ARCHIDUC Numéro 1
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035 – Grand sujet : 12e biennale internationale d’architecture de venise052 – Dossier habitat : la rénovation durable | 076 – Dossier entreprise: éclairage
091 – Portrait : carvalhoarchitects
Magazine d’architecture luxeMbourgNuméro 1 ‒ Automne/Hiver 2010-2011
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003éditoarchiduc est né de la volonté d’un éditeur, Mike Koedinger, de s’impliquer dans la réflexion sur notre patrimoine bâti, notre environnement architectural et urbanistique, notre quotidien. car l’architecture concerne tout le monde. les rues que nous traversons, les maisons que nous habitons, les parcs dans lesquels nos enfants jouent, les bureaux où nous travaillons sont tous pensés, dessinés, construits par des professionnels. et ils sont nombreux au luxembourg, au regard de sa taille et de sa population, puisque l’ordre des architectes et ingénieurs-conseils ne recense pas moins de 596 membres inscrits. sans compter toutes les autres sociétés liées à la construction. Pourtant, la culture architecturale a du mal à percer.
la Fondation de l’architecture et de l’ingénierie, qui existe depuis 1992 et se bat au quotidien pour valoriser une certaine pratique et vision de l’architecture, s’est rapidement imposée comme un partenaire de choix. nous partageons la même envie de faire évoluer les choses, de montrer les démarches et réalisations architecturales de qualité, de susciter le débat, pas pour le simple plaisir de créer la polémique, mais pour que les idées soient discutées et toujours améliorées. car je le répète, l’architecture est l’affaire de tous.
archiduc a donc l’ambition de mettre en valeur l’architecture du grand-duché à travers la présentation de réalisations de qualité, sur le territoire du luxembourg, mais aussi hors des frontières par des cabinets établis au grand-duché. dans chaque édition du magazine, plusieurs pages sont consacrées à l’actualité, que ce soit sous forme de brefs articles ou de dossiers plus développés, comme pour la biennale de venise dans ce premier numéro. des thématiques plus larges sont également abordées, certaines pour un public de particuliers, comme c’est le cas avec notre dossier sur la rénovation durable, d’autres pour les entreprises et les collectivités (dossier sur l’éclairage). au cœur du magazine, nous avons choisi de donner une carte blanche à un invité, qui nous fera partager ses réflexions, ses visions en lien avec l’architecture. une surprise dans chaque édition! Pour ce premier numéro, c’est Marc colbach qui nous fait l’honneur et le plaisir de partager sa vision d’un quartier de Pékin. dans chaque numéro, un architecte luxembourgeois sera mis à l’honneur, à travers un portrait et la publication d’un large portfolio. Pour ce numéro, nous partons à la rencontre de carvalhoarchitects. enfin, les dernières pages du magazine sont réservées à l’actualité de la Fondation de l’architecture et de l’ingénierie.
en parallèle du magazine, il existe un site internet, www.archiduc.lu, qui permet de suivre au jour le jour l’actualité de l’architecture et de découvrir des portfolios d’architectes. nous espérons sincèrement que vous apprécierez ce nouveau magazine d’architecture.Céline Coubray, Rédactrice en chef
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035-050 grand sujetVenise 2010 | 036 Impressions vénitiennes | 046 People meet in Architecture
076-089 entreprisesL’éclairage, une dimension architecturale | 077 Ingo Maurer rallume le feu 080 Architecte éclairagiste, un métier méconnu | 084 Produits | 087 Passerelle piétonne à Esch-sur-Alzette
091-106 portraitArchitecture Luso-Luxembourgeoise | 092 Jean-Paul Carvalho | 104 Regards à Luxembourg
052-065 habitatLa rénovation durable, le nouveau défi | 053 L’importance de la performance énergétique | 056 Plusieurs scénarios sont possibles | 060 Produits 064 Maison en bande des années 1960
008-033 actualitéConcours, dernières livraisons, Villa Vauban, Centre Guillaume II, bâtiment OAI, les news…
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107-113 partenariatLes pages de la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie
067-074 carte blancheCentral Palace by Marc Colbach: une incursion dans le quartier de Nanluoguxiang à Pékin
035-050 grand sujetVenise 2010 | 036 Impressions vénitiennes | 046 People meet in Architecture
076-089 entreprisesL’éclairage, une dimension architecturale | 077 Ingo Maurer rallume le feu 080 Architecte éclairagiste, un métier méconnu | 084 Produits | 087 Passerelle piétonne à Esch-sur-Alzette
052-065 habitatLa rénovation durable, le nouveau défi | 053 L’importance de la performance énergétique | 056 Plusieurs scénarios sont possibles | 060 Produits 064 Maison en bande des années 1960
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HSA-Heisbourg Strotz Architectes sont actuel-lement en phase de réalisation du bâtiment SICMA à Wellenstein, qui comprend un bâtiment pour le service d’incendie, les cours de musique et l’atelier communal. La livraison des 1 230 m² est prévue pour 2011.
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La Ville de Lüneburg a lancé en 2010 une consultation européenne avec 10 participants, dont fait partie le bureau Christian Bauer & associés architectes, pour la restructuration et l’extension du «Naturmu-seum und Museum für das Fürstentum Lüneburg» avec un agrandissement de 3 000 m2 de surface utile. Ce projet définit l’entrée ouest du centre-ville.
3
Le bureau Christian Bauer & associés architectes, en collaboration avec Meurer Architekten de Francfort, fait actuellement partie des trois derniers concurrents (sur 30 participants) pour le concours européen lancé en 2009 visant la construction d’un musée dans le centre historique de Francfort en intégrant des vestiges archéologiques et la reconstruction des anciennes maisons de ville.
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Bohdan Paczowski, Paul Fritsch et Mathias Fritsch ont remporté le concours international pour le Musée de l’Histoire de la Pologne à Varsovie, passant devant 324 projets déposés. Le futur musée, qui reprend l’idée d’un bâtiment pont, prendra place à côté du Château Ujazdowski situé dans une vaste zone boisée et sera d’une grande retenue d’expression pour ne pas troubler l’harmonie de cet ensemble historique et naturel.
À venirUn tour d’horizon des projets conçus par des bureaux luxembourgeois
qui devraient sortir de terre dans les mois à venir ou des projets primés dans des concours internationaux.
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Arlette Schneiders Architectes et KCAP architects&planners sont lauréats du concours organisé par le Fonds de compensation au Kirchberg pour un bâtiment administratif. Les quatre entités distinctes, mais dotées d’une même expression architecturale, créeront un dialogue entre le bâti et l’espace public et répondront à une haute exigence environnemen-tale. Construction prévue pour 2012-2014.
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Une liaison mécanique à destination des cyclistes entre le Pfaffenthal et la Ville Haute à Luxembourgva être réalisée par STEINMETZ DEMEYER, INCA et Jean Schmit Engineering. Ce sera la seconde liaison mécanique entre la Ville Basse et la Ville Haute qui entre dans le programme «Concept-vélo» de la Ville de Luxembourg. Le trajet complet se fera sur une hauteur de 60 mètres en une trentaine de secondes.
juste sorti de terre
Une sélection des dernières livraisons de chantier réalisées par des bureaux d’architecture basés au Grand-Duché.
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L’Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes a réalisé pour la CFL la nou-velle Gare Belval-Université. Le mouvement, sujet principal du projet, se retrouve dans l’architecture puisque le bâtiment a l’apparence d’une chenille. À l’intérieur, la coque en béton s’ouvre sur de gran-des surfaces vitrées. Le toit est recouvert d’une membrane translucide qui peut être illumi-née dans différentes couleurs.
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Maison privée réalisée par Metaform. Bien qu’étant à basse énergie, elle béné-ficie d’une grande baie coulis-sante (3,50 x 3m) pour une surface vitrée de 10,50m au total dans le salon. Le plan d’eau apporte un autre profondeur à l’habitation et crée des jeux de lumière à tout moment de la journée.
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Le Kiosk du parc central au Kirchberg accueille désormais une terrasse dessinée et réalisée sur mesure par Polaris Architects, également auteur du Kiosk.
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L’Hôtel de la Source à Spa Francorchamps (Belgique) est réalisé par Moreno Architec-ture & associés, en collabora-tion avec AUPA Verviers et SchemelWitz Luxembourg.
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Le Centre des Sports et des Loisirs Belair est réalisé pour le compte de la Ville de Luxembourg par le bureau allemand Auer + Weber + Assoziierte en collaboration avec Georges Reuter Architectes. Le bassin de natation et le hall de sport accueilleront principalement les élèves des écoles primaires.
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Witry & Witry a livré en juin l’extension du Centre intégré pour personnes âgées à Berbourg. Trois pavillons à deux étages et deux autres ailes se regroupent autour d’une cour intérieure. L’inau-guration officielle est prévue pour l’automne.
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Nouvelle piscine intercom -munale Syrdall Schwemm à Niederanven réalisée par 4a Architekten (Stuttgart, Allema-gne). Ouverture fin octobre.
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Une nouvelle liaison piétonne et cycliste a été réalisée entre la rue de la Vallée et l’aire de jeux Pétrusse à Luxembourg. C’est le bureau d’études TR-Engineering s.a. en collaboration avec Aurélio Galfetti (Lugano) qui a été en charge de ce projet.
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Proposé dans le cadre de la présidence belge de l’Union européenne, le prochain Forum Européen des Politiques Architecturales (FEPA-EFAP) est organisé du 18 au 20 novembre 2010 au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Le thème est «l’architecture comme vecteur de cohésion sociale». www.efap-fepa.eu
L’Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes vient de réaliser, en collaboration avec Simon & Christiansen Ingénieurs-Conseils (génie civil) et Jean Schmit Engineering (génie technique), un nouveau complexe scolaire à Capellen comprenant l’enseignement précoce, préscolaire et primaire, ainsi qu’une maison relais et un centre sportif. L’un des aspects importants est la sécurité des enfants, d’où le choix de la forme en U. L’aspect énergétique a également été largement développé.
eFap-Fepa
Hermann & Valentiny and Partners a sorti, en collaboration avec les éditions Jovis, Luxembourg Expo Pavillon Shanghai 2010, livre présentant le pavillon luxembourgeois en images, avec des textes d’Ingeborg Flagge et Matthias Alexander.
Le rang des associés de l’atelier d’architecture et d’urbanisme Decker, Lammar & Associés S.A. vient de se renforcer de deux collaborateurs de longue date et comprend dorénavant: Petros Katsas, Edmond Decker, Martin Lammar et Maurizio Sguazzin.
La Semaine Nationale du Logement se déroule du 1er au 4 octobre 2010. Ce salon présente au grand public l’offre du marché en matière de logement, aussi bien en termes de produits, de services que de conseils. L’OAI y présente l’exposition «Habitat durable: Bauen im Bestand/Construire dans l’existant». www.semainena-tionaledulogement.lu
pavillon de shanghai, le livre
13e seMainenationale du logeMent
deux nouveaux associés
Le groupe Cactus investit 50 millions d’euros dans son plus ancien centre commercial, la Belle Étoile à Bertrange, créé en 1974. Dans la partie sud, une extension de 20 000 m2 sur deux niveaux est prévue pour 2013, faisant ainsi passer les surfaces commerciales à 65 000 m2, avec 3 niveaux de parking supplémen-taires pour un total de 3 500 places, 30 nouvelles enseignes et 500 nou-veaux emplois. Les parties existantes quant à elles vont faire l’objet d’un réaménagement intérieur avec un relookage de l’entrée principale et des galeries de circulation. Les travaux sont confiés à Köchel + Partner.
Le bureau d’architecture Polaris Architects, dirigé par Carole Schmit et François Thiry, a fêté ses 5 ans le 17 septembre au CarréRotondes. À cette occasion, ils ont lancé leur blog energiepositive.lu qui porte sur les villes, quartiers, bâtiments à énergie positive, sur fond de changement climatique, de nouveaux modes de vie et d’utopies. Lieu d’échange d’information sur l’urbanisme écologique, le public est invité à y participer. Leur site internet fait également peau neuve et leur présence sur les réseaux sociaux ne cesse de croître (Facebook, Architizer).
la belle étoile s’agrandit
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Le Fonds d’Urbanisation et d’Aménagement du Plateau de Kirchberg a confié à Paul Bretz Architectes la réalisation d’un bâtiment administratif. L’apparence de l’immeuble s’aligne sur celle de son voisin sur le boulevard, soit la Centrale de cogénération avec son bâtiment administratif, en gardant le même matériau de construction, à savoir le béton architectonique. Le concept architectural du monolithe en béton conserve l’aspect urbain de l’avenue.La différence manifeste avec la Centrale de cogénération, qui a une fonction industrielle, est le caractère d’utilité publique de cette nouvelle construction et, plus précisément, l’intégration d’un restaurant.
cba, le livrePour la première fois, les travaux du cabinet luxem-bourgeois christian bauer & associés architectes font l’objet d’une publication monographique aux éditions Jovis, accompagnée de textes d’Ulf Meyer et illustrée par des photographies de Lukas Roth. Musées, écoles, banques, maisons d’habitation, bâtiments tertiaires ou encore projets d’urbanisme représentent quelques exemples de l’activité du cabinet, dont les réalisations s’étendent également au-delà des frontières du Grand-Duché.
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PROgroup est actuellement en train de construire un nouveau siège de 10 000 m2 confié à l’atelier d’architecture Dariusz Pawlowski dans l’EcoParc à Windhof. L’ambition écologique de ce bâtiment est conséquente, puisque le groupe souhaite obtenir la triple certification environnementale, à savoir la certification anglaise BREEAM, la certification française HQE et la certification allemande DGNB, ce qui serait une première mondiale. www.solarwind.lu
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La profession d’architecte d’intérieur est maintenant officiellement reconnue. L’inscription auprès de l’Ordre des Architectes
et des Ingénieurs- Conseils (OAI) des
indépendants exerçant cette profession devient
donc possible. Cette reconnaissance s’accom-
pagne de directives précises qui cadrent
l’exercice de la profession, permettant ainsi d’arrêter
les abus et de mieux déterminer les actions
et les compétences attendues de la part des architectes d’intérieur.
Le bureau Hermann & Valentiny and Partners
s’agrandit et crée la société valentinyenginee-ring qui prend désormais
en charge les dossiers exclusivement liés
à l’ingénierie.
L’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-
Conseils (OAI) organise du 6 au 17 octobre 2010
un voyage d’étude à l’Exposition universelle
de Shanghai.
Du 16 au 24 octobre se déroule la Foire
d’Automne à LuxExpo. L’OAI y tient un stand qui
reprend l’exposition de la Semaine Nationale
du Logement «Habitat durable» et propose le Guide OAI 2010,
596 Références Architec-tes et Ingénieurs-Conseils.
Le 28 octobre 2010, à partir de 17h30, se tient
l’assemblée générale de l’OAI.
L’OAI tiendra à la Foire de l’Étudiant (11 et
12 novembre 2010) un stand d’information sur
ses activités et les professions d’architecte et d’ingénieur-conseil.
Le catalogue du Festival des Cabanes 2010 (OAI
en collaboration avec le Service National de
la Jeunesse) est à paraître courant décembre.
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GG Kirchner a passé plusieursmois à Shanghai pour l’installationdu pavillon luxembourgeois dans l’exposition universelle. Pour Archiduc, il nous révèle ses troisTOP et trois FLOP de l’exposition. «Tout le monde sait que les expositions universelles sont des affaires dispen-dieuses qui engouffrent des sommes colossales dans des constructions temporaires. Les pavillons du Parcdes Nations ne sont pas conçus pour l’éternité et ne durent qu’un été, mais ils voient passer des visiteurs du monde entier. Marqueurs de présent, les pavillons doivent aussi être porteurs de perspectives d’avenir. Visions, expériences, voire innovations pionnières: voilà ce que le visiteur attend des concepteurs, voilà ce qui peut générer une architecture remarquable. Seuls quelques pavillons répondent à ces attentes. Les trois meilleures réalisations, indépendamment du pavillon du Luxembourg, sont les pavillons anglais 1 , suisse 2 et danois 3 . Tous trois marient magnifiquement architecture et exposition. Les pavillons américain, irlandais et italien sont les trois «bides» de l’Expo : des volumes imposants mais une capacité réduite et peu d’architecture à proprement parler.Mais de nombreux pavillons présentent un travail architectonique sérieux. Sur les 5,28 km² de l’Expo, de part et d’autre du fleuve Huangpu qui traverse Shanghai, mégapole de plusieurs millions d’habitants, le visiteur découvre une grande diversité de propositions architecturales de très haute qualité.»
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l’iMaginaire du projet
Philippe Schmit, architecte associé en charge du projet de l’extension et de la rénovation de la Villa Vauban à Luxembourg pour le bureau Diane Heirend et Philippe Schmit architectes, signe un texte sur le discours architectural sensible de la Villa.
Relations entre intérieur et extérieur: un tableau d’ombres chinoises se mouvant au rythme du vent et selon les heures de la journée.
Auteur: Philippe SchmitPhoto: Éric Chenal/Blitz Agency
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plus d’inFos:www.philippeschmit.comwww.villavauban.lu
«Le projet invente une histoire nouvelle à partir d’objets trouvés d’architecture ou de paysage dans un champ de tension entre intimité et abstraction. Son cœur bat au rythme de la vie imaginée des gens qui, au fil des années, passeront dans ces espaces pour y rester quelques instants de leur vie.Il se met en place selon un scénario original qui n’existe que pendant un laps de temps déterminé, qui est celui de la construction et de la réalisation du projet.
Le projet règle une spatialité à l’origine vertigineuse. Elle oscille mentalement sans cesse et à grande vitesse entre la toute petite échelle (celle d’un grain de béton ou du trou oblong d’une tôle de laiton rouge) et l’échelle du paysage, puis du ciel. L’espace architectural du projet naît entre les cellules de son corps, dans l’épaisseur de sa peau. Son rythme s’établit dans un mouvement de décéléra-tion de l’oscillation originelle, le projet invite à découvrir l’espace lentement.»
016 ActuAlité www.archiduc.lu
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plus d’inFos:www.fonds-belval.lu
encore plus grandVous fêtez cette année les 20 ans du bureau et 10 ans d’association STEINMETZDEMEYER. Quel bilan portez-vous sur votre activité?«C’est un parcours pas à pas, une progression calme mais assurée de nos réflexions architecturales et de notre maîtrise de l’art de construire. Les 20 ans ont été marqués de paliers, de franchissements d’échelles, de structures de travail, de changements de paradigmes et d’attentes, tant au sein du bureau qu’au niveau des techniques de construction et des projets. Des constantes relient nos projets: le travail sur la lumière, sur les limites spatiales, l’exploitation des caractéristiques intrinsèques au contexte pour concevoir une architecture, un lieu, une expé-rience unique. Cette famille de projets est une base précieuse et solide.
De quels projets êtes-vous fiers?«Nous voulons être fiers de tous les projets qui sortent de l’atelier, et cette fierté est renforcée par les retours que nous font les maîtres d’ouvrage. Il n’y a pas chez nous une production de tête et une production de fond. Nous assu-mons toutes nos créations. Les projets se complètent réciproquement pour construire nos expériences d’espaces construits. Nos défis actuels sont entre autres les projets du Centre Guillaume II et de l’ascenseur public du Pfaffenthal. Ils seront très visibles et très symboliques, et donc importants dans le quotidien de beaucoup de personnes. C’est une grande preuve de confiance que l’on nous fait de nous confier ces projets audacieux. De ce fait, nous avons encore moins que d’habitude le droit à l’erreur. Quand ils seront terminés, nous pourrons vraiment en être fiers!
Que peut-on vous souhaiter?«Que cela continue de plus belle avec des projets toujours différents! Que nous puissions toujours conserver un regard neuf pour aborder les défis que nous rencontrerons et les questions qui nous seront posées. Mais plus concrè-tement: des démarches administratives allégées pour permettre aux projets atypiques de voir le jour.»
3 Questions À nico steinMetz et arnaud de Meyer
La Banque de Luxembourg agrandit son siège et se lance dans la construction d’un nouvel immeuble sur le terrain contigu au siège de la banque, à l’angle du boulevard Royal et de l’avenue Émile Reuter à Luxembourg. L’essentiel des équipes commerciales sera regroupé dans ce nouvel immeuble haut de 7 étages en surface et 4 en sous-sol pour une surface totale de 7 000 m2 hors sol. La conception de l’extension a été confiée à l’association Arquitectonica (Miami) – Christian Bauer & Associés (Luxembourg) pour un budget global de 75 millions d’euros. Bernardo Fort-Brescia, fondateur d’Arquitectonica, fut déjà l’auteur en 1994 du siège de la banque. La livraison du bâtiment est prévue pour la fin de l’année 2011.
Le Fonds Belval organise, en collaboration avec la Fondation de l’Architecture, trois conférences au Skip à Esch d’ici la fin de l’année. Mercredi 27 octobre 2010, Laurent Coudroy de Lille, maître de conférences à l’Institut d’urbanisme de Paris, Université de Paris Est-Créteil présentera «L’urbanisme européen entre trois siècles: retour sur 1910» 1 . Mercredi 17 novembre 2010, ce sera au tour de Franziska Bollerey, historienne de l’architecture et directrice de l’Institute of History of Art, Architecture and Urbanism (IHAAU) au TU Delft, de présenter sa conférence intitulée«Der Einfluss von Ebenezer Howards Gartenstadt-konzept» 2 . Enfin, la conférence du mercredi 1er décembre 2010 sera consacrée à la Cité radieuse de Le Corbusier 3 avec une intervention
de Dominique Koessler, architecte, professeur en histoire de l’architecture à la faculté de Metz, suivie de Radu Medrea & Marc Ferauge, architectes.
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Moreno Architecture & Associés signe, avenue de la Liberté, la nouvelle entrée du parking d’ArcelorMittal. Le concept architectural fait référence aux sorties historiques de métro, sous une version contemporaine, pour la plus parisienne des avenues luxembourgeoises.
