Auditorium de Bordeaux

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Dossier de presse

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Dossier de Presse

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# Un nouveau lieu culturel majeur pour Bordeaux # Le mot d’Alain Juppé

# L’Auditorium de Bordeaux

# 6 mois de festivités musicales # Le mot de Dominique Ducassou

# Les temps forts d’inauguration

# Une première saison de fête et de découverte

# Les programmes de L’Auditorium de février à juin 2013

# L’esprit de la saison 2013 # Le mot de Thierry Fouquet

# Une programmation prestigieuse et diversifiée

# Le mot de Kwamé Ryan

# Les publics au cœur de la programmation

# Le rêve d’un architecte passionné de musique # Le mot de Michel Pétuaud-Létang

# Le projet architectural

# L’acoustique : la vision d’Eckhard Kahle

# Un Steinway de concert pour l’Auditorium

# Histoire de l’ONBA et biographies # Emergence et rayonnement d’un orchestre symphonique à Bordeaux

# Biographies

# Des salles nommées Dutilleux et Sauguet

# L’équipe du projet

# Informations pratiques

Éditeur responsable : Opéra National de Bordeaux (05 56 00 85 20) - N° de Licence : DOS201137810 – Rédaction et réalisation : Direction des Publics et du Développement (Anne-Sophie Brandalise) - Département Communication (Camille Girard, Marion Maisonnave, Anne-Sylvie Menut-Christmann, Marie-Ange Rapiteau accompagnées de Béatrice Oliveira, sous la direction de Laurent Croizier), avec la collaboration de l’Administration des salles / Relations avec le public (Didier Honno, Laurent Dréanic), de l’Action culturelle / Médiation (Hélène Vintraud), du Développement commercial (Sophie Capbern) et de l’ensemble des services artistiques et administratifs

Création graphique : Marion Maisonnave - Textes de présentation des œuvres : Marie-Ange Rapiteau, Laurent Croizier - photographie couverture : Eric Deniset (Musiciens de l'ONBA) - Impression : Korus Edition - Janvier 2013

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# e mot d’ lain Juppé, Ancien premier Ministre

Maire de BordeauxPremier vice-président de la Cub

Espérée depuis de longues années, l’ouverture d’un auditorium à Bordeaux se concrétise aujourd’hui. Et c’est avec un double sentiment d’enthousiasme et de fierté que nous accueillons cet événement.De fait, à deux pas de la place Gambetta, sur le cours Clemenceau, se trouve désormais l’un des lieux phares du paysage culturel urbain… lequel viendra enrichir, par sa programmation, l’offre artistique de l’Opéra National de Bordeaux et des autres institutions culturelles de la Ville.Cet équipement nouveau, œuvre de l’architecte Michel Pétuaud-Létang, est né de la volonté municipale d’accroître encore le rayonnement culturel de la capitale de l’Aquitaine et d’offrir à son Orchestre National une salle en adéquation avec ses ambitions internationales.Résolument inscrit dans son siècle, ce nouveau temple de la musique « classique » offrira les grands chefs-d’œuvre de la littérature musicale, des créations contemporaines, une approche différente des répertoires, des échanges privilégiés avec les musiciens, tout en s’ouvrant aux musiques du monde et au jazz…Désormais véritable carrefour, lieu de découverte, d’émotion et de partage, L’Auditorium de Bordeaux vous ouvre ses portes. Soyez-y les bienvenus !

Un nouveau lieu culturel majeur pour ordeaux

UN NOUVEAU LIEU CULTUREL MAJEUR POUR BORDEAUX #

© Thomas Samson

© Frédéric Desmesure

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L’Auditorium de Bordeaux

Equipement culturel majeur de la ville, souhaité par Alain Juppé pour l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine dirigé par Kwamé Ryan, L’Auditorium de Bordeaux ouvrira ses portes aux abonnés les 24 et 25 janvier 2013 pour deux concerts événements.La programmation de ce nouveau lieu, réalisée par l’Opéra National de Bordeaux, permettra de développer l’offre musicale dans de multiples répertoires. Pendant deux jours – le 31 janvier pour le concert inaugural et le 2 février pour la Journée Portes Ouvertes – les programmes d’inauguration seront l’occasion de découvrir les atouts de L’Auditorium. Six mois de festivités suivront pour marquer le début d’une nouvelle ère musicale.

Art et culture au cœur de la ville

L’Auditorium de Bordeaux ouvrira ses portes le 24 janvier 2013, cours Clemenceau, au centre ville, à 300 mètres du Grand-Théâtre, siège de l’Opéra National de Bordeaux.

Il accueillera la programmation symphonique de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine et d’autres formes d’expression musicale, classiques et contemporaines, ainsi que du jazz et des musiques du monde, portés par des artistes et des ensembles résidents ou invités, ouverts à l’innovation et au mélange des genres. L’art lyrique et la danse feront également partie de la programmation, dans des formes spécifiques adaptées à ce nouveau contexte scénique et acoustique.

Doté d’une grande salle de 1440 places, la salle Dutilleux, et d’une deuxième salle modulable de 300 places, la salle Sauguet, l’Auditorium génèrera donc des rencontres inédites entre les artistes et leurs publics et nourrira le centre historique d’une émulation artistique et musicale renouvelée.

Cette nouvelle offre culturelle et festive renforcera l’attractivité de Bordeaux, de son agglomération et de sa région, à la fois pour ses habitants, ses nouveaux arrivants et ses touristes, tous sensibles à ce point d’ancrage urbain et transgénérationnel qu’est une vie musicale riche et diversifiée.

Un projet de cœur et une prouesse technique

Apporté par l’architecte Michel Pétuaud-Létang, grand mélomane et amoureux de Bordeaux, ce projet est l’aboutissement d’une quête de la meilleure acoustique, afin de pouvoir l’offrir aux artistes et aux publics.

Son engagement est celui d’un Bordelais passionné de musique et prêt à relever des défis techniques pour accueillir les générations d’aujourd’hui et de demain dans un lieu de création et de transmission.

En réponse au défi architectural d’intégrer une salle de 1440 places et une salle de 300 places dans un espace enclavé de 3000 m2 au sol et une forme géométrique imposée par la parcelle, Michel Pétuaud-Létang a proposé, afin d’offrir au public une visibilité et une proximité excellentes combinées à une acoustique de grande qualité, non pas une salle traditionnelle à l’italienne, mais une salle innovante où les spectateurs sont placés autour de la scène.

L’acousticien Eckhard Kahle, fondateur de Kahle Acoustics, qui a également travaillé avec Renzo Piano, Jean Nouvel, Terry Pawson ou Paul Andreu, a apporté sa vision d’une salle contemporaine et son expertise mondialement reconnue.

#UN NOUVEAU LIEU CULTUREL MAJEUR POUR BORDEAUX

Trois grandes originalités pour ce nouvel Auditorium

Tout d’abord, une fosse d’orchestre pour 120 musiciens et un espace scénique de 220 m2, qui permettent d’accueillir des opéras de Wagner ou de Strauss tout comme des opéras contemporains nécessitant un orchestre important et une scène assez grande.

Ensuite, une proximité exceptionnelle entre les spectateurs et les musiciens : les balcons sont au plus près de la scène, aucun spectateur n’est à plus de 20 mètres du cœur de l’orchestre. La place considérable laissée derrière les balcons qui sont comme suspendus dans le vide donne l’impression au public d’être baigné dans la musique.

Enfin, une innovation technique : de faux cintres et tout un réseau de canalisations permettent à l’air d’arriver silencieusement par le haut de la salle et de descendre naturellement par la seule gravité.

Développement durable et densité des activités

Engagée pour le développement durable, la ville de Bordeaux a également porté une attention particulière aux économies d’énergie et d’eau qu’autorisera ce bâtiment, puisque sa situation d’encastrement entre des immeubles existants induira une bonne isolation thermique et sa façade étroite des besoins d’entretien limités.

Sa situation en centre-ville permettra également de profiter de transports urbains déjà présents comme le bus et le tramway et de trouver dans un même périmètre de nombreux lieux de culture, de loisirs, de promenade, de restauration ainsi que des commerces.

UN NOUVEAU LIEU CULTUREL MAJEUR POUR BORDEAUX #

Avec ce lieu d’expression artistique et de rencontres musicales de haut niveau, la ville offrira au centre historique un nouveau pôle d’attraction, dont le rayonnement sera national et international.

Alain Juppé, Maire de Bordeaux.

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# e mot de Dominique Ducassou

Président du Conseil d’Administration de la Régie Personnalisée de l’Opéra National de Bordeaux,

Adjoint au Maire de Bordeaux chargé de la Culture et de la Protection du Patrimoine

Concert inaugural le 31 janvier, Journée Portes Ouvertes le 2 février, ateliers et visites pour tous, artistes exceptionnels, accueil des 20èmes Victoires de la Musique Classique, happenings dans la ville, Fête de la Musique à L’Auditorium, nouvelle offre musicale : l’année 2013 à Bordeaux sera placée sous le signe de la musique.

L’Auditorium de Bordeaux sera un lieu de transmission et de découverte, il permettra de toucher un public important, à l’image de notre territoire urbain qui s’agrandit et s’enrichit de nouveaux habitants.

Par son ouverture à de nouveaux horizons musicaux, issus tant de la musique contemporaine, du jazz et des musiques du monde, que du répertoire des musiques anciennes, l’Auditorium sera un espace de diversité et de rencontres.

6 Mois de festivités musicales

6 MOIS DE FESTIVITÉS MUSICALES #

L’Opéra National de Bordeaux proposera à L’Auditorium de Bordeaux deux concerts événements d’ouverture, un concert d’inauguration de programmation éclectique, ainsi qu’une Journée Portes Ouvertes, qui permettront d’expérimenter ses qualités acoustiques et son confort visuel.

Jeudi 24 et vendredi 25 janvier à 20h : Concerts événements d’ouverture

Un hommage à la musique française rassemblant l’ONBA et le Chœur de l’Opéra National de Bordeaux.

Debussy, Jeux

Dutilleux, Concerto pour violoncelle « Tout un monde lointain »

Ravel, Daphnis et Chloé, ballet intégral

Orchestre National Bordeaux AquitaineHans Graf, direction

Anne Gastinel, violoncelleChœur de l’Opéra National de Bordeaux

Alexander Martin, direction

Jeudi 31 janvier à 20h : Inauguration officielle (sur invitation)

Une soirée exceptionnelle et festive autour d’un programme symphonique donné par les musiciens de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine dirigé par Kwamé Ryan, avec la participation du pianiste Bertrand Chamayou.

Bernstein, Ouverture de Candide

Saint-Saëns, Concerto pour piano n°2Eötvös, The Gliding of the Eagle in the Skies

(première française)

Strawinsky, L’Oiseau de feu (version 1947)

Samedi 2 février de 10h30 à 22h30 : Journée Portes Ouvertes

Cette Journée Portes Ouvertes sera l’occasion pour tous les publics bordelais et aquitains, mélomanes et curieux, entre amis ou en famille, de découvrir cette scène musicale et le nouveau lieu de résidence de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine.

Au programme :

• Carte blanche au Conservatoire National de Région, offrant la possibilité aux jeunes élèves musiciens, amateurs ou futurs professionnels, de se produire sur cette remarquable scène – 11h

• Concerts tout public et familiaux dirigés et animés par Kwamé Ryan autour de L’Oiseau de feu de Strawinsky – 14h30 et 16h30

• Meshouge Klezmer Band – 21h

• Ateliers et animations : concerts impromptus, ateliers de découverte autour de la lutherie et en présence de luthiers.

• Visites de l’Auditorium : en accès libre à certains moments de la journée.

L’ensemble des programmes, ateliers, visites sont gratuits, dans la limite des places disponibles :

réservation au guichet du Grand-Théâtre ou par téléphone : 05 56 00 85 95

Information sur le site opera-bordeaux.com.

# es temps forts d’inauguration

© Frédéric Desmesure

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Une première saison de fête et de découverte

Un mois de visites gratuites

Un mois de visites gratuites pour tous, du 2 février au 2 mars, les mercredis et samedis après-midis.

Victoires de la Musique Classique

Accueil des 20èmes Victoires de la Musique Classique, le 25 février 2013, en direct sur France Télévisions (sur invitation).

