atomistique

91
1

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1

Page 2: atomistique

2

Elément II : chimie organique

Elément III : cristallographie

Elément I : atomistique

Module Chimie

Page 3: atomistique

3

Chapitre I: Atomistiques

Chapitre II: Liaisons Chimiques

Constitution de l’atome

Répartition électroniques autour du noyau

Classification périodiques

Périodicité des propriétés

Plan 1 er élément du module chimie

Azzi, Saib, chimie générale, structure de la matière et chimie en solution Haouet, Travaux dirigés d’atomistique

Chapitre III: Géométrie moléculaire

Page 4: atomistique

4

Constitution de l’atome

Neutron

Proton

Electron

XA

Z

Nombre de masse

Numéro atomique ou nombre de chage

N = A – Z

ne- = np

Page 5: atomistique

Quelques propriétés

5

Charge électrique q Masse m

Noyau Proton q= +1,602.10-19 C = +e

mp=1,6726.10-27 kg=1836 me

Neutron q= 0 mn=1,6749.10-27 kg = 1839 me

Electron q= -1,602.10-19 C = -e

me=9,1094.10-31 kg

A partir de ce tableau on peut constater que la masse de l’atome est concentré dans le noyau

Page 6: atomistique

Notion d’isotopie

Des nucléides ayant le même nombre de protons et un nombre de neutrons différents.

Ils portent le même symbole

6

H1

1Hydrogène

H2

1;Deutérium

Page 7: atomistique

D’autres exemples

7

Mg24

12Mg

25

12Mg

26

12; ; C

12

6C

13

6C

14

6; ;

O16

8O

17

8O

18

8; ;

Coexistent dans la nature avec une abondance isotopique

Page 8: atomistique

D’autres ressemblances

Isotones : même nombre de neutrons

Isobares : même nombre de nucléons

Isoéléctroniques : même nombre

d’électrons

8

Page 9: atomistique

Energie de liaison et défaut de masse

9

∆m= Z mp + N mn – Mn

∆E=∆m.c²

exprimée en eV. (1 eV = 1,602.10-19Joule)

L’énergie de liaison ou l’énergie de cohésion dans le noyau:

Défaut de masse :

Page 10: atomistique

Exercice d’application 1

Donnes pour les éléments suivant le nombre de protons, de neutrons et d’électrons:

Quelles sont parmi ces éléments, ceux qui sont isoélectroniques?

10

Si30

14S2-

31

16Cl-

38

17

; ; K+42

19; Ca2+

49

20; Mg2+

23

12; Ne

22

10;Ar

35

18;

Page 11: atomistique

Exercice d’application 2

En se servant du tableau périodique: Représenter l’élément contenant 8

protons et 8 neutrons

Etudier les éléments constitués par: 12 nucléons, 6 protons, 6 neutrons 11 protons, 13 neutrons, 10 électrons 10 protons, 10 électrons, 11 neutrons

11

Page 12: atomistique

Exercice d’application 3 Déterminer l’énergie libérée (en J/atome)

au cours de la formation du noyau de l’atome de l’azote à partir de ses protons et de ses neutrons.

Quelles est l’énergie libérée au cours de la formation d’une mole d’atomes.

La masse du noyau d’azote 14,00307 uma. mp =1,0073 et mn=1,0087 uma

C(vide)=3.108 m/s ; 1uma=1,66.10-27Kg ; NA=6,02.1023

12

N14

7

Page 13: atomistique

Répartition des électrons autour du noyau – modèle classique

Modèles de Rutherford et Bohr

13RH: cte de Rydberg=109677,6 cm-1

(eV)

Fréquence

Nombre d’onde

Page 14: atomistique

Quelques Unités…

m=9,1.10-31Kg c=3.108m/s e=1,6.10-19C ε0=1/4 π 9.109 permittivité du vide h=6,62.10-34J.S constante de Planck

