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«Ce n’est pas un signe de bonne santé mental d’être bien adapté à une société malade.» Jiddu Krishnamurti Le rapport de l’Anses, l’Annp, la bio… Le 25 juillet dernier, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’envi- ronnement et du travail), a publié un rapport sur lequel ses experts ont travaillé pendant près de cinq ans. Censé paraître en juin, sa publication a été retardée, on a eu peur de l’étouffement du rapport, enfin disponible il est peu médiatisé, et n’a pas fait l’objet d’une conférence de presse ! Pourtant le rapport pointe du doigt les risques importants liés aux pesticides pour l’environne- ment, pour les travailleurs, et préconise une diminution des produits phyto. L’Anses s’est donnée pour mission de mesurer les conséquences de l’utilisation des pesticides sur les agriculteurs français. L’idée était notam- ment d’aborder le problème en termes de sécu- rité et de santé au travail. Ainsi, l’agence a éplu- ché les publications scientifiques relatives aux dangers des pesticides pour la santé, cherchant un éventuel lien entre le développement de cer- taines pathologies chez les travailleurs agricoles et l’utilisation de ces produits chimiques. Et ils semblent avoir trouvé. De nombreuses études épidémiologiques mettraient en évidence un lien entre les expositions aux pesticides et le développement de certaines maladies, notam- ment certains cancers. Dans la rédaction de son rapport, il semble que l’Anses se soit heurtée à la pénurie de données sur le sujet. En effet, l’agence déplore un “manque de données relatives aux expositions aux pesticides des personnes travaillant dans l’agriculture”. Il semblerait donc que la littératu- re scientifique ne se soit que très peu intéressée aux risques d’exposition encourus par les agri- culteurs français, en dépit de l’importance du secteur. Les plans nationaux, ainsi que l’experti- se collective de l’Inserm sur les effets sur la santé des pesticides, ne donneraient que peu d’infor- mations sur l’état de santé des travailleurs agri- coles français. Cette expertise, publiée en 2013, révélait déjà une possible corrélation entre utili- sation des pesticides et développement de cer- tains cancers, maladies dégénératives ou pro- blèmes dans le développement du fœtus. Le rapport dénonce également les poli- tiques en termes d’information et de pro- tection des travailleurs. L’action de prévention répondrait davantage d’un effort individuel de la part des agriculteurs, émanant des quelques recommandations de l’état, que d’une véri- table politique collective de santé. En d’autres termes, chacun fait ce qu’il veut, en dépit des externalités impactant la collectivité. En outre, l’agence considère que les moyens mis en place pour la constitution d’un conseil de pré- vention indépendant sont insuffisants, et que la lisibilité des réglementations applicables gagnerait à être améliorée. Réduire l’utilisation des pesticides : une solution privilégiée Face aux constats tirés de leurs recherches, et à la difficulté d’une harmonisation immédiate des façons de mesurer les risques et de les endiguer, l’ANSES recommande une diminution de l’utili- sation des pesticides en milieu agricole. Citant le code du travail, le rapport rappelle que “[son objectif] est d’éviter les risques, en particulier par la suppression des dangers exposant des tra- vailleurs.” et va plus loin : “Dans ce cadre, la diminution du recours aux pesticides constitue un objectif en soi, visant à la réduction de l’ex- position à ces substances des personnes tra- vaillant dans l’agriculture.” D’un point de vue théorique et pratique, l’ANSES recommande également une poursui- te des études réalisées sur les dangers des pes- ticides sur la santé, ainsi qu’une harmonisation des méthodes de mesures de ces risques au niveau européen. Concernant les équipements de protection, l’agence prescrit la poursuite des recherches associées à leur efficacité, et propo- se également de recourir à la formation des utilisateurs de pesticides sur leurs dangers et sécurité d’utilisation. La nécessité de perpétuer les recherches sur les problèmes de santé en lien avec l’utilisation de ces produits chimiques s’avère centrale selon recommandations de l’agence. Des recherches qui devront pouvoir être faites dans un cadre neutre de toute influence, et qui prendront certainement enco- re quelques années à donner des résultats assez pertinents. Mais l’urgence écologique nous offre-t-elle vrai- ment le luxe d’attendre ? Jlp Sources : Anses.fr / Inserm.fr / LeMonde.fr édito B Arb o io Infos jean-luc petit chemin Pimayon 04100 Manosque 09 77 58 11 00 [email protected] www.arbobio.com ISSN : 2261-9658 Septembre 2016 212 Fruits à Pépins Irrigation à poursuivre sur une base de 2.5 à 3 mm/ jour pour soutenir un grossissement harmonieux. Amélioration des colorations rouges Utiliser engrais foliaires ou tisanes contenant de la potasse et du phosphore en les positionnant en encadrement de la pleine lune. Arrêt de tout apport d’azote (y compris tisane d’ortie) 40 jours avant récolte. Engrais foliaires : privilégier les gammes MYR, VIVAGRO, AGRONUTRITION et AGRI-HOLDING. potasse tisane de fougère phosphore tisane de bardane. Carpocapse et tordeuses Continuer à protéger vos vergers selon piégeage, BSV et observations (Bt virus de la granulose). PHYTOPTE du poirier En cas d’attaques cette campagne, appliquez du soufre mouillable à 2% après récolte. Renouveler selon importance et lessivage. CHANCRES Sur variétés sensibles et parcelles chancreuses, intervenir dans les 48h après cueille Cuivrol (0.7 à 1l/ha). MISE EN RESERVE TOUTES ESPECES Très conseillés pour assurer un stockage des éléments minéraux dans le bois et aider au démarrage de printemps. Cela concerne traitements phytosanitaires par Juliette DEMARET

