AVRIL 1972 STAGE D'HYDROMETRIE A L' OR.S...

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TOULOUSE . AVRIL 1972 STAGE D'HYDROMETRIE A L' OR.S_TOM PARTICIPANTS CARMONA Hernan JELLALI Mohamed LAM ACHERE Jean-Marie BOUYNE Jean-Pierre DIRECTEUR DE STAGE Monsieur ALDEGHERI Directeur de Recherche à l'ORSrOM Chargé de cours a l'ENSEEIHT

Transcript of AVRIL 1972 STAGE D'HYDROMETRIE A L' OR.S...

TOULOUSE

. AVRIL 1972

STAGE D'HYDROMETRIE

A L' OR.S_TOM

PARTICIPANTS

CARMONA Hernan

JELLALI Mohamed

LAM ACHERE Jean-Marie

BOUYNE Jean-Pierre

DIRECTEUR DE STAGE

Monsieur ALDEGHERI

Directeur de Recherche à l'ORSrOM

Chargé de cours a l'ENSEEIHT

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.o.

Les élèves et stagialres de l'ORSTOM tiennent à remercier tousceux qui, d'un~.façon continue ou temporaire, ont bien voulu contribuer àla réalisation de leur stage :

.- Messieurs ALDEGHERI et POURCIELo

de l'ENSEEIHT

- Messieurs BRESSON et MARTINEZ du SRAE, Toulouseo

Plan du Rapport

1 - INTRODUCTION

2 CHRONOLOGIE DU STAGE

3 LES JAUGEAGES

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3.1 - p~ription des différents types ~~ugeages effectués~~terrain

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301.1.,-301.2.

3.1.3.301 04.

- Jauge~ges en bateau sur la GaronneJaugeages' à la perche sur lao~e~e,

- Jaugeages par téléphérique de l'Arize à Rieux- Jaugeages chimiques par injection continue au bichro-

mate desodium sur la Leze

..

3.2 - Q~ouillements des jaugeages

3.2.1. - DépoUillement des jaugeages au moulinet3.2.2. - Dépouillement ,du jaugeage chimique au bichromate de

sodium3.2030 - Résultats et confrontation des résultats

4 - VISITE ET INSTALLATION DES STATIONS HYDROMETRIQUES

4.1 - .~~sherche d'un site et possibilités d'in~tallation d'un~ ~~~tion sur le Dadou en aval de Graulhet-

4.2 - Recherche et possibilitjs d'installation d'une station à SainteèroiXSiir le Volp -----~------------

4.3 - Rattachement du zéro d'une échelle limnimétrique__~~~~~ell~~, ~~

5 ~ MATERIEL HYDROMETRIQUE VU à TOULOUSE

,5.1 - ~~ limnigraJ2hes

5.1.1. - Limnigraphes présentés5.1.2. - Quelques considérations sur le choix entre limnigraphe

à flotteur et limnigraphe à pression

5.2 - Les échelles limnim~tri~es

5.3 - Les moulinets

5.4 - fe~apg"areils de comJ2.tage

5.5 - ~~s treuils

5.. 6 - ~ p_er~he de jaugeage à intégratio.n "Agar 311

'.../

6 LE BASSm VERSANT DE LA REJOLLE

3

·7 LES ORGANISMES VISITES

7.1 - Visite du S.R.A.E.

7.2 - Visite de l'E.N.S.E.EdI.H.T.

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7.3 - ~i~e de l'Agenc~Financièrede Bassin'Adour-Garonne

7.4 - .?ar~ipati.9ll...~u débat organisé .E~.l.'A..:h~.

8 - CONCLUSION.' • .:t ~.

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1 - mTRODUCTION--

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Le stage d'bjdrométrie effeètué à Toulouse du 10 au 25 avril 1972par les élèves de l'ORSTOMleur a paru assez intéressant pour occasionnerla rédaction d'un rapport.

Après une brève chronologie de toutes les activités journalières,nous avons développé, par centres d'intérêt, les multiples aspects de ce stage.Paxmiceux-ci, les techniques de jaugeage (jaugeages au moulinet 'et jaugeagechimique par injection continue) tierh~ent une place de choix. Les autres ac­tivités parmi lesquelles on peut' citer la visite de stations limnimétriques,la recherche d'un site d'implantation d'une station, le montage et démontagedu matériel hydrométrique, etc.~. sont assez inégalement développés selon 1'-'importance qui leur a été accordée. ' .

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Finalement, ce rapport nous paraît surtout destiné aux élèves quiont participé au stage et il, a l'ambition de leur permettre, lorsqu'ils le 'désireront, de retrouver assez facilement une méthode ou un conseil oubliés •

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2 - CHRONOLOGIE DU STAGE

En 1972, le stage d'hydrométrie des élèves de l'ORSTOM s'est déroulédu 10 au 26 avril selon la progression suivante :

Première Semaine

Lundi 10 avril

- Prise de contact avec Mon~ieur ALDEGHERI, ~ir~cteur de stage,au.. ~a~oratoi!e dihydrauiique ~e .Banlève.

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- Déballage et montage du matériel OTT, limnigraphes et moulinets,expédié à TOULOUSE pour·d~m?nstr~~ton. . .

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- Discussion concernarit'l'in~~~lationdes limnigraphes à. flotteuret à bulle. .' .. , .

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Visite à la So~fét'é 'R~gi~n~ie d'Aménagement des Eaux (S.RoA.E. ).•. : :/ ...

- Tracé de quelques courbes de tarage et traduction de ces courbessur bordereaux de tran.l?fert. ....

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Démontage d'un èanot pneumati.que type ZODIAp.. . .

Mercredi 12 avril.

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Matinée : Sur le Dadou en aval de Graulhet, nous partons à la recher­che d'un site où installer un limnigrapheo

Visite d'une station sur le Dadou en amont de Graulhet.

Soirée Dépouillement de quelques jaugeages à l'E.NoSoE.E.I.H.T.

~}3 avril

- Jaugeages en bateau sür"ia'Garonne à Portet.

Vendredi 14 avril

Dépouillement, au laboratoire de Banlève, des jaugeages effectuésle jour précédent.

Deuxième semaine

Lundi 17.. ~vril

Matinée : Jaugeage à la perche de la Leze au Pont de Barthe et ini­tiation au nivellement.

Soirée : Jaugeage à la perche de la Leze à Artigate.Visite rapide des installations à l'exutoireœ3 petitsbassins versants.·

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"' -.. ' .... ,,~ .... Mardi 18 avril..... , . ---.-..---..-.--,'",;'~-'-,: ::.<.~ .

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Matinéesodium

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: Jaugeage chimique par injection continue de' bichromate desur la Leze à Soutembel.Jaugeag~ à la perche par intégration sur la Leze à Soutem-

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Soirée : Pép?~illement du jaugeage chimique au laboratoire de Banlève.

~~g:ed..i 19 _av~il

- Dépouillement au l~boratoire de Banlève des jaugeages à la percheeffectués les jours précédents•

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- Visite à l'Agence Financière du Bassin Adour-Garonne.

Jeudi 20 avril'.,. " ~ . ;' .", ." ........

- Jaugeage par téléphérique de la Rize à Rieux.

- Recherche d'un site d'installation d'une st?tion t~léphériqueet, visite de quelques limnigraphes.

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-. Dépouillement des jaugeages de.la Rize à RielL'C.

Troisière Semaine

Lundi 24 avril. .

- Visite détaillée du bassin versant représentatif de Rieux-Volvestre.