Fête de la Musique

2 Journées Portes Ouvertes les 21 et 22 juin à l’occasion de la Fête de la Musique.

Captations et émissions en direct

France Musique et Radio Classique effectueront des captations de concerts et cette dernière assurera 2 jours d’antenne les 14 et 15 mai, avec un direct de L’Auditorium de Bordeaux le 15.

Partenariats pour noctambules

Les afters, concerts et événements de 2ème partie de soirée, seront organisés en partenariat avec l’I.BOAT, lieu alternatif reconnu pour sa programmation innovante en matière de musiques électroniques. Les 5 avril,16 mai et 19 juin.

ÉVÉNEMENTS EXCEPTIONNELS

Ensemble Pygmalion Rameau, Hippolyte et Aricie

février, 20h

Après le succès de Dardanus, Raphaël Pichon, le Chœur et l’Orchestre Pygmalion donnent, en version de concert, une nouvelle jeunesse à ce trésor du répertoire. Donnée au Festival de Beaune en juillet 2012, cette interprétation a été unanimement saluée par la critique.Au cœur de la querelle entre tenants de la tradition lullyste qui le soupçonnèrent d’italianisme et ses plus fidèles soutiens, Rameau transporte, pour son premier opéra, la tragédie lyrique à des sommets rarement égalés. La richesse musicale et la puissance dramatique déployées dans Hippolyte et Aricie font mouche. Puisant son livret dans le Phèdre de Racine, le compositeur multiplie les images orchestrales riches et variées, les ensembles concertants ou les duos aux émotions contrastées faisant émerger un spectacle nouveau et féerique.

Lang Lang (piano) Mozart, Chopin

février, 20h

Un récital de Lang Lang est toujours un événement exceptionnel ! Le prodige chinois aux allures de rock star, déploie un jeu virtuose et survitaminé qui n’en finit pas d’éblouir et de déplacer les foules. Pour la première venue à Bordeaux de cet artiste hors norme, l’Auditorium résonnera aux accents de Chopin et de Mozart.

Karita Mattila (soprano), Ville Matvejeff (piano) Poulenc, Debussy, Sallinen, Marx

avril, 20h

« Bien sûr, un récital de Karita Mattila est toujours un événement : la célébrité de la dame, sa carrière scénique et discographique… mais on oublie parfois à quel point l’art de certains grands chanteurs peut s’imposer d’évidence ». […] Notamment par « sa capacité de communion avec les auditeurs, l’impact physique — on pourrait même dire sensuel — d’un timbre dont le disque ne retransmet que partiellement la richesse. La voix, d’une rare puissance, reste toujours pleine et ronde, et le contrôle du souffle exemplaire » indiquait Laurent Marty dans Resmusica le 12 juin 2005. Et Arte d’ajouter « La charismatique soprano finlandaise possède une voix chaude et rayonnante. Son tempérament ardent se traduit sur scène par un engagement total stupéfiant ».

Jordi Savall (en résidence) La Folia

mai, 20hLa Suite française dans l’Europe du baroque

mai, 20hGuerre et Paix dans l’Europe du baroque 1579-1713. De l’Union d’Utrecht à la Paix d’Utrecht

mai, 20h

Parmi les artistes majeurs de la musique dite « baroque », Jordi Savall impose au fil des ans son charisme et son insatiable curiosité pour des répertoires oubliés. Sensible à l’incroyable richesse des cultures musicales du Bassin méditerranéen, il explore avec une passion communicatrice ces trésors musicaux inestimables. Cette saison, Jordi Savall fait escale à Bordeaux pour une résidence exceptionnelle à l’occasion de l’ouverture de l’Auditorium…

# 6 MOIS DE FESTIVITÉS MUSICALES 6 MOIS DE FESTIVITÉS MUSICALES #

# es programmes de ’ uditorium de février à juin 2013

Événements

Lang Lang © Peter Hönnemann

Karita Mattila © Lauri Eriksson

Jordi Savall © David Ignaszewski

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CONCERTS

ORCHESTRE NATIONAL BORDEAUX AQUITAINE

Mozart Pieter-Jelle de Boer (piano et direction) Stéphane Rougier (violon), Cécile Berry (alto)

février, 20h

Tchaïkovski, Mozart, Dvorák Matthieu Arama (violon et direction)

février, 15 h

Barber, Enesco, Tchaïkovski Alain Lombard (direction)

avril, 20h avril, 20h

Bach, Passion selon Saint-Matthieu Christina Landshamer, Ingeborg Danz, Maximilian Schmitt, Rufus Müller, Stephan MacLeod, Tobias Berndt, Gonville and Caius College Choir, Kwamé Ryan (direction)

avril, 20h avril, 20h

Prokofiev, Debussy, Strawinsky Andrei Korobeinikov (piano), Alain Altinoglu (direction)

avril, 20h avril, 20h

Wagner, Berg, Berlioz Renaud Capuçon (violon), Thierry Fischer (direction)

mai, 20h mai, 20h

Mozart, Haydn Karina Gauvin (soprano), Joseph Swensen (direction)

mai, 20h mai, 20h

Vivaldi, Sarasate, Bach, Saint-Saëns,Tchaïkovski Vladimir, Sarah et Deborah Nemtanu (violons), Aurélien Azan Zielinski (direction)

juin, 20h

Sibelius, Beethoven Matthieu Arama (violon), Roberto Benzi (direction)

juin, 20h juin, 20h

Beethoven, Wardener, Strawinsky Colin Currie (percussions), Kwamé Ryan (direction)

juin, 20h

ENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

Grisey Pauset Manoury BoulezChristina Daletska (mezzo-soprano), Hae-Sun Kang (violon), Pierre Boulez et Alejo Pérez (direction)

février, 20 h

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE

Strawinsky SibeliusLeila Josefowicz (violon), Mikko Franck (direction)

avril, 20h (en partenariat avec le Casino Théâtre Barrière de Bordeaux)

ORCHESTRE D’EUSKADI

Guridi Falla BizetLuis Fernando Perez (piano), Carlo Rizzi (direction) -

avril, 20h avril, 20h

OPÉRA

Salomé Richard Strauss, (NOUVELLE PRODUCTION) Roman Sadnik (Hérode), Hedwig Fassbender (Hérodiade), Mireille Delunsch (Salomé), Nmon Ford (Jochanaan), Dominique Pitoiset (mise en scène et scénographie), Orchestre National Bordeaux Aquitaine, Kwamé Ryan (direction)

mars, 20h mars, 15h mars, 20h mars, 20h

RÉCITALS

Nikolaï Lugansky (piano)Janácek, Dans les brumes. Schubert, 4 Impromptus op. 142. Rachmaninov, Sonate n°1.

février, 20h

Isabelle Faust (violon) Bach, Partitas pour violon seul.

février, 20h

Truls Mørk (violoncelle), Christian Ihle Hadland (piano)Beethoven, Sonate n°4.Brahms, Sonate en Fa majeur.Debussy, Sonate. Franck, Sonate.

mai, 20h

QUATUORS Quatuor Psophos et Emmanuelle Bertrand Gouvy, Quintette avec deux violoncelles en ré mineur, Impromptu pour violoncelle et quatuor à cordes. Schubert, Quintette avec deux violoncelles en Ut majeur.

janvier, 20h

Modern String Quartet « Mercy, Mercy, Mercy », programme 25e anniversaire.

avril, 20h

Quatuor Alfama, Guillaume Coppola (piano) Ariaga, Quatuor à cordes n°1 en ré mineur.Granados, Danzas españolas (Galante - Oriental - Fandango - Villanesca - Andaluza).Schumann, Quintette en Mi bémol majeur.

mai, 20h

Quatuor PacificaHaydn, Quatuor op 76 n°4 « Lever du soleil ».Bartók, Quatuor n°6 D Sz 114.Ravel, Quatuor en Fa majeur.

juin, 20h

CONCERTS BAROQUES Peter Philipps et les Tallis Scholars « Celebrating 40 years and more ». Tallis, Loquebantur Variis Linguis. Palestrina, Missa Papae Marcelli. Allegri, Miserere. Pärt, Magnificat. Praetorius, Magnificat II. Byrd, Laudibus in sanctis.

février, 20h

Ensemble Sagittarius « Opéras de chambre chez la princesse de Guise » Charpentier, Actéon, Les Arts Florissans.

avril, 20h

CONCERTS EN BALADE Vladimir Nemtanu (violon et direction) Schubert, Octuor en Fa majeur D 803 pour deux violons, alto, violoncelle, contrebasse, clarinette, basson et cor. Alan Moratin (violon), Nicolas Mouret (alto), Claire Berlioz (violoncelle), Roland Gaillard (contrebasse), Richard Rimbert (clarinette), Bruno Perret (basson), Jean-Marc Dalmasso (cor),

février, 19h

« Le Pâtre sur le rocher » Schumann, Mélodies op. 25 (extraits). Spohr, Sechs deutsche Lieder pour clarinette, voix et piano op. 103 (extraits). Schumann, 3 Fantasiestücke pour clarinette et piano op. 73. Schubert, Le Pâtre sur le rocher pour clarinette, voix et piano. Hélène Le Corre (soprano), Sophie Teboul (piano), Richard Rimbert (clarinette)

mars, 19h

« Bruckner intime » Bruckner, transcription de la Symphonie n°7. Stéphane Rougier, Catherine Fischer (violons), Nicolas Mouret (alto), N.N. (violoncelle), Roland Gaillard (contrebasse), Jean-Marc Dalmasso (cor), Richard Rimbert (clarinette), Sophie Teboul (piano), Alexandra Nemirovska (harmonium)

avril, 19h

« Récréation baroque » Zelenka, Sonate pour deux hautbois, violoncelle et basse continue. Leclair, Récréation musicale. Haendel, Sonate pour deux hautbois et basse continue. Jérôme Simonpoli, Dominique Descamps (hautbois), Claire Berlioz (violoncelle), Valérie Petite (contrebasse), Céline Joly (clavecin)

juin, 19h

# 6 MOIS DE FESTIVITÉS MUSICALES 6 MOIS DE FESTIVITÉS MUSICALES #

Ensemble Sagittarius © D.R.

Mireille Delunsch © D.R.

artiste associée

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CONCERTS FAMILLE Programme Mozart Pieter-Jelle de Boer (direction) - Musiciens de l’ONBA

février, 11h

Programme autour des instruments à vent Musiciens de l’ONBA

mai, 11h

Saint-Saëns, Tchaïkovski, Bach, Vivaldi. François Castang (récitant), Aurélien Azan Zielinski (direction), Musiciens de l’ONBA

juin, 11h

PROGRAMMATION JAZZ, POP, ÉLECTRO… DE FÉVRIER À JUIN 2013 MUSIQUES DU MONDE

Carte blanche aux Nuits Atypiques mars, 20h

JAZZBaptiste Trotignon (piano solo) mars, 20h

Bojan Z (piano solo), «Soul Shelter» er juin, 20h

DANS LE CADRE DE FESTIVALS Dans le cadre du festival les Estivales de musique en MédocBrahms, Concerto pour piano n°1. Rossini, Ouverture de Guillaume Tell. Strauss, Don Juan, poème symphonique. Anderson, The Typewriter (avec Alfredo Anaya). Orchestre National Bordeaux Aquitaine, direction Darrell Ang, lauréat du concours de Besançon 2007, directeur artistique de l’Orchestre symphonique de Bretagne Piano : Hervé N’Kaoua, directeur artistique des Estivales. Commentaire des œuvres : Frédéric Lodéon, parrain des Estivales pour la septième année.

juillet, 20h

Dans le cadre de Musique de chambre en Bordelais

Brahms, Trio n°3 en ut m op. 101. Schubert, Notturno en mib M op. 148 (D.897). Schubert, Trio n°1 en sib M op. 99 (D.898)Claire Désert (piano) - Thierry Brodard (violon) - Emmanuel Petit (violoncelle)

juillet 2013, 20h30

JEUNE PUBLIC • Le Rêve d’Ariane

ou le Quatuor raconté aux enfantsQuatuor Alfama. Elsa de Lacerda, 1er violon. Céline Bodson, 2nd violon. Kris Hellemans, alto. Renaat Ackaert, violoncelle. Ariane Rousseau, comédienne

mai, 15h

LES AFTERS • 5 avril - 16 mai - 19 juinSalle Sauguet, de 22h à 1h

Une programmation prestigieuse et diversifiée

Des concerts de toutes formes et de toutes époques

Le public pourra retrouver les récitals de grands solistes - Isabelle Faust, Nikolaï Lugansky, Truls Mørk – mais aussi les concerts en quatuors, des propositions des musiciens de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, des formations baroques comme les Tallis Scholars, etc.Le directeur musical et artistique de l’ONBA, Kwamé Ryan, dirigera plusieurs concerts, dont La passion selon Saint-Matthieu de Bach en avril à L’Auditorium ainsi que le concert de clôture.

