Bagnes atelier projet hepia 2009

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BAGNES A TELIERS DE PROJET Printemps 2007 - Printemps 2009 Architecture du Paysage

description

student workshop

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B A G N E SAteliers de projet

Printemps 2007 - Printemps 2009Architecture du Paysage

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B A G N E SAteliers de projet

hepia, filière architecture du paysageprésentation de l’atelier de projet du 6ème semestre

H a b i t e r l a v a l l é e

de février à juin 2007, Verbierde février à juin 2009, la Dranse

Réalisation:Laurent DAUNE Professeur HES

Natalie MONGE Adjointe scientifiqueAmélie ROUSSEAU Assistante d’enseignement

Francesca CERRI Assistante d’enseignement

Publié avec le soutien de la Commune de Bagnes

Cet ouvrage fait suite aux deux expositions présentées au Musée de Bagnes Verbier, un cas d’école, du 30 novembre 2007 au 27 janvier 2008

La Dranse, habiter la vallée, du 5 décembre 2009 au 29 janvier 2010

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AVANt PROPOS 7

hIStOIRE DU VAL DE BAGNES 15

1_LA DRANSE

ANALySE 23

HydrologieVégétationAgricultureBâtiActivitésMobilitéLa vallée - perception et projets futurs

URBANISME 67

Fabrik’Parc Master PlanAgri diversitéTrans.MasterplanConstruire les limites

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Architecture du paysage | sommaire 5

sommaire

thèMES DE PROjEt 87

La DranseLa vallée comme ensembleLa mobilitéLes nouveaux espaces publicsLes ressources

PROjEtS COMPLEtS 181

Agathe CavialeBelinda CivièreJeremy DuvalAna Maria GamperJulien ThimonArnaud MicheletSarah RudkiewiczLionel Muller

2_VERBIER

PROjEtS COMPLEtS 215

Bruno MartinClaire MéjeanValérie HoffmeyerPerrine MonteroMarie-Pierre GrégoireMatthieu DucotterdLaurent MagninJulien RéchautierMarion DoubreBarnabé Cozon

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présentation finale des travaux des étudiants

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AtEliER dE PRojEt AP3

avant propos

La filière architecture du paysage d’hepia (haute école du paysage, d’ingénieurie et d’architecture de Genève) a choisi la commune de Bagnes comme site des ateliers du 6ème semestre. Cette école est une des rares écoles d’architecture du paysage située dans l’arc alpin. Les questions posées par les évolutions des communes de montagne et des stations se trouvaient réunis dans les deux projets proposés aux étudiants. Pour ces derniers, la vallée de Bagnes est l’occasion de se confronter à la géographie des villes, notamment l’absence de regard sur la rivière, au développement urbain et à la cohérence de continuité entre tissu ancien et extensions contemporaines, au trafic automobile et au peu de place laissé aux mobilités douces et enfin, au risque de perte des qualités paysagères de la commune par différentes formes d’abandon : agricole, social, architectural...

Pour les étudiants, le 6ème semestre représente l’aboutissement de trois années d’études. Durant ce semestre, l’étudiant appréhende dans un site toutes les échelles du projet, depuis la prise en compte du développement de la commune jusqu’à l’étude complète d’un aménagement d’espace public (place, parc, rue…), y compris le travail de présentation du projet sur les planches et d’explication devant les représentants de la commune et les professeurs. Durant 16 semaines, les étudiants se rendent sur place, étudient les plans d’urbanisme, pour en faire une synthèse, proposent une vision de la commune, choisissent un secteur d’étude et présentent un projet précis jusqu’à l’élaboration des détails… un travail important pour des étudiants en 3ème année d’étude.

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Le premier projet traite de la question de l’aménagement de la vallée de la Dranse en prenant la rivière comme fil conducteur. Il a été développé durant l’année 2009. L’étude des espaces publics de la station de Verbier avait été traité durant l’année 2007. Ces premiers projets avaient donné lieu à une exposition au Musée de Bagnes.

La première phase de l’atelier de quatres semaines se déroule en collaboration avec la filière Gestion de la Nature et les professeurs responsables de cet atelier interdisciplinaire. A la fin de ce cycle, les étudiants qui travaillent par groupe de 3, choisissent chacun un site dans le périmètre d’étude, qu’ils développent individuellement. La fin de l’atelier permet aux étudiants de mener leur projet, sous la direction des professeurs de projet, de conception technique et de composition végétale.

Si les questions posées par les étudiants dans la phase d’urbanisme sont justes et pointent des problèmes nécessitant une réflexion, les réponses apportées sont dégagées d’impératifs économiques et une grande liberté a été laissée pour explorer toutes les pistes possibles.De tous ces projets ressort une capacité à imaginer de nouveaux scenarii et de nouveaux paysages propres à Bagnes, à la Dranse et à la station de Verbier.

Les ateliers ont débuté au mois de février par une semaine passée sur place. La rencontre avec le président de la commune et l’architecte communal leur permet de se faire une première idée des attentes. Les professeurs complètent, à travers différentes interventions, les informations concernant le thème. Les visites des sites sous la neige, avec les températures froides de février, suscitent les premières réflexions des

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étudiants. Cette visite sera forcément complétée par des visites de printemps qui permettent de voir les deux facettes de ces territoires de montagne.

Les éléments demandés pour la présentation finale des projets sont du niveau «projet», accompagnés de détails techniques. Une grande attention est portée à la finalisation des planches et à leur présentation. Les plans sont rendus sur format A0, les échelles sont choisies par l’étudiant en fonction des éléments de son projet, tant dans la phase «urbanisme» que durant la phase «projet».

Au niveau de la phase «urbanisme», il est demandé aux étudiants un diagnostic basé sur l’analyse des documents existants et sur un repérage sur le terrain. Ce bilan vise à identifier les forces, les faiblesses et les potentialités des sites et à déterminer les marges de manoeuvre pour agir.Le schéma de structuration constituera le canevas de référence pour les interventions futures. Ce document, qui peut être constitué de plusieurs cartes thématiques ou sectorielles, doit présenter les éléments structurants

du territoire naturel et construit (bâti, infrastructures, équipements). Il illustre les vocations particulières des lieux, il qualifie et caractérise les espaces naturels et bâtis, il propose des interventions (réseau de cheminements piétonniers, traitement des limites, des franges) et met en évidence les continuités spatiales, paysagères, bâties à préserver ou à renforcer, les vues à valoriser, etc.

Au niveau du projet, il est demandé aux étudiants un plan masse (la situation existante devant être représentée), des perspectives (dont au moins une sera un photomontage), le plan de sol indiquant les différents réseaux accompagné de coupes, le concept général de plantation et les plans de détails, l’explication des choix techniques et la justification des matériaux préconisés, ainsi que le développement de détails de construction en pertinence avec le projet.

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Il est aussi demandé une maquette de l’ensemble du site traité, en commun avec tous les étudiants, et une maquette réelle ou virtuelle de son projet. Le projet donne lieu à la réalisation d’un mémoire de projet comportant la présentation et l’histoire du site, l’analyse territoriale et les choix urbains (croquis, schémas,…), le site choisi et les intentions (schémas, textes,…), les évolutions du projet (croquis, détails, photos,…), les choix constructifs et les concepts de plantation. Une présentation de références (projets, matériaux, plantes,…) positionne le projet de l’étudiant parmi les réalisations existantes.

Les professeurs qui ont encadré les ateliers sont Guillaume Dekkil, Laurent Daune, Vincent Desprez, Nelly Niwa, Pierre-André Ottoz, Jacques Maquat et Christophe Delmar pour l’urbanisme; Laurent Daune, Linda Leblanc, Giordano Tironi, Denis Roptin et Christophe Veyrat-Parisien pour le projet; Joris de Castro et Charles-Materne Gillig pour la conception technique; Maurice Callendret et Natacha Guillaumont pour la composition végétale.

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Montagnier et le Châbles

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histoire du Val de Bagnes

... « la grande vallée de Bagnes, longue de six lieues, est traversée dans toute sa longueur, par le grand torrent nommé la Drance, qui descend du levant de Bagnes et la coupe en deux dans toute sa longueur en la parcourant, et qui arrivant proche du village de St. Brancher se joint à l’autre Drance, qui sort de l’Entremont. Cette même vallée de Bagnes est composée de quantité d’autres villages, comme Villeta, Verbier, le Zabloz, la Place, Brizon, Vergégère, Prarayez, Sarrayez, Montagnier et Lurtier; tous ces villages néanmoins ne forment qu’une seule et même paroisse aussi est-elle la plus grande et la plus peuplée du pays, ...»

extrait de «Description du département du Simplon ou de la ci-devant république du Valais» Mr Schiner, 1812

Le plus ancien vestige humain découvert dans le val de Bagnes est daté de 3900 av. J.-C. La première mention du nom Bagnes dans un document remonte à 1150. Le XIVème siècle est caractérisé par une tendance à la surpopulation, en Valais, et par l’introduction de la culture du seigle. Au XVème siècle se développe de l’élevage, se constituent des alpages et débute la construction des bisses. Les produits agricoles sont exportés vers les plaines (Lombardie, Piémont...). Ces échanges nécessitent la construction de routes et de chemins irriguant le territoire.

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pont du Châble Vue de Montagnier

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... « Quand aux habitations, elles y participent du défaut général du pays d’être basses et petites, et de n’avoir que de petites fenêtres, mais par contre les demeures y sont moins mal-propres que dans bien d’autres endroits, et en général les logements y sont assez propres, [...] leur nourriture est celle, comme du reste des Valaisans, le lait, le laitage, fromage, légumes, et un peu de viande salée ; on y fait beaucoup de bon cidre, parce qu’on y abonde en pommiers plus ou moins sauvages...»

extrait de «Description du département du Simplon ou de la ci-devant république du Valais» Mr Schiner, 1812

... « le Chef-lieu le Zablo, est un grand village, et possède une grande place publique, des halles, et des arcades couvertes, et enfin un banc de cries,...»

... « La vallée de Bagnes en général est très saine, et très-fertile, jouissant d’un air pur et doux, balayé par le cours rapide de la bruyante Drance [...] ; Bagnes lui-même, le Chef-lieu de la vallée, a été totalement ravagé et dévasté par une inondation terrible l’an 1545.»

... « Bagnes abonde [...] en belles et fort fertiles prairies bien arborisées, et en excellent champs pour le seigle et le froment; la vallée ne manque non plus de superbes montagnes et mayens pour les vaches, et notamment à Verbier...»

... « Cette même paroisse de Bagnes a de même de superbes forêts...»

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Val de Bagnes

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La période contemporaine, à partir du rattachement du Valais à la Suisse en 1815, marque une profonde transformation des structures économiques. L’influence de l’agriculture sur l’aménagement du territoire va peu à peu laisser la place aux structures industrielles et touristiques.

A partir de 1860, la ligne ferroviaire de la plaine du Rhône permettra d’amener en Valais du blé étranger. Les cultures céréalières sont abandonnées au profit de l’élevage. Les terrains à céréales accueillent les cultures des pommes de terre, des légumes et des fraises. Ainsi, de 1870 à 1930, les activités autres qu’agricoles passeront de 5 à 10%. Le train arrivera au Châble en 1953.La construction du barrage de Mauvoisin et la station de Verbier accompagnent le déclin agricole. En 1964, on trouve encore 286 agriculteurs à plein temps dans la vallée, ils ne sont plus que 79 en

1976. Cette évolution suit en parallèle l’émergence du statut d’agriculteur à temps partiel, comme complément d’une profession principale.La population subit de fortes variations en passant d’une période de croissance dans la première moitié du XIXème siècle, à une période d’exode jusque dans les années 1920, puis au repeuplement de la vallée qui touchera Verbier en 1950 et le reste de la vallée à partir de 1970.

La structure familiale s’est renforcée entre le XIIIème et le XIXème siècle en s’articulant autour du patrimoine, des valeurs familiales, de l’entraide et de la production agricole. La structure communale suit le même chemin. Si au début elle réunit les chefs de famille, elle sera définitivement établie par la constitution de 1848, mais l’ancienne structure perdure à travers la bourgeoisie.

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Que ce soit dans la famille ou dans la commune, il est difficile pour les personnes extérieures de s’intégrer.

L’autre particularité des Bagnards, comme de nombreux montagnards, est d’avoir été un peuple d’émigrés. Que ce soit dans les armées européennes, comme mercenaires du roi d’Espagne ou de Napoléon, ou vers les Amériques comme colons, les Bagnards ont beaucoup voyagé.Le XXème siècle assiste au le développement du tissu industriel dans la vallée. Des carrières de pierre ollaire de Bocheresse jusqu’au barrage de Mauvoisin (1945-1958) en passant par les usines hydroélectriques de Fionnay et de Champsec, c’est tout le paysage de la vallée qui se tranforme. Pour ces usines, il faut construire des routes. En 1927, la route va jusqu’à Fionnay.

Verbier village est atteint en 1936 et la station en 1948. Ces routes permettent le développement du ski, notamment à Verbier, par la création de la société anonyme du télésiège de Médran en 1950, devenue Téléverbier en 1960.

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analyse

La neige de l’Avent dure longtemps

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L’analyse d’un site permet de décrire ce que l’on voit et comprendre ce que l’on ne perçoit pas immédiatement. Elle incite à regarder un lieu, à l’étudier en sachant que l’on sera amené à le transformer. Ce processus est très différent de la simple étude. Le regard attentif est déjà une attitude de projet.

Comment continuer l’histoire de cet endroit? Par où aborder le lieu? Par où commencer? Face au risque de se perdre, il est possible d’aborder le site avec quelques techniques : regarder en l’air, regarder par terre, enregistrer chaque arbre, chaque buisson, chaque brindille, garder en mémoire les facettes des bâtiments, de la plus petite bâtisse au plus grand hangar en tôle. Se souvenir des lumières, des ombres, des textures et des couleurs. Etre à la recherche de paysage, d’architecture, de pistes, de trouvailles, de révélations qui porteront le projet… réaliser un travail de détective pour reconstituer l’histoire.

Pour la première approche, il faut avancer le nez au vent, sans penser à rien, se laisser envahir par les lieux. Il faut se «mettre en état d’effervescence»

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comme le recommande l’architecte-paysagiste Michel Corajoud. Il faut déambuler de manière la plus éloignée possible du centre en explorant la limite, cerner le site par toutes ses routes alentours, tourner et revenir, appréhender le lieu de l’étude dans sa globalité. Voir de loin le site, c’est un peu le posséder. Cela permet d’appréhender les contours sans se perdre dans chaque petit univers.

Il faut arriver à capter, à enregistrer du mieux possible les éléments pour saisir un moment figé qui n’aura vraiment jamais existé que dans notre imagination, qui tentera d’en restituer au mieux l’atmosphère.Alors, comment révéler le site? Comment le rendre visible, faire avec, souligner, définir l’espace? Le site devient un outil de projet de paysage, en 3D et dans la durée. Quelquefois, le nouvel aménagement raconte le site, mais le site fabrique aussi la particularité du projet.Il est essentiel de prendre en compte l’environnement global. Dans l’observation du milieu, le sol, l’eau et la topographie deviennent des partenaires actifs d’un processus de

projet. Selon Sébastien Marot, les paysagistes cherchent à manifester le site comme tel et à lui redonner son identité paysagère. Ce cheminement passe par une étude du projet à toutes ses échelles, pour garder la cohérence par rapport au site élargi. Cette étude à grande échelle permet de visualiser la cohérence et la structure du site, de trouver une implantation pour être en harmonie avec l’environnement. L’étude à l’échelle du détail définit la texture, la couleur, la poésie qui apporte au projet une grande cohésion à travers les échelles.

