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LES ARTISTES ASSOCIÉS DU GRAND T Wajdi Mouawad Fruit d’une collaboration entre Wajdi Mouawad et le poète Robert Davreu, le « projet Sophocle » fédère une équipe artistique franco-québécoise autour de la création des sept tragédies de Sophocle en cinq années : Ajax, Antigone, OEdipe roi, Électre, Les Trachiniennes, Philoctète, OEdipe à Colone. Jusqu’alors intimement nourri par les textes grecs pour ses propres spectacles, Wajdi Mouawad remonte ici à la source en choisissant d’aborder les tragédies de Sophocle. « Sophocle est pour moi un poète qui a pressenti une chute profonde dans l’âme et le coeur de ses contemporains. Il y a en effet dans chaque pièce la chute d’une grandeur ; celle des Héros (Ajax et OEdipe), celle des femmes (Les Trachiniennes) et de la justice (Antigone) - qui disparaît, avalée par la vengeance (Électre). […] Ce sentiment de chute était peut-être lié à celle d’une époque qui bascule de l’enchantement au réalisme. Un réalisme conduisant dans les meilleurs cas à un monde onirique - par la beauté et la force même de l’être humain - ; dans les pires à un libéralisme débarrassé du sens des responsabilités envers l’autre, débarrassé d’éthique, débarrassé de morale - ou embarrassé d’une morale dogmatique, dure et violente envers ce qui ne lui ressemble pas. Sophocle a ressenti cette chute. Dès lors, dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, comment aborder le sens du collectif… lui est aux portes de notre continent, en Afrique, en Amérique du Sud, en Chine, mais pas en Europe ? Comment traiter cette question et donc celle du choeur grec ? » Wajdi Mouawad DES FEMMES TEXTES SOPHOCLE TRADUCTION ROBERT DAVREU MISE EN SCÈNE WAJDI MOUAWAD Avec Bertrand Cantat, Olivier Constant, Samuël Côté, Sylvie Drapeau, Bernard Falaise (en alternance avec un autre musicien), Charlotte Farcet, Raoul Fernandez, Pascal Humbert (en alternance avec un autre musicien), Patrick Le Mauff, Sara Llorca, Alexander MacSween, Véronique Nordey et Marie-Ève Perron Ce sont de grandes héroïnes qui traversent le premier opus intitulé Des femmes, composé des Trachiniennes, Antigone et Électre, portées à la scène. Entre les lois de la nature et celle des hommes, le destin de chacune de ces femmes est scellé par ses choix ; qu’il s’agisse du désespoir de Déjanire en amour, du désir de vengeance d’Électre dans sa famille, ou de la soif de justice d’Antigone au sein de la cité. ATELIERS ET OPTIONS THÉÂTRE : classes de première et terminale © Sophie Jodouin

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LES ARTISTES ASSOCIÉS DU GRAND T Wajdi Mouawad

Fruit d’une collaboration entre Wajdi Mouawad et le poète Robert Davreu, le « projet Sophocle » fédère une équipe artistique franco-québécoise autour de la création des sept tragédies de Sophocle en cinq années : Ajax, Antigone, Œdipe roi, Électre, Les Trachiniennes, Philoctète, Œdipe à Colone. Jusqu’alors intimement nourri par les textes grecs pour ses propres spectacles, Wajdi Mouawad remonte ici à la source en choisissant d’aborder les tragédies de Sophocle. « Sophocle est pour moi un poète qui a pressenti une chute profonde dans l’âme et le cœur de ses contemporains. Il y a en effet dans chaque pièce la chute d’une grandeur ; celle des Héros (Ajax et Œdipe), celle des femmes (Les Trachiniennes) et de la justice (Antigone) - qui disparaît, avalée par la vengeance (Électre). […] Ce sentiment de chute était peut-être lié à celle d’une époque qui bascule de l’enchantement au réalisme. Un réalisme conduisant dans les meilleurs cas à un monde onirique - par la beauté et la force même de l’être humain - ; dans les pires à un libéralisme débarrassé du sens des responsabilités envers l’autre, débarrassé d’éthique, débarrassé de morale - ou embarrassé d’une morale dogmatique, dure et violente envers ce qui ne lui ressemble pas. Sophocle a ressenti cette chute. Dès lors, dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, comment aborder le sens du collectif… lui est aux portes de notre continent, en Afrique, en Amérique du Sud, en Chine, mais pas en Europe ? Comment traiter cette question et donc celle du chœur grec ? »

Wajdi Mouawad

DES FEMMES TEXTES SOPHOCLE TRADUCTION ROBERT DAVREU MISE EN SCÈNE WAJDI MOUAWAD Avec Bertrand Cantat, Olivier Constant, Samuël Côté, Sylvie Drapeau, Bernard Falaise (en alternance avec un autre musicien), Charlotte Farcet, Raoul Fernandez, Pascal Humbert (en alternance avec un autre musicien), Patrick Le Mauff, Sara Llorca, Alexander MacSween, Véronique Nordey et Marie-Ève Perron

Ce sont de grandes héroïnes qui traversent le premier opus intitulé Des femmes, composé des Trachiniennes, Antigone et Électre, portées à la scène. Entre les lois de la nature et celle des hommes, le destin de chacune de ces femmes est scellé par ses choix ; qu’il s’agisse du désespoir de Déjanire en amour, du désir de vengeance d’Électre dans sa famille, ou de la soif de justice d’Antigone au sein de la cité.