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plus de neWs:www.archiduc.lu
apparteMent urbain
Situé dans le quartier de la gare, cet appartement n’était plus utilisé comme habitation depuis de nombreuses années. Les travaux étaient donc consé-quents. L’espace à vivre est largement ouvert, marqué par un ensemble de rangements formant un geste graphique continu et délimitant l’espace cuisine. Cet espace contraste avec le couloir, peint en noir et desservant les chambres. Quant à la salle de bains, dont le mobilier est aussi pensé comme un geste continu, elle est ouverte sur la chambre pour bénéficier de la lumière naturelle. L’ensemble de ce réaménagement est signé deFact studio.
L’école primaire de Beggen à Luxembourg fait actuellement l’objet d’un agrandissement et de transfor-mations réalisés par HSA – Heis-bourg Strotz Architectes, Flos und K (Saarbrücken), en collaboration avec IC-Lux (ingénierie génie civil) et Bevilacqua et associés (ingénierie génie technique). Le nouveau bâtiment, qui volontairement ne s’aligne pas au bâtiment existant, accueillera la nouvelle entrée principale. Cette avancée du bâtiment dans la cour permet à la fois d’accentuer la nouvelle «tête du bâtiment» et de créer un espace couvert dans la cour de l’école. Au total, le bâtiment regrou-pera 16 salles de classe et diverses salles modulables. Toutes les salles de classe seront accessibles aux personnes à mobilité réduite. La nouvelle partie de l’école primaire, ainsi que le bâtiment rénové, seront conçus en tant que bâtiments à «basse consommation d’énergie» suivant les prescriptions de la Ville de Luxembourg. La fin des travaux est envisagée en 2012.
nouvelle école À beggen
Moreno Architecture & Associés et Rodolphe Mertens Architectes travaillent actuel lement, en collaboration avec l’agence Neveux-Rouyer (architecte-paysagiste) et PROgroup GEIE, au développement et à la réalisation d’un éco-quartier à Ettelbruck. 25 unités d’habitation, principalement destinées à de jeunes ménages, sont envisagées.
éco-Quartier À ettelbruck
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Fabrication au Luxembourg
centre guillauMe ii Le projet lauréat du concours d’architecture organisé par la Ville de Luxembourg pour le bâtiment administratif «Centre Guillaume II» est celui du bureau STEINMETZ-DEMEYER. Il comprend l’aménagement du nouveau Bierger-Center et de l’État civil, un nouveau pavillon relié à une passerelle vitrée, et des logements donnant sur la place Guillaume. Le «Centre Guillaume II» sera aménagé dans les bâtiments formant l’îlot situé entre la place Guillaume et la rue Notre-Dame (à l’exception de la Maison Lassner). Le projet vise à transmettre à travers l’archi-tecture des notions d’ouverture, d’accueil, de service, de communication, de proximité ou encore de dynamisme. Les architectes ont pensé le projet comme une intervention contemporaine dialo guant respectu-eusement avec l’existant. Alors que les bâtiments anciens sont caractérisés par leur caractère massif et orthogonal, une architecture classique de pierres, la construction du pavillon et de la pas serelle utilise un vocabulaire résolument contemporain, aux formes souples et avec une importante entrée de lumière. Le «Centre Guillaume II» abritera plusieurs fonctions. Dans les bâtiments situés le long de la rue Notre-Dame, on trouvera le
Auteur: Céline Coubray
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plus d’inFos:www.steinmetzdemeyer.com www.vdl.lu
Bierger-Center et l’État civil. Le rez-de-chaussée et le premier étage seront accessibles au public. Les étages supérieurs seront réservés à l’adminis tra-tion. Dans le bâtiment donnant sur la place Guillaume, on trouvera des logements (cinq appartements) qui jouiront d’une entrée propre. À proximité de l’actuel jardin, un nouveau pavillon au caractère précieux abritera la nouvelle salle des mariages et fera la connexion avec l’Hôtel de Ville, grâce à la passerelle qui accueillera une galerie d’exposition. Le projet se veut aussi rassembleur. Toutes les fonctions se développent lisiblement le long d’un axe parallèle à la rue Notre-Dame. Une nouvelle entrée sera réalisée place Guillaume, entre le pavillon et les bâtiments existants. Un parvis invitera les usagers à entrer jusqu’à l’accueil. Côté rue Notre-Dame, l’entrée se fera par la porte originelle, face à la cathédrale. L’espace d’attente se trouvera au centre, dans un patio baigné de lumière naturelle, car couvert par une nouvelle verrière. Les circulations principales dans les étages se feront par l’intermédiaire de coursives variables et superposées, placées dans la continuité des couloirs existants. Les guichets du rez-de-chaussée bénéficieront d’un aménagement ouvert et irrégulier,
cassant le caractère solennel de l’espace au profit d’une ambiance plus conviviale. Dans les bâtiments existants, les aménage-ments se font dans le respect des éléments historiques. Le nouveau pavillon, quant à lui, sera à la fois léger visuellement et lumineux, un écrin posé au pied de l’arbre dans le jardin, paré de verre sérigraphié d’intensités variables et à géométrie prismatique irrégulière, comme un clin d’œil aux lustres qui ornent les salles de l’Hôtel de Ville ou au diamant des fiançailles. La finesse des détails et l’attention portée aux finitions et au choix des matériaux prolongeront de manière contemporaine le prestige hérité du décorum de l’Hôtel de Ville.Le concept technique et énergétique du projet vise des solutions réduisant les coûts de fonctionnement et d’entretien, tout en augmentant la pérennité des constructions existantes. Il favorise des interventions douces sur les bâtiments classés, respectueuses de l’existant, permettant la conservation du patrimoine tout en optimisant les espaces existants.Ce nouveau «Centre Guillaume II» est un projet qui dégage une image forte et attractive, contemporaine sans nier le patrimoine, à l’image de ce qui a pu se faire récemment à la Villa Vauban.
La passerelle et le pavillonpermettent de relier l’Hôtel de Ville au Bierger-Center.
La nouvelle salle des mariages
L’architecture contemporaine dialogue respectueusement avec l’existant.
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Active.lu est un concept novateur au Luxembourg, qui vise l’excellence dans la construction durable et reçoit d’ailleurs le soutien du CRP Henri Tudor. Quatre maisons jumelées, situées en périphérie d’Ettelbruck, vont être construites à partir d’octobre par Rodolphe Mertens architecture. Elles atteindront le niveau énergétique A+ et une attention toute particu lière sera portée au bilan d’énergie grise. Les maisons seront construites, pour les toits, murs et plafonds, en bois massif couplé à l’argile; aucun métal ni colle ne sera utilisé. Ce procédé permet d’améliorer l’isolation thermique, le classement au feu et la protection contre les radiations de haute fréquence. La production de ces espaces assurera un mélange de matériaux traditionnels et de techniques contemporaines.
Le 1er sous-sol de l’aile D du bâtiment Drosbach (rue Guillaume Kroll à Luxembourg) fait l’objet d’un réaménagement intérieur pris en charge par Moreno architecture & Associés. En plus de la salle de conférence déjà exis tante, de nouvelles zones viennent s’ajouter: un accueil avec desk d’orientation et vestiaire, une salle de réception/restaurant délimitée en trois parties et dont le mobilier pourra être totalement personnalisé pour chaque client-occu-pant, un boardingroom qui, soit permettra d’agrandir la zone de restaurant, soit servira de salle d’appoint à la salle de conférence existante, et des parties plus techniques (sanitaires, cuisine et stocks).
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Nonnewisen est un des derniers grands projets menés par la Ville d’Esch- sur-Alzette. Quartier mixte qui s’étend sur 30 ha, on y trouve une école, des bureaux, des logements, et surtout de nombreuses zones vertes, point d’attraction principal du projet. Certains logements sont réalisés avec le fonds du logement qui a travaillé avec michelpetitarchitecte et Arlette Schneiders Architecte. En cours de vente.
collaboration Fructueuse
Alzingen accueille un foyer thérapeu-tique pour adolescents difficiles, «Schneider Haff». Une ancienne ferme a été réhabilitée par Arend + Thill pour accueillir d’une part, dans une nouvelle construction, le foyer thérapeutique avec 10 chambres, un grand espace ouvert multifonc-tionnel, une salle de séjour avec terrasse, un espace thérapie et un espace administration, et d’autre part, dans l’ancienne maison de la ferme, quatre studios et un studio pour visiteurs, logements séparés du foyer qui ont comme objectif thérapeutique de préparer les jeunes à une vie autonome. Au fond du terrain, un espace avec des animaux est aménagé servant à des fins thérapeutiques, puisque les enfants en difficulté doivent s’occuper des animaux qui ont besoin de soins. Sur le parvis devant le foyer, un bâtiment annexe sert d’abri pour le matériel d’entretien de l’espace animaux. On trouve aussi sur le parvis des îlots verts pour des aires de repos et un jardin.
une FerMe pour adolescents
Le Luxembourg bénéficie de bons savoir-faire, comme en témoigne la colla-boration fructueuse qui s’est mise en place entre le Mudam et Préfalux pour la production des œuvres de Vincent Lamouroux, David Richiuso et Simone Decker. L’installation de cette dernière, haute de 18 mètres et réalisée en collaboration avec Secher, a nécessité la mise en place de 10 tonnes de matériel et 230 heures de montage.
ville et verdure
Selon BNP ParibasReal Estate, le taux de vacance de bureaux au
Luxembourg a atteint 7,2% au premier semestre 2010,
contre 3,8% sur la même période de 2009. Un
sommet historique qui représente 210 000 m2 de bureaux vides sur un total
de 3,15 millions m2. Des chiffres qui doivent être relativisés par le faible
nombre de mises en chantier.
Récemment ouvert en centre-ville, l’hôtel
5 étoiles Le Place d’Armes a été l’occasion d’un vaste
chantier de rénovation supervisé par le Bureau
d’architecture et d’urbanisme Jean Beck,
en collaboration avec le service des Sites et
Monuments. Le design intérieur des chambres
a été confié à l’équipe du magasin de décoration
d’intérieur Création d’Ambiances.
Energieagence, l’OAI et la Chambre des Métiers
organisent le 12 novembre Passivhaustag 2010 à la Chambre des Métiers.
Le Légère Premium Hotel a ouvert ses portes à
Munsbach au printemps dernier. Le bureau
d’architecture ayant réalisé ce projet est @vantage.
L’architecture d’intérieur a été prise en charge par
RKW (Rohde, Kellermann et Wawrowsky).
Le Musée européen Schengen a été inauguré
le 13 juin dernier. Il est signé Hermann &
Valentiny and Partners.
Le parc Ouerbett à Kayla été réaménagé par Terra
Nova Landschafts architektur et complété
par la construction d’un pavillon réalisé
par WW+ architektur + management qui accueille
le restaurant Madeleine by Lea Linster.
La maquette du projet d’aménagement particulier de la place de l’Étoile sera
exposée à la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie jusqu’au
31 octobre.
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028 ActuAlité www.archiduc.lu
Pascal Brasseur a fait appel au bureau Moreno Architecture & Associés pour réaliser l’ensemble de l’aménagement du Glacis by Wengé qui comprend un bar, un restaurant et un espace traiteur-pâtisserie. Un aménagement intérieur très contemporain, à la fois sobre et spectaculaire.
Un nouveau bâtiment administratif verra le jour à Grevenmacher d’ici 2011. Il répond au nouveau système d’organisation interne des services administratifs. Il est réalisé par HSA – Heisbourg Strotz Architectes, Flos und K – Saarbrücken / D (architectes), Milestone (ingénierie génie civil) et Bétic sa (ingénierie génie technique).
bâtiMent adMinistratiF À grevenMacher
Une nouvelle maison d’édition de design, menée par Stéphanie Rollin, vient de voir le jour à Luxembourg: Superette. La première production, le fauteuil Cocon dessiné par Les M, sera présentée au salon Intérieur à Courtrai (15-24 octobre).
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Parce que les planifications urbanistiques et environne-
mentales sont de plus en plus complexes et
demandent des solutions interdisciplinaires et
stratégiques, un nouveau groupement vient de voir le jour: URBEN4 – Urbanism & Environment Network.
Il rassemble le bureau d’architecture Witry &
Witry, les bureaux d’études Eneco et Icone et le bureau Grüne Pläne. L’objectif est
le développement de stratégies durables pour
l’aménagement de terrains et l’élaboration intégrale
de plans directeurs et plans d’aménagement général et particulier. Ce groupe-
ment permet ainsi de répondre de manière
interdisciplinaire (architec-ture et urbanisme,
planification paysagiste et environnementale,
expertise du sol et analyse de polluants, planification
de voiries et infrastructures) aux projets.
Agora, la société de développement en charge
du site de Belval, a annoncé qu’en 2010, 6 100 m2 supplémentaires de
bureaux, 23 600 m2 de logements et 22 000 m2
de surfaces commerciales et hôtelières seront
terminés. D’ici la fin de l’année, les travaux de gros œuvre du premier bâtiment
administratif de l’État sur la Terrasse des Hauts
Fourneaux seront achevés. Belvalplaza II et la
résidence Feiersteppler seront finis. Les premiers bâtiments de la Cité des Sciences sont entrés en
phase de réalisation, tout comme le bâtiment Biotec. Dans le quartier de Belval
Nord apparaissent progressivement le Centre
Intégré pour Personnes Âgées, ainsi que des
résidences. Dans la partie sud du Parc Belval, le lycée technique Belvaux devrait
accueillir ses premiers élèves à la rentrée scolaire
2011. Le premier pro-gramme de bureaux du quartier Square Mile est
lancé. Le projet Southlane a obtenu son permis de
construire. Au total, 173 000 m2 sont mis en
chantier, ce qui représente le plus gros volume de construction depuis le
début de la valorisation de l’ancien site industriel.
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La passerelle piétonne qui permet de relier la gare au quartier de
Bonnevoie à Luxembourg en passant au-dessus des voies de chemin de fer va être démontée pour être remplacée par la passerelle de Belval Université. L’installation de cette nouvelle liaison
implique la mise en place d’une déviation du 30 septembre au
15 octobre. A partir de novembre, les quais seront accessibles
directement depuis la passerelle.
L’OAI et le Centre de Recherche Public Henri Tudor propose le
cycle de formation «Constructions & Energies 2010-2011 – La construc-tion durable, l’utilisation rationnelle
de l’énergie et des énergies renouvela-bles». Cette 7e édition de formation
qui s’adresse aux architectes, ingénieurs-conseils, ingénieurs-
techniciens, urbanistes et aménageurs du territoire est composés
de 13 modules de 3h30 suivis d’une phase de conclusion consacrée
aux questions et à l’échange d’information. Début de la formation
le 8 octobre.
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Fin des travaux iMMinente
La Fondation luxembourgeoise des Ingénieurs, Architectes et Industriels (FIAI) et l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils du Luxembourg (OAI) avaient lancé un concours d’architectes ouvert, anonyme à deux degrés, pour la construction d’un bâtiment en copro-priété destiné au nouveau siège de l’ALIAI, de l’ALI, de Tema.lu et de l’OAI, au 6, boulevard Grande-Duchesse Charlotte à Luxembourg. Remporté par le bureau Tetra, Kayser Paul et associés, le bâtiment est actuellement en construction et doit être inauguré au premier semestre 2011.L’objectif de cette nouvelle construction est de créer un lieu de travail administratif et de rencontre pour les membres affiliés à l’ALIAI, tels que l’ALI, Tema.lu, l’Associa-tion Nationale des Étudiants Ingénieurs Luxembourgeois (ANEIL), l’Association des Coordinateurs de Sécurité et de Santé Luxembourg, l’Association des Travailleurs Désignés Luxembourg, Luxembourg Senior Consultants, ainsi que de l’OAI. Au rez-de-chaussée se trouvent l’accueil
Vue du futur bâtiment depuis le boulevard Grande-Duchesse Charlotte.
Auteur: Céline Coubray, en collaboration avec l’OAI
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plus d’inFos:www.aliai.lu www.oai.luwww.ali.luwww.tema.lu www.tetra-kayser.lu
ainsi qu’une grande salle polyvalente de la FIAI pouvant accueillir diverses manifestations, telles que des assemblées, formations, conférences, expositions, etc. Le premier étage est dédié aux locaux de l’ALIAI et de ses organisations associées disposant, entre autres, d’une salle de réunion. Les locaux de l’OAI se déploient aux deuxième et troisième étages avec les bureaux du secrétariat, un centre de documentation et une salle de réunion pouvant accueillir, par exemple, les formations de l’OAI. Ainsi, ce nouveau siège pourra assurer la fonction essentielle d’un lieu de rencontres et d’échanges entre professionnels et de ceux-ci avec le grand public. L’ensemble du programme représente une surface brute maximale de +/- 1 500 m², dont environ 950 m² hors sol. Les copropriétaires ont désigné Martin Lammar, architecte, comme maître d’ouvrage délégué.44 membres de l’OAI avaient participé au concours d’architectes, lors duquel le projet du bureau Tetra, Kayser Paul et associés a été désigné lauréat. Ce projet a su convaincre, d’une manière
unanime, les membres du jury par son architecture durable alliant esthétique et fonctionnalité, son caractère lumineux et généreux, son intégration réussie au site et son identité assez marquante. T.R. Engineering et SPI Consulting sont les bureaux d’ingénieurs-conseils partici-pant à la conception de ce projet. Le nouvel immeuble aura une identité claire et facilement identifiable, par son architecture, sa forme et son expression. La construction «low-tech» sera très soucieuse de l’environnement, en respec-tant largement toutes les exigences actuelles en matière d’énergie. Ce nouveau lieu devrait donner encore un coup de pouce aux nombreuses activités des organisations affiliées et constituer une bonne occasion d’appro-fondir les relations interdisciplinaires et d’accroître l’assise des professions de l’architecture et de l’ingénierie au profit d’un cadre de vie de qualité et d’un développement durable du patri-moine. L’inauguration de ce nouveau siège est prévue pour le premier semestre 2011.
Les différentes façades du futur bâtiment.
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l’architecture dans l’architecture
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plus d’inFos:Daniel BurenArchitecture, contre-architecture: Transposition.Travail in situ,du 9 octobre au 22 mai.www.mudam.lu
cité talks / stadgespréich
La Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie organise, en collaboration avec la Ville de Luxembourg et le Cercle-Cité, un cycle de conférences-débats sur l’actualité urbanistique à Luxembourg. Pour chaque rencontre, qui se déroule à l’auditorium du Cité (3, rue Génistre à Luxembourg), un lieu spécifique sera pointé et appellera à débattre d’une thématique spécifique, avec la participation du public. Prochaines rencontres: jeudi 18 novembre, jeudi 20 janvier, jeudi 17 mars et jeudi 16 juin. Pour plus de détails: www.archiduc.lu, www.cercle-cite.lu, www.fondarch.lu.
Un nouvel immeuble résidentiel est en phase de planification dans le quartier de Grünewald à Luxembourg. Construit pour Stugalux Construction sa par HSA – Heisbourg Strotz Architectes, cet immeuble bénéficiera des espaces verts publics et privatifs environnants. 31 unités de logement sont réparties sur un rez-de-jardin et 5 niveaux. La cinquième façade de l’immeuble est traitée en toiture extensive-ment végétale, contribuant à la continuité visuelle de l’espace paysager vu des bâtiments élevés du plateau du Kirchberg, ainsi qu’à la rétention des eaux pluviales et à la régulation du climat à l’intérieur des logements.
nouvel iMMeuble au kirchberg
château de beggen
Christian Bauer & Associés Architectes réalise actuellement, pour le compte des groupes Immobel, CLI et Wagner, le lotissement Green Hill rassemblant 170 appartements de haut standing (répondant aux classes énergétiques A et B) à Luxembourg-Beggen. Le coût de construction est estimé à 32 millions d’euros pour une surface de vente totale de 16 910 m2.
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Daniel Buren est invité par le Mudam Luxembourg et le Centre Pompidou-Metz à réaliser une installation pour chacune des institutions et ce, en réponse à leurs architectures signées par de grands noms (Ieoh Ming Pei pour le Mudam et Shigeru Ban et Jean de Gastines pour le CPM). À Luxembourg, Daniel Buren investit avec ironie le Grand Hall, puisque son installation reprend à l’échelle 1:1 la forme du pavillon, qui partage avec le Grand Hall le même type de verrière, et lui adjoint la couleur pour obtenir une sorte de peinture tridimensionnelle.
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Inauguré le 1er juillet, le bâtiment du Suite Novotel Luxembourg, situé au 13 avenue JF Kennedy au Kirchberg, a été réalisé par m3 architectes. L’hôtel est équipé uniquement de suites modulables de 30 m2, avec des services innovants en matière de restauration, détente et multimé-dia. Les façades révèlent un relief particulier des bandeaux de fenêtre, créant un jeu d’ombre et de lumière. Les bureaux voisins sont encore en cours de construction.
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20 ans pour laangWiss
espace et luMière
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Un centre de musique est en construction à Bonnevoie par Beiler & François architectes. Sont prévus un local de répétition pour la fanfare de Bonnevoie et une école de musique. Les locaux pour la fanfare se compo-sent d’un hall d’accueil, d’une grande salle de répétition, d’un local de réunion, d’un petit secrétariat, d’un espace de stockage et de locaux techniques. L’école dispose de cinq classes de solfège (une grande, une moyenne et trois petites) et d’une petite cour de récréation de 120 m2. Le projet reprend une des particularités du quartier de Bonnevoie, à savoir l’implantation en «seconde position». Le bâtiment est donc implanté en fond de parcelle, ce qui permet de créer sur l’avant un parvis, espace de communication entre la fanfare, l’école de musique et le quartier. Le parement de façade sera en cuivre pré-oxydé et les surfaces extérieures en béton architectonique. Les volumes ont des toitures plates végétales. La livraison de chantier est prévue pour le printemps 2011.
centre de MusiQue
La zone artisanale et commerciale «Laangwiss» à Junglinster fête, le 18 octobre, 20 ans d’implan-tation et d’activité. Aujourd’hui, la ZAC compte 51 entreprises et 3 cabinets médicaux. Ce qui au départ était prévu pour attirer une clientèle locale est devenu un pôle d’attraction régional, avec même un rayonnement national pour certaines enseignes spécialisées. L’extension de la zone est toujours d’actualité et pose des questions de développement urbain. Sont en cours la construction d’un lycée et d’une route de contournement ainsi que le réamé-nagement du centre-ville de Junglinster pour lequel les bureaux Wich architectes (Munich) et WW+ ont remporté le concours d’idées.
