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Antigone de Jean anouilh Mise en scène Irène Jargot La compagnie entre en scène ! Licence 2-1067602 et Licence 3-1067603 - SIRET: 5400717680019

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Antigone de Jean anouilh

Mise en scène Irène Jargot La compagnie entre en scène ! Licence 2-1067602 et Licence 3-1067603 - SIRET: 5400717680019

Note d’iNteNtioNs et de mise en scène

Pourquoi Antigone ? Vouloir mettre en scène Antigone c’est vouloir raconter une histoire.

L’histoire d’une jeune fille rebelle et idéaliste, éprise de liberté.

L’histoire d’une jeune fille, seule face au monde, qui trouve la force de dire

« non » à ce qu’elle trouve injuste.

L’histoire d’une révoltée, d’une indignée, d’une insoumise, qui agit au risque de

se mettre en danger.

Si Antigone ne veut pas laisser le corps de son frère, Polynice, pourrir au soleil

où il serait mangé par des charognards, ce n’est pas seulement parce qu’elle

l’aime. C’est parce qu’elle pense qu’il a sa dignité et qu’il est inadmissible de lui

refuser la paix à laquelle a le droit chaque mort. Et que la dignité appartient à

chaque être humain. Si une loi s’oppose à la dignité et au respect des morts,

alors il faut s’opposer à cette loi.

Pour Antigone la loi de la vie et des Dieux est au-dessus des lois fabriquées par

les hommes, qui sont parfois injustes et immorales.

Antigone est pour moi la figure du combat et de la liberté, du courage aussi de

ceux qui trouve la force de résister, de lutter. Ce petit bout de femme fait face, à

elle seule, au pouvoir établi représenté ici par le personnage de Créon. Elle n’a

pas peur de mourir, elle poursuit son chemin vers la mort. Tout le monde

accepte que Polynice soit offert en pâture car il a été reconnu comme traitre et

s’est dressé contre le pouvoir en place. Tout le monde accepte l’ignominie de lui

refuser une sépulture décente, sauf Antigone, qui n’accepte pas, elle, même si

cela doit lui coûter très cher. Elle a la force de résister contre ce qu’elle pense

être une injustice, même si la loi affirme le contraire.

Elle résiste et agit, contrairement à sa sœur Ismène, qui est d’accord avec

Antigone et qui voudrait agir, mais ne le fait pas, découragée par Antigone, qui,

elle agit avant de dire.

Antigone et Créon

Pourquoi Antigone d’Anouilh ?

Dans Antigone de Sophocle on rencontre déjà la force de ce personnage

d’Antigone, mais nous sommes dans la construction de la pure tragédie classique. Avec la pièce d’ Anouilh, on retrouve la même force du personnage d’Antigone mais il y a une modernité, une accessibilité et une certaine fraicheur dans l’écriture. Il y a aussi un jeu avec le public qui est pris à parti dès le début de la pièce, l’auteur par l’intermédiaire du prologue-qui devient ici un personnage- nous présente la situation : le spectateur devient alors témoin de ce qui se joue sur scène. Il n’y a pas vraiment de marque temporelle, et avec cette version, par le visage d’Antigone, on peut voir l’incarnation de toutes les résistances : résistance contre l’occupation ( la pièce a été représentée la première fois en février 1944!) Plus proche de nous on peut y voir la figure de la désobéissance civile. Cette Antigone a aussi quelque-chose de la révolte adolescente, elle est sans concession. Créon, plus humain et plus doux que dans la tragédie de Sophocle, essaye de la dissuader, lui donne une chance de s’en sortir mais Antigone est trop fière, elle n’accepte pas. Antigone c’est aussi la figure de l’adolescence, l’âge où l’on ne veut pas transiger, l’âge où l’on est porté par ses idéaux et où nous ne voulons faire aucune concession. Anouilh donne à Antigone un nouvel élan en modernisant le mythe : Antigone n’est pas raisonnable et peut même paraître têtue et orgueilleuse mais Antigone incarne aussi la révolte, la jeunesse, l’adolescence. Cette force vive qui a ses idéaux, les défendant sans concession, avec parfois un peu de maladresse, mais toujours avec passion. SynopSiS Créon a ordonné que le corps de Polynice pourrisse au soleil. Toute personne allant contre cet édit devra mourir. Antigone le sait mais elle désobéit : une nuit, à l’aube elle va recouvrir le corps de son frère avec un peu de terre...

