Avril 2016 Le journal du lycée Paul-Louis Courier Gratuit...

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Le journal du lycée Paul-Louis Courier fondé en 2006 Avril 2016 n° 11 Gratuit POPOLYPTIC’ «Parler est bien, écrire est mieux; imprimer est excellente chose. Car si votre pensée est bonne, on en profite ; mauvaise, on la corrige et l’on profite encore.» Paul-Louis Courier 1O ANS !!

Transcript of Avril 2016 Le journal du lycée Paul-Louis Courier Gratuit...

Le journal du lycée Paul-Louis Courierfondé en 2006

Avril 2016n° 11

Gratuit

POPOLYPTIC’«Parler est bien, écrire est mieux; imprimer est excellente chose. Car si votre pensée est bonne, on

en profite ; mauvaise, on la corrige et l’on profite encore.» Paul-Louis Courier

1O ANS !!

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Le Popolyptic’L’équipe de rédation

Clémentine Audebert, Hugo Beaufreton, Ariane Brizard, Clotilde Corcelle, Imany Czubowski, Maïwen Deflandre, Vinciane Desbois , Vic-toria Devy, Antoine Francelle, Pauline Gal-miche, Jeanne Gasnier,Paul Gervaise,Emma Hubert, Alice Jeanjacques,Lola Loubet, Maël Ravard, Hugo Richard, Maëlle Roussel,Ambre Seigneur, Ophélie Sordet, Inès Tilin, Elie Toquet, Malo Toquet, Amélie Vanderberghe, Anna Venon, Marin Chapoutot, Jean-Sébastien Gey, Brieuc Massicard, Gaspar M.

Direction de la rédaction :Agnès De-villard, Isabelle Knor, Caroline Gaume

Maquette : C. Gaume

Imprimerie spéciale

Éditorial SOMMAIRE

La vie du lycéeL’UNSS Danse 3De nouveaux guides 4 5 révélations choc… 5Réflexion Philosophique 6Étudier à l’étranger (2) 7Escapade parisienne 8La double inconstance 8Japan Festival 9

DossierNaissance d’un journal 10Dix raisons d’être heureux 10Dix résolutions 11Dix Commandements 11Dix films, Dix livres 12Dix spots incontournables 13Dix événements 14Dix chansons 15Dix inventions 15Dix expressions 16Le Grenier 17

Les expertsFilm, Série 18Livres 19-20

« Sinon l’enfance, qu’y avait-il alors qu’il n’y a plus ?» S.J. Perse

Tout y était peut-être déjà puisque ces têtes blondes ou brunes de dix ans,

ces croqueurs de nature, buveurs de coca, amis des animaux, rêveurs, rieurs, curieux, sérieux, étonnés et profonds sont toujours ceux-là, les mêmes, qui n’en perdent pas une miette, songent, s’interrogent, voudraient savoir, et ouvrent grand les yeux sur le monde. La preuve : mûris, grandis, élèves ou professeurs au lycée Paul-Louis Courier, ils sont devenus les journalistes du Popolyptic.

Ce numéro spécial, un record de pages ! fait comme toujours la part belle à l’actualité du lycée : les danseurs champions, les musiciens qui espèrent un public nombreux au fil de leurs concerts en salle polyvalente ou ailleurs (toujours annoncés par affichage), les découvreurs et explorateurs de pays, expositions et spectacles.

Ce numéro 11 célèbre aussi les dix ans d’existence du journal, évoque sa fondation avec Madame Doucet et propose de revenir sur ces dix dernières années dans l’actualité, la technique, la langue, la mode, la chanson. 2006-2016 : difficile de cerner une décennie, de reconnaître à coup sûr ce qui déjà fait date, ce qui marque un tournant, une étape, un début. On a essayé de capter une atmosphère et de repérer l’essentiel en mêlant souvenirs-souvenirs et enquête minutieuse. Mais vous avez un droit de réponse dans le prochain numéro

Repérez l’un de nous dans le lycée (facile, vous avez déjà la photo ... à vieillir à peine !) et confiez-lui un oubli majeur, une pépite cachée dans cette rétrospective somme toute très partiale.

A moins que sur le thème de la NUIT, dossier du prochain numéro, ou sur quelque autre sujet qui vous tient à cœur, vous n’ayez une proposition d’article. Rédigez, nous sommes là pour vous faire entendre.

Agnès Devillard

- LA VIE DU LYCÉE –

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Certes... mais qu’est-ce que c’est que l’UNSS ? C’est l’Union Nationale des Sports Scolaires qui pro-

pose des activités encadrées par un professeur d’EPS du lycée et pratiquées seulement par des élèves volon-taires. Selon les affinités du professeur et les demandes des élèves, il peut s’agir de handball, de rugby, de cross, d’athlétisme ou d’équitation ...

Jusqu’à présent, personne ne s’était aventuré en danse au lycée ... jusqu’à ce que des élèves de TMD décident de former un groupe de danseurs (Jazz et Contemporain) et de présenter une chorégraphie aux Championnats Académiques de Danse UNSS, à Loches, le 9 mars dernier. Et le groupe est arrivé premier ! Il se retrouvera donc le 9 mai à Romans-sur-Isère, près de Grenoble, pour affronter tous les lycées de France en compétition...

J’ai participé plusieurs fois aux Championnats de France avec mon Collège. C’est tout naturellement que j’ai proposé à des élèves de ma classe de se lancer dans l’aventure. Ils ont tous de suite été partants. Au départ, on était 10, mais comme on devait se réunir une fois par semaine et s’investir à fond, on a en a perdu 3 en cours de route. Le groupe s’est donc retrouvé une heure et demie le vendredi au Conservatoire, depuis le mois de janvier, pour travailler sur la chorégraphie. On a choisi le thème de l’intimité. Les danseurs ont pu s’exprimer sur «auto-portrait», «duos-contact», «solitude» etc... Plusieurs musiques ont été proposées, trois morceaux ont été choisis. Ensuite, le travail a avancé et a évolué selon les suggestions de chacun.

La chorégraphie présentée à Loches dure 8 minutes, mais elle va être retravaillée pour Le Championnat de France : « on peut toujours s’améliorer » déclarent les danseurs. Il faut la faire adhérer le plus possible à l’ar-gument : « Face au jugement, au regard de l’autre ; face au contact doux, timide, cru... Pour en revenir à l’inno-cente enfance ; face à l’absence de lâcher-prise, l’intimi-té finit par éclater au grand jour. Comment suis-je face à la puissance du groupe, je suis... intime ».

Rendez-vous dans le prochain Popolyptic’ pour l’an-nonce des résultats. En attendant, on croise les doigts !

Lila Geneix

Paul-Louis Courier est en route pour les championnats de France de l’UNSS danse !

Le goût du sans Le mardi 26 janvier à 18h, un concert a eu lieu dans

la salle polyvalente de Paul-Louis Courier. Deux belles voix, une guitare, un piano et même une

assistante percussions : tout pour un petit moment sympa. Nous n'avons même pas eu à chercher des places à travers la foule (25 personnes …) avant que le concert ne commence.

Le répertoire doux et un peu mélancolique a été dynamisé par des chansons joyeuses et l'organisation un peu bancale a apporté une ambiance plutôt conviviale.

Après un tonnerre d'applaudissements à petite échelle pour les artistes, la MDL a lancé une tombola pleine de rebondissements (si si, je vous assure). À la clef, une trousse Beatles, des cordes de guitare et une affiche du concert dédicacée, bref, de quoi faire rêver.

Prochainement, venez grossir le nombre de spectateurs dans les concerts, on passe toujours un excellent moment, vous ne serez pas déçu !

Maï D.

- LA VIE DU LYCÉE –

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De nouveaux guidesComme vous l’avez sûrement

remarqué, il y a eu une exposition au CDI sur Anne Frank et de nombreuses classes l’ont visitée. Mais savez-vous que ces visites ont été guidées par des élèves et non par des professeurs ou des documentalistes ? Ces élèves ont eu la chance d’avoir une formation pour cette exposition.

Je ne vais pas vous parler d’Anne Frank parce que cela n’aurait aucun intérêt puisque l’exposition a fait son boulot. Je vais plutôt vous parler de cette fameuse formation.

Tout d’abord, les élèves participant à cette formation sont tous germanistes que ce soit du collège ou du lycée. Pendant trois jours, une personne membre de l’association « La Maison Anne Frank » et venue nous donner des cours. C’est grâce à cette même association que l’exposition a eu lieu au lycée. Pendant trois jours, nous étions dispensés de cours mais nous avons travaillé de 8h30 à 11h30 et de 13h à 16h.

Notre intervenante nous a proposé différentes activités. Nous avons d’abord découvert les différentes personnes dans l’entourage d’Anne par groupe de 4 ou 5. Puis nous avons étudié l’histoire de l’Allemagne et celle d’Anne entre 1918 et 1945. Nous nous sommes aussi entraînés à présenter l’exposition et à parler en continu.

En dehors du contexte de l’exposition, nous avons fait une autre activité très intéressante. L’intervenante nous a dit : « L’ONU a trouvé une nouvelle île dans le Pacifique. Cette île est régie par différents droits ou devoirs. Prenez 5 articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Ensuite présentez-les au reste de la classe dans un langage autre que le français. » Bien sûr, nous ne devions écrire aucun mot sur la fiche

de présentation, nous pouvions par contre dessiner des symboles ou des dessins.

Pour terminer la formation, nous avons fait un débat sur une phrase d’Anne Frank écrite dans son journal, « Je continue à croire, malgré tout, en la bonté innée des hommes » Nous avons débattu pendant une demi-heure un mercredi après-midi. Eh oui, on avait cours le mercredi après-midi ! À l’issue de cette formation, les « jeunes guides » ont présenté l’exposition par groupe de 2, devant des classes différentes et à deux reprises.

J’ai trouvé cette formation très intéressante et instructive. L’intervenante était très sympa et le sujet de l’exposition porte aussi sur l’actualité d’aujourd’hui. Malheureusement l’exposition n’est plus au lycée. L’intervenante est revenue reprendre les toiles et nous remettre en tant que guides de l’exposition, un diplôme attestant de cette formation.

