Atelier Savoir-être - Académie de Strasbourg - … Activité 3. Repérez les codes du monde du...

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1 Atelier Savoir-être Activité 1. Que signifient les gestes suivants ? 15 ‘ Pour moi ce geste signifie: Bien vu, Bravo Encouragement Et ailleurs ? En Iran ce geste signifie littéralement « Tu peux t’asseoir dessus ! » C’est une insulte sans ambiguité équivalant au doigt d’honneur en Occident. Il est tout aussi grossier en Australie et au Nigeria. Pour moi ce geste signifie: Bien vu, Bravo Encouragement En plongée, il signifie dans le langage international : « Tout va bien ». Et ailleurs ? Dans le sud de la France, au Portugal, en Italie, en Grèce et au Zimbabwe, il signifie « zéro » ou « nul ». Au Japon il désigne l’argent. En Iran il représente le mauvais œil. En Turquie, à Malte, au Brésil, il indique que vous comparez quelqu’un à la partie la moins propre de l’anatomie. Pour moi ce geste signifie: V de la Victoire Signe de paix un peu hippie, victoire cocardière à la Churchill ou moyen d’exprimer une quantité (deux autres cafés s’il vous plaît). Et ailleurs ? Ce geste est censé symbolisé le pénis en érection et signifie universellement « va te faire foutre ». Il date de l’Antiquité romaine où on l’appelait digitus impudicus. Les Arabes le font généralement vers le bas, les doigts légèrement écartés. Pour moi ce geste signifie: Va te faire foutre Et ailleurs ? Si la paume est tournée vers soi, en Grande-Bretagne, en Australie et en Irlande ce geste signifie « Va te faire foutre ». Si en plus on met le nez entre les deux doigts, le geste devient aussi grossier au Mexique et en Arabie Saoudite.

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Atelier Savoir-être

Activité 1. Que signifient les gestes suivants ?

15 ‘

Pour moi ce geste signifie:

Bien vu, Bravo

Encouragement

Et ailleurs ?

En Iran ce geste signifie littéralement « Tu

peux t’asseoir dessus ! » C’est une insulte

sans ambiguité équivalant au doigt

d’honneur en Occident. Il est tout aussi

grossier en Australie et au Nigeria.

Pour moi ce geste signifie:

Bien vu, Bravo

Encouragement

En plongée, il signifie dans le langage

international : « Tout va bien ».

Et ailleurs ?

Dans le sud de la France, au Portugal, en

Italie, en Grèce et au Zimbabwe, il signifie

« zéro » ou « nul ». Au Japon il désigne

l’argent. En Iran il représente le mauvais

œil. En Turquie, à Malte, au Brésil, il

indique que vous comparez quelqu’un à la

partie la moins propre de l’anatomie.

Pour moi ce geste signifie:

V de la Victoire

Signe de paix un peu hippie, victoire

cocardière à la Churchill ou moyen

d’exprimer une quantité (deux autres

cafés s’il vous plaît).

Et ailleurs ?

Ce geste est censé symbolisé le pénis en

érection et signifie universellement « va te

faire foutre ». Il date de l’Antiquité romaine

où on l’appelait digitus impudicus. Les

Arabes le font généralement vers le bas, les

doigts légèrement écartés.

Pour moi ce geste signifie:

Va te faire foutre

Et ailleurs ?

Si la paume est tournée vers soi, en

Grande-Bretagne, en Australie et en Irlande

ce geste signifie « Va te faire foutre ». Si en

plus on met le nez entre les deux doigts, le

geste devient aussi grossier au Mexique et

en Arabie Saoudite.

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Conclusion intermédiaire :

Une même façon de faire a des significations différentes selon le contexte

où l’on est. On peut offenser quelqu’un sans le vouloir parce qu’on ne

connaît pas la signification du code dans ce pays.

Pour moi ce geste signifie:

« Va te faire foutre »

Et ailleurs ?

Ce geste est à peu près partout tout aussi

insultant que le doigt d’honneur.

Pour moi ce geste signifie:

Bonne chance

Espérons

On pensera à toi

Et ailleurs ?

En Russie, montrer ses bras croisés est une

façon de nier ou de rejeter quelque chose.

Au Paraguay et en Uruguay, c’est aussi

insultant qu’un bras d’honneur.

En Espagne et en Argentine, on fait ce geste

pour conjurer le mauvais sort, alors qu’en

Chine il signifie le nombre 10.

Pour moi ce geste signifie:

Peu importe

Et ailleurs ?