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Page 1: Arb Bo les abi 2016/ABI-212-sept2016.pdf · Infectionlenticellairepossiblemêmeenl’absen - ... tous les kiwis, l’Arguta doit plutôt être mené sur de bonnes terres, bien drainantes.

«Ce n’est pas un signe de bonne santé mental d’êtrebien adapté à une société malade.»Jiddu Krishnamurti

Le rapport de l’Anses,l’Annp, la bio…Le 25 juillet dernier, l’Anses (Agence nationalede sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’envi-ronnement et du travail), a publié un rapport surlequel ses experts ont travaillé pendant près decinq ans. Censé paraître en juin, sa publication aété retardée, on a eu peur de l’étouffement durapport, enfin disponible il est peu médiatisé, etn’a pas fait l’objet d’une conférence de presse !Pourtant le rapport pointe du doigt les risquesimportants liés aux pesticides pour l’environne-ment, pour les travailleurs, et préconise unediminution des produits phyto.L’Anses s’est donnée pour mission de mesurerles conséquences de l’utilisation des pesticidessur les agriculteurs français. L’idée était notam-ment d’aborder le problème en termes de sécu-rité et de santé au travail. Ainsi, l’agence a éplu-ché les publications scientifiques relatives auxdangers des pesticides pour la santé, cherchantun éventuel lien entre le développement de cer-taines pathologies chez les travailleurs agricoleset l’utilisation de ces produits chimiques. Et ilssemblent avoir trouvé. De nombreuses étudesépidémiologiques mettraient en évidence unlien entre les expositions aux pesticides et ledéveloppement de certaines maladies, notam-ment certains cancers.Dans la rédaction de son rapport, il semble quel’Anses se soit heurtée à la pénurie de donnéessur le sujet. En effet, l’agence déplore un“manque de données relatives aux expositionsaux pesticides des personnes travaillant dansl’agriculture”. Il semblerait donc que la littératu-re scientifique ne se soit que très peu intéresséeaux risques d’exposition encourus par les agri-culteurs français, en dépit de l’importance dusecteur. Les plans nationaux, ainsi que l’experti-se collective de l’Inserm sur les effets sur la santédes pesticides, ne donneraient que peu d’infor-mations sur l’état de santé des travailleurs agri-coles français. Cette expertise, publiée en 2013,révélait déjà une possible corrélation entre utili-sation des pesticides et développement de cer-tains cancers, maladies dégénératives ou pro-

blèmes dans le développement du fœtus.Le rapport dénonce également les poli-tiques en termes d’information et de pro-tection des travailleurs. L’action de préventionrépondrait davantage d’un effort individuel dela part des agriculteurs, émanant des quelquesrecommandations de l’état, que d’une véri-table politique collective de santé. En d’autrestermes, chacun fait ce qu’il veut, en dépit desexternalités impactant la collectivité. En outre,l’agence considère que les moyens mis enplace pour la constitution d’un conseil de pré-vention indépendant sont insuffisants, et quela lisibilité des réglementations applicablesgagnerait à être améliorée.

Réduire l’utilisation des pesticides :une solution privilégiéeFace aux constats tirés de leurs recherches, et àla difficulté d’une harmonisation immédiate desfaçons demesurer les risques et de les endiguer,l’ANSES recommande une diminution de l’utili-sation des pesticides en milieu agricole. Citant lecode du travail, le rapport rappelle que “[sonobjectif] est d’éviter les risques, en particulier parla suppression des dangers exposant des tra-vailleurs.” et va plus loin : “Dans ce cadre, ladiminution du recours aux pesticides constitueun objectif en soi, visant à la réduction de l’ex-position à ces substances des personnes tra-vaillant dans l’agriculture.”D’un point de vue théorique et pratique,l’ANSES recommande également une poursui-te des études réalisées sur les dangers des pes-ticides sur la santé, ainsi qu’une harmonisationdes méthodes de mesures de ces risques auniveau européen. Concernant les équipementsde protection, l’agence prescrit la poursuite desrecherches associées à leur efficacité, et propo-se également de recourir à la formation desutilisateurs de pesticides sur leurs dangers etsécurité d’utilisation. La nécessité de perpétuerles recherches sur les problèmes de santé enlien avec l’utilisation de ces produits chimiquess’avère centrale selon recommandations del’agence. Des recherches qui devront pouvoirêtre faites dans un cadre neutre de touteinfluence, et qui prendront certainement enco-re quelques années à donner des résultatsassez pertinents.Mais l’urgence écologique nous offre-t-elle vrai-ment le luxe d’attendre ?

