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et
« La Promesse de l’aube »
Au Théâtre des Mathurins Reprise à partir du 5 septembre 2013
Du mardi au samedi à 21h Le samedi à 17h
www.theatredelinvisible.com
THEATRE DE L’INVISIBLE THEATRE DES MATHURINS
Créé au Festival de la Correspondance de Grignan
Après « Monsieur Ibrahim » « L’Amérique »
Contact diffusion Gwénaëlle / Label Saison 06 78 00 32 58
« On peut, après tout, vivre sans le je-ne-sais-quoi, comme on peut vivre sans philosophie, sans musique, sans joie et sans amour. Mais pas si bien. »
Vladimir Jankélévitch
D’après la correspondance de Vladimir Jankélévitch « Une vie en toutes lettres » Françoise Schwab Editions Liana Levi
Adaptation libre et mise en scène : Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco
Interprété par : Bruno Abraham-Kremer
Lumière : Arno Veyrat
Création sonore : Mehdi Ahoudig
Régisseur Général : François Dareys
Durée du spectacle 1h20
A propos de « La promesse de l’aube »
Production : Théâtre des Mathurins Théâtre de l'Invisible Contact : Valérie Lévy / AskUS 06 64 25 03 16 [email protected]
La Vie est une géniale improvisation
www.theatredelinvisible.com
Avec Vladimir Jankélévitch, je retrouve ce que j’aime passionnément dans l’être humain, une adéquation parfaite entre les idées et les actes, une pensée en mouvement, une vitalité, un humour, une liberté de penser le monde sans préjugés, refusant toutes les chapelles intellectuelles de son temps. Un appel à notre intelligence, une invitation à devenir « l’acteur » de notre vie, à ne jamais désespérer de l’homme. Bruno Abraham-Kremer
Ecouter la correspondance de « Janké », comme l’appelaient ses élèves, c’est plonger dans l’intimité d’un grand penseur, traverser à ses cotés tout le 20ème siècle avec ses ombres et ses lumières en partageant sa belle amitié épistolaire avec Louis Beauduc.
Ils ont 20 ans en 1923, et sont tous deux élèves à Normale Sup, lorsque débute cet échange de lettres qui durera 60 ans.
Toute une vie en lettres, depuis ses premiers élans philosophiques, jusqu’à la puissance de sa maturité, avec pour ultime preuve de sa liberté d'esprit le retournement qu'il opère à 77 ans.
Lui qui plaçait plus haut que tout la culture allemande, mais qui avait rompu avec l’Allemagne après la seconde guerre mondiale, concluant à l’impossibilité du pardon devant les crimes de la Shoah, inaugure une « ère nouvelle » en répondant à la lettre d'un jeune professeur allemand, Wiard Raveling qu’il invitera chez lui, à Paris
« Seul compte l'exemple que le philosophe donne par sa vie et dans ses actes. »
Oui, Jankélévitch était bien ce grand philosophe, musicien, professeur de Morale, recherchant toute sa vie « l’accord parfait » entre ses idées et ses actes. Plus que jamais, il nous aide à vivre. Il est urgent de continuer à l’écouter.
Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco
A propos de « La Vie est une géniale improvisation »
1903. Naissance à Bourges de parents juifs russes. Son père fut le premier traducteur en français de Freud. 1922-26. E.N.S A l’agrégation de Philo, il est reçu premier, Beauduc deuxième. 1931. Henri Bergson, Paris Alcan, préfacé par Bergson lui-même. 1927-39. Il enseigne à Prague, en khâgne à Lyon et dans les facs de Toulouse et de Lille.
1936. L'Ironie, Paris, Alcan.
1938. Premier livre sur la musique : Gabriel Fauré et ses mélodies Paris, Plon. 1939-45. Mobilisé, puis blessé, il est révoqué de l’université, comme « non-Français à titre originaire », par le régime de Vichy. Il entre dans la clandestinité et la Résistance à Toulouse où il s’est réfugié avec sa famille.
1942. Le mensonge et Le Nocturne, Lyon, Confluences. Publiés grâce à d’anciens étudiants de Lyon. Après la guerre, il affirme sa volonté de rompre avec la langue et la culture allemande. 1947. Mariage à Alger; sa fille Sophie naitra en 1953
1949. Le Traité des Vertus, Paris, Bordas,
1951-1978. Titulaire de la Chaire de Philosophie morale à la Sorbonne. Il se consacre tout entier à la Philosophie (écrits et enseignement), et à la Musique (musicologue et musicien).
1954. Philosophie première: introduction à une philosophie du « presque » Paris, PUF.
1957. Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, Paris, PUF.
1960. Le Pur et l'Impur, Paris, Flammarion.
1965. " L'imprescriptible " dans le journal Le Monde. Texte où il se veut garant de la mémoire de ceux qui ont été exterminés et ne sont plus là pour se défendre. 1966. La Mort, Paris, Flammarion. 1967. Le Pardon, Paris, Flammarion. 1974. L’Irréversible et la nostalgie, Paris, Flammarion. 1985. Vladimir Jankélévitch meurt à l'âge de 82 ans.
« Celui qui a été ne peut plus désormais ne pas avoir été : désormais ce fait
mystérieux et profondément obscur d’avoir vécu est son viatique pour l’éternité. V. Jankélévitch – L’irrésistible et la nostalgie »
Vladimir Jankélévitch
La Promesse de l’aube de Romain Gary M.e.s Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco Théâtre de la Commune / CDN et Petit Saint-Martin La Vie sinon rien de Antoine Rault M.e.s Bruno Abraham-Kremer Les Gémeaux-Scène nationale /Comédie des Champs-Élysées Parole et guérison de Christopher Hampton M.e .s Didier Long Théâtre Montparnasse L’Amérique de serge Kribus M.e.s Bruno Abraham-Kremer Studio des Champs-Élysées Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran de Eric-Emmanuel Schmitt M.e.s Bruno Abraham-Kremer Studio des Champs-Élysées - Théâtre Marigny Rutabaga Swing M.e.s Philippe Ogouz Théâtre 13-Montparnasse Le Haïm - A la Vie d’après Herlinda Koelble M.e.s Bernard Bloch Théâtre du Soleil Le petit violon de Jean-Claude Grumberg M.e.s de Christophe Lidon La Criée-Théâtre national de Marseille Comme la Vie est belle pourtant... d’après Une vie bouleversée de Etty Hillesum Les Gémeaux - Scène nationale Toujours l’orage de Enzo Cormann M.e.s Henri Bornstein Théâtre de la Tempête Milarepa, l’homme de coton de Eric-Emmanuel Schmitt M.e.s Bruno Abraham-Kremer Théâtre Vidy-Lausanne /Festival d’Avignon L’idiot de F. Dostoïevski M.e.s Joël Jouanneau Théâtre Vidy-Lausanne Le Golem d’après la Kabbale de et m.e.s B. Abraham-Kremer Petit Montparnasse Le tic et le tac de la pendule de Daniil Harms M.e.s F. Kergourlay Théâtre de l’Odéon Le jeu de l ’amour et du hasard de Marivaux M.e.s F. Kergourlay Théâtre Firmin Gémier Richard III de Shakespeare - rôle titre M.e.s H. Bornstein Festival d’Avignon Festival de Ramonville La mangeuse de crottes de et M.e.s par J.G Nordmann Théâtre de la Tempête La mer est trop loin de J.G Nordamnn M.e.s R. Cantarella/J.G Nordmann Théâtre 13 La nuit des rois de W.Shakespeare /M.e.s Gilles Bouillon Théâtre de l’Est Parisien
.