En Amérique latine ce petit geste indique

que quelqu’un est homosexuel.

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Activité 2. Comment saluez-vous vos interlocuteurs ?

a) Lorsque vous rencontrez votre professeur au supermarché,

comment le saluez-vous ? Regard, signe de tête, sourire

20’

Le regard : En Occident, on apprend généralement aux enfants qu’ils

doivent regarder les adultes dans les yeux en leur serrant la main. On

considère que ce contact oculaire accompagne aussi bien une poignée de

main, que c’est une marque de sincérité. Dans les pays méditerranéens,

en Arabie et en Amérique latine, un regard trop direct peut déconcerter.

Ne soyez pas offensé si dans d’autres parties du monde, la personne à qui

vous venez d’être présenté ne vous rend pas la pareille. Au Japon et au

Vietnam, on évite en principe le contact oculaire, tout comme en Chine,

où un regard trop appuyé est tenu pour irrespectueux.

Dans le bush australien, les Aborigènes fuiront votre regard tant qu’une

relation de confiance n’aura pas été établie. En Afrique centrale et

méridionale, on détourne souvent les yeux lorsqu’on parle à ses aînés ou

à ses supérieurs. Dans l’ouest du continent on apprend aux petits

Ghanéens à ne pas regarder les adultes dans les yeux lors de la première

rencontre : ce serait un signe de défi.

Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne il est poli de

sourire lorsqu’on est présenté à quelqu’un, si factice ou

atroce que soit le rictus, cette tentative indique que

vous essayez au moins de vous réjouir de cette

rencontre. Mais cette grimace n’est pas universelle.

Surtout dans les milieux d’affaires, beaucoup de cultures considèrent les

présentations comme une chose sérieuse. Faites donc comme la personne

qu’on vous présente : si elle sourit, souriez, sinon abstenez-vous.

Quand les Japonais ou les Indonésiens sourient ou rient, ce n’est pas

forcément parce qu’ils trouvent amusant ce que vous dites, c’est peut-être

simplement parce qu’ils ne comprennent pas ou qu’ils sont gênés.

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b) Lorsque vous rencontrez vos amis le samedi soir,

comment les saluez-vous ?

Bises ?

Même si cela étonne toujours les

Anglo-Saxons, les hommes

s’embrassent dans quantité de pays

(mais jamais dès la première

rencontre). Même de grands

embrasseurs comme les Russes

restent sur leur quant-à soi avec les

inconnus. Les étreintes asphyxiantes

et les baisers baveux viennent plus

tard, une fois devenus collègues ou

amis.

Les Anglais sont souvent mal à l’aise dans ces circonstances, les hommes

surtout, mais ils se plient à cette coutume parce qu’elle est distinguée et

continentale. Les Français qui sont distingués et continentaux n’ont

évidemment pas ce genre de réticences : ils ont l’habitude de se faire la

bise et ne pas s’embrasser leur semblerait un signe de froideur ou

d’indifférence. Les Belges et les Brésiliennes célibataires vous proposent

trois baisers ; en Amérique latine le troisième est censé porter chance

pour trouver un conjoint.

En Egypte on s’embrasse sur le front, et au Bénin les amis du même sexe

peuvent se saluer par plusieurs baisers, et terminer en effleurant les

lèvres. En Italie il ne paraît pas grotesque pour un homme de faire le

baisemain à une femme, alors que dans les cercles conservateurs

d’Allemagne et d’Autriche un homme plus âgé peut marmonner « Küss die

Hand » (« Je vous baise la main »), tout en portant les mains de la dame

à ses lèvres. Au Vietnâm ou en Chine, à l’inverse, même un petit bécot

sur la joue ou le front est verboten; dans les zones rurales la femme qu’on

a vue embrasser un homme peut être poussée au suicide par la honte.

Conclusion intermédiaire :

En méconnaissant les usages en vigueur, on peut créer un

simple quiproquo ou une situation rédhibitoire grave.

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Activité 3. Repérez les codes du monde du travail.5’ pour a

+b

a) Quelles erreurs de « savoir-vivre » avez-vous faites ou vu

faire dans les entreprises ?

Arriver en retard, ne pas saluer, lever les yeux au ciel et

soupirer lorsqu’on me demande d’effectuer une tâche,…

b) Citez 5 exemples de comportements dans l’entreprise qui

valent d’office à leurs responsables une mauvaise image.