AnAlySE

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HydRologiE

La Dranse

La Dranse est la rivière qui a façonné la vallée, mais les rapports des Bagnards avec elle sont ambigus. En effet, la rivière qui a été la source de dégâts importants, comme la débâcle du Giétro de 1818, est actuellement à l’origine de revenus importants grâce à l’exploitation du barrage de Mauvoisin et des centrales hydro-électriques. Depuis le milieu du XXème siècle, la Dranse est devenue une rivière domestiquée, formatée entre deux parois d’enrochement évitant tout écart.Mais cette évolution s’est faite au détriment des dynamiques naturelles de la rivière qui est devenue, au fil des aménagements, un tuyau dans lequel s’écoule la Dranse. Les dynamiques actuelles ne sont plus réglées que par

les ruisseaux secondaires et les lâchers réguliers du barrage de Mauvoisin. Ces derniers, qui évacuent les fonds de barrage, ont tendance à colmater le fond de la rivière par les limons et à perturber la faune aquatique.La Dranse représente actuellement, avec tout son réseau d’affluents, le lien entre tous les hameaux de la vallée. Débarassée de ses dangers, elle représente une formidable opportunité de renouer des contacts apaisés entre les habitants et la rivière. Elle pourrait devenir la colonne vertébrale sur laquelle se grefferont tous les lieux. Il est peut-être temps de lui redonner les qualités biologiques qu’elle a tendance à perdre.

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système hydrique de la vallée

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L’analyse a permis de mettre en évidence les différents lits qui se sont succédés.

tracé en 1870-1949 (carte siegfried)

tracé en 1845-1864 (carte dufour)

tracé actuel

Gare

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terrasses alluviales, matériaux fins et grossiers non soudés, en cours d’altération, soumis aux fluctuations proches de la nappe phréatique, zone plus vraiment inondable.L’ ancien lit en tresse caractéristique des rivières alpines après le Würm (dernière glaciation) s’est anamostosé d’abord, puis il s’est fixé dans son méandrage actuel...

Lit mineur, lui aussi sur-dimensionné.Les talus sont souvent sécurisés et le rapport de la ripisylve avec sa rivière évolue, condamnant peu à peu la saulaie-aulnaie blanche.

Point bas potentiellement inondable.

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Architecture du paysage | analyse 31

talus du lit majeur, correspond à l’activité post-Wurmienne de la rivière, ainsi qu’aus différentes débâcles depuis la préhistoire...Le lit majeur est surdimensionné depuis la régulation de la rivière.Faciès en cours d’altération ou altéré.

talus anthropiquesMouvements de terrains en terrasses (usage sportif ) et dépôts de matériaux inertes.

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Mise en évidence des surfaces agricoles et boisées de la vallée

surfaces agricoles classées

surfaces agricoles

zone boisée

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Architecture du paysage | analyse 33

végétAtion

Végétation

La vallée de Bagnes a été façonnée principalement par l’agriculture. Ce mode d’exploitation du sol a défini un certain nombre de structures entre alpages, mayens, forêts et champs cultivés. Même si actuellement l’agriculture n’est plus l’économie principale, elle reste encore fortement ancrée à travers l’activité secondaire. De plus les structures du territoire et les motifs paysagers font partie de la mémoire collective.

Cette mosaïque végétale liée à l’exploitation agricole a tendance à évoluer. Ainsi la déprise agricole entraîne la friche et l’évolution notamment de la palette végétale. Les friches se sont installées sur les terrains les plus

difficiles d’exploitation, notamment les terrasses agricoles ou les fortes pentes.Ces dernières années, le couvert forestier est en augmentation et a tendance à fermer les communications visuelles entre le fond de vallée et les alpages, entre les forêts de mélèzes ou d’épicéas et les boisements ripisylves.

surfaces agricoles

zone boisée

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Mélézins à frênes et érables

Erablaie frênaie avec l’entrée du mélézin et de la pessière du talus immense de la terrasse fluvioglaciaire de Bruson.Beaucoup de noisetiers en sous-bois et lisière...

Frênes, bouleaux, sycomores avec une petite population d’ailantes et de

noisetiers

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Pessière à mélèzes, frênes et bouleaux

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Forêt de Mélèzes et d’Aroles

2400m

2000m

1500m

1000m

800m

pessière à Mélèzes

pinède thermophile

Forêt de feuillus

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Architecture du paysage | analyse 37

végétAtion

La ripisylve, le long de la Dranse, accompagne la rivière et forme un continum végétal à l’échelle de la vallée. C’est l’une des structures les plus visibles le long de la Dranse. Les autres structures végétales sont surtout représentées par les arbres isolés, en accompagnement des habitations, et par les arbres fruitiers.Ce dialogue bâti-arbres est une des structures traditionnelles de la montagne.

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AgRicultuRE

L’agriculture

L’agriculture en montagne est d’une grande fragilité. Reposant entièrement sur le travail humain harassant, la fin du XXème siècle a vu petit à petit l’abandon de nombreuses parcelles.Il reste encore une grande diversité de cultures qui s’articulent de haut en bas entre les alpages, les mayens (habitations temporaires entre la vallée et les alpages), les terrasses agricoles, les vergers, les prairies et les champs de fond de vallée.Les cultures céréalières qui occupaient les terrasses soutenues par des murets de pierres sèches sont aujourd’hui abandonnées. La friche a pris le relais mais appauvrit la biodiversité de ces milieux. S’il ne reste plus beaucoup

d’agriculteurs professionnels, il existe pourtant un tissu de paysans temporaires, ayant une profession complémentaire, qui entretiennent le territoire. L’appellation AOC de la raclette permet de garder un système de laitiers réglant la production entre élevage et fabrication du fromage.Les évolutions actuelles de l’agriculture et notamment les rapprochements entre lieu de production et consommateurs laissent envisager de nouvelles possibilités.

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Adret

Villette

Châble

Montagnier

prarreyerBruson

Champsec

sarreyer

lourtierUBAC

Forêt Alpage Agriculture extensive

Agriculture intensive Mayen

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AgRicultuRE

l’agriculture

Le socle physique de la terre et l’économie agricole sont étroitement liés par le relief, l’eau, l’ensoleillement, les qualités pédologiques. Le rapport qui existe entre nature et agriculture est encore plus fort que dans les territoires de plaine, en relation avec les contrastes climatiques au cours de l’année. Mais l’agriculture de montagne peut également être observée avec un regard critique dans sa transition vers la modernité, avec ses acquis et ses pertes. Ainsi, dans la mémoire collective du Valais, et notamment pour Bagnes, les

années 1815 marquent un basculement d’une prospérité relative à la notion de « misère ancestrale ».Cette relation se retrouve dans l’observation de la mosaïque des sols dans la vallée de Bagnes. Comme dans tout le Valais, les divisions parcellaires suivent les histoires familiales et, au gré des différentes évolutions des noyaux familiaux, les terrains se divisent, afin de donner à chaque enfant une partie de tous les terrains. Cette tradition valaisanne fabrique une division extraordinaire de parcelles dessinant un paysage particulier.

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AgRicultuRE

Les différences de qualité des sols sont le résultat de la diversité culturale perceptible dans le calendrier des travaux des champs en vigueur jusqu’au milieu du XXème siècle. Ainsi, à la sortie de l’hiver, le labourage des champs de céréales, l’émiettage du fumier étalé en automne et l’extraction des cailloux des prairies lançaient les activités agricoles extérieures. Au printemps étaient aussi recueillis la fétuque ovine et les lichens sur les troncs des sapins comme complément alimentaire pour le bétail.Les travaux dans les jardins intervenaient

vers le mois d’avril et permettaient la culture des légumes, de la betterave et de quelques plantes médicinales. La plantation des pommes de terre et des fèves suivaient de peu.Le bétail réclamait de l’herbe fraîche qui se trouvait dans un premier temps au niveau des mayens, dans lesquels on montait à la fin du mois de mai ou début juin. Plus tard, au mois de juillet, il était conduit dans les alpages. Juin est aussi le mois des fenaisons à proximité des villages ou sur les terrains bien exposés.

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AgRicultuRE

Au début de l’été, avant la réalisation d’un arrosage par aspersion dans les années 60, les habitants participaient à la corvée des bisses, notamment à la remise en état des prises d’eau sur les torrents.En été, les jeunes branches des frênes, des sycomores et des vernes étaient coupées et mises à sécher devant les greniers pour nourrir le bétail.Il ne faut pas oublier non plus le travail dans les vignes, lesquelles sont pour la plupart sur le territoire de Fully. Elles demandent de la part des montagnards, un travail constant.Le XXème siècle a vu de nombreux bouleversements agricoles: depuis l’introduction de la fraise dans les années 30, jusqu’à sa disparition

dans les années 60 pour des raisons économiques.De même, les années 60 ont été une période de modification du parcellaire à travers la politique de remembrement. Selon les autorités politiques de l’époque, il s’agissait de la seule solution pour conserver une agriculture de montagne viable. Il existe aujourd’hui deux systèmes d’exploitation du sol, mariant des techniques anciennes, autour des mayens et des alpages, et des techniques modernes.Actuellement, l’économie agricole de montagne est très fragile, car moins rentable que la plaine et elle demande un véritable engagement physique. L’agriculture est garante en grande partie des qualités paysagères de la vallée.

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bâti

l’évolution du bâti

L’ observation du bâti porte autant sur les constructions elles-mêmes que sur leurs dispositions. Si jusqu’au XXème siècle, les constructions valaisannes se répartissaient entre raccards, greniers et habitations construits en pierre et en bois, les dernières années ont vu l’arrivée de nouvelles typologies et de nouveaux matériaux. De même, la forte densité des constructions, libérant du terrain agricole et permettant de lutter efficacement contre le froid, a disparu au profit d’un mitage des terrains de la vallée. Partant des centres anciens des hameaux, les extensions bâties ont tendance à se rejoindre au risque de modifier durablement l’aspect de la vallée.

1850

1930

2005

2050 ?

Villages et hameaux fortement concentrés.Grande distance entres les villages et les mayens.le Châble représente le bourg principal.

Construction de la route jusqu’au plateau de Verbier.Fort développement touristique autour des mayens de Verbier.

développement en périphérie des mayens.explosion du nombre de résidences secondaires à Verbier, qui devient le village principal de la vallée.la surface des bâtiments augmente.entités d’habitation de plus en plus isolées (besoin d’espace, confort, dégagement).Augmentation du bâti le long de la dranse canalisée.

l’habitat se densifie autour de la dranse, au vue de la pression foncière à Verbier.les mayens de Bruson, avec son accès direct depuis le Châble, s’urbanisent et deviennet une station de ski aussi réputée que Verbier.

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Alpage: pâturage de haute altitude où l’on conduit les troupeaux transhumants en saison estivale

Hameau: Groupement de maisons de 50 a 100 habitants qui est rattaché administrativement à un village voisin

Village: Agglomération rurale de 100 à 10000 habitants ayant un centre administratif, avec une fonction sociale et commerciale

Mayens: pâturage de moyenne altitude, comportant des

bâtiments rudimentaires où l’on conduit les troupeaux en

automne et au printemps

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Architecture du paysage | analyse 49

bâti

Le raccard

Le raccard : construction en bois posée sur des pilotis, les champignons de pierre plate, pour éviter aux rongeurs d’atteindre le grain. Le raccard accueille aussi les éléments précieux de la famille : papiers, costumes, viande séchée...Le grenier : il permet de stocker les grains ou la farine pour l’hiver et possède des coursives sur lesquelles le feuillage est mis à sécher pour servir d’alimentation au bétail.Les bois utilisé pour la construction est

principalement le mélèze.La question posée par les constructions modernes tournent autour de la volumétrie des bâtiments et par leurs écartements qui rendent difficile la lecture d’un tissu bâti homogène.

Chalets de Montagne et de Villedétails importés d’ailleurs:

palines bois clair/neuf éléments,béton appareillages/rocailles,

ornements garages.

Le raccardmadriers pose croisée,

champignons sous la grange,pierres de lauze, toit à 2 pans,

poutre centrale de soutènement.

le gros chalet collectif rez+3 ou plus béton et bois balcons,

immeuble-chalet, rez avec activité, commerciale hôtels/appartements,

de vacances.

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Architecture du paysage | analyse 51

ActivitéS

Les activités

La vallée de Bagnes est habitée. Cette évidence se traduit par un tissu d’activités vivant. En plus du barrage de Mauvoisin et des centrales de Fionnay qui sont les éléments les plus importants, il existe tout un tissu artisanal en fond de vallée. Entre les laiteries, les scieries, les exploitations agricoles et d’autres entreprises, les Bagnards peuvent vivre et travailler chez eux. Cette qualité est importante pour

fonder la vie sociale de la commune et éviter le développement d’une ville dortoir dans laquelle les habitants ne feraient que dormir.Le grand pôle d’emplois est surtout représenté par le tourisme qui se traduit par une fluctuation et une discontinuité des postes de travail durant l’année.

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Route d’accès secondaires

Les surfaces

Surface de circulation forte Zones engravillonées

Zones exclusivement piétonnes

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Architecture du paysage | analyse 53

ActivitéS

Le bâti

Habitations

Equipements collectifs

Bâtiments à vocation industrielle ou artisanale

Bâtiments mixtes

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Tissu villageois ancien(très forte densité)

Zones artisanales

Extension de la zone village(densité forte à moyenne)

Zones artisanales projetéesZones villas individuelles(faible densité)

Zones touristiquesZone de protection de lanature et du paysage

Terrains communaux(affectations diverses)

Zones mixtes Espaces agricoles protégés(terrasses en déprise)

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Architecture du paysage | analyse 55

La diversité

La diversité des activités de la vallée est un atout pour le développement économique. La proximité entre les artisans et les chantiers devrait faciliter l’émergence d’une culture contemporaine de la construction et être synonyme de qualité (artisan habitant de la commune). La proximité entre les lieux de production du bois et son utilisation est aussi dans l’objectif du développement durable.

ActivitéS

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Architecture du paysage | analyse 57

mobilité

La mobilité

On trouve dans la vallée de Bagnes une grande diversité de moyens de transport traditionnels des Alpes. Les habitants, promeneurs, alpinistes, skieurs... ont le choix pour se déplacer entre le train, le téléphérique, la voiture, l’hélicoptère, le vélo pour les plus sportifs et la marche.Dans tous ces systèmes, celui dédié à la voiture est le plus important et un rééquilibrage semble indispensable pour remettre en valeur toutes les qualités de la vallée.Pour éviter que l’accès à Verbier ou que

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Architecture du paysage | analyse 59

mobilité

les circulations entre les hameaux de la vallée ne deviennent synonymes de bouchons, il est nécessaire de réfléchir à d’autres moyens de déplacement plus fluides et écologiques. Parmi ceux-ci, la mobilité douce doit occuper une place importante.

la Dranse

Talus herbeux tondus

Entre les deux mégaphorbiaies

Permettre au regard de voir la Dranse

Mégaphorbiaie humide

Talus herbeux tondus

Cheminer au dessus de la mégaphorbiaie hygrophile

La Dranse continue à être un obstacle entre les deux versants. Les liaisons douces au-dessus de la rivière représentent une piste de réflexion.

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Verbier

Le Châble

Champsec

Bruson

La Dranse

la dranse : colonne vertébrale

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Architecture du paysage | analyse 61

PERcEPtion dE lA vAlléE

la perception

La perception est un phénomène très subjectif entre l’observateur et le lieu, mais aussi selon l’heure et la saison.Quelques éléments sont ressortis des visites des étudiants: l’impression d’un développement en tache de l’urbanisation et l’impression que la vallée devenait fortement urbanisée.Cette densité du bâti donne lieu à des vues refermées qui contrastent avec les grandes zones ouvertes et les filtres visuels des vergers ou des friches.La Dranse constitue une colonne vertébrale sur laquelle s’accrochent de nombreux éléments du territoire et notamment les ruisseaux dévalant des sommets.Enfin ces étudiants ont eu la sensation d’une vallée vivante, animée de nombreux projets sur l’ensemble de son territoire. Si certains sont destinés aux touristes, comme l’aménagement des mayens de Bruson, d’autres comme la salle polyvalente ou les aménagements de la gare sont là pour améliorer la vie des habitants.

la dranse : colonne vertébrale

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Architecture du paysage | analyse 63

Le téléscopage des populations et des activités différentes sur un site aussi restreint que la vallée de Bagnes tend à brouiller l’image d’ensemble. La recherche d’un développement cohérent passe certainement par la construction d’un paysage durablement accepté par la population. Les économies qui le produisent doivent être assurées d’une certaine pérennité.

