Avril 2010 La Lettre du Temple 02.pdf · Le voile d’Isis est impénétrable pour celui qui...

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Il y a trois mois, nous prenions la décision de créer un Ordre de Chevale- rie Templière : l’O.S.M.C.S. Quelle folie, ont dit cer- tains ! Pour qui se prennent t’ils, ont crié d’autres ! D’ors et déjà, il semble que ce qui se passe nous donne raison : Le Prince Régent Don Fernando de Souza Fontes en a été prévenu et nous a reconnu; nous rece- vons donc de sa part, les diplômes internationaux de l’O.S.M.T.H. Obédience de Porto, pour tous chevaliers et commandeurs de notre Ordre, avec leur numéro d’Ordre International. 6 Commanderies se sont affiliées, des Sœurs et des Frères, en chevaliers « errants » pour l’instant, aussi. Une commanderie va naître à Nice, une autre sera consacrée à Toulon. En prévision, une à Lyon, une autre à Montpellier… et à suivre, d’autres ! Le tronc hospitalier fonc- tionne déjà et ces pages vous relateront les dons effectués. Enfin, le site internet va naître prochainement avec une partie «sécurisée» qui sera complètement réservée aux membres de l’Ordre, partie dans laquelle nous mettrons tous les placets réalisés. Le Conseil National est en place et opérationnel. Pour parfaire le tout, voici donc le numéro 2 de la Lettre du Temple, qui, je le répète, est votre jour- nal. A vous, donc, de remplir ses colonnes. Tout nous intéresse : de la vie de nos commanderies, en pas- sant par des placets impor- tants et dont les sujets nous paraissent utiles à tous, vos sorties, naissances, décès, noviciats, passages d’é- cuyers, adoubements ou simples repas, bref, toute la vie de l’Ordre qui, par ces colonnes nous rapprochera. Également point de ren- contre des membres de l’Or- dre, cette lettre donnera l’occasion de transmettre des informations comme, par exemple, les coordon- nées de livres que vous au- rez aimés, mais encore les dates d’émissions télé ou de conférences dont le sujet se rapporte à notre objet so- cial, ainsi que des bonnes adresses pour tout ce qui concerne, par exemple, le matériel de nos temples, etc… Voici aussi venu le moment de vous informer de la création des « Hauts Magistères » de l’Ordre, grades supérieurs pour les Chevaliers désireux de pour- suivre leur progression. Vous trouverez en ces pages un placet sur le thème de l’engagement. L’engagement, nous, mem- bres du Conseil National, l’avons pris. En ce qui me concerne, je l’ai pris pour mener à bien cette création, et ce, malgré les nombreuses flèches reçues. L’engagement de vous conduire dans un Ordre fort; l’engagement de toujours vous apporter ce que vous êtes venus chercher ici; l’en- gagement de protection aussi et nous n’accepterons pas n’importe qui chez nous! L’en- gagement d’être disponible pour vous, le plus possible; l’engagement de présence ; l’engagement de vous aider si besoin; l’engagement de fidé- lité, bien sur; l’engagement de fraternité, de loyauté, de respect; l’engagement d’a- mour bien entendu. Cet engagement, je vous sou- haite de le vivre, de le médi- ter et de l’offrir à d’autres, à votre tour... Edito Journal interne de l’O.S.M.C.S., association déposée en sous préfecture de Draguignan (Var) Rédacteur en chef : Dominique BOULANGER- DECREQUY Ont participé à la rédaction de ce numéro les adhérents de l’association Adresse pour courrier : Dominique BOULANGER BP 324 83703 ST RAPHAEL cedex [email protected] Les Hauts Magistères 2 Quelques livres... 3 L’engagement Placet du F† N † Daniel Mayeur 4 La vie des Commande- ries 6 Le parchemin de Chi- non 7 La pentecôte 8 Expressions latines Réflexions 9 10 Dans ce numéro : Avril 2010 Ordre rdre rdre rdre Suprême et uprême et uprême et uprême et Militaire des ilitaire des ilitaire des ilitaire des Chevaliers de hevaliers de hevaliers de hevaliers de Salomon alomon alomon alomon Numéro 2 La Lettre du Temple La Lettre du Temple La Lettre du Temple La Lettre du Temple

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Il y a trois mois, nous prenions la décision de créer un Ordre de Chevale-rie Templière : l’O.S.M.C.S.

Quelle folie, ont dit cer-tains !

Pour qui se prennent t’ils, ont crié d’autres !

D’ors et déjà, il semble que ce qui se passe nous donne raison : Le Prince Régent Don Fernando de Souza Fontes en a été prévenu et nous a reconnu; nous rece-vons donc de sa part, les diplômes internationaux de l’O.S.M.T.H. Obédience de Porto, pour tous chevaliers et commandeurs de notre Ordre, avec leur numéro d’Ordre International.

6 Commanderies se sont affiliées, des Sœurs et des Frères, en chevaliers « errants » pour l’instant, aussi.

Une commanderie va naître à Nice, une autre sera consacrée à Toulon.

En prévision, une à Lyon, une autre à Montpellier… et à suivre, d’autres !

Le tronc hospitalier fonc-tionne déjà et ces pages vous relateront les dons effectués.

Enfin, le site internet va naître prochainement avec une partie «sécurisée» qui sera complètement réservée aux membres de l’Ordre, partie dans laquelle nous

mettrons tous les placets réalisés.

Le Conseil National est en place et opérationnel.

Pour parfaire le tout, voici donc le numéro 2 de la Lettre du Temple, qui, je le répète, est votre jour-nal.

A vous, donc, de remplir ses colonnes. Tout nous intéresse : de la vie de nos commanderies, en pas-sant par des placets impor-tants et dont les sujets nous paraissent utiles à tous, vos sorties, naissances, décès, noviciats, passages d’é-cuyers, adoubements ou simples repas, bref, toute la vie de l’Ordre qui, par ces colonnes nous rapprochera.

Également point de ren-contre des membres de l’Or-dre, cette lettre donnera l’occasion de transmettre des informations comme, par exemple, les coordon-nées de livres que vous au-rez aimés, mais encore les dates d’émissions télé ou de conférences dont le sujet se rapporte à notre objet so-cial, ainsi que des bonnes adresses pour tout ce qui concerne, par exemple, le matériel de nos temples, etc…

Voici aussi venu le moment de vous informer de la création des « Hauts Magistères » de l’Ordre, grades supérieurs pour les

Chevaliers désireux de pour-suivre leur progression.

Vous trouverez en ces pages un placet sur le thème de l’engagement.

L’engagement, nous, mem-bres du Conseil National, l’avons pris.

En ce qui me concerne, je l’ai pris pour mener à bien cette création, et ce, malgré les nombreuses flèches reçues.

L’engagement de vous conduire dans un Ordre fort; l’engagement de toujours vous apporter ce que vous êtes venus chercher ici; l’en-gagement de protection aussi et nous n’accepterons pas n’importe qui chez nous! L’en-gagement d’être disponible pour vous, le plus possible; l’engagement de présence ; l’engagement de vous aider si besoin; l’engagement de fidé-lité, bien sur; l’engagement de fraternité, de loyauté, de respect; l’engagement d’a-mour bien entendu.