Couper la parole et se montrer agressif

Ne pas saluer, ignorer son chef

Être débraillé sur soi

Être vulgaire

Sentir l’alcool

c) Repérez dans l’extrait du livre « Stupeur et Tremblement »

d’Amélie Nothomb les faux pas de l’héroïne dans la

multinationale japonaise Yumimoto. 15’ + 30’

Relevez les points positifs d’Amélie face à la situation

délicate qu’elle vit.

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Amélie, jeune femme belge, intègre la grande entreprise d’import export

Yumimoto en tant qu’interprète.

M. Saito me présenta brièvement à l’assemblée. Après quoi, il me

demanda si j’aimais les défis. Il était clair que je n’avais pas le droit de

répondre par la négative.

- Oui, dis-je.

Ce fut le premier mot que je prononçai dans la compagnie. Jusque-là, je

m’étais contentée d’incliner la tête.

Le « défi » que me proposa monsieur Saito consistait à accepter

l’invitation d’un certain Adam Johnson à jouer au golf avec lui, le

dimanche suivant. Il fallait que j’écrive une lettre en anglais à ce monsieur

pour le lui signifier.

- Qui est Adam Johnson ? eus-je la sottise de demander.

Mon supérieur soupira avec exaspération et ne répondit pas. Était-il

aberrant d’ignorer qui était monsieur Johnson, ou alors ma question était-

elle indiscrète ? Je ne le sus jamais – et ne sus jamais qui était Adam

Johnson.

L’exercice me parut facile. Je m’assis et écrivis une lettre cordiale :

monsieur Saito se réjouissait à l’idée de jouer au golf dimanche suivant

avec monsieur Johnson et lui envoyait ses amitiés. Je l’apportai à mon

supérieur.

Monsieur Saito lut mon travail, poussa un petit cri méprisant et le

déchira :

- Recommencez.

- Je pensai que j’avais été trop familière avec Adam Johnson et je

rédigeai un texte froid et distant : monsieur Saïto prenait acte de la

décision de monsieur Johnson et conformément à ses volontés jouerait au

golf avec lui.

Mon supérieur lut mon travail, poussa un petit cri méprisant et le déchira :

-Recommencez.

J’eus envie de demander où était mon erreur, mais il était clair que mon

chef ne tolérait pas les questions, comme l’avait prouvé sa réaction à mon

investigation au sujet du destinataire. Il fallait donc que je trouve par moi-

même quel langage tenir au mystérieux Adam Johnson.

Je passai les heures qui suivirent à rédiger des missives à ce joueur de

golf. Monsieur Saito rythmait ma production en la déchirant, sans autre

commentaire que ce cri qui devait être un refrain. Il me fallait à chaque

fois inventer une formulation nouvelle.

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Il y avait à cet exercice un côté : « Belle marquise, vos beaux yeux me

font mourir d’amour » qui ne manquait pas de sel. J’explorais des

catégories grammaticales en mutation : « Et si Adam Johnson devenait le

verbe, dimanche prochain le sujet, jouer au golf le complément d’objet et

monsieur Saito l’adverbe ? Dimanche prochain accepte avec joie de venir

jouer au golf monsieur Saitoment.»

Je commençai à m’amuser quand mon supérieur m’interrompit. Il déchira

la énième lettre sans même la lire et me dit que mademoiselle Mori était

arrivée.

-Vous travaillerez avec elle cet après-midi. Entre-temps, allez me chercher

un café.

Points positifs d’Amélie-san :

- Comprend sans qu’on le lui dise explicitement qu’elle doit

dire qu’elle aime les défis : bonne intuition

- Incline la tête dans une attitude respectueuse

- Demande quand elle ne comprend pas et pense avoir besoin

d’une information

- S’interroge sur les raisons de l’attitude de son chef sans

s’offusquer au premier refus

- Réalise qu’elle doit trouver par elle-même quel langage tenir

à M. Johnson

- Ne se décourage pas et poursuit l’exercice jusqu’au bout

sans renoncer ou s’énerver : patience !

Résumé : attitude patiente, tolérante et calme

Il s’avère finalement que M. Saito voulait simplement être poli

en évitant de la laisser inoccupée jusqu’au retour de sa chef.

Laisser quelqu’un sans travail est offensant dans un pays où le

travail est une valeur essentielle et où l’intégration dans la

société passe par sa place dans l’entreprise.

