atomistique
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1
2
Elément II : chimie organique
Elément III : cristallographie
Elément I : atomistique
Module Chimie
3
Chapitre I: Atomistiques
Chapitre II: Liaisons Chimiques
Constitution de l’atome
Répartition électroniques autour du noyau
Classification périodiques
Périodicité des propriétés
Plan 1 er élément du module chimie
Azzi, Saib, chimie générale, structure de la matière et chimie en solution Haouet, Travaux dirigés d’atomistique
Chapitre III: Géométrie moléculaire
4
Constitution de l’atome
Neutron
Proton
Electron
XA
Z
Nombre de masse
Numéro atomique ou nombre de chage
N = A – Z
ne- = np
Quelques propriétés
5
Charge électrique q Masse m
Noyau Proton q= +1,602.10-19 C = +e
mp=1,6726.10-27 kg=1836 me
Neutron q= 0 mn=1,6749.10-27 kg = 1839 me
Electron q= -1,602.10-19 C = -e
me=9,1094.10-31 kg
A partir de ce tableau on peut constater que la masse de l’atome est concentré dans le noyau
Notion d’isotopie
Des nucléides ayant le même nombre de protons et un nombre de neutrons différents.
Ils portent le même symbole
6
H1
1Hydrogène
H2
1;Deutérium
D’autres exemples
7
Mg24
12Mg
25
12Mg
26
12; ; C
12
6C
13
6C
14
6; ;
O16
8O
17
8O
18
8; ;
Coexistent dans la nature avec une abondance isotopique
D’autres ressemblances
Isotones : même nombre de neutrons
Isobares : même nombre de nucléons
Isoéléctroniques : même nombre
d’électrons
8
Energie de liaison et défaut de masse
9
∆m= Z mp + N mn – Mn
∆E=∆m.c²
exprimée en eV. (1 eV = 1,602.10-19Joule)
L’énergie de liaison ou l’énergie de cohésion dans le noyau:
Défaut de masse :
Exercice d’application 1
Donnes pour les éléments suivant le nombre de protons, de neutrons et d’électrons:
Quelles sont parmi ces éléments, ceux qui sont isoélectroniques?
10
Si30
14S2-
31
16Cl-
38
17
; ; K+42
19; Ca2+
49
20; Mg2+
23
12; Ne
22
10;Ar
35
18;
Exercice d’application 2
En se servant du tableau périodique: Représenter l’élément contenant 8
protons et 8 neutrons
Etudier les éléments constitués par: 12 nucléons, 6 protons, 6 neutrons 11 protons, 13 neutrons, 10 électrons 10 protons, 10 électrons, 11 neutrons
11
Exercice d’application 3 Déterminer l’énergie libérée (en J/atome)
au cours de la formation du noyau de l’atome de l’azote à partir de ses protons et de ses neutrons.
Quelles est l’énergie libérée au cours de la formation d’une mole d’atomes.
La masse du noyau d’azote 14,00307 uma. mp =1,0073 et mn=1,0087 uma
C(vide)=3.108 m/s ; 1uma=1,66.10-27Kg ; NA=6,02.1023
12
N14
7
Répartition des électrons autour du noyau – modèle classique
Modèles de Rutherford et Bohr
13RH: cte de Rydberg=109677,6 cm-1
(eV)
Fréquence
Nombre d’onde
Quelques Unités…
m=9,1.10-31Kg c=3.108m/s e=1,6.10-19C ε0=1/4 π 9.109 permittivité du vide h=6,62.10-34J.S constante de Planck
1eV=1,6.10-19J (Kg.m²/s²) ; 1A°=10-10m 1nm=10-9m 1µm=10-6m
14
Quelques applications de la relation de Bohr
16n=1
n=2
n=3
n=4n=5
n=
E(eV)
E1
E2
E3
E4
E5
Lyman
Balmer
Puschen
E
Pfund
Bracket
Paschen
Balmer
Lyman
Infra-rouge IR
Visible
Ultra-violet UV400nm
800nm
(nm)
Selon le modèle classique : n = 1 couche K, capacité de 2 électrons ; n = 2 couche L, capacité de 8 électrons ; n = 3 couche M, capacité de 18 électrons ; n = 4 couche N, capacité de 32 électrons ; n = 5 couche O, capacité de 32 électrons ; n = 6 couche P, capacité de 32 électrons ; n = 7 couche Q, capacité de 32 électrons ;
172 n2
Généralisation aux ions hydrogènoïdes
Ions qui ne possèdent qu’1 seul e- (He+ et Li2+)
18
Modèle quantique
Le modèle simple de Bohr basé sur la mécanique classique ne permet pas de décrire correctement le comportement des atomes ou des molécules.