Au cinéma, il a joué dans : Des gens qui s’embrassent Danièle Thompson La crème de la crème Kim Chapiron Monte Carlo Tom Bezucha / Produit par Nicole Kidman Bellamy Claude Chabrol Coco avant Chanel Anne Fontaine Clown Marco Pontecorvo Comme mon père Marco Carmel Combien tu m’aimes ? Bertrand Blier Podium de Yann Moix Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman (3 Césars en 2003) Malraux de Michèle Rozier Les acteurs Bertrand Blier Train de vie (primé à Venise,Sun dance ) Radu Mihaileanu Madeleine 1999 Laurent Bouhnik Mon homme Bertrand Blier Merci la vie Bertrand Blier La Vouivre Georges Wilson La comédie du travail Luc Moullet Cours privé P. Granier Deferre
Et à la télévision : Clara, une passion française Sébastien Graal Nuit noire Alain Tasma (International Emmy award ) L’héritage / Collection Maupassant Laurent Heyneman Le triporteur de Belleville Stéphane Kurc La dame d’Isieu Alain Vermuz Thérèse et Léon Claude Goretta Maigret et le marchand de vin Christian de Challonges Petit nuage d’été Olivier Langlois La conseillère Alain Vermuz Les duettistes Marc Angelo La chaîne Claude Faraldo Mirabeau Claude Faraldo Les amours du mal-aimé Marcel Camus Les inconnus du Mont-Blanc Denis Ducroz Cuisine céleste Alain Tasma Silence coupable Alain Vermuz Brigad’ Marc Angelo Maigret et le ministre Christian de Challonges
Il a mis en scène : La Promesse de l’aube de Romain Gary co-mise en scène avec Corine Juresco Théâtre de la Commune/CDN et Petit StMartin La Vie sinon rien de Antoine Rault Les Gémeaux - Scène nationale Comédie des Champs-Élysées
Entre courir et voler, il n’y a qu’un pas...
de et avec Jacques Gamblin
Co-mise en scène avec Jacques Gamblin
CDN Aubervilliers L’Amérique de serge Kribus Studio des Champs-Élysées
Monsieur Ibrahim
de Eric-Emmanuel Schmitt
Scène nationale de Sceaux
Studio des Champs-Élysées
et Théâtre Marigny
Comme la Vie est belle pourtant...
d’après Une vie bouleversée
de Etty Hillesum
Les Gémeaux /Scène nationale /Sceaux
Milarepa, l’homme de coton
de Eric-Emmanuel Schmitt
Théâtre Vidy-Lausanne /Festival d’Avignon
Théâtre du Renard
A la porte
de J.G Nordmann
Théâtre Firmin Gémier
Théâtre 13
Le Golem d’après la Kabbale
de Bruno Abraham-Kremer
Petit Montparnasse /Festival d’Avignon
Lettre au frère
d’après Vincent Van Gogh
Théâtre de Carros
Le Pépin du raisin
(Cabaret Russe)
Café concert Ailleurs
La grimace
de Heinrich Böll
La Minoterie / Marseille
La kabbale selon Aboulafia
de E.G Berreby
Théâtre Mandapa
Au théâtre il a joué récemment :
Bruno Abraham-Kremer est
comédien et metteur en scène.
Il dirige le Théâtre de l’Invisible
qu’il a créé en 1989.
Bruno Abraham-Kremer
Le Théâtre de l’Invisible Direction Artistique Bruno Abraham-Kremer
www.theatredelinvisible.com
La Vie est une géniale improvisation D’après la correspondance de Vladimir Jankélévitch et Louis Beauduc Adaptation et mise en scène Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco Avec Bruno Abraham-Kremer Créé au Festival de la Correspondance de Grignan 2012
Reprise au Théâtre des Mathurins en janvier 2013
La Promesse de l’aube de Romain Gary Adaptation et mise en scène Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco Avec Bruno Abraham-Kremer Créé au CDN d’Aubervilliers et au Théâtre du Petit-Saint Martin
Reprise au Théâtre des Mathurins en janvier 2013 La Vie sinon rien de Antoine Rault Mis en scène et interprété par Bruno Abraham-Kremer Créé aux Scène Nationale de Sceaux Reprise à Paris à la Comédie des Champs-Élysées 2ème reprise en 2011 au Lucernaire Coproduction: Théâtre de l'Invisible, MC Bourges Scène nationale, Atelier Théâtre actuel, Production du Dehors Jacques Gamblin / Tournée nationale en 2010
L’Amérique de Serge Kribus Ecrit pour un spectacle conçu et mis en scène par Bruno Abraham-Kremer Avec Bruno Abraham-Kremer et John Arnold Créé au Studio des Champs-Élysées Coproduction: Studio des Champs-Élysées, Théâtre de l'Invisible, S.N de Cherbourg, Atelier Théâtre actuel, Sofithea Tournée nationale en 2007
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran 3ème volet de la Trilogie de l’Invisible Écrit par Éric Emmanuel Schmitt Pour un spectacle conçu, mis en scène et interprété par Bruno Abraham-Kremer Coproduction: Les Gémeaux -Scène Nationale- Sceaux/ ATA, Scène nationale de Narbonne/Jacques Gamblin Création aux Gémeaux en 2001- Festival d’Avignon 2001 Reprise à Paris au Studio des Champs-Elysées en 2002 Tournée nationale en 2003, 2004 et 2006 Et dans plus de 20 pays. Reprise à Paris au Petit-Marigny toute la saison 2004 /2005
Comme la Vie est belle pourtant... d’après «une vie bouleversée» de Etty Hillesum Adaptation et mise en scène Bruno Abraham-Kremer Avec Corine Juresco, Andrée Tainsy, Sarah Adler... Coproduction: Scène Nationale de Sceaux, Les Gémeaux et Théâtre de l’Invisible. Création aux Gémeaux en décembre 2001 Reprise en 2003 Théâtre J. Vilar de Suresnes
Milarepa, l’homme de coton 2ème volet de la Trilogie de l’Invisible Écrit par Éric Emmanuel Schmitt pour un spectacle mis en scène et interprété par : Bruno Abraham-Kremer Coproduction : Théâtre Vidy-Lausanne, Les Gémeaux-Sceaux Scène Nationale. Créé au Théâtre Vidy-Lausanne en 1997 puis au Festival d’Avignon et à Paris au Théâtre du Renard en 1999.
