Auditorium du Louvre Du chantier de fouilles au musée. Le sort des … · 2011-10-25 · et...

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Auditorium du Louvre Informations 01 40 20 55 55 www.louvre.fr Réservations 01 40 20 55 00 Journée-débat « Musée- musées » Mercredi 6 octobre Du chantier de fouilles au musée. Le sort des collections archéologiques aujourd’hui Vue vers l’est du chantier du Louvre à Saqqara (Egypte), 2008 © Mission du Louvre à Saqqara/Christian Décamps En collaboration avec Le Louvre et Le Monde ont inauguré en 2010 une série de programmes en collaboration portant sur l’actualité des musées et du patrimoine. Programmation Marcella Lista assistée de Camille Palopoli et Sophie Beckouche

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Auditorium du Louvre

Informations 01 40 20 55 55 www.louvre.fr

Réservations 01 40 20 55 00

Journée-débat « Musée-musées »Mercredi 6 octobre

Du chantier de fouilles au musée.Le sort des collections archéologiques aujourd’hui

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En collaboration avec

Le Louvre et Le Monde ont inauguré en 2010 une série de programmes en collaboration portant sur l’actualité des musées et du patrimoine.

ProgrammationMarcella Listaassistée de Camille Palopoli et Sophie Beckouche

Saison 2010 -11

Modérateurs : Florence Evin et Robert Solé, Le Monde

9 h 50 Ouverture Par Florence Evin et Robert Solé, Le Monde

I. Pourquoi un musée fouille-t-il ?

10 h Des grandes missions archéo-logiques à la fin du « partage des fouilles » : l’exemple des Antiquités égyptiennes Par Guillemette Andreu-Lanoë, département des Antiquités égyptiennes, musée du Louvre

10 h 30 Le département des Antiquités orientales : une histoire ancrée dans la recherche archéologiquePar Béatrice André-Salvini, département des Antiquités orientales, musée du Louvre

11 h La recherche nationale et l’accueil des missions étrangères : quel déploiement pour les collec-tions ?Par Saleh ed-Din Mohamed Ahmed, Conseil national pour les Antiquités et musées du Soudan

11 h 30 Le musée royal de l’Ontario au Yémen : musée et site de la citadelle de ZabidPar Edward Keall, musée royal de l’Ontario, Toronto

12 h Débat

II. Une cartographie en mouvement : aires géographiques et aires de civilisation

14 h 30 De la fouille au musée : l’exemple du Proche-OrientPar Michel Al-Maqdissi, direction des Fouilles archéologiques, direction générale des Antiquités et des Musées, Damas

15 h Les arts de l’Islam, une cartogra-phie disperséePar Sophie Makariou et Rocco Rante, département des Arts de l’Islam, musée du Louvre

15 h 30 Le rôle de l’État dans les mis-sions de fouilles à l’étrangerPar Hélène Duchêne, direction des Politiques de mobilité et d’attractivité, ministère des Affaires étrangères et européennes

15 h 50 Débat

III. La valorisation du site : fouiller, conserver et exposer à l’échelle locale

16 h 30 Le musée des Champs Phlégréens : nouvelles perspectives pour la valorisation du patrimoine archéologiqueTexte de Stefano De Caro, direction générale des Antiquités pour les Biens et les Activités culturels, Rome, présenté par Andrea Milanese, INHA

17 h Du plongeur au conservateur : présentation des fouilles réalisées dans le Rhône à ArlesPar Claude Sintès, musée départemental - Arles Antique

17 h 30 Musée universel, musée national ou musée de site : rassembler les collections ou les montrer dans leur contexte ?Par Jean-Luc Martinez, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, musée du Louvre

18 h Débat

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La constitution des collections archéologiques des grands musées historiques occidentaux repose, en majeure partie, sur les campagnes de fouilles initiées au 19ème siècle, dans le contexte de l’histoire des colonies, protectorats, des mandats et des zones d’influence économique, politique et culturelle. Le rôle de ces « musées universels », nécessairement réinterprété à l’aune de l’histoire contemporaine, suscite aujourd’hui une réflexion internationale sur le patrimoine archéologique. Une évolution culturelle est sensible dans l’essor des initiatives locales et la valorisation du patrimoine archéologique par la création de musées de sites, qui offrent des alternatives à la centralisation des biens archéologiques.Si les institutions muséales n’ont pas pour autant abandonné leurs missions archéologiques, de nouvelles pratiques se sont développées afin de préserver l’enrichissement et la mutualisation des connaissances. Le musée du Louvre a ainsi récemment engagé d’importantes missions sur de nouveaux sites, notamment au Soudan, en Iran, en Asie Centrale et en Syrie, et a réactivé certains chantiers de fouilles historiques, comme en Italie et en Turquie. Quel est aujourd’hui le sort des objets de fouilles ? Comment cette mission des musées s’articule-t-elle avec la conservation et l’exposition des collections ? Quels sont, à l’échelle internationale, les nouveaux modèles de collaboration scientifique ?Cette journée-débat entend aborder, à travers trois questions-clés, les grandes lignes d’évolution quant aux liens entre

fouilles archéologiques, conservation et exposition des objets dans le monde muséal.

