AVECMARIJO

Dans les

PYRENEES

Afin de visiter des amis, j’ai eu la chance de faire une petite incursion dans cette jolie région des Pyrénées. C’est ainsi que je peux vous présenter un petit coin du Béarn, non loin de Pau, Nay et Asson puis, ensuite, une promenade du côté de Cauterets et le Pont d’Espagne.

Sur la carte de gauche on peut situer le Béarn en bleu tandis que la Bigorre

correspond aux Hautes-Pyrénées à sa droite.

Le Béarn a plus de mille ans d'existence; c'est une formation féodale issue du royaume de Gascogne.   Jusqu'à la Révolution, le Béarn conserva une grande autonomie, s’appuyant  sur de vieilles chartes rédigées dès le XI° siècle en Béarnais qui était  la langue officielle. Pour prétendre à la souveraineté, le Béarn a dû se militariser. L’épisode le plus meurtrier du Béarn fut celui des guerres de religion. Malgré les prétentions de la Couronne de France à l’intégrer , le Béarn est resté dans un état de quasi indépendance jusqu'à la Révolution qui l'a effacé des cartes administratives en le fondant dans les Basses-Pyrénées devenues maintenant les Pyrénées Atlantiques.

Le petit village d’Asson…

… et son église.

En 1120, un village dépeuplé fut acheté par des moines. En 1302 fut créée une bastide de 15 maisons avec un marché qui se tenait un mardi sur deux… Des marchands s’installèrent alors et donnèrent plus d’ampleur à la cité aux XVe et XVIe siècles. Elle fabriqua spécifiquement à l’aune, des pièces de drap de laine assez épais dont on fabriquait principalement des capes. Au XIXe siècle, avec l’industrialisation, ce furent des draps de lin, de laine et de coton . C’est le berceau du béret basque et du tissu béarnais… Nay compte maintenant environ 3500 habitants.

La place à arcades sur laquelle s’ouvre la Maison Carrée, érigée par Pedro

Sacaze, un riche marchand, au XVIe siècle.

Classique de la Renaissance italienne, la Maison Carrée présente quatre niveaux agencés

autour d’une cour intérieure. Les galeries sont rythmées par une

série de chapiteaux doriques.

L’église de Nay , de style gothique, fut édifiée aux XVe et XVIe siècles, avec des vestiges

du XIIe.

Le Gave de Pau à Nay

Vue sur la chaîne des Pyrénées, de la Croix des Hauteurs à Lestelle-Betharram.

La Bigorre, ou Bigòrra en Gascon, doit son nom au peuple antique des Bigorrais. On a retrouvé là des traces d’une campagne militaire romaine. Sous la domination des Romains, on commença à tirer parti des nombreuses sources. Le comté de Bigorre fut constitué au début du IXe siècle par le duc de Gascogne, Loup Centulle, pour son fils. La Bigorre fut objet de querelle successorale au XIIIe siècle, passa sous tutelle de l’Angleterre, revint au roi de France, fut cédée de nouveau à l’Angleterre et c’est à la fin du XIVe siècle qu’elle fut reconquise par Charles V puis passa définitivement au comte de Foix en 1425. A l’aménagement des départements, en 1790, elle devint celui des Hautes-Pyrénées.

En traversant Cauterets, pour se rendre sur le site

de Pont d’Espagne, quelque sept km plus loin.

Plusieurs randonnées

peuvent y être réalisées et il est possible d’emprunter un télésiège qui mène au lac de Gaube

dans son cirque

montagneux.

On longe le Gave de Gaube qui s’étire en un torrent tumultueux et offre le spectacle de plusieurs fougueuses cascades.

Des petits ponts toujours charmants enjambent le

torrent et rendent la balade encore plus

agréable. Ci-dessous le Pont d’Espagne est situé

à 1600 m d’altitude.

A gauche, la plus haute des

cascades.

Lac de Gaube

La grande renommée de Cauterets date du XVIe siècle, puisque la Reine Marguerite, sœur de François 1er, y venait avec sa cour.  Pourtant, l'accès ne pouvait se faire qu'à pied ou à dos de mule, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.. Ce n’est qu’en 1766 que la route fut construite. La ville reçut d’importants visiteurs comme Richelieu, Victor Hugo, Châteaubriand, Beaudelaire, Flaubert…C’est au début du XXe siècle que la petite localité se développa davantage avec les sports d’hiver. Actuellement, elle se targue d’être une station de tourisme été comme hiver, avec les sports, le thermalisme, la remise en forme.

Sous la pluie, l’Hôtel de Ville…

Devant l’Hôtel de Ville

Une petite spécialisation

s’est développée

dans la localité : la fabrication des berlingots.

Un long filament de pâte passe

dans un petit appareil qui le

hachure marquant les

points de coupe,

lorsqu’il sera bien rigidifié.

De nombreuses constructions caractéristiques du début du

XXe siècle.

Près du Casino, le manège à l’ancienne…

Un peu hors saison et sous la pluie, il est

déserté…

Le Casino

Bien dans la note, face au Casino!

Coquette, la poste de

Cauterets!

Le torrent tumultueux.

La Maison des Pyrénées

L’ancienne gare qui est entièrement réalisée en bois.

Côté quai et billetterie.

Quelques images de la ville qui a conservé son

charme « belle époque »!

Les réalisations plus modernes ne

heurtent pas le regard…

La halle

Dans les rues centrales

De retour près de l’Hôtel de Ville.

Musique : Léo Delibes –Ballet de Sylvia

Documentation prise sur place, site de l’Office du Tourisme de Cauterets, Wikipédia.

Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Mai 2011

marijo855@Gmail.com

Tous mes diaporamas sont conçus dans un esprit documentaire.

Classés par régions pour la Franceet par continents pour les autres pays,ils peuvent être retrouvés, depuis les

premiers créés en 2005,sur le site

http://petit.saumanais.free.fr/sous l’onglet Marijo et ses amis.

 

AU

REVOIR