Au sommaire Edito - AEROCLUB DU VAR
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Transcript of Au sommaire Edito - AEROCLUB DU VAR
A VOS PLUMES!
RACONTEZ-NOUS VOS EMOTIONS.
La prochaine parution se fera
courant début octobre 2010. Ce bulletin est
le vôtre. Pour eviter les retards de parution
n�hésitez pas à me transmettre vos �gazettes�
avant la fin septembre par écrit, par courriel
ou sur informatique au secrétariat.
VOTRE BULLETIN EST DESORMAIS
SUR INTERNET
Ce bulletin est également diffusé sur
Internet dans les pages membres, en couleurs
lorsque cela est possible. Vous y trouverez
également les anciennes éditions. Si vous désirez
recevoir la version Internet au lieu de la version
papier, contactez le secrétariat.
P. ESPOSITO
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AERO CLUB DU VAR Aérodrome de Cuers-Pierrefeu 83390 CUERS
Tél. : 04 94 33 53 19 - E-Mail : [email protected]
http://www.aeroclubduvar.com
Au sommaire
Les nouvelles de notre Aéroclub
Agenda
L�ULM de Handy Flying
Vol à Cayenne
Hawkeye
BIA 2010
Edito
Chers Amis,
Comme chaque année, à l�approche des
chaudes journées, je souhaite attirer votre
attention sur la nécessité de préserver nos
avions qui souffrent de ces conditions.
Les rentrer systématiquement au hangar,
nettoyer les bords d�attaque à l�eau après
chaque vol, vérifier les conditions de masse et
de centrage, ..., bref, prendre soins d�eux.
Par ailleurs, nous avons encore du déplorer
des dégâts importants sur l�hélice de KV sans
que le p i l o te conce rné n �a i t ave r t i l es
m éc a n i c i e n s ; c e t t e h é l i c e a p u ê t r e
reconditionnée, mais au-delà, un tel impact
aurait pu occasionner bien plus qu�un incident,
je vous remercie d�être vigilants, n�omettez
jamais de signaler un problème.
Nous avons proposé ma candidature au
poste de secrétaire général de l�AZCCP, celle-
ci a été retenue, la défense de nos intérêts sur
la plateforme est une priorité qui sera au c�ur
du devenir de celle-ci.
Bons vols à tous
Alain MORELLE
Votre Président à l� ACV
F Dimanche 4 juillet à Valence : meeting de l�ALAT.
F Samedi 10 et dimanche 11 juillet à Duxford (GB): Meeting de warbirds �Flying Legends�.
Infos sur duxford.iwm.org.uk
F Du 14 au 18 juillet à Saint-Yan: rassemblement national des avions de collection et de construction
amateur (RSA).
Infos sur www.euro-fly-in-rsa.com
F Du lundi 26 juillet au dimanche 1 août: Rassemblement de Oshkosh (USA).
Infos sur www.airventure.org
F Du vendredi 27 au dimanche 29 août à Tannheim (D): rassemblement �Tannkosh�.
Infos sur www.tannkosh.de
F Du vendredi 3 au dimanche 5 septembre à Northhampton-Sywell (EGBK - nord-ouest de
Londres, GB): Rassemblement des constructeurs amateurs.
Infos sur www.lightaircraftassociation.co.uk
F Dimanche 12 septembre à Carpentras: petit-déjeuner hors lit.
F Dimanche 10 octobre à Avignon: petit-déjeuner hors lit et déjeuner sur réservation.
Les nouvelles de notre Aéroclub
Agenda : meetings aeriens, rassemblements, expositions
PARLES AVEC AILES n° 30 - Juillet - Août - Septembre 2010
GLOIRE ET HONNEURS AUX NOUVEAUX PILOTES !
Furent brevetés entre le 16 mars et le 15 juin 2010:
ARRONDEL Lorys, 24 ans, BB, formé par S. Becker, testé par F. Piérard.
GRIMA Arnaud, 18 ans, BB, formé par J. Faugère, testé par G. Alliaume.
SALIGNAC Olivier, 30 ans, BB, formé par P. Malnoë, testé par J-Y Niel.
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PARLES AVEC AILES n° 30 - Juillet - Août - Septembre 2010
L�ULM de Handy Flying
Le roi est mort vive le roi disait-t-on. Ainsi l�ULM Skyranger garé près du Cessna dans le hangar de
l�Aéroclub, n�est plus là et certains pilotes s�en sont aperçus. Le Skyranger est parti, vive le SC07
SPEED CRUISER un appareil tout en composite plus rapide que nos ROBINS. Il est prévu pour croiser
à environ 205 Km/h avec un moteur ROTAX 912S de 100 chevaux. Les membres de l�Aéroclub, breve-
tés pilotes avions pourront voler dessus et passer le Brevet ULM s�ils le désirent. Une convention doit
être établie entre l�ACV qui nous accueille et Handy Flying.
Lorsque l�appareil sera là, opérationel et bien en mains, vous pourrez contacter Roger Vallais,
l�instructeur qui oeuvre également au sein de l�ACV depuis 1977 et particulièrement pour les jeunes du
BIA depuis 1994.
Certains ont peut-être vu le �frère aîné" du futur appareil de Handy Flying qui a été garé quelques
jours près du CESSNA à son arrivée d�Allemagne pour ensuite se rendre directement au salon de
CANNES. Le bel oiseau a rejoint le lundi matin sa base de FREJUS où il vient d�être �détruit� avec une
quarantaine d�autres ULMs, de toutes catégories à la Base de Fréjus en étant resté sous deux mètres
d�eau suite à la catastrophe du 15 juin.Triste nouvelle pour beaucoup d�amoureux du vol. Toute l�équipe
de Handy Flying sera heureuse de recevoir son nouvel appareil et de vous le présenter nous l�espérons
pour la fin juillet.
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Vol à l�Aéroclub de Cayenne-Matoury le 22/05/10
Finale du vol commercial Paris - Orly/Cayenne
Rochambeau. Vent quasi nul, QNH laxiste, BKN
1 000 p ieds, v is ib i l i té 9999, température
extérieure 28° et point de rosé! En très longue
finale, entre deux nuées, la forêt équatoriale
prend ses aises, m�envoûte et m�effraie tout à la
fois. Atterrissage de l�AIRBUS A300 dans le style
�posé pas cassé" avec des tubes Pitot dépités. A
la sortie de l�avion, j�ai l�impression de rentrer
dans ma sale de bain après ablutions et les
premières photos de l�aéroport sont perturbées
par une buée tenace sur l �object i f . Le but
professionnel de ce voyage m�ayant accaparé
l�esprit, ma passion du pilotage s�était mise en
sourdine. L��il indiscret de l�appareil photo
m�arrêta sur le côté nord de l�aéroport me faisant
découvrir un tarmac peuplé d�une tribu de
CESSNA et autre PIPER en mal de pilote aussi
privé qu�amateur. Je retrouvais ma famille, ma
joie éclata. J�allais immédiatement après récu-
pération des bagages et de la voiture de location
rendre visite à l�Aéroclub de Cayenne Matoury. Je
fus accueilli amicalement par son Président, en
pleine discussion existentielle avec le mécanicien
à propos du choix des priorités de remplacement
du moteur de deux avions en fin de potentiel.
Tyrannie de la dure condition humaine des
dirigeants d�aéro-club, quelque soit le continent. A
ce propos, dans ce bout de France, je pris con-
science du changement de continent et la
proximité des Etats Unis à l�évocation naturelle
de la Floride d�où viennent leurs moteurs tant
attendus.
Après discussion, un vol d�environ deux heures
avec instructeur fût convenu si les seigneurs de
la gu e r re l o c a u x d e l a d yn a s t i e d e s
Cumulonimbus, leurs descendants directs Cumu-
lus et petits fils Arcus donnaient leur accord, leurs
épouses aimantes Brumes et Barbules au sale
caractère équatorial étant aussi autorisées à
imposer leur chantage.
Cette famille réputée paresseuse, il eut été
préférable de prévoir le vol en début de journée.
Tout compte fait c�est samedi à 13 heures que le
fringuant chef pilote Guillaume Robert, dit Bob,
m�emmènera à bord d�un PA28 200 cv, trains
rentrants, hélice à pas variable. Pendant les deux
jours qui ont suivi je scrutais les cieux très
versatiles en cette saison des pluies. Très
lentement l�heure du RDV arriva avec une météo
acceptable et un sombre Cb rodant autour du ter-
rain.
Bob avait déjà préparé l�avion, niveau d�huile
OK, quatre heures d�autonomie pour un vol prévu
de deux. Les consignes de sécurité du club, bien
au delà des 20 minutes standard, imposent une
heure d�autonomie supplémentaire par branche
d e vo ya ge p o u r pa l i e r a u x a t t e n t e s o u
déroutements occasionnés par les aléas météo
fréquents et la disponibilité de la 100LL limitée au
terrain de Cayenne (code OACI: SOCA).
Itinéraire concocté par le dynamique Bob:
après décollage à un QFU à définir, Cayenne,
montagne Bagor, v i l lage H �mong:Cacao,
atterrissage ou simple touché en forêt à Régina
(SOCR), suivi du fleuve Approuague, rivière de
Kaw et retour en longeant la côte. Les appelltions
exotiques des points tournant laissent déjà
supposer un vol hors du commun.
Mise en route, écoute de l�ATIS info Delta,
piste en service 08, QNH 1009 etc..., mais la
position du Cb nous impose d�inverser le sens de
notre itinéraire. Après décollage virage à droite et
suivi du trait de côte constitué par une mangrove
riche en oiseaux de toutes sortes. Altitude 300
pieds, à gauche, posée sur l�horizon maritime les
restes d�une île grignotée par une ancienne
PARLES AVEC AILES n° 30 - Juillet - Août - Septembre 2010
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PARLES AVEC AILES n° 30 - Juillet - Août - Septembre 2010
exploitation de phosphate. A droite, la végétation imperturbable où, Bob aux commandes, nous
pénétrons par l�embouchure d�une rivière à une altitude juste assez haute pour ne pas rayer la peinture
des ailes. Agitation bien vite absorbée par cette masse végétale s�étendant à perte de vue. L�eau
dissimulée sous le feuillage de la mangrove reflète une lumière attachée à mon regard. Je me sens
observé par un esprit furtif imaginaire au moins aussi véloce que l�avion. L� espace que nous pénétrons
serait-il habité?
La marmite céleste, montée en température depuis notre décollage, enfante des dragons plus ou
moins sombres, éructant des cascades d�eau. Le ciel est grandiose, wagnérien. Il va nous falloir com-
poser avec ces centrales atomiques aériennes. En dessous de l�avion la canopée de la forêt est
omniprésente. Le sommet des arbres à environ 20 mètres du sol, exposent leur intimité et nous
ignorent. C�est un Everest chlorophyllien horizontal. Tout ces arbres fixant le ciel m�impressionnent.
Immobiles, les uns contre les autres, ils semblent rêver. L�utopie des arbres produit les nuages!
Pour accepter de survoler ces contrées impitoyables pour l�homo �pilotus� en cas d�atterrissage de
fortune, au delà de la rigueur du pilotage, une seule attitude: le lâché prise. S�abandonner à la Provi-
dence. On devient humble, poli avec la Nature et attentif aux principes physiques de la mécanique du
vol.
Cette forêt primitive, puissante, impose sa loi et nos limites. Le reflet de lumière surpris dans la man-
grove serait l��il inquisiteur de la �grande faucheuse� guettent la chute. Elle est ici chez elle et oserait
presque se montrer. Dans cette région propice à l�évocation des esprits, ne lance-t-on pas de KOUROU
des objets dans l�espace intersidéral pour voir si quelqu�un les attrape?
Après quelques slaloms entre les reliefs, un vol avec horizon artificiel pour traverser un grain, survol
de chantiers d�orpaillage déclaré et clandestin puis un passage basse hauteur en suivant une rivière,
l�envergure du PA28 encastré dans le lit, nous arrivons aux abords du terrain de Regina bien entamé par
un grain équatorial. On s�annonce sur 123.5 et c�est la pluie qui répond. Etape de base, l�eau sur la
verrière redouble. Dernier virage, l�eau est tellement forte qu�elle forme des filets translucides et la
lumière brillante du soleil m�aveugle. Dessous la cime des arbres impose une pente plus forte et mon
plan d�approche est trop bas.
Sortie du deuxième cran de volets .
- Mets des gaz et corrige ton plan me dis Bob imperturbable.
- Merde, j�y vois plus rien!
- C�est pas grave, je reprends les commandes.
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Effectivement derrière la verrière ruisselante quelques secondes plus tard, la piste brillante apparaît.
Gaz réduits, arrondi, touché.
Je rentre les volets, c�est la remise de gaz pour le décollage et le fleuve Approuague où nous
laissons l�avion en palier prendre de la vitesse. Bon! me dit Bob �l�extra lucide� maintenant direction
Cacao et puis �Non�, lui �réponge�, je veux en faire un autre mais c�est moi qui pose l�avion. Surpris,
mais nous sommes tout content, il dit OK.
Virage à droite, début de vent arrière, préparation de l�avion et encore la pluie aveuglante. Un instant
je regrette ma décision mais très vite l�envie me reprend. Le �lâcher prise� du début du vol me libère. Le
mec assis à côté est au moins aussi allumé que moi et j�ai confiance en lui. Mes repères visuels sont un
peu plus fiables, étapes de base, dernier virage, la pluie est toujours là, mais un peu plus conciliante.
Après la cime des arbres je plonge vers la piste argentée et j�arrondi un peu à gauche de l�axe de piste.
Remise de gaz, rentré des trains, 25/25 à la PA, avion en palier pour le soulager de ses émotions et
prendre de la vitesse, aliment indispensable à toute activité aéronautique.
Direction Cacao, village Hmong, cultivateurs et fournisseurs de fruits et légumes de Cayenne. L�état
français a donné ces terres à des réfugiés politiques laotiens fin 1970 qui ont su se rendre
indispensables à partir d�une terre inculte.
Avant l�atterrissage à Cayenne-Rochambeau où le vol quotidien Air France en provenance de Paris
Orly, se fait un petit plaisir avec une approche à vue, détour par le fleuve Mahury, survol du port de
commerce de Degrad des Cannes et contournement de la ville de Cayenne par la côte. Arrivée
500 pieds en vent arrière avec l�information Echo piste 08.
L�aventure est terminée après un vol de 1h 45 et une furieuse envie de repartir.
Après avoir payé mon écot et salué Bob, je reste immobile devant le tarmac. Mon corps est ici et
maintenant, mon esprit ubiquiste survole mangrove, forêt, ressent l�inquiétude des atmosphères
pesantes d�orage aux nuances bleu gris et les jupes de brouillard d�eau aux basques des nuages.
En dépit du danger embusqué, il ressort de cette forêt primitive une sensation maternelle protectrice
et cruelle à la fois.
C�est ça l�aviation: une heure de vol, une vie de souvenirs !
Le vol en forêt tropicale s�apparente au vol montagne où le pilote, livré à lui même doit être bon
man�uvrier et faire preuve d�initiative. On n�a pas souvent l�occasion de voler en Guyane, mais si vous
y allez n�hésitez pas à rendre visite à l�aéroclub de CAYENNE-MATOURY. Les instructeurs se feront un
plaisir de vous faire voler et constituer des souvenirs intenses.
Merci au pilote instructeur dont je n�ai pas le nom et lui en demande pardon, qui a eu la gentillesse à
deux reprises de m�accepter en place arrière de ses vols d�instruction, me permettant de communier,
d�apprendre et de découvrir la micro gravité.
Volez, volez vous saurez pourquoi les oiseaux chantent!
Coordonnées de
l�aéroclub de CAYENNE MATOURY :
www.aeroclubcaymat.com
tél: 0594 356128 - 0594 356629
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PARLES AVEC AILES n° 30 - Juillet - Août - Septembre 2010
HAWKEYE E-2C
La nécessité de protéger efficacement les flottes de combats, après l�épisode tragique des
�kamikazes� à la fin de la seconde guerre mondial, et les progrès enregistrés en matière de détections,
avec l�apparition du radar AN/APS (radar Lockheed Martin) permirent d�élaborer le concept d�alerte
aérienne avancée (Airborne Early Warning) constituant principalement la détection et la transmission
d�informations aux avions et navires armés.
Dés 1955 l�US Navy fit connaître son intention de pouvoir disposer d�un appareil endurant, capable
de détecter, d�identifier et de suivre simultanément plusieurs cibles. Cibles aussi bien aériennes que
maritimes, bien au-delà de l�horizon et de relayer ces informations à la chaîne de commandement et
aux appareils de chasse et d�attaque.
Le Hawkeye sort des chaînes de Grummann aviation en 1960. La version équipé E-2A motorisé par
2 turbopropulseurs, son rotodôme de 7.30 m de diamètre (en rotation de 5 à 6 tours minutes) ses ailes
repliable vers l�arrière, afin de répondre aux normes d�embarquement requise sur porte-avions et son
empennage arrières à quatre dérives sort en avril 1961.