Cet engagement, je vous sou-haite de le vivre, de le médi-ter et de l’offrir à d’autres, à votre tour...

Edito

Journal interne de l’O.S.M.C.S., association

déposée en sous préfecture de Draguignan (Var)

Rédacteur en chef : Dominique BOULANGER-DECREQUY

Ont participé à la rédaction de ce numéro les adhérents de l’association

Adresse pour courrier :

Dominique BOULANGER

BP 324

83703 ST RAPHAEL cedex

[email protected]

Les Hauts Magistères 2

Quelques livres... 3

L’engagement Placet du F† N † Daniel Mayeur

4

La vie des Commande-ries

6

Le parchemin de Chi-non

7

La pentecôte 8

Expressions latines Réflexions

9

10

Dans ce numéro :

Avril 2010

OOOOrdre rdre rdre rdre SSSSuprême et uprême et uprême et uprême et MMMMilitaire des ilitaire des ilitaire des ilitaire des CCCChevaliers de hevaliers de hevaliers de hevaliers de SSSSalomonalomonalomonalomon

Numéro 2

La Lettre du TempleLa Lettre du TempleLa Lettre du TempleLa Lettre du Temple

T r è s c h è r e s Sœurs et Frères, notre Ordre a en très peu de temps pris un nouvel élan et une importance telle, que son excel-lence Dominique Boulanger Grand Prieur de France et moi même en qua-lité de Vice Grand Prieur et Grand Précepteur des « Hauts Magistères » avons pris la décision d’activer ces derniers.

Mais en quoi consistent les « HAUTS MAGISTERES » ?.

En fait, vous avez effectué un parcours plus ou moins long, jalonné de diffé-rentes étapes, vous avez été tour à tour Novice, Ecuyer et enfin Cheva-lier, vous avez reçu le Blanc Manteau, et quelle responsabilité !!.

Etre Chevalier est comme vous le savez une réelle charge.

L’une des plus importante est de transmettre à votre tour, à vos filleu-les et filleuls l’enseignement acquis au cours des années passées en Chevalerie, c‘est le devoir de trans-mission du savoir et de la connais-sance…

Mais le parcours initiatique ne s’ar-rête pas là !!.

Loin s’en faut, une autre étape s’offre à vous et c’est là véritablement que commence le sentier de l’évolution personnelle..

« Les Hauts Ma-gistères » sont des travaux accessibles aux seuls Chevaliers sur la base du volontariat. Ces derniers émettent la demande par écrit auprès du Précep-teur en exposant ses motivations de cœur et du désir de progresser sur leur chemin personnel, sous les Ordres non plus d’un Commandeur, mais d’un Précepteur.

Cela demande un réel investissement personnel de recherches et de travail.

Différents degrés sont mis en place, ils sont au nombre de cinq, ils jalonne-ront le parcours du Magister (appellation du nouveau Chevalier) admis à ces travaux initiatiques.

Les chapitres auront lieu dans un premier temps une fois par trimestre.

Les Sœurs et Frères étant trop éloi-gnés ne seront pas lésés, ils travaille-ront sur un thème donné par avance

Les Hauts Magistères par Yves TERRIER, Vice Grand Prieur et Grand Précepteur des Hauts Magistères

Page 2

et enverront leurs recherches par cour-rier, une synthèse collégiale sera faite par le Précepteur et un retour de tous les travaux sera communiqué aux membres Magisters.

Je vais à présent lever un petit pan du voile, concernant les « Hauts Magistères » et vous expo-ser comment je conçois le chemin d’un Magister :

Par Initiation, il faut comprendre un mécanisme d’actions, d’épreuves, de mots, aptes à changer de fonds en com-bles l’existence du postulant au Magis-ter.

Ici, plus que partout ailleurs le mot INITIATION est lié dans son véritable sens à la sagesse et à la connaissance qui élève l’homme sachant les appro-cher avec sincérité et intelligence.

Un processus d’expansion de cons-cience va alors se mettre en action, ce qui va faire que le Magister va prendre

conscience de ce qu’il a acquit.

Chaque pas franchi vers la connais-sance va le rapprocher dans les rela-tions entre Lui et le Divin (la croix qu’il porte sur la cape le prouve !!) bien qu’il l’ignore encore….

Il en résulte qu’un horizon s’élargit, et celui qui a compris la réelle valeur de cette initiation s’engage dans la voie qui le conduira aux profonds arcanes, où sont révélés les mystères des paires opposées du Bien et du Mal.

L’initiation impli-que donc une cérémonie. Lors de cette cérémonie, il est indiqué au postulant Magister par le Précepteur et par les voyages symboliques sa capacité de voir (l’Aigle noir et la Croix Tem-plière), de comprendre (mot de passe), de synthétiser (les épreuves), et de mettre son savoir en concordance avec les enseigne-ments reçus, nouveaux pour lui, mais qui ont pourtant tou-jours existé.

Egalement UN avec son Esprit,

le Christ en lui, le Père dans les Cieux, comme le pensaient en leurs temps, nos prédécesseurs qui étaient ne l’oublions pas des moines Cheva-liers.

Le Magister abordera donc « La TRA-DITION » au travers de sciences Ca-balistiques, Grecques, Celtes, Magie des Nombres, L’Angéologie et bien d’autres encore exprimées par les dif-férentes symbologies.

INITIATIONS et TRADITIONS que nous retrouvons dans la pensée reli-gieuse de tous les peuples, et que nous nommons : Mère, Sophia, Séphira, Esprit-Saint, ou bien Ame Univer-selle.

Toujours et partout elle a été considé-rée comme la pensée créatrice, le Pou-voir d’une manifestation de la subs-tance Primordiale.

Mais vous le savez bien!!, la connais-sance est voilée et elle cache le savoir

Unique, qui inclut ou exclut, qui sépare ainsi deux régions l’une intérieure (le connaît toi toi même) et l’autre extérieure (qui peut être le monde profane).

Le voile d’Isis est impénétrable pour celui qui s’approche de la connaissance sans le désir de se réaliser, de se dé-passer.

Il est épais, car tissé de formes diver-ses qui constituent le monde, les pas-sions, les sensations, les inconduites, les bassesses qui sont dans l’homme.

Peu à peu le voile deviendra transpa-rent et révèlera à votre esprit la com-préhension de nos symboles.

Ils sont nés de la trame de ce voile Universel formés de contrastes, de heurts et aussi d’un magnifique jeu de Fraternité, d’Harmonie et d’Amour.

Ces voies de Fraternité et d’Harmonie, vous rapprocheront de la connais-sance, le Magister sera alors armé de votre épée symbole de ce « feu sacré ».

Elle vous poussera toujours à recher-cher les réponses aux questions : d’où viens tu ?, qui est tu ?, où vas tu ?….

Ce « feu sacré » au fil du temps fera de vous un Initié qui saura écouter sa voix intérieure, il opérera alors sa transmutation Alchimique Intérieure.

Pour conclure, voici mes Sœurs et Frè-res , comment je conçois la valeur

Parce que le parcours initiatique

ne s’arrête pas là !...

