ARISTIDE DE SALUT-

71
***************************************************************************************************************************** ***************************************************************************************************************************** UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN ***************************************************************************************************************************** ***************************************************************************************************************************** -ARISTIDE DE SALUT-

Transcript of ARISTIDE DE SALUT-

Page 1: ARISTIDE DE SALUT-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

*****************************************************************************************************************************

****************************************************************************************************************** ***********

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN ***************************************************************************************************************************** *****************************************************************************************************************************

-ARISTIDE DE SALUT-

Page 2: ARISTIDE DE SALUT-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Copyright © MIJÉCSÂ 2009

Originellement Publié en Français sous le titre : 'UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN'

Droit d’auteur © réservé au MIJÉCSÂ.

Première publication-2010 ISBN 978-0-615-29670-8

*********

Aucune part de cet ouvrage n’est autorisée sous quelque forme que ce soit ou par n’importe quel moyen; à savoir: électronique, mécanique; y compris sa photocopie et son enregistrement, quelle que soit la méthode à utiliser. Mê-me le stockage de ses informations est interdit. Pour des questions, prière contacter MIJÉCSÂ.

***********************************

Publié par le Ministère International de Jésus-Christ pour le Salut des Âmes. 810 W. Grace St. Chicago IL. 60613.

Sites internet:-www.anciendesjoursfrench.weebly.com

www.releasehour.org ou bien

Écrivez tout simplement:-fr.releasehour.org

>pour accéder directement au site français<

STYLISME

Couverture design....Doigt divin-Saint-Esprit-

Logo design..…..........Doigt divin-Saint-Esprit-

Page 3: ARISTIDE DE SALUT-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

-PRÉFACE-

Le présent ouvrage consacré à la vie et aux tribulations d’un homme mérite d’être lu. Non pas uniquement par les païens pour avoir la foi et devenir Chrétiens, mais aussi par les Chrétiens; pour avoir la foi bien enracinée. Par cette préface, je tiens à dire à chaque lecteur que Dieu existe, et bien qu’étant invisible, Il agit avec sagesse et intelligence pour le bien de l’humanité, Sa créature. Cet ouvrage, s’il est l’œuvre au plan rédactionnel d’un certain Aristide LAWSON, il est inspiré fondamentalement par une voix qui a guidé du début jusqu’à la fin, la pensée et les doigts de cet homme qui se consi-dère lui-même comme un vase vide et frivole. L’auteur de cette préface, ceux qui le connaissent, y compris Aristide lui-même, doivent s’étonner qu’il change de langage à l’égard de Dieu. J’ai suivi le parcours de mon grand frère, j’ai vécu de très près le début de ses peines, de ses souffrances incommensurables et de cette pérégri-nation douloureuse à nulle autre pareille qui l’a mené en définitive vers la quête et la découverte du Christ. Je dois pour ce qui me concerne, dire qu’à un moment donné, le peu de foi que j’avais a disparu. Depuis que Dieu l’a appelé à Son service, quelles démarches n’a-t-il entreprises pour m’amener à découvrir aussi Jésus Christ! Je ne peux pas les énumérer ici. Ce serait fastidieux. Les accueils que je réservais à ses amis pasteurs qui, malgré leur caractère glacial ponctué parfois de mots qui m’agressaient, sont encore vivaces dans ma mémoire. À ces hommes de Dieu qui, sur simple coup de fil de mon grand frère, leur coreligionnaire, arrivaient du Bénin, je voudrais dire ma gratitude et saluer leur ténacité et leur tolérance. Difficile à convaincre, j’ai appris pendant de longues années à ne me fier qu’à mon libre arbitre sur lequel personne n’a de prise. J’aime voir pour croire. En dehors de ce que j’ai vu de mes yeux à Lomé, il y a eu d’autres événements que mon frère, Aristide a vécus tant au Bénin qu’-aux USA et que j’ignorais. Si aujourd’hui, ils sont à ma connaissance, c’est grâce au présent ouvrage, qui m’amène aussi à attester que Dieu existe. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai choisi de me confier à Lui. Voilà en bref, ce que cet ouvrage a fait dans ma vie. Je profite ici pour saluer l’esprit d’endurance de mon frère Aristide face aux rudes épreuves de la vie. Je précise que c’est après lecture de la copie originelle de ce bouquin que j’ai décidé d’y ajouter cette préface. Selon mon point de vue, si aujourd’hui, malgré son passé douloureux cet homme a dédié tout le reste de sa vie à Dieu, c’est que, sans le savoir lui-même, il aurait été divinement pointé comme instrument. Enfin, si Aristide, l’auteur de cette autobiographie a tenu bon malgré les difficultés et n’a pas choisi d’abréger son existence, c’est sans doute parce que Dieu ne l’a jamais suscité en lui; car au bout du compte il dev-rait être sauvé pour devenir utile à des millions d’âmes.

Evariste Messan LAWSON

Page 4: ARISTIDE DE SALUT-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

-TABLE DES MATIÈRES-

Source de ce livre----------------------------------------------------- But et Introduction--------------------------------------------------- Remerciements--------------------------------------------------------- Prologue----------------------------------------------------------------- Chapitre-1 Une nation attaquée par un individu------------- Chapitre-2 Sur la voie populaire---------------------------------- Chapitre-3 Le début de mes tourments----------------------- Chapitre-4 Ma vie sous sortilège---------------------------------- Chapitre-5 Mes courses à la recherche du salut--------------- Chapitre-6 Mes démarches dans des zones ténébreuses------- Chapitre-7 Au milieu des idoles---------------------------------- Chapitre-8 Lorsque ma voiture cogna un démon------------ Chapitre-9 Satan et ses injustices--------------------------------- Chapitre-10 Fuite sans lieu de refuge-----------------------------Chapitre-11 Fauché par les démons------------------------------ Chapitre-12 Ma vie en chaîne spirituelle----------------------- Chapitre-13 Des démons sous forme de souris----------------

Chapitre-14 Cas transmis aux ancêtres------------------------- Chapitre-15 La méthode de rédemption satanique---------- Chapitre-16 Offense révélée avec pénalité---------------------- Chapitre-17 Lorsque la porte demeure fermée---------------- Chapitre-18 La contre-attaque satanique-----------------------

Chapitre-19 Un Agent de Satan intimida un Pasteur------------

Chapitre-20 La confession d’un agent de Satan--------------- Chapitre-21 La destruction de mes idoles---------------------- Chapitre-22 Créateur, objet de contradiction------------------ Chapitre-23 Immunisation contre les virus sataniques----- Chapitre-24 La déroute du chien édenté-------------------------

Chapitre-25 Un agent abandonné par son maître-------------- Chapitre-26 Exhortation---------------------------------------------

4

5

6

7

8

11

17

23

28

30

39

48 51

55

65

70

76

81 86 90 105

131

135

138

143

148

154

158

163

164

Page 5: ARISTIDE DE SALUT-

-1-

Quelques jours après mon salut, j’entendis un après-midi une voix me disant d’écrire au sujet de mon expérience té-nébreuse; mais je la négligeai à cause de mon incapacité de discerner la voix divine. Plus tard, un matin, la même voix

me dit:-«Demande à ta fille de te délivrer mon message.» Je ne savais pas à quel moment elle avait reçu le message

en question; pourtant j’ai ainsi répliqué: « Pourquoi ne m’as-tu pas

livré le message que tu as reçu lorsque tu dormais? » Alors elle m’a dit: «Papa, comme je ne savais pas que c’était ton message, je l’ai tout

simplement raconté à mon frère.»

Je pense que par cet acte le Saint-Esprit m’apprenait à distinguer la voix divine. Après cela, l’Esprit de Dieu m’a rappelé l’instruction que j’avais négligée. Étant enfin assuré que la toute première voix était aussi venue de Dieu, j’ai commencé à écrire dans un cahier de 32 pages les événements dont je me souvenais. Deux semaines après, croyant l’avoir terminé, j’ai remis ce cahier à un Pasteur pour la correction; et en 2000, selon le plan divin, je quittai le Bénin. Plus tard, dans le pays hôte, l’Esprit de Dieu me rappela ce cahier. Ayant alors compris son importance, je le réclamai de ce Pasteur et il me l’envoya. Mais au lieu de reprendre cette rédaction, je mis ce cahier dans une valise et l’oubliai là. Quelques jours après, l’Esprit de Dieu me le rappela en-core avec des preuves probantes; et je le pris au sérieux. Plus tard, le Seigneur m’instruisit de le séparer en deux et les titrer différemment:-l’un UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS

DE SATAN et l’autre LA BATAILLE VERS LE BUT DIVIN. En général, en tant que Chrétiens, nous savons tous que la Bible contient Seulement la Parole de Dieu. Cependant, à cause de la manière dont Dieu m’a dirigé dès le début de cette rédaction, en me rappelant un à un les événements passés, que j’écrivais jusqu’à ce jour, aujourd’hui j’atteste avec plus de conviction qu’aucune Écriture de la Bible n’é-mane de la volonté humaine.

-4-

-SOURCE DE CE LIVRE-

-SOURCE DE CE LIVRE-

Page 6: ARISTIDE DE SALUT-

-2-

-BUT ET INTRODUCTION-

AUTEUR PRINCIPAL:-DIEU, LE TOUT-PUISSANT

OUTIL:Aristide Lawson, un vase frivole et vide que Dieu a choisi. Ét-ant hors d’usage, Dieu m’a travaillé d’une façon inimaginable pour concrétiser Son plan à travers moi. En collaboration avec les anges divins, j’écris ce livre dans le but d’apporter une lumière à ceux que Satan détient captifs comme ce fut mon cas. À travers cet ouvrage, certains découvriront le grand amour que Dieu continue de manifester à l’égard de l’homme, Sa créature bien-aimée. Loin de glorifier Satan, le but de ce livre est d’apporter aux éga-rés une lumière pouvant leur permettre de se rendre compte de leur état réel. En d’autres termes, à travers ses ruses que personne ne peut déceler sans l’aide de Dieu, Satan a maintenu certaines personnes en captivité. À ceux-là, ce livre permettra de méditer sur leur état de vie; tan-dis qu’il aidera d’autres à découvrir la manière dont certaines âmes sont maintenues dans des cachots sataniques en attendant leur sort. Cet ouvrage apportera à d’autres, une lumière pouvant leur permettre de découvrir les effets des malédictions que nous négli-geons, ainsi que leurs sources et les différentes méthodes que Satan utilise pour atteindre ses buts. Quant aux captifs oppressés par les démons, il leur permettra de découvrir l’unique voie par laquelle ils pourront échapper à la sorcellerie, qui est une pratique à travers laquelle beaucoup de personnes périssent.

-HOMMAGE ET DÉDICACE- À Dieu, le Saint-Esprit, auteur principal de ce bouquin, je rends un hommage particulier. Sachant à travers mes expériences que Satan chercherait à manipuler la pensée des lecteurs, Saint-Esprit, je te dédie spécialement ce livre. J’exprime ma gratitude aux anges qui ont contribué au succès de ce livre; car malgré leur état invisible, à chaque erreur de ma part, ils intervenaient pour des corrections. Enfin, Saint-Esprit, vue les différentes luttes auxquelles j’ai fait face au cours de sa rédaction, je n’émets aucun doute sur le fait que Satan s’y opposera afin d’empêcher les captifs de découvrir la véri-té. Ainsi, je te prie de les aider à y parvenir afin qu’à travers sa lec-ture ils puissent se rendre compte de l’évidence. Ceci leur permet-tra d’éviter des pièges sataniques.

-5-

Page 7: ARISTIDE DE SALUT-

-3-

*************************************************************************************************** ***************************************

Au frère Mandel Goodkin que le Seigneur a spécialement choisi pour les œuvres typographiques liées à tous les livres du

ministère. ******************************************************************************************************************************************

À mon frère cadet, Évariste Messan Lawson― merci! Car, malgré les rumeurs d’alors, tu ne m’avais point abandonné.

Que Dieu te le rende! ******************************************************************************************************************************************

Quant à toi, tante Koumondji Tchotchovi Lucia, les mots me man-quent pour t’exprimer ma gratitude. Car en ces moments ténéb-reux et douloureux, tu avais pris le risque de me suivre même jus-qu’au domicile de ce fétichiste d’Anfamé; et là, tu m’avais supplié de quitter cette voie; ce que je n’avais pas pris en considération. Je dois aussi dire qu’en septembre 1998, dans mes moments d’oppr-obre, tu étais la seule à mes côtés dans la maison mortuaire. Aussi longtemps que le souffle de vie sera en moi, ce geste ne sera point effacé de ma mémoire. Que Dieu te le rende au centuple!

J’exprime ma gratitude aux personnes citées ci-dessous. Je souli-gne qu’elles sont en grande partie citées selon l’ordre de leurs ac-tions dans ces tribulations.

-Serviteurs de Dieu directement impliqués- Rev.Pasteur…Atchan Louis……….CMCI. ………..Comé au ….Bénin Rev.Pasteur…Nontondji Sylvain EDSC.........Sègbohouè au Bénin Rev.Pasteur Azalou Crespin …..EDSC……..Adjatokpa au Bénin Rev.Pasteur Dovonou Michel…….EDSC…..Sègbohouè au …Bénin Rev.Pasteur Adoté Thomas……….EDSC………Dédomé au Bénin.

Serviteurs de Dieu indirectement impliqués

Rev.Pasteur Évangéliste, Reinhard Bonnke de CfaN ‘Christ pour toutes les nations’ {Allemagne.} Président des USA, Mr. Donald J. Trump.

Païen indirectement impliqué Mr. Adjété Wilson (ami.) Merci aussi à ceux dont les noms ne figurent pas sur cette liste. ……………………………………………………………………………………………….

MENTION SPÉCIALE

-REMERCIEMENTS-

-6-

Page 8: ARISTIDE DE SALUT-

-4-

En fait, l’homme fut séparé de son Créateur à partir du péché d’Adam (Genèses 3:1). Dans son amour, Dieu décida plusieurs années plus tard de nous racheter afin de nous épargner de Sa colère à venir. Comme nous lui sommes très importants, Il choisit de le faire en offrant l’ultime sa-crifice (Son propre Fils, Jésus.) Celui-ci, tout comme Adam et Ève, fut aussi tenté par ce même Satan, mais le vainquit.

Étant venu dans ce monde pour souffrir d’une façon inhu-maine, arrêté plus tard dans le Jardin de Gethsémané, se-lon la volonté de Dieu le Père, Il s’abandonna corps et âme à ses tortionnaires. Ceux-ci le trimballèrent du roi Hérode à Pilate, le gouverneur romain. Dans sa lâcheté, ce dernier qui voulait satisfaire le monde accepta de libérer le crimi-nel Barabbas au lieu de l’innocent Fils de Dieu.

Là, le Fils de Dieu, envoyé comme un agneau, fut livré et amené à Golgotha pour payer sur la Croix, le plus élevé de tous les prix. À cet endroit, le Sauveur de l’humanité rendit l’âme et fut enseveli. Cependant, le sépulcre ne pouvant le contenir pour longtemps, le Père l’en sortit le troisième jour, avec la clé du séjour des morts. Ayant ainsi vaincu toutes les forces ténébreuses, y compris la mort, cette vic-toire du Seigneur Jésus, ouvrit depuis lors la porte de la vie éternelle à toute personne qui l’accepterait comme son Sei-gneur et Sauveur personnel.

L’humanité tout entière étant condamnée à partir de la dé-sobéissance de nos aïeux ‘Ève & Adam’, La Bible nous dé-clare tous privés de la gloire divine. Cependant, dans son amour, malgré notre entêtement, le Père Créateur continue de nous exposer les différentes méthodes que Satan adopte pour atteindre ses sordides buts.

-PROLOGUE-

-7-

Page 9: ARISTIDE DE SALUT-

-5-

PHASE-1

La Parole de Dieu déclare: “Nous savons que nous appartenons à Dieu,

alors que le monde entier est sous la coupe du diable.”1Jean 5:19. (V. Sem). Un individu peut-il attaquer une entière nation? Oui, il le peut, s'il a des alliés spirituels; et ainsi, il n'est plus un individu puisqu'il travaille avec ses spirituels alliés, qui sont invisibles. Tout d’abord, que le lecteur me permette de dire que le contenu de ce chapitre est l'élément qui a retardé la sortie de ce livre. Autrement dit, la raison pour laquelle Dieu ne m'a-vait pas permis de mettre fin à ça un peu plus tôt. En fait, J'ai commencé sa rédaction en 1998. Je tiens à le souligner parce qu’il y a quelques an-nées, croyant être venu à sa fin, j'ai pris le risque d'imprimer trois differ-ents lots: l'un en 2010 aux USA, un autre, plus tard au Bénin en 2011, et le dernier en 2015, aux USA. Du troisième lot, j'ai envoyé un imprimé au Rév. Benny Hinn, un au Rév. Docteur Itiola et un au Rév. Reinhard Bonnke. Je les leur ai envoyés parce qu'ils sont impliqués dans son contenu. Deux ou trois semaines plus tard, espérant qu'ils seraient entrain de s'en réjouir en ce moment-là, je me réjouissais quand soudain, j'ai enten-du le Seigneur, demandant ceci: “Penses-tu qu'ils ont reçu tes livres?” Cela m’a choqué à cause des deux raisons suivantes:1)-Je n'avais prati-quement rien à ajouter au contenu des textes. 2)-La voie par laquelle je les leur ai envoyés était la plus sécurisante. Quand je me posaient des questions de savoir là où ces livres seraient en ce moment-là, le Seigneur a parlé encore, disant qu'ils sont dans son bureau. Ceci nous fait comp-rendre que Dieu n'est pas loin de nous; Il a ses bureaux sur terre. Lecteur, croyez-moi! Jusqu'à ce jour, 29 septembre 2018, aucun de ces trois hommes de Dieu ne m'a envoyé un mot pour me dire qu'il a reçu le livre que je lui ai envoye ̶Parlons maintenant du spirituel. Dieu est esprit, aussi bien que Son adversaire, Satan. Et nous, les hommes nous sommes “chair”. Il n'y a pas d'intimité entre la chair et l'esprit; pour cela nous ne pourrons comprendre des choses spirituelles que si Dieu nous donne cette capacité. Autrement dit, tant de choses que l'homme ordinaire ne peut comprendre, se déroulent dans ce domaine. À partir de ce point, et sur la base de cette déclaration, quelques-uns se poseront la question de savoir comment moi, né selon la chair arrive à comprendre cela. La réponse à leur donner est que je l’obtiens par la grâce de Dieu. Pour le cla-

-8-

UNE NATION ATTAQUÉE PAR UN INDIVILDU

CHAPITRE 1

Page 10: ARISTIDE DE SALUT-

-6-

fier, je dirais que lorsque Dieu appelle quelqu’un à son service, Il le dote d'instruments (dons spirituels) pouvant lui permettre d'accomplir les tâches liées à son appel. Voici ce

qui m’a amené à ce point: J'ai suivi attentivement l'audition du Juge Brett Kavanaugh à la télévision le 27 septembre 2018 et le lendemain, 28, j'ai demandé à Dieu de me clarifier cet

événement confus; ce qu'Il a fait aussitôt. En fait, comme je viens de le dire, Dieu dote

chacun de Ses enfants pour la mission à accomplir dans le ministère.