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Relevez les valeurs en usage dans la société japonaise. 1

Le lendemain, j’arrivai chez Yumimoto avec deux heures d’avance pour 2

dactylographier le rapport et le remettre à monsieur Tenshi sans pour 3

autant être en retard à mon poste au bureau de monsieur Saïto. Fiabilité ! 4

Celui-ci m’appela aussitôt : 5

- J’ai inspecté les photocopies que vous avez laissées hier soir sur ma 6

table. Vous êtes en progrès mais ce n’est pas encore la perfection. 7

Recommencez. 8

Et il jeta la liasse à la poubelle. Soumission et obéissance 9

Je courbai la tête et m’exécutai. J’avais du mal à m’empêcher de rire. 10

Monsieur Tenshi vint me rejoindre près de la photocopieuse. Il me félicita 11

avec toute la chaleur que lui permettaient sa politesse et sa réserve 12

respectueuses : 13

- Votre rapport est excellent et vous l’avez rédigé à une vitesse 14

extraordinaire. Voulez-vous que je signale, en réunion, qui en est l’auteur ? 15

- Surtout pas monsieur Tenshi. Cela vous nuirait autant qu’à moi. 16

- Vous avez raison. Cependant je pourrais suggérer à messieurs Saito et 17

Omochi, lors des prochaines réunions, que vous me seriez utile. Croyez-18

vous que monsieur Saito s’en formaliserait ? 19

- Au contraire. Regardez les paquets de photocopies superflues qu’il me 20

commande de faire, histoire de m’éloigner le plus longtemps possible de 21

son bureau. : il est clair qu’il cherche à se débarrasser de moi. Il sera 22

enchanté que vous lui en fournissiez l’occasion : il ne peut plus me 23

supporter. 24

- Vous ne serez donc pas froissée si je m’attribue la paternité de votre 25

rapport ? 26

- J’étais éberluée de son attitude : il n’était pas tenu d’avoir de tels égards 27

pour le sous-fifre que j’étais. 28

- Voyons monsieur Tenshi. C’est un grands honneur pour moi, que vous 29

souhaitiez vous l’attribuer. 30

Nous nous quittâmes en haute estime mutuelle. J’envisageai l’avenir avec 31

confiance. Bientôt, c’en serait fini des brimades absurdes de monsieur 32

Saito, de la photocopieuse et de l’interdiction de parler ma deuxième 33

langue. ménage et politesse 34

35

Un drame éclata quelques jours plus tard. Je fus convoqué dans le bureau 36

de monsieur Omoshi : je m’y rendis sans la moindre appréhension, 37

ignorant ce qu’il me voulait. 38

Quand je pénétrai dans l’antre du vice-président, je vis monsieur Tenshi 39

assis sir une chaise. Il tourna vers moi son visage et me sourit : ce fut le 40

sourire le plus rempli d’humanité qu’il m’ait été donné de connaître. Il y 41

9

était écrit : « Nous allons vivre une épreuve abominable, mais nous allons 42

la vivre ensemble. » 43

Je croyais savoir ce qu’était une engueulade. Ce que je subis me révéla 44

mon ignorance. Monsieur Tenshi et moi reçûmes des hurlements insensés. 45

Je me demande encore ce qui était le pire : le fond ou la forme.Expliquer 46

Le fond était incroyablement insultant. Mon compagnon d’infortune et moi 47

nous fîmes traiter de tous les noms, des nullités, des serpents, des fourbes 48

et au sommet de l’injure – des individualistes. 49

50

Le plus insupportable, c’était de voir mon bienfaiteur humilié par ma faute. 51

Monsieur Tenshi était un homme intelligent et consciencieux : il avait pris 52

un gros risque pour moi, en pleine connaissance de cause. Aucun intérêt 53

personnel n’avait guidé sa démarche : il avait agi par simple altruisme. En 54

récompense de sa bonté, on le traînait dans la boue. 55

J’essayais de prendre exemple sur lui : il baissait la tête et courbait 56

régulièrement les épaules. capacité d’adaptation 57

Son visage exprimait la soumission et la honte. Je l’imitai. Mais vint un 58

moment où l’obèse lui dit : 59

- Vous n’avez jamais eu d’autre but que de saboter la compagnie. 60

Les choses se passèrent très vite dans ma tête : il ne fallait pas que cet 61

incident compromette l’avancement ultérieur de mon ange gardien. Je me 62

jetai sous le flot grondant des cris du vice-président : 63

- Monsieur Tenshi n’a pas voulu saboter la compagnie. C’est moi qui l’ai 64

supplié de me confier un dossier. Je suis l’unique responsable. 65

- Je vous en supplie, ne lui en veuillez pas, elle ne sait pas ce qu’elle dit, elle 66