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« Il s’agit ici de monter trois pièces de Sophocle. Qui est Sophocle ? Cet auteur, qui vit dans une civilisation - la base de la nôtre -, comprend rapidement une chose fondamentale : l’humanité doit traiter la question de la douleur et de la souffrance, puisqu’il n’y a que douleur et souffrance autour d’elle. Pour traiter cette question, Sophocle choisit un théâtre tragique qui met en scène les situations à travers des protagonistes : Antigone, Électre, Déjanire et le chœur, qui avec un rôle beaucoup plus humble, questionne le protagoniste sur cette question de la douleur. » Wajdi Mouawad

LA TRILOGIE LES SAMEDI 24 ET DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 2011 AU GRAN D T – GRANDE SALLE Durée : 6h30 - entractes compris

LES TRACHINIENNES LES SAMEDI 17 ET MERCREDI 21 SEPTEMBRE 2011 AU GRAN D T – GRANDE SALLE

À Trachis, Déjanire est prévenue par son fils Hyllos du retour de son époux Héraclès. Apprenant que celui-ci s’est épris d’Iole, Déjanire lui fait envoyer une tunique trempée dans le sang du centaure Nessos, censée lui garantir l’attachement d’Héraclès. Mais la tunique empoisonne Héraclès, alors en proie à d’horribles souffrances… Durée : 1h45

ÉLECTRE LES MARDI 20 ET VENDREDI 23 SEPTEMBRE 2011 AU GRAND T – GRANDE SALLE

Après l’assassinat de son père Agamemnon, Électre vit à Mycènes sous la surveillance de sa mère Clytemnestre et de l’amant de celle-ci, Égisthe, désespérée de voir son frère Oreste de retour d’exil. Afin de revenir venger son père, Oreste se fait passer pour mort. Elle aussi trompée par cette ruse, Électre envisage de se venger elle-même des meurtriers... Durée : 1h45

TEMPS DU MERCREDI 21 AU SAMEDI 24 MARS 2012 AU GRAND T – GRANDE SALLE

TEXTE ET MISE EN SCÈNE WAJDI MOUAWAD

Avec Marie-Josée Bastien, Jean-Jacqui Boutet, Véronique Côté, Gérald Gagnon, Linda Laplante, Anne-Marie Olivier, Valeriy Pankov et Isabelle Roy

« Un artiste est un scarabée qui trouve, dans les e xcréments mêmes de la société, les aliments nécessa ires pour produire les œuvres qui fascinent et boulevers ent ses semblables. L’artiste […] se nourrit de la merde

du monde pour lequel il œuvre, et de cette nourritu re abjecte il parvient, parfois, à faire jaillir la beauté. » Wajdi Mouawad

Deux frères et une sœur se retrouvent après de longues années pour liquider la succession de leur père mourant. C’est l’hiver, dans la ville minière de Fermont (au Québec), à la frontière du Labrador, où les températures peuvent descendre jusqu’à – 60°. Pour lutter contre la violence des vents, un mur écran a été construit. C’est là que vivent les habitants de Fermont, dont la plupart sont employés par la compagnie qui gère la mine de fer.

Entre l’intérieur de la maison, où a lieu la rencontre des frères et sœur et l’extérieur, où une horde de rats envahit les rues, quelque chose va sourdre. Comme une blessure mortelle et ancienne, à laquelle les enfants vont devoir se confronter pour retrouver, peut-être, une sensation de légèreté...

Durée : environ 1h45

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Aurélien Bory GÉOMÉTRIE DE CAOUTCHOUC DU MARDI 11 AU DIMANCHE 16 OCTOBRE 2011 AU GRAND T - CHAPITEAU

PAR LA COMPAGNIE 111 Avec Olivier Alenda, Mathieu Bleton, Raphaëlle Boitel, Olivier Boyer, Sarah Cosset, Nicolas Lourdelle, Marlène Rostaing et Yingchun Yu

« L’idée est de présenter un contenant qui est lui-même contenu, cela en mettant en perspective les notions de vide et de remplissage. Quand on réfléchit à l’espace, la question du vide est toujours très importante. D’ailleurs, je me suis toujours dit que l’art est peut-être cette activité qui vise à créer du vide pour que le spectateur puisse remplir ce vide avec son imaginaire. » Aurélien Bory Comme dans tous les spectacles d’Aurélien Bory, le point de départ de Géométrie de caoutchouc est l’espace. Un espace connoté, qui touche d’une façon ou d’une autre à l’histoire de chacun d’entre nous : le chapiteau. Cet espace, le créateur le détourne afin de nous surprendre, de susciter notre curiosité et notre imaginaire. C’est donc tout simplement un lieu que Géométrie de caoutchouc nous propose de découvrir : un chapiteau carré au centre duquel est disposé sa réplique, en plus petit. Sur des gradins disposés face aux quatre côtés de ce chapiteau de taille réduite, les spectateurs assistent à sa transformation en véritable sculpture théâtrale. Une sculpture qui s’affaisse, qui s’élève dans les airs, qui dialogue avec les contorsions et les mises en jeu physiques de huit acteurs-circassiens… Tout cela rejoint l’étrange beauté d’une poésie de la fragilité et de l’incertain. Aurélien Bory a présenté Les Sept Planches de la ruse au Grand T en 2008. Durée : environ 1h30 (spectacle en création)

STAGE « ACCOMPAGNER LES COLLÉGIENS ET LES LYCÉENS A U THÉÂTRE » AUTOUR D’A. BORY LES 5 ET 6 OCTOBRE AU GRAND T

SANS OBJET DU MARDI 10 AU SAMEDI 14 JANVIER 2012 AU GRAND T – GRANDE SALLE PAR LA COMPAGNIE 111 Avec Olivier Alenda et Olivier Boyer « L’art ne progresse pas, n’est pas performant, ne se mesure pas, ne prouve rien. » Aurélien Bory

À l’origine de Sans objet , la volonté de placer sur une scène un robot indus triel. Il s’agit du premier robot introduit chez les hommes, une sorte de point de dé part de cette nouvelle relation. Il a dans l’indust rie une fonction déterminée. Sur scène, il la perd et devie nt « sans objet », inutile... Il devient le récepta cle, le miroir de nos projections.