JlpSources : Anses.fr / Inserm.fr / LeMonde.fr

édito

BArbo

io Infos

j e a n - l u c p e t i tc h e m i n P i m a y o n0 4 1 0 0 M a n o s q u e0 9 7 7 5 8 1 1 0 [email protected] w w . a r b o b i o . c o m

I S S N : 2 2 6 1 - 9 6 5 8

Septembre 2016 • 212

Fruits à PépinsIrrigationà poursuivre sur une base de 2.5 à 3 mm/ jourpour soutenir un grossissement harmonieux.

Amélioration des colorationsrougesUtiliser engrais foliaires ou tisanes contenant dela potasse et du phosphore en les positionnanten encadrement de la pleine lune.Arrêt de tout apport d’azote (y compris tisaned’ortie) 40 jours avant récolte.Engrais foliaires : privilégier les gammes MYR,VIVAGRO, AGRONUTRITION et AGRI-HOLDING.potasse → tisane de fougèrephosphore → tisane de bardane.

Carpocapse et tordeusesContinuer à protéger vos vergers selon piégeage,BSV et observations (Bt virus de la granulose).

PHYTOPTE du poirier

En cas d’attaques cette campagne, appliquez dusoufre mouillable à 2% après récolte.Renouveler selon importance et lessivage.

CHANCRESSur variétés sensibles et parcelles chancreuses,intervenir dans les 48h après cueille Cuivrol (0.7à 1l/ha).

MISE EN RESERVE TOUTES ESPECESTrès conseillés pour assurer un stockage deséléments minéraux dans le bois et aider audémarrage de printemps. Cela concerne

traitementsphytosanitaires

a

par Juliette DEMARET

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notamment l’azote et certains oligo élémentsnotamment le bore, le zinc et éventuellement lemagnésium si pas d’apport en saison.- Engrais foliaires du commerce- Ortie, consoude, fougère, thé de compost.A faire impérativement sur feuillage actif et enjours “feuilles”.

PUCERONS : application dekaolinite calcinéeToutes les espèces de pucerons hétéroéciquesmigrent à partir de septembre sur les arbres frui-tiers. Si en cours de saison leur populations ontété importantes il est préférable d’effectuer destraitements à l’argile pour limiter les pontes etdiminuer ainsi l'inoculum pour l'année suivante.

Positionnement des traitementsLa couverture doit être assurée pendant toute lapériode de chute des feuilles :1° application de SOKALCIARBO à 50 kg/ha puis2° intervention à 30 kg/ha, 10 à 15 j après. Arenouveler 2 à 3 selon la chute.

SURGREFFAGESi ce n'est déjà fait, retirez la 1/2 des tire-sèves,en commençant par ceux les plus prêts des gref-fons.

PRUNIERS • CERISIERS • PECHERSNe pas arrêter vos irrigations, prévoir apport ausol engrais organique pour les mises en réserved’environ 30 unités d’azote et de potasse sauf siapport d’automne fumier composté.Assurez un bon broyage de fruits abîmés laissésau sol (ce qui reste déconseillé).

CONTRE LA MONILIAPRUNIERS • PECHERSSur fruits, les dégâts ont lieu dans les 3 semainesprécédant la récolte après des pluies. Prévoird’intervenir alors soit :- kanne (5l/ha)- Cuivrol ou Sticurol 1 kg/ha + hydroxyde (100gr de Cu métal) +LITHOCEAN (5l/ha) *- Copfort (gluconate de Cu) à 1L/ha + LITHO-CEAN (5l/ha)** Lithothamme liquide également intéressantpour la conservation et les arômes.

POMMES / POIRESSPECIALCONSERVATIONLa particularité des maladies de conservationest de se déclarer pendant l’entreposage desfruits qui paraissaient sains à la récolte.

LES MALADIES DECONSERVATION

Tavelure de conservationInfection primaire au verger. Favorisée par desrécoltes en conditions pluvieuses. Repiquage quipeut se poursuivre en chambres froides soushygrométrie élevée. Les spores sont véhiculéspar les fruits et les ventilateurs, même à tempé-rature basse : 1.5°C. L’utilisation de l’ARMICARBsur les contaminations secondaires diminuentfortement les risques.

Gloporiuml’infection a lieu au verger, échelonnée dès mi-juillet mais maximale en fin d’été et à l’automne,durant le mois qui précède la récolte. Les varié-tés à récolte tardive sont donc les plus sensibles.Est favorisé par un climat pluvieux pendant lacueillette : lenticelles qui éclatent et qui sontinfectées.

Prophylaxie� Eviter les excès dematurité, déséquilibre nutri-tionnel, excès d’azote.

� Eliminer des chancres à la taille d’hiver� Les traitements cupriques hivernaux contri-buent à réduire le potentiel de l’inoculum auverger.

� Respecter les dates de récolte et les condi-tions de stockage préconisées pour chaquevariété. L’atmosphère contrôlée limite ledéveloppement.

PhytophtoraChampignon latent, vit dans le sol. Les contami-nations se réalisent au verger (éclaboussures) àpartir de la mi-sept lorsque la température au

niveau du sol descend au-dessous de 15°C.Infection lenticellaire possible même en l’absen-ce de blessure par les eaux de calibrage.Notez l’aspect très flou des limites entre partiessaines et partie malades.