De prestigieux artistes en résidence

Artiste en résidence, artiste associée, Mireille Delunsch sera sur scène en mars pour sa prise de rôle de Salomé. Salomé sera le premier opéra donné à l’Auditorium dans la mise en scène de Dominique Pitoiset, qui avait particulièrement séduit dans sa création du Tour d’écrou. A ses côtés – sous la direction de Kwamé Ryan – Hedwig Fassbender (Hérodiade), Roman Sadnik qui est un grand spécialiste du rôle d’Hérode, et Nmon Ford, chanteur afro-américain qui interprétera Jochanaan.

Jordi Savall sera en résidence pendant une semaine à L’Auditorium en mai 2013 pour trois programmes et des master classes.

# 6 MOIS DE FESTIVITÉS MUSICALES 6 MOIS DE FESTIVITÉS MUSICALES #

# ’esprit de la saison 2013

# e mot deThierry Fouquet

Directeur Général de l’Opéra National de Bordeaux

2013 résonnera demain comme une date clef dans l’histoire musicale de la ville de Bordeaux. Car c’est au début de cette année que s’ouvrent les portes de L’Auditorium. Et avec elles une ère nouvelle pour l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, désormais installé dans une salle digne de son rang.Pierre Boulez et son Ensemble intercontemporain, le Philharmonique de Radio-France, les chefs « historiques » de l’Orchestre — Roberto Benzi, Alain Lombard, Hans Graf, et bien sûr Kwamé Ryan — mais aussi Jordi Savall, Lang Lang, Karita Mattila, le Modern String Quartet, Isabelle Faust… se succéderont sur scène au fil des mois. Ajoutons que la Salomé de Strauss — inenvisageable au Grand-Théâtre en raison de la taille de la fosse d’orchestre — y sera présentée, l’Auditorium ouvrant ainsi la possibilité d’accueil d’une vaste partie du répertoire né depuis la fin du XIXe siècle.Avec des conditions acoustiques idéales, un confort optimum et une programmation particulièrement ambitieuse, nous sommes persuadés de pouvoir, plus que jamais, répondre à votre sensibilité et satisfaire votre exigence. N’hésitez donc pas, désormais, à pousser les portes de L’Auditorium…

Pour tous de 8 à 88 ans

Événement

Perrine Fifadji © P. Wetzel

Baptiste Trotignon © Franz Galo

Bojan Z © Anteprima

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Des invités de marqueBertrand Chamayou participera au concert d’inauguration le 31 janvier. Lang Lang interprétera le 13 février trois sonates de Mozart et quatre ballades de Chopin. Karita Mattila sera en récital le 23 avril, pour la première fois à Bordeaux, dans un programme associant des compositeurs français et ceux de son propre pays : Poulenc, Duparc, Sallimen, Marx.

Cette première saison invite également les trois anciens directeurs musicaux de l’ONBA : Roberto Benzi, Alain Lombard et Hans Graf. Les 24 et 25 janvier, Hans Graf donnera notamment une œuvre de Dutilleux, le concerto pour violoncelle Tout un monde lointain — avec Anne Gastinel — et Daphnis et Chloé de Ravel avec le Chœur de l’Opéra National de Bordeaux. Alain Lombard dirigera un concert, les 4 et 5 avril, avec la 4ème Symphonie de Tchaïkovski. Enfin, Roberto Benzi dirigera notamment le Concerto pour violon de Sibelius avec Matthieu Arama et la Symphonie N°7 de Beethoven, les 13 et 14 juin.

Les chefs Alain Altinoglu et Thierry Fischer sont également au programme de la saison symphonique qui, en février, accueillera Pierre Boulez à la tête de l’Ensemble intercontemporain et le jeune chef finlandais Mikko Frank à la tête de l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Des ensembles prestigieux comme ceux de Jordi Savall ou l’Ensemble Pygmalion de Raphaël Pichon viennent compléter cette programmation ambitieuse.

De l’électro-acoustique au jazzUn projet électro-acoustique sera la commande passée au compositeur anglais Max de Wardener. Ce Concerto pour percussions est fondé sur l’histoire de la boîte de Pandore clôturera la saison sous la direction de Kwamé Ryan.Enfin, d’autres esthétiques musicales jouiront de l’acoustique exceptionnelle du nouvel Auditorium, comme le jazz ou les musiques du monde...

# 6 MOIS DE FESTIVITÉS MUSICALES 6 MOIS DE FESTIVITÉS MUSICALES #

Les publics au cœur de la programmationDepuis de nombreuses années, l’Opéra National de Bordeaux affiche un projet artistique et culturel dans lequel la place des publics fait figure de référence. Education artistique des jeunes élèves, sensibilisation au spectacle vivant des publics en difficulté sociale et culturelle, accompagnement sur-mesure des personnes handicapées, formation des enseignants... constituent quelques-uns des axes de travail de la direction des publics créée en 2006. Cette mission d’action culturelle et de médiation prend un nouvel essor dans le cadre de l’ouverture de L’Auditorium de Bordeaux. Les équipes de l’Opéra National de Bordeaux ont exploré de nouveaux territoires de jeux pour faire découvrir la musique, sous toutes ses formes, au plus grand nombre. Des activités éducatives inédites et de nouveaux rendez-vous sont ainsi proposés, dès cette saison, aux étudiants, aux noctambules, aux familles comme aux spectateurs « novices ».

Ainsi, de nouvelles formules en direction des plus jeunes et des familles voient le jour cette saison : avec le Jardin musical, tout d’abord, les plus jeunes enfants (3-7 ans) bénéficieront d’ateliers musicaux ludiques le temps d’un concert famille destiné aux plus grands (à partir de 8 ans). Et c’est au cours d’un petit-déjeuner commun partagé dès 10h, le dimanche matin, que frères et sœurs, parents, musiciens et médiateurs du Conservatoire feront connaissance, avant de partir chacun dans une aventure musicale adaptée à leur âge (foyers pour les plus petits, salle de concert pour les plus grands)... les retrouvailles n’en seront que plus... musicales !

Pour les familles toujours, un nouvel atelier de découvertes et de pratiques instrumentales est mis en place à l’issue de certains concerts famille (Club musical). Guidés par les musiciens qu’ils auront entendus auparavant sur le grand plateau de la salle Dutilleux, ils pourront à leur tour taper sur le tambour, souffler dans la trompette ou gratter les cordes de la contrebasse, le tout autour de club-sandwichs à partager avec les artistes. Oreilles et papilles s’en réjouissent par avance !

Pour les plus grands, étudiants ou noctambules, de nouveaux rendez-vous petit prix ont été imaginés pour fêter l’ouverture de L’Auditorium : des formules d’abonnement Maestro qui permettent d’assister à 3 concerts pour 24 ¤ mais aussi des Afters, salle Sauguet, pour poursuivre la soirée après un concert symphonique, dans une ambiance tout autre : de 22 heures à 1 heure, l’I.BOAT, la nouvelle scène des nuits bordelaises, investit L’Auditorium pour des soirées électro-jazz, riches de rencontres et de détente, au cœur de la nuit bordelaise. Petit prix (moins de 10 ¤) et rencontres inédites avec les musiciens de l’ONBA feront de L’Auditorium un nouveau lieu des nuits bordelaises.

Pour les publics qui souhaitent aussi découvrir le bâtiment au fil des premiers mois d’ouverture, des visites gratuites du lieu seront organisées tous les mercredis et samedis après-midi ; des modules interactifs autour du son (La Boîte à sons) et de l’acoustique seront aussi proposés aux scolaires et aux groupes afin de leur permettre d’appréhender toutes les facettes de ce nouveau lieu.

Enfin, des partenariats nouveaux, avec Sciences Po Bordeaux par exemple, feront de L’Auditorium de Bordeaux un lieu de rencontres culturelles et universitaires, au cœur de la ville et de son actualité artistique.

Anne-Sophie Brandalise – Directrice des Publics et du Développement de l’Opéra National de Bordeaux

# e mot de Kwamé Ryan

Directeur artistique et musical de l’ONBA

C’est un plaisir immense que d’ouvrir enfin les portes de l’Auditorium de Bordeaux pour vous y accueillir. Cette salle, que vous allez découvrir avec nous, est un nouvel espace culturel au cœur de Bordeaux mais aussi un lieu artistique majeur pour la région et pour la France.

Pour nous, musiciens, cet événement revêt aussi une dimension plus personnelle. Il s’agit d’une «maison» conçue pour nous, après plus de trente ans passés au Palais des Sports. Chacun d’entre vous se souvient certainement de la première fois où il a emménagé dans sa nouvelle maison : on passe les premiers jours, les premières semaines, et sans doute les premiers mois, à se demander comment fonctionne le chauffage, où sont les lumières, etc. On cherche à déballer ses cartons aussi vite que possible pour n’avoir pas l’impression de n’emménager qu’à une simple adresse, mais bien de vivre désormais chez soi ! Il faut du temps pour s’installer. Je suis sûr qu’il en sera de même pour nous... et pour vous, car c’est aussi votre nouvelle maison.

Chaque fois que j’emménage, j’installe tout d’abord mes enceintes de façon à remplir l’espace avec ma musique et mon énergie. J’invite ensuite mes amis, avant même que tout ne soit parfaitement en place,

afin d’explorer ensemble les possibilités offertes par mon nouvel espace. Le 31 janvier, après quelques jours d’emménagement à l’Auditorium, je n’aurai pas besoin d’enceintes : l’ONBA et le Chœur de l’Opéra rempliront notre nouvelle «maison» de musique et la feront vivre.

Qu’en sera-t-il de vous, nos fidèles amis ?Vous nous avez suivis patiemment pendant des années. Nous vous invitons avec joie à venir partager un moment unique : un concert d’inauguration festif et chaleureux. Et, parce que nous sommes à Bordeaux, ouvrir cette salle sera un moment aussi exceptionnel qu’ouvrir un grand cru. Comme pour le vin, la première gorgée fait oublier l’attente ! Bienvenue à toutes et à tous !

Le Chœur se réjouit de partager ce lieu magique avec l’Orchestre. Enfin, nos destins musicaux vont s’épanouir dans cette superbe salle !

Alexander Martin, Chef de Chœur de l’Opéra National de Bordeaux

© Gaëlle Hamalian-Testud

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e rêve d’un architecte passionné de musique

© Frédéric Desmesure

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Le projet architectural

L’Auditorium au cœur de la Ville

« Le projet de l’Auditorium est proposé en lieu et place d’un espace qui, depuis 1927, a toujours été dédié au spectacle, il fut salle de concert, puis cinéma inclus dans un cœur d’îlot. Dans le même volume que le multiplex précédent, il conforte le centre-ville et lui redonne toute sa valeur attractive qui doit en faire le cœur et le phare de l’agglomération. C’est cette volonté de centralité que j’ai souhaitée. »Michel Pétuaud-Létang

Situé au cœur de Bordeaux, à côté de la place principale et sur un axe majeur de circulation, l’Auditorium est construit au cœur d’un îlot compris entre deux voies importantes, qui permettent un accès des spectateurs, auditeurs ou visiteurs par le cours Clemenceau et un accès privé pour les employés, artistes et transporteurs par la rue du Palais Gallien.L’accès idéal par les transports en commun est complété par un parking public de 450 places et situé directement sous l’Auditorium, offrant ainsi un stationnement à proximité immédiate.