La scénographie Au lointain, un grand cyclorama de couleur orangé, qui se découpera en trois portes :

La porte du pouvoir, celle qui domine la scène, au centre : ne sera empruntée que par Créon et ses gardes

La porte d’Antigone, celle qui mène au dehors, au monde extérieur et aussi à l’acte dissident, côté jardin...

La porte côté cour, qui représente le foyer, la sécurité, celle de tous les autres personnages.

Ce cyclorama permettra aussi par moment un jeu d’ombres chinoises, pour faire vivre des personnages qui ne sont que l’ombre d’eux- même comme la femme de Créon que le public ne verra jamais que sous forme d’ombre. Sur la scène, le côté cour servira d’emplacement au chœur, délimité par une rampe lumineuse arrondie.

Quand le chœur s’adressera à Créon, le public n’entendra que des voix venant du lointain : cela renforcera la solitude du personnage de Créon qui se retrouvera seul face au monde, seul face à son pouvoir, seul face à sa solitude. A la fin, il a perdu son fils, Hémon, puis sa femme Eurydice.

LE chœur

Comme dans la tragédie Grecque, il y a le chœur qui se placera toujours côté cour, en demi-cercle. Le Chœur ne sera pas incarné par un seul personnage mais pas plusieurs. En fait, ce sont les comédiens qui s’adressent directement et simplement au public. Les comédiens se passeront la parole les uns après les autres de façon originale, de façon inattendue. Les comédiens sont proches du public et rendront le chœur très accessible, une connivence s’instaurera entre eux. La position du chœur en cour permettra de rééquilibrer les forces de la scène entre cour et jardin.

Les costumes Les costumes permettront de souligner une idée (par exemple par la signification de la couleur) et en même temps seront très simples et intemporelles. Antigone aura une courte robe rouge et un blouson noir. Rouge couleur de la colère. Rouge couleur de la révolte du sang. Créon aura un costume noir, très classe. Hémon en blanc, pureté de la jeunesse et de l’amour. Un costume en lin blanc. Ismène aura une couleur Jaune soleil, couleur du jour, lumière d’Apollon. La nourrice aura une longue robe grise.

Antigone et sa nourrice Les gardes qui représentent l’ordre et l’obéissance seront habillés de noir comme Créon, en tenue faisant pensant à une garde rapprochée. Ils auront des casquettes et treillis noir pour leur donner une certaine modernité. Ils apporteront un peu de comique à la pièce.

Les éLéments : Il s’agira de jouer avec les quatre éléments, car les éléments sont pour moi des métaphores d’Antigone : le vent qui se déchaine, le feu qui se consume et meurt à force de brûler, la terre dont elle se sert pour ensevelir son frère et qui nous rappelle qu’on finira en terre, l’eau qui peut être profonde, couler ou au contraire s’agiter, l’eau symbole de la vie et de la féminité aussi. Il y aura un tas de terre qui sera amené par les gardes. (représentant la terre qu’Antigone avait jeté sur le corps de Polynice) Puis la terre recouvrira progressivement le palais de Créon, quand Antigone se mettra en colère, elle renversera des cubes remplis de terre qui se déverseront sur la scène.

Il y aura une grande bassine d’eau, où régulièrement Antigone, Ismène ou encore Créon viendront se désaltérer ou se laver les mains ou se tremper... L’eau est l’élément de la pureté. Antigone aime s’approcher de l’eau, la sentir.

L’eau pourrait effacer, nettoyer mais l’eau deviendra trouble , quand Créon plongera la tête d’Antigone violement dans l’eau à plusieurs reprises pour essayer de lui rendre ses esprits. L’eau éclaboussera sur scène. L’élément du feu sera représenté, lorsqu’Antigone sort de scène pour la dernière fois : on ne la reverra plus vivante. Ainsi le garde allumera avec un briquet la petite feuille de papier sur le carnet, ce petit mot qu’il vient d’écrire à la demande d’Antigone, comme si ses dernières paroles disparaissaient en fumée. Le feu qui représente la fureur des Dieux, le feu qui se consume sans arrêt pour mieux mourir, le feu métaphore d’Antigone, le feu métaphore de la révolte, le feu de l’espoir d’Antigone qui s’éteint ... Le feu est aussi pour moi l’élément de la démesure, l’ « hybris, » celui qui est condamné dans la tragédie grecque. Une odeur de papier d’Arménie accompagnera aussi cette scène onirique. Le vent s’invitera sur scène, au même moment. Une musique néo- classique (composition originale Eléonore Diane Dupret) accompagnera la disparition d’Antigone, avec une lumière très pâle, bleuté. Ce tableau où la musique, l’air, le feu et l’odeur du papier d’Arménie sera propice au retour d’Antigone ou plutôt à son âme, qui viendra dire adieu à ceux qu’elle aime, même si ceux-ci ne la voit pas, pour finir dans les bras du fantôme de son amant, mort d’amour pour elle...