1eV=1,6.10-19J (Kg.m²/s²) ; 1A°=10-10m 1nm=10-9m 1µm=10-6m

14

Page 15: atomistique

Quelques applications de la relation de Bohr

Page 16: atomistique

16n=1

n=2

n=3

n=4n=5

n=

E(eV)

E1

E2

E3

E4

E5

Lyman

Balmer

Puschen

E

Pfund

Bracket

Paschen

Balmer

Lyman

Infra-rouge IR

Visible

Ultra-violet UV400nm

800nm

(nm)

Page 17: atomistique

Selon le modèle classique : n = 1 couche K, capacité de 2 électrons ; n = 2 couche L, capacité de 8 électrons ; n = 3 couche M, capacité de 18 électrons ; n = 4 couche N, capacité de 32 électrons ; n = 5 couche O, capacité de 32 électrons ; n = 6 couche P, capacité de 32 électrons ; n = 7 couche Q, capacité de 32 électrons ;

172 n2

Page 18: atomistique

Généralisation aux ions hydrogènoïdes

Ions qui ne possèdent qu’1 seul e- (He+ et Li2+)

18

Page 19: atomistique

Modèle quantique

Le modèle simple de Bohr basé sur la mécanique classique ne permet pas de décrire correctement le comportement des atomes ou des molécules.

Le début de ce siècle a vu la naissance d'une nouvelle mécanique adaptée à ces objets minuscules.

19

Cette nouvelle mécanique à reçut le nom de mécanique ondulatoire ou de mécanique

quantique.

Page 20: atomistique

Dualité onde - corpuscule Postulat de De Broglie (1924)

La lumière possède une double nature Ondulatoire (réflexion-réfraction-

diffraction) Corpusculaire (effet photoélectrique).

Equation de Bohr fait apparaître des nombres entiers, qui interviennent naturellement que dans l'étude des phénomènes typiquement ondulatoires.

20

Page 21: atomistique

Toute particule de matière en mouvement était associée une onde dont la fréquence est reliée à la quantité de mouvement p = m v .

Le photon doit obéir simultanément à deux lois :

21

Dualité onde - corpuscule Postulat de De Broglie (1924)

E = h (Planck)

E = m C2

(Einstein)

Généralisation pour toute particule de matière en mouvement

Page 22: atomistique

Application modèle de Bohr 2 R = n

2 R = n ( h / p ) 2 R = n ( h / m v ) => Postulat de BOHR :

m v R = n ( h / 2 )

Page 23: atomistique

Principe d’incertitude d’Heisenberg (ou inégalité d’Heisenberg)

x p > h / 2

Ou en remplaçant p par m v x v > h / ( 2 m) m x v > 10-34

Incertitude sur la quantité de mouvement

Incertitude sur la position

Page 24: atomistique

Principe d’incertitude d’Heisenberg (ou inégalité d’Heisenberg)

m x v > 10-34

Objet macroscopique : m = 1 Kg, Si x = 1m v = 10-34 ms-1 =>précision excellente

Objet microscopique : électron m = 10-30 Kg ; Si v = 1 ms-1 x = 10-4 m => imprécision énorme comparée à la taille d’un atome 10-10 m

Ce principe est incontournable à l’échelle des atomes

Page 25: atomistique

Conclusion

On ne peut connaître simultanément la

position et la quantité de mouvement

d’une particule.

Bohr s’est impliqué dans la recherche

de la trajectoire de l’e- avec précision

En mécanique quantique on doit parler

plutôt de la probabilité de trouver l’e-

dans un point de l’espace

Page 26: atomistique

Equation de Schrödinger (1926)

Une fonction mathématique qui est l’équation de

Schrödinger caractérise l’état d’un électron c’est-à-dire :

son énergie,

ses mouvements autour du noyau,

la forme de l’orbitale,

Pour résoudre cette équation il faut introduire 4

paramètres appelés nombres quantiques 

26

Page 27: atomistique

Equation de Schrödinger (1926)

La délocalisation de l’e- dans l’espace est donné par la

fonction d’onde (fonction propre) .