Le début de ce siècle a vu la naissance d'une nouvelle mécanique adaptée à ces objets minuscules.
19
Cette nouvelle mécanique à reçut le nom de mécanique ondulatoire ou de mécanique
quantique.
Dualité onde - corpuscule Postulat de De Broglie (1924)
La lumière possède une double nature Ondulatoire (réflexion-réfraction-
diffraction) Corpusculaire (effet photoélectrique).
Equation de Bohr fait apparaître des nombres entiers, qui interviennent naturellement que dans l'étude des phénomènes typiquement ondulatoires.
20
Toute particule de matière en mouvement était associée une onde dont la fréquence est reliée à la quantité de mouvement p = m v .
Le photon doit obéir simultanément à deux lois :
21
Dualité onde - corpuscule Postulat de De Broglie (1924)
E = h (Planck)
E = m C2
(Einstein)
Généralisation pour toute particule de matière en mouvement
Application modèle de Bohr 2 R = n
2 R = n ( h / p ) 2 R = n ( h / m v ) => Postulat de BOHR :
m v R = n ( h / 2 )
Principe d’incertitude d’Heisenberg (ou inégalité d’Heisenberg)
x p > h / 2
Ou en remplaçant p par m v x v > h / ( 2 m) m x v > 10-34
Incertitude sur la quantité de mouvement
Incertitude sur la position
Principe d’incertitude d’Heisenberg (ou inégalité d’Heisenberg)
m x v > 10-34
Objet macroscopique : m = 1 Kg, Si x = 1m v = 10-34 ms-1 =>précision excellente
Objet microscopique : électron m = 10-30 Kg ; Si v = 1 ms-1 x = 10-4 m => imprécision énorme comparée à la taille d’un atome 10-10 m
Ce principe est incontournable à l’échelle des atomes
Conclusion
On ne peut connaître simultanément la
position et la quantité de mouvement
d’une particule.
Bohr s’est impliqué dans la recherche
de la trajectoire de l’e- avec précision
En mécanique quantique on doit parler
plutôt de la probabilité de trouver l’e-
dans un point de l’espace
Equation de Schrödinger (1926)
Une fonction mathématique qui est l’équation de
Schrödinger caractérise l’état d’un électron c’est-à-dire :
son énergie,
ses mouvements autour du noyau,
la forme de l’orbitale,
Pour résoudre cette équation il faut introduire 4
paramètres appelés nombres quantiques
26
Equation de Schrödinger (1926)
La délocalisation de l’e- dans l’espace est donné par la
fonction d’onde (fonction propre) .
est alors le produit de trois fonctions dépendant
chacune uniquement d'une de ces trois variables. 2 est proportionnel à la probabilité de présence
de la particule en un point M(x, y, z) dans un volume dV:
Cette fonction doit satisfaire la condition de normalisation:
27
densité volumique de probabilité de présenceou densité électronique
On dit que la fonction d’onde est normée
Equation fondamentale de la mécanique ondulatoire
Equation de Schrödinger (1926)
28
Equation fondamentale de la mécanique ondulatoire
Opérateur Hamiltonien
Le Laplacien
La résolution de cette équation conduit à différentes valeurs de E et .
C’est la même expression que celle trouvé par Bohr.
Pour (orbitale atomique) elle fait intervenir des nombres quantiques.