Notes biographiquesFlorence Evin est journaliste au Monde, au service Culture où elle est responsable de la rubrique « patrimoine ». Après avoir suivi une formation économique, elle est entrée au journal Le Monde en 1987 pour l’élaboration d’un supplément consacré aux voyages et elle a intégré le service « Aujourd’hui Loisirs » d’abord comme reporter, puis comme responsable. Elle a été rédactrice en chef adjointe du service « Et vous » jusqu’en janvier 2009. Florence Evin a sillonné la planète pendant vingt ans et elle a réalisé des reportages autour des grands sites culturels, notamment en Asie, à Angkor et dans de nombreux sites khmers au Cambodge, au Laos et en Thaïlande. Elle a réalisé une vingtaine de voyages en Inde (en particulier à Hampi), et autant en Indonésie (Borobudur, Prambanan), en Birmanie (Pagan), en Chine, au Japon, etc. Elle a notamment travaillé sur les grands sites amérindiens (Mexique, Guatemala, Honduras, Belize, Pérou…), ainsi qu’en Europe et au Proche-Orient… En 2009-2010 elle a accompagné deux missions du Louvre, au Soudan et en Arabie saoudite pour la préparation des deux grandes expositions « Méroé, un empire sur le Nil » et « Routes d’Arabie. Archéologie et histoire du royaume d’Arabie saoudite ». Florence Evin a également produit des reportages-radio pour les émissions « L’Usage du Monde » et « L’Echappée

Belle » de France Culture, dont « La Mémoire enfouie de Samarcande » (1995, rediffusée en juillet 2010 sur France Inter), et « Les Mayas, une culture en sursis », au Belize (1999, souvent rediffusée).

Robert Solé est un écrivain et journaliste français, d’origine égyptienne. Il est né au Caire le 14 septembre 1946. Après avoir suivi des études au lycée franco-égyptien d’Héliopolis puis au Collège des pères jésuites du Caire, il est arrivé en France en 1964, à l’âge de 18 ans. Il a été inscrit à l’École supérieure de journalisme de Lille et, de 1967 à 1969, a été rédacteur au quotidien Nord-Eclair, à Roubaix. En 1969, il est entré au journal Le Monde, où il a été en charge de différentes missions, notamment : rédacteur à la rubrique religieuse, puis correspondant à Rome (1974-80), ensuite correspondant à Washington (1980-83), chef du service Société (1983-89), rédacteur en chef (1989-92) et directeur adjoint de la rédaction (1992-98). De 1998 à 2006, il a été médiateur de ce journal. Depuis novembre 2006, il signe un billet quotidien en dernière page. Parallèlement, il dirige (depuis octobre 2007) le supplément littéraire du journal, « Le Monde des livres ». Robert Solé a publié plusieurs romans, essais et récits historiques aux Éditions du Seuil : Les Nouveaux chrétiens (1975), Le Défi terroriste (1979), Le Tarbouche (1992), Le Sémaphore d’Alexandrie (1994), La Mamelouka (1996), L’Égypte, passion française (1997), Savants de Bonaparte (1998), Mazag (2000), Le grand voyage de l’Obélisque (2004), Bonaparte à la

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équipes du Louvre à partir des années 1980, interrogeant le terrain et y trouvant des réponses pertinentes aidant à mieux cerner les collections. Aujourd’hui les fouilles du Louvre s’inscrivent dans une volonté de participer à une archéologie contemporaine, qui tend à comprendre, à interpréter, sans avoir nécessairement l’obsession du bel objet. Et les terrains choisis, tel le site méroïtique de Mouweis au Soudan, font partie d’un programme scientifique auquel le pays d’accueil participe activement.

Note biographiqueGuillemette Andreu-Lanoë est égyptologue et ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire (1978-1982) ; elle est conservateur général du patrimoine et directrice du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre. Elle a dirigé la mission archéologique du Louvre à Saqqara (2008) et a été commissaire général de l’exposition « Méroé, un empire sur le Nil », qui s’est tenue au musée du Louvre du 26 mars au 6 septembre 2010.