PERcEPtion dE lA vAlléE

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Architecture du paysage | analyse 65

PERcEPtion dE lA vAlléE

Les projets futurs

Actuellement, un grand nombre de projets vont voir le jour dans la vallée. Le problème n’est pas de voir évoluer le paysage, phénomène naturel, mais plutôt d’en reconstruire ou d’en assumer ses qualités.La mise en place d’un maillage des bâtiments publics, la requalification des espaces publics et surtout la mise en valeur de la Dranse sont certainement des réponses.

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Architecture du paysage | urbanisme 67

urbanisme

Deux oiseaux sur un même épi ne sont pas toujours amis

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Zones boisées

densification du bâtiZone artisanale

Vergers projetésterrasse agricole renaturation

Chemin du parc de la dranse Chemin des Fabriks

réseau de transport en commun éléctrique

dranseFabrik

parc de la dranse

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Architecture du paysage | urbanisme 69

uRbAniSmE

Fabrik’Parc

Ce projet propose d’organiser l’ensemble de la vallée comme un parc. L’idée développée est celle d’un ensemble, le parc, constitué de différentes parties, différents éléments, qui ont chacun leur personnalité et qui se retrouvent tous en relation : l’agriculture, le bâti, l’artisanat, les grandes structures végétales, les routes... Les limites de ce parc sont dessinées par un sentier, la plupart du temps horizontal, et ponctuées d’évènements, les folies : ponts, belvédères, jardins...

renaturation

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Architecture du paysage | urbanisme 71

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parcours piéton principaldétours touristiquesroutes principalesroutes de contournementstélécabinesliaison férroviairecanal de dérivation du torrent

parkings

bâtiments projetés (hôtels, logements pour saisonniers

extension bâtie de Champsec

terrains communauxextension villagezone artisanaleprojet touristiquezone touristique H20zone de loisirszone artisanalemaraîchage et vergersterrasses (céréales et vergers à pâtures)

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Architecture du paysage | urbanisme 73

uRbAniSmE

Master Plan

La Dranse peut-elle redevenir un milieu d’une riche biodiversité? C’est à cette question que tente de répondre ce groupe d’étudiants. Il propose de construire un nouveau barrage vers Champsec avec des remblais issus des constructions de la vallée. Outre la production d’électricité, ce barrage permettra de réaliser des lâchers permettant à la Dranse et à son lit de retrouver une dynamique torrentielle (alternance de période de faible débit à de grosses quantités d’eau).Ce travail donne lieu à une transformation du lit de la rivière en permettant son tressage (création et modification d’îles de gravier ou limon). Un soin particulier est apporté aux confluences entre la Dranse et les différents ruisseaux.

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Architecture du paysage | urbanisme 75

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Habitations/Villages

potager/maraîchage

Vergers

Céréales

terrasses

prairie intensive

prairie extensives

Forêt

lisière

pipisylve

Zone écologique à créer

parcours du terroir

lieux de restauration et d’hébergement

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Architecture du paysage | urbanisme 77

uRbAniSmE

Agri-Diversité

Actuellement les meilleures terres agricoles, celles du fond de vallée, sont transformées en zone à bâtir. Le risque est de voir se modifier radicalement l’image de la vallée. Ce projet propose de densifier les différents hameaux, d’éviter que les habitations ne se rejoignent entre les centres bâtis et de donner l’espace indispensable aux évolutions de l’agriculture.Les structures caractéristiques de montagne que sont les terrasses agricoles sont remises en état et financées par une taxe touristique dans les hôtels et les restaurants. Elles sont maintenues par la présence de chèvres.

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Architecture du paysage | urbanisme 79

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Architecture du paysage | urbanisme 81

uRbAniSmE

Trans.MasterPlan

Pour ces étudiants, le plan d’aménagement doit chercher les modalités de rencontres entre les deux versants de la vallée. Ces différentes «tranches» se construisent d’amont en aval, à l’image des tranches géologiques.C’est donc les grands ensembles agricoles qui unifient l’adret et l’ubac.

Ces ensembles ont chacun leur particularité qui donne une lecture claire de la vallée. Les zones bâties apparaissent mieux contenues au regard de cette nouvelle organisation. Les terrasses agricoles sont récupérées pour la construction d’habitats temporaires destinés aux saisonniers. Les friches sont arrachées et les structures sont posées sur les murs de pierres sèches reconstruits.

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Architecture du paysage | urbanisme 83

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densification du bâti

Constructions en limite :habitats collectifs, hôtels, artisanats

terrasses à ouvrir et mettre en valeur

passage à faune à préserver

route de contournement et d’accés

Forêt et ripisylve

dranse

télécabines

lignes télécabines

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Architecture du paysage | urbanisme 85

uRbAniSmE

Construire les limites

Comment trouver, dans la vallée, des limites aux éléments dynamiques? Le projet répond à cette question en définissant deux structures en évolution ces dernières années : la forêt et le bâti. Les deux augmentent chaque année, en consommant le territoire agricole.Les étudiants proposent de construire la limite entre ces deux parties en installant les nouvelles habitations. Ces dernières, moins visibles car appuyées sur un fond végétal, limitent la progression de la forêt.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 87

thèmes de projetPendant que les brebis bêlent, la chèvre broute

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Architecture du paysage | thèmes de projet 89

lA dRAnSE

la biodiversité

La Dranse a été canalisée au fil des années. La diversité des milieux qui accompagnent traditionnellement une rivière n’existe pratiquement plus. La plupart des projets proposent de lui construire un espace de divagation et ainsi de retrouver une dynamique, étape indispensable au retour d’une diversité biologique.

Les modifications de son profil, ainsi que le travail sur les berges, devraient permettre à la rivière d’accueillir une faune et une flore variées et ce tout au long de son parcours. Ce travail sur les berges de la Dranse peut se poursuivre sur les ruisseaux affluents.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 91

la biodiversité

La partie la plus riche d’une rivière est la rencontre entre la terre et l’eau. Nombreux sont les projets qui ont privilégié l’élargissement de cette zone en modifiant le profil de la Dranse, mais aussi de ses affluents.Ces modifications topographiques s’accompagnent aussi de la création de partie de terrain à moitié immergée qui favorise la biodiversité, tant faunistique que floristique.

lA dRAnSE

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Architecture du paysage | thèmes de projet 93

lA dRAnSE

retourner le regard

Si la Dranse a été perçue pendant longtemps comme un espace dangereux, capable de débordements meurtriers, sa régulation par le barrage l’a rendue domestique. Le retournement du regard, déjà en cours, peut s’accompagner d’installations destinées à renouer le contact physique des habitants avec la rivière. Ainsi des

projets proposent de construire des belvédères sur la rivière, des chemins au fil de l’eau ou encore des plages en pentes douces pour mettre les pieds dans l’eau.Les installations réalisées sont des structures légères en relation avec les différents hameaux qui jalonnent le cours de la Dranse.

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mise en place des sols stade 1 stade 2 curage suivant

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Architecture du paysage | thèmes de projet 95

lA dRAnSE

les matériaux

La Dranse au fil du temps a dessiné la géomorphologie du fond de la vallée. Les différentes crues ont laissé des terrasses alluviales parfaitement lisibles, et notamment la débâcle de 1818 (débâcle du Giétro).Certains projets jouent de cette distance avec le niveau de l’eau.Une rivière constitue un vecteur de charriage continu de matériaux. La Dranse n’échappe pas à ce phénomène et continue à transporter du gravier, des sables et des limons. Toutefois la construction du barrage a limité le transport de gros blocs qui ne proviennent que des ruisseaux perpendiculaires.La diversité de ces substrats est l’occasion d’installer des palettes végétales diversifiées. La profondeur de sol, ainsi que son degré d’humidité influent sur le cortège floristique.

limon, alluvions très finesdiam. 0 - 2 mm

alluvions fines, gravillonsdiam. 5 - 25 mm

alluvions moyennes, gravierdiam. 30 - 50 mm

blocs, alluvions grossièresdiam. 50 - 500 mm

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Architecture du paysage | thèmes de projet 97

lA dRAnSE

les dynamiques naturelles

La Dranse actuelle ressemble plus à un canal qu’à un torrent de montagne. Les berges construites en enrochement et la régulation de son cours empêchent toute dynamique liée à ce type de milieu. Le barrage ayant limité les accidents dus aux crues, il est possible de démonter les berges à certains endroits.

Un projet propose d’accentuer les phénomènes en construisant un barrage qui permettra de réaliser des lâchers d’eau importants, transformant le lit mineur de la rivière tout au long de l’année. L’emprise de la Dranse sera ainsi plus importante lui permettant de retrouver un rôle de premier plan dans la vallée.

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la dranse actuelle

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Architecture du paysage | thèmes de projet 99

projet autour de la dranse

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980m

PinaidePeuplement pur de pins sans strate arbustive

Murs - Milieu sec anthropiqueAvec le temps une végétation de milieux rocailleux habitera les murs

Prairie grasse cultivéeUne partie de la prairie n’est plus engraissée constituant ainsi une zone tampon entre le milieu riche et l’espace alluvial

Cordons boisé subalpinEn fonction de l’altitude plusieurs associations sont possibles

Saulaie AlluvialeEssentiellement composée de Sau-les comme strate arbustive et de quelques Aulnes ce milieu se met en place tout seul car il est soumis à d’éternelles perturbation

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Architecture du paysage | thèmes de projet 101

lA dRAnSE

les dynamiques naturelles

Il n’y a pas que la Dranse qui a été canalisée. La plupart des affluents ont été eux aussi endigués. Ce sont ces ruisseaux qui gardent un potentiel de dynamique très forte, mais aussi de danger. Les projets se proposent d’intervenir plutôt sur le traitement des berges en introduisant une partie de génie végétal (stabilisation des

talus par les plantes). Ces continuités végétales deviennent ainsi des corridors privilégiés pour la faune et permettent un maillage de la vallée.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 103

les dynamiques naturelles

L’attention portée à un des affluents de la Dranse, ces ruisseaux dévalant rapidement des sommets, permet de poser la question de leur rôle paysager structurant et de leurs rapports avec les systèmes de mobilités douces.Dans ce cas, la replantation des berges est étudiée par la mise en place de grandes poches d’arbustes, de quelques arbres et d’un chemin piéton raide qui offre une liaison verticale.

lA dRAnSE

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Architecture du paysage | thèmes de projet 105

la vallée

Beaux jours en janvier font mauvais février

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Allium sphaerocephalon

Anthericum liliago

Koeleria macrantha

Hieracium peletierianum

Sempervivum montanum

Stipa eriocaulis

Linaria alpina

Hernaria glabra

Sempervivum arachnoideum

Ranunculus glacialis

Globularia punctata

Hippocrepis comosa

Sempervivum tectorum subsp. tectorum

Scleranthus perennis

Officinale Veronica verna

Potentilla pusilla

Sanguisorba minor subsp. minor

Androsace septentrional

Eritrichium nanum

Geum reptans

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Architecture du paysage | thèmes de projet 107

lA vAlléE commE EnSEmblE

la dranse comme jardin

Sous un titre un peu provocateur, ce projet entraîne un retournement du regard sur la rivière. La Dranse est vécue comme un potentiel d’aménagement, d’évolution et le projet propose d’entretenir son lit, de jardiner dans la rivière. L’idée n’est pas de laisser faire sans entretien, mais plutôt de jouer avec les dynamiques pour réaliser

un jardinage équilibré et respecteux des milieux. Sur les sommets de la pente, ce sont les anciennes terrasses agricoles et les murs en pierres sèches qui sont jardinés. La nature des sols, leur profondeur, la proximité des murs, l’altitude sont autant de facteurs qui influencent la palette végétale.

Joubarbe des toits

Ail à tête ronde

Stippe pennée

Véronique de Dillénius

Stippe pennée

Profil à travers une mosaïque d’éboulis siliceuxensemencement des bandes

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Architecture du paysage | thèmes de projet 109

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Architecture du paysage | thèmes de projet 111

lA vAlléE commE EnSEmblE

le parc en fond de vallée

Peut-on considérer le fond de la vallée comme un espace de rencontre du milieu naturel et de la géométrie issue de l’urbanisation? Ce projet propose de travailler sur ces deux stratégies. Une longue allée piétonne traverse successivement la place de la gare, la Dranse, les terrains de sport et la salle polyvalente, un parc de bord de rivière,

à nouveau la Dranse et les talus du lit majeur. Cette incision dans le territoire permet d’en prendre toute sa mesure et d’observer les différentes articulations.Le long de cet axe, des berges retravaillées accueillent une végétation variable.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 113

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Architecture du paysage | thèmes de projet 115

lA vAlléE commE EnSEmblE

le parc en fond de vallée

Sur ce projet, c’est la rivière qui donne la mesure et la nature des espaces qui la bordent. Ainsi la Dranse s’offre de l’épaisseur au droit de la salle polyvalente et dessine les contours d’un espace tourné vers l’eau. Entre des berges en pente très douce, accueillant une végétation spécifique, et des cheminements le long de l’eau,

la Dranse est le protagoniste principal de cet aménagement.Le parc s’étire tout le long de cette portion en réalisant une frange diffuse propice aux dynamiques naturelles.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 117

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Architecture du paysage | thèmes de projet 119

lA vAlléE commE EnSEmblE

Traverser la Dranse

Traverser la rivière peut être un acte physique, rapide pour les voitures notamment, ou devenir une expérience physique et sensuelle. Le projet propose de marcher depuis Champsec, au sommet des glacis du lit majeur, jusqu’au lit de la Dranse en descendant doucement les talus. Ce chemin, en passerelle sur une partie pour ménager

le relief naturel, permet de longer la rivière en prenant son temps, en profitant au maximum des différents milieux traversés. Certaines parties plus larges de la berge sont confondues avec les pistes d’entretien pour le curage et l’extraction des graviers de la rivière. Ainsi l’entretien du lit devient un prétexte aux modifications régulières des abords du parcours et à la réalisation d’un paysage changeant.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 123

lA vAlléE commE EnSEmblE

Construire les repères

Dans le tissu intermédiaire en cours de constitution entre les hameaux ou en périphérie de ceux-ci, le risque est une perte de qualité paysagère au profit d’un tissu informe.Ce projet propose des interventions à deux niveaux. D’une part en intervenant sur les modalités de réalisation et les typologies des jardins accompagnant les nouvelles constructions, et d’autre

part en réalisant des bâtiments publics «repères». Ces derniers sont des lieux de réunion ou d’observation du paysage de la vallée. Ils peuvent devenir de merveilleux observatoires des cieux étoilés. Les propositions de jardins montrent les rapports étroits avec le territoire environnant. Les surfaces autour des maisons peuvent se réduire au minimum afin de favoriser les liens entre habitants.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 125

lA vAlléE commE EnSEmblE

Construire les repères

Le prolongement du train depuis le Châble jusqu’à Champsec est l’occasion de restructurer les espaces publics des hameaux autour des gares mais aussi de donner à ces bâtiments le rôle de repères paysagers. Ainsi, à l’image des stations de remontées mécaniques, les gares deviennent des éléments de repérage à l’échelle de la vallée. De formes simples, construits avec des matériaux bruts, bois, pierre et béton, ils ponctuent à leur manière le nouveau parcours du train.Les qualités spatiales et la diversité des ambiances sont traduites dans les différents croquis accompagnants.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 127

lA vAlléE commE EnSEmblE

Un parc

La prise en compte de l’ensemble de la vallée comme une entité ou un parc à la diversité de contenu donne lieu à une grande variété de situations le long du parcours à sa périphérie.Les terrains adjacents à la rivière sont mis en relation entre eux. Ils sont traités avec des épaisseurs variables mais ils donnent, en finalité, une

cohérence paysagère à la Dranse. Les programmes de ces différents espaces sont en rapport avec leur situation géographiques et les éléments déjà présents. Ainsi des éléments de renaturation sont proposés, mais aussi de nouvelles ouvertures sur la rivière. Un parc associé aux équipements sportifs ou simplement des sentiers longeant l’eau permettent de retrouver le contact avec la rivière.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 129

lA vAlléE commE EnSEmblE

Le long de l’eau

Le Châble s’est tenu longtemps à l’écart de la Dranse. Le régime actuel de la rivière offre l’opportunité d’investir à nouveau son lit. Ainsi, la réalisation d’un cheminement le long de l’eau offre une alternative plus sécurisée aux déplacements sur les rues et les routes. Le chemin se déroule depuis la zone artisanale jusqu’à la gare, offrant ainsi un parcours de grande valeur.