Opérateur Ep
ET de e-: valeur propre
Fonction d’onde (fonction propre
l m Format de sous couche (nbre de cases quantiques OA)
Ordre (E)
nbre e- Total
n=1 0 s 0 □ 1 2 e- 2 e-
n=2 0 s 0 □ 2 2 e- 8 e-
1 p -1, 0, 1 □□□ 3 6 e-
n=3 0 s 0 □ 4 2 e- 18 e-
1 p -1, 0, 1 □□□ 5 6 e-
2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 7 10 e-
n=4 0 s 0 □ 6 2 e- 32 e-
1 p -1, 0, 1 □□□ 8 6 e-
2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 10 10 e-
3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ 13 14 e-
n=5 0 s 0 □ 9 2 e- 32 e-
1 p -1, 0, 1 □□□ 11 6 e-2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 14 10 e-
3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ 16 14 e-
n=6 0 s 0 □ 12 2 e- 32 e-
1 p -1, 0, 1 □□□ 15 6 e-
2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 17 10 e-
3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ … 14 e-
Nombre quantique principal (n)n = 1, 2, ….
Ce nombre intervient dans la définition de l’énergie de l’électron, il permet de la quantifier, et définit une couche électronique ou un niveau d’énergie.
30
Nombre quantique secondaire (l)avec : 0 ≤ l ≤ n – 1
Il prend n valeurs et caractérise la "forme"
de l’orbitale;
Il définit une sous-couche électronique, ou
un sous niveau d’énergie.
31
Nombre quantique secondaire l = 0 sous-couche s, (pour sharp). Elle est notée ns.
Elle contient au maximum 2 électrons.
Orbitale de symétrie sphérique, il peut être
représenté visuellement suivant ce schéma :Z
X
Y
32
Nombre quantique secondaire
l = 1 sous-couche p, (pour principal).
Elle est notée np. Elle contient au maximum 6 électrons. Il peut être représenté visuellement suivant ce schéma :
Z Z Z
XXX
Y Y Y
Il existe 3 orbitales px, py et pz dans la sous-couche p. Chacune des orbitales à une forme de "noeud papillon" centré sur un axe, avec deux lobes.
33
Nombre quantique secondaire
l = 2 sous-couche d (pour diffuse)
Elle est notée nd. Elle contient au maximum 10 électrons.Z
dXZ
X
dYZ
X
dXY
Y
Y X
dX²-Y²
X
Y Z
dZ²
34
Nombre quantique secondaire
l = 3 l = 4
l = 3 sous-couche f, (pour fundamental).
Elle est notée nf. Elle contient au maximum
14 électrons.
l = 4 l'orbitale est de type g. Elle est notée
ng. On suppose qu'elle pourrait contenir un
max 18 électrons.
35
Nombre quantique n & l
36
n & l : classement des niveaux d’énergies
Nombre quantique magnétique m, avec -l ≤ m ≤ l : 2l+1 valeurs possibles, m définit l’orientation de
l’orbitale ainsi que sa symétrie (nbre de cases quantiques): l = 0 m = 0 1 seule orientation 1 orbitale s
(sphérique) 1 case quantique
l = 1 m = -1 (Py); 0 (Pz) ; 1 (Px) 3 orientations 3 orbitales p de même énergie 3 cases quantiques
l = 2 m = -2 (dxy);-1 (dyz); 0 (dx²-y²); 1 (dz²) ;2 (dxz) 5 orientation 5 cases quantiques
l = 3 m =-3 ; -2 ;-1; 0; 1 ;2 ;3 7 orientation 7 cases quantiques
37
Nombre quantique de spin s, avec s = 1/2
Dû à la rotation de l’électron sur lui-même. Deux
orientations sont possibles : ms = +1/2 () et ms =
-1/2 ().
ms est la projection suivant l’axe OZ de s.
38
Règles de remplissage Principe d’exclusion de Pauli
Dans une même orbitale atomique, deux électrons ne peuvent
pas avoir leurs 4 nombres quantiques identiques. Ils doivent
différer par un => une orbitale donné contient au maximum 2
électrons de spin opposé.
n, l et m seront identiques pour une orbitale donné mais s sera
de +1/2 ou de -1/2.
Une orbitale atomique ne peut "contenir" au maximum que 2
électrons qui dans ce cas auront des spins opposés : ils sont
antiparallèles ou appariés .
Si l'orbitale ne contient qu'un électron, celui-ci est dit non-
apparié ou célibataire.
Une orbitale vide constitue une lacune électronique 39
Règles de remplissage Règle de Hund
Dans un niveau dégénéré, les électrons ont tendance à occuper le maximum d’orbitales avant de s’apparier.