Ainsi, pour l'exercice de ma mission, Dieu m'a rendu capable de Lui demander des con-

firmations chaque fois que je serais dans des confusions. (Ceux qui ont suivi cela à la télé.

pourront le confirmer). Dans ce cas particulier, apparemment, au lieu de croire à la vérité,

presque quatre-vingt pour cent de ceux qui étaient dans la salle, avaient cru aux allégati-

ons mensongères de l'accusateur. De même, mon cœur me poussait moi aussi à ne pas croire aux allégations de ce juge. C'était comme une rivalité entre ma chair et mon esprit.

Voulant le comprendre, j'ai sollicité l'aide du Seigneur.

D’abord je ne sais le temps que prendra ce livre pour apparaître au public. Je dis

ceci parce que je ne fais pas ma volonté. Alors, s’il vous plaît, lecteur, dans la me-

sure du possible, s’il tarde, faites comprendre à Mr. Trump, le président des USA,

que Dieu m’a chargé de lui dire que rien ne le fera chuter. Il porte la lumière qui ex-

posera les choses cachées.— Avant de quitter cette terre, le Seigneur Jésus l’avait

clairement dit en ce terme: “Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à

la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées”. JEAN 3:20. (Version L.S.) Tout débuta quand Mr.Donald J. Trump était sur le point de prêter serment. Ainsi, pour

venir à bout de son plan, Satan dépêcha ses agents sur les lieux pour semer du trouble de-vant la Maison Blanche et si possible, interrompre le processus. Là, quelques-uns de ses

agents mirent feu aux véhicules garés là. Mais comme nul ne peut faire échouer le plan de

Dieu, malgré tout cela, Mr. Donald Trump prit le pouvoir et actuellement, il est entrain de faire ce que ses prédécesseurs n’avaient pas pu faire. Satan, n’ayant jusque-là, pas atteint

son but, plus tard, il décida de destabiliser le président en attaquant ses biens. Ainsi, il en-

voya quelqu’un mettre feu à un local de son immeuble (Tour). Étrangement, jusqu’ici, l’au-

teur de cet acte n’a pas été démentelé. Seuls ceux qui ont eu la chance de suivre à la télé-

vision cette flamme lorsqu’elle brûlait une partie de cette tour (Trump Tower), pourront le confirmer. Plus tard, dans son processus, Satan décida de l’attaquer à travers une dame,

l’une des ses agents. Sachant que le harcèlement sexuel est sévèrement puni aux USA,

cette dame présenta son cas, disant que le président Donald J Trump l’avait violée il y a

quelques années. Pourquoi n’avait-elle pas soulevé ce cas un peu plus tôt? Une telle ques-tion devrait clarifier la situation mais comme Satan, le malin, contrôle ce monde, il fit

négliger ce point. Plus tard, dès la nomination du Juge Brett Kavanaugh à la tête de la Cour Suprême, Satan suscita une autre dame contre ce Juge.

-9-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

-LA RAGE DES VULNÉRABLES MEMBRES DU CONGRÈS-

Page 11: ARISTIDE DE SALUT-

-7-

Alors celle-ci intervint avec son accusation, disant que ce Juge l’avait harcelée il y a

trente-six ans. Dans le même temps, il suscita les dignitaires de l’assemblée national des USA, à convoquer les sénateurs à la Maison Blanche ce 27 septembre 2018-là pour

l’audition du cas et si possible, honir ce juge. Le monde entier étant sous le contrôle de

l’acteur de tout cela, la séance ne se déroulait pas aisément ce jour, et les choses ne se

comprenaient pas. Alors ces sénateurs commencèrent à poser à ce Juge, des ques-

tions liées à l’alcool. Bois-tu? Un sénateur lui demanda. Oui, je bois de la bière, répon-

dit-il. Un autre lui demanda:“As-tu une fois bu au point où, plus tard, tu ne t’étais pas

rappelé ce qui t’était arrivé?” Ensuite, dans sa confusion, une dame intervint avec cette

question: “As-tu jamais perdu connaissance après avoir bu?”

Cette séance se poursuivait par des questions insensées jusqu’au moment où un

sénateur qui avait la lumière divine en lui, appela ce juge de nom et lui demanda: “Brett

Kavanaugh, dis-nous: Crois-tu en Dieu?” Sa question attira l’atttention des sénateurs

présents dans la salle et un silence temporaire y prit place. Alors, courageusement, ce

Juge prit la parole et dit: Oui, je crois en Dieu. Avant de continuer, je tiens à souligner que tôt le jour de cette audience, j’ai entendu

un homme de Dieu, en la personne du Révérend Pat Robertson, demandant à travers la

télévision, à tous les Chrétiens d’intercéder pour ce Juge. Il demanda à la communauté

chrétienne de supplier Dieu de clarifier cette situation. Alors, nous nous mîmes à prier

pour l’intervention divine. Quelques heures après, le Seigneur me fit comprendre que ce

Juge était indûment accusé et que cette dame, Christine Blasey Ford, mentait.

En fait, l’assemblée était tellement manipulée qu’elle avait placé sa confiance sur

cette dame dont les allégations paraissaient crédibles aux gens ordinaires réunis là,

dans le Hall de la Maison Blanche.

Avant de poursuivre, je tiens à souligner que le nom Ford n’est pas un bon nom. Il est

lié à la marque 666 et ne se donne qu’à ceux qui sont prédestinés à servir Satan. Au sujet de la manipulation qui se déroulait spirituellement dans cette salle, je re-

mercie Dieu de ne m’avoir pas permis de croire à ce que cette dame disait. Ce fut ainsi

parce que je savais que Dieu vois tout ce qui est caché. Ainsi, je crus à ce qu’Il m’avait

dit. C’est-à-dire que: “Juge BRETT KAVANAUGH est faussement accusé et Christine Ford

Blasey mentait”. Pendant que tout ceci se poursuivait, le Seigneur me mit à cœur d’éc-

rire cet événement dans ce livre. Ainsi, afin de le faire avec preuves, le lendemain, j’ai

demandé au Saint-Esprit de m’en rassurer par un signe; puisqu’il avait promis qu’Il fer-

ait tout ce que je lui demanderais de faire pour me confirmer Sa Parole, je lui demandai

de se manifester d’une façon gigantesque, et Il le fit aussitôt. C’est pourquoi, lecteur, je déclare la main sur le cœur, tout en étant prêt à le prou-

ver positivement à toute personne qui exigerait de moi une preuve dans ce domaine. -10-

UNE NATION ATTAQUÉE PAR UN INDIVIDU

Page 12: ARISTIDE DE SALUT-

-8-

é à Lomé, en république du Togo, j’ai grandi dans une famille dont les membres appartiennent à la religion

protestante. Comme principal dieu, nous adorions aveu-glement des abeilles tout en allant à l’Église les dimanches. Pour notre protection, notre père fit ériger à l’entrée de no-tre maison une idole qui fut plus tard comblée d’abeilles. Âgé de treize ans, je me douchais un matin lorsque ces abeilles m’assaillirent. Alors je sortis nu, le corps couvert de mousse de savon. Dans ma fuite, ces abeilles supposées nous protéger, ne me quittèrent qu’après m’avoir piqué. Ceci, se répétant à plusieurs reprises, mon père se rendit compte que cette idole qui, au lieu de nous protéger nous faisaient du mal, ne devrait pas continuer de régner dans la maison. Ainsi, il fit sortir cette idole. Quelques années plus tard, j’étais chez moi un après-midi de l’an 1976 lorsqu’une infirmière y arriva avec sa copine. Au fait, j’avais rencontré cette infirmière à l’hôpital de Lomé (CHU), où je me rendais depuis quelques mois pour des soins. Vivant dans ce monde contrôlé par Satan, cette dame (sa copine) originaire de Kéta-Akoda, un village du Togo, qui était une sorcière, visait un but sordide dont je n’avais rien compris. Ainsi elle réussit plus tard à s’installer dans ma maison. Quelques mois après, à cause d’un problème de santé, un frère me conseilla d’adhérer à une église. Alors je le portai à la connaissance de cette dame mais elle s’y opposa. Poussé par les douleurs dont je souffrais, malgré son désaccord, un après-midi, je pris part au culte de cette église et lui fis le compte rendu après. Dans mon détail, je fis comprendre à cette dame que les membres de cette église étaient tous en soutanes blanches et ne portai-ent pas de chaussure. Ayant à travers mes détails compris la doctrine de cette église, elle m’accorda sa permission.

N

SUR LA VOIE POPULAIRE

CHAPITRE 2

-11-

Page 13: ARISTIDE DE SALUT-

-9-

Ayant alors reçu son agrément, je devenais membre de cet-te église satanique adorant les anges précipités; à savoir:-les chérubins et séraphins. Je n’en savais rien à l’époque. En fait, ce genre d’église qui est maintenant implantée un peu part-out dans le monde, travaille en faveur de Satan. Deux mois plus tard, nos dirigeants nous emmenèrent à la lagune de 'Bè' (pour ceux qui connaissent Lomé). Là, ils nous baptisèrent par immersion. Au fil des jours, je remarquais que malgré mon ardeur parmi eux, ma santé ne s’améliorait pas; pourtant je continuais d’adorer avec eux en espérant une guérison éventuelle. Plus tard, voyant les troubles que je continuais de subir, ce frère qui appartenait à l’une des branches de cette église me conseilla de faire chasser les mauvais esprits de ma maison. Ainsi, il me fit rencontrer l’un de leurs leaders dont le titre était senior. Celui-ci exigea des bougies, une boîte de talc, du parfum saint-michel et des rameaux. Trois jours après lors-que tout était prêt, cet homme (senior) arriva chez moi avec mon frère. Il sonnait environ 19heures et d’entrée de jeu, il demanda un bol et de l’eau que je lui fournis. Puis, il y aspergea ce talc et ce parfum, et s’entretint avec cette dame en 'Fon', un dia-lecte étranger. Mon état de bandage ne me permit pas de de-mander la raison pour laquelle ils avaient parlé un dialecte autre que le nôtre. Alors il débuta son travail en tapant les rameaux contre les murs de la maison en signe d’exorcisme. Quelques instants après, il mit fin à cette œuvre qui ne changea rien de ma situation. C’était un truc; mais comme je ne le savais pas, je ne les quittai pas. Ainsi conformément à leurs exigences, je continuais d’offrir du talc, du parfum saint-michel, des rameaux, des bonbons, des œufs, des pige-ons, de l’hysope, des tissus blancs, de l’huile d’olive et d’au-tres objets qui ne changeaient rien. Plus tard, ne comprenant rien de ma présence parmi eux, je les quittai.

-12-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 14: ARISTIDE DE SALUT-

-10-

MIJÉCSÂ

Un soir, pendant que je revenais d’une sortie autour de mi-nuit, je vis dans la périphérie d’Agouègnivé, un géant baob-ab sur lequel se trouvaient certains êtres phénoménaux. Tous tenaient des lampions. Tout accablé, je me précipitai à domicile où je narrai tout à cette dame. Sur place, elle con-damna cette pratique comme si elle n’en savait rien. Cher lecteur, que ceci ne vous étonne pas; car ce monde est sous plusieurs pratiques sataniques. Croyez-moi que, sans la protection divine, Satan m’aurait détruit; puisque j’ai tant vécu à sa merci, et sous le contrôle de cette dame qui était son agent. Voulant coûte que coûte, atteindre son but, plus tard, il adopta une autre tactique. J’étais dans l’armée en ce temps; et ainsi, il choisit la boue pour réaliser son des-sein. Ceci se passa dans le secteur de Kégué (pour ceux qui le connaissent), lors d’une manœuvre militaire et là, un sol marécageux m’engloutissait progressivement. Ayant compris le danger, je me calmai; puisque chaque fois que je bougeais, je m’enlisais. Tout désespéré, je décidai de faire appel au secours lorsque soudain, j’aperçus à ma droite, un bœuf se trouvant dans la même situation que moi. Engouffré jusqu’au niveau du cou, cet animal qui attendait sans doute un sauveur, gémissait. Quant à moi, étant immergé jusqu’au niveau de la poitrine, je soulevai mon fusil et criai. Alors Dieu me vint au secours par l’intermédiaire d’un sol-dat. Celui-ci saisit le canon de mon arme et miraculeusem-ent, la même boue qui m’engouffrait commença à me rep-ousser et je sortis tout boueux. La Bible déclare: "L’Éternel fait mourir et il fait vivre, il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter."1 SAMUEL 2 :6. Plus tard en 1981, cette dame qui, par la séduction, s’était installée comme ma femme, accoucha de jumeaux. Trois se-maines après, elle me dit que ses jumeaux n’étaient pas des enfants ordinaires. Ainsi, elle m’imposa leur rite; mais je le rejetai. Pour avoir gain de cause, elle alla ensuite se plaindre à ma mère. Malheureusement, tous les efforts que ma mère déploya en sa faveur furent aussi vains.

-13-

-LA SORCIERS EN ACTION SUR UN BAOBAB-

SUR LA VOIE POPULAIRE

Page 15: ARISTIDE DE SALUT-

-11-

Savez-vous que les sorciers prennent n’importe quelle forme pour opérer? Si non, je vous annonce qu’ils adoptent n’importe qu’elle for-me pour leurs sordides actions―Dans mon cas, cette dame se trans-forma en serpent pour m’amener à la soumission. Dormant devant ma maison un après-midi de l’an 1982, je sentais

que quelque chose léchait mon visage. Alors je me suis réveillé et là, j’ai vu un serpent quittant précipitamment mon ventre. Apeuré et en-gourdi, je suis resté muet en regardant ce reptile s’en aller. Un instant après, il s’est arrêté quelque part d’où il a tourné la tête pour me reg-arder. Tout confus, je me suis mis à chercher un caillou pour tuer cet étrange serpent qui, au lieu de fuir, continuait de me regarder. Un moment après, j’ai trouvé un bâton; et lorsque je m’apprêtais à le lan-cer, ce reptile a disparu. Tout perplexe, je me suis mis à la recherche de ses traces laissées sur le sol et qui étaient pratiquement invisible. À haute voix, j’appelai ma mère qui arriva aussitôt et chercha la tra-ce que ce serpent devrait normalement laisser lorsqu’il s’en allait; mais tout comme moi, elle ne la trouva pas. Cependant, l’empreinte que ce rusé animal a laissée entre moi et le point où il s’était arrêté pour me regarder étant visible, je la lui ai montrée. Ce reptile ouvrit ainsi la voie à plusieurs troubles qui débu-tèrent aussitôt. Soucieuse de mon cas, le lendemain ma mère est allée consulter une voyante. Celle-ci lui dit que ce serpent était venu pour réclamer le rite des jumeaux. Quand j’ai entendu cela, j’ai compris que je ne pourrais rien en dehors de la soumission à la volonté de cette dame (mère des

jumeaux). C’était une manipulation que je n’avais pas comprise. Pour y faire face, on m’a d’abord dit que seul un couple ayant une fois engendré des jumeaux pourrait accomplir ce rite. Ne connaissant personne dans ce domaine, je l’ai confié à ma mère. Elle a fait alors venir de 'Bè', un quartier de Lomé, un couple qui, à la suite d’un rituel, a cité les objets à acheter et est reparti.

-14-

-UN SERPENT LÉCHANT MON VISAGE-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 16: ARISTIDE DE SALUT-

-12-

Conformément à leur consigne, j’apprêtai tout et ce cou-ple revint le vendredi suivant. Après ce rite propre aux ju-meaux, la dame m’a remis deux pots contenant une subs-tance à utiliser et m’a instruit sur la manière de l’utiliser. Voilà comment j’ai été impliqué dans l’idolâtrie! Ayant pris ce rituel au sérieux, j’ai déposé ces pots dans ma chambre à coucher. Aussi bizarre que cela paraisse, deux mois après, j’ai retrouvé déchiquetés au-dessous de ces pots, des billets de banque qui avaient disparu quel-ques mois auparavant de mon porte-monnaie. Vivant à la merci de Satan, j’ai négligé ce fait et six mois après, j’ai fait sortir ces pots et les ai brisés. Cet acte suscita la colère de cette dame et ainsi, un climat de rancune s’ins-talla entre nous. Quelques jours après, elle essaya de me convaincre de renouer avec cette tradition; mais je refusai. Ce refus créa une atmosphère qui m’obligea en septembre 1988, à pren-dre une femme légitime.

SUR LA VOIE POPULAIRE

-15-

Page 17: ARISTIDE DE SALUT-

-13-

À partir de ce point, j’exhorte le lecteur à prêter une atten-tion particulière au reste du texte, afin de déterminer l’ori-

gine de mon parcours. «Plan de Dieu ou coïncidence? Nous en tirerons la conclusion à la page 122.» Avant de poursuivre, permettez-moi de vous rappeler que cette dame (mère des jumeaux) fut introduite dans ma vie par sa copine infirmière, rencontrée dans un hôpital lorsque je cherchais une solution à un problème lié à ma santé. À l’époque j’étais célibataire; et elle était arrivée en tant qu’instrument satanique bien préparé contre moi. Je n’y comprenais pas grand-chose. Je tiens à le souligner afin d’attirer l’attention des célibataires sur le fait que Satan pointe des conjoints/es à cette catégorie de personne; afin d’accomplir ses projets dans leurs vies. Bizarrement, Dieu fit les choses de telle sorte que dur-ant nos douze années passées ensemble, aucune opportu-nité ne se présenta pour une légitime union maritale. Cependant, cette dame réussit à me mettre dans un ter-rible bandage, m’obligeant à vivre misérablement. Il conv-ient aussi de souligner que sans la venue de cette seconde, j’aurais péri dans les ténèbres. Autrement dit, son arrivée créa des situations à travers lesquelles mes yeux s’ouvri-rent un peu et je compris non seulement le genre de pers-onne que cette dame, mère des jumeaux était, mais aussi l’état de bandage dans lequel je vivais sans le savoir. Pour être plus précis, je peux vous dire que cette seconde m’ap-porta une lumière à laquelle je ne m’attendais point. Je souligne que la seconde femme en question est mor-te au cours du processus. Pour éviter des confusions au lecteur, je n’ai fait mention de sa mort que vers la fin du li-vre. Ainsi, je vous exhorte à prêter attention à ce point que vous découvrirai vers la fin du livre.

