deun quatre logements rsidentiels familiaux (voir annexe 1, paragraphe 37).

    16 Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit

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    2.5.1) Expositions garanties par de limmobilier rsidentiel

    Actuellement, lapproche standard applique une pondration de 35 % toutes les expositions garantiespar une hypothque sur un bien immobilier rsidentiel, sans considration du fait quil soit ou nonoccup par le propritaire, sous rserve de la prsence dune substantielle marge de scuritsupplmentaire par rapport au montant du prt calcule partir de rgles dvaluation rigoureuses. La

    sensibilit au risque de cette approche est insuffisante : une pondration de 35 % peut tre trop levepour certaines expositions et trop faible pour dautres. En outre, la comparabilit entre juridictions en cequi concerne la marge de scurit supplmentaire requise pour atteindre une pondration de 35 % estinsuffisante.

    Afin daccrotre la sensibilit au risque et dharmoniser les normes mondiales dans cettecatgorie dexpositions, le Comit propose dintroduire un tableau de pondrations allant de 25 % 100 % sur la base du ratio prt/valeur (PV). Le Comit propose que les pondrations drives du tableausoient appliques au montant total de lexposition (cest--dire sans diviser lexposition en diffrentestranches de PV)22.

    Le Comit estime que le ratio PV est le dterminant du risque le plus appropri dans cette

    catgorie dexpositions car lexprience a montr que plus lencours du prt est faible par rapport lavaleur du bien immobilier rsidentiel apport en garantie, plus la perte est faible en cas de dfaut. Enoutre, les donnes indiquent que plus lencours de prt est faible relativement la valeur du bienimmobilier rsidentiel apport en garantie, moins lemprunteur risque de faire dfaut. Aux fins du calculdes besoins en fonds propres, la valeur du bien (cest--dire le dnominateur du ratio PV) devrait tremesure avec circonspection. De plus, pour attnuer leffet de la cyclicit des prix de limmobilierrsidentiel, le Comit envisage d'exiger que la valeur du bien soit maintenue constante la valeurcalcule au moment de lorigination. Ainsi, le ratio PV serait-il actualis uniquement lorsque le solde duprt (au numrateur) volue.

    Les prts hypothcaires sur biens rsidentiels consentis des personnes physiques reprsententune part importante des portefeuilles immobiliers rsidentiels dune banque. Afin de renforcer la

    sensibilit au risque de lapproche, le Comit propose de tenir compte de la capacit de remboursementde lemprunteur, dont le ratio de couverture du service de la dette (CSD) pourrait tre un bon indicateur.Les expositions sur des personnes physiques pourraient recevoir une pondration prfrentielle pourautant quelles respectent certaines exigences telles quun faible ratio de couverture du service de ladette (CSD). Ce ratio pourrait tre dfini sur la base du revenu disponible net dimpt. Le ratio CSDservirait d'indicateur binaire de la probabilit de remboursement du prt, autrement dit les prts desparticuliers pour lesquels ce ratio se situerait sous un certain seuil pourraient recevoir une pondrationprfrentielle. Ce seuil pourrait tre fix 35 %, conformment aux pratiques courantes observes dansplusieurs juridictions. Puisquil est difficile dobtenir des informations actualises sur les emprunteurs unefois le prt financ, et par souci d'viter d'introduire une procyclicit dans les exigences de fonds propresrglementaires, le Comit se pose la question de savoir si le ratio de CSD ne devrait pas tre mesur

    uniquement lorigination du prt (et ne soit pas actualis).

    Lannexe 1, paragraphe 38, de ce document consultatif prsente les propositions du Comitpour diffrencier le risque au titre des expositions garanties par un bien immobilier rsidentiel.

    22 Il est possible que lanalyse dun prt en diffrentes tranches de prt-sur valeur sous-estime le risque dune expositiondonne. Le ratio PV de lensemble du prt hypothcaire est utilis comme un dterminant du risque ou une indication durisque inhrent lexposition. Diviser lexposition en tranches impliquerait que le risque de dfaut dans un tel prt

    hypothcaire est variable. Cette opration rendrait aussi la comparaison des pondrations de prts spcifiques moins claireou plus complexe.

