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Plan du cours
1. Le son
L’audition
2. L’oreille2.1. Anatomie de l’oreille2.2. L’oreille externe2.3. L’oreille moyenne2.4. L’oreille interne2.5. Les surdités
3. Les voies auditives centrales3.1. Projections sur le tronc cérébral3.2. Organisation fonctionnelle du corps genouillé médian3.3. Le cortex auditif primaire3.4. Le cortex auditif secondaire
1. Le son
Son = ondes de pression produites par les molécules d’air en vibration
spectre audible (analogie spectre visible) = 20 Hz à 20 kHz
amplitude intensitéfréquence hauteur
fréquence (Hz)amplitude
phase
son complexe = différentes composantes élémentaires
2. L’oreille
2.1. Anatomie de l’oreille
2.2. L’oreille externe
= pavillon, conque, conduit auditif
focalisation énergie sonore
amplification (max pour 3 kHz)
indications sur l’élévation de la source
2.3. L’oreille moyenne
milieu aérien avec 3 osselets = marteau, enclume, étrier
Fenêtre ovale
Membrane tympanique
Marteau Enclume Etrier
Son mouvement membrane tympanique, puis des osselets
2.4. L’oreille interne
Deux systèmes distincts
système vestibulaire système auditif
labyrinthe
cochlée
Oreille interne = milieu liquide énergie acoustique réfléchie
amplification de la pression (200 x) :
- sur surface + petite- effet de levier par osselets
processus mécaniques
2.4.1. La cochlée
son pression fenêtre ovale fenêtre ronde se bombe
déformation membrane basilaire
organe de Corti
étrier
son onde propagée jusqu’à un point de la membrane basilaire :base = fréquences élevéesapex = fréquences basses
= tonotopie = représentation topographique des fréquences
- propriétés mécaniques passives : dues à la géométrie de la membrane basilaire large et flexible à l’apex étroit et rigide à la base
- processus biomécaniques actifs : réalisés par les cellules ciliées externes
si son complexe : décomposition en composantes élémentaires
Raisons de la sensibilité fréquentielle :
11 122
2
3
3
3
2.4.2. Les cellules ciliées
Deux types : CCE (externes) et CCI (internes)
kinocil
stéréocilsstéréocils
cellules épithéliales avec stéréocils
CCI en contact avec 95 % fibres afférentes
= transduction
charnière apicale
stéréocil
membrane apicale de la cellule ciliée
pivotements
CCE reçoivent des fibres descendantes comportement inverse / internes
= amplification mouvements membrane basilaire= affinement résolution fréquentielle= augmentation de l’intensité
2.4.3. La transduction mécano-électrique
mouvement membrane basilaire cisaillement des stéréocils
Mouvementmembrane basilaire transduction
mécano-électrique
Déflexioncils CCE
Variation potentiel membrane CCE
Contractionrapide CCE
Amplification mouvementmembrane basilaire
Déflexioncils CCI
réagit à des déplacements très faibles (0.3 nm)= seuil auditif très bas
déflexion cils CCI modification du potentiel de membrane
phénomène très rapide (10 µs)= transduction fidèle jusqu’à 3 kHz
lien apical
déflexion cils
ouverture canaux
entrée K+
dépolarisation
entrée Ca²+
libération NT
activation mécanique
Si pivotement en direction opposée fermeture canaux = hyperpolarisation
entrée K+ passive car ddp élevée
permet les vitesses rapides
entrée Ca²+
sortie K+
repolarisation
2.4.4. Le codage de l’intensité
intensité = + grande amplitude de vibration dépolarisation + forte d’un neurone activation d’un plus grand nombre de neurones
2.4.5. La sélectivité fréquentielle
2.4.5.1. La théorie de la volée du transfert de l’information auditive
Son sinusoïdal
pivotement stéréocils dans un sens puis l’autre
potentiel de récepteur sinusoïdal de la cellule ciliée
au-delà de 3 kHz : mécanisme inefficace
= organisation tonotopique de la cochlée
2.4.5.2. Le codage par lignes dédiées
- courbe de réponse en fréquence- fréquence caractéristique
fibres innervant l’extrémité apicale de la cochlée
fibres innervant l’extrémité basale de la cochlée
se retrouve au niveau du nerf auditif
fibres
se retrouve jusqu’à A1
2.4.6. La représentation de l’espace
Décharges des fibres en « verrouillage de phase » / son
si un son est + proche d’une oreille décalage de phase entre les décharges des 2 oreilles localisation de la source
son
2.6. Les surdités
2.6.1. Les surdités de transmission
problème de l’oreille externe et moyenne perte partielle : surtout sons graves (voix chuchotée)
causes : - bouchon de cérumen- corps étrangers- otite- traumatisme
remèdes : - médicaments - chirurgie - prothèses auditives
récupération totale ou en partie
2.6.2. Les surdités de perception
problème de l’oreille interne (ou voies auditives centrales) perte irréversible
causes : - traumatismes- infection- médicaments ototoxiques- presbyacousie
associées à des acouphènes
traitements : - prothèses auditives - rééducation orthophonique : apprentissage lecture labiale
3. Les voies auditives centrales
3.1. Vue d’ensemble
3.2. Projections sur le tronc cérébral
Nerf auditif (VIII) = cellules bipolaires afférences & efférences cellules ciliées noyau cochléaire (NC)
Noyau dulemnisque
latéral
Colliculusinférieur
organisation parallèle en 3 voies organisation tonotopique préservée dans chaque voie
1
23
3.2.1. Les voies binaurales
NC 2 voies binaurales se projetant sur l’olive supérieure (OS)
« théorie double de la localisation » : - écarts interauraux (< 3 kHz) - différences interaurales d’intensité
Si son latéralisé PA arrivent avec un écart temporel
Mais pour fréquences > 3 kHz : plus de verrouillage de phase / son
neurones = détecteurs de coïncidence
Réponse max quand les PA arrivent en même temps
1) OS médiane = calcule les écarts interauraux
2) OS latérale & noyau médian du corps trapézoïde (NMCT)
Si son latéralisé différences interaurales d’intensité
excitation OSL ipsilatérale + inhibition OSL controlatérale
-+
son fort
NC antéro-ventral
- +
son faible
NC antéro-ventral
3.2.2. Les voies monaurales
NC
signalent le début du son, traitent les aspects temporels (durée)
Projections controlatérales sur noyau du lemnisque latéral (NLL)
3.2.3. Intégration des voies ascendantes
NCOS colliculus inférieurNLL
à une élévation et une position horizontale particulière= représentation topographique de l’espace auditif
aux sons modulés en fréquence, qui ont des durées spécifiques= spécialisation à certaines caractéristiques importantes pour l’espèce
Neurones à sensibilité spécifique :
3.3. Organisation fonctionnelle du corps genouillé médian
neurones sensibles à des combinaisons de fréquences
= intégration aspects fréquentiels et temporels des sons
neurones sensibles à des intervalles de temps entre fréquences
3.4. Le cortex auditif primaire
Cortex auditif primaire
CGM couche IV du gyrus de Heschl (A1 = BA 41) dans lobe temporal supérieur
Informations des 2 oreilles ( cortex visuel primaire) lésion = pas de perte auditive majeure
Radiation acoustique
Disposition en bandes de même fréquence
= carte tonotopique
projections point par point du CGM enregistrements par électrode (en longueur)
Disposition en bande de propriétés binaurales
enregistrements perpendiculaires
- cellules EE = + excitées par 2 oreilles- cellules EI = excitées par une oreille et inhibées par l’autre
Après le développement, le SNC est peu plastique, mais apprentissage possible = modifications poids synaptique
Plasticité du cortex auditif :
3.5. Le cortex auditif secondaire
CGM et A1 projette sur A2 (= ceinture du cortex auditif)
= BA 42 (planum temporale) + BA 22 (aire de Wernicke à gauche)
Asymétrie = + importante à gauche chez l’Homme
Spécialisé dans le traitement des sons complexes et importants pour la communication
Wernicke = langage hémisphère droit = prosodie ?
Apport de la neuroimagerie (IRMf) :
son simple A1 bilatéralementson fréquence modulée + ceinture A1 bilatéralementson langagier + régions temporales et temporo-pariétales à gauche
(Binder et al., 2000)
Dichotomie anatomo-fonctionnelle ?
QUOI ?
OU ?