est alors le produit de trois fonctions dépendant

chacune uniquement d'une de ces trois variables. 2 est proportionnel à la probabilité de présence

de la particule en un point M(x, y, z) dans un volume dV:

Cette fonction doit satisfaire la condition de normalisation:

27

densité volumique de probabilité de présenceou densité électronique

On dit que la fonction d’onde est normée

Equation fondamentale de la mécanique ondulatoire

Page 28: atomistique

Equation de Schrödinger (1926)

28

Equation fondamentale de la mécanique ondulatoire

Opérateur Hamiltonien

Le Laplacien

La résolution de cette équation conduit à différentes valeurs de E et .

C’est la même expression que celle trouvé par Bohr.

Pour (orbitale atomique) elle fait intervenir des nombres quantiques.

Opérateur Ep

ET de e-: valeur propre

Fonction d’onde (fonction propre

Page 29: atomistique

  l m Format de sous couche (nbre de cases quantiques OA)

Ordre (E)

nbre e- Total

n=1 0 s 0 □ 1 2 e- 2 e-

n=2 0 s 0 □ 2 2 e- 8 e-

1 p -1, 0, 1 □□□ 3 6 e-

n=3 0 s 0 □ 4 2 e- 18 e-

1 p -1, 0, 1 □□□ 5 6 e-

2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 7 10 e-

n=4 0 s 0 □ 6 2 e- 32 e-

1 p -1, 0, 1 □□□ 8 6 e-

2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 10 10 e-

3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ 13 14 e-

n=5 0 s 0 □ 9 2 e- 32 e-

1 p -1, 0, 1 □□□ 11 6 e-2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 14 10 e-

3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ 16 14 e-

n=6 0 s 0 □ 12 2 e- 32 e-

1 p -1, 0, 1 □□□ 15 6 e-

2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 17 10 e-

3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ … 14 e-

Page 30: atomistique

Nombre quantique principal (n)n = 1, 2, ….

Ce nombre intervient dans la définition de l’énergie de l’électron, il permet de la quantifier, et définit une couche électronique ou un niveau d’énergie.

30

Page 31: atomistique

Nombre quantique secondaire (l)avec : 0 ≤ l ≤ n – 1

Il prend n valeurs et caractérise la "forme"

de l’orbitale;

Il définit une sous-couche électronique, ou

un sous niveau d’énergie.

31

Page 32: atomistique

Nombre quantique secondaire l = 0 sous-couche s, (pour sharp). Elle est notée ns.

Elle contient au maximum 2 électrons.

Orbitale de symétrie sphérique, il peut être

représenté visuellement suivant ce schéma :Z

X

Y

32

Page 33: atomistique

Nombre quantique secondaire

l = 1 sous-couche p, (pour principal).

Elle est notée np. Elle contient au maximum 6 électrons. Il peut être représenté visuellement suivant ce schéma :

Z Z Z

XXX

Y Y Y

Il existe 3 orbitales px, py et pz dans la sous-couche p. Chacune des orbitales à une forme de "noeud papillon" centré sur un axe, avec deux lobes.

33

Page 34: atomistique

Nombre quantique secondaire

l = 2 sous-couche d (pour diffuse)

Elle est notée nd. Elle contient au maximum 10 électrons.Z

dXZ

X

dYZ

X

dXY

Y

Y X

dX²-Y²

X

Y Z

dZ²

34

Page 35: atomistique

Nombre quantique secondaire

l = 3 l = 4

l = 3 sous-couche f, (pour fundamental).

Elle est notée nf. Elle contient au maximum

14 électrons.

l = 4  l'orbitale est de type g. Elle est notée

ng. On suppose qu'elle pourrait contenir un

max 18 électrons.