Paul G.

Image: Maison Anne Frank

«  Je  continue  à  croire, malgré  tout,  en  la  bonté innée des hommes »

Les TMD en spectacleLes TMD nous ont préparé un spectacle qui

s’est tenu le vendredi 4 mars en salle Poly. Au programme, chant, musique et danse, à travers 16 morceaux extrêmement variés, allant de Mozart aux Jackson Five.

Même si je ne suis pas très sensible à la musique uniquement instrumentale (avec un concerto pour flûte et piano de Romberg, et au Bransle des Lavandières notamment), j’ai trouvé que les élèves étaient époustouflant et talentueux, j’ai adoré les danses comme la chorégraphie créée par Anaïs, Aurore et Léa (à partir de Run Boy Run de Woodkid) ainsi que les danses sur A time to Fear (The Art of noise) et J’ai vu (Niagara).

Ce répertoire très varié nous a montré la grande diversité des thèmes et genres abordés en classe de TMD.

Maï D.

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- LA VIE DU LYCÉE –

5 Révélations chocs sur …. Mme Piquet

1. Institutrice, prof spécialisée, documentaliste : quel CV !

Vous pensiez qu’on était documentaliste à vie ? Que nenni ! En effet, Mme Piquet a d’abord été institu-trice pendant dix ans, elle s’occupait principalement de CM2. Elle a ensuite travaillé en tant que prof spé-cialisée en aidant des enfants en difficulté. Au fur et à mesure, Mme Piquet s’est aperçue qu’arpenter les bi-bliothèques lui plaisait davantage, et hop, c’était parti pour le CAPES de documentaliste. (Vous voyez, pas de stress, on peut tou-jours changer d’orientation.)

2. Voyageuse dans l’âme

Eh oui, vous ne le saviez sûrement pas, mais Mme Piquet a travaillé à travers toute la France : Orléans, Tours mais aussi dans le 95 et puis dans un endroit un peu plus perdu au fin fond de l’Alsace. Comme quoi, on voyage beaucoup plus en étant documentaliste qu’en étant CPE (voir interview de M. Godefroy) …

3. Attention au seau !!

Maintenant que nous connaissons la plus grosse gaffe du cuisinier et du CPE, place à celle de Mme Piquet :

« Il était une fois une professeure de CM2 qui devait passer une inspection. Derrière la porte de sa salle, le seau d’eau qui servait à nettoyer le tableau était bien rempli, mais ... … La suite ? Un indice : un bas de panta-lon mouillé.»

4. Particularités de certains livres

Quels livres sont les plus empruntés ? Sûrement les Hunger Games au vu du box office du début d’année.

Et les moins empruntés ? « Il y en a tellement … » nous a-t-elle répondu. Mais selon elle, cela reste quand même le rayon philo qui contient les livres les plus neufs. Alors n’hésitez pas pour une future thèse sur ce sujet, au CDI vous aurez tous les livres à votre disposition.

Quel est le livre le plus volé ? Mme Piquet nous a répondu du tac au tac « C’est sans aucun doute Moi, Christiane F. 13 ans droguée prostituée ». Les élèves auraient-ils honte d’emprunter ce livre ? Cela semble l’explication la plus probable. Alors, soyez gentil, es-sayez de vous faufiler discrètement vers le CDI et ren-dez le livre, personne ne vous verra !

5. La p’tite vie au CDI

Si Mme Piquet est bien connue des élèves, elle nous avoue qu’il faut des années pour que certains profs

mettent les pieds dans le CDI. Mettre en place des pro-jets pour tout le lycée est un vrai travail sur la durée, mais de-puis 9 ans, elle a eu le temps de rentrer en contact avec tout le monde.

Si Mme Piquet réclame parfois le silence, elle est la première bavarde à avoir

quelque chose à raconter, et pardonne facilement les plus bruyants. (Mais ne parlez quand même pas trop fort ...)

Et un bonus pour la route : Hobbies, hobbies ?

Mais que peut bien faire une documentaliste à part lire ? Facile : de la marche tous les mardis et de la cho-rale, beaucoup de chorale, depuis longtemps …

V.D. et J. G.

- LA VIE DU LYCÉE –

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Réflexion Philosophique no 3

Le Lycée des Excellences

Paul-Louis Courier, le Lycée des Excellences. Sans pression. D’ailleurs chacun sait que passé la

porte du lycée, il va devenir un génie. Pas de question. Pas de choix. Pas de soucis. Easy. Bon, alors, certes, il faut choisir une filière et une option si possible : TMD, Bachibac, Abibac, Section euro …

Un éventail de possibilités pour devenir l’être le plus recherché par de futurs employeurs !

Plus besoin de conseillers d’orientation, de fac ou même de King Kong. Et on veut que ça se sache, parce que le meilleur lycée, c’est le nôtre ! Alors, à chaque fin de lettre, Paul-Louis Courier signe « le lycée des excellences », au cas où on oublierait, on n’est jamais trop prudent.

D’ailleurs selon nos informations, Descartes et Grammont en sont malades ! Verts de jalousie comme on dit dans le milieu ! Ils perdent des clients … Pour contrecarrer le slogan, on dit même que Descartes voulait adopter le nom de « Super lycée qui déchire, ici on vous file des bonbons » mais bon, ce ne sont que des bruits de couloirs.

Alors, l’emballage est-il le reflet du produit ?

Les Ailes

Étudier à l’étranger, ça vous tente ? 2e Partie

Maintenant que nous avons achevé la partie fastidieuse de la préparation au  voyage,  nous  pouvons  parler  de l’expérience en elle-même, qui passe par l’émerveillement mais aussi par la perplexité qui nous envahit lorsqu’on découvre un pays.

Lorsque je suis arrivée à Seattle (État de Washing-ton), dès le premier instant cela m’a sauté au

visage : le « culture shock », ce qui comme vous pou-vez le deviner, signifie « le choc des cultures ». Ce sont toutes ces petites variantes du quotidien, ces activités, ces comportements à la fois si proches et si lointains qu’on n’imagine pas qu’ils puissent être faits autre-ment. Je dis bien « dès le premier instant » : en arri-vant à l’aéroport – après avoir passé la douane fébri-lement – je découvre enfin ma famille d’accueil, Joe, Jennifer et leurs enfants et je…leur fais la bise ! Mais je me rends compte que Joe est très mal à l’aise et que les autres membres de la famille essaient de m’imiter consciencieusement pour me rendre mes bisous. Ah ! Première boulette ! Aux États-Unis on ne fait pas la bise pour se saluer ; on se serre la main ou on se fait un câlin si on se connaît bien mais pas d’embrassade à la française. Je comprends maintenant, d’où vient le mot « French kiss »…

Ensuite, nous nous dirigeons vers un supermar-ché car Jennifer veut gentiment acheter de la nour-riture que j’aime. Et là aussi : « astonishment » (=stupéfaction). Le magasin, ÉNORME, propose tout en quantités gargantuesques, les pommes s’achètent en cartons de 20, les steaks hachés surgelés par 50, les bouteilles de lait font « one gal » ce qui équivaut à 3,7 litres. De plus, le supermarché a un très grand rayon électroménager mais aussi des rayons meubles, vêtements, décoration, une jardinerie et même une véritable pharmacie ! C’est un vrai centre commercial à la seule différence que tout provient de la même

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marque…celle du magasin…Ah, les multinationales américaines !

Nous remontons enfin dans la voiture (une voiture 9 places tout de même… avec 12 « cup holders » (les socles pour les gobelets) au cas où on aurait envie de boire un café et un coca en même temps…) et je demande si nous sommes loin de la maison, car je me sens un peu nauséeuse après ce voyage. Ma famille d’accueil me répond que non, pourtant nous arrivons 45 minutes plus tard chez eux !

Les Américains n’ont pas du tout la même notion des distances que les Français. Ma famille m’emme-nait à la danse deux fois par semaine, ce qui leur fai-sait un aller-retour d’une heure et ils trouvaient ça court ! Pendant l’été, nous avons fait un « road trip » pour aller à San Francisco. Comme nous voulions vi-siter des villes sur la route, nous ne roulions QUE 5 heures par jour, mais Joe m’a dit qu’une fois ils étaient descendus à Disneyland en Californie en l’espace de 2 jours seulement (regardez la carte) !

L’heure des repas est aussi différente, aux États-Unis, comme en Angleterre, on mange vers 18h ,ce qui nous laisse la possibilité de ressortir, d’aller faire des courses après le dîner. Au début ce fut une expérience un peu étonnante pour moi qui mangeais souvent vers 20h30 en France ; mais ma famille m’a expliqué qu’elle ne trouvait pas bon pour la santé de se coucher juste après avoir mangé sans avoir eu le temps de di-gérer. Cela me parut être une raison tout à fait valable, comme quoi il est bon de rester ouvert d’esprit !

Je finirai par donner une dernière anecdote qui concerne la messe du dimanche car lorsque je suis rentrée en France, ce fut une interrogation récurrente de la part de mes proches. Je n’avais jamais assisté à une messe en dehors d’un mariage ou d’un enterre-ment mais pourtant j’ai trouvé ça très intéressant…du moins les premiers mois ! Les premiers mois vous êtes comme dans un film d’aventure, tout est nou-veau, intéressant, époustouflant. Simplement aller

faire les courses ou se balader dans la rue est une réelle découverte ; mais au bout de quelques mois, lorsque l’émerveillement s’est un peu estompé, que l’hiver arrive et que votre famille vous manque plus que d’habitude, il ne faut pas se laisser happer par l’émotion qui vous submerge. Ce changement d’émo-tions est assez typique car on rentre dans une routine mais cela ne veut pas dire que votre expérience est ratée, loin de là, il faut rester curieux et ne pas se re-plier sur soi-même. Cette relation plus stabilisée avec votre famille d’accueil vous donnera l’opportunité de la rendre plus profonde et forte.