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Cette maison unifamiliale à Walferdange, réalisée par morph-4, est située sur un terrain en pente. Elle offre un grand espace de vie ouvert et lumineux. En contrepoint de cet espace se cachent, derrière une façade réflectrice en mosaïque blanche, des parties privées au premier étage et dans la zone abaissée du séjour. La communication entre les différents niveaux est garantie par des espaces en duplex qui s’imbriquent entre eux. Le positionnement des bandeaux de fenêtre dans le toit fait naître des jeux de lumière et d’ombre dans tout le bâtiment.
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03512e biennale internationale d’architecture de venise
géographie:
Venise, Italie412 km2
270 835 habitants657 hab./km2
45°26’04’’ N 12°20’20’’E3 m d’altitude
036iMpressionsvénitiennes
046people Meet in architecture
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12e Biennale d’architecture de Venise
La 12e BiennaLe internationaLe d’archi tec ture de Venise, quI sE DéROuLE Jusqu’Au 21 nOVEMbRE 2010, A POuR tHèME « PeoPLe Meet IN ArChIteCture » Et Est PLACéE sOus LE COMMIssARIAt DE L’ARCHItECtE JAPOnAIsE KAzuyO sEJIMA, RéCEM MEnt RéCOMPEnséE DAns LE CADRE DE sOn tRAVAIL AVEC RyuE nIsHIzAwA POuR LE buREAu D’ARCHItECtuRE sAnAA PAR LE PrItzker PrIze. LuxEMbOuRG y PARtICIPE AVEC sOn PROPRE PAVILLOn DOnt LE COntEnu A été COnfIé à KADAPAK AnD GuEsts.
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PAvillon luxembourgeois
iMpressions vénitiennesLe collectif KadapaK and guests a été choisi pour représenter le Grand- duché de Luxembourg à la 12e Biennale d’architecture de Venise avec l’exposition rock-paper-scissors, présentée jusqu’au 21 novembre 2010.
Pour la quatrième fois consécutive, le Grand-Duché de Luxembourg participe à la Biennale d’architecture de Venise, événement interna-tional incontournable, grand-messe pour les professionnels et les amateurs d’architecture. Y participer est un gage d’existence sur un plan international et le Luxembourg l’a bien com-pris. Aussi, le ministère de la Culture a confié à la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie la mission d’occuper le pavillon luxembourgeois à Venise. Ce dernier, contrairement à nos voi-sins belges, hollandais, français ou allemands, ne se situe pas dans les Giardini, grand parc dans lequel sont construits les pavillons natio-naux, mais au cœur même de la ville, dans une ancienne maison particulière appelée Ca’ del Duca, située le long du Grand Canal, propriété de la famille Le Gallais qui a des relations histo-riques avec le Luxembourg.
un appel À participation ouvert
Jusqu’à la dernière édition en 2008, la Fon-dation de l’Architecture et de l’Ingénierie avait conçu et coordonné les participations natio-nales. Pour la première fois cette année, la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie a décidé d’organiser un appel à projets ouvert pour désigner le curateur qui réaliserait l’expo-sition en réponse au thème général de la mani-festation. Ce concours était ouvert à tous, architectes ou non, Luxembourgeois ou non, dans l’objectif d’ouvrir le débat architectural au-delà de cette discipline à d’autres appro-ches et d’autres questionnements. Au total, 12 projets ont été remis sous forme de trois panneaux formulant le concept et les grandes lignes. Après délibération, le jury (voir page 39) a retenu le projet de kadapak and guests, collectif formé pour l’occasion. Leur projet, illustré alors par des esquisses à main levée, plaçait de manière assez poétique l’humain au cœur de la réflexion, répondant ainsi au thème général de la Biennale décidé par la commis-saire japonaise kazuyo Sejima, «People meet in Architecture». «Plutôt que d’exposer des maquet-tes ou des textes expliquant des plans, KadapaK and guests a choisi de confronter les visiteurs à des installations qui sont autant de réflexions sur les problèmes de notre société et l’environnement bâti dans lequel nous vivons», remarque tatiana Fabeck, co-commissaire du pavillon et mem-bre du jury.
kadapak and guests,un collectiF À géoMétrie variable
«KadapaK and guests est une forme molle et évolutive en fonction des projets. Pour le projet du pavillon luxembourgeois à la 12e biennale de Venise, le collectif est composé de quatre personnes: Joëlle tanson, Jean-Paul tournay, Alice Verlaine et moi-même», explique Pierre-Yves Étienne, par ailleurs architecte et urbaniste indépendant collaborant régulièrement pour le bureau
Ne bénéficiant pas, comme certains pays, d’un pavillonnational permanent dans les Giardini, à proximité de l’Arsenale, le Grand-Duché de Luxembourg a choisi, pour assurer sa présence à la Biennale, de louer une ancienne maison particulière située le long du Canal Grande. Cet emplacement, bien qu’un peu excentré, bénéficie d’un bel atout qui est la cour extérieure dans laquelle s’est déroulé le vernissage du pavillon. Il est également facile d’y accéder depuis le vaporetto en descendant à l’arrêt San Samuele ou Accademia.
d’architecture Marc tanson, à Luxembourg, où travaille aussi comme architecte Joëlle tanson. «Cette formation permet de réunir des professionnels de l’architecture, de l’urbanisme, du paysage, des arts, c’est un collectif de person-nes avec des qualités, des orientations, des points de vue différents.» Bien que chacun ait un par-cours différent, leur point de rencontre est La Cambre à Bruxelles. Jean-Paul tournay, le plus expérimenté du groupe, est architecte et urba-niste. enseignant à ses heures, il a dirigé un bureau d’architecture jusqu’en 1992 avant de créer une nouvelle agence en 2009. Il intervient également en tant que conseil pour différents espaces culturels et théâtres. Alice Verlaine, quant à elle, vient de finir ses études à La Cambre et s’implique dans des recherches pour la quali-fication de l’espace public et la ville. Le collectif tire son nom du carton-mousse ou carton-plume fréquemment utilisé en architecture pour les maquettes. «Ce matériau, rigide et léger à la fois, peut être facilement découpé, collé, épin-glé, assemblé, échancré, taillé, recollé… Il traduit bien cette idée du projet en évolution permanente», précise Pierre-Yves Étienne.
rock-paper-scissors
Le pavillon luxembourgeois est occupé par une succession de salles en enfilade qui répon-dent à un parcours. Les visiteurs entrent d’abord dans un espace qui invite à la médita-tion, au calme, à la réflexion. Au mur, une vidéoprojection occupe tout l’espace, du sol au plafond. on y voit un homme, de dos, certai-nement un architecte, déambuler dans les rues, à une table de travail, dans un intérieur bourgeois, observer la ville depuis des berges. Les lieux sont difficilement identifiables, mais tous sont reconnaissables. Au sol, un vaste plan liquide légèrement visqueux, comme une flaque de pétrole, reflète l’image de la pro-jection et impose une certaine distance avec
auteur: Céline CoubrayPhotographe: Éric Chenal/Blitz Agency
Le pavillon luxembour-geois bénéficie d’un emplacement assez central, non loin de la place Saint-Marc.
inFos Ouverture de l’exposition: du mercredi au lundi de 11 h à 19 hfermée les mardisadresse du Pavillon du luxembourg:ca’ del ducaCorte del Duca SforzaSan Marco 3052 Venezia, ItaliaT & F: +39 41 520 75 34Vaporetto(ligne 82) San Samuele(ligne 2) AccademiaCommissaire: Christian Bauer, présidentFondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, LuxembourgCo-commissaires:Tatiana FabeckBohdan PaczowskiCommissionné et soutenu par:ministère de la Culture, LuxembourgCurateurs: KadapaK and guestsPierre-Yves Étienne, Joëlle TansonJean-Paul Tournay, Alice Verlaine
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plus d’inFos:www.rockpaperscissors.lu www.fondarch.lu www.labiennale.org
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Ca’ del Duca
St Lucia Railstation
San MarcoAccademia
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photos du vernissagedu pavillon:www.archiduc.lu
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Les visiteurs du pavillon luxembourgeois peuvent profiter d’une vue dégagée sur le Canal Grande.
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L’accès à la Ca’ del Duca se fait par une petite cour très agréable.
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Les salles du pavillon reprennent la typologie de l’ancien appartement.
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Le quotidien est interrogé à travers cette installation composée de tasses à café et de sucres suspen-dus par de très fins fils légèrement perceptibles dans la lumière.
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Le visuel de l’exposition rock-paper-scissors utilise des éléments graphiques basiques et élémentaires que sont la croix, le carré et le cercle.
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Le contraste entre la boule du démolisseur et le vase fragile
crée une tension forte qui invite à réfléchir sur la notion de durée en
architecture.
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L’exposition s’ouvre avec une vidéo qui incite le visiteur à avoir une attitude contemplative voire
méditative.
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Une pièce inconfortable, à l’esthétique dissonante, dans
laquelle on entend les voisins et où on ne peut pas ouvrir complè-tement la fenêtre à cause du faux
plafond placé trop bas.
celle-ci. C’est une réflexion sur la consomma-tion (le plan de pétrole prend beaucoup de place dans la salle et contraint l’occupation de la pièce), la temporalité, la vitesse, le mouve-ment, la présence et l’absence. La vidéo incite à une attitude contemplative voire méditative, le spectateur pouvant s’asseoir sur un petit banc d’église. D’une esthétique assez minima-liste, la vidéo n’a ni début ni fin et ne diffuse aucun son. Comme si la réalité était trop assour-dissante. Les idées vaquent, l’esprit vagabonde, on se laisse imprégner par l’environnement. L’approche est sensorielle, les constructions restent intellectuelles.
La salle suivante est plus lumineuse. on est tout de suite happé par la vue de la fenêtre joliment fleurie, donnant sur le Grand Canal. Mais l’installation rappelle vite les visiteurs: une boule de démolition est suspendue au centre de la pièce à une structure métallique temporaire. À proximité, trône sur son haut socle un fragile vase en porcelaine. Choc des esthétiques, contraste des potentialités de résistance. Vient alors l’évocation du cycle des choses, l’opposition entre la fragilité et la force, le massif et le délicat, l’éphémère et le permanent, le rude et le délicat. Cette salle pose assez lisiblement la question de la durée en architecture, tout comme celle de la consom-mation, mais d’un autre point de vue que dans la salle précédente. L’ensemble est mis en lumière de façon dramatique par l’ajout d’un spot directionnel et, si la visite se fait en fin d’après-midi, les visiteurs auront peut-être l’occasion d’observer des jeux d’ombres et de lumières très révélateurs de cette juxtaposition de contrastes.
La troisième pièce joue sur la notion d’incon-fort. en traversant cet espace, on ressent immé-diatement l’effet écrasant du faux plafond volontairement placé trop bas. L’esthétique est dissonante: la lampe est trop métallique, la table ni haute ni basse et il n’y a aucun siège pour s’asseoir. on entend les voisins, les bruits de canalisation. et il fait chaud, très chaud même. Mais impossible d’ouvrir complète-ment la fenêtre: celle-ci est bloquée par le faux plafond qui obstrue l’ouverture et au-dessus duquel on peut encore admirer l’ancien beau plafond mouluré. Quelle est la valeur d’un tel espace? Souhaite-t-on réellement vivre dans des architectures si peu qualitatives? Quelle est l’échelle de l’homme? telles sem-blent être les questions que kadapak and guests pose aux visiteurs qui n’ont qu’une hâte, celle de sortir de cette pièce pour décou-vrir la suivante.
Surprenant. C’est la première impression que l’on a en découvrant les quelque 650 tas-ses blanches remplies de café très noir au-dessus desquelles flottent autant de petits morceaux de sucre suspendus à des filins à peine perceptibles. Deux ans de café quoti-dien. Car c’est bien de la répétition et du quo-tidien dont il est question ici. une fois encore,
POuR LA PREMIèRE fOIs CEttE AnnéE, LA fOnDAtIOn DE L’ARCHItECtuRE
Et DE L’InGénIERIE A DéCIDé D’ORGAnIsER un APPEL à PROJEts
OuVERt POuR DésIGnER LE CuRAtEuR quI RéALIsERAIt L’ExPOsItIOn
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le jury pour le projet du pavillon luxeMbourgeoisPour la première fois, la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie a décidé de faire un appel à projets pour l’exposition du pavillon luxembourgeois à la Biennale d’architecture de Venise. Un jury de 7 personnes a été constitué. Il était composé de Dr. rena Wandel-Hoefer, présidente du jury, architecte, Christian bauer, président de la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, archi-tecte, mike Koedinger, éditeur, Hans Fellner, libraire et historien de l’art, Tatiana Fabeck, architecte, bohdan Paczowski, architecte, Andrea rumpf, directrice de la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie.
3 Questions À bohdanpaczoWski pour coMprendre le choix du juryPourquoi le jury a-t-il choisi ce projet?«Ce projet a attiré l’attention du jury dès le début. Ce qui nous a frappés, c’est le traitement des espaces de la Ca’ del Duca, les contenus qui y ont été intégrés, ainsi que la forme de sa présentation. Ces trois aspects le détachaient du contexte des projets des autres candidats.
Quels sont les points forts de ce projet?«Le Luxembourg moderne se développe aujourd’hui sur deux rails. D’un côté, il protège son identité linguistique et culturelle vis-à-vis de ses puissants voisins et, de l’autre, il s’ouvre à la culture et à la créativité artistique de l’Europe et du monde entier. Dans ce contexte, donner à l’exposition un caractère fermé sur soi-même n’aurait pas correspondu à la réalité des choses et aurait été une erreur que la presque totalité des participants à la Biennale ont su éviter. Maisles allusions à l’aura du pays n’y manquent pas. La grande flaque de pétrole à l’entrée ne fait-elle pas penser aux gloires industrielles du pays? Ne réfléchit-elle pas, en même temps, la richesse, cette valeur de plus en plus vulnérable et dont les problèmes occupent aujourd’hui les économistes, les sociologues, les hommes politiques luxembourgeois et mondiaux? ‘La boule du démolisseur’ n’évoque-t-elle pas les dilemmes d’un pays en développement, qui souvent, pour bâtir, doit aussi démolir? Et que dire de ‘La Remise’ – cet espace où l’on trouve une profusion d’objets, une accumulation de traces, d’empreintes, des pièces qui racontent des histoires? Là, je crois me retrouver entre les brocanteurs de la place Guillaume, de la place d’Armes ou au Glacis, où les objets disent beaucoup du temps passé, de la vie des familles, aujourd’hui disparues, de leurs condi-tions d’autant plus touchantes que souvent modestes, de leurs petits rêves.
Qu’est-ce qui a fait la différence avec les autres candidats?«D’abord la forte ‘matérialité’ du projet, qui l’a situé à l’opposé d’un grand nombre de propositions reçues, dont les messages passaient surtout par l’écran électronique. Or, nous vivons aujourd’hui l’inflation croissante de l’image virtuelle. La masse d’informations transmises par les vidéos crée une entropie à l’envers – plus celle du manque, mais celle de l’excès de communication. Dans ce bruit ennuyeux, tout se confond et on a de plus en plus de mal à communiquer. En transformant l’intérieur de la Ca’ del Duca en une espèce de ‘maison des miracles’, les concep-teurs y créent un parcours qui offre aux visiteurs différentes sensations et qui suscite en eux des réflexions poétiques diverses. L’exposition luxembourgeoise, en devenant un lieu de rencontre dans des espaces architec-turaux articulés et manipulés, répond ainsi au thème de la Biennale – ‘People meet in Architecture’.»
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Une pièce à vivre, à expérimenter, à partager, répondant directement au thème général de la Biennale «People meet in Architecture».
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kadapak and guestsKadapaK and guests est une forme molle et évolutive qui réunit des professionnels de l’architecture, de l’urbanisme, du paysage et des arts. Pour l’exposition organisée dans le cadre de la 12e biennale d’architecture de venise, ce collectif est composé de Pierre-Yves Étienne, Joëlle Tanson, Jean-Paul Tournay et Alice verlaine.
Pierre-Yves Étienne Architecte et urbaniste. Né à Liège (Belgique). Diplômé de l’ISACF-La Cambre, Bruxelles en 2003, au sein duquel il a exercé comme assistant en pro-jet d’architecture. Il a complété sa formation par un cycle de formation européenne à la coordination sécurité santé sur les chantiers temporaires et mobiles, puis a obtenu un diplôme d’études spécialisées en urbanisme et architec-ture à l’Université Libre de Bruxelles en 2007. Il a réalisé, en collaboration avec Jean-Paul Tournay, plusieurs exposi-tions de photos retraçant les activités périphériques de La Cambre. Il est aujourd’hui architecte indépendant et collabore régulièrement au bureau d’architecture Marc Tanson, à Luxembourg.
Joëlle Tanson Architecte. Née en 1978 à Esch-sur-Alzette (Luxembourg). Diplômée de La Cambre, Bruxelles en 2003, elle s’est fait remarquer pour ses recherches sur les représentations en maquettes et s’est vue récompensée du premier prix du concours de la Fédération de l’indus-trie du verre avec son projet final. Actuellement architecte indépendante, certifiée pour l’établissement du passeport énergétique au Luxembourg, elle collabore au bureau d’ar-chitecture Marc Tanson, à Luxembourg. Elle met l’accent et oriente ses projets vers une association étonnante de rigueur, poésie et humour tranquille.
Jean-Paul Tournay Architecte et urbaniste. Diplômé de La Cambre, Bruxelles en 1966. Il est enseignant en architecture depuis 1969 au sein de La Cambre. Il est un acteur très actif de la vie de l’ISACF-La Cambre (membre du conseil d’administration, de l’asbl Recherche et Développement, de la Commission du Jury d’Etat en architecture…). Il a monté des expositions de peinture et d’architecture, publié divers articles. Parallèlement à cela, il a constitué en 1966 un bureau indépendant qu’il a dirigé jusqu’en 1992 et il s’associe aussi régulièrement à des bureaux inter nationaux (le CERAU, l’Atelier B4, etc.). En 2009, il a créé une nouvelle agence et il intervient actuellement en tant que conseil pour différents espaces culturels et théâtres, dont l’Espace Magh à Bruxelles.
Alice verlaine Architecte. Née en 1984 à Bruxelles. Récemment diplômée de La Cambre, Bruxelles. Elle a obtenu la plus grande distinction pour son projet d’archi-tecture de fin d’études et remporté plusieurs prix, dont le second prix du Concours européen d’Architecture Vizzion Europe pour le «Projet pour la maîtrise de l’étalement de la ville». Elle travaille avec des plasticiens, photographes et monte des expositions. Elle s’implique dans des recher-ches pour la qualification de l’espace public et de la ville, le sujet de son projet de fin d’études étant une réflexion sur ce que pourrait être un Grand Bruxelles.
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KadapaK and guests ont rendu des dessins à main levée pour présenter leur projet au concours organisé par la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie.
les images qui arrivent en tête sont contras-tées. Fragilité de la porcelaine blanche, du balancement des sucres, mais aussi agressivité du café noir, de la répétition aliénante. Les tasses sont posées directement au sol et on circule à travers elles comme on passerait dans une rue. une évocation de l’urbanisme et de la construction des villes à l’image des villes américaines? L’interprétation est libre. en tout cas, il semblerait que le quotidien se marie ici avec la notion de vulnérabilité, d’ur-gence, d’équilibre, de gravité et de légèreté, tout comme de fragilité et de menace.
La plus vaste des pièces a été transformée en pièce à vivre. une plongée au cœur d’un appar-tement privé, un clin d’œil à la fonction ini-tiale des lieux dans lesquels les visiteurs se trouvent. C’est ici que le collectif souhaite qu’ils s’emparent du lieu. tout est fait pour qu’ils s’y sentent à l’aise: on y trouve un canapé, des fauteuils, la presse, une bibliothè-que, de vieux vinyles avec un tourne-disque, une machine à café, une table de travail, un appareil photo, des plantes vertes, un piano avec des partitions, des poissons rouges. tous les éléments de cette installation ont été minutieusement choisis par kadapak. Dans la bibliothèque, c’est un mélange de livres d’ar-chitecture luxembourgeoise, belge, de romans, de livres de philosophie. Sur le piano, les par-titions vont de Venise à I’m so pretty. Pour les vinyles, Brel, Coltrane, Bowie… un jeu d’accu-mulation pour mieux raconter des histoires, laisser libre cours à l’improvisation, aux échan-ges, à la transformation, à l’interaction, aux envies, à l’usage. C’est une pièce pour échan-ger, se reposer aussi, faire une pause dans ce parcours marathon de la Biennale.
Le dernier espace est en fait un couloir, un tunnel vers la sortie, mais un tunnel sans mur, sans réelle limite puisque les murs sont recou-verts de miroirs, démultipliant à l’infini l’image de celui qui le traverse. une ouverture infinie, une fin qui est une multitude de possibles.
L’exposition propose une approche assez immédiate des choses, reprenant une typolo-gie «habitée» avec un aspect domestique très marqué, loin de la typologie habituelle du musée. L’instinct et le ressenti prennent le pas sur un discours qui serait trop intellectuali-sant. L’ensemble est cohérent, les installations habitent totalement les pièces, l’interpréta-tion reste ouverte et chacun peut y voir diffé-rentes choses, s’approprier les installations à sa manière en les traversant. Les curateurs parlent bien d’architecture, mais plutôt que de la montrer directement, elle est évoquée, suggérée. elle est abordée d’un point de vue culturel. Chacun peut se sentir concerné, les thématiques abordées sont larges tout en étant concrètes. L’espace vécu prend le pas sur la création et la pratique professionnelle, quoi-que ces dernières soient quand même présen-tes. Les rapports de force annoncés dans le titre de l’exposition sous-tendent effective-ment toute l’exposition.
L’exposition se termine par un couloir de miroirs, comme autant d’ouvertures et de possibles interprétations.