35

Page 36: atomistique

Nombre quantique n & l

36

n & l : classement des niveaux d’énergies

Page 37: atomistique

Nombre quantique magnétique m, avec -l ≤ m ≤ l : 2l+1 valeurs possibles, m définit l’orientation de

l’orbitale ainsi que sa symétrie (nbre de cases quantiques): l = 0 m = 0 1 seule orientation 1 orbitale s

(sphérique) 1 case quantique

l = 1 m = -1 (Py); 0 (Pz) ; 1 (Px) 3 orientations 3 orbitales p de même énergie 3 cases quantiques

l = 2 m = -2 (dxy);-1 (dyz); 0 (dx²-y²); 1 (dz²) ;2 (dxz) 5 orientation 5 cases quantiques

l = 3 m =-3 ; -2 ;-1; 0; 1 ;2 ;3 7 orientation 7 cases quantiques

37

Page 38: atomistique

Nombre quantique de spin s, avec s = 1/2

Dû à la rotation de l’électron sur lui-même. Deux

orientations sont possibles : ms = +1/2 () et ms =

-1/2 ().

ms est la projection suivant l’axe OZ de s.

38

Page 39: atomistique

Règles de remplissage Principe d’exclusion de Pauli 

Dans une même orbitale atomique, deux électrons ne peuvent

pas avoir leurs 4 nombres quantiques identiques. Ils doivent

différer par un => une orbitale donné contient au maximum 2

électrons de spin opposé.

n, l et m seront identiques pour une orbitale donné mais s sera

de +1/2 ou de -1/2.

Une orbitale atomique ne peut "contenir" au maximum que 2

électrons qui dans ce cas auront des spins opposés : ils sont

antiparallèles ou appariés .

Si l'orbitale ne contient qu'un électron, celui-ci est dit non-

apparié ou célibataire.

Une orbitale vide constitue une lacune électronique 39

Page 40: atomistique

Règles de remplissage Règle de Hund   

Dans un niveau dégénéré, les électrons ont tendance à occuper le maximum d’orbitales avant de s’apparier.

40

Page 41: atomistique

Règles de remplissage Principe de stabilité 

Les électrons occupent les orbitales par ordre d’énergie croissante

l’énergie augmente avec n+l. pour des n+l identiques, on doit comparer les valeurs de n.

RemarquePour les cations on retire de la couche la plus périphérique un électron. Et inversement pour les anions.

41

Co: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d7 (par ordre d’énergie croissante)

Co2+: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d7 4s0

Co3+: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s0

Page 42: atomistique

Règles de remplissage Règle de Klechkowsky   

1s, 2s, 2p, 3s, 3p, 4s, 3d, 4p, 5s, 4d, 5p,6s, 4f, 5d, 6p, 7s, 5f, 6d, 7p, 8s, 5g, 6f, 7d, 8p, et 9s….

42

Page 43: atomistique

Configuration électronique Elément Z Configuration électronique

Oxygène O 8 1s2 2s2 2p4

Néon (Ne) 10 1s2 2s2 2p6

Argon (Ar) 18 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6

Vanadium (V) 23 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d3 4s2

Chrome (Cr) 24 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 4s1

Manganèse (Mn) 25 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 4s2

Fer (Fe) 26 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s2

Cobalt (Co) 27 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d7 4s2

Nickel (Ni) 28 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d8 4s2

Cuivre (Cu) 29 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s1

Zinc (Zn) 30 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2

Gallium (Ga) 31 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p1

43

Page 44: atomistique

Configuration électronique

Il existe 3 formes d’écritures, si on prend le cas du fer comme exemple:

[Fe] = 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6 (forme complète),

[Fe] = [Ar] 4s2 3d6 (forme abrégée rapportée à l'argon),

[Fe] = [Ar] 3d6 4s2 (forme abrégée classée par énergie).