C’est normal d’appréhender un peu le voyage car il va forcément chambouler votre quotidien et vous de-vrez faire des concessions et des efforts d’adaptation mais le plus important reste de vouloir découvrir, de s’intéresser aux personnes qui vous entourent, globa-lement, de vivre cette expérience pleinement. Si un respect et une confiance mutuels s’installent avec la famille, elle vous laissera faire vos propres choix et vous pourrez vous dispenser de certaines activités lorsque vous n’en aurez pas envie. Il suffit juste d’être sincère et à l’écoute et votre relation deviendra facile et agréable.

Alors... Lancez-vous ! Lola Loubet

EscapadeparisienneSamedi 27 février. Ciel dégagé, températures

frisquettes, brise un brin piquante. Pas de grasse matinée pour les élèves de 505, 531, 509 et 641, ainsi que pour six de leurs professeurs. Rendez-vous pris à huit heures trente devant le château de Tours. Direction Paris. Midi et demie. Arrivée au Palais Royal pour un pique nique sous le soleil d’hiver. Mais pas le temps de trop s’appesantir sur les bancs du jardin, il faut filer en face ! Le Louvre.

À nous la demeure royale convertie en un prestigieux musée, sous les commentaires éclairants d’une conférencière. Et ça fait quelque chose tout de même d’assister au sacre de Napoléon, de voir l’allégorie de la liberté se dresser drapeau tricolore au poing, de croiser le regard d’une certaine Joconde… Rencontre étonnante avec ces peintures, ces sculptures appartenant à la mémoire collective. La victoire de Samothrace, La Vénus de Milo, Le Radeau de la Méduse. Double cadeau en prime : découverte de la galerie

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d’Apollon et du trésor des Rois de France, ainsi qu’un rayon de soleil illuminant la sculpture d’Antonio Canova, Psyché ranimée par le baiser de l’Amour... Cela a quelque chose de magique et de magnifique. On ne dirait plus du marbre…

Ensuite, à nouveau pas le temps de s’émerveiller devant les vitrines, on décolle pour une promenade à travers Paris. Ou un voyage dans le temps. Un saut pour quelques heures dans l’univers de Bel Ami, roman de Guy de Maupassant. D’anciennes galeries où paraissaient les belles dames, la Bourse, l’Opéra Garnier. Être un peu grisé par l’atmosphère étourdissante des grands boulevards haussmanniens, l’effervescence de la ville Lumière. Petit saut à la Madeleine, qui comme son nom ne l’indique pas, est une église. En descendre les marches à la manière de Georges Duroy, héros séducteur du récit précédemment cité. L’obélisque et le Sénat. Paris qui s’agenouille devant notre puissance nouvelle (ou pas). Enfin viennent trois quarts d’heure de presque liberté, à dépenser joyeusement avec ses amis sur les Champs Élysée.

On est quand même bien content de se retrouver au chaud pour partager un repas au Carrousel du Louvre. Et filons ensuite à la Comédie Française pour le clou de cette journée ! Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, modernisé par la mise en scène de Denis Podalydès. Écrite en 1897, cette pièce a su traverser les années et fait partie de ce patrimoine classique à protéger. Un triangle amoureux : Cyrano, Christian et Roxane. Cyrano est un homme éloquent, ayant de l’esprit mais qui se trouve trop laid à cause de son nez et refuse alors de se déclarer à Roxane. Christian quant à lui, est beau ; cependant «devant les femmes, [il] ne sait que se taire». Alors à eux deux, ils décident de former «un héros de roman» pour séduire Roxane. «Je serai ton esprit, tu seras ma beauté.» Le pacte est scellé. La Comédie Française est un décor somptueux pour «les mots chers et fous» de Cyrano. Trois heures de grand théâtre (avec entracte) qu’on ne sent pas filer. Trois heures d’aventures, de batailles, de combats épiques. Trois heures à entendre la voix vibrante des comédiens. Trois heures d’amour et de poésie. Trois heures au côté de cette langue claire et

éblouissante. Alors c’est évident, ça claque un peu, ça émeut, ça ne laisse pas indifférent. Pour preuve : 18 salves d’applaudissements.

Pour conclure, une escapade bien agréable, incroyable, géniale (vous pouvez inclure ici tous vos adjectifs laudatifs préférés). Bref ça valait largement ces (quelques) heures de sommeil manquées !

YPC

La Double inconstance des 642

- LA VIE DU LYCÉE –

J’ai bien aimé…la pièce, c’était comique, surtout le moment où

Trivelin s’est fait taper par Arlequin. Mais ce qui m’a déçue, c’est de ne pas avoir vu Arlequin avec sa tenue traditionnelle et Silvia avec sa tenue de paysanne.(Yaha)

le décor, le jeu des acteurs, la mise en scène, l’humour de la pièce, mais le dernier acte était moins drôle. (Quentin)

les scènes entre le prince et Silvia et le décor du fond avec vue du balcon. On s’y croyait vraiment. L’intérieur de la Comédie française est magnifique ! (Nawel)

la pièce ; je l’ai trouvée plus comique que le livre. J’ai préféré le début, lorsque l’on découvre les personnages. (Julie T.)

l’impression d’avoir vue sur une vraie rue de Paris. Les décors et les effets spéciaux étaient très bien faits. (Medhi)

J’ai beaucoup aimé…le début de la pièce qui donne l’impression d’une

répétition et l’évolution des costumes au fur et à mesure. Les décors qui sont très bien faits avaient l’air réels. (Julie H.)

les décors et la mise en scène, surtout le moment où le prince prend son bain. Le théâtre de la Comédie française est un endroit magnifique et chargé d’histoire. Les acteurs étaient superbes et jouaient très bien. (Rébecca)

la pièce en elle-même, les acteurs étaient très professionnels et les décors exquis. (Matthieu)

cette représentation portée par de très bons acteurs, bien qu’elle m’ait parue un peu longue dans les vingt dernières minutes. (Jules)

la pièce et le jeu des comédiens. Les décors étaient magnifiques, presque réels. La modernité de la pièce m’a surprise, surtout Lisette avec ses claquettes roses. (Elise)

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la pièce. C’était la première fois que j’allais au théâtre et je n’ai pas été déçu. C’est différent du cinéma. (Sami)

la pièce, surtout le moment où Lisette essayait de faire un regard séduisant à Arlequin. (Nisrine)

J’ai adoré …la pièce. Le rôle et l’acteur du prince étaient géniaux.

Mais je n’ai pas aimé le rôle de Silvia car je l’ai trouvé étrange. Les décors étaient très beaux et bien travaillés. On ne s’ennuie pas car c’est plutôt dynamique et ça rebondit par moments. (Tim)

la pièce. Les comédiens étaient très bien, les décors parfaits. Le fait d’avoir lu la pièce en cours, permettait de mieux l’apprécier. Cela donne envie de retourner au théâtre. (Manon)

Cette pièce était comique, moderne, précise. (Maxime)

Une très belle pièce avec un de superbes décors : tout l’espace du plateau était utilisé. La pièce était très vivante mais m’a quand même parue longue. (Henri)

Le décor, les costumes et les comédiens étaient très beaux. Même si la pièce est assez longue, elle passe assez vite. (Louanne)

C’était une découverte, je n’avais jamais vu de représentation théâtrale en vrai. J’ai eu un peu de mal à comprendre au début mais cela m’a énormément plu car c’était une nouvelle expérience. (Wassila)

Je ne m’attendais pas à un si joli décor et ne pensais pas rigoler avec une pièce de théâtre mais les acteurs ont très bien joué et cette pièce m’a beaucoup plu. Je n’étais jamais au théâtre et j’y retournerais volontiers. (Simon)

Voir cette pièce de théâtre était une super expérience. (Eden)

Japan festivalVous avez sûrement entendu parler d’un festival

extraordinaire au cœur de Tours pour les geeks, fans de mangas ou tout simplement pour les petits curieux : le Japan Festival Tours ! Pour ceux qui l’auraient raté ou qui ne sauraient pas de quoi il s’agit, le Popolyptic est là pour vous.

Pour cette deuxième année, le Japan nous a proposé une multitude d’activités, une expo extrêmement

intéressante, des cosplays sublimes et une ambiance à vous couper le souffle. Le thème du festival : Steampunk. Pour ceux qui voient là un mot barbare, le steampunk est un courant esthétique, d’origine littéraire. Il prend ses références dans la révolution industrielle londonienne, la science-fiction et le monde apocalyptique. Nous avons pu croiser, ce week-end-là, de jeunes steampunkers dont certaines parties du corps étaient remplacées par des éléments mécaniques, masques à gaz greffés sur le visage par exemple.

À ce rassemblement, tous les courants se retrouvent, les mangas comme les geeks ou encore les fans de Youtubeurs. C’était l’occasion d’y rencontrer certains youtubers comme Bob Lenon, Le Joueur du Grenier…, de pouvoir assister à un concert de CrysAlys Zone Beta, chanteuse hologramme fort célèbre (pour ceux qui ne connaissent pas, elle est un peu comme Hatsune Miku des Vocaloïd).

C’était aussi l’occasion de s’initier à toutes sortes de traditions japonaises telles que le Shôgi (les échecs japonais), l’origami, la calligraphie et de découvrir le théâtre japonais peu connu en France. Lors de ce week-end, de nombreux dessinateurs étaient présents et disponibles dont les célèbres dessinateurs des « Cités d’Or » ou encore « Il était une fois la vie ». Au même étage qu’eux, une exposition sur des œuvres animées franco-japonaises, Candy par exemple, était organisée. Et bien évidemment, qui dit « Japon », dit « jeux vidéos » ! On pouvait tout à fait jouer à nos jeux préférés avec ou contre nos amis, ou bien tout simplement jouer contre un(e) parfait(e) inconnu(e).Pour tous les amateurs de cosplay (transformation en son héros ou héroïne préféré(e) dans le moindre détail), de nombreux exposants proposaient des accessoires, costumes , perruques… afin de donner vie à notre idole.

Mais comment faire ce voyage sans découvrir la nourriture japonaise ? Déguster des Ramens, délicieuses nouilles japonaises si appréciées de Naruto, en sirotant une Ramune, limonade typiquement japonaise. Découvrir les Onigiris, petits triangles de riz salés ou sucrés et dont l’intérieur est garni de thon par exemple, ou ces fameux Bentos, petits plats japonais préparés dans ces petites boîtes trop Kawaii, connues dans le monde entier.