Une nouvelle vision des paysages liée à la rivière est ainsi proposée au niveau de l’église : marcher au fond de la vallée et regarder les maisons en haut et surtout voir le ciel.Les interstices entre les habitations sont mis à profit pour construire les perméabilités entre la Dranse et les espaces publics du Châble.

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la mobilité

Juillet sans orages, famine au village

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Architecture du paysage | thèmes de projet 133

lA mobilité

Franchir la pente

Dans les vallées alpines, l’adret est souvent plus raide que l’ubac. Cette règle est valable pour Bagnes. Dès lors la volonté d’installer un jardin sur les hauteurs de Montagnier, sur le versant ouest, nécessite une réflexion sur le franchissement du dénivelé entre le village et le nouveau lieu. Expérience physique par la montée, mais aussi

expérience paysagère par la diversité des points de vue au fur et à mesure de la montée, ou de la descente, le chemin est étudié tant dans son tracé que dans les ouvrages qui le ponctuent. Ces éléments de franchissement de niveaux alternent des rampes, des escaliers et des paliers en rapport avec les tissus qu’ils traversent. Ces alternances rendent le parcours dynamique.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 135

Franchir la pente

Les éléments de franchissement de la pente sont l’occasion de structurer le territoire, de tisser des lieux quelques fois ténus entre des parties de bourg et des éléments naturels : la rivière, les forêts, les falaises...Si l’on veut échapper au tout voiture et retrouver la marche, déplacement très montagnard, il faut redonner des qualités aux systèmes de déplacement.

lA mobilité

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Architecture du paysage | thèmes de projet 137

lA mobilité

Le train

Comment offrir une alternative de qualité au «tout voiture»? Ce projet s’appuie sur la longue expérience du train dans les Alpes pour prolonger la voie, pour l’instant au Châble, le plus loin possible dans la vallée.C’est un moyen de transport écologique qui permet d’aménager une série de parkings souterrains et de dessiner

de nouvelles limites à l’urbanisation des hameaux de la vallée. Ce train qui transporte naturellement des voyageurs peut aussi servir au transport de marchandises et notamment des produits agricoles.A Versegères, le train est l’occasion d’organiser un noeud multimodale entre le train, la télécabine vers les mayens de Bruson, la route et les chemins piétons.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 139

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Architecture du paysage | thèmes de projet 141

lA mobilité

Limiter les voitures

A l’image d’autres communes du Valais comme Zermatt ou Saas Fee, Bagnes doit diminuer son trafic automobile pour retrouver une qualité de vie.Ce projet propose de limiter l’accès dans la vallée aux seuls habitants. Les touristes seraient incités à laisser leurs voitures à Martigny (projet en cours de réflexion) ou au maximum à l’entrée de la commune. Ce nouveau parking serait adossé à une nouvelle gare qui

desservirait par la suite le Châble et le fond de la vallée par différents moyens : trains, remontées mécaniques ou bus postaux.Ce parking réutilise un motif paysager commun dans la vallée. De grandes terrasses retenues par des murs de pierres sont plantées de fruitiers stériles sous lesquels les voitures sont stationnées. Une passerelle piétonne traverse la route cantonale et permet d’accéder aux parcours le long de la Dranse.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 145

lA mobilité

Parcours piétons

Ce projet (déjà présenté aussi dans les parcours le long de la rivière) montre bien la nécessité de trouver des alternatives aux déplacements motorisés et d’offrir un réseau de mobilités douces de qualité.Le cheminement est l’occasion de requalifier les berges de la Dranse, notamment dans les parcours urbains à travers les hameaux.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 147

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Architecture du paysage | thèmes de projet 149

lA mobilité

Traverser la vallée

Le Châble et Villette ne sont réunis que par un pont. Pourtant, ce sont deux centralités de Bagnes appelées à se développer. Le Châble regroupant plutôt les bâtiments administratifs et du culte comme la mairie, le cycle, l’église... et Villette accueillant plutôt les commerces et les infrastructures de transport (nouveaux aménagements de la place Curala).

Ce projet propose de réaliser une nouvelle passerelle entre le centre de Villette et les abords du cycle en distribuant aussi la nouvelle gare. En complément de la nouvelle remontée mécanique vers Bruson, ce sont les traversées de versant à versant qui sont améliorées.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 151

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Architecture du paysage | thèmes de projet 153

les espaces publics

Tout en un lieu, tout en un feu

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Architecture du paysage | thèmes de projet 155

lES nouvEAux ESPAcES PublicS

Les équipements publics

La plupart des équipements publics de la commune de Bagnes sont situés à Verbier.L’aménagement de la vallée doit répartir des équipements tout le long de la Dranse comme la nouvelle salle polyvalente vers les terrains de sport. Ce projet propose de réaliser une piscine aux limites urbaines de Villette.

Cette construction respectueuse de l’écologie propose un traitement de l’eau par les plantes. De grandes terrasses alternent avec des secteurs ouverts à tous, comme la terrasse du café, à des espaces réservés aux baigneurs. La piscine devient un nouvel élément pour profiter du paysage en nageant.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 157

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Architecture du paysage | thèmes de projet 159

lES nouvEAux ESPAcES PublicS

Les équipements publics

Et si les voitures disparaissaient totalement de la place de Curala? Entre des parkings construits à Martigny et des stationnements enterrés dans le talus, la place devient un espace dégagé. Il devient disponible pour des manifestations en été (marchés, fêtes, bals...) et une immense patinoire en hiver. Le traitement du sol par un

grand motif s’inspire de la fluidité de la Dranse.Cette nouvelle place ne nécessite plus le déplacement de la gare, mais construit au contraire de nouveaux rapports, plus doux, avec la rivière.La salle polyvalente est déplacée pour fermer la place en amont. Le nouvel espace public s’installe entre cet équipement, la gare et le départ des télécabines.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 161

lES nouvEAux ESPAcES PublicS

Les nouveaux espaces publics

L’amélioration de la qualité des bourgs de la vallée passe par celle des espaces publics, même de petites dimensions.Ainsi, la requalification d’un espace à Villette est l’occasion de dessiner une petite place publique sur trois niveaux. Le niveau supérieur en relation avec un café se caractérise par une terrasse qui surplombe le niveau intermédiaire

sur lequel, à l’ombre d’un bosquet, un stabilisé accueille différentes activités. La pointe du triangle, qui forme la terrasse inférieure, organise les relations avec les rues et construit l’image publique de ce nouvel espace.Il est un exemple de ce que pourrait être la réalisation de petits lieux publics le long de la Dranse, simples et révélant les qualités des sites.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 163

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Architecture du paysage | thèmes de projet 165

lES nouvEAux ESPAcES PublicS

Les équipements publics

Quelques exemples de projets montrent qu’une politique de construction d’espaces publics est possible dans la vallée. Le développement de nouvelles infrastructures de transport, la construction de nouveaux bâtiments et les extensions des hameaux sont autant de prétextes pour aménager des lieux au service de la collectivité. C’est l’articulation de ces différents lieux qui peut donner une cohérence à l’echelle de la vallée.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 167

les ressources

Quand le mûrier se déshabille que l’homme s’habille

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Architecture du paysage | thèmes de projet 169

l’EnERgiE Et lES déblAiS

Les ressources

Dans un pays comme la Suisse dont l’objectif est d’arriver à une société 2000 watts, la montagne et les Alpes en particulier peuvent participer à cet effort d’épargne des énergies fossiles.Ainsi, la récupération des terrasses agricoles abandonnées pour en faire de vastes centrales solaires pose la question du devenir de certains espaces

délaissés et de leur entretien en vue d’une possible réutilisation.Ces panneaux photovoltaïques peuvent s’installer provisoirement et être le cas échéant déplacés vers d’autres lieux durables.

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Largement excédentaire en productionhydroélectriquemicroturbines sur le réseau d’adductionet canalisations d’eaux usées (3% des besoins dela commune)

Achat d’électricité non-renouvelable moins chère

eau

Importation de bois de construction

Utilisation du bois local83% de la surface forestière en bois de protection90% des interventions en zone de protection(subventions)4250 m3 exploités par annéesPotentiel estimé de 6000m3La forêt est sous-exploitée- 2550 m3 (60%) bois d’industrie et de service-1500 m3 (35%) bois d’énergie-200 m3 (5%) bois taré, exporté vers l’Italie

bois

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Architecture du paysage | thèmes de projet 171

l’EnERgiE Et lES déblAiS

Les ressources

La vallée ne tire pas assez de ses ressources. Si l’utilisation de l’eau est excellente, jusqu’aux eaux usées de Verbier qui alimentent une centrale hydro-éléctrique, la production de bois est sous-exploitée, peut-être trop chère, et l’agriculture de montagne est en crise.L’aménagement du territoire et les

politiques communales peuvent tenter d’infléchir ces différents secteurs d’activité par des mesures qui restent à inventer.Entre ces mesures et la conscience citoyenne, il existe peut-être un espace pour faire vivre l’agriculture et la forêt.

denréesImportations importantes de nourriture

Exportation de produits du terroirConsommation sur placeActuellement 60% des besoins en viande et 10% des besoins en produits laitiers sont couverts

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Barrages au fil de l’eau

Turbinage des torrents

PâtureMaraîchageCultures sur terrassesSerresVergers

Feuillus / Ripisylve

Pessière à Mélèzes

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Architecture du paysage | thèmes de projet 173

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Architecture du paysage | thèmes de projet 175

l’EnERgiE Et lES déblAiS

Gérer les déblais

Comment réutiliser les m3 de déblais provenant des chantiers communaux? Ce projet propose d’ouvrir une décharge de matériaux terreux (inertes) dans la «gouille» laissée par l’exploitation de la gravière. Le sol est recomposé par horizons successifs en finissant par une couche de terre végétale. Cette dernière sera amendée par un terreau produit avec le recyclage des déchets de la vallée.

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Architecture du paysage | thèmes de projet 177

Amendemant du sol

Utilisation des déchets de la vallée pour la création d’un compost. Ce compost permettra d’enrichir le sol dans le but d’accueillir des prairies grasses de fauche, qui seront cultivées par les agriculteurs. Les paysans sont demandeurs de prairies de fauche pour nourrir les bovins.

Ce compost est fabriqué avec:-les boues d’épuration,-les résidus des scieries,-le paillage des luges d’été,-les fumiers issus de l’élevage,-les déchets organiques des déblais.

Cette technique est utilisée pour enrichir les sols dégradés des pistes de ski.

l’EnERgiE Et lES déblAiS

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Architecture du paysage | thèmes de projet 179

l’EnERgiE Et lES déblAiS

Gérer les déblais

Les déblais terreux peuvent être utilisés pour remblayer les terrains de la future zone d’activités, à l’entrée de la commune, ou pour la contruction d’un barrage sur la Dranse. Dans les deux cas, ce sont les projets qui dictent la réutilisation de ces matériaux.

Le barrage sur la Dranse est construit comme une digue de remblais. Le lac formé va prendre petit à petit de la hauteur en fonction de la mise en décharge des matériaux. Si l’image finale est connue, le temps pour y arriver reste incertain.

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Architecture du paysage | projets complets 181

projets complets

Il nous a semblé important à la fin de ce recueil de présenter quelques projets avec l’ensemble des planches élaborées durant la phase «projet».

Ce choix a été difficile vu la quantité des projets rendus et leurs qualités. Les projets retenus ont été choisis pour refléter la diversité des sujets et des thèmes évoqués dans les pages précédentes.Selon le programme de l’école, les étudiants doivent rendre 4 à 5 planches en plus des 2 planches d’urbanisme. Les planches sont libres dans leur présentation. Les critères d’évaluation portent sur la compréhension du site, la cohérence entre l’analyse et le projet. Il est demandé aux étudiants d’être conscients des impacts environnementaux. Une attention particulière est portée sur la pertinence des solutions techniques proposées et

leur adéquation avec le projet. Le choix des matériaux, adaptés aux contraintes du site, ainsi que la précision des plans, leur compréhension, leur lisibilité et la précision des planches étaient exigés.

En ce qui concerne la composition végétale, les planches doivent montrer la pertinence des intentions et des propositions, ainsi que leur adéquation avec le projet et les milieux. La qualité de la palette végétale et l’attrait de la représentation végétale étaient attendus.

Pour faciliter la lecture des planches, leur présentation est faite sur la première page suivie des extraits les plus importants pour la compréhension des projets.

Un résumé présente les principales intentions et les pistes suivies.

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Architecture du paysage | projets complets 183

Liste complète des étudiants ayant participés à l’atelier «La Dranse» (en gras sont indiqués les projets présen-tés)::

AVRIL AuroreBARUS Loïc BAUBEAU Pauline BERTHET Frédéric BIETRIX Julien BLANC Romain BODENAND Matthieu BUTTIGIEG SarahCALIMÉ Jérôme CASSEGRAIN Arnaud CAVIALE Agathe CHAMBRIER Guillaume CHANG-TI-KIONG Vincent CHRISTOPHE Florian CIVIÈRE Bélinda CORRE Vivien DIMIER Cinthia DOBBS Daniel DUVAL Jérémie DVORAK Gwendoline FIVEL Vianney FOURCADE Floriane GAFNER Simon GAMPER Ana Maria

GÉRARDIN Ludivine GÖSSI Marie HUDAULT Raphaele KAVVADIAS Marianna L’HONORÉ Jérémy LE COURBE Arthur LEDERREY Matthieu LEGROS Romain LIETTI Mélanie LIMOUZY Catherine LOUREIRO Nadine MARTIN Christelle MARY Marina MICHELET Arnaud MONNIER Maxime MOULIN Julie MULLER Lionel MURE Baptiste PARNY Mathieu PAULY Romain RAFIN Laurent RUDKIEWICZ Sarah SAMOUILLET Aurore SAN NICOLAS Maureen THIBAULT Adam THIMON Julien

. la dranse

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cAviAlE AgAtHEEntre jardin et Dranse

Agathe propose deux sites précis, après avoir travaillé, au niveau de la vision générale de la vallée, sur l’idée d’un parc unificateur. Ce dernier est délimité par un sentier, sur une courbe de niveau, ponctué par des évènements, des folies, permettant de découvrir le paysage. Une des

folies, un jardin, travaille sur la richesse floristique et ses rapports avec le sol naturel ou anthropique. La deuxième partie du projet traite de la Dranse et de sa potentielle utilisation. Son cours est élargi au niveau du hameau de Montagnier et permet de renouer les contacts entre la population et la rivière.

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Architecture du paysage | projets complets 185

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Architecture du paysage | projets complets 187

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bElindA civièREUn équipement comme limite

Dans un tissu bâti qui a tendance à se répandre sans limite dans le territoire, Bélinda propose de dessiner une fin aux constructions et retrouver une centralité. Au nord du hameau de Villette, à la rencontre de la zone agricole et des maisons, une piscine est projetée. Cette piscine, avec traitement de l’eau par les plantes, s’installe dans

le pente. La succession des terrasses organise la rencontre entre l’habitat et les cultures. Au centre du hameau, la reconquête d’un carrefour permet de dessiner une place publique qui devient la nouvelle centralité de Villette.