44

Page 45: atomistique

  l m Format de sous couche (nbre de cases quantiques OA)

Ordre (E)

nbre e- Total

n=1 0 s 0 □ 1 2 e- 2 e-

n=2 0 s 0 □ 2 2 e- 8 e-

1 p -1, 0, 1 □□□ 3 6 e-

n=3 0 s 0 □ 4 2 e- 18 e-

1 p -1, 0, 1 □□□ 5 6 e-

2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 7 10 e-

n=4 0 s 0 □ 6 2 e- 32 e-

1 p -1, 0, 1 □□□ 8 6 e-

2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 10 10 e-

3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ 13 14 e-

n=5 0 s 0 □ 9 2 e- 32 e-

1 p -1, 0, 1 □□□ 11 6 e-2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 14 10 e-

3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ 16 14 e-

n=6 0 s 0 □ 12 2 e- 32 e-

1 p -1, 0, 1 □□□ 15 6 e-

2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 17 10 e-

3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ … 14 e-

Page 46: atomistique

46

Diagramme de Klechkowsky 

Page 47: atomistique

Classification périodique des éléments

47

Lanthanides

Actinides

Métaux de transition

Alc

alin

o

terre

ux

Alc

alin

s

B

C

O

Halo

gèn

es

Gaz ra

res

N P

ério

de

Groupe

Terres rares

IA IIA IIIB IVB VB VIBVIIIB

IB IIBVIIB IIIA IVA VA VIA VIIA VIIIA

Page 48: atomistique

Configuration électronique Eléments constituant l’exception dans

leurs configuration électronique à l’état fondamental:

Métaux de transition Chrome Cr (Z=24): [Ar] 3d5 4s1

Cuivre Cu (Z=29): [Ar] 3d10 4s1

Molybdène Mo (Z=42): [Kr] 5s1 4d5

Palladium Pd (Z=46):[Kr] 5s0 4d10

Série des terres rares Lanthane La (Z=57): [Xe] 6s2 5d1 4f0

Cérium Ce (Z=58): [Xe] 6s2 5d1 4f1

Gadolinium Gd (Z=64):[Xe] 6s2 5d1 4f7

Thorium Th (Z=90): [Rn] 7s2  6d1 5f1 48

Page 49: atomistique

Configuration électronique d’un cation

Pour la trouver , il faut :

Partir de la configuration électronique de l'atome neutre . 

Enlever prioritairement les électrons de + grand n, 

puis si nécessaire les électrons de la sous couche de n inférieur remplie en dernier.

49

Page 50: atomistique

Configuration électronique d’un cation

Exemples

50

Fe2+  :   1s2  2s2  2p6  3s2  3p6  4s0  3d6  

Fe3+  :   1s2  2s2  2p6  3s2  3p6  4s0  3d5

Ti2+  1s2, 2s2, 2p6, 3s2 , 3p6, (4s0 ) , 3d2     Ti4+  1s2, 2s2, 2p6, 3s2 , 3p6,( 4s0, 3d0  )

Hg+   [Xe]   6s1 , 4f14,  5d10           Hg2+   [Xe]   (6s0 ) , 4f14,  5d10

O ( 2s2  2p4 )O+   ( 2s2  2p3 )  

N ( 2s2  2p3 )N+ ( 2s2  2p2 )

Page 51: atomistique

Configuration électronique d’un anion

Partir de la configuration électronique

de l'atome neutre et rajouter autant

d'électrons que nécessaire selon les

mêmes règles de remplissage.

51

Page 52: atomistique

Classification périodique des éléments/ e- de valence

52

Lanthanides

Actinides

Métaux de transition

Alc

alin

o

terre

ux

Alc

alin

s

B

C

O

Halo

gèn

es

Gaz ra

res

N P

ério

de

Groupe

Terres rares

IA IIA IIIB IVB VB VIBVIIIB

IB IIBVIIB IIIA IVA VA VIA VIIA VIIIA

n= 6 ou 7 exceptions

Page 53: atomistique

Périodicité des propriétésRayon atomique rA ou de covalence rc

53

dH-H = 2 rH = 74 pm ⇒ rH = 37 pm

Sur une période :

si Z augmente alors rA ↓

Sur une colonne :

si Z augmente alors rA ↑

pm picomètre = 10-12 m

Page 54: atomistique

Périodicité des propriétésRayon atomique rA ou de covalence rc

Li Be B C N O F

Z 3 4 5 6 7 8 9

rc (pm) 123 89 80 77 75 74 71

54

F Cl Br I At

Z 9 17 35 53 85

rc (pm) 71 100 114 134 …

Page 55: atomistique

Périodicité des propriétésRayon ionique

55

Les cations sont plus petits que leurs atomes parents : ri (cation) < ra

Les anions sont plus gros que leurs atomes parents : ri (anion) > ra

Pour les ions ayant la même configuration électronique (S2-, Cl-, K+, Ca2+, Ti4+,…) : Si Z ↑;

ri ↓ (ra<r (anion) ; ra>r (cation))