Un écran inséré dans un univers de transparence

• L’entrée cours Clemenceau est marquée par un hall extérieur, pouvant être clos par trois herses de 2,8 x 4 mètres s’ouvrant séparément. Le panneau central en verre spécial, bien que transparent, peut refléter des images ou des films liés à l’activité pratiquée dans l’établissement. • Le plafond intérieur du hall extérieur est situé à 14 mètres de haut. Blanc, il est susceptible de recevoir des projections.Dans le sol en pierre du hall extérieur est dissimulée une trappe ouvrable qui pourrait permettre de raccorder un camion-régie à des fins de retransmissions télévisées.

• Le hall d’entrée intérieur est d’une largeur de 9 mètres et d’une profondeur de 25 mètres, sur une hauteur moyenne de 11 mètres. Le sol est en pierre et le plafond est blanc.

• Le foyer déambulatoire comprend le vestiaire, des bars éventuels, des bancs et les sanitaires, accessibles aux personnes à mobilité réduite.

1440 fauteuils, des balcons suspendus, une scène à plateaux multiples et une fosse de 120 musiciens pour la salle Dutilleux

• La salle Dutilleux comprend 1440 fauteuils.Cette grande salle possède, quelle que soit sa configuration de scène, 6 accès au parterre : depuis le foyer principal de l’entrée, 4 permettent d’arriver en partie haute de la salle et 2 au parterre bas en empruntant soit les escaliers, un principal et 2 latéraux, soit l’ascenseur, qui dessert tous les niveaux. Par ailleurs, il existe 4 autres accès par niveau pour chacun des 2 balcons. Les personnes à mobilité réduite accèdent à tous les niveaux de la salle. Des commodités leur sont offertes à tous les niveaux. La règlementation pour l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite applicable en 2015 est mise en place.

• La scène peut avoir 3 dimensions en profondeur : 10, 12 ou 14 mètres. Sa largeur est de 20,50 mètres.Elle est composée de 17 plateaux dessinés en hémicycle, qui sont réglables pour composer un amphithéâtre recevant les musiciens de l’orchestre selon une tablature laissée au choix du chef d’orchestre. Il pourra ainsi disposer ses musiciens selon son gré, en fonction des morceaux de musique choisis.

# LE RÊVE D’UN ARCHITECTE PASSIONNÉ DE MUSIQUE LE RÊVE D’UN ARCHITECTE PASSIONNÉ DE MUSIQUE #

Comme beaucoup d’amateurs de musique symphonique et d’opéras, je ne pouvais me résoudre à admettre qu’une ville aussi belle, aussi harmonieuse et cherchant à rentrer dans le club fermé des grandes métropoles européennes, ne possède un auditorium digne de son rang, de son orchestre, de ses mélomanes, de ses citoyens.Quand la Ville de Bordeaux a décidé d’acquérir en VEFA, vente en état de futur achèvement, les espaces propres au bon fonctionnement d’un complexe culturel pour musique symphonique, le rêve d’une salle de qualité en plein cœur de la capitale régionale n’a plus été une utopie.

Michel Pétuaud-Létang, architecte de L’Auditorium de Bordeaux, fondateur du cabinet 4A, Atelier Aquitain d’Architectes Associés

© D.R.

DESSINS : M. Pétuaud-Létang / Cabinet 4APHOTOS : © D.R.

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Cette disposition autorise un plateau totalement horizontal pour la danse, ou avec des niveaux aléatoires qu’un metteur en scène désirera et choisira par simple commande électromécanique, sans nécessiter une intervention humaine, pour créer les prétextes à une mise en espace permettant la production d’opéras dans des conformations scéniques nouvelles. Dans sa profondeur de 14 mètres, c’est-à-dire avec le plateau de la fosse au niveau de la scène, la salle comprend en tout 1440 places.

• Sous le proscenium, la fosse de 160 m2 peut recevoir 120 musiciens. Quand cette fosse est ouverte, la scène fait 10 mètres de profondeur.La hauteur de la scène par rapport au niveau bas de la salle n’est que de 60 cm afin que les premiers rangs du parterre aient une bonne vision de tous les musiciens ou de toute la scène.Au fond du parterre haut de la salle, il est possible d’installer une table de mixage, reliée à une salle d’enregistrement ou aux régies. La régie son est située juste derrière.Un balcon de chœur complète le parterre, lui-même composé de deux niveaux décalés au centre de 1,5 mètre mais en continu sur ses côtés. • Les balcons sont disposés dans une configuration originale et exceptionnelle. Ils sont détachés des murs latéraux et on y accède par des passerelles suspendues dans le vide.Ainsi la salle dispose d’un volume plus grand et les sons parviennent aux spectateurs ou auditeurs de toutes parts et pas seulement frontalement. La sonorité en est plus belle.

• Les 1440 places se répartissent de la façon suivante :

> Parterre : 733 places, visibilité scène 100%.

Premier balcon de face : 139 places, visibilité scène 100%.

> Premiers balcons latéraux : 101 places, dont 41 visibilité scène 100% et 60 deuxième rang visibilité totale scène 80%.

> Balcon de chœur face à la salle : 187 places, visibilité scène 100%.

> Balcons de chœur latéraux : 52 places visibilité scène 100% premier rang, deuxième rang 80%.

> Deuxième balcon de face : 80 places visibilité scène 100%.

> Deuxièmes balcons latéraux : 104 places, premier rang visibilité scène 80%,

> 24 places, deuxième rang visibilité scène 70%.

> 20 places pour les personnes à mobilité réduite, visibilité scène 100%.

• Les coulisses, de 210 m2, donnent 3 accès à la scène : deux larges accès latéraux et un accès au fond.

• Les loges sont au nombre de 17, et disposées sur 3 niveaux : 6 de 18 m2, 6 de 15 m2, 3 de 22 m2, 2 de 30 m2. Des toilettes et sanitaires existent aux 3 niveaux.

300 places assises pour la salle Sauguet

La deuxième salle, baptisée salle Sauguet, fait 190 m2. Modulable, elle peut contenir 300 places assises pour des concerts, des ateliers, des rencontres, des spectacles jeune public. Cette salle servira aussi de « club » pour poursuivre la soirée avec les artistes de la première partie de soirée sous forme « d’afters », des soirées musicales électroniques dans une ambiance détendue propice aux échanges.

À cette salle est associé un foyer de 75 m2, pour des réceptions. L’ensemble est indépendant de la grande salle et peut être utilisé simultanément. Ses accès, escaliers et ascenseurs sont accessibles directement depuis le hall d’entrée.

Salles annexes et équipements techniques

• Deux petites salles, une à chaque niveau de balcon, de 70 m2, peuvent être soit ouvertes sur les foyers en extension de ceux-ci, soit constituer un espace dédié à des réunions, des conférences, des petits concerts, des présentations d’artistes... À chaque étage, un large balcon dans le hall vient compléter les espaces foyers et de circulation.

Les équipements techniques comprennent : • Trois régies dans la salle Dutilleux :

> Haut parterre, la régie son,

> Premier balcon, la régie lumière,

> Deuxième balcon, la régie image. • Deux plates-formes pour les projecteurs poursuite. • Un faux gril situé au point le plus haut dans la structure, qui soutient :

> Huit porteuses en plafond pour recevoir des projecteurs supplémentaires en plus de l’équipement de l’opéra et une perche pour écran.> Quatre canopées réglables en hauteur et en inclinaison, avec une amplitude de 25°.> Deux des canopées reçoivent des projecteurs gyroscopiques pour éclairer en douche la scène.> L’ensemble des canopées, des perches et porteuses est commandé du sol. Tous les équipements placés sous le faux gril sont accessibles pour vérification technique ou modifications et ajouts grâce à un praticable en câble «câblenet» accessible, qui permet d’atteindre tous les appareils et leurs fixations. Une correction acoustique pour musique ou voix amplifiée est prévue grâce à des rideaux commandés électriquement et disposés derrière la scène, derrière le chœur, de chaque côté, et en fond de salle de part et d’autre des régies.

• Installations électriques :En-dehors des alimentations de tous les éclairages, scénique, salles et circulations, il est prévu des boîtiers sur la scène pour l’alimentation d’équipements scéniques ou autres.Les éclairages d’ambiance de la salle sont sur graduateur pour adapter le niveau lumineux aux spectacles ou manifestations.Des prises électriques sont disposées dans toutes les salles.Des fourreaux pour courants forts et courants faibles sont positionnés entre l’extérieur côté cours Clemenceau et les volumes intérieurs, afin de permettre des retransmissions télévisées. Un regard dans le sol du parvis permet aisément le raccordement. • Informatique : Une liaison téléphonique et informatique est prévue entre la scène, coulisse côté jardin, les régies, la billetterie et l’administration.L’alimentation pour deux bornes d’achat électronique des billets est installée dans le hall d’entrée.

• Liaison image :Un réseau est organisé entre le bureau du directeur dans l’immeuble du 16/18 rue du Palais Gallien, la régie scène, la billetterie. Il comprend 3 caméras : une entrée, une salle, une scène, et les liaisons avec les écrans.Un écran de télévision est prévu dans la salle du premier étage pour permettre aux spectateurs arrivés en retard de voir le spectacle. Deux écrans sont prévus dans la vitrine sud (à gauche en entrant) pour diffuser des informations diverses, le programme, etc. L’ensemble est conforme aux normes en vigueur pour la sécurité, le renouvellement de l’air, le désenfumage et tous les moyens de secours et d’éclairage en cas d’incident. Un groupe électrogène assure le relais en cas de défaut d’alimentation publique.

# LE RÊVE D’UN ARCHITECTE PASSIONNÉ DE MUSIQUE LE RÊVE D’UN ARCHITECTE PASSIONNÉ DE MUSIQUE #

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• Climatisation :L’air neuf traité parvient dans la salle à toute petite vitesse, 1 m/seconde, par des gaines et des bouches sans grilles, pour éviter tout bruit parasite.La salle étant très isolée car insérée à l’intérieur d’un tissu urbain dense et placée entre un volume de parking dessous, toujours entre 14° et 21°, et un immeuble d’appartements dessus, les besoins sont presque exclusivement en froid. L’air frais arrive en partie haute par ces gaines situées au niveau du faux gril, plus lourd que l’air chaud de la salle, et cet air froid descend naturellement et sans bruit pour remplacer l’air chaud qui, lui, est aspiré en bas. Est ainsi créée une convection silencieuse qui répartit uniformément l’air neuf frais.

• Isolation phonique :L’Auditorium, pour une excellente acoustique, n’a pas de contact physique avec les autres parties du complexe, ce qui a nécessité des prouesses techniques et l’utilisation de moyens exceptionnels : utilisation de coffrages solubles pour obtenir un vide entre les planchers bas et le haut du parking, poutres post contraintes énormes – technique utilisée pour les grands ponts – exécutées par Freyssinet pour franchir le volume de 35 mètres de large de la grande salle et porter les appartements dont la structure est posée sur des ressorts et donc indépendante.

• Mutualisation des coûts :Un des aspects du projet est d’avoir trouvé une solution originale et économique afin de rester dans un budget raisonnable, inférieur à celui des grands auditoriums de périphérie de métropoles.Le projet comprend donc quatre sujets, dont l’installation sur un même lieu mutualise les coûts : l’auditorium, un parking en sous-sol, des logements sur le toit, des bureaux sur la rue arrière. Cette mutualisation des fondations, des murs et des toits permet d’offrir un auditorium au coût global économique.

• Le coût total de l’investissement s’élève à 26 491 000 ¤ HT (soit 31 683 236 ¤ TTC), dont le plan de financement est le suivant :

> La Ville de Bordeaux pour près de 18 millions d’euros,

> L’Etat pour 7 millions d’euros,

> Le Conseil Régional d’Aquitaine pour 1,5 million d’euros.

L’ensemble de l’auditorium se développe sur 6868 m2 et sur 5 niveaux.