Les Hauts Magistères (suite)

Page 3 Numéro 2

Initiatique des Hauts Magistères :

La connaissance, la réalisation de soi, au travers des « outils » propo-sés et qui donnent au VRAI frère de cœur l’opportunité de se réali-ser .

Je pense vrai-ment que les Hauts Magistères renferment en eux les symboles du Temple Idéal, de la Jérusalem Céleste.

Les paroles des différentes légen-des Initiatiques, transmises de siècle en siècle avec les mêmes expres-sions sont en substance toujours éga-

les entre elles, et elles savent encore donner à notre mental le sens sublime d’un contact avec l’Eternité, en imprimant dans notre âme l’espoir d’un bien infini et réel.

Et maintenant, je vous souhaite force et courage, et une bonne route mes

Sœurs Dames de Chevalerie & Frères Chevaliers.

Votre dévoué frère, Yves TERRIER

* * *

C’est la Commanderie des Chevaliers de Saint Jean qui sera le siège des Hauts Magistères.

Yves TERRIER en est le Grand Pré-cepteur.

Tout Chevalier de l’Ordre peut s’y ins-crire; pour cela, contactez Yves, par mail à [email protected] ou par téléphone au 06 14 20 38 20

Quelques livres à lire … ou à relire

Recherches

historiques

sur l’Ordre

des Tem-

p l i e r s —

Editions ma-

çonniques—

Joseph Cas-

telli, Jean

M o r e l o n ,

Jean Marie

Auzanneau-

Fouquet

Il s’agit d’une mise en lumière des premières phases de l’ordre, afin de contribuer à résou-dre une des plus ténébreuses et des plus graves questions de l’histoire. L’histoire qu’on y lit est divisée en deux parties : l’une comprend l’exis-tence de l’Ordre sous chaque grand maître; l’autre, sa funeste destruction. Les auteurs se sont imposé la tâche d’extraire quelques passages d’une foule d’auteurs divers, et ont du, par cela même, donner au livre la forme d’une réunion de fragments.

Les chrétiens d’Europe avaient résolu d’arracher aux Sarrasins le pays, jus-tement appelé Terre Sainte, où Jésus-Christ avait vécu, fait ses miracles et prêché la vraie religion. Des légions de fidèles allèrent en Palestine et revin-rent dans leurs foyers après le car-nage, laissant en proie à de grands embarras ceux de leurs frères qui s’é-taient établis parmi les mécréants, et qui souffrirent de cruelles persécu-tions dont les pèlerins faisaient le plus affligeant tableau.

L ’œuvre du vieux moine ou le dernier che-min des Tem-pliers (Tome 1)

De Rudy Cam-bier, Editions Louise Cour-teau.

En novembre 1990 , Rudy Cambier entrait

dans le labyrinthe à chausse-trappes des « prophéties » de Michel Nostre-dame.

Tout de suite, il éventa un premier piège : le provençal du 16ème siècle, qui publia les Centuries sous le nom de Nostradamus, fournissait un produit bizarrement concocté : une langue du 16ème mais avec de lourdes scories d’ancien français du temps du Moyen Age. Deuxième piège : dans le salmi-gondis d’un provençal du sud baragoui-nant le français se cachaient des mots picards—c'est-à-dire du nord– et même pire : des mots flamands, germaniques, encore plus au nord. Pire que tout : ces mots-là, manifestement, Nostradamus n’en a pas compris le sens ! Quelque chose clochait !

C’est de ce premier constat que toute la recherche de Rudy Cambier est partie.

Qui démontre Quoi ? Que les Centuries ne sont pas des prophéties. Que c’est un livre d’histoires et une histoire en particulier : celle, sous forme d’énig-mes, de l’Ordre du temple et de sa des-truction par Philippe le Bel, un vendre-di noir de 1307.

Les Templiers, raconte l’auteur, aver-tis à temps, ont pu sauver leurs archi-ves, leurs précieuses reliques et une partie de leur « trésor »; très logique-ment, ils les ont transportés hors des territoires du Roi de France, dans une de leurs propriétés du Nord, une en-clave située au cœur de ce qu’on appe-lait La Terre des Débats, à portée de la protection de l’abbaye cistercienne de Cambron.

Qui raconte cette fabuleuse histoire inconnue de l’histoire enseignée ? Nos-tradamus ? Non, le véritable auteur des Centuries est le 15ème abbé de la grande abbaye cistercienne de Cam-bron, c’est à dire Yves de lessines. Le vieux moine indique le chemin à sui-vre pour retrouver les biens cachés du Temple, en nommant les lieux, voire en décrivant leurs particularités. La multiplicité des toponymes (plusieurs centaines !), toujours en usage au-jourd’hui dans le pays des collines à cheval sur Flandre et Hainaut, est l’un des arguments majeurs de la démons-tration de Rudy Cambier.

Seul survivant, désespéré de n’avoir pas vu venir l’attendu, et sentant sa fin prochaine, Yves de Lessines a parlé afin que le secret des Templiers soit connu un jour. Quel jour ?

Le destin emploie des moyens com-plexes et singuliers. Conservé pendant deux siècles dans la bibliothèque abba-tiale, le manuscrit du vieux moine fut volé au 16ème siècle par un visiteur provençal, un certain Nostradamus.

Au bout du chemin était Rudy Cam-bier...

Nous vivons actuellement dans un monde qui a connu de multi-ple évènements en tout genre, qu’ils soient positifs ou négatifs , nous profitons aujourd’hui de leurs bien-faits ou nous en subissons leurs consé-quences , ce qui nous conduit à réflé-chir sur nous même , sur notre pas-sé,de ce que nous avons fait de notre existenceet vraisemblablement, ce qu’il nous semble encore être possible d’entreprendre.

Une réflexion approfondie nous amènera peut être à aborder des décisions que nous avons à prendre , et les choix qui s’offrent à nous afin de nous orienter pour s’engager dans certaines actions ou activités .

UN ENGAGEMENT…… oui … !! mais dans quel domaine … ?

Les définitions de l’engagement

sont diverses ,le dictionnaire sti-

pule :

C’est une action de se lier à une pro-messe , une convention , ou a un contrat .

C’est une attitude qui consiste à s’in-vestir , à intervenir et prendre parti dans différents problèmes de notre époque .

C’est un acte volontaire par lequel on déclare vouloir servir et se mettre au service d’une cause bien définie .

Ce qui engage à agir .

Cependant , l’engagement prend un sens différent selon le domaine.

On distingue plusieurs aspects sur

l’engagement :

L’implication :

L’être humain qui , en face d’une si-tuation donnée , se sent et se déclare concerné.

La responsabilité :

La personne qui s’engage devient res-ponsable acceptant de s’expliquer en donnant ses raisons et prêt à en subir les conséquences .

Le rapport à l’avenir :

Il peut être sur une période ponc-tuelle , d’une durée déterminée , et même souvent sur une vie entière.

Exemples de Différents types d’en-

gagements :

Ils peuvent être entre autres :

Un Engagement Professionnel :

C’est une activité temporaire ou régu-

lière exercée pour gagner sa vie

( c’était mon cas personnel, je me suis

engagé dans l’armée , bien sûr pour un

travail rémunéré , mais principale-

ment par esprit patriotique , servir la

France, le respect des valeurs humai-

nes et morales )

Un Engagement Social :

Ce sont des actions professionnelles ou bénévoles relatives à l’ensemble des questions relevant du droit social et concernant l’amélioration de vie et du travail .