Pour ma part, très impatiente de retrouver ce monde qui est devenu le mien, je me suis enfin sentie à ma place au milieu de tous ces passionnés. Cela fait du bien d’avoir notre festival sur le Japon. En tout cas, je m’y suis bien amusée et espère sincèrement pourvoir y retourner l’année prochaine et vous y croiser.

Le petit loup solitaire

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- 10 ANS ! –

Naissance d’un journalRenseignements pris auprès de Madame Doucet, première rédactrice en chef de Popolyptic ... en l’an 2006.

Vous le voyez souvent ou de temps en temps, dans les mains d’un élève ou sur un bureau, un

présentoir, mais savez-vous comment il est né ?

Le principe actif ?

Les journalistes. Le journal est donc né il y a dix ans, à l’initiative de deux élèves de seconde qui avaient le crayon qui les démangeait et avec l’aide de Mme Doucet, professeur de français. Elle dirigea d’ailleurs l’équipe journalistique, souvent constituée d’une dizaine d‘élèves, pendant six ans (avec l’aide de Mme Bovani). Les élèves se réunissaient deux fois par semaine le mercredi et un autre jour qui pouvait varier, mais qui était souvent le vendredi.

Les excipients ?Locaux, matériel, mise en page ... Toute l’histoire du

journal s’est, à peu près, passée toujours au même endroit : la mezzanine du CDI. Au début, la mise en page se faisait au lycée (dans la mezzanine justement) et par les élèves mais comme c’est long et compliqué, maintenant, on exploite une prof qui le fait chez elle. Le système d’imprimerie, par contre, n’a pas changé : on a toujours fait imprimer à l’extérieur par Corep. Et vous savez pourquoi ? parce que le lycée facture trop cher ... Quatre à cinq cent exemplaires de chaque numéro étaient donc tirés chez cet imprimeur et assemblés à la main (eh oui !) au lycée, par les vaillants journalistes, le résultat faisant huit à douze pages.

La conséquence de ce schmilblick/cet assemblage savant ?

Les sujets. La première année, les écrivains en herbe ont sorti cinq numéros et parlaient de ce dont ils avaient envie sur le moment : l’actualité, le cinéma, les jeux, les livres (oui, il existe des gens qui aiment parler de livres, je sais, c’est étrange, mais que voulez vous ?), enfin bref, un peu de tout. Mais la 2e année, ils ont eu une illumination et le « dossier spécial » est apparu ! Il perdure encore aujourd’hui, soit dit en passant. Quelques exemples en vrac de dossiers spéciaux : les déchets, les cheveux, le blanc, la nuit ...

Quelques effets secondaires

Le journal a gagné plusieurs fois le premier prix d’un concours de beauté des sourcils. Nan, je déconne, il a gagné trois fois le premier prix du concours CLEMI, qui est un concours de journaux lycéens. Il faut envoyer trois numéros du journal en janvier et il y a un jury qui choisit le meilleur lycée. Enfin le meilleur journal lycéen. Oui mais il y en a trois à chaque fois ... C’est compliqué cette histoire ! Ces premières places ont d’ailleurs permis de gagner, entre autres, un appareil photo et une imprimante.

x.

10 bonnesraisons d’être heureux

1. Se régaler avec les chocolats de Noël puis enchaî-ner avec la galette et les œufs de Pâques.

2. Prendre un café bien chaud avec ses potes quand il fait un froid de canard.

3. Être enseveli sous un tas de couettes en plein hiver.

4. Faire un gâteau et chocolat et lécher la casserole.5. Passer une soirée entre amis avec pizza, bon film

ou match de foot.6. Se sentir tout neuf en sortant de la piscine.7. Voir les jours qui rallongent.8. Ne rien faire un après-midi, juste une tasse de thé

et un livre.9. Jouer aux cartes en famille.10. Sentir le vent sur son visage.

POPOLYPTIC’11

- 10 ANS ! –

10 Bonnes Résolutions qu’on ne tient JAMAIS

1. Arrêter de fumer : c’est ce qu’on se dit tous mais une fois que t’as commencé, ce n’est pas « cette année promis j’arrête » qui va faire disparaître l’addiction. Par contre, « Cette année encore, je touche pas à la clope », ça, c’est bien.

2. Perdre du poids/Faire attention à son alimentation/Se mettre au régime... : C’est juste impossible, avec tout le foie gras, le chocolat qui nous reste après les repas des fêtes... et puis la galette, ensuite Pâques. De toutes façons, t’as encore de la marge, l’été c’est pas tout de suite.

3. Travailler plus : bah oui, on se dit tous allez, je m’y mets... mais en fait non parce qu’on passe déjà beaucoup de temps en cours, et que s’amuser c’est mieux ;). En plus, t’as toujours le p’tit frère ou la p’tite sœur qui regarde la télé et mine de rien, les dessins animés, c’est chouette. De toute façon, le Bac c’est dans longtemps...

4. Faire du sport : OK, il y a le réchauffement climatique, n’empêche faire un footing sous la flotte avec les pieds qui s’enlisent dans la gadoue et se peler les miches un dimanche matin, bah on repassera, hein! Pour le reste du temps, vu qu’on a décidé de bosser plus...

5. Être exemplaire (plus ou moins) : en même temps, si t’es le seul à prendre ce genre de décision... en plus tous tes copains ont décidé d’étaler leurs bonnes résolutions qu’ils arrivent à tenir, EUX !

6. Ranger sa chambre : Pour quoi faire ? Sérieusement dans 2 minutes, il faudra ressortir des trucs...

7. Se sentir heureux le samedi matin quand il pleut.

8. Se coucher plus tôt (en semaine) : on ne peut pas, les profs nous chargent trop de travail. Comment ça, je passe des heures sur mon téléphone ? Il faut bien décompresser un peu après les cours...

9. Être moins connecté : How is it possible ? Avec tous les jeux et les DVD qu’on a eus à Noël ? Et pis, les séries américaines reprennent après la « pause hivernale »... (argument imparable) Disons que le monde est contre toi.

10. Lire le Journal : car c’est cool, c’est frais, c’est

intéressant, et comme ça, j’aurais pas écrit tout ceci pour rien ;-)

Maï D.

Les Dix Commandementsdu Lycéen

Il y a quelques millénaires, un homme appelé Moïse apporta sur terre la parole de dieu : Les Dix

Commandements. Mais bon, tous ces trucs, c’est un peu dépassé (les tablettes n’étaient même pas tactiles !) … Donc, en l’honneur des dix ans du Popolyptic’, on a pensé à dépoussiérer toutes ces vieilleries sous le titre bien plus accrocheur des Dix Commandements du Lycéen.

1. Premièrement, l’école est laïque, donc tu ne croiras pas en Dieu (en tout cas tu ne le montreras pas au lycée). En fait, tu ne croiras en rien, ça tombe bien, tu es un adolescent blasé qui n’en n’a rien à faire.

2. Le matin, quand le réveil sonnera, tu grappilleras cinq minutes de sommeil supplémentaires pour compléter ta nuit.

3. Tu arriveras en retard en cours et tu inventeras une excuse bidon qui ne convaincra pas tes profs.

4. Tu ne commettras pas de triche (ou alors sans te faire prendre) et tu ne convoiteras pas la note de ton voisin (tu n’avais qu’à réviser).

5. Tu n’écouteras pas en cours, question de principe.

6. À la cantine, quel que soit l’endroit où tu te trouves dans la file, tu râleras parce que ceux d’à côté avanceront toujours plus vite.

7. Ton téléphone sonnera quand tu seras en cours et tu prétendras avoir oublié de l’éteindre.

8. Quand tu rentreras chez toi, tes parents te demanderont pourquoi tu fais la gueule, et ça t’énervera.

9. Tu te coucheras tard car au dernier moment tu te rendras compte que tu as zappé un contrôle, Facebook te l’a fait oublier (Il est vicieux hein ?).

10.Tu feras du dimanche un jour sacré ; pendant six jours tu travailleras et tu feras ton ouvrage mais le septième est le jour du repos : tu ne feras aucun ouvrage (Tant pis pour le DM).

Elie et Malo

POPOLYPTIC’12

- 10 ANS ! –

Retour vers le…Ah, les films ! Au cinéma comme en DVD, ils

ont bercé notre enfance comme celle de nos parents. Ils peuvent nous faire angoisser, rire, réfléchir voire même pleurer. Alors pour les 10 ans du Popolytic’, on vous propose un petit retour dans le passé à la découverte ou à la redécouverte des meilleurs films de ces dix dernières années.

En 2006, sort l’avant-dernier film des péripéties de Jack Sparrow. On se souvient tous de Davy Jones, cet « homme-poisson » portant une barbe en tentacules, effet d’une malédiction. C’est dans ce volet de Pirates des Caraïbes que notre chère Elizabeth Swan et notre beau Will Turner cesseront l’aventure.

Sors ta baguette magique, ton chaudron et abracadabra… Eh oui Harry Potter nous emmène, en 2007, en compagnie de ses deux meilleurs amis, Ron et Hermione, dans les sombres secrets de l’Ordre du Phénix. Harry a revu dans l’épisode antérieur la résurrection de Voldemort, cependant personne ne le croit. Comment va-t-il faire alors que ce dernier veut reconstituer son armée et que Dolores Ombrage, qui a pris la direction de Poudlard, s’acharne sur notre jeune sorcier ?

Mets ton costume, sors ta Batmobile et va à la rescousse de Gotham City. Eh oui, le sombre héros des éditions DC COMICS est de retour dans un second volet en 2008 pour sauver sa ville d’une terrible menace. Avec l’aide de l’inspecteur Jim Gordon, il va essayer d’arrêter le Joker, un dangereux tueur en série qui possède un humour noir et sordide.

Des hommes bleus vivant en communion avec la nature… on penserait aux Schtroumpfs… Mais ce film signé James Cameron a, en 2009, révolutionné la 3D avec des graphismes époustouflants, des personnages attachants et une histoire qui nous emmène sur la planète Pandora, grâce à Jake Sully qui doit infiltrer les Na’vis. Avatar a changé à jamais notre vision du cinéma.

