Annuel du paysage 2006

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ASSOCIATION DES ARCHITECTES PAYSAGISTES DU QUÉBEC « L'architecte paysagiste, Leader en Paysage » ISSN 1718-1194 RÉPERTOIRE ANNUEL 2006 Firme : WAA – Williams, Asselin, Ackaoui et associés inc. Projet : Avenue Honoré-Mercier, Ville de Québec. Photographe : Vincent Asselin

Transcript of Annuel du paysage 2006

ASSOCIATION DES ARCHITECTES PAYSAGISTES DU QUÉBEC

« L'architecte paysagiste, Leader en Paysage »

ISSN

171

8-11

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RÉPERTOIRE ANNUEL 2006

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Mot du président 4-5Conseil d’administration 6Comité d’admission, effectifs et nouveaux membres 7La profession et son éthique 8-9La formation continue… c’est rester jeune 10L’AAPQ au sein de la FIHOQ 11Les congrès de l’AAPQ 12Les lauréats 2005 13-17AAPQ - « Les amis du paysage » 17

SECTION « ARTICLE ET REPORTAGE » À l’ombre des cheminées (Trois-Rivières), 18-19

par Denis RicardLa promenade de la mer à Rimouski, 20-21

par Jean-François RollandInternational Flora Montréal, 22

par Raquel PenalosaUn village prend le virage santé-tourisme (Ferme-Neuve), 23

par Julie Dionne et Antoine CrépeauPréservation des arbres existants dans le cadre de projets d’aménagement, 24

par Bruno PaquetLes matériaux paysagers Savaria, 25

par Pierre-Yves SavariaUn projet ambitieux Ville Mont-Royal la centenaire, 26-28

par Wendy Graham et Langevin CôtéDévelopper la sagesse du paysage, 29

par Chantal Prud’hommeEnfouissement des fils électriques ? Aménagez les quartiers de demain, aujourd’hui ! 30-31

par Hydro-QuébecLa « petite maison blanche » ou les suites du déluge de 1996, au Saguenay, 32-35

par François HainsPlani-Cité, 36

par Serge PoitrasSherbrooke, la cité des rivières, 37-39

par Daniel BreaultIn-Situ Simulation, 40

par David ThomassinLe programme du Parc-de-la-rivière-des-Mille-Îles, 41-42

par Pierre M. ValiquetteProjet Paysage, 43

par Christian Ducharme et Catherine RiouxL’architecture de paysage vous inspire-t-elle et la politique municipale, 44-46 qu’en dites-vous?

par Marie-Claude Robert et Hélène ThibodeauTecho-Bloc, 47

par Robert CadieuxLa plantation d’arbres sur rue en milieu urbain, 48-49

par Julie Dionne et Antoine CrépeauLes architectes paysagistes pour une qualité de vi(ll)e 50

SECTION « RÉPERTOIRE DES MEMBRES » 2006

Carte/Légende des régions 51Répertoire des membres 52-64

Index des bureaux reconnus 65Publicités payées des bureaux et organismes publics 66-68Répertoire des bureaux et organisme publics 69-71

Index des associations, organismes, partenaires, 72Répertoire des associations, organismes, partenaires et programmes accrédités, 73-74

Index du Répertoire des fournisseurs 75

Répertoire des fournisseurs 76-90Index du Guide des fournisseurs 91

Index photographique 92

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Table des Mat ières

Fédération Interdisciplinairede l’Horticulture Ornementale du Québec

L'AAPQ est fière de vous présenter l'édition2006 du Répertoire annuel. À cet égard,l'AAPQ remercie l'ensemble de ses partenaireset collaborateurs pour leur contribution à ceprojet. L'AAPQ adresse des remerciementstout particuliers à sa partenaire, la FIHOQ,pour son précieux soutien.

L’architecte paysagiste :leader dans le domainedu paysage

Depuis la naissance de notre associationen 1965, l’architecture de paysage a grandementévolué grâce au savoir-faire de ses membres.Cette expertise, développée par les architectespaysagistes, s’est peaufinée au travers de plus de40 ans de projets pour atteindre aujourd’hui unniveau de professionnalisme qui fait de chacunde nous un leader. En effet, de tous les profes-sionnels qui collaborent à des projets de paysa-ge, qu’ils soient géographes, urbanistes, bota-nistes, ingénieurs forestiers, hydrologues, écolo-gistes ou autres, seul l’architecte paysagiste peutse prévaloir d’une vision d’ensemble du projet depaysage et des compétences multiples requisespour coordonner et donner cohérence à l’experti-se des autres professionnels de l’aménagement.

Être « le leader en paysage » génère sonlot de responsabilités. En effet, nous devonsrelever le défi grandissant du développement destechnologies et des connaissances qui s’accélèreet l’arrivée de multiples disciplines connexes quiexercent de grandes pressions sur notre profes-sion. Pour conserver ce rôle de leader, nousdevons rester à la fine pointe du savoir tout encontinuant de faire des projets de qualité, d’ef-fectuer des interventions sensibles dans le pay-

sage et de véhiculer des valeurs liées au dévelop-pement durable.

Enfin, ce leadership doit constituer notreatout majeur auprès des donneurs d’ouvrage, caril permet de bien définir les compétences mul-tiples et l’unicité de notre profession d’architec-te paysagiste qui, en plus de fournir un cadre devie de qualité, ce qui constitue une importantecontribution économique et sociale, assure lapérennité de nos paysages.

Une profession qui se transforme

La pratique de plus en plus diversifiée desarchitectes paysagistes implique une spécialisa-tion grandissante et le développement de nou-velles habiletés conceptuelles et techniques.Plusieurs de nos membres mettent à profit leursavoir-faire au service de la grande entrepriseindustrielle, de la coordination de projets auniveau municipal et gouvernemental, du marchédomiciliaire, du secteur de la production de pro-duits d’aménagement et d’événements de promo-tion du paysage et des jardins.

Si la profession se transforme, la polyva-lence de notre formation offre suffisamment desouplesse pour suivre des orientations diversesdans lesquelles, grâce à l’approfondissement età la variété des connaissances, notre vision

d’architecte paysagiste s’affine et devient d’au-tant plus pertinente pour l’ensemble de lasociété québécoise.

Des appuis inestimablesDepuis de nombreuses années, une pro-

portion grandissante de nos membres, de nom-breux fournisseurs de produits, des entreprises etdes bureaux nous soutiennent et contribuent à laréussite des programmes mis de l’avant.

La participation et le généreux travail del’ensemble de ses bénévoles auront permis àl’AAPQ de réaliser ses activités les plus connues :le congrès annuel, la soirée automnale, lesrencontres de sensibilisation et de recrute-ment, le répertoire et le tournoi de golfannuel. La réussite de ces événements acontribué au financement du site Internet, àla réalisation d’un bulletin électronique, à l’at-tribution de bourses à des étudiants et à lamise sur pied d’un programme de formationcontinue destiné aux membres.

L’ensemble de ces activités engendre des échanges fructueux entre architectes pay-sagistes, une meilleure communication etcontribue au renforcement d’un sentiment d’appartenance grandissant.

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Mot du prés ident

Mot du président

En préparation pour 2006Pour tous, 2006 sera une année fertile.

En effet, les membres du conseil d’administra-tion, assistés des divers comités, mènentplusieurs dossiers, entre autres :

LES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES ET LEPLAN DE COMMUNICATION

● L’actualisation du plan stratégique permettra de réajuster nos objectifs (positionnement, marchés émergents,valeur ajoutée de l’architecture de paysageet amélioration des connaissances) et demettre en place les actions pour répondreaux défis de la profession.

LES CONGRÈS

● Le congrès annuel 2006 de l’AAPQ, àMontréal

● Le congrès annuel de l’AAPC, en 2007, àCuba en partenariat avec l’AAPC/CSLA etl’OALA et l’AAPQ.

● Le congrès 2008 de l’AAPC/CSLA, à Québec

LES PARTENARIATS/CRÉATION DE LACONFÉRENCE INTERDISCIPLINAIRE DU DESIGN DU QUÉBEC (CIDQ)

L’AAP implante un nouvel organisme« dans le paysage québécois ». Pour la premiè-re fois, les professionnels du design se regrou-pent avec pour principal objectif celui decréer des synergies entre les professions et les

professionnels, afin de favoriser un plus grandrespect des spécialités de chacun et d’encoura-ger la multidisciplinarité. Notre participation àcette organisation permettra à notre professiond’augmenter sa visibilité tout en tissant des lienssolides avec les autres partenaires que sont

● L’Association des designers industriels duQuébec (ADIQ)

● L’Association professionnelle des designersd’intérieur du Québec (APDIQ)

● L’Institut de Design Montréal (IDM)

● L’Ordre des architectes du Québec (OAQ)

● L’Ordre des urbanistes du Québec (OUQ)

● La Société des designers graphiques duQuébec (SDGQ)

La collaboration avec la FIHOQ se pour-suit tout comme celle avec l’APPQ, l’IDM et laFaculté de l’aménagement de l’Université deMontréal, tous des partenaires stratégiquespour le rayonnement de notre profession.

LE RÉPERTOIRENous vous présentons la deuxième édition

du Répertoire dans son nouveau format. Outre safonction première, le Répertoire s’enrichit d’uncahier d’articles de fond sur l’architecture de pay-sage et devient un outil de communication et depromotion inégalé dans l’histoire de l’AAPQ.Conçu à l’intention des donneurs d’ouvrage, cettepublication rejoint 5000 lecteurs du domaine del’aménagement. Outil de référence utile aux four-nisseurs de produits et aux bureaux, il oriente éga-lement la réflexion dans le domaine du paysage.

LE RECRUTEMENTL’AAPQ a une croissance régulière de 15

membres par année et un taux de rétentionexcellent. Néanmoins, pour faire connaîtrenotre profession, il faut se faire des alliés.C’est dans cet esprit que fut créé le statutd’Ami du paysage. Il offre à tous ceux que ledomaine intéresse la possibilité de participeraux événements, formations et activités del’AAPQ. Cette invitation accompagne l’envoidu Répertoire et donne déjà des résultatsintéressants.

Nous avons un apport significatif demembres qui viennent de l’étranger. Ces nou-veaux venus enrichissent et diversifient notreexpertise, de même qu’ils apprécient la qualitéd’organisation de l’AAPQ. Ils découvrent éga-lement que l’architecture de paysage est unmarché en expansion et que cette expertise estde mieux en mieux reconnue.

L’AAPQ explore le développement denouveaux programmes professionnels en archi-tecture de paysage avec des universités québé-coises. C’est maintenant qu’il faut structurerl’expertise qui façonnera le marché de demain.

L’AAPQ désire consolider son avance dans ledomaine du paysage et favoriser l’essor de laprofession au Québec.

LA COMMUNICATIONL’AAPQ est présente dans les média. Les

journalistes ont maintenant le réflexe de seréférer à l’AAPQ avant la rédaction de leurarticle ou la diffusion d’une émission. L’AAPQassure également, cette année, la publicationd’articles sur l’architecture de paysage dans lesdiverses régions du Québec et contribue ainsi àla promotion des membres et de la profession.Dans une action plus ciblée, l’AAPQ a déposédes mémoires auprès de la Ville de Montréal surles divers projets de politiques ayant un liendirect avec la profession.

Un plan de communication dont lacomplétude est prévu pour le printemps 2006.En début d’année, l’AAPQ fera connaître saposition dans le dossier du paysage et del’implantation de parcs éoliens au Québec.