10 h 30 Le département des Antiquités orientales : une histoire ancrée dans la recherche archéologique

La formation des collections du département des Antiquités orientales repose sur les résultats des grandes fouilles entreprises en Orient au 19ème siècle par les diplomates et savants français partis à la recherche des sources de la culture occidentale. Le département

est donc lié, depuis son origine, à la recherche archéologique qui fut d’ailleurs le motif déterminant de sa création. Au 21ème siècle, nous avons renoué avec la tradition en ouvrant un chantier des fouilles en collaboration avec la direction des Musées et des Antiquités de Syrie. D’autres projets sont à l’étude. Actuellement, la présentation au Louvre de nouvelles découvertes provenant de fouilles archéologiques récentes dans les pays du Proche-Orient se fait par le biais d’accords de coopération bilatéraux et notamment grâce au prêt ou au dépôt d’œuvres à court ou à long terme en échange d’une participation à la mise en valeur du patrimoine archéologique du pays prêteur.

Note biographiqueBéatrice André-Salvini est conservateur général du patrimoine, directrice du département des Antiquités orientales du musée du Louvre. Spécialiste de la Mésopotamie et de l’écriture cunéiforme, elle participe aux publications des fouilles françaises de Ras Shamra (Syrie) et de Qala’at el-Bahreïn (Bahreïn). Parmi ses publications récentes, mentionnons Le Code de Hammurabi (Louvre-Rmn, 2008), Babylone (PUF, dernière éd. Augmentée 2009). Elle a assuré le commissariat de grandes expositions, notamment « Babylone » (du 14 mars au 2 juin 2008, catalogue d’exposition Louvre/Hazan, 2008) et « Routes d’Arabie. Archéologie et histoire du royaume d’Arabie saoudite » (du 14 juillet au 27 septembre 2010, catalogue d’exposition Louvre/Somogy, 2010).

conquête de l’Égypte (2006), Une soirée au Caire (2010). Il a écrit aussi Dictionnaire amoureux de l’Égypte (Plon, 2001). Il est également le co-auteur de plusieurs ouvrages : La Pierre de Rosette (avec Dominique Valbelle, Seuil, 2001), Alexandrie l’Égyptienne (avec Carlos Freire, Stock, 1998), Voyages en Égypte (avec Marc Walter, Chêne, 2003), Fous d’Égypte (avec Jean-Pierre Corteggiani, Jean-Yves Empereur et Florence Quentin, Bayard, 2005) et L’Égypte d’hier en couleurs (avec Max Karkégi, Chêne, 2009).

I. Pourquoi un musée fouille-t-il ?

10 h Des grandes missions archéo-logiques à la fin du « partage des fouilles » : l’exemple des Antiquités égyptiennes

Si les collections du département des Antiquités égyptiennes doivent une belle partie de leur richesse et de leur variété au partage entre l’Égypte et la France des objets mis au jour lors des fouilles françaises sur place, c’est sans doute aussi parce que les conservateurs du musée ont eux-mêmes mené des fouilles ou participé à des chantiers dans le but de parfaire leurs connaissances et leurs compétences pour mieux transmettre au public l’histoire et le contexte des œuvres présentées au Louvre. La tradition archéologique du département ne s’est pas arrêtée avec la fin du principe du partage de fouilles dans les années 1950. Tôd, Saqqara, Baouît ont vu passer les

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11 h La recherche nationale et l’accueil des missions étrangères : quel déploiement pour les collections ?

Le Soudan n’est pas seulement le plus grand pays d’Afrique mais c’est aussi une des régions de ce continent les plus riches en objets archéologiques. La présence humaine dans cette région de la Vallée du Nil remonte à plusieurs centaines de milliers d’années. C’est pourquoi de nombreux savants se sont intéressés aux vestiges du pays. Les voyageurs occidentaux ont commencé à visiter le Soudan dès le 18ème siècle. Les fouilles archéologiques ont débuté à la fin du 19ème siècle et, de nos jours, plus de 35 missions, étrangères et locales, sont sur le terrain dans différentes régions du pays. Par conséquent, la quantité d’objets archéologiques augmente tous les ans. Les nombreuses opérations de sauvetage en liaison avec des projets de développement (barrages, routes, etc.) représentent également une importante source d’enrichissement pour les inventaires des collections nationales. Le musée national du Soudan possède actuellement plus de 50 000 objets parmi lesquels 34 500 ont été dûment inventoriés. L’itinéraire des objets archéologiques depuis les fouilles jusqu’à leur exposition au public est un sujet de discussion permanente entre les conservateurs du musée et les archéologues.