« Vers l’infini et au-delà ! » Buzz l’éclair, Woody et tous ses amis reviennent, en 2010, dans Toy Story 3. Ils vivent maintenant dans une crèche. Dans ce nouvel environnement, iIs vont devoir en plus de survivre, déjouer les plans du méchant Lostro, l’ours en peluche rose parfumé à la fraise qui règne en tyran sur leur nouvelle maison.

« Pas de bras, pas de chocolat », Intouchable, ce film sorti en 2011 qui retrace la rencontre entre un riche tétraplégique et un jeune de la cité à l’avenir incertain est très émouvant. Avec ce film inspiré de faits réels, cette amitié ainsi qu’Omar Sy se sont imposés dans le cœur des Français.

Un homme en collant, un autre body buildé vert colérique et un troisième dans une boîte de conserve rouge… on reconnaîtra bien évidemment les Avengers. L’équipe de choc entre en scène en 2012. Le redoutable Loki (le frère du dieu Thor) a réussi à accéder au Cube Cosmique (le Tesseract) et possède un pouvoir illimité. Nos héros doivent à tout prix le récupérer s’ils ne veulent pas voir leurs mondes respectifs anéantis.

La famille Sacquet revient en 2013 dans le second film de Bilbo Le Hobbit La désolation de Smaug. On retrouve notre cher Hobbit parti avec Gandalf le Gris et treize nains dont le chef n’est autre que Thorin-Ecu-De-Chêne (le prince du Royaume perdu). Notre petite confrérie est partie reconquérir ce territoire qui est pour l’instant occupée par le terrifiant dragon Smaug. C’est dans ce film que Bilbo dérobe le Précieux à Gollum.

Qui dans la galaxie, pourrait tuer pour un Walkman et une cassette audio de disco ? Star-Lord bien entendu ! Une nouvelle fois, en 2014, les éditions Marvel sortent un film pour tous leurs fans. Cinq ex-prisonniers se sont ralliés pour sauver la galaxie de Ronan, un super vilain qui menace d’utiliser une pierre violette au pouvoir infiniment destructeur pour réduire à néant la galaxie et étendre son pouvoir. Je parle bien évidement des Gardiens de la Galaxie.

« Que la force soit avec toi ! » Le septième épisode de Star Wars est sorti cette année 2015 pour le plus grand bonheur de tous les fans et adeptes du jedisme. Dans ce volet, 30 ans se sont écoulés depuis les événements du Retour du Jedi. Luke Skywalker qui est le dernier Jedi a disparu et la galaxie a besoin de lui pour être sauvée.

Le petit loup solitaire

10 LivresLa voleuse de livres, Markus ZusakTrès beau livre, bien que triste, traitant de la

seconde guerre mondiale, mais pas que. L’écriture est très originale car ce n’est pas une personne banale qui raconte l’histoire, mais la mort en personne...

Broadway Limited. Un diner avec Cary Grant, Malika Ferdjoukh

Jocelyn Brouillard, jeune Français de 16 ans et des bananes, débarque à New York en 1948 et se retrouve par erreur à la pension Giboulée (pension réservée aux filles). Toutes les demoiselles sont danseuses, actrices, elles courent les castings et Jocelyn, jeune pianiste, se sent légèrement submergé par ce tourbillon. Mais tout n’est pas aussi rose qu’il n’y paraît...

POPOLYPTIC’13

- 10 ANS ! –

Entre chiens et loups, Malorie BlackmanLes rôles sont inversés : vous voyez la ségrégation?

Eh bien c’est pareil, mais cette fois-ci les noirs sont au pouvoir. Ajoutez en plus une histoire d’amour impossible… Bonne lecture !

Tobie Lolness, Timothée de FombelleDans un immense monde arbre, de minuscules êtres humains vivent, s’aiment et se poursuivent comme si on observait l’humanité au microscope.

Zouk, Pierre BotteroPierre Bottero réussit une fois de plus à nous

transporter dans son univers en abordant un sujet très sérieux… Anouck, dite Zouk, a une passion, la danse, qu’elle partage avec sa meilleure amie Maiwenn. Mais un jour, elles s’éloignent l’une de l’autre : Zouk, obsédée par son poids et Maiwenn, follement amoureuse...

Reckless, Cornelia FunkeImaginez un tout monde caché derrière un miroir

où les contes sont la réalité... Mais n’imaginez pas un monde rose bonbon comme les contes de Perrault, non. Allez plutôt voir du côté de Grimm et de la fin bien sanglante de Cendrillon.

Valentine, VanydaCe n’est pas un roman, mais un roman graphique.

Quelle différence ? L’histoire de Valentine nous touche car on s’identifie facilement à elle, et une fois le livre refermé, une seule envie, celle de recommencer.

Le chagrin du roi mort, Jean-Claude MourlevatDans une petite île perdue, dans une mer gelée, la vie

se passe paisiblement pour deux frères jusqu’à ce que la cupidité et l’envie de pouvoir d’un prince détruisent à jamais cette paix, engageant l’île dans une immense guerre perdue d’avance. Histoires dans l’histoire, rendez-vous manqués, volte-face....toute l’histoire est à l’image de l’humour assez (voire très) noir.

Will & Will, John Green et David LevithanLes deux auteurs aux styles complètement différents

s’accordent et arrivent à nous faire rire tout en abordant des sujets difficiles. Beau livre sur l’amitié et l’homosexualité.

Au bonheur des ogres, Daniel PennacBenjamin Malaussène exerce le métier peu connu

de bouc émissaire au Grand Magasin. Grand frère parfait hébergeant toute sa fratrie, aidant tous les malheureux croisant sa route, le voilà quand même suspect numéro 1 dans une enquête portant sur le Grand Magasin. Premier tome d’une assez longue série, le ton est donné dès la première page :

«En fait de Père Noël, j’en vois un, moi, [...] qui dresse sa formidable silhouette d’anthropophage»

Ariane, Alice

Les 10 spots incontournables de Tours

Bagels & Coffee (13, rue du Commerce et rue Mi-chelet) : Lorsqu’on a peu de temps pour déjeuner et qu’on a envie d’un café généreusement couvert de chantilly et de caramel.

La Briocherie (13, place Général Leclerc, c’est-à-dire place de la Gare !) Pour vaincre l’ennui des trans-ports en commun, rien de mieux qu’une brioche four-rée !

Palais du Raja (113, rue Colbert) Si vous aimez la cuisine indienne et ses épices, vous apprécierez les plats de ce restaurant. Et si vous êtes plutôt d’humeur cocooning, vous pouvez commander à emporter.

Le jardin Botanique (35, boulevard Tonnellé) parce que c’est le plus grand jardin du centre-ville et qu’il possède une ferme, des tortues, des flamants roses, des perroquets, des kangourous, un arboretum, une fontaine et j’en passe...

Les bords de Loire et leur guinguette Imaginez-vous, une musique entraînante, un coucher de soleil sympa qui se reflète sur la Loire et vos amis qui par-tagent un verre avec vous... Enchanteur, non ?

Les Cinémas Studio (2, rue des Ursulines) car il y a toujours un film à voir à l’affiche, qu’il faut bien utili-ser nos chéquiers Clarc et qu’un petit tour au self nous permet de déguster une super tarte.

Les Beaux-Arts Un jardin, des bancs, un grand soleil, des potes, un jeu de carte, des sourires et beaucoup de rires … Un petit bout de paradis ! (Accessoirement, toboggan et tourniquet sont également disponibles).

Désir des mets (134, rue Colbert). Parce que c’est à côté du lycée, parce qu’un sandwich tartiflette (pomme de terre, lardons, oignons, fromage fondant = un régal), andalou, ou saumon c’est tout de même bien agréable, parce que la baguette est délicieuse et que le pain, c’est LA BASE du sandwich.

Le vieux Tours et la place Plum’ : La place Plume-reau, la multitude de café, de restaurants, des petites ruelles pavées, un vendeur de glaces délicieuses, des maisons à colombages, un bout de ciel bleu et une rêverie...

Si on s’éloigne un peu du centre de Tours pour se perdre dans Joué-Lès-Tours on peut apercevoir Le temps Machine (Parvis Miles Davis, 45-49 rue des Martyrs, Joué-Lès-Tours) ; salle de concerts pour styles musicaux en tous genres, possédant aussi un

centre avec sa bibliothèque et ses dizaines de CD, vi-nyls à consulter et découvrir. Pour ceux qui ont monté un groupe, l’équipe du TM vous permet de venir répé-ter dans ses locaux !

Lola et Les Popolypticiens

Déjà dix ans…Mais que s’est-il passé en dix ans ? Dix ans et

dix scandales, dix ans et des événements mar-quants parfois terribles …

2006 : Non, je ne vais pas vous parler du fameux coup de tête que Zidane met à Materazzi, non, mais du Kaiser. La légende du football, Franz Beckenbauer, le président de l’équipe nationale d’Allemagne est sous pression à cause de l’obtention douteuse du Mondial 2006.

2007 : Cette année-là, Nicolas Sarkozy bat avec 53% des voix Ségolène Royal, la droite reste au pouvoir.

2008 : En janvier, Jérôme Kerviel, un opérateur de marché français, salarié de la Société Générale, est jugé responsable civilement, à hauteur de 4,82 mil-liards d’euros, des pertes de la banque qui l’emploie. Celles-ci résultent de la liquidation de ses prises de positions sur des contrats à terme. Mais c’est aussi le début de la crise économique mondiale, je laisse vos profs d’économie vous raconter.

2009 : Non, non, je ne vais pas vous parler du scan-dale de la chanson du rappeur Orelsan mais du procès des laboratoires Servier et de leur fondateur Jacques Servier, 90 ans, poursuivis pour la commercialisation entre 1976 et 2009 du Médiator qui aurait provoqué la mort de 500 à 2 000 personnes.