# LE RÊVE D’UN ARCHITECTE PASSIONNÉ DE MUSIQUE LE RÊVE D’UN ARCHITECTE PASSIONNÉ DE MUSIQUE #

Chers mélomanes, Ce début d’année 2013 voit finalement l’ouverture de L’Auditorium de Bordeaux, tant attendue par les musiciens et mélomanes bordelais. À quelques pas de la Place Gambetta et du Grand-Théâtre, L’Auditorium se trouve non seulement au cœur de la ville, mais aussi au cœur d’un îlot, pris verticalement en sandwich entre sept étages de parking et trois étages d’appartements. Nous n’avions jusqu’à présent jamais travaillé dans un site et un contexte aussi contraignants que ceux de ce projet. Rassurez-vous, tous les moyens ont été mis en œuvre afin d’isoler la musique de son voisinage, et nous avons tiré parti des inconvénients du site et exploité ses avantages autant que possible. L’espace et le volume acoustique disponibles en cœur d’îlot étant a priori légèrement insuffisants pour créer une salle de concert d’envergure, il a fallu descendre le niveau de la scène cinq mètres plus bas que celui du Cours Clemenceau. De ce fait, le public pénètre dans la salle par le premier balcon latéral ou par le haut du parterre, surplombant ainsi la salle. Par ailleurs, la séparation entre le parterre bas et le parterre haut a dû être placée relativement proche de la scène, afin de permettre le passage de la rampe descendante du parking. Les volumes derrière les balcons latéraux ont été laissés ouverts pour augmenter le volume acoustique total de la salle et servir d’espaces de résonance, ce pour le plus grand bénéfice des auditeurs, surtout ceux assis aux balcons. Ces derniers se trouvent littéralement enveloppés par le son, qui provient à la fois de la scène et de l’arrière des balcons. Enfin, des réflecteurs courbes ont été spécialement dessinés pour la salle de Bordeaux, afin d’assurer que de multiples réflexions acoustiques arrosent l’ensemble de la zone du parterre. Il en résulte une salle avec une grande intimité et une réelle proximité du public avec les musiciens, aussi bien auditivement que visuellement. Nous vous invitons à découvrir les musiciens depuis différents points de vue et d’écoute dans les mois et années à venir. En effet, depuis chacune des places, vous trouverez une précision d’écoute et surtout une belle présence sonore des instruments. Vous vous sentirez toujours proches des musiciens et réellement immergés dans la musique ! Nous vous laissons découvrir la salle, redécouvrir votre orchestre et les œuvres musicales.

Eckhard Kahle et l’équipe de Kahle Acoustics (Eckhard Kahle, Yann Jurkiewicz, Nathalie Faillet, Thomas Wulfrank, Johan Brulez)

# ’acoustique : la vision d’Eckhard Kahle

© D.R.

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Histoire de l’ON et iographies

Un Steinway de concert pour l’Auditorium

Grâce au mécénat d’Harribey Constructions, L’Auditorium de Bordeaux sera doté d’un superbe Steinway de concert, récemment choisi à l’usine Steinway de Hambourg avec la complicité du pianiste Bertrand Chamayou. Invité à assister à ce choix, Le Figaro, sous la plume de Thierry Hillériteau, relate ainsi l’épisode : « Il se lève en silence, marque une pause devant les sept pianos alignés devant lui, puis se rassoit face au D592-178, un grand queue à robe laquée de noir, en apparence identique aux autres instruments de la série. Soudain, ses doigts se posent sur le clavier. Il n’y a eu qu’à reprendre le Clair de lune de Debussy à l’endroit où il l’avait arrêté et l’évidence s’impose : - C’est celui-ci ! Nous tenons l’instrument le plus chantant. Un piano très brillant, moins facile mécaniquement mais dont le son paraît infiniment plus épanoui, avec des aigus charnus et un magister imposant ». Et Catherine Darfay du journal Sud-Ouest d’ajouter : « - 99% des salles de concert dans le monde ont leur Steinway. Un D274 de préférence. 2,74 m de long, 500 kilos à manier avec d’infinies précautions. - Une Rolls pour le prestige, une Mercedes pour l’endurance et une Ferrari pour la performance, selon Gérard Fauvin. […] Bertrand Chamayou précise :- D’autres marques peuvent faire de très bons pianos mais, chaque fois que j’en touche un, j’ai envie de taper dessus pour qu’il me sorte quelque chose… qui ne vient pas. Seul Steinway est capable de chanter sous les doigts. A ce niveau-là, c’est de la sorcellerie. Comptez environ 110 000 ¤, couverts par l’entreprise Harribey Constructions, mécène habituel de l’Opéra. »

#LE REVE D’UN ARCHITECTE PASSIONNE DE MUSIQUE

© Frédéric Desmesure

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Émergence et rayonnement d’un orchestre symphonique à Bordeaux

Le dix-huitième siècle et les années qui précédèrent la Révolution avaient vu la création à Bordeaux d’un intérêt symphonique que le recul des décennies de la Restauration n’avait pas réussi à effacer dans la ville. Des initiatives diverses, à l’instar de celle du Cercle philharmonique, font que Bordeaux conserve un intérêt pour la musique d’orchestre, même si l’orientation principale du public tourne surtout vers des spectacles (ballets et opéras) dont la musique est seulement une composante. Au début du dix-neuvième siècle, il ne semble pas que les mélomanes bordelais s’intéressent à l’avant-garde, mais il n’est pas certain que la situation soit très différente dans des grandes villes comparables ni parfois même à Paris devant ce qui est perçu comme de la musique difficile à entendre. C’est ainsi que Berlioz aura des mots très durs pour les Bordelais qui ont sifflé en 1834 la Symphonie héroïque de Beethoven. Les esprits les plus éclairés, à Bordeaux comme ailleurs, déplorent l’absence d’une véritable formation susceptible de développer un milieu musical professionnel et un cercle d’amateurs élargi.De façon incontestable, ce rôle d’institution musicale de référence est joué, à partir de 1843, par la Société Sainte-Cécile et plus particulièrement par l’orchestre qui constitue l’instrument central de son activité, avec des articulations diverses aux autres institutions musicales. D’un certain point de vue, la Société Sainte-Cécile marque le vrai départ d’une activité symphonique moderne à Bordeaux et doit donc être regardée comme l’ancêtre directe de l’ONBA. À y regarder d’un peu plus près, le milieu du XIXe siècle place Bordeaux dans une situation historique en quelque sorte normale en la matière, la plupart des orchestres des grandes villes d’Europe et d’Amérique du nord ayant été créés au cours des deux ou trois mêmes

décennies. Comme souvent, ce grand commencement ne part pas de rien et l’existence d’une riche histoire musicale antérieure — culminant avec Franz Beck — a rendu possible l’installation à Bordeaux de Mézeray — exactement Louis-Charles-Lazare Costard de Mézeray (né à Brunswick en 1810, mort à Asnières en 1887) —, en qui Jean-Marie Fauquet, auteur d’un monumental Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, n’hésite pas à reconnaître « une des grandes figures de la direction d’orchestre en France ».Musicien complet, Mézeray — qui avait sillonné l’Europe, comme chanteur et comme chef d’orchestre — est une personnalité très représentative de son temps et des musiciens que l’on a pu réunir sous l’appellation de « génération de 1810 ». Energique, il sait convaincre Henri Brochon, devenu maire de Bordeaux, qui a mis à son programme « la décentralisation de l’art » et parle de lutter « contre le monopole artistique de la capitale ». En même temps que se met en place un véritable travail de construction d’un répertoire au double usage de l’orchestre et de son public, une école gratuite de chant est ouverte à toutes les disciplines musicales et un concours de composition est institué en 1853. Bref, l’action de Mézeray force encore aujourd’hui l’admiration, par sa lucidité artistique autant que par sa capacité à emporter l’adhésion et à nouer des alliances stratégiques, aussi bien artistiques que politiques, à Paris et plus largement parmi les musiciens européens.Lauréat du concours de composition de Bordeaux en 1856 et 1863, Saint-Saëns aura toujours pour notre ville une grande tendresse et reviendra à plusieurs reprises au cours de sa carrière, notamment en 1886, avec Ysaÿe. L’organisation systématique de concerts où sont parfois jouées des œuvres ambitieuses, témoigne d’un projet de grande ampleur. Mézeray fait d’abord figurer régulièrement Haydn et Mozart au programme, puis, à partir de 1850, ce sont Beethoven et Mendelssohn qui reviennent fréquemment dans les concerts. La fête de Sainte-Cécile fournit l’occasion de monter de grandes partitions associant l’orchestre et les chœurs, comme cela sera le cas pour la Messe en ut de Beethoven en 1859. Cette même année, Berlioz vient diriger l’orchestre et fait entendre des extraits de Roméo et Juliette et de L’Enfance du Christ. Fêté par « Les

principaux artistes et amateurs de Bordeaux » au cours d’un grand banquet, l’ombrageux Hector ne pourra qu’exprimer sa satisfaction d’un accueil aussi favorable. Au cours du temps, le répertoire s’élargit et des extraits orchestraux d’opéras de Wagner apparaissent en 1874. À la fin du siècle, de nouveaux noms sont apparus. En même temps que Bach — joué bien entendu dans l’esprit de l’époque —, sont donnés des musiciens russes — en particulier Balakirev et Borodine — et aussi des compositeurs français contemporains comme d’Indy, Lalo, Franck, Ropartz, Chabrier, Pierné et Fauré. En 1883, Henri Gobert dirige l’orchestre. Vu de Paris, le travail paye et en 1891, année où Lohengrin est monté au Grand-Théâtre, Le Ménestrel écrit que Bordeaux peut être considérée comme « la seconde ville de France au point de vue artistique et surtout musical ». Les éloges ne sont pourtant pas unanimes et Vincent d’Indy, comme le fait remarquer François Lesure, écrit en 1896 à Samazeuil qu’il a contre Bordeaux une « petite dent », la ville lui semblant « jusqu’à présent réfractaire au mouvement français moderne ».Dans la fin du XIXe siècle, les chefs se succèdent à la tête de la Société Sainte-Cécile. Etienne Portéhaud — qui avait succédé à Henri Gobert — laisse en 1893 la place à Gabriel Marie, que remplace en 1897 Rhené-Bâton. À cette époque, les tournées de grands orchestres européens ont commencé et Nikisch dirige en 1901 à Bordeaux l’Orchestre philharmonique de Berlin. En 1910, la toute nouvelle salle de l’Alhambra — que ses 2400 places qualifient comme un équipement de tout premier ordre en France — accueille le Tonkünstler de Munich, qui joue la Symphonie n°1 de Mahler et Don Juan de Strauss.Depuis le début du XXe siècle, les concerts du dimanche après-midi au Grand-Théâtre ont connu un essor important et surtout un véritable succès populaire, comparable à celui des Associations parisiennes, fondées quelques décennies auparavant par Lamoureux, Colonne et Pasdeloup, les deux premiers étant bordelais d’origine. C’est dans les années précédant le premier conflit mondial que l’usage d’inviter des solistes illustres pour jouer des œuvres concertantes s’instaure avec une certaine régularité. A la veille de 1914, Bordeaux, à

l’instigation de Croce Spinelli, successeur de Louis Pennequin — après un bref retour de Rhené-Bâton — à la tête de la Société Sainte-Cécile, recevait de plus en plus de chefs invités. Cet usage se poursuivit après la guerre et il est intéressant de remarquer que les auditeurs locaux lui doivent la découverte d’œuvres contemporaines, ainsi introduites dans la ville par des « visiteurs ».Durant le conflit de 1914-1918, le Grand-Théâtre subit un important chantier de réparations et les concerts symphoniques se transportèrent pour plusieurs années à l’Alhambra. L’entre-deux-guerres vit l’arrivée à Bordeaux de Gaston Poulet, qui prit la direction du Conservatoire en 1932, année de triomphe personnel pour lui puisque « son » orchestre saisonnier du Casino de Biarritz avait eu à jouer L’Oiseau de feu de Strawinsky avec la participation du compositeur, à la grande satisfaction de celui-ci.Une situation complexe se développe alors quelques années à Bordeaux. La Société Sainte-Cécile ayant refusé de lui confier une direction complète, Gaston Poulet crée une Société symphonique qui donne de nombreux concerts à l’Alhambra. Les deux formations se rapprochèrent cependant en 1935, tandis qu’en 1938 l’orchestre qui résultait de la fusion devint Société des Concerts du Conservatoire de Bordeaux. Le chroniqueur de La Vie Bordelaise du 6 novembre 1938 écrivit des lignes mélancoliques qui méritent d’être citées comme une sorte d’épitaphe de la Société Sainte-Cécile : « Si cela signifie que cette vieille Société à laquelle la musique doit à peu près tout à Bordeaux est en train de disparaître, ou a déjà disparu, il s’en trouvera certainement beaucoup pour le déplorer autant que moi. » Alors que s’amoncèlent les signes d’un nouveau conflit mondial, les musiciens bordelais deviennent des fonctionnaires municipaux et obtiennent ainsi la garantie de l’emploi. Au plan artistique, Gaston Poulet élargit le répertoire à un plus grand nombre d’œuvres de compositeurs vivants et cherche à affirmer l’identité régionale de sa formation, allant jusqu’à prendre l’initiative d’organiser un grand concert gratuit sur les terrasses-promenades du Port Autonome. Dans les mêmes années, le niveau de la vie musicale bordelaise dans son ensemble mérite que l’on s’y arrête. On relève