« […] Sous la bâche, le robot high-tech - ultra-moderne, archi précis, dernier modèle de ces machines qui dans un souffle assemblent des pans de voitures au millimètre près - grogne telle une bête sauvage. Il tremble, tressaille, puis déploie son immense carcasse de monstre hybride - mi-dinosaure, mi-humanoïde - et se saisit des danseurs qui tentaient de l'apprivoiser. » La Terrasse, février 2010 « Deux humains et un robot ? La troublante sensualité avec laquelle Bory utilise, humanise ce dernier prouve que les choses ne sont pas si simples... Vous le comprendrez en voyant l'étrange « chose » vous fixer, droit dans les deux ! […] Une chose est sûre: sacré coup de poing de beauté� que le travail du faiseur d'images qu'est Aurélien Bory ! »

Concert classique, février 2010

Durée : 1h10

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LES COMPAGNONS ARTISTIQUES Patrick Pineau et la Compagnie Pipo LE SUICIDÉ DU MERCREDI 7 AU SAMEDI 17 MARS 2012 AU GRAND T – G RANDE SALLE TEXTE NICOLAÏ ERDMAN TRADUCTION ANDRÉ MARKOWICZ MISE EN SCÈNE PATRICK PINEAU PAR LA COMPAGNIE PIPO Avec Anne Alvaro, Louis Beyler, Nicolas Bonnefoy, Hervé Briaux, David Bursztein, Catalina Carrio Fernandez, Laurence Cordier, Nicolas Daussy, Jérôme Derre, Nicolas Gerbaud, Aline Le Berre, Manuel Le Lièvre, Laurent Manzoni, Babacar M’Baye Fall, Sylvie Orcier et Laurent Fouquet, Renaud Léon, Charlotte Merlin

« À la noirceur de Gogol, au grotesque de Soukhovo- Kobyline, Erdman ajoute une composante nouvelle : la précipitation. Les per sonnages tombent, se relèvent, courent, se bousculent, retombent, trembl ent, et n’arrêtent pas de trépigner. La vitesse, chez Erdman, tient dans une nouveauté terrorisante : la force d’un point qui n’est jamais final, mais qu’on croit final à chaque phrase. » André Markowicz, septembre 2010

Un homme réveille sa femme en pleine nuit parce qu’il a envie de saucisson. Le couple se dispute et le propos très vite s’emballe – est-ce que c’est une vie, ça ? – au point que notre homme, Sémione, en arrive à prononcer des paroles définitives : « si c’est comme ça, alors je vais disparaître ». Sa femme, affolée, appelle à l’aide un voisin…

« La question centrale de cette pièce drôlissime est la même, au fond, que celle du Hamlet de Shakespeare : « être ou ne pas être », question métaphysique par excellence, question grave et profonde s’il en est, question qui est celle du sens de la vie et qui, si la pensée s’y arrête, pose le problème de l’existence de Dieu, de l’immortalité de l’âme, de la valeur de l’existence humaine, de la mort comme impensable. » Magali Rigaill, philosophe

Durée : environ 2h15 (spectacle en création)

Opéra Pagaï HIGH DOLLS DU MARDI 15 AU VENDREDI 18 NOVEMBRE 2011, LES DIMAN CHES 5, MARDI 7 ET JEUDI 9 FÉVRIER 2012 EN LOIRE-AT LANTIQUE DU LUNDI 23 AU VENDREDI 27 AVRIL 2012 AU GRAND T – GRANDE SALLE PAR L’OPÉRA PAGAÏ Avec Sophie Cathelot, Benoît Chesnel, Sébastien Genebes et Philippe Ruffini « Est-il possible d’admirer un groupe qui n’existe pas ? Peut-on être factice et populaire à la fois ? Oui. Nous en voyons des exemples partout, mais ici, nous le f aisons en toute complicité et transparence » Les High Dolls C’est un vrai concert de rock, avec un vrai Power Trio et de vraies chansons, écrites et interprétées par les mythiques High Dolls : un groupe de trois sales gosses d’une dizaine d’années chacun qui se sont emparés de l’anticonformisme du rock pour exprimer leur point de vue de gamins sur le monde. « Dans ce spectacle-concert qui détricote le star-system, les vrais artistes ne sont pas qui l'on croit. Puck, Jack et Judy sont en réalité animés par trois interprètes de l'ombre. Respectivement, Sébastien, Benoît et Sophie. Glissant leurs mains et pieds dans ceux de leurs personnages, les trois artistes assis sur des chaises à roulettes pour mieux glisser sur la scène, savent se faire oublier pour laisser toute la lumière aux marionnettes. »

La Dépêche, janvier 2011 Durée : 1h15

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Didier Ruiz UNE BÉRÉNICE DU LUNDI 16 AU JEUDI 19 JANVIER 2012 AU GRAND T - L A CHAPELLE

TEXTE JEAN RACINE MISE EN SCÈNE DIDIER RUIZ Avec Serpentine Teyssier

Une Bérénice, pour le metteur en scène Didier Ruiz, c’est un « portrait de femme, concrète et forte, une femme sous influence. Abandonnée et désaimée, elle quitte la scène de l’amour pour nous rejouer son histoire, repasser dans les traces, raconter une fois encore la même scène… seule, avec le recul mais aussi le trouble de la répétition, la confusion des sentiments. Reine déchue, elle nous apparait comme une effigie de la femme trompée mais aussi de la femme renaissante et combattante, toujours digne, jamais compromise, éternelle et universelle. » Cette version resserrée de Bérénice est interprétée par une seule comédienne, Serpentine Teyssier, qui incarne en effet non seule ment le rôle de la reine de Palestine, mais également ceux de Titus (homme aimé qui l’abandonne pour conserver son titre d’empereur romain) et d’Antioch us (meilleur ami de Titus qui aime Bérénice en secret).

Durée : environ 1h15 (spectacle en création)

LES GRANDS METTEURS EN SCÈNE NATIONAUX LE MARDI À MONOPRIX DU JEUDI 6 AU DIMANCHE 9 OCTOBRE 2011 AU GRAND T – GRANDE SALLE

TEXTE EMMANUEL DARLEY MISE EN SCÈNE MICHEL DIDYM PAR LA COMPAGNIE BOOMERANG Avec Jean-Claude Dreyfus et Philippe Thibault (musique)

« D’un verbe acerbe, Marie-Pierre témoigne de l’exclusion dont elle est victime et dénonce l’injustice de son sort. En vain, tente-t-elle de raisonner son père : ne devrait-il pas s’y faire, maintenant ? Et la tenir pour ce qu’elle est vraiment, depuis qu’elle est « telle quelle » ! »

Olivier Goetzin, Théâtre de la Manufacture, CDN de Lorraine-Nancy Le Mardi à Monoprix raconte la journée ordinaire d’une femme extraordinaire. Tous les mardis, Marie-Pierre rend visite à son père. Elle prépare son repas, fait sa lessive, l’accompagne au supermarché… Pour autant, ce rendez-vous hebdomadaire ne se passe pas très bien. Le vieil homme, que la mort de sa femme et la solitude ont aigri, a mauvais caractère. Surtout, il refuse l’irréversible : la transformation physique de son enfant qui répondait, jadis, au nom de… Jean-Pierre.