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Architecture du paysage | projets complets 189

bElindA civièRE

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Architecture du paysage | projets complets 191

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jéRémiE duvAl

Trait d’Union

Après une première étape de réflexion sur les dynamiques de la Dranse, Jérémie installe son projet dans le fond de la vallée, au contact de la rivière. L’installation d’une salle polyvalente est le prétexte à la construction d’une accroche avec la gare du Châble. Cette nouvelle géométrie, faisant référence

aux travaux d’aménagement des Alpes, dégage un espace de parcs le long de la Dranse dans lesquels les dynamiques naturelles peuvent se développer. Un parc permet de lier Le Châble, Montagnier et plus loin Versegères.

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Architecture du paysage | projets complets 193

jéRémiE duvAl

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Architecture du paysage | projets complets 195

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AnA mARiA gAmPER

Un train dans la vallée

La voiture a envahi tout notre espace physique et mental. Les espaces et les lieux qu’elle produit ont peu de qualité. Ana Maria propose de remplacer les déplacements individuels motorisés par la construction d’une ligne de train. Redécouvrir la vallée par un transport en commun, organiser le

transport des marchandises, repenser les déplacements des écoliers guident le projet. La gare de Versegères s’accompagne de la réalisation d’un espace public entre place et jardin. La gare devient un nouveau signal à l’échelle de la vallée.

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Architecture du paysage | projets complets 197

AnA mARiA gAmPER

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juliEn tHimon

un nouveau modèle

Comment trouver, dans un système en pleine évolution, de nouveaux modèles d’urbanisation peu consommateurs de terre agricole? Julien prévoit de densifier les hameaux et d’enlever en même temps quelques raccards pour réaliser un chapelet d’espaces publics.Un travail important est réalisé sur la

limite entre les espaces publics et les jardins privés. Un exemple est donné dans le hameau de Versegères.

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Architecture du paysage | projets complets 199

juliEn tHimon

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Etats initiaux

10h30 aux courssives

10h30 aux courssives

17h00 au cadrage

Chemin de traverse

Panorama

Rendu finalsemestre 6THIMON JulienAP3

Végétation correspondant au type de sol

tendance calacaire

terre végétale, sol riche en humusV

sol perturbé par l’homme, pauvre

terre végétale, sol riche en humus

sol pauvre en azôte

Mélange spécial

Hypericum cerastioides

Dryopteris filix-mas

Dryopteris filix-mas

Silene latifolia

Bromus erectus

Bromus erectus

Géraniums macrorrhizum‘Johnson’s Blue’

Hosta fortunei ‘Honey bells’

Hosta fortunei ‘Honey bells’

Stachys recta

Stachys recta

Onobrychis viciifolia

Aster alpinus

Alchemilla mollis

Alchemilla mollis

Dipsacus fullonum

Trifolium montanum

Trifolium montanum

Coronilla ‘Crownvetch’

Geranium cantabrigiense

Geranium cantabrigiense

Végétation correspondant

Galium verum

Salvia pratensis

SecConcept joint de dilatation

Plantes d’ombre

Plantes d’ombre

Prairie mi-sèche

Talus sec

Flore pionière rudérale

Riche

Décombre

Riche

Sec

Pauvres

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Architecture du paysage | projets complets 201

Etats initiaux

10h30 aux courssives

10h30 aux courssives

17h00 au cadrage

Chemin de traverse

Panorama

Rendu finalsemestre 6THIMON JulienAP3

Végétation correspondant au type de sol

tendance calacaire

terre végétale, sol riche en humusV

sol perturbé par l’homme, pauvre

terre végétale, sol riche en humus

sol pauvre en azôte

Mélange spécial

Hypericum cerastioides

Dryopteris filix-mas

Dryopteris filix-mas

Silene latifolia

Bromus erectus

Bromus erectus

Géraniums macrorrhizum‘Johnson’s Blue’

Hosta fortunei ‘Honey bells’

Hosta fortunei ‘Honey bells’

Stachys recta

Stachys recta

Onobrychis viciifolia

Aster alpinus

Alchemilla mollis

Alchemilla mollis

Dipsacus fullonum

Trifolium montanum

Trifolium montanum

Coronilla ‘Crownvetch’

Geranium cantabrigiense

Geranium cantabrigiense

Végétation correspondant

Galium verum

Salvia pratensis

SecConcept joint de dilatation

Plantes d’ombre

Plantes d’ombre

Prairie mi-sèche

Talus sec

Flore pionière rudérale

Riche

Décombre

Riche

Sec

Pauvres

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ARnAud micHElEt

Versegères regarde la Dranse

Arnaud, associé dans la première partie à Jérémie, travaille sur les rapports entre les hameaux et la rivière. La dynamique perturbée de la Dranse a provoqué plusieurs catastrophes avant sa régulation par le barrage de Mauvoisin. Depuis, les habitants retrouvent son contact apaisé. Arnaud dessine une liaison piétonne dans le glacis du lit majeur et organise l’extension des constructions jusqu’à la crête du talus. Pour lui, le curage obligatoire de la Dranse devient prétexte à des projets d’aménagements en bordure de rivière et de mise en place d’évolutions végétales.

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Architecture du paysage | projets complets 203

ARnAud micHElEt

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Architecture du paysage | projets complets 205

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SARAH RudkiEwicz

Les berges de la Dranse

Construire une salle polyvalente le long d’une rivière qui a provoqué de grosses catastrophes montre bien l’évolution du rapport des habitants avec la Dranse. Sarah propose d’aller plus loin et de permettre à la Dranse, au droit de la salle, de se dilater, d’occuper un peu plus d’espace. Si les lieux les plus retirés

de la rivière accueillent les équipements lourds, les berges de la Dranse sont abaissées et permettent de retrouver son contact.Ces espaces, entre terre et eau, permettent à une végétation spécifique de s’installer.

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Architecture du paysage | projets complets 207

SARAH RudkiEwicz

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208 p r oj e t s c o m p l e t s | h e p ia

Page 209: Bagnes atelier projet hepia 2009

Architecture du paysage | projets complets 209

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210 p r oj e t s c o m p l e t s | h e p ia

lionEl mullER

Marcher près de l’eau

Preuve que l’image de la Dranse évolue, Lionel peut proposer la réalisation de chemins piétons le long de la rivière.Reliés au centre du Châble, ces sentiers au fil de l’eau proposent une promenade au son de la Dranse et loin de la vision des voitures. Favoriser les mobilités douces, redonner de la qualité à la façade sur l’eau, toujours considérée comme une «arrière», retrouver le contact avec la rivière sont les moteurs de son projet. Les accroches avec le Châble se glissent dans les passages existants, entre les constructions. Des escaliers et des rampes permettent de se promener agréablement le long de la Dranse.

Page 211: Bagnes atelier projet hepia 2009

Architecture du paysage | projets complets 211

lionEl mullER

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Architecture du paysage | projets complets 213

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Page 215: Bagnes atelier projet hepia 2009

Architecture du paysage | projets complets 215

Liste complète des étudiants ayant par-ticipés à l’atelier Verbier (en gras sont indiqués les projets présentés):

AISSAOUIR Samir BAKIS AlexandraBALLET PaulineBOCQUET VincentBRIAND FannyBROGGINNI SimoneBUGNA JulienCHEMOUL EricCOTTEREAU Lisbeth COTTIER GaetanCOzON BarnabéDEPAIX SandraDOUAY LaurenceDOUBRE MarionDUBOST FlorenceDUCOttERD MatthieuESCOT LucGHESQUIERE ChristopheGIL ArnaudGRANGER JulienGREGOIRE Marie-Pierre GRIFFOND NathalieHACHAIN OlivierhOFFMEyER Cuttat ValérieJAMIN Pascal

KLEIN ElodieKOLMANN ArnaudLAIRE GislainLASKOWSKI JohannLAVIROTTE MarineLEBAS NicolasLEBOT GaelleMAGNIN LaurentMARtIN BrunoMARTIN FrancoisMATHIOT CélineMéjEAN ClaireMEYLAN PhilippeMONtERO PerrineMORNET EtiennePAMINGLE JérémyPAYET MAUGERON MagaliePEPIN AntoineREALMONTE Claude Rémy RéChAUtIER julienREPLUMAZ HélèneRICHARD Jean PhilippeROUSSEAU AmélieRUMEAU LaurentSABBAN NoémieTRUEL EmilieVARDON PierreZURBBRUGG Emilie

. Verbier

Page 216: Bagnes atelier projet hepia 2009

216 p r oj e t s c o m p l e t s | h e p ia

Escalader le parking

Comment détourner un objet indispensable à Verbier? Bruno répond à la question en installant son parking de Médran à la rupture de pente. Sur les murs en aval, il installe une série de modules indépendants, qui sont autant

de voies d’escalade. Le plateau supérieur devient la grenouillère des pistes en hiver et un fantastique belvédère sur les montagnes. L’été, l’espace peut se transformer au gré des manifestations prévues, telle que le Verbier Festival de musique classique.

bRuno mARtin

A

A’

B

B’

C

C’

ATTRACTIONAMENAGEMENT DE MEDRAN - STATION DE VERBIER

Bruno Martin - AP3 - Semestre 6 - Atelier de Projet - Suivi : Mr Denis Roptin

COUPE A-A’ éch: 1/500

COUPE B-B’ éch: 1/500

COUPE C-C’ éch: 1/500

PLAN MASSE éch: 1/500

SCHEMA

CONCEPT

LE CONCEPT REPOSE SUR UNE RECHERCHE D’EQUILIBRE ENTRE LE VEGETAL ET LE MINERAL SUR LE SITE DE MEDRAN.

LE MINERAL S’ETEND AU PIED DES TELECABINES ET DES HOTELS POUR OFFRIR UNE PLATELORME BELVEDERE ET UN FRONT DE PISTE.

LE VEGETAL VIENT CHERCHER CET ESPACE ET SES BATIMENTS PRINCIPALEMENT EN S’INSERANT DANS LE SITE PAR L’AVAL DONNANT LE JOUR A UN PARC QUI DIALOGUE AVEC LE MUR D’ESCALADE ET RELIE LA RUPTURE DE PENTE.

AVANCEEBOISEMENTAVANCEE

VILLE

TERRASSE RESTAURANT

ESCALIER SUSPENDU

ERABLE SYCOMORE

PLACETTE

DEPART VERS BELVEDERE

BELVEDERE 360°

ARRET DES BUS

RUE DE MEDRAN

SERVICES TECHNIQUES

TALUS VEGETALISE

CADRAGE VEGETAL

PALIERS VERS LA PLATEFORME

PLACE MINERALEFRONT DE PISTE

ABRI PHOTOVOLTAIQUE

NOUVEL HOTEL RESTAURANT

GRADINS PANORAMIQUES

SORTIE PARKING

SORTIE PARKING

DEPART ACROBRANCHES

ACCES PARKING

ROUTE D’ACCES

PISTE

SENTIER SOUS LES EPICEAS

PASSELLE

MUR D’ESCALADE

SENTIER DES VERNES

DESCENTE VERS PROMENADE BELVEDERE

PROMENADE BELVEDERE

1524

1525.50

1522

1520

1523

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1525.50

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1500

1494

1491

1489

Page 217: Bagnes atelier projet hepia 2009

Architecture du paysage | projets complets 217

bRuno mARtinATTRACTION

AMENAGEMENT DE MEDRAN - STATION DE VERBIER

COMPOSITION VÉGÉTALE

Bruno Martin - AP3 - Semestre 6 - Atelier de Projet - Suivi : Mme Natacha Guillaumont

PLANTATION D’ÉPICEAS

ARBRE REPÈREACER PSEUDOPLATANUS

PLANTATION SUR TALUS

AULNES ET ARBUSTESLE SENTIER DES VERNES

ROCAILLES

TYPOLOGIESVÉGÉTALES

PLAN DE PLANTATIONARBRES ET ARBUSTES ÉCH: 1/1000

PICEA ABIES

ACER PSEUDOPLATANUS

SORBUS AUCUPARIASALIX PURPUREA

CORYLUS AVELLANA

ALNUS INCANA

AMELANCHIER OVALIS

LABURNUM ALPINUM

SAMBUCUS RACEMOSAALNUS VIRIDISRHAMNUS ALPINUS

HIPPOPHAE RHAMNOIDESVACCINIUM CORYMBOSUMPOTENTILLA FRUTICOSADAPHNE ALPINA

SCHEMA

CONCEPT

BOISEMENT D’EPICÉAS

L’ARBRE TOTEM

LE SENTIER DES VERNES

ROCAILLES

GAZON ALPIN FLEURI

Picea abies

Sorbusaucuparia

Alnus incana

Aquilegia alpina

Bupleurum ranunculoides

Hedysarum hedysaroides

Linum alpinum

Scutellaria alpina

Onobrychis montana

Achillea millefolium

Campanula rotundifolia

Dianthus superbusPotentilla aurea

Le gazon alpin est composé de trois groupes de plantes :

1 - Diverses graminées adaptées aux zones de haute montagne, utilisées comme plantes de couverture pour les herbes et graminées à croissance plus lente. Elles assurent en plus une protection contre l’érosion du sol pendant les premières années après le semis.

Les plantes de rocaille sont fournies en godet et plantées contre les pierres de schiste éparpillées sur la partie basse du site. Elles occupent les interstices des roches et égayent par leur floraison.

Espèces :Campanula barbataChrysanthemum alpicolaHieracium aurantiacumLotus alpinusMyosotis alpestrisPotentilla aureaSilene vulgarisThymus alpestrisVeronica alpina

2 - Des espèces de graminées alpines qui forment la structure à long terme, telles que la fétuque rouge des Alpes et l’agrostide des Alpes.

3 - De multiples plantes des Alpes communes en Suisse, qui enrichissent la flore. Elles participent à protéger le terrain contre l’érosion à long terme.

PLANTATIONS DANS LES INTERSTICES DES PIERRES

LE CONCEPT VEGETAL EST A LA BASE DU PROJET. L’ABSENCE DE TOUTE VEGETATION SUR LA PLATEFORME RENFORCE L’OUVERTURE DE CETTE DERNIERE. EN REVANCHE LE BOISEMENT S’INSERE DANS LE TISSU URBAIN ET ENCERCLE LE SITE PAR L’AMONT, EN SE RAPPROCHANT DES TELECABINES ET EN CADRANT L’ARRIVEE DES PISTES, ET PAR L’AVAL OU DES AULNES DONNENT LA CONTINUITE VEGETALE AUX EPICEAS, DIALOGUANT AVEC LE MUR D’ESCALADE ET RELIANT AU CHEMIN BELVEDERE EN CONTREBAS.

LA RENCONTREDU VÉGÉTAL

ET DU BÂTI

IMBRICATIONÉQUILIBRE

DUALITÉAMBIANCES

Acer pseudoplatanus

Page 218: Bagnes atelier projet hepia 2009

218 p r oj e t s c o m p l e t s | h e p ia

Densifier Médières

Existe-t-il une alternative au mitage du territoire par les nouvelles habitations? Claire propose, sur un tissu existant, de densifier les constructions. A partir de là, toute une série de lieux de dimensions variables reconstituent les qualités des espaces publics des tissus anciens. Entre l’ancienne et la nouvelle partie, autour du ruisseau, s’installe un chapelet de prairie, sillonnée par des sentiers. La gestion des eaux pluviales accompagne ces réalisations.

clAiRE méjEAnMÉDIÈRES, un village d’étape estivale

Claire Méjean - AP3 - Verbier-Médières - Juin 2007

TOPO

BATI

VALLON VILLAGE PROJET

EAU

ANALYSEPLAN MASSE 1/ 500

Logo

Images références Le site

TOPO

Sentier

EAU

Etape

Page 219: Bagnes atelier projet hepia 2009

Architecture du paysage | projets complets 219

clAiRE méjEAn MÉDIÈRES, un village d’étape estivale

Claire Méjean - AP3 - Verbier-Médières - Juin 2007

COMPOSITION VÉGÉTALE

ANALYSE DE LA VÉGÉTATION EXISTANTE

VALLON VILLAGE

LES PRÈS forment entre de les deux villages, une grande bande qui sert de liaison, qui procure une grande ouverture vers le haut et contraste avec les volumes bâtis.