2003 2002
1999 1998 1997 1999
2006 2005 2004 2003 2002 2001
2007 2006
Le Golem 1er volet de la Trilogie de l’Invisible
D’après la légende de la Kabbale
Spectacle écrit, mis en scène et interprété par:
Bruno Abraham-Kremer Prix de la presse au Festival International de Performances d’Acteurs de Cannes Création au Festival d’Avignon Off. Joué au Petit Montparnasse 4 mois en 1993. Tournée nationale et dans 12 pays d’Europe.
A la porte De Jean Gabriel Nordmann Mise en scène Bruno Abraham- Kremer Avec Andrée Tainsy, Serpentine Teyssier, John Arnold, Alain Macé... Créé au Théâtre Firmin Gémier à Antony et repris à Paris au Théâtre 13.
Le pépin du raisin -Cabaret russe Spectacle conçu et interprété par Olivier Hamel, Corine Juresco, Nicolas Struve, Julia Zimina Chansons anonymes et textes de: Isaac Babel, Alexandre Blok, V. Maïakovski, Marina Tsvetaeva Mise en scène Bruno Abraham-Kremer Spectacle créé à Paris au Café concert Ailleurs Tournée nationale.
Eismitte, le milieu des glaces De Catherine Zambon M.e.s Bruno Abraham-Kremer/Yves Babin avec Hermine Karagheuz et Bruno Abraham-Kremer Créé au CIG de Grasse, et repris au Théâtre Puzzle de Caen et au Théâtre de Boulogne/mer
La mangeuse de crottes (Hommage au Douanier Rousseau) De et mis en scène par Jean Gabriel Nordmann avec Christine Pignet et Bruno Abraham-Kremer Créé au Théâtre de la Tempête /Tournée nationale
La kabbale selon Aboulafia De Elie-Georges Berreby Mise en scène Bruno Abraham-Kremer Avec Philippe Quercy, Myriam Derbal, Créé au Théâtre Mandapa Tournée nationale.
Lettre au frère D’après la correspondance de Vincent Van Gogh Mise en scène Bruno Abraham-Kremer Avec Jean Gabriel Nordmann Création Théâtre Jacques Prévert à Carros. Tournée nationale d’octobre à décembre 1990
2013 2012 2011
2010 2009
2013 2012
1997 1996 1995 1994 1993 1992
1996 1995 1994
1993
1992
1991
1990
1996
Gary
Petite revue de presse « La Vie est une géniale improvisation » Création au Festival de la Correspondance de Grignan
Puis au Théâtre des Mathurins en 2013
TELERAMA - TT Durant cinquante-sept ans, Vladimir Jankélévitch écrit à son ami Louis Beauduc, son ancien "coturne" à Normale sup. Rassemblées dans Une vie toute en lettres, ces écrits témoignent de l'itinéraire personnel et philosophique du grand penseur. Bruno Abraham-Kremer les adapte
pour un spectacle seul en scène. Qu'il parle de musique, de l'instant, de la mort, de l'intuition ou de l'amour, le propos est constamment passionnant et accessible aux néophytes. D'autant que l'homme, héritier de Bergson, joint toujours l'histoire vécue à la philosophie, comme en témoigne sa participation, loin des groupes constitués, aux combats du XXe siècle. Bruno Abraham-Kremer nous offre une heure et demie d'intelligence et de joie. Sylviane Bernard-Gresh PARISCOPE / Coup de cœur !
Ce joyeux titre ne fait pas immédiatement
songer au philosophe Vladimir Jankélévitch!
Et pourtant, tout est basé sur la
correspondance entre le penseur et son ami
Louis Beauduc. Ils se sont connus en 1923
à Normale Sup, et pendant plus de 60 ans
ils vont s’écrire des lettres.
Cet échange épistolaire est
magnifique, empreint de tendresse, il
nous donne la définition profonde de
ce qu’est l’amitié. Mais c’est aussi une
pensée que l’on voit s’animer tout comme
l’histoire de ce XXe siècle. Avec le talent
qu’on lui connaît, le comédien fait vivre
les souvenirs et les pensées de deux
hommes pris dans la vie. Jankélévitch a
une parole claire et ne manque pas
d’humour. Ce professeur de morale était
loin d’être un moraliste. Il cherchait des
réponses. « Comment vivre en se sachant
mortel ? »Bruno Abraham-Kremer, à
travers ce spectacle, répond : du
mieux que l’on peut.
On retrouve d’ailleurs cet hymne à la
vie dans « La promesse de l’aube »,
l’excellent spectacle que Bruno
Abraham-Kremer a créé l’année dernière et
qu’il reprend dans la grande salle. Cela
tombe plutôt bien. Marie-Céline Nivière
LE FIGARO MAGAZINE Deux scènes pour un seul homme ! Au théâtre des Mathurins, le brillant Bruno Abraham-Kremer passe d’un étage à l’autre selon qu’il interprète La Promesse de l’Aube de Romain Gary, ou La vie est une géniale improvisation ! Dans la salle où résonnent les mots du philosophe, le public est attentif. A une époque où l’écoute se perd, elle s’impose ici immédiatement. En préambule, le comédien prévient : « Janké » était le professeur de sa mère. Il révèle un texte qui en témoigne, puis lit les lettres adressées à son copain de Normale Sup.