- Préparati'on 'd'un échantillon de terrain pour démonstration defonctionnement de l'humidimètre à choc thermique de Pouyaud •

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. ,Démonstration'du fonctionnement de'l'humidimètre à choc thermiqueÇl.e Pouyaud. , . ,

, .Démontage et emballage du matériel OTT mis à notre dispositionpour la durée du stage.

Clôture du stage.

Mercredi 26 avril

- Participation au début organisé par l'A.l.R.H. sur les écoulementsen milieu non saturé.

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3 - LES JAUGEAGES--"-., .

3.1.1 - Ja1.!&eag,e par bateé2:'. .

Jeudi 13 avril, nous avons effectué plusieurs jaugeages par ba­teau de la Garonne. L'opération a été particulièrement édifiante, car la

.Garonne était en crue, le maximum ay.an~ eu lieu dans la nuit· du Mercrediau Jeudi. Le niveau de l'eau commençait à peine à décroître.

L'équipe du S.R.A.E. avait mis à notre disposition t6ut son maté-.. riel. ... • : '.. o' . '1. "..

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Nous avons commencé par monter deux bateaux de type ZODIAC.

~~~~_~~_E!~~~_~~_~~~!~ :Après avoir équipé un bateau de son moteur, nous avons procédé à l'­

installation du câble qui matérialise la section de jaugeage :

. - On installe d'abord sur la rive opposée u~ point d'appui qui'estconstitué par Ùlle barré à mine 'solidement fixée sur le sol. Cette barreà mine est équipée d'une oreille permettant l'enroulement du câble.

- Un treuil est solidement fixé sur la:rive gauche de.la Garonne.

- Troisopérate~s participent à l'opération. Deux sur' le bateaupour le manoeuvrer et tenir le câble, un au sol pour s'occuper du treuil •

. ... . . o. .....Pendant la traversée du bateau, le treuil est en roulement libre.

- La réussite de la manoeuvre réside dans la bonne vitesse à don­ner au bateau de façon que le câble ne se déroule pas trop rapidement. Eneffet, .il est essentiel qu'il ne touche pas la surface de l'eau, sinon ilest entraîné par le courant. Si c'es~,~e c~s, l'opérateur au ~raUil arrêtele déroulement du câble.

- Dès que le bateau atteint la rive opposée, l'opérateur qui tientle câble saute sur ~aberge, l'enroule rapidement s~ l'oreille de la barre

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. a' muie et ferme le mousqueton autour du câble o' ..., . '. .

Le dérotùement du câble est arrêté, il est· ré-enroulé jusqu'àavoir une tension convenable.

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Montage du matériel de jaugeage sur le ZODIAC---------------------------------------------C'est un ensemble comprenant :

- un treuil simple OTT pour permettre les mesures par points et parint égration,

- un système de rotation qui permet de faire des mesures de chaquecôté du bateau, ce qui est pratique pour les rivières peu larges jaugées àpartir d'un bateau,

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.. . .-'l'avant du ZODIAC est équipé de deux "pinces" permettant de se

fixer sur le câble.

Le câble est lui-même gradué tous les 2 ou 10 m pour permettre le 'positionnement des verticales.

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Une fois que3 jaugeages :

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tout l'équipement a été en place, nous avons effectué',,"

- Dans une 1re traversée, nous avons effectué, à chaque verticale,des mesures par point et par intégration.

- Dans une 2e traversée, nous avons effectué uniqQement un jaugeagepar intégration.

Deux opérateurs effectuent le jaugeage par pointtreuil, l'autre des lectures sur le compteur "ENSEEDIT".

l'un s'occupe du

•Un seul opérateur effectue le jaugeage par intégration, déclenchant

la descente du saumon et faisant la mesure à l'aide d'un compteur "F6-GARONNE" •

Le déplacement du bateau d'une verticale à une àutre se faisaità la main en "glissant le long du câble", ce qui fut assez laborieux dansles zones de courant forto Une seule fois, le moteur du bateau a été utilisépour éviter un arbre qui' arrivait droit sur'nous.

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Une fois les jaugeages terminés, il a fallu ramener le câble sur la,rive gauche, mais là nous avons eu des problèmes à cause des forts courants.

Initiation au maniement du ZODIAC

Pour terminer ces jaugeages, nous avons pu apprécier la manaibilitédU,ZODIAC en effectuant quelques manoeuvres de conduite et d'accostage en a­mont de la section. '

Des jaugea.ges à la perche en 'trois endroits différents sur la Lezenous ont permis de nous fà~iliariser'aveclatechnique,habituelle des jaugea­ges à la perche'et' de nous initier à la technique'des jaugeages'à la perchepar intégration.

Matériel utilisé

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Matériel utilisé pour les jaugeages point.par point

- perche de 20 mm- moulinet OTT mobile sur la perche avec dispositif Heres- compteur F6-GARONNE- compteur électronique ENSEEIHT

Natériel utilisé pour le jaugeage par intégration

-'perche de jaugeage à intégration "AGAR 3"- moulinet "NEYRFLUX"":' compteur F6-GARONNE ou NEYRFLUX

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Au Pont de Barthe (voir fig~ 7) la Leze était profc:>nde de plus d'-un mètre cinquante en' aval du Pont. , . . ,Lesberges y sont très encaissées. A l'amont du Pont, les conditions d'écoulementet la profondeur de la rivière n'ont pas permis de nous y installer. Nousavons donc décidé de prendre la seqtion:de' jaugeage squs le pont de Barthe.Monsieur ALDEGHERr" nous a·d' qilleurs fait remarquer que cette section,' bienque tronçonnée en trois morceaux,. constitue en période d'étiage une excellentesection puisque le~"1it de la rivi~re ·est bétonnée sous le pont. La section y est

. '. donc stable et l'écoulement s'y e.ff€ctlie· dans des conditions satisfais·antes.. . . .

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A Artigat ,la Leze était :'large d'environ six mètres et profonded"une qlJ.àrantaine de centimètres•.Le·lit de la rivière, relativement régulierjuste à· l'amont. du pÇ)nt. t · .•~e. qOqselait de quelques bancs sableux à son '-aval.Ces bancs annonçaient"un; coude. de ·~la,·. :rivière perturbant l'écoulement" de l'­eau. La section de jauge'agea donc été choisie légèrement en amont du pont.L'accès était aisé, les. berges ~ectilignes sur une assez longue distanc~, 1'­.éCOlilement' sat'isfaisant.· .

A Soutembel, la Leze était :en crue, large .de trois:·à qp.atre mètres,profonde de 40 cm à 1 m. A cet ë'ndroit ..ia rivière serpente entre deux haies

:d'arbres et:d~arbustes~ Le choix de la' section a 'donc été déterminé' pai:'les. conditions· d'accès ét··dfécouleme~t. Les zones voisines des·iJiéandres ne cons­tituaient pas de bons emplacements à cause des perturbations apportées parles méandres à l'écoulement. La sect~on choisie,.si~uée près:ûu limnigraphenouvellement installé, av~~t .. l'·àvantàgo de·prés'entèr:··toutes les conditions.requises pour y effectuer un bo.n jaugeage.... ..... " .