2010 : L’année est marquée par une soif de liberté. C’est le début des révolutions arabes. La plupart des États arabes sont des régimes autoritaires, minés par la corruption. Le 17 décembre 2010, Mohamed Boua-zizi, un marchand ambulant, s’immole par le feu à Sidi Bouzid, au sud de Tunis, c’est le début d’une série d’émeutes.

2011 : Nous aurions pu parler de l’affaire DSK mais je ne souhaite pas faire de politique, du coup, on va parler du scandale du piratage téléphonique par News International. Cette affaire politique et médiatique commence en 2011 au Royaume-Uni : des employés du journal New of world, filiale de News corporations, auraient accédé illégalement à des enregistrements vocaux personnels de personnalités importantes, pendant les années 2000.

2012 : La fraude dans le sport est tristement à l’hon-

neur cette année : des soupçons de tricheries pen-dant les JO, le cas Lance Armstrong, des suspicions de match truqué en handball. On soupçonne un joueur de l’équipe de handball de Montpellier d’avoir parié la défaite de son équipe à Cesson.

2013 : « Heureusement, il y a Findus ! ». On a tous entendu parler de cette affaire, la viande de cheval dans les lasagnes Findus certifiées pur bœuf. Mais je pense que vous ne savez pas que des carcasses de che-vaux britanniques, contaminés par un médicament interdit par la Commission Européenne, ont été ven-été ven- ven-dues en France. Cela jette le trouble sur la traçabilité et le contrôle alimentaire en Europe.

2014 : Commémoration du débarquement du 6 juin 1944. Eh oui, cela faisait 70 ans que le débarquement avait eu lieu en Normandie, je ne vais pas vous refaire le cours de troisième, mais le débarquement a permis la libération de l’Europe et la fin de la guerre.

2015 : JE SUIS CHARLIE et PRAY FOR PARIS reten-tissent dans la France et dans le monde entier. Le 7 janvier 2015 vers 10h30, les frères Kouachi pénètrent les locaux du journal Charlie Hebdo avec des fusils d’assaut et y abattent onze personnes, dont huit membres de la rédaction. Le 8 janvier, Amedy Couliba-ly assassine une policière municipale de Montrouge, Clarissa Jean-Philippe. Le lendemain, il prend en otage les clients, de confession juive, d’une supérette. Le RAID doit intervenir, 4 personnes sont tuées par Amedy Coulibaly

La France est touchée mais le monde aussi : qua-rante-quatre chefs d’État et de gouvernements parti-cipent à Paris à une marche en souvenir des victimes des attentats, le dimanche 11 janvier 2015, qui ras-semble plus d’un million et demi de personnes, tan-dis que sur deux journées, plus de quatre millions de Français défilent sur tout le territoire.

Mais malheureusement, le soir du 13 novembre, lors d’un match amical entre la France et l’Allemagne, pen-dant un concert du groupe de Rock américain Eagles of Death Metal au Bataclan, à la terrasse de restaurants, la France subit les plus meurtriers et les plus lâches des attentats, les victimes ne sont plus des cibles pré-cises mais de gens comme vous et moi.

H.R

- 10 ANS ! –

POPOLYPTIC’14

10 chansons qu’on regrette d’avoir entendues

1. « Moustache » (Twin twin) Grâce à cette chanson, la France a fini à la dernière place de l’Eurovision, ce qui n’était encore jamais arrivé. En même temps, quand on l’écoute...

2. « Pas là » (Vianney) La première phrase donne le ton « Je suis une cruche » … que peut-on rajouter à cela ? Et le refrain, mon dieu, le refrain « Mais t’es pas là, mais t’es où? Mais t’es où? (pas là, pas là...) Pourquoi ?

3. « Andalouse » (Kenji Girac) Une autre chanson cul-cul qui parle d’amour avec une recherche de paroles superficielles et des rimes qui ne riment pas (comme « espagnoles » avec « épaules » !)

4. « Christine » (Christine & the Queen) Une voix agaçante, un refrain qui ne veut pas dire grand chose « Je ne tiens pas debout, le ciel coule sur mes mains... », une mélodie déprimante. Vraiment non, je ne vois pas le buzz ici.

5. « On verra » (Nekfeu) : Hein ! Hein !6. « Le Petit Bonhomme en Mousse » (Patrick

Sébastien) : En plus d’être une chanson avec des paroles stupides et enfantines, cet air nous trotte dans la tête pendant parfois des jours entier. SOS suicide, me voici...

7. « On écrit sur les murs » (Kids United) Mais arrêtons de faire chanter nos vieilles chansons françaises par des gamins à voix de crécelles ! Où va la chanson française ? Il n’y a plus que des reprises...

8. « Paranoïa » (Jul) On prend un mot, qu’on répète 23 fois, on rappe en short et chemise hawaïenne, on fait une tête de bulldog et des mimiques risibles devant la caméra, et c’est bon, on pense avoir sorti le titre du siècle...

9. « Sapé comme jamais » (Maitre Gim’s) Je ne trouve même plus les mots... Sympa la pub pour Coco Chanel !

10. « Boum Boum Boum » (Mika) : Une chanson sur le fait qu’il fait « boum, boum, boum » et que ça réveille tout le monde ... Bien bien, en tout cas, ça fait mal aux oreilles !

Maï. D. et les Popolypticiens

Dix inventions du 21e siècle (enfin presque)

1. GPS : Le Global Positioning System (Géo-Positionnement par Satellite) est un inventé dans les années 1960 par l’armée américaine. Oui, je sais, 1960 ne fait pas partie du 21e siècle mais le grand public ne peut accéder au GPS qu’à partir des années 2000. Le GPS sert à se géo-localiser avec un récepteur (souvent un boîtier) à partir d’un émetteur (satellite). Ce n’est qu’à partir de 2004 que le boîtier-récepteur apparaît dans les voitures.

2. Smartphone : l’invention a révolutionné le monde de la communication et de la téléphonie au début du 21e siècle. L’IBM Simon, le premier smartphone, a été conçu en 1992 et commercialisé en 1994. Nokia est le principal fabricant de smartphones à l’époque. En 2007, Apple lance l’iPhone et Samsung le Samsung Galaxy en 2008. Le marché explose et en 2014 : 1,301 milliard de smartphones sont vendus dont 18,2 millions en France.

3. Réseaux sociaux : Classmates.com est le premier réseau social en 1995. Le but ? Retrouver ses anciens camarades de classe. Depuis, beaucoup de réseaux sociaux ont vu le jour, mais avec ses 1,49 milliards d’utilisateurs actifs dans le monde en juillet 2015, je vous demande d’accueillir : Facebook ! Créé en 2004 par Mark Zuckerberg, « Facebook vous permet de rester en contact avec les personnes qui comptent dans votre vie » . Twitter, arrivé en 2006, compte en 2016 316 millions d’utilisateurs actifs grâce à ses créateurs : Jack Dorsey, Evan Williams, Biz Stone et Noah Glass. Il fonctionne sur le principe du tweet, petit message s’adressant soit à une personne soit à un groupe. Il existe aujourd’hui de nombreux réseaux sociaux pour divers supports comme la photo, la vidéo ou tout simplement le texte.

4. Google : Le moteur de recherche le plus utilisé aujourd’hui a été créé en 1996 par Larry Page et Sergey Brin. Il s’appelait alors BackRub. Le nom de Google n’apparaît qu’en 1998. L’entreprise s’est ensuite développée dans la messagerie électronique (Gmail), dans les cartes géographiques virtuelles (Google Maps et Google Earth), dans le partage de vidéo (Youtube), dans les appareils mobiles (Android), dans la navigation web (Google Chrome) et dans les réseaux sociaux (Google+).

5. MP3 : C’est en 1998 que le premier lecteur MP3 portable sort sous le nom de MPMan F10. C’est un

- 10 ANS ! –

POPOLYPTIC’15

format de compression audio qui permet à l’oreille humaine de percevoir le son comme non compressé. En 2001, arrive le lecteur MP3 le plus vendu au monde, je parle bien sûr de l’iPod. Il est aujourd’hui décliné en de multiples versions. Apple a mis au point plusieurs logiciels de lecture et de gestion de bibliothèque musicale.

6. DVD : Aujourd’hui, lorsque vous achetez un film ou une série, deux formats sont disponibles : le DVD et le Blu-ray. Mais pourquoi y en a t- il deux ? Revenons quelques années en arrière. Le DVD est un disque optique, c’est-à-dire un disque utilisé pour sa mémoire et son stockage afin qu’il soit lu par un ordinateur ou un autre lecteur. Le CD et le Blu-ray sont des disques optiques. Le Digital Versatile Disc (Disque Numérique Polyvalent) a été créé en 1995. C’est aujourd’hui le format vidéo numérique le répandu dans le monde. Le Blu-ray, lui, n’est arrivé qu’en 2000. Grâce à son rayon laser bleu violet, le Blu-ray a une plus grande capacité de stockage que le DVD qui, lui, a un rayon laser rouge. Mais pour lire les disques Blu-ray, il faut un lecteur Blu-ray.

7. Box Internet : Cette petite boite que nous avons tous chez nous a été mise pour la première fois sur le marché français en 2002 par Free. Mais c’est Fastweb, une entreprise italienne, qui a lancé la première offre « triple play » en 2001. Mais qu’est-ce donc ce triple play ? C’est une offre qui permet d’avoir l’accès à Internet, au téléphone et à la télévision grâce à un boîtier (la box !). Ce boîtier reçoit les données par câble et les redistribue aux différents récepteurs connectés.

8. TNT : La Télévision Numérique Terrestre apparaît en France en 2005. Elle a pour but de remplacer la Télévision Analogique Terrestre. L’analogique enregistre des signaux sur une même amplitude alors que le numérique les enregistre sur deux amplitudes. L’analogique est apparu dans les années 50-70. Aujourd’hui, le numérique est partout.

9. Youtube : Ce géant du partage de vidéo a été créé en février 2005 par Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim. Racheté en 2006 par Google, il est aujourd’hui le troisième site le plus visité devant Google, Facebook et Dailymotion. Il offre au monde entier toutes sortes de vidéos.