Botrytis, moniliamaladies de blessure.Pour ces 3 maladies la transmission s’effectueaussi par contact direct entre les pommes.

IMPORTANCE DES CONDITIONS DERECOLTE� Récolter les fruits aux bons stades de maturi-té

� Idéalement récolter par temps sec� caisses, pallox, picking doivent être propres eten bon état

� éviter leur contact avec de la terre� mettre film papier ou plastique au fond descaisses ou pallox

� ne pas trop remplir les contenants� former les cueilleurs aux bons gestes pour nepas blesser les fruits

� ne pas mettre des fruits abîmés dans lescaisses ou pallox

� prévoir des contenants pour y jeter les fruitsabîmés

� ne pas laisser les fruits récoltés attendre au ver-ger.

TRAITEMENTS DE CONSERVATIONavant récolteAssainir les épidermes, protéger les lenticelles.Pour des conservations de 3-4 mois :� Lithothamme poudrage à 30 kg/ha à R-45 j,R-30 j et R-10 j + chlorure de magnésiummarin*.

�Ou 3 x lithothamme mouillable à 5 kg/ha + clde MgO marin de 100 à 200 gr/hl.

* Sté ALGALIMENT, M. Legrave 06 72 81 05 86.Egalement possible de faire des applications deCuivrol (3 x 1 kg/ha) ou décoction de prêle ouchlorure de calcium (désinfection des micro-blessures et renforcement des épidermes).L’idéal est de les placer en jours “fruit”.Pour des conservations plus longues (6 mois)ou des récoltes plus problématiques :� Si les conditions sont pluvieuses : intérêtd’utiliser l’ARMICARB

3 kg/ha d’ARMICARB + 1 kg de soufre PM (pouréviter les phytotoxicités) de préférence surfeuillage humide dans un volume d’eau mini-mum de 400 l/ha et en respectant un intervallede 8 jours minimum entre 2 applications Ajouterl’ARMICARB pré-dilué en fin de remplissage de

Retour des adultes sur les arbres fruitiers• Puceron cendré du pommier :

→ mi septembre• Puceron mauve du poirier :→ mi septembre

• Puceron noir du cerisier :→ à l'automne

• Puceron vert du pêcher :→ début septembre

• Puceron vert du prunier :→ à l'automne

• Puceron farineux du prunier :→ dès la fin août

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la cuve.Ne pas le mélanger avec du cuivre, des engraisfoliaires, des calciums, des adjuvants, des formu-lations EC, des produits acides, …. Bref mieuxvaut le faire seul !!

R - 30 j : Cuivrol (de 0.9 à 1.2 kg/ha). + décoc-tion de prêle pour en améliorer l’efficacité ;R - 20 j : Armicarb ;R - 10 j : Cuivrol ;R - 3 j : Armicarb.� Si les conditions avant récolte sont sèches :R - 30 j : lithothamme mouillable (SOLITHE OUAGROCEAN à 5 kg/ha) + cl de MgO marin (100à 200 gr/hl) ;R - 20 j : Cuivrol + décoction de prêle ;R -10 j : lithothamme mouillable (Solithe à 5kg/ha) + cl de MgO marin (100 à 200 gr/hl) ;R - 3 j : Cuivrol.Les Suisses et le Myco-Sin (argile sulfurée, extra-its de prêle élaborés) Appliqué préventivementà la dose de 8 kg/ha (0.5%) en 3 répétitions R-30 jours, R-20 jours et R-10 jours. L’efficacité pro-vient des ions aluminium libérés dans la bouilliequi inactivent les spores en germination. Est bienadapté aux conditions sèches et peut s’intercaleravec Armicarb en cas de pluies. (AndermattBiocontrol / Agriclean).Le Myco-Sin est employé en Allemagne contre lamaladie criblée et pour son effet partiel contre latavelure, l'Oïdium, les maladies de conservation,le feu bactérien, le dessèchement à pseudomo-nas (Andermatt Biocontrol AG). Pas d'homolo-gation en France.Les résultats tant au CTIFL qu’en Italie sont pro-metteurs notamment contre les gloesporioses. Ilne faut pas cumuler l’utilisation du Myco-sinavec des cuivres en intercaler.

Essai "glosporioses" Pommes –Essai pré-récolte CTIFL LanxadeProtocole : 4 modalités/ 4 blocs / VariétéTentation :- Témoin- Référence Topsin 1.5 l/ha- Armicarb (bicarbonate de potassium) en pré-ventif (avant conta) 5 kg/ha

- Armicarb en curatif (après conta) 5 kg/ha- Myco-Sin (argile sulfurée+ extraits de prêle) 8kg/haRésultats: %tage de fruits atteints de glospo-rioses après 6 mois de stockage :

Commentaires- Pas d'explication au niveau de dégâts inférieurssur le Témoin non traité / aux traitements bio.- Difficulté de positionnement de l'Armicarb encuratif. Le créneau est court : traiter 24 h aprèsle début de la pluie.- L'Armicarb a été utilisé seul. Le soufre n'a aucu-ne efficacité sur les glosporioses.- Le Myco-Sin présente un niveau d'efficacitéplus régulier que l'Armicarb.