Note biographiqueSaleh ed-Din Mohamed Ahmed est directeur du Fieldwork au sein de la

Mobilier de la tombe de Madja (Nouvel Empire, milieu de la 18ème dynastie, vers 1450 av. J.-C.) photographié sur la terrasse de la maison de fouilles, à Deir el-Médineh (Égypte). Le sarcophage fait partie des collections permanentes du musée du Louvre (aile Sully, salle 14, vitrine 6) © IFAO

François Thureau-Dangin en 1930, lors des fouilles de Tell Ahmar/Til Barsip (Syrie), devant la reproduc-tion des peintures murales exhumées dans le palais © Archives du département des Antiquités orientales, musée du Louvre, don P. Thureau-Dangin, 2006

Fragment de peinture murale du palais assyrien de Tell Ahmar/ Til Barsip, 8ème siècle av. J.-C., musée du Louvre © Rmn / Franck Raux.

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connaissances scientifiques sur les plantes autant que pour le plaisir.

Note biographiqueEdward Keall est directeur de la Mission archéologique canadienne au Yémen. Il est né en 1938 au Royaume-Uni où il a suivi toute sa scolarité jusqu’à une maîtrise en lettres classiques, auprès de l’université de Sheffield. Entre 1962 et 1967 il a travaillé en tant qu’archéologue pour différents chantiers, en Iran, en Turquie et en Iraq et, entre 1975-1979, il a dirigé une mission archéologique sur le site de Qaleh-i Yazdigird (Iran). Après un doctorat en histoire islamique, auprès de l’université de Michigan aux États-Unis, il a été conservateur, entre 1971 et 2004, au West Asian Department du musée royal de l’Ontario, au Canada. Entre 1982 et 2010 il s’est consacré à la création de la Mission archéologique canadienne au Yémen, basée sur le site de Zabid, en s’attachant d’abord à la restauration de la citadelle et ensuite à la création du musée, du centre pour les visiteurs et du jardin botanique. Il a été commissaire, entre autres, de l’exposition : « The James Ossuary » en 2002 (urne funéraire portant inscrit le prénom de Jacques, frère de Jésus) et co-commissaire de « Silk Roads China Ships » en 1983, exposition qui a ensuite été présentée au Natural History Museum de New York, au Miami Art Museum et au Cincinnati Art Museum.

Méroïtiques, Vienne, Autriche, 1-4 Septembre 2008 (avec J. Anderson, Beiträge zur Sudanforshung, n° 10).

11 h 30 Le musée royal de l’Ontario au Yémen : musée et site de la citadelle de Zabid

C’est en 1982 que la Mission archéologique canadienne a débuté ses travaux à Zabid, dans le cadre local de l’Organization for Antiquities. Le directeur de la mission, Edward Keall, était chargé de mener des fouilles dans cette cité islamique riche d’un remarquable passé culturel qui remonte à sa période médiévale. La ville, fondée au 9ème siècle, existe encore de nos jours. Son architecture unique lui a valu d’être classée au patrimoine mondial de l’Unesco. En 1987, un programme de restauration des espaces intérieurs de la citadelle a été entrepris à l’usage de la mission. Progressivement, ces travaux ont pris la forme d’un programme de construction respectueux de l’héritage du site. Dans les années 1990, quand les touristes étrangers étaient nombreux, une exposition d’objets manufacturés a été présentée dans l’ancien grenier à blé. Elle a été enrichie, ensuite, de matériaux ethnographiques offerts par la population locale. Récemment, afin de procurer des informations plus détaillées sur les travaux de fouilles, une autre pièce de l’édifice a été consacrée à un centre d’étude ouvert au public. Les explications sont données en anglais et en arabe. Un jardin a été installé dans la citadelle : on peut le visiter pour acquérir des

National Corporation of Antiquities & Museums (NCAM-Soudan). Il est né à Gebel Barkal, au nord du Soudan, en 1954, où il a suivi sa scolarité primaire et secondaire. Il a ensuite obtenu une licence en archéologie auprès de l’université de Khartoum (1979), un master (1987) et un doctorat (1990) auprès de l’université Charles de Gaulle (Lille 3). Il a dirigé et coordonné de nombreux projets de fouilles au Soudan et il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles qui portent sur l’archéologie du Soudan. Parmi ceux-ci, on peut compter les publications suivantes : The Dam: Ruins above the 4th Cataract. Khartoum, (Dam Implementation Unit /Soudan, 2003, en arabe) ; L’agglomération napatéenne de Kerma. Enquête archéologique et ethnographique en milieu urbain (Paris, Edition ERC, 1992) ; la traduction (vers l’arabe) de : L’Archéologie au Soudan. Les Civilisations de Nubie (Errance, Paris, 2000) ; la contribution à la traduction des deux ouvrages suivants : Soudan, Royaumes sur le Nil (Paris, 1997) et Kerma, Royaume de Nubie : L’antiquité africaine au temps des Pharaons (Genève, 1996). Parmi les articles : « Un siècle d’archéologie méroïtique », (dans Méroé, un empire sur le Nil, catalogue d’exposition, musée du Louvre, pp. 29-34, 2010) ; « What are these doing here above the Fifth Cataract ?!! Napatan royal statues at Dangeil », (avec J. Anderson, Sudan & Nubia, n° 13, pp. 1-9, 2009) ; « Recent Fieldwork at Dangeil, Nile State in the Amun Temple Complex », Actes du 11ème Colloque international d’Études