LA RAISON DE MON LONG PARCOURS (1)

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

-16-

Page 18: ARISTIDE DE SALUT-

-14-

her lecteur, êtes-vous libre ou esclave? Aux Juifs qui avaient cru, voici ce que le Seigneur leur dit et la rép-

onse de ces Juifs. La Bible déclare: "Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent: Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu: Vous deviendrez libres? "

JEAN 8: 31-33 Que signifie cette déclaration du Seigneur Jésus? Tout sim-plement, ces Juifs se croyaient libres alors qu’ils étaient es-claves du péché. Ainsi, il fallait l’intervention du Seigneur Jésus, le seul qui efface les péchés et libère les captifs, pour le leur faire comprendre. Quant à ce qui me concerne, j’é-tais un captif en voie de destruction; mais je ne le savais pas. Pour éviter des conflits conjugaux, et voulant cacher cette union à cette dame, j’ai loué une chambre à la secon-de ailleurs. Là, elle subissait beaucoup de troubles. Je me reposais chez moi un jour lorsqu’une dame arriva. Elle habitait la même maison que mon épouse et venait avec un problème lié à sa santé (mon épouse). Après avoir exposé le problème de celle-ci, elle demanda à savoir la personne dont le nom était (maman jumeaux). Alors je lui répondis: C’est ainsi que les gens appellent généralement cette dame mère des jumeaux. Puis cette dame a continué comme suit: «En s’adressant à cette dame (maman jumeaux) dans son sommeil, ta femme pleu-rait en disant: «Ne me tue pas, ne me tue pas maman jume-aux! ». Et, réveillée en sursaut, elle commença par se plaindre des maux de tête.»

C

LE DÉBUT DE MES TOURMENTS

CHAPITRE 3

-17-

Page 19: ARISTIDE DE SALUT-

-15-

Après l’avoir écoutée, je l’ai suivie et arrivé là, certaines dames qui étaient témoins des faits, m’ont tout détaillé.

.

-14-

Alors je l’amenai auprès d’un infirmier. Celui-ci lui administra des soins et elle fut soulagée. Quelques jours plus tard elle me ren-dit visite en présence de la mère des jumeaux. Après son départ, cette dame, mère des jumeaux qui jusque-là inconnue en tant que sorcière vint me voir dans ma chambre à coucher et me dit: « Elle est enceinte. N’est-ce pas? ». Sa question me surprit à telle enseigne que je restai coi et stupéfait à la regarder. Puis je lui répondis en ces termes: «T’avais-je dit qu’elle était enceinte? »

Alors elle a quitté en colère. Le lendemain matin, je me suis ren-du chez elle et l’ai vue souffrant d’un avortement spirituellement provoqué. Comme j’étais profane dans la spiritualité, ma belle mère nous conduisit chez un fétichiste dans un quartier, appelé Akodesséwa. Après consultation, celui-ci me dit qu’elle était atta-quée par les «rois » (sorciers); alors il fit certains rites pour la soula-

ger. Malheureusement, avant la fin de la troisième semaine, un au-

tre problème surgit. Ma belle-mère nous conduisit cette fois-ci à Kpomé, un village situé à 25 kilomètres de Lomé. Là un fétichiste nommé Akouétévi nous hébergea pour le traitement. Plus tard, in-capable de payer les frais de son loyer, je la fis venir dans ma mai-son; et à partir de ce jour-là ma vie prit une autre tournure avec une ambiance de mésentente totale.

Les attaques spirituelles ne se comptaient plus. Ainsi, je ne pouvais un seul instant rester sans penser aux agents de Satan; tels que les fétichistes, les charlatans etc. Que d’envoûtements subis! Chaque cas qui se présentait était intraitable au niveau des hôpi-taux.

Conscient du fait que la médecine moderne n’y pourrait rien, je

l’emmenai dans une clinique privée ; tout simplement parce que je n’avais nulle part pour son traitement. Là le docteur diagnostiqua le zona qu’il traita en vain. L’ayant enfin trouvé compliqué, il me conseilla de la confier aux guérisseurs traditionnels. Un second retour au village de Kpomé s’imposa à nous. Alors nous nous y rendîmes.

-18-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 20: ARISTIDE DE SALUT-

-16-

Dans ce village où nous passâmes trois mois, je dépensais parfois 8000FCFA par semaine pour les divers; tandis que ce fétichiste me faisait sacrifier des moutons, des poulets, des

pigeons et des chèvres que j’élevais moi-même. Plus tard, il nous libéra. Quelques jours après, un autre cas survint. Suivant les conseils du médecin incapable de traiter ce zona, et ne sachant où aller avec ce nouveau cas, nous ret-ournâmes chez Akouétévi à Kpomé. Celui-ci rassembla ses adeptes pour un rituel au cours duquel une adepte de son couvent tomba en transe. Dans cet état, elle révéla un acte odieux que la mère des jumeaux avait commis et que je n’avais révélé à personne. En voici le détail. Une nuit, pendant que la maisonnée dormait, le bruit de mes pigeons m’a réveillé. Alors calmement, je suis allé sur-prendre cette dame, cachée dans un coin de la basse-cour. Elle cherchait à attraper un pigeon dans le noir. À ma question de savoir ce qu’elle faisait là, elle a répondu: «Je veux voler un pigeon.» Alors j’ai demandé à savoir ce qu’-

elle voulait en faire et elle m’a dit qu’elle voulait le manger. Comme j’étais sous contrôle satanique, je l’ai quittée cal-mement et en ai fait un secret. Qu’elle ne fut ma surprise lorsque cette révélation tomba de la bouche d’une person-ne que je ne connaissais pas! Celle-ci me révéla que ce pig-eon devait servir en réalité à chasser sa rivale de ma mais-on. Cette adepte en transe en était venue à donner tous les détails de la stratégie à mettre en jeu par la mère des jume-aux; comme suit: En lâchant ce pigeon dans la nature après avoir prononcé des incantations sur ça, la nouvelle venue quitterait la maison pour ne plus jamais y retouner. Il est donc clair qu’elle préférait faire usage du mot ‘voler’ pour couvrir sa véritable intention. À l’intention de ceux qui ne connaissent pas l’Afrique, je dois signaler que les pigeons y sont apprivoisés, vivent en cage et ont des propriétaires.

-LORSQUE LE SORT FUT DÉMANTELÉ-

-19-

LE DÉBUT DE MES TOURMENTS

Page 21: ARISTIDE DE SALUT-

-17-

Ainsi ils sortent dans la journée et reviennent à la tombée de la nuit. Poursuivant dans le même sens, cette dame en transe disait que la mère de mes jumeaux avait enterré un sort dans l’une des cuisines de ma maison, et que je devrais le déterrer à tout prix. Cette révélation me choqua de telle sorte que je ne pus rien dire. Puis, m’ayant fait face, elle ajouta:-« Pendant les nuits, ta

femme prend part à des réunions avec ses collègues.» Ce qui signifiait que son esprit sortait d’elle, et son corps physique restait au lit. Pour avoir, pendant plusieurs années vécu

avec elle, je ne pouvais y croire facilement. Cependant, les

deux faits suivants m’ont permis d’y croire: 1)-Sa tentative d’attraper le pigeon cette nuit-là. 2)-les remarques que je faisais les nuits pendant son som- meil. À cet effet voici un fait révélateur:"Une nuit son benj-

min pleurait intensément à ses côtés et elle ne se réveilla

pas; j’étais alors obligé d’aller la secouer. Malgré cela elle ne fit pas signe de vie. Apeuré et croyant qu’elle s’était évano-uie cette nuit-là, je continuais de la secouer lorsqu’elle a re-pris subitement conscience. En fait, les révélations de cette dame en transe étaient ré-elles, et je n’en aurais rien su si cette occasion ne s’était pré-sentée. Quelques jours après, je décidai de déterrer ce sort et ainsi, je contactai un fétichiste. Celui-ci consulta les orac-les et me dit que cette action susciterait la colère des « rois »

(sorciers et sorcières) et ils se soulèveraient contre moi. Alors, il me la déconseilla. Je n’avais aucune protection contre ces forces, pourtant à cause de mes afflictions j’insistai à le fai-re. Ainsi comme témoins, j’invitai quelques parents de cette dame et un groupe de fétichistes doués en la matière. Tous

arrivèrent ce jour-là. Au début de la séance, un membre du groupe tomba en transe et indiqua un lieu où leur maître fit creuser un trou. Puis ce possédé s’y allongea et leur maître le fit recouvrir de sable. Dans l’attente de sa sortie, les autres jouaient du tam-tam. Un instant après, il en sortit avec cinquante ba-gues noires. Puis leur chef réclama sa paye et tous quittèr-ent.

-20-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 22: ARISTIDE DE SALUT-

-18-

Comme prévenu, cette opération provoqua effectivement les forces sataniques et tout changea comme si je venais de réveiller un lion dormant. Mes activités commencèrent par décroître en commençant par mon moulin à maïs qui se gâtait sans motif, et son réparateur qui n’y comprenait rien me conseilla de m’en débarrasser. Puis ma voiture taxi prit la relève. Alors je décidai de consulter les oracles. Pour les profanes, je sais qu’en lisant ceci leurs questions seraient de savoir pourquoi consulter les oracles pour un engin qui, en fait, n’a rien à faire dans ce domaine? Pour les habitués, tel ne serait pas le cas et cette option est vite comprise. Les mécaniciens ne sont jamais parvenus à trou-ver une solution durable aux problèmes mécaniques dans le cas d’espèce. Quant à mon minibus de transport, les choses allaient si mal qu’un jour, pour le faire démarrer, le chauffeur appela des gens qui le poussèrent en vain. Alors quand il me l’a annoncèrent, je fis appel à nouveau à un fétichiste. Celui-ci me fit ouvrir son capot et cassa des œufs sur ses pneus. Puis il aspergea du talc, du parfum et de l’huile sur ce moteur qui démarra à ma surprise. Il attacha ensuite un talisman au volant de cette voiture et me le remit. Tout jo-yeux, je remis ce véhicule à mon chauffeur qui ne put mal-heureusement le conduire pour longtemps; ceci à cause

d’une fumée qui sortit du moteur lorsqu’il le conduisait.

De là, il vint m’en informer et je le dirigeai vers le méca-

nicien qui alla le faire entrer dans son atelier. Peu après, je m’y suis rendu aussi; et devant moi, ce véhicule a démarré sans aucun acte de la part de ce mécanicien qui, tout sur-pris me l’a remis. Malheureusement, ça n’a pas duré puis-qu’en l’espace de deux battements de paupière, ce moteur

s’est éteint de nouveau et le mécanicien qui n’y comprenait rien s’est retiré. Alors je suis retourné auprès du fétichiste

qui avait fait le précédent «miracle». Celui-ci me l’a fait ga-

-21-

-APRÈS LA SORTIE DU SORT-

LE DÉBUT DE MES TOURMENTS

Page 23: ARISTIDE DE SALUT-

-19-

MA VIE SOUS SORTILÈGE

CHAPITRE 3

rer devant son étalage, à Akodesséwa, dans un marché où il vend-ait des objets fétiches. Trois jours plus tard, après avoir préparé ce véhicule contre les forces du mal, cet homme l’a confié à un chauffeur qu’il avait pris soin de munir à l’avance de gris-gris. Le lendemain, ce dernier qui ne pouvait le conduire, s’est retiré aussi. Un après-midi mon épouse et moi sommes sortis avec ma voitu-re. Comme j’étais dans le collimateur de Satan, à notre retour la mère des jumeaux est venue me voir dans ma chambre et m’a dit: «On sort avec l’une et on laisse l’autre n’est-ce-pas ça?». Ne l’ayant pas comprise, je ne lui ai pas répondu. Alors elle s’est retirée en cour-roux. Vous comprendrez plus ceci, en lisant à la page 48 du chapitre 8, LORSQUE MA VOITURE COGNA UN DÉMON. Quant au véhicule, je sup-portais ses tracas jusqu’à sa disparition de ma mémoire. Bien que dépourvu d’espoir suite a mon odyssée, je rends gloire au Seigneur Jésus qui m’a, par sa grâce, accordé le Salut qui surpasse toutes les richesses de ce monde. Ayant finalement compris à travers ces stratégies-là, que cette dame voulait me détruire, j’ai décidé de l’attaquer physiquement et ainsi un jour, je lui ai dit carrément qu’elle était sorcière. Sur place, elle l’a dénié en disant qu’aucun membre de sa famille n’avait pratiqué la sorcellerie. Comme malgré mes preuves, elle ne voulait pas l’accepter, un matin, suite à des discussions, je lui ai donné un coup sur la tête. Je l’ai fait parce qu’il m’avait été conseillé qu’en lui donnant un coup sur la tête, son pouvoir serait anéanti. Vrai ou faux ? Je ne saurais le dire; car le mien n’avait rien changé. Après ce coup, elle a crié en se lamentant. Je fais remarquer que les conséquences de cet acte sont immenses. Quelques jours plus tard, quelqu’un m’a dit que personne ne frappe un « roi » (sorcier/ sorcière) et reste en vie. Le lecteur découvrira ses conséquences à la page 25. Dans tout cela, l’honneur revient à Dieu et je ne cesserai de Le louer car, dans ces moments pénibles, Il ne s’est point éloigné de moi. Autrement dit, Il a toujours été avec moi. La Bible déclare: "….Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? "

ROMAINS 8:31

Je suis fermement convaincu que si la main puissante de Dieu n’é-tait pas sur moi, j’aurais trouvé la mort au cours de ces tracas.

-22-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 24: ARISTIDE DE SALUT-

-20-

n jeudi du mois de juillet 1989, vers 5heures du matin, cette dame vint me voir dans ma chambre pendant que

j’étais encore au lit. Très fâchée, elle me dit: «Je ne quitterai jamais cette maison! Mais si un jour je la quittais pour des rai-sons de force majeure, partout où je serais, j’étendrai mes jam-bes jusqu'à ce qu’elles te touchent. Ainsi tu ne dépenseras ton argent que pour traiter des maladies.» Par cette déclaration, elle disait qu’elle me poursuivrait jusque dans mon dernier retranchement. Aussitôt après son dernier mot, elle sortit. Malheureusement pour moi, à cause de mon bandage, je nég-ligeai cette déclaration que je devrais prendre au sérieux. Plus tard, confrontés à un autre cas, nous retournâmes voir le tout premier fétichiste. Celui-ci était incapable de faire face à cette situation; alors le lendemain il m’emmena à Kpogan, un village situé à dix kilomètres de Lomé. Là, j’expliquai le cas à son collègue, et celui-ci me demanda d’aller lui apporter un hibou et une certaine quantité de petit piment. Puis nous le quittâmes. Une fois retourné chez moi, je me rendis au marché où j’a- chetai ces objets que je lui apportai le lendemain. Il y ajouta certaines feuilles, les mit dans un pot, qu’il posa sur un four-neau et me remit un bois avec lequel je remuais le tout selon ses instructions. Ceci étant plus tard devenu noir, il l’écrasa sur une pierre, le mit dans un flacon, qu’il me remit contre la somme de 3000 FCFA. Puis il me dit de l’asperger un peu partout dans ma mai-

son, y compris le puits. Il insista sur le fait que je devrais le donner à manger à tous ceux qui vivaient avec moi. Avant de me libérer, il déclara que si l’individu qui me causait ces tra-cas s’y trouvait, il fuirait aussitôt. Alors, je lui dis que j’y viva-is avec ma mère, mes petits frères, mes enfants, mon épouse et cette dame, mère des jumeaux. Enfin, il me rassura, disant que, même si ma propre mère était sorcière, et était la pers-onne qui me causait ces problèmes, elle n’y résisterait pas.

U

-23-

MA VIE SOUS SORTILÈGE

CHAPITRE 4

Page 25: ARISTIDE DE SALUT-

-21-

Retourné chez moi autour de 17 heures, je fis tout comme instruit. Tout le monde y était; sauf la mère des jumeaux qui y arriva plus tard. Elle y passa cette nuit et quitta très tôt le lendemain. Peu après son départ, notre fille aînée qui dor-mait avec elle me confia: «Notre mère n’a pas dormi pendant la nuit et se promenait dans la pièce.» Ayant, à partir de cette annonce compris l’efficacité de cet antidote contre sorciers, je l’y ai aspergé davantage afin d’accélérer son effet.

Cette dame y reviendra plus tard à la tombée de la nuit, mais incapable de supporter l’effet de cette poudre, elle fuit les mains vides. Voilà la manière dont ce produit a chassé cette dame après douze années de règne dans une nuisance silencieuse! Dans le souci de protéger la maisonnée contre les attaques venant de l’extérieur, aussitôt après son départ, je le donnai à manger à tout ceux qui vivaient avec moi. Quelques jours après, un ami vint me voir avec un cas similaire et je lui donnai aussi une part de cette poudre à utiliser chez lui. Trois jours après, il revint m’informer du succès de cet antidote. Autrement dit, ça a chassé de leur maison, sa ma-râtre qui, depuis des années leur menait la vie dure sur plu-sieurs plans.