STRATEGIE PROPHILACTIQUE enSTATION FRUITIERE Pomme – PoireEt cela concerne aussi les toutespetites unités !!Les champignons rencontrés en station fruitièresont principalement : Penicillium, Alternaria,Rhizopus, Clasdosporium. Ce sont des parasitesde blessures, dont la contamination se faitessentiellement dans les locaux de stockage etde conditionnement.

Quant on parle hygiène, il est essentiel d'appli-quer les mesures préventives pour limiter lesrisques. Il est nécessaire de garantir un niveaud'hygiène global.

LIMITER LE DEVELOPPEMENTDES BLESSURES ET MICROBLESSURES :� Une manipulation soignée à la récolte et auconditionnement (formation du personnel)

� Le respect des dates de cueillette : un excèsde maturité fragilise un fruit

� Une bonne alimentation calcique, qui renfor-ce l'épiderme des fruits

� La rapidité de la mise au froid et le respect desconditions de stockage, limitant les chocsthermiques et les stress qui provoquent lesmicroblessures

� Le réglage des calibreuses.

LIMITER LE POTENTIEL D'INFECTION DESLOCAUX :� Nettoyer les abords de la station, éliminer lesdéchets: pas de compostage de fruits dansl'environnement proche

� Nettoyer correctement toute la station: sallesde conditionnement, les accès, les couloirs(sources de recontamination des chambresfroides)

� Le renouvellement ou le recyclage des bainsde calibreuses: l'eau s'enrichit en inoculum aufur et à mesure du passage des palox.

� Nettoyage et contrôle des échangeurs desfrigo avant le début de la saison

� Nettoyer à fond la calibreuse avec un produitdétergent. Renouveler si besoin en périodede fonctionnement.

� Ne pas stocker de lots contaminés dans leschambres d'expédition

NB : les détergents ne sont pas soumis à homo-logation, mais doivent être inscrits comme pro-duits agréés pour le contact alimentaire. Ne pashésiter à demander l’avis de votre certificateur.

IMPORTANCE DE LA FIABILITE DUMATERIEL� Effectuer mise en route préalable des frigos� Si condensateur à eau, vérifier le circuit d’eau,détartrer.

� Effectuer les vidanges et compléments defluides nécessaires.

RESPECTER LES CONDITIONS DEMISE AU FROID� Mettre au froid la chambre avant l’entrée desfruits

� Remplir la chambre froide en une semainemaximum

� Mouiller les pallox en bois en début deconservation

� ménager des espaces libres entre pallox(5cm) et sous le plafond (minimum 80 cm).

� les pommes doivent être à une température< 5° dans les 24h à 48h maximum suivantleur récolte

� les poires sont récoltées avant maturité et doi-vent être stockées entre -1°C et 0°. Pour samaturation, après un long séjour au froid, ilest nécessaire de déclencher sa maturationpar un séjour à T° ambiante (critères selonvariétés).

� Respecter les normes de stockage pour chaquevariété /espèce.

� Respecter un hygrométrie suffisante (> 92%) :avoir un matériel de mesure

� vérifier régulièrement vos fruits stockés.

UTILISATION DE PALLOX FERMESModules à atmosphère contrôlée JANNY MT.Garantissent une meilleure conservation pourles fruits, légumes, fleurs et champignons.Matériel solide.Le capot muni de membranes permet de maîtri-ser les teneurs en gaz (CO2 32% et O2 3%) etl’hygrométrie 100%.� Allongement des périodes de stockage et de

Dans les programmes avec ARMICARB ne pasintercaler de calciums (quelque soit la forme),en effet l’ARMICARB va libérer du carbonatede calcium sur le fruit et la feuille. On réalisedonc déjà un apport de calcium.Il y a un risque de phytotoxicité lorsqu’il y aaccumulation de carbonate de calcium sur lafeuille, d’où la préconisation de ne pas réali-ser deux apports consécutifs rapprochésd’Armicarb.

Date Topsin Armicarb Armicarben préventif en curatifOu Myco-Sin

Traitement 1 6 sept X X

8 sept X

Traitement 2 16 sept X X X

Traitement 3 22 sept X X X

28 sept RECOLTE

Notation Notation24/03/11 14/04/11

Témoin 18 % 25 %

Topsin 4 % 6 %

Armicarb (préventif) 25 % 35 %

Armicarb (curatif) 24 % 34 %

Myco-Sin 13 % 17 %

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commercialisation� Permet de « mélanger » dans un même frigodes espèces ou variétés ayant des exigencesde conservation différentes.

� Peuvent être ouvert puis refermer� Montage facile.

Prix indicatif env. 470 TTC / moduleJanny MT : "La Condemine" - 71260 PéronneTel : 03 85 36 96 58 / 06 45 85 51 [email protected]

LES FRUITIERSEtaient conçus pour conserver des fruits sains,récoltés avant pleine maturité. La durée deconservation possible est très variable selon lesvariétés et ils ne peuvent concerner que lesespèces à pépins et des petits volumes.Devaient répondre à certaines normes : T° < 8°,une hygrométrie de 85% et une bonne aération(pour élimination de l’éthylène), fruits entreposésà plat sur clayette ou sur paille, peu de lumière.Adjonction possible d’un bac cimenté remplid’eau placé sous un ventilateur pour éviter le flé-trissement.