UN NOUVEAU BUREAULa croissance de l’AAPQ a entraîné l’ins-

tallation d’un nouveau bureau maintenant sisau 4655, avenue de Lorimier, à Montréal (Qc)H2H 2B4. Outre les services administratifs, cebureau permet à plusieurs comités d’y tenir sesréunions. L’équipe d’administration s’est consi-dérablement enrichie avec la venue d’HélèneThibodeau qui nous apporte sa grande expé-rience en matière de communication. L’AAPQrenforce ainsi son équipe professionnelle et sedote d’une solidité enviable.

LES REMERCIEMENTSAu nom de tous les membres de notre

association, je remercie :

● Notre équipe de direction qui assure à laprofession une vitrine remarquable et offredes services bien adaptés aux besoins detous les membres

● Les membres du conseil d’administration,pour la qualité de leur engagement

● Les commanditaires, pour leur fidèle soutien

● Les organismes et les Ministères, pour leurcontribution au développement des projets

● Les membres et les étudiants, pour leurconfiance et leur implication bénévole àl’AAPQ

● Les donneurs d’ouvrage qui nous posent de nouveaux défis professionnels

● L’École d’architecture de paysage de laFaculté de l’aménagement de l’Universitéde Montréal, pour sa collaboration et

● Tous ceux et celles qui contribuent à l’évolution de notre profession

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Mot du prés ident

CONSEIL D’ADMINISTRATIONJean-Jacques Binoux, présidentAndré Nadeau, vice-président Région de Québec et RecrutementChantal De Menezes, vice-présidente (Région métropolitaine) et représentante à l’AAPC René Lafrance, représentant des stagiaires Stefan Tischer, représentant de l’Université de MontréalJean-François Veilleux, secrétaireAntoine Crépeau, trésorier etcoresponsable du recrutementSerge Poitras, Planification stratégiqueRobert V. Murphy, Levée des fonds et congrèsKristopher Parent, Mise en marché et communicationsGeorges-Étienne Parent, représentant des étudiants

DIRECTION GÉNÉRALEMarie-Claude Robert, directrice généraleLouise Desrochers, banque de données et soutien à la gestionHélène Thibodeau, rédaction et communicationsKaterine Boisclair, recherchisteIsabelle Guy, projets spéciaux et intérimPatrick Major, expédition

SITE INTERNET ET BULLETINÉLECTRONIQUELouise Desrochers

DÉLÉGUÉSChantal de Menezes, déléguée à l’AAPC/CSLANancy Sanders, déléguée à la FIHOQMélanie Glorieux, Comité environnement -FIHOQRobert Trépanier, Table filière - FIHOQMarie-Josée Hamel, Déléguée pour Les Fleurons du Québec Patricia Munoz, déléguée au Conseil du paysage québécoisDenise Blais, déléguée au Concours Phénix de l’Environnement

COMITÉ D’ADMISSIONFrançois AubertinMartin BoivinNathalie ChaputJasmin CorbeilJosé FromentPierre GravelBao-Chao NguyenLouis PaquetteEmmanuelle TittleyIsabelle Valiquette

COMITÉ ÉVÉNEMENTSET CONGRÈSRobert V. Murphy, responsableFrançois AubertinIsabelle GuyDiane Martin

COMITÉ DU RÉPERTOIREJean-François Veilleux, responsableHélène ThibodeauAntoine CrépeauWendy GrahamÉdith Normandeau

COMITÉ DE FORMATION CONTINUEFrançois Aubertin, responsableAlain BaillargeonChristine BouchardSébastien BretonIsabelle Guy

COMITÉ DE COMMUNICATIONKristopher Parent, responsableJasmin CorbeilVincent DumaisPatricia LussierNicole ValoisJean-François Rolland

COMITÉ DE SURVEILLANCEMichel Rousseau, responsableCarole-Anne BeauregardMarc FauteuxJean-François Rolland

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Conse i l d ’admin is t ra t ion

COMITÉ D’ADMISSIONLe comité d’admission de l’Association des architectes paysagistes du

Québec (AAPQ) étudie les candidatures des requérants au titre de membreagréé. Il est formé d’architectes paysagistes agréés représentant la diversitédes milieux de pratique – public, privé, enseignement et recherche. Le conseild’administration délègue un de ses administrateurs à ce comité.

L’AAPQ étudie tous les dossiers de candidature qui lui sont présentés avecle plus grand sérieux et surtout avec la plus grande ouverture d’esprit possiblepour s’adapter à la diversité grandissante de la profession.

Pour la plupart, les requérants s’inscrivent dans les profils d’expérienceretenus par l’AAPQ. Au Québec, la profession d’architecte paysagiste étant trèsdynamique et en constante évolution, un nombre grandissant de requérantsproviennent d’horizons de plus en plus variés.

Les requérants doivent déposer une demande d’admission accompagnéed’un dossier faisant état de leur formation académique et de l’expérience pro-fessionnelle acquise. Ils doivent pouvoir répondre à l’un ou l’autre des profilsd’expérience retenus par l’AAPQ:

● Être membre stagiaire de l’AAPQ pour une période de deux (minimale) àquatre ans (maximale).

● Détenir un diplôme universitaire reconnu en architecture de paysage,cumuler deux ans d’expérience et avoir acquitté sa cotisation à l’AAPQ.

● Détenir un diplôme collégial et cumuler au moins dix ans d’expériencesous la direction professionnelle d’un membre agréé.

● Être membre d’une association reconnue par l’AAPQ.

L’AAPQ est une association constituante de l’Association des architectespaysagistes du Canada (AAPC/CSLA) et de la Fédération internationale desarchitectes paysagistes (FIAP/IFLA). Ainsi, l’AAPQ reconnaît les membres deces associations et leur permet de joindre l’AAPQ sur présentation d’unedemande d’admission et d’une preuve d’appartenance à une association reconnue.

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Comi té d ’admiss ion, e f fec t i f s e t nouveaux membres

StagiairesANDRÉ Jean-PhilippeBÉRUBÉ MartinBINETTE Philippe BOIVERT Marie-ÈveBOURDEAU DominiqueBRAULT FrédérickBRETON SébastienCHEN TongchunCÔTÉ ÈveCOURNOYER ClaudeDESCHÊNES ClaudineFABI PatrickFERNET CatherineGAUDREAU (LEROUX) ValérieHAO CaiJones MatildaJULIEN ÉdithLALONDE Isabelle L.LESSARD HélènePASQUIS-BLANCHARD FlorencePERRATON IsabellePERREAULT JulieROCHELEAU GenevièveSAVOIE DanieTREMBLAY Marie-Loup

MembresALDER Marie-Ève AUBERTIN François CABANAS Gianna CHARETTE Yoland COSSETE Hélène COURCHESNE Karine DESCÔTEAUX Kim FROMENT José GAUTHIER MichelGUY Isabelle JUHAS Ivan LACASSE Marieke LAMBERT Yvan L'HÉREAULT Josiane MARCOUX Jean-Pierre MARTIN Martin MATICHUK Diane NADEAU Isabelle NGUYEN Luu-Thuy PASQUIER Marie-Bernard RIVET Alexandre SAVARD Véronique THOMASSIN Charles

NOUVEAUX MEMBRES DE L’AAPQ EN 2005

Les dossiers de requérants ayant un parcours de formationou de pratique professionnelle atypique sont directement évaluésau mérite par le Conseil d’administration de l’AAPQ.

Tous les autres requérants doivent présenter un dossierillustrant leur expérience et respectant les critères d’une grilled’évaluation.

L’AAPQ comprend les effectifs suivants :

MembresAgréés : 285Stagiaires : 70Retraités : 13

AutresÉtudiants : 14Donateurs : 5Honoraires : 2Amis : 12

La profession et son éthiqueLES ORIGINES DE L’ARCHITECTURE DE PAYSAGE

Établie au Québec depuis 1965, l’architecture de paysage est uneprofession qui applique des principes artistiques et scientifiques à l’ana-lyse, la planification, la conception, le développement, la construction etla gestion de paysages naturels et culturels.

L’architecture de paysage prend sa source dans le traitement del’espace extérieur apporté par les cultures antiques successives de laPerse, de l’Égypte, de la Grèce et de Rome. Pendant la Renaissance, cetintérêt pour l’espace extérieur, affaibli pendant le Moyen Âge, se rétablitavec des résultats splendides en Italie qui ont donné les villas fleuries, lesjardins, et les grandes piazzas extérieures.

Ces précédents ont considérablement influencé les parcs des châ-teaux et les jardins urbains du XVIIe siècle en France, où l’architecture etla conception du paysage ont atteint de nouveaux sommets en sophisti-cation et en formalisme. Pour la première fois, des créateurs de jardinsconnaissent la célébrité : ainsi, André le Nôtre, concepteur des jardins deVersailles et de Vaux-le-Vicomte, un des plus célèbres précurseurs del’architecture de paysage moderne.

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La pro fess ion e t son é th ique

Au XVIIIe siècle, la plupart des jardiniersanglais, tel Lancelot « Capability » Brown, quitransforme le site du palais de Blenheim, rejet-tent l’emphase géométrique à la française pourune approche imitative des formes de la nature.

En Amérique du Nord, on considèere quela profession ne connaît vraiment ses débutsqu’avec Frederick Law Olmsted qui remplace levocable de « jardinier paysagiste » pour celuid’« architecte paysagiste » lequel, à ses yeux,reflète mieux la portée et l’étendue de la pro-fession. En 1863, l’utilisation officielle de ladésignation d’architecte de paysage par le

Commissaire aux Parcs de la ville de New York,marque la genèse symbolique de l’architecturede paysage comme profession de designcontemporaine.

PRATIQUE PROFESSIONNELLE ET VALEURS ÉTHIQUES

La profession d’architecte paysagistecouvre un vaste éventail d’activités réaliséesdans le cadre d’études et de projets de conser-vation, de mise en valeur et d’aménagement àdes échelles variées telles que; la création deparcs et de promenades, l’aménagement desites pour édifices, la conservation et la réha-bilitation de milieux naturels perturbés ainsique la conception d’espaces urbains publics,privés et résidentiels.

L’architecture de paysage s’est donnépour mission de promouvoir la création et lavalorisation du paysage en milieu naturel etconstruit dans le but de constituer un cadre devie sain, fonctionnel, esthétique, axé sur lesbesoins de la population et répondant aux exi-gences écologiques.

Ces principes sont sous-jacents au res-pect d’un code de conduite professionnelle fai-sant état des valeurs éthiques et des règlesauxquelles sont assujettis les membres del’Association des architectes paysagistes duQuébec (AAPQ).

Ainsi, tous les membres de l’AAPQ s’en-gagent à promouvoir les principes, buts et stra-tégies d’un développement qui réponde auxbesoins actuels, sans nuire à la capacité desgénérations futures de répondre aux leurs. Deplus, dans l’exercice de ses fonctions, l’archi-tecte paysagiste veille à soutenir et à amélio-rer la santé, la prospérité et l’équité, à l’échel-le locale, régionale et mondiale. Il appuie lessystèmes de soutien de la vie, renforce les liensavec la nature et équilibre les notions de déve-loppement et de protection.

LE CODE DES PROFESSIONS DU QUÉBEC

Le gouvernement du Québec a créé, en1974, le Code des professions, une législationqui détermine les groupes de professionnels quiauront le privilège de l’exclusivité de leurstitres ou de leurs pratiques sur le territoire qué-bécois. En retour de ce privilège, ces associa-tions professionnelles ont l’obligation de sedoter d’un code de déontologie et d’un comitéde discipline chargé de sanctionner la conduitede leurs membres.

L’AAPQ est actuellement en instance dedemande pour un titre protégé auprès del’Office des professions du Québec. En atten-dant cette reconnaissance, le titre d’architecte,dans l’expression « architecte paysagiste » estprotégé par l’Ordre des Architectes du Québec.

Le titre d’architecte paysagiste est, parailleurs, légalement protégé dans les provincescanadiennes de l’Ontario et de la Colombie-Britannique, ainsi que dans la majorité desÉtats américains.