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II. Une cartographie en mouvement : aires géographiques et aires de civilisation

14 h 30 De la fouille au musée : l’exemple du Proche-Orient

Cette intervention présentera une réflexion sur la nature du mouvement des collections des chantiers de fouilles au musée, dans le cadre des missions archéologiques qui se déroulent en Syrie. Elle s’attachera ensuite à une restitution historique depuis la création du Service des Antiquités au temps du mandat français jusqu’à la création de la direction générale des Antiquités et des Musées. Pour finir elle présentera un exemple précis en relation avec les fouilles du Comte R. du Mesnil du Buisson, avec l’affaire des Antiquités trouvées en 1924, au cours des fouilles de Mishrifeh-Qatna (Syrie) et enfin le rapport du directeur du Service des Antiquités.

Note biographiqueMichel Al-Maqdissi est né à Paris en 1960. Il a commencé son cursus universitaire à Damas, avec une licence en histoire (en 1983) et il a poursuivi ses études à l’université de Paris-Sorbonne avec une licence et maîtrise en archéologie (1985), un DEA (1986) et un doctorat (1994) en archéologie orientale. Il est actuellement directeur des fouilles et des études archéologiques à la direction générale des Antiquités et des Musées de Damas (depuis 2000) et,

Vue de la façade principale du musée national du Soudan © Saleh ed-Din Mohamed Ahmed

Visite de la Citadelle de Zabid par un groupe d’étudiantes de l’université de Zabid © Edward Keall

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première fois, l’ouverture d’un chantier de fouilles. D’abord actif au nord-est de l’Iran (Nishapur) le département est aujourd’hui engagé, sous la conduite de Rocco Rante, en Ouzbékistan (Paykend), dans des terres centrales du monde islamique médiéval. Par ailleurs plusieurs membres du département ont participé à des fouilles au Yémen, au Pakistan, au Maroc et en Espagne, dessinant ainsi en pointillé les contours du monde islamique.

Notes biographiquesAprès des études d’histoire de l’art islamique, de langues orientales et d’histoire, Sophie Makariou intègre le département des Antiquités orientales au musée du Louvre comme conservateur en 1994. Elle est chargée du redéploiement des collections des Arts de l’Islam depuis

Au début du 20ème siècle cependant, la nécessité de compléter l’approche historienne par une exploration sur le terrain archéologique se fait jour. Les collections ne bénéficient pourtant que collatéralement des fouilles menées à Suse (Khuzistan, Iran) où les couches pré-islamiques amènent à un dégagement sommaire des niveaux islamiques. Cette première occasion manquée déterminera pour longtemps un retour exclusif à l’histoire de l’art. Pourtant les collections du département, qui couvrent la plus vaste aire géographique au Louvre (de l’Atlantique jusqu’au sud-est asiatique), ne peuvent être correctement interprétées sans avoir recours au prisme archéologique. Les dernières publications du département ont marqué cet infléchissement tout comme, pour la

depuis 2006, il est également directeur adjoint pour les affaires scientifiques dans cette même direction. En 2007 il a été membre du comité d’organisation des activités de « Damas 2008, Capitale culturelle du Monde Arabe ». Entre 1997 et 2007 il a enseigné l’archéologie orientale à l’université de Damas, et de 1999 à 2006 à l’université Saint Joseph de Beyrouth. Il a dirigé plusieurs chantiers de fouilles syriennes, notamment la mission à Tell Sianu (côte syrienne, 1990-2007), à Mishirfeh (région de Homs, 1994-2007), la mission de prospection dans la région de Mishirfet (région de Homs, 2003-2007) et il a été co-directeur de la mission de Palmyre (1997-1999), de Toueini (région de Jablé, 1999-2007), d’Iris (région de Jablé, 2003-2007). Michel Al-Maqdissi a écrit 50 articles scientifiques et archéologiques dans des revues telles que : Syria, Akkadica, Annales Archéologiques Arabes Syriennes, Studia Orontica et il a écrit cinq ouvrages de synthèse sur l’archéologie syrienne. Il a été également le commissaire de différentes expositions qui portaient sur les publications archéologiques en Syrie de 1860 à 1960 (musée de Damas, 2001), sur le site archéologique de Mishirfeh (musée de Damas, 2003-2004) et sur la poterie syrienne aux 3ème et 2ème millénairesav. J. -C. (musée de Damas, 2007).