#HISTOIRE DE L’ONBA ET BIOGRAPHIES HISTOIRE DE L’ONBA ET BIOGRAPHIES #

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par exemple, dans la saison 1936-1937 du Grand-Théâtre, parmi les chefs invités, le nom illustre de Sir Thomas Beecham, tandis que Karl Elmendorf vient de Bayreuth pour diriger l’intégrale des quatre journées du Ring… avec dans la fosse un orchestre de 65 musiciens, réalisation qui serait bien entendu contestée de nos jours. Le grand Hans Knappertsbusch rééditera cette prestation entre le 14 et le 21 février 1954. Après la Guerre et l’Occupation, Gaston Poulet est nommé professeur au Conservatoire national de Paris où il comptera quelques années plus tard Alain Lombard parmi ses élèves. L’orchestre prend le nom d’Orchestre Philharmonique de Bordeaux et sa direction artistique est confiée à Georges Carrère. D’illustres chefs français et étrangers viennent le diriger et le Mai musical de Bordeaux offre des circonstances d’heureux enrichissements artistiques. La coopération avec le Grand-Théâtre se poursuit de façon active, les musiciens bordelais ayant ainsi la possibilité d’une double expérience de la fosse et de l’estrade, dont on connaît l’intérêt. A noter le caractère très spécial de la saison 1944-1945 où le maire de la Libération, Fernand Audeguil, lui-même musicien, eut à cœur de faire donner des ouvrages interdits sous l’occupation : La Juive, L’Africaine, Boris Godounov, Pelléas et Mélisande…. En 1963, la formation devient l’Orchestre Symphonique de Bordeaux, sous la direction de Jacques Pernoo, qui s’inscrit dans la continuité de Georges Carrère. La décentralisation musicale initiée en 1973 par Marcel Landowski instaure une situation nouvelle et crée les conditions du contexte administratif et artistique qui est celui de l’ONBA d’aujourd’hui.L’arrivée de Roberto Benzi répond à un cahier des charges et à un projet qui doit notamment s’inscrire dans un contexte régional, dans une double logique de diffusion et d’élargissement du répertoire et du public.En ce sens, par delà les quelques moments de crise qui ont pu parfois marquer la fin des périodes de direction des chefs titulaires à Bordeaux, on doit souligner qu’il y a bien, depuis plus de trente ans aujourd’hui, une véritable continuité d’un travail faisant de l’ONBA une grande formation, digne de figurer à côté des orchestres des villes européennes comparables. Incontestablement, la mission conduite par Roberto Benzi, Alain Lombard et

Hans Graf, tâche dont Kwamé Ryan a pris la suite, peut se comparer dans l’histoire de la musique symphonique à Bordeaux, à ce qu’avait fait Mézeray au XIXe siècle et en être considérée comme la suite lointaine.L’ONBA, ainsi, joue un rôle central dans la vie musicale de l’Aquitaine, ce qui explique l’engagement de la collectivité régionale aux côtés de la Ville et de l’Etat. La musique symphonique va à la rencontre du public des villes de la région, avec une programmation qui se doit de conserver un équilibre entre diffusion du répertoire classique ou romantique et découverte, pour certains auditeurs, de partitions plus récentes. C’est à l’époque de Roberto Benzi que s’est fait sentir le besoin d’élargir les perspectives sonores d’un orchestre qui commence à inscrire plus souvent Bruckner, Mahler ou Chostakovitch à ses programmes, se donnant progressivement un son spécifique et sortant du Grand-Théâtre pour faire jouir ses publics de ses vastes espaces nouvellement conquis. Sur le Campus, l’Amphi 700, où le Gram organise alors de remarquables saisons musicales, reçoit ainsi quelques soirées orchestrales marquantes.Dans ces années l’expansion de l’activité de l’ONBA, suivant la ligne tracée par Marcel Landowski, appelle de façon plus suivie, un changement de lieu. C’est alors que commence l’aventure des concerts au Palais des Sports — que l’heureuse perspective de la construction de l’Auditorium ne doit pas faire rejeter rétrospectivement de façon trop violente —, où Roberto Benzi dirige quelques cycles significatifs, consacrés à Beethoven, à Schumann, ainsi qu’à la musique russe autour de l’axe des concertos pour piano de Prokofiev joués par John Browning.Avec Alain Lombard, qui conserve la pluralité des lieux où joue l’ONBA, le Palais des Sports devient un lieu de grandes communions collectives, atteignant des sommets salués par la critique nationale. Arbitrairement, on peut en extraire, parmi des dizaines d’événements, le War Requiem de Britten ou la Salomé de Strauss. Le développement de l’activité de l’orchestre se tourne fortement vers un répertoire marqué par des partitions symphoniques de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe, parmi lesquelles le chef souhaite parvenir à des résultats artistiques de référence, selon des objectifs qu’il s’est fixés. Parmi ces partitions, on peut citer Le Sacre du printemps de Strawinsky et le Concerto

pour orchestre de Bartók, qui restent de véritables « piliers » du répertoire de l’ONBA.La valorisation des solistes de l’orchestre et l’organisation de nombreux concerts des petites formations dérivées sont autant de moyens d’assurer un travail complet, gage de la réalisation des plus hautes ambitions artistiques. Parallèlement, une politique systématique d’enregistrements est engagée — élargissant dans de grandes proportions ce qu’avait amorcé Roberto Benzi, avec ses disques consacrés à la Symphonie n°4 de Brahms et à la Symphonie en ré mineur de Franck —, conduisant l’orchestre à une véritable pratique d’un travail dont on sait à quel point il est techniquement complémentaire de celui du concert. Parmi les nombreux CD ainsi réalisés, une place spéciale doit être faite au coffret des Neuf Symphonies de Beethoven, seule intégrale jamais gravée par un chef français avec un orchestre français.Déjà chefs invités de l’ONBA alors qu’Alain Lombard en était Directeur musical, Hans Graf (Directeur musical de 1998 à 2004) et Yutaka Sado (Premier chef invité de 1999 à 2004) ont poursuivi le travail fondé sur un mélange de rigueur et d’énergie qui est désormais la marque de la formation symphonique bordelaise, notamment dans les grandes fresques de Mahler et de Chostakovitch. Lors de sa première saison comme Directeur musical, Hans Graf a tenu à faire une place importante à la musique française, en particulier Debussy et Ravel. En poursuivant l’exploitation systématique d’un répertoire allant de Haydn et Mozart aux compositeurs contemporains, il a contribué à élargir le répertoire de l’ONBA, qui va aujourd’hui du baroque — en petite formation — aux créations les plus récentes. La proximité spirituelle de Hans Graf avec Henri Dutilleux a par ailleurs permis l’enregistrement de 3 CD constituant une intégrale symphonique du compositeur français. Comme dans le cas d’Alain Lombard, s’il fallait limiter arbitrairement à deux souvenirs les nombreuses soirées inoubliables de l’ONBA à l’époque de Hans Graf, on pourrait choisir la Symphonie « Résurrection » de Mahler et bien entendu Wozzeck de Berg, enfin donné à Bordeaux, sans omettre la création des Rois de Philippe Fénelon, conduite par Thomas Roesner avec l’intrépidité de la jeunesse. Les deux saisons 2004-2005 et 2005-2006 conduites

par le compositeur Christian Lauba en tant que Directeur musical ont, quant à elles, permis de rapprocher la création la plus contemporaine avec les œuvres du répertoire. De cette courte période, on retiendra le génial culot de l’enchaînement sans interruption du Prélude de L’Or du Rhin avec la pièce intitulée Bogor du Directeur-compositeur, ainsi que la puissance incomparable des Amériques de Varèse. Pour rejoindre le présent, il resterait à évoquer avant même sa prise officielle de fonction, l’électrisante Symphonie n°5 de Chostakovitch par Kwamé Ryan, lors du premier concert de la saison 2006-2007, marqué par la disparition brutale d’Armin Jordan, invité fidèle de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine. Avec Kwamé Ryan, Directeur artistique et musical de l’ONBA depuis septembre 2007, le répertoire de la formation s’est enrichi avec de nombreuses créations. Et chaque saison apporte son lot de moments musicaux exceptionnels parmi lesquels on peut retenir, sous la baguette du Directeur musical, la Symphonie n°9 de Mahler en janvier 2010 ou la Symphonie n°9 de Bruckner en octobre de la même année, sans oublier l’immense succès du concert « Bordeaux Pops » dédié aux musiques de films composées par John Williams en juin 2011. Avec l’ouverture d’une nouvelle salle de concert à Bordeaux — L’Auditorium —, c’est une nouvelle page majeure de l’histoire artistique de la ville qui se construit sous nos yeux.

Robert PIERRON

L’ONBA est un orchestre avec un son dans la tradition romantique composé de musiciens enclins à essayer d’autres façons de jouer et d’autres esthétiques. Quand on y ajoute sa grande expérience dans le répertoire lyrique qui m’est proche, j’ai rencontré là l’ensemble parfait.

Kwamé Ryan, Directeur artistique et musical de l’ONBA

#HISTOIRE DE L’ONBA ET BIOGRAPHIES HISTOIRE DE L’ONBA ET BIOGRAPHIES #

Page 18: Auditorium de Bordeaux

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Kwamé Ryan et l’ONBA

Kwamé Ryan a été nommé Directeur artistique et musical de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine et a pris ses fonctions en septembre 2007.

Né au Canada, Kwamé Ryan grandit sur l’île de Trinidad dans les Caraïbes, où il reçoit sa première éducation musicale. A l’âge de 14 ans, il étudie la direction, le chant, le piano et la contrebasse en Angleterre, puis la musicologie au Gonville and Caius College de l’Université de Cambridge ainsi que la direction avec Peter Eötvös, chef et compositeur. De 1998 à 1999, Kwamé Ryan assiste Lothar Zagrosek à l’Opéra de Stuttgart, où il dirige Simplicius simplissimus de Hartmann (2004) et La Pastorale de Gérard Pesson (2006).Kwamé Ryan est Directeur général de l’Opéra de Fribourg et de l’Orchestre Philarmonique de Fribourg entre 1999 et 2003. Il y dirige Der fliegende Holländer, Tosca, Fidelio, Katya Kabanova (Janácek), Eugène Onéguine et Die Zauberflöte. Il poursuit sa collaboration avec Peter Eötvös en dirigeant Trois soeurs à l’Opéra de Lyon ainsi que la première allemande du Balcon mis en scène par Gerd Heinz à l’Opéra de Fribourg. Ils ont d’ailleurs co-dirigé la production de Bob Wilson, Prometeo de Luigi Nono à la Monnaie de Bruxelles. Il a dirigé Salome de Strauss à l’English National Opera, Jeanne d’Arc au bûcher de Honegger lors du concert d’ouverture du Festival d’Édimbourg (2004) ainsi que la première de L’Espace dernier de Pintscher à l’Opéra de Paris-Bastille