LE CODE D’ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE DE L’AAPQ

Adopté en 1986, le document de l’AAPQ,Éthique et déontologie, est conforme aux pres-criptions de l’Office des professions du Québec.Il régit, sur la base de principes éthiques, laconduite professionnelle des membres relative-ment à la protection du public, la compétenceet l’intégrité des gestes professionnels posésainsi qu’à la disponibilité et la diligence aveclesquelles des services d’architecture de paysa-ge doivent être fournis.

Ce code, dont la promotion est assuréepar un comité « de surveillance » chargé devoir à son application, dicte la conduite desmembres en matière de responsabilité, dedésintéressement et de secrets professionnels.Il encourage l’entraide entre les membres etles incite à contribuer à l’avancement de laprofession.

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La formation continue…c’est rester jeuneLa mise sur pied du Comité de formationcontinue ainsi que des ateliers de formationfont partie des nouveautés marquant le quaran-tième anniversaire de l’AAPQ.

Ce service a pour but de fournir aux membresles connaissances tant conceptuelles que tech-niques et de contribuer à :

● améliorer la qualité des services professionnels;

● accroître la formation des membres et

● à élargir le rayonnement de notre profes-sion dans le domaine de l’aménagement.

Pour cette première année, le programme comprend :

● une formation sur la mise en valeur despaysages, donnée à Montréal par ChantalPrud’Homme;

● quatre ateliers de formation destinés aujeunes professionnels sur les sujets de lagestion de projet, la responsabilité pro-fessionnelle, la préparation du dossierd’admission comme membre agréé, le statutd’emploi, la déontologie et l’éthique. Offertsen alternance à Montréal et à Québec;

● une conférence de Bruno Paquet sur la pré-servation des arbres dans les projets d’amé-nagement urbain- ouverte au public de l’in-dustrie horticole à Saint-Hyacinthe

La satisfaction exprimée à l’égard des activitésde formation est grande. Il en va de même pourla fréquentation. Si nous observons un démarra-ge plus lent pour les ateliers destinés aux jeunesprofessionnels, la qualité des formateurs et l’in-térêt pratique de leur contenu ont cependantété soulignés par tous les participants.

Même s’il est encore trop tôt pour évaluer lesretombées positives du programme de formation,nous poursuivrons le développement de ce voletdes services aux membres.

Il ne faudrait pas, non plus, omettre de souli-gner tout le travail de recherche Internet quipermet d’informer les membres de l’AAPQ desdiverses activités de formation requises parl’exercice de notre profession.

Pour de plus amples renseignements, je vousinvite à visiter notre site Internet sous larubrique Formation continue.

Je vous invite donc à rester jeune …

François AubertinResponsable du Comitéde la formation continue

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La format ion cont inue. . . c ’es t res ter jeune

Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec(FIHOQ)

Un nouveau souffle se fait sentir depuis2004. Une nouvelle direction générale, un nou-veau président et un conseil d’administrationrenouvelé réinvestissent la FIHOQ dans son rôlede leader de l’industrie en horticulture. LaFédération écoute, informe, communique,mobilise et bâtit.

Parmi les faits saillants de l’année, l’in-dustrie horticole a obtenu la reconnaissancesectorielle de l’horticulture ornementale auprèsde la Commission des partenaires du marchédu Travail et d’Emploi-Québec. L’organismeHortiCompétences, responsable du développe-

ment de la main-d’œuvre en horticulture orne-mentale - volets commercialisation et services- a ainsi été mis sur pied.

Un autre fait saillant est le positionne-ment de la FIHOQ à l’égard de l’environnementet du développement durable. Le comitéEnvironnement y travaille. Un premier forumsur l’environnement a eu lieu lors du dernierCongrès des associations, en février 2005.Plusieurs conférences et ateliers sectoriels ontaussi permis de prendre la mesure de l’impor-tance de l’industrie horticole dans le dévelop-pement d’un front d’action environnementale.Une nouvelle édition du Forum de l’Environ-nement est prévu au prochain Congrès desassociations tenu en février 2006.

Dans le but d’aider les associations àélaborer leur plan stratégique et leur pland’action, la FIHOQ a organisé un processus deplanification stratégique. Cet exercice permet

aux associations de se doter d’une base de planstratégique à laquelle viendra se greffer l’élabo-ration de plans d’actions accompagnés derecherche de solutions spécifiques aux axes dedéveloppement ciblés.

Dans la foulée de cette démarche, laFIHOQ va actualiser son propre plan stratégique,faisant en sorte qu’il reflète les besoins col-lectifs et qu’il amène le secteur de l’industriehorticole à se développer à sa juste mesure.L’AAPQ est assurée d’y être bien représentée etde pouvoir concrétiser son leadership dansl’industrie et auprès des instances publiques.

Nancy SandersArchitecte paysagisteDéléguée de l’AAPQ à la FIHOQ

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L’AAPQ au se in de la F IHOQ

3e Congrès annuel de l’AAPQLe devenir du paysage au QuébecCélébration du 40e anniversaire de création de l’AAPQ11 et 12 mars 2005Hôtel Hyatt Regency, Montréal

Par Robert V. MurphyPrésident du congrès

En cette année de célébration du 40e anniversaire de création de l’AAPQ,nous avons tourné notre regard vers « le devenir du paysage au Québec »,pour prendre le pouls du marché et des dossiers qui attendent les archi-tectes paysagistes au cours de la prochaine décennie.

Plusieurs questions se posent. Quelle est la place de l’architecture de pay-sage dans la diversification des projets qui se réalisent à la grandeur duQuébec? Voulons-nous être des chefs de file dans le domaine de l’aménage-ment? Jusqu’où pouvons-nous élargir nos compétences pour investir de nou-veaux créneaux de marché? Avons-nous un réseau suffisamment fort pournous imposer dans des projets à l’échelle régionale? C’est un lieu deréflexion que nous avons proposé, tout autant qu’un bouquet de projets.Ceux-ci sont nés d’une idée ambitieuse, enracinée dans un projet collec-tif et réinventant la vision de la profession et de la discipline de l’archi-tecture de paysage.

Afin d’explorer ces aspects, nous avons invité les conférenciers suivants :

Jean-François Seguin, MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLEChef du bureau des paysagesDirection de la nature et des paysagesSous-direction des sites et des paysages

Comment la France développe sa politique nationale en matière de paysage.

Michel AubéDirecteur généralÉco-Nature de Laval inc.Rivière en ville : une formule unique de gestion d’un espace récréatif etde conservation, de manière à protéger des milieux sensibles et à rendreaccessible un territoire de bayou à la population riveraine.

Yves GaillairdetzDirecteur généralMRC de MatawinieQuelles sont les valeurs spécifiques qui permettent à la MRC de Matawinie d’accueillir en quelques années quatre nouveaux parcs régionaux

Mélina Plancheneault Conseillère en aménagement périurbainService de l’urbanisme, Ville de LongueuilContinuum ville-campagne.Le mise en scène d’une nouvelle vision de l’espace périurbain à potentielagricole élevé comme axe champêtre.

40 ans d’existence, ça se fêteAfin de souligner la maturité et la santé de l’AAPQ, lors de son 40e anni-versaire, le comité organisationnel du congrès a collaboré étroitementavec celui des Retrouvailles. L’objectif était d’offrir une soirée absolumentfantastique et mémorable à l’ensemble des membres, des stagiaires et desamis (es) de l’architecture de paysage. Un merci tout particulier à DianeMartin et à son équipe pour leur spectacle hors du commun.

Participation au congrès grandement appréciéePlus d’une centaine d’architectes paysagistes ont participé à notre cocktail d’ouverture.

Les conférences ont attiré plus de 125 participants et la Soirée des retrouvailles a réuni plus de 150 convives.

Merci à celles et ceux qui par leur participation assidue supportentNOTRE congrès. Il ne faudrait pas passer sous silence le travail colossaldes bénévoles.

Je vous donne donc rendez-vous les 24 et 25 mars prochains à Québec.

Congrès annuel 2006 Architecte paysagiste, vit ta ville ! Un rendez-vous à Québecles 24 et 25 mars 2006À l’Hôtel Hilton, Québec

Notre 3e Congrès annuel a été un franc succès avec un taux de participa-tion remarquable. La formule est en constante évolution. Le salon desexposants a dépassé la barre de 50 entreprises et est maintenant plusimportant que le salon de l’Association des architectes paysagistes duCanada et que celui de l’Ontario.

Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui ont participé à notrecongrès annuel. Tout d’abord, un grand merci aux individus qui ontconsacré des centaines d’heures pour vous concocter un événement dequalité. Puis, un remerciement tout particulier à Transport Québec, uncommanditaire important pour notre Congrès 2005, ainsi qu’aux exposantsOR et Régulier, pour leur soutien.

Sans la participation active des membres, il serait impossible de pour-suivre la tenue de cet événement social et éducatif, outil majeur definancement et de rayonnement de l’Association.

Comité du Congrès AAPQ 2005Robert V. Murphy, président du comité et du congrèsMarie-Claude Robert, Thème du congrès et Inscriptions, gestion des envoisChantal Prud’homme, Thème du congrèsFrançois Aubertin, Déroulement du congrèsIsabelle Guy, Communications et marketing pour le congrèsStéphanie Desmeules, Graphisme et image du congrèsVincent Dumais, responsable du salon des exposants, de la location et de la logistique de l’hôtelÉric Joyal, Aide logistiquePhilippe Binette, Aide logistique

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Les congrès de l ’AAPQ

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Les lauréats 2005

LAURÉATS2005

PRIX FREDERICK-TODDInstauré par le Conseil d’administration del’AAPQ à l’automne 1995, le prix Frederick-Todd vise à reconnaître les individus,membres de l’Association et personnalitéspubliques, qui ont contribué de façon excep-tionnelle à promouvoir l’architecture de paysagepar leurs projets, leurs publications, leurenseignement ou par leur implication et par lapromotion de valeurs soutenant le paysagequébécois. Ce prix rend hommage à FrederickTodd, pionnier de la profession au Canada quifut aussi le premier architecte paysagisterésidant et œuvrant au Québec.

Catégorie « public » : Eleni STAVRIDOU, del’Institut de Design Montréal, pour avoir faitla promotion de l’architecture de paysage etsoutenu l’organisation de projets majeurs pourla profession.Catégorie « membre » : Daniel TROTTIER,architecte paysagiste au Ministère desTransports, pour avoir favorisé la recon-naissance de l’architecture de paysage et laréalisation de projets innovateurs.

CERTIFICATS D’HONNEURL’Association des architectes paysagistes duQuébec rend hommage à certains de sesmembres en leur remettant un certificatpour les remercier de leur contributionexceptionnelle soit à titre de membre duconseil, de représentant de l’Association, decoordinateur ou autre.

Myriame Beaudoin

PRIX D’EXCELLENCE DE L’AAPCLes prix de la catégorie Honneur nationalsouligne les meilleures œuvres accom-plies à l’échelle du pays, les prix de lacatégorie mérite régional témoignentd’œuvres de grande qualité réaliséesdans chacune des provinces et territoiresdu Canada. Vous trouverez ici la liste desprix remportés par des architectes paysa-gistes membres de l’AAPQ.