A charges = : ri varie dans le même sens que le

ra: si Z ↑ alors ri ↓

Page 56: atomistique

Périodicité des propriétésEnergie de première ionisation = énergie qu'il faut fournir pour arracher un électron à un

atome (ou à un ion) dans l'état fondamental et à l'état gazeux.

M M+ + e- Sur une même période : si Z ↑ alors EI ↑.

Sur un même groupe : si Z ↑ alors EI ↓.

56

Page 57: atomistique

Périodicité des propriétésEnergie de première ionisation

57

Effet de charge : EI (F) > EI(Li)

EI (F) = 1681 kJ.mol-1 ; EI (Li) = 520 kJ.mol-1

Li (Z=3) : 1s2 2s1 F (Z=9) : 1s2 / 2s22p5

Page 58: atomistique

C'est le phénomène inverse de l'ionisation.

L’AE d'un atome M est l'énergie dégagée lorsque cet atome capte un e-.

M + e- M-

Périodicité des propriétésAffinité électronique (AE)

58

Page 59: atomistique

C'est le pouvoir d'attirer un électron par un élément.

Un élément qui perd facilement un ou plusieurs électrons est dit électropositif.

L'électronégativité d'un élément X peut être définit selon plusieurs échelles :

Périodicité des propriétésElectronégativité (EN)

59

Page 60: atomistique

Echelle de Mulliken L’électronégativité d’un élément X

est égale à la moyenne arithmétique de l’énergie de première ionisation, EI, et de l’affinité électronique AE.

(en eV)

Périodicité des propriétésElectronégativité (EN)

60

Page 61: atomistique

Echelle de Pauling

Elle est basée sur les énergies de dissociation des

liaisons diatoniques simples EX-X, EX-Y (en KJ/mol).

La différence d’électronégativité entre les éléments Y et

X est donné par :

(en eV1/2)

Pauling a fixé arbitrairement l'électronégativité du Fluor

(élément le plus électronégatif) : EN(F) =4 eV1/2

Périodicité des propriétésElectronégativité (EN)

61

Page 62: atomistique

Echelle de Pauling

Exemple de HF (Fluorure d’hydrogène)

EH-H= 432 KJ/mol ;

EF-F= 153 KJ/mol ;

EH-F= 563 KJ/mol ;

EN(F) – EN(H) = 1,8=> EN(H)= 2,2 eV1/2

Périodicité des propriétésElectronégativité (EN)

62

Page 63: atomistique

Périodicité des propriétésElectronégativité (EN)

63

Quelques valeurs des électronégativités dans l’échelle

de Pauling (en eV1/2)

Evolution de l'électronégativité dans la classification périodique :

• Sur une même période : si Z

↑alors EN ↑

• Sur un même groupe : si Z ↑ alors

EN ↓

Page 64: atomistique

C'est la capacité de chaque atome à former une liaison. Sa valeur est égale au nombre d'électrons qui peuvent êtres célibataire pour l’atome considéré

Exemple 1) Hydrogène: 1s1; v= 1 2) Oxygène: 2s2 2p4; v= 2 3) Potassium: 4s1, v = 1

Périodicité des propriétésValence

64

L’hydrogène est monovalent, l’oxygène est divalent, l’azote trivalent et le carbone tétravalent.

Page 65: atomistique

Diamagnétisme : Les atomes (ou molécules) ne possédant pas d'électrons célibataires sont dit diamagnétiques.

