ASSOG <>0%OII--iI G ADRESSE : Rédaction, Publicité, Annonces, Correspondance - C a p i t a i n e r i e du Port dé MORGAT

Association Loi 1901

ditorial Chers Amis,

Notre Association vient de s'engager dans sa deu­xième année d'activité, depuis son renouveau.Une structure et une organisation, commencent à être au point, notre existence est reconnue et, quel­ques problèmes importants ont été résolus. Cependant, i l ne faudrait pas croire qu'à lâvenir tout se passera pour le mieux du seul f a i t de la présence de l'association. Tout d'abord, nous ne représentons, pour le moment , qu'un tiers des Usagers du Port de Plaisance. I l faudrait donc, qu'un autre ti e r s , se joigne à nous, car i l nous faudra encore d'avantage de poids, pour assurer les actions d'avenir, en particuliers la lutte contre l'ensablement, le port se comble lentement et, s i quelques études ont été lancées, i l ne sem '"-̂ pas qu'une solution soit prochainement appor-

e. D'autre part, s i cette année l'augmentation des tari f s d'amarrage a été raisonnable, elle n'a pas f a i t l'unanimité et i l est à craindre, que dans les prochaines années, des pressions s'exer­cent, pour augmenter considérablement ces t a r i f s . I l en va de même pour la réservation des parkings qui n'a pas été du goût de tout le monde. Les Usagers du Port de Plaisance, locataires d'un poste sont pratiquement les seuls à assumer l'en­semble des charges financières du port, qui est le principal o u t i l touristique de Croson, sans ou blier l'apport financier des familles résidant saisonièrement ou annuellement, en presqu'ile car elles ont un bateau au port. Donc, j'espère que 1988 verra l'augmentation de nos effectifs, et, je terminerai en vous présen­tant mes meilleurs voeux pour 1988.

L. Verveur

amis SOCIETAIRES vos p e t i t e s annonces

sont en 73me page.

I O u r a g a n . . .

la bretagne,en état de choc !

C'était dans l'horreur d'une profonde nuit.. Hélas, ce n'était pas un songe, mais une t r i s t e réa lité, en cette nuit du 15 au 16 octobre 1987! En 4 heures, 6 départements bretons et normands étaient en état de catastrophe naturelle. Dans le domaine ée nos activités nautiques, certains ports, du golfe du Morbihan jusqu'à St Malo, ont été gravement touchés, ou complètement balayés comme en témoigne la photo du port de Concarneau, que nous reproduisons en pa­ge 3 et qui exprime s i besoin est, l'importance du désastre, toute son ampleur et la tristesse que nous ressentons devant toutes ces belles unités, jetées à la côte, entassées, emmêlées, brisées. Nous qui partageons le même amour de la mer, les mêm joies, les petites manies, nous qui sacrifions volon t i e r sur notre budjet pour améliorer, embellir, b i ­chonner nos bateaux,nous sommes évidemment solidaire du drame, qui a frappé tous nos amis, gens de mer, professionnels ou amateurs, d'autant plus"que nous mêmes, mis à part quelques dégâts mineurs,nous pou­vons nous,nous considérer comme des privilégiés. I l est vrai que le port de Morgat est particulière­ment bien abrité des vents de sud-ouest et ouest qui sont dominants dans notre région, et par là même re­doutables. L'heure est au bilan, qui sera sûrement très lourd financièrement, autant pour les communautés, que por-ur les particuliers. Bien sûr les assurances vont i n tervenir, mais dans quelles mesures, et, dans quels délais! Beaucoup de Plaisanciers ne pourrons pas re­prendre la mer, la saison prochaine, soit qu'ils n' aurons plus de bateau, soit, que les chantiers débor dés, n'aurons pas terminés les réparations.

suite page 2...