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PLutôt quE DE RéALIsER unE suREnCHèRE DE nOMs Et
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La Biennale de Venise est sans conteste un des événements d’architecture les plus impor-tants au monde, ne serait-ce que par la profu-sion de projets présentés. «Faire la Biennale» est un passage obligé, aussi bien pour les ama-teurs d’architecture que pour les pays qui veu-lent avoir une existence sur le grand plateau mondial de l’architecture. Pour chaque édi-tion, un commissaire général énonce une thé-matique qui est développée dans une vaste exposition présentée au Palais des expositions de la Biennale (dans les Giardini) et à l’Arsenal. La thématique de cette année, «People meet in Architecture», met au cœur de la discussion un aspect qui a été oublié ces dernières années au profit d’une architecture spectacle, à savoir l’art de construire des espaces dans lesquels l’homme, individuellement ou en commu-nauté, peut s’épanouir, réaliser ses idéaux, communiquer avec les autres. Au total, 46 par-ticipants ont été sélectionnés par la commis-saire kazuyo Sejima, qu’ils soient architectes, ingénieurs, entreprises ou artistes pour réali-ser une exposition qui soit «une expérience des possibilités architecturales».
L’Arsenal est un magnifique bâtiment ancien, tout en longueur, qui offre de très vastes sal-les, hautes sous plafond, avec des poutres apparentes. Plutôt que de réaliser une suren-chère de noms et de participations, kazuyo Sejima a préféré dédier un espace à chaque invité, agence ou personnalité. Il en résulte une visite aérée, sans effet de trop-plein, laissant aux visiteurs la possibilité de profiter pleine-ment des espaces et des installations, privilé-giant le ressenti plutôt que l’effet.
Ce qui frappe tout de suite, c’est une certaine forme d’évacuation de l’architecture et de l’urba-nisme au profit d’une installation plus proche du monde des arts plastiques et de l’art contemporain. on retrouve d’ailleurs des noms que les visiteurs ont plutôt l’habitude de voir entre les murs des centres d’art ou des musées (hans ulrich obrist, olafur eliasson, Janet Cardiff et George Bures Miller, Cerith Wyn evans, Fiona tan, Thomas Demand…). Dès les premières salles, la présence physique de l’architecture est interrogée par l’instal-lation d’Antón Garcia-Abril & ensamble Studio, composée de gigantesques poutres de béton qui barrent littéralement l’espace, mais res-tent en même temps d’une légèreté déstabili-sante. Deux salles plus loin, Cloud space de transsolar & tetsuo kondo Architects offre une expérience sensorielle forte. Les visiteurs sont invités à monter sur une rampe continue jusque sous le toit et à traverser physiquement un nuage. À chaque pas, le corps perçoit le changement de température et de condensa-tion en vapeur, tout comme il prend conscience de l’espace qui l’entoure.
Autre salle, autre installation. La magnifique et très sensible installation work Place du Stu-dio Mumbai architects (récompensée par une mention spéciale du jury) offre une plongée, presque intime, au cœur d’un atelier dans lequel on déambule parmi des éléments signi-
fiant de manière très subtile les origines de la création. Dans une ambiance de camaïeu ocre, matériaux divers, outils patinés, sque-lettes d’assises, dessins à main levée, venti-lateurs qui tournent au plafond plongent les visiteurs dans une atmosphère à la fois labo-rieuse et créative, silencieuse et pourtant bavarde. on ressent fortement la question de l’apprentissage par l’expérience, l’idée de mettre en pratique l’architecture, l’importance de perpétuer les savoir-faire et les traditions locales. Mais l’ensemble est très esthé ti-sant, invitant généreusement le visiteur à prendre un peu de temps pour une rencontre personnelle.
Dans un tout autre style, l’artiste olafur eliasson a réalisé une installation strobo-scopique fascinante, split second House. Des jets d’eau tombent du plafond et la pression de l’eau fait tourner les tuyaux sur eux-mêmes, de manière aléatoire, créant une danse immaté-rielle et spontanée, oscillant entre lumière et obscurité. C’est certainement une des installa-tions les plus marquantes du parcours. Decay of a Dome d’Amateur Architecture Studio est une structure en bois qui semble assez ano-dine au premier abord, et on aurait vite fait de passer à côté sans vraiment la regarder. Mais en y prêtant plus attention, on découvre que l’ensemble est réalisé presque sans attache, la stabilité étant surtout assurée par la compres-sion des éléments les uns sur les autres, créant ainsi une architecture d’urgence, fragile et forte à la fois. un dernier coup de cœur revient à l’installation sonore de Janet Cardiff et George Bures Miller, The forty Part Motet. Formel le-ment réduite à l’essentiel, l’instal lation consiste en des haut-parleurs individuels sur pied posi-tionnés dans l’espace, chacun diffusant la voix d’un chœur qui interprète une œuvre du 16e siècle, spem in alium nunquam habui, de Thomas tallis. une prise de conscience intense et de toute beauté de la spatialisation du son, d’une construction imma térielle. Par contre, on reste assez perplexe devant l’installation
W plus d’inFos:www.labiennale.org www.archiduc.lu
inFos Datejusqu’au 21 novembre Horairesde 10h à 18h Fermetureles lundis (sauf lundi 15 novembre)Commissaire Kazuyo Sejima
auteur: Céline CoubrayPhotographe: Éric Chenal/Blitz Agency
exposition
people Meet in architecturealors que cela n’était pas arrivé depuis longtemps, la 12e Biennale d’architecture de Venise est dirigée par une femme, l’architecte japonaise Kazuyo sejima qui a choisi comme fil directeur le thème «People meet in architecture», suggérant ainsi la place centrale de l’homme au sein de l’architecture.
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Split Second House d’Olafur Eliasson
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The Forty Part Motet de Janet Cardiff et George Bures Miller
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Work Place du Studio Mumbai architects
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Directrice de la 12e édition de
l’exposition interna-tionale d’architecture – Biennale de Venise
futuriste de r&Sie(n), sorte de grande table blanche sur multi-pieds, aux formes organiques et éclairée par des lumières vertes vives. Quant à la performance d’hans ulrich obrist et de ses interviews marathon en 24h présentées sur moniteurs, elle nous fait plutôt penser à un délire mégalomaniaque qu’à une réelle envie de ren-contrer l’autre, le temps de quelques questions.
Quelques centaines de mètres plus loin, au Palais des expositions, le visiteur est immédia-tement interpellé par l’œuvre conceptuelle de l’artiste londonien Cerith Wyn evans, joanna (chapter one), immense néon blanc suspendu au-dessus des visiteurs qui reprend un extrait du poème The changing light at sandover de James Merrill. Puis est présentée, juste après, la maison de Caruso St John et Thomas Demand, qui est en fait celle de Wu Ping et Yang Wu de Chongquing (Chine), résistant contre la démo-lition de leur maison à la place de laquelle devait s’ériger un centre commercial. une mai-son devenue une icône. Mais au bout de trois ans de lutte acharnée, les propriétaires se sont avoués vaincus, et la maison fut détruite. L’histoire ne s’arrête pas là: elle continue en Suisse, à zurich, où Caruso St John et Thomas Demand ont gagné le concours pour redessi-ner une place en 2008 et cherchent à recons-truire la maison pour y installer un restaurant ouvert 24/24h, reprenant avec beaucoup d’humour et de critique la tradition du «Pavillon chinois». Mais ce projet est freiné par l’obtention d’autorisations que les archi-tectes doivent avoir suite à un référendum. D’un extrême à l’autre, de la Chine muselante à la démocratique Suisse, cette maison peine à exister… toutefois, malgré cette entrée très artistique, c’est dans ce lieu d’exposition qu’on trouve le plus de maquettes et d’éléments rap-pelant les expositions «traditionnelles» d’archi-tecture (Atelier Bow-Wow, Aldo Cibic…). Parmi les interventions réalisées par des architectes, on notera Cronocaos Preservation tour de oMA – office for Metropolitan Architecture, fondé par rem koolhas qui a reçu un Lion d’or cette année pour récompenser l’ensemble de son œuvre. Véritable manifeste déployé dans l’es-pace, mêlant politique, économie et préoccupa-tions sociales, cette installation plonge le visiteur au cœur de plusieurs histoires qui tour-nent toutes autour de la notion de conserva-tion, comme moyen de penser et d’intervenir en architecture. une réflexion radicale, dense, teintée d’ironie et d’humour.
Cette exposition a comme grande qualité de «reconsidérer le potentiel de l’architecture dans la société contemporaine», et permet ainsi de questionner aussi bien l’architecture que l’urbanisme, la construction d’une mai-son individuelle que le développement de mégacités en passant par des projets de tailles intermédiaires, qu’ils soient publics ou privés, et ce de manière fluide et aisée.
kazuyo sejiMa (née en 1956)Alors que la Biennale d’architecture avait depuis quelques éditions été confiée à des critiques et des historiens de l’architecture, le commissariat de cette 12e édition revient à l’architecte japonaise Kazuyo Sejima. Elle a reçu récemment le prestigieux Pritzker Archi-tecture Prize 2010, conjointement avec Ryue Nishizawa avec qui elle dirige le bureau SANAA. Le président du jury du Pritzker Prize 2010, Lord Palumbo, a qualifié leur architec-ture de «délicate et puissante, précise et fluide, ingénieuse sans être trop intelli gente». Parmi les récentes réalisations du bureau, on peut citer le 21st Century Museum of Contem-porary Art, Kanazawa, Ishikawa, Japon (2004), le Terminal ferry à Naoshima, Kagawa, Japon (2006), l’École de mana gement et design Zollverein à Essen, Allemagne (2006), le Nouveau musée d’art contemporain, New York, États-Unis (2007) et le Pavillon d’été de la Serpentine Gallery, Londres, Grande-Breta-gne (2009). Parmi les projets en cours, on retiendra le Musée du Louvre à Lens, France, le Vitra Factory Building à Weil-am-Rhein, Allemagne, un bâtiment multifonctionnel pour la fondation Serralves à Porto, Portugal, et une usine Hyundai Card à Séoul, Corée du Sud.
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joanna (chapter one) de Cerith Wyn Evans
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L’installation d’Antón Garcia-Abril & Ensamble Studio est une association subtile de pesanteur et d’équilibre, de légèreté et de lourdeur.
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Decay of a Dome d’Amateur Architecture Studio
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Cloud Space de Transsolar & Tetsuo Kondo Architects est une occasion unique de pouvoir traverser un nuage.
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privées meublées à une échelle comparable à une maison de poupée pour adultes. Pavillon néerlandais 3 5 Vacant NL, where architecture meets ideas est une exposition engagée politiquement puisqu’elle pose directement la question des bâtiments inoccupés pour un temps plus ou moins long sur un territoire donné. Cette exposition, organisée par le Netherlands Architecture Institute (NAI) et Rietveld Land scape, est non seulement un appel aux talents créatifs pour une réutilisation intelligente de ces espaces, mais aussi une mise en garde à l’égard des nations qui veulent avancer sur l’échiquier de l’économie globale, sans reconnaître ces forces cachées. Pavillon belge 4 Usus/Usures est présentée par le collectif ROTOR. Cette exposition, très plastique visuellement, met en évidence l’usure comme un processus inévitable en architecture, qui permet d’ouvrir la réflexion sur les usages et la pratique des constructions. Les matériaux sont prélevés de leur situation originelle pour être isolés dans le pavillon et soumis aux regards.
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les prix de la biennale: Sur proposition de Kazuyo Sejima, le lion d’or a été décerné à l’architecte néerlandais rem Koolhaas pour l’ensemble de son œuvre.Un autre lion d’or a été décerné à l’architecte japonais Kazuo shinohara à titre posthume.Le Lion d’or pour la meilleure participation nationale est revenu au pavillon du royaume de bahreïn, qui participait à la Biennale pour la première fois. Leur projet Reclaim est présenté à l’Artiglierie dell’Arsenale.Le lion d’or pour le meilleur projet de l’exposition «People meet in Architecture» a été décerné à junya.ishigami+associates pour Architecture as air: Study for château la coste (à la Corderie dell’Arsenale).Le lion d’argent pour le jeune architecte le plus prometteur dans l’exposition «People meet in Architecture» a été attribué à oFFiCe Kersten geers David van severen + bas Princen pour leur projet 7 rooms 21 Perspecti-ves présenté au Giardino delle Vergini, Arsenale.En plus de ces prix officiels, le jury a décidé d’attribué trois autres mentions spéciales à Amateur Architecture studio pour le projet Decay of a Dome, au studio mumbai pour l’installation Work Place et à Piet oudolf pour Il Giardino delle Vergini.Trois autres prix seront décernés par des votes en ligne (www.labiennalechannel.org): le prix de la meilleure photographie de l’exposition (réservé aux photographes accrédités), le prix de la meilleure critique de l’exposition et le prix de la meilleure vidéo sur le thème de l’exposition.
Cette année, 53 participations nationales ont pu être présentées dans les pavillons historiques des giardini ou dans différents espaces en ville. Certains pays ont participé pour la première fois à la biennale avec une représentation nationale. C’est le cas de l’Albanie, du royaume de bahreïn, de l’iran, la malaisie, la république du rwanda et la Thaïlande.
Alors qu’il s’agit d’une première participation à la Biennale de Venise, le pavillon bahreïni 1 a remporté le Lion d’or pour la meilleure participation nationale. Reclaim rapporte le déclin d’une culture de la mer au profit d’une culture urbaine, ce qui, au-delà des impacts écologiques, a aussi des conséquences sociales. Trois baraques de pêcheurs ont été installées dans l’exposition et le témoignage de leur habitant y est diffusé sur moniteur. L’exposition du pavillon japonais 2 présente une réflexion sur la maison, l’espace vital et l’évolution de la ville à travers de courtes vidéos très concrètes et pédagogiques, ainsi que des maquettes de maisons
le jury:Il était composé de beatriz Colomina (Espagne), Francesco Dal Co (Italie), Joseph grima (Italie), Arata isozaki (Japon), moritz Küng (Suisse) et Trinh T. minh-ha (Vietnam). Ce jury décerne le Lion d’or pour la meilleure participation nationale, le Lion d’or pour le meilleur projet présenté dans l’exposition «People meet in Architecture», le Lion d’ar-gent pour la jeune participation la plus prometteuse à l’exposition «People meet in Architecture».
participations nationales, les coups de cœur de la rédaction
Centre Opérationnel Soludec - Parc d’Activité Gadderscheier - B.P. 132 L-4902 BascharageTél: 26 599-1 - Fax: 26 599-599 - E-mail: [email protected] - Web: www.soludec.com
Mudam Luxembourg - Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean
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durable,nouveau
déFi notre siècle est marqué par le besoin de réduire notre consommation énergétique et d’agir
pour un développement durable. L’habitat n’échappe pas à ce constat et les architectes trouvent des solutions pour améliorer l’empreinte écologique des bâtiments, notamment dans le cadre
des rénovations destinées au logement privé.
dossier habitatCe dossier s’adresse aux particu-liers qui souhaitent être informés sur des thématiques en lien avec l’espace domestique.
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472Capteursolaire photo-voltaïque
16Centralehydroélectrique
1 157 335,49 € Capteur solairephotovoltaïque
2 241 023Capteur solaire photovoltaïque
4 590 767Centrale
hydroélectrique
15 436 957Installationau biogaz
6 943 434Éolienne
385 923,97 € €Installation au biogaz
173 585,87 ۃolienne
114 769,20 €Centrale hydroeléctrique
8Éolienne
19Installationau biogaz
053
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plus on aborde le bâtiMent dans son enseMble, Meilleure sera la perForMance énergétiQue
auteur: Céline Coubray
rénoVation duraBle
l’iMPor tance de la PerForMance énergétiqueLa rénovation durable repose sur quatre piliers principaux que sont l’énergie, l’économie, le social et la culture. Pour les particuliers, un des points essentiels est la question de la performance énergétique.
Lorsqu’il s’agit d’habitat, les particuliers se trouvent généralement face à un double choix : soit décider de faire construire une nouvelle bâtisse, soit habiter un logement ancien. L’habitat ancien peut présenter de nombreux avantages, comme une bonne situa-tion en centre-ville, à proximité des commerces et des transports en commun, dégager un charme particulier, avoir un intérêt esthéti-que, mais il peut aussi présenter d’importants désagréments, comme avoir été construit avec des produits nocifs ou ne pas répondre conve-nablement aux normes actuelles de confort thermique et de consommation d’énergie. toutefois, il faut savoir que les constructions anciennes peuvent bénéficier de nombreuses possibilités d’amélioration, notamment d’un point de vue énergétique. Mais transformer un bâtiment existant selon les règles du déve-loppement durable peut se révéler un vérita-ble défi. C’est pour cela que les travaux doivent se faire avec les conseils d’un ingénieur et/ou d’un architecte.
La performance énergétique, qu’est-ce que c’est?La performance énergétique du bâtiment
est une partie importante de la rénovation durable. elle a un impact immédiat sur le confort d’utilisation du logement. Par perfor-mance énergétique d’un bâtiment, on entend «la quantité d’énergie effectivement consommée ou estimée pour répondre aux différents besoins liés à une utilisation standardisée du bâtiment et incluant l’énergie consommée pour le chauffage, l’eau chaude, la ventilation et l’énergie pour les installations périphériques» (extrait du règle-ment grand-ducal du 30 novembre 2007).
une rénovation énergétique permet de réduire très sensiblement la consommation d’énergie de chauffage et les coûts d’énergie puisque cette réduction peut aller jusqu’à 70% (source: www.myenergy.lu). on considère que dans une maison ancienne non rénovée, envi-ron 85% de l’énergie est utilisée pour le chauf-fage et la production d’eau chaude. en réalisant des travaux de rénovation complets, cette consommation peut être réduite jusqu’au niveau d’une maison à basse consommation
d’énergie. Pour améliorer la qualité énergétique d’un logement, deux leviers peuvent être action-nés: l’amélioration de l’enveloppe du bâtiment (isolation, ventilation) et l’amélioration des équipements techniques mettant en œuvre des sources d’énergie renouvelables (installation de chauffage performante, chauffe-eau solaire…). Plus on aborde le bâtiment dans son ensemble, meilleure sera la performance énergétique.
Le Certificat de Performance Énergétique ou Passeport Énergétique
Le Certificat de Performance Énergétique renseigne de manière claire et précise sur les performances énergétiques d’une habitation et informe sur les possibilités d’amélioration de l’habitation concernant son isolation ther-mique et les équipements techniques (pan-neaux solaires, pompe à chaleur, etc.). Depuis le 1er janvier 2010, un Certificat de Perfor-mance Énergétique doit être établi pour tout changement de propriétaire ou de locataire et dans le cas d’une transformation ou rénova-tion d’une habitation existante. D’une validité de 10 ans à partir de la date de son établisse-ment, il est réalisé par des architectes et ingé-
nieurs-conseils inscrits à l’oAI (ordre des Architectes et Ingénieurs-Conseils), ainsi que par des personnes agréées par le ministère du Logement. toutefois, certains se sont déclarés particulièrement intéressés par la fourniture des prestations de Certificat de Performance Énergétique surtout pour les immeubles exis-tants et de conseil en énergie. Cette liste de professionnels est disponible sur le site de l’oAI (www.oai.lu).
Les résultats sont présentés de manière sim-ple et intelligible, sous forme de diagrammes, comme ceux qui sont déjà utilisés pour classer les performances des appareils électroména-gers. Les valeurs énergétiques s’échelonnent de A pour les plus performantes à I pour les moins performantes. Aucun minimum n’est imposé pour les rénovations (contrairement aux nouvelles constructions qui doivent répon-dre au minimum à la classe D).
Il peut se composer de cinq feuilles qui, en plus des données du propriétaire, de l’habi-tation concernée et de l’expert ayant établi le certificat, présentent: la classification de l’ouvrage (de A à I) suivant son efficacité éner-gétique et ses propriétés isolantes (page 1), des diagrammes des valeurs de l’efficacité énergétique, des propriétés isolantes et des
(en 2001-2004, situation au 24/01/2005)
Nombre d’installations (total: 515)
Prime accordée par installation (total: 1 831 614,53 €)
Énergie produite par installation en kWh(total: 29 212 181)
noMbre et PriMes accordées Par tyPe d’installation
Sour
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quelques trucs et astuces Pour une rénovation réussie:
AB
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EF
GH
Classe deperformance
énergétiqueI
Bât
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t anc
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Bât
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bâtiment économe
bâtiment énergivore
-15°C 21
°C21
°C
température de rayonnementmur extérieur15°C
toiture 15-20%Chaudière 20-35%
Murs extérieurs 20-35%
Sol et cave 5-15%Fenêtres 10-25%
Déperditions de ventilation 10-20%
température de rayonnementmur extérieur:19°C
température de rayonnementmur intérieur
20,5°C
température de rayonnement mur intérieur:
20,5°C
-15°C
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1
le certiFicat de perForMance éner-gétiQue renseigne de Manière claire et précise sur les perForMances énergétiQues d’une habitation
- Privilégier des matériaux de construction respectueux de l’environnement, ayant une bonne capacité de recyclage et issus de la région où se trouve le bâtiment à restaurer.- Prendre conseil auprès de professionnels du secteur.- Privilégier les énergies renouvelables pour la production d’énergie.- Pour améliorer sensiblement la qualité énergétique d’une maison, il faut isoler conjointement les murs extérieurs, les fenêtres, la toiture et le plafond de la cave.
émissions de Co2 (page 2), la description de l’installation de chauffage et de la production d’eau chaude avec les besoins en énergie res-pectifs (page 3). La page 4 est à compléter après trois ans d’utilisation pour vérifier les valeurs initialement calculées et documenter les consommations et besoins en énergie réels. La feuille 5 concerne les habitations existan-tes et renseigne sur les possibles mesures à prendre pour optimiser l’habitation du point de vue de la consommation énergétique.
la politiQue gouverneMentale etles aides Financières étatiQues
Pour inciter les particuliers à réaliser des rénovations répondant aux normes du déve-loppement durable, le gouvernement, qui a une démarche volontaire dans le domaine de la performance énergétique, a mis en place des règlements pour promouvoir l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments d’habitation, dont ceux qui font l’objet de tra-vaux de modification.
