Salut la famille, salut les copains, · 2011. 7. 24. · Salut la famille, salut les copains,...
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Sydney… un p’tit New-York.
Harbour Bridge Bondi Beach : première plage de fiesta Place à Sydney
Salut la famille, salut les copains,
Premières petites news de ce road trip australien, après un mois de vie en terre
très anciennement indigène… Arrivée le 8 mars à Sydney, je croyais être à New York
: gratte-ciels à la pelle, grandes avenues en damier blindées de voitures qui
klaxonnent, publicité too much partout … pas franchement dépaysant. Quelques jours
à Sydney (avec une idée en tête régler la paperasse et bouger de cette mégalopole)
avec un type, Adrien le marseillais, qui m’a bien aidé pour ça, vu mon niveau
d’anglais…merci m‘sieu! Pour l’anecdote : deuxième passage seul à la banque
(compte en banque déjà ouvert grâce à Adrien), 10min après réveil, je demande 200
dollars à une dame et dit « Yes, yes » à tout ce qu’elle dit de plus (ça avait marché une
fois), elle m’amène devant une autre dame… discussion de sourd pendant 10min
jusqu’à l’arrivée d’Adrien qui remet les choses à l’endroit. En fait, j’étais en train
d’ouvrir un troisième et quatrième compte, respectivement pour ma future maison en
Australie et pour assurer convenablement l’éducation de mes futurs gosses
Australiens… c’est magnifique la vie en Australie!!

Rues de Sydney
Après quelques nuits de fraude dans un Backpackers Hostel (auberges de
jeunesse très chères en Australie), j’ai fini par acheter une petite maison à roulette,
mon premier van, à un couple de français surfeur et pêcheur, qui m’ont également
appris ces deux disciplines…et c’est parti pour l’aventure : direction les Blue
Mountains à 150 bornes à l’Ouest de Sydney avec une petite escale dans une petite
communauté.
Avant de commencer le véritable début du voyage, impressions et anecdote sur
Sydney :
- une chose à souligner : l’extrême générosité des australiens. Je me suis légèrement
ouvert le pied dans une zone commercial : chaque personne qui passait devant moi
s’arrêtait, fouillait dans son sac et me filait pansements, mouchoirs ou lingettes : en 2
minutes j’avais une trousse de pharmacie! De plus ils sont extrêmement patients, ce
qui est cool pour mon apprentissage de l’anglais!
- petite anecdote du deuxième jour : après avoir marché une heure à la recherche
d’une plage pour une première baignade : échec; heureusement un frenchy m’a
récupéré pour me poser à Bondi Beach. Je cours à la flotte, il était minuit. A 100m de
la rive, je fais demi-tour et je vois sur la plage un type qui me fait des grands signes et
je vois un chien qui nage vers moi…bon, peut-être qu’il flippe des requins, chose
courante ici…je rejoins le chien qui m’aboie dessus puis son maître qui fait de même :
je comprenais pas plus l’un que l’autre. Au bout d’un quart d’heure d‘angelot, j’ai
réussi à placer mon « I don’t understand, can you repeat more slowly? », il m’a juste
répondu, l’air déconcerté : « The night, here, dangerous ». Je lui ai dit « Thank you »,
il est parti pas très content…

