Art oratoire et leadership: des enjeux de pouvoir

20
é é

Transcript of Art oratoire et leadership: des enjeux de pouvoir

CADRE

Objectif:

- Montrer la place de l’art oratoire dans la construction et le déploiement du leadership.

- Résultat attendu:

- Susciter la prise de conscience et les pratiques efficientes de communication.

Bénéficiaires:

1- Direct: Auditeurs Université Senghor d’Alexandrie

2- Intermédiaires: Personnels ou public alexandrin.

PLAN

è à

è à é

« L'art oratoire est l'art d'exprimer sa pensée par la parole. Toute personne peut s'approprier les principes et techniques de cet art et les appliquer dans divers contextes de la vie, lui permettant ainsi de toucher aussi bien son interlocuteur que son auditoire » D. DUTIL

La communication est un échange d’informations entre un émetteur et un récepteur au moyen de signes, de signaux.

Savoir communiquer est une double compétence : il faut être capable de faire passer un message et d'écouter et de comprendre ce que les autres veulent dire c'est la seule façon de donner aux autres ce qu'ils demandent et d'obtenir les informations dont on a besoin.

ART DE LA COMMUNICATION (2)

Plus vous communiquer, plus vous avez de chances d'atteindre vos objectifs

Nous passons 80% de nos journées à envoyer ou à recevoir des informations, et pour mieux saisir l'importance de la communication, vous pouvez faire une liste de toutes vos activités reflétant la nécessité de communiquer : il peut s'agir de passer ou de recevoir un appel téléphonique, d'écrire une lettre ou de participer à un cours….

L’art oratoire est une technique pour le développement de vos aptitudes de leadership.

Est-ce qu'il y'a une situation dans votre journée qui n'implique pas la communication ?

I-TECHNIQUES DE COMMUNICATION (1)

▪ Structurez et adapter votre message au récepteur: (servez-vous des six serviteurs)

▪ Quel est votre objectif ?

▪ Pourquoi vous voulez l’atteindre ?

▪ Quand il devra être atteint ?

▪ Comment il peut être atteint ?

▪ Où il sera mis en œuvre ?

▪ Qui est concerné ?

A- Au niveau du message.

TECHNIQUES DE COMMUNICATION (2)

Formel: niveaux hiérarchiques, Normes, règlements, procédures, comportements…

Informels : imprévisibles, difficiles à cerner, à analyser, ils échappent à la norme, à la règle. Ils concrétisent l’expression libre des individus et des groupes.

Complémentarité? : un savant dosage des deux en fonction de l’interlocuteur.

Problème: Confusion entre personne et personnalité… (Cas du Beus…)

B - Au niveau du Contexte.

TECHNIQUES DE COMMUNICATION (1)

Verbal : Techniques d’élocution comme ton, voix.

Défi: Savoir moduler la voix en fonction de l’intention expressive.

Non-verbal: indissociable du verbal, se traduit par un comportement global de l’individu. Il renseigne sur l’état affectif de la personne et son état d’esprit.

Défi : Bien doser l’expressivité du corps. Analyse des non-dits, de la gestuelle, à l’amélioration de l’écoute, de l’observation, à la recherche d’une meilleure approche entre le discours et l’action. En fait, la communication non verbale est partout : dans la disposition d’une pièce ou d’un espace, les vêtements, les odeurs, les sons, les attitudes physiques, le regard, les mimiques, les regards…

Ecrit: technique de rédaction. Style de langage…

Aucun canal n’est plus important ou prioritaire. Tout dépend des situations de communication. Le non-verbal a cependant un effet plus direct et profond car repose sur le silence éloquent.

C- Au niveau du canal

LA PAROLE EST DONC UN POUVOIR

Ce qui est exprimé est imprimé.

On devient esclave du mot dès qu’il est prononcé.

La parole est une balle de fusil qu’on ne peut rattraper une fois tirée.

C’est la capacité à pouvoir influencer des personnes de façon à ce qu’elles puissent exécuter des tâches sans contraintes, avec toute la motivation voulue pour atteindre des objectifs communs. Etre un leader est une reconnaissance et non un statut

II- QU’EST CE QUE LE LEADERSHIP?

STYLES DE LEADERSHIP

Pas de « bon » style de leadership : s’adapter selon la situation. L’objectif d’un leader consiste à accroître progressivement le niveau de maturité

de ses collaborateurs afin de développer leur autonomie dans le travail.