( Actions de diverses associations cari-

tatives . En général, les activités du

service public peuvent être aussi des

occasions d’aimer ses semblables et de

les aider sous toutes les formes possi-

bles , y compris et surtout les person-

nes en détresse.)

Un Engagement Humanitaire :

En tant que bénévole, actif , ou dona-teur à travers une organisation , pour la paix , la famine , les maladies , les droits de l’homme , la lutte contre l’ex-clusion ( Grand nombre d’Associations mondiale se dévouent dans cette voie,

exemple , Médecins sans frontières )

Un Engagement Ecologique :

En tant que militant pour assurer un meilleur avenir pour la planète .

( Un des grand sujet actuel d’engage-

ment concernant le réchauffement de

la planète , le respect de l’environne-

ment )

Une association mondiale y est très

engagée : « Greenpeace ».

Un Engagement en Politique :

Qui sont des actions relatives à l’orga-nisation du pouvoir dans un Pays , soit en qualité de gouvernant, de mili-tant , ou de simple sympathisant pour un projet de société .

(Nous connaissons tous les résultats de

l ’ensemble des gens engagés en politi-

que et de ses institutions .Mais diffé-

remment, avec un esprit militantisme ,

Jean FERRAT qui vient de nous quit-

té récemment, il était l’exemple type

d’un chanteur engagé pour défendre

une cause)

Un Engagement Familial et Amical :

On peut considérer que c’est une pro-

messe tacite d’un lien affectif intempo-rel concernant les membres de sa fa-mille ou ses amis ( le mariage est l’exemple même de multiple engage-

ments personnels )

Un Engagement Religieux :

En qualité de : fidèle, laïque, ou pré-lat , pour proposer et accepter une conduite considérée comme juste

( Toutes les grandes religions du

monde proposent des chemins quelque

peu différents :

le Christianisme ,le Judaïsme, l’I-

slam ,le Bouddhisme ,et bien d’autres ,

ces religions sont issues d’enseigne-

ments de haut niveau provenant de

grands instructeurs .

Leurs adeptes s’y engagent et mènent à

leurs façon une forme de combat.

Mais ceux qui en ont le désir, peuvent

comparer les diverses religions , et

avec tolérance, pourront s’apercevoir

q u ’ e n r é a l i t é …… ,

tous ces enseignements ne sont que des

formes différentes d’une même vérité.)

Un Engagement Spirituel :

La spiritualité n’est pas le privilège exclusif des religions, le but des prati-ques spirituelles est principalement

de développer un cœur débordant d’a-mour envers les êtres humains

Un tel engagement ne peut être évi-demment une simple attitude intellec-tuelle ou affective , c’est un état in-conditionnel .

( c’est sur cet engagement que je vais

développé une partie de ce placet.)

Toutes ces formes d’engagements conduisent à des actes pouvant être :

physiques , contractuels , verbaux , moraux , spirituels.

La plupart de ces engagements sont une pure coopération spirituelle quand ils se situent dans le cadre d’un service désintéressé.

En ce qui nous concerne ,…….. je pré-fère mettre en exergue ,l’engagement

spirituel qui à mon sens convient tout à fait aux vœux prononcés par nos Frères et Sœurs Templiers .

Un engagement dont nos frères an-ciens nous ont inculqué les principes fondamentaux et les qualités nécessai-res afin d’acquérir l’esprit Templier et d’avoir l’honneur de revêtir le man-teau blanc , lequel , j’aspire un jour peut être , le porter si l’on m’en juge digne .

L’engagement par Daniel Mayeur, Novice des Chevaliers d’Argens

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UN ENGAGEMENT…… oui … !!

mais dans quel domaine … ?

slam ,le Bouddhisme ,et bien d’autres ,

q u ’ e n r é a l i t é …… ,

Page 5 Numéro 2

L’engagement par Daniel Mayeur, Novice des Chevaliers d’Argens (suite)

Quand je parle des « Frères anciens » je pense aux frères fonda-teurs ,et aux milliers de frères engagés dans cette noble cause qui jadis nous ont montré un exemple de courage ,….. d’abnégation , et de fidélité extra-ordinaire allant jusqu’au sacrifice de leur vie pour respecter leur engage-ment de chrétien , d’honorer et de protéger les lieux saints en Orient.

Avant toute chose , et surtout avant de postuler et de s’engager au sein d’une commanderie de notre Or-dre :

Il est nécessaire de connaître l’histori-que Templière afin de bien compren-dre les règles de notre Ordre , les buts à atteindre ,…..les activités à entreprendre .

Depuis de siècles jusqu'à au-jourd’hui , …. les Chevaliers travail-lent toujours dans la même tradition spirituelle de l’Ordre du Temple , et leurs objectifs restent identiques .

Et lors de nos chapitres, notre frère Chancelier Orateur nous en rappel nos statuts qui sont :

- La création d’un monde dans lequel tout être humain puisse se réaliser entièrement dans l’épanouissement harmonieux et l’équilibre de toutes ses possibilités

- La perpétuation des nobles traditions de notre ancienne chevalerie

- La défense des libertés acquises

- La promotion des réformes nécessai-res

- La pratique des œuvres de miséri-corde , de bienfaisance et de charité.

C’est incontestablement un engage-ment moral et spirituel .

L’engagement moral est un acte par lequel on promet , c'est-à-dire un acte par lequel on s’engage pour l’avenir à entreprendre quelque chose .

Par exemple : la réalisation d’un évè-nement , d’un désir, d’une conviction, , d’une vocation, tout ceci implique la confiance …. !

Une confiance en cet engagement qui … en ce sens se rapproche d’ une pro-messe réciproque entre plusieurs per-sonnes dans le but de faire ou ne pas faire quelque chose dans le futur .

Et tout postulant à un tel engage-ment doit être confiant et convaincu sur le besoin et l’application des rè-gles de conduite édifiées sur la mora-

lité et sur l’éthique .

Nous avons un exemple religieux typi-

que toujours en vigueur : « Les Dix

Commandements » édictés par Dieu

à Moïse

Et le principe de ces commandements

s’applique encore dans les lois de la

plupart des Pays de ce monde.

Il n’est jamais facile de s’en-gager dans la vie spirituelle .

On peut pourtant dire que , dans un sens , nous sommes tous engagés ….. Oui… Puisque nous avons des aspira-tions à combler et des choses à com-prendre . Puisque nous avons tous un for intérieur et un esprit qui cherche à se manifester pleinement ;

Nous sommes tous plongés dans la spiritualité à un degré ou un autre .

L’idéal , est donc d’effectuer le choix , et d’être rigoureusement conscient :

D’apprendre à travailler sur notre monde spirituel .

De savoir consacrer le temps néces-saire à cet engagement .

D’être déterminé à apprendre et ac-quérir une connaissance adéquat .

D’être en mesure de façonner , de diri-ger, de contrôler les mouvements de notre vie psychique pour s’améliorer soi-même et ainsi , pouvoir aider aussi notre entourage .