,: '."3':'~ •.;~.; :~ D~;~'~'~~en~' ~',~' ja.u~~·a~~ .~ 'l~ perc~e p~int p~ '~oint-----~------------------- ---------------------------

.... : Un~' fois 'la section convenablement choisie, on tend un double déca-mètre entre les deux rives au-dessus de la rivière. Ce décamètre servira àrepérer chaque verticale par rapport à l'U?eou.~'autre des deux rives.

On monte ensuite, aveo~soîn, le moulinet et on branche le compteuren vérifiant que les fils ne gênent pas la rotation de l'hélice.'

-La progression se fait d'une rive à +'autre de façon à bien rendre

cornpte des variations verticales et latérales de la vitesse. Pour chaque jau­geage nous avons effectué de six à dix verticales en resserrant les distancesentre verticales à l'approche des be~ges.·Sur chaque .verticale, 3 à 4 mesuresponctuelles de vitesse ont été prises dont une en surface et une autre aufond du lit.

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En mesurant la profondeur de la l'J..v~~:r:e au droit d'une verticale,il ne faut pas oublier d'ajuster à la différence des deux lectures la cons­tante du moulinet.

Tous les jaugeages ont été réalisés par équipe de dBux, l'un pre­nant en charge la perche, l'autre le compteur et la feuille de jaugeage•

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.point

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3.1.2.4 - Déroulement d'un jaugeage à l~ perche par intégration-----------------------------------------------------Le jaugeage à la perche par intégration.diffère peu du jaugeage

'par point~. ,

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Une seule mesurd de temps et une seule mesure du nombre de toursd'hélice par verticale sont nécessaires. La mesure de profondeur est faitesur le compteur des hauteur~.

3.1.2.5 - Remarques concernant ces deux types de jaugeage.~. ----------------------------------~------------

,Au coUrs de tous les jaugeages effectués au moulinet, MonsieurALDEGHERI a beaucoup insisté pour que nousin~iquions sur la feuille de jau­geage le type du moulinet utilisé, le type 'd'hélice et sa formule de tarageavec, le cn? é?héant, la constante du moulinet.

Cette insistance nous parut à l'usage fort justifiée.

Arrivés sur les lieux, la consultation du limnigraphe nous indiqueque l'Arize commence une décrue. Un rapide coup d'oeil sur la station montreque, si en basses eaux tout peut paraître correctement installé, il n'en estpas de même en hautes eaux j en effet, au tirant que nous constntons,de fortsremous perturbent déjà l'écoulement ,vers la rive droite, causés par une avan­cée d'arbres. Ceci est d'autant plus malheureux qu'une vingtaine de mètresen aval, le cours semble de nouveau régul~isé alors que les possibilités d'~

installation du téléphérique restent aussi bonnes.

n semble que, lors d'une éVBn-,tuelle crue importante, l'avenir du limnigraphe soit gravement compromis car,aucunûment préservé et seulement haubané à partir de sa partie supérieure,il se trouve exposé aux divers objets transportés par la rivière, comme ceuxque ,nous.voyons passer devant nous (troncs d'arbres entiers••• ).

L'installation proprement dite du téléphérique parait parfaite (cffig. '1) .j le tr~uil est monté sur une plate forme faite de cornières et detôles fixées au sol par des barres à mines et des câbles (en a ainsil'avantage de ne pas travailler les pieds dans la boue••• ). Le câble porteur,d'une portée de 30 à L~ m, est fixé de l'autre côté de la rivière à un arbrelui-même haubané à deux autres arbres. Le treuil employé est un OTT Volgaavec câble porteur et câble électro-tracteur, système d'embrayage pour dépla­cer le saumon dans les·2 directions (largeur et profondeur), double'compteurde positionnement du saumon~ Le saumon employé est un saumon de 25 kg. Deuxcompteurs ont été employés : le compteur électronique ENSEEllIT par la premièreéquipe lors de la 1re traversée du saumon et qui, une fois de plus, a confir-mé les si~lifications de manipulations énormes ; puis le compteur OTT F6 Garon­ne par la deuxième équipe qui a jaugé -en opérant le retour du so.umon.

Le dépouillement du 1er jaugeage donne un débit de 36,2 m3/s pourune hautéur à l'échelle variant de 1,70 à 1,63 entre début et fin de jaugeage•

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~:'-:averse tO?lbée en cour~,dq jatigeag~, ~t ·.les p.ombr$'qqeS' bulles à la surface del'eau·en fin de jaugeage pouvaient laisser prévoir une remontée du plan d'eau.èt .auraiènt dû nous fncit er à rest er sur'place afin de 'poursuiv~e le. jaugeageen continu. L'emploi du temps du stage ne nous en a pas laissé la possibilité~t de plus, au retour du r~pas pris e~ commun, nous avo~s pu constater queie tirant dl eau c.onti nuait ,à dé6roîtJ:,€.,_.. .

3.1.4 - ~ag,e chimi~ar inject:i?E.._c~ntfn~'"l~j)l..cho_ni..~~~~soude sur la Leze

Le jaugeage chimique a été fait sur la Leze à Soutembel sous lesdirectives de Monsieur POURCIEL ; l'opération a été menée de front avec lesjaugeages à la perche pour permettre la comparaison des résultats obtenus.

3.1. 4.1- !i~!§~!~~_~!!~!~r'""

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- Fluorescéine pour l~s ess~is-préliminairesBichromate de sodium en critaux .

- Réservoir de la solution mère- Dispositif d'injection de la solution mère avec diaphragme cali-

bré et trop plein . ".r " .

- Cuve annexe- Tuyaux et. embouts

Jerrican . , ' ., . "/: .' ..... " . - .Caisse de prélèvements avec, une vingtaine de ~lac9ns n'ayant ja­mais servi~ylindre en métal pour prélèvement à distance.

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3.104.2 - ~~~!~~~~_~~_~~~!!~~_~~_j~~~~~~~' :Pour un jaugeage chimique il est essentiel qu'un brassage' efficace

de l'·eau permette la 'diffusion du produit injecté sur toute la largeur ettoute la profondeur de la rivière, homogénéisant a1nsi' la solutiôn~mère etl'eau de la rivière.

De plus, entre le point d'injection et la section de prélèvementne doit exister aucune zone d'eaux mortes qui empêcherait une partie du pro­duit inj ect é de parvenir au point de prélèvement, c'est à. dire l''établisse­ment d'un régime permanent entre le point diinjection et les points de'prélè­vement.

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:,Enconnaissance 'de cause, nous 'avons'; donc' choisi, après' avoir par­courû'la rivière sur Une assez longue distance, la partie sensiblement rec­tiligne'de la Leze qui s'étendait du lïmnigraphe, au méandre précédent. Lestourbillons à la sortie de ce coude permettaient un brassage efficace de 1'­eau.NoUs y 'avons installé le dispositif d'injection.

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- ·:;'3.1.4.3 - !~~!~~~!!~~_~~_~!~E~~!!!!_~~!~j~~!!~~