1) Honneur NationalProjet: Réhabilitation de l’Avenue Honoré-MercierLieu: Ville de Québec, QuébecConcepteurs: Ville de Québec etWilliams Asselin, Ackaoui et associés incClients: Ville de Québec, CCN Qc, MTQ

2) Mérite NationalProjet: Parc de la coulée Grou : plandirecteur et réalisation de la phase 1Lieu: Montréal, QuébecConcepteurs: Fauteux et associésarchitectes paysagistesClient: Ville de Montréal

3) Mérite NationalProjet: Blue TreeLieu: Sonoma, CaliforniaConcepteurs: Claude Cormier architectes paysagistes inc.Client: Cornerstone Garden, Chris Hougie

4) Mérite RégionalProjet: Dés/OrdonnanceLieu: Chaumont-Sur-Loire, FranceConcepteurs: Jasmin Corbeil +Stéphane BertrandClient: Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire

5) Citation RégionaleProjet: Paysage 90-0 KM/HLieu: Les Jardins de Métis/Grand- MétisConcepteurs: VLAN paysagesClient: Jardins de Métis

6) Citation RégionaleProjet: Parc des locomotivesLieu: Montréal, QuébecConcepteurs: Fauteux et associés architectes paysagistesClient: Ville de Montréal

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Les lauréats 2005

NOMINATION AU COLLÈGE DES FELLOWS DE L’AAPC

Jean-Marc LATREILLE et Alain BAILLARGEON

PRIX ÉTUDIANTSÉcole d’architecture de paysage de l’Université de Montréal

Le prix d’Excellence Étudiant, offert par l’AAPQ pour l’excellence du projet de fin d’étude :Philippe Affleck, Frédérick Brault et Anne Clément pour leur projet terminal : le réaménagement de la carrière Poudrette du Mont-Saint-Hilaire.

PRIX IDMLe concours Les Prix de l’Institut de Design de Montréalfavorise l’excellence en design. Il est organisé en colla-boration avec les associations professionnelles, avecl’appui d’associations d’affaires et le soutien financier deDéveloppement Économique Canada et du Ministère desAffaires municipales, du Sport et du Loisir. Des Prix quivisent à récompenser l’innovation dans le domainedu design

7) Catégorie Architecture de paysageProjet: La TohuConcepteur: François Courville, Schème consultantsClient: Le Cirque du Soleil

8) Prix Entreprise Caisse de dépôt et placement duQuébec et de l’Institut de Design Montréal 2005Projet: La TohuConcepteur: Schème consultantsClient: Le Cirque du Soleil

9) Catégorie Architecture - prix MétropoleProjet: La TohuConcepteur: Schème consultantsClient: Le Cirque du Soleil

Finalistes catégorie Architecture de paysage

10) Projet: Parc de la coulée Grou, phase 1Concepteur: Marc Fauteux, Fauteux et associésClient: Ville de Montréal, Direction des sports, des parcs et des espaces vertset

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11) Projet: Ha-happeningConcepteur: Patricia Lussier, AnnaRadice, espace drarClient: Projet présenté au concoursde design organisé par TJMAssociates

semi-finaliste catégorie Architecture de paysage

12) Projet: Parc des locomotivesConcepteur: Marc Fauteux, Fauteux et associésClient: Ville de Montréal

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Les lauréats 2005

PRIX DE L’APPQChaque année, l’Association des paysagistesprofessionnels du Québec (APPQ) organiseparmi ses membres, des entrepreneurs certifiés,un concours destiné à souligner l’excellencede leurs réalisations. Nous présentons ici lesrécipiendaires qui ont collaboré avec des archi-tectes paysagistes pour la conception de leurprojet.

13)1er prix catégorie “Espace restreint pour grand jardin”: Résidence Chantilly, MontréalConception/réalisation: Nancy Sanders etMartine Boudreault de ConceptionPaysage inc. Claude Ladouceur de LIPL

14)1er prix catégorie “Côté cour - jury dupublic”et mention dans la catégorie “Côté cour”: Résidence OuimetConception: Pierre Desrochers,Embellissements paysagers de Laval

15)1er prix catégorie “Côté cour”: Fountain & Roses, WestmountConception: David Pouliot, DaccordWebster Designs

16)2ème prix catégorie “Côté cour”: Résidence privéeConception: Claude Lachance de DuoDesign et Daniel Villeneuve de CandideVilleneuve Paysagiste

17)2ème prix catégorie “Grand jardin aquatique”Résidence LerouxConception/réalisation: Pierre Desrochers,Embellissements paysagers de Laval

18)2ème prix catégorie “Paysage du monde desaffaires et publiques : Projet 40 000 etplus”: La Casa du Spaghetti, DrummondvilleConception: Nancy Sanders de ConceptionPaysage inc. et Claude Ladouceur de LIPL

19)Mention catégorie “De la matière au naturel”:Résidence privée, DrummondvilleConception: Nancy Sanders de ConceptionPaysage inc. et Claude Ladouceur de LIPL

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« Les amis du paysage »

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AUTRES CONCOURSCette rubrique regroupe les divers concours liésà un projet ou un événement spécifique.

CONSEIL DES MONUMENTS ET SITES DU QUÉBECCertificat d’honneurDaniel Chartier, en reconnaissance de sa longue implication dans la défense du patrimoine et du paysage

FONDATION TRUDEAU, prix de recherchePhilippe Poullaouec-GonidecLa Fondation Trudeau vise à soutenir des travaux de recherche de valeur qui contribuent à alimenter un débat public sur des grandes questions sociales intéressant le Canada et le monde.

POINT PLEASANT PARK20) International Design Competition: Point

Pleasant Park, Halifax, Nova ScotiaFinaliste - Phase 1: NIPpaysageGagnant ex-aequo du concoursInternational : NIPpaysage

PRIX PHÉNIX DE L’ENVIRONNEMENT 200521) Catégorie Éco-conception: La Tohu

conception: Schème consultants

PRIX DE L’INSTITUT ROYAL D’ARCHITECTURE DU CANADA22) La Tohu

conception: Schème consultants

PRIX AMÉNAGEMENT 200523) Télé-Québec et Les Arts et la Ville

catégorie Municipalité de moins de 100 000habitants, la Promenade Paul-Sauvéconception: Louis Champagne

CANADA BLOOM24) Toronto

prix du « jardin le plus novateur » :Festival international de Jardin avec Une mer d’idées - paysage de paysagesconception: NIP paysage

L’ARCHITECTURAL LEAGUE DE NEW YORK25) a choisi Claude Cormier architectes

paysagistes inc. comme “Voix émergente” en Amérique du nord pour 2005.

FESTIVAL INTERNATIONAL DE JARDINS 2005, 26) Jardins de Métis.

Nettoyage à sec de AMMA architecture de paysage (Amélie Germain et Marie-Andrée Huard)et

27) Unité d’intervention paysagère mobile deMousse architecture de paysage(Charlotte Gaudette, Emmanuelle Tittley)

Si vous désirez suivre de plus près l’action de l’AAPQ et contribuer à la promotion de l’architecture de paysage, vous pouvez vous inscrire au réseau des Amis du paysage.

Pour un coût annuel de 60$, vous● serez invités au congrès annuel (au tarif de membre);● recevrez le Répertoire annuel (incluant les répertoires des membres, bureaux et fournisseurs ainsi que des

articles de fond sur l’état du paysage au Québec)● recevrez les communiqués sur la formation continue, les conférences et événements spéciaux de l’association.

(nom / prénom)

(adresse de correspondance)

(courriel)

(téléphone) (télécopieur)

TPS (7%) No R121780092 TVQ (7,5%) No 1010242751

Émettre un chèque de 60.00$ à l’attention de l’AAPQ

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PRIX DU PATRIMOINE DES RÉGIONSDE LA CAPITALE NATIONALE ET DE CHAUDIÈRE-APPALACHES28) catégories Interprétation et diffusion

Aménagement du circuit d’interprétation,site institutionnel de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sudconception: Chantal Prud’homme

PRIX CORNICHE D’OR29) décerné par le Groupe d’initiatives et de

recherches appliquées au milieu (GIRAM), pour la région de Chaudières-Appalaches,Catégorie Aménagement et environnement.Aménagement du circuit d’interprétation,site institutionnel de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sudconception: Chantal Prud’homme

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La transformationdu paysage urbain

1910 est une année charnière, marquéepar l’agressivité du redéploiement industriel queconnaît Trois-Rivières. En effet, le gouverne-ment du Québec interdit désormais l’exportationdu bois à pâtes, matière première des pape-tières, pour forcer l’implantation d’usines àpapier chez nous, plutôt qu’aux États-Unis. Lesscieries, installées en bordure du Saint-Maurice,céderont donc la place aux nombreuses usinesde transformation de bois en papier.

Les sites recherchéspar les industries

Les sites de prédilection de ces indus-tries sont ceux où l’approvisionnement en eauet en matière première est facile. Le flottagepréside également au choix de l’emplacement.On se souviendra que c’est là le mode de trans-port du bois aux industries, sur la rivièreSaint-Maurice, et ce, jusqu’en 1996.

Les industries occupent donc les berges,sauf une qui s’accapare toute une île. Pour faci-liter son implantation, la Saint Lawrence Paper,qui choisit de s’installer en bordure du fleuve,en 1923, n’hésite pas à scinder le chemin duRoy. Plusieurs personnes accordent déjà unevaleur patrimoniale à ce premier corridor ter-restre, celui de la route 2, la route 138 actuelle

reliant Québec, Trois-Rivières et Montréal. Ellestenteront l’impossible pour forcer la relocalisa-tion de ce projet, mais leur opposition nepourra pas contrer ce choix et l’usine y ouvreses portes en 1925.

Comme pour atténuer le méfait, à proxi-mité, on aménage ultérieurement un immenseparc, densément planté et intégrant un lac arti-ficiel. Également, dans le secteur de ces nou-velles installations, on construit un carrefourgiratoire (rond-point) rehaussant l’environne-ment immédiat et facilitant ainsi l’intégrationau nouveau tracé de la 138, le chemin du Roy.

Bien qu’aucune thèse ou document histo-rique n’atteste le fait que ces travaux aientété réalisés pour atténuer la présence de laSaint Lawrence Paper, ces équipements for-ment aujourd’hui une zone tampon plus querespectable entre l’industrie et les secteursrésidentiels.

L’influence de l’industrie sur la construction résidentielle

Autour de ces nouvelles industriess’articulent plusieurs projets domiciliaires et,aux abords de ceux-ci, se développe un systèmede rues et de lotissement bien organisé où l’onprivilégie un déploiement en damier, jugé alorsle plus efficace et le plus rentable. Telle estl’influence de l’industrie dans la constructionrésidentielle destinée aux nombreux ouvriersdes usines de la rive ouest de la rivière — moulinà papier, industrie textile et industrie du bois.

Pendant ce temps, sur la rive est de larivière, dans le secteur du Cap-de-la-Madeleine,les quartiers prennent leur essor selon un modè-le d’organisation spatiale de type organique,dans un réseau de rues aléatoire soulignantl’originalité d’implantation des nombreusesmaisonnettes qui s’y trouvent.

Ainsi, l’influence de l’industrie sur lanaissance de ces quartiers ouvriers se manifestedans des concentrations d’immeubles, parfoisdenses, dont l’architecture emprunte à celle del’industrie. La majorité des maisons situées surla rive ouest sont construites avec les mêmesmatériaux, notamment la brique, alors que sur larive est, les habitations ont le plus souvent unrecouvrement de bois.

À l’ombredes cheminées

Par Denis Ricard, urbanistePhotographies de Denis RicardVille de Trois-Rivières

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À l ’ombre des cheminées

Trois-Rivières est une ville reconnue pour l’importance de son passé indus-triel et fut, rappelons-le, la première ville canadienne à accueillir uneindustrie lourde, celle des Forges du Saint-Maurice, en 1738.

Situé à bonne distance de la ville, cet établissement sidérurgique a peu agisur le paysage urbain de l’époque, on ne peut malheureusement pas en direautant du paysage naturel. Par contre, le cortège d’usines qui lui succèdentconditionneront passablement l’aménagement des villes de Trois-Rivièreset de Cap-de-la-Madeleine, villes fusionnées depuis 2002.