Le campement de la p’tite communauté : le grand luxe, c’était l’ambulance… système Dolby avec
un gros Sub, comme au Grand Rex… (la vérité!)
Quelques animaux…
Petite communauté aux pieds des Blues Mountains :
Début du périple en direction d’une petite communauté tenue par un vieil
homme Australien, Malfred, qu’on ( Adrien et moi) avait contacté grâce à
CouchSurfing (pour ceux qui ne connaissent pas : c’est un site Web où des gens
proposent un canapé ou un lit pour une ou plusieurs nuits sans demander quoi que ce
soit en échange : superbe, ça marche très bien, je vous le conseille). Ce Malfred, lui,
proposait de dormir dans une tente, un tipi, une vieille ambulance ou des cabanes
construites avec des matériaux de récup’. Il fournissait quelques fruits, légumes et
œufs en échange d‘un coup de main quasi quotidien de 1 heure, et prêtait des Kayak
en bas de la communauté où passait une rivière : possibilité de se baigner et de sauter
jusqu’à 15mètres de haut : un vrai petit paradis, concernant le style de vie et les
rencontres (pleins de backpackers comme nous avec qui on s‘organise pour faire un
petit bout de route ensemble. L‘Australie est la plaque tournante des Backpackers : ils
profitent du climat et paysage mais beaucoup d’entre eux commencent leur tour du
monde ici, car le boulot est facile à trouver pour un SMIC deux fois supérieur au
notre). A deux pas de là : un grand parc national, le Cattaï Park, pour des balades avec
les kangourous et oiseaux inconnus aux cris bizarres. Pour l’anecdote : on a passé une
nuit dans ce parc : en s’y enfonçant de plus en plus, on entendait des gosses pleuraient,
un vrai concert un peu inquiétant… en fait c’était le cri du Magpie (l’équivalent de
notre pie).

Groupe de Rock Pop Australien. Y’en a un petit
nombre qui joue dans les rues de Sydney,
toujours avec un bon chanteur… après c’est un
peu trop Pop à mon goût. J’ai l’impression qu’ils
jouent tous les mêmes morceaux…
Sydney Opera House
J’ai fait la rencontre d’une américaine avec qui j’ai passé quelques jours entre
la communauté et Sydney, entre baignade et concert au Sydney Opéra House (superbe
salle, architecturalement et acoustiquement. Petit commentaire pour Jo et pour les
intéressés : une salle profonde avec un grand volume, traitée uniquement avec des
panneaux de bois lisses posés avec « relief » de différentes dimensions partout dans la
salle, et quelques diffuseurs en verre au dessus de la scène. J‘avais peur de ne pas
entendre grand-chose du fait du volume de la salle pour un concert acoustique mais
non : so great!), entre nuit sur la plage et soirée arrosée de Goun (vin blanc australien
pas trop cher… mais on sait pourquoi! A défaut de ne pouvoir boire une bonne bière
car ici c‘est inexistant, et puis le pack de 6 bières équivalent Kro coûte en moyenne
18$, on boit du vin australien guère meilleur que de la Villageoise pour un prix un peu
plus abordable : faut être riche pour être alcoolique en Australie!). Une petite semaine
autour de cette communauté puis nous partons à deux vans (Edouard, rencontré à
Sydney, nous a rejoint) dans les Blue Mountains, après avoir amener l‘américaine à
l‘aéroport.

Les Three Sisters : symbole des
Blues Mountains Ben, Adrien et Edouard
Blue Mountains :
Pourquoi Blue? Parce que au loin, l’horizon décrite par la végétation dense
bleuie. Comme vous pouvez le voir sur les photos, végétation dense (essentiellement
des eucalyptus), cascades et reliefs brisés par des falaises rougeâtres caractérisent les
Blue Mountains. Quelques jours de ballades, randos, repos et surtout… enfin le grand
bol d’air frais! Tentatives de pêche dans un lac… très chère en leurres perdus : pas
franchement rentable!