D’après le règlement grand-ducal du 21 décem-bre 2007, un régime d’aides a été institué pour «la réalisation de projets d’investissement sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg qui ont pour but l’utilisation rationnelle de l’énergie et la mise en valeur des sources d’énergie renouve-lables». Ces aides financières prennent la forme de subventions en capital. elles peuvent être attribuées pour l’assainissement énergé-tique d’une maison d’habitation existante, c’est-à-dire une maison âgée de plus de 10 ans lors de l’introduction de la demande d’aide
financière. Cette aide peut se rapporter aux éléments de construction de l’enveloppe thermique de la maison et à la ventilation contrôlée. Pour ces éléments de construction de l’enveloppe thermique, les montants alloués sont calculés sur base des surfaces assainies. Les mesures d’assainissement peu-vent concerner la façade, la toiture, la cave, les fenêtres. Si les travaux concernent toutes ces parties, alors une prime supplémentaire de 20% est accordée par rapport aux taux indi-qués. Pour la mise en œuvre d’une ventilation contrôlée, les aides s’élèvent à 50% avec des seuils maximaux suivant le type d’habitation et le type de ventilation mis en place. Des aides financières peuvent également être sollici- tées pour un investissement concernant l’ins-
tallation solaire thermique, l’installation photovoltaïque, la pompe à chaleur, la chau-dière au bois, la micro-cogénération domesti-que et le raccordement à un réseau de chaleur.
Il est également possible de solliciter des aides pour le service du conseil en énergie (sous cer-taines conditions). Pour le conseil en énergie visant à améliorer la performance énergétique d’une maison existante, une aide de 50 euros par heure est accordée, sans dépasser certains seuils calculés en fonction du type de logement. une aide est aussi accordée pour le conseil en énergie visant à améliorer la performance éner-gétique des installations techniques (installa-tion solaire thermique, photovoltaïque, pompe à chaleur…).
1
Répartition des zones de déperdition thermique dans une maison anicenne non rénovée
2
Diagramme des différentes classes de performance énergétique
3
Exemple d’amélioration du confort thermique à l’intérieur d’une pièce après isolation d’un mur extérieur
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Plus d’inFos:www.myenergy.luwww.oai.luwww.environnement.public.luwww.emwelt.luwww.crtib.lu/leitfaden www.mayago.luwww.akut.lu
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“le public est sensibilisé À ces Questions et réalise l’iMportance Que peut revêtir la perForMance énergétiQue pour une Maison”Laurent Rouach
1
Laurent Rouach est administrateur délégué de PROgroup au Luxembourg.
Interview: France ClarinvalPhotographe: David Laurent/Wide
parole d’expert
Plusieurs scénarios sont Possibles »Laurent rouach est à la tête de Progroup Geie, un bureau d’ingénieurs-conseils actif de manière globale dans le domaine du bâtiment, doté d’une approche durable innovante. il nous présente des exemples de rénovation durable.
Laurent rouach est investi dans le domaine de la construction durable depuis longtemps. Le premier bureau d’ingénieurs du groupe a été fondé en 1996 et ce sont désormais 12 sociétés dans quatre pays qui se partagent différentes missions: projets de construction, développe-ment durable, énergie, certification environne-mentale, sécurité et santé… Le groupe compte aujourd’hui 90 ingénieurs et architectes.
Comment vous êtes-vous intéressé aux ques-tions énergétiques et environnementales, en particulier dans la construction?
«La construction est le deuxième émetteur de gaz à effet de serre, deuxième consomma-teur d’énergie, premier producteur de déchets et première cause d’accidents du travail. on n’ignore plus ces faits. Il a fallu s’attaquer à ces problèmes. L’énergie est un des domaines sur lesquels il a été décidé d’agir, d’abord le législa-teur européen, puis les États dans leurs décli-naisons nationales et enfin nos bureaux dans la ‘mise en musique’.
Cette prise de conscience est-elle récente?«oui, jusqu’il y a une dizaine d’années, les thè-
mes du changement climatique et des émissions de GeS (gaz à effet de serre) induits par la consommation d’énergie fossile, le prix de l’éner-gie ne préoccupaient que certains. Désormais, personne ne peut ignorer l’impact que cela génère (coût, environnement, image…). La légis-lation a évolué. Comme vous le savez, le passe-port énergétique est désormais obligatoire; cela donne une indication précise de la performance énergétique du bâtiment. Le public est sensibi-lisé à ces questions et réalise l’importance que peut revêtir la performance énergétique pour une maison. une maison classée I (énergivore) a désormais beaucoup plus de mal à se vendre. en parallèle, quelques opérateurs arrivent sur le marché pour ne construire que du B (basse consommation) voire du A (passif).
Que préconisez-vous en matière de construc-tion et de rénovation?
«L’architecture bioclimatique est d’abord une question de bon sens. C’est comme ça que l’on construisait dans le temps. Il s’agit d’optimi-ser les gains solaires en hiver et de s’en proté-ger en été: orientation, forme, matériaux… tout joue un rôle. Nos interventions se font aussi bien sur les constructions neuves que sur les rénovations.
Concrètement, comment ça se passe pour une rénovation?
«Nous faisons d’abord un audit de l’objet pour identifier ses points critiques. Nous réa-lisons une série de mesures: un ‘blower door test’ (test d’infiltrométrie), qui est une mise en dépression des locaux afin de mesurer l’étanchéité à l’air de l’enveloppe et de détecter les infiltrations; la thermographie, qui est une image infrarouge de l’objet permettant de détecter les défauts d’isolation thermique. on observe les points faibles du bâtiment, les
ponts thermiques, les moisissures, etc. on effectue également une série de relevés tech-niques sur les parois, les fenêtres, le toit et, plus généralement, l’isolation dans son entiè-reté, le taux d’humidité, la condensation, etc.
Le propriétaire des lieux est-il impliqué dans cet audit?
«Nous faisons toujours en sorte d’impliquer l’occupant parce que c’est lui qui ‘vit’ la maison et sait comment elle se comporte au quotidien: dans telle pièce il y a des courants d’air ou telle autre est humide… une information précieuse est bien entendu la consommation d’énergie et nous étudions donc les factures, les photos éventuelles du chantier ou plus récentes… Plus nous obtenons d’informations, mieux c’est. Cela dit, les gens ont souvent des a priori sur leur maison, parfois invalidés par le calcul.
Quels sont les endroits particulièrement critiques?
«Il y a différents pièges dans une maison: les fenêtres, le toit, la cave. Mais on mésestime l’im-portance de la porte d’entrée. Les gens veulent à la fois qu’elle apporte de la lumière et de la robus-tesse et selon les matériaux utilisés et la qualité de la porte, elle protège plus ou moins bien du froid, de l’humidité et de la condensation. C’est un élé-ment assez cher auquel il faut faire attention.
Comment concevez-vous les conseils de réno-vation?
«Nous faisons en sorte d’inscrire nos clients dans une perspective où non seulement les sub-sides de l’État leur sont acquis (nous établissons d’ailleurs les dossiers de demande), mais égale-ment où leur propriété atteint une performance élevée et durable. Pour cela, il y a trois paramè-tres à prendre en compte, selon les principes de la ‘trias energetica’. Il s’agit d’abord de réduire et de limiter les besoins énergétiques (principale-ment en chauffage) par des interventions plus ou moins lourdes en termes de renforcement de l’isolation. Deuxièmement, il faut utiliser au maximum des sources d’énergie renouvelables. enfin, pour la demande d’énergie rémanente, il s’agit d’utiliser la meilleure technologie disponi-ble et la plus abordable.
en quoi consistent donc concrètement ces conseils?
«Notre démarche fait l’objet d’un rapport de Conseil en Énergie qui comprend une descrip-tion de la maison avec une analyse de la situa-tion: l’identification des besoins en chauffage
«
057
1
les caMéras therMiqueslocaliser précisément les pertes de chaleur dues à un défaut d’isolation. C’est la méthode la plus rapide et la plus efficace pour détecter les pertes de chaleur, les défauts d’étanchéité, les défauts d’isolation, les ponts thermiques. Sur la photo C on identifie un pont thermi-que au niveau d’un raccord de la toiture avec un mur extérieur.
Les caméras thermiques captent les rayon-nements électromagnétiques émis dans le spectre infrarouge. Elles permettent de découvrir des défauts d’isolation, les ponts thermiques. Avec l’aide de la thermographie infrarouge, il est facile de localiser la répartition de chaleur sur la façade d’un bâtiment A et B et il est possible de
A B C
450 000
Coûts exploitation cumulés (€)
Années
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350 000
300 000
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Variante 0 Pas de modificationsVariante 1 Nouvelle chaudière performanteVariante 2 Variante 1 + isolation toitureVariante 3 Variante 2 + isolation façadeVariante 4 Variante 3 + double vitrage et eau chaude solaireVariante 5 Variante 4 + isolation renforcée
exeMPle de calcul de coûts d’exPloitation sur 50 ans Pour une Maison tyPe et l’iMPact de diFFérentes interventions
évolution de la teMPérature et du degré hygroMétrique dans les Parois d’un Mur de Façade avant et aPrÈs une isolation Par l’extérieur
90
80
0
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Enduit extérieur
Température (C°)
Distance à partir de l’extérieur (cm)
00,1
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1,01,1
Humidité relative (%)
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Humidité relative (%)
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Isolation
Enduit intérieur
Situation avant isolation
Situation après isolation
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et de la consommation, la localisation des fai-blesses. Nous présentons ensuite les pistes d’assainissement énergétique réalisables et réalistes. Dans cette optique, ce rapport pré-sente une comparaison entre différents scéna-rios d’assainissement énergétique, essentiel- lement sur base de leur rentabilité. Pour chaque variante, nous indiquons la diminution du besoin, le changement de classe et surtout les coûts d’investissement induits.
Comment le client choisit-il parmi ces variantes?«Il y a essentiellement deux voies: soit il
s’agit d’un investissement financier où le client ne va pas vouloir aller trop loin (inter-vention lourde), soit il s’agit d’un investisse-ment à long terme, peut-être avec une revente, où les travaux peuvent être plus conséquents. Il faut toujours garder à l’esprit l’équilibre entre investissement et rentabilité. Le but est forcément de passer dans une classe supé-rieure sur le passeport énergétique, mais tout n’est pas réalisable.
De combien de classes peut-on espérer monter?«en rénovation, on peut aisément améliorer
les choses pour gagner deux voire trois clas-ses, mais viser une classe A ou B peut vraiment induire des interventions considérables. Cela nécessite notamment un système de ventila-tion mécanique contrôlée avec récupération de chaleur, des travaux d’isolation des façades, des planchers…
Nous proposons toujours une série de recommandations avec une hiérarchie des interventions, allant des plus importantes aux plus légères avec des solutions cumulatives. Par exemple, changer une chaudière est un investissement sur 20 ans qui peut être renta-ble en 5 ans. Changer des fenêtres nécessite un investissement sur 25 ans et peut être ren-tabilisé en 10 ans. L’isolation de la façade et de la toiture est aussi un investissement de 25 ans, mais qui n’est pas toujours rentabilisé (hors revente, bien sûr, et hors amélioration du confort). Il faut donc mener une réflexion à long terme. L’ordonnancement des interven-tions a également son importance. L’améliora-tion globale de la performance peut modifier l’équilibre et rendre une chaudière surdimen-sionnée: elle se mettrait en marche et s’arrête-rait plus fréquemment, entraînant des pertes et une usure plus importantes.
Vous proposez plusieurs options?«Pour chacun des postes de l’assainissement
énergétique, nous proposons plusieurs possi-bilités offrant ainsi un grand nombre de com-binaisons en termes de coût d’investissement, de durabilité des produits et de facilité de mise en œuvre. Par exemple, la différence de prix entre deux solutions, comme le polystyrène expansé et la fibre de bois, est souvent minime, mais l’impact sur le cycle de vie est tout autre. Ce qui est important, c’est aussi d’orienter vers des artisans compétents et nous propo-sons d’ailleurs de prendre en charge le pilotage
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Plus d’inFos:www.progroup.eu
des travaux d’assainissement dans le cadre de notre association enerGplan.
Quelle est l’ampleur de votre travail?«on réalise beaucoup de certifications de
neuf et d’ancien, de résidences ou de maisons, pour des particuliers, des entreprises, des banques dans le cadre de reprises de crédits, des notaires. Cela a représenté pour nous environ 170 certifications en deux ans.
De quelles réalisations êtes-vous particulière-ment fier?
«un projet conséquent était la certification de la classe énergétique après rénovation pour le compte d’une société nationale d’habita-tions à prix modérés: six résidences construi-tes à Bonnevoie en 1954. Nous avons réalisé un audit et une assistance au maître d’ouvrage quant aux objectifs à atteindre en termes de classification énergétique. L’ensemble était classé I et grâce à une ventilation mécanique à double flux avec récupération de chaleur et à une isolation poussée, l’ensemble est passé à une classe D. une importante opération qui a net-tement amélioré la qualité de vie.
et pour un particulier?«Nous avons fait un audit d’un bâtiment
ancien, classe h, construit sur différentes périodes, du 14e à la fin du 18e siècle, et les actuels propriétaires avaient déjà effectué une série de rénovations, notamment d’isolation et de remplacement des fenêtres. Nous avons pro-posé jusqu’à neuf variantes, allant du simple remplacement de la chaudière à l’isolation des façades, du toit, en passant par le triple vitrage, l’installation d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux avec récupération et l’installation de panneaux solaires. Selon les variantes proposées, la réduction de la consom-mation allait de 32 à 67% et les besoins spécifi-ques en chaleur diminuaient de 17 à 56% avec un passage progressif à la classe e.
et au point de vue financier?«Le coût des différentes variantes, en tenant
compte des aides de l’État, allait de 9 600 à 102 500 euros, que nous avons rapportés aux économies réalisables sur 20 ans. La variante la plus rentable nécessitait 55 000 euros et faisait économiser 117 000 euros sur la période.»
Alors que toutes les portes et les fenêtres du local testé sont fermées, un ventilateur est disposé dans une porte extérieure ou dans une fenêtre. Ce ventilateur permet d’aspirer continuellement l’air et ainsi de créer une dépres-sion à l’intérieur du local. En cas de fuite dans l’enveloppe du bâtiment, l’air pénètre à l’intérieur. Ce test permet de quantifier précisément les infiltrations d’air non désirées à travers l’enveloppe de la maison (trous dans les murs, passage dans les menuiseries, défauts d’étanchéité de toiture...).
le blower-door test
Norbert BRAKONIER S.A.20, place du Parc L-2313 LuxembourgTel +352 27 36 53 43 Fax +352 27 36 53 46 Mail [email protected] Web www.nbr.lu
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Aquatop T est une pompe à chaleur qui transforme l’énergie «gratuite» présente dans le sol ou la nappe phréatique pour le chauffage. Elle peut être utilisée aussi bien pour les installations avec chauffage de sol que pour les nouvelles et les anciennes installations à radiateurs (sous certaines conditions). www.elcobelgium.be
dans le sol et l’eauLes capteurs solaires CLI 4000 sont des capteurs intégrés sur les toits avec un principe de pose identique à celui de la fenêtre de toit permettant une intégration dans la plupart des matériaux (tuiles mécaniques, ardoises…) et sur une pente à partir de 15°. Cette installation peut être cou-plée avec divers types de ballons solaires. www.velux.com
caPteurs intégrésLe chauffe-eau solaire individuel Solerio Optimum est composé d’une station et de capteurs solai-res. Les capteurs à haut rende- ment et les ballons à échangeurs optimisés permettent un réchauf-fage rapide du ballon et une meilleure stratification. www.atlantic.fr
soleil oPtiMiséL’esthétique soignée de ces cap-teurs solaires thermiques permet une meilleure intégration architec-turale. Ils ont un fort coefficient d’absorption (0,95 +/- 0,01) et d’émissivité (0,05 +/- 0,02 à 100°C). Le verre trempé a une épaisseur de 4 mm pour un coeffi-cient de transmission de 91 %. Adaptable à tous types de toitures. www.giordano.fr
soleil Mon aMourGrâce à son unité pompe à chaleur (PAC), le chauffe-eau thermodynamique monobloc Odyssée utilise les calories de l’air ambiant pour chauffer l’eau sani-taire. D’une capacité de 270 litres, il répond aux besoins d’une famille de 2 à 6 personnes. Son COP est 3,7. Régulation à trois modes (Auto, Eco, Boost). www.atlantic.fr
toujours chaudHéliotoiture est un système d’intégration toiture photovoltaï-que, avec des fixations conçues pour s’adapter aux toitures incli-nées, en prenant en compte les critères d’étanchéité, de résis-tance mécanique et de ventilation. Il est équipé en face arrière d’un revêtement spécifi-que anti-condensation. www.giordano.fr
Pour toit Pentu
Prévu pour ECS des collectivités ou pour le chauffage de l’eau d’une piscine intérieure, Solar Pump associe capteurs aérosolai-res non vitrés et pompe à chaleur. Ce système hybride a une capa-cité de production d’eau chaude sanitaire qui peut atteindre 20 000 litres à 55°C/jour. www.giordano.fr
collectiF ou Piscine Le principe de l ’E.R.S (Energy
Recycling System) consiste à recycler la chaleur perdue dans les eaux usées, au profit des ins-tallations de chauffage, d’ECS ou de ventilation. Installation à l’intérieur des bâtiments dans le prolongement de l’écoulement des eaux usées. www.biofluides.com
eaux grisestuile en verreLe système Soltech est un sys-tème exclusif de toiture de tuiles en verre qui transforment l’éner-gie solaire en chaleur, et ce, en complément d’un équipement de chauffage. Il permet de générer jusqu’à 500 kWh/m2/an. www.soltechenergy.com
Turbomatic est une chaudière entièrement automatisée qui permet aussi bien la combustion de bois déchiqueté que de copeaux ou encore de granulés, sur une plage de puissance com-prise entre 28 kW et 100 kW. www.froeling.com
universellePour les bûchesLa S4 Turbo est une chaudière à bûches. Pour une puissance de 15 kW seulement, la S4 Turbo per-met la combustion de bûches de 50 cm. La géométrie cylindrique de la chambre de combustion a été développée pour gagner en efficacité de combustion et réduire les émissions. www.froeling.com
La chaudière P4 Pellet à granulés, entièrement automatique pour une plage de puissance de 8 à 60 kW, a été distinguée par l’éco-label autrichien (Umweltzeichen). Répondant au système «Plug and Play», son installation est très simple et elle est aussi très silen-cieuse. www.froeling.com
chaudiÈre à granulés
Les collecteurs solaires SKC de Fakro peuvent être installés en assemblage où la distance entre les panneaux n’est que de 3 mm. La surface homogène ainsi obte-nue s’adapte parfaitement à la couverture de toit. Uniquement possible dans les assemblages horizontaux côte à côte. www.fakro.fr
en bande Le système solaire SLS de e.l.m. leblanc se compose de deux modules prêts à poser: un module capteur bénéficiant d’un raccordement sans outil et un module système comprenant le ballon, le régulateur solaire et les éléments hydrauliques (livrés pré-assemblés). www.elmleblanc.fr
Prêt-à-PoserinvisibleQuick Step Thermo-Solaire est un collecteur solaire invisible. Les éléments de toiture en profilé zinc-titane sont à surface absor-bante et conductrice et en face inférieure sont disposés des tubes capillaires absorbants. Il est recommandé comme source de pompe à chaleur, préchauffage d’eau ou chauffage des piscines. www.rheinzink.be
air chaudCapsolair est un capteur solaire thermique à air qui permet en plus un apport d’air chaud dans l’habitat. Sans entretien, de fabrication écologique et à haut rendement thermique, il peut être utilisé comme chauffage par air pulsé régulé, avec apport partiel d’air neuf, ou couplé avec un système de VMC double-flux. www.danialu.com
Sélection : Céline Coubray
produits
équiPeMent techniqueQu’il s’agisse de capteurs solaires, de chaudières à granulés ou à bûches, ou encore de chauffe-eau, ces équipements techniques répondent aux exigences du développement durable et peuvent être installés au moment d’une rénovation de logement, permettant de conjuguer technologie et environnement.