œ la BKHi

OURAGAN.... suite Nous reproduisons ci-contre, l a photo du port de Concarneau, qui a été sinistré k 100^, et nous adressons à nos amis Concarnois l'expres­sion de notre sympathie, pour ce drame, car pour beaucoup d'entre eux, comme pour nous, nos bateaux représentent souvent, mis k part le capital financier (et tous les p e t i t s sa­crifices que l'on f a i t ) , un capital a f f e c t i f , qui l u i n'a pas de pr i x . Nous autres Morgatois, pouvons nous estimer privilégiés, bien b l o t t i s comme nous le som­mes, dans notre crique, nous avons très peu souffert de ce cataclysme, et, bien que les bateaux aient fortement gité , les dégâts se limitent k quelques érafflures, perte de par-re-battages et t r o i s petites unités qui ont coulé , mais remises k f l o t s dans les deux jo­urs suivant. A la suite de ce coup de "tabac", les Autori­tés portuaires, et les Responsables de votre Association ont procédé k une vérification des amarrages, et, nous avons constaté, que la majorité des bateaux n'étaient pas amarrés selon les critères recommandés, aussi nous nous permettons de vous donner quelques i n d i ­cations , page suivante, avec un tableau des cordages normalisés, pour les lignes d'amarra­ge, ainsi que quelques conseils, pour une meil leure tenue aux pontons et cat-ways. Proscri­vez les drisses, les écoutes, les " f i c e l l e s " et autres bouts, qui tôt où tard vous créerons de graves ennuis. Sociétaires, qui êtes éloi­gnés, nous veillons!

La Rédaction

nouvelles du port L é

y w y y y

Nous avons appris"incidemment", q u ' i l y avait eu une réunion du C.N.CM avec le Comité de course du Tour de France k l a Voile.Municipalité de Crû ion, pour l'accueil éventuel, d'une étape du Tour de France k l a Voile, dans notre port de Crozon-Morgat• Jusque l k , r i e n k d i r e , bien que nous n'ayons pas été invité k donner notre avis sur l'opportunité de cette manifestation, comp­te tenu des nuisances, qu'elle risque de fai r e subir aux Usagers,en pleine saison de vacances• mais l k , ou l ' a f f a i r e se corse, c'est q u ' i l est fortement question de nous in t e r d i r e l'accès d« nos parkings (Kador et Capitainerie), v o i r même celui des pontons, donc de nos bateaux !!! Immédiatement, notre Président a adressé une lel tre de vigoureuse protestation, k Mr. le Maire^ et le Bureau réuni d'urgence, a sollicité un eii-t r e t i e n . Si nous sommes acquis aux manifestatioi Sportives "Régionales", genre "Vieux Gréements", nous sommes opposés aux "Nationales" qui en deh* ors d'un prestige plus que discutable, mais &BS\ rément f o r t cher, dont nous assumons les f r a i s , nous causent un maximum de désagréments. Si, gri ce aux taxes que nous payons k l a Commune de Cr< zon, c e l l e - c i k un budjet bénéficiaire, i l sera: peut-être plus judicieux de disposer de ces font pour une étude sérieuse de l'ensablement, et,en­visager des travaux, car dans un avenir qui peu être proche, même les Usagers devront q u i t t e r 1< ins t a l l a t i o n s de Morgat, faute de pouvoir y acci der. Alors ne rêvons pas de prestige...!

les nouvelles de l'association

L'ASSOCIATION ET LA COURSE DES" EUROPE "

Nous avons tous en mémoire, l a d i f f i c i l e quinzaine, durant ce Championnat du Monde au cours duquel l'association a beaucoup in v e s t i en temps et en hommes. Notre objectif était de canaliser le f l o t des véhicules, d'une part pour éviter l'engorge­ment du port, d'autre part, pour assurer k nos Associés d'abord et,évidemment k l'ensemble des Usagers, une place de parking au "KADOR"*.. Comment cela s ' e s t - i l passé? Au cours des premiers jours de ce championnat, notre Président, Louis Verveur, a beaucoup oeuvré car nous avons manqué de bonnes volontés pour assurer un roulement régulier.La deu­xième semaine s'est f o r t bien déroulée, car nous avons eu l a satisfaction et l'énorme soula­gement d'être relayés par nos Sociétaires. Quel p l a i s i r de voi r des Usagers du Port tout k f a i t surpris de trouver des places de par­king pendant une manifestation aussi importante, alors que dans une période normale d'été, ce n'est pas toujours l e cas. Le "BUREAU" remercie donc les Sociétaires, qui ont compris l a nécessité d'assurer l a circu­l a t i o n , o 1est-a-dire d'être présents et efficaces sur l e port.