{Je l’écris pour exposer comment ces agents se battent entre eux.} Quant à moi, croyant que le départ de cette dame serait la fin de mes peines, j’étais joyeux. Malheureusement, cette joie ne dura que le temps d’une rose. Quelques jours seule-ment après, survint une autre attaque qui s’accentuait au jour le jour. Voyant les troubles que je subissais, dans un esprit de pitié, un frère qui constatait que cette dame conti-nuait de nous attaquer à distance afin de nous priver de paix, me conseilla de divorcer d’avec mon épouse. Ceci, de son point de vue nous permettrait de retrouver notre paix d’antan. Ce que je ne pus faire jusqu’à l’intervention du Sei-gneur Jésus. La Bible dit: "Le malheur atteint souvent le jus-

te, Mais l’Éternel l’en délivre toujours." PSAUMES 34: 20

-24-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 26: ARISTIDE DE SALUT-

-22-

Un jour, j’ai reçu une convocation, émanant du sieur Adjallé, chef du quartier Amoutiévé. Celui-ci m’invitait à répondre à la plainte que la mère des jumeaux avait déposée contre moi après sa déser-tion. Profane que j’étais en cette matière, je m’y étais rendu seul. Étant seul contre la partie adverse qui, bien que se reprochant des choses sans pouvoir le dire, avait fait le plein, la séance fut re-portée à huitaine. Raison: Il fallait également des témoins de mon côté. Je tiens ici à rappeler au lecteur que cette dame avait déclaré que pour rien au monde elle ne quitterait jamais ma maison; sauf en cas de force majeure. Parmi les griefs que cette dame avait soumis au chef supérieur de la ville de Lomé, figurait le coup de point que je lui avais admi-nistré sur le crâne et qui n’avait jusque-là suscité aucune idée de convocation de sa part. Il aura fallu cette poudre qui la fit décam-per pour penser à une convocation. Heureusement pour moi, le chef Adjallé avait rétorqué qu’en tant que mari, j’avais le droit de lui taper n’importe où je voulais. On assistera à un second report sine die. Une semaine plus tard, je reçus une nouvelle convocation pour la même affaire, mais je la boycottai. Comme le monde est sous le contrôle de Satan, face à mon refus d’y répondre, cette affaire sera transférée au niveau de la circonscription administrative de Lomé. Fort des preuves que j’avais face à l’autorité administrative, je dé-clarais que j’étais prêt à traiter cette affaire à un niveau plus élevé. Au bout du compte, l’affaire se termina là en queue de poisson, sans vainqueur ni vaincu déclaré. Partant de là, les choses conti-nuaient à mal tourner pour moi de telle sorte que je dus recourir aux personnes plus âgées, au sein de ma famille. Celles-ci proposèrent de m’amener à Gnitaglo, un village de la préfecture de Vo. Ainsi, nous les rejoignîmes un soir vers 15h à Glidji et ensemble, nous quittâmes. Après environ soixante-dix kilomètres de route, nous arrivâmes dans cette localité où un sor-cier de la quatre-vingtaine nous accueillit. Comme Satan était toujours au contrôle de la situation, cet agent m’escroqua et nous libéra le lendemain. Alors nous le quittâmes pour poursuivre le combat ailleurs.

-25-

MA VIE SOUS SORTILÈGE

-QUAND LES DÉMONS ME TRADUISIRENT AU TRIBUNAL-

Page 27: ARISTIDE DE SALUT-

-23-

Ayant finalement compris ce vœu, j’ai fait la promesse de lui apporter dans deux ans, 1taureau, quelques boissons et

une somme de 10.000FCFA. Puis nous les avons quittés. Cher lecteur, est-il possible aux ténèbres de fournir la lu-mière? Personnellement, je l’ignorais à l’époque; mais l’ay-ant finalement su à travers la lumière que le Seigneur Jésus a fait jaillir sur moi, aujourd’hui je vous assure que cela est quasi impossible. Voici comment cela s’était passé. Sur notre chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à Tchawla où j’ai déposé le féticheur de cette localité. Avant de nous laisser partir, cet homme m’a dit de lui apporter le plus vite que possible, 2 lampes à gaz dont le prix unitaire était 13.000FCFA en ce temps-là. Au sujet du rôle de ces lampes, il m’a dit ceci: «Vous vivez dans des ténèbres et pour

vous en sortir, je garderai une allumée sur l’autel de mes idoles. Alors elles s’en serviront pour illuminer vos activités et je

préparerai la seconde que tu apporteras chez toi.» Puis nous avons repris la route et sommes revenus à la maison au-tour de 17 h 30.

Par la grâce divine, aujourd’hui, j’ai non seulement fini par comprendre qu’en ce temps-là, nous vivions effective-ment dans des ténèbres, mais aussi je reconnais sans amba-ges qu’aucun agent de Satan n’avait pu nous en sortir. Ceci nous amène à comprendre qu’on ne peut donner que ce que l’on a. Autrement dit, si ces agents avaient le Salut, je crois qu’ils me l’auraient donné. Cependant, je dois recon-naître qu’ils m’ont donné le mensonge dont ils sont tous possesseurs. C’est d’ailleurs ça leur arme d’

Avant de continuer, je trouve important d’attirer l’attention du lecteur sur deux villages pouvant créer confusion; il s’agit de: Kpogan et Kpomé. Cette précision a tout son sens. Quelques mois après, pour un autre cas, je suis retourné à Kpogan pour solliciter l’aide de cet homme; lequel m’avait préparé l’antidote contre les sorciers. Là, une dame m’annon-ça que les «rois» l’avaient tué. Je n’y compris rien sur place; mais plus tard après mon Salut, l’Esprit de Dieu me l’éclaircit et je compris que Satan l’avait tué pour s’être rebellé contre lui, en faisant déloger sa servante. Ma prière est que ceci ser-ve de leçon pour ses autres serviteurs. L’homme de Kpogan n’étant plus en vie, nous sommes re-tournés à Kpomé chez Akouétévi. N’y pouvant pas y faire face lui-même, il proposa de nous emmener auprès de son maître au Ghana, et nous le quittâmes. Selon son rendez-vous, nous y retournâmes et de là nous nous mîmes en route. Après environ six heures de temps, nous arrivâmes dans ce village du Ghana, appelé Tchawla. Là, Akouétévi confia notre cas à son maître qui, n’y pouvant rien non plus, décida de nous emmener dans un autre village appelé Todji. Ainsi nous passâmes cette première nuit à Tchawla et très tôt le lendemain matin nous quittâmes pour cette localité. Sous la direction du fétichiste de Tchawla, je conduisis la voiture jusqu’à Todji où, autour de 14heures, il me fit garer dans la cour d’une maison où certaines dames nous accueillirent. Elles étaient toutes ‘torse nu’ et chacune d’elles portait une chaussure au pied gauche seul, et un tissu noir autour de la hanche.

Quand j’ai demandé pourquoi elles étaient ainsi, notre

compagnon m’a dit qu’elles étaient vendues au fétiche du village en tant qu’esclaves; et ce fétichiste était leur mari. C’est là que j’ai découvert des êtres humains tenus dans un tel état d’esclavage. Un instant après, cet homme habillé de la

même façon que ses épouses, nous a rejoints, et nous a fait certains rites suivis d’un bain, et a réclamé ses frais que j’ai payés. Ensuite il a parlé de vœu, ce que je n’ai pas compris; alors notre compagnon me l’a soufflé à l’oreille.

-26-

-LES ESCLAVES DE SATAN À TODJI, AU GHANA-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

-LES ESCLAVES DE SATAN À TODJI, AU GHANA-

Page 28: ARISTIDE DE SALUT-

-24-

Ayant enfin compris ce vœu, je fis la promesse de revenir les voir dans deux ans avec 1taureau, des boissons et 10.000 FCFA. Ainsi prit fin notre séjour dans ce village et nous les quittâmes. Avant de continuer, voici une importante ques-tion! Les ténèbres détiennent-elles le salut? Personnellement, moi, je ne le savais pas; mais l’ayant en-fin su, aujourd’hui, j’y réponds par une ferme négation.

-Voici la suite de ce scénario- Sur notre chemin de retour, nous fîmes escale à Tchawla pour déposer celui de là. Lorsque nous étions prêts à le quitter, il me demanda de lui apporter le plus vite que pos-sible deux lampes qui coûtaient en ce temps 13.000FCFA

l’une. Au sujet du rôle que joueraient ces lampes, il me dit qu’il garderait l’une allumée sur l’autel de son idole pour illuminer nos activités en dégradation. Quant à la seconde, il me dit: «Vous vivez dans des ténèbres; ainsi, pour vous en sortir, je la préparerai spéciallememt pour vous, à rame-ner à votre domicile. » Après cela, il nous a libérés. Sorti de ce terrible bandage, aujourd’hui, je reconnais non seulement qu’en ce moment-là, nous étions dans des ténèbres, mais aussi, je déclare que malgré toutes les dép-enses que je faisais durant cette période ténébreuse, aucun agent de Satan n’arrivait à nous en sortir jusqu’au jour où le Seigneur Jésus nous en a délivrés.

Ceci nous amène à comprendre que personne ne peut offrir ce qu’il ne possède pas. Autrement dit, si ces agents avaient le Salut, je pense qu’ils me l’auraient offert. Cepen-dant, je déclare qu’ils m’avaient donné ce qu’ils avaient, et qui n’était autre que leur mensonge.

-De toutes les façons, c’est d’ailleurs ça leur mission!-

-LORSQUE LES TÉNÈBRES ME PROMIRENT LE SALUT-

MA VIE SOUS SORTILÈGE

-27-

Page 29: ARISTIDE DE SALUT-

-25-

yant enfin appris que nous avions besoin d’une lumiè-

re exigeant l’achat des lampes, j’ai commencé à médi-ter. Plus tard, je me suis dit qu’au lieu d’acheter des lampes qui nous illumineraient tout simplement, il vaudrait mieux recourir à une solution plus consistante. Au cours des deux semaines suivantes, pendant que je

continuais ma méditation dans ce sens, un terrible objet apparut dans le ventre de mon épouse. Agissant comme un être vivant, cet objet lui tirait si terriblement les intes-tins que l’urine sortait involontairement d’elle. Partant de là, je compris que nous avions besoin du salut et ainsi, je décidai de chercher un sauveur. Sur place, deux questions me vinrent à l’esprit:

1)-Qui pourrait être ce sauveur? J’ai pensé et conclu qu’il pourrait être un grand fétichiste. 2)-Où pourrais-je trouver ce type de fétichiste? Malgré les terribles douleurs que cet objet qui, non seu-lement la privait de sommeil mais aussi tirait de temps en temps ses intestins lui causait, je n’en ai trouvé aucun. Ain-si, je l’ai emmenée à Djankessè, son village maternel, situé à 45 kilomètres. Là, j’ai signé un pacte de protection avec leur fétiche. Après ce pacte, nous sommes retournés chez nous pour en jouir. Malheureusement, c’était le contraire puisque les attaques se poursuivaient les nuits. À ce ryth-me, elle se réveillait chaque matin avec des maux de tête qui ne trouvaient pas de remède. Ainsi, elle se plaignait chaque jour dès la tombée de la nuit. Comme ces troubles continuaient, quelques mois plus tard, je l’ai ramenée dans le village où nous avions signé le pacte de protection. Là, on lui fit prendre un produit et

lorsque nous étions sur le point de quitter, une dame vint

nous informer d’un puissant fétichiste résidant à Anécho,

A MES COURSES À LA RECHERCHE DU SALUT

CHAPITRE 5

-28-

Page 30: ARISTIDE DE SALUT-

-26-

mon village natal. Ne sachant pas qu’elle venait contribuer

à l’aggravation de notre situation, je manifestai ma joie. Quand cette dame constata cette joie, elle me dit: « Dès

que vous rencontrez ce fétichiste tous vos problèmes pren-

dront fin! ». Comment pourrais-je savoir qu’elle me piége-ait et l’éviter; puisque notre maître, Satan et ses agents ne nous permettaient pas de faire notre choix? Un instant après, nous suivîmes naïvement les instructi-ons de cette dame et arrivâmes à Anécho autour de 16h 30. L’épouse de ce fétichiste qui allait, selon le plan satanique, prendre la relève de son prédécesseur nous accueillit. Puis elle fit appel à son mari, qui arriva aussitôt. Puis il deman-da la raison de notre visite; alors je la lui exposai, et il nous

dit: «Vous êtes entrain de souffrir depuis longtemps; mais com-me vous m’avez rencontré, sachez que c’est la fin de tous vos problèmes!». Puis il ajouta:-«C’est vrai; je ne suis pas Dieu,

pourtant je proclame votre salut à partir d’aujourd’hui.» Quelques minutes après, cet homme m’a dit de remer-cier la dame grâce à laquelle nous venions de le découvrir. Quand j’ai entendu cela j’ai cru qu’il détenait le pouvoir du salut et ainsi, j’ai mis ma confiance en lui avec l’espoir qu’il nous sauverait inévitablement. Comblé de cet espoir, j’ai essayé de lui expliquer les fa-usses promesses des précédents fétichistes. Ce qu’il n’a pas voulu entendre; et ainsi, il m’a coupé la parole et a deman-dé mon nom que je lui ai donné. Je tiens à dire à ceux qui ne savent rien de ces machina-tions que les agents sataniques travaillent en réseau. C’est d’ailleurs pourquoi cette dame qui en faisait aussi partie m’a dirigé vers cet agent.

-29-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 31: ARISTIDE DE SALUT-

-27-

e me reposais dans la cour de ma maison un après-midi lorsque des gens ont crié dans le quartier. En ce moment,

mon épouse qui était depuis lors devenue une cible perma-nente pour Satan, sortait de la douche. Soudain, elle tomba en syncope. Alors je lui administrai de force ma poudre

(l’antidote) qui était mon seul remède et elle reprit conscience. Étant sous le contrôle des démons, je la fis entrer dans ma voiture et démarrai sans destination précise. J’étais au volant lorsque le village Djankessè où j’avais signé le pacte de protection effleura mon esprit et je mis le cap dessus. Nous arrivâmes autour de 18heures dans la maison fami-liale. L’un de ses oncles y était; vu l’importance du cas, ce-lui-ci nous amena dans un autre village d’à côté. Là, cet on-cle nous confia rapidement à un fétichiste qui, à son tour, rassembla ses adeptes et procéda à la consultation. Comme résultat, il me dit que les dieux venaient de lui révéler une

querelle survenue entre mon épouse et sa rivale. Puis il ajouta: « Elle n’aurait pas dû se quereller avec elle; car c’est une reine ». Je signale que dans beaucoup de pays ouest-africains les païens n’ont pas le droit de prononcer le mot sorcier ou sorcière à leur gré, d’où l’usage reine ou roi pour les désigner. Ainsi, moi aussi je les désignais de cette manière pour éviter des ennuis. Suite à la révélation du fétichiste, ma femme comprit qu’-

elle avait affaire à une sorcière de grand calibre. Ainsi, effrayée, elle se prosterna et demanda au fétichiste d’intercéder en sa faveur auprès de cette dame. Dans sa détresse, elle disait:«Si j’avais su qu’elle était reine, je n’aurais jamais prononcé le moindre mot malheureux à son encontre.»

J

MES DÉMARCHES DANS DES ZONES TÉNÉBREUSES

-30-

CHAPITRE 6

Page 32: ARISTIDE DE SALUT-

-28-

-LORSQUE LE FEU SATANIQUE FIT IRRUPTION À MON DOMICILE-

-NOTRE CONDAMNATION OFFICIELLE-

Ce fétichiste déclara ensuite que, pour s’être querellée avec cette dame « reine », elle exigeait:-1 chèvre, 1 bouteille de Sch-naps, 2 bouteilles d’huile de palme, 2 poules, 2 coqs et 7500F

CFA pour le rite d’expiation. Aussi, il nous a confié que le 'fa' de ma femme (fétiche personnel) réclamait des sacrifices à faire dans l’immédiat. Il m’a fait d’autre part comprendre que

la personne responsable de ce cas (mère des jumeaux) lui dis-

ait en ce moment-là qu’elle détenait les intestins de sa rivale sous son contrôle. Malgré tout ce que je savais de cette dame, il m’était difficile de croire à une méchanceté à un si haut degré de sa part. Ce féticheur nous conduisit ensuite devant le local de son idole appelée « gbadou ». Là, il réclama 1 Schnaps, 2 poules, et 2 coqs pour un rite pouvant permettre à ma femme de voir la face de leur dieu qui allait, selon lui, défendre notre cause. Ainsi je lui ai remis l’argent et il a envoyé acheter ces articles dans le village. En fait, la querelle que ce féticheur venait de mentionner avait effectivement eu lieu en ma présence, lors d’une réunion que j’avais convoquée quelques années auparavant, pour résou-dre un conflit qui les opposait. C’était là que la mère des jumeaux dont la sorcellerie n’ét-ait pas encore connue, avait insulté sa rivale et celle-ci lui av-ait répliqué. Après ce rite, la malade (ma femme) fut introdui-te dans ce local où elle a confié notre cas à l’idole «gbadou» qui, à partir de ce moment, était supposé nous défendre.

Notre cas étant dorénavant pris en compte par son idole,

cet homme nous affecta une pièce d’où il amenait ma femme chaque matin vers le local de cette idole pour certains rites. N’ayant pas subi moi-même ces rites, l’accès à ce lieu m’é-

tait interdit. Aussi, la malade n’avait pas le droit de partager avec moi le moindre secret de ce qui se faisait là. Je voudrais, avant de poursuivre, vous dire qu’en dehors des autres ido-les, 'gbadou' est un terrible fétiche dont personne ne peut voir la face sans avoir été soumis à ses rites. En cas d’entêtement, une cécité frappe ce dernier. Vous voyez alors le danger au-quel je m’exposerais en tentant d’entrer dans ce local. Pour

n’avoir pas été soumis à un tel rite, je n’avais rien connu de cette idole.