Emmanuel Darley a su trouver un ton extrêmement jus te pour décrire une situation qui ressemble à celle connue, aujourd’hui, par la plupart des transsexuels. Réaliste, sans êtr e trivial, son texte est à la fois concret et poétique.

Durée : 1h15

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LES CRIMINELS LES JEUDI 1ER ET VENDREDI 2 DÉCEMBRE 2011 AU GRAND T – GRANDE SA LLE TEXTE FERDINAND BRUCKNER MISE EN SCÈNE RICHARD BRUNEL Avec Cécile Bournay, Angélique Clairand, Mathieu Genet, Sava Lolov, Murielle Colvez, Valérie Larroque, Damien Houssier, Yannick Choirat et Claude Duparfait (distribution en cours)

La vie et le destin des occupants d’un immeuble sont offerts aux yeux des spectateurs, comme si la façade était soudain devenue transparente. Se dévoile alors l’intimité d’une microsociété structurée hiérarchiquement mais unifiée par les mêmes désirs, les mêmes aspirations et surtout par deux centres d’intérêt identiques : le sexe et l’argent. Derrière un vernis social qui s’écaille facilement, on découvre les mêmes médiocrités, les mêmes lâchetés. Elles conduisent à la transgression de la loi et à la criminalité sous des formes variées : atteinte aux mœurs, vol, crime… Selon un principe habilement dissimulé, comme une formule mathématique qui resterait infiniment mystérieuse, les appartements sont successivement éclairés, révélant ainsi, à chaque fois, un bout de destin. Le spectateur, voyeur et enquêteur, est conduit d’histoire en histoire, il écoute des fables, imagine les chaînons manquants, construit un puzzle dont il manquerait quelques pièces. Il a les cartes en main pour juger les culpabilités mais aussi pour juger l’action de la justice face aux coupables. Pour Richard Brunel, mettre en scène la justice, c’ est renvoyer à l’essence du théâtre. C’est aussi ra ppeler que la justice suspend une épée de Damoclès sur cha que individu car tous, aujourd’hui, peuvent franchi r la limite entre l’acceptable et l’illicite ou bien se trouver embarqués dans une machine à broyer proprem ent kafkaïenne. Richard Brunel, comédien et metteur en scène, est actuellement directeur de la Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche. Il met régulièrement en scène des opéras et a eu l’occasion de présenter dernièrement à Nantes L’Élixir d’amour de G. Donizetti. Durée : 3h10 ROMÉO ET JULIETTE DU MARDI 17 AU JEUDI 26 JANVIER 2012 AU GRAND T – G RANDE SALLE

TEXTE WILLIAM SHAKESPEARE MISE EN SCÈNE OLIVIER PY Avec Olivier Balazuc, Camille Cobbi, Matthieu Dessertine, Matthieu Elfassi, Philippe Girard, Frédéric Giroutru, Mireille Herbstmeyer, Barthélémy Meridjen

« Roméo et Juliette a la clarté lyrique d’un envol – ou d’un saut dans le vide. Les amants s’y rejoignent à jamais, nouant à tout jamais leur lien en ce seul point où le monde n’a plus prise sur eux : là où la jeunesse brisée ne vieillira plus. « Un éclair avant la mort » : pour rendre sensible la vitesse de ces vies consumées passant de l’enfance à la mort en quelques jours, le metteur en scène a fait le pari de la concentration et de la simplicité. » Daniel Loayza, Un éclair avant la mort

Olivier Py vient à Shakespeare sans idées préconçues. Après avoir mis en scène, aux Pays-Bas, le Roméo et Juliette de Gounod dirigé par Marc Minkowski, il revient au texte original pour explorer une autre facette de la pièce. Une intuition s’est imposée à lui : s’ils s’aiment, ces deux amants sublimes, c’est parce que leur amour est impossible. Ce n’est pas malgré le monde, la société, les préjugés, l’hostilité entre leurs deux familles ou leurs propres penchants qu’éclate le coup de foudre : c’est bien plutôt à cause de tous ces obstacles. C’est la liberté inaugurale et sauvage, bien plus que la fatalité d’une course à l’abîme, qui a retenu l’attention d’Olivier Py : chaque amant est pour l’autre une porte sur l’infini.

Olivier Py dirige l'Odéon-Théâtre de l'Europe depui s le 1 er mars 2007. Lauréat de la Fondation Beaumarchais et boursier du Centre Nat ional du Livre, il s'est vu décerner le Prix Nouveau Talent Théâtre/SACD (1996) ainsi que le Prix Jeune Théâtre de l'Académie Française (2002).

Durée : environ 3h (spectacle en création)

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LA NUIT JUSTE AVANT LES FORÊTS LES SAMEDI 28 ET DIMANCHE 29 JANVIER 2012 AU GRAND T - GRANDE SALLE

TEXTE BERNARD-MARIE KOLTÈS MISE EN SCÈNE PATRICE CHÉREAU ET THIERRY THIEÛ NIANG Avec Romain Duris

« Un homme qui tente de retenir par tous les mots qu’il peut trouver un inconnu qu’il a abordé au coin de la rue, un soir où il est seul. Il lui parle de son univers. Une banlieue où il pleut, où l’on est étranger, où l’on ne travaille plus. Un monde nocturne qu’il traverse, pour fuir, sans se retourner. Il lui parle de tout et de l’amour comme on ne peut jamais en parler, sauf à un inconnu comme celui-là, un enfant peut-être, silencieux, immobile. » Bernard-Marie Koltès Un texte flamboyant, écrit à l’âge de 28 ans, qui contient en son sein toutes les grandes thématiques de l’œuvre de Bernard-Marie Koltès : la quête d’amour, le rapport à l’étranger, la solitude, l’exclusion…