10, Polpolyptic’ : Ce journal lycéen fête cette année ses 10 ans. Implanté dans un lycée tourangeau, il est accessible dans l’enceinte de ce bâtiment pour le prix exceptionnel de 0 €. Son nom est inspiré de celui de son lycée : Paul-Louis Courier, situé dans le centre-ville de Tours, à côté de la cathédrale Saint-Gatien. Aujourd’hui ce petit journal est composé d’une équipe de journalistes chevronnés qui jour et nuit travaillent dur pour l’alimenter en articles divers et intéressants.

Paul G.

10 ExpressionsPetit top 10 d’expressions « jeunes » à destination aussi des jeunes, parce qu’on a beau en utiliser tous les jours, on ne sait pas toujours comment les définir !

1. Swag : ce terme d’origine anglaise date du... XVIe siècle ! Il est notamment utilisé par Shakespeare dans sa pièce Songe d’une nuit d’été, et se traduit alors par « fanfaronner », « se la raconter »... ce qui n’est pas tout à fait le sens que nous lui donnons aujourd’hui !Quelqu’un qui a le swag, de nos jours, c’est quelqu’un qui a un style vestimentaire tendance, classe, mais décalé, original. Un peu plus que « cool » quoi ! Par contre, si quelqu’un vous dit : « Swag ton pull, tu l’as piqué à ta grand-mère ? », vous pouvez vous vexer, car swag est alors utilisé au second degré. Cette personne vient de vous dire que votre pull est ridicule, démodé, bref, clairement, il se moque de vous...

2. Yolo : c’est un acromyne qui vient de l’anglais « you only live once », ce qui correspond à un carpe diem un peu moins huppé. Il est principalement employé pour justifier les pires débilités :18 décembre, 3h du matin. « - Action, chiche ou vérité ? – Action. – Va te promener en sous-vêtements dans la rue.… – Yolo, j’y vais ! » (Ceci est un exemple hein ! Je ne porte aucun jugement sur ce genre de gage !)

3. Bien ou bien ? un conseil : évitez cette question si vous vous adressez à un dépressif...

4. Baleck : diminitut-if/ion de l’expression « je m’en bas les c******s » (restons poli). Le fait que cette partie de l’anatomie soit typiquement masculine n’empêche pas les filles d’utiliser cette expression !

5.Thug (ou thug life): signifie « voyou, gangster » en anglais, et désigne ben... des voyous. Mais l’expression est aussi utilisée au second degré, comme quand on fait un doigt d’honneur dans le dos d’un prof qui vient de nous coller... C’est pas très intelligent, mais pas très risqué... sauf si le prof se retourne vivement !Thug life, c’est aussi la philosophie de vie de Tupac (un rappeur américain des années 1990) : il désigne par là les gens issus de milieux défavorisés, qui partent de rien, mais qui vont néanmoins surmonter tous les obstacles pour atteindre leurs objectifs. C’est un dénonciation des idéologies socialement oppressives qui peuvent nous affecter négativement une fois adulte, tant elles ont baigné notre enfance. On est donc très loin des thug-voyous d’aujourd’hui...

6. Genre : marque la suspicion ou la surprise (« Genre ! T’es sérieux là ? »). Très utilisé par nous,

- 10 ANS ! –

POPOLYPTIC’16

adolescents, de peur d’avoir affaire à un mytho...7. J’avoue : rien à voir avec le fait de reconnaître un

crime. Cette expression signifie « J’approuve ce que tu viens de dire. / Je suis d’accord avec toi. » Mais comme les jeunes, c’est bien connu, sont des flemmards, on préfère opter pour un « j’avoue », beaucoup plus court et donc moins fatiguant.

8. Trop pas : sans doute horrible à entendre pour un-e prof de français, cette expression est synonyme de « vraiment pas » : « J’ai trop pas envie d’aller en maths ! / C’est trop pas juste ! »

9. Avoir le seum : vient d’un terme arabe. Ça signifie être déçu, en colère, déprimé/triste. Oui, tout ça à la fois ! Quand on vous dit qu’à l’adolescence, on a les hormones en vrac !

10. Kiffer / être en kiff sur : d’après le dictionnaire (si, si, c’est dans le dico !), ça veut dire « prendre du plaisir ». Attendez deux secondes avant de vous emballer, espèce d’adolescents bouillonnants d’hormones ! Le plaisir n’a pas qu’une dimension érotique, hein ! On peut très bien prendre du plaisir en écoutant de la musique, en mangeant du chocolat, en lisant un bon livre, en profitant du soleil... On dit bien « je kiffe cette musique » ou « je suis en kiff sur les T-shirt à rayures en ce moment ! ». Vous voyez, aucune dimension érotique là dedans ! Vous l’aurez compris, kiffer, ça veut dire aimer, adorer, tout simplement !

Voilà ! C’est la fin de ce top 10 ! Bien sûr, il est non-exaustif, mais je devais écrire un article de journal, pas une encyclopédie ^^ !

Ambre

Le Grenier

Il s’apprête à monter au grenier. Jeune garçon, il passait beaucoup de temps dans cette pièce ni tout

à fait ici, ni tout à fait ailleurs. Un monde à part, peuplé de songes presque chimériques. Il soulève la trappe. Pour pouvoir accéder à ce lieu un brin mystérieux, il faut descendre l’échelle. Auparavant, cela lui semblait toujours être une aventure extraordinaire. Après toutes ces années, il se transforme à nouveau en explorateur d’un temple perdu, inaccessible

Une étrange lumière filtre à travers les carreaux sales qu’on ne prend plus la peine de laver. Ici, rien n’a véritablement bougé. Les choses prennent doucement la poussière, elles s’effritent doucement. Il se courbe un peu. Il ne sait pas exactement ce qui l’a poussé à revenir là. Peut- on vraiment comprendre cet élan de nostalgie, qui de manière irrépressible, vous envahit

et vous invite à le suivre ? Il se tourne légèrement et croise deux regards émus,

attendris, amoureux. Le mariage de ses parents. Il saisit le cadre entre ses mains pour tenter de rendre la photo jaunie plus nette. Ils ont vingt ans. Ils sont jeunes. Ils ont toute la vie devant eux, ils ont tout à construire, ils ont tout à imaginer. Qu’est ce qui aurait pu bousculer leurs espérances ? Car c’est bien l’espoir qui fait battre leur cœur sur cette image et c’est ce qu’il trouve le plus beau.

À côté il y a le landau qui a promené les enfants. Dans le salon en bas, on a conservé des clichés, pris lors de vacances au bord de la mer. Son père tenait les deux aînés par la main et sa mère s’occupait du plus jeune, babillant joyeusement dans cette sorte de couffin roulant. On s’arrêtait manger une glace, on allait à la plage. C’était la première fois qu’il voyait cette étendue bleutée, où il aurait pu, où il aurait tant voulu se perdre par la suite.

Dans une vieille malle, il retrouve un ours en peluche. Le sien. Le tissu est rêche, abîmé, usé. Pourtant, il ne peut s’empêcher de le presser contre lui, contre son cœur. À ce petit jouet, il en a confié des peines et des secrets. Le soir, ayant du mal à s’endormir, il l’a souvent étreint. Comme pour beaucoup d’enfants, il est devenu son ami, une ombre protectrice mais dont on doit se défaire une fois que l’on est devenu trop grand. Au fond, il y a également d’autres jouets. Un train en métal quelque peu rouillé que son père lui avait offert pour ses dix ans. Il était magnifique. La peinture est maintenant écaillée. Une locomotive, deux wagons, des rails, des cailloux, des bâtonnets, des brins d’herbes. S’imaginer des mondes avec ça. Enfant, on sait se contenter de peu. L’inaccessibilité de ces jeux à présent ne les rend que plus sublimes. Il retrouve aussi la boîte à musique que mamie actionnait le soir quand il le lui demandait. Il tourne plusieurs fois le carrousel. La mélodie envahit la pièce. Il y a dans ces quelques notes, ces simples notes des accents d’enfance. Il n’en faut pas plus pour lui mettre le cœur en vrac. La musique est inhérente à nos vies ; elle la rythme, elle l’entraîne, elle l’accompagne et souvent ces instants mémorables sont accompagnés d’un air particulier.

Une liasse de copies rangées soigneusement dans des boîtes en carton, de la primaire à la fin de l’université. Il prend un paquet au hasard ; des rédactions du collège. Il y a certaines maladresses dans ses formulations qui le font sourire. Se souvenir. L’odeur de craie, la sonnerie toujours ponctuelle, les dictées, la règle en bois, les heures d’ennui passées à regarder les nuages défiler et l’envie de les rejoindre. Parfois il passe devant une école et à voir tous ces enfants courir, quelque chose se produit qui lui tord le cœur, le ramène en arrière, le rajeunit.

- 10 ANS ! –

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- Les experts –

Pourrait-on rembobiner le film ? Au grenier, on entasse les bobines de nos vies. Des photos, des papiers, des livres aux pages jaunies, aux visages flous, aux lettres effacées. Tout cela n’a plus de sens. On y entasse une part de nous-mêmes, de ce que l’on a été et ce que l’on ne sera plus, mais qui éclaire ce que l’on deviendra. On y entasse des petits bouts d’hier, de menus objets qui sont les preuves que l’on a existé, grandi, aimé. Nos racines profondes.

Il n’est pas venu là dans un but particulier. Ou peut-être pour retrouver un peu de paix et de sérénité dans cette familiarité. Ça ravive des cendres qu’il croyait éteintes pour toujours. Des souvenirs. Autrefois il les considérait comme assassins. Il les refoulait en permanence. Aujourd’hui il a réussi à s’en détacher et à les considérer comme des fragments, des morceaux d’étoile importants, ceux de sa propre vie, sa propre histoire. Ce passé est une part en nous, une part de nous, qu’on le sache ou non, qu’on l’accepte ou non. Parfois la nostalgie lui rend visite. Cette nostalgie contre laquelle il se s’est souvent battu. La douleur du retour. Mais quand on avance, où est le port d’attache, comment s’accrocher à quelque chose de tangible ?