-31-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 33: ARISTIDE DE SALUT-

-29-

Pendant tout ce temps, ma mère était à Lomé et je dev-rais aller la voir aussi. Ainsi la toute première fois que je m’y suis rendu un après-midi, on m’annonça la cause de l’évanouissement de ma femme, évanouissement suite au-quel je l’avais transportée dans ce village. D’abord, selon les faits qui m’ont été racontés ce jour, le voisinage avait aperçu un feu. Il sortit d’un baobab se trou-vant dans le quartier et entra dans ma maison. Après l’au-

dition de ce récit, j’ai comparé le temps où s’est produit ce

drame, au temps de la chute de ma femme. Là, j’ai compris

que ce feu a été envoyé sous forme de flèche pour l’abattre. Par la même source, j’ai appris que ceux qui avaient vu ce feu poussèrent un cri d’étonnement. Un instant après, une tante habitant une maison voisine qui avait elle aussi vu ce feu, arriva pour s’enquérir de l’é-

tat de la victime. De cette tante je reçus plus de lumière et compris la capacité de cette dame, mère des jumeaux. Avant de vous parler des différents feux spirituels, je dois vous dire en tant que serviteur de Dieu, que Satan avait envoyé ce feu pour nous éliminer. Dieu utilise du feu et Satan en fait aussi usage. L’un est efficace tandis que l’autre dont Satan se sert, se présente sous forme de billet falsifié. Je le dis sur la base de la preu-ve ci-dessus mentionnée et mon expérience vécue sous le feu du Saint-Esprit, descendu sur moi à Chicago lors de ma délivrance. Pour en savoir plus, lisez le livre «LA BATAILLE VERS LE

BUT DIVIN. » Le feu qui descendit dans ma maison ce jour-là venait de Satan, dans le but de nous détruire. Mais dans son im-puissance, ce feu vil ne peut avoir d’effet sur aucun enfant de Dieu. La victime fut terrassée par ce feu parce que nous vivions dans le monde. En d’autres termes, nous n’étions pas sauvés. Pour plus de précision, ce type de feu qui ne peut atteindre que les païens est inefficace contre les enf-

ants de Dieu, et en présence de Ses oints. La Bible le confir-

-32-

MES DÉMARCHES DANS DES ZONES TÉNÉBREUSES

Page 34: ARISTIDE DE SALUT-

-30-

me par cette déclaration:" Au moment de la présentation de l’offrande, Élie, le prophète, s’avança et dit: Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël! Que l’on sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j’ai fait toutes ces choses par ta parole! Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c’est toi, Éternel, qui est Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur! Et le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l’eau qui était dans

le fossé. Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent: C’est l’Éternel qui est Dieu! C’est l’Ét-ernel qui est Dieu!"

1ROIS 18 : 36-39 Si vous lisez les versets 26, 27 et 28 de ce même chapitre, vous verrez que le Prophète Élie leur avait accordé du temps durant lequel ils invoquèrent leurs dieux en vain. La Parole de Dieu nous dit aussi que le Prophète Élie s’était bien moqué d’eux avant d’invoquer le feu de Dieu qui tomba du ciel et consuma tout en leur présence.

Cette sainte Écriture atteste l’asthénie du feu de Satan

devant les oints de Dieu. Car à cause de l’onction du Pro-phète Élie, ce feu ne put se faire sentir; malgré les multi-ples invocations des agents de Satan qui s’étaient même

blessés avec des épées.

De nos jours, de telles choses continuent de se passer dans des milieux païens (vodou). Ainsi, comptant sur des pouvoirs sataniques, au cours de certaines festivités, les adeptes des fétiches tombent en transe et se blessent avec des couteaux. Tout ceci est lié au manque de connaissance.

QUE DIEU AIT PITIÉ D’EUX !

-33-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 35: ARISTIDE DE SALUT-

-31-

Un jour, j’ai laissé ma femme avec sa mère et suis allé passer la nuit chez moi; malgré nos sacrifices à ce dieu 'gbadou', cette même nuit un trouble a surgi. Alors ma belle-mère a réveillé ce fétichiste qui, après avoir consulté ses idoles a envoyé m’appeler. Je méditais ce matin-là lors-qu’elle est arrivée et, sans attendre, elle m’a dit: «Ils ont att-aqué durement ma fille pendant la nuit. À ce point, elle ne pouvait même pas me regarder lorsque je lui parlais. Alors j’ai réveillé le fétichiste, qui a rapidement consulté ses oracles. Comme résultat, il m’a dit que sa rivale, (ta première femme) réclame le payement de la rançon (chèvre) liée à l’insulte que ma fille avait proférée contre elle.» Après son bref détail, je me suis préparé et nous sommes retournés dans ce village. Là, ce fétichiste m’a dit que sa rivale, (mère des jumeaux) exigeait sa chèvre avant de lui permettre de continuer son traitement pour elle. Je lui ai alors demandé la raison pour laquelle je devrais obéir à cette dame, et il m’a dit: «Pour avoir offensé une reine, vous devez obligatoirement payer la rançon qu’elle exige. » Sa parole me frustra tellement que je

le regardais tout ahuri. Puis il ajouta:«Soit, tu acceptes de faire la volonté de l’offensée pour permettre à ta femme de vivre; soit tu refuses pour la laisser mourir.»

Terrifié par sa parole, j’ai choisi d’obéir et ainsi je me suis

approché de ma belle-mère qui, sachant que je n’avais pas d’argent, m’a conseillé de solliciter l’aide du fétichiste; ce que j’ai fait. Après mes supplications, ce dernier m’a em-mené auprès de l’une de ses épouses. Celle-ci m’a fait sig-ner un bon de crédit à la suite duquel j’ai apporté cette chèvre dans la maison du fétiche. Puis ce fétichiste a fixé le temps du rite et j’ai quitté pour me préparer. Ce moment venu, il nous a réunis devant le local de son idole pour ce rite, qui a pris fin plus tard vers 21 heures 30.

-L’ÉCHEC DU SANG DE MA CHÈVRE SACRIFIÉE-

-34-

MES DÉMARCHES DANS DES ZONES TÉNÉBREUSES

Page 36: ARISTIDE DE SALUT-

-32-

À partir de ce jour, la santé de mon épouse s’améliorait petit à petit et environ trois mois après, elle était apparem-ment guérie. Alors ce fétichiste nous a soumis à une céré-monie et nous a libérés avec l’assurance que rien ne lui arriverait plus. Ainsi prit fin notre séjour dans ce village. Alors nous avons quitté ce même jour avec l’espoir d’av-oir vaincu. Malheureusement, c’était le contraire puisque le sang de cette chèvre ne put effacer le péché pour lequel nous étions condamnés. En fait, depuis plus de 2000 ans, le sang des animaux a été remplacé par le Sang de Jésus (Agneau de Dieu) versé sur la Croix du Calvaire. Depuis lors, le sang des boucs, moutons, chèvres etc., n’est plus acceptable pour l’expiati-on des péchés. Cependant, malgré la disponibilité du Sang de cet Agneau divin (Jésus), nous n’avions pu en bénéfi-cier, ceci à cause des deux raisons ci-après:

1)-Rejet- Comptant sur mes moyens financiers, je rejetais le Sauv-eur (le Seigneur Jésus) et ainsi, nous ne pûmes profiter de son Sang. Alors le péché pour lequel nous étions condam-nés continuait à produire des effets.

*En général, nous (créature humaine) comptons sur nos moyens financiers, qui ne sont qu’éphémères et ainsi, nous rejetons le Salut gratuit de Dieu. Ce faisant, nous donnons le feu vert à Satan et ses démons.

2)-Callosité- Mon refus d’ouvrir la porte (mon cœur) au Seigneur Jésus

lorsque j’entendais sa voix à travers les supplications de ses serviteurs, donnait la chance à Satan et ses démons. Et

ainsi, ils poursuivaient leurs missions de torture.

*Rejetant le message de la Croix, nous nous éloignions du Salut et donnions à nos accusateurs, la chance de conduire leur sentence à son terme d’exécution. Tout ceci s’est passé au plan spirituel.

-35-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 37: ARISTIDE DE SALUT-

-33-

En réalité, à partir du moment où Satan a introduit des idoles dans ma vie, je rejetais tous les serviteurs de Dieu qui essayaient de me prêcher l’Évangile. Ainsi, comme au-cun d’eux ne put me dire que Dieu avait payé le prix de mon Salut par le sang de Son propre Fils, je m’accrochai aux agents sataniques, qui, tout comme moi, avaient besoin de ce même Salut. À cette allure, je menaçai plus tard de gifler Son servi-teur, Pasteur Nontondji Sylvain. Dans Sa compassion, Dieu ne se fâcha pas pour éloigner Ses serviteurs et m’abandonner dans mon état misérable. Au contraire, Il me dirigeait tout doucement jusqu’au point où Il me fit entendre une voix suite à laquelle je me mis à chercher Ses serviteurs. À découvrir dans la suite du texte. En fait, les événements survenus à la suite de cette réu-nion au cours de laquelle ma femme avait insulté cette da-

me, ont été terribles. Plus tard, je me suis rendu compte

que sans la grâce de Dieu, non seulement j’aurais été tué, mais aussi mon âme longtemps condamnée, serait actuelle-ment en attente du Jugement.

-36-

MES DÉMARCHES DANS DES ZONES TÉNÉBREUSES

Page 38: ARISTIDE DE SALUT-

-34-

Parlons maintenant du sang des animaux que nous conti- nuons d’offrir en sacrifice et du Sang que Dieu le Père per-mit aux persécuteurs de Son Fils, Jésus de verser sur la Croix du Calvaire. C’est ce Sang qui expia nos péchés. La Parole de Dieu déclare: "Mais le souvenir des péchés est re-nouvelé chaque année par ces sacrifices; car il est impossi-ble que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés."

HÉBREUX 10: 3-4 Comptant sur le sang de ma chèvre que ce fétichiste avait versé sur cette idole 'gbadou', nous nous réjouissions tout en rendant gloire à cet inerte dieu, lorsqu’un cas nous a surpris. Ne sachant où aller ensuite, je suis retourné dans le marché où j’avais acheté le hibou dont je m’étais servi pour mettre la sorcière, mère des jumeaux en déroute. Là, un marchand est venu à ma rencontre et m’a conduit dans un local. Comme si nous nous connaissions auparavant, celui-ci m’a fait asseoir amicalement et a demandé la raison de ma venue. Alors je la lui ai dite. Puis il m’a installé conforta-blement, et m’a demandé de l’excuser pour un moment, et il est sorti. Quelques minutes après, il est revenu me dire qu’il ne voulait pas m’offrir un service comme ses autres camarades le feraient, et c’est la raison pour laquelle il s’ét-ait retiré pour voir dans quelle mesure il pourrait bien m’a-ider. Puis il a demandé mes coordonnées que je lui ai don-nées avant de le quitter. Plus tard, cet homme que je ne connaissais pas en tant que fétichiste, est arrivé en fin d’a-près-midi. Au cours d’un entretien, il m’a réclamé la som-me de 20.000FCFA pour acheter quelques objets que, selon lui, je ne pourrais pas trouver sur le marché.

Avant de poser cet acte, j’ai demandé à connaître son do-micile et il m’y a emmené. Puis, remarquant mon doute, il

-LA VALEUR DU SANG DU SEIGNEUR JÉSUS-

-37-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 39: ARISTIDE DE SALUT-

-35-

m’a dit de choisir entre oui et non. Sa parole m’a troublé; et ainsi, je lui ai remis tout calmement les 20.000FCFA. Aussitôt après l’obtention de cette somme, il a fixé la da-te de son retour chez moi et a quitté. Jusqu’à ce point, nous voyons que le sang de ma chèvre n’a rien changé dans le processus d’expiation de nos péchés; et ainsi, nos accusateurs continuaient leurs missions.

Une semaine après, selon la date fixée, cet homme est ar-rivé chez moi avec un étranger; et m’a laissé entendre qu’a-près s’être séparé de moi, il s’est rendu compte que son propre pouvoir ne pourrait pas faire face à mon cas. Pour cette raison, il s’est rendu à Abomey, au Bénin pour cher-cher cet étranger qui l’accompagnait. À partir de cette déclaration, j’ai compris qu’il n’était pas seulement un vendeur d’objets fétiches comme je le pens-ais, mais aussi un fétichiste. Malheureusement cet étranger venu de très loin, passa deux jours avec nous sans pouvoir nous libérer. Il échoua comme ses prédécesseurs!

-38-

MES DÉMARCHES DANS DES ZONES TÉNÉBREUSES

Page 40: ARISTIDE DE SALUT-

-36-

u début de ce livre je parlais de la manière dont je ha- ïssais les idoles et refusais de me mêler à l’idolâtrie.

Je voudrais à partir de ce point, inviter tous ceux qui viv-ent sans avoir accepté Jésus dans leurs vies, à le faire; car son absence ouvre des portes aux démons et ainsi, ils font tout selon le désir de Satan; sauf si Dieu s’y oppose pour une raison particulière. Comme Satan attendait dix ans pour exécuter notre sen-

tence de mort, (à découvrir plus tard) il libéra temporaire-ment ma femme et se tourna vers moi. Cette phase débuta le 12 janvier 1991 lorsque j’étais au lit autour de 21 heures selon mes habitudes. Là, je sentais que quelque chose tirait mon cœur. Au même moment un froid se développait au

sein de mon abdomen. Alors je pris 2 comprimés d’aspiri-

ne et me couvris. Vers 23 heures, tout se compliqua telle-ment que je ne pourrais pas marcher vers ma voiture. Ainsi mon épouse réveilla mon petit frère. Celui-ci alla appeler un taxi, qui me transporta dans une clinique du quartier. N’ayant rien trouvé d’anormal, le docteur me li-béra le lendemain matin; et ma santé commença à se dété-riorer à partir de cet instant. Voyant sa dégradation, mon épouse me conseilla de consulter un fétichiste. Ne voulant pas m’impliquer dans une situation semblable à celle qu’-

elle venait à peine de quitter, je refusai et continuai mes traitements au niveau des hôpitaux. Quelques jours après, un ami me persuada et je consultai une voyante. Celle-ci me dit que sans avoir reçu le 'fa' chez moi, elle ne pourrait rien faire en ma faveur. Aussi, elle me fit comprendre que ses idoles l’avaient chargée de me dire d’offrir mon vêtem-ent préféré à un féticheur. Quand je demandai à connaître ce féticheur, elle me recommanda son mari; d’ailleurs, ils travaillaient ensemble; ce que je fis le lendemain.

A AU MILIEU DES IDOLES

-39-

CHAPITRE 7

Page 41: ARISTIDE DE SALUT-

-37-

Vivant sous le contrôle de Satan, je ne pouvais pas rejeter les conditions qu’il m’imposait à travers ses agents. Au sujet de l’idole 'fa', dès que cette dame eut mon accord, elle la confia à son mari. Celui-ci réclama aussitôt une certaine somme en plus d’un ½ litre de Sodabi (boisson locale). Puis il cita:-1 bouc, 2 poulets et d’autres boissons que je devais acheter pour ce rite. Brusquement, ma santé s’améliora sans le moindre traitement. Dans ma surprise, je demandai à savoir la source de cette amélioration. Ce féticheur me répondit: «C’est parce que le 'fa' sait que tu as accepté de le recevoir.» Ne sachant à l’époque, rien de ce qui se passe générale-ment dans ce domaine, trois jours après, j’ai acheté tout et l’en ai informé. Alors il a fixé la date des rites et je l’ai quit-té. Au moment venu, le couple est arrivé chez moi et l’hom-me a demandé une natte qui devait leur servir de siège pour la cérémonie. Celle-ci dura toute la journée. Avant de prendre congé de nous, ils fixèrent la date de notre prochai-

ne rencontre à mon domicile. Comme promis, ils sont revenus. Et ce jour-là, la dame me révéla que dans une vision, elle avait vu certaines idoles réclamant d’être installées chez moi avant guérison totale. N’en voulant pas dans ma maison, je demandai à savoir là où elles seraient érigées. Tous insistèrent sur ma maison. Cela me déplut mais comme je ne pouvais m’y opposer, je fis droit à leur requête. Alors la dame énuméra les idoles suivantes: aholousakpatè, égoun, vénavi togbossou adjak-pacolico, aguê, agnidohouèdo, mamiwater, et édankpoé. Croyant que ces idoles m’apporteraient le salut, j’ai ac-cepté et lui ai demandé de me donner leur coût. Alors cette dame a exigé des colas, une bouteille de Schnaps, une bou-teille de limonade et 450FCFA devant lui permettre de citer tous les ingrédients entrant en jeu. Ce fut fait et elle cita tous les articles destinés aux rituels en question. La Sainte Bible faisait partie de ces ingrédients.

-40-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 42: ARISTIDE DE SALUT-

-38-

PRENEZ GARDE, SATAN DUPE PAR DES PRODIGES!

Au lieu de me laisser acheter ces articles, cette dame exi-gea de l’argent pour s’en occuper elle-même. Trois jours après, elle me communiqua le montant de leurs honoraires:

275.000F.CFA. Je tiens à souligner que je n’aurais pas pu payer cette somme si mon jeune frère ne m’avait pas aidé. Pour me faire comprendre que cette somme ne servirait pas qu’à eux seuls, cette dame me dit que les oracles avai-ent désigné trois personnes qui viendraient de loin, pour les aider. Avant de quitter, elle m’intima l’ordre de chercher une autre personne qui ferait les rites des jumeaux. À la fin, elle me notifia que les frais à payer à cette personne ne ser-aient pas à sa charge. Pour faire face à ce rite particulier, trois jours après, je me rendis au village natal de ma mère et de là, ma grand-mère me dirigea vers une dame. Celle-ci me soumit à certaines formalités avant de citer les articles dont elle aurait besoin. Puis elle fixa le jour où elle devait venir pour ce rite et me

libéra. Au jour fixé, tous les objets étant apprêtés, elle arri-

va effectivement; mais avec une autre dame. Avant de continuer, laissez-moi vous dire que ces dames

étaient arrivées pour m’installer dans la condition choisie par Satan. Autrement dit, en tant que païen, je ne pouvais pas éviter la ruse satanique. Ainsi elles étaient là pour ré-installer cette idole que j’avais détruite en 1982, après la na-issance des jumeaux déclarés non-ordinaires par leur mère.

Cette cérémonie consista entre autre à raser la tête à chaque jumeau concerné. Ce rituel qui dura plusieurs heu-res prit fin vers 18 heures. En quittant, elles voulurent emp-orter avec elles deux poulets achetés pour la cérémonie, et qu’elles n’avaient pas utilisés. Je m’y opposai malgré leur insistance. Incapables de me convaincre elles quittèrent les mains vides.

-41-

AU MILIEU DES IDOLES

Page 43: ARISTIDE DE SALUT-

-39-

Environ une heure après leur départ, la lèvre inférieure de l’un de ces jumeaux se torsada de telle sorte qu’il avait de la peine à parler. Pour faire face à ce cas, j’allai voir un féti-chiste; celui-ci consulta ses idoles et me dit que ces dames

étaient toutes des sorcières (reines) et qu’elles exigeaient par ce moyen, la restitution des deux poulets avant la restaura-tion de cette lèvre tordue. Je compris alors que je n’aurais pas dû les priver de ces

poulets. Ce fétichiste me conseilla de les leur envoyer le plus vite que possible. Suivant les conseils de cet agent qui était leur associé, ma femme les leur apporta le lendemain et, juste comme ce féticheur l’avait dit, la lèvre revint à son état initial. Voilà la tromperie de Satan! Voici ce que la Bible dit au sujet de l’un de ses agents: "Il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Sama-rie. Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l’écouta-ient attentivement, et disaient: Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande. Ils l’écoutaient attenti-

vement, parce qu’il les avait longtemps étonnés par ses ac-tes de magie. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent bapti-

ser. Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne

quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les mir-

acles et les grands prodiges qui s’opéraient." ACTES 8: 9-13. Je souligne que ce même jour, ces dames m’interdirent de manger de la viande de poulet. En plus, elles m’intimèrent l’ordre de préparer de temps en temps du haricot mélangé à l’huile rouge et le servir à cette idole les vendredis. Cela ne s’arrêta pas là, puisque selon leur consigne, cela devrait continuer. Alors je vivais sous ces ordres jusqu’au moment

où le Seigneur Jésus m’en a délivré}.