Aujourd’hui, dans la mise en scène de Patrice Chére au et Thierry Thieû Niang, cet « homme qui parle » est incarné par Romain Duris. Seul sur scène, il signe une performance terrienne, charnelle, pleine de fer veur et d’intensité. « Patrice Chéreau étire judicieusement le temps du spectacle pour donner le temps à l’acteur de dire ce texte qu’on a pensé parfois plus efficace de brailler d’une traite comme un cri salvateur. On est suspendu aux lèvres de l’acteur qui, avec un calme presque dérangeant, sans brutalité, livre le texte minutieusement découpé. Sa mise en scène laisse entendre l’insoluble solitude de l’être, son déchirant appel à l’autre, cette demande d’amour qui ne trouve pas de réponse, la vanité des mots et la mort qui paraît. »

Toute la culture, décembre 2010 Durée : 1h30

MA CHAMBRE FROIDE DU LUNDI 6 AU VENDREDI 10 FÉVRIER 2012 AU GRAND T – GRANDE SALLE

TEXTE ET MISE EN SCÈNE JOËL POMMERAT PAR LA COMPAGNIE LOUIS BROUILLARD Avec Jacob Ahrend, Saadia Bentaïeb, Agnès Berthon, Lionel Codino, Serge Larivière, Frédéric Laurent, Ruth Olaizola, Marie Piemontese et Dominique Tack « En grand artiste, Joël Pommerat sait tenir les rê nes de son propos. Ma chambre froide est un spectacle d’une virtuosité géniale […]. Découpées en séquence s, comme au cinéma, les scènes s’enchaînent d’une manière hypnotisante. On a l’impression qu’elles so rtent directement du cerveau du metteur en scène, e t qu’un tour de magie les rend concrètes sur la piste . Elles peuvent aller du trivial au fantasmagorique , sans jamais rien perdre de leur beauté stupéfiante, tail lée dans le noir et blanc et traversée d’éclats fou droyants de lumière. »

Le Monde, mars 2011 Avec Ma chambre froide, Joël Pommerat semble avoir voulu puiser ses forces théâtrales dans le rythme et la forme d'un feuilleton qui réserve une large place au rire. Nous découvrons dans sa vie quotidienne une jeune femme simple, exploitée sans vergogne. Mais jamais Estelle ne se plaint – pas même de Blocq, pourtant détesté de tous. Elle est en effet certaine : seules les idées du patron sont mauvaises, et s'il pouvait voir en quoi il se trompe, il serait transformé… Ainsi démarre une aventure ponctuée d'hommages discrets tantôt à Brecht, tantôt à Shakespeare. Mais l'art avec lequel Pommerat entrelace les fils de son récit, aiguisant l'un par l'autre suspense et humanité, n’appartient décidément qu’à lui. Durée : 2h15

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TARTUFFE DU LUNDI 27 FÉVRIER AU VENDREDI 2 MARS 2012 AU GRAN D T – GRANDE SALLE

DE MOLIÈRE MISE EN SCÈNE ÉRIC LACASCADE Avec Jérôme Bidaux, David Botbol, Arnaud Chéron, Simon Gauchet, Christophe Grégoire, Stéphane E. Jais, Norah Krief, Éric Lacascade, Daria Lippi, Millaray Lobos et Laure Werkmann

C’est une première, pour Éric Lascacade, que de travailler Molière : « […] J’étais attiré par la discipline des alexandrins, par le caractère très tranché des personnages et des situations, et par ces scènes tellement connues, tellement étudiées, sanctifiées par tous mes professeurs de français… et c’est ainsi que le Tartuffe m’est apparu tant comme une évidence que comme un défi. […] Les grandes œuvres ont un pouvoir d’attraction sur qui les joue et qui les regarde. Elles nous constituent, elles nous survivront, dépassant toutes époques, mystérieuses et insaisissables, tout en dégageant pourtant une grande impression de réel. La grande œuvre est irréductible et fascinante. Et ce qui affleure dans le Tartuffe – les tensions familiales, les familles décomposées, recomposées, le désir, la passion, l’hypocrisie, le jeu et la manipulation – nous parvient immédiatement, « ça » nous parle. Et le rire que génère la pièce est non seulement de toutes époques, mais également de tous âges. »

Directeur du Centre Dramatique National de Caen de 1997 à 2007, Éric Lacascade défend un théâtre d’art exigeant et popul aire. Il fut remarqué lors du festival d’Avignon en 2000 par sa création d’une trilogie de Tchekhov : Ivanov, La Mouette et Cercle de famille pour trois sœurs .

Durée : 2h30

LA CRÉATION RÉGIONALE HORIZØNE DU LUNDI 26 SEPTEMBRE AU SAMEDI 1ER OCTOBRE 2011 AU PARC DE PROCÉ

PAR LE GROUPE ZUR / ANGERS Avec Aurore Baudoin, David Boidin, Évelyne Caillet, Stefano Canapa, Laure Chartier, Raphaël Dalaine, Matthieu Delaunay, Nico Gallard, Olivier Guillemain, Loredana lanciano, Flop Lefebvre, Jérôme Lubin, Jean-François Orillon, Lelia Serra et Yoana Urruzola

Du parc de Procé, nous connaissons les arbres plusieurs fois centenaires, le manoir, les pelouses, les massifs de fleurs plantés le long du ruisseau de la Chézine… Et si nous découvrions cet endroit de promenade à l’heure où ses grilles sont habituellement fermées ? Telle est l’invitation lancée par le collectif angevin ZUR à l’occasion d’une déambulation poétique, une déambulation au cours de laquelle chacun sera amené à découvrir l’inconnu que d’ordinaire il ne voit pas.