De toutes les industries qui s’implanteront dans la région, ce seront lesscieries Norcross and Philipps, établie en 1854, et Baptist, en 1864, quis’imprègneront davantage dans le développement. Ainsi naissent et crois-sent, à l’ombre des cheminées, des quartiers d’où émerge une organisationsociale : les paroisses Sainte-Cécile, Notre-Dame, Sainte-Famille et Saint-Lazare en témoignent.

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À l ’ombre des cheminées

Les outils urbanistiques d’aideà la conservation

Aujourd’hui, tout ce patrimoine bâti faitpartie de nos préoccupations et grâce aux diffé-rents outils urbanistiques disponibles, nouspouvons protéger ces ensembles et les mettreen valeur. Il ne s’agit pas ici de monumentshistoriques au sens strict, mais l’ambiance quis’en dégage constitue un phénomène urbainexceptionnel et reconnu comme tel par lescollectivités locales.

La Ville a donc dressé des inventairesrépertoriant 15 familles architecturales. Desfiches descriptives de chacune de ces famillesont été établies, à l’intention des propriétaireset des entrepreneurs, pour les sensibiliser et lesguider, à l’occasion de travaux, vers des inter-ventions respectueuses du caractère patrimonialde ces bâtiments.

Dans la poursuite de ses objectifs, laVille a également créé des mesures incitatives,de nature financière, à l’intention des proprié-taires, et la mise en application de cette stra-tégie, depuis plus de 15 ans, porte toujoursdes résultats plus que satisfaisants.

EN CONCLUSION

Les espaces industriels anciens,un nouveau défid’aménagement

Le déclin industriel des quartiers cen-traux et la relocalisation de leurs usages vers lapériphérie répondent aux exigences qu’imposentla mondialisation, la quête d’espace et d’expan-sion générée par les nouveaux marchés et lamodification des modes de transport. À celas’ajoutent, également, les besoins expriméspar une main-d’œuvre spécialisée, désireusede se loger convenablement et à proximité desnouveaux secteurs industriels. Dans lescentres urbains, l’espace libéré par lesanciennes industries représente, au plan del’aménagement, un enjeu de taille, puisqueces très vastes superficies sont destinées àl’élaboration de projets d’ensemble. Sans pla-nification concertée, l’intégrité de cesespaces d’une richesse exceptionnelle, peut-être gravement compromise.

Les cheminées de la C.I.P.

Suite au démantèlement d’une des pre-mières industries de pâtes et papier, implantéeau début du XXe siècle (C.I.P. Tripap), la Ville deTrois-Rivières investit présentement dans leréaménagement d’un vaste territoire à vocationtouristique, récréative et résidentielle. Situé àl’embouchure de la rivière Saint-Maurice etavoisinant l’île Saint-Quentin, ce site, parmiles plus beaux au Québec, offrira, entre autres,une promenade sur les berges, connectée surle centre-ville et sur le projet de réaménagement.Quel beau défi pour les architectes paysagistes dece monde!

On prévoit également, dans ce réaména-gement, conserver des éléments significatifs,évocateurs de l’activité industrielle passée,issus de l’intégration d’une station de pompageet du bâtiment qui abritait les bassins detraitement des eaux.

Le projet domiciliaire et touristiqueassurera une intégration optimale avec lemilieu ancien adjacent. Les éléments les plusintéressants provenant des secteurs construitsseront intégrés au nouveau, tandis que lesespaces libres seront aménagés de sorte qu’ilscréent un arrimage avec le bâti.

De la C.I.P. (Tripap), dont les activitésauront agi sur le lotissement et le paysageurbain et culturel de ce quartier trifluvien,demeurent deux symboles. Ce sont deuxénormes cheminées sur lesquelles on se ques-tionne, à savoir : les conserver et les mettre envaleur à l’occasion de ce réaménagement outout simplement les démolir? Il faut d’abordmesurer leur intérêt patrimonial et touristiqueet tenir compte du problème que pose leurconservation aux plans structural et esthétique.En effet, les équipements et les résidences àvenir ne doivent pas se retrouver à l’ombre deces cheminées.

La transformation du paysage urbain

Les industries occupent donc les berges

L’influence de l’industrie sur la construction résidentielle

Les cheminées de la C.I.P. �

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La promenade de la mer à R imousk i

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La promenade de la mer à R imousk i

Contexte historiqueJusqu’à la moitié du XXe siècle, le centre-ville de Rimouski s’animait

le long de la rue Saint-Germain. Au nord de celle-ci, à l’arrière des bâtiments,les eaux de la batture venaient mourir sur les plages. Les résidants pouvaient,à cette époque, accéder directement au fleuve et, face à la cathédrale, lespetites barques venaient s’accoster sur la grève.

Les années soixante qui ont marqué la modernité des villes centresrégionales, ont laissé leur empreinte dans le paysage. À Rimouski, laconstruction du boulevard René-Lepage, en bordure du fleuve, vient créerun lien rapide au centre-ville (la route 132) mais impose une barrièreimportante entre le fleuve et les citoyens. La batture n’est plus accessibledû à la construction d’un haut mur de soutènement et la vue vers l’îleSaint-Barnabé est altérée par un parapet culminant le mur de soutènement.Conséquemment, la circulation toujours plus dense rend cette artère encoreplus difficile à traverser et crée un lieu peu hospitalier. Profitant de laréfection du mur de soutènement par le ministère des Transports duQuébec, la Ville de Rimouski décide alors de redonner à ses citoyens unaccès à la mer qui tienne compte des besoins en espaces des cyclistes, despatineurs, des piétons et autres amoureux du fleuve.

Un paysage marin identitaireLes architectes paysagistes, concepteurs de la promenade, ont

cherché à dépasser le contexte de l’aménagement d’une simple promenadepar des interventions qui contribuent à renforcer l’identité maritime deRimouski et à animer son centre-ville. Le concept crée des portes d’entréeà la promenade, à chaque intersection majeure du boulevard René-Lepage.

Les portes d’entrée sont constituées de deux kiosques qui encadrentla perspective perçue des axes perpendiculaires au boulevard René-Lepage.Tout l’aménagement des deux kiosques et de l’espace les réunissant formeun ensemble architectural homogène : un belvédère, une fenêtre sur lefleuve. Ces kiosques à l’architecture navale rappellent les « bateauxblancs » qui sillonnaient le fleuve au XXe siècle et qui, jusqu’aux annéessoixante, s’arrêtaient au quai de Rimouski. Leur conception a été penséepour susciter chez le visiteur un sentiment de liberté qui éveille l’imaginaireen donnant l’impression de partir à l’aventure.

En effet, les architectes paysagistes ont réussi à façonner un envi-ronnement unique, illustrant parfaitement l’ambiance de l’architecturenavale. Accoudé au bastingage, face à la mer où l’île Saint-Barnabéreferme le paysage, c’est comme si le visiteur pouvait naviguer sur leseaux paisibles du majestueux fleuve Saint-Laurent. En montant sur lepont supérieur, point d’observation unique sur la faune aviaire, ce sentimentest accentué par l’immensité du fleuve. Les plantations, qui bordent lesbelvédères et la promenade, supportent et enrichissent le concept maritimepar la présence de graminées, de vivaces et d’arbustes.

Un lieu fort appréciéC’est le 15 juin 2003 que la Ville de Rimouski a inauguré la

promenade de la mer le long de la batture fluviale, en bordure du boulevardRené-Lepage. S’étendant sur deux kilomètres et demi, la promenade ouvreune immense fenêtre sur le fleuve, laquelle est ponctuée de kiosques.

Ce projet d’envergure a été réalisé conjointement avec le ministèredes Transports du Québec et la Ville de Rimouski, désignée comme le maîtred’œuvre dans le cadre d’un protocole d’entente. Les travaux ont nécessitédes investissements de 7,8 millions de dollars provenant du ministère desTransports du Québec et de 1,1 million de dollars de la Ville de Rimouski.

Cet aménagement a permis de redonner accès aux citoyens à unepromenade fonctionnelle et agréable en sécurisant le sommet du mur desoutènement existant qui a fait l’objet d’une restauration. Le projet agrandement contribué à améliorer l’environnement urbain et la qualitédu paysage maritime. Les impacts économiques et touristiques sontsignificatifs, et ce, plus particulièrement en regard du renforcement del’identité culturelle et de l’image maritime de Rimouski.

Même durant les travaux, alors que la construction n’était pas com-plétée, les Rimouskois fréquentaient déjà les lieux. Depuis l’inaugurationofficielle de la promenade, cyclistes, randonneurs et patineurs l’ont prised’assaut, confirmant ainsi sa popularité, sa vocation récréative et culturelle.

À ce jour, quatre kiosques ont été aménagés aux intersections desrues Cathédrale et Julien-Réhel. Ils comprennent des bancs, des cabinestéléphoniques et, bientôt, une série de panneaux d’interprétation soulignantle caractère maritime de Rimouski : son passé de navigation, de halte decroisières, son patrimoine historique, sa faune et sa flore.

PRIX2004 – Mention de mérite national, décernée par l’Association desarchitectes paysagistes du Canada

2004 – Premier prix AQTR Sécurité routière, volet Villes de 30 000habitants et plus, décerné par l’Association québécoise du transportet des routes

2004 – Finaliste au concours de l’Institut de design de Montréal,catégorie Architecture de paysage

2003 – Premier prix Aménagement, villes de 125 000 habitants etmoins, décerné par l’association Les Arts et la Ville

La promenade de la mer à RimouskiPar Jean-François Rolland, architecte paysagistePhotographies de Jean-François Doyon

ÉQUIPE DE PROJET

ARCHITECTURE DE PAYSAGEPluram, membre de Daniel Arbour et Associés, SENC.Jean-François Rolland, AAPQ, Jean-François Doyon, AAPQ

Ingénierie : le Groupe BPREntrepreneur général : Wilfrid Allen ltée

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Un v i l lage prend le v i rage santé- tour isme

Ferme-Neuve est un village centenaire detrois mille habitants qui, à l’instar de plusieursvillages québécois, voit sa relève le déserterpour les centres urbains. Or, tout récemment,en soutenant les actions du Dr Luc Laurin, ins-tigateur d’un programme de mise en forme pourles personnes présentant un risque de maladiecardio-vasculaire, le village a pris un virageimportant pour son développement. Grâce ausoutien de l’administration municipale et departiculiers, le programme s’est rapidementtransformé en un centre d’activités, d’infor-mation et de référence sur la mise en formephysique, nommé adéquatement Promo-Santé.

En poursuivant ces initiatives, le villageespère y trouver une façon de consolider savocation récréotouristique encore très précaireet de stimuler son économie. Les multiplesattraits naturels de Ferme-Neuve consti-tuent d’emblée une immense aire de jeu : lamontagne du Diable et ses quelques 125 km desentiers de randonnée, de raquette et de ski defond; la toute nouvelle piste urbaine pourcyclistes et piétons de 4,3 km; la rivière duLièvre qui sillonne le village, les nombreux lacset le grand réservoir Baskatong, avec toute leurgamme d’activités nautiques; un aréna et desterrains de jeu.

Tous ces services et infrastructures sontdestinés en priorité aux villageois, les premiersvisés par cette promotion de la santé. Promo-Santé connaît toutefois une popularité grandis-sante et la recherche de ses bons soins attiredes gens de partout au Québec. L’accueil de tousces visiteurs nécessitera des ajustements auxplans des services et de l’hébergement. Le nou-veau centre de villégiature Le Windigo représen-te, à cet égard, un bon point de départ. Situédans une magnifique baie sablonneuse, sur lesrives de cette véritable mer intérieure qu’est leréservoir Baskatong, plan d’eau parmi les mieuxpréservés au Québec, Le Windigo est un centrede villégiature d’une rare beauté, offrant un pro-

gramme élaboré d’activités, sur quatre saisons.Il est intéressant de noter que plusieurs paliersde l’administration municipale ainsi que descitoyens ont collaboré de près au développe-ment de ce centre, afin de s’assurer qu’il se fassedans le respect de l’environnement. Ainsi, laplanification des parcours de randonnée s’estfaite en collaboration avec les Amis de la mon-tagne du Diable, pour répondre adéquatementaux besoins des utilisateurs, tout en préservantla végétation existante.