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    Autres considrations

    Le Comit reconnat que les dterminants du risque proposs suscitent quelques proccupations :

    Premirement, tant donn les diffrences entre les marchs immobiliers, les pratiques desouscription et les rglementations dune juridiction lautre, il est difficile de dfinir des seuils pour les

    dterminants du risque qui soient significatifs dans tous les pays.Ensuite, la proposition utilise des dterminants du risque mesurs prudemment lorigination23,

    lobjectif tant principalement dattnuer leffet de la cyclicit des prix de limmobilier rsidentiel (dans lecas des ratios PV) et de rduire la charge de travail rglementaire (dans le cas des ratios de CSD).Linconvnient est que ces deux dterminants du risque peuvent devenir moins significatifs au fil dutemps, surtout dans le cas des ratios de CSD, qui peuvent changer du tout au tout aprs loctroi du prt.

    En outre, le ratio de CSD est dfini sur la base du revenu net (c.--d. aprs impt) afin de seconcentrer sur le revenu disponible. Cela dit, le Comit reconnat que les diffrences de fiscalit et deprestations sociales entre les diffrentes juridictions rendent la notion de revenu disponible difficile cerner et on peut craindre que la dfinition propose ne soit pas reprsentative de la capacit deremboursement de lemprunteur. De plus, le niveau fix pour le seuil du ratio de CSD nest peut-tre pasappropri tous les emprunteurs (par exemple les revenus levs) ou tous les types de prts (parexemple, remboursables sur une priode courte).

    Le Comit tudiera si une dfinition diffrente du ratio de CSD (par exemple, le revenu brut,avant impt) ou un autre indicateur, comme le ratio dette/revenu, pourrait mieux reprsenter la capacitde remboursement du prt hypothcaire de lemprunteur. Il apprcierait tous commentaires sur ce point.

    Q10. Les rpondants sont-ils daccord que les ratios PV et CSD (dfinis lannexe 1, paragraphes 40et 41) ont une capacit prdictive suffisante du dfaut de paiement sur un prt et/ou de laperte encourue pour les expositions garanties par un bien immobilier rsidentiel ?

    Q11. Que pensent les rpondants de la mesure du ratio PV et du ratio de CSD (en particulier, en cequi concerne le maintien valeur constante de la valeur du bien mesure lorigination dans lecalcul du ratio PV et la non-actualisation du ratio de CSD dans le temps) ?

    Q12. Les rpondants ont-ils un avis sur la question de savoir si un seuil fixe pour le ratio de CSDpermet de bien diffrencier les risques et de garantir la comparabilit entre les juridictions ?Dans le cas contraire, quelles alternatives, ou modifications, raisonnablement simples lesrpondants proposeraient-ils, en veillant au maintien de rsultats concordants ?

    Q13. Les rpondants ont-ils des dterminants du risque alternatifs ou supplmentaires soumettre lexamen du Comit pour amliorer la sensibilit au risque de cette approche sans indmentaccrotre sa complexit ?

    2.5.2) Crances garanties par de limmobilier commercial

    Les prts finanant de limmobilier commercial tant une source rcurrente dactifs dprcis dans lesecteur bancaire, le Comit a fix une pondration unique de 100 % dans lapproche standard actuellepour les expositions garanties par une hypothque sur des biens immobiliers commerciaux. ladiscrtion des autorits nationales et sous rserve que certaines conditions strictes soient remplies,lapproche actuelle permet dappliquer une pondration prfrentielle de 50 %.

    23 Cela ne doit pas empcher les banques de suivre et destimer la valeur des marchs immobiliers pour leur gestion interne.

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    La rcente crise financire a renforc le Comit dans lopinion que limmobilier commercial estune catgorie haut risque. Reconnaissant toutefois que le traitement actuel nest pas sensible aurisque, il envisage dintroduire une des deux options suivantes :

    A. Ne pas prendre en compte le bien immobilier apport en garantie et traiter lexposition commeune exposition non garantie (cest--dire attribuer la pondration du risque de contrepartie

    (particulier ou entreprise) de 60 % 300 % lexposition) et maintenir la possibilit pour lesautorits nationales dappliquer une pondration prfrentielle de 50 % dans de strictesconditions. Ce traitement reposerait sur le postulat que la probabilit de remboursement et laperte encourue en cas de dfaut sont trs troitement lies la nature de la contrepartie.

    B. Attribuer lexposition une pondration indique dans un tableau allant de 75 % 120 % enfonction du ratio PV. Ce traitement reposerait sur le postulat que la probabilit deremboursement et la perte encourue en cas de dfaut sont trs troitement lies au diffrentielpositif entre la valeur du bien en garantie et lencours du prt.

    Lannexe 1, paragraphes 44 48, de ce document consultatif prsente les deux optionsproposes par le Comit pour la pondration des expositions sur immobilier commercial.

    Q14. Des deux options prsentes ci-dessus, laquelle semble la plus adapte pour dterminer lapondration des expositions sur immobilier commercial ?

    Q15. Quelles autres options pourraient prudemment amliorer la sensibilit au risque du traitementde limmobilier commercial sans indment accrotre la complexit ?

    2.6) Pondration majore pour les expositions avec asymtrie de devises

    Les expositions pour lesquelles la monnaie du prt et celle du revenu de lemprunteur ne sont pas

    identiques sont exposes au risque de volatilit des taux de change. Comme lobservent diffrentesjuridictions, la volatilit des taux de change est un facteur externe lemprunteur, qui affecte sa capacitde remboursement. Les portefeuilles libells en devises et ceux qui sont libells en monnaie nationalepeuvent prsenter des profils de dfaut trs diffrents. Les banques qui ont consenti une proportionsignificative de prts libells en devises des emprunteurs dont le revenu est libell dans une autremonnaie ( savoir leur monnaie nationale) peuvent voir le risque de crdit de lemprunteur augmenterdu fait de fluctuations rapides des taux de change.

    Afin de tenir compte de ce risque plus lev, le Comit propose dappliquer une pondrationmajore certaines expositions lorsque la monnaie du prt nest pas celle du revenu de lemprunteur.Pour que le dispositif reste simple, il est propos de nappliquer la pondration majore quauxexpositions et crances sur la clientle de dtail garanties par de limmobilier rsidentiel, suivant

    lhypothse que les emprunteurs affects ces catgories sont principalement des personnes physiquesou des microentreprises, qui, en gnral, ne grent pas ou ne couvrent pas leur risque de change.

    Le Comit continuera recueillir des donnes lors de lEIQ et dtudier une approche adaptepour rendre compte de ce risque additionnel.

    Q16. Les rpondants sont-ils daccord quune pondration majore devrait tre applique auxexpositions sur la clientle de dtail garanties par des biens immobiliers rsidentiels ? Quellessont les autres possibilits pour grer ce risque simplement ?

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    2.7) Expositions hors bilan

    En ce qui concerne les expositions hors bilan dans lapproche standard actuelle, les deux grandesfaiblesses dceles sont les suivantes : (i) le calibrage obsolte des facteurs de conversion en quivalent-crdit (FCEC), et (ii) le manque dhomognit/de comparabilit avec lapproche NI.

    Bien quelle sinspire largement de lapproche standard pour dterminer ses FCEC applicables,lapproche NI fondation est parfois plus prudente. Elle applique en particulier un FCEC plus lev pourcertains types dengagements et prvoit des exigences supplmentaires, notamment en ce qui concernelutilisation de lactuel FCEC de 0 %. Afin de faciliter les comparaisons entre les banques, le Comitpropose daligner les FCEC de lapproche standard actuelle sur ceux qui sont appliqus dans lapprocheNI fondation, except dans le cas du FCEC de 0 %

    Un FCEC de 0 % est appliqu aux engagements quune banque peut annuler sans condition et tout moment sans pravis, ou qui prvoient effectivement une rvocation automatique en cas dedgradation de la solvabilit de lemprunteur. Cependant, le droit de la consommation, les capacits degestion des risques et des considrations de risque de rputation peuvent limiter la capacit desbanques annuler ce type dengagements. Cest pourquoi le Comit pense quun FCEC de 0 % neconvient pas et propose un nouveau FCEC de 10 % pour ces expositions.

    Le Tableau 1 ci-aprs rsume la proposition. Le Comit prvoit de recueillir des donnes dans lecadre de lEIQ et de revoir le calibrage des FCEC en tant que de besoin. Les rpondants sont invits transmettre des donnes et leurs commentaires pour tayer toute variation du calibrage des FCEC.

    Proposition dalignement des FCEC en vertu de lapproche standard (AS)actuelle et de lapproche NI fondation

    (%) Tableau 1

    Catgories dexpositions hors bilan auxquellesest attribu un FCEC < 100 %

    ASactuelle

    NIfondation

    Projet de SArvise

    Engagements rvocables sans condition par la banque, tout momentet sans pravis, ou devenant automatiquement caducs en cas dedgradation de la signature de lemprunteur 0 % 0 % 10 %

    Engagement, hors engagements rvocables sans condition - 75 % 75%

    Engagements avec chance 1 an, sauf engagements rvocables

    sans condition 20% - -

    Engagements avec chance > 1 an, sauf engagements rvocablessans condition 50 % - -

    Facilits dmission deffets (FEE) et facilits de prise ferme

    renouvelables (FPR) 50 % 75 % 75 %Certaines clauses optionnelles incluses dans des transactions 50 % 50 % 50 %

    Lettres de crdit commercial court terme dnouement automatiquelies des mouvements de marchandises 20 % 20 % 20 %

    Remarque : Les FCEC sont prsents aux paragraphes 82 89 pour lAS et aux paragraphes 311 315 pour lapproche NI fondation dudispositif Ble II actuel.

    20 Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit

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    Q17. Les catgories auxquelles un FCEC est appliqu en vertu de lapproche standard sont-ellescorrectement dfinies ?

    Q18. Les rpondants sont-ils daccord que la probabilit de tirage est identique pour les instrumentsaffects chacune des catgories de FCEC et que les probabilits implicites dans les FCEC sontcorrectes ? Merci d'tayer les rponses fournies.

    2.8) Prts impays

    Les prts impays subissent des pertes plus leves que les prts productifs. Une partie de ces pertes estprvue et peut donc tre gre suivant des pratiques de provisionnement appropries. Nanmoins, dansla mesure o les prts impays deviennent plus risqus du fait dun provisionnement insuffisant ou depertes imprvues plus leves, les pondrations qui leur sont appliques devraient augmenter ellesaussi. Lapproche standard actuelle suit dj cette logique en pondrant plus lourdement les prtsimpays que les prts productifs mais en permettant une rduction des exigences de fonds propreslorsque le montant des provisions correspondantes est jug appropri.

    Le Comit continuera de rflchir au meilleur moyen dincorporer ces questions dans lenouveau dispositif et au calibrage des pondrations qui serait appropri. Les alternatives pourraient treune pondration unique pour toutes les expositions impayes ou une majoration de la pondrationapplicable (qui pourrait varier en fonction du montant des provisions).

    Q19. Que pensent les rpondants des traitements alternatifs envisags pour les prts impays ?

    2.9) Expositions sur des banques de dveloppement multilatrales

    Actuellement, les pondrations appliques aux crances sur des banques multilatrales dedveloppement (BMD) sont gnralement traites comme des expositions sur des banques sur la basede la notation externe des BMD. Une pondration de 0 % est applique aux BMD bien notes respectantde stricts critres dligibilit.

    Le Comit a lintention de maintenir le traitement prfrentiel de 0 % pour la liste actuelle de BMD ligibles .

    Pour les autres BMD, le Comit note que leur modle conomique, leur structure degouvernance et la composition de leur actionnariat sont trs spcifiques et se prtent mal au traitementenvisag pour la pondration des expositions sur des banques. Par consquent, il propose que lescrances sur les autres BMD soient traites comme des expositions sur des entreprises. Conscient que cetraitement pourrait tre indment punitif, il propose de crer une sous-catgorie de BMDadmissibles qui conserve, sous certaines conditions, les pondrations actuelles bases sur la notationexterne des BMD (voir lannexe 1, paragraphe 11).

    Q20. Les rpondants sont-ils daccord avec le traitement propos pour les BMD ?

    2.10) Autres actifs

    Pour les autres expositions qui ne correspondent pas aux catgories ci-dessus et ne sont pas soumises des exigences de fonds propres distinctes (par exemple, cessions temporaires de titres et drivs de gr gr soumis au risque de crdit de la contrepartie, expositions de titrisation et participations dans des

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    fonds), le Comit propose de maintenir la catgorie rsiduelle des autres actifs (comme lactuellecatgorie indique au paragraphe 81 du dispositif Ble II) avec une pondration standard de 100 %.

    Le Comit apprcierait de recevoir des commentaires sur les expositions particulires quientreraient dans cette catgorie dexpositions rsiduelles. En fonction des commentaires reus, le Comitpourra tudier si un traitement plus sensible au risque ou une pondration diffrente se justifie.

    Q21. Quelles expositions seraient classes dans la catgorie Autres actifs ? Une pondration de100 % est-elle approprie ? (Etayez les rponses autant que possible.)

    Section 3 Propositions de rvision du dispositif dattnuation du risque decrdit pour les expositions pondres selon lapproche standard

    Le Comit a dcel plusieurs insuffisances dans le dispositif actuel dattnuation du risque de crdit(ARC) applicable aux expositions pondres suivant lapproche standard, les plus importantes tant lessuivantes :

    a) lventail inutilement complexe des approches possibles, qui permet aux banques deslectionner les plus avantageuses pour elles ( panachage ) ;

    b) la possibilit dutiliser des estimations internes, contraire lun des principes qui guident leComit dans ses travaux de rvision de lapproche standard (voir principe 4, section 1.3).

    Afin damliorer la clart et la cohrence du dispositif dARC et de remdier aux insuffisancesmentionnes plus haut, le Comit envisage dapporter des modifications lapplication des techniquesdARC aux expositions du portefeuille bancaire pondres suivant lapproche standard. Les modifications

    envisages ce jour sont rsumes au tableau 3.

    Aperu du dispositif actuel dARC Tableau 2

    Mthodes dARC possibles en vertu de lAS(sous rserve dexigences oprationnelles et

    juridiques minimales)

    Mode de rduction des actifs pondrs (AP)

    Garanties et drivs de crdit Approche par substitution (autrement dit,RWcontrepartieX RWgarant/ RWsret)Sret financire Approche simple

    Approche globale Rduction du montant de lexposition parapplication de dcotes

    Compensation des dpts et des prts au bilan Rduction du montant de lexposition parapplication de dcotes

    22 Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit

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    Propositions de modifications du dispositif dARC appliqu aux expositionspondres selon lapproche standard

    Tableau 3

    En outre, le Comit propose de restructurer le dispositif pour mieux distinguer les questionsgnrales des questions particulires.

    Le reste de cette section prcise les propositions de modifications du dispositif dARC pour lesexpositions pondres conformment lapproche standard.

    3.1) Approches exclure

    Les banques qui appliquent lactuelle approche standard peuvent incorporer des estimations internesdans le calcul de leurs exigences de fonds propres pour certaines expositions garanties par une sretfinancire. Or, le Comit pense que lapproche standard ne devrait pas autoriser le recours desmodles internes pour fixer les exigences de fonds propres. Il propose donc dexclure les optionssuivantes du dispositif rvis :

    i) Dcotes estimes en interne24.

    ii) Approches par les modles de valeur en risque (VeR) pour certaines cessions temporaires detires (CTT)25.

    24 Voir paragraphes 154-165 de Ble II.

    Aucune

    modification

    3.1 Mthode de lexposition positive attendue :LAS nautorise plus cette approche

    3.3 ventail ligible de

    fournisseurs de

    protection de crdit

    i) Critre de notation

    externe pour les garants

    remplac par des

    critres qualitatifs ;

    ii) Les garanties des

    garants de titrisations ne

    sont plus reconnues ;

    iii) Les tablissements

    financiers soumis une

    surveillance

    prudentielle sont des

    garants ligibles

    3.4 Drivs de

    crdit ligibles :

    Les drivs au

    nime dfaut

    ne sont plus

    reconnus.

    3.4 Seuilsdimportance

    relative

    Les expositions

    infrieures au seuil

    dimportance

    relative sont

    pondres 1 250 %

    et non plus dduites

    des fonds propres

    Protection de crdit finance

    Champ

    dapplication

    inchang ;

    recalibration

    des dcotes

    prudentielles

    Protection de crdit

    non finance

    Approche

    simple

    Compensation

    des lments

    de bilan

    3.1 Utilisation de modles de VeR internes pour

    les prises en pension :

    LAS nautorise plus cette approche

    Approche globale

    3.2 Sret financire ligible sur la base des

    dcotes prudentielles :

    i) Dcotes recalibres ;

    ii) Approche par transparence autorise pour les

    OPCVM/FI utiliss comme srets ;iii) Insertion de la dfinition des contreparties

    centrales (CC) ligibles dans le tableau des

    dcotes prudentielles

    3.1 Sret financire ligible sur la base des

    dcotes internes :

    LAS nautorise plus cette approche

    Garanties Drivs de crditSret financire

    Rvision de lapproche standard pour le risque de crdit 23

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    iii) Mthode des modles internes26pour les CTT et les oprations sur drivs de gr grassorties de srets.

    Par consquent, seules les dcotes