15 h Les arts de l’Islam, une cartogra-phie dispersée

Formées dès les années 1870, les collections d’art islamiques du Louvre n’ont alors aucune visée archéologique.

Fouille des ateliers de production manufacturée, Paykend (Ouzbékistan) © Rocco Rante 2010

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la recherche archéologique française à l’étranger (160 missions en 2010). L’État reconnaît ainsi la contribution de l’archéologie au rayonnement et à l’influence de la France par la diffusion d’une recherche d’excellence, l’apport au dialogue diplomatique, la mise en valeur des patrimoines des peuples et plus récemment, l’appui au développement économique et au renforcement des capacités institutionnelles des acteurs nationaux. Établi et légitime, le rôle de l’État n’en est pas pour autant figé. Le développement de politiques publiques nationales dans le domaine de l’archéologie, les enjeux politiques et économiques liés à la protection du patrimoine archéologique, la médiatisation des sites et des découvertes favorisant le mécénat, constituent des opportunités pour préciser les missions et les priorités de la recherche archéologique française à l’étranger, associer nouveaux acteurs et financements innovants et de ce fait, développer la dimension partenariale d’un instrument significatif de la diplomatie scientifique française.

Note biographiqueHélène Duchêne est directrice des Politiques de mobilité et d’attractivité au ministère des Affaires étrangères et européennes depuis 2008. Ancienne élève de l’École normale supérieure, elle a une maîtrise de lettres modernes, est diplômée de l’Institut d’études politiques et est ancienne élève de l’École nationale d’administration (promotion « Liberté-

Archaeology » (Encyclopaedia Iranica, à paraître).

15 h 30 Le rôle de l’État dans les missions de fouilles à l’étranger

L’exceptionnelle découverte, le 13 août 2010 en Albanie, d’un buste d’époque romaine par l’équipe archéologique franco-albanaise du site d’Appolonia d’Illyrie, vient opportunément rappeler le rôle de l’État et les enjeux du déploiement de la recherche archéologique française à l’étranger. Les liens anciens et étroits entre scientifiques de la discipline et diplomates, établis sur les terrains de fouilles, se sont progressivement institutionnalisés, avec l’étape majeure constituée par la création en 1947 de la commission consultative des recherches archéologiques à l’étranger. Placée au sein du ministère des Affaires étrangères, cette commission est chargée d’impulser, d’orienter, d’évaluer et de financer

2004 et elle dirige le département depuis 2008. C’est dans un espace conçu par les architectes R. Ricciotti et M. Bellini que les collections seront nouvellement présentées en 2012. Ses recherches portent sur l’Espagne arabe, sur les échanges entre monde islamique et chrétienté médiévale et sur l’historiographie de sa discipline. Elle se consacre également à la production artistique du monde arabe médiéval et été commissaire, entre autres, de « L’Orient de Saladin, l’art au temps des Ayyoubides » (Institut du monde arabe, 2001) et de « Mémoires de l’Empire Arabe » (Saint-Jacques de Compostelle, 2000).

Rocco Rante, archéologue au département des Arts de l’Islam, est né à Rome en 1977. Après avoir étudié l’archéologie orientale à l’université La Sapienza de Rome, il a passé trois ans à l’Institut Français de Recherche en Iran. Il a obtenu son doctorat en archéologie et histoire de l’art islamique à l’université de Provence en 2009. Rocco Rante a codirigé la fouille de Rayy de 2005 à 2007, en collaboration avec Ghadir Afround, archéologue iranien de l’Institut archéologique de la province de Téhéran. Il est responsable de la fouille de Nishapour depuis 2009 et fouille actuellement à Paykend en Ouzbékistan. Parmi ses dernières publications on peut compter les articles suivants : « The Topography of Rayy pertaining to the early Islamic period » (IRAN, XLV, 2007), « The Iranian city of Rayy : Urban model and Military architecture » (IRAN, XLVI, 2008), « Rayy : Archaeology » (Encyclopaedia Iranica, 2010), « Nishapur :

Appolonia d’Illyrie (Albanie), buste de marbre, 70 cm, fin du 2ème siècle ap. J.-C., probablement notable de la ville représenté en athlète. Photographie : Ambassade de France à Tirana © DR

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débuts et le contexte de crise économique du ministère et des organismes locaux ne rend pas facile son démarrage. Cependant le musée existe, les collections exposées sont extraordinaires et ce nouveau lieu de culture va contribuer au progrès de l’archéologie ainsi qu’au développement culturel et civil de ce territoire.