LEADER OU MANAGER?

Et vous? Etes vous un(e) leader, manager ou chef ?

LES APTITUDES AU LEADERSHIP

▪ Qu’est-ce qui fait qu’une personne peut en influencer d’autres au point de créer une mobilisation concertée des efforts individuels vers l’atteinte d’un but précis ?

Avoir et savoir exprimer sa vision:Amener l’équipe à croire en vous et

à voir plus oin que la réalité.

Savoir déléguer ses pouvoirs:Partager la puissance que l’on détient pour

permettre l’épanouissement de ses collaborateurs

Savoir communiquer:Pour susciter l’enthousiasme et l’engagement

sur les objectifs et la vision

Autoconnaissance de soi:Mieux se connaitre

pour comprendre l’autre

SUCCÈS

Quand un leader peut partager sa vision avec d’autres et obtenir que ceux-ci s’investissent en elle, cette « vision » captive autrui

III- QUAND LE SAVOIR ET LE POUVOIRPRENNENT LA PAROLE

▪ Communiquer = O.S.E.R

▪ O OUVERTURE

▪ S SILENCE

▪ E ECOUTER

▪ R REGARD

LES BARRIERES ORATOIRES D’UN(E) LEADER

▪ Que pouvez vous constater sur cette figure ?

LES BARRIERES A LA COMMUNICATION EFFICACE DU LEADER

Barrières physiquesD’ordre cognitif : incompréhension liée aux connaissances acquises ou non ;D’ordre affectif : manque d’affection, émotivité, sentiment d’échec, de rejet, d’humiliation ;D’ordre comportemental : manque d’attention, attitudes négatives, autocratique (≠ démocratique) ;D’ordre technique : imperfection des moyens de communication ;D’ordre économique : manque de moyens, divergence d’intérêts, de buts ;D’ordre politique : différences d’objectifs ;D’ordre religieux : différence des croyances, d’éthique, opposition de principe.

LES PIEGES A EVITER (01)1. Donner des ordres,commander : rapport de force/peur/révolte.

1. « Tu dois! Fais ceci! Tu as intérêt à faire ce que je te demande».

2. Avertir, mettre en garde, menacer : rancœur/Colère…

1. « Fais attention, tu ferais mieux de … Si tu continues ainsi tu vas te planter ».

3. Moraliser : la culpabilité, se justifier et l’impression d’un manque de confiance.

1. « C’est de ta faute …, Tu aurais dû…. C’était pourtant simple, il n’y avait qu’à! Comment se fait-il que vous ne soyez pas plus loin?»

4. Ne pas écouter avant de conseiller et donner des solutions : l’autre peut croire qu’il est incapable de résoudre lui-même le problème. Risque de dépendance.

1. « A ta place je ferais ainsi… Tu n’as qu’à faire ceci et puis cela… Essaye donc… Je sais ce qui s’est passé, je te connais… » .

LES 07 PIEGES A EVITER (02)

5. Juger, blâmer : Sentiment d’incompétence, de stupidité, d’être pas correcte, repli sur soi.

« T’es vraiment nul, tu aurais dû t’y prendre autrement. Ce n’est que toi qui fait cela…Ha là làquelle tristesse». Tu ne raisonnes pas avec tout ton bon sens… ».

6. Interpréter, psychanalyser, diagnostiquer: interprète ses gestes ou ses paroles et elle est convaincue que sa vision est la bonne. Tenter de jouer au thérapeute en diagnostiquant le comportement de l’autre. L’autre personne peut se sentir mise à nu et incomprise.

« Ton problème c’est que tu prends trop les choses à cœur. Tu ne voulais pas dire ça, je le sais , mais ceci ou cela. J’ai entendu une conférence et je sais ce qu’il faut dans ton cas. Ton problème vient de ton passé… ».

7. Enquêter, questionner, interroger : La personne va poser plusieurs questions sans rapport avec la situation. Elle va le faire par curiosité sans trop se soucier de l’autre. Cela peut amener l’autre à avoir des craintes, car elle ne se sent pas écoutée et ne sait pas où l’autre veut en venir.

« Pourquoi as-tu fais çà? Qui t’a poussé à faire çà? Qu’as-tu dit, qu’as-tu fait alors? Qu’est-ce qui t’a pris? Tu étais habillé comment? Tu as employé quel langage?».

DES LEADERS AFRICAINS

CONCLUSION