Antigone et Hémon

La Compagnie entre en scène Créée en 2007, elle proposait d’abord des cours de théâtre pour adultes pour faire découvrir le théâtre au plus grand nombre par la pratique et aussi pour former de nouveaux spectateurs.

Parallèlement, il avait aussi un désir de créer et produire du spectacle vivant, et c’est en 2010 que la Compagnie « Entre en scène » donna sa première création Le Tambourin de Soie de Mishima, à la Cartoucherie de Vincennes et au festival A contre Sens à la Sorbonne nouvelle. En 2012, la Compagnie décide de poser ses bagages dans la région du Grésivaudan, près des Montagnes. Proposant toujours des cours de théâtre, l’accent est mis sur la création et la production de spectacle vivant. La Compagnie entre en scène aime monter des classiques, respectant l'écriture, le texte, dans une esthétique dénudée, pour laisser place aux mots et au jeu des comédiens, au langage du corps. Le décor, les objets sont là pour signifier, donner sens. Nous recherchons l'esthétique, l'onirisme. Il s'agit de transposer, représenter et de dire des choses à partir de la scène. Le choix de Huis clos n’est pas anodin. En effet, pour La Compagnie entre en scène , le théâtre est un acte citoyen, parce qu’il provoque un rassemblement, c’est le lieu d’où l’on voit, mais aussi le lieu pouvant servir de miroir à notre société. L'art nous permet de nous interroger, de nous poser des questions en maniant réflexions et esthétismes, poésie des corps et des mots, parler de nous et du monde pour pouvoir "changer la vie", même un peu... Huis clos est la deuxième création qu’elle produit en co-production avec l’espace Paul Jargot et avec le soutien de la Communauté de Communes du Grésivaudan, du Conseil Générale de l’Isère et de la région Rhône-Alpes, et du Coléo (résidence création lumière en Aout 2013) La mise en scène est réalisée par Irène Jargot, metteur en scène et professeur de théâtre pour la compagnie. Après une formation en tant que comédienne (conservatoire, expression clown, commedia dell’arte...) et un master 2 à la Sorbonne nouvelle, elle rassemble ici des comédiens venus d’horizon différents mais tous déterminés, interpellés par ce texte, porteur des idées de Sartre, de l’existentialisme. Antigone d’Anouilh sera la prochaine création de la Compagnie, elle sera accueillie en résidence en septembre au Coléo puis en Octobre 2014, à l’Espace Paul Jargot et la Première aura lieu à l’Agora, en Mars 2015.

Les comédiens : Kévin Gérard Arnaud Blanchard Rien ne le destinait à devenir comédien et pourtant, c'est dès son plus jeune âge qu'il se tourne vers le fantasque. Il suit des études secondaires au Lycée Stendhal à Grenoble d'où il sort diplômé en 2012 d'un Baccalauréat Littéraire option de spécialité Théâtre et commence le conservatoire où en 2013 il est pris pour suivre le cycle professionnel théâtre au Conservatoire de Grenoble. Après une période où le burlesque et la comédie étaient ses principales envies théâtrales, il se dirige plus tard vers la tragédie et la violence. Des auteurs comme Sarah Kane ou Lars Norén le marquent tout particulièrement. Les personnages dérangés, violents, noirs deviennent alors ses envies de jeu. Touché par le point de vue de Stanislavski; c'est dans la réalité, l'inconscient et une rage intérieure qu'il puise son inspiration de jeu. Cinéphile, il se nourrit de beaucoup de films marginaux comme ceux de Gaspar Noé, de Michael Haneke ou de Délépine et Kervern, et se passionne pour Isabelle Huppert. C'est en 2013 qu'il joue le rôle de Garcin dans La compagnie entre en scène la pièce culte Huis Clos de Jean-Paul Sartre.