(2005) mais aussi Neither de Morton Feldman, mis en scène par Peter Mussbach au Festival Musica Hoy de Madrid (2010).Depuis le début des années 1990, Kwamé Ryan a été régulièrement invité à diriger, entre autres, les Orchestres de Stuttgart, Fribourg et Baden-Baden, le Bavarian Radio Orchestra, le Bamberg Philarmonic, l’Orchestre Symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre de Chambre des Pays-Bas, la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, l’Ensemble InterContemporain, le Klangforum Wien et l’ensemble Moderne mais aussi en Amérique du nord (Détroit, Dallas, Indianapolis, l’Orchestre Symphonique de Cincinnati et l’Orchestre Symphonique de Milwaukee ainsi que dans le New Jersey, à Houston et à Atlanta...). Comme invité, Kwamé Ryan a fait ses débuts avec l’Orchestre National de Belgique en juin 2011, au Festival Grant Park à Chicago en juillet 2011 puis avec La Damnation de Faust de Berlioz au Staatsoper de Stuttgart (automne 2011).Au-delà des concerts symphoniques, Kwamé Ryan dirige l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine dans La Mort de Cléopâtre (Berlioz) et La Voix humaine (Poulenc) aux côtés de Mireille Delunsch en 2007, dans la nouvelle production de Tosca (février 2009) et Le Balcon de Peter Eötvös (novembre 2009) et développe les tournées internationales Folles Journées en France (Nantes), au Japon (Tokyo, 2008) mais également en Espagne (Bilbao, Pamplona, San Sebastian, 2009 et 2010) et en Suisse (Zurich, Saint-Gall, Montreux, Genève, 2009). Il a clôturé la saison 2009-2010 en dirigeant l’ONBA en concert aux Chorégies d’Orange. Après La Symphonie n°9 de Schubert (2008), La

Dès le début, j’ai partagé avec l’orchestre une affinité pour le grand répertoire symphonique allemand et russe, base du développement du son de l’orchestre pendant ces dernières années. Brahms, Strauss et Tchaïkovski ont été des compositeurs particulièrement importants mais j’ai été attentif à ne pas négliger les répertoires classiques et baroques, en insistant sur l’importance de les jouer de façon moderne, tout en maîtrisant la connaissance de la pratique historique. Beethoven, Haydn et Bach sont mes compositeurs favoris pour explorer de nouveaux univers avec l’orchestre. Et quand j’ai envie d’ouvrir un concert à un public plus large, en imaginant d’y introduire du jazz ou des musiques du monde, je sais que l’orchestre est assez curieux pour jouer à la

perfection ces nouveaux répertoires. Kwamé Ryan, Directeur artistique et musical de l’ONBA

Symphonie n°2 de Rachmaninov (2009), ils ont enregistré les Concertos pour piano n°1 et 2 de Beethoven avec Shani Diluka.Par ailleurs, Kwamé Ryan est Directeur musical de l’Orchestre Français des Jeunes depuis 2009, avec lequel il se produit à Aix-en-Provence mais aussi à Rennes et à Paris.En décembre 2010, il a été décoré Officier des Arts et des Lettres par le Ministre de la Culture.Pour la saison 2011/2012, il a dirigé La Damnation de Faust de Berlioz au Staatsoper de Stuttgart, l’ONBA dans l’opéra Macbeth ainsi que dans une série de concerts symphoniques et lors du Festival « Jazz in Marciac » avec Dianne Reeves.

L’ONBA : un orchestre empreint d’histoire

L’Orchestre National Bordeaux Aquitaine est l’héritier de l’Orchestre de la Société Sainte-Cécile fondé en 1850. C’est en 1988, sous la direction d’Alain Lombard, nommé Directeur artistique, que la formation bordelaise, promue Orchestre National Bordeaux Aquitaine, accroît significativement sa notoriété tant dans le répertoire symphonique que dans le domaine de la musique

de chambre. L’ONBA enregistre alors des disques et enchaîne des tournées internationales. Le nombre de ses auditeurs, à Bordeaux et en Aquitaine, augmente de façon considérable. En 1996, Thierry Fouquet est nommé Directeur général de l’Opéra de Bordeaux. Aujourd’hui membre à part entière de cette institution, l’ONBA propose une vaste saison symphonique à Bordeaux (séries de 20 programmes majeurs, concerts d’été, festivals, musique de chambre à travers les « formations solistes » et festival Ciné-concerts). L’ONBA remplit sa mission régionale et nationale. Il participe notamment aux plus grands festivals français tels que la Folle Journée de Nantes, La Roque-d’Anthéron (…) et effectue diverses tournées internationales (Japon, Espagne). L’ONBA accompagne les représentations lyriques et chorégraphiques tout en multipliant, depuis quelques années, ses activités en direction du jeune public. Celles-là comptent parmi les actions les plus exemplaires réalisées en France dans ce domaine. 120 musiciens composent cet orchestre symphonique dirigé depuis cinq ans par Kwamé Ryan. L’effectif requis pour chaque concert varie en fonction de l’œuvre exécutée : moyenne ou grande formation pour les rendez-vous symphoniques et lyriques, formation réduite pour les concerts de musique de chambre.

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© Roberto Giostra

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Thierry Fouquet, Directeur Général de l'Opéra National de Bordeaux

Polytechnicien de formation, Thierry Fouquet intègre, en 1974, l’Opéra de Paris alors dirigé par Rolf Liebermann. Il occupe successivement les fonctions d’Adjoint de direction auprès de Hugues Gall (1974-1977) puis d’Administrateur de la Danse (1977-1980). Il est ensuite Chargé de mission auprès de l’Administrateur général (1980-1981) puis Conseiller technique à la programmation (1982-1983) avant de retrouver le poste d’Administrateur de la danse auprès de Rudolf Noureev (1983-1985). Il prend alors la direction artistique de l’Opéra Comique (1985-1987) et accepte, deux ans plus tard, le poste de Directeur de la programmation de l’Opéra de Paris (Palais Garnier et Opéra Comique - 1987-1989). C’est en juin 1989 que Thierry Fouquet devient Directeur de l’Opéra Comique. Il quitte la salle Favart en mars 1994 pour retrouver l’Opéra National de Paris où il est nommé Directeur adjoint aux côtés de Hugues Gall. Il assume ces fonctions jusqu’en avril 1996, date à laquelle il rejoint l’Aquitaine pour le poste de Directeur de l’Opéra de Bordeaux. C’est sous son mandat que la scène bordelaise obtient, en janvier 2001, le label « Opéra National ». Parallèlement à ce parcours, Thierry Fouquet est, entre 1990 et 1995, Directeur artistique du Festival des Voix de Forcalquier, Administrateur du CNIPAL de Marseille (1996) et Président du CEFEDEM d’Aquitaine (1999-2001). Thierry Fouquet est Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur, Chevalier dans l’Ordre National du Mérite et Officier des Arts et des Lettres.

Michel Pétuaud-Létang, architecte, fondateur du cabinet d’architectes 4A

Né à Mirande (Gers), Michel Pétuaud-Létang fait ses études à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bordeaux. Il ouvre son cabinet en 1964. Apres avoir fait le tour du monde et travaillé au Japon (Tokyo) et aux U.S.A (Chicago et Boston), il se préoccupe dès 1964 de projets multipliables à partir de structures simples pour maisons, bureaux et usines. Il est sélectionné pour représenter la France à la Triennale de Milan en 1968. Il a accompli de nombreux travaux à l’étranger : Libye, Sénégal, Porto Rico, Suisse, Espagne etc. Ses réalisations majeures sont : La Cité Mondiale du Vin à Bordeaux, l’aménagement d’une partie de la place du capitole à Toulouse, le restaurant-hôtel Drouant à Paris, la Technopole de Montesquieu à Bordeaux, la DRASS et la DDASS et de nombreuses études d’urbanismes : Calpé, Séville (Espagne), Varèse (Italie), Moscou (URSS), Achkhabad (Turkménistan), Amman (Jordanie), Klaïpeda et Vilnius (Lituanie) ; Arcachon, Talence, Mérignac et Bordeaux en France. A Bordeaux, il a terminé la rénovation du Grand Hôtel de Bordeaux ainsi que divers projets immobiliers. A Marseille, 4A réalise un vaste projet avec un centre commercial de 235 000 m2 sur le port. A Lille, il a inauguré un vaste projet de revitalisation en centre-ville. Parallèlement à son travail d’architecte, et à partir de 1985, il commence un travail sur l’écriture avec « Bordeaux 2005 », Chartrons et Cité des Vins, La Cité Mondiale du Vin, Séville 2012, Lycée Montaigne, l’Echoppe Bordelaise, Mériadeck « défense et illustration des quartiers de peu », Maurin Sculpteur, l’Echoppe « un art de vivre » et Bordeaux-Saint-Pétersbourg. À partir de 2005, il entame une série d’ouvrages sur des peintres bordelais : René Bouilly en 2005, Jean Hugon en 2007 et en décembre 2005, il édite une série de coffrets de poésie composés de 12 livres illustrés. Président depuis 20 ans de l’Antenne Aquitaine de la Société des Amis du Musée de l’Homme, il est également Membre correspondant de l’Académie d’Architecture, membre résident de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux.

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Le matériau des villes de demain, c’est l’émotion.

Michel Pétuaud-Létang

© Gaëlle Hamalian-Testud

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Eckhard Kahle, PhD, Acousticien et Fondateur de Kahle Acoustics

Formation : Né en 1963 à Karlsruhe, Allemagne, Eckhard Kahle a reçu une double formation musicale et scientifique. Il a commencé des études de physique à l’université de Bonn, pour les continuer à Clare College, Cambridge (Angleterre), où il a reçu une Maîtrise de Physique (Master of Philosophy in Physics) pour ses recherches sur la modélisation de la microstructure du bois utilisé dans la fabrication des violons et autres instruments à cordes.Après avoir obtenu son diplôme de physique, avec une spécialisation acoustique, à l’université d’Aix-la-Chapelle, il a rejoint l’équipe de recherche en acoustique des salles de l’IRCAM à Paris. Là, Eckhard Kahle a travaillé sur la mise au point d’un modèle objectif de la perception de la qualité acoustique dans les salles de concert et d’opéra. Ce modèle a été validé dans sa thèse de doctorat, obtenue à l’université du Mans, avec l’unanimité d’un jury international, composé de quelques-uns des meilleurs chercheurs en acoustique reconnus dans le monde.Expérience musicale : Eckhard Kahle a poursuivi en parallèle ses recherches en physique et en acoustique et sa carrière de musicien professionnel. Pendant 5 ans, il était membre de l’Orchestre des Jeunes de la Communauté européenne, où il tenait la place de premier alto la dernière année. Durant cette période, il a eu la chance de travailler avec des chefs d’orchestre exceptionnels tels que Claudio Abbado, Zubin Mehta, Radu Lupu et Leonard Bernstein. Il a également joué avec le Chamber Orchestra of Europe, sous la direction de Roger Norrington et de Vladimir Jurowski. Et tandis qu’il vivait à Paris, il tenait la place de premier alto dans l’Ensemble baroque de Limoges, dirigé par le violoncelliste Christophe Coin.

Expérience professionnelle : En 1995, après avoir obtenu sa thèse de doctorat, Eckhard Kahle a rejoint l’équipe d’Artec Consultants Inc à New York. Pendant cette période, il a contribué à la réalisation de multiples salles de concert et de spectacle, parmi lesquelles figurent notamment : le Centre de Culture et de Congrès (KKL), Lucerne, Suisse (chef de projet); la rénovation de la Salle Métropole, Lausanne, Suisse ; l’Auditorium 1600, Dijon ; la rénovation et la transformation de la Maison de la Radio Flagey, Bruxelles (chef de projet).Références de Kahle Acoustics : En 2001, Eckhard Kahle a créé sa propre société de conseil acoustique, Kahle Acoustics s.p.r.l. à Bruxelles. Il travaille régulièrement avec des architectes de renommée internationale, tels que Renzo Piano, Jean Nouvel, Rafael Viñoly, Terry Pawson ou Paul Andreu. Parmi ses clients, la société compte l’Orchestre de Paris, l’Ircam, le Guthrie Theatre à Minneapolis (Jean Nouvel, architecte), la Pierpont Morgan Library à New York (Renzo Piano, architecte), le Singapore Conservatory of Music, le Gran Teatro La Fenice à Venise (Teatro Malibran), the Curve, centre de théâtre et spectacle de Leicester en Angleterre (Rafael Viñoly, architecte), le Victoria Hall de Genève, le nouveau théâtre de Perpignan (Jean Nouvel, architecte), L'Auditorium de Bordeaux et la future salle de concert de Stavanger, Norvège. Kahle Acoustics est acousticien pour la Maîtrise d’ouvrage de la future Philharmonie de Paris.Publications : Depuis 1988, Eckhard Kahle a publié de multiples articles scientifiques, dans différentes revues d’acoustique et d’architecture belges, françaises, suisses, allemandes, anglaises et américaines.