Paramagnétisme : Les atomes (ou

molécules) possédant des électrons célibataires Sont dit paramagnétiques. Exemple : NO

Périodicité des propriétésPropriétés magnétiques

65

Page 66: atomistique

A l'exception des gaz rares, les atomes isolés ne se rencontrent pas à l'état naturel, ils sont associés soit

Dans des réseaux cristallins Dans des molécules.

66

Chapitre II: Les liaisons chimiques

Page 67: atomistique

Règle de l’octet & liaisons chimiques Dans une molécule organique, chaque atome

doit être entouré de 8 e-. D’une manière générale et plus juste

Un atome est dans son état le plus stable quand sa couche de valence est la même que celle du gaz rare le plus proche ( règle de l'octet ) ;

il va donc tenter d'acquérir cette structure électronique par perte, gain ou mise en commun d'électrons.

Les atomes C, N et O par exemple seront entouré de 8 e- et l’atome H de 2 e-

Ces différents processus vont permettre aux atomes de se lier entre eux et conduire aux différentes liaisons chimiques.

67

Page 68: atomistique

Schéma de Lewis

Les propriétés chimiques d’un atomes dépendent de sa couche électronique externe (couche de valence),

Le schéma de Lewis représente cette couche Exemple de l’Oxygène (Z=8)

68

On représente e- / un point

On représente le doublet / un trait

Les électrons de valence excès par rapport à l’Helium

Page 69: atomistique

Schéma de Lewis

Les propriétés chimiques d’un atomes dépendent de sa couche électronique externe (couche de valence),

Le schéma de Lewis représente cette couche Exemple de l’Oxygène (Z=8)

69

On représente e- / un point

On représente le doublet / un trait

Les électrons de valence excès par rapport à l’Helium

Page 70: atomistique

Schéma de Lewisformation de liaisons

70

Exemple : O2

O=O

Page 71: atomistique

71

Liaison :

x

y

z

X'

Y'

z’

Axe internucléaire nodal

z ou p

ss

z ou p

Recouvrement axial d’orbitales p

Recouvrement axial d’orbitales s et p

Recouvrement axial d’orbitales s

(A-A)

Page 72: atomistique

72

Liaison :

x

y

z

X'

Y'

z’

Recouvrement latéral d’orbitales p

Diagramme d’énergie :

Plan nodal passant par la liaison entre les 2 noyaux

2px2py2pz

2s

2px

2s

2py2pz

s

s*

z

z*

x y

x* y

* E

2px2py2pz

2s

2px

2s

2py2pz

s

s*

z x y

x* y

* E

z*

On peut rencontrer ce type de diagramme dans le cas du C, B, N Suite à des interactions en s et p Cas général

(A-A)

Page 73: atomistique

H-H

73

φ- Niveau antiliant

φ+ Niveau liant

H-HH H’

1s1 1s1

Page 74: atomistique

Dioxygène

74

Page 75: atomistique

75

x

y

z

X'

Y'

z’Diagramme d’énergie :

2px2py2pz

2s

2px

2s

2py2pz

z

x* y

* E

(A-B)

z

Atome le + ENAtome le - EN

x y

s

s

Page 76: atomistique

76

H-F

H F

HF

Page 77: atomistique

Les liaisons chimiques liaison ionique Lors du rapprochement d’un atome alcalin M ( ex : Na

de ra = 217 pm ) et d’un atome halogène X ( ex : Cl de ra 97 pm ), il y a création d’une paire X−,M+ (Cl-,Na+)

A partir d’une certaine distance d’approche d, du fait de différences importantes d’EN entre les alcalins et les halogènes, l’atome alcalin (Na) peut céder un électron à l’atome halogène (Cl).

Une paire d’ions est formée, au sein de laquelle règne des forces de Coulomb qui maintiennent l’existence de cette « paire » X−,M+, Cette paire possède un pôle + et un pôle -.