MISSION ACCOMPLIE ! Le Secrétaire, Marcel ELT

TTPE D'AMARRAGE SUR PONTON ET CATWATS

CATWAT

PONTON

EN BOUT DE PONTON CORDAGES D'AMARRAGE 3 TORONS

Rupture

6 750 kg 8 1400 kg 10 2180 kg 12 3000 kg 14 4100 kg 16 5000 kg 18 5300 kg

i de bateaux sont venus s'échouer au pied des murailles de ta\itia clos*. Bon nombre d'entre eux sont irréparables (Photo S. Le DroH)

A s s o c i a t i o n M e r C o r n o u a i l l e e t d e s a R E g i o n Association r*gi« o*r la loi a. 1901

fto Nb^en Age, oh avait couture de crine qu'il y avait 3 sortes d'normes : les vivants, les morts et cetK qui allaient sur la mer.

En effet à cette époque, le risque maritime était d'une tel­le qravité que peu de bateaux revenaient de lointaines esca­les.

Par contre le profit découlant des marchandises rapportées faisait qu'en un seul voyage un armateur amassait une farure considérable. Ce profit énorme, par rapport aux risques en­courus , faisant que le crmnerœ par mer tentait b e a m p de Darscrnes et ainsi se sent développées les échanges maritime?

De nos jours, si les risques sent toujours là, la tempête, l'abordage entre autre, les techniques ont fait que la navi­gation est devenue une pratique beaucoup plus sûre. Par contre, il existe un point sur lequel nous avers fait peu de progrès : c'est le risque de l'I-fcmTe à la mer.

J=> viens de faire co irir corme Président du jury de course, l'éoreuve "La Baule - Dakar", où nous avons eu la peine de perdre Daniel Gilard. C'était un ani très proche dont la dis­parition subite nous à tous très touhée. Daniel sur son ca­tamaran , dont le rnariement est difficile, est passé par des­sus bord. Malgré tous les efforts d'tfelvard Mànre qui était le deuxième home di bateau, il a été impossible de retrouver Daniel.

Les tediniques medernes permettent, grâce aux sattelites et aux procèdes Argos et Sarsat, de localiser i n bateau sur la planète à quelques CErrtaines de mètres près. Un home tenté à la mer,sauf s'il est récupéré imrédiatement, n'a que peu de chance d'être retrouvé. Eh effet, seule la tête émergée de l'eau et dans ire mer formée, la personne ne paît être vue.

La mer est iirmense et uniforme, peur aider à retrouver l'hom­me, il faut un appareil de localisation, une sorte de hali.se de détresse qui situerait sa position. Qjel est le meilleur saweteur, si ce n'est le bateau rlgifl le marin est tombé ?

H existe in appareil inventé car 1 'Institut Naticral d'Es­sais et de Recherches Naitiques CNEFN). Cette inventien a fait l'objet du prix des "Gens de mer", il y a 2 ans. La mise ai point en a été faite à Efcest avec les ingénieurs des services PTT.*

Alors me direz-veus pourquoi cette balise n'est pas dans le enrmerce ? Depuis plus d'un an, en vain, nous cherchons un in±Btriel pouvant CUIIIM.coaliser cet appareil. LoTc Peyron, gagnant de "la Baule - Dakar" a lancé, au nom des coureurs de haute mer^_ un appel en directd.cn de l'industrie pour la réalisation d'une balise de détresse irôividuelle ! ! J'ai entendu à la radio dermèrement que depuis 1973,50 cou­reurs de haute mer avaient disparus en mer lors de grandes courses. A cette liste langue, il faut ajouter tous les rrarins pro-fessicrrels et les pécheurs qui ont payé le tribut de la mer

La vie de tous ces normes ne vaut-elle pas que l'on fasse un effort h L T n a r d t a i r e au-delà des problèmes financiers et ces intérêts particuliers, afin de diminuer le risque de dispa­rition eu marin pour lequel la situation n'a pas évoliée de­puis que l'henme navigue.