Voir le schéma de l'installation (fig. 3)~

3.1.4.4 - ~§~~~!~~~~!_~~~_~~§~~!!~~~- Opérations effectuées au point d'injection

Nous avons commence par dissoudre les cristat~ de bichromate desoude dans de l'eau prélevée dans la rivière. Une fois le mélange bien homo-

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Fig.1 .

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généisé avec un agitateur, nous av:ons obtenu la solution ~ère dont deux échan-,tillons ont été prélevés, l'un àU'début, l'autre à la fin du jaugeage.Simul­tanément à ces deux prélèvements, deux autres échantillons ont été pris dansla rivière en amont du p0int d'injection, l'un 'au début, l'autre à la ~in dujaugeage. '

Nousavons aussi prélevé quelques litres d'eau dans un jerricano Cette eau serviraà diluer la solution mère au cours du dépouillement.

. Aprê~'hom;g~néisati6n de' la solution mère, Monsieur ~OURCIEL a régula-risé le débit à la sortie du réservoir jusqu'à l'égaler, ou presque, au débitd'injection. Cet ajustement des deuX débits permet de faire durer environ uneheure l'injection, à débit cènstant, du bichromate desodium dans là rivièreo

.,', Une fois le dispositif bien réglé, nous avons attendu trois quarts

d'heure avant de commencer 1e~ prélèvements à la section aval, près du1imni­.. graphe.

- Opérations effectuées à la section de pr,é1èvement

Le signal déclenchant les prélèvements fut donné par MonsieurPOURCIEL qui surveillait l'injection du bichromateo Ceux-ci furent faits àintervalle régulier, toutes les minutes à raison de trois prélèvements parsection j la premier en rive droite, le second au milieu de la section, létroisième en rive gauche, la quatrième en rive droite, le cinquième au milieu,etc ••• Au fur et à mesure, les échantillons étaient placés dans leur boitede façon àce que l'on sût exactement où ils avaient été prélevés dans la'rivièreo

Théoriqueme~t, 'un seul prélèvement aurait été nécessaire. Le but del'opération était de vérifier, au cours du dépouillement l'homogénéité dans1e·temps et dans l'espace' du mélange eau-bichromate desodiumo

- Démontage et nettoyage du matériel

La prise des 15 échantillons terminée nous prélevâmes, co~ne il l'aété indiqué, un échantillon de la solution mère et un échantillon de l'eaude la ,rivière en amont du point d'injectiono Puis nous rinçâmes tous les ré­cipients et tuyaux ayant contenu du bichromate et .nous pliâmes le matérielprêt à être utilisé pour un autre jaugeageo

...., ... ,L.e jauge.age avait duré 2 heures à 2 heures et demie.

3.2 - E..~~!..lleme!lts des jaugeages

3.20 1 - Q.~ou.:J.11ement '~es j aua,eages au moulinet

Ce type de dépouillement est indiqué figure 5 pour le jaugeage àintégration, figure ,6 pour le jaugeage point par point. Nous n'avons pas ou­blié, quand c'était nécessaire, de corriger les mesures de profondeur en y'ajoutant la constante du saumon ou celle du mou1ineto Des erreurs quant à 1 t _

évaluation des échelles n'ont pas été commises mais il faut toujours s'enméfiero

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:3~2.2 - Dépouillem~nt~du 'j~ugea~~_;himiilue.au bichro~~t~_dè~~~

Le 'ja~geage '. chim'ique:' a été :~~p~~iiié par la méthode calorimétrique.L'eau de la rivière était suffisamment claire et nous ne fûmes pas obligés dediluer les échantillons ou bien d'utiliser la centrifugeuse.

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Nous avons distingué quatre opérations plus ou'moins simultanéeslors du dépouillement effectué à Banlève sous la direction de Monsieur POURCIEL.

. - Dilution de la solution mère et préparation des échantillons depréièvement. Afin de savoir dans quelles proportions nous devions diluer la.~.soiti~~on m?re d~, ?ichr<?~a~e de,sodi~, ~?~S évaluâmes le ~ébit .d~ la ...L~z~.·àSoutembel a envJ.ron 1 m /s. ','. .

La dilutiô~ ;fût effeètuée·~n·deux fois, une pr~nu.ere fois.gJ.,obale­ment en prélevant 10 cm3 de la solùtion mère que nous versâmes dans un bqilon

- de 1 litre complété avec l'eau de la rivière, une seconde fois séleètivementde manière à obtenir dans des.béc4ersplusieurs solutions d0nt ~es rapportsdes concentrations à celle de la solution mère fuSsent connus 'avec précisionet ~:qca~?-~sent la valellr à .m~surer. , , ': '

. . ..1.:;:.. ..:..' ~.. " . . ',: :.... ..:: .' <',' " .", '. .: , . ~ ": ",: t· .

.. . '" ~ous, dJ.sposJ.ons fJ.nalement de: 9bechers oranges .etriumerotes dansi ,'ordrë 'çro:i.ssànt 'des conc.entrat~ons~n'·bichrom.at~~", :.: :;':' ", . ' .'.

. ," .: ..,' ~ , :', , ',', . '.' . '.' -, ",

,Ay~~ ensuJ.te,dispose 15 bec.hers p~r ~ang de 5 comme etaient placesles éch:?-lltillons. dans la boîte de prél~ve'ni(;nt 'nous y versâmes.un à un '20 çm3•

• : • .: . • •..• . r ' .,' ~ • •• • . .~ • \'. 1 .

- Préparation et ajout du réactif. Le réactif du bichroma:t·~'d~.'~ddfum" Si, ét é prépar~. ~vant .:)..a p'rép~ration des. ~chantillo,ns'" Peu st~ble à la lumière,

" lê., ré'~et~.f. devait 'être pré~ar.é.au,' courE!.. 'du .dépou~l~e~e~t.· .' . , ' . -. .. • •. : .',}' ..,' ......: ••• ~ .-.. '. • '.. • . ". . '. . ... _• . • _. 0, . J..' . •.' • •

"'Le ni~l~nge":&omPren~Ü '0;-125 t'de 'cii~iié~ica:rfu'~'id~;'"2' g d'~yd:ddephtalique et 50 cm..? d'alcool recti.fi,é à 9?o .,B•..Il a,vai t été mélangé àl' aided'un agitateur magnétique chauffant.'" ".:. .' .. '.,.':.' .

'. 1

'. Le plus réiu,liêrement possible, en commençant par les béchers con-,. ,tenant des solutions diluées à partir de la solutfon mère, nous. avop.s ajouté,1 cm3 de réactifo Environ 10 minutes plus tard,. nCl'l..ls avons ajouté qùelquesgouttes d'acide sulfurique suivant l'ordre précédent pour accéiérer la réac-tion. ' ' .

.. ' Nous n'avons pas trouvé de différences significatives et systématiquesentre les différents échantillons, ce qui nous a conduit à prendre la moyennedes valeurs obtenues. après l'évaluation graphique des rapports de concentra­tion•.

... /

..'

"

- 11

Sachant d'autre part que le rapport moyen des concentrations deséchantillons à la concentration de la solution mère est égal au rapport dudébit dtinjection' au débit de ia rivière nous avons aisément calculé le débitQ de le. rivière.

Q • débit de la rivière• .i.. débit d'injection • T.- ..: .~..

• 1 t' 1:.·' q connuC · concentration de la solution mère·c : concentration d'un·échantillon

1(

3.2.3 - Résultats et confrontation des ré~ult~

-Jaugeages du 13-4-72 - La Garonne à Portet

/ Jaugeage par intégration

hauteur à l'échelle au début du jaugeage

hauteur à l'échelle en fin de jaugeage:

débit : Q = 702 m3/ s ,.

Hf = 2,29 m

section mouillée

Vitesse moyenne en surface: V = 1,~25 mis, ms

Jaugeage point par point

Ho = 2,38 m

Hf = 2,29 m

.Q = 711 m3/s .. .~

S = 416 m2

V = 1,62 misms

1 :".

.... .- - . ... ~ ...

...