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Baticoton est un isolant thermi-que en panneaux semi-rigides ou rouleaux. Sa composition mixte est constituée de fibres textiles recyclées (60 %), de laine de mouton de mégisserie (20 %) et de fibres polyester thermofusi-bles assurant la liaison et la tenue mécanique du complexe (20 %). Convient pour planchers, com-bles, murs. www.naptural.com
coton Majoritaire
L’isolant thermique en verre cellulaire FOAMGLAS® PERIN-SUL® permet de couper les ponts thermiques. Inerte et résistant à une compression allant jusqu’à 160 tonnes/m2 sans aucune déformation, il peut être placé à la base d’un mur porteur ou d’une dalle sans risque de détérioration dans le temps. www.foamglas.lu
Batiplum est un isolant thermique et acoustique qui existe en deux densités et convient pour les murs ou la toiture. Il est composé à 70 % de plumes de canard, de fibres de laine de mouton à 10 % en poids, et à 20 % de polyester thermofusible. Les fibres polyester réalisent le liage. www.naptural.com
isolant en PluMesPour couPerles Ponts
L’isolant thermique en verre cellulaire FOAMGLAS W+F® isole les façades par l’extérieur ou l’inté-rieur. Il est insensible à l’hu midité qui ne peut condenser. Cette caractéris-tique propre au FOAMGLAS® conserve le pouvoir isolant de manière infinie et sans pare-vapeur. Conductivité thermique de 0,038 W/mK. www.foamglas.lu
insensible à l’huMidité
carton Plâtre Panneau rigide d’isolation acoustique constitué de cellulose recyclée et de fibre végétale, ana de lin contrecollé à une plaque de carton plâtre de 12,5 mm d’épaisseur. www.acoustix.be
Panneau rigide d’isolation constitué de cellulose recyclée et de fibre végétale, ana de lin, contrecollé à une dalle de plaquettes de bois orientées OSB/3 poncé de 15 ou 18 mm d’épaisseur. La portée maxi-male de l’OSB de 15 mm est de 450 mm, elle peut être de 600 mm pour l’OSB de 18 mm. www.acoustix.be
Plaquettes de bois
Le panneau rigide Pan-terre est un mélange de deux matières d’origine cellulosique: le papier et l’ana de lin. C’est un matériau naturel issu à 100 % du recyclage et 100 % recyclable. www.acoustix.be
siMPle et eFFicaceLe panneau rigide Pan-terre Fibro-plâtre est un mélange de deux matières d’origine cellu-losique: le papier et l’ana de lin contrecollé à une plaque de fibro-plâtre de 12,5 mm d’épaisseur. La colle utilisée est à base d’acétate de polyvinyle ne contenant pas de formaldéhyde. www.acoustix.be
isolation double
fineFLOC sont des flocons isolants en cellulose mis en œuvre par insufflation pour isoler des com-bles dans les murs et les coins de toiture. Ce produit protège les greniers de perte d’énergie et offre une meilleure protection contre la chaleur estivale. Sa conductibilité thermique est de 0.040 W/(mK). www.homatherm.com
cellulose en FloconsLe panneau de sous-toiture UD-Q11,
en plus de protéger du vent et de la pluie, permet aussi de faire des économies d’énergie en améliorant la protection thermique et acousti-que grâce à sa faible conductivité thermique et des épaisseurs allant jusqu´à 120 mm. Il peut faire office de toiture provisoire jusqu’à 10 semaines. www.homatherm.com
sous-toitureLe panneau isolant souple flexCL est réalisé en cellulose. Il épouse avec précision la forme de sections asymétriques. Sa résilience réagit même au retrait du bois, de sorte que tout pont phonique et thermique ultérieur est exclu. www.homatherm.com
cellulose souPleouate de celluloseUnivercell, isolant thermique et acoustique en panneau semi-rigide, est réalisé à base de ouate de cellu-lose adjuvantée (60 %), fibres de coton effilochées issues du recy-clage (20 %) et fibres polyester thermofusibles. Pose murale, en rampants de toiture ou sur cloi-son en neuf ou en rénovation. www.soprema.fr
Fibres de lin Natilin Ouate est un isolant en rouleaux à base de fibres végéta-les de lin. C’est un matériau poreux qui s’adapte à l’hygrométrie ambiante pour l’isolation thermi-que et acoustique en sous-toitures, planchers, plafonds et cloisons sèches. Existe en quatre épaisseurs de 4 à 10 cm. Disponible aussi en panneaux semi-rigides ou en vrac. www.naturlin.fr
en liÈge Ces plaques de liège aggloméré à la vapeur surchauffée sont destinées à l’isolation thermique et acoustique des sols et des murs. Compactes et imputresci-bles, elles sont disponibles à bord franc ou rainuré de 100 x 50 cm en 2 à 10 cm d’épaisseur. www.agglolux-cbl.com
Les plaques isolantes Isolgreen sont réalisées en fibres de kenaf associées à un liant vert qui assure la liaison et le maintien de la structure fibreuse. Convient pour les constructions ou les rénovations. Il ne contient aucun ingrédient dangereux et peut être composté. Disponible en rou-leaux et en panneaux. www.green-ingenierie.fr
Fibre de KenaFtherMique et acoustiqueGranomural de la société Granofibre a été développé pour répondre à des besoins d’amélio-ration acoustique (absorbe 43 % des fréquences de 1 000 Hz) et thermique (2°C plus chaud sur une pièce traitée) dans des locaux existants. Ce produit est classé E1 selon la norme EN120 relative aux formaldéhydes.
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isolationdans les rénovations de logement, l’isolation occupe une place très importante. c’est pour cela que nous avons sélectionné une large gamme de produits pouvant servir d’isolant thermique ou acoustique, pour les murs, les plafonds, les sols, les toits. en choisissant bien son isolation, on s’assure d’un confort optimal et de moins de perte de chaleur, donc d’un gain d’énergie.
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Les volumes supplémentaires en toiture n’altèrent pas le paysage urbain.
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Le dernier étage bénéficie désormais d’une toiture plate
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La façade arrière présente de nombreuses nouvelles baies vitrées permettant une forte transparence.
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Le travail de l’architecte s’exprime aussi par la création d’atmosphères intérieures spécifiques à chaque étage, comme ici dans la bibliothèque qui coiffe la maison.
« en Maintenant le passé construit aussi largeMent Que possible pour s’en servir dans le nouveau bâtiMent, les bases d’une construction durable sont jetées» Michel Petit
Quelle a été votre intervention dans cette maison en bande des années 1960?
«Le hall d’entrée, la cuisine et le séjour sont nouvellement agencés pour gagner en fluidité et fonctionnalité. Le séjour et les étages supé-rieurs bénéficient de nouvelles baies vitrées. La salle de bain a été reconfigurée pour servir les chambres existantes conservées dans leur caractère originel. Les pièces du deuxième étage et la bibliothèque qui coiffe la maison rempla-cent les pièces disposées sous l’ancienne toiture supprimée. L’unité spatiale des deux derniers étages s’articule autour d’une cage d’escalier ouverte, offrant des espaces généreux par les-quels on accède aux terrasses du dernier étage.
Sur quels éléments le bureau INCA est-il inter-venu?
«La création d’un espace unique pour le séjour au rez-de-chaussée, d’une façade postérieure transparente et l’aménagement des deux der-niers étages requièrent l’intervention vigou-reuse de l’ingénieur pour définir un nouvel équilibre statique. une collaboration dynami-que s’installe entre l’architecte et les ingénieurs permettant d’infirmer ou de confirmer certains choix, tout en ouvrant de nouveaux horizons.
Pourquoi la toiture à pans inclinés a-t-elle été modifiée au profit d’une toiture plate?
«La nouvelle relation créée entre la maison et son environnement urbain est sensible au niveau des derniers étages ouverts sur le pay-sage urbain. La recherche d’une transparence nouvelle, en relation avec des espaces exté-rieurs exposés au sud, nécessite l’abandon de la toiture à pans inclinés.
en quoi ce projet répond-il aux exigences de la rénovation durable?
«en maintenant le passé construit aussi lar-gement que possible pour s’en servir dans le nouveau bâtiment, les bases d’une construc-tion durable sont jetées. Par la revalorisation de l’immeuble, le contexte urbain donné est
accepté et réutilisé, sans que l’exode vers la périphérie ne soit renforcé.
Cette maison a-t-elle été l’occasion d’utiliser une nouvelle technique, un nouveau matériau?
«La façade postérieure et le rehaussement en toiture sont exécutés en des matériaux connus, mis au service d’une architecture contempo-raine. Les profilés en aluminium sont aussi fins que possible pour accentuer la transparence des surfaces vitrées et les panneaux en fibre-ci-ment facilitent, par leur finesse, l’habillage des corps saillants et balcons en façade postérieure. en façade principale, seul le vitrage devant les lamelles de la protection solaire est inhabituel sur des maisons d’habitation, mais nécessaire pour prévenir les dommages qu’une tempête pourrait occasionner. Ni les techniques emplo-yées ni les matériaux ne sont inhabituels, sauf pour le soin de la mise en œuvre qui est particu-lier et requiert un effort de précision pour des détails d’exécution au service de la simplicité visuelle qui s’exprime à travers le nécessaire en évitant le superflu.
Michel PetitMichel Petit est architecte depuis 1981. Il dirige l’agence michelpetitarchitecte depuis 2002.
Interview: Céline Coubray
W Plus d’inFos:Ce projet est également présenté dans l’expo sition organisée par l’OAI en collaboration avec le ministère du Logement pendant la Semaine du Logement.
www.michelpetitarchitecte.comwww.oai.luwww.semainenationaledulogement.lu
témoignage
Maison en bande des années 1960michelpetitarchitecte vient de livrer l’extension et la rénovation d’une maison unifamiliale avec la collaboration d’inca ingénieurs-conseils associés.
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La maison a-t-elle changé de classe énergéti-que après la rénovation?
«L’amélioration des valeurs énergétiques est un des sujets primordiaux traités lors de cette réno-vation. Grâce aux différentes mesures induites comme le triple vitrage, l’apport d’une façade iso-lante pour la façade sur rue et une isolation importante (22 cm) de la toiture plate, la consom-mation d’énergie primaire se situe à 105 kWh/m2a. Cette valeur est soumise aux impératifs de l’orientation au nord existante de la façade sur jar-din. L’ouverture vers cet espace jugé important pour la vie des utilisateurs conditionne une dépense énergétique justifiée par la prolongation des espaces intérieurs vers l’espace vert extérieur.
Avez-vous tenu compte de l’environnement culturel de la bâtisse avant de concevoir la rénovation et l’extension?
«L’évolution du règlement sur les bâtisses au cours des dernières années donne l’occasion à
ce développement décisif du volume construit. Si l’alignement de la façade sur rue reste figé, les évolutions du règlement importantes en toiture sont mises à profit. Jusqu’à la corniche de la façade principale, l’architecture nouvelle n’induit que de légers changements afin de conserver l’équilibre actuel avec les façades voisines. L’expression retenue des volumes à géométrie simple réduit l’impact des volumes supplémentaires en toiture. L’animation sup-plémentaire n’altère pas le paysage des toitu-res qui, par ses pans inclinés, ses mansardes et lucarnes, est par essence mouvementé.
Des aides de l’État ont-elles été sollicitées pour la rénovation? Avez-vous aidé le maître d’ou -vrage dans le montage de ses dossiers?
«Les aides des pouvoirs publics sont un apport non négligeable, encourageant les inter-ventions de réduction des dépenses en énergie. La réduction des dépenses en tVA constitue
aussi un apport important. L’assistance donnée au maître de l’ouvrage dans la gestion de ces démarches est faite en même temps que la gestion générale des dépenses et délais qui découlent des commandes passées aux diffé-rents corps de métier.»
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Located in the center of Beijing, Nanluoguxiang gradually came into existence some 740 years ago, during the Yuan Dynasty of China. Originally built in the Yuan Dynasty, it is the only “fish bone-like” hutong network, which still survives today. It is a residential area resembling a checkerboard. It has maintained the origi-nal structure and appearance of Beijing’s hutongs and courtyard houses. Many visi-tors both Chinese and foreign, as well as tourists from all around the world throng the little by-lanes of Nanluoguxiang, attracted by the ancient past of this network of hutongs and their myriad courtyard houses. Once in the area you come in direct contact with the local residents living there and gain a first-hand experience of life in these hutongs. The place is filled with bars and cafes, and a plethora of shops selling myriad things. You see all kinds of people, either reading by themselves in a quaint little café or catching up with friends in a bar. Some others walk the streets visiting the various shops that line the streets selling all kinds of ware – from the latest fashion to the most traditional of Beijing’s handicraft. This is the place where Old Beijing, new fashion, youth culture and a Western way of life all come together and blend in most harmoniously.
Nanluoguxiang south view
As per tradition, only one family lives in one court-yard. Nowadays only business men, foreigners or government related people can afford to live in a courtyard.
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Different living spaCes
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Migrant workers live in a 6 square meter space.
Traditional courtyard houses got divided into several indepen-dent units; from the number of electrical boxes one can guess how many families live together in a courtyard.
I have lived in the Nanluoguxiang area for more than five years now. I was attracted by the multicultural nature of the place. It transcends all forms spatial and temporal boundaries at every corner. Over the years I’ve been drawn into it more and more because of the highly intriguing socio-cultural fabric of this less than 2 square kilometer area. In many of the large cities of the world including Beijing, peo-ple choose to live in particular residential areas based on their socio-economic status. The Chinese saying, “xxxxxxxxxxxxxxxxxxx”, which roughly translates into birds of a feather flock together describes the phenomenon well. So it is easy to spot the middleclass government official and the businessman, the young white-collar professional and the working-class laborer, the local resident and the migrant worker. Through my years of observation, what I found most interesting in Nan-luoguxiang was not its historical and cultural heritage, or the visible pros-perity of the neighborhood, but actually the social environment I inhab-ited and grew very fond of. Unlike other places, here in Nanluoguxiang, the foreign immigrant is not excluded as an alien, but rather gets weaved into the social fabric and becomes very much a part of it, cohabiting with the other residents on equal terms. Nanluoguxiang is situated in a densely populated part of Beijing, and is composed of complex group of people from Old Beijing local residents and migrant workers to for-eigners, government officials and businessmen, with completely diverse socio-economic backgrounds. Whether one lives in a 500 square meter luxury courtyard of five square meter dormitory everyone gets along. The elderly living here for many generations maintain their decades-old traditions, while the young who have moved in recently have opened tat-too shops and punk music venues. But the undercurrent is one of social harmony. Westerners have also beautifully integrated themselves into the larger social fabric of the place, many of whom have opened little shops, cafes or bars. People living in this area have one thing in common, which binds them together and this is the human spirit. This is what makes Nanluoguxiang such a unique place.
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Cheap hostel
Mid-range traditional
courtyard hotel
High end emperor hotel
Different aCCommoDation ConDitions******************************************* ******************************************* ***************
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Mainly low-income workers live in the basement, middle class Chinese citizen live on the ground floor, foreign-ers and Chinese business men live on the upper floors because of the roof terraces.
Juer Hutong is now world famous. The architect who designed it, worked on the renova-tion of dilapidated buildings. The Builders’ Association of Asia in 1992 awarded it the “Gold Prize”. In 1993 it was awarded the “World Habitat Award.” The residential units of Juer Hutong maintained the existing architectural style of the traditional quadrangular courtyard house and then elevated it to several floors. This way the architect was able to marry the best of both traditional and modern architecture, to create a uniquely innovative solution. It is a beautiful example of the organic unity of the traditional and the modern, which is a sound design both aesthetically and practically.
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lanDmark arChiteCture juer hutong new CourtyarD builDing
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Central academy of drama
Beijing creative market
Young trendy shops
Traditional shops
Penghao theater
Art gallery
Foreign designer shop, the owner
lives with his fam-ily in a courtyard behind the shop.
Café&bar
multiCultural CoexistenCe
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Middle aged women wearing a red arm band and assure security in the neighborhood.
Young punk kids lives in hutong.
Children are playing with their neighbor friends.
Beijing’s urban redevelopment plan is protecting 25 historic districts, other traditional courtyard houses are gradually dis-appearing, as the government judges subdivided courtyard houses do not fit for human habitations. The new large-scale courtyard house replications look spectacular, but have no longer the charm and cultural feel of traditional old courtyard houses. Beijing is said to be on its way to become one of the world’s biggest cities, and starts forcing the urban population to migrate to the suburbs. The government’s 25 protected dis-tricts are also facing massive demolition. Majority of people living in the subdivided courtyards will be forced to move to the outskirts, but they get a lot of governmental compensa-tion. No wonder the demolitions of the courtyards, lead many Beijingers to joked: china = demolish (chai) + which ?(na)********************************
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Different generations live in a same spaCe
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Marc Colbach is Design Director of HBO+EMTB Beijing studio. Over the last decade he has designed environments in Luxembourg, Paris, Tokyo and Beijing. His recent work in Beijing includes MSJ (Mallesons Stephen Jaques) Office, the Nespresso Corporate Office Building and the Sino Ocean residential building. From 1999 to 2003, Marc Colbach worked in Luxem-bourg with Atelier Nico Steinmetz, OVO architects and for his own.HBO+EMTB is an Australian based architectural-and interior design company with 120 years history and over 400 staff in Australia & South East Asia.
Marc Colbach has been invited by Mike Koedinger Photography: Ivy Hu, Marc Colbach English text editing: Atish Ghosh Chinese translation and editing: Ivy Hu Thanks to: Xiao Pang Design & layout produced by Maxime Pintadu / INgrid.eu
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Lumière surl’habitat durable
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L’éclairage, tant intérieur qu’extérieur, est une dimension à part entière d’un projet architectural. Parfois un peu mis à l’écart dans le cahier des charges des maîtres d’ouvrage, le concept d’éclairage d’un bâtiment mérite pourtant toute l’attention et permet de conférer une qualité supplémentaire au projet.
l’éclairage, une dimension architecturale
dossierentrePrises et collectivitésCe dossier s’adresse aux entreprises et collectivités qui souhaitent être informées sur des thématiques en lien avec les espaces collectifs.
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076ENtrEpriSES & collEctiVitéS
auteur: France Clarinval
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idée lumineuse
ingo Maurer ralluMe le FeuLe célèbre créateur de luminaires et d’éclairages spectaculaires a conçu divers programmes d’illumination du site d’esch-Belval. une mise en lumière comme une œuvre d’art.
Après un siècle d’activité, le haut fourneau de Belval a craché sa dernière coulée le 31 août 1997. La préservation, la conservation et la mise en valeur du site n’ont pas été immédia-tement acceptées et bien considérées. Mais la persévérance a payé et sur proposition de la Commission des Sites et Monuments, les deux hauts fourneaux de Belval ont été inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Sites et Monuments nationaux en date du 18 juillet 2000. Le vaste projet de reconversion et reconstruction de Belval intègre le site des hauts fourneaux comme un lieu ouvert pour le public, qui accueillera le futur Centre National de la Culture Industrielle (CNCI). Les deux hauts fourneaux seront l’articulation centrale de la Cité des Sciences, non seulement sur le plan urbain, mais également sur les plans conceptuel, culturel et sémantique.
en effet, le concept de conservation «Monu-ments dans la Cité» qui a été choisi prévoit une conservation différenciée des deux hauts fourneaux ayant pour objectif de documenter le fonctionnement de l’un et de conserver des éléments de silhouette du deuxième. Le haut fourneau A, conservé dans ses principaux élé-ments, est destiné à accueillir le CNCI. Le volume extérieur de la Möllerei est préservé dans son ensemble en tant qu’élément carac-téristique du site, les huit premières travées sont maintenues intégralement avec l’équipe-ment pour documenter la charge de minerai. Par ailleurs, le bâtiment sera transformé en bibliothèque universitaire.
Dans le concept de mise en valeur des hauts fourneaux, il a été fait appel à Ingo Maurer pour son savoir-faire et son expérience en matière d’éclairage de bâtiments et monu-ments. Depuis 1966, en effet, ce designer crée des luminaires et des systèmes lumineux qui sont fabriqués au sein de sa propre société et vendus dans le monde entier. Aucun autre designer ne s’est consacré avec tant d’ardeur et de passion à la mise en forme de la lumière. À ce jour, il a créé plus de 120 luminaires et systèmes lumineux différents, plongé de nom-breuses expositions dans une atmosphère fée-rique grâce à ses installations, et il a mis en lumière avec grand art nombre de bâtiments officiels et de maisons privées.
une vision en noir et blanc
tout le monde connaît son grand lustre ara-chnéen où sont accrochés des poèmes (zet-tel’z, 1997) ou ses lampes de table en forme de cœur (One from the heart, 1989). Mais on sait moins qu’il a réalisé plusieurs projets urbains publics et privés (les murs de Valkenburg aux Pays-Bas, le métro de Munich, l’opéra de tel-Aviv, diverses maisons en Suisse ou en Autri-che…). Il a également déjà réalisé deux grands projets à Belval. en 2006, il a équipé l’atrium du nouveau bâtiment Dexia avec les satellites (de grands lampadaires géants) et une installation lumineuse colorée. et l’année suivante, il a créé
« je pense aux FilMs en noir et blanc des années 20, À l‘esthétiQue de la luMière et de l’oMbre» Ingo Maurer
L‘installation lumineuse proposée par Ingo Maurer comprend une projection de fumées qui rappelle l‘industrie lourde, tout en offrant un écran de cinéma.
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L´installation lumineuse qu’Ingo Maurer a créée pour la Dexia de Belval reprend le rythme de la structure du bâtiment pour mieux l’interrompre. Des tubes lumineux colorés de LED dessinent des lignes en zigzag. L’Atrium est aussi décoré de sept lampadaires géants d’environ 5 m de long.
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Suspendue à 15 m du sol au-dessus du Foyer de la Rockhal, la sculpture lumineuse Abgefahren rappelle l’environnement musical et industriel du lieu, en utilisant des pièces métalliques et des morceaux d’instruments de musique. Se rappelant sa découverte du Rock comme une explosion, Ingo Maurer a conçu ce luminaire comme étant en train d’exploser.
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Ingo Maurer n‘a pas voulu masquer le passé industriel sous des éclairages décoratifs ou colorés. Il a opté pour une lumière blanche qui, projetée sur les hauts fourneaux, révèle la couleur rouille et vert de gris des structures métalliques.
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Jeu d‘ombres et de lumières, l‘installation met en évidence des aspects méconnus de l‘architecture industrielle.
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Plus d’inFos:www.ingo-maurer.comwww.fonds-belval.lu
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«je veux payer un tribut aux hoMMes Qui ont sué jour et nuit dans des conditions très diFFiciles» Ingo Maurer
une sculpture de lumière Abgefahren qui a été installée au Foyer de la rockhal et évoque, telle une prise de vue instantanée, des voitures en explosion.
Derniers témoins d’une époque révolue et représentant les éléments identificateurs les plus significatifs du site de Belval, les hauts fourneaux se devaient de bénéficier d’une mise en lumière hors norme. Ils sont les traces du passé industriel de la région et redevien-dront donc un phare dans l’agglomération d’esch-sur-Alzette. Situés en plein centre de la nouvelle ville, les hauts fourneaux apparaî-tront telle une cathédrale. L’illumination des hauts fourneaux de Belval, c’est un peu comme si on rallumait le feu et que l’acier coulait à nouveau.
Le concept développé par Ingo Maurer pour Belval se démarque volontairement des illu-minations des autres lieux industriels de la Grande région, que ce soient Völklingen, Duisburg ou encore celles réalisées dernière-ment à uckange. Il a choisi une lumière blanche, de températures variables, qui met en valeur les couleurs et nuances des hauts fourneaux, sans les altérer. La lumière souligne la com-plexité des structures et fait apparaître leur esthétique hors du temps. Ainsi, les hauts fourneaux resteront l’élément prédominant du nouveau quartier urbain. Il veillera aussi à ce que les éclairages des espaces publics n’altè-rent pas l’impact de sa propre installation.