40
Règles de remplissage Principe de stabilité
Les électrons occupent les orbitales par ordre d’énergie croissante
l’énergie augmente avec n+l. pour des n+l identiques, on doit comparer les valeurs de n.
RemarquePour les cations on retire de la couche la plus périphérique un électron. Et inversement pour les anions.
41
Co: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d7 (par ordre d’énergie croissante)
Co2+: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d7 4s0
Co3+: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s0
Règles de remplissage Règle de Klechkowsky
1s, 2s, 2p, 3s, 3p, 4s, 3d, 4p, 5s, 4d, 5p,6s, 4f, 5d, 6p, 7s, 5f, 6d, 7p, 8s, 5g, 6f, 7d, 8p, et 9s….
42
Configuration électronique Elément Z Configuration électronique
Oxygène O 8 1s2 2s2 2p4
Néon (Ne) 10 1s2 2s2 2p6
Argon (Ar) 18 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
Vanadium (V) 23 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d3 4s2
Chrome (Cr) 24 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 4s1
Manganèse (Mn) 25 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 4s2
Fer (Fe) 26 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s2
Cobalt (Co) 27 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d7 4s2
Nickel (Ni) 28 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d8 4s2
Cuivre (Cu) 29 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s1
Zinc (Zn) 30 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2
Gallium (Ga) 31 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p1
43
Configuration électronique
Il existe 3 formes d’écritures, si on prend le cas du fer comme exemple:
[Fe] = 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6 (forme complète),
[Fe] = [Ar] 4s2 3d6 (forme abrégée rapportée à l'argon),
[Fe] = [Ar] 3d6 4s2 (forme abrégée classée par énergie).
44
l m Format de sous couche (nbre de cases quantiques OA)
Ordre (E)
nbre e- Total
n=1 0 s 0 □ 1 2 e- 2 e-
n=2 0 s 0 □ 2 2 e- 8 e-
1 p -1, 0, 1 □□□ 3 6 e-
n=3 0 s 0 □ 4 2 e- 18 e-
1 p -1, 0, 1 □□□ 5 6 e-
2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 7 10 e-
n=4 0 s 0 □ 6 2 e- 32 e-
1 p -1, 0, 1 □□□ 8 6 e-
2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 10 10 e-
3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ 13 14 e-
n=5 0 s 0 □ 9 2 e- 32 e-
1 p -1, 0, 1 □□□ 11 6 e-2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 14 10 e-
3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ 16 14 e-
n=6 0 s 0 □ 12 2 e- 32 e-
1 p -1, 0, 1 □□□ 15 6 e-
2 d -2, -1, 0, 1, 2 □□□□□ 17 10 e-
3 f -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3 □□□□□□□ … 14 e-
46
Diagramme de Klechkowsky
Classification périodique des éléments
47
Lanthanides
Actinides
Métaux de transition
Alc
alin
o
terre
ux
Alc
alin
s
B
C
O
Halo
gèn
es
Gaz ra
res
N P
ério
de
Groupe
Terres rares
IA IIA IIIB IVB VB VIBVIIIB
IB IIBVIIB IIIA IVA VA VIA VIIA VIIIA
Configuration électronique Eléments constituant l’exception dans
leurs configuration électronique à l’état fondamental:
Métaux de transition Chrome Cr (Z=24): [Ar] 3d5 4s1
Cuivre Cu (Z=29): [Ar] 3d10 4s1
Molybdène Mo (Z=42): [Kr] 5s1 4d5
Palladium Pd (Z=46):[Kr] 5s0 4d10
Série des terres rares Lanthane La (Z=57): [Xe] 6s2 5d1 4f0
Cérium Ce (Z=58): [Xe] 6s2 5d1 4f1
Gadolinium Gd (Z=64):[Xe] 6s2 5d1 4f7
Thorium Th (Z=90): [Rn] 7s2 6d1 5f1 48
Configuration électronique d’un cation
Pour la trouver , il faut :
Partir de la configuration électronique de l'atome neutre .
Enlever prioritairement les électrons de + grand n,
puis si nécessaire les électrons de la sous couche de n inférieur remplie en dernier.