La différence entre les deux évaluations de la section mouillée donnel'ordre de grandeur de l'erreur commise lors du planimètrage soit 0,5 à 1 %.

L'écart relatif entre les deux mesures est de 1,3 %. On constate doncune bonne concordance entre les deux mesures qui peuvent être considérées com­me très satisfaisantes.

". "".: .

- Jaugeages du 17-4-72 - La Leze à Artigat:

,'.

Premier jaugeage' .

H = 0,40 m

Q=2, 15m3/s

Second jaugeage

H = 0,40 m

Q = 2,05 m3/s

.. .1

~.

S = .3,07 m2

" V"·~. 0, 78 m/s .ms' . . l' ..

- .12'- ..

........

·S··-" 3 09' m2r ,• - , 1 ••

... ':' ...... :. :

V . = 0,788' rn/s· . "ms

/1

L'erreur commise par planimètrage peut être estimée à 1 %environ.L'écart relatif sur la mesure des débits est de 5 %0 Les mesures sont doncacceptables. On peut remarquer que comparativement aux mesures faites sur laGaronne la précision diminue. . .

.. ..- Jaugeages du 18-4-72 - La Leze à Soutembel

Jaugeage au' moulinet point par pointPremier jaugeage' Second jaugeage

.' r.; "...

'. ; .. : ..:.,: ,..: '.'

m2'. S = i,09

" Q 1,32 'm3/s'"=

Ho = 0,69 m"

Hf = 0,72 m

S = 2,15 m2

Q = 1,09 m3/s

.' ; .. '.: ':': ....: ·Ho = '0; 74'm

Jaugeage par intégration

Hf = 0,72 m

Ce jaugeag~ a été dépouillé à l'Agence Fine~cière du Bassin Adour-Ga­ronne par la machine Olivetti Programma 203 en ..quelques minutes.

Jaugeage chimique

Ho = 0,69 m Hf = 0,71 m

'.1

Un jaugeage chimique, s'il est bien réalisé', est ",.me mesure par excèsdu débit de la rivière.

Par contre, le jaugeage au moulinet est une mesure par défaut.::. \'. ".".:

La Leze à Soutembel semble infirmer cette règle.. -! :...::

. Cependant les valeurs trouvées étant très vo~s~nes et leur écartn'excédant pas 3 %, ces mesures peuvent être considérées comme satisfaisantes.

". ~

Jauge~ge.du'20-4-72.- L'Arize à Rieux

Jaugeage par intégration

.'

H = 1,70 moQ =-36,2 m3/s

S = 26,8 m2

.. .1

Jaug~age poi~t par point· . , •.•.•• ' 1 .

\1

,',.: Ho = ,1,70 m,,:'

Hf = 1,63 m

.. ' ..

. ;. _.: ...... '

-r,',

Q=36,1 m3/s

S = 27,4 m2

1. V = 1,25 misms

; "

.-..

L'écart relatif de 2,4 %semble important puisqu'il n'est dû qu'àdes erreurs de tr~cé du lit de la rivière ou des erreurs de planimètrnge •

. ' Par contre,-la .concor~ance des débits est bonne.

4 - vrsf.~ ET_!!'T1i_~~TI..91i.AJilS STATIONS H!PRO~~TRI~UES

4.1 - La station de Graulhet sur le Dadou~''-:------._~'-- _.-..-.--

Il s'agissait de dépl~cer la station (échelle +liffinigraphe + sectionde jaugeage) de l'amont où elle était placée pour des études d'approvision­nement en eau ~e la ville vers l'aval où, à présent, des études de pollution(importantes tanneries et papeteries dans les environs) so~en cours. Deuxemplacements sont prévus :

. 1°) Il existe un seuil servant à la prise d'eau d'un vieux moulin.Ce seuil est assez large (quelques 40 à 50 m) ce qui a l'avantage de créer,directement en amont, un écoulement fluvial facilement jaugeable en bateau.Ce lieu avait été préalablement choisi par l'Agence Financière de Bassin.Mais il semble que le seuil, lors de grosses crues, puisse se noyer; l'écou­lement alors sera contrôlé par les conditions aval, la courbe Q(H) n'étantalors plus biunivoque, d'autant que, immédiatement é',près le seuil, la rivièreammorce un coude assez net, augmentent encore plus les possibilités ,qu'à leseuil de se noyer. De plus, en raison de la gr~nde largeur duseuil, l'échelle sera peu sensibl~à d~ faibles variations de débit.

2°) Le Dadou passe sous un pont alors que son cours est rectili~le

sur une grande distance. Le lirnnigraphe trouvera protection contre la pilegauche du pont,. . . . deplus, la faible largeur de la rivière (moins de.10 m), rendra'l'échelle sen­sible. Seul inconvénient : le pont risque de se mettre en charge (des tracesle prouvent d'ailleurs) ,mais étant donné,le but de l'installation (étude de

.la pollution, importente surtout'en,moye~es'etb~sses ea~)j il' est préfé-'. rable d'opter pour la sensibilité à' J..iéç;helle. L'objection de l'Agence Finnn­

cière de Bassin selon laquelle l'écoulement est torrentiel (vérifié surplace par le jet d'un caillou et laremnrque que les ondes provoquées ne re­montent pas le courant) ne semble pas être un inconvénient majeur aU choixde ce site pour lequel nous avons opté•

.../

, ",' ':'

."

du SRAE nous informent qu'à l'aval du:pont~il n'exiètë pas de portion rec­tiligne de la rivière. Par contre, bien en amont, le cours semble rectilignemais 2 problèmes se posent : la rive gauche est une falaise abrupte 'alors quela rive droite est une zone basse d'inondation en hautes eaux. De plus, ducôté zone d'inondation, il semble impossible de fixer un treuil de telle fa­çon que le câble ne soit pas noyé en hautes eaux. Notre choix s'est donc repor­té sur une section directement à l'amont du pont et dont le profil en traversse présente comme l'indique la. figure 2.

• o. ...•.. ", .

,.... ', .. ' .:. Seule :une partie dé l'écoulement sera ainsi jEiUgée en .hautes eaUx àtravers la saignée faite au milieu des arbres en rive droite et gauche, l'autrepartie étant soit jaugée par'bateau"Csi encore l'accès à la station elle-même le permet) soit estjmée, soit négligée. Mais au moins, est-on sûr Jeplacer le câble bien' au:dessusdes'pius hautes eaux connues d'après lespaysans et les archives du village de Ste Croix•

• " o ••• ' " ~. • ••

4.3 - T;~:af~-:::t~u zéro d'une ~ch~l~~:.l:Lmnimét..riq,ue,3:~1!.~velle2.~E!..1!.t~~~llér~:l;.

, ,

Cette opération s~est effectuéé au pont de Barthe, sur la Leze:.(v6ir croquis ). Il fallait rattacher, 'à l'aide d'un niveau et d'une mire, lezéro de l'échelle à Lü. point matérialisé par un macarron IGN scellé dans unmur de la maison d'un garde-barrière, macaron situé à quelques centaines de

'. ,mètres de l'échelle. ' .

!' chaque station, il est n~cessairé âe bien régler le niveau de.fa­çon à ce que 'l'axe de l'appareil·soit'1?arfaJ..tem~~t horizontal dans toutes lesdirections.

. . .~

. On effectue alors une lecture avant. Puis on déplace la mire et oneffectue une lecture arrière sans déplacer le niveau et sans altérer son rè­glage.La lecture avant et la lecture arrière correspondent à une même cote del'axe horizontal de l'appareil par rapport au repère iUitia1.

La différence entre la lecture avant d'une station et la lecturearr2ere de la station précédente donne là quantité dont il faut ajouter ou

'. retrancher la cote à la station précédente po.ur obtenir la cote de l' e.xe ho­"rizontal de l'appareil à la nouvelle station.

" .'. , ": Nous" avons progressé ain~i :jusqu' â~.macaron' ION où était matérialisé:,ùil'point ·d'àltitude conriue.D'un·ca~cul . 9iltJplc'nous en'''àvons~déduit l'alti-

.... ' tude du· zéro de l'échelle' au pont· de 'Bart~e. .' .' , ...

. 1

.... . .. Malheureusement, le temps qui nous était imparti he nous a pas per-mis d'effectuer le retour du macaron à l'échelle.