Avec ces projets, le village s’est munid’un plan d’action à long terme visant la promo-tion des activités physiques tout en exploitantses atouts naturels. Il doit maintenant se doterd’un plan directeur pour déterminer le meilleurscénario de croissance et ce, afin d’éviter queces démarches et ses efforts ne se résument àun phénomène de tendance actuelle. Le villagene désire pas devenir qu’un centre de villé-giature réputé, mais préfère plutôt être reconnucomme centre de référence en matière de pré-vention de maladies cardio-vasculaires et demaintien de la santé, comptant ainsi rejoindreune clientèle spécifique, à la recherche de soinsde santé dispensés dans des lieux situés enpleine nature.

Les budgets attribués à la réalisationde ce grand projet émanent des différentspaliers gouvernementaux ainsi que de quelquesdonateurs privés et sont principalement inves-tis dans le centre Promo-Santé. Dans un petitvillage comme celui de Ferme-Neuve, les habi-tants sont appelés à contribuer activementaussi bien au niveau décisionnel qu’à titred’hôtes et de participants.

Encore tout récemment, la survie de cevillage dépendait presque exclusivement del’exploitation forestière et agricole. Doré-navant, il se tourne vers une nouvelle économiequ’il connaît à peine, celle du tourisme éco-santé, alliant à la gestion des ressourcesnaturelles celle du bien-être de ses citoyens etdes visiteurs. En utilisant le centre Promo-Santécomme pivot de la structure d’exploitation deses ressources et de son développementsocio-économique, ce village a trouvé unefaçon ingénieuse de combiner santé et économie.

Un village prend le viragesanté-tourismePar Julie Dionne et Antoine Crépeau En collaboration avec Patrice Deslauriers, agent de développement de la municipalité de Ferme-NeuvePhotographies : municipalité de Ferme-Neuve

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Population 3 091 habitants

Superficie 1 032 km2 (la plus grande portion du territoire de la MRC avec 18 %)

Économie 1. Forêt (77 % du territoire)2. Tourisme (pourvoiries)3. Agriculture

Secteurs en émergence TerroirAgritourismeÉcotourismeVillégiature

Type de paysage AgroforestierHydrographie 2 grands bassins (Gatineau et du Lièvre)

Principal attrait, la forêt 778 m d’altituderécréotouristique de la Érablière mixte et boréale ›500 m d’altitudeMontagne du Diable 3 500 hectares (sur les 10 000 hectares de la montagne)

70 km de sentiers pédestres et de raquette50 km de ski nordique40 km de ski de fond classique �

Préservationdes arbres existants

Dans le cadre de projets d‘aménagementPar Bruno PaquetGestionnaire municipal dans le domaine des parcs et des espaces vertsVille de Montréal

Lorsque l’on assiste au dévoilement d’un projet de construction oud’aménagement, les infrastructures y sont généralement présentées bienintégrées dans une masse de verdure arborescente mettant le site en valeur.

Malheureusement, on constate souvent quelques années plus tard,que les arbres conservés n’ont pas survécu et ont été remplacés par dejeunes arbres n’ayant pas le même impact paysager sur le projet.

En appelant à un certain sens de la mise en marché et à une pré-occupation à l’égard de l’environnement, préoccupation que partagentaussi bien le concepteur que le promoteur, il est possible d’inscrire avecsuccès dans les projets d’aménagement la conservation d’arbres maturesexistants et les éléments de planification nécessaires pour ce faire.

L’absence de planification engendre souvent des dommages irréver-sibles que subissent les arbres en cours de travaux les condamnant audépérissement et, éventuellement, à l’abattage, annulant ainsi l’effetrecherché et la bonification qu’ils devaient apporter au projet.

Malheureusement, les intentions généreuses ne suffisent pas, quelsque soient les efforts et les investissements consentis pour les préserver.Seule l’application de techniques adéquates et respectueuses des exi-gences physiologiques et métaboliques des arbres peuvent assurer leurmaintien en bon état. Avec les conseils d’un professionnel en la matière,bien des maladresses peuvent être évitées.

L’application de mesures adaptées à la situation, qui tiennentcompte aussi bien des impératifs de la conservation que de ceux de labonne marche du chantier, est la seule garantie de pérennité d’arbresmatures.

Le cheminement préconisé 1) Dans un premier temps, il importe de procéder à un examen préa-

lable des arbres existants pour pouvoir évaluer leur état et leurcondition de santé, puis la pertinence de les conserver. On choisittrop souvent de conserver des arbres déjà dépérissants, présentantdes risques de bris et de chute, ou encore situés dans des lieux(proximité immédiate des fondations, des canalisations, etc.) oùleur survie est impossible, quelles que soient les mesures prises.

2) Lorsque les arbres à conserver auront été identifiés, il faut nécessairement établir une zone de protection, bien marquée sur le terrain, par une clôture qui sera vérifiée régulièrement et main-tenue en place durant tout le chantier. La fonction de cette barrièrephysique est de limiter, sinon d’interdire, la circulation des véhi-cules et l’entreposage de matériaux dans cette zone cruciale, afind’éviter des conséquences préjudiciables pour les arbres.

3) Tous les moyens possibles doivent être pris pour prévenir les dom-mages au système racinaire, la réussite de l’ensemble de la démarcheen dépend. La responsabilité en incombe aussi bien au concepteurqu’à l’architecte paysagiste ou au promoteur. Si ce dernier se montrenégligent à cet égard, le concepteur ou l’architecte paysagiste sedoit d’exiger du promoteur le respect des normes requises. À cetteétape-ci, il peut s’avérer pertinent de sensibiliser les divers interve-nants œuvrant sur le chantier aux problèmes susceptibles d’affecterles arbres et engendrés par leurs actions.

4) Alors que les dommages aux parties aériennes sont apparents et évitables, les atteintes au système racinaire peuvent prendre plusieurs formes, plus sournoises : le bris des racines de support, le décapage du sol de surface, la compaction du sol, l’excavation, le creusage de tranchées, la modification du niveau du sol ou dudrainage, l’infiltration de substances nocives et le recouvrement du sol par des matériaux perméables.

La préservation des arbres existants ne tient souvent qu’à desimples pratiques préventives, variables selon chacune des situations,et à un suivi rigoureux de la part de professionnels de l’arbre : l’éta-blissement d’un périmètre de protection; la délimitation des aires detravail; l’application de méthodes d’excavation moins dommageables,l’adaptation des éléments construits à la présence des arbres, etc.

5) Si les causes de dépérissement de l’arbre sont multiples, le résultatlui ne varie pas et c’est, à court ou moyen terme, habituellementen deçà de sept ans, la mort à coup sûr.

Pour conserver des éléments vivants du paysage, quel que soit leur âge,30, 60 ou 150 ans, l’expertise de l’arboriculteur, jumelée à la maîtrise deséléments conceptuels de l’architecte paysagiste, constitue le meilleurmoyen d’y parvenir et ce, à la plus grande satisfaction du client.

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Préservat ion des arbres ex is tants dans un cadre de pro je ts d ’aménagement

EN CONCLUSION

A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Les 60 ans d’excellenced’une entreprise dont l’intérêt marqué pour l’avancement du domaine de l’horticulture ne s’est jamais démenti

DES PRODUITS EN CONSTANTE ÉVOLUTION Terreaux pour toitures végétales, terrains sportifs, aire de jeux et golfs.Sol structural pour fosses d’arbres sous béton ■ brevet américain ■ distributeur exclusif au QuébecComposts, paillis, pierres et sables ■ normalisation ASTM pour le sable d’aires de jeux pour enfants.

DES RÉALISATIONS D’ENVERGUREInternationaux de volley-ball de plage du stade Uniprix — compétitions 2005Floralies internationales, à Québec et à MontréalMosaïcultures internationales de Montréal, éditions 2000, 2001 et 2003 — fournisseur officieldes substrats horticolesVieux-Port de Montréal et place Jacques-Cartier, 1992Jardin de Chine du Jardin botanique de Montréal, 1990

UNE ENTREPRISE PIONNIÈRE dans l’utilisation des compostsPierre-Yves Savaria joint les rangs de l’entreprise familiale en 1972 pour ensuite en prendre la direction en1985. Dans le sillage de la Loi sur la protection du territoire agricole, l’entreprise amorce, dans les années1980, un important virage qui l’amène à développer toute une gamme de composts et de terreaux fabri-qués, assortie d’un ensemble de mécanismes de contrôle de leur qualité. etdans la définition de normes de qualitéSoucieuse de maintenir un niveau de services et de produits de hautequalité, l’entreprise s’implique aussi bien dans les travaux del’Association des responsables d’espaces verts municipaux, pour l’éta-blissement de normes de qualité de sols en horticulture, que dansceux du Bureau de normalisation du Québec.

QUI VA TOUJOURS DE L’AVANT SOUTENUE PAR UN PERSONNEL COMPÉTENTL’exploitation se répartit sur deux emplacements, un à Boucherville etl’autre à Saint-Roch-de-Richelieu, et emploie annuellement de 25 à90 personnes. De plus, en 2001, l’entreprise a franchi le seuilde la troisième génération en accueillant, avec tout ledynamisme de sa jeunesse, Steve Savaria.

TOUJOURS AU-DELÀ DE VOS ATTENTESLES MATÉRIAUX PAYSAGERS SAVARIAÀ la direction, Pierre-Yves SavariaSiège social : Boucherville

P U B L I R E P O R T A G E

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Avec l’arrivée de 2006, Mont-Royalretrouve son plein statut de municipalité. Enconcomitance avec cette page d’histoire urbai-ne, l’administration sortante a déposé unedemande de désignation, à titre de lieu d’im-portance historique nationale, pour Ville Mont-Royal. On doit cette initiative au comité dupatrimoine de Mont-Royal, groupe hétérogènede citoyens passionnés par l’histoire de leurville et présidé par l’ex-mairesse du feu arron-dissement, madame Suzanne Caron.

Animé d’un sentiment d’urgence, faceaux pressions de développement qui s’exercentaussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’ad-ministration municipale, ce groupe a jugéopportun de faire reconnaître maintenant,auprès d’une audience élargie, le caractèreunique et les valeurs patrimoniales multiplesde leur municipalité, alléguant que ces mêmevaleurs désormais reconnues pourraient égale-ment inspirer le développement futur de leurville.

Projet non moins ambitieux que nel’était le plan originel dessiné par l’architectepaysagiste Frederick Gage Todd, le territoiretouché par la demande de désignation est sen-siblement le même que celui englobé par VilleMont-Royal au moment de son incorporationofficielle, en 1912. Par l’entremise de ParcsCanada, La Commission des lieux et monumentshistoriques du Canada, doit d’abord étudier larequête et ce, à partir de critères d’évaluation

d’importance historique nationale, avant deformuler un avis. L’aspect d’unité reflété parVille Mont-Royal et la qualité de sa vie commu-nautaire, de ses paysages et de son environne-ment sont des faits notoires, cependant, peuen connaissent la fascinante histoire, celle dela métamorphose de champs de culture demelons de Montréal en ville modèle.