YPC

CinéDemain

de Mélanie Laurent et Cyril Dion Demain, les animaux vivront dans un environnement adapté à leur bien-être.Demain, nous trierons tout ce qu’il sera possible de trier.Demain, nous ne ferons qu’emprunter les ressources de notre planète. Demain, les systèmes politiques innoveront pour fonctionner en accord avec la situation de notre monde.Demain, des jardins publics cultivables occuperont les espaces libres des villes.Demain, les énergies renouvelables remplaceront les énergies fossiles.Demain, l’économie locale sera relancée grâce à des monnaies locales.Demain, l’éducation et la politique répondront aux attentes de la population.Demain, Nous nous allierons.Nous nous développerons

Nous inventerons.Nous serons plus solidairesNous nous améliorerons.Nous nous surpasserons.Demain,Nous ferons que ça change.Mais aujourd’hui,Imaginez…Rendez-vous compte.Voyez ceux qui sont déjà à l’œuvreEcoutez ceux qui partagent leur expérience d’un fonctionnement différentTout est devant vous,Tout est là…Réalisable puisque les solutions existent déjà.C’est aujourd’hui que ça change.

Mené par Cyril Dion et Mélanie Laurent, « Demain » est un film documentaire moderne et rythmé par une bande son de bonne musique. Les deux réalisateurs vous entraînent à travers le monde pour découvrir des projets novateurs en cours de réalisation. Ils interviewent des spécialistes dans différents domaines comme la pollution, le réchauffement climatique, la pauvreté, les systèmes éducatifs, l’économie et la politique, à travers plusieurs continents et dans des cultures et milieux sociaux très divers.

Le documentaire enthousiasmant a eu un succès inattendu. Il existe également sous forme de livre. Allez jeter un coup d’œil au site : www.demain-lefilm.com !

Vyara

SériesOrphan Black

Sarah Manning, 28 ans, est de retour après avoir disparu 10 mois. À la gare, elle voit une

femme se jeter sous un train. Elles sont identiques. Sarah prend son identité afin de la dépouiller. Ce qu’elle ignore encore, c’est qu’elle et la suicidée sont clones, qu’il y en a d’autres, que de grosses organisations sont dans l’ombre et que personne n’est totalement digne de confiance. En bref c’est le début des emmerdes.

Une bonne série sur la base du clonage humain, avec son lot de magouilles, de plans tordus, de personnages jamais noirs ou blancs, des bonnes scènes d’humour puis d’angoisse. Un première saison géniale, captivante, une deuxième moins

- Les experts –

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légère et plus sombre, une troisième que je vais commencer de suite et une quatrième prévue pour avril 2016 sur BBC America.

Mentions spéciales à Tatiana Maslany qui joue quand même 13 personnages différents à la perfection et à Jordan Gavaris pour la dose d’humour qu’il apporte.

Maï. D.

ArrowJ’ai suivi cette série depuis le début et malgré

une première saison qui met du temps à bien démarrer, les suivantes ont été remarquables, d’où ma désagréable surprise en constatant que depuis la fin de la saison 3, le rythme s’essouffle, les intrigues sont de plus en plus WTF. On a été bombardé d’actions dans les épisodes précédents et maintenant, on voit bien qu’il n’y a plus autant d’idées qu’auparavant…

Quel dommage, espérons que les réalisateurs vont vite redresser la barre sinon je pense que cette série va bientôt finir abandonnée sur une île déserte (oui, je sais, pour l’humour on repassera).

Maï. D.

Livres

Le Quatrième Mur Sorj Chalandon

Metteur en scène de théâtre, Samuel rêve de monter l’Antigone d’Anouilh à Beyrouth, en

pleine guerre du Liban, dans les années 80. Mais il tombe gravement malade et charge Georges, jeune activiste de gauche, de mener son projet à terme. Délaissant sa femme et sa fille, Georges part pour le Liban. Il va devoir arracher deux heures à la guerre, le temps d’une représentation, et réunir des acteurs issus de différents horizons politiques et religieux : druzes, palestiniens, chrétiens, chiites, phalangistes... Le jeune homme se retrouve au milieu de l’enfer et découvre vite toute l’horreur et l’absurdité du conflit.

Au théâtre, le quatrième mur est une façade imaginaire que les acteurs construisent entre eux et le public pour les protéger de la réalité. Dans le roman, ce mur va être pulvérisé par les violences de

la guerre, en même temps que les rêves de Georges et de Samuel.

On ressort de ce livre avec un sentiment d’impuissance et d’amertume : à quoi sert-il de rêver ? Est-ce inutile face à tant de barbarie ?

Sorj Chalandon va à l’essentiel. Ses mots sont justes, ses phrases courtes et percutantes. Son roman est bouleversant.

Le Quatrième Mur est hanté par ses expériences passées. Il a été reporter de guerre et a couvert de nombreux conflits pour le journal Libération. Il fut notamment l’un des premiers journalistes à entrer

dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila au lendemain des massacres.

C’est un roman qui reste malheureusement d’actualité, où l’amour et l’espoir sont engloutis par le sang et les larmes versés. Certes les thèmes abordés sont violents et graves…

Mais ne vous laissez pas décourager car les aspects historiques et les puissantes

descriptions en valent la peine !Clément Petit

Bris de vers. Les émeutiers du XXe siècleAnthologie, Ed. Bruno Doucey « Mon verre s’est brisé comme un éclat de

rire »Guillaume Apollinaire, Nuit Rhénane, in Alcools

À l’occasion de la manifestation poétique « Le Printemps des Poètes », une anthologie paraît :

Bris de vers Les émeutiers du XXe siècle, regroupant quelques fleurs des jardiniers du siècle dernier : Apollinaire, Éluard, Vian, Prévert, Aragon…

Poésie de la modernité (nouvelles formes tel que le calligramme, nouveaux rythmes, nouveaux vers…), poésie engagée car poésie profondément marquée par les guerres, les massacres, les révoltes.

Une voix d’une humanité qui a connu l’inhumanité.

POPOLYPTIC’20

- Les experts –

Ce recueil présente une pluralité de thèmes, regroupés en quinze chapitres, un choix de poètes important (120 sont ici représentés). Des noms parfois familiers et d’autres à découvrir, qui, pour tous, ont beaucoup à nous révéler et à nous apprendre. Un voyage à travers divers univers, une époque, un jardin aussi grand que magnifique.

N.B : L’anthologie de l’édition 2015 du Printemps des Poètes, intitulée L’insurrection poétique Manifeste pour vivre ici est actuellement disponible au CDI et est également particulièrement percutante.

YPC

Le voyage de Phoenix

Jung Éditions Quadrants, 19.99 €

Jung est un auteur de bandes dessinées d’origine coréenne, notamment connu pour son œuvre

autobiographique Couleur de peau : Miel (en trois tomes) relatant son adoption par une famille belge. Aujourd’hui, il publie Le voyage de Phoenix, où il mêle les destins d’un jeune coréen adopté par une famille aux Etats-Unis, des membres de cette famille, d’une femme elle-même troublée par le mystère de ses origines mais également ceux d’un jeune tranfuge de Corée du Nord.

Le récit est très fort et habilement mené. On se plonge entièrement dans celui-ci avec le dessin mais également grâce au texte. La narration, rythmée par des retours en arrière, des ellipses et changeant souvent de personnages est intéressante et nous garde éveillé. De plus, l’évocation de la guerre entre les deux Corées, des conditions de certains camps en Corée du Nord, l’ancre dans un contexte particulier et permet de découvrir celui-ci d’une autre manière.

Enfin, cette histoire autour de familles recomposées ou éclatées est réellement touchante. Jung sait peindre, écrire ces liens familiaux, complexes parfois à appréhender et pourtant si puissants. C’est un tourbillon de questionnements (autour d’un passé brumeux par exemple), de sentiments et d’émotions qui peuvent réellement émouvoir. Pour conclure, c’est une lecture, tantôt amusante, tantôt bouleversante, sonnant juste et amenant à réfléchir.

YPC

Prenez soin du chien J.M Erre Points, 7,30 €

Envie d’une petite pause ? D’une lecture agréable et hilarante entre deux énormes bouquins de

Zola ? D’un roman policier au suspense déroutant ? J.M Erre a pensé à vous !

Même si à première vue on pourrait penser que Pre-nez soin du chien est un documentaire animalier sur nos fidèles amis les toutous, il n’en est rien, bien au contraire. Le roman apparaît tout d’abord comme un récit humoristique, jonglant entre humour léger et humour noir, puis petit à petit se dessine une enquête policière au suspense omniprésent qui nous tenaille jusqu’à la fin, nous réservant un dénouement des plus déroutants et sensationnel.

Paris, 5 et 6 rue de la Doulce Belette, deux immeubles face à face. C’est là que tout commence. On s’observe, on s’épie, on s’espionne, on se déteste et on se venge. C’est ce que vivent les locataires des deux immeubles en permanence. Ils sont d’ailleurs tous aussi déjantés les uns que les autres : un auteur de feuilletons radio, Max Corneloup, un peintre sur œufs, Eugène Fluche, un auteur de romans érotiques, Lazare Montagnac, un cinéaste fou, Monsieur Zamora, une petite vieille alié-née et son chien, Madame Brichon et Hector, une véri-table commère, la concierge Madame Ladoux, ou en-core un éleveur de gerbilles ou un gosse intenable qui s’improvise peintre sur les animaux de l’immeuble… Bref, de quoi foutre les jetons. La méfiance règne et les catastrophes ne font qu’envenimer la situation. Quand un premier cadavre est découvert, ça dégénère, l’ins-pecteur Taneuse mène l’enquête.

« À mon avis, un virus a dû faire des ravages dans cet immeuble. Le 5, rue de la Doulce-Belette ? L’annexe du service psychiatrique des Hôpitaux de Paris ! »

Eh oui, en plus de son histoire et de ses personnages loufoques et improbables, J.M Erre adopte un procédé d’écriture tout aussi original et insolite : il compose son histoire grâce aux extraits des journaux intimes de deux des locataires, des lettres envoyées et des e-mails échangés entre ses personnages, permettant de

mener une histoire à un rythme effréné, au suspense haletant et totalement délirante.

Donc conclusion : Lisez ce livre, vous ne serez pas déçu !!

Emma H.