Puisque nous portons tous cette vie en notre sein , il nous est utile, voir es-sentiel d’apprendre à mettre l’accent sur elle .

Nous ne devons pas simple-ment subir nos états psychiques , mais les maîtriser , …..

et savoir les orienter .

Nous sommes tous dotés du libre arbi-tre , donc la faculté d’agir et de déci-der librement de prendre un engage-ment à servir une cause et d’en analy-ser ses obligations et son bien fondé .

Pour tout cela …., il nous faut accep-ter un enseignement spirituel .

et , souvent… ce qui manque chez les gens qui se lancent dans un engage-ment spirituel c’est une certaine

continuité ; Ils débutent un travail suite à une expérience spirituelle,

ou une épreuve qui les a plongés en eux même , mais ils ne se sentent pas à la hauteur….et , en comparaison de leurs « modèles » qu’ils vénèrent ,…

ils abandonnent quelques temps après

Ils prennent un engagement , mais seulement à moitié,sans traverser la zone difficile du début

Bien sûr , pour ces personnes qui prennent un engagement avec peut être une arrière pensée d’une expérience de courte durée , alors ,…. pour eux …, devant la moindre diffi-culté…, il est plausible qu’ils renon-cent à continuer car le cœur n’y est

pas.

Une personne « sage » pren-dra toujours conseils auprès de frères ou sœurs expérimentés afin de bien assimiler et de mesurer l’importance d’un tel engagement au sein d’une communauté , et en particulier ,…… la nôtre.—Citation Biblique, 3ième Li-vre des Psaumes – chapitre 73 Verset

24 :

Par ton conseil , tu me guideras,

…. puis en gloire , tu me prendras

Pour vraiment pouvoir vivre une transition harmonieuse dans un domaine spirituel , il faut simplement comprendre :

le pourquoi et la détermination

de vouloir s’engager dans cette

voie

Mais aussi… il faut avoir une atti-rance et aimer la vie spirituelle , être en accord avec la discipline , faire preuve d’humilité , d’altruisme !!

…et désirer se vouer , et se vouer n’est pas un acte anodin , il implique sa condition de « serviteur ».

Servir….et servir avec abnégation , sans attendre pour autant un retour

sauf , celui d’une satisfaction person-nelle .

Mais pour un chrétien ferme-ment décidé et bien préparé, si nous avons le sentiment inné de possé-der ces compétences , et si…. par exemple…notre cœur prend goût à la méditation …… !! nous serons alors « exaucé », notre souhait d’engage-ment sera compatible et ce sera

vraisemblablement pour long-

temps.

Je conclus par cette citation à médi-

ter de Jean Paul SARTHE :

Si l’on ne donne pas sa vie pour

quelque chose ,

On finira par la donner pour rien

J’ai dit.

Page 6

Naissance de la Commanderie

Robert II de Flandre

Il m’a été demandé de choisir on nom pour une nouvelle commanderie.

Robert II de Flandres avait attiré depuis longtemps mon attention par sa personnalité, son histoire mais aus-si par ses faits de bravoure en croi-sade.

Personnage important dans notre his-toire de France et d’Europe, il m’a semblé naturel de retenir son identité afin d’en baptiser cette commanderie naissante.

T.N.C. Gérard, Auguste DEBONO

Qui était Robert II de Flandres

Robert II de Flandre dit Robert le

Hiérosolymitain ou Robert II de

Jérusalem (1065 - † 1111) était le

fils du comte Robert 1er de Flan-

dre et de Gertrude de Saxe, et se-

ra comte de Flandre de 1093 à

1111.

Fils aîné de Robert Ier, il sera associé au gouvernement dès 1086, probable-ment pour asseoir définitivement la branche cadette des Baudouinides de Flandre sur le comté assurant la ré-gence du comté lors du pèlerinage de son père en Terre Sainte (1085—1091). En 1096, il répond à l’appel à la pre-mière croisade lancée par le pape Ur-bain II et suit Godefroid de Bouillon, après avoir organisé le conseil de ré-gence du comté. Il est avec Hugues

de Vermandois, Raymond de St-

Gilles, Robert Courteheuse, Bau-

douin II de Hainaut, Bohémond de

Tarente et son neveu Tancrède, l’un des principaux chefs de cette croisade.

Il participe au siège de Nicée, à la prise d’Antioche en octobre 1097 et la prise de Jérusalem, le 15 juillet 1099. En septembre 1099, il refuse la royau-té sur la ville sainte et rentre en Flan-dre avec le duc de Normandie, rame-

nant une précieuse relique, le bras de Saint Georges, offerte par l’empereur Alexis 1er Commène; c’est l’église ab-batiale d’Anchin qui la reçoit. (Selon la légende, Sohier, sire de Loos et de

Courcelles, et Gautier, seigneur de

Montigny-en Ostrevent, étaient des

ennemis héréditaires. Perdu, de nuit,

Sohier frappe à la porte du château de

Gautier. Ce dernier le reconnaît et l'hé-

berge néanmoins. Ils font le même rêve

dans lequel un cerf blanc les entraîne

dans l'île de Gordaine. Le lendemain,

ils se rendent sur l'île et y revoient le

cerf blanc de leur songe. Ils se réconci-

lient et décident d'y construire une

abbaye vers 1076.

Son titre de fondation indique que

cette abbaye, dédiée au Sauveur, fut

réellement fondée en 1079, et Gérard

II, évêque de Cambrai lui donna la

cure de Cantin. En 1086 fut consacrée

l'église Saint Sauveur. C'est en 1096

qu'aurait été organisé à l'abbaye le

légendaire Tournoi d’Anchin auquel

auraient participé 300 chevaliers ve-

nus d'’Ostrevent, du Hainault, du

Cambraisis et du pays d’Artois).

Dans le même temps est cons-truite l’abbaye Saint André de bruges dans le quartier Sint Andrie (La charte de l'abbaye est signée le 22 fé-

vrier 1100 (22 février jour et mois de

naissance de Marie, France !) et le

comte Robert II de Flandre la ratifie

en juin de la même année. Il est décidé

de la construire sur le site de l'actuelle

église Saint André et Sainte Anne. Les

premiers moines arrivent le 17 août

1117. En 1188 , l'abbaye devint indé-

pendante de son abbaye-mère. Elle fera

jusqu'au XIVe siècle l'acquisition de

nombreuses terres. En 1240, après une

longue querelle entre l'abbé et le curé

de la paroisse locale, un mur fut édifié

dans l'église pour la diviser en deux.

L'abbaye fut sévèrement endommagée

durant la seconde moitié du XVe siècle

pendant l'occupation allemande. Au

XVIe siècle, l’abbaye subit de grands

dommages causés par les Gueux. Re-

construite au XVIIe siècle, les conflits

permanents et sa situation en dehors

de la protection de l’enceinte de Bruges

favorisèrent de multiples dégâts. De

nouveau détruite pendant la Révolu-

tion française, une nouvelle abbaye vit

le jour en 1899-1900 .

Elle appartient aujourd’hui à la

congrégation de l’Annonciation sous

la forme d’un prestigieux internat.