Note biographiqueStefano de Caro est né à Boscoreale (Naples) en 1950. Il a suivi son cursus universitaire à l’université Federico II et s’est spécialisé en archéologie classique auprès de l’École nationale d’archéologie (Rome-Athènes, 1973-1975). En 1976 il a été nommé inspecteur et directeur de la Surintendance des Antiquités de la région Molise, à Naples et à Pompéi où il a dirigé le chantier de fouilles entre 1977 et 1984. Entre 1990 et 2003 il a été surintendant pour l’Héritage archéologique à Naples. Il a, en outre, dirigé les fouilles dans les villes samnito-romaines de Saepinum, de Bovianum et de Larinum, à Pompéi et il a soutenu le développement de nouveaux chantiers de fouilles dans le Rione Terra et dans le parc archéologique de la route Naples-Cumes. Il a favorisé le projet d’ouverture de nouveaux musées dans la région de Campanie (musée des Champs Phlégréens, musée « G. Vallet » sur la côte de Sorrento…) ainsi que la réorganisation du musée national archéologique de Naples. Il a conçu et dirigé le projet d’archéologie préventive pour la construction du train à grande vitesse Rome-Naples ainsi que celui du

visite des nombreux sites qui nous sont parvenus depuis l’Antiquité. Dès 1750, après le début des fouilles du Serapeo de Pozzuoli (en réalité le Macellum), le roi Charles de Bourbon, désireux de plaire aux voyageurs et curieux, avait organisé une présentation de marbres et d’inscriptions sur le site (… ser la voluntad de S.M. el que se conserven en la forma que existen aquellos monumentos de la antiguidad à cuya fama vienen frequentemente à observarles muchas personas de distantes payses…) et, en particulier, dans le Serapeo (…ser este el monumento mejor y el que satisfaze mas la curiosidad y el gusto de los forasteros...se haga luego un rastillo, encargando al sargente de la guardia de los invalidos que existe al Templo lo haga colocar luego, teniendo la llave de el, y dandola à qualquiera persona conocida de los que muestran aquellas antiguidades…). Depuis, beaucoup d’efforts ont été entrepris pour mettre au jour les monuments phlégréens, notamment par l’archéologue A. Maiuri (1886-1963) à Cumes et à Baia, alors que le projet du musée restait lettre morte. C’est seulement en 1993 que la Surintendance de Naples a réussi à construire en collaboration avec les universités de Naples (Federico II et L’Orientale) et avec le centre Jean Bérard de Naples, un grand projet de recherche et de valorisation qui, outre les importantes fouilles et recherches à Cumes, à Pozzuoli, à Baia et à Miseno, a pu réaliser un grand musée des Champs Phlégréens dans le château de Baia. La vie de ce nouveau musée en est seulement à ses

Egalité-Fraternité », 1989). Entre 1989 et 1994 elle a travaillé au ministère des Affaires étrangères, d’abord à la direction d’Asie et d’Océanie (jusqu’en 1990) et ensuite aux Affaires juridiques. En 1994-1995 elle a occupé un poste au Secrétariat général du comité interministériel pour les questions de coopération économique et européenne et, entre 1995 et 1999, elle a été d’abord premier secrétaire (jusqu’en 1997) et ensuite deuxième conseiller à la représentation permanente de la France auprès de l’Union Européenne à Bruxelles. De 1999 à 2002 elle a été deuxième conseiller à la représentation permanente de la France auprès de l’Office des Nations Unies à Genève. Entre 2002 et 2004 elle a été conseiller technique en charge des relations européennes et internationales au Cabinet du ministre de la Culture et de la Communication. De 2004 à 2008 elle a été représentant permanent adjoint au Conseil de l’Atlantique Nord à Bruxelles.

III. La valorisation du site : fouiller, conserver et exposer à l’échelle locale

16 h 30 Le musée des Champs Phlégréens : nouvelles perspectives pour la valorisation du patrimoine archéologique

De longue date, l’extraordinaire richesse archéologique des Champs Phlégréens a incité les gouvernements à imaginer un lieu d’exposition qui puisse associer la

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métro à Naples. Depuis 2007 Stefano de Caro est le directeur général des Antiquités au ministère pour les Biens et les Activités culturels. Il a travaillé sur différents projets tels que : les nouvelles réglementations dans le domaine de l’archéologie préventive, le sauvetage d’objets archéologiques exportés illégalement à l’étranger, l’établissement de nouvelles bases relationnelles avec les musées américains ainsi que la promotion d’importants programmes de coopération culturelle avec la Chine et le Japon. Il enseigne depuis vingt ans dans plusieurs universités de Campanie et il a publié plus de deux cents ouvrages et articles.