Plusieurs séries de modernisation ont abouti à l�E-2C. L�appareil est doté de système pouvant suivre
et traiter plus de 2 000 échos de taille très réduite jusqu�aux missiles de croisière et leurs vecteurs et
une remotorisation de 2 turbopropulseurs Allison T56-A-427 de 5 100 cv.
Construit à prés de 180 exemplaires ce bimoteur d�une polyvalence inégalée dans sa catégorie, a
équipé pas moins de 16 unités de l�US Navy et huit force aériennes dont la France, avec 3 exemplaires.
Ces modernisations font que le Hawkeye devrait rester en service jusqu�en 2020, soit prés de 70 ans
après son premier vol.
Le premier Hawkeye français, le FR1 est arrivé à Cuers en 2004 pour une DLM (équivalent d�une
GV). Un avion reste en moyenne 15 mois à Cuers avant de repartir pour la base de Lorient Lann-
Bihoué à la 4F, la flottille des Hawkeyes.
BIA: fournée 2010 à Cuers
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PARLES AVEC AILES n° 30 - Juillet - Août - Septembre 2010
Grosse effervescence le 8 juin dans un hangar de l�ACV. Dès 8 h 30, Daniel POIZAC, Alain
DANDLO; Georges AMIGONI et Roger VALLAIS les profs d�Aéronautique se démenaient pour sortir les
avions, nettoyer le hangar, installer des tables une sono et un écran tout cela pour la remise de
l�attestation de réussite d�une soixantaine de jeunes collégiens ou lycéens qui avaient passé l�examen
national du BIA (BREVET d�INITIATION AERONAUTIQUE) lequel examen n�a rien à envier au PPL tant
le niveau est assez costaud avec en plus, des questions obligatoires sur l�Histoire de l�Air et de l�Espace,
puis des questions subsidiaires portant au choix sur l�aéromodélisme, le vol libre, l�ULM, ou l�anglais.
Les questions ont d�ailleurs été affichées sur le tableau, Roger Vallais est d�ailleurs un peu déçu
qu�aucun pilote ne s�y soient intéressés et pourtant! Une centaine de personnes parents et jeunes
attendaient patiemment l�heure fatidique pour pénétrer sur le tarmac et dans le hangar. Pascal PUJOL
délégué du Recteur responsable de cette activité et des profs est arrivé de CANNES en avion tandis
qu�un deuxième appareil également de l�UACA, apportait quelques cadeaux prévus pour récompenser
les élèves les plus méritants;.l�A.C.V avait fait parvenir les invitations aux personnalités locales , mais
comme c�était également l�ouverture de la fête de l�Aéronavale à Hyères, nous n�avons pas eu les
dignitaires habituels. Certains chefs d�établissement étaient présents ou représentés. L�essentiel était
que les jeunes diplômés soient heureux puisque cette fête était pour eux. Après quelques mots de
bienvenu prononcés par le Président de l�Aéroclub du Var, Alain MORELLE puis par Pascal PUJOL qui
a tenu à féliciter les jeunes pour leur assiduité, leur travail et leur intérêt à ce qui touche l�Aéronautique
(certains ont déjà envisagé leur inscription à l�ACV d�autres l�ont déjà fait depuis�) donc, Pascal PUJOL
leur a ensuite projeté un exposé concernant l�activité Aéronautique régionale, ainsi que les nombreuses
activités réalisées dans les différents établissements; visite de bases, d�aéroports, du centre spatial de
Toulouse. etc... La remise des attestations s�est ensuite déroulée en récompensant les meilleurs. Le
premier des deux académies; élève de seconde au lycée du Coudon à La Garde, Raphaël FOUQUE, a
réussi l�exploit d�avoir 106 points cela signifie qu�il ne s�est permis que quatre erreurs sur les 120 ques-
tions. L�ACV a offert quelques vols aux plus méritants et la cérémonie s�est achevée avec les
traditionnelles photos devant les les avions.Tout le monde ensuite a pu se rafraîchir grâce à un apéritif
commandé par l�ACV et préparé par notre ami Christophe du �Saintex�. Merci à tous les participants,
aux élèves et aux parents qui se sont investis ainsi qu�au Président de l�Aéroclub du Var qui a tenu à ce
que tout se passe au mieux pour le plaisir de tous. Les membres de l�aéroclub parents de jeunes dans
les collèges ou lycées de la région peuvent contacter le secrétariat de l�ACV ou les profs, pour connaître
les établissements qui proposent cette option.
Roger Vallais