En 1521, l'Empereur Charles Quint (couronné à Aix la Chapelle cette même année) et son frère Ferdinand vinrent dans cette abbaye et assistè-rent aux vêpres. Robert II aura, suite à sa croisade comme surnom Robert de Jérusalem mais il sera reconnu et nommé ainsi : « Robert II le Pieux, La lance et l’épée des chrétiens ».

Château des comtes de Flandres.

Château-fort du Moyen-âge construit en 1180 par Philippe d'Alsace, comte de Flandres, sur les ruines d'une an-cienne fortification. Entouré par les bras de la Lys, il servit d'abord de rési-dence aux comtes flamands avant de devenir une prison au XIVème siècle. Ensuite, il fut transformé en filature de coton au XVIIIème siècle, puis res-tauré au XXème siècle afin d'être visi-té. Son architecture rappelle les châ-teaux des Croisés en Syrie avec ses tours et ses murs de pierre épais tout en rondeur. Un tunnel fortifié permet d'accéder à la cour où se trouvent la résidence des Comtes, un donjon qui offre une vue panoramique de la ville, des écuries et une crypte. A l'intérieur du premier bâtiment, on peut admirer une galerie romane, des cheminées monumentales dans les différentes salles et un petit musée qui présente d'anciens instruments de torture et la justice au Moyen-âge.

Encore un peu d’histoire et descen-dance des comtes de Flandres : Nous sommes en 1188 au départ de la IIIe croisade, Philippe Auguste, Henri II Plantagenêt et le comte de Flandre s'entendent pour porter une croix de couleur différente par nationalité. Aux Français fut attribuée une croix rouge, aux Anglais une croix blanche et aux Flamands une croix verte...

Marie-France DESVERNAY et Gé-

rard, Auguste DEBONO.

La vie des commanderies ...

TOULON

La vie des commanderies ...

Page 7 Numéro 2

Naissance de la Commanderie :

Hugues de Champagne, Comman-

deur Michel Marinier

Les membres de la Commanderie ont commémoré la mort de Jacques de Molay le jeudi 18 mars dernier à 19h, par un dépôt de gerbe à l’Ile aux Juifs (Paris)

Puis, à 20h, se sont réunis et travaillé sur le thème : Templiers, pourquoi sommes-nous là.

La commanderie des Chevaliers d’Ar-gens a collecté la somme de 230 € lors de son chapitre de mars, pour l’offrir à la Chorale Dominique Salvio, ayant été contactée par l’association France AVC. Cette somme complètera celle recueillie par la chorale qui organisait le 21 mars dernier à Mons en Baroeul (Nord) un concert au profit de Ma-thias, jeune devenu handicapé suite à

un accident vasculaire cérébral. Le total recueilli devrait permettre à Ma-thias de s’acheter un fauteuil adapté, afin, comme il le dit, « d’aller plus loin dans la vie ».

Ile de France Roquebrune Sur Argens

Le parchemin de Chinon...Absolution du Pape Clément V aux chefs d’accusation de l’ordre des Templiers

Chinon, diocèse de Tours, 17-20 août

1308

Il s’agit d’un exemplaire original, cons-titué d’une seule feuille de grandes dimensions (700x580 mm), qui était à l’origine accompagnée des trois sceaux des trois légats apostoliques qui for-maient la commission spéciale aposto-lique ad inquirendum nommée par Clément V. Le document est dans un assez bon état de conservation. L’origi-nal était accompagné d’une copie ac-tuellement conservée aux Archives Secrètes Vaticanes .

Le document contient l’absolution ac-cordée par Clément V au dernier grand maître des templiers, Jacques de Molay, ainsi qu’aux autre chefs de l’ordre après qu’ils aient fait acte de repentance et demandé le pardon de l’Eglise; après l’abjuration formelle, obligatoire même pour ceux qui étaient seulement soupçonnés d’activi-tés hérétiques, les membres de l’Etat Major des Templiers sont réintégrés dans la communauté catholique, et de nouveau autorisés à recevoir les sacre-ments. Le document appartient à la première phase du procès contre les Templiers, quand Clément V était encore convaincu de pouvoir garantir la survie de l’ordre religieux-militaire,

et répond à la nécessité apostolique de lever pour les moines-guerriers l’infa-mie de l’ex-communication à laquelle ils s’étaient tout d’abord eux-mêmes condamnés, maintenant qu’ils admet-taient avoir renié Jésus-Christ sous la torture de l’Inquisiteur français.

Comme d’autres sources de la même époque le confirment, le pape soutient que des comportements condamnables s’étaient bien introduits parmi les Templiers, et prévoit une réforme ra-dicale de l’ordre, pour le fondre en-suite dans l’autre ordre religio-militaire, celui des Hospitaliers. L’acte de Chinon est pourtant resté lettre morte. La monarchie française réagit en déclenchant un véritable méca-nisme de chantage, au terme duquel

Clément V finit pas céder, au moment du concile de Vienne (1312) : ne pou-vant plus s’opposer à la volonté de Philippe IV Le Bel, qui imposait l’éli-mination des Templiers, le pape déci-da de supprimer l’Ordre «con norma irreformabile e perpetua» (bulle du 22 mars 1312). Clément V spécifia toute-fois qu’une telle décision ne pouvait pas constituer un acte de condamna-tion pour hérésie, à laquelle le concile n’aurait pu parvenir en se basant sur les différentes enquêtes des années précédentes. En effet, pour émettre une sentence définitive, il aurait été nécessaire d’organiser un procès, pré-voyant aussi la défense des thèses de l’Ordre. Or, selon le pape, le scandale suscité par les accusations infamantes contre les Templiers aurait dissuadé n’importe qui d’endosser l’habit des Templiers ; et, d’autre part, un renvoi de la décision aurait entraîné la dila-pidation des richesses offertes par les chrétiens à l’Ordre chargé de défendre la Terre Sainte en y combattant les ennemis de la foi. L’examen attentif de ces différents dangers, ajouté aux pressions françaises, décidèrent le pape à supprimer l’Ordre des Cava-liers du Temple, de même qu’il était advenu par le passé, et pour des rai-sons moindres, à des ordres religieux plus considérables encore.

Copie du parchemin, appartenant à

l’O.S.M.C.S. (800 exemplaires ont été édités

et numérotés)

La Pentecôte à travers le calen-

drier chrétien

La Pentecôte dont le nom vient du grec ancien ̟εντηκοστή [pentèkostè] signifie le cinquantième jour après Pâques.

Pâques partage l’année chrétienne en deux périodes distinctes.

Les 40 jours précédent cette célébra-tion correspondent au Carême (du latin quadragesima quarantième) qui nous fait revivre la passion du Christ et sa résurrection.

Ces quarante jours de jeûne compor-tent : Le jeudi saint, le dernier repas du Christ (la Cène), jour où il lave les pieds des douze apôtres. (Jean XIII, 1-15) ; Le vendredi saint avec la cruci-fixion de Jésus et sa mort ; Le samedi saint jour de silence, ensevelissement au tombeau et descente du Christ aux enfers". Il n’y a aucune célébration ce jour là, seul le sacrement des malades (avec communion possible) est délivré.

La célébration de la Résurrection commence le samedi soir à la veillée pascale. Puis enfin le dimanche de Pâques avec la résurrection de Jésus Christ.

La période de 40 jours après Pâques commémore l’Ascension qui célèbre les adieux de Jésus et sa montée dans les cieux. C’est un évènement qui est per-sonnel à Jésus, c’est son cheminement de retour aux sources.

La Pentecôte se célèbre 50 jours après Pâques. C’est la conclusion et le témoi-gnage de la pérennité de l’action du Christ sur terre.

La Pentecôte dans la religion

juive et dans la religion catholi-

que

La Pentecôte célèbre le retour de l’Es-prit Saint sur terre. La Parole Divine sous forme de feu est parmi nous. Sa date de célébration (50 jours après Pâques) correspond en fait à 49 (7x7), le premier jour Pâques étant compté de l’ancienne manière donc inclus, cela donne 50.

Elle referme un message merveilleux pour l’homme.

La résurrection du Christ est porteuse d’espoir, la Pentecôte de certitude.

Nous comprenons ici que Pâques est la fête principale du calendrier chrétien à cheval sur le passé, le présent et l’avenir...avec la passion et l’accom-plissement ainsi que des paraboles

magnifiques, mais la Pentecôte reste quant à elle le témoignage de l’abou-tissement positif de l’épreuve. Ici, l’Es-prit Saint ne s’adresse plus aux hom-mes mais les fait parler.

La venue de l'Esprit Saint est racontée dans le livre des actes des Apôtres, seconde partie de l'Évangile de Luc :

Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d'un vio-lent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu'on eût dites de feu; elles se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux. Tous fu-rent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur don-nait de s'exprimer. (Actes, II)

La Pentecôte, c’est le visuel après la Vie cachée dans le périssable. Le visi-ble est devenu invisible avec la perte du corps de Jésus par la crucifixion, le grain entreposé change alors de pola-rité (descente aux enfers puis Ascen-sion). L’invisible devient enfin visible. L’énergie se traduit en feu d’amour. Dieu a accepté le sacrifice. Ces flam-mes d’Esprit Saint ne correspondent pas au feu de l’amour terrestre ascen-sionnel qui consume mais au feu Divin et pur descendant, débarrassé du corps d’autrefois qui purifie une ul-time fois l’esprit (tête) dans le corps.

Préparation pur la Pentecôte

Comme on s’est purifié le corps avant Pâques par le jeûne du Carême, pour la Pentecôte, à partir de l’Ascension, on préparera avec soin son esprit en étant vigilant afin de remédier à ses défauts et excès. On surveillera plus particulièrement son langage, ne mé-dira point, on parlera de paix en la répandant le plus possible. C’est le moment de se réunir pour des soirées de prière, des méditations, des retrai-tes.

La Pentecôte ailleurs

En Norvège, dans les temps anciens on allumait de grands feux (fête de Pinse). Il fallait alors veiller toute la nuit pour voir le lever de soleil le len-demain matin (non sans rappeler cer-tains rituels de la religion préchré-tienne d’Europe).

A la Pentecôte, les moldaves ornent les maisons et les églises de rameaux verts. Ils appellent le jour de la Pente-côte le "Grand dimanche". Ce grand

dimanche est précédé du Samedi des morts, jour ou on nettoie les puis, les sources et les cours d'eaux (non sans rappeler certains rituels de la religion préchrétienne d’Europe)

La Pente cô te en A l l emagne (Pfingsten) est suivie le lundi de la procession des cavaliers de la Pente-côte à Kötzting

La chevauchée de la Pentecôte à Kötz-ting compte parmi les processions à cheval les plus grandes d'Europe. Elle remonte à un vœu de 1412. Dans le village de Steinbühl à peu près à 7 kms de Kötzting un homme mourant pria et demanda le réconfort de l'église. Le prêtre ne se voyait pas ca-pable d'aller là bas sans protection. Des jeunes garçons de Kötzting déci-dèrent d’accompagner le prêtre. Après un heureux retour, il fût décidé que la chevauchée serait répétée chaque an-née. Chaque année donc, le lundi de Pentecôte, près de 800 cavaliers en prière traversent la vallée en fleurs de Zellertal pour Steinbühl dans leurs costumes traditionnels, chevauchant des montures décorées.

Sous le tintement solennel des cloches d'églises, les citadins et les paysans quittent à 8 heures la ville en priant, sur leurs chevaux harnachés pour l'oc-casion, afin de renouveler l'ancien vœu. La procession à cheval est conduite par un cavalier portant la croix, viennent ensuite ceux portant des lanternes, les joueurs de fanfares, le dirigeant spirituel accompagné des servants de messe. Derrière suivent le fiancé de Pentecôte avec les deux gar-çons d'honneur puis la suite du cor-tège...(non sans rappeler certains ri-tuels de la religion préchrétienne d’Europe)

Le lundi de Pentecôte est actuellement jour férié en Allemagne, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en France, en Grèce, en Islande, en Norvège, aux Pays bas, en Suède, en Suisse.

Il n’est pas considéré comme tel en Angleterre, en Espagne, en Irlande, en Italie, au Luxembourg, en Pologne, au Portugal, en Russie.

Marie France Desvernay, Sénéchal de l’Ordre

La Pentecôte par marie France Desvernay, sénéchal de l’Ordre

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Expressions latines

Vous connaissez tous certainement des expressions Latines.

Mais certaines expressions, moins connues sont relatives aux Temps des Croisades et à l’Ordre du Temple, en voici quelques unes retournons quel-ques siècles en arrière..

BELLATOR REX :

Nom que voulait donner Raymond LULLE au chef suprême d’une nou-velle armée de croisés dont le noyau serait formé par la réunion des deux Ordres de l’Hôpital et du Tem-ple .Philippe Le Bel aurait en être le premier maître.

CHRISTI MILITES :

Lettre écrite par Hugues de Payns pour justifier la fondation de l’Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ.

« Un chevalier qui tue l’ennemi du Christ est dans le péché si pendant qu’il combat son cœur est pris par la haine et ne demeure pas exempt de passion ... » CLIENTES :

Serviteurs chargés de vaquer aux soins domestiques.

CRUCESIGNATI : (Les croisés)

Ce mot désigne tous les pèlerins, en arme ou non, portant des bandes d’é-toffe cousues sur l’épaule, en forme de croix suite à leur vœu de pèlerinage.

DE LAUDE NOVAE MILITAE : (Eloge de la nouvelle Milice)

Essai rédigé entre 1128 et 1136 par Bernard de CLAIRVAUX à la de-mande d e Hugues de PAYNS en fa-veur des Templiers.

Cet essai connut un succès certain, en particulier dans les milieux religieux et monastiques les plus novateurs.

La première traduction, par l’abbé CHARPENTIER fut publiée en 1886.

DILECTI FILII NOSTRI ;

Nos fils de « d irection », c’est à dire : âme tendre, aimé de Dieu.

Titre qu’Innocent II décerna aux Tem-pliers dans l’une de ses bulles.

EX CATHEDRA :

En vertu de l’autorité enseignante que l’on tient de son titre.

EX VOTO :

Tableau, inscription, objet que l’on place dans les chapelles à la suite d’un

vœu ou en remer-

ciement d’une grâce obtenue.