est occidentale, elle est jeune, elle n’a aucune expérience. J’ai commis 67

une faute indéfendable. Ma honte est immense. 68

- En effet, vous, vous n’avez aucune excuse ! hurla l’obèse. 69

- Si grands soient mes torts, je dois cependant signaler l’excellence du 70

rapport d’Amélie-san, et la formidable rapidité avec laquelle elle l’a 71

rédigé. 72

- Là n’est pas la question ! C’était à monsieur Saitama d’accomplir ce 73

travail ! 74

- Il était en voyage d’affaires. 75

- Il fallait attendre son retour. 76

Humilité, sens de la hiérarchie, soumission, obéissance, 77

honneur. Leur non-respect entraîne la honte. 78

10

Valeurs non respectées par

l’héroïne Codes liés à ces valeurs

Exemple :

Respect de la hiérarchie

Respect de l’entreprise

Soumission

Obéissance

Humilité

Politesse

Ne pas outrepasser ses fonctions

même si on est surqualifié pour

le poste attribué

Se fondre dans la hiérarchie

L’individu n’est rien : l’entreprise et

ses règles prévalent sur les avis et

ambitions personnelles

Ne pas parler à la place du chef,

garder la tête baissée, se taire

S’en tenir aux consignes, ne pas aller

au-delà

Ne pas s’imaginer qu’on peut protéger

le chef

Ne pas mettre en avant son idée

Ne pas parler sa 2ème langue

Occuper chacun en lui donnant un

travail, apprendre à se taire

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d) Retrouvez les valeurs et les codes en vigueur dans nos

entreprises :

Valeurs dans nos entreprises Codes liés à ces valeurs

Exemple :

Propreté

Ponctualité

Politesse

Obéissance

Honnêteté / Fiabilité

Confiance

Discrétion

Efficacité/Productivité

Autonomie/Investissement

Travail d’équipe

Respect de l’hygiène corporelle

Anticiper pour commencer à l’heure, faire

ses heures jusqu’au bout, assiduité

Saluer, utiliser les formules de politesse,

ne pas couper la parole, se tenir

Respecter de la hiérarchie, écouter et

suivre les consignes

Prouver qu’on peut compter sur nous

Ne pas voler

Se voir déléguer des tâches en autonomie

Ne pas divulguer les informations

confidentielles

Adopter une tenue vestimentaire et un

ton correct

Ne pas abuser du temps de pause

Eteindre le portable pour se concentrer

sur le travail

Viser un travail de qualité

Être curieux, poser des questions pour

progresser, dire quand le travail est fini,

finir la tâche et ne pas partir avant,

contrôler sa production

Communiquer, donner les informations,

écouter

12

Conclusion :

Ne pas respecter les codes sociaux en vigueur amène à une

mise à l’écart dans le groupe.

Activité 4. Faire preuve de compétence professionnelle.

10’ +15’

a) Quelles sont les clés pour réussir dans un poste ?

Savoir faire

Connaître le travail…

b)Savoir-faire suffit-il pour progresser et réussir ?

c) Interprétez la maxime ci-dessous :

Le respect n’est pas du automatiquement.

Il se gagne. Il faut accepter de commencer

modestement et faire ses preuves dans une

organisation.

Pour progresser, il faut avoir quelque chose en plus que la

simple capacité d’exécution.

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La compétence professionnelle en théorie

Être compétent, c’est savoir bien faire

On distingue les « hard competencies » ou le minimum pour

fonctionner des « soft competencies » qui englobent

l’indispensable pour évoluer et réussir.

Le minimum pour fonctionner, pour être efficace, rassemble les

connaissances et le savoir-faire. Il s’agit des hard

competencies.

Les soft competencies englobent les traits de personnalité et

la motivation, c'est-à-dire les indicateurs de la

performance future des individus. Ce sont ces éléments qui

font la différence entre deux individus à performance égale.Film

sur le retour de la politesse

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Conclusion : les bénéfices de l’observation des codes

sociaux en vigueur :

- Promouvabilité

- Respect, estime de soi, satisfaction personnelle

- Estime des autres, respect mutuel

- Capacité à se faire des amis

- Recul de la violence

- Mieux-être au niveau personnel, relationnel et professionnel !

Remarque sur la pacification de la société grâce aux règles du

savoir-être : ces règles sont-elles conventionnelles ou

naturelles ? Le dernier état de la recherche indique que les

animaux ont aussi leur code de savoir-être… pour limiter la

violence !