77

Page 78: atomistique

78

Page 79: atomistique

Les liaisons chimiques liaison covalente lorsque des atomes ont des électronégativités

voisines, il y a possibilité de liaison entre eux : • soit par covalence : chacun des deux atomes A

et B apportent un électron au doublet de liaison :

soit par covalence par coordination : l’un des atomes possède déjà une paire constituée, l’autre atome mettant en jeu une de ses orbitales libres :

79

Page 80: atomistique

Les liaisons chimiques liaison métallique Une autre forme de liaison se manifeste dans les

métaux ( très bons conducteurs de l’électricité ). Elle est appelée pour cela la liaison métallique.

Un métal est constitué par un réseau d’ions positifs baignant dans un ensemble d’électrons dont la mobilité assure la conductivité thermique et électrique et qui maintient la cohésion du réseau.

80

Page 81: atomistique

Notion d’hybridation

Voir document associé …

81

Page 82: atomistique

Chapitre III: Géométrie moléculaire Théorie de VSEPR aussi connue sous le nom de «Théorie de Gillespie » (ou de Nyholm-Gillespie)

Sigle de l'anglais Valence Shell Electronic Pairs Repulsion, en français RPECV : « répulsion des paires électroniques de la

couche de valence » Une méthode destinée à prédire la géométrie des

molécules en se basant sur la théorie de la répulsion des électrons de la couche de valence. 82

Page 83: atomistique

Chapitre III: Géométrie moléculairesuppositions de la méthode VSPR

1. les atomes dans une molécule sont liés par des paires d'électrons ;

2. 2 atomes peuvent être liés par plus d'une paire d’e-. On parle alors de liaisons multiples ;

3. Certains atomes peuvent aussi posséder des paires d’e- qui ne sont pas impliqués dans une liaison. On parle de doublets non-liants ;

83

Page 84: atomistique

Chapitre III: Géométrie moléculairesuppositions de la méthode VSPR

4. Les e- composant ces doublets liants ou non liants exercent les uns sur les autres des forces électriques répulsives => Les doublets sont donc disposés autour de chaque atome de façon à minimiser les valeurs de ces forces ;

5. Les doublets non liants occupent plus de place que les doublets liants ;

6. Les liaisons multiples prennent plus de place que les liaisons simples.

84

Page 85: atomistique

Chapitre III: Géométrie moléculaire

AXmEn

85

Atome centrale de la molécule

étudiée Nbre de doublets

non-liants

Nbre de doublets liants

Page 86: atomistique

86

=180°

=120°

=109,28°

en VPlane

<120°

<109,28°Plane en V

<<109,28°

Page 87: atomistique

87

=90°=120

=90°

éq

2 E en positions ↓↑,1 E en position quelconque

Forme dite SF4

<90°<120

Forme en T

éq éq

<90°

=180°

~90° =90°

<90°

Forme en T

=

18

Lin

éair

e

Page 88: atomistique

Détermination de la longueur des liaisons

ℓ avec les rayons de covalence

On pourra assimiler les atomes à des sphères dont le rayon est égal au rayon de covalence.

La longueur d'une liaison sera alors donnée par la somme des rayons de covalence des atomes impliqués

ℓ =ra(A)+ra(B)88

BA

Page 89: atomistique

Détermination de ℓ tenant compte de la différence d’EN

une forte différence d'électronégativité implique un raccourcissement important de la liaison

ℓ =ra(A)+ra(B)-9│∆ENA,B│

89

BA

suivant l'échelle de Pauling

Page 90: atomistique

Influence des liaisons multiples Une liaison double fait en moyenne, 86 % de la

longueur d'une liaison simple. Une liaison triple fait en moyenne, 78 % de la

longueur d'une liaison simple. Les liaisons aromatiques sont intermédiaires entre

des liaisons simples et des liaisons doubles ra (C) : 77 pm => ℓ de C-C simple 154 pm ;

ℓ d'une liaison C=C double (calculée) : 133 pm ;

ℓ des liaisons C-C dans la molécule de benzène (exp) : 140 pm,

90

Page 91: atomistique

Prochain cours Chimie Organique

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