Les trajets aller et retour sont absolument nécessaires pour éviter" toute erreur de mesure.

La disposition des lectures et des calculs' corrélatifs aux mesuresest donnée dans le tableau f:iglre 8.

: . . . .

. ;. . .....

". . . .1

. ~ li. :. \, • \ t· ~

_Fig.2..,.

. '.

. ". -. (."

1RIVE DROITEj

nJ"veau pré5um~ des roufes eaux

1

. Proje~ d 'équ ipemen~ du VO LP....

a Sainie· Croi"x Volvesire

.-

du pont de

\ \,

o

Barthe

~,

. .~

~I.re -:J- --

/

.. ~

\

.'

n° .L E cTUF\E 5 DIFFE~ENc ES COTESDESIGNA - ....__ .. ---...

dQS sl:ations .. T 10 N5 arrlere èl Và nt T --

:

1.1

"

.... .•' ... .:r\.,

.-1.5 ....

,"..5.":" MATERIZT.J HYDROMETR~1.;] VU à ,TOULOUSE

.5.1 - Les limni~phes

.5.1.1 - ~es limnigraphes présentés. ~ .

-... ... ,.. --~

":~': .·:.:~..t :··~~::;..t ·...~(t _"C" ~~,' • ........ , ......~ ~... ...'

Nous avons pu voir, au laboratoire de l'ENSEEIHT, ou sur le terrain,piusieurs types de limnigraphe :

.~ ,.. ;

- limnigraphe OIT XX,,- limnigraphe OIT X

limnigraphe OIT R16'::limnigraphe à b~de'perforée Neyrpic ..

Les limnigraphes OIT XX et OTT R16 ont été montés et démontés aulaboratoire de l'ENSEEIHTa

" ".i ~::~ "', .. t ...". , ••

Le limnigraphe OTT X équipe toutes les stations hydrométriques quenous avons v.llQs.

,.

. ,,' Un accent spécial a été mis sur la description des limn~graphcs

OIT XX, OTTX OTTXV et R16a

.::' Parmi les points qui ont été particulièrement développés

',- les conditions d'emploi :

- mesure de niveaux de cours d'eau (OTT X, OTTXV, OTT XX)- mesure de niveaux de nappes souterraines (R16)

et de niveaux de coUrs d'eau _, .. _.

- les. '

différentes poss~bilités de rapports de trmlSmission: différents montages de l'ensemble "câble-flotteur-poulie

de renvoi"

les détails de construction des divers appareils, entre'autres

tambour horizontal (OTT X)twnbo~r vertical (OTT XV, R16)r'ouïeau de papier' .(OTT XX)

••. 1"

... d~'sposit:i.:r: d' iri~cription' .. ,

1'.

- avec commande parroue de flotteur et axe à rainure héli­coïdale (OTT X)

- avec platine d'enregistrement à remontage manuel ou élec­trique et possibilité de changement de l'avance de papierpar changement de roues dentées (OTT XX) .

- tête d'enregistrement montée sur rouleaux, équilibréepar Un contrepoids (R16)

- avancement de papier et durée de marche

domaine d'enregistrement des différents appareils

.../

-- .'16··-

~." ~.'."- .:. .".', • ",' w' ; : '. ~ ' •••

501.2 ... ~elCL~e.:~ ::.;onsidératiO!\s: su'r le chq~ix'entre limnigraE,he à.flotteur et l-JmniJE..e:œ?e à Yl'ession.

Au cours des discussions qui ont été soulevées à propos de l'instal...lation des lirrL~igraphes, que~qu~~ règl~~'principale$~ont~té dégagées, tantsur le choix et les conditions' d'installation des limnigraphes que sur. leur

.. ~ ..... 'exp~oitation :'. . J.. J '!-.";·h l ~':'.' '.• ,"

... Les limnigraphes à flotteur bien qu'étant d'exploitation relative­ment facile nécessitent un Génie Civil parfois relativement important. C'estainsi qu'au BRAE de Toulouse, l'installation choisie pour tous les limnigra...phes est la guérite type EDF-DTGo Elle rédui-t le Génie.Civ~l lhais impliqueune servitude assez gênante, en ce sens que des appuis sont nêcessaireso Leplus souvent, c'est des ponts qui permettent l'ancrageo A l'aval comme à 1'_

. amont du pont, il y.a des risques d'ensablement ou de' destruction.

Les limnigraphes sont visités tous les quinze jours, ce qui permet."' .. leur :contrôle régulier.. . .'

... Quant au limnigraphe à pression, si son installation est simple,.e;J,le n'est pas toujours bien faite· Cp'ente' convenable du tuyau d'air compriméet de la gaine en béton, prise de pression dans une protéction'scellée à laberge, réduction des risques d'envasement de la prise de pression, 00.). .Bi to~tes ces précautions sont. prises' au moment de l'installation, le limni­graphe à pression est susceptible d'être installé à très peu de frais. Néan­moins, des visites régulières sont nécessaires pour s'assurer 'de son bon fonc­tionnemento

"". ' . 1":.',·· ..

. ':.!:; "'.'

':" Un premier modèle en tôle d'acier émail bleu avec des divisions~~~~hesto~~.les cen~i~è~re~ et des chiffres tous les dix centimètreso

Ce type d'échelle est de lecture malaisée, on n'y apprécie pas bienle centi~ètre.: .' .

• :. .. .".: ... . t';

- Un deuxième modèle en tôle.d'acier émail blanc et noir avec gra­duation tous les dix centimètrèso'Les gradu~tions en cm sont alternativementblanches et noires. Ce ·tyPe. d' écpéll~.es·t p~rtict1lièrement commode à lire.

" .. ' " .."' .",. ... .

Ces deux types d'échelle sont le plus souvent scellées sur des mon­tures en tôle d'acier galvanisé plantées le plus souvent sur la berge près.q.es sec~.ions de jaug~ages et des limnigraphes•.

5.3 - Les moulinets

, •••••• 1 • ~ f. ~ =--..

", 1. . i

.. - le micro-moulinet OTT C1. I,~ .. :. '; ------------7""'~----------

. ,.-'"

'". '!; 1......

.'. ," . ï -:: .... ,.;

Il a été vu au laboratoire del'ENSEEIHT, mais il n'a pas été pro­cédé à des jpugeages· au micro-moulineto

.'

,'.

Il se compose - d'un corps de moulinet en métal avec contactsincorporés, .de deux hélices en alliage léger qui sont mon...

·tées.par emboitement à l'extrémité du corps dumoulinet,

.. .1

.. 17.~.- ".

- d'une perche Maillechort. de diamètre 9 mm et àéléments de 50 cm,

- d'éléments de fixation du. moulinet pour percheet de conn~xion pour le câble du compteur.,

- de divers instruments. d'entretien.

Le moulinet OTT C31___________________ 1

Pour tous les jaugeages exécutés on a utilisé un moulinet C31 soit surperche de 20 mm de diamètre avec dispositif de relevage, soit sur saumon(téléphérique, bateau) _ ..

Ce moulinet est composé.'

,. - d'une hélice qui se visse sur =!-e corps,- d'un corps de moulinet.avec un émetteur d'im­

pulsions incorporé pour permettre le comptagedu nombre de tours de l'hélice; le corps dumoulinet est ~quii:>é de connexions pour. l~s.:câ-ble~..' . .., .

. Lorsque l'on jauge avec un G31 équipé d!un saumon, il faut veiller·à déterminer la constante du saumori: c'est la distance de l'axe du moulinetau fond, dès que le contact de fond 'est débranché. On procède pour cela.surune surface horizontale et'on recommence l'opération plusieurs fôis~ . ' .

....

.. .. :. :• 'r'

C'est un appareil muni d'un commutateur rotatif à.trois pos~tions

qui déclenche à la fois un compteur de tours et un chronomètre~'-

Position 1du circuit.

mise en fonctionnement du chrorio~ètre';~t fermeture

'".

- Position 2 arrêt du chronomètre et du compteur," ..~~ :..

..

'"

- Position? : remise à zéro du chronomètre.'.;..:

Il ne faut pas oublier de remettre à zéro le compteur d'impulsionsaprès chaque.lecture.

La source de courant est constituée par six piles'to~~h~s de 1,5 Vchacune.