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Mensuel destiné aux amoureuxdes arbres et des fruits ...

Rédaction : jean-luc PETIT, Juliette DEMARET • Réalisation : Xavier Picot

FERTINNOBAGIsabella TOMASI a conçu une gamme de produits fer-tilisants sous le nom de Fertinnobag. Vitalpha pour leracinaire, Prestastim4x4 pour toutes les cultures,Enerstim Vita pour la vigne, et d'autres produits… jel'ai accompagné (de loin) dans la conception pour éla-borer sa gamme. Bravo à elle !Je connais cette personne, elle est venue en stage auChant des Arbres, elle a travaillé à l’ITAB…. Elle estscientifique (microbiologiste), ça fait 4 ans qu'ellebosse sur sa gamme.Elle passe à la commercialisation, je lui donne un coupde pouce en communiquant son travail. Vous pouvezprendre contact avec elle, lui demander sa gamme etelle pourra mieux répondre à vos questions...06 15 08 97 65 - [email protected]

Congrès d’arboriculturebiodynamiqueles 24 et 25 novembre 2016Au Goetheanum à Dornach, près de Bâle, SuisseRappel (voir ABI de juin) Cultiver des fruits en biody-namie�Fondements, expériences, pratique etrecherche. Les intervenants sont des praticiens confir-més, des chercheurs et des conseillers. Venez contri-buer à développer ensemble l’arboriculture biodyna-mique de l'avenir !Programme et informations : www.sektion- landwirt-schaft.org

Di@gno-PomDi@gno-Pom’application Di@gnoplant dédiée à lapomme, débarque sur la plateforme Ephytia de l'Inra.Elle est le fruit d'une collaboration entre le CTIFL, l'IFPCet l'Inra, dans le cadre du GIS Fruits.Cette application est un outil d’aide au diagnostic desmaladies, des ravageurs et des désordres physiolo-

giques de la pomme et du pommier. Elle permetd’identifier aisément les problèmes rencontrés aussibien au stade de la production des pommes à cou-teau et à cidre, que lors du stockage des fruits.Pour accéder à Di@gno-Pom :http://ephytia.inra.fr/fr/CP/30/Identifier-les-maladies-et-les-ravageursPour contribuer, il suffit d'envoyer un mail à :[email protected] Rubio - Arboriculture Fruitière

Kiwi ArgutaL’atout de la variété de kiwi Arguta est incontestable-ment sa rusticité : pas de nécessité d’interventionsphytosanitaires. La variété de kiwi Arguta, résistante àla bactériose, également connue sous le nom de kiwaïet baby kiwi Nergi, la production davantage dévelop-pée dans le Sud-Ouest semble désormais séduire cer-tains producteurs dans le secteur Sud-Est. Commetous les kiwis, l’Arguta doit plutôt être mené sur debonnes terres, bien drainantes. Les parcelles d’allu-vions sont idéales. Certains coteaux peuvent s’y prêterégalement. Quelques traitements au cuivre peuventéventuellement être effectués au moment de la tailleen hiver, pour les aspects sanitaires. La couvertureavec des filets paragrêles est en revanche quasi systé-matique. Outre la protection contre la grêle, cela per-met de remplir la fonction de brise-vent et de favoriserune bonne gestion du stress hydrique en été. À noterégalement : le besoin assez important en irrigation,environ 3000 m3 pour une campagne. Variété est trèsrustique en hiver et peut résister à des températuresde - 25 à - 30°C en repos végétatif, il faut toutefois êtreen mesure de gérer les gels de printemps, de mi-marspour les régions précoces à début avril pour les sec-teurs plus tardifs.Guide châtaigneUn nouveau guide sur le thème "Réussir la conduitede sa châtaigneraie en bio dans le Sud-Ouest" estdésormais disponible. En effet, malgré une image"naturelle", la production de châtaigne ne peut êtreconduite que dans des conditions de sol et d’exposi-

tion favorables. Ainsi tout projet de plantation de châ-taigniers doit être bien raisonné. Ce guide donne lesclés essentielles pour réussir sa production de châ-taigne. Ce guide de 24 pages a été rédigé par SéverineChastaing, conseillère en agriculture biologique à lachambre d’agriculture de Lot-et-Garonne, Didier Méry,conseiller arboriculture fruitière à la chambre d'agricul-ture de Dordogne, Guillaume Pages, responsable dupôle châtaigne au sein d'Invenio et Jacques Tournade,conseiller d’entreprise et référent en agriculture biolo-gique à la chambre d'agriculture de Dordogne. Leguide est téléchargeable gratuitement.