Ville Mont-Royal la débutante

Cette presque centenaire origine d’unplan empreint d’audace et de perspicacité, ins-piré des cités-jardins européennes et du mou-vement City Beautiful du début du XXe siècle,dont elle illustre certainement une possiblecombinaison. Située à l’extrémité du tunnel quis’engouffre sous le mont Royal, elle est un pro-duit dérivé de la construction du chemin de ferCanadian Northern Railway, l’actuel CN.

Que voilà de beaux terrains dont lavente pourraient garnir les coffres de laCanadian Northern et, éventuellement, loger denombreux clients du nouveau chemin de fer.Dès 1907, dans la plus grande discrétion pouréviter toute spéculation, les promoteurs de laCN acquièrent des terres réputées pour leur cul-ture du melon de Montréal et essentielles à lacréation d’un quartier résidentiel à l’aménage-ment tout droit sorti de la théorie européennede la cité-jardin de Ebenezer Howard.

Simultanément, de l’autre côté de la montagne,s’opèrent d’autres transactions : la sociétéferroviaire souhaite y construire une gare etobtient finalement les terrains de l’actuellegare Centrale. L’ingénieur en chef du projet,Henry King Wicksteed, prévoit une complèteréussite.

La Canadian Northern retient les ser-vices de Frederick Gage Todd, urbaniste etarchitecte paysagiste canadien de renom, pourréaliser le plan urbain de Ville Mont-Royal. Cetétats-unien de Concord au New Hampshire, afait ses classes auprès de Frederick LawOlmsted. En 1900, il choisit de s’établir àMontréal et y ouvre le première étude d’archi-tecture de paysage au Canada. Ses 48 ans depratique professionnelle le mènent partout àtravers le Canada, participant, entre autres, àl’élaboration de recommandations sur le déve-loppement d’Ottawa, pour sa Commissiond’améliorations, à la réalisation des plans deplusieurs parcs — Assiniboine, à Winnipeg,Wascana Park, à Régina, Lac-aux-castors, auparc du mont Royal et l’île Sainte-Hélène, àMontréal. Mais il participe également à des pro-jets d’urbanisme, à titre de « Town Planner » etbien qu’on lui doive plusieurs plans de « cités-jardins » — Shaugnessy Heights, Point Grey etPort Mann, en Colombie Britannique — cesprojets, inscrits dans des contextes socio-éco-nomiques différents, n’auront jamais ni l’am-pleur, ni la complexité de celui de Ville Mont-Royal surnommée alors « The Model City ».

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Un pro je t ambi t ieux V i l le Mont-Roya l la centena i re

Un projet ambitieux Ville Mont-Royal la centenaire

Par Wendy Graham, architecte paysagiste à la Ville de Montréalet Langevin Coté, communicateur

Le plan TODDDeux grands boulevards diagonaux se

superposent sur une trame de rue plus tradi-tionnelle, orthogonale, et se croisent au cœurde la ville, la disséquant, en deux parties, àl’emplacement de la gare et du chemin de fer.L’orientation donnée aux rues maximise l’enso-leillement des maisons, mais aux yeux de plu-sieurs, l’élément le plus original de son planréside dans l’ajout d’une promenade curvilignejoignant les quatre quadrants qui forment laville et reliant, le long de son trajet, plusieursespaces verts, comme on enfile des perles surun collier. Réputé pour l’originalité de ses planset la place accordée à la dimension sociale,Frederick Gage Todd gagne peu à peu en impor-tance et devient l’un des architectes paysa-gistes et urbanistes canadiens les plus en vue.

En urbaniste visionnaire et pragmatique,Todd souligne l’importance de planifier la villepour les générations futures et ce, en projetantsur un horizon allant jusqu’à cent ans. À sesyeux, la prospérité et la beauté d’une villedépendent, dans une large mesure, « de lacapacité de prévoir et d’évaluer les besoins et lesexigences de la grande population à venir. » 1

Selon Todd, l’« art du paysage ne vaut que dansla mesure où il préserve la beauté naturelle et,pour créer des paysages de qualité, il ne se limi-te pas à l’insertion de ponts rustiques ou à desagencements de plantes et d’arbres, mais doitfaçonner le paysage pour l’usage et l’agrémentdes humains, de la manière la mieux adaptée etla plus esthétique possible. » 2

En février 1912, Thomas Darling, admi-nistrateur du Canadian Northern Railways,lançe une importante campagne de publi-cité pour la vente des terrains de la « citémodèle ». En quatre jours, tout est vendu.Débute alors la construction du tunnel « sousla montagne » qui ne se terminera que quatreans plus tard. Afin d’accélérer les travaux, oncreuse simultanément à partir de chacune desextrémités nord et sud de la montagne et, aumoment crucial de la rencontre des deuxéquipes, l’écart constaté n’est que d’un quartde pouce en hauteur et de trois quarts de poucedans l’alignement.

Le fait que ce même Thomas Darlingdevient maire en décembre 1912, et qu’il ledemeure près de 30 ans, n’est pas étranger aurespect accordé au plan de développementurbain articulé par Todd. L’administration del’époque établit des normes de construction dequalité et contrôle le développement par l’im-position de règles très strictes. La populationcroît par vagues régulières et cette nouvellecollectivité s’implique de plus en plus dans ledéveloppement de sa ville. Aussi, Ville Mont-Royal grandit-elle en conservant une certainehomogénéité, résistant aux nouvelles modes etaux vents de changement, et en respectant,plutôt plus que moins, cette configuration par-ticulière et ses repères de qualité que Todd aprojetés pour elle.

Ville Mont-Royal la centenaireAujourd’hui, Ville Mont-Royal se démarque parses « constructions de qualité » d’architecturede styles Arts and Crafts et moderniste, par laprésence de spacieux jardins ceinturant lesrésidences, de nombreux espaces verts publics,d’églises « points de repère », d’écoles deniveaux primaire et secondaire, de commerces àl’échelle du quartier ainsi que d’une trame derues résidentielles étroites, sinueuses et bor-dées d’arbres impressionnants. L’assemblage deces diverses composantes forme un ensembleagréable et crée un milieu de vie fonctionnelde qualité.

Peut-être le respect des intentions originalesdu plan se résume-t-il à cette échelle « raison-nable » ou encore à la touche « champêtre »des lieux. Si les administrations ont travaillé,les unes après les autres, à conserver ce carac-tère intact, il est également possible que ledéveloppement progressif, plutôt que subit,ait contribué à l’essor d’un sentiment locald’appartenance fort, sentiment collectifgarantissant, au fil des années, l’applicationdu « gros bon sens ».

Si cette ville conserve aujourd’hui son « inté-grité », sans pouvoir en donner la raison exac-te, cela tient à la fois de son développementphysique et civique : le plan initial a été suivi

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Un pro je t ambi t ieux V i l le Mont-Roya l la centena i re

1 Citation provenant d’un extrait décrivant le parc dumont Royal et l’idée de nature et tiré de l’ouvrage deFrederick Gage Todd Esthetic Forestry.

2 Ibid.

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de près et, parallèlement, s’est développé unfort sentiment de fierté locale, soutenu par unelongue et riche histoire d’implication « commu-nautaire ». Un environnement sain, un patri-moine bâti et paysager unique et une façonde faire qui mise sur la qualité du cadre devie et le bien-être des citoyens, sont là lesingrédients dont la combinaison donne auxrésidants de Ville Mont-Royal une desmeilleures qualités de vie urbaine.

La reconnaissancen’est pas toutQuelle valeur réelle accorde-t-on à unedésignation patrimoniale?

Pour le Comité du patrimoine Mont-Royal 2005, comme pour plusieurs citoyens,c’est la suite naturelle des actions déjà entre-prises pour mieux connaître et protéger lepatrimoine unique de la ville (PIIA, plan d’ur-banisme, inventaire vert, marches patrimo-niales, visites des lieux sacrés, animation à lafoire d’automne, publications, etc.) De plus,par cette désignation de « joyau national »Canadiens et citoyens résidants porteront sansdoute davantage d’attention à ce paysageculturel.

La reconnaissance et la valorisation dupatrimoine bâti et végétal, au moyen d’unedésignation, même si celle-ci ne comporteaucune limitation juridique, a inspiré de nou-velles stratégies et de nouveaux outils deconservation et de développement de la ville.

Son éventuelle reconnaissance patrimo-niale inscrirait cette ville sur la liste des lieuxet paysages canadiens significatifs, soulignantainsi l’apport majeur de Frederick Gage Todd,architecte paysagiste et urbaniste, à sonfaçonnement et à l’essor de la profession d’ur-baniste au Canada. Finalement, il est intéres-sant de constater que le modèle développé il ya près d’un siècle, n’a rien perdu de son attrait.On peut qualifier ce projet de visionnaire etl’attribuer au talent de gens créatifs, mais songénie réside, avant tout, dans le fait d’avoir suy joindre les professionnels les plus compétentsde l’époque.

Mont-Royal est un exemple de patri-moine vivant, avec ou sans désignation. Villemodèle hier, elle l’est encore aujourd’hui et ledemeurera, tout en continuant de tenir comptede l’évolution de notre société.

1. Le projet de demande de désigna-tion de Ville Mont-Royal comme lieud’importance historique nationaleauprès de la Commission des lieuxet monuments historiques duCanada, par l’entremise de ParcsCanada, a été entérinée par leconseil de l’arrondissement Mont-Royal, à l’été 2005. Le documenttransmis a été rédigé par monsieurNicolas Roquet et commenté pardes membres du Comité du patri-moine Mont-Royal 2005, de mêmeque par les employés del’Arrondissement.

2. Cet article contient des extraits detextes rédigés par des membres duComité du patrimoine Mont-Royal2005, particulièrement du texterévisé de Daniella Rohan et tiré del’Atlas topographique de 1992, pro-duit par l’École d’urbanisme del’Université McGill, à l’occasion du350e Anniversaire de la fondationde Montréal, ainsi que d’un docu-ment préparatoire, intitulé A VisionStatement et rédigé par LangevinCôté, en collaboration avec WendyGraham, traitant du plan d’urbanis-me de Ville Mont-Royal.

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NOTES

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Déve lopper la sagesse du paysage

Le paysage de Saint-Venant-de-Paquette a suscité le goût d’y inscriredes poèmes au vent.

Qu’ont en commun le village de Saint-Venant-de-Paquette, village de l’Estrie d’unecentaine d’habitants, et Grosse-Île, île duSaint-Laurent en amont de Québec? Tous deuxexpriment une relation particulière au paysageet nous rappellent que le lien entre unecollectivité et son paysage est avant toutculturel et sensible.

À Saint-Venant-de-Paquette, l’aménage-ment du Sentier Poétique crée un dialogue entrele paysage et des poèmes d’auteurs québécois.Il est né d’une idée de Richard Séguin et lepaysage a servi d’inspiration au positionnementdes poèmes. À leur tour, les poèmes rendent levisiteur sensible au paysage. Jardins décoratifs,rappel de l’ancien jardin de curé, mise à jourdes fondations de l’ancien magasin général etutilisation de plantes indigènes localescôtoient poèmes et sculptures.

La réalisation du Sentier a suscité unevéritable mobilisation locale. L’implicationbénévole a été le moteur du projet, réunissantprofessionnels de plusieurs horizons, villageois,organismes et entreprises de la région. Tousont travaillé à matérialiser dans le paysagel’inspiration créatrice de la poésie.

Ce projet a permis de valoriser certainséléments du paysage. Les pierres naturelles deschamps, perçues négativement par les agricul-

teurs, ont été recherchées pour leurs qualitésesthétiques et ont fait l’objet d’une véritablechasse aux pierres. Le Sentier a fait prendreconscience aux résidants de la richesse et dela beauté de leur milieu de vie, ravivant leursentiment d’appartenance à celui-ci.