-LA TROMPERIE DE SATAN-

-42-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 44: ARISTIDE DE SALUT-

-40-

En liaison avec les cérémonies précitées, une semaine plus tard le couple ayant cité les idoles à installer revint avec un groupe composé de leurs enfants portant chacun, un ins-trument à percussion. Environ une heure de temps après, deux dames se joi-gnirent à eux. Elles arrivèrent du Ghana. Puis une autre

arriva d’Adjidogomé, un quartier de Lomé. Vers 21 heures, avant de débuter les rituels, la dame responsable me fit en-trer dans une chambre et la ferma. Croyant que je tirerais profit de ces rites, je me réjouissais en entendant le bruit de

leurs tam-tams. Peu après, elle rouvrit la porte, réclama la Sainte Bible et rejoignit le groupe. Autour de 3 heures, elle me fit sortir et me dit de les amener; elle, son mari et les autres à un lieu. Ainsi, tous montèrent dans mon véhicule. Et, suivant ses instructions, je les conduisis jusqu’au ni-veau du fleuve zio, sur la route Lomé-Burkina où ils desc-endirent tous, et nous entamâmes une marche. Après quelques minutes, nous arrivâmes au bord de ce fleuve. Là, nous passâmes environ 1 heure pour les céré-monies et embarquâmes à nouveau en direction de la pla-ge où elle fit les mêmes sacrifices. Vers 4h 30, nous retour-nâmes chez moi. Aussitôt débarquée, cette dame se précipita dans la cui-sine où elle prit des viandes, des plats, des parfums, des talcs et quitta. Puis les autres dames s’y précipitèrent aussi pour s’approvisionner. Ce faisant, il y eut une dispute, cha-cun voulant s’offrir la part du lion. Ce détail semble insignifiant; mais je pense que vous en avez besoin pour pouvoir éviter d’être escroqué comme moi. À la fin, le groupe prit congé de mon domicile.

-43-

-L’ÉCHEC DES IDOLES-

AU MILIEU DES IDOLES

Page 45: ARISTIDE DE SALUT-

-41-

Pour parfaire leur projet sordide, trois jours après, selon leur programme, ce groupe est revenu autour de 21 heures pour les rites liés à l’idole «égoun». Cette fois-ci, leur nom-bre était réduit à cause de la précédente mésentente. Aus-sitôt après le cérémonial d’accueil, cette dame a ordonné la

libation et m’a réclamé 500 francs qui, a-t-elle déclaré, per-mettrait aux ancêtres d’accepter cette libation. Ensuite, elle a fait immoler la chèvre et deux poulets

prévus pour cette cérémonie. Les rituels de cette nuit n’ont

pas occasionné des dépenses comme les autres; ceci à cau-se de l’effectif. À la fin, vers 3h, cette dame a fermé la porte et a emporté la clé. Étant par la grâce de Dieu, libéré de ce terrible ban-dage, je prie pour que ce livre apporte une lumière aux lec-teurs vivant dans de pareilles situations. Cependant, je souligne que cette liberté ne peut leur être donnée de force. Autrement dit, elle s’obtient selon la volonté de chaque in-dividu, et du Seigneur Jésus seul.

-44-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 46: ARISTIDE DE SALUT-

-42-

Une semaine après, la même dame est revenue un matin et après les salutations d’usage, elle m’a dit: «Les aïeux exigent un rite à la suite duquel tu auras le droit d’entrer dans le local de tes idoles.» Puis elle a fixé sa date et a quitté. Selon son programme, ce groupe revint chez moi un autre jour à la tombée de la nuit. D’entrée de jeu, elle m’habilla à leur ma-nière et poursuivit les rites par des chants et danses. Vers 23 heures, ils m’emmenèrent à un cimetière où cet-te dame fit un trou, rasa ma tête et couvrit mon visage d’un tissu blanc. Puis elle m’imposa un pacte avec le diable, disant qu’un tel pacte me permettrait d’assumer mes resp-onsabilités au service des idoles. (Satan) En fait, il existe deux maîtres que l’être humain peut ser-vir dans ce monde. On les classe en deux catégories. La première catégorie: TRINITÉ, est composée de : *Dieu le Père Créateur, maître de l’univers et de tout ce qui existe; à l’exception des idoles dont Satan est le maître. *Dieu le Fils, notre Sauveur et permanent intercesseur. *Dieu le Saint-Esprit, la divine force active.

Dans la seconde catégorie, on trouve d’abord SATAN. Celui-ci est le maître des idoles. À travers ces idoles et

d’autres phénomènes (phantômes) connus au Togo et au Bénin sous les noms: zangbêto, couvitõ et yégoun) qui, d’-

ailleurs, le représentent sur terre, en Afrique de l’Ouest en général. Dans ces pays, il manipule facilement les païens. Je souligne que là, ces païens prennent ces idoles très au sérieux et les adorent. Les sectes et certaines religions sont aussi ses instruments. C’est le lieu de préciser ici que toute personne servant

autre chose en dehors de la première catégorie, sert invo-lontairement Satan. Faisons donc attention!

-FORCÉ À L’ALLIANCE SATANIQUE-

AU MILIEU DES IDOLES

-45-

Page 47: ARISTIDE DE SALUT-

-43-

Par la suite, cet agent me confia qu’à partir de ce rite, je de-venais capable d’assumer les responsabilités liées à mon 'appel.' Autrement dit, j’avais un appel à servir Satan, son maître, et je ne le savais pas. Ignorant qu’il s’agissait d’un moyen visant à me détourner du plan de Dieu, je les pris au sérieux. À la fin, elle me dit que je devenais invincible à

partir de cet instant-là. Satan est très malin! À la place du Salut qui était mon souci, il m’a amené à un point auquel je ne m’attendais pas. Pour atteindre son objectif, il m’a introduit d’abord dans l’idolâtrie en me fais-ant croire à travers ses agents que sans la présence des ido-les je mourrais. Craignant la mort, j’ai accepté naïvement leurs exigences. Je dois rappeler que lors des cérémonies au cimetière, la dame disait que rien de tout ce qui y avait été apporté ne pourrait quitter ce cimetière.

Puis elle me para de cauris, talismans et autres objets fé-

tiches préparés pour la circonstance. Autour de 4 h 30, elle détacha le voile de ma figure et, y laissant les plats et les casseroles, tous me ramenèrent chez moi au son des tam-tams et des chansons. À l’approche de ma maison, mes voi-sins qui percevaient leurs bruits sortirent et me regardaient

l’air étonné. Puis cette dame me remit la clé de ce local qu’-

elle avait fermé après y avoir installé ces idoles. Avant de quitter, elle me donna les consignes suivantes:

(1)-Inviter à chaque fin d’année d’autres féticheurs à pren-

dre part aux festivités de ces idoles. (2)-Ouvrir cette porte les vendredis et servir à manger aux

idoles. Elle insista surtout sur ma pureté envers ces féti-

ches qu’elle considérait, selon ces dires, comme des saints. À propos de ma conduite envers ces ‘saintes idoles’, cette dame me dit de porter du boubou blanc et de leur jouer de la musique douce. Deux semaines après cela, un vendredi, j’ouvris ce local et y ai découvert des idoles ayant chacune un œuf en face.

-QUAND UN AGENT ANNONÇA MON APPEL À SERVIR SATAN-

-46-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 48: ARISTIDE DE SALUT-

-44-

L’une d’elles, faite avec la tête d’un crocodile, portait son œuf entre les dents. Il m’avait été prescrit de remplacer régulièrement ces œufs et ainsi, je me mis à les vérifier, et constatai que l’œuf qui se trouvait dans la gueule du croco-dile était vidé de son contenu; alors je le remplaçai.

Respectueux des consignes reçues, à chaque fin d’année, j’organisais des festivals au cours desquels je sacrifiais des moutons, des chèvres, des pintades, des pigeons et des poulets. Toujours suivant leurs instructions, je voyageais de temps en temps à la recherche de certaines herbes ver-tueuses pour ces idoles. Ainsi un jour, je me suis rendu dans un village du Ghana où un fétichiste m’a montré cer-taines herbes susceptibles d’aider ces idoles à combattre pour nous. À partir de cette découverte, je devenais récal-citrant et ne voulais plus offrir à Satan les sacrifices qu’il réclamait à travers mes idoles. Lecteur, en vous disant tout ceci, mon intention est de vous amener à renoncer à n’importe quel dieu que vous

adorez dans l’ignorance; car ils sont tous au service de Sa-

tan. La Bible déclare: "Vous adorez ce que vous ne connais-sez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des juifs."

JEAN 4: 22 À propos des idoles qui, en fait, ne sont que des objets de manipulation, la Bible déclare: "Elles ont une bouche et ne parlent point, elles ont des yeux et ne voient point, elles ont des oreilles et n’entendent point, elles ont un nez et ne sentent point, elles ont des mains et ne touchent point, des pieds et ne marchent point, elles ne produisent aucun son dans leur gosier."

PSAUMES 115 :5-7

-47-

AU MILIEU DES IDOLES

Page 49: ARISTIDE DE SALUT-

-45-

atan exige une soumission totale de ceux qu’il contrôle, et cherche à être honoré par ces gens. Je peux vous le

prouver à travers ce fait qui est la conséquence de mon in-

soumission. Un après-midi, je revenais du village natal de

ma mère (Glidji); c’était avec ma femme et je roulais à vive allure. Arrivé dans la périphérie de Baguida, une localité située entre Lomé et Anécho, j’aperçus à près de 200 mè-tres du côté droit de la route, une fille d’environ douze ans. Elle tenait un sachet plastique noir dans sa main droite. Ayant remarqué qu’elle voulait traverser la voie, je kla-xonnai et ralentis; alors elle me céda le passage. La voie

étant libre, j’accélérai et la dépassai. Brusquement, cette

même fillette réapparut devant moi et tenta la traversée. Dans l’impossibilité de l’éviter, je freinai désespérément avec un épouvantable bruit des pneus qui ameuta le voisi-nage. Alors que je m’attendais à retrouver un cadavre sous le véhicule, j’entendis mon épouse qui, la voyant debout dans un buisson, cria: «La voilà devant ce buisson!». Cette fillette réapparut là d’une façon mystérieuse. C’é-tait juste au moment où je m’accroupissais avec l’idée de trouver un cadavre. À la foule, ma femme tenta d’expliquer comment cette enfant avait failli nous créer un accident. Quant à moi, sous l’effet de l’émotion, je n’arrivais pas à placer un seul mot, mon cœur battant la chamade. La foule, quant à elle, se mit à l’invectiver. Pendant ce temps, cette fillette qui, en fait, n’était pas elle-même, me regardait comme si elle avait quelque chose à me dire.

S

LORSQUE MA VOITURE COGNA UN DÉMON

CHAPITRE 8

-48-

Page 50: ARISTIDE DE SALUT-

-46-

Peu après et tout confus, à la réflexion, je compris qu’on venait d’avoir affaire à un démon. Sachant enfin que je vi-vais à la merci des démons, je me mis à me demander si en dehors de ces idoles qui constituaient mon espoir, un autre dieu pourrait me sauver. Un instant après, nous reprîmes la route. Cependant, de peur de revivre le même scénario, je roulais plus lentement qu’avant. Pour gagner du coura-ge, il m’arrivait même de m’arrêter de temps en temps.

Arrivés chez moi, et une fois la voiture garée, nous con-sacrâmes un temps pour méditer sur notre vie et notre ave-nir. Puis, sans aucun espoir, nous nous prosternâmes dev-ant ‘aholousakpatè’, l’idole suprême de la maison. Suivant les instructions précédemment reçues des agents de Satan, et qui consistaient à jeter quatre cauris devant elles pour recevoir leur réponse, après nos supplications, je jetai qua-tre cauris devant elle. Intimement connecté à Satan et ses démons, cette idole exigea 1 chèvre, 2 poulets et des boiss-ons avant de nous accorder son pardon. NB: Les sorciers et sorcières agissaient derrière elle et continuent d’agir derni-ère les idoles. Je ne le savais pas en ce temps-là. Étant obligé de faire la volonté de Satan, représenté par cette idole, je m’exécutai. Mais cet objet inanimé pouvait-il consommer? Voilà la question. Le lendemain matin, je ret-rouvai ce sacrifice en l’état, à la différence qu’ils étaient la proie des fourmis. Après cela, étant toujours sous l’emprise de la peur, j’immobilisai ma voiture pour ne me servir que

de ma motocyclette. Deux semaines plus tard, Satan changea de stratégie. Cette fois-ci, il choisit de dégonfler la chambre à air avant

de la moto. Ainsi, dans les agglomérations ou les carrefo-urs bondés de monde, ce risque d’accident se présentait. Je trouve nécessaire d’ajouter que plus tard après mon salut, le Saint-Esprit m’a exposé la personne abritée derriè-re cette fille de douze ans, et qui n’était autre que cette da-me dont j’ai parlé plus haut (mère des jumeaux).

-49-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 51: ARISTIDE DE SALUT-

-47-

Un soir vers 17 heures ma femme et moi revenions du vil-

lage de Glidji. Arrivés au même lieu où ma voiture avait

cogné le démon quelques mois auparavant, le pneu avant de ma motocyclette se dégonfla. Comme je roulais à vive allure, je ne pouvais maîtriser l’engin. Voyant les zigzags que ma moto faisait sur la voie, tous les véhicules s’arrêtè-rent pour nous céder le passage et cette moto finit sa cour-se dans un tas de sable, du côté droit de la route. Puis nous nous rendîmes dans un village proche où un vulcanisateur vérifia la chambre à air. N’y ayant trouvé aucun défaut, celui-ci le gonfla et nous reprîmes le chemin. Deux semaines après, je me rendais seul au village natal de ma mère et, à l’approche du poste de douane de la ville

de Porto Segouro (Agbodrafò), mon pneu se dégonfla à nou-veau. Cette fois-ci, la voie était encombrée par une foule

rassemblée autour d’une voiture 'Land Rover' garée. Alors ne pouvant laisser la moto finir elle-même sa course comme la fois précédente, je freinai. Ainsi, elle se renversa en me traînant sous ce véhicule garé. De là, une aimable personne

me fit sortir tout en sang. Par chance, ma tête était proté-

gée par mon casque. À une autre occasion, j’ai présenté la motocyclette à un réparateur, qui n’y a trouvé aucun dé-faut; pourtant, il m’a fait changer la valve. Un autre jour, après un contrôle vain, le réparateur qui, disant que ce cas n’était pas naturel, m’a conseillé de changer la chambre à air et de faire attention. À partir de ce jour, je redoublais de vigilance chaque fois que je me déplaçais. Malgré ça, rien n’a changé et j’ai cont-acté un charlatan. Celui-ci a consulté ses idoles et m’a sou-mis à un rite. Après ça, Satan a changé de tactique. À chaque sortie de nuit, le phare de ma moto s’éteignait.

Ceci se passait si régulièrement que j’étais obligé de faire appel à mon électricien. Malheureusement pour moi, celui-

ci n’y a trouvé aucune solution. Ainsi, je n’en faisais plus usage les nuits.

-LA NOUVELLE STRATÉGIE SATANIQUE-

-50-

LORSQUE MA VOITURE COGNA UN DÉMONS

Page 52: ARISTIDE DE SALUT-

-48-

algré la présence des idoles, que Satan avait fait entrer dans ma vie, les troubles continuaient. Ainsi pour réso-

udre un autre problème, je suis allé solliciter l’aide d’un féti-chiste. Ce dernier était l’un de ceux qui les avaient installées pour moi. Je m’entretenais avec lui lorsque mon épouse est arrivée avec l’une des filles de cette dame. (La sorcière, mère des jumeaux). À l’âge de neuf ans, cette fille était ensorcelée par les collègues de sa mère. Comme je l’annonçais plus haut, je répète qu’en désertant ma maison, cette dame n’avait rien emporté. Alors, ses enfants étaient tous restés. Le cas de cette fille ensorcelée était tellement sérieux que nous ne pourrions continuer notre entretien. Ainsi ce fétic-histe consulta rapidement son idole. Comme résultat, il me dit qu’elle était vendue à un fétiche de Klikon, un village du Ghana. Alors, il me conseilla de l’y amener le plus vite que possible; faute de quoi, elle mourrait. Je lui demandai de me dire pour quelle raison elle pourrait être châtiée de la sorte. Voici comment il me répondit: «Elle n’a pas besoin de faire quelque chose avant d’être châtiée!» Je n’avais rien compris là, mais plus tard après mon Salut, j’ai réalisé que cela a été possible parce que Satan contrôle ce monde dans lequel nous vivons, et peut malmener n’importe quel païen, selon sa volonté. La Bible déclare:"Nous savons que nous appartenons à Dieu, alors que le monde entier est

sous la coupe du diable”. 1JEAN 5 : 19 (Version Semeur). Comme il faisait nuit et que la frontière du Ghana fermait à 18 heures, nous ne pouvions pas quitter aussitôt. Voyant sa souffrance, je suppliai ce fétichiste de lui calmer au moins les douleurs de cette nuit-là; et il me dit: « En dehors du fétiche qui l’a prise en compte, aucun autre ne pourra intervenir en sa faveur.» Ainsi, il refusa et me dit de l’y amenée le lendemain, avec 2 poulets, 1 Gin et une certaine somme d’argent, à payer après le traitement. Sinon elle ne serait pas relâchée.