Too easy! Malabar Beach
East Coast :
Le sport national ici, c’est le surf. Les plages s’étalant à perte de vue sont
nombreuses sur la côte est et impeccables pour surfer. Après notre petite initiation
dirigée par Gaël, l’ex-propriétaire de ma maison à roulette, à Manly Beach, nous
voulions mettre en pratique cet apprentissage : direction la côte Est en remontant vers
le Nord, dans le but de suivre l’été, de passer à Ninbim (ville des Hippies) et de
découvrir les fameuses plages de surf. Tous ça à deux vans, début du North Travel à
trois.
Petite anecdote de la première séance de pêche très fructueuse : en voulant
couper ma ligne avec les dents, je me suis pêché : et oui!! je sais, faut le faire quand
même… ben je l’ai fait! je me suis enfoncé un hameçon dans la lèvre, bien sûr,
impossible à enlever seul, direction l’hosto! L’autre petit soucis s’est passé sur la
route pour aller à l’hosto : Adrien était stressé par mon leurre dans la bouche et
BING… une motard renversé par notre van!!! Plus de peur que de mal, que de la tôle,
la motard avait rien ; la preuve est la suivante : quand je suis sorti du van pour voir
comment allé la motard, c’est elle qui m’a demandé comment j’allais avec mon
hameçon dans la bouche… et elle souffrait pour moi! C’était un peu absurde comme
situation. Du coup, elle nous a aidé en nous indiquant la route directe pour l’hosto. La
suite… toutes les infirmières se sont bien marrées, sans exception, le docteur voulait
me prendre en photo, et moi j’avais mal! Deux jours après, totalement rétabli…encore
un peu honte!!
First Beach : Crowdy Head :
« Be careful because Shark! » Deux jours avant notre arrivée, une attaque de
requin s’était produite dans l’immense baie de Crowdy Head. La hantise de tout
surfeur a vite fait de faire le tour des nouveaux arrivants. Si un requin a attaqué un
surfeur il y a peu de jour, c’est qu’il doit encore roder dans les parages : Edouard, un
des copains traveller, m’a d’ailleurs sorti de l’eau un jour car un pêcheur avait vu le

On essaie… pas encore très spectaculaire…
requin… Bref, on surfait quand même tous les jours; vu notre niveau de surf, nous
restions proche de la plage : le requin avait intérêt à avoir vraiment faim pour risquer
de s’échouer. Première sensation sur un surf : c’est pas gagné! Maintenant que l’on est
équipé, on y va tous franco; le résultat actuel est de 30min d’attente pour une vague
que l’on surf sur 5m, une dizaine de roulés-boulés dans le sable ou les rocs entre
temps, des beaux vols planés, un œil au beurre noir pour Adrien… pour le moment, ça
fait plutôt mal! Par contre, nous commençons à rentabiliser notre matériel de pêche :
la pêche ici, c’est easy, 19 poiscailles pour notre premier repas!
Second Beach : Crewshen Head :
Première réelle sensation de glisse sur un vague de 3 mètres de haut :
fabuleux… par contre, il y a eu un changement de board non contrôlé : j’ai coupé la
route à un surfeur, on s’est retrouvé côte à côte et j’ai fait quelques pas sur sa board
avant le vol plané, à deux… il était pas trop content, moi, je me retenais mais je
planais de ma première réelle glisse!
Lendemain matin, petit dèj’ avec les dauphins…

Third, fourth and fiveth Beaches : Port Macquarie, Nambooka Head et Iluka
On a essayé, mais là franchement, c’est pour les surfeurs, pas pour les
flotteurs! Trop de courant, trop de rocs et que des énormes vagues. Par contre,
toujours un plaisir de profiter de cette côte, tant pour ses paysages que pour sa faune.
Certains endroits restent encore peu aménagés, encore bien authentiques, bien
sauvages…
A Port Macquarie, les rocs des jetées sont peints par qui veut! Certains rocs
sont des œuvres : c’est la curiosité local…
Sixth et seventh Beaches : Evans Head et Byron Bay
Deux fabuleuses plages, surtout Byron Bay… un des spots de surf les plus
courus. Du coup, en restant à commater sur la plage, vous avez un véritable spectacle
qui se déroule devant vous. Le reste de la ville reste assez bourgeois mais très
animé… les progrès en surf se font sentir, mais nous sommes à sec : il faut
bosser!!shit!! Direction the countryside : Stanthorpe.
Entre ces deux plages, nous avons fait une petite escale à Nimbin : village
Hippies! 50km de van à travers le bush (forêt dense) pour une arrivée dans ce village
pittoresque aux couleurs de la Jamaïque, avec sa fiesta annuelle « Mardi Grass ». On y
est resté qu’une petite heure : Nimbin est too much! Tout est surfait, artificiel.
Annoncé comme un village Hippies d’artistes, nous avons malheureusement croisé
plus de dealer que de Turner… le pays offre cependant des produits de la terre fort
corrects.