« Découvrir un nouveau paysage-monde dans le quotidien, ouvrir les points de fuite en avant. Voir l’inconnu qui a été toujours là, caché à notre regard hâtif. Trouver l’intrus dans notre regard obtus. L’opportun intrus. Le paysage, pour voir loin, au loin et pouvoir encore y aller. Découvrir les détails inconnus, les objets incongrus, les dimensions surprenantes, les faces cachées, le petit énorme, le grand minuscule. Gulliver abandonné à la contemplation, pas endormi. Nous travaillons en profondeur dans le temps, en utilisant un paysage-lisière, pour conduire le public, pas à pas, dans le détail de l’horizon. »

Groupe ZUR « HorizØne-km 0 de la compagnie ZUR joue sur les il lusions d’optique, les jeux de miroir, avec une int ensité que souligne la tombée de la nuit, comme autant de fenêtres ouvertes sur des réminiscences du passé et sur la beauté des choses révélées. Et si la nuit et la ville n’étaient qu’une Page blanche offerte à l’ima gination ? […] Un grand échafaudage découpé en neuf toiles ten dues, des dizaines et des dizaines de pinceaux, rouleaux et autres outils, 300 kg de peinture, 2 58 9 notes de musique, une mise en scène au millimètre et un talent sans commune mesure suffisent à six graphist es-chanteurs-danseurs pour décliner toute la palett e de leurs arts. »

L’Humanité, juillet 2010 Durée : 1h30

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LOOKING FOR HENRY KISSINGER DU LUNDI 3 AU VENDREDI 7 OCTOBRE 2011 AU GRAND T – LA CHAPELLE

TEXTE ET INTERPRÉTATION JUAN PABLO MIÑO MISE EN SCÈNE AURÉLIA DELESCLUSE, AMANDINE DOLÉ ET JUAN PABLO MIÑO « […] le comédien Juan Pablo Miño, impressionnant de justesse, endosse tour à tour le rôle de Nixon, ou encore Helms le directeur de la CIA sans oublier d'interpréter un panel d'extraits télévisés plus hilarants et piquants les uns que les autres. Servie par un texte qui mêle chanson, extraits de discours de Kissinger et réflexion sur notre passivité face au monde, la pièce est équilibrée à tous les niveaux. Durée, mise en scène d'une belle sobriété et lumières ont conquis le public qui rit et grince des dents tour à tour. »

Ouest France, avril 2010 Tous deux se prénomment Henry. C’est sans doute leur seul point commun. Car, contrairement à Henry Kissinger, Henry Regnissik n’est pas célèbre. C’est juste un homme solitaire qui a du mal à trouver les réponses aux nombreuses questions qu’il se pose. Ce sont ces deux Henry que Juan Pablo Miño – l’un d es membres du collectif nantais Extra Muros – incarne à tour de rôle dans Looking for Henry Kissinger . D’un côté, l’exercice en toute impunité du pouvoir ; de l’autre, l’impuissan ce consciente des gouvernés. Un face à face plein de poésie et d’ ironie, ponctué de contrepoints musicaux.

Durée : 1h

L'INATTENDU DU LUNDI 17 AU VENDREDI 21 OCTOBRE 2011 AU GRAND T - LA CHAPELLE

TEXTE FABRICE MELQUIOT MISE EN SCÈNE FRANÇOIS PARMENTIER Avec Claudine Bonhommeau, Mathieu Pichon et Franck Thomelet

« Visions fantasmatiques et bouffées de réel, le spectacle s’impose d’autant plus fortement que François Parmentier crée autour des mots une gangue d’images […] et fait accompagner le voyage scénique par deux musiciens. Le compositeur Luc Saint Loubert Bié, lointain cousin de Muddy Waters, réinvente les sons du vieux sud américain. Mais le cœur de la réussite, c’est l’interprétation de Claudine Bonhommeau, à la lisière parfois du parler-chanter. En chemise de coton et jean, un petit air de Jodie Foster, elle impose sa partition avec une force délicate. Sans sentimentalisme. Emotions justes, ruptures subtiles. Elle a la présence qui fait une comédienne ! »

Journal du NTA, hiver-printemps 2011

Dans les bayous. En Louisiane. Une femme seule dans sa chambre évoque son amant disparu. Elle s’appelle Liane.

Premier volet d’une trilogie de monologues que le m etteur en scène nantais François Parmentier souhait e consacrer à des figures de femmes, L’Inattendu nous parle d’une quête de soi à travers l’absence de l’autre. Pour mettre en scène ce pèlerinage intime, François Parmentier a créé un langage scénique où la parole , la musique et les images se répondent. Où le théâtre e st envisagé comme la rencontre entre les arts. Durée : 1h20

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VORTEX DU MARDI 24 AU SAMEDI 28 AVRIL 2012 AU TU-NANTES

DU MERCREDI 2 AU SAMEDI 5 MAI 2012 AU GRAND T - GRA NDE SALLE

DIRECTION ARTISTIQUE ET CONCEPTION SCÉNOGRAPHIQUE PHIA MÉNARD (DITE PHILIPPE MÉNARD) Après avoir exploré le rapport à la glace dans PPP (spectacle présenté au Grand T en 2009), l’artiste-performeuse Philippe Ménard creuse la question du vent et de ses influences sur nos actes. Comment jongler l’impalpable ? Comment saisir l’invisible ? Comment utiliser son incroyable pouvoir de transformation ? Alors que L’après-midi d’un foehn apporte une réponse ludique et féerique à ces questions, Vortex nous transporte jusqu’à des zones beaucoup plus dangereuses. A travers un cyclone devenu menaçant, Philippe Ménard mène en effet un combat ubuesque pour ne pas être domptée par les courants et frôler les ruptures. Au moyen d’objets rendus hors de contrôle, l’artist e se confronte aux frontières de la résistance et d e l’abandon, suivant pour cela la ligne directrice de toutes ses créations : aller au sujet de manière r adicale, s’interdire tout didactisme pour garantir la libert é d’imaginaire des spectateurs. Durée : environ 50 minutes (spectacle en création)

UN AUTRE THÉÂTRE ROSA LA ROUGE LES MERCREDI 9 ET JEUDI 10 NOVEMBRE 2011 AU GRAND T – GRANDE SALLE

UN SPECTACLE DE CLAIRE DITERZI ET MARCIAL DI FONZO BO IMAGES PATRICK VOLVE Avec Claire Diterzi, Etienne Bonhomme, Baptiste Germser et Cédric Chatelain

Rosa la rouge, c’est une femme d’ici et de maintenant, « qui n’a pas peur et qui veut tout ». Elle n’a peur ni de la bêtise, ni de la violence extrême de la société actuelle qui assigne à chacun sa place. Elle n’a pas peur de vouloir TOUT, l’intime et le collectif, l’amour et la rage, la foule des villes, la masse et la solitude de la nature, les oiseaux et les ciels. La voix limpide et sensuelle de Claire Diterzi, son humour, la finesse, la vigueur, le rythme de sa musique, c’est la vie qui affirme : on peut inventer un autre monde, on peut faire exister au présent un monde différent, ouvert et multiple, par la révolution et par l’art. Rosa la rouge est née de la rencontre entre Claire Diterzi et Ma rcial di Fonzo Bo, de leur admiration réciproque et de leur désir de travailler ensemble. Au départ : la figure de Rosa Luxembourg, militante co smopolite née en Pologne, dirigeante révolutionnaire, femme amoureuse, écriva in, orateur, antimilitariste radicale, fondatrice de la ligue Spartakus et du Pa rti communiste allemand, qui passa des années en prison et fut assassinée sa uvagement.