Au Lieu historique national du Canada dela Grosse-Île-et-le-Mémorial-des-Irlandais, lesouci de protéger et de mettre en valeur le patri-moine de l’île a conduit Parcs Canada à unerecherche des caractéristiques paysagères dis-tinctives de l’île et de leur évolution à traversson histoire. Une analyse du paysage a mis enévidence ses traits typiques d’insulaire et généréles principes d’encadrement des interventionsfutures d’aménagement et de mise en valeur.L’objectif : faire du paysage un véritable supportà la compréhension de l’histoire du lieu.

Parmi les divers constats, ressort celuid’une île au paysage que l’envahissement desfriches et l’avancement des espaces boisésreferment peu à peu, à la suite de l’abandon del’île comme station de quarantaine humaine etcomme lieu habité. La nécessité de gérer lepaysage impose d’intervenir sur la végétation,pour mieux définir les espaces ouverts et boi-sés et enrichir l’expérience du visiteur.

Mais nul besoin d’être reconnu lieu histo-rique national pour que se pose la question de la

pertinence de gérer le paysage et d’y interveniravec qualité. En Europe, vingt-huit pays ontsigné la Convention européenne du paysage, dansun objectif de qualité paysagère. La Conventionconcerne l’ensemble des paysages, des plusremarquables aux plus quotidiens.

Ainsi, le paysage traduit une culture del’espace. L’analyse paysagère sert à prendreconscience des caractéristiques naturelles etbâties qui forment la signature d’un paysage etdes dynamiques de transformation qui sont àl’œuvre, afin de guider les choix de protection,d’aménagement ou de gestion du paysage. Ledéfi consiste à l’appréhender de manière globale,afin de créer des paysages signifiants pour lescollectivités qui y vivent.

La sagesse du paysage, c’est de savoircomposer avec les gens qui le font, pour pré-server la cohérence et la qualité du lien culturelqui unit une société à son territoire.

Développer la sagesse du paysagePar Chantal Prud’Homme, architecte paysagisteL’auteure est consultante en matière de paysage et a réalisé le Guide du paysage(www.paysage.qc.ca/guide/index.html) pour le Conseil du paysage québécois.

L’usage des pierres du lieu, dans les aménagements etles sculptures de Roger Nadeau, a modifié le regard desgens du village, suscitant une réappropriation locale dece matériau typique de leur paysage.

À Grosse-Île, la gestion de la végétation du cimetière del’Ouest participe du programme global de gestion etd’aménagement du paysage. Le contrôle de la végétationa permis de redécouvrir la véritable dimension du cime-tière et de rétablir sa relation avec le fleuve.

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Un bref rappel des faitsLes 19, 20 et 21 juillet 1996, d’intenses précipitations

provoquent une crue dévastatrice des rivières du Saguenay.

Le débit de la rivière Chicoutimi atteint alors les 1 200m3/seconde, soit vingt fois plus que la normale de 42 à 68m3/seconde.

La crue est si forte que non seulement l’eau déborde, maiscontourne également les barrages, venant mourir au cœur duquartier ouvrier du Bassin, y laissant un amas de débris. �

« Un coup d’œil rapide d’une vue aérienne du secteur suf-fit à évoquer la gravité des dommages : là où l’eau a déferlé,autour de cette « petite maison blanche » VUE DANS LE MONDEENTIER, reste un rocher littéralement décapé de ses recouvre-ments végétaux, les traces vagues d’anciennes rues, et un amon-cellement de débris de toutes sortes à l’embouchure de la rivièreChicoutimi. Les éléments construits ont pris l’allure de fossile. »(Noppen, Morisset, Cormier)

Reconstruction d’un lieu riche d’histoireLe berceau de Chicoutimi

Le quartier du Bassin est le berceau de Chicoutimi. Établis-sement amérindien à l’origine, il accueille, dès le XVIIe siècle, unepetite colonie française, pour ensuite se transformer en poste detraite, puis en poste du roi, son histoire se fusionnant dès lors àcelle de la compagnie de la Baie d’Hudson. La scierie Price, lemoulin à farine et la Pulperie s’y succèdent et ces générateursd’emplois donnent naissance à un quartier ouvrier dont le cachet

demeure, malgré les sinistres naturels ou anthropiques que furentle grand incendie, l’inondation ou la destruction engendrée par laconstruction du pont Dubuc.

Ce lieu, riche d’histoire et de témoignages du passé, est lepremier site de peuplement urbain de Chicoutimi et la clef d’uneactualisation de la mémoire urbaine s’y trouve.

De la beauté du site et ses considérantsPeu de sites à reconstituer présentent autant de para-

mètres à considérer, le plus important étant sans doute l’implan-tation du quartier au pied même d’un barrage : l’originalité duquartier et ses caractéristiques paysagères, son historicité, saconcentration de bâtiments patrimoniaux, son architecture, laqualité des équipements historiques implantés à sa périphérie,ses perspectives visuelles ouvrant sur le fjord, la force de rappeldes évènements inscrite dans la beauté ultime du site et, finale-ment, les mesures de sécurité à adopter pour éviter une nouvelledestruction. Autres particularismes : aucune assise sur laquellereconstruire, des zones de rechute ciblées et des zones inondablesclairement identifiées.

Au lendemain du sinistre, la complexité de la situation etle potentiel du site invitent à une solide réflexion et on mandatele consortium Noppen, Morisset, Cormier pour ce faire et sou-mettre une esquisse de réaménagement.

La « petite maison blanche »ou les suites du déluge de 1996, au SaguenayPar François HainsArchitecte paysagiste et urbanisteMaîtrise en administration publiqueDirecteur de l’arrondissement de ChicoutimiVille de Saguenay

Avec l’aimable collaboration de messieurs Luc Desbiens et Gilles Tremblay.

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La « pet i te maison b lanche » ou les su i tes du dé luge de 1996, au Saguenay

Un concept évolutifD’abord une esquisse fondée sur trois objectifs

• la densification de l’expression mémorielle du site;

• la consolidation du tissu urbain proximal et

• la densification de l’infrastructure récréotouristique.

Des particularités techniques, liées audéversoir du barrage Price, mettront le projeten balance. En effet, un des traits distinctifs dela rivière Chicoutimi est d’avoir, en amont, desbarrages dont la capacité d’évacuation est plusgrande que ceux situés en aval. Un comitéministériel, formé pour identifier des solutions,conclue sur une option sans impact pour le sec-teur du Bassin et qui laisse tout le monde sursa faim. On met donc sur pied un second comi-té regroupant, cette fois, les représentants dela communauté chicoutimienne, afin de définirde nouvelles orientations.

Finalement, le concept retenu intègrel’essentiel de l’esquisse élaborée par Noppen,Morisset, Cormier, à laquelle on greffe une pré-occupation « citoyenne » davantage liée à laréalité du quartier.

Les principes debase du conceptLa conservation du caractèreexceptionnel du site du Bassin Le respect des limites budgétairesSept orientations d’aménagement s’en dégagent :1) faire un lieu sécuritaire

jusqu’à la réalisation de nouveaux réser-voirs en amont, la zone demeure inhabi-table. Cependant, des mesures doiventêtre prises pour surmonter ce handicap etpour que le site continue d’être un lieuanimé et sécuritaire;

2) assurer le maintien de la populationexistante deux ans après les évènements, alors quela population se montre de plus en plusimpatiente de voir le site se transformer,celui-ci n’a toujours pas fait l’objet d’au-cune intervention autre que la créationde voies de circulation temporaires;

3) revitaliser le quartier et augmenter lapopulationle site doit être suffisamment attrayantpour y ramener l’ancienne population ou,à défaut, y amener de nouveaux résidants;

4) aménager en fonction des gens duquartier alors que les premières orientations muni-cipales favorisaient une intervention denature touristique, le nouveau comitédonne priorité aux besoins de la clientèledu quartier;

5) établir une continuité avec • la Pulperie ;• le Poste de traite ;• le Vieux-Port ;• le centre-ville.

Le site doit offrir des interconnexionsavec les autres pôles municipaux;

6) mettre en valeur les qualités naturelles,historiques et urbaines du lieu et en faireun endroit à la fois esthétique etagréable à vivre;

7) élaborer un concept qui permette larelance économique du quartier. Ce dernier, traversé par le boulevardSaint-Paul qui le coupe du centre-ville, avu dépérir graduellement son secteurcommercial, déclin accentué par les évé-nements de juillet.

� Le site du Bassin pendantle déluge de 1996

� Elles condensent l’image du « grand coup d’eau »

� La promenade et sa placecentrale offrent un panorama du site

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La « pet i te maison b lanche » ou les su i tes du dé luge de 1996, au Saguenay

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La « pet i te maison b lanche » ou les su i tes du dé luge de 1996, au Saguenay

Le raffinement du concept

Après maintes consultations, la Ville de Chicoutimi décidede refaçonner complètement cet espace-témoin de la catastrophepar des interventions de nature commémorative.

Le lieu ainsi imaginé occupe, dans la trame récréotouris-tique locale, une fonction stratégique : d’une part, il se situe àmi-chemin entre le Vieux-Port, le Poste de traite et le musée dusite de la Pulperie et, d’autre part, entre les rivières Saguenay etChicoutimi, le centre-ville et l’arrondissement historique et cultu-rel du Bassin.

Le concept retenu concilie tourisme et vie de quartier avecun parc fonctionnel, tant au plan récréotouristique que local, etdont l’intégration harmonieuse au quartier participe au dévelop-pement d’une meilleure qualité de vie. Il en fait un endroit derecueillement unique et sans égal dans cette région, rappelant,par les éléments rassemblés, la puissance des forces de la nature.

Le nouvel écrin de la « petite maison blanche »et ses infrastructuresLes firmes Daniel Paiement & Associés et Yves Michel Garant &Associés ont fait de la « petite maison blanche » le symbole de latragédie et le pivot de leur aménagement : de chaque côté dumonument, sur les massifs rocheux, des chutes d’eau en cascadeet éclairées évoquent les trombes qui déferlaient autour de la« petite maison blanche », en juillet l996 �. En contrebas, uneplace bordée de murets de granit à l’image de l’église, sert d’ob-servatoire pour apprécier la scène �.

Le site est également pourvu de deux kiosques dont le premiersert de point d’observation de la rivière Saguenay � et le secondd’abri aux promeneurs, de lieu de rassemblement ou encore, à l’oc-casion, de scène pour les fêtes du quartier �. Ces deux structuress’inspirent des caractéristiques architecturales du milieu pourmieux s’y imbriquer.

Des sentiers ont aussi été aménagés pour permettre aux prome-neurs de circuler à travers le parc et d’en apprécier toute ladiversité �.

Le sentier principal reprend le tracé de la rue lessivée. Des plaquesaux numéros civiques des habitations disparues parsèment leslieux et plusieurs de leurs fondations ont été conservées.

� Observatoire et fondations

� Le kiosque, lieu de rassemblement populaire

� L’ancienne rue Taché transformée en allée piétonnière

� Aire de jeux pour les enfants

Parvis de l’église

La maison accueille la Chambre de commerce de Chicoutimi ainsi que les toilettes publiques du site.

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La « pet i te maison b lanche » ou les su i tes du dé luge de 1996, au Saguenay

Le site du bassin pendant le déluge de 1996 et le sitereconstruit après les événements

À cela s’ajoutent deux aires de jeux, une première pour lespetits, localisée près de la principale gloriette, où un jeu modu-laire avec paroi d’escalade établit le lien avec le récif �.

La seconde est destinée aux adolescents, avec des surfacespour les planches à roulettes et des installations pour le basket-ball. Cet espace est construit à même les fondations d’un anciencouvent, ressurgies du dessous d’un stationnement, après le pas-sage des eaux.

Pour le confort des visiteurs, des toilettes publiques ont étéaménagées dans un des bâtiments patrimoniaux ayant résisté à lafurie des eaux et on prévoit des stