Baisse démographique et exode fiscal Il est urgent d’agir · Récemment communiqué par le...

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n° 210 - Avril 2018 Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie P. 5 Initiative pour des transports publics gratuits Un remède efficace contre l’attractivité résidentielle Baisse démographique et exode fiscal Il est urgent d’agir !

Transcript of Baisse démographique et exode fiscal Il est urgent d’agir · Récemment communiqué par le...

n° 210 - Avril 2018Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

P. 5 Initiative pour des transports publics gratuitsUn remède efficace contre l’attractivité résidentielle

Baisse démographiqueet exode fiscal

Il est urgent d’agir !

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repères n° 210 - Avril 2018

éditorial

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agenda

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9h00 - 17h00

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Avril 2018CNCI Export : L’origine préférentielle, accords de libre-échange et statut d’exportateur agrééHôtel Beaulac, Neuchâtel ( [email protected] )

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CNCI : Evénement d’entreprise: Dynamique du facteur humainet impact sur les coûts organisationnelsAvec la participation de Kessler & Co SA

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CNCI / UniNE / HE Arc Gestion :Journée de la fiscalité des PMEHEG-Espace de l’Europe 21, NeuchâtelPlus d’infos sur www.ig.he-arc.ch/fiscaPME

CNCI : Cours de droit du travail-Introduction au droit du travailCNCI, Neuchâtel ( [email protected] )

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Avec « la fin » de l’enfer fiscal, le diable se cache toujours dans les détails !

Récemment communiqué par le Conseil d’Etat, le « nouveau régime financier » annonce un vaste chantier liant réformes fiscales, refonte de la péréquation intercommunale et nouveaux outils de gestion financière. De façon générale, cette démarche mérite d’être saluée et soutenue, pour plusieurs raisons : tout d’abord, ce n’est pas souvent qu’un Gouvernement neuchâtelois reconnaît publiquement l’exis-tence d’un exode fiscal problématique ET la nécessité d’y remédier par des mesures ciblées; ensuite, il est prévu d’abaisser la fiscalité des entreprises à un niveau pleinement compétitif par rapport aux cantons voisins ; enfin, il y a une légitimité à trouver de nouvelles recettes auprès de ceux qui bénéficient des infrastructures et de l’écosystème neuchâtelois sans y contribuer.

Mais il s’agit encore de « lignes directrices », et non de mesures pré-cises. On en reste au stade de l’intention. En effet, concernant l’impo-sition des particuliers, aucun taux n’est indiqué, ni pour le barème, ni pour la valeur locative. A cet égard, on ne mentionne rien non plus sur l’évolution à l’avenir de l’estimation cadastrale. Il est donc impossible de se prononcer sur la portée réelle de ce projet et, sur-tout, prématuré de conclure à la « fin de l’enfer fiscal », comme l’ont claironné certains médias. En effet, rien ne permet de dire que la fis-calité des particuliers diminuera de manière significative pour tout le monde, ni qu’elle se positionnera à un niveau proche de la moyenne des cantons voisins ; ce qui est pourtant déterminant dans l’optique de retrouver une attractivité résidentielle.

Au-delà de son aspect très général, qui est logique à ce stade du pro-cessus politique, ce nouveau régime financier n’est pas transparent. On ne sait pas combien coûte chacune des deux réformes fiscales, ni quelles « compensations » servent à les financer. On ne peut donc pas affirmer, par exemple, que l’effort important qui serait demandé à l’économie et aux actionnaires - taxe de 70 millions par an sur les salaires, en partie redistribuée aux entreprises formatrices, hausse de l’imposition des dividendes - serve uniquement à la baisse d’impôts pour l’économie.

De plus, ce projet comporte quelques jolis trompe-l’œil, même si la communication de l’Etat a été claire ! Ainsi, le financement des baisses d’impôts prévues ne proviendrait pas d‘un effort réel du canton, mais de nouvelles ponctions sur autrui. C’est donc un jeu à somme nulle, dans lequel ne figure aucun « cadeau » de l’Etat, même si on peut en avoir l’illusion ! Quant au « maintien » des allègements concédés ces dernières années aux familles et à la classe moyenne et de la déduction illimitée pour les frais de transport, le Conseil d’Etat les inclut dans son paquet de réformes, comme s’il s’agissait de nouvelles actions de « baisse » de la fiscalité. Pourtant, comme ces mesures existent déjà, elles ne coûtent, ni surtout n’apportent rien de plus ! De ce fait, elles pourraient très bien ne pas faire partie du projet. Mais cela atténuerait sans doute l’effet d’annonce autour des baisses proposées… En tous les cas, ces mesures-là ne nécessitent aucune compensation !

En définitive, tout ou presque reste à faire, car le diable se cache dans les détails. Il y a sans conteste une opportunité pour le Canton de Neuchâtel de sortir de « l’enfer fiscal » et de concrétiser, enfin, une partie des innombrables promesses fiscales non tenues. Mais, il conviendra de rester très vigilant sur la manière dont le Gouverne-ment entend « offrir » ces baisses d’impôts, en particulier du côté des fameuses compensations à trouver. Il y assurément encore quelques solides négociations à venir sur ces questions délicates !

>Florian Németi - Directeur CNCI

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repères n° 210 - Avril 2018

actualité

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duction est plafonnée au coût du trajet en trans-ports publics. Dans son édition de février 2018, le magazine BON À SAVOIR, casse le cou(p) des initiants. A part Genève et ses spécificités, tous les Cantons romands sont plus généreux que celui de Neuchâtel par rapport aux montants déductibles pour l’usage de véhicule privé ( cf. tableau ).

Importance des pendulaires

Le réalisme économique incite les cantons à pro-poser des systèmes de déductions pour les frais de transport. En allant travailler, les forces vives ramènent des revenus, les revenus rapportent des impôts et les impôts allouent des ressources pour financer par exemple les transports publics et d’autres services de base ( l’école et les parcs publics, autres exemples choisis au hasard ).

20% des pendulaires suisses travaillent dans d’autres cantons ( pendulaires sortants ). En Suisse romande, les taux de pendulaires sortants diffèrent d’un canton à l’autre : Fribourg ( 29% ), Jura ( 18% ), Neuchâtel (15% ), Vaud (14% ), Valais (13% ) et Genève ( 5% ). Le nombre de pendulaires sortants est plutôt modeste à Genève ( 8’744 ) par rapport à Neuchâtel (10'877 ), Valais (18'022 ), Fribourg ( 39'690 ) et Vaud ( 44'436 ). Seul le Jura en compte moins ( 4’960 ). Le Canton-Ville de Genève appa-raît dès lors comme une particularité, ce qui ex-plique aussi le plafonnement des frais de transport à 500 francs ( =abonnement annuel aux TPG ).

Des initiants sont parvenus à récolter 4'700 signatures pour demander que le canton mène une politique de gratuité des transports publics sans globalement réduire les prestations et en adaptant ( ce qui veut dire en réduisant ) les déductions fiscales liées aux frais de déplacement. Les initiants considèrent les transports communs comme un service public de base au même titre que l’école et les parcs publics. Ils sont aussi convaincus que leur initiative constitue un projet unificateur pour Neuchâtel qui deviendra un grand laboratoire pour les autres Cantons suisses et le reste du monde. Pour lister les bénéficiaires de leur proposition, les initiants ratissent large : familles, étudiants, per-sonnes âgées, invalides, entreprises, commerces et même les conducteurs de bus. Cette initiative en dit long sur l’état d’esprit que certains veulent faire régner dans notre canton.

Les coûts du miroir aux alouettes

Selon l’Etat, les transports communs neuchâtelois coûtent 135 millions par an. Ils sont financés par des subventions ( 27 millions de la Confédéra-tion ; 33 millions du canton ; 22 millions des com-munes ), par des recettes annexes ( 10 millions ) et par les ventes de titres de transport aux usagers ( 43 millions ). Le Conseil d’Etat a indiqué que la suppression totale de la déduction des frais de transport équivalait à 45.5 millions de recettes fis-cales ( canton et communes ), ce qui évidemment inspire les initiants dans leurs simulations. Pour pallier des insuffisances de recettes, les initiants anticipent déjà d’autres sources de financement comme la taxation des places de parc de gros générateurs de trafic (p.ex. grandes surfaces) et la participation des entreprises selon l’éloignement des employés. Pour justifier leurs propositions, ils insinuent que le Canton de Neuchâtel est particu-lièrement généreux en matière de déductions fis-cales. Si on considère les autres Cantons romands, les initiants se paient nos têtes.