FURTA SACRA :

Ou vols sacrés, ils se justifiaient à condition que fût couronnée de succès le rapt des reliques et des os saints, par le désir avéré de ces derniers de voir leurs reliques transférées ailleurs. Ces « FURTA SACRA » s’expliquent par le fait que les chrétiens occiden-taux avaient le culte des reliques.

GESTA DEI :

La volonté de détacher complètement les Templiers de leur passé de cheva-liers séculiers est manifeste dans la dévalorisation de la prouesse comme acte héroïque individuel. Pour eux, il n’y a pas de « gesta » personnelle mais seulement des « GESTA DEI ».

IRA ET DOLOR :

Rage et douleur, complainte âpre et douloureuse d’un chevalier du Temple, écrite en 1265 après la perte d’Arsuf.

MEMENO FINIS :

Songe à ta fin, c’est une inscription énigmatique de la première page du manuscrit français de le règle du Tem-ple de Paris.

MILES CHRISTI :

Avant que n’apparaisse au XI siècle le terme de chevalier, les actes utili-saient celui des « miles ». Ce sont les rites institués par l’église autour de la qualité chevaleresque pour consacrer le « Mile Christi », et autour de la mo-rale commune qui permet au corps futur de la noblesse de se constituer peu à peu.

OMNE DATUM OPTIMUM :

Bulle du pape Innocent II en 1139 qui :

Confirme la règle élaborée au

concile de Troyes .

Autorise les Templiers à garder le butin pris aux Sarrasins..

Fixe le siège de la maison Cheve-taine à Jérusalem.

Confirme l’exemption des dîmes au profit de l’Ordre et son droit d’en percevoir.

Interdit d’exiger des Templiers les « serments et hommages ».

Interdit aux frères de quitter l’Or-dre sans la permission du Maître.

Prescrit que nul ne doit être Maî-tre qui ne soit Profès de l’Ordre.

Interdit aux ecclésiastiques ou laïques de changer les statuts de l’Or-dre.

Permet à l’Ordre d’avoir ses pro-pres chapelains.

Concède aux Templiers le droit de construire chapelles et oratoires pri-vés.

NON LITERATI :

Se dit des personnalités laïques pré-sentes dans les conciles ou assemblées religieuses.

ORATORES et BELLATORES :

Orants et Laborants. Les Templiers innovaient de façon révolutionnaire en réunissant en un seul Ordre deux fonctions jusqu’alors ressenties comme antinomiques.

Surtout qu’au XII siècle, le mot « nouveauté » est loi de revêtir une connotation positive.

SERCRETUM TEMPLI :

Inscrit sur certains sceaux du Tem-ple ;

Le terme « secretum » apparaît sur des sceaux laïcs ou ecclésiastiques, autres que ceux des Templiers.

Ce terme « secretum » veut dire alors dire secrétariat et non pas « secret ».

VESCATIO DAT INTELLECTUM :

L a détention ouvre l’esprit ».

Un des principes de l’inquisition, selon Bernard Gui. Les Templiers en connu-rent l’applica-tion.

Yves

TERRIER

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Si vous désirez écrire un article ou nous faire part d’événements dans vos commanderies,

contactez-nous :

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Non nobis domine, non nobis, sed nomini, tuo da gloriam

Marie de Mazan, Commandeur de St Frambourg (Paris) nous écrit :

« Et… « J’encourage tous les Cheva-liers à s’impliquer individuellement et collectivement dans le futur immédiat »… J’ai relevé cette phrase car elle résume à mon sens toute la pro-blématique de notre société actuelle et à venir et je pose la question humble-ment : -comment peut-on s’impliquer indivi-duellement dans un futur immédiat alors que collectivement nous sommes en désaccord et en plein mal être à cause d’une société à la dérive qui n’apporte pas la paix mais au contraire accentue le mépris des va-leurs humaines ? L’homme ne peut évoluer spirituelle-ment qu’à travers une caste, une socié-té. L’homme est fait pour vivre collec-tivement et ne peut grandir, évoluer que dans une structure collective où il trouve ses repères, parfait ses convic-tions et valeurs de vie. C’est à mon sens, cette valeur de vie collective qui fait homme et l’aide à avoir une pensée individuelle visant à la prise de conscience et l’aide à trou-

ver son moi-intérieur source d’intégra-tion et de progrès à la fois sur le plan collectif et individuel. L’homme cherche, son « je » qui es la conscience de la sa vraie nature en y soustrayant le mal, car le « je » est toujours pur et laisse une porte à l’in-nocence en soi. Le mal, n’intervient qu’au niveau de la personnalité humaine façonnée par la pensée, le sentiment et la volonté.

Là, oui, le « je » peux devenir conflit si l’assimilation de l’idéal collectif n’est pas atteint. Et une lutte peut s’enga-ger dans cette partie de la personnali-té pour trouver le chemin de la lu-mière. Et ce combat difficile pour l être humain est le seul moyen de trou-ver son chemin pour prendre cons-cience de son immense richesse inté-rieure. Comment réveiller son « je » endormi ? Chaque être humain pressent que son « je » intérieur lui rappelle sa source divine. Chaque être humain a dans diverses expériences mis à l’épreuve sa relation avec l’âme et susciter des

souvenirs de lien avec le divin. Lorsque l’homme entend l’appel du monde spirituel, c’est qu’il cherche à se connaître et intensifie sa quête par un enseignement dit « spirituel » qui va le conduire petit à petit vers la Sa-gesse et une prise de conscience natu-rellement du Bien ; et souvent dans ce cas on prend du recul avec la notion que l’être humain entretien avec la matérialité forcément liée au corps physique. C’est en cherchant à obtenir cette Sa-gesse spirituelle que le « je » peux dans ce cas être moins influencé par la conscience collective, son éducation et son milieu où il évolue. Il est capable alors de discerner le Bien du Mal, la vérité du faux sans être influencé par la morale sociale. C’est là que commence vraiment la transformation de soi, car la notion du Bien devient essentielle pour l’être humain qui est à même de lutter contre son égo qui sait être sournoise-ment présent. Le « je » aide à révéler le meilleur de soi, d’aller vers la lumière et l’Amour de son prochain ; il aide par une façon unique qui lui est propre à répandre ces valeurs à travers le monde. » Marie de Mazan

Réflexions...

Le « je » aide à révéler le meilleur de

soi, à aller vers la lumière et l’Amour

de son prochain

Prière de la Pentecôte

VIENT ESPRIT SAINT ! (Veni

Sancte Spiritus)

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,

et envoie du haut du ciel

un rayon de ta lumière

Viens en nous, père des pauvres,

viens, dispensateur des dons,

viens, lumière de nos cœurs.

Consolateur souverain,

hôte très doux de nos âmes

adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos,

dans la fièvre, la fraîcheur,

dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,

viens remplir jusqu'à l'intime

le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,

il n'est rien en aucun homme,

rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,

baigne ce qui est aride,

guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,

réchauffe ce qui est froid,

rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi

et qui en toi se confient

donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu,

donne le salut final

donne la joie éternelle.

Amen

Que la Lumière de l’Amour soit

avec nous

Marie-France DESVERNAY