C'est un appareil qui a été spécialement étudié par les laborat9iresde l'ENSEEIHT pour la mesure des vitesses à l'aide de moulinets hydrométriquessur les cours d'eau•

Il est entièrement électronique puisque réalisé uniquement à l'aidede circuits intégrés.

.../

\ .

'c.~

18 - .'

Ses principales performances sont les suivantes

,-." .... d'" 1) Possibilité' de" présélection d'un nombre N d'impulsions délivréespar le moulinet, l'appareil mesurant automatiquement le temps en dixièmes deseconde durant les N impulsions.

L1opération inverse est également possible.

2) Automatisme du déclenchement et de l'arrêt de la mesure.

3) Rép~tition automatique de la mesure après effacement.

4) Affichage du temps en. dixième de seconde par un tableau lumineux(ou inverse: affichage du nombre de tours).

5) Possibilité d'une grande durée de mesure ponctuelle (999 secondes)o

6)'Llalime~tationpar bloc-batterie interne avec chargeur incorporé(rechargeable sur courant alternatif 110-220 volts) assurant une autonomie de3 heures en service continu de mesures.

Les mesures peuvent être faites d'une manière· automatique ou manuelle.De plus, un voyant lumineux permet de surveiller la tension minimale de labatterie et de contrôler la fiabilité de la mesure.

Au cours des jaugeages qui ont été faits, nous avons pu appreC1erla maniabilité de ce compteur. Il lui reste cependant à acquérir une meilleurerobustesse et une étanchéité qui le mettraient à l'épreuve des conditions de.. " ..

terrain.

Trois types de treuils ont été utilisés :

- un treuil OTT-GRAN utilisé pour tendre le câble au droit des sec­tions de jaugeages. Ce treuil est équipé de trous de fixation par barres àmine.

Il comporte un câble de petit diamètre pouvant résister à une trac­tion d'une tonne.

un treuil OTT de type m1A pour saumon de 25 kg avec compteur deprofondeur et régulateur de vitesse pour le jaug~~ge par intégration.

Ce treuil équipe le ZODIAC du SRAE à Toulouse et nous a permis dejauger la Garonne.

- un treuil double de 50 kg sans guidage du câble qui équipe ln sta­tion de Rieux sur l'Arize. -Cette station a une portée de 40 m environ et estjaugée habituellement avec un saumon d~ 25 kg.

Ce treuil permet le déplacement horizontal et vertical du mouli­net et les coordonnées d'un point de mesure sont lues sur deux con~teurs dedistance équipant le treuil. Le câble permettant le mouyement vertical estélectro-porteur. .

.. .1

.,.~ .

... 19 '.

Ce treuil est monté sur un support- assez simple ...::.~e pJ.,ate-formeinstallée sur une arm~ture métallique fixée dans le sol•..

L'installation semble être particulièrement mobile et permet d'en­'visager le déplacement de la station qui ne possède pas sur sa rive droite,une fixation convenable du câble téléphérique.

La transmission des impulsions électriques du moulinet se fait parl'intermédiaire d'un collecteur à trois bagues monté sur·le·tambour du câble.protecteur.

5.6 - ~J2.~c:ll.e de jaugeag,e à intégJ;.,~t~~GAR-3"

No1,ls avons effectué sur l'A~ize à SOùt'~mb~~;à l "àidè de ce dispo-sitif, un jaügéage.· ..

C'est une perche qui a été mise au point par Monsieur DUBOE de l'_Agence Financière du' Bassin· Addur-Garonne : elle permet d'obteni~ la vitesse

. moyenne de l'eau à chaque abscisse, par intégration directe, en déplaçant lemoulinet de bas en haut suivant une verticale. La.vitessede montée du·mou­linet est constante et contrôlée par un tachymètre.

L'appareil se compose :

- d'une perche de section circulaire de 3 m de long, démontable en. éléments de 1 m,

. .- 'd'un boitier pouvant être fixé à la hauteur voulue. sur la perche.

. Ce boitier comprend :..

~ . . .' . ~..

......

- un moteur de 9 W fonctionnant sur piles (4 éléments de1,5 volts) pour assurer le mouvement du moulinet .;

- un réducteur de vitesse et un rhéostat qui permettent derégler les vitesses de montée en fonction des vitesses à mesurer.·;

- un magas.ip. .où s.' enroule le. rubçm qui reli~ le boitier aumoulinet

" ::.;.' un système' combiné .·d 'embrayage et de frein· perme~. d' assu­rer l'enroulement et le déroulement corrects du ruban. Ceci·permet d!action­ner le moulinet dans un sens ou dans l'autre et surtout d'effectuer des'Jau­geages par points·;

- un compteur gradué 'en cm donne par lecture directe la pro­fondeur de l'eau à chaque abscisse ;

- un dispositif de sécurité évite la détérioration du mé­canisme en cas de blocage dans le mouvement du moulinet.

Cet· ensemble est équipé d'un moulinet Neyrflux (à hélice en matièreplastique)· et d'uri chrono-compteur "ISAGAR" réalisé par Neyrpic de conceptionsimilaire à celle du "compteur électronique ENSEElliT"•

'.' .../

\ .

. - -20. -

. 6 - LE BASSIN VERSANT DE LA REJOLLE .,.. ---..---. .

C'est un bassin versant de 25 km2 environ situé à 50 km au sud de'Toulouse dans le Volvestre. L'étude de ce bassin est destinée'à améliorer laconnaissance de la relation pluie-débit dans la région. Elle est placée· sousla responsabilité scientifique de Monsieur ALDEGHERI et patronnée par les

. organismes suivants: .

., ..,. '. - ENSEElliT-SRAE- PONTS et CH.t\USSEES

'. '.". ',. . - or 1 . ri· .. ~" •

- ~~iRement hxdromé~i~uêdu bassin

Le bassin est équipé de quatre stations-limnigraphe L1' L2' L3, L4.

Les stations ont été aménagées : les sections sont bétonnées surquelques mètres et équipé~s de déversoirs triangulaires à' seuil épais. Lesbasses eaux sont jaugées au micro-moulinet, les hautes et moyennes eaux sontjaugées. à partir des passerelle~.

Les quatre stations sont équipées d'échelles et de limnigraphesOTT X à mouvement journalier. /.

1

Pour: l'une de ces stations hydrométriques, il s'est posé un pro­blème d'exploitation: en effet, une retenue a été créée juste en aval (digueà 200 m environ) ce qui a noyé le déversoir de la station. De plus, le lim­nigraPlte n'enr.egis:tre,·plus les' variation~ du niveau du cours d'eau mais leniveau du réservoir et les ouvertures éventuelles de la vanne de vidange.Il eût été possible d'étalonner le déversoir.de crue de la retenue à l'aidede l'échelle de la station, mais l'installation par le propriétaire d'unpiège à poisson~' sur le déversoir ne permît pas de le faire : en effet, desalgues ayant colmaté la grille, le déversoir de la digue n'est plus utilisable.

' .. -." . Au cours. d.es visites qui ont été faites dans le bassin, nous avonspu' ch~ger. les feuilles. des limnigraphes. ; .. '.

. . ;

Le bassin est équipé d'une trentaine de pluviomètres de·type Asso­cation répar~is ~e'façon à ·représenter toutes' sep particularités morphologi-ques (fond de ·tholweg, .mi":pente, .sommet de crête, ••• ) 0 • • ."

. .Le bassin est aussi équipé de pluviographes enregistreurs à "au-

gets basculateurs" de marque "Précis-Mécanique" et à mouvement journalier•

. 7 ..: LES ORGAN~~ V:;ESITE?

7.1 - Visite du SRAE

. . '. .,".