Durée : 1h20

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LA CONFUSION LES MERCREDI 9 ET JEUDI 10 NOVEMBRE 2011 AU GRAND T - LA CHAPELLE

AUTEUR MARIE NIMIER MISE EN SCÈNE KARELLE PRUGNAUD

C’est l’histoire - le temps de faire tourner une machine à sécher le linge - d’une situation qui se dégrade. D’une longue absence. D’un frère et d’une sœur qui ne sont ni frère, ni sœur, ni mais, ni amants, ou tout cela à la fois. C’est l’histoire d’un amour bénin qui s’aggrave avec le temps… Davantage connnue pour ses romans (Sirène, Prix de l’Académie Française et de la Société des Gens de Lettres en 1985 ; La Reine du silence, Prix Médicis 2004…) que pour ses œuvres dramatiques, Marie Nimier collabore pourtant depuis de nombreuses années avec divers artistes de la scène. Parmi eux, la remuante Karelle Prugnaud, avec laquelle l’écrivaine a signé une série de performances réalisées dans un parking souterrain, un sous-sol de grand magasin, une halle aux poissons…

Cette saison, pour la création au théâtre de La Confusion , la jeune metteure en scène met une nouvelle fois son tempérament « sexy-pop » au service de l’univer s très littéraire de Marie Nimier. Un mélange de ge nres qui devrait, comme par le passé, faire de belles va gues… Durée : environ 1h30 (spectacle en création)

SINGULARITÉS ORDINAIRES LE JEUDI 17 ET LE VENDREDI 18 NOVEMBRE 2011 AU GRAN D T – GRANDE SALLE ÉCRITURE, MISE EN SCÈNE ET MUSIQUE CHRISTOPHE RULHES PAR LE GdRA Avec Christophe Rulhes, Julien Cassier et Sébastien Barrier Singularités Ordinaires met en scène trois récits de vie. Arthur Genibre, 86 ans, habite en France dans le Quercy rural. Wilfride Piollet, 64 ans, est danseuse étoile retraitée de l’Opéra de Paris. Michèle Eclou-Natey, 41 ans, femme d’origine algéro-togolaise éduquée par une famille italo-arménienne à Marseille, passe son temps dans un bar où tout laisse à penser qu’elle est malvenue. Ces trois personnes, entre exceptionnel et ordinaire, vocation et bricolage biographique, prennent place et parviennent à se raconter, malgré des situations parfois très difficiles et conflictuelles.

Partagés entre fragilité et capacité de l’être, Arthur, Wilfride et Michèle tiennent debout. Passeurs de ces trois histoires de vies, Christophe Rulhes, Julien Cassier et Sébastien Barrier confrontent leurs techniques mutuelles, en mouvement, en musique et en verbe. Un dialogue multiple qui mêle images documentaires projetées et acteurs au plateau : chorégraphies, acrobaties, textes et chants ponctuent, développent, déclinent et questionnent les témoignages d’Arthur, Wilfride et Michèle. Les protagonistes, filmés ou « in vivo », créent une improbable rencontre, une ode relativiste, un spectacle narratif sur nos appartenances.

« Il y a des actions, des objets, des danses, des p ortraits, des histoires, des familles, des musiques , des voyages, des acrobaties et contorsions, des gens. P our un théâtre adressé à tout un chacun, se voulant ludique, anthropologique, ouvert dans ses processus et ses actions diverses, formant une discipline di ffuse et rigoureuse à la fois. Pour un théâtre dont le fo ndement sensible est la personne avec ses émotions, ses chutes et ses grandeurs. »

Christophe Rulhes

Durée : 1h15

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LA LOI DU MARCHEUR DU MARDI 13 AU JEUDI 15 MARS 2012 AU TU-NANTES

TEXTE ET INTERPRÉTATION NICOLAS BOUCHAUD MISE EN SCÈNE ÉRIC DIDRY

On connaît surtout Nicolas Bouchaud pour être l’int erprète fétiche du metteur en scène Jean-François Sivadier. C’est d’ailleurs a u sein d’une mise en scène de ce dernier que nous avons pu l’applaudir, en 200 9, dans le rôle principal de La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau. La Loi du marcheur (Entretien avec Serge Daney) révèle une toute autre facette du comédien. Passionné de cinéma, Nicolas Bouchaud a souhaité rendre hommage à Serge Daney (1944-1992), critique légendaire des Cahiers du cinéma et de Libération. Il le fait à travers un montage de confessions au sein desquelles Daney témoigne de ce que « voir des films » lui a offert du monde. Petite touche par petite touche, Nicolas Bouchaud compose un portrait « d’homme spectateur » terriblement touchant. Un portrait qui, çà et là, laisse s’envoler des éclats de drôlerie, de nostalgie, de ferveur, d’intelligence… Avec, pour fil conducteur, des extraits de Rio Bravo, de Howard Hawks, premier film à propos duquel Serge Daney publia un article. Durée : 1h55

LA CRÉATION INTERNATIONALE THE SOUND OF SILENCE DU MERCREDI 7 AU VENDREDI 9 DÉCEMBRE 2011 AU GRAND T – GRANDE SALLE MISE EN SCÈNE ALVIS HERMANIS / LETTONIE Avec Guna ZariĦa, Sandra Zvīgule, Inga AlsiĦa, Liena Šmukste, Iveta Pole, Regīna Razuma, Jana Čicžele, Gatis Gāga, Kaspars ZnotiĦš, Edgars Samītis, Ivars Krasts, Varis PiĦėis, Ăirts Krūminš et Andris Keišs