LA FORÊT est un élément principal qui permet de créer des contrstes tant dans les volumes que dans les ammbiances, tantôt ouvertes et tantôt fermées.

On retrouve la trace d’ancinnes terrasses qui rythme le paysage et le structure, mettant en valeur la pente.

Le torrent est très fortement canalisé et LA VÉGÉTATION DE LIEU HUMIDE que l’on rencontre dans la pente plus au nord, ne se voit pas le long des rives.

La limite entre le village et les champs est traitée par DES JARDINS POTA-GERS sur la partie est qui permet une limite souple, en douceur.

LE CENTRE DU VILLAGE est lui très minéral on y retrouve quelques arbus-tes et de nombreux ARBRES SOLITAIRES dans le village comme dans les champs, qui servent de repères.

Prairie et champs

Un arbre à la croisée des chemins

Récolte des eaux pluviales- bassin de filtration

Les potagers

Carte des semis1/500

le haut de talus Scabiosa columbaria Scabieuse

Salvia pratensis Sauges des près

Astrantia major Grande astrante

Silene alba Silene

le long du chemin

groupe 1 Centaurea montana Bleuet Geranium alpinum Geranium des Alpes Daucus carota Carotte sauvage Epilobium fleischeri Epilobe Malva moschata

Mauve

groupe 2Chrysanthemum leucanthemumMarguerite

Campalula persicifolia Campanule

Aster amellus Aster Aster Aster

Achillea millefolium Achillée

le champs au-dessus

Hordeum jubatumOrge

Prunus avium Prunus avium P

Tilia platyplyllos

Acer platanoides

Sorbus aucuparia

Sorbus aria

Sambucus nigra

Premier bassin:

Iris pseudarocusIris des marais

Phragmites australisPhragmites

Typha latifoliaMassette

Deuxième bassin

Lythrum salicariaSalicaire

Juncus effususJonc

Menyanthes trifoliata

Elodea canadensisElodée

Myriophyllum aquaticum

Troisième bassin:

Nuphar lutea

Caltha palustrisPopulage des marais

Lupinus polyphyllusLupin

Lychnis coronariaCoquelourde

Centrantus ruberValériane

Phlox paniculataPhlox

haut de talushaut de talus 60cm

groupe1 60 cmgroupe1 60 cm

groupe 2 60 cmgroupe 2 60 cm

groupe3 1groupe3 180 cm

Carte des semis

1/250

Lupinus polyphyllus

LES TYPOLOGIES VÉGÉTALES DU PROJET

Plan de plantation plantation plantation plantation 1/100

Les arbustes

Syringa vulgaris Lilas

Pinus mugo var mughus Pins des montagnes

Cornus mas Cornouiller mâle

Coryllus avellana Noisetier

Crocus albiflorus Crocus

groupe 3Verbascum bombycerum Molène

Verbascum thapus

Merisier

Tilleul

Erable plane

Sorbier des oiseleurs

Alisier blanc

Sureau noir Sureau noir Sureau noir

Plan de plantation des arbustes 1/50

Centranthus ruber

Phlox paniculata

Lychnis coronaria

CROQUIS

MÉDIÈRES, un village d’étape estivale

Claire Méjean - AP3 - Verbier-Médières - Juin 2007

COMPOSITION VÉGÉTALE

ANALYSE DE LA VÉGÉTATION EXISTANTE

VALLON VILLAGE

LES PRÈS forment entre de les deux villages, une grande bande qui sert de liaison, qui procure une grande ouverture vers le haut et contraste avec les volumes bâtis.

LA FORÊT est un élément principal qui permet de créer des contrstes tant dans les volumes que dans les ammbiances, tantôt ouvertes et tantôt fermées.

On retrouve la trace d’ancinnes terrasses qui rythme le paysage et le structure, mettant en valeur la pente.

Le torrent est très fortement canalisé et LA VÉGÉTATION DE LIEU HUMIDE que l’on rencontre dans la pente plus au nord, ne se voit pas le long des rives.

La limite entre le village et les champs est traitée par DES JARDINS POTA-GERS sur la partie est qui permet une limite souple, en douceur.

LE CENTRE DU VILLAGE est lui très minéral on y retrouve quelques arbus-tes et de nombreux ARBRES SOLITAIRES dans le village comme dans les champs, qui servent de repères.

Prairie et champs

Un arbre à la croisée des chemins

Récolte des eaux pluviales- bassin de filtration

Les potagers

Carte des semis1/500

le haut de talus Scabiosa columbaria Scabieuse

Salvia pratensis Sauges des près

Astrantia major Grande astrante

Silene alba Silene

le long du chemin

groupe 1 Centaurea montana Bleuet Geranium alpinum Geranium des Alpes Daucus carota Carotte sauvage Epilobium fleischeri Epilobe Malva moschata

Mauve

groupe 2Chrysanthemum leucanthemumMarguerite

Campalula persicifolia Campanule

Aster amellus Aster Aster Aster

Achillea millefolium Achillée

le champs au-dessus

Hordeum jubatumOrge

Prunus avium Prunus avium P

Tilia platyplyllos

Acer platanoides

Sorbus aucuparia

Sorbus aria

Sambucus nigra

Premier bassin:

Iris pseudarocusIris des marais

Phragmites australisPhragmites

Typha latifoliaMassette

Deuxième bassin

Lythrum salicariaSalicaire

Juncus effususJonc

Menyanthes trifoliata

Elodea canadensisElodée

Myriophyllum aquaticum

Troisième bassin:

Nuphar lutea

Caltha palustrisPopulage des marais

Lupinus polyphyllusLupin

Lychnis coronariaCoquelourde

Centrantus ruberValériane

Phlox paniculataPhlox

haut de talushaut de talus 60cm

groupe1 60 cmgroupe1 60 cm

groupe 2 60 cmgroupe 2 60 cm

groupe3 1groupe3 180 cm

Carte des semis

1/250

Lupinus polyphyllus

LES TYPOLOGIES VÉGÉTALES DU PROJET

Plan de plantation plantation plantation plantation 1/100

Les arbustes

Syringa vulgaris Lilas

Pinus mugo var mughus Pins des montagnes

Cornus mas Cornouiller mâle

Coryllus avellana Noisetier

Crocus albiflorus Crocus

groupe 3Verbascum bombycerum Molène

Verbascum thapus

Merisier

Tilleul

Erable plane

Sorbier des oiseleurs

Alisier blanc

Sureau noir Sureau noir Sureau noir

Plan de plantation des arbustes 1/50

Centranthus ruber

Phlox paniculata

Lychnis coronaria

CROQUIS

Page 220: Bagnes atelier projet hepia 2009

220 p r oj e t s c o m p l e t s | h e p ia

Gérer les déblais

Comment recycler les tonnes de terres provenant des excavations dans la station? Valérie se joue de l’image traditionnelle des décharges et en construit une d’envergure sous la station. Le reprofilage d’un vallon est l’occasion de remblais monumentaux avec les

terres issues des sous-sol des chalets et immeubles de Verbier. C’est l’occasion de redessiner aussi la topographie du vallon en constituant un glacis, image idéale des prairies alpines. Cette décharge n’est pas masquée, elle est traversée par un transport en commun sans pilote, le Coster Train.

vAléRiE HoffmEyER

Page 221: Bagnes atelier projet hepia 2009

Architecture du paysage | projets complets 221

vAléRiE HoffmEyER

Page 222: Bagnes atelier projet hepia 2009

222 p r oj e t s c o m p l e t s | h e p ia

Remonter la prairie

Les circulations verticales sont physiquement difficiles et dissuadent les habitants et les touristes de Verbier de la marche à pied. Perrine profite d’une «dent creuse» dans la station pour construire un funiculaire desservant

deux rues à l’horizontal. Ce moyen de locomotion très montagnard donne lieu à la constitution d’une série de petites places. Greffées sur le réseau de voirie existant, elles mettent en relation la prairie (golf et piste de ski enfant) avec le ruisseau.

PERRinE montERo

LA PROMENADE DE ‘VERT BIER’

Concept général

Analyse

Aujourd’ hui : Verbier = hiver

Equation a équilibrer...

Intention : Verbier = hiver + été

Urbanisme

Perrine Montero-HES/eil 07Aménagement de la «promenade verte» de la piste de luge de Verbier

L’eau, élément prépondérant dans l’organisation de l’espace

Le végétal, élément fondateur de la promenade

Le site, un espace potentielnon bâti au coeur de la ville

Liaisons

éch. 1/500 e

Page 223: Bagnes atelier projet hepia 2009

Architecture du paysage | projets complets 223

Celle-ci s’accroche au milieu urbain en amont. Elle s’organise en terrasses successives et souligne la stratifi cation du sol, les jeux de murs permettent de marquer une rupture franche entre la promenade boisée et le milieu construit. L’eau jaillit du mur de soutainement, comme pour reprendre ses droits dans l’espace.

LA PROMENADE DE ‘VERT BIER’

... la gare ‘Sol’

... la gare ‘Eau’

Perrine Montero-HES/eil 07Aménagement de la «promenade verte» de la piste de luge de Verbier

... la gare ‘Ciel’

Enfi n, celle-ci, par le biais d’une ample rampe mourant dans l’eau, permet de faire apprécier aux visiteurs et usagers de l’espace, une approche directe au ruisseau.Des assises larges permettent de s’allonger en attendant le funiculaire. Un couvert végétal permet des endroits ombragés. Une terrasse de café, dans le bâtiment de l’école de ski permet d’attendre les lugeurs et skieurs en se relaxant au pied de la piste.L’eau, au moment de petites et grandes crues peut envahir l’espace.

La source... rupture franche milieu construit/promenade

Celle-ci surplombe le ruisseau par deux accès passerelle, reliant la gare au tissu bâti. Elle s’organise en place, servant à la fois de gare et de lieu de contemplation. Une assise linéaire permet différentes situations, aussi bien intimes que collectives. Un couvert permet d’attendre le funiculaire au sec. Les promeneurs sont en vis à vis avec les houppiers des arbres. L’eau se fait entendre, on peut la regarder s’écouler du dessus.

Erosion... l’eau sculpte le sol

Sédimentation... elle dépose les particules emportées

Page 224: Bagnes atelier projet hepia 2009

224 p r oj e t s c o m p l e t s | h e p ia

Construire la vue

Les bâtiments peuvent-ils devenir des machines à paysage? Marie-Pierre propose de démolir le bâtiment de la Migros actuelle, qui défigure l’entrée de la station, pour construire un nouveau commerce dont le toit deviendrait un immense belvédère. L’implantation de ce nouveau bâtiment devient prétexte à redessiner la périphérie entre jardin de fougères, lame de pierre et terrasse de café. C’est la requalification de l’entrée de la station qui est en jeu.

mARiE-PiERRE gREgoiRE

Plan masse 1/500ème

Elévation transversale 1/250ème

Elévation du belvédère 1/250ème et son mur d’enceinte

Modifi cation de la topographie1/500ème

Etat actuel vue bouchée par les batiments

Projet, vue dégagée maintien du parking

Aménagement du site de La MIGROS

Une des portesde la ville

Contexte urbanistique Rapports de forces

Les accidents géologiques

Situation actuelle, et horizon conservé.

Parking souterrain

Parking souterrain

MIGROS

MIGROS

DOMINE

DOMINANT

VIDE

PLEIN

RUPTURE FRANCHE

DECROCHEMENT DESOLIDARISATION DES ELEMENTS CONSTRUITS

Etirer l’espace ruejusqu’à l’horizon

HOMOGENEITE DES REVETEMENTS ENTRE LA RUE ET LE BELVEDERE

Dégagé / Confi né

LE BELVEDERE EST TOTALEMENT OUVERT LA COUR REFERMEE SUR ELLE MEME

GREGOIRE Marie-pierre AP3 EIL 2007

Page 225: Bagnes atelier projet hepia 2009

Architecture du paysage | projets complets 225

mARiE-PiERRE gREgoiRE Sedum acre

Sedum acre ‘aureum’

Sedum oreganum

Sempervirum ‘Commander Hay’

Sempervirum calcareum

Sedum cauticolum ‘Lidakense’

Sempervirum arachnoideum

Sedum spurium roseum

Sedum aizoon

Sedum spectabile ‘Carmen’

Pulsatilla vulgaris

Euphorbia myrsinites

Euphorbia pinea

Euphorbia cyparissias

Euphorbia polychroma

Verbascum nigrum

Verbascum phoeniceum ‘Violetta’

Calamagrostis acutifl oraCalamagrostis acutifl ora ‘Overdam’

Salvia pratensis ‘rosea’

Sedum refl exum

Sedum ‘Graveyte’

Stipa capillata

Panicum virgatum

Sideritis scorpodioides

Saponaria ocymoides

Salvia forskaohlei

Salvia nemorosa ssp tesquicola

Salvia nevadensis

Salvia amplexicaulis

Salvia offi cinalis ‘ Berggaten’

Hyparicum virgatum

RAMPE DES FOUGERES 1/150 ème mi-ombre, frais

LA BALADES DES VIVACES 1/100èmeassociations

DEU

XIEM

E LI

GN

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GN

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GN

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0 à

100

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h5 à

10

PLAN de PLANTATION 1/50 ème

Sorbus aucupariaH: 5à 15mFloraison en mai

Alnus viridis H: 4m Corylus avellana H: 6m Salix lanata H:1à 2m

Sorbus aucupariaTALUSHAIES D’ARBUSTES 1/100èmesoleil, en pied de mur

Corylusavellana

Alnusviridis

Salixlanata

Haies d’arbres de petite taille venant couronner le mur.Plantation en décalée sur quatre lignes d’espèces indigènes de taille différente. Leur feuillage se démarque fortement les uns des autres afi n de renforcer les volumes de la haie.

Sedum acresa

sr

so

sc

ss

sh

sl

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sr

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Pv

Em

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sass

sass

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Hv

Co

Hv

Co

Sc

Co

Pg

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Adiantum venustumH: 20cm DP:6/m²

Polypodium vulgarisH: 30cm DP:6/m²

Dryopteris fi lix masH: 80cm DP:3/m²

Hosta plantainH: 20cm DP:6/m²

Dryopteris erythrosoraH: 60cm DP:3/m²

Galega offi cinalisH: 100cm DP:2/m²

TOIT TERRASSEVIVACES plein soleil, sec, drainant

Sorbusaucuparia

GREGOIRE Marie-pierre AP3 EIL 2007

Page 226: Bagnes atelier projet hepia 2009

226 p r oj e t s c o m p l e t s | h e p ia

Stocker la neige liquide

La production de neige artificielle est un enjeu pour toutes les stations. Le réchauffement climatique laisse supposer que cette fabrication de neige deviendra un complément indispensable aux chutes naturelles.

Matthieu prend cette question à bras le corps et propose une réponse radicale. Il construit un barrage sous la station alimenté par les eaux pluviales et certains ruisseaux. L’été, il stocke l’eau pour produire la neige en hiver. Le barrage et les berges du nouveau lac deviennent un lieu de promenade.

mAttHiEu duccotERd

Sapinière: Picea excelsa, Abies alba, Pices abies, Pinus sylvestris,

plantes aquatiques Eriophorum angustifolium avec présence de Carex

Aconitum vulparia Rumex sanguineus

Plantes de bords de cours d’eau: Salix alba, Salix babylonica, Salix caprea, Salix helvetica, Ulmus glabra.