Michel 'iDHEL

Membre Fondateur AMCRE

Espèces

Rouget de roche (Mullus surmuletas) Bar (Dicentrarchus labrax) Congre (Conger conger) Lieu jaune (Pollachius pollachius) Lingue (Molva molva) Alose (Alosa spp.) Esturgeon (Acipenser sluric) Mulet (Mugil spp.) Saumon (Salmo salar) Truite de mer (Salmo trutta) Flet (Platichihys flesus) Baudroie (Lophius pïseatorius, L. boudegassa) Seiches (Seppia spp.) Anguille (Anguilla anguilla) Céteau (Dicologlossa cuneata ) Lingue bleue ( Molva dypterygia) Dorade royale (Spams aurata) Dorade grise (Spondyliosoma cantharus)

Région

1

(*)

Région 2

Saut Skngerrak 4- Kattegat

15

32

58

30

(*) 30

20

(*) (*) 25

(*)

(*)

(*) 18 70 19 23

Pour nos AMIS PECHEURS. Nous reproduisons ci-contre (gauche

et droite) un extrait du nouveau règle­ment de la C.E.E concernant la t a i l l e des poissons,en dessous de laquelle les contrôles peuvent entrainer des pénali­sations.

T a i l l e m i n i m a l e d'espèces protégées

visée à l ' a r t i c l e 2, § 1 et à l'article S

A N N E X E I I Règlement C.E.E N° 3094 186 du 7 Octobre 1986.

L e c o u r r i e r d e s S O C I E T A I R E S

PARLONS PECHE (suite)

. . . / . . . I l est vrai que la baie de Carantec est l i t ­téralement truffée de méchants "cailloux" dont le dixième, à peine, émerge a marée haute.../... De ce f a i t l'ami en question eonnait plus de 400 bases" dont les "marques" l u i ont été léguées, sur un carnet soigneusement tenu a jour, par son père, pécheur professionnel. Depuis i l en a découvert l u i même, une bonne cin­quantaine d'autres, fortuitement, sans parler de celles révélées de bouche à orei l l e par des amis complaisants. Bref de quoi s'occuper largement et efficacement. Mais i l faut dire, car ceci explique peut-être ce­la, que le site de Carantec est un port naturel.où la mer se retire très loin par grande basse mer. Ce qui, en prévision d'une partie de pèche le lendema­in matin; oblige à changer plusieur fois de mouilla ges le bateau et la plate pendant la journée. De quoi décourager les estivants qui sont d'ailleurs f o r t peu nombreux. En pleine saison ( j u i l l e t , août), i l y a peut-être en tout, une cinquantaine de bateaux, y compris, ceux des professionnels, des plaisanciers autoch­tones et des quelques rares étrangers habitués du site. Car i l faut bien connaître le secteur pour se r i s ­quer dans ce dédale de chenaux étroits et se f a u f i ­ler sans dommages parmi les têtes de roches affleu­rant un peu partout. D'ailleurs la moindre brume f a i t obstacle, par pru­dence, a toute sortie. Par ailleurs la gravette blanche, s i prisée et s i plaisante abonde sur place. Un vrai coin béni des Dieux et un paradis pour les pêcheurs plaisanciers.