HISTOIRE DE L’ONBA ET BIOGRAPHIES #

© D.R.

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Henri Dutilleux

Compositeur français né le 22 janvier en 1916 à Angers, Henri Dutilleux entre en 1933 au Conservatoire de Paris, où il suit les cours de contrepoint et fugue avec Noël Gallon, de direction d’orchestre avec Philippe Gaubert, de composition avec Henri Busser et d’histoire de la musique avec Maurice Emmanuel. Il y reçoit un Premier prix d’harmonie, de contrepoint et de fugue, puis obtient le Grand Prix de Rome en 1938 avec la cantate L’anneau du Roi. Il étudie à cette époque le traité de composition de Vincent d’Indy, découvre Strawinsky, Bartók et le sérialisme, mais restera toujours en marge de ces diverses esthétiques. Nommé en 1942 chef de chant de l’Opéra de Paris puis directeur du service des illustrations musicales de la Radiodiffusion française en 1945, il occupera ce poste jusqu’en 1963. Cette expérience très enrichissante lui permet de côtoyer toutes les tendances artistiques.La renommée d’Henri Dutilleux est internationale aussi bien en tant que compositeur qu’en tant qu’enseignant. Il mène une importante activité de pédagogue, nommé professeur de composition en 1961 à l’École Normale Supérieure, puis au Conservatoire Supérieur de Paris de 1970 à 1984. Il est invité dans de nombreux pays comme professeur et conférencier. Deux fois, en 1995 et en 1998, il est appelé en résidence au Tanglewood Music Center.Henri Dutilleux devient membre associé de l’Académie Royale de Belgique en 1973, membre honoraire de la Royal Academy de Londres en 1966, du conseil international de la musique de l’UNESCO, de l’American Academy and Institute of Arts and Letters de New York en 1981, de l’Academia Nazionale Santa Cecilia à Rome en 1993, et en 1998, il est membre de la Bayerische Akademie der Schünen Künste à Munich.

Les premières œuvres du compositeur sont créées pendant la guerre : Quatre mélodies pour chant et piano, en 1943, Geôle pour voix et orchestre, en 1944. Roger Désormière et l’Orchestre National créent sa première symphonie en 1951 et la compagnie Roland Petit, le ballet Le Loup en 1953. Charles Münch à Boston crée La Deuxième Symphonie en 1959, puis les Métaboles en 1965, une de ses œuvres les plus fréquemment interprétées. Son quatuor à cordes Ainsi la nuit (1977) rencontre un succès exceptionnel. Il écrit des œuvres pour son épouse, la pianiste Geneviève Joy, ainsi que pour de nombreux autres grands interprètes : le concerto pour violoncelle et orchestre Tout un monde lointain (1970) lui est commandé par Mistislav Rostropovitch. Il compose Sur un même accord en 2002 pour la violoniste Anne-Sophie Mutter, Correspondances en 2003 pour la soprano Dawn Upshaw.Le travail d’Henri Dutilleux est maintes fois couronné. En 1967 il reçoit le Grand prix national de la musique pour l’ensemble de son œuvre, en 1983 le grand prix international du disque de Montreux. En 1987, on lui décerne le prix international Maurice Ravel et celui du Conseil International de la Musique. Il reçoit en 1994 le Praemium Imperiale du Japon pour l’ensemble de son œuvre et en 1998, le Royal Philharmonic Society Awards pour The Shadows of Time. Pour cette pièce, il reçoit aussi en 1999 le prix de Cannes et la même année, le grand prix de la presse musicale internationale.L’Orchestre National Bordeaux Aquitaine a enregistré, sous la direction de Hans Graf, l’intégrale de l’œuvre symphonique de Dutilleux (1er CD : Symphonie n°2 Le Double, Métaboles, The Shadows of Time - 2e CD : Symphonie n°1, Tout un monde lointain, Timbre, Espace, Mouvement ou La Nuit étoilée – 3e CD : L’Arbre des Songes, La Geôle, Deux Sonnets de Jean Cassou, Mystère de l’Instant).En 2005, lui est attribué le prix international Ernst von Siemens.

Henri Sauguet

Né à Bordeaux le 18 mai 1901, Henri Sauguet se consacre très tôt au piano, au chant et à l’orgue. La Grande Guerre l’empêche d’entrer au Conservatoire. Pourtant, avec Louis Emié et Jean-Marcel Lizotte, il fonde à Bordeaux le « Groupe des Trois » dont le premier concert remonte à 1920, concert composé d’œuvres du « groupe des Six » (Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Germaine Tailleferre, Darius Milhaud et Francis Poulenc), d’Erik Satie et du « Groupe des Trois » (les partitions de Sauguet alors interprétées seront sa Danse nègre et sa Pastorale pour piano).Invité à Paris par Darius Milhaud, il se lie avec le « Groupe des Six » et fréquente Erik Satie. Il avait eu Canteloube pour professeur, Koechlin sera son maître. Il participe à la création de « L’Ecole d’Accueil » et se fait rapidement un nom dans la capitale. En 1927, arrive la consécration quand Diaghilev lui commande un ballet, La Chatte, créé à Monte-Carlo avec Serge Lifar.Dès lors, la renommée lui vaut des commandes répétées. Et c’est en 1945 que vient la gloire internationale avec un autre ballet, Les Forains, qui fait aussitôt le tour du monde. Il est la coqueluche du Tout-Paris pour son esprit, son humour, ses talents de comédien, sa gentillesse et sa fidélité envers ses amis.Il assume diverses fonctions officielles au sein de sociétés telles que la SACD, la SACEM, la SDRM etc. En 1976, il est élu à l’Académie des Beaux-Arts.Abordant tous les genres, non seulement l’opéra, l’orchestre, la musique de chambre et la mélodie, mais aussi la musique pour le cinéma, le théâtre, la radio ou la télévision, il ne s’arrête de composer qu’en 1987.Il a été le compagnon du peintre et scénographe Jacques Dupont jusqu’à la mort de celui-ci.Henri Sauguet s’éteint à Paris en 1989, au soir de la Fête de la Musique.

# Des salles nommées Dutilleux et Sauguet

#HISTOIRE DE L’ONBA ET BIOGRAPHIES HISTOIRE DE L’ONBA ET BIOGRAPHIES #

Henri Dutilleux © D.R.

Henri Sauguet © D.R.

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> Mairie de Bordeaux• Le Secrétaire Général : Alain de Bouteiller

• La Direction Générale des Affaires Culturelles, sous la direction de Brigitte Proucelle,avec la collaboration étroite de :- la Direction Générale des Services Techniques, - la Direction Générale des Finances et de Gestion, - la Direction Générale de la Vie Urbaine et de la Proximité- la Direction Générale de l’Aménagement et de l’Urbanisme,- la Direction de la Communication.

> Opéra National de Bordeaux• Président du Conseil d’Administration de la Régie Personnalisée de l’Opéra National de Bordeaux : Dominique Ducassou

• Directeur Général : Thierry Fouquet

• Directrice Adjointe Artistique : Isabelle Masset

• Directeur Adjoint Administratif et Financier : Gérard Lion

• Directeur artistique et musical de l’ONBA : Kwamé Ryan

• Directeur de la Danse : Charles Jude

• Directrice des Publics et du Développement : Anne-Sophie Brandalise

• Conseiller Technique et de Production : Giulio Achilli

Adjointe Direction Technique et de Production : Susan Capdequi et l'ensemble des équipes Techniques

• Chef de Chœur : Alexander Martin

• Administrateur artistique ONBA : Charles Guivarch

• Assistante artistique ONBA : Chantal Boente-Suarez

• Manager de production : François Kson

• Département communication sous la responsabilité de Laurent Croizier : Camille Girard, Marion Maisonnave, Anne-Sylvie Menut-Christmann, Marie-Ange Rapiteau, Béatrice Oliveira.

• Développement commercial sous la responsabilité de Sophie Capbern : Sophie Laborie.

• Action culturelle / médiation sous la responsabilité d’Hélène Vintraud : Aurore Sallaberry, Océane Dréanic, Pierre Chalies.

• Mission développement : Géraldine Caut.

• Administration des salles / Relations avec les Publics sous la responsabilité de Didier Honno : Laurent Dréanic, Isabelle Ducasse, Marie Paulus, Karine Fourré, Sonia Sekaï-Koszyczarz, Hervé Buchou.

• Conseil en communication : Nathalie Benveniste – Agence Les Périscopes

> Projet architectural• Maîtrise d’ouvrage : SNC BROCHON PUY PAULIN

• Maîtrise d’œuvre: SAS Atelier Aquitain d’Architectes Associés Michel Pétuaud-Létang

• Bureau de contrôle : APAVE Sud Europe

• Scénographe : dUCKS scéno – Michel Cova

• Acousticien : Kahle Acoustics – Eckhard Kahle et son équipe

• Coordinateur SSI : A2Ci.

• Gros œuvre : Build In

• Electricité : Lafourcade

• Chauffage/climatisation : EIRD

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OJET> Les mécènesLes entreprises qui soutiennent l’Auditorium• Harribey Constructions (piano de concert Steinway)• Harribey Constructions• Ténéo• Safran Immobilier (récital de Lang Lang)• Kutxabank• Medef Gironde• Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charentes• Château Biac• Franck Lagorce Conseil• Château Lynch Bages

Les particuliers qui soutiennent l’AuditoriumM. de Champfleury, M. et Mme Coiffe, M. et Mme Guinchard, M. et Mme Mouton, M. et Mme Thierry, Mme Thomas, M. et Mme Vichey, M. et Mme Harribey, Mme Basset, M. Loubic Duprat, M. et Mme Le Roux Mateos...

> Les partenaires• Utopia Bordeaux• Conservatoire de Bordeaux Jacques-Thibaud• Gares et Connexions• L’OARA – Les Nuits Atypiques de Langon• I.BOAT• Pétrusse• Syndicat Viticole des Côtes de Bourg

> Les partenaires medias• Sud-Ouest• France 3 Aquitaine• France Musique• Radio Classique• Fip Bordeaux Sud-Ouest• France Bleu Gironde• Le Festin

Page 23: Auditorium de Bordeaux

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> Contacts Presse Bordeaux / Paris• CanalCom25, rue Barreyre33300 BordeauxTél. 05 56 79 70 [email protected] Contact : Noëlle Arnault

• Opus 64Agence Opus 6452 rue de l’Arbre Sec75001 ParisTél. 01 40 26 77 [email protected]@opus64.comContacts : Valérie Samuel et Arnaud Pain

> Réservations

La location pour les spectacles à l’Auditorium se fait aux guichets du Grand-Théâtre ou par téléphone* (05 56 00 85 95), du mardi au samedi de 13h à 18h30 (hors jours fériés et fermeture d’été).

Toutes nos places disponibles sont également en vente sur internet, 24h/24h, en paiement sécurisé via notre site : opera-bordeaux.com

L’ouverture du guichet les soirs des concerts se fait 45 mn avant le lever de rideau. Vente uniquement des places de dernières minutes pour le spectacle du jour.

> Accès à L’Auditorium de Bordeaux

L’Auditorium de Bordeaux9-13 Cours Georges Clemenceau - 33000 Bordeaux

• En tram : ligne B arrêt Gambetta et ligne C arrêt Quinconces • En Vcub : station Gambetta Information trajet TBC : http://plandynamique.infotbc.com/ • En taxi : borne taxi Place Gambetta

• En voiture :

> Parking GambettaRue Edmond Michelet, 33000 Bordeaux(05 56 81 01 65) > Parking Place des Grands HommesPlace des Grands Hommes, 33000 Bordeaux05 56 52 84 60

> Parking Clemenceau (Ouverture prochaine) www.q-park.fr

> Personnes à mobilité réduite• L’accès des fauteuils se fait en façade de l’Auditorium. Renseignements au 05 56 00 85 95 du mardi au samedi de 13h à 18h30.• L’Auditorium de Bordeaux dispose d’un ascenseur desservant l’ensemble des niveaux.La salle peut accueillir jusqu’à 14 fauteuils roulants.

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