Le travail proposé par Ingo Maurer fait réfé-rence à l’histoire du lieu. Il souhaite que la lumière évoque des souvenirs – surtout ceux des hommes qui ont travaillé jusqu’à épuise-ment pour faire couler la fonte. une lumière «cool», légère ou décorative n’aurait donc pas été la bonne solution. «Mon but est de capter tout simplement l’esprit de ce lieu remarquable. Je veux payer un tribut aux hommes qui ont sué jour et nuit dans des conditions très difficiles, explique-t-il. à l’inverse de l’illumination fré-quente de monuments, je préfère travailler sur-tout avec la lumière blanche afin de créer un jeu de contrastes entre ombres et lumières. Je pense aux films en noir et blanc des années 20, à l’esthé-tique de la lumière et de l’ombre de sergej Eisens-tein et de friedrich wilhelm Murnau ou encore à la présentation de l’homme dans l’univers indus-triel, comme fritz Lang l’a montré d’une manière géniale dans Metropolis.»
Des projections feront apparaître les tra-vailleurs de temps en temps, comme des fan-tômes. La fumée qui se diffuse entre les hauts fourneaux et qui sort aussi des cheminées augmente le mystère des vestiges industriels abandonnés et se prête comme surface de réflexion, elle donne vie et rend le monument visible de loin. Des scintillements, comme des étincelles d’acier liquide brûlant, seront visi-bles grâce à la réflexion de lumière. La belle couleur patinée de la rouille sera accentuée par une lumière nuancée de rouge. on pourra ainsi utiliser des phares d’une forte lumière scrutant le ciel.
C’est lors d’une présentation publique que le projet a été dévoilé avec un éclairage grandeur nature du haut fourneau A, qui a donné aux participants un premier aperçu de ce projet grandiose en brillant toute la nuit. un avant-goût de ce qui sera réalisé prochainement puisque la loi relative aux travaux de mise en valeur des hauts fourneaux A et B a été votée par la Chambre des députés le 29 juin 2010. Cette nouvelle loi couvre les travaux de traite-ment des surfaces et de restauration des hauts fourneaux ainsi que leur intégration dans le site urbain.
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Madame Guerrieri Gonzaga, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre travail d’architecte éclairagiste?
«C’est un métier très spécialisé, comme peut l’être un acousticien, un ergonome ou un pay-sagiste. Nous travaillons comme indépen-dants ou au sein d’une équipe pluridisciplinaire pour définir et mettre au point la mise en lumière de réalisations architecturales. en ce qui concerne ma pratique d’éclairagiste, je m’intéresse à un état émotif, j’essaie de créer une atmosphère et de générer une interpréta-tion plastique de l’espace. Cependant, il ne s’agit pas seulement de poésie et d’émotions. Les connaissances techniques sont très impor-tantes afin d’obtenir les effets désirés. Pour être éclairagiste, ou concepteur lumière, il n’est pas obligatoire d’être architecte. Bien que la discipline existe dans l’enseignement uni-versitaire, elle n’est pas encore référencée par l’ordre des Architectes et des Ingénieurs-Con-seils. C’est aussi une appellation qui recouvre plusieurs réalités: à l’origine, les éclairagistes sont issus du monde du spectacle, de l’événe-mentiel, répondant alors à des besoins de mise en scène. Au sein même du domaine architec-tural, on distingue les concep teurs lumière pour l’espace public et ceux qui interviennent à l’intérieur des bâtiments. Il n’existe pas de formation type, les parcours sont très hétéro-clites et l’expérience de terrain compte beau-coup. De nombreuses associations essaient de regrouper ces professions, mais les critères sont variables d’un pays à l’autre.
est-ce que beaucoup de personnes exercent ce métier au Grand-Duché?
«Au Grand-Duché, je n’ai pas encore identifié d’autres confrères. À Milan, où je travaillais auparavant, il n’y avait que quatre bureaux spécialisés en éclairage, alors que la demande y est beaucoup plus importante, notamment pour les boutiques de luxe qui ont bien com-pris l’intérêt commercial de travailler la lumière. Il faut savoir que beaucoup de reven-deurs offrent des services de mise en lumière,
parole de professionnel
architecte éclairagiste, un Métier MéconnuMaria-Luisa Guerrieri Gonzaga estarchitecte éclairagiste au sein du bureau nJoY, un métier encore peu connuau Grand-duché et qui nécessite denombreuses connaissances techniqueset une réelle sensibilité esthétique.
Interview: Céline CoubrayPhotographe: David Laurent/Wide
services qui sont parfois utilisés par les archi-tectes eux-mêmes. Mais il faut faire attention, car le choix peut être orienté par le pourcen-tage que touche le revendeur sur le prix des produits fournis.
À quel moment intervenez-vous dans l’élabo-ration des projets?
«Cela dépend des projets, mais dans la mesure du possible, il faut que l’éclairagiste intervienne tôt. Idéalement, il doit travailler en collabora-tion avec l’architecte au moment de la défini-tion esthétique et conceptuelle du bâtiment, avant le travail des ingénieurs. toutefois, l’étude de l’éclairage doit être consi dérée comme un processus cyclique, constamment réadaptée en fonction des exigences. C’est pour cela que mon apport commence généralement entre l’avant-projet som maire et l’avant-projet développé pour se terminer avec le suivi du chantier, qui est aussi important que la conception pour une bonne réussite du projet.
« je M'intéresse À un état éMotiF, j'essaie de créer une atMosphère et de générer une interprétation plastiQue de l'espace »
Maria-Luisa Guerrieri Gonzaga
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Maria Luisa Guerrieri Gonzaga est née à Mantoue (Italie) en 1971. Elle habite et travaille au Luxem-bourg depuis 2005. Elle a une expérience internationale, acquise sur le terrain: ses premières expé-riences d’éclairagiste remontent à 1998 lorsqu’elle travaille à Londres pour SKK lighting où elle apprend à visualiser la lumière. Par la suite, on la retrouve à Milan avec Metis Lighting (qu’elle considère comme ses mentors dans le domaine). Elle poursuit son expérience, toujours dans le domaine spécifi-que de l’éclairage, avec des bureaux d’études tels que ACP (Antonio Citterio and Partners), et récemment RMP (Richard Meyer and Partners). Depuis 2008, elle collabore au sein du secteur éclairage du bureau NJOY et est inscrite à l’OAI.
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Pour la salle de réunion de Molitor, l’éclairage est utilisé pour les tâches visuelles ainsi que pour renforcer la Brand Identity et souligner les couleurs du logo (aubergine et orange). La gorge lumineuse continue souligne l’asymétrie constructive du mur-plafond acoustique et permet d’éclaircir l’escalier qui monte derrière cet élément.
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Dans la bibliothèque de l’école primaire de Strassen, les lumi-naires apparents sont regroupés.
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Pour cet escalier de l’école primaire de Strassen, l’éclairage est intégré directement dans le revêtement mural.
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pour l’image de ses documents imprimés, l’en-treprise peut faire appel à un éclairagiste pour son identité lumineuse. Les marques de luxe ont tout à fait saisi les atouts que peut produire un bon éclairage dans une boutique. Même si l’objectif reste le même pour tous, à savoir éclai-rer des produits, la façon de l’interpréter est très différente d’une marque à l’autre.
Lumière et économie d’énergie, cela représente-t-il un nouveau défi pour votre profession?
«Le respect de l’environnement et tout ce qui est lié au développement durable font mainte-nant totalement partie de notre culture et pratiquement de notre déontologie! un éclai-ragiste responsable doit être en mesure de proposer les meilleures solutions en matière de performance photométrique, de qualité d’appareil, ainsi que de rendement lumineux et de qualité de lampe, en portant attention par exemple au rendement lumen/watt ou à la recyclabilité des matériaux. Parfois, cela sem-ble encore un peu onéreux à l’achat, mais en faisant un petit calcul pour le client, il s’aper-çoit que l’investissement est de plus en plus vite amorti. Cela devient vraiment intéressant avec les nouveaux produits LeD qui, aujourd’hui, peuvent avoir de bons rendus de couleurs et rendements lumineux, de plus en plus comparables avec d’autres sources.»
Quelles sont les différences entre votre métier et celui de l’ingénieur électricien?
«Je pense que les ingénieurs ont une approche qui n’est pas engagée dans une démarche d’in-terprétation émotionnelle. Ils sont dans une démarche d’application stricte des règles, excluant l’interprétation. L’éclairagiste respecte bien entendu les règles et les normes, mais il cherche également à créer une identité lumi-neuse. toutefois, je ne pense pas que l’éclairage soit un art. C’est une technique qui met en œuvre une approche sensible et émotionnelle du réel.
Comment un projet d’éclairage se construit-il?«Quand on commence un projet d’éclairage,
on ne pense pas directement à une lampe. on cherche d’abord à définir les attentes en matière d’ambiance, d’effet. ensuite, il faut prendre en compte les contraintes liées au bâtiment, comme les matériaux utilisés, le budget, les questions d’entretien… Les projets d’éclairage s’élaborent aussi sur des paramètres propres à la lumière, à savoir la luminosité, le contraste, la couleur et la direction. La luminosité, impor-tante pour le confort visuel, est utilisée pour créer une hiérarchie et améliorer la compréhen-sion de l’espace. elle peut aussi guider l’œil et attirer le regard sur un objet précis. Le contraste joue un rôle important dans la composition du projet d’éclairage. La couleur est une caractéris-tique de la lumière, mais aussi de l’objet touché par elle. C’est pour cela que le concepteur lumière doit connaître les principes physiques de la lumière et de la perception, ainsi que les caractéristiques techniques des différentes sources lumineuses. La direction de la lumière est étroitement liée aux ombres portées des volumes constituant l’espace, ainsi qu’aux angles d’émission des appareils d’éclairage. D’autre part, j’aime travailler avec différentes sources de lumière, porter une grande atten-tion à leurs propres couleurs, ainsi que le rendu de couleurs de l’espace et des surfaces touchées par la lumière, avoir différentes directions, évi-ter le plus possible l’uniformité.
Les entreprises ont-elles conscience des avan-tages que peut apporter un bon éclairage?
«La prise de conscience de la nécessité d’un bon éclairage est de plus en plus importante. De nombreuses études ont démontré par exem-ple que le confort visuel peut avoir un impact sur la productivité des salariés. De plus, les besoins en lumière ne sont pas les mêmes d’un espace à l’autre. Les besoins en éclairage pour un espace où les employés travaillent sur écran ne seront pas les mêmes que pour une zone de détente, un espace de circulation ou une salle de réunion. Pour les espaces de commerce, le travail de la lumière a un impact direct sur la mise en valeur des produits et donc la potentia-lité de vente. Pour vous donner un exemple, les lumières à couleur froide mettent très bien en valeur des matières comme le diamant ou l’ar-gent. travailler la lumière peut aussi être une manière de travailler l’image de marque. tout comme une entreprise fait appel à un graphiste
Pour l’InfoLab du Casino Luxembourg, une version customisée d’une applique murale combine un éclairage diffus obtenu par une source fluorescente en couleur froide (mais avec un indice de rendu des couleurs très élevé qui permet d’apprécier les couleurs de la pièce) et une source à couleur chaude dirigée sur les livres.
Dans la salle des séances de la mairie de Mondercange, l’éclairage peut varier du chaud au froid en fonction de l’utilisation de la salle.
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Plus d’inFos:www.njoy.luwww.pld-a.orgwww.afe-eclairage.com.fr
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éclairage intérieurPendants, sur pied, plafonniers encastrés ou visibles, appliques murales ou systèmes dissimulés, la gamme des luminaires intérieurs est très étendue et permet aussi bien de jouer avec les formes, les couleurs qu'avec les ambiances et les styles pour habiller spécifiquement les espaces et mettre en valeur les volumes, tout en assurant un confort visuel optimal.
Avec sa forme en quartiers de citron, Citrus éclaire de vastes espaces de façon homogène grâce à un diffuseur concave qui cache la source lumineuse. Extérieur en aluminium laqué blanc, rouge ou noir. Existe en deux tailles. www.vibia.es
PLUS recrée l’impression de la lumière naturelle. Disponible en 35, 60, 90 et 120 cm, en version symétrique ou asymétrique, ainsi qu’intégrée, semi-intégrée ou en surface. Existe aussi en modèle carré. www.vibia.es
Backspace est une lampe écono-mique au design attrayant avec une bonne qualité lumineuse. À appliquer contre le mur, l’éclai-rage se fait vers le haut et le bas. Le boîtier en aluminium est sobre, complété par un polycarbonate sablé pour éviter l’éblouissement. www.deltalight.com
Placé en retrait dans le plafond, Ultra Spy se distingue par sa forme cylindrique unique qui peut être encastrée ou sortir dans son intégralité et pivoter à 360°. Il convient particulièrement aux environnements professionnels et utilise des lampes à décharge. www.deltalight.com
Aeros de R. Lovegrove est un objet éthéré à la surface finement ajourée, inspirée des tissus osseux. Se prêtant aux segments privé et professionnel, il est conçu pour recevoir des sources lumi-neuses ponctuelles (halogènes de 230 V et à basse tension). www.louispoulsen.com
Dessinée par Ludovica et Roberto Palomba, la lampe sur pied Gregg est disponible en deux hauteurs et avec deux tailles de diffuseur.www.foscarini.com
Big cuboid, dessiné par Laurinda Spear, s’applique sur les murs ou les plafonds. Grâce à la lumière, un effet de perspective se crée. Existe aussi en forme circulaire. Personnalisation possible sur demande. www.fontanaarte.it
Lumière XXL présente un diffu-seur en verre soufflé, caractérisé par un aspect dynamique donné par l’orientation de la superficie supérieure du diffuseur. Existe en applique et en plafonnier.www.foscarini.com
Par la réduction radicale des élé-ments inutiles, Erubo pose une empreinte architecturale. Précis et puissant, il convient particuliè-rement aux espaces d’accueil, de vente et d’exposition. www.kreon.com
Ce très léger F+P 550 a été dessiné par Foster+Partners. Sa lumière directe convient aussi bien aux espaces de réunion qu’au-dessus d’un bureau. Utilise une LED 33 W. www.louispoulsen.com
Aussi beau qu’efficace, Super-nova garantit un effet lumineux diffus très agréable. Il peut être suspendu ou monté sur la surface du plafond. Disponible en deux tailles (diamètre de 950 mm ou 1 250 mm). Utilise les ampoules écologiques T16. www.deltalight.com
Les formes fluides de Lens dissi-mulent la technologie novatrice des optiques microprismes qui assure une lumière brillante et bien diffusée, parfaite pour l’éclai-rage de bureaux et un confort visuel optimal. Disponible en suspension simple ou en ligne continue, encastré et plafonnier. www.iguzzini.com
Troag, dessinée par Luca Nichetto, est une suspension en bois. Elle est disponible en trois finitions et en trois dimensions, dont une grande qui dépasse les 2 m de long. www.foscarini.com
Compact grâce aux LED, Primopiano consomme très peu. Sa forme rappelle les premiers appareils photo. Il répond effica-cement aux exigences de divers espaces allant des musées aux commerces. Orientation possible grâce à une tige articulée. www.iguzzini.com
Ses grandes dimensions donnent à Bahia un caractère décoratif tout en restant très doux. L’utili-sation de la lampe en composition, même avec des orientations dif-férentes, permet d’obtenir un jeu graphique original sur le murwww.foscarini.com
Cette lampe Invisible a la parti-cularité de n’avoir aucune forme fixe pour s’adapter parfaitement à l’espace. L’éclairage peut se faire dans différentes directions et couleurs, en lumière directe ou indirecte. Le corps de la lampe permet l’application de la même finition que le mur. www.fontanaarte.itm
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Walled est une lampe ajustable pour éclairer le sol grâce aux 12 LED et aux 18 W de ton chaud, assurant une durée de vie de 50 000 heures et une perfor-mance lumineuse de 1 100 lumens, sans émission d’infrarouges ni de rayons UV. www.fontanaarte.it
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The Second Light est une lampe basse consommation qui peut être blanche ou de couleur. La version LED RGB s’accompa-gne d’une télécommande avec programmateur de couleurs (7 coloris disponibles). Existe en deux tailles. www.vondom.com
Le modèle Zyl, système pour parcours piétonnier, est composé d’un écran en polycarbonate transparent, qui se fond dans un corps en acier inoxydable abritant un cylindre diffuseur en métha-crylate. Quand la lumière rencontre la texture du cylindre, les lignes se dessinent. www.iguzzini.com
Avec ses différentes inclinaisons possibles, Bobush peut créer l’impression de buissons irrégu-liers. Les LED offrent une consommation énergétique maî-trisée (7,7 W) sans lésiner sur la puissance lumineuse (440 lumens). Existe en vert et en rouge. www.fontanaarte.it
The Alphabet est réalisé par Julien de Smedt/JDS Architects pour ewoLAB. Cette ligne de lumi naires est développée sur le prin cipe d’un alphabet, où chaque configuration est une nouvelle lettre qui éclaire un contexte singulier. www.ewo.com
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Design Biennale since 1968
inFos:Maître d’ouvrage: Ville d’Eschentreprise de construction: CDCarchitecture: Metaform atelier d’architectureIngénieur: Ney & PartnersMise en lumière: Speirs & Major/MetaformIngénieur technique: BeticProject management: WW+
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“cette Mise en luMière du pont se Fait essentiel-leMent de l’intérieur vers l’extérieur”
shahram Agaajani
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Formes et lumière se combinent pour créer un spectaculaire passage.
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Le travail lumineux permet de rendre plus chaleureuse cette passerelle métallique.
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La passerelle dessert un jardin public.
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La passerelle est éclairée de l’intérieur, jouant avec les lumières de la ville.
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Le rouge de la lumière rappelle l’histoire de cette ville marquée par la sidérurgie.
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Pourriez-vous nous expliquer le principe du plan lumière de la passerelle piétonne à esch-sur-Alzette? Quelles sont les idées directrices de l’illumination de la passerelle?
«La philosophie du concept d’éclairage est de marquer la présence de la passerelle en soirée sans pour autant imposer sa forme de manière brutale. Cette mise en lumière du pont se fait essentiellement de l’intérieur vers l’extérieur. L’éclairage ambiant généré par les lampadaires du boulevard, l’éclairage des quais et les passa-ges répétés des voitures suffit à faire ressortir le volume de la passerelle.
Y a-t-il une corrélation entre la lumière et la forme de la passerelle?
«Qu’est-ce qu’un projet? est-ce une mise en pensée? une aventure temporaire entreprise dans un but précis? un projet n’est pas une fic-tion, mais une projection concrète à imaginer et à bâtir à partir d’un réel établi, répondant à des circonstances multiples liées au client, au programme, au budget, au terrain, aux délais. Dans cette optique, la mise en lumière de cette passerelle n’était qu’une contrainte parmi d’autres. Les contraintes contribuent à enrichir et alimenter la base de réflexion de notre disci-pline qu’est l’architecture. Donc pour répondre à votre question, je dis bien sûr!
La lumière peut servir à raconter des histoi-res, à créer une nouvelle poésie au bâtiment, à ouvrir vers un nouvel imaginaire. est-ce que cela a été le cas pour cette réalisation?
«La lumière joue un rôle de plus en plus impor-tant sur la scène architecturale, malheureuse-ment, souvent, son importance n’est pas perçue de la même façon aux yeux de tout le monde et beaucoup considèrent la mise en lumière d’un projet comme un simple jeu d’ornementation, qui plus est le fruit d’une conception séparée du projet. Ce type de réflexion ne tient pas compte du concept architectural et contribue à mettre en évidence un système d’éclairage par rapport
shahraM agaajani Shahram Agaajani est architecte, cofondateur de Metaform atelier d’architecture, créé en 2003. De 2006 à 2009, il a été membre du jury de fin d’études Unité 25 à la Cambre à Bruxelles. Il est également membre du comité de direction (depuis 2009) et membre du conseil (2010) à la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie.
Interview: Céline Coubray
témoignage
Passerelle Piétonneà esch-sur-alzetteL’atelier d’architecture MetaForMa réalisé pour la Ville d’esch-sur-alzette une nouvelle passerellepiétonne qui fait la connexion entrele cœur de la ville et le Parc duGalgenberg. son concept d’éclairageest un des points forts du projet.
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Plus d’inFos:www.metaform.luwww.speirsandmajor.com
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un signe distinctif, visible de très loin, de l’ouverture de l’édifice au public ou non.
un autre défi concernait le choix du type d’éclairage à mettre en place. De nos jours, on entend souvent parler des LeD et de leurs avan-tages, et la Ville d’esch a même été enthousiaste à l’idée d’en faire usage. Le problème est que malgré de nombreux moyens techniques et informatiques disponibles, on ne peut se rendre compte d’un effet lumineux recherché qu’en fai-sant des tests grandeur nature in situ. C’est après ces différents tests que nos choix se sont portés sur les tubes lumineux (tL) avec une lumière beaucoup plus diffuse, comparée aux LeD qui sont des lumières trop directionnelles.
Quel a été le rôle de Speirs & Major Asso-ciates?
«Le bureau Speirs & Major Associates a joué un rôle très important dès le départ. rappelons que ce projet est issu d’un concours à l’échelle euro-
péenne. Dans ce cas, le plus difficile n’est pas de faire un projet, mais bien d’avoir l’opportunité d’y prendre part. un bureau tel que Speirs & Major Associates avec ses références et son pres-tige a assuré la sélection de notre groupement. Pendant la phase de conception, Jonathan Speirs nous a rendu visite deux fois et nous avons eu des discussions très constructives. Malheureuse-ment, leurs propositions d’éclairage ne tenaient pas compte des souhaits de la Ville d’esch en ter-mes de budget, mais aussi d’aspect et de sécurité. Leurs bureaux étant à Dublin, nous avons dès lors repris en charge la suite de l’évolution du projet, ce qui était un peu dommage.»
à un autre. La passerelle d’esch est d’autant plus intéressante que la Ville d’esch a eu la présence d’esprit d’intégrer le concept de la mise en lumière de l’édifice dans le concept architectu-ral. C’est l’une des principales conditions d’abou-tissement d’un concept architectural.
Y a-t-il eu des défis à relever pour la mise en place de ce projet d’illumination?