Acer pseudoplatanus, Betula pubescent, Fraxinus exelcior, Sorbus aria, Sorbus aucuparia.

Pairie humide avec des plantes graminée Phragmitaie

Plantes vivaces d’ombre: Athyrium fi lix-femina, Dryopteris felix-mas, Salvia glutinosa, Vacci-nium vtis-idea

Lamium galeobdolon

Primula elatior

Cicerbita alpina

Pyteuma scheuchzeri

Geranium sylvaticum

Geranium sylvaticum

Pairie humide avec des plantes graminée Phragmitaie

Pairie humide avec des plantes graminée Phragmitaie

boisement d’arbustes feuillus: Cornus sanguinea, C. mas

boisement d’arbustes Salix babylonica

5.50%

5.50%

5.50%

5.50%

3.10%

3.10%

5.10%

3.50%

3.10%

5.70%

3.60%

5.25%

5.50%3.70%

3.70%3.70%

6.00%

6.00%

6.00%

6.00%

6.00%

5.45%

5.90%

5.80%

3.25%

2.95%

3.20%

3.00%

2.55%

3.00%

2.55%

3.50%

4.00%

5.00%

4.50%

3.00%

2.22%

2.30%

1436.00

1436.001436.10

1436.15

1436.00

1436.35

2.30%1436.00

1436.00

1436.00

1436.20

1436.10

1436.001440.00

1439.00

1438.00

1437.00

1450.00

1436.00

1443.00

2.30%

2.30%

2.20%

1441.00

1442.00

1443.00

1440.00

1439.00

1442.00

E’

E

B

B’C’

C

D’

D

A’

A

Coupe A-A’ deck en bois échelle 1:100 em

Coupe B-B’ deck en bois échelle 1:100

Coupe D-D’ deck en bois échelle 1:150 em

Coupe C-C’ deck en bois échelle 1:150 em

H.E.S eil.SO Ducotterd Mathieu AP3

Plan tecnique au 1:50 em

Plan de plantation boisement 1:50 em

Plan de plantation 1:50 em plantes vivace

Planche Concept station de Verbier

Perspective générale sur le bassin et le chemin bordé de plantes vivaces Image de référence de Eriophorum angustifolium en berge Alpines

Concept : Le projet consiste à aménager un bassin de rétention d’eau (barrage), afi n d’aménager un espace estival à la station. Ce barrage se trouve au niveau du front bâti, il mesurera 14 m de haut et 3 m de large, il est conçu en béton armé en forme de voûte pour assurer la forte traction causée par l’eau. Un passage sera prévu pour traverser le barrage. Le projet consiste aussi à traverser le front bâti du village de Verbier à Médran par une promenade. On y trouvera des ambiances végétales différentes. Depuis le village, le promeneur à le choix entre passer par le barrage et d’avoir une vue spectaculaire sur le grand paysage, ou de longé la berge par un che-min en bois de largeur différente, à certain endroit de banc très allongé permettront de se reposé des plantes aquatiques comme Eriophurum angutifolium accompagneront le chemin. Au 2/3 du passage, un pont ou le promeneur pourra voir une cascade qui sera l’arriver d’eau qui permettra d’alimenté le bassin. Au dessus, un belvédère, que l’on pourra atteindre par un chemin sur les deux extrémités du barrage et par un petit chemin reliant le centre ville et le bassin.

Image de référence du deck en bois image de référence sur une cascade de torrent

Cette partie, est consacrer à une végétation jardiner (sophistiqué), avec des plantes vivaces alpines de soleil. On y trouvera des groupements de différentes espèces qui présenteront de couleurs vives en été comme : des Aconite, Cicerbita, Geranium, Sauge, Oseille, Primevère.Sur l’autre extrémité du mur, on arrivera dans un boisement de conifère qui créera une am-biance d’ombre. Un petit pont permettra de traversée le torrent ou un cordon boisé (Saulaie) l’accompagnera. Ensuite, un chemin assurera la transition jusqu’à Médran. On arrivera dans un boisement de feuillus comme :Erable, Sorbier, Bouleau, Frêne. Au bord du chemin, on y trouvera des plantes vivaces d’ombres comme : Myrtille et des fougères. Le chemin conti-nuera par un espace trait dégager sur le paysage, la prairie agricole ou apparaîtra des zones humides (Fragmitaie). Au bord du chemin se trouvera quelque tache éparpillée de plantes vivaces. Enfi n, le chemin retrouvera le boisement de conifère et fera des zigzags pour arriver à Médran.

Plan échelle 1:500 em

Page 227: Bagnes atelier projet hepia 2009

Architecture du paysage | projets complets 227

mAttHiEu duccotERd

Séléction d'arbres et arbuste pour boisement et cordon boisé

abrév. genre espèce haut. m diam. m c.feuillage c.floraison date flor. force nom vernaculaire

A.p Acer pseudoplatanu 20 25 vert foncé jaune vert mai juin 9 Erable sycomoreB.p Betula pubescent 15 10 vert moyen chaton mars 5 Bouleau des maraisC.m Cornus mas 4 2.5 vert-clair jaune février mars 1.5 Cornouiller mâleC.s Cornus sanguinea 3 2.5 bois rouge en jaune orange février mars 1.5 Conouiller à bois rougeF.e Fraxinus exelcior 20 15 vert foncé blanc mai juin 7 Frêne communS.a Salix alba 15 20 vert terne blanc mars 3 Saule blancS.b Salix babylonica 10 12 vert brun chaton avril 3 Saule pleureurS.c Salix caprea 2 2 vert foncé jaune février 0.5 SauleMarsaultS.h Salix helvetica 0.6 1 vert gris chaton février 0.3 Saule de SuisseS.a Sorbus aria 15 10 vert foncé blanc en corymmars avril 4 Alisier blancS.au Sorbus aucuparia 10 5 vert moy -somblanc mars avril 3 Sorbier des OiseleursU.g Ulmus glabra 20 15 vert foncé rouge mars avril 6 Orme des montagne

Séléction de plantesvivace

abrév. genre espèce haut. m diam. m c.feuillage c.floraison date flor. force nom verna situation Qu. Au m2

A.v Aconitum vulparia 80 50 vert olive jaune crème mai-juin godet Aconit tue-lou soleil 3A.v Athyrium filix-femina 100 100 vert foncé aucune godet Fougère ombre 2C.a Cicerbita alpina 30 60 vert bleuté bleu violet juillet octobre godet syn:Lactuca a soleil 3D.f-m Dryopteris felix-mas 100 100 vert foncé aucune godet fougère ombre 2E.a Eriophorum angustifolium 40/75 50 vert moyen blanc godet Linairette soleil 3G.s Geranium sylvaticum 40/60 50 vert blanc mai à juillet godet Geranium soleil 5L.g Lamium galeobdolon 60 100 vert moyen jaune crème juillet août godet Lamium soleil 3P.e Primula elatior 30 20 vert-moyen jaune crème mai-juin godet Primevère soleil 12P.sch Pyteuma scheuchzeri 40 30 caulinaire bleu violet juin luillet godet Raiponce soleil 9R.s Rumex sanguineus 80 50 vert moyen rouge pourprejuin-juillet godet Oseille soleil 2S.g Salvia glutinosa 60/80 50/70 jaune ocre juillet à septem godet Sauge mi-ombre 3V.m Vaccinium myrtillus 30 40 vert vif rose en mai fruit noir godet Myrtille mi-ombre 7V.v Vaccinium vtis-idea 25 30 vert foncé blanc-rose mai godet Myrtille mi-ombre 9

Selection boisement de conifère

abrév. genre espèce haut. m diam. m c.feuillage

A.a Abies alba 30 15 verdâtreA.c Abies concolor 20 10 vert bleuté grisâtreA.n Abies nordmanniana 30 15-20 vert foncé brillantP.a Picea abies 30 15 vert sombre côneP.g Picea glauca 25 15 gris claire côneP.m Pinus mugo 4 3 vert foncé côneP.o Picea omorica 20 10 vert sombreP.p Picea pungens 30 20 vert claire côneP.s Pinus sylvestris 20 à 30 15 vert glauque côneP.w Pinus wallichiana 20 10 vert bleuté cône

Planche Végétation station de Verbier

Perspective, vue sur le chemin en direction du bassin, le cheminement est bordé de prairie fl euris et de plantes vivace de mi-ombre. Perspective, vue sur le chemin en direction de Médran, le cheminement est bordé de fougère et de plantes vivace de mi-ombre.

Ducotterd Mathieu AP3H.E.S eil.SO

Acer pseudoplatanus

Cicerbita alpina

Athurium felix femina

Salix babylonica

Primula elatior

Dryopteris fi lix mas

Fraxinus ecelsior

Aconitum napelus

Dryopteris fi lix mas

Betula pubescens

Eriophorum angustifoéium

Geranium sylvaticum

Lamium galeobdolon

Eriophorum angustifolium

Geranium sylvaticum Rumex sanguineus

Sorbus aucuparia Salix alba

Salvia glutinosa

Vaccinium myrtillus

Plan de plantation massif vivaces et arbustif échelle 1:50 em Plan de plantation boisement de conifère, cordon boisé et boisement de feuillus échelle 1:50 em

Page 228: Bagnes atelier projet hepia 2009

228 p r oj e t s c o m p l e t s | h e p ia

Jardiner en station

Le jardin en montagne peut-il échapper à la caricature de la rocaille? Laurent propose de profiter de l’aménagement de la station de Médran pour dessiner un jardin à l’interface entre la station et les alpages. Découvrir la flore spontannée et une palette enrichie est le prétexte pour aménager un talus ingrat, sous le parking souterrain. Le toit de ce parking devient une grande promenade estivale se transformant en champ de neige en hiver.

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Médran est un secteur de Verbier qui se trouve sur une limite. Limite du construit et de la «Nature». Lieu de rupture.Exacerber les contrastes en faisant exister la rupture entre deux milieux contrastés.

Plein / Vide Plein bâti / Plein forêt Place / Prairie

Deux pressions opposées se rencontrent au niveau de Médran.Dialogue entre bâti et Nature partagée.

Médran est un replat dans la pente. Un cirque le domine et il suplombe une rupture de pente rectiligne. Un espace actuellement très bâti. Une topographie avantageuse qui lui fournie de magnifi -ques points de vues.

C0NCEPT :Une rupture de pente redonnée à une Nature partagée. Un lieu tourné en direction du grand paysage. Un front de neige qui de-vient attractif. Une place fonctionnelle en liaison directe avec la zone piétonne. Un jeu entre esprit «Nature» et jardiné mais également entre ombre et lumière. Construction d’une ligne de rupture équipée.La

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ANALYSE :

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Architecture du paysage | projets complets 229

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Légende Nom latin Hauteur cm Conditionnement Exposition Densité / m2 Surface m2 Quantité

VIVACESBLANC Ar.cau. Arabis caucasica 20 godet soleil 12 16 192

Arc.arc. Arctanthemum arcticum 30 godet soleil 9 15 135Art.lac. Artemisia lactifl ora 120 godet mi-ombre 3 31 93Aru.aet. Aruncus aethusifolius 30 godet mi-ombre 5 13 65Aru.dio. Aruncus dioicus 150 godet mi-ombre 3 8 24As.alp. Aster alpinus 30 godet soleil 10 16 160As.xar. Astilbe x arendsii 100 godet mi-ombre 4 10.5 42

Cam.all. Campanula alliariifolia 80 godet mi-ombre 4 14 56Del.xpa. Delphinium x pacifi c 150 godet soleil 5 24 120

G.tri. Gillenia trifoliata 80 godet soleil 5 26 130Gy.pan. Gypsophila paniculata 100 godet soleil 5 13 65Ib.semp. Iberis sempervirens ‘Snow Flake’ 30 godet soleil 12 20 240Ly.cle. Lysimachia clethroides 100 godet mi-ombre 4 20 80L.’La’. Lupinus ‘La Demoiselle’ 100 godet soleil 3 31 93

Oe.cae Oenothera caespitosa 30 godet soleil 9 8 72Sym.gra. Symphitum grandifl orum 50 godet mi-ombre 7 16 112

Ti.wh. Tiarella wherryi 40 godet mi-ombre 12 12 144

MAUVECam.car. Campanula carpatica 20 godet soleil 8 14 112

Del.gr. Delphinium grandifl orum 40 godet soleil 9 13 117Ech.ri. Echinops ritro 100 godet soleil 5 30 150

Gen.ac. Gentiana acaulis 15 godet soleil 16 23 368Ly.sa. Lythrum salicaria 100 godet mi-ombre 5 8 40Ma.al. Malva alcea 80 godet soleil 6 15 90

Mo.bra. Monarda bradburiana 90 godet soleil 5 30 150Or.vul. Origanum vulgare 40 godet soleil 10 15 150Per.am. Persicaria amplexicaulis 120 godet mi-ombre 5 16 80Ph.pi. Phlox pilosa 20 godet mi-ombre 9 14 126

Phy.vir. Physostegia virginiana 80 godet mi-ombre 7 17 119Pl.gr. Platycodon grandifl orus 15 godet mi-ombre 12 9 108Pr.de. Primula denticulata 30 godet mi-ombre 12 9 108Pul.vu. Pulsatilla vulgaris 30 godet soleil 12 16 192

Sc.ca.’P’. Scabiosa caucasica ‘Perfecta’ 70 godet soleil 9 13 117Ve.lo. Veronica longifolia 100 godet mi-ombre 9 6 54Ver.si. Veronicastrum sibiricum 70 godet mi-ombre 6 11 66Vi.la. Viola labradorica 10 godet mi-ombre 12 11.5 138

ROUGEAr.ma. Armeria maritima 20 godet soleil 12 52 624Di.su. Dianthus superbus 50 godet mi-ombre 9 41 369

Do.ma. Dodecatheon maedia 40 godet mi-ombre 12 20.5 246Ec.pu. Echinacea purpurea 100 godet soleil 10 54 540Ge.en. Geranium endressii 40 godet soleil 9 24 216Ge.sa. Geranium sanguineum 30 godet soleil 12 26 312

He.’CP’. Hemerocallis ‘Crimson Pirate’ 60 godet soleil 7 37 259He.’PD’. Hemerocallis ‘Pink Damask’ 70 godet soleil 6 29 174

La.la. Lathyrus latifolius 120 godet soleil 5 46 230Lo.ca. Lobelia cardinalis 80 godet mi-ombre 7 30 210Ly.ch. Lychnis chalcedonica 100 godet soleil 10 23 230Ly.co. Lychnis coronaria 80 godet soleil 9 32 288

BLEUNe.xfaa. Nepeta x faassenii 40 godet soleil 7 271 1897Sy.xup. Symphytum x uplandicum 40 godet mi-ombre 3 116 348

JAUNEAl.mo.’B’. Alyssum montanum ‘Berggold’ 20 godet soleil 10 35.5 355

Co.gr. Coreopsis grandifl ora 40 godet soleil 5 24 120Di.gr. Digitalis grandifl ora 80 godet mi-ombre 9 31 279He.sa. Helianthus salicifolius 200 godet soleil 5 29 145Hi.au. Hieracium aurantiacum 30 godet soleil 9 28 252Li.de. Ligularia dentata 100 godet mi-ombre 3 14 42ly.pu. Lysimachia punctata 80 godet mi-ombre 7 11 77

Me.ca. Meconopsis cambrica 20 godet soleil 7 30 210Oe.’A’. Oenothera ‘Africa Sun’ 20 godet soleil 9 16 144Po.me. Potentilla megalantha 30 godet mi-ombre 12 30 360Po.ne. Potentilla neumanniana 15 godet soleil 12 28 336

Ru.fu.vde. Rudbekia fulgida var deamii 80 godet soleil 6 30 180Ru.tr. Rudbekia triloba 120 godet soleil 6 35 210So.’C’. Solidago ‘Citronella’ 80 godet mi-ombre 7 10 70Tr.eu. Trollius europaeus 50 godet mi-ombre 9 28 252

ARBUSTESS.vi. Salix viminalis 200 rn 60/80 soleil 1,8 m - 28

Co.a. Cornus alba 200 rn 60/80 soleil 1,8 m - 14

Co.s.’F’. Cornus stolonifera ‘Flaviramea’ 200 rn 60/80 soleil 1,8 m - 14

ARBRESB.p. Betula pendula 15 m motte 4 trp 20/25 soleil - - 30 Symphytum x uplandicum

Cornus stolonifera ‘Flaviramea’

Salix viminalis

Cornus alba

Evolution des couleursdans le temps (principe) :

Avril-mai

Juin-Aout

Aout-Octobre

Tableau de plantation :

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Une place fonctionnelle sans limite.