49
Configuration électronique d’un cation
Exemples
50
Fe2+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s0 3d6
Fe3+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s0 3d5
Ti2+ 1s2, 2s2, 2p6, 3s2 , 3p6, (4s0 ) , 3d2 Ti4+ 1s2, 2s2, 2p6, 3s2 , 3p6,( 4s0, 3d0 )
Hg+ [Xe] 6s1 , 4f14, 5d10 Hg2+ [Xe] (6s0 ) , 4f14, 5d10
O ( 2s2 2p4 )O+ ( 2s2 2p3 )
N ( 2s2 2p3 )N+ ( 2s2 2p2 )
Configuration électronique d’un anion
Partir de la configuration électronique
de l'atome neutre et rajouter autant
d'électrons que nécessaire selon les
mêmes règles de remplissage.
51
Classification périodique des éléments/ e- de valence
52
Lanthanides
Actinides
Métaux de transition
Alc
alin
o
terre
ux
Alc
alin
s
B
C
O
Halo
gèn
es
Gaz ra
res
N P
ério
de
Groupe
Terres rares
IA IIA IIIB IVB VB VIBVIIIB
IB IIBVIIB IIIA IVA VA VIA VIIA VIIIA
n= 6 ou 7 exceptions
Périodicité des propriétésRayon atomique rA ou de covalence rc
53
dH-H = 2 rH = 74 pm ⇒ rH = 37 pm
Sur une période :
si Z augmente alors rA ↓
Sur une colonne :
si Z augmente alors rA ↑
pm picomètre = 10-12 m
Périodicité des propriétésRayon atomique rA ou de covalence rc
Li Be B C N O F
Z 3 4 5 6 7 8 9
rc (pm) 123 89 80 77 75 74 71
54
F Cl Br I At
Z 9 17 35 53 85
rc (pm) 71 100 114 134 …
Périodicité des propriétésRayon ionique
55
Les cations sont plus petits que leurs atomes parents : ri (cation) < ra
Les anions sont plus gros que leurs atomes parents : ri (anion) > ra
Pour les ions ayant la même configuration électronique (S2-, Cl-, K+, Ca2+, Ti4+,…) : Si Z ↑;
ri ↓ (ra<r (anion) ; ra>r (cation))
A charges = : ri varie dans le même sens que le
ra: si Z ↑ alors ri ↓
Périodicité des propriétésEnergie de première ionisation = énergie qu'il faut fournir pour arracher un électron à un
atome (ou à un ion) dans l'état fondamental et à l'état gazeux.
M M+ + e- Sur une même période : si Z ↑ alors EI ↑.
Sur un même groupe : si Z ↑ alors EI ↓.
56
Périodicité des propriétésEnergie de première ionisation
57
Effet de charge : EI (F) > EI(Li)
EI (F) = 1681 kJ.mol-1 ; EI (Li) = 520 kJ.mol-1
Li (Z=3) : 1s2 2s1 F (Z=9) : 1s2 / 2s22p5
C'est le phénomène inverse de l'ionisation.
L’AE d'un atome M est l'énergie dégagée lorsque cet atome capte un e-.
M + e- M-
Périodicité des propriétésAffinité électronique (AE)
58
C'est le pouvoir d'attirer un électron par un élément.
Un élément qui perd facilement un ou plusieurs électrons est dit électropositif.
L'électronégativité d'un élément X peut être définit selon plusieurs échelles :
Périodicité des propriétésElectronégativité (EN)
59
Echelle de Mulliken L’électronégativité d’un élément X
est égale à la moyenne arithmétique de l’énergie de première ionisation, EI, et de l’affinité électronique AE.
(en eV)
Périodicité des propriétésElectronégativité (EN)
60
Echelle de Pauling
Elle est basée sur les énergies de dissociation des
liaisons diatoniques simples EX-X, EX-Y (en KJ/mol).