Cécile Lafôret Petite déjà elle racontait des histoires entendues à droite, à gauche, mais dont elle ne comprenait pas toujours le sens …. heureusement ! Mais les gens riaient. D'elle? De son histoire ? Des deux ? Ensuite, tout était aventure et la visite de la tante devenait un récit épique. Grande timide en public, elle rencontre le théâtre en classe de 4ème en 1981. C'est une révélation. Sur scène elle peut être tout. Une autre personne, un Quasimodo ou un ange, une folle ou une perfide. Elle paye alors, avec ses propres économies, ses premiers cours de théâtre avec Hélène Vallier et Marina Vladi et rencontre Henri Serre, Pierre Santini. « Toute ma fortune contre un trésor, la joie d'avoir trouvé ma voie ». Petit à petit le théâtre lui a permis de révéler ce qui était en elle. En 2004, elle croise le chemin du conte et depuis elle n'a plus quitté les planches. On dit d'elle qu'elle a de l'énergie, de la présence, une voix posée, beaucoup de plaisir et que cela se ressent. La scène ? Du plaisir, du partage et du

plaisir. Le travail c'est avant. Le conte lui permet l'autonomie, de parler en son nom, avec ses mots sur des sujets qui lui tiennent à cœur. Sensibilisée à l'intolérance au sein même de sa famille, elle défend le droit à la différence, à s'exprimer et prône la richesse de l'échange entre cultures. Le théâtre lui offre le travail de troupe, d'apprendre avec les autres, le metteur en scène. De « Travailler » un personnage, le comprendre, lui donner une vie propre et de servir un auteur, un texte, une idée. Ses pièces préférées sont depuis toujours Antigone et Huis Clos.

Maryanna FRANCESCHINI En 2004, sa licence d'études théâtrales en poche elle rejoint l'école professionnelle de la "Scène sur Saône" à Lyon. Après deux ans de formation, elle enchaine les créations, "Yukali", adaptation de la Tragédie pour lycéens, en 2007, "Do Not Panic", création burlesque et "Deuil", adaptation du "journal d'un fou" de Gogol, en 2008. Elle travaille en collaboration avec le Pata'Dôme Théâtre (69) avec qui elle joue "Le menteur" en 2008, "Tartuffe", en 2009 et "Candide", pour lequel elle travail de jeu du masque, en 2010. En 2009, elle crée sa propre compagnie avec trois autres comédiennes, Les Crevettes in The Pick-Up. Ensemble, elles cherchent à sortir le théâtre des lieux conventionnels et s'installent à la campagne. Elle crée alors "Pedenón, un circo familial à deux...", spectacle clownesque pour lequel elle apprend les bases acrobatiques et "L'histoire de l'enfant sans nom", spectacle très jeune public, dont elle est l'auteur et la comédienne.

Stéphanie Migliorini

Passionnée par le théâtre, en 1995 Stéphanie Migliorini suit les cours du Théâtre de Recherche Universitaire de Chambéry créés par Eric-Emmanuel Schmitt. Riche de cette aventure et des rencontres qui en découlent, elle commence à travailler avec des compagnies professionnelles locales : La mandragore (Catherine Andrault), Priviet Théâtre (Cédric Marchal) et Daniel Gros. En 1999, après sa licence de psycho et un an passé à l'IUFM de Chambéry, sa rencontre avec la troupe du Chapiteau Théâtre Cie décide de son avenir professionnel. Elle sera comédienne ! Elle enchaîne alors les rôles, elle s'investit dans la transmission pédagogique (créée des cours de théâtre au sein de la compagnie, développe des projets pédagogiques avec les établissements scolaires)

et se lance dans la mise en scène. en 2006, forte de ses expériences et de la relation de confiance établie avec l'équipe, elle se voit confier la direction artistique du Chapiteau Théâtre Cie. Dans le même temps, elle continue de se former. En 2002, Elle découvre la commedia dell’arte et le jeu masqué auprès de Yves Doncque (Théâtre du réel, Grenoble), puis d'Anthony Magnier (Viva la Commedia, Paris). En 2007, Lucia Pozzi (ancienne assistante de Giorgio Strehler du Piccolo Théâtre de Milan) lui confie le rôle de sa vie : Arlequin dans « Arlecchina servante de deux maîtres » d'après Carlo Goldoni. De 2009 à 2011, elle intègre l'École internationale de théâtre Jacques Lecocq (mime, mouvement, théâtre). Aujourd'hui, son travail au Chapiteau Théâtre Cie trouve un écho direct avec sa formation reçue à Paris où l'enseignement n'est pas centré sur le texte mais sur le corps, la maîtrise du geste et du mouvement.