à suivre,

Mais cela n'explique pas tout. Ainsi les pêcheurs professionnels ne pèchent un: quement qu'aux f i l e t s qu'ils immergent très lo i i au large, ne gênant en rien les plaisanciers. Ches ces dernires l'usage du f i l e t est depuis toujours tacitement prohibé (k quoi s e r v i r a i t - i et en plus les courants sont très puissants). Pas plus que les palangrea d'ailleurs, pratique­ment inconnues. Et lorsqu'un étranger nouvellement débarqué se risque à mouiller un de ces engins près d*une"bi se"renommée et fréquentée "on" l u i f a i t vite coi prendre que ces choses là ne se font pas locale, ment. Autres pays, autres moeurs....très bénéf!• ques et salutaires. Je d i r a i en plus et, sans nulle arrière pensée, ni acrimonie, qu'il n'y a l k bas n i école de plongée ni école de voile, peu prédatrices mais incontestablement gênantes pour le poisson, par les incessantes allées et venues. Quant aux vé­liplanchistes, j'en ai vu f o r t peu. Voilk, je pense, de quoi m'éditer et réfléchir sur les possibilités d'un avenir plutôt sombre pour notre baie. Actuellement pour réussir, (parfois), quelques tableaux honorables, i l faut se risquer dans le parages de "Basse v i e i l l e " et même au delà. Ce qui n'est pas k la portée du premier venu et ex ge des l o i s i r s et des "moyens" (financiers entr autres), appropriés. Où est le tempe béni, relativement proche, où; k la"base"du Rip, cm"faisait" ses trois douzai­nes de lieus "portion", au lancer, en moins de temps q u ' i l n'en faut pour l'écrire. Et, aux Verres et k la Pierre Profonde, ses 4 ou 5 bel­les pièces, dépassant largement le kilog.../...

3 20 mm longueur céphalotho­rax.

70 mm longueur totale.

Queues de langoustines. 2 72 mm. Queues de langoustines.

2 46 mm.

3 37 mm.

Homard (Homarus gammarus). 2 Sauf Skagerrak et Kattegat 85 mm longueur céphalotho­rax.

24 cm longueur totale.

Homard (Homarus gammarus).

2 78 mm longueur céphalotho­rax.

22 cm longueur totale.

Araignée de mer (Maja squinado). 2 120 mm. Araignée de mer (Maja squinado).

3 120 mm.

Tourteau (Cancerpagvrus). 2 Largeur (*). - _ Longueur (*). » Pince (*).

Tourteau (Cancerpagvrus).

3 Largeur (*). Longueur (*). Pince (•).

Coquille St-Jacques (Pecten maximus). 2 100 mm. Coquille St-Jacques (Pecten maximus).

3 100 mm.

Praire (Venus verrucosa). 2 Les divisions V I I d et V I I e C I E M seulement. 40 mm.

Calmar (l.oligo vulgaris). •j 9 (*)•

(*) T.iiHt à déterminer. i

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QUELQUES CONSEILS POUR L'AMARRAGE DE VOS BATEAUX. Noua mous permettons de vous donner quelques explications sur les dessins que nous publions en page 3 . Prenez toujours le temps , quand vous rentrez, d'amrrer correctement votre bateau, vérifiez l'état des cordages, i l s v i e i l l i s s e n t , et , leur résistance peut être diminuée avec le temps, n'hésitez pas a les renouveler, et surtout adoptez les normes de calibrage, une économie sur de bonnes amarres peut se révé­ler très coûteuse le jour ou celles-ci lâcheront. Ne "ficeliez" pas, ne bridez pas vos bateaux, pas trop de liberté non plus, un débattement de 30 cm d'avant en arrière, et, 50 cm sur le bord à quai, sont suf­fisants. Mettez une garde d'avant vers l'arrière, elle retiendra et, freinera le mouvement pendulaire, -protégeant ainsi l'étrave, de chocs possibles avec le ponton. Pour le bord k quai, préférez 2k 3 petits ou moyens pare-battages, k un gros, c'est plus sûr. Enfin, mettez des "fourrures"aux points d'usure.

Amis plaisanciers et pécheurs, nous pensons que. vous.serez interréssés par ces statistiques que" nous publions dans ce Bulletin, et, qui représentent une vue d'ensemble, à 18éche­lon' national des opérations de secours maritimes, o f f i c i e l l e s en 1986. Si nous attirons une fois encore votre attention sur le né­cessaire respect des règles de sécurité et de discipline en mer, c'est que la mer est dangereuse, et ne souffre pas l'a­mateurisme. Même les professionnels, très expérimentés,se l a i ­ssent surprendre. Alors, faisons en sorte de connaître nos limites et, n'essayons pas de braver inconsidérément des élé­ments, qui souvent nous dépassent. Nous relevons toutefois, un élément encourageant, dans le tableau ci-contre; le nom­bre d'opérations de sauvetage, effectuées par les "Privés", se situent en deuxième position, derrière la "S.N.S.M", soit 985, en 1859 H 31 et 24,85$, pour 1499, en 2364 H 02 et 31,58 %, i l y a donc bien "SOLIDARITE" chez les Gens de mer.

IWViî .-IAUTICUCS ATA.1T PASTICHE AUX OPtUATIWS rE SECC8SS fUaitï.ïS

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IV. STATISTIQUES DES EVENEMENTS DE MER 1986

CONCERNANT LA NAVIGATION DE PLAISANCE

Par rapport à 1985, le nombre a'interventions concernant les navires de plaisance est resté pratiquement stable en 1986, (passant de 1953 opérations en 1985 à 2025 en 1986).

En revanche, le nombre d'interventions utilisant des moyens de sauvetage importants au profit des planches à voile a augmenté de 28 %, passant de 587 opérations en 1985 à 755 en 1986. Cette augmentation s'explique vraisemblablement en partie par le fait que si le niveau technique des véliplanchistes s'améliore, ceux-ci naviguent de plus en plus en dehors de la saison estivale, c'est-à-dire dans des conditions météorologiques souvent difficiles et en l'absence de moyens de secours immédiats, ce qui rend nécessaire, en cas de problèmes, la mise en oeuvre d'importants moyens de sauvetage (hélicoptères, avions).

Par ailleurs, le nombre de personnes décédées ou disparues a également augmenté, passant de 82 décès ou disparitions en 1985 à 97 en 1986.

RECAPITULATION PAR TYPE DES NAVIRES

IMPLIQUES DANS LES OPERATIONS

DE SECOURS MARITIME

Voiliers - 2 tonneaux 453

Voiliers + 2 tonneaux 777

Navires à moteur - 2 tonneaux 2 6 4

Navires à moteur + 2 tonneaux 53^

Planches à voile 755

T O T A L 2 780

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LES PAVILLONS DE L'ASSOCIATION SONT EN VENTE. ADRESSEZ VOUS A Mr. VERVEUR, OU A LA CAPITAINERIE.

OPERATIONS REALISEES AU PROFIT DE LA NAVIGATH

DE PLAISANCF PN 1986 PAR TYPE D'ACCIDENTS

Tous navires et engins, sauf planches à voile

Accidents.de navigation dont abordages, échouements et heurts, chavirements, incendie/explosion - voie d'eau envahissement, disparitions inexpliquées

Avaries, dont

panne de carburant, dématage, avarie moteur, encalminage,

perte de stabilité

Accidents à personnes embarquées, dont

homme à la m e r , blessé ou malade

Accidents à personnes non embarquées, dont

accidents à utilisateurs d'engins de plage, baigneurs, plongeurs .

Autres types d'accidents, dont

fausses alertes, navire incertain de sa position ou en danger par inexpérience ou mauvaises conditions météorologiques

579

750

96

113

487

Planches à voile

Accidents à véliplanchistes Fausses alertes - divers

Total planches à voile

642 113

755

TOTAL GENERAL , 2 780

; ; ; ; -. » f i t I i' I * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * f t * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * **** * * * * * * * * * * * M i l Hffti

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