La différence d’électronégativité entre les éléments Y et
X est donné par :
(en eV1/2)
Pauling a fixé arbitrairement l'électronégativité du Fluor
(élément le plus électronégatif) : EN(F) =4 eV1/2
Périodicité des propriétésElectronégativité (EN)
61
Echelle de Pauling
Exemple de HF (Fluorure d’hydrogène)
EH-H= 432 KJ/mol ;
EF-F= 153 KJ/mol ;
EH-F= 563 KJ/mol ;
EN(F) – EN(H) = 1,8=> EN(H)= 2,2 eV1/2
Périodicité des propriétésElectronégativité (EN)
62
Périodicité des propriétésElectronégativité (EN)
63
Quelques valeurs des électronégativités dans l’échelle
de Pauling (en eV1/2)
Evolution de l'électronégativité dans la classification périodique :
• Sur une même période : si Z
↑alors EN ↑
• Sur un même groupe : si Z ↑ alors
EN ↓
C'est la capacité de chaque atome à former une liaison. Sa valeur est égale au nombre d'électrons qui peuvent êtres célibataire pour l’atome considéré
Exemple 1) Hydrogène: 1s1; v= 1 2) Oxygène: 2s2 2p4; v= 2 3) Potassium: 4s1, v = 1
Périodicité des propriétésValence
64
L’hydrogène est monovalent, l’oxygène est divalent, l’azote trivalent et le carbone tétravalent.
Diamagnétisme : Les atomes (ou molécules) ne possédant pas d'électrons célibataires sont dit diamagnétiques.
Paramagnétisme : Les atomes (ou
molécules) possédant des électrons célibataires Sont dit paramagnétiques. Exemple : NO
Périodicité des propriétésPropriétés magnétiques
65
A l'exception des gaz rares, les atomes isolés ne se rencontrent pas à l'état naturel, ils sont associés soit
Dans des réseaux cristallins Dans des molécules.
66
Chapitre II: Les liaisons chimiques
Règle de l’octet & liaisons chimiques Dans une molécule organique, chaque atome
doit être entouré de 8 e-. D’une manière générale et plus juste
Un atome est dans son état le plus stable quand sa couche de valence est la même que celle du gaz rare le plus proche ( règle de l'octet ) ;
il va donc tenter d'acquérir cette structure électronique par perte, gain ou mise en commun d'électrons.
Les atomes C, N et O par exemple seront entouré de 8 e- et l’atome H de 2 e-
Ces différents processus vont permettre aux atomes de se lier entre eux et conduire aux différentes liaisons chimiques.
67
Schéma de Lewis
Les propriétés chimiques d’un atomes dépendent de sa couche électronique externe (couche de valence),
Le schéma de Lewis représente cette couche Exemple de l’Oxygène (Z=8)
68
On représente e- / un point
On représente le doublet / un trait
Les électrons de valence excès par rapport à l’Helium
Schéma de Lewis
Les propriétés chimiques d’un atomes dépendent de sa couche électronique externe (couche de valence),
Le schéma de Lewis représente cette couche Exemple de l’Oxygène (Z=8)
69
On représente e- / un point
On représente le doublet / un trait
Les électrons de valence excès par rapport à l’Helium
Schéma de Lewisformation de liaisons
70
Exemple : O2
O=O
71
Liaison :
x
y
z
X'
Y'
z’
Axe internucléaire nodal
z ou p
ss
z ou p
Recouvrement axial d’orbitales p
Recouvrement axial d’orbitales s et p
Recouvrement axial d’orbitales s
(A-A)
72
Liaison :
x
y
z
X'
Y'
z’
Recouvrement latéral d’orbitales p
Diagramme d’énergie :
Plan nodal passant par la liaison entre les 2 noyaux
2px2py2pz
2s
2px
2s
2py2pz
s
s*
z
z*
x y
x* y
* E
2px2py2pz
2s
2px
2s
2py2pz
s
s*
z x y
x* y
* E
z*
On peut rencontrer ce type de diagramme dans le cas du C, B, N Suite à des interactions en s et p Cas général
(A-A)
H-H
73
φ- Niveau antiliant
φ+ Niveau liant
H-HH H’
1s1 1s1
Dioxygène
74
75
x
y
z
X'
Y'
z’Diagramme d’énergie :
2px2py2pz
2s
2px
2s
2py2pz
z
x* y
* E
(A-B)
z
Atome le + ENAtome le - EN
x y
s
s
76
H-F
H F
HF
Les liaisons chimiques liaison ionique Lors du rapprochement d’un atome alcalin M ( ex : Na
de ra = 217 pm ) et d’un atome halogène X ( ex : Cl de ra 97 pm ), il y a création d’une paire X−,M+ (Cl-,Na+)
A partir d’une certaine distance d’approche d, du fait de différences importantes d’EN entre les alcalins et les halogènes, l’atome alcalin (Na) peut céder un électron à l’atome halogène (Cl).