brèves

C A L E N D R I E RDES PROCHAINES FORMATIONS

STAG E S P RO 20 16

• Créer son verger bio et biodyn11 - 12 et 13 octobre 2016

• Fruits Rouges en bio et biodyn8 - 9 et 10 novembre 2016

• Taille des arbres fruitiers enbio et biodyn6 - 7 et 8 décembre 2016

STAG E S P RO 20 17

• Conduite du verger en ABet biodyn17 - 18 et 19 janvier 2017

• Arboriculture - Viticulture -Maraîchage en biodynamie7 - 8 et 9 février 2017

• Phytothérapie végétale7 - 8 et 9 mars 2017

• Olive bio et biodyn11 - 12 et 13 avril 2017

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Sophie-Joy Ondet

Après avoir évalué pendant 5 ans la sensibilité d’une petite poignée de variétés anciennes de pommiers, abricotiers, pêchers, cerisiers et oliviers, chez trois arboriculteurs de la région PACA, nous nous orientons depuis le début de l’année 2016 vers l’évaluation d’un bien plus grand nombre de variétés d’intérêt régional pour la région PACA. Le manque de diversité variétale rustique, c'est-à-dire peu sensible aux principaux bioagresseurs, reste un frein majeur en arboriculture biologique. Pour pallier à ce manque, deux possibilités s’offrent à nous : créer de nouvelles variétés à partir de géniteurs bien plus rustiques que ceux classiquement utilisés et regarder si parmi les variétés cultivées par le passé dans la région, il n’y aurait pas quelques variétés oubliées qui pourraient satisfaire certains profils d’arboriculteurs bios ou être choisies comme géniteurs dans la création variétale. Les résultats d’évaluation de rusticité variétale fruitière sont longs à obtenir car nécessitent au moins 5 années de comparaison de sensibilité pour un bioagresseur jusqu’à idéalement 10 années. De 2007 à 2015 un projet, dont on a déjà parlé dans ABI en février 2016, a démarré en PACA autour de 3 principaux arboriculteurs motivés et volontaires pour accueillir et planter des variétés anciennes ou simplement mal connues mais recommandées par Pierre Racamond pépiniériste spécialisé en variétés anciennes et Christian Sunt de l’association Fruits Oubliés. Après avoir choisi les variétés en fonction du sol, du lieu de destination, du circuit de vente et du goût des arboriculteurs, elles ont été greffées, plantées et cultivées en bio dans 3 vergers. Dès les premières récoltes, la sensibilité de ces arbres vis-à-vis des principaux bioagresseurs a été observée, comparée et compilée d’année en année. L’ensemble des résultats d’observation sont disponibles sur le site du grab, rubrique produire bio en arboriculture : www.grab.fr/patrimoine-fruitier-4061. L’avantage premier de ces essais, c’est une évaluation en conditions réelles et en culture bio. Les évaluations variétales fruitières sont généralement réalisées dans des vergers conduits en agriculture conventionnelle et donc en utilisant des produits phytosanitaires ayant des effets bien différents de ceux pouvant être utilisés en bio sur la limitation des dégâts vis-à-vis d’un ravageur ou d’une maladie. L’idéal pour ces évaluations serait de les mener sur des arbres ne recevant aucun traitement phytosanitaire bio ou conventionnel. De plus se ne sont qu’une poignée de variétés anciennes par espèce, qui peuvent être plantées directement chez les arboriculteurs. Il reste tellement d’autres variétés au potentiel de rusticité mal connu et qui peut être pourraient être intéressantes.

Alors pourquoi ne pas chercher parmi les variétés cultivées par le passé dans les bassins de production (variétés régionales ou d’intérêt régional) et conservées en conservatoire fruitier régional. Il pourrait y avoir parmi elles, certaines variétés de moindre sensibilité vis-à-vis des principaux bioagresseurs de la région, utilisables comme géniteurs ? Et pourquoi ne pas chercher, c’est moins probable mais nous aurions tord de ne pas vérifier, s’il n’y aurait pas parmi elles, certaines variétés rustiques et de qualité pomologique (couleur, calibre, forme, saveur …) satisfaisantes pour les arboriculteurs de circuit court, directement « utilisables » dans les vergers ?

En région Nord-Pas-de-Calais, le Centre Wallon de Recherche Agronomique et le Centre Régional de Ressources Génétiques Nord-Pas-de-Calais, se sont déjà fortement investis avec les arboriculteurs bios sur cette recherche de géniteurs dans le patrimoine fruitier régional et la création variétale de pommiers et poiriers, dans le projet Biodimestica et plus récemment avec la création de l’association NOVAFRUIT. En PACA nous commençons, notamment pour les arboriculteurs bios, avec le projet FRUINOV « Recherche participative de variétés fruitières adaptées au bassin Méditerranéen et répondant aux attentes d’une agriculture plurielle » , , financé par le ministère de l’Agriculture de l’Agroalimentaire et de la Forêt et par la Fondation de France. Il porte sur l’évaluation de la sensibilité aux principaux bioagresseurs de la région, de variétés fruitières d’intérêt régional, de 7 espèces fruitières : abricotier, amandier, cerisier, pêcher, pommier, poirier, prunier, cultivées sans aucun traitement ou presque (1 traitement cuivre sur

Certaines variétés fruitières conservées au conservatoire fruitier de

Manosque, pourraient-elles intéresser les arboriculteurs bios ?