«un grand problème auquel nous avons été confrontés par rapport aux autorités, c’est qu’au Grand-Duché, l’usage de la lumière de couleur pour l’espace public est interdit. Par ailleurs, les appareils photométriques à leur disposition ne sont pas conçus pour mesurer la grandeur photométrique (lux) de la lumière rouge perçue au sol. C’est pourquoi nous avons proposé deux types de lumières: blanche lors-que l’édifice est accessible au public, et rouge pour reprendre le concept initial, et ce lorsque l’édifice n’est plus accessible. Ceci est devenu
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La Fondation de l’architecture et de l’ingénierie organise identités archi tecturales/identidades arquiteturais par des architectes luso-luxembourgeois du 7 au 31 octobre 2010. À cette occasion, nous avons réalisé le portrait du bureau carvalhoarchitects et vous présentons l’ensemble de la manifestation.
Portrait d’architecte: CarvalhoarChiteCts
Auteur: Céline Coubray
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092 www.archiduc.luportrAit
carvalhoarchitects est une très jeune agence. Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
«D’origine portugaise, je suis arrivé enfant au Luxem-bourg. J’ai ensuite fait mes études à Liège et j’ai travaillé pour Paul Bretz de 1999 à 2005.
Pourquoi avoir décidé d’ouvrir votre propre bureau?«L’idée m’a été suggérée par Paul Bretz et a fait son che-
min. Le bureau carvalhoarchitects est né, progressive-ment, entre 2005 et 2006, pour aider des amis dans un premier temps. Puis l’équipe s’est peu à peu construite avec les projets. Nous avons commencé très modeste-ment, avec des locaux mis à disposition, du matériel prêté, sans moyens financiers, seulement avec la confiance de nos clients. Par la suite, j’ai récupéré cet ancien atelier dans lequel nous sommes installés maintenant.
Quel est le profil de votre équipe? «L’équipe est plutôt jeune et tous sont architectes. Cer-
tains ont un savoir complémentaire en urbanisme, menui-serie, infographie ou encore en pragmatisme et ergonomie grâce à leur expérience familiale. Nous avons aussi tous des talents linguistiques et de communication.
Quelle est la philosophie de votre bureau?«J’ai toujours privilégié une relation de confiance, que
ce soit entre les collaborateurs, les clients ou les entrepri-ses avec lesquelles nous travaillons. L’équipe vient de cultures et de milieux différents, mais nous avons tous un point commun: le souci du détail.
Quels sont votre sensibilité esthétique, votre environne-ment intellectuel?
«Ce sont surtout les ambiances qui me stimulent, plus que des personnes en particulier. Cela peut être des fruits au supermarché ou un détail de monastère. Je suis aussi sensible au toucher, au ressenti de la matière, à l’esthéti-que du monolithe. La trame est aussi importante. Il y a quelques grandes figures que j’apprécie comme John Pawson, Alzaro Siza, eduardo Souto de Moura, David Adjaye, B.I.G., etc. J’aime aussi le travail de construction et de mise en scène pour le théâtre de Joao Mendes ribeiro, les ambiances de Miguel Cancio Martins.
toutefois, vous n’imposez jamais votre style et n’avez pas une esthétique «signée».
«Nous n’avons pas au premier abord d’empreinte esthé-tique évidente puisque nous nous appuyons sur l’identité de notre client. Je crois qu’il faut trouver le ton juste pour un espace donné, un client en particulier. Pour cela, nous rencontrons le client à plusieurs reprises, précisons le programme avec un vocabulaire commun, puis dessinons le projet, par paliers: le plan d’aménagement particulier, l’architecture, l’architecture d’intérieur, le product design, le service design. tout ceci nous sert d’outils pour analyser les demandes de nos clients.
Car une de vos spécificités est en effet votre capacité à prendre en charge toutes les couches d’un projet, du plan d’urbanisme à la planche à découper ou l’aménagement du jardin si le client le souhaite.
«oui, et cette étude permet de mieux répartir les dépenses, car les aménagements peuvent se faire en mélangeant des pièces standard et des meubles créés sur mesure. Parfois, le
carvalho architects sÀrlxx xxxxx xx xxxx xxx xx xxxxxx Bureau d’architectes luxem-bourgeois dont les projets sont reconnus pour leur rigueur conceptuelle et la qualité de leur design. L’art de bâtir autant que la recherche théori-que sont au cœur du processus de conception. Le bureau investit toutes les échelles de l’espace, de l’urbanisme au product design.
iMplantation:Esch-sur-Alzette,Luxembourg
eFFectiF:8 personnes
créée en:février 2005
directeur:Jean-Paul Carvalho
Website:www.carvalhoarchitects.com
«J’AI tOuJOuRs PRIVILéGIé unE RELAtIOn DE COnfIAnCE, quE CE sOIt EntRE LEs COLLAbORAtEuRs, LEs CLIEnts Ou LEs EntREPRIsEs AVEC LEsquELLEs nOus tRAVAILLOns» Jean-Paul Carvalho
client envisage de dépenser beaucoup d’argent sur un poste pour lequel il pourrait obtenir le même résultat avec d’autres éléments moins coûteux. Nous lui proposons des solutions adaptées à ses besoins, ses attentes et son budget.
Vous travaillez également avec des collaborateurs exté-rieurs pour l’élaboration de vos projets.
«effectivement, mais plutôt qu’une entreprise spécifi-que, nous cherchons le bon ouvrier, celui qui saura répon-dre avec un très haut niveau d’exécution à notre besoin. Nous travaillons aussi avec des artistes, des designers industriels, des informaticiens, des graphistes.
Comment votre clientèle se constitue-t-elle?«Par le bouche à oreille, uniquement, à la fois de la part
des clients avec qui nous avons déjà travaillé et par les entreprises collaboratrices. Nous n’avons jusqu’à présent que peu diffusé nos projets.
Sur la dizaine de projets actuellement réalisés par votre bureau, il s’agit surtout de commandes de particuliers. Qu’en est-il des collectivités, des participations à des concours?
«Jusqu’à présent, nous n’avons eu que peu de contacts avec les collectivités, mais cela commence à se faire. Nous apprenons à nous connaître. Quant aux concours, c’est plus difficile, car ce type de participation demande beau-coup d’implication de la part des équipes et ce n’est pas toujours compatible avec le quotidien du bureau et l’avan-cée des projets commandés. Mais c’est quelque chose que nous souhaiterions développer.
Mis à part l’architecture, vous développez avec Philippe Schlesser d’autres projets. Pouvez-vous nous en dire quel-ques mots?
«Il s’agit de service design ou de product design pour les pays en voie de développement, notamment avec Design Aid. J’aime aider les gens, aussi bien dans les endroits où il y a de l’argent que là où il n’y en a pas.
Quelle est la prochaine grande étape pour le bureau?«trouver une stabilité financière!»
interView
jean-paul carvalho
Fiche techniQue
année de construction:en attente d’autorisations – début du chantier en 2010
lieu de construction:Grand-Duché de Luxembourg
Maître d’ouvrage:Particuliers
identité chroMatiQue:
PrOjet 1: architecture
unkiMinimal est le mot qui résume ce projet. Petit volume, petite consommation d’énergie et minimum d’impact sur l’environnement. cette maison dans les bois est le repère d’un amoureux de la nature.
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Il n’y a pas d’esthétique propreà l’architecture soucieused’écologie. L’esthétique minima-liste développée par le bureau trouve donc également sa place dans ce type de programme. La petite taille de la maison contraste cependant avec la grande taille du terrain. Celui-ci est aménagé en parcours artistique pour les jeunes artistes de la région. Ceux-ci peuvent implanter leurs œuvres sur des terre-pleins aménagés dans la forêt.
Info
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Fiche techniQue
année de construction:2008-2009, projet en cours
lieu de construction:Grand-Duché de Luxembourg
Maître d’ouvrage:Particuliers
PrOjet 2: architecture
schlass ce projet en cours de réalisation explore les pos-sibilités du «béton vu architectonique», technique qui ne doit pas seulement répondre à des exigences structurelles, mais aussi à des critères esthétiques très stricts.
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À l’intérieur, les espaces et détails de finition ont été développés sur base d’esquisses en trois dimensions. La technique consiste à pré-senter des croquis à la main exprimant la vision de ce qui doit être mis en œuvre. Le client peut ainsi très facilement se projeter dans sa future maison et participer au processus de dévelop-pement du projet.
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La technique du béton vu est ici utilisée pour les façades des extensions. Les nouveaux volu-mes sont accolés de part et d’autre du bâtiment existant. Ces volumes sont sculptés. Les plans coupés et inclinés donnent l’illusion de mouvement. Le «calepinage» du béton est le dessin qui structure sa surface, obtenu par les planches du coffrage utilisé pour le béton-nage des voiles. Le développement de celui-ci est l’occasion d’un exercice de géométrie où l’architecture se parle à elle-même. La conti-nuité des lignes horizontales du dessin accentue la dynamique tout en conservant l’équilibre du bâtiment. Cette réalisation «sur mesure» en béton n’est réalisable que moyen-nant la mise en commun d’un très grand savoir-faire. L’ingéniosité des ingénieurs et de l’entreprise de construction est mise à contri-bution pour obtenir un résultat optimum. In
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Fiche techniQue
année de construction:2010, projet en cours
lieu de construction:Trèves
Maître d’ouvrage:Particuliers
Superficie:130 m2
géographie
trèvesAllemagneRhénanie-Palatinat104 650 habitants
PrOjet 3: architecture
b&b ce projet consiste en la transformation en loft d’un grenier de maison existante en centre-ville.
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Vue transversale 1
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Vue extérieure
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Vue transversale 2
L’intervention en centre-ville est toujours délicate. La concentration du bâti existant et l’existence de règle-ments très stricts ne favorisent pas toujours l’élabora-tion d’une architecture résolument moderne. Dans ce projet, le temps nécessaire a été pris avec les autorités communales pour développer une architecture sobre, mais exigeante, et relativement «osée» compte tenu du contexte. La transformation vise plus précisément l’aménagement du grenier inutilisé de l’habitation exis-tante en loft. Pour ce faire, le toit est pourvu de deux lucarnes de forme cubique. Celles-ci transforment radi-calement le caractère du bâtiment, ainsi que les possibi-lités d’aménagement.
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Fiche techniQue
année de construction:2008-2009
lieu de construction:Grand-Duché de Luxembourg
Maître d’ouvrage:Particuliers
PrOjet 4: architecture
jack avec ce projet, le bureau a pu établir une continuité entre l’architecture, l’architecture d’intérieur et le mobilier. une attitude sobre dans l’expression permet de réaliser l’intégration des éléments entre eux.
La vision de base de ce projet est celle d’une maison de culture méditerranéenne avec des terrasses à chaque niveau. Celles-ci sont maintenues à l’extérieur, mais également transposées à l’intérieur afin d’enrichir le volume de vues croisées et d’ouvertures. L’espace inté-rieur joue ainsi avec lui-même et le propriétaire devient le témoin amusé des jeux de lumière naturelle et des sai-sons. en rupture par rapport à une esthétique sobre et minimale, le bureau aime également introduire des élé-ments ludiques. L’envie des clients de personnaliser la cage d’escalier a permis le développement d’une solu-tion originale. Ainsi, un arbre en contreplaqué finition chêne rustique a «poussé» dans cette cage d’escalier. Celui-ci sert partiellement de garde-corps.
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Vue extérieure de la maison
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Entrée de l’habitation
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Ce projet a été l’occasion de développer l’architecture d’intérieur et la création de mobilier.
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Salle de bain des parents
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Un arbre sert partiellement de garde-corps à l’escalier.
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Fiche techniQue
année de construction:2010, projet en cours
lieu de construction:Grand-Duché de Luxembourg
Maître d’ouvrage:Particuliers
PrOjet 5: architecture
lisa ce projet en préparation explore la richesse de la disposition des espaces autour d’un patio.
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Face avant
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Vue extérieure
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Face latérale droite
Dans certaines régions, les différents volumes d’une ferme traditionnelle s’organisent autour d’une cour, ou patio, celle-ci servant à la fois d’espace de distribution et de lieu où prendre la lumière pour les différents bâti-ments. Cette richesse spatiale est réinterprétée, concen-trée et adaptée au contexte de cette maison unifamiliale. D’un côté, l’articulation autour de la petite cour permet de multiplier les effets de lumière naturelle. De l’autre, le patio recrée un espace extérieur au cœur même de l’espace intérieur. Il accentue la profondeur visuelle et installe un jeu de distances et de regards au sein d’un même volume.
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Fiche techniQue
année de construction:2007
lieu de construction:Grand-Duché de Luxembourg
Maître d’ouvrage:Particuliers
PrOjet 6: architecture d’intérieur
eskadaL’esthétique d’esKada est sobre, voire brute.il est composé d’éléments en acier brut qui se répètent pour former l’escalier. chaque élément reprend deux marches.
1
L’acier brut confère une esthétique minimaliste et sobre.
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La répétition de modules fait naître l’escalier.
3
L’escalier donne une forte impression de flottement.
L’élégance de l’escalier naît de l’impression de léger flottement du dispositif. Cette impression est notam-ment obtenue par ces vides laissés entre les éléments. Le recours à l’acier permet d’affiner au maximum la sec-tion des éléments, ce qui contribue également large-ment à cette impression de légèreté.
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Fiche techniQue
Nom:Taboa
année de création:2007
Dimensions:45,5 cm x 30 cm
Épaisseur:4 cm
Poids:3 kg
Mode d’emploi:Rincer à l’eau claire avant la première utilisation.Laver la planche après chaque utilisation.Ne jamais mettre la planche au lave-vaisselle.Laisser sécher dans un endroit à température ambiante et protéger du soleil, ne pas faire sécher sur un radiateur.
entretien:Lorsque le bois est sec, frotter la surface de travail avec de l’huile d’olive (huile végétale).
identité chroMatiQue:
PrOjet 7: product design
taboacette planche à découper qui, par la suite,a été déclinée en d’autres objets, tire son nomde la phonétique portugaise qui signifie plaque.
1
La sobriété du terme TABOA ne reflète pas la complexité des tests et des recherches qui ont conduit à la mise au point de cette planche à découper. Sa production fait appel aux dernières technologies pour le travail du bois.
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TABOA est disponible en chêne, hêtre, noyer, wengé, bambou fumé, érable.
3 4
Son ergonomie, étudiée pour être utilisée tant par les droitiers que par les gauchers, permet de la saisir sans devoir l’incliner et de la transporter aisément. L’utilisateur peut également faire passer facile-ment les ingrédients découpés sur TABOA dans le récipient, glissé sous la plaque.
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TABOAMMM est l’évolution du concept TABOA. La planche à découper a évolué vers un objet de présentation et de dégustation. Le matériau est passé du bois à la pierre naturelle, les proportions se sont affinées. L’objet est dessiné pour accueillir le pain, l’huile d’olive et le sel pour l’apéritif ou pour le repas. Suivant l’envie, il servira également à présenter les combinaisons sushis/wasabi, tacos/sauce ainsi que différents fromages. La planche est utilisable sur ses deux faces. La première face présente trois cavités fraisées dans la pierre naturelle. Celles-ci recueillent l’huile ou d’autres liqui-des, tandis que le reste de la surface accueille le pain, le sel ou d’autres aliments. La deuxième face est plane. Sur chacune de ses faces, le long côté est fraisé en biais pour faciliter la prise en main de l’objet. Cette bande fraisée achève la composition de TABOAMM et lui confère son caractère singulier.
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TABOINHA est la version plus petite de TABOA et peut servirà la fois de planche à découperet de planche à déguster.
«LA sObRIété Du tERME nE REfLètE PAs LA COMPLExIté DEs tEsts Et DEs RECHERCHEs quI Ont COnDuIt à LA MIsE Au POInt DE CEttE PLAnCHE à DéCOuPER»
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Fiche techniQuecopo
année de construction:2010
lieu de construction:Grand-Duché de Luxembourg
Infos techniques:encore en phase d’études
Fiche techniQuetenoFoM
année de construction:2006
lieu de construction:Grand-Duché de Luxembourg
Maître d’œuvre:Particuliers
Fiche techniQueshanti
année de construction:2007
lieu de construction:Luxembourg
Maître d’ouvrage:Shanti - Salon de coiffure
Superficie:60 m2
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PrOjet 8: product design
copo cet objet dessiné pour la dégustation exprime les piliers esthétiques du bureau carvalhoarchitects.
PrOjet 9: product design
tenoFoM cet ensemble est un espace modulable qui peut devenir, selon le choix de l’utilisateur, une cuisine, un espace de travail ou un lieu de vie.
PrOjet 10: architecture d’intérieur
shantiPour ce salon de coiffure, le bureau a réalisé le réaménagement intérieur et la création du comptoir d’accueil.
L’objet est dessiné pour accueillir de l’huile d’olive ou d’autres sauces pour l’apéritif, pour le repas ou toute autre occasion. Autour de l’huile, du sel, un peu de pain ou d’autres accompagnements peuvent être disposés. Cet objet est à nouveau l’occasion d’exprimer les «canons» esthétiques du bureau, soit le choix d’un maté-riau noble, la pierre naturelle, le recours à des formes simples, mais légèrement «perverties», l’ergonomie du produit et l’utilisation utile, mais ludique de l’objet. CoPo est constitué d’une demi-sphère légèrement inclinée dont la base est tronquée, afin d’assurer sa sta-bilité.
teNoFoM, qui signifie «j’ai faim» en phonétique por-tugaise, révèle un ensemble dont le dessin est ludique, clair et simple. Conçues sur une trame de 60 centimè-tres, les proportions résultent d’une formule mathéma-tique conjointe à l’ergonomie humaine. un monolithe en avant-plan contraste avec l’élément mural. Selon la disposition de l’espace, teNoFoM se décline en trois modèles de base. Les matières sont sélectionnées en fonction du design souhaité. teNoFoM L s’ouvre en longueur, teNoFoM Q s’ouvre en largeur, teNoFoM r s’ouvre en rotation, idéal pour un droitier ou un gau-cher.
Le parti pris esthétique de ce salon de coiffure traduit une conception urbaine du programme. Dans les pro-grammes commerciaux, l’identité est exprimée plus for-tement sans être tapageuse. Le mobilier participe à cette construction de l’identité. Celui du salon est noir et réduit à l’essentiel. La combinaison de ces quelques élé-ments de mobilier avec le jeu des lumières directes et indirectes donne son cachet définitif au lieu.
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échanges culturels
regards À luxeMbourgidentités architecturales/identidades arquitectónicas a été mis en place par un groupe d’architectes luso-luxembourgeois mené par Jean-Paul carvalho de carvalhoarchitects et regroupe un programme pluridisciplinaire.
Dans le cadre du programme Identités mis en place par la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, un groupement d’architectes portugais a décidé de réaliser un ensemble d’événements pour présenter au public leurs réalisations et des réflexions sur cette caractéristi-que qu’est l’échange culturel entre le Portugal et le Luxembourg. Ce programme pluridisciplinaire met en exergue l’identité luso-luxembourgeoise descendante à Luxembourg par l’architecture à travers une exposition, des conférences, des reportages photographiques et des workshops.
une exposition
L’exposition, qui se tient à la Fondation de l’Architec-ture et de l’Ingénierie du 7 au 31 octobre, regroupe des architectes d’origine portugaise qui exercent leur métier au Luxembourg. elle présente, comme une toile de fond, des projets et réalisations d’architectes luso-luxembour-geois. Les architectes présentés sont Araujo Architecte, Besch da Costa, Carloscorreiaarchitecte sa, carvalhoar-chitects sàrl, Lurdes Nunes Architecte, Manuel rocas Architecte, NextStep Architecture, Nuno Marques Architectes, Valente Architecte.
www.archiduc.luportrAit104
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Une des maisons réalisées par carvalhoarchitects
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Projet de RM architectes - Manuel Rocas pour le pavillon luxembourgeois à l’exposition universelle de Shanghai (Chine)
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La maison Cos par Besch da Costa a été récompensée lors du Prix de l’Architecture en 2007.
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Simulation de projet réalisée par NextStep architecture et urbanisme
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Simulation rendue par Nuno Marques pour le concours restreint de l’aménagement de la place de la Mairie de Koerich
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carlsocorreiaarchitecte s.a. a réalisé la rénovation et l’extension de ce bâtiment administratif situé à la Cloche d’Or.
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Projet de RM architectes - Manuel Rocas pour les maisons des sciences de la vie et des matériaux à Belval
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plus d’inFos:Vernissage de l’exposition: jeudi 7 octobre à 19h00, suivi d’une introduction sociologique sur le thème de l’architecture.Le carnet de l’exposition est distribué aux visiteurs de l’exposition.
www.fondarch.luwww.rotondes.luwww.beschdacosta.com www.carvalhoarchitects.comwww.lunarch.lu http://nextstep-architecture.netwww.r-m.lu www.valente.lu
des WorkshopsDes workshop se sont déroulés entre le mois de juillet et le mois d’octobre 2010. Ils avaient pour thème: le pliage, le dessin d’architecture à main levée et le réaménagement de locaux de la Maison des Jeunes de Differdange.
des conFérencesDes conférences sont aussi organisées dans le cadre de ce programme. Les architectes participant à l’exposition dispo-seront chacun de 5 minutes et de 10 images pour présenter leurs projets. Par la suite, l’archi-tecte Miguel Cancio Martins, fondateur de l’agence MCM Design à Paris, présentera son travail. Suivront deux interven-tions de sociologues, l’une par Dr Rachel Reckinger (UNI Luxembourg) sur le concept pluriel d’identités, constructions individuelles et collectives, l’autre par la sociologue Aline Schiltz sur les «maisons des émigrés» au Portugal.mercredi 20 octobre, à 19h00, au Carrérotondes à luxembourg.
des coMMandesphotographiQuesDes commandes photographi-ques ont été passées à Paulo Lobo et Ricardo Vaz Palma de VIEWS qui ont eu comme mis-sion de dénicher des empreintes de l’identité portu-gaise dans le cadre luxembourgeois, dont certaines sont teintées d’humour.
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Jean-Paul Carvalho a animé le workshop sur le dessin d’architec-ture à main levée, comme ce dessin du Palais Grand-Ducal.
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Extension d’une maison à Senni-gerberg par Valente Architecte
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Résidence à quatre appartements à Luxembourg par Lurdes Nunes Architecte
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Araujo Architecte
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Maison Del par Besch da Costa
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Magazine d’architecture LuxembourgNuméro 1 - Automne/Hiver 2010-2011
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