Le SRAE de Toulouse gère le réseau d'observations limnimétriques' desdépartements suivants : Aveyron, Tarn, Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées,Gers,. Tarn et Garonne, Lot, soit;environ·50 limnigraphes. Elle doit aussiprocéder à tous les jaugeages n~cessaires à la mesure des débits et à l'éta­blissement des courbes de tarage. Quatre personnes seulement sont ch~rgées .

.../

•...~ .

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de gérer tout le réseau, Monsieur ALDEGHERI étant conseill~r.Elles établis­sent les courbes de tarage aprèsdepoui~lementdes jaugeages et envoient cescourbes sous forme de bordereauxâ'Paris, où elles sont traitées par ordina-teur pour obteni~ des barêmes hauteUr-débit qui' serviront à transformer leslimnigrammes'en chronique de débits. Les courbes de tarage sont décomposéesen segment de droite afin d'être lues par l'ordinateur; il en est de mêmepour les limnigrammes pour lesquels le personnel du SRAE de Toulouse choisit

,les·points représentatifs du limnigrammes entre lesquels l'interpolation sefe~a linéaireme~t. La principale remarque que nous pourrions fairè est la sui­vante : les jaugeages étant rarement effectués en période de crues (contrain-

,~... te~ ~~in.istrati ves, manque de personnél); les extrapolations ne s'appuient quesur des jaugeages de basses et moyènnes eaux et nous émettrons quelques ré­serves quant à leur bien fondé. On nous a ensuite présenté le matériel duservice : Zodiac, moteur, moulinets, cyclopotence Mécabolier et compteur Neyr­flux. La vi~ite s'est terminée parle démontage du Zodiac en vue de la sortieà Portet sur Garonne. .

7.2 - .Y2:.~~du Laboratoire de Mécan~~~ flui~_ <,!.e Banlè~

Le premier jour, nous' avons été présenté à Monsieur GRUAT, Directeurde l'option hydraulique à l'ENSEEIHT. Le long de notre stage, nous avons puprendre connaissance de certaines installations du Laboratoire : hall desmodèles réduits, modèle d'étude de bassin versant par simulation de pluie(le modèle est constitué d'une table d'environ 5 m x 5 m, montée sur verrins,dont la surface repose sur des chambres cloisonnées et mises en charge, i'eaudébouchant sur le modèle "par dessous ll au moyen de gicleurs. En coupant l'­arrivée dreau dans certaines chambres et en faisant varier l'inclinaison aumoyen des verrins, on peut simuler le ruissellement. Nuus avons aussi vu lasalle du calculateur électronique CAE 510 actuellement employée pour le calculen temps réel j enfin, nous avons pu prendre part à la construction de l'en­semble permettant une présentation qualitative de l'appareilœ mesure de l'­humidité du sol dans la zone proche de la surface mis au point par MonsieurPOUYAUD. Le dernier jour du stage, nous avons été présenté à Monsieur CAS1~IX,

Directeur du Laboratoire de Banlève.

7.3 - Vis=h.~~<!.~1:.~A.KeI}.f_e Financière de Bassin

Après une présentation à Monsieur DUBOE qui a mis au point la percheà intégration AGAR 2, nous avons pu assister au dépouillement automatique d'unjaugeage fait à l'AGAR 2 sur la Leze à Soutembel. Le calculateur est unOLIVE1~I de la série des PROGRA}mA. Le temps nécessaire à l'opération est ev~­

demment sans rapport avec celui du dépouillement à la main. Un ingénieur del'Agence nous a ensuite présenté l'Agence Financière de Bassin Adour-Garonne:c'est un organisme public à caractère privé~ Son but, comme celui des 5 autresagences de France, est d'effectuer ou bien de financer des études sur les ca­ractéristiques du bassin (hydrologie, climatologie, économie, démographie,problèmes de pollution, etc ••• ) d'une part, et des études de programmation àmoyen et à long terme pour l'aménagement et l'amélioration de la ressource eneau d'autre part. De plus, l'Agence est chargée de percevoir les redevancesdes usagers servant à financer ces études.

La visite se termina par le Laboratoire de chimie où sont analys~esles échantillons d'eau prélevés en vue d'études sur la pollution•.

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Le débat présidé par Monsieur DEGALLIER du SPEPE, a es~entiellementport'é sur l'hydraulique ~es milieux'poreux,non saturés et la mesure,~e leur.teneur en eau•

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?4-.~~~i~ip~onau débat organisé par l'A.I.R~D

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. . Le Commissariat à l'Energie Atomique (Cadarache) a présenté son der­nier modèle de s?nde ,à neutrons. automatique produite par la Sociét~ Bertin•

..... :: ;' ":Monsieur FEODOROFF~ de l'Ecole d'Agriculture de Versàilles, .a.traité

des derniers déve19Ppements des tensiomètres.

Enfin, Monsieur POUYAUD de l '.ORSTOM a mis au -courant l'es partici­pants de ses mesur~s d'humidité par chocs thermiques à Brazzaville. .

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8 CONCLUSION

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Le stage effectué à Toulouse sous la direction de Monsieur ALDEGHERInous est apparu comme un complément indispensable à notre formation d'hydrolo­gue. D'une façon générale, nous ne pouvons que regretter sa relative brièvetéet souhaiter qu'il s'étende sur environ 4 semaines.

En ce qui concerne les jaugeages, leur diversité et leur nombrenous ont pe.ru ·suffisants. Il ne manquait à la "panoplie" qu'un jaugeage chi­mique par la méthode globale et un jaugeage continu au moulinet, qui n'ont pasété réalisés faute de temps. Il nous a. paru très judicieux de faire suivre,dans des délais assez brefs, les jaugeages de leurs dépouillements et alternerpar la même occasion le travail.de bureau et le travail de terrain.

Il aurait été certainement très souhaitable d'installer nous-mêmeune échelle lïrnnimétrique et un limnigraphe. Les conditions météorologiqueset le temps imparti ne nous ont malheureusement pas permis de réaliser cetteinstallation, pourtant prévue au .programme de Monsieur ALDEGHERI.

Le matériel présenté fut très divers, essentiellement constitué pardes appareils OTT. Nous aurions peut-être dû prendre 'une part plus ~ctive à lamanipulation des appareils, surtout à leur montage et démontage, notamment ence qui concerne le limnigraphe OTT 10 qui semble.fort fréquent dans l'infra­structure du nombreux réseaux.

La visite du bassin versant de la Réjolle aurait certainement pûaboutir à une information plus complète à propos des différentes études quisont susceptibles d'être réalisées, sur un bassin versant •

Pour les stages des futurs élèves de l'ORSTOM, nous suggérons qu'ilssoient placés en début de printemps de façon à ce qu'ils coïncidentavec la période des crues dans ]la région de Toulouse. Cette suggestion noussemble avoir un double intérêt: d'une part pour les élèves eux-mêmes, d'autrepart pour le SRAE auquel des jaugeages de crue apporteraient de précieux ren­seignements pour l'extrapolation des courbes de tarage.

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