Une relation épistolaire de près de 60 ans. Tels des amoureux attendant le facteur, on guette chaque mot. Les anecdotes du quotidien se mêlent aux pensées fulgurantes. Loin du flot insipide des discours ambiants, on se délecte de la pertinence d’analyses qui font souvent écho à l’actualité. Intelligence. Humour. C’est dans les pas d’un esprit libre, volontaire, que l’on arpente le XXème siècle, avec ses joies et ses drames. Restituée par Bruno Abraham-Kremer avec une parfaite justesse de ton, cette correspondance rare passionne et émeut. « On peut vivre sans philosophie, sans musique, sans joie et sans amour. Mais pas si bien », affirmait Jankélévitch. Leçon retenue ! Laurence Haloche FRANCE MUSIQUE C’est un beau voyage à faire à travers la philosophie, grâce à un couple de choc, Corine Juresco et Bruno Abraham-Kremer et la correspondance, toute aussi superbe, de Vladimir Jankélévitch… Une soirée où il fait bon se retrouver, parce que, quand on ressort de là, on n’a qu’une envie, c’est de vivre, et de lutter –même s’il y a de la crise ! Marcel Quillevéré ACTUALITE JUIVE Bruno Abraham-Kremer restitue, avec une intensité et une sobriété non dénuées d’humour, la vie de Vladimir Jankélévitch qui mettait si bien en adéquation sa vie, ses pensées et ses actes, et a apporteé« une pensée en mouvement, une vitalité, une liberté de penser le monde sans préjugés ». Ce petit bijou littéraire nous fait plonger dans l’intimité d’un grand penseur. Un régal de mots, de pensées, d’esprit que nous offre ce comédien exceptionnel dans un monologue dont il a le talent.
P
LE MONDE Le titre, déjà, donne envie de l'aimer, ce spectacle : La vie est une géniale improvisation. A l'issue de la représentation, c'est l'émotion qui vous étreint. Vous pouvez laisser vos craintes au vestiaire. La Vie..., qui fait salle comble tous les week-ends, est un moment de théâtre rare, où la pensée de l'un des personnages les plus singuliers de la vie intellectuelle française s'incarne de manière vivante. Si le spectacle de Bruno Abraham-
Kremer est si vivant, si humain, c’est d’abord que la correspondance le permet : c’est un Jankélévitch plus accessible, plus intime que dans les écrits théoriques qui s’exprime ici. Les lettres du philosophe ne sont pas moins traversées par sa pensée sur la liberté, le temps, la mort, l’amour et la morale, et par son rapport à la musique, qui a occupé une place fondamentale dans sa vie et l’élaboration de sa philosophie. On peut voir comment cette pensée se construit pendant la guerre, période dont sont issues certaines des lettres les plus émouvantes. Quelque chose s’est noué là, pendant cette période de la guerre. Bruno Abraham-Kremer l’a bien compris, qui a choisi d’ajouter une lettre qui ne fait pas partie de celles échangées avec Louis Beauduc, et qui donne tout son sens au spectacle. Leçon de conscience. Après la guerre, Jankélévitch n’a cessé de méditer sur le pardon, en affirmant son impossibilité devant les crimes de la Shoah. En 1980, interrogé dans l’émission « Le masque et la plume » sur sa rupture avec la musique et la pensée allemandes, il dit : « Les allemand ont tués six millions de juifs, mais ils dorment bien, ils mangent bien, et le mark se porte bien ». Un professeur de Français en Basse-Saxe, Wiard Raveling, l’entend et lui écrit cette lettre magnifique, que Jankélévitch saluera comme la grande leçon de conscience et de responsabilité qu’il aurait attendue de ses confrères allemands, et qui n’est pas venue. Si tout ce qui se dit ici est aussi vivant, aussi saisissant, c’est d’abord grâce au talent d’acteur de Bruno Abraham-Kremer. Il n’incarne pas Jankélévitch lui-même, mais le mouvement de la pensée qui, chez le philosophe, était inséparable de celui de la vie. Et c’est bouleversant. Fabienne Darge
Petite revue de presse de « La Promesse de l’aube » Création au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers /CDN
Et au Théâtre du Petit Saint Martin en 2012
Reprise au Théâtre des Mathurins en 2013
Bruno Abraham-Kremer est ici un délicieux conteur qui endosse tous les
rôles. C'est captivant, drôle, tendre et
très émouvant. Télérama - Sylviane B. Gresh Une canne à la main, costume sombre
à rayures, bottines en cuir, Bruno Abraham-Kremer revisite l'un des livres
les plus connus de Romain Gary: La Promesse de l'aube.
L'écrivain est son « frère d'arme », dit le
comédien, qui campe tous les protagonistes. Surtout une, essentielle:
l'héroïne, la mère de l'auteur, que Bruno Abraham-Kremer et Corine
Juresco, également à la mise en scène, ressuscitent avec un mélange
d'admiration, de respect et de bonheur.
Bruno Abraham-Kremer raconte une
histoire d'amour intemporelle, magnifique et émouvante.
Très drôle, aussi. Et donne envie de relire l'œuvre de Romain Gary.
Le Figaroscope-Nathalie Simon
Bruno Abraham-Kremer interprète magnifiquement la Promesse de l’aube,
qu’il a adaptée du roman de Romain
Gary. Il donne son souffle théâtral à ce roman autobiographique lumineux et
bouleversant, et l’on s’en délecte. L’Humanité - Marina Da Silva
Le comédien Bruno Abraham-Kremer
emporte le spectateur dans cette drôle d’histoire d’amour et de vie.
On est conquis.
L’Express – Laurence Liban
Un texte qui n’était pas théâtral ?
En effet. Seulement il est interprété par Bruno Abraham-Kremer qui,
rappelez-vous « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » ou « La vie sinon
rien », est un maitre du genre.
Il s’y coule si prestement que l’émotion vous gagne par surprise.
Nouvel Observateur – J. Nerson
La salle est pleine, les rires fusent,
beaucoup semblent (re)découvrir, émerveillés, le texte de Gary. Une très
belle réussite à ne pas manquer.
Parisienne à Paris- Juliette Rabat
P
Gary était un grand raconteur d'histoires. Le comédien Bruno
Abraham-Kremer l'est également.