Pratiques différentes selon les cantons

En général, les frais effectifs du trajet en transports publics entre le domicile et le travail sont déduc-tibles de la déclaration d’impôt. Les frais de dépla-cement en véhicule privé peuvent être déduits, si le pendulaire prouve que le recours aux transports publics ne fait pas sens ; si tel n’est pas le cas, la dé-

Dans le Canton de Neuchâtel, 70% des pendulaires sortants se concentrent dans les Districts de Bou-dry et de Neuchâtel. Coïncidence ou corrélation : c’est dans ces deux Districts que les montants d’impôt par habitant sont les plus élevés en 2'014 : 4'626 francs dans le district de Boudry et 4'325 francs dans le District de Neuchâtel, la moyenne cantonale se situant à 3'700 francs. Les initiants veulent-ils tuer une poule aux œufs d’or ?

Conclusions

L’initiative pour les transports publics gratuits est un remède contre l’attractivité résidentielle pour quatre raisons :

1. Les recettes fiscales permettent aux collectivités publiques de « tourner ». Les initiants veulent les maximiser en réduisant les déductions pour frais de transport, quitte à décourager les forces vives à travailler ou à provoquer leur exode dans d’autres cantons.

2. Neuchâtel est obligé de raisonner en termesd’attractivité résidentielle ( cf forum pages 6 et 7 ) :déjà largué dans les domaines de la fiscalité des personnes physiques et de la fiscalité immobi-lière ( valeur locative exagérément élevée ), le canton peut-il se permettre de devenir pingre dans l’octroi des déductions pour les frais de transport ? A cette question, le Conseil d’Etat répond par la négative : dans le cadre de ses orientations sur la réforme de la fiscalité des personnes physiques, il affiche sa claire volonté de maintenir la déduction illimitée des frais de déplacement.

3. Neuchâtel peine à revoir son catalogue de gé-néreuses prestations. A peine veut-il « toucher » une prestation ou un principe que des citoyens manifestent dans la rue et que la presse donne la parole aux personnes touchées par des me-sures de restriction. Promouvoir de nouvelles prestations gratuites dans ces conditions est irresponsable.

4. L’initiative pour des transports publics gratuits ne tient pas compte du contexte financier et fis-cal de notre canton. Avec de telles impulsions, les autres cantons et la Confédération ne peuvent for-muler que deux hypothèses à notre sujet : « Soit ce sont de doux rêveurs, soit ils font exprès ! »

> Charles Constantin Membre de la Direction CNCI

Initiative pour des transports publics gratuitsUn remède efficace contre l’attractivité résidentielle

Source : Bon à savoir - février 2018

Distance (Aller)Kilométrage ( 220 jours par an)

FR

JU

NE

VD

VS

GE

Montants déductibles en cas d'utilisation de véhicule privé pour raisons professionnelles ( en CHF )

10 km4'400 km

3'080

3'080

3'080

3'080

3'080

500

25 km11'000 km

7'600

7'550

7'500

7'700

7'700

500

50 km22'000 km

14'500

14'350

11'950

12'950

14'835

500

100 km44'000 km

25'500

27'550

19'650

20'650

22'625

500

Les motivations qui poussent certaines personnes à démménager dans un autre canton sont multiples. Mais lorsque le coût de la vie et/ou la charge fiscale est un des arguments de départ, pas besoin de partir très loin pour payer moins d’impôts ! Entre 2001 et 2011, chaque année, le canton a enregistré un solde négatif de quelque 500 contribuables, ce qui représente un total pour cette période de CHF 300 millions de revenus et CHF 200 millions de fortune de moins à taxer1. Au plan démographique, cet exode fiscal vers les cantons voisins constitue sans surprise une partie du solde migratoire négatif que le canton connaît depuis des années, entre 600 et 900 personnes. C’est très inquiétant ! Du reste, la première étude entiè-rement consacrée au marché neuchâtelois publiée par la BCN2 reflète ce phénomène et montre que le nombre d'appartements à louer a plus que doublé en trois ans et qu’au-dessus de 2’300 francs de loyer, les logements ont grande peine à trouver preneur. A ce sujet, l’ex-Conseiller d’Etat Jean Studer avait déjà mis le doigt sur un problème majeur: l’exode des patrons dirigeants et cadres d’entreprises, qui sont les grands contribuables, gagnent leur revenu au sein du système économique neuchâtelois, mais résident à l’extérieur du canton. La cause est connue depuis longtemps : Neuchâtel est " l'enfer fiscal " du pays depuis près de trois décennies. Il est grand temps que cela change. Et que les Autorités transforment enfin en actes leurs belles intentions de baisse des impôts - récemment réaffirmées au coeur d’un « nouveau régime financier ».

forum

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Baisse démographique et exode fiscalIl est urgent d’agir !

de l’économie cantonale. Pourtant, si ces intentions continuent de buter sur les blocages politiques des dernières législatures - le déni de réalité, le localisme, le clientélisme ou le manque de courage et de fermeté quand il s’agit d’attaquer le déficit structurel et de réduire la voilure de l’Etat - le concept d’attractivité résidentielle se résumera rapidement à un simple outil de marketing territorial purement théorique présenté dans les flyers de la Promotion économique.

Dans le contexte économique difficile que traverse le canton, nous avons interrogé un certain nombre d’acteurs actifs dans la promotion immobilière pour essayer de présenter de manière transparente la si-tuation actuelle en termes d’attractivité résidentielle.

Neuchâtel dans les faits :une inattractivité résidentielle !

Le Gouvernement veut « retrouver la voie de la prospé-rité… et insuffler un nouvel élan en améliorant l’attracti-

vité du Canton de Neuchâtel, au niveau résidentiel et en matière de fiscalité, d’innovation et de mobilité notam-ment. Effectivement, tout est beau sur papier, mais les faits parlent d'eux-mêmes. Aujourd’hui, le Can-ton de Neuchâtel continue de dépenser trop et de matraquer fiscalement la population. Rappelons que les coûts standards des prestations publiques sont de 30% supérieurs au reste du pays ( étude BAK Basel ) et que 30% de la population neuchâteloise paie grosso modo le 80% des impôts3. A cela, il faut ajou-ter des valeurs locatives démotivantes ( pour un bien immobilier donné à Saint-Blaise, la valeur locative est de 35% supérieure à celle de Morat et de 90% supérieure à celles de Gampelen et Concise ). De plus, Neuchâtel se distingue aussi grâce à son impôt sur les successions ( il fait partie des trois derniers Can-tons de Suisse à imposer les successions à hauteur de 3% ) et sur l’impôt sur les mutations ( lods ) avec un taux 2.2% pour un premier achat à titre personnel et 3.3% dans les autres cas alors que dans le Canton de Berne le taux s’élève 1,8% et les 800’000 premiers francs du prix de vente peuvent être exonérés.

Par conséquent, les bons contribuables neuchâte-lois ( dont un bon nombre de retraités qui quittent le canton pour aller s’établir au Valais ou au Tessin ) n’hésitent plus à s'exiler pour trouver " moins cher ailleurs ". Sans compter les 12’000 frontaliers et les 11’000 pendulaires suisses qui occupent des emplois dans le canton, mais qui résident ailleurs. Concernant les logements inoccupés, le taux de vacance ( part des logements vacants ) neuchâtelois se situe à 1.53%4, légèrement en-dessus de la moyenne nationale ( 1.45% ), ce qui se traduit tout de même par 1’4445 appartements vides dans le Canton de Neuchâtel ( les promoteurs neuchâtelois parlent de plus de 2'000 appartements vides ), y compris sur le Littoral. Sans tenir compte des gros projets immobiliers en-core en construction. Et du côté des logements haut de gamme, on sent un sérieux tassement. Au-dessus de 2’300 francs de loyer, les logements ont grande peine à trouver preneur ; les Neuchâtelois n’ayant pas un grand pouvoir d’achat et cela ne semble pas aller en s’améliorant. Finalement, face à cette situa-tion alarmante, même si les objectifs d’attractivité résidentielle du Gouvernement sont louables, reste la question cruciale de la volonté réelle d’agir du Grand Conseil neuchâtelois à majorité de gauche, et des moyens pour y parvenir.

Les incidences négatives de l’inattractivité résidentielle du canton

Dans l’idéal et dans un monde parfait, si tous ces appartements vides ( 1'444 ) trouvaient preneur, cela pourrait rapporter - en théorie - à l’Etat une substance fiscale supplémentaire importante, en particulier pour l’impôt sur le revenu, de l’ordre de 30 millions par an. Pour cette estimation, nous nous sommes basés sur les éléments suivants : un salaire mensuel brut médian de CHF 5'800.-6, 1.5 poste de travail par appartement et un taux d’imposition du revenu (sans l’IFD) de 20%. Evidemment, en pratique

Aujourd’hui, le Conseil d'Etat veut donc inverser la tendance, en améliorant l'attractivité par l'aména-gement du territoire, la fiscalité, l'accessibilité et les investissements. On nous permettra d’ouvrir une petite parenthèse à ce sujet. Une chronologie rétrospective montre qu’en 2012-2013 des propos similaires avaient déjà été prononcés par ce même Gouvernement : Le Canton de Neuchâtel va mal. Mais nous disposons de tous les atouts pour que ça change rapidement ! A ce stade, les ( non )résultats sont parfaitement éloquents et se passent de tout commentaire puisque la débâcle - fiscale et migra-toire - se répète année après année.

Dans ce contexte, l’un des objectifs principaux du Conseil d’Etat dans son Programme de législature 2018-2021 vise à améliorer l’attractivité résidentielle, déficiente depuis de nombreuses années dans le can-ton. Un projet louable sur le papier qui met tout le monde d’accord, y compris tous les partis politiques ; le marché immobilier étant un secteur important

Le Canton de Neuchâtel se distingue à nouveau par sa fiscalité étouffante, cette fois dans l’édi-tion dominicale de la NZZ du 11 mars 2018 qui présente le changement du taux d’imposition depuis 2005 en Suisse. En ce qui concerne Neuchâtel, tous ces chiffres parlent d’eux-mêmes : inutile d’en écrire plus !

Revenu brut CHF 1'000'000.-

Changement du taux d'impositiondepuis 2005 en %

Impôts 2016 en CHF

-34.7-27.1

-24.3-18.1-17.8

-16.7-15.8

-15.3-15.2

-14.6-14.1

-13.2-10.1-10.1-9.6-9.3-9.1

-8.2-8.0

-7.3-7.0-7.0

-5.4-5.2

-1.12.1

3'9888'136

9'78510'19710'281

11'9169'468

9'2839'621

10'2489'329

10'77911'486

11'77111'410

10'9548'8059'041

8'7638'7598'837

8'01413'731

13'13212'824

8'261

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repères n° 210 - Avril 2018

Baisse démographique et exode fiscalIl est urgent d’agir !

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il est utopique d’envisager un taux de vacance à 0% ! Vaud ( 0.91% ) et Genève ( 0,51% ) affichant les plus faibles taux de vacance de Suisse romande. Ceci dit, même si seul un tiers de ces appartements vides étaient occupés, cela serait déjà bon à prendre ! Or, avec une perte nette de 500 contribuables par année et 11'000 pendulaires provenant des cantons voisins, il y a lieu de s’inquiéter, mais surtout d’agir. Car, les conséquences négatives de l’exode des contribuables sont nombreuses : pertes de recettes fiscales, baisse de la consommation, dévitalisation commerciale des centres-villes, aggravation des coûts sociaux, exode des forces vives et des jeunes talents et sur-tout, à terme, diminution du nombre d'entreprises créées dans le canton. D’ailleurs, les professionnels le constatent: la première préoccupation d'un créateur d'entreprise susceptible d'avoir un certain potentiel de développement est de savoir s'il n'est pas préfé-rable de localiser sa société hors canton. Mais doit-on s’en étonner ? En plus des problèmes fiscaux, en termes d’image et en comparaison suisse, Neuchâtel est considéré comme un canton pauvre. Son taux de chômage est plus élevé que la moyenne suisse et il compte plus de bénéficiaires de l'aide sociale.

On fait quoi maintenant ?

Aujourd’hui, le Conseil d’Etat reconnaît que le canton continue de perdre des bons contribuables, qui sont en partie remplacés par des arrivants hélas nette-ment moins aisés ou qui coûtent à l’Etat ( dommage d’ailleurs que l’étude sur les flux de contribuables ne soit plus publiée dans la forme initiale que lui avait donnée Jean Studer ; cela donne l’impression que l’Etat essaye de « brouiller les cartes » ). Au chapitre des mesures à prendre, le Conseil d’Etat a certes dévoilé ses intentions : diminution de la fiscalité des personnes physiques, via des abaissements ciblés du barème et une baisse de la valeur locative, avec en-trée en vigueur en 2019. Le maintien de la déduction illimitée des frais de déplacement fait aussi partie du programme. Et c’est heureux, sans quoi l’exode des contribuables s’amplifierait encore ! Toutefois, à ce stade, ces prospositions ne sont pas précisées, ni chiffrées. Seul l’effort global, y compris la baisse des impôts des personnes morales, est quantifié : entre 100 et 140 millions de pertes de recettes. Il est donc impossible d’envisager leur impact réel pour l’attrac-tivité résidentielle. Mais c’est certain, ces mesures n’auront un impact significatif que si elles posi-tionnent vraiment Neuchâtel dans la moyenne des cantons voisins.

On peut aussi s’inquiéter vivement des « recettes compensatoires » que le canton entend trouver, en particulier du côté des entreprises, afin de financer ces baisses d’impôts! Surtout que trouver de nou-velles recettes ne suffira pas. Le plus nécessaire, mais aussi le plus dur dans un canton à majorité de gauche, sera bien de redimensionner l’ensemble des presta-tions publiques, en particulier sociales, au milieu de fortes pressions qui viendront de toutes parts pour encore augmenter les aides de l’Etat. Il faudra bien

une fois dépenser en fonction des moyens dispo-nibles et non des besoins exprimés ; et donc faire des choix courageux ( le Canton de Neuchâtel dépense trop, quelle que soit la conjoncture ! ). Autrement dit, réussir à tenir tête aux diverses tranches de mani-festants, en particulier la fonction ( para )publique et les enseignants, qui sortent dans la rue dès que le politique discute de revoir les prestations et les conditions de travail de l’Etat. D’autres cantons ont passé par là et ils sont ressortis gagnants. Mais seu-lement après une mise à plat détaillée, objective et sans concession des missions et prestations de l’Etat; en associant le politique à l’administration.

Plus que jamais, le Canton de Neuchâtel a besoin d’Autorités déterminées à agir sur les éléments qui verrouillent les réformes étatiques ; et à éradi-quer une fois pour toutes le clientélisme qui ronge le canton et à fixer des limites au pouvoir déme-suré que s’octroient certains hauts fonctionnaires de l’Etat, notamment quand ils s’expriment dans la presse pour alarmer la population sur certaines mesures d’économies. En ce sens, Neuchâtel doit avoir l’ambition d’abolir un système politique, ad-ministratif et social qui fait la part belle au conser-vatisme, décourage la prise de responsabilité et en-courage certains à vivre tranquillement à la charge de la communauté : cette évolution est malsaine. Surtout, elle se développe au détriment de ceux qui ont vraiment besoin de soutien. N’en déplaise à tous les populistes de gauche qui expliquent encore et toujours qu’ils vont « faire payer les riches » et qu’il suffit donc de partager ces richesses pour que tout le monde soit heureux. Vision simpliste mais qui malheureusement fait recette dans notre can-ton, c’est le cas de le dire ! ( voir Actualité p.5 ).

Alors, attirer ou chasser les bons contribuables ?

Conclusion évidente : comme la CNCI le répète inlas-sablement, depuis des années : plutôt que de pousser certains contribuables à l’exil par une fiscalité exagé-rée et un climat psychodramatique, il serait autrement plus profitable et habile d’attirer - par une fiscalité modérée en ligne avec celle des cantons voisins - des bons contribuables supplémentaires. Car ils paient très largement pour les autres. Reste à voir si les nou-velles mesures fiscales du Conseil d’Etat seront effec-tivement suffisantes pour garder ou attirer des bons contribuables, qu’ils soient particuliers ou entreprises.

Du côté de ceux qui s’opposent à cette logique, il va falloir revenir à quelques fondamentaux : sans « riches », beaucoup moins de recettes et de contri-butions sociales, pas d’investissements, moins d’entre-prises et moins d’emploi ! Si l’on ne comprend pas cela, le Canton de Neuchâtel continuera malheureusement son chemin vers le déclin et finira par devenir un jour une sorte de réserve indienne, peuplée de chômeurs et d’assistés, divisée par cette sempiternelle rengaine entre le Haut et le Bas qui sert d’excuse à l’immobi-lisme politique coupable et dangereux. Ce serait alors définitivement un beau gâchis !

> Nadia Garavaldi Liengme Assistante de direction CNCI Relations membres CNCI

1 Service de statistique - Statistique fiscale et flux de contribuables 2011 Malheureusement, aucune statistique plus récente n’a été publiée à ce sujet.2 Etude BCN - Le marché immobilier - décembre 20163 Service des contributions - Impôt cantonal sur le revenu par classe de revenu imposable 20144 Service de statistique - Logements et locaux - Rapport 20165 Service de statistique - Logements et locaux6 Service de statistique - Salaires - Enquête 2014

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repères n° 210 - Avril 2018

Chiffres-clé• Nombre de membres ACNIE : 34

• Nombres d’apprentis occupés par les membres ACNIE : 154

• Masse salariale globale des collaborateurs employés par les membres ACNIE : CHF 26 millions ( soit le 90% de la masse salariale globale du secteur )

• Premier salaire après le CFC d'installateur électricien de 4 ans : CHF 4475.-

• Premier salaire après le CFC d'électricien de montage de 3 ans : CHF 4050.-

www.acnie.ch

La domotique, une révolution.

La domotique permet de centraliser le contrôle des différents systèmes et sous-systèmes de la mai-son et de l'entreprise ( chauffage, volets roulants, porte de garage, portail d'entrée, prises électriques, etc. ). Elle révolutionne notre profession depuis une dizaine d’années. Les jeunes électriciens et les ap-prentis en sont friands. La domotique est systéma-tiquement enseignée lors des cours de formation continue.

Neuchâtel, carte de visite des électriciens suisses en 2019

Les électriciens suisses tiendront leurs assises annuelles à Neuchâtel les 21 et 22 juin 2019, ce qui coïncide avec les 90 ans de l’ACNIE. C’est un énorme défi pour une association telle que la nôtre. L’enjeu est d’accueillir 500 personnes venant de toute la Suisse sur deux jours, de les loger, d’organi-ser un programme original pour les accompagnants et de régler tous les problèmes d’ordre technique et logistique. Nous n’avons pas le droit à l’erreur : il en va de l’image de l’ACNIE, mais aussi de celle du Canton de Neuchâtel.

ACNIE comme label pour les clients finaux

Notre leitmotiv est « L’ACNIE, le bon contact… ». Nous attendons de tous nos membres qu’ils four-nissent un travail de qualité pour garantir la sécu-rité des personnes et des choses. Pour être membre de l’ACNIE, il faut être inscrit au Registre du com-merce et être titulaire d’une autorisation générale d’installer. Toutes ces exigences sont gages de qua-lité et doivent convaincre les clients finaux à choisir les membres de notre association.

Propos recueillis par

> Charles Constantin Secrétaire patronal UNAM

Le mois prochain : Viscom - Association Suisse Communication Visuelle - Section NE

9

unam

Pierre-Alain Widmer et Sylvie Douillet forment un binôme à la tête de l’Association Cantonale Neu-châteloise des Installateurs Electriciens (ACNIE) depuis 2013. Le premier est Président de l’association et fondateur d’Electricité des Hêtres SA à la Chaux-de-Fonds. La seconde a d’abord travaillé au sein de différents départements d’une entreprise neuchâteloise spécialisée dans la construction de tunnels, avant d’être engagée comme Secrétaire patronale de plusieurs associations professionnelles. Les deux acteurs défendent avec passion les intérêts de l’ACNIE.

Criant problème de main-d’œuvre

La branche est préoccupée par les difficultés de recrutement de personnes titulaires d’un CFC d’Installateur Electricien. La qualité et le contenu de la formation dispensée permettent en effet une bifurcation vers d’autres secteurs d’activités ; de nombreux jeunes choisissent une autre voie pro-fessionnelle et quittent le bâtiment. Les entreprises comblent ces départs avec le recrutement de main- d’œuvre motivée et performante d’origine française, italienne ou portugaise. Mais, le problème n’est pas pour autant résolu, car l’OIBT ( Ordonnance sur les Installations à Basse Tension ) impose que toute ins-tallation soit mise en service par des personnes au bénéfice d’un CFC. Les formations des électriciens des autres pays ne sont pas reconnues en tant que telles. Pour pallier ce problème, certains électriciens font le choix d’obtenir un CFC par voie d’appren-tissage en article 32. Fait réjouissant toutefois : la formation de 3 ans d’électricien de montage permet de mieux fidéliser les professionnels dans la branche.

Formation exigeante

Chaque année, les membres de notre associa-tion engagent 60 apprentis. 50 à 60% de ceux-là passent l’écueil de la première année d’appren-tissage. Pour recruter ces apprentis, les stages en entreprises font leur preuve. Pour engager 1 ap-prenti, il faut organiser en moyenne une dizaine de stages. Les notes en physique et en mathéma-tiques sont primordiales. Les écoles techniques à plein temps constituent une sérieuse concurrence

à la formation duale. 13 semaines de vacances et les mercredis après-midi de congé restent encore plus attractifs que de la pratique professionnelle en entreprise et des salaires obtenus dans le cadre d’une formation duale.

Les apprentis électriciens, les meilleurs du monde

Les Swiss Skills, les Euro Skills et les World Skills sont de belles vitrines pour promouvoir la for-mation professionnelle. Chaque canton propose 2 candidats pour les championnats romands. Sur les 12 candidats romands, 4 sont ensuite retenus pour le championnat national. Mais le vainqueur helvétique… est souvent suisse-allemand. De l’autre côté de la Sarine, il y a un véritable esprit de compétition qui anime les candidats et leurs asso-ciations. C’est payant! Car, lors des championnats européens et mondiaux, les apprentis électriciens remportent des médailles d’or.

Les marchés publics : la course d’obstacles Nous ne pleurnichons pas. Mais, nous constatons que les marchés publics échappent de plus en plus aux entreprises neuchâteloises. Quelquefois, les travaux sont adjugés à des entreprises faisant partie de grands distributeurs paraétatiques, ce qui fausse un peu le marché. Décrocher un mandat dans les marchés publics est très exigeant en pape-rasse. Les entreprises qui remportent les marchés sont souvent celles qui doivent faire du chiffre, mais pas celles qui travaillent au prix coûtant.

Association Cantonale Neuchâteloise des Installateurs Electriciens (ACNIE)

SÉRIE SPÉCIALE

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DES SOLUTIONS GLOBALES

En faisant appel à notre entreprise, nos clients trouvent un

solutions globales répondant à l’ensemble de leurs besoins.

Ceci est rendu possible par notre savoir-faire couvrant tous les domaines de prestations liés aux installations

optique, télécommunication et photovoltaïque.

DES COMPÉTENCES MULTIPLES

Anos clients, des compétences et de l’expérience ont été acquises dans de multiples domaines d’activités.

Ainsi, nous sommes mandatés pour concevoir, réaliser et maintenir :

Des installations de génie électrique, réseaux de distri-bution MT/BT, stations transformatrices

optique et de télécommunication pour l’industrie

Des installations intérieures pour les bâtiments des ser-vices publiques, sociétés privées, gérances et proprié-taires privés

Des armoires et tableaux de distribution et comptage pour le génie électrique, l’industrie et le bâtiment

Des installations de télécommunication et centraux téléphoniques

Des installations photovoltaïques

Gestion du bâtiment, domotique (EIB, KNX)

UN INTERLOCUTEUR UNIQUE

En complétant nos équipes de montage par un bureau

interlocuteur unique et spécialisé pour toutes les phases de réalisation de vos projets, de l'étude d’un avant-projet jusqu’à l’établissement des dossiers de révision.

Les solutions techniques proposées sont celles de pro-fessionnels du terrain, l'interface entre le chantier et la conception est maîtrisée, les décisions sont facilitées et rapides.

UNE GAMME COMPLÈTE DE PRESTATIONS

Les prestations que vous pouvez attendre de notre entreprise s’appliquent à tous les types d’ouvrage. Elles englobent l’ensemble des processus de mise en oeuvre.

Étude et conception, établissement d'avant-projets

Devis descriptifs, mises en soumissions

É

P

Réalisation des travaux

Contrôle et réception des ouvrages

Établissement des dossiers de révision

Supervision, analyse et maintenance

Collectivités publiques, régies

Bureau d’étude

Infrastructures de distribution d’énergie et d’éclairage

Infrastructures routières et autoroutières, tunnels

Infrastructures ferroviaires, transports publics

R

Technique du bâtiment, courant fort, paratonnerre

Industrie, manufactures

Bureau d’étude

Technique du bâtiment, courant fort, paratonnerre

Stations de transformation MT-BT

Armoires et tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, lignes de production, éclairage

Salles blanches, CVS

Courant faible, anti-intrusion, détection incendie

Câblages informatiques et télécommunication

Gestion du bâtiment, domotique (EIB, KNX)

Supervision et maintenance des installations

PME’s

Technique du bâtiment, courant fort, paratonnerre

Tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, appareils consommateurs

Éclairage

Courant faible, anti-intrusion, détection incendie

Câblages informatiques et télécommunication

Gérances / habitat

Technique du bâtiment, courant fort, paratonnerre

Tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, appareils consommateurs

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Les solutions que nous proposons prennent en compte, dès

ainsi que les contraintes liées aux réalisations sur des sites en activité.

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repères n° 210 - Avril 2018 11

unamUnion cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Les membres de l’Association Neuchâteloise des Maîtres-Bouchers se sont réunis le 14 mars 2018, au Restaurant du Manoir à Fontaines, dans le cadre de leur assemblée générale annuelle. Ces passionnés ont toujours un grand plaisir à se retrouver pour échanger sur leur labeur quotidien ou exprimer leur mécontentement face aux épineux problèmes du tourisme d’achat et de la contrebande de la viande mais également pour partager leurs inquiétudes pour l’avenir de leur profession. Les retraités, qui font souvent l’honneur d’être présents, apportent leur expérience, leurs conseils et leur lot d’anecdotes. Ils sont l’Histoire de la profession.

L’année 2017 a été un bon cru pour l’ANMB. Ses comptes sont légèrement bénéficiaires et pour la première fois depuis bien longtemps, grâce aux me-sures mises en place par Alexandre Léger - Président de l’Association Neuchâteloise des Maîtres-Bou-chers - et son Comité, le compte IGP ( saucissons neuchâtelois / saucisses neuchâteloises IGP ) n’est plus dans le rouge.

Lors de la rencontre des familles, un taureau en bronze a été offert à Luc Gander, au nom de l’ANMB. Il a été nommé meilleur apprenti 2017 Neuchâtel /Jura. Ce talentueux apprenti a fait son

apprentissage à la Boucherie Schwartz aux Gene-veys-sur-Coffrane.

Dans les hautes sphères, les discussions vont bon train pour évoquer l’avenir de l’association neuchâ-teloise et de ses sœurs romandes. Peut-être passe-ra-t-il par une fusion…

Cybercriminalité

Après la partie administrative, les participants ont eu le plaisir d’accueillir David-Olivier Jaquet-Chiffelle, professeur en sciences forensiques et

identification numérique, à l’Ecole des Sciences Criminelles ( ESC ) de l’Université de Lausanne. Sa présentation sur le thème de la cybercriminalité a tenu en haleine toute l’assemblée.

En 2019, l’association fêtera ses 100 ans !

Le Comité travaille à l’organisation de plusieurs évé-nements, qui se déroulement tout au long de l’an-née 2019, pour porter haut les couleurs de la profes-sion. Les bouchers neuchâtelois souhaitent profiter du centenaire pour se rapprocher de la population et rappeler les valeurs qui sont les leurs, à savoir offrir la meilleure qualité de produits et de service. Le pro-gramme, en cours d’élaboration, vous sera commu-niqué à travers votre journal préféré, repères.

> Emmanuella Daverio Secrétaire patronale ANMB Association Neuchâteloise des Maîtres Bouchers

Rencontre annuelle des bouchers neuchâtelois sous les meilleurs auspices

Les arts & métiers face à l'Etat3 Patrons, 2 Ministres et 1 Table ronde

Vendredi 27 avril 2018 à 15h30, Salon de l’Immobilier neuchâtelois.Participation gratuite ( inscription obligatoire )*

Jérôme SadaniaPrésident Chambreneuchâteloise des agents d'assurance

Pierre-Daniel SennPrésident UPSA-NeuchâtelComité directeur USAM

Mauro ZuttionDirecteur généralGroupe Zuttion SA

Monika Maire-HeftiConseillère d'Etat

Laurent FavreConseiller d'Etat

Apéritif au terme de la manifestation* L'inscription donne droit à une entrée gratuite pour le Salon

Inscription sur www.unam.ch/sine

En ouvertureBernard Wuthrich, journaliste au TempsLes lobbyings et les réseaux d’influence au Palais fédéral

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repères n° 210 - Avril 2018 13

Le ciel conjoncturel se dégage

Tableau 1

Tableau 2

Une année 2017 globalement bonne

Les comparaisons sectorielles pour 2017 sont relativement disparates. Ainsi, si l’industrie et les services ont connu une année 2017 en croissance par rapport à 2016, il n’en va pas de même dans la construction et dans le com-merce, tous deux ayant connu une compression supplémentaire de leurs marges face à un envi-ronnement concurrentiel de plus en plus com-pétitif. Le tableau 1 présente les différentes évo-lutions, par branche, des indicateurs de chiffre d’affaires, de bénéfice et de marche des affaires. Afin de dégager un indicateur tendanciel, la méthode des soldes est appliquée, de sorte qu’à

la part d’entreprises ayant connu une tendance haussière ( par exemple, chiffre d’affaires 2017 en nette ou légère hausse par rapport à 2016 ) est soustraite la part de répondants ayant connu une tendance baissière ( légère ou nette baisse du chiffre d’affaires ). Il ressort un solde qui il-lustre la tendance de la branche.

2018 au vert foncé (tableau 2)

A l’exception de la construction, les autres branches voient l’année 2018 en vert. En plus des chiffres d’affaires, bénéfices et autres marches des affaires, l’emploi devrait aussi re-partir à la hausse, en particulier dans l’industrie,

Ces dernières années, lorsqu’il s’agissait de perspectives conjoncturelles, le ciel avait une fâ-cheuse tendance à s’assombrir en pays neuchâtelois. Le début d’année semble, cette fois-ci, porteur d’espoir et de bonnes nouvelles. Le ciel se dégage donc des nuages menaçants pour proposer une belle éclaircie. Ne boudons pas notre plaisir : dans l’enquête conjoncturelle d’hiver 2018, les perspectives sont au beau fixe dans pratiquement toutes les branches ( construction exceptée ). Les indicateurs passent au vert après l’orangé-rouge de l’année dernière. Alors, même si l’inconnue persiste pour l’évolution géopolitique mondiale, la confiance et la croissance re-trouvées laissent présager une ( très ) bonne année 2018. Tour d’horizon.

et les investissements également, avec toutefois des évolutions disparates, puisque commerce et services annoncent plutôt une stabilité alors qu’industrie, banque et assurance sont plus op-timistes.

Au titre des préoccupations, la situation écono-mique générale préoccupe toujours une majorité des répondants ( 55% ), même si la proportion est en baisse par rapport aux autres éditions ( 72% en 2017 et 76% en 2016 ). Concurrence et recherche de nouveaux clients complètent le podium ( 43% respectivement 40% des répondants préoccu-pés ). Enfin, si le niveau du franc suisse stabilisé, voire haussier ces derniers mois est moins pré-occupant ( 11% de l’échantillon contre 32% en 2016 ), ce sont les excès de règlementation et la difficulté à recruter qui prennent une place plus importante, devenant une source d’inquiétudes pour un répondant sur quatre, en hausse par rap-port aux précédentes éditions.

> Matthieu Aubert Membre de la Direction CNCI

Les résultats de l’enquête ainsi que les graphiques correspondants sont disponibles sur www.cnci.ch/node/561

A propos de l’enquêteconjoncturelle

Menée pour la quatrième fois entre janvier et fé-vrier, l’enquête conjoncturelle d’hiver 2018 com-pile les réponses de 321 entreprises membres de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI), soit un taux de réponse de 34%. Les répondants représentent plus de 12'000 emplois dans le canton, soit le 35% des emplois des membres de la CNCI. A l’instar de la configuration du tissu économique, les petites entreprises (<30 collaborateurs) sont largement majoritaires puisqu’elles représentent trois ré-pondants sur quatre. Les entreprises moyennes (entre 30 et 100 collaborateurs) forment 15% de l’échantillon et, enfin, les grandes entreprises, soit celles de plus de cent collaborateurs, repré-sentent 10% des répondants.

Si l’industrie est plus faiblement représentée en termes de nombre d’entreprises (34% en ne te-nant pas compte de la construction (11%)), elle pèse par contre la majorité des emplois (55%). Viennent ensuite les services aux entreprises (22% des répondants et 18% des emplois), la construction (11% et 10%), le commerce (7% et 6%), les banques et assurances (6% et 2%) et, enfin, les autres services (20% des répondants et 9% des emplois).

actualité

Chiffred'affaires

Bénéfice

Marchedes affaires

Industrie Bâtiment Service auxentreprises

Commerce Banque etassurances

autres services

Global

Chiffred'affaires

Bénéfice

Marchedes affaires

Emploi

Investissements

Industrie Bâtiment Service auxentreprises

Commerce Banque etassurances

autres services

Global

Solde supérieur à +15

Solde compris entre +5 et +15

Solde compris entre 5 et -5

Solde compris entre -5 et -15

Solde inférieur à -15

revue de presse

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>21.02.2018 Trois établissements publics au Locle, le Churchill Pub de la rue des Envers, le Pharaon, au sud de la place du Marché, et la pizzeria Dolce Vita, impasse des Cent-Pas sont ont fermé leurs portes. Renseignements pris, la société à responsabilité limitée ( sàrl ) DM Bar, qui exploitait ces établissements, a été déclarée en faillite. Dès lors, l’exploitant était tenu de fermer ses établissements et d’en licencier le personnel.

>22.02.2018 En novembre, la bijouterie Robert subissait son dou-zième cambriolage en 37 ans. Originaires de l’île Maurice, les deux bri-gands seront expulsés de Suisse.

27.02.2018 L’assureur Zurich se renforce en Amérique latine. Il ra-chète les activités de l’assureur australien QBE en Argentine, au Brésil, en Equateur, en Colombie et au Mexique pour 409 millions de dollars ( 378 millions de francs ), sous réserve d’ajustement au moment de la finalisation. L’opération, soumise à l’approbation des Autorités de la concurrence, doit être bouclée d’ici à la fin de l’année. Entièrement autofinancée, l’acquisition devrait largement dépasser, dès 2019, le rendement d’investissement de 10% visé par Zurich lors de ce genre transaction.

>28.02.2018 Un café soluble bien connu, des sauces à salade, ou en-core une ligne de pizzas surgelées: les consommateurs auront peut-être remarqué que ces produits, et d’autres, fabriqués par Nestlé, manquent dans les magasins Coop. Le distributeur suisse participe en effet à une campagne de boycott organisée avec ses partenaires européens pour faire pression sur le géant veveysan.

>05.03.2018 Le « Technical watchmaker show » veut attirer les professionnels en visite à la foire de Bâle jusqu’au cœur de la Mé-tropole horlogère. Huit fournisseurs de l’horlogerie sont de la partie : 3DPCI - AF Switzerland - Akatech - Arrigoni - Laufer - Artram - Atec-Cyl - Automation BC Technologies - Bergeon - Dracogroup -Horotec - Roxer Seiler - Unimec - Vallorbe. Si les ambitions de départ sont un peu réduites, la manifestation gagnera en originalité : pas suffisamment nombreux pour tenir une foire dans un lieu unique, les exposants ont décidé d’organiser des « portes-ouvertes » dans leurs locaux respectifs, avec démonstrations, structures d’accueil et navettes à travers la ville.

>07.03.2018 Aux Galeries Marval, à Neuchâtel, le projet du pro-priétaire Antonio Tacconi avance gentiment. Mais les changements ne sont pas de tout repos pour les commerçants du lieu : plusieurs d’entre eux sont partis, parfois contre leur gré. Les commerçants existants s’en vont pour laisser place à du haut de gamme.

>09.03.2018 Active sur le Littoral, l’entreprise Svedel roule depuis près de deux semaines avec un camion-poubelle électrique. C’est le premier véhicule du genre à tourner en Suisse. Le véhicule a coûté un million, contre 400’000 francs pour un camion « standard ». Heu-reusement, son autonomie n’est pas contraignante : il faut le charger quatre heures pour huit heures d’utilisation. Le camion-poubelle est rechargé dans les locaux de l’entreprise.

Le salon Domino à La Chaux-de-Fonds s’est spécialisé dans le combat contre la chute des cheveux. Plus de 50% de ses clients le fréquentent pour cette raison spécifique. La plupart sont des femmes. En dépit des progrès de la technologie et de besoins bien réels, ces innovations restent encore un marché de niche.

>10.03.2018 La quincaillerie Toulefer, à La Chaux-de-Fonds, vivra une minirévolution. Dans sa partie ouest en chantier, mise à l’enquête publique depuis le 2 mars, l’entrée principale deviendra celle du Bière Shop d’à côté. A la tête de Toulefer avec son frère Vincent, Sylvain Kaufmann ne vendra plus des vis. Il servira notamment des bières.

repères n° 210 - Avril 2018

Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

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>20.03.2018 Varo Energy, qui exploite notamment la seule raffine-rie de Suisse à Cressier, prévoit de faire son entrée à la Bourse d’Ams-terdam dans les prochaines semaines. L’opération se composera uni-quement des actions existantes du groupe, détenues conjointement par les sociétés Vitol, North Sea et Carlyle. Les actionnaires comptent mettre en ventre 30 à 40% du capital-actions. Varo Energy a enregis-tré l’an dernier un chiffre d’affaires de 13,4 milliards de dollars (12,6 milliards de francs ). La société détient l’intégralité de la raffinerie de Cressier.

Le fabricant français de câbles Nexans, dont toutes les activités en Suisse sont réunies à Cortaillod, a annoncé le départ de son directeur général Arnaud Poupart-Lafarge « pour des raisons personnelles ». Ce dernier, qui assumait ses fonctions depuis 2014, assurera une période de transition jusqu’au 30 septembre 2018 au plus tard. Cette annonce intervient un mois après que Nexans a publié un bénéfice net de 125 millions d’euros (145 millions de francs ) au titre de 2017, doublé par rapport à l’exercice précédent. Celui-ci marquait le retour de l’entre-prise dans le vert après plusieurs exercices déficitaires dans la foulée de la crise de 2008. De son côté, le chiffre d’affaires 2017 a progressé de 9,6% à 6,37 milliards de francs. Nexans vise une croissance de ses ventes de 25% à l’horizon 2022. Numéro deux mondial des câbles, la multinationale a inauguré en juin 2016 de nouvelles infrastructures à Cortaillod. L’investissement de 20 millions de francs a permis de créer une centaine d’emplois.

>23.03.2018 Le Neuchâtelois Miguel José Baleza Valerio, apprenti de 3e année au restaurant La Maison du Prussien, à Neuchâtel, et en formation à l’Ecole des arts et métiers, au CPLN, s’est distingué en obtenant la troisième place lors de la 17e édition du Poivrier d’argent. Ce concours vise à désigner le meilleur apprenti cuisinier de Suisse romande et du Tessin.

A Düsseldorf ( Allemagne ), trois encavages neuchâtelois ont pris part à ProWein: Château d’Auvernier, Bouvet-Jabloir et Domaine des Landions. Avec 6’600 exposants issus de soixante pays, cette manifes-tation, réservée aux professionnels, se présente comme le plus grand salon de vins et spiritueux du monde.

repères n° 210 - Avril 2018

>12.03.2018 Le garage Apollo, dont l’enseigne surplombe la route entre Cortaillod et Bevaix depuis quarante ans, tombe dans l’escar-celle des frères Valentin et Grégoire Hotz. Avec cette acquisition, la PME familiale, qui possède déjà deux garages, à Travers et à La Chaux-de-Fonds, compte désormais trois établissements dévolus aux marques Peugeot, Citroën, DS et Mercedes.

>13.03.2018 Le groupe Mikron a enregistré un bénéfice de 1,2 mil-lion de francs en 2017, en baisse par rapport à 2016 ( 2,3 millions de francs ). L’entreprise active dans les machines et les systèmes d’auto-mation compte un site à Boudry. Ses résultats sont mitigés par un pre-mier semestre 2017 difficile, mais les entrées de commandes laissent augurer d’une amélioration pour 2018. Le chiffre d’affaires se monte à 248,5 millions de francs (-3% ). L’entreprise compte sur une croissance de son chiffre d’affaires entre 10 et 20% en 2018.

Davide Traxler, manager passé par Corum, Chopard ou encore Bulgari, rejoint la marque basée à Fleurier en mains de la Fondation de famille Sandoz. Il est le nouveau vice-président de la direction de Parmigiani, depuis début mars. Nommé « Chief commercial officer », il est en charge des ventes, de la communication et du marketing. La marque, en main de la Fondation de famille Sandoz, s’adjoint ainsi les services d’un manager expérimenté, réputé avoir remis Corum sur la voie du profit, en 2016. Il avait quitté l’horloger chaux-de-fonnier, en mains d’un groupe industriel chinois, à la mi-2017.

>14.03.2018 La Fondation culturelle de la Banque cantonale neu-châteloise, qui soutient la culture et la création artistique dans le can-ton, a octroyé des dons à diverses institutions et actions culturelles neuchâteloises pour un montant total de 58’000 francs.

>15.03.2018 Swatch Group, premier employeur du Canton de Neuchâtel, a présenté des résultats 2017 en nette hausse. Le groupe horloger affiche un chiffre d’affaires en hausse de 6% et un bénéfice en augmentation de 27%. Son patron défend sa stratégie de ne pas délaisser les montres bon marché.

>17.03.2018 Le commerce laissé libre sur la place du Marché de La Chaux-de-Fonds, après le départ de l’enseigne Au Coq d’Or, a trouvé repreneur. Comme l’avait promis Jean-Claude Gigandet, propriétaire du bâtiment, c’est un commerce de produits alimentaires qui s’y installera très prochainement.

Outsourcez pour mieux performer ! Interview avec Stéphane Rosato, directeur de afa SA.

Monsieur Rosato, nous entendons souvent parler d'outsourcing mais qu'entendez-vous par là ? Les entreprises doivent impérativement lutter contre la perte de temps car aujourd'hui, c'est ce qu'il y a de plus précieux. En effet, tout va très vite et on ne peut plus se permettre de gaspiller de précieuses unités de travail dans de laborieuses demandes d'offres liées à des achats non stratégiques.

Qu'entendez-vous par "achats non stratégiques" ? Par achats non stratégiques, on comprend l’ensemble des dépenses d’une entreprise qui ne sont pas directement liées au cœur du métier, là où il y n'y aura pas de valeur ajoutée. Dans le cadre d’une activité industrielle ou de service, il s’agit de tous les achats hors production regroupant les frais généraux et de fonctionnement au sens large. Ils se chiffrent entre 5% et 40% des achats totaux selon le secteur d’activité de l'entreprise.

Pourriez-vous préciser ? Prenons le cas d'une manufacture horlogère de taille moyenne réalisant pour 10 mio d'achats, liés au cœur de métier, qui composeront les futures montres et qui dépense également 1 mio en "frais généraux". On constate souvent que quelques fournisseurs approvisionnent en matière première, pièces diverses liées au business de l'entreprise alors que souvent plusieurs dizaines sont répertoriés dans les classeurs de frais généraux. Selon vous où doivent se concentrer les acheteurs ?

Euh, je dirais sur les achats importants ? Evidemment ! C'est sur le stratégique que les acheteurs doivent se battre. Si le département réussit à faire baisser ne serait-ce que de 3% les prix sur un budget de 10 millions de francs, c'est 300'000 francs qu'ils feront "gagner" à l'entreprise. Ce n'est pas rien ! Et pour y arriver, il leur faut du temps. Les acheteurs ne doivent pas le perdre avec

des quantités de commandes à passer à des dizaines de fournisseurs de type "frais généraux". Ça n'a aucun sens. Qu'une commande soit passée à un fournisseur A pour 200'000 francs ou à un fournisseur B pour 50, le temps consacré est le même. Je dirais même que le temps consacré à une toute petite dépense est souvent bien supérieur à un achat stratégique car bien souvent il faut effectuer une recherche, comparer les prix, analyser le fournisseur, etc. Bref un temps énorme est consacré à une dépense de…50 francs. Ça ne fait pas de sens.

Oui, mais en comparant les prix, les entreprises dépensent moins ! Sur le papier, je vous répondrais oui; mais, en fait, c'est tout le contraire qui se produit. En chassant le centime à gauche à droite pour leurs achats non stratégiques, les entreprises y engouffrent de précieuses unités de travail. C'est un peu comme si, lorsque vous faites vos courses dans le privé, vous quittiez la Migros pour vous rendre à la Coop parce que la salade coûte 50 centimes de moins.

50 centimes sur une salade, ce n'est pas rien ! Peut-être, mais combien de temps allez-vous y consacrer ? Une demi-heure, une heure ? Pour "gagner" 50 centimes ? Si votre temps n'a aucune valeur et que vous n'avez rien à faire de mieux, alors pourquoi pas, mais je doute fortement que ça soit le cas en entreprise et, malheureusement c'est bien souvent ce qui est constaté. On charge en RH pour chasser le centime. Encore une fois, ça ne fait aucun sens. Ce ne sont pas les produits qui coûtent cher mais les gens qui les gèrent !

D'accord, mais tous ces besoins sont néanmoins nécessaires au bon fonctionnement d'une entreprise, sinon elle s'en passerait volontiers, non ? Bien évidemment qu'ils sont nécessaires, toutefois ils prennent beaucoup de temps aux équipes du service achat qui peinent à

se concentrer sur l'essentiel : leur business!

Quelles solutions proposez-vous ?Les entreprises doivent se remettre en question sur leur fonctionnement interne. Si elles veulent rester concentrées là où il y a une forte valeur ajoutée, elles doivent pouvoir compter sur un partenaire externe capable de gérer une grande partie de ces dépenses en frais généraux. Aujourd'hui, on peut trouver chez un seul et même partenaire toutes les fournitures de bureaux, informatique, mobilier, café, boissons, documents imprimés, énergie, vêtements, etc, etc. Il doit être capable de répondre à tous les besoins rencontrés sur le lieu de travail. A la façon d'un courtier, c'est lui qui fait les appels d'offres et trouve les meilleures solutions. Le seul travail qu'il reste aux acheteurs de l'entreprise est de déclencher le besoin et le partenaire se charge du reste.

Concentrez-vous sur votre business, on s'occupe du reste !

C'est ce que je dis à nos clients et croyez-moi, ceux qui l'ont compris obtiennent des résultats bien supérieurs à leurs attentes, pour le bien de tous.

all for your office

propos recueillis par Etienne Tosaro

repères n° 210 - Avril 2018

l’électronique, les technologies médicales et phar-maceutiques, les énergies renouvelables, etc. ) grâce à une main-d’œuvre consciencieuse et pointilleuse. Pourtant, le canton jouit d’une mau-vaise image et l’on ressent un certain pessimisme ambiant. A cela s’ajoute le clivage Haut / Bas qui plombe toutes les discussions et qui nous em-pêche d’avancer. Sans oublier que cette querelle de clocher se traduit par un certain mépris du Val-de-Ruz et du Val-de-Travers dont on ne parle pas.

Si vous pouviez changer quelque choseau niveau du canton, que feriez-vous ?

En ce qui concerne les permis de construire, nous avons fait une demande dans le Canton de Berne et avons été surpris de la rapidité de la réponse. Dans le Canton de Neuchâtel, les délais de traitement des permis de construire devaient être réduits de près de la moitié grâce à la nou-velle Loi sur les constructions et au système SATAC ( système automatisé de traitement des autorisations de construire ). Aujourd’hui, le sys-tème de procédures simplifiées est toujours aus-si lent. Cela freine les investissements potentiels dans notre région.

Enfin, il est désolant de voir de plus en plus de contribuables et d’entreprises quitter le canton. Des solutions pragmatiques non partisanes doivent rapidement êtres trouvées pour stopper l’affaiblissement de notre belle région.

Avez-vous un message particulier à adresseraux acteurs de l’économie en général ?

Il faut se battre pour une unité cantonale et apprendre à se connaître pour mieux se vendre ensemble !

Propos recueillis par

> Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI Relations membres CNCI

Présence au 8e salon de l’immobilierNeuchâtelois (SINE) du 25 au 29 avril 2018 Stand n° 31 dans l’enceinte de la patinoire du Littoral - Neuchâtel

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les patrons du mois

Qu’est-ce qui a permis le succès de votre entreprise ?

Tout d’abord, une parfaite complémentarité entre les deux sociétés grâce aux différents profils de nos collaborateurs ( ingénieurs, tech-niciens, conducteurs de travaux, dessinateurs, techniciens de maintenance, menuisiers et employés administratifs ). Batigestion SA et Ba-tigestion FM Services SA comptent aujourd’hui 28 collaborateurs au total. Au niveau de la Di-rection, nous sommes deux associés totalement indépendants, ce qui nous permet d'être en mesure de prendre les décisions importantes à un rythme rapide et régulier. Enfin, le fait d'offrir aux clients la possibilité d’avoir un seul interlo-cuteur pour leurs projets d’infrastructures, et la pérennisation de celles existantes avec un ser-vice d'assistance joignable 24/24 et 7/7 permet ces résultats : efficacité, contrôle des coûts et gain de temps !

Quels sont les défis à relever pourassurer le succès à l’avenir ?

La difficulté à recruter des techniciens de maintenance qualifiés, notamment dans les domaines du chauffage, de la ventilation et du sanitaire. De plus, il est aujourd’hui primordial de développer leur niveau de compétences afin de maîtriser les technologies et systèmes de gestion présents dans les bâtiments. Il est éga-lement important de conserver un contact de proximité avec le client et d’assurer la notion du service. Nos collaborateurs sont la vitrine de notre entreprise d’où une demande de grande disponibilité et de flexibilité. Autre défi : en tant qu’entrepreneur, il est important de faire preuve d'un certain réalisme et de garder la tête froide sans se laisser déborder par l'enthousiasme.

Quels sont les points forts/faibles de l’environnement économique et politiquedu Canton de Neuchâtel ?

Avec son lac et ses hautes vallées, avec ses pay-sages magnifiques et sa nature bien protégée, le Canton de Neuchâtel offre un cadre de vie excep-tionnel. Le Canton est aussi un vivier d’entreprises industrielles et de services dans de nombreux domaines ( l’horlogerie et le luxe, les machines,

Selon vous, au cours des dix prochaines années, quelle sera l’ampleur des changements que devrait connaître votre secteur d’activités ?

Les manufactures sont à la pointe de ce qu’elles savent faire dans leur cœur métier. Souvent la maintenance des installations techniques et des bâtiments est entretenue du pied gauche. L’externalisation des services généraux est en pleine extension suite à la volonté croissante des entreprises de se concentrer sur leur métier et de confier ce genre de services ( qui demandent du temps et des ressources ) aux professionnels du Facility management. Par conséquent, après avoir créé Batigestion SA en 2010, nous avons fondé en avril 2017 Batigestion FM Services SA pour permettre à nos clients de profiter de nos prestations de services aux entreprises à travers nos compétences de mise en place, de gestion et de réalisation d’un programme de maintenance et d’entretien des infrastructures. Mais le Facility management, c’est quoi exactement ? En optant pour cette solution, l’entreprise délègue la gestion de nombreuses activités tel que la maintenance et l’entretien des installations techniques, l’opti-misation énergétique, le nettoyage, etc. Nous le constatons lors des négociations de contrats, les prestations à effectuer sont raisonnablement délimitées, pour ensuite nous demander de re-prendre des tâches supplémentaires ne faisant pas partie de la productivité de l’entreprise mais indéniablement de la vie de l’entreprise. Le fait d’avoir un seul interlocuteur, une porte d’entrée, pour tout ce qui concerne l’entretien de ses bâti-ments et de ses installations techniques, va conti-nuellement se développer. De plus, l’externalisa-tion de ces prestations permet de bénéficier des synergies du Facility Manager, qui a l’avantage de travailler avec un réseau d’experts et ce sur plusieurs mandats. L’entreprise optimise ainsi le nombre de collaborateurs tout en faisant évoluer leurs compétences, rationalise les coûts d’exploi-tation et peut se concentrer exclusivement sur son cœur de métier.

Finalement, c’est une alternative qui vient, par le biais des actions mentionnées ci-dessus, valori-ser le patrimoine immobilier. Ce concept contri-bue ainsi à booster le rendement tout en amé-liorant la gestion, tant en termes de technique que de logistique, d’un bâtiment.

Christophe Maradan, Daniel BlickléAdministrateurs et Directeurs de Batigestion SA et Batigestion FM Services SA

En avril 2017, la société Batigestion FM Services est créée pour permettre aux entrepriseset aux privés de profiter des compétences de mise en place, de gestion et de réalisation d’un programme de maintenance et d’entretien des infrastructures.

La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la communauté des affaires neuchâteloises.portraits

18 repères n° 210 - Avril 2018

Banque Bonhôte

ORIF - Intégration et formationprofessionnelle

La banque Bonhôte à Neuchâtel acquiert sa société de direction de fonds immobilier FidFund Ma-nagement SA à Nyon et devient ainsi un acteur incontournable de l’immobilier titrisé en Suisse

Depuis 70 ans, l'Orif - association à but non lucratif - a pour mission l’évaluation, l'orientation, la formation et l'intégration socioprofessionnelle de personnes devant réorienter leur trajectoire professionnelle pour des raisons de santé ou de difficulté passagère.

L’Orif crée et gère des structures adaptées permettant le développement de mesures favorisant l'inté-gration socioprofessionnelle afin d'exécuter les mandats confiés par les partenaires socioéconomiques.

Idéalement situé à proximité de la gare, au sein du nouveau quartier Le Corbusier, Orif La Chaux-de-Fonds offre des prestations de soutien dans des locaux correspondant aux critères modernes du marché du travail. Le site peut accueillir une septantaine de personnes. Nous proposons des mesures d’évaluation et d’orientation pour l’ensemble des domaines professionnels au travers d’observations dans un contexte similaire à celui rencontré en entreprise. Nous offrons également des possibilités de formation (CFC, AFP, spécifiques Orif ) dans nos sections informatique, horlogerie, conciergerie et bureau-commerce. L’accent principal est toutefois mis sur des partenariats avec les entreprises permettant de réinsérer le plus rapidement possible les bénéficiaires des mesures dans la réalité du monde du travail. Cet objectif prioritaire se concrétise au travers de stages en entreprise, de reprises de contrats d’apprentissage ou d’engagements.

Notre équipe d’une vingtaine de collaborateurs s’appuie sur les compétences croisées de maîtres socio-professionnels et d’éducateurs répondants sociaux, soutenus par un personnel administratif spécialisé.

www.orif.ch

La Banque Bonhôte & Cie SA annonce avoir acquis ce jour la société FidFund Management SA, société de direction de fonds immobilier, en partenariat avec CACEIS (Switzerland) SA. Cet in-vestissement stratégique constitue une nouvelle étape décisive dans la verticalisation de l’offre immobilière du groupe Bonhôte qui se place ainsi désormais parmi les entreprises incontournables de la gestion immobilière helvétique.

FidFund Management SA emploie douze colla-borateurs actifs dans la gestion directe de trois fonds immobiliers et dans l’administration de trois autres fonds. L’entreprise située à Nyon gère ainsi pour plus de 3.5 milliards d’actifs immobiliers.

Dès sa création en 2006, la direction du fonds Bonhôte-Immobilier avait été confiée à FidFund Management SA. Le Fonds est depuis devenu l’un des leaders du marché suisse avec plus de 900 millions de valeurs immobilières. Bonhôte-Immo-

bilier possède un parc constitué de 2'500 appar-tements de qualité en Suisse romande. A noter que le fonds offre notamment l’avantage au por-teur de parts d’être entièrement défiscalisé aussi bien sur le revenu que sur la fortune. En possé-dant dorénavant la société de direction de fonds qui le gère, Bonhôte acquiert la maîtrise totale de l’ensemble du processus d’investissement.

Selon Yves de Montmollin, CEO du groupe Bon-hôte, cette acquisition représente une nouvelle étape dans le développement très réjouissant de la banque: «Cette opération s’inscrit parfaite-ment dans le développement actuel du groupe et confirme notre volonté de nous développer dans le Canton de Vaud où nous venons d’inaugurer une nouvelle succursale, à Lausanne. Concrète-ment, ce rachat nous confère tous les moyens pour poursuivre la croissance spectaculaire de notre fonds immobilier et conforte la position du groupe Bonhôte en tant qu’acteur prépondérant de la gestion immobilière en Suisse».

De son côté, Philippe Bens, Senior Country Offi-cer de CACEIS en Suisse commente: «Nous sommes très heureux de cet accord qui nous permet de poursuivre notre solide relation éta-blie de longue date ».

Banque Bonhôte & Cie SAQuai Osterwald 22001 NeuchâtelTél. 032 722 10 00www.bonhote.ch

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