« Un théâtre fascinant, perspicace, peignant précisément les gens et leur époque : non pas dans leur contexte historique, mais dans leur dimension humaine, sur une tonalité émotionnelle. »

Inese Lusina, novembre 2007

Nous sommes en 1966 et le duo américain Simon et Garfunkel signe The Sound of Silence, deuxième album gorgé de mélodies somptueuses. À partir de cette trame musicale, entre nostalgie et vérité, Alvis Hermanis raconte un autre temps, une mémoire partagée. Comme un écho à Long Life, où il contait le quotidien de retraités dans un appartement communautaire de Riga (accueilli au TU en 2008), The Sound of Silence reprend le fil de l’histoire, c’est à dire ces mêmes héros modestes, quarante ans plus tôt. On rêvait alors d’un bonheur collectif marqué du sceau d’une utopie. Un âge d’or que le théâtre d’Hermanis raconte, non sans distance : The Sound of Silence, bien que sans paroles, fait pourtant entendre sa petite musique, entre humour et désenchantement. Salué comme une réussite dès ses premières représentations, The Sound of Silence touche en plein cœur par son langage universel. Un théâtre à vif. Et à vivre.

Originaire de Lettonie, Alvis Hermanis a grandi ent re deux mondes, celui finissant de l’empire soviéti que puis celui de l’Union Européenne. Aujourd’hui directeur du Théâtre de Riga, il se fait remarquer par un thé âtre, souvent sans paroles, toujours au plus près des act eurs. Il est aujourd’hui l’un des metteurs en scène les plus innovants de la scène théâtrale lettonne.

Durée : 3h15

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WUNDERKAMMER DU MERCREDI 28 MARS AU DIMANCHE 1ER AVRIL 2012 AU G RAND T – GRANDE SALLE MISE EN SCÈNE YARON LIFSCHITZ PAR LA COMPAGNIE CIRCA / AUSTRALIE Avec Freyja Edney, Darcy Grant, Scott Grove, Emma McGovern, Jesse Scott, Emma Serjeant et Lewis West (distribution sous réserve) Une diva serre un anneau minuscule, des ballons disparaissent étrangement, des hommes se tiennent les uns aux autres tandis que des cordes les soulèvent, des cerceaux tournent et des corps volent, s’écrasent, chutent et se balancent… Musique, chanson, lumière et danse se mêlent dans cet exquis cabaret des sens où humour et beauté se bousculent.

Circa revient avec un cocktail de nouveau cirque, de cabaret et de vaudeville à couper le souffle. Contrôle et abandon, dextérité et humour, lyrisme et anarchie sont mêlés à une fugue sinueuse d’une profonde beauté. La Compagnie Circa, mondialement reconnue pour créer de nouveaux chemins d’expérimentation circassiens, combine des exploits physiques à une sensibilité poétique, drôle et explosive, pleine de surprises. Durée : 1h15

LE CŒUR DES ENFANTS LÉOPARDS DU MERCREDI 9 AU VENDREDI 11 MAI 2012 AU GRAND T - LA CHAPELLE

TEXTE WILFRIED N'SONDÉ MISE EN SCÈNE DIEUDONNÉ NIANGOUNA / CONGO Avec Criss Niangouna

« Des pages, à la fois très dures, et pourtant très belles sur la douleur, la solitude et le désespoir s'enchaînent en un long cri. Libérés, les mots se déversent et toute la vie, toutes les préoccupations du prévenu, français d'origine africaine, défilent. […]. Héritier de deux cultures qui s'ignorent, l'accusé les renvoie dos à dos. Le langage et ses vertus magiques, ou encore les esprits des ancêtres ne lui sont pas d'un grand secours. Le rationalisme des anciens colons est stérile. Qui est-il au milieu de ce chaos culturel ? […] »

Le Matricule des anges, Mai 2007

Adapté du premier roman de Wilfried N’Sondé - musicien et écrivain d’origine congolaise qui, après avoir grandi en région parisienne, a émigré à Berlin - Le Cœur des enfants léopards est le récit d’une vie qui bascule en quelques heures dans le drame. Du fond d’une cellule où il est placé en garde à vue, la mémoire du héros s’enroule et se déroule comme un chant intérieur. La voix des ancêtres africains se met à résonner, creusant le fossé qui sépare le continent rêvé et la réalité de la vie en banlieue : une vie à la fois dure et forte, traversée par l’amour, d’une violence jusqu’alors maintenue à distance. Mis en scène par Dieudonné Niangouna, interprété pa r son frère Criss Niangouna, ce monologue coup de poing explore la douleur de l’amour et la perte des illusions. Durée : 1h15

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TESTAMENT DU MERCREDI 9 AU VENDREDI 11 MAI 2012 AU GRAND T – GRANDE SALLE PAR LA COMPAGNIE SHE SHE POP / ALLEMAGNE Avec Sebastian et Joachim Bark, Johanna Freiburg, Fanni et Peter Halmburger, Lisa Lucassen, Mieke et Manfred Matzke, Ilia et Theo Papatheodorou et Berit Stumpf

SPECTACLE EN ALLEMAND SUR-TITRÉ EN FRANÇAIS

Dans la première scène du Roi Lear de Shakespeare, le vieil homme décide de partager son royaume entre ses trois filles, promettant la part la plus belle à celle qui saura le mieux lui exprimer son amour – un plan qui échoue violemment. Parmi tous les compromis, celui entre les générations est souvent le plus compliqué et le plus tortueux ! Partant d'un grand texte classique qui creuse la thématique de la famille, les artistes germaniques aboutissent à une soirée-performance réunissant, sur un même plateau, trois comédiennes et leurs propres pères. Ces hommes font ici leurs premiers pas sur scène, acceptant pour l’occasion de se livrer à toutes sortes d’exercices et de répondre aux questions qu’on leur pose. Testament parle des rapports pères/filles : amour, dépendanc e, malentendus… Tous les sujets qui déterminent d’une façon ou d’une autre les relations filiales sont abordés par le biais de chansons, de performances, de vidéos... Durée : environ 1h40 (spectacle en création)

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