17 h Du plongeur au conservateur : présentation des fouilles réalisées dans le Rhône à Arles

Le musée départemental-Arles Antique compte dans son équipe permanente des conservateurs de musée, des archéologues et des restaurateurs. La conjonction en son sein de ces trois spécialités amène une maîtrise de la chaîne archéologique particulièrement efficace, depuis le moment où l’objet est inventé jusqu’au moment où il est présenté au public dans les salles. L’exemple des fouilles conduites dans le Rhône par les plongeurs du département des recherches en archéologie subaquatique et sous-marine, et par les plongeurs de l’association Arkeos, en association étroite avec le musée, en est un bon exemple. La communication portera sur les modalités de la recherche dans le fleuve, sur la médiation de ces fouilles,

sur le traitement des collections dans les coulisses du musée, afin que le public saisisse le processus en direct. La communication se terminera par l’organisation de l’exposition temporaire en cours (« César, le Rhône pour mémoire » du 30 octobre 2009 au 2 janvier 2011) et les perspectives offertes par la construction prochaine d’une extension du musée, aile dédiée aux échanges commerciaux fluviaux et maritimes dans l’Antiquité.

Note biographiqueClaude Sintès est conservateur en chef, directeur du musée départemental-Arles Antique, ancien membre du Conseil national de la recherche archéologique, chercheur associé au Centre Camille

Jullian (CNRS). Il est membre de plusieurs instances scientifiques françaises ou étrangères et collabore régulièrement avec l’Unesco ou l’Icomos. Il a fait partie pendant vingt ans de la Mission archéologique française de Libye où il a été chargé plus spécialement de la fouille sous-marine du port d’Apollonia de Cyrénaïque. Il a publié, seul ou en collaboration, de nombreux articles et ouvrages sur Arles (Arles antique, Éditions Imprimerie Nationale, 1989 ; Évaluation du patrimoine archéologique d’Arles, Éditions du ministère de la Culture, 1990), sur l’Afrique : Algérie antique (2003 chez Edisud), Libye antique (collection Découvertes Gallimard, Paris, 2004) ; Lybie, un rêve de marbre (à paraître chez Actes Sud en octobre 2010). Il a aussi proposé une

Le « Captif » en bronze découvert dans le Rhône en cours de restauration au musée avant sa présentation au public © Matthieu Velut

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anthologie de textes sur la marine antique : Sur la mer violette (Belles Lettres, 2009).

17 h 30 Musée universel, musée national ou musée de site : rassembler les collections ou les montrer dans leur contexte ?

Les premiers musées européens des 17ème et 18ème siècles dont le Louvre reprend le modèle à son ouverture en 1793, se voulaient universels et avaient pour ambition de rassembler la production artistique alors limitée à l’antique et à la peinture. Progressivement, les lois protégeant le patrimoine de pays se définissant comme des nations aux frontières mouvantes conduisirent à la création de musées nationaux puis, souvent dans un second temps, à celle de musées de site, voire aujourd’hui, de centre d’interprétation des sites et des monuments. À partir des collections d’archéologie classique, en Europe et plus généralement dans le bassin méditerranéen, on s’interrogera sur la pertinence de cette hiérarchisation et sur les limites voire les impasses d’une telle répartition du patrimoine archéologique. La question de la contextualisation des objets issus de fouilles archéologiques reste entière quel que soit le type de musée et suppose de dépasser cette alternative simplificatrice.

Note biographiqueJean-Luc Martinez, conservateur général du patrimoine, est directeur du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du

Louvre. Il est agrégé d’histoire et ancien membre de l’École Française d’Athènes. Ses travaux et publications touchent à l’histoire des collections et à la sculpture grecque : la Dame d’Auxerre (Rmn, 2000), Les Antiques du Louvre, une histoire du goût d’Henri IV à Napoléon Ier (Fayard/Musée du Louvre éditions, 2004), Les Antiques du Musée Napoléon, édition illustrée et commentée des volumes V et VI de l’inventaire du Louvre de 1810, Notes et documents de France n° 39 (Rmn, 2004), 100 chefs-d’œuvre de la sculpture grecque au Louvre (Musée du Louvre éditions/Somogy 2007). Il vient de faire paraître à l’occasion de l’ouverture des nouvelles salles d’art grec classique et hellénistique inaugurées le 7 juillet 2010, La Grèce

au Louvre (Musée du Louvre éditions/Somogy, 2010). Il a été commissaire aux côtés d’Alain Pasquier de l’exposition au Louvre consacrée au sculpteur Praxitèle (2007) et avec Isabelle Hasselin-Rous et Ludovic Laugier de la récente exposition « D’Izmir à Smyrne, découverte d’une cité antique » (2009), organisée dans le cadre de la saison de la Turquie en France.

Aménagements 2010 des salles consacrées à l’art grec classique et hellénistique, salle 10, musée du Louvre © 2010 musée du Louvre / A. Dequier

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