Régis Rey

En 2003, Régis Rey suit une formation au sein des ateliers du Chapiteau Théâtre Compagnie sous la direction de Stéphanie Migliorini. Très vite, il se démarque des autres élèves et participe aux différentes créations professionnelles de la compagnie (« Le Barbier de Séville », « Cyrano », « La cantatrice chauve »... Il se forme en jouant sous la direction de différents metteurs en scène (S. Migliorini, D. Gros, G. Guillaud, J-M. Druet, Sébastien Benes, Lucia Pozzi, Philippe Baudet...) et aborde ainsi des registres variés (du classique à l'absurde). Il aborde aujourd'hui également la mise en scène et poursuit une formation artistique pluridisciplinaire.

Benjamin Tournier Jeune Comédien de 22 ans, il a déjà collaboré à plusieurs spectacles. Il participe à un coproduction franco-algérienne joué à Tizi-Ouzou, Alger et Marseille au théâtre Toursky en 2012 puis 2014, à partir d'un texte de Kateb Yacine ''Cadavre encerclé''. En 2013, il joue dans ''Ivanov'' d'Anton Tcheckov en Lituanie à l'académie théâtrale de Vilnius à l'occasion d'une nouvelle coproduction internationale du Créarc. En 2014, il valide en un an la formation initiale du CRR de Chambéry, participe parallèlement aux créations de la Cie Tout En Vrac, rejoint la Cie In Mobile de Benoît Kopniaeff et dernièrement La Cie entre en scène.

La metteure en scène : Irène JARGOT Après un Bac littéraire artistique, elle sait qu’elle a trouvé sa voie: ce sera le théâtre, cet art vivant magnifique, éphémère, insaisissable. Elle s’intéresse d'abord aux techniques d'Augusto Baol sur le théâtre de l'opprimé avec Louis Fratti. A Toulouse pour sa licence Arts du Spectacle, elle rencontre Arnaud Rykner et a l'opportunité de faire de la pratique avec Mladen Materic (théâtre TATTOO), travaille sur la marionnette (spectacle sur Ubu Roi d'Alfred Jarry) La même année, elle suit un stage avec le comédien Louis Martinez et la dramaturge Nadège Prugnard qui l'initie à l'écriture dramatique, rencontre Michel Azama, dramaturge et Jean-Pierre Léonardi, critique, à Villeneuve les Avignons (Festival 2003). A Paris, elle continue à prendre des cours d'art dramatique avec Anne-Laure Connesson puis fonde la Troupuscule où elle joue notamment dans Fragments de Femme puis Les Folies Labiche. Elle étoffe sa pratique en suivant différents stages (Christophe Rauck, David Bobée, Valérie Castel Jordy ), joue à Saint-Denis Paroles d'ici d’Olivier Besson. Au conservatoire de Créteil, elle intègre l’Atelier de création dirigé par Pascal ANTONINI et jouera notamment Parabole de Playa. Parallèlement, elle se passionne pour la danse contemporaine et découvre l'expression clown. Depuis 2007, elle propose des cours de théâtre à des adultes à l'association «Entre en scène!» dont elle assure les mises en scène (Le Mariage de Gogol…) pensant que le théâtre est un trésor à partager. En 2009, elle obtient un Master II portant sur la pédagogie théâtrale (dirigé par le professeur Joseph Danan et le metteur en scène Jean-Yves Lazennec) et en 2010, un Certificat d’Etude Corporelle (danse contemporaine, expression clown, escrime artistique, yoga…) Si elle s'interroge sur son art, c'est qu'elle pense qu'il faut le servir avec un bagage solide, qu'elle ne finira pas de remplir (stage commedia dell'arte avec Lluis Graells, Entrainement physique et vocal pour acteurs avec Leela Alaniz...) En 2010, elle met en scène Le tambourin de soie de Mishima qui sera notamment joué à la Cartoucherie de Vincennes. Revenue en Rhône-Alpes pour y créer sa compagnie, c'est autour de Huis clos puis Antigone qu'elle rassemble de nouveaux comédiens.

Contact : 06.07.04.33.97 ou [email protected]

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