Les univers de ces deux artistes étaient faits pour se rencontrer sur
une scène de théâtre. Le résultat est magnifique.
Pariscope-Marie-Céline Nivière
Le comédien manie avec une
virtuosité de magicien le comique,
l’ironie et l’autodérision de ce récit d’enfance. Ses talents de conteurs,
applaudis dans « Monsieur Ibrahim » et « La vie sinon rien », sont
décuplés par une mise en scène dynamique et épurée
Lire Magazine - E.L.
Il fait partie des livres que l'on voudrait partager avec ses enfants.
Bruno Abraham-Kremer (l’Amérique/ Molière 2006) nous cueille et nous
en transmet tout le sel et toute l'émotion.
France 2 - Sophie Jouve
Bruno Abraham-Kremer a l’habitude des défis où il est seul en scène.
C’est le plus beau solo qu’il ait jamais fait. Il bourlingue avec le texte, sans
excès, mais avec une puissance qui chahute et transfigure l’émotion.
C’est magnifique. L’avant-Scène - Gilles Costaz
Bruno Abraham-Kremer, seul en
scène, tient son public d’un bout à l’autre, amuse, passionne et émeut.
Un grand moment de théâtre. Direct Matin
Tel un danseur sur le fil ténu d’une
bruissante émotion, l’acteur, comme
l’écrivain sur sa page blanche, est dans tous ses personnages. On rit, on réagit, on essuie une larme : quel bel hommage à Gary et
à sa sublime leçon de vie. Première.fr - Hélène Kuttner
Promesse tenue. Un texte d’une
actualité déconcertante, de l’humour
et de l’émotion.Quelle performance ! Le berry républicain - C.Gherardi
« Un spectacle à ne manquer sous
aucun prétexte, mis en scène par Bruno Abraham-Kremer et Corine
Juresco. (…) Le comédien tient le public sans une
seconde de répit : émotion, rire,
larmes, il joue sur tous les registres, avec, au coin de l’œil, une étincelle
de défi. Il magnifie un texte déjà magique, il saute de la nostalgie à
l’humour, des anecdotes à l’enfer de l’Histoire. (…)
Après Monsieur Ibrahim et les fleurs du coran et la vie sinon rien, la
Promesse de l’aube est
l’aboutissement absolu, qui donne vie et âme à cette héroine, actrice russe,
Nina Borisovskaîa, mère adorée, au cœur immense, mère juive au
centuple. C’est superbe. » L’Arche - Karolina Wolfzahn
Ses intonations griffées d’ironie et
d’humour, de distance et de dérision délicate révèlent une sensibilité à
fleur de peau. Bruno Abraham-Kremer investit le plateau avec un
intérêt plein de feu. La Terrasse - Véronique Hotte
On rit de bon cœur, on est ébloui par
la performance et on se laisse submerger par l’émotion au
dénouement. Un grand moment
Madame Figaro
Bruno Abraham-Kremer est Romain
Gary tel qu’on s’en souvient ou tel qu’on l’imagine. On rit souvent, on
est ému, on s’émerveille de la personnalité de cette mère que son
amour conduit à des inventions drôles mais aussi d’une délicatesse
infinie qui nous émeuvent aux larmes.
Micheline Rousselet- SNES
Petite revue de presse de « La Vie sinon rien » Création aux Gémeaux Sceaux/Scène Nationale en 2009 Et reprise à la Comédie des Champs-Elysées et au Lucernaire
Cet homme ordinaire va vous
épater ! Après avoir remporté un Molière en
2006 avec ses rêves d’« Amérique » ce comédien subtil (il a tourné pour
Bertrand Blier, Zabou Breitman,
Claude Chabrol ) a choisi d‘explorer la fin de vie d’un « homme
ordinaire ». Le thème de la pièce est grave, mais
le jeu de l’acteur transpire l’énergie, et ses mots sonnent tellement justes.
On redoutait une homélie. C’est d’un bonheur simple, que nous parle
finalement Bruno Abraham-Kremer.
De la métamorphose d’un homme condamné en un type joyeux sur le
tard. Il le fait avec un talent fou. Et le public, conquis, salue
chaleureusement sa performance. Le Parisien – Hubert Lizé
Remarquablement servi par la mise
en scène et l’interprétation de Bruno
Abraham-Kremer, le texte d’Antoine Rault parvient à lier avec subtilité et
talent des moments de tendresse, d’humour, et d’émotion. Drôle et
touchant, profondément humain. Marianne – Allan Kaval
Remède a la mélancolie Le texte d’Antoine Rault coule ainsi,
drôle et émouvant, lucide sans répit, mais pas cruel. En un mot, Antoine
Rault est un bonhomme. Et comme son interprète, Bruno Abraham-
Kremer, est lui aussi très bon, nous suivons au grand galop ce destin à
peu près anonyme.
Bruno Abraham-Kremer nous livre sans ordonnance, une thérapie
contre la mélancolie, qui devrait être remboursée contre la sécurité
sociale.
Le canard enchainé -B. Thomas Un Homme sur le fil de sa vie !
Sur le canevas classique d’une
rédemption par la mort annoncée, Antoine Rault a finement brodé le
portrait d’un homme qui a l’honnêteté de ne s’en prendre qu’à
lui-même. Seul en scène, Bruno Abraham-Kremer est un funambule
délicat, en parfait équilibre sur le fil ténu de la tragi-comédie. Juste
debout. Juste de bout en bout.
Metro C.L
L’auteur, Antoine Rault aborde avec
une belle justesse le sujet délicat de la mort pour le convertir en un
hymne à la vie. Bruno Abraham-Kremer, par sa
prestation d’acteur remarquable
mais aussi par sa mise en scène d’une grande intelligence, fait de ce
texte une merveille. Avec lui, les banalités se transforment en
instant de grâce, d’une telle évidence. Sans jamais tomber dans
la facilité, le récit devient un beau moment de théâtre où l’émotion se
partage avec le rire. Parce qu’il y a
beaucoup de vie, de chaleur, d’esprit et d’amour dans ce que
nous offre ce grand comédien. Pariscope - Marie-Céline Nivière
Bruno Abraham-Kremer peut tout
jouer. Il met la même sensibilité à fleur de peau dans chacun de ses
personnages. Dans « Monsieur
Ibrahim et les fleurs du coran », il était le petit garçon juif et le vieil
épicier arabe de la rue Bleue. Ici, il campe tour à tour un ponte de la
médecine glacial, une secrétaire bécasse, un marabout philosophe,
et Pierre Taraud, surtout !