M SATAN ET SES INJUSTICES

CHAPITRE 9

-51-

Page 53: ARISTIDE DE SALUT-

-49-

Nous étions encore là lorsque soudain, ses douleurs ont accru. Alors je lui ai demandé de nous permettre de passer cette nuit sous la protection de ses idoles; ce qu’il a refusé. J’ai alors compris qu’il avait peur de subir le même sort et ainsi, nous l’avons quitté. Très tôt le lendemain, les deux poulets en mains, nous avons repris la route en direction du Ghana. Plus tard, nous sommes arrivés à la frontière, et

comme elle n’était pas encore ouverte, je suis allé dans une

boutique où j’ai acheté le Gin. Un instant après, elle s’ouvrit et nous la traversâmes à la marche. Puis nous prîmes un autobus afin d’éviter des tra-casseries policières. Après une heure de route, nous débar-quâmes dans ce village, d’où un jeune homme nous accom-pagna dans la maison de ce fétiche. Plusieurs personnes y étaient. Chacun attendait son tour

et ainsi nous nous assîmes. Plus tard, le fétichiste nous ap-pela et réclama la boisson, les deux poulets et l’argent, que je lui remis. Puis il nous fit prendre un bain à la suite du-quel le mal cessa et cette fille fut libérée de tous ces maux. Ainsi prit fin ces problèmes, relayés peu après par un autre, nous obligeant à nous relancer aveuglement dans la nature. Lecteur, le refus d’administrer des soins à cette fille mala-de ne peut être justifié que par la peur. Autrement dit, cet homme avait peur de Satan dont il était esclave et avait,

tout comme moi, besoin de libération; mais aucun d’entre nous ne le savait. Plus tard les démons nous attaquèrent par une autre voie, m’obligeant à retourner voir le couple qui avait installé mes idoles. Là, le mari qui trouva ce cas au-delà de ses moyens,

nous amena chez une dame à Tsévié (35km de Lomé). N’y

pouvant rien non plus, celle-ci nous dirigera vers son collè-gue, dans un autre village, et nous reprîmes la route.

Après notre accueil dans cette nouvelle localité, nous att-endions une consultation, lorsque le fétichiste vint me rem-ettre un talisman pour lequel il réclama 2500 francs, que je lui remis sans aucune idée de l’efficacité de ce talisman. Je veux dire que je payai sans demander son but. Soudain, je me rendis compte de l’erreur que je venais de commettre en payant si tôt.

-52-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 54: ARISTIDE DE SALUT-

-50-

Et, pendant que je regrettais cette erreur, ce même féti-chiste m’a demandé pourquoi je ne voulais pas savoir ceux qui me pressaient les narines dans mon sommeil. C’était comme s’il savait ce que j’avais en tête, puisque j’avais pré-vu de mettre ce problème sur le tapis. En fait, en ce temps, des doigts invisibles me pressaient les narines dans mon sommeil. Mais ne sachant comment l’expliquer sans paraître ridicule, je n’en parlais qu’à ma femme seule.

Cet agent ayant révélé ce qui était mon secret, je le pris

au sérieux. Un instant après, il ajouta: «Ces mêmes esprits causent les bruits nocturnes que vous entendez sur vos toits.» Effectivement, nous sentions les nuits, la présence de certa-ins êtres agissant parfois comme de gros oiseaux, tantôt comme des humains grattant et tapant sur nos toits. Puis il nous libéra et nous repartîmes avec ce talisman qui, mal-heureusement, ne servit à rien. N’ayant pas d’arme pouv-ant nous permettre de mener ce combat, je ne faisais que renouveler des sacrifices à mes idoles. Une nuit, je dormais lorsque je sentis mon nez pressé à essoufflement, et je criai. Ma femme, m’ayant entendu, se

précipita dans ma chambre et me trouva assis sur le rebord de mon lit. Alors je lui racontai les faits. Impuissante, elle

resta là à me regarder. Comme nous n’avions aucune arme

pour ce combat, je lui dis d’aller se coucher. La Bible dit: "Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang,

mais contre les dominations, contre les autorités, contre les

princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méc-

hants dans les lieux célestes." ÉPHÉSIENS 6:12

La Bible déclare par ailleurs: "Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forter-esses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur

qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amen-

-53-

SATAN ET SES INJUSTICES

Page 55: ARISTIDE DE SALUT-

-51-

ons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. Nous sommes prêts aussi à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète."

2CORINTHIENS 10:4-6 Une nuit, je dormais lorsqu’un crocodile a ouvert sa gueule sur moi dans mon rêve comme pour me dévorer. Alors j’ai crié instinctivement le nom d’un voisin immédiat. Un mois plus tard, au cours d’une bisbille, ce voisin dont la maison était adjacente à la mienne m’a dit: «Sûrement, je te change-rai de domicile!». Ce qui signifiait qu’il me tuerait. À l’intention de ceux qui ne connaissent pas l’Afrique, je dois dire que les païens y sont souvent tués par la sorcelle-rie, l’envoûtement et autres pratiques ténébreuses. La me-nace de ce voisin m’apporta une plus grande lumière sur le combat spirituel auquel je faisais face. Par la suite, les choses se compliquaient tellement que je fus obligé de consulter un autre charlatan. Celui-ci me dit que ce voisin était décidé à m’ôter la vie par son idole akp-

asso. Pour éviter cette mort, je pris le risque d’accepter la

proposition d’un homme qui s’engagea à anéantir l’idole de ce voisin. Ainsi, sur la base d’un accord, cet homme vint chez moi trois jours plus tard, et lorsque la maisonnée dor-mait, il entra dans sa concession en escaladant le mur mito-yen. Peu de temps après, il revint précipitamment, le corps couvert de boutons, qui lui faisaient gratter. Sous l’effet des douleurs, cet homme qui ne pouvait pas attendre le lever du jour, prit son sac et quitta sans même se doucher. Sous la divine protection, je vécus ainsi pen-dant plusieurs années, sans savoir que j’avais un appel di-vin. Quelques années plus tard, après mon Salut, dans une vision, je vis ce voisin dans une horrible situation. Alors, depuis l’extérieur du Togo, je lui envoyai un messager lui prêcher l’Évangile. À la suite, je lui fis la même chose au té-léphone; ceci, avec l’espoir que cette semence germera au moment opportun.

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

-54-

Page 56: ARISTIDE DE SALUT-

-52-

e sachant pas que Satan a ses tentacules un peu par-tout dans le monde, je m’arrangeai avec un ami fétic-

histe qui était aussi chauffeur. Alors il arriva chez moi le 11 février 1993 pour nous amener dans un refuge. Embarqués à bord de ma voiture, il nous conduisit et gara plus tard à Adjatokpa, un village du Bénin et nous fit ensuite entrer dans une maison où le propriétaire nous offrit un local. Là, nous passâmes la nuit et le lendemain, il nous trans-féra dans un autre plus espacé. Lorsque nous y dormions au cours de notre troisième nuit, ma femme cria et se réve-illa sous la pression des démons, pour me dire avoir été assaillie par des gens cherchant à l’assommer. Parmi ses assaillants, elle disait n’avoir reconnu que la dame, mère des jumeaux. Le lendemain j’en parlai au pro-priétaire de la maison, et il nous confia à son fils aîné qui, à son tour, nous amena dans un village appelé Guézohoué. Dans cette maison, une dame nous accueillit et fit ensuite appel à son mari, le fétichiste. Notre compagnon nous présenta ensuite à cet homme qui exigea un ½ litre de boisson locale et ses frais de con-sultation. Puis, après un bref silence, il nous dit: «Soyez les bienvenus parmi nous!» Tout joyeux, nous répondîmes par merci. Puis il ajouta: «Le mot de bienvenue que vous venez d’entendre vient de mon maître» (entendre par là, Satan). Poursuivant dans le même sens, il nous dit que nous aurions mieux fait de choisir un autre lieu pour notre asile. Sa parole m’effraya; pourtant je pris courage et lui deman-dai des éclaircissements.

N

FUITE SANS LIEU DE REFUGE

CHAPITRE 10

-53-

-55-

PHASE-2

Page 57: ARISTIDE DE SALUT-

-53-

Alors il me détailla ce terme en insistant sur le fait qu’il

n’y avait pas de place où nous pourrions nous réfugier sans être harcelés par les rois (Satan et ses démons). Étant par la grâce de Dieu sorti de cette emprise, je viens non seule-

ment confirmer la Parole de Dieu qui dit dans 1Jean 5:19 de la

Bible ‘Version semeur’ que le monde entier est sous la cou-pe du diable, mais aussi pour déclarer à la face du monde que loin du Seigneur Jésus, il n’y a aucun lieu de refuge pour les païens. Heureusement, la Bible nous accorde une chance stipu-lant: "Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut Repose à l’ombre du Tout-Puissant."

PSAUMES 91 :1

Faisons donc recours au Très-Haut pour gagner Son abri !

-56-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 58: ARISTIDE DE SALUT-

-54-

La Sainte Écriture déclare: "Le nom de l’Éternel est une tour forte; Le juste s’y réfugie, et se trouve en sûreté."

PROVERBES 18: 10

Selon la déclaration de cet homme dont la connaissance était limitée, en dehors de son maître, il n’y a dans ce mon-de aucun lieu de refuge pour les captifs. En fait, c’est par de pareils mensonges qu’en complicité avec ses agents, Sa-

tan maintient les naïfs captifs. Aujourd’hui Dieu me per-

met de prouver le contraire. Autrement dit, tout captif peut se réfugier sous la tour forte qui est le Seigneur Jésus.

Étant spirituellement limité par son maître, cet agent nous a dit que Satan était notre seul espoir, alors qu’il nous fallait tout simplement une décision pour trouver non seu-lement un refuge mais aussi le Salut éternel. Allant dans le même sens, il a poursuivi en disant que nous avions quitté

notre pays d’origine dans le souci d’obtenir la paix. Ce qui était vrai; puis il a souri et a ajouté: «Votre salut dépendra de votre soumission aux rois! » (Satan et ses démons), bien sûr. Dans son ignorance, cet homme qui, tout comme nous ne connaissait pas la voie du Salut, croyait que son maître détenait le dernier mot. Ainsi, il prit son temps pour nous dire tout cela. Cette fausse déclaration ne peut être consi-dérée que là où le nom du Seigneur Jésus n’est pas invo-

qué. J’atteste qu’il n’aurait pas dit cela s’il savait que tout

cela se déroulait sous le regard bienveillant du Seigneur Jésus. À mon tour, je lui demandai s’il ne pourrait pas nous aider; et il répondit: «Bien sûr!» Puis il présenta notre sou-mission comme étant la seule voie à sa connaissance. Comme je n’avais aucune porte de sortie, que pouvais-je dire? Devant mon silence, il cita les articles dont il aurait besoin; tout en promettant envoyer son serviteur faire ces

rites plus tard dans la soirée. Une fois revenu chez moi,

j’allai acheter les-dits articles; à savoir: 1 calebasse, 2 pou-lets, un morceau de percale blanche, rouge et autres...

-57-

-L’ESPOIR DES CAPTIFS-

FUITE SANS LIEU DE REFUGE

Page 59: ARISTIDE DE SALUT-

-55-

Autour de 18 heures, son adepte arriva et demanda à ma femme de fournir l’un de ses pagnes; ce qu’elle lui remit aussitôt. Puis il fit un sacrifice dans cette calebasse et nous conduisit dans un buisson où nous la déposâmes. Puis il chercha un bois au bout duquel il enroula ce pa-gne et fixa ce bois dans ce buisson avant de nous raccom-pagner chez nous. Là, il réclama un coupe-coupe avec le-quel il creusa un trou, y enfouit un objet, et le referma. Il demanda ensuite un tabouret qu’il déposa à l’endroit où il venait de boucher le trou. Enfin, il me dit de m’y asseoir pour y obtenir le pouvoir de vaincre. Cette nuit fut tellement horrible que ma femme tomba malade. Le lendemain matin je retournai lui en ren-dre compte; et pour y faire face, il me cita 1 pot, 2 poulets et des boissons, à acheter. Cette fois-ci il promit de venir lui-même à notre domicile pour la cérémonie. Plus tard, accompagné de son adepte, il arriva comme prévu et à la fin des cérémonies, il nous rassura que tout irait dorénavant mieux pour nous. Les trois nuits qui suivi-rent ce rite furent paisibles et nous crûmes un moment que c’était la fin de nos peines. Le jour suivant, je me rendis à Cotonou et à mon retour, je vis ma femme en très mauvais état. Ceci m’obligea à l’emmener dans une clinique de Co-mé où on lui injecta un produit, qui la plongea dans un profond sommeil. Au cours de ce sommeil elle cria et se réveilla. Ce mé-decin ayant compris que son cas était spirituel, me conseil-

la de l’amener aux hommes de Dieu.

Je méditais sur son conseil lorsque ce même médecin

m’indiqua l’église qu’il fréquentait lui-même, estimant que leur prière pourrait la sauver. Mais, ayant moi-même dé-serté cette église à cause de leurs pratiques liées à la sorcel-lerie, je m’en suis abstenu. Il s’agit de l’une de ces églises dont j’ai parlé au début de ce livre. Peu après, nous avons quitté Comé pour Ouidah.

-58-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 60: ARISTIDE DE SALUT-

-56-

Conscient du fait que ce dont elle souffrait n’était pas une affaire d’hôpital et n’ayant nulle part où lui soulager ses douleurs, je la conduisis tout de même dans un centre de santé, à Ouidah. Là, on lui administra des soins et nous revînmes à la maison. Peu après, elle s’endormit, mais se

réveilla autour de minuit avec des douleurs et je la rame-nai dans ce même centre. Elle fut cette fois-ci placée sous sérum jusqu’au lende-main. Tout cela étant vain, nous quittâmes dans une gran-de désolation. Quelques jours après, lorsqu’elle se reposait un matin vers 10 heures, elle cria qu’un hibou venait sur elle dans une nuée de ténèbres. Alors elle se réveilla pour demander s’il était déjà minuit. Curieusement, elle ne pou-vait reconnaître personne autour d’elle. À partir de cet ins-tant, les attaques prirent une nouvelle tournure, l’obligeant à se plaindre de toutes sortes de maux chaque jour, autour de 18 heures. Ces troubles qui se poursuivaient jusque tard dans la nuit, l’empêchaient de dormir. Ainsi chaque jour, pensant aux détraques qu’elle subissait chaque nuit, elle se lamen-tait d’avance dans cette perspective.

-59-

FUITE SANS LIEU DE REFUGE

Page 61: ARISTIDE DE SALUT-

-57-

Un jour, face à un autre cas, elle me demanda de l’emme-ner à Assoukopé, son village natal. Au bout d’une heure de route nous arrivâmes à la frontière Togo-Bénin. Pour éviter l’obscurité, à cause des problèmes récurrents d’éclairage que rencontrait régulièrement ma moto depuis quelques temps, aussitôt après les formalités, nous reprîmes la route. Arrivée là, elle expliqua ce nouveau cas à ses parents. Ceux-ci proposèrent un rite à faire à leur idole familiale; alors je m’acquittai des dépenses relatives aux achats exi-gés. Une fois cette cérémonie terminée, sans perdre une se-conde, nous reprîmes la route vers le Bénin pour éviter la tombée de la nuit. En dépit de cet effort, nous regagnâmes la frontière un peu tard, le phare étant encore allumé. Mais sachant qu’il s’éteindrait en chemin comme d’habitude, je décidai de ne pas continuer. Ainsi, ma femme m’amena auprès d’une nièce habitant non loin de là. J’aimerais souligner qu’en cette période-là, la dame, mère des jumeaux résidait dans un village situé dans la contrée. Cette nuit, chaque fois que le sommeil m’empor-tait, j’étais fouetté et ainsi, cette nuit me parut plus longue que les autres et je fus obligé de quitter avant le lever du jour. À cause de ces misères, ce matin-là je sentais non seule-ment des douleurs, mais aussi j’avais des égratignures sur le corps. De nos jours, certaines personnes continuent de subir de pareilles choses. QUE DIEU AIT PITIÉ D’EUX !

Un après-midi, pendant que ma femme souffrait, un ami nous rendit visite. Voyant le sérieux de son cas, il proposa de nous amener chez un féticheur résidant à Houakpa, de l’autre côté du lac Ahémé; ce que j’acceptai et nous prîmes la piro-gue. Arrivés dans ce village, il nous confia à un homme appelé Agossou.―Afin de lui préserver une chance de Salut, je ne donne pas d’autres détails. Car la Bible dit: "Si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. Toutes les transgressions qu’il a commises ser-

-60-

-LORSQUE LES DÉMONS M’ONT FOUETTÉ-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 62: ARISTIDE DE SALUT-

-58-

ont oubliées; il vivra, à cause de la justice qu’il a pratiquée.

Ce que je désire, est-ce que le méchant meure? Dit le Seig-

neur, l’Éternel. N’est-ce pas qu’il change de conduite et qu’il

vive?" ÉZÉCHIEL 18: 21-23

Pour cette même raison, je m’abstiens de donner des détails concernant ceux qui m’ont torturé. Dans ce village, cet homme a consulté ses idoles et a exi-gé 1 calebasse, 1 bouteille d’huile de palme, 2 poulets, 1 hi-bou et quelques boissons, et nous a libérés. Afin de vite finir avec ça, à notre retour à domicile j’ai rapidement apprêté ces objets et nous y sommes retournés. Plusieurs visiteurs attendaient leur tour de consultation et nous avons aussi pris siège. Environ deux heures après, il nous a emmenés dans un local pour ce rite à la suite duquel il m’a remis ma calebasse remplie d’une décoction. Tout comme ses prédécesseurs, il a ensuite réclamé ses honorai-res et s’est retiré. Malheureusement, quelques jours après, un autre cas nous a obligés à retourner le voir. Comme Satan ne donne rien gratuitement, cette fois-ci, cet agent insista sur ses honoraires avant de lister de nouv-eaux objets. Puis il nous conduisit à la lisière d’une forêt sacrée et nous dit d’y entrer seuls, présenter nos doléances et verser notre boisson sur une pierre se trouvant dans cette forêt. Avant de s’en aller, il nous interdit de parler et même de regarder derrière nous. Conformément à ses instructions, à notre sortie de cette forêt, nous n’osâmes jeter un coup d’œil en arrière ni échan-ger des propos. Ainsi, nous retournâmes dans la pièce où il nous attendait. Là, il nous fit asseoir et, regardant dans un miroir couvert de talc et de sang, il nous annonça le résultat de nos doléances. Pour y faire face, il exigea une autre céré-monie pour laquelle il cita des articles que je lui apportai le même jour. En retour, il nous donna une bouteille remplie de plumes d’oiseaux et de jus de citron, que ma femme dev-rait boire à domicile.