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pêchers contre la cloque et une protection contre le carpocapse desconfusion sexuelle et de traitements au virus de la granulose)FRUINOV, ne sont qu’une partie (230 v7 espèces concernées) au conservatoire du patrimoine fruitier de la Thomassine du Parc du Lubéron, à Manosque. Cette évaluation de la sensibilité variétale aux principaux bioagresseurs rl’INRA d’Avignon et le Lycée agricole de Carpentras, n’est qu’une partie du projet et vient compléter des évaluations pomologiques faites par le Parc du Lubéron, et filière fruitière , encadrée par l’INRAparticipative, la concertation d’arboriculteurs bios de différents profils (circuit court, circuit long…), de metteurs en marché, de consommateurs, de pépiniéristes, de leurs résultats d’évaluation, pour «variétés au potentiel particulièrementcréations variétales et enfin des variétLes évaluations de sensibilité ont débuté donc cette année. Elles vont se poursuivre Les observations de sensibilité ont concerné les couples [espèce Abricotier Monilia

fleur

Coryneum oïdium

Amandier Eurytoma

amygdali

Coryneum Fusicocum

Cerisier Monilia

fleur

mouche et drosophile

coryneum

Pêcher cloque oïdium Puvert

Poirier carpocapse, tordeuses

tavelure rouille

Pommier carpocapse, tordeuses

tavelure puceron cendré

Prunier carpocapse, tordeuses

monilia fleur

pucerons

L’invitation à la sélection participative par un nombre important d’acteurs de la profession en arboriculture fruitière bio, se fera en 2018.

Toute personne d’ores et déjà intéressée, souhaitant être invitée, tenu informédémarche, peut nous envoyer ses coordonnées par mail précisant « intérêt pour la démarche

Et pour illustrer les premiers résultats de 2016le graphe ci-contre présente pour le pêcher, les sensibilités observées vis-à-vis de la cloque

pêchers contre la cloque et une protection contre le carpocapse des pommes et des poires confusion sexuelle et de traitements au virus de la granulose) . Les variétés d’intérêt régional

(230 variétés) de l’ensemble des variétés conservées au conservatoire du patrimoine fruitier de la Thomassine du Parc du Lubéron, à

Cette évaluation de la sensibilité variétale aux principaux bioagresseurs ret le Lycée agricole de Carpentras, n’est qu’une partie du projet et vient compléter des

évaluations pomologiques faites par le Parc du Lubéron, et une sélection participative des acteurs de la par l’INRA de Montpellier et le CETU ETICs. On entend par sélection

concertation d’arboriculteurs bios de différents profils (circuit court, circuit long…), de metteurs en marché, de consommateurs, de pépiniéristes, de chercheurs entre autres, autour de ces variétés et de leurs résultats d’évaluation, pour « élire » des variétés intéressantes pour être directement

particulièrement intéressant qu’il faudrait retenir comme géniteurs pour de futurecréations variétales et enfin des variétés à écarter car trop sensibles. Les évaluations de sensibilité ont débuté donc cette année. Elles vont se poursuivre à minima Les observations de sensibilité ont concerné les couples [espèce – bioagresseurs] suivants

oïdium pucerons Chancre

bactérien

usicocum

coryneum anthracnose puceron noir

Puceron vert

Puceron noir

Coryneum tordeuse orientale

monilia fruit

rouille hoplocampe cécidomyie Anthonome Puceron mauve

puceron cendré

oïdium anthracnose hoplocampe An

pucerons rouille Hoplocampe monilia fruit

tavelure

L’invitation à la sélection participative par un nombre important d’acteurs de la profession en arboriculture

Toute personne d’ores et déjà intéressée, souhaitant être invitée, tenu informée, juste après la lecture de cette démarche, peut nous envoyer ses coordonnées par mail dès maintenant à [email protected]

de Fruinov ».

Et pour illustrer les premiers résultats de 2016, contre présente pour le pêcher, les

la cloque :

Répartition des 61 variétés de pêchers selon le pourcentage de observés sur feuilles en 2016

pommes et des poires à partir de es variétés d’intérêt régional étudiées dans

de l’ensemble des variétés conservées (334 variétés pour les au conservatoire du patrimoine fruitier de la Thomassine du Parc du Lubéron, à

Cette évaluation de la sensibilité variétale aux principaux bioagresseurs réalisée par le GRAB, et le Lycée agricole de Carpentras, n’est qu’une partie du projet et vient compléter des

une sélection participative des acteurs de la . On entend par sélection

concertation d’arboriculteurs bios de différents profils (circuit court, circuit long…), de e autres, autour de ces variétés et

» des variétés intéressantes pour être directement cultivées, des intéressant qu’il faudrait retenir comme géniteurs pour de futures

à minima jusqu’en 2018. agresseurs] suivants :

monilia fruit

Puceron mauve

Cèphe

Anthonome

avelure

L’invitation à la sélection participative par un nombre important d’acteurs de la profession en arboriculture

, juste après la lecture de cette [email protected] en

des 61 variétés de pêchers selon le pourcentage de dégâts de cloque observés sur feuilles en 2016