Le texte fin d’Antoine Rault et son interprète magnifique disent sans
débordement, et avec une sacrée drôlerie, l’urgence d’être au monde,
au présent, à la vie. Le Point - N.V.E
Une Magistrale leçon de vie
Bruno Abraham-Kremer joue avec brio et met en scène « La vie sinon
rien » d’Antoine Rault, à la comédie des Champs-Elysées.
Un spectacle émouvant et drôle. Antoine Rault, auteur du Diable
Rouge, a concocté une histoire qui lui va comme sa tenue, imaginée
par Marguerite Bordat, et la
scénographie signée Philippe Marioge.
Une histoire simple, d’une banalité à pleurer, qui parle pourtant à tout le
monde. Bruno Abraham-Kremer l’a goûtée, dégustée, comme un bon
vin et la partage avec une générosité à fleur de cœur.
Le Figaro - Nathalie Simon.
Un récit subtil et bouleversant ! Bruno Abraham-Kremer sait donner
vie à de multiples personnages sans
tomber dans le one-man-show écartelé, sans perdre le fil de son
émotion, un peu comme un funambule jonglant sur sa corde. Il
mit jadis ce talent au service de l’écriture enthousiaste d’Eric-
Emmanuel Schmitt, il transpose cette fois un récit fin et touchant d’Antoine
Rault, qui montre ici que simplicité
n’est pas facilité et resserre avec bonheur son exigence.
Pierre va mourir… Il lui reste quelques mois pour cesser d’exister
et vivre enfin : il croisera un marabout philosophe, une prostituée
Bulgare, un simple d’esprit, pour finir par se retrouver face à lui-même,
réconcilié. C’est subtil, juste,
bouleversant. Réussi. L’Express - Christophe Barbier
La mort, mode d’emploi !
Que de monologue sur nos scènes ces temps-ci !
Mais pourquoi en faire fi quand ils sont réussis ? Le jeu contenu de
Bruno Abraham-Kremer est en
parfaite adéquation avec le texte d’Antoine Rault. Aucun effet forcé.
Curieusement, l’aveuglement volontaire du héros sur son état de
santé, les ruades que l’effroi lui fait décocher à ses proches, font souvent
rire. Ni par manque d’émotion, ni par moquerie. On ne le comprend que
trop bien au contraire. Placé dans les
mêmes circonstances, on ne se comporterait sans doute pas
autrement. Le Nouvel observateur -J. Nerson
…Magnifique, bouleversant, cocasse,
comique… On ne peut esquiver les larmes de rire et de pleurs.
France 2 Télématin
"Le Fou du roi"
de Stéphane Bern
« On l'a vu tous les trois et vraiment, comme disent les jeunes... c'est de
la balle ! On a adoré franchement ! Voir une pièce de théâtre avec ces 2
loosers flamboyants, magnifiques...
On avait la chair de poule !... » France Inter - Nicolas Rey
On est au théâtre et on a
l'impression d'être au cinéma !.. Franchement c'est extraordinaire et
le texte est génial ! C'est un road movie théâtral. Il y a
du Blier dans "Les valseuses", du
"Thelma et Louise", il y a tout ça là dedans, enfin franchement je me
suis régalé ! quand on sort de là, on se sent libre !
France Inter - Alexis Trégarot
On est comme dans une chambre photographique qui va vers une
petite porte bleue. C'est vraiment
une forme qui laisse partir l'imaginaire, c'est très populaire,
c'est pour tout le monde, tous les âges, tous les gens qui aiment le
théâtre ! Vraiment il faut aller voir ce spectacle, parce que c'est universel
.../... Vous faites des choses populaires mais élégantes.
France Inter - Nathalie Koré
Bruno Abraham-Kremer d'une belle
humanité donne de l'intensité à JO, si fragile sous ses airs de durs...
John Arnold, alias Babar est parfait tout en tension retenue... Un duo
explosif... Courrez-y ! Figaroscope - Marion Thébaud
Les acteurs forment un duo épatant... sans parler de la belle
Claire Deligny qui tire de sa guitare des échos du temps où l'on rêvait
d'un monde meilleur. Zurban - Corinne Denailles
Le Figaro - Armelle Héliot
C'est simple et superbe...
de la belle ouvrage, tout cela pour exalter les humeurs d'un homme de
théâtre doux et profond qui se nomme Bruno Abraham-Kremer et
qui après avoir fait raconter son
enfance par Eric-Emmanuel Schmitt dans "Monsieur Ibrahim et les fleurs
du Coran", a demandé à Serge Kribus d'écrire ses années de
formation.
Cela donne ce merveilleux récit en retours arrière qu'est "l'Amérique"...
le chemin de deux jeunes,
l'expérimenté et l'innocent dans la France de la fin des années 70.
Ce qui est beau c'est qu'il a su saisir le fond du coeur de Bruno Abraham-
Kremer et que tout sonne juste.
L'amitié de ces deux là, leurs expériences, leurs interrogations des
limites avec la drogue ou l'alcool,
leur fraternité, leur inconscience. Ah quels beaux et attachants
personnages de garçons sur les routes... et quels acteurs
magnifiques que Bruno Abraham-Kremer et John Arnold... quelle
délicatesse d'écriture !
La mise en scène très fine et
funambulesque de Kremer, le jeu musical transparent et dense des
deux acrobates est sublime. Quelle fluidité, quelle grâce, quelle
intelligence ! C'est du théâtre pur comme les
âmes des artistes sont pures.
...Comment transposer sur une
scène de quelques mètres carrés l'errance des deux copains ? L'élégant dispositif scénique de Philippe Marioge résout cette
énigme... et le talent des 2 acteurs fait le reste.
Nouvel Observateur - J. Nerson
Petite revue de presse de l’Amérique Création au Studio des Champs-Elysées en 2005
Bruno Abraham-Kremer signe une
mise en scène bluffante de créativité.
Comédien kaléidoscopique, il est une fois de plus renversant de vérité et
de profondeur.... Partez sans hésiter vers cette "Amérique" qui reste à
découvrir en chacun de nous.
Paris Match - Alain Spira
Ce qui passe entre les 2 personnages est d'une rareté, d'une
pudeur, d'une évidence si puissante qu'on rêverait de l'avoir vécu. Magie
du théâtre qui permet de nous faire partager cette intimité dans le rire,
la complicité, la dignité .../... Au
milieu de tous les produits stéréotypés que nous propose en ce
moment le théâtre, " l'Amérique " frappe par son authenticité. Bruno
Abraham-Kremer nous offre encore par contraste, un spectacle assez
rare. Une vraie réussite ! Le Figaro Magazine - J-L Jeener
Un road-movie théâtral… Extrêmement touchant... Un beau
voyage, celui qu'on n'a pas fait et qui colle aux regrets.
Pariscope - Marie-Céline Nivière
Bruno Abraham-Kremer...un Jo d'une belle densité John Arnold émouvant dans ses
colères et ses joies...
Figaro madame - Marion Thébaud
Serge Kribus, l'un des auteurs les plus convaincants du moment …le
spectacle est illuminé par les apparitions de Claire Deligny, de sa
guitare électrique et de sa voix... Télérama - Joshka Schidlow
Bruno Abraham-Kremer qui, dans la lignée de Monsieur Ibrahim signe la
mise en scène, et John Arnold sont ces deux amis que l'on oublie pas,
tant leur interprétation est juste sensible et pudique...
Le J.D.D - Annie Chénieux
Petite revue de presse de Monsieur Ibrahim Troisième volet de la Trilogie de l’Invisible
Création aux Gémeaux – Sceaux – Scène Nationale en 2000 A Paris, au Studio des Champs-Elysées en 2002 et au Petit-Marigny en 2004:
Quoi de plus magnifique qu’une religion, quand elle est intérieure, quand elle relie en permanence l’homme à la beauté du monde ? Sans doute, mais comment montrer cela au théâtre, où tout est sang, chair et cri ? Et comment incarner la paix, l’harmonie, la béatitude en évitant le fumeux et le hiératique ? Tout tient miraculeusement grâce à la présence de Bruno Abraham-Kremer, qui parvient à imposer un ton oscillant entre la poésie et la gouaille, l’ironie et la ferveur. Il excelle dans la fausse naïveté et la feinte innocence. Après Le Golem et Milarepa, ce
spectacle, mis en scène et interprété par Bruno Abraham-Kremer, clôt la Trilogie de l’Invisible. C’est sans doute celui où il a mis le plus de lui-même. On sourit d’abord, puis on est ému plus qu’on ne voudrait. A la fin, on est bouleversé.
Le Figaro- Frédéric Ferney Un « hymne à la vie », plein d’humour et de tendresse. (…) Le parcours initiatique de Momo devient un peu le nôtre. L’écriture Eric-Emmanuel Schmitt est belle, il y a de la folie, comme chez Romain Gary. L’interprétation de Bruno Abraham-Kremer est toute en en bonheur, en douceur. Il nous chope à la gorge avec ce trop plein d’amour. Tous deux nous donnent vraiment envie d’être heureux !
Pariscope -Marie-Céline Nivière II surgit, seul en scène, et immédiatement saisit un public qu'il subjugue par l'accent de vérité de ce conte tout en pleins et en déliés qui nous mène de la rue Bleue au Croissant d'Or et qu'a écrit pour lui E-E Schmitt. La gravité et la fantaisie s'enlacent, le rire et les larmes se mêlent. L'écriture de Schmitt est fluide et nerveuse. L’interprète, sensible, profond, tout en souplesse et tact, raconte ici sa propre vie. Qu'on le sache ou pas, on est transpercé. Bruno Abraham-Kremer est un grand acteur d'une humanité rayonnante.
Le Figaro - Armelle Héliot Dédié à son grand-père (Monsieur Abraham) ce troisième volet de sa trilogie nous entraîne avec bonheur dans l’univers du Soufisme... Seul sur scène il réinvente le spectacle «solo».
Tribune Juive- Bernard Koch Ce théâtre sacré est une fête de la réconciliation, un «mystère» ou un «miracle des temps modernes... loin de tous les fanatismes et intégrismes... Lorsque les masques tombent, le rire et le sourire se confondent avec la grâce. Bruno A-Kremer obtient la consécration qu'il mérite.
Midi libre - R Costa
Ce beau texte, écrit par Eric-Emmanuel Schmitt pour Bruno Abraham-Kremer, tient de la fable mystique et du voyage initiatique. Sous-titré L’Homme réconcilié, ce troisième volet de la Trilogie de l’Invisible raconte l’histoire tendre et drôle d’un gamin au franc-parler et de l’épicier arabe de sa rue, vieux sage soufi mystérieux. Avec une bonhomie souriante et grave, l’acteur nous conduit au-delà des apparences…
Zurban - Corinne Denailles
C’est une jolie fable qu’a écrite Eric-
Emmanuel Schmitt, et Bruno Abraham-
Kremer en fait admirablement ressortir la
portée œcuménique qui respecte la grande tradition des conteurs arabes,
sans renoncer un instant à sa judéité et
à la forme d’humour qui en découle tout naturellement. Le récit, savoureux,
pittoresque et drôle, s’avère ainsi
émouvant sur le plan humain et instructif sur celui des idées reçues. Car il y de la
subtilité dans l’approche des
personnages. Le Parisien - André Lafargue
Bruno Abraham-Kremer, interprète et metteur en scène nous emmène dans un émouvant voyage, celui de Momo, petit
juif en manque d’affection, dans les années soixante. (…) Face à cette simplicité, à cette évidence du bonheur, on ne peut s’empêcher de cogiter, de penser à soi. Du fond de la scène, des chants liturgiques arméniens s’élèvent comme pour renforcer la beauté et l’authenticité du voyage. Bruno Abraham-Kremer est d’une incroyable présence. La petite étincelle qui brille au fond de ses yeux semble vouloir nous persuader de le suivre. On est conquis.
VSD - Arthur Georges Le masque et la plume/France Inter « Un très jolie conte, admirablement interprété par Bruno Abraham-Kremer... un très beau texte de Schmitt.
Un miracle d’Avignon... » Jacques Nerson
« C’est mon coup de coeur d’Avignon. Bruno Abraham-Kremer est vraiment quelqu’un d’extraordinaire... »
Armelle Héliot Le conte d’Eric-Emmanuel Schmitt est ravissant, mais ne serait qu’un simple texte sans la délicieuse interprétation fine et délicate de Bruno--Kremer.
France Soir - Arianne Dolphus
A l’heure où le monde vibre plus que jamais des fanatismes de tous bords, voici un magnifique spectacle qui réconcilie l’homme avec lui-même… Ecrit spécialement pour Bruno Abraham-Kremer, le texte d’Eric-Emmanuel Schmitt est d’une simplicité et d’une humanité bouleversante. L’acteur orchestre avec humour, subtilité et énormément de talent les émotions les plus profondes et les plus vives. On rit, on pleure, c’est prodigieux !
Paris Match - Hélène Kuttner
E-E Schmitt a écrit un monologue d’une très belle sensibilité… La qualité du spectacle tient beaucoup aussi à l’interprétation de Bruno Abraham-Kremer, magnifique de tendresse et d’émotion. Seul en scène, il impose sa belle humanité. On sort heureux.
Figaroscope -J-L Jeener
Interprétée et mise en scène avec une affectueuse et tendre simplicité par Bruno Abraham-Kremer, cette histoire fait chaud au cœur et émerveille. Comme un conte arabe, comme un conte des Mille et une Nuits qu’on vous susurrerait doucement à l’oreille.
Télérama - Fabienne Pascaud
Gravité et fantaisie se mêlent dans ce spectacle au charme envoûtant, en forme de voyage initiatique. En prime, Bruno Abraham-Kremer, acteur fin et sensible, d’une belle humanité, nous épate, nous émeut, nous amuse. Avec lui, la planète théâtre a trouvé un ami. On suit son histoire avec l’envie que ça ne finisse pas. Un régal.
Figaro Madame - Marion Thébaud « Bruno Abraham-Kremer est formidable, on ne peut qu’aimer ce comédien qui joue avec un charme et une malice absolue ... » Le Nouvel Observateur - Odile Quirot
Bruno A-Kremer est tour à tour Mr Ibrahim, Momo ou Brigitte Bardot... Avec
émotion, pudeur et humour, il décline
ces moments de vie... Et si on a la gorge nouée et les yeux brillants quand la
lumière se fait, c’est sans doute que ce
texte là parle de l’auteur, du comédien. Et de nous un peu.
La Provence - Nedjma Egmond
L’équipe de création
Comédienne, elle participe à plus de 20 spectacles avec Peter Brook, Didier Bezace,
Patrick Haggiag, François Roy, Jean-Marie Lehec, Yamina Hachemi, Claude Confortès …
Après sa rencontre avec Bruno Abraham-Kremer qui met en scène son cabaret russe « le
Pépin du raisin », elle interprète sous sa direction le rôle d’Etty Hillesum dans « Comme la
vie est belle, pourtant » aux Gémeaux/Sceaux/SN.
Elle devient sa collaboratrice à la mise en scène pour les créations de « A la Porte »
« Milarepa » et « Monsieur Ibrahim » d’Eric-Emmanuel Schmitt, « L’Amérique » et " La vie
sinon rien ". Ils remportent un joli succès au Festival de la Correspondance de Grignan
2008 avec « Pascin, le Prince de Montparnasse » qu’ils adaptent et interprètent ensemble.
Cette saison, elle a mis en scène "Mademoiselle Julie" de August Strindberg au Lucernaire
et « La Promesse de l’Aube » de Romain Gary qu’elle adapte et met en scène avec Bruno
Abraham-Kremer à la Commune/CDN d’Aubervilliers puis au Petit St Martin et au x Mathurins
Depuis 2001, elle dirige le secteur enseignement de la compagnie et anime 3 ateliers dont
L’Atelier Théâtre du Lycée Lakanal aux Gémeaux/Sceaux/SN. Depuis 2008, elle est
membre du comité de lecture "A mots découverts", destiné à l’écriture contemporaine.
Après un diplôme d’architecte aux beaux-arts de Paris et quatre ans de créations collectives au Théâtre de l’Aquarium à la Cartoucherie, Philippe Marioge a réalisé 143 scénographies pour 51 créateurs dont : Didier Bezace, Jacques Nichet, Gérard Maro, François Joxe, Jean-Marie Patte, Jean Gaudin, Jacques Seiler, Valère Novarina, Christine Dormoy, Declan Donnegan, Charles Tordjman, Eric Lacascade, Jacques Falguières, Pippo Delbono, et Bruno Abraham-Kremer avec lequel il collabore depuis plus de 10 ans A noter, deux scénographies dans la cour du Palais des papes en Avignon: L’école des femmes (2001 Didier Bezace); Platonov (2002 Eric Lacascade: Prix du meilleur créateur d’éléments scéniques par le syndicat de la critique dramatique)
Mehdi Ahoudig est réalisateur son pour le théâtre, la danse, la radio et le cinéma. De 1993 à
1998, il travaille dans le théâtre en tant que technicien lumière et éclairagiste. A partir de 1998, il réalise des bandes sons pour la danse et le théâtre. Parallèlement, il développe un
travail de documentaire radio notement sur Radio Droit De Cité. En 2002 il il collabore à
plusieurs Ateliers de Créations radiophoniques pour France Culture. Il rencontre arteradio pour qui il réalise de nombreux documentaires radiophoniques dont certains sont remarqués
(Délit de jeunesse, Ma cité va parler, Les ventriloques de leur pères, Cousin cousine du Bled) . En 2006, il est lauréat d’une bourse d’aide aux créations radiophoniques de la SCAM, Wodobéré-Sénégal, réalisé pour les ateliers de créations radiophoniques, de France
Culture.
En 2010, il est obtient le prix Europa du meilleur documentaire radiophonique à
Berlin, pour Qui a connu Lolita ? En 2011, il réalise un webdocumentaire avec Samuel Bollendorff (photographe) A abri de rien sur le mal-logement, et un documentaire
radiophonique pour l’émission sur les docks .
Arno Veyrat collabore avec des artistes de tous horizons : une soixantaine de créations, avec notamment au théâtre, le Théâtre de l’Invisible - Bruno Abraham-Kremer, le nouveau cirque avec la Cie 111 et la danse avec Eddy Maalem ainsi que les spectacles urbains avec l’illustre famille Burattini.
Arno Veyrat Lumière
Mehdi Ahoudig Réalisation sonore
Corine Juresco Mise en scène
Philippe Marioge Scénographe