-61-

FUITE SANS LIEU DE REFUGE

Page 63: ARISTIDE DE SALUT-

-59-

Plaçant tout son espoir sur ce jus de citron, arrivée à la mai-son elle l’utilisa intégralement. Cette solution étant aussi vaine, je décidai de recourir à un autre et ainsi, j’exposai le cas à un idolâtre du quartier. Après avoir lui-même tenté vainement de nous délivrer, celui-ci proposa de nous ame-ner auprès d’un autre dans un village appelé Lobougon. Nous quittâmes alors le lendemain matin pour ce lieu. Des gens y étaient avant notre arrivée et pendant que nous attendions notre tour, l’épouse de ce fétichiste est ve-nue nous dire que son mari ne pourrait pas nous recevoir; ceci à cause de notre retard. Voulant l’entendre de lui-mê-me, nous avons attendu et plus tard autour de 16 heures 30, il nous a appelés. Dès que nous nous sommes assis, cet homme a réclamé une feuille particulière que nous n’avi-ons pas apportée. Il nous a alors dit de partir pour revenir un autre jour. En fait, pendant que nous étions assis dehors, chaque

personne tenait en main ladite feuille connue sous le nom

de 'Nombin jaune.' Comme nous ne l’avions pas et n’avi-ons pas accompli notre mission là, il nous dit de repartir. Mais avant cela, ce fétichiste nous demanda non seulement

de revenir avec ça la prochaine fois, mais aussi de venir à jeun, après avoir dormi la tête posée sur un oreiller sous lequel nous aurions posé cette feuille. Je souligne qu’en plus du long trajet, nous avons passé près de dix heures là pour rien. C’était en 1994. Une fois revenu chez moi, j’ai cherché cette feuille et le lendemain matin nous avons repris le chemin de Lobou-gon. Nous y sommes arrivés vers 04 h, pendant que plusi-eurs personnes attendaient leur tour. Autour de 08 h, cet homme a apparu en boubou taché de sang. Dans sa main droite, il avait une canne sur laquelle il

s’appuyait en marchant à pas lents. À chacun de ses mouv-

ements, cauris et autres bijoux qu’il portait au cou faisaient entendre leurs bruits. Notre tour arriva autour de 16h.

-LORSQU’UN DÉMON NOUS PARLA-

-62-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 64: ARISTIDE DE SALUT-

-60-

Assis là, devant lui, une voix sortant d’un pot en argile nous accueillit en disant: «Soyez les bienvenus!» Puis ce féti-chiste intima à ma femme l’ordre de verser sa boisson dans ce pot, et elle s’exécuta aussitôt. Après ça, cette voix cita les

articles que ce fétichiste me fit noter, à savoir: 1 chèvre en gestation, 1 lapin, 2 cobayes, 4 poulets, 2 pintades, 2 pige-ons blancs, 1 silure blanc, 3 litres de boisson locale etc.

Avant de nous laisser partir, il insista sur l’état de la chèvre, disant que les ancêtres la rejetteraient si elle n’était pas en gestation. Il me dit aussi qu’il en extrairait le petit pour un important rituel. Afin de vite nous décharger de toutes ces contraintes, nous décidâmes d’agir rapidement. Alors je commençai les

emplettes le lendemain et avec l’aide d’un ami qui achetait certains articles de maison en maison, nous les acquîmes

tous, et y retournâmes le troisième jour. Débuté autour de 21 heures, ce rite se poursuivait lors-

que ce fétichiste me fit comprendre que notre boisson n’é-tait pas de bonne qualité; alors il m’obligea à acheter trois autres litres auprès de son épouse. Je dois dire qu’il s’agis-sait d’un manège pour faire prospérer le commerce de sa femme et exploiter sa clientèle. Au lever du jour, je remar- quai que ma chèvre était toujours vivante et, croyant que ce rite particulier était oublié, je le rappelai à l’un de ses adeptes. En réponse, il me dit que cet animal n’était plus dans le programme. N’y comprenant rien, je posai la même questi-on à leur maître, qui le confirma. Si j’ai tenu à mentionner tout ceci, c’est pour démontrer la manière dont l’impitoyable Satan peut dépouiller les en-fants de Dieu de leurs biens et les détruire s’ils rejettent le Seigneur Jésus. » Car la Bible, dit : "Mon peuple est détruit,

FUITE SANS LIEU DE REFUGE

-63-

Page 65: ARISTIDE DE SALUT-

-61-

parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce; Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J’oublierai aussi tes enfants."

OSÉE 4 : 6 À la fin de ce rituel, ce fétichiste remit à ma femme deux pots dont elle devrait ingurgiter le contenu selon ses inst-ructions. En plus, il lui remit une bouteille contenant une tisane à boire plus tard selon les mêmes consignes. Mal-heureusement, ni l’un ni l’autre ne purent apporter la solu-tion attendue. Pourtant, nous nous accrochâmes à cet hom-me en lui présentant tous nos cas avec l’espoir qu’il nous délivrerait un jour.

-64-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 66: ARISTIDE DE SALUT-

-62-

ù pourrais-je me réfugier quand cette dame m’avait dit que partout où je serais, elle m’atteindrait? Au fait,

si j’avais reçu la lumière que j’ai maintenant, je lui aurais échappé. Mais étant dans les ténèbres, je me confiais aux agents sataniques qui étaient sans doute placés sur mon chemin pour conduire le plan de cette dame à son terme. Au cours du processus, Satan et ses démons décidèrent de me terrasser. Nous étions à Adjatokpa, un village du Bénin lorsque l’une des filles de cette dame, mère des jum-eaux s’est évadée pour rejoindre sa mère à Agouè sur le même territoire. Pour certaines raisons, je ne suis pas allé la chercher. Qu-elques mois après, l’une de ses tantes qui, voyant qu’il n’ét-ait pas normal que cette fille soit gardée ainsi auprès de sa mère sans mon consentement, puisque pour une autre rais-on, elle était à ma charge. Alors cette dame décida de la ramener chez moi. Avant de continuer, j’aimerais mentionner que cette tante était parmi ceux que j’avais invités comme témoins, le jour où je faisais déterrer le sort (bagues). Après que ces bagues furent déterrées, elle ne crut pas que sa sœur en était res-ponsable. J’étais dans les ténèbres en ce temps-là; pourtant je rejetai les arguments qu’elle avait évoqués pour la dé-fense de sa sœur. Ceci à cause de mon expérience vécue lorsque je vivais avec sa sœur. En fait, ne sachant à l’épo-que rien de la manipulation satanique, je crus qu’elle sup-portait sa sœur. Ayant enfin reçu la lumière, aujourd’hui j’ai fini par comp-rendre qu’elle avait été manipulée à l’époque par sa sœur pour ne pas croire à l’accusation. Comme je le disais plus haut, Cette sœur demanda à sa peti-te sœur, (mère des jumeaux) de les accompagner (sa fille év-adée et elle) chez moi. Le complot spirituel venait d’être fice-lé, puisque cette dame savait que si elle mettait les pieds chez moi sans être accompagnée, je lui porterais la main dessus.

O

LORSQUE JE FUS FAUCHÉ PAR LES DÉMONS

-65-

CHAPITRE 11

Page 67: ARISTIDE DE SALUT-

-63-

A t

-QU’EST-CE QUE LA MANIPULATION SATANIQUE?-

La manipulation satanique est une stratégie par laquelle les sorciers et les sorcières dévient la pensée des gens vers le mal. De tels actes se po-sent en rêve et même en éveil. Par cette tactique, ils amènent des gens à croire et accepter tout ce qu’ils veulent leur faire croire. Ils l’utilisent aussi pour amener des gens à rejeter ce qu’ils ne devraient pas rejeter. Quels sont ceux qui subissent de telles choses? Toute la créature hu-maine en souffre; mais ceux qui, comptant sur les plaisirs de ce monde rejettent le Seigneur Jésus, y succombent, car ils sont à la merci de Sa-tan. La Bible dit: "Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin."1JEAN 5:19. Je n’en étais pas épargné à l’époque et ainsi, une voix démoniaque me dirigea sous certains cocotiers. À mon arrivée là, la même voix me dit de cueillir un coco pour me désaltérer. Ne sachant pas que cette voix était démoniaque, je lui obéis; et au cours de la cueillette, je reçus un coco sur la tête et je tombai et perdis connaissance. Heureusement, Dieu ne me laissa pas mourir là. Satan continue de telles manipulati-ons. Tout comme j’avais obéi à cette voix, aujourd’hui des gens lui sont encore soumis et meurent. Certains finissent par se retrouver en pris-on après avoir tués ou volés, tandis que d’autres se suicident sous l’ef-fet de la même manipulation. À titre d’illustration, voici une anecdote. Il y a quelques années, l’un de mes amis maigrissait. Je lui demandai ce qui n’allait pas. En répon-se, il me dit qu’il avait le sida; mais il refusait de subir un test de con-firmation. Quelques jours après, sans aucune preuve, il laissa son tes-tament, s’intoxiqua et tomba en coma. Heureusement, par la grâce de Dieu, il fut sauvé à l’hôpital. Les sor-ciers l’avaient ainsi manipulé. Après cette horrible situation, il a fini par accepter de faire le test de sida; et son résultat s’est révélé négatif. Voilà comment cet ami a failli perdre sa vie sous l’effet de la manipu-lation satanique. Aujourd’hui, je remercie Dieu; car par Sa grâce, ma pensée n’est plus contrôlée par ces démons. Pour en savoir plus, le lecteur peut se référer

aux sites internet: www.anciendesjoursfrench.weebly.com ou www.releasehour.org .

Ayant aussi vécu le cas de haine, je signale que par la même métho-de, ils sèment la haine dans les familles. Dans ce cas, la victime est haïe sans raison. Ils ont tant d’autres méthodes pour semer la discorde.

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

-66-

Page 68: ARISTIDE DE SALUT-

-64-

Avant de continuer, je voudrais apporter un éclairage sur l’âge des pratiquants de la sorcellerie. Ce point qui a souvent été l’objet de polémique a besoin de lumière. D’abord qui peut être sorcier/sorciè-re? À quel âge une personne peut-elle être impliquée dans une telle pratique? De nos jours, en Afrique en particulier, nous soupçonnons tout vieillard. Cette mentalité est erronée car elle dédouane les petits sorciers qui sont aussi nocifs que les grands. Dès la naissance et même avant de venir au monde, certains enfants y sont initiés. Voici ce fait lié à une expérience vécue au Bénin. À la recherche d’une domestique, une dame s’est rendue au Togo voisin, où elle s’est vue confier une fillette de 7ans. Ne sachant pas qu’à cet âge déjà elle pourrait être sorcière, cette naïve dame l’a em-menée chez elle au Bénin où elle prenait soin d’elle comme elle le ferait pour sa propre fille. Chaque matin cette dame voyait des taches d’huile de palme sur son propre gobelet; ce qu’elle ne comprenait pas. Il faut l’avoir vécu pour y croire. Ayant passé plusieurs années avec une sorcière, j’ai le privilège de

vous dire que l’huile de palme est l’un de leurs outils d’opération. Un jour, cette enfant sorcière que sa grand-mère avait initiée dès son jeu-ne âge, s’est confiée en ces termes : «C’est moi qui lave les plats dont nous nous servons au cours de nos réunions, y compris ce gobelet.» Cela

signifie que spirituellement, ils l’y emportaient et l’utilisaient pour accomplir leurs forfaits. La révélation de cette petite sorcière ouvrit les yeux à sa maîtresse. Ainsi, elle la ramena à ses parents.

J’espère que ce détail aidera le lecteur à éviter des manipulations de ce genre.

Faisons attention! Car le monde est manipulé. C’est d’ailleurs pourquoi ce livre est dédié au Saint-Esprit car sans Lui, personne ne pourra s’y con-sacrer. (Cf.page5). Sans l’aide de Dieu, nul ne peut y échapper. Depuis le jour où il fut précipité, ce dragon (Satan) était déterminé à attaquer l’hu-manité. La Bible dit: "Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui." APOCALYPSE 12:7-9. À cause de sa fureur contre l’humanité, il est écrit: "...Malheur à la terre et à la mer! Car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps." APOCALYPSE 12:12.

-67-

LORSQUE JE FUS FAUCHÉ PAR LES DÉMONS

Page 69: ARISTIDE DE SALUT-

-65-

Au sujet du complot dont je parlais plus haut, n’y sach-ant rien, j’ai pris ma motocyclette un après midi et ai quitté en direction de Comé. Arrivé à Gadomé, un village de la contrée, j’ai été subitement poussé par une main invisible. La motocyclette s’est alors renversée et je me suis retro-uvé sur la chaussée. Comme le moteur était toujours en marche, l’engin m’a traîné sur une bonne distance, me cau-sant des blessures aux pieds et aux bras. Heureusement, ma tête était protégée par un casque. Puis, de son atelier, une couturière envoya ses apprenties à mon secours. Elles me mirent alors dans un taxi qui me transporta à l’hôpital de Comé d’où on me libéra après m’avoir soigné et suturer ma peau déchirée. Je retournai ensuite à Gadomé où je repris ma motocy-clette. Jusqu’à ce moment-là, seule la manière dont je fus terrassé me prouvait que cet accident n’était pas ordinaire. Pour traiter ces plaies, trois jours après, je me rendis à Ouidah où un ami infirmier me soigna à la léproserie. C’est à partir de ce traitement que je me suis rendu compte de la réalité. En d’autres termes, j’ai su que j’étais tombé dans un piège démoniaque; puisque les brûlures des blessures sor-taient de l’ordinaire. Aussi, malgré les traitements, les dou-leurs augmentaient chaque jour jusqu’à l’arrivée du grou-pe; à savoir: la fille évadée, sa tante, ayant exigé cette assise et sa mère, agent satanique. Ce jour-là, ne pouvant me tenir debout, ceci à cause des douleurs qui me l’empêchaient, je ne pus rien lui faire. À la fin, tous, y compris un monsieur à qui elle fit recours dans mon quartier de résidence de ce village, reprirent leur che-min. Je dois avouer que cette dame savait pertinemment que si elle arrivait seule chez moi, elle n’aurait pas gain de cause. Ainsi elle se fit accompagner par ces gens-là. Telle fut ma mésaventure planifiée par les forces du mal.

-68-

UNE LUMIÈRE VERS LES DERNIERS CAPTIFS DE SATAN

Page 70: ARISTIDE DE SALUT-

-66-

Débutons ce sous-chapitre inspiré par la réaction d’une id-olâtre suite à un conseil que je lui prodiguai un jour au Bé-nin. « Ne trouves-tu pas mieux de rompre avec l’idolâtrie et de te consacrer à Dieu? » À cela, elle me répondit: «N’est-ce pas votre Dieu qui a créé aussi les idoles?» Pour certaines rais-ons, je gardai le silence. Aujourd’hui, mieux outillé, je puis rebondir, non pas forcément pour elle, mais pour tous ceux qui seraient tentés de penser comme elle. Ceci leur permettra de connaître Satan, son origine et ses caractéristiques. Comme mentionné plus haut, il y eut gu-erre dans le ciel et Satan, l’une des créatures de Dieu fut précipitée sur la terre. Dieu, le maître de l’univers a créa toutes choses; sauf les idoles. Le passage suivant nous con-firme que Dieu est le Créateur de tout."Au commencem-ent, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’Es-prit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux."GENÈSE 1:1-2. Ce passage nous apprend que Dieu est le Créateur de tout, y compris Satan. Le verset 31 de ce même chapitre

dit: Dieu vit tout ce qu’il avait fait; et voici, cela était très bon. Que Dieu éclaire la pensée du lecteur pour comprendre le passage en gras; car il l’aidera à savoir que ce Satan qui nous manipule, fait partie des bonnes créatures de Dieu. En d’autres termes, Satan n’a pas été créé en tant qu’être mauvais. Ainsi Dieu lui confia une charge avec un petit pouvoir; croyant que ce petit pouvoir lui était suffisant pour régner en maître, Satan excita quelques anges de Dieu à la rébellion et déclencha la guerre. Satan et les anges rebelles combattirent contre Dieu, mais ils perdirent la bataille et furent chassés. Tous, (Satan et ses an-ges 'démons') étant esprits, depuis lors, ils opèrent dans des bois, des mottes de terre, des métaux, des pots etc., que l’h-omme lui offre. Les idoles sont inertes; ce sont les esprits démoniaques qui s’y cachent et se servent du peu de pouvoir que leur maître avait reçu de Dieu pour faire du mal aux innocents.

-BIOGRAPHIE DE SATAN, ENNEMI DE L’HOMME-

-69-

LORSQUE JE FUS FAUCHÉ PAR LES DÉMONS

Page 71: ARISTIDE DE SALUT-

-67-

e voudrais aborder à présent ma vie passée en chaîne spi-rituelle. Il s’agit d’un fait purement spirituel, qui demeure

secret aussi longtemps que l’Esprit de Dieu ne le révèle. Cette chaîne invisible qui est un très important outil, dont Satan se sert pour punir sévèrement ses victimes, est

ainsi utilisée: Son bout inférieur est spirituellement attaché à la personne à torturer alors que son bout supérieur est, à tour de rôle, confié à ses agents chargés de mission. Bien qu’étant invisible, cette chaîne se brise lorsqu’elle fait face au pouvoir suprême, celui du Saint-Esprit. Cette action est nécessaire; car aussi longtemps que cette chaîne

n’est pas brisée, la victime est manœuvrée selon le désir de Satan et ses démons. Attachés à cette chaîne, au cours de notre septième an-née de torture, l’agent auquel Satan avait confié son bout supérieur, la tira et nous la suivîmes naïvement. En voici le récit. Nous étions à la maison un après-midi lorsque soud-

ain, un trouble arriva. Alors nous quittâmes pour le village

de Lobougon; ceci, d’une façon spontanée.

Chemin faisant, nous tombâmes à un endroit où il n’y avait personne. Puis, tranquillement relevés, nous reprî-mes la route et quinze minutes plus tard, nous arrivâmes dans la maison du fétichiste. Au moment de consulter et exposer le but de notre visite, une voix sortant du pot par-

lant nous lança:«Oh vous êtes tombés en chemin!» Dans sa surprise, ce fétichiste nous demanda si nous étions effec-tivement tombés comme l’esprit venait de le dire.

J MA VIE EN CHAÎNE SPIRITUELLE

-70-

CHAPITRE 12