Une paire d’ions est formée, au sein de laquelle règne des forces de Coulomb qui maintiennent l’existence de cette « paire » X−,M+, Cette paire possède un pôle + et un pôle -.
77
78
Les liaisons chimiques liaison covalente lorsque des atomes ont des électronégativités
voisines, il y a possibilité de liaison entre eux : • soit par covalence : chacun des deux atomes A
et B apportent un électron au doublet de liaison :
soit par covalence par coordination : l’un des atomes possède déjà une paire constituée, l’autre atome mettant en jeu une de ses orbitales libres :
79
Les liaisons chimiques liaison métallique Une autre forme de liaison se manifeste dans les
métaux ( très bons conducteurs de l’électricité ). Elle est appelée pour cela la liaison métallique.
Un métal est constitué par un réseau d’ions positifs baignant dans un ensemble d’électrons dont la mobilité assure la conductivité thermique et électrique et qui maintient la cohésion du réseau.
80
Notion d’hybridation
Voir document associé …
81
Chapitre III: Géométrie moléculaire Théorie de VSEPR aussi connue sous le nom de «Théorie de Gillespie » (ou de Nyholm-Gillespie)
Sigle de l'anglais Valence Shell Electronic Pairs Repulsion, en français RPECV : « répulsion des paires électroniques de la
couche de valence » Une méthode destinée à prédire la géométrie des
molécules en se basant sur la théorie de la répulsion des électrons de la couche de valence. 82
Chapitre III: Géométrie moléculairesuppositions de la méthode VSPR
1. les atomes dans une molécule sont liés par des paires d'électrons ;
2. 2 atomes peuvent être liés par plus d'une paire d’e-. On parle alors de liaisons multiples ;
3. Certains atomes peuvent aussi posséder des paires d’e- qui ne sont pas impliqués dans une liaison. On parle de doublets non-liants ;
83
Chapitre III: Géométrie moléculairesuppositions de la méthode VSPR
4. Les e- composant ces doublets liants ou non liants exercent les uns sur les autres des forces électriques répulsives => Les doublets sont donc disposés autour de chaque atome de façon à minimiser les valeurs de ces forces ;
5. Les doublets non liants occupent plus de place que les doublets liants ;
6. Les liaisons multiples prennent plus de place que les liaisons simples.
84
Chapitre III: Géométrie moléculaire
AXmEn
85
Atome centrale de la molécule
étudiée Nbre de doublets
non-liants
Nbre de doublets liants
86
=180°
=120°
=109,28°
en VPlane
<120°
<109,28°Plane en V
<<109,28°
87
=90°=120
=90°
éq
2 E en positions ↓↑,1 E en position quelconque
Forme dite SF4
<90°<120
Forme en T
éq éq
<90°
=180°
~90° =90°
<90°
Forme en T
=
18
0°
Lin
éair
e
Détermination de la longueur des liaisons
ℓ avec les rayons de covalence
On pourra assimiler les atomes à des sphères dont le rayon est égal au rayon de covalence.
La longueur d'une liaison sera alors donnée par la somme des rayons de covalence des atomes impliqués
ℓ =ra(A)+ra(B)88
ℓ
BA
Détermination de ℓ tenant compte de la différence d’EN
une forte différence d'électronégativité implique un raccourcissement important de la liaison
ℓ =ra(A)+ra(B)-9│∆ENA,B│
89
ℓ
BA
suivant l'échelle de Pauling
Influence des liaisons multiples Une liaison double fait en moyenne, 86 % de la
longueur d'une liaison simple. Une liaison triple fait en moyenne, 78 % de la
longueur d'une liaison simple. Les liaisons aromatiques sont intermédiaires entre
des liaisons simples et des liaisons doubles ra (C) : 77 pm => ℓ de C-C simple 154 pm ;
ℓ d'une liaison C=C double (calculée) : 133 pm ;
ℓ des liaisons C-C dans la molécule de benzène (exp) : 140 pm,
90
Prochain cours Chimie Organique
91