Un chemin forestier passant de l’ombre à la lumière.

Un axe rectiligne qui dirige en direction de la luge d’été.

La promenade se conclue par la terrasse belvédère de l’hôtel.

Une terrasse bevédère qui surplombe les cimes du parc boisé.

Des escaliers dissimulés derrière les murs de soutènement.

Une promendade belvédère sur deux niveaux.

Contrastes est un projet qui dirige la station de Verbier en direction de son paysage, de ses vues et de son domaine skiable.

Le ski, activité centrale, est mise en avant avec un front de neige attractif qui descend jusqu’au pied du télécabine Médran. Une piste qui se termine sur une place face à la vue et qui est agrémentée par une terrasse de café.

A la période estivale, la neige laisse place à une prai-rie alpine qui égaye de ses quelques couleurs et qui indi-quent le départ en direction de la montagne.En contre-bas du mur de soutènement, un jardin de vivaces accueille de ses couleurs le promeneur. Le bleu, le rouge, le jaune et le mauve des vivaces con-trastent avec le blanc de la neige. Un escalier et un mur d’escalade permet de passer d’un niveau à l’autre.

Un élément du projet réunie tous les espaces : la pro-menade belvédère. Construite sur deux niveaux, elle dirige le regard dans deux directions : la vallée ou la montagne.

Une ouverture dans la forêt dirige en direction du re-monte pente de la luge d’été. Une luge d’été fonctionnant également en hiver grâce à son système de rails.

La promenade se termine par un bâtiment hôtel/restaurant qui possède deux terrasses aux ambiances différentes : une terrasse dominant les cimes du parc boisé et une terrasse sous le parc boisé, dans une ambiance de fraîcheur (au mileu des fougères et des hostas).

Perspective aérienne

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S’enterrer pour mieux voir

La construction d’un nouvel équipement culturel est l’occasion pour Julien de repousser l’étroitesse des espaces publics au centre de la station. Deux places en «V» se rejoignent au niveau de la nouvelle salle de spectacle/Médiathèque. De grandes baies vitrées s’ouvrent vers l’ouest, la vallée et les montagnes. Le toit devient un vaste belvédère et se prolonge par une place minérale, ouverte aux manifestations et par un parc public qui joue de la récolte des eaux pluviales.

juliEn RécHAutiER

Page 231: Bagnes atelier projet hepia 2009

Architecture du paysage | projets complets 231

juliEn RécHAutiER

Page 232: Bagnes atelier projet hepia 2009

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Le centre sportif

Un équipement sportif est toujours synonyme de vastes espaces minéralisés. Marion échappe à cette logique en enterrant les bâtiments dans la pente. La façade devient le lieu de séparation entre la fin des alpages,

en toiture, et les espaces publics de la station. L’aménagement du vallon et la récolte des eaux pluviales est l’occasion de redonner de la qualité à l’entrée du nouveau centre sportif.

mARion doubRE

VEGETAUX

Caltha palustrisLythrum salicaria

Typha minimaAlchemilla vulgarisJuncus compressusTrollius europaeusSchoenus nigricans

VEGETAUX

Sorbus ariaSalix cinerea

Amelanchier ovalisMalus domesticaMentha longifolia

VEGETAUX

Betula pendula

Tout au nord du site, l’installation naturelle des phragmites est con-servée. Elles forment des groupes denses et se plaisent sur les bords du cours d’eau qui serpente entre elles.

Petit à petit, elles forment des touradons avec leurs pousses succes-sives, et créent des bosses, apportant un charme et une ambiance au site.

Les phragmites permettent également une liaison douce entre le cen-tre sportif et le marais.

Accompagnant le chemin le long du cours d’eau, des vivaces appré-ciant les berges humides côtoient le marcheur.

S’inspirant de la végétation déjà en place, principalement des popu-lages des marais et des alchémilles, la plantation vient perpétuer ce système et l’enrichir par des plantes de même milieu.

Le cours d’eau étant ici assez rapide et bouillonnant, les plantes rap-pellent ce dynamisme avec leurs fl oraisons aux couleurs vives.

Sur cette pelouse basse, la densité végétale prend le relais. Des bos-quets d’arbres et d’arbustes viennent cacher alternativement les vues. On entend le bruit de la cascade mais on ne la voit pas, invitant ainsi le promeneur à venir chercher l’eau.

Le cours d’eau sur cette partie en pente douce est plus calme, il s’élargit à certains endroits. Pour rappeler cet aspect de l’eau plus miroitant, scintillant, des végétaux à fl oraison blanche et à feuillage gris sont plantés.

Sur ces deux paliers recouverts de graviers, l’ambiance rappelle celle des berges de torrents. Des saules sont plantés à distance irrégulière, et viennent créer des endroits plus refermés, plus intimes, où le pro-meneur peut venir s’installer.

Toujours dans cet esprit de scintillement, les végétaux sont choisis pour leur feuillage argenté et leur fl oraison blanche. Des groupes de vivaces accompagnent les saules.

Le bassin est la pièce maîtresse de l’entré sur le site. Le promeneur étant au contact direct des plantes du bassin, elles doivent être élé-gantes tant par le feuillage que la fl oraison, et créer des contrastes pour se mettre en valeur.

Le feuillage rond et large des petasites jouent avec celui des joncs fl euris et des linaigrettes, fi ns et étroits. Les fl oraisons également dé-licates peuvent être observées de près.

Sur le parvis, quelques arbres sont plantés pour apporter de l’ombra-ge et animer ce grand espace. Les bouleaux sont choisis pour l’intérêt de leur feuillage et de leur tronc, mais aussi pour leur résistance au milieu.

Plantés par petits groupes irréguliers, ils permettent de créer de pe-tits espaces de repos, ombrageant une assise.

VEGETAUX

Salix lanataSalix purpurea var.

gracilisEryngium alpinum

Silene vulgaris sbsp. prostrata

Globularia cordifoliaArtemisia absinthium

Achillea nana

VEGETAUX

Butomus umbellatusPetasites albus

Eriophorum angusti-folium

Les géantes permettent un lien entre le principal chemin d’accès au complexe du centre sportif et les jardins des chalets avoisinants. Grâce à leur grande taille elles créent un écran visuel qui s’effacent en hiver. Elles sont accompagnées de lilas et de cytises pour garder une structure permanente.

Plantées en grandes masses, elles marquent l’entrée par un effet spectaculaire et coloré.

Les bosquets permettent d’isoler le vallon du tissu épars de chalets qui l’entoure. Ils atténuent le face à face avec les façades des mai-sons individuelles quand on monte vers le marais.

Ils créent aussi des zones plus ombragées, où des vivaces de sous bois s’épanouissent et apportent de la couleur.

VEGETAUX

Phragmites australis

VEGETAUX

Inula magnifi ca ‘Sonnenstrahl’Inula racemosaAngelica gigas

Angelica archangelicaEupatorium purpureumEupatorium capillifolium

Telekia speciosaSpartina pectinataRubdeckia nitida

VEGETAUX

Corylus avellanaSambucus nigraPrunus aviumAlnus incana

Aquilegia vulgarisFilipendula ulmaria

Astrantia majorPrimula elatior

Pulmonaria angusti-folia

Les phragmites

Les vives du cours d’eau

Les bosquets de la cascade

Les salons gris

Le bassin

Le parvis

L’allée des géantes

Les lisières

Le centre sportif :: Ambiances végétales

Verbier :: Aménagement du site du centre sportif :: Marion Doubre :: Juin 2007 :: EIL Lullier

Page 233: Bagnes atelier projet hepia 2009

Architecture du paysage | projets complets 233

mARion doubRE Le centre sportif :: Ambiances

Rue du centre sportif

Place en enrobé bitumineux

Allée en béton avec inclusion de quartz

Cheminée de visited. 1 m

Canalisation polypropylène d.300

Banquette planches mélèze

Muret en schiste

Bassin de stockage

Plantes aquatiques

Plantes aquatiques

Plantes aquatiques

Bonde de vidange du bassin

Canalisation polypropylène d.300

Bloc de schiste 1x2m

Escalier béton

Abri à structure métallique

Surverse

Surface en gravier

Rigole d’éva-cuation des eaux pluviales

Chemise filtrante & drain

Pas d’âne béton

Salix purpurea var.gracilis

Salix lanata

Syringa vulgaris

Laburnum alpinum

Lame d’eau

La patinoire et son toit - terrasse Le parvis et le batiment de la piscine Le bassin de filtration Le bassin de baignade Le bassin de régénération

Les bosquets de la cascade

Les tennis extérieurs

Le parking souterrain

Le mur de verre et la sortie du parking

Les alpages

Le parking souterrainChalet privé

TrottoirChalet privéRue du Centre

sportif Trottoir Place en enrobé Bassin de stockage Salon gris Salon gris Les bosquets de la cascade

Coupe AA’ :: Echelle 1/250e

Plan de sol :: Echelle 1/150e

Coupe BB’ :: Echelle 1/250e

Coupe CC’ :: Echelle 1/250e

Verbier :: Aménagement du site du centre sportif :: Marion Doubre :: Juin 2007 :: EIL Lullier

Les bosquets de la cascade L’esplanade, activités & manifestations

Salon du véhicule écologique Combat de reines

Ski-joering Polo

Concours équestre Tennis

La porte d’entrée

Le parvis

Des équipements de qualité & un espace public convivial...

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Page 234: Bagnes atelier projet hepia 2009

234 p r oj e t s c o m p l e t s | h e p ia

Habiter le toit

Verbier manque d’une arrivée de piste de ski de qualité, actuellement coincée entre des bâtiments. Barnabé propose de changer cette situation en profitant de la construction d’un nouvel hôtel pour réaliser une grande esplanade. Le nouvel équipement s’installe dans

le talus existant en profitant de la dénivelée importante pour contruire des chambres avec terrasses vers la vue.Un travail fin des sols transforme cet espace en un fantastique belvédère estival. Ce dernier est bordé par un jardin de plantes alpines qui organise la transition avec la forêt.

bARnAbé cozon

E R B I E RVB a r n a b é C O Z O N

S E M E S T R E 6- e i l 0 7 -

ANALYSE

Le site de Medran est un grand carrefour. Il est à la jonction entre l’espace bâti et l’esâce non bâti ( pistes de ski, forêt) et entre les pentes et le plateau. Ainsi il marque un changement de système, une étape (fin de la rue commerçante, arrivée des pistes,...) ce qui en fait une charnière du schéma urbain que nous avons voulu mettre en place à Verbier.

Actuellement toutes ces composantes du site sont difficilement perceptibles sur place. Les parkings et les véhicules omniprésents masquent les usages et les enjeux de ce lieu. Le projet veut mettre l’accent sur les différents éléments qui permettrons de lire les changements progressifs de système et le caractère fédérateur de ce site..

CONCEPT

Il réside principalement dans l’expression de deux forces, deux poussées qui agissent sur le site : La poussées des pentes et à travers elle, celle des skieurs qui arrivent sur le plateau. La poussées de la forêt d�Epicea s�exprime par des langues boisées qui viennent lécher la piste et entre lesquelles vient s’installer un parc qui rapprochera les promeneurs de cette forêt jusqu’a présent assez inhospitalière.

La poussée de la piste offre un grand quai bélvèdère pour l’arrivée des pistes, en relation directe avec les terrasses des hotels alentours Cette arrivée généreuse sur le paysage et la vue sera enfin à la hauteur de l�incroyable domaine dont les skieurs bénéficient tout au long de la journée. Le plan d�urbanisme prévoit aussi de densifier la capacité de logement dans ce secteur et notament en offre hotelière. Ainsi, pour retenir cette poussée des pentes, un bâtiment mono-orienté vient s�inscrire sous l’arrivée des pistes et permet ainsi d’arriver à ski à son logement.

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Architecture du paysage | projets complets 235

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1529

1529,5

1530

1527

1526,5

1526

1525

1523

1523,5

1525

1525.31524,4

1525

1525,5

5%

1,5%

9%

9%

7%

7%

7%

E R B I E RV

Béton balayé

Béton desactivé

Platelage bois

Dallage en granit

Platelage bois

Béton balayé

Platelage bois

Enrobé bitumineux

Bassin de rétention

1530,5

1531

1531,51532

1532,5

15331533,515341534,5

15351535,515361536,5

15371537,51538

1538,5

1539

1/250

1/200

Arrivée des pistes

B a r n a b é C O Z O NS E M E S T R E 6

- e i l 0 7 -

E R B I E RV

1/150

Végétation :

A travers le projet, le site est voué à devenir une charnière qui marque la fin de la ville et la rencontre avec la forêt d’épicéa, cette dernière correspondant à une typologie caractéristique de ce territoire. Cette rencontre est suggérée par une impression de poussée, de pression de la zone forestière qui arrive jusqu’aux limites du site. Ce mouvement se traduit par des «coulées boisées» qui viennent s’immiscer sur le site. La limite de ces zones forestières est franchement marquée, il n’y a pas de strate intermédiaire entre les Epiceas qui formeront à termes une masse végétale dense et la strate herbacée. Entre deux coulées vient se loger un parc. Il est planté de bandes de vivaces dont le schéma de plantation accentue la snsation de poussée. Elles ont été choisi en fonction de leur taille (80/120 côté forêt jusqu’à 5/25 côté escalier central) et de leur couleur (un côté ombre : bleu-violet, un côté lumière : blanc-jaune). Un cheminement progressif a travers ses bandes de vivaces permet profiter du parc, il est ponctué de pause en relation plus ou moins étroite avec la forêt. Arrivée dans la forêt, une tour permet de s’élever au dessus des arbres pour redescendre en tyrolienne jusqu’au belvédère.

Liste des végétaux :

Forêt projet :

Picea AbiesLarix deciduaAlnus viridis

Fraxinus excelsiorPrunus padus

Bandes de vivaces :

Linaria angustifoliaHieracium cymosum

Genista lutea

Eriophyllum lanatumLathyrius pratensis

Medicago sativa

Anthyllis vulnerariaArnica montana

Genista sagittalis

Saxifraga granulataSedum album

Leontopodium alpinum

Aconitum napellusCentaurea montana

Clematis alpina

Campanula persifoliaLinum narbonenseOriganum vulgare

Salvia pratensisAquilegia alpina

Anthyllis montana

Gentiana acaulisAster alpinus

Phlox subulata

Plantes bords d�eau :

Acorus calamusBrunnera macrophylla

Carex eleataCarex grayi

Carex davallianaCaltha palustris

Euphorbia palustrisJuncus effusus

Salix x purpurea

Linaria angustifolia

Gentiana lutea

Arnica montana

Clematis alpina

Linaria alpina

5 ans après la plantation

15 ans après la plantation

30 ans après la plantation

Li;mites actuelles de la forêt Nouveau tracé de la foret

Aconitum nappellus, DP 0,4m, 90 unitésCentaurea montana, DP 0,4m, 100 unitésClematis alpina, D.P 0.4m, 50 unitésPhlox subulata, DP 0.5m, 50 unitésGentiana acaulis, DP 0.3m, 110 unitésAster alpinus DP 0.3m, 100 unités

1/200

1/200

1/200

1/50

B a r n a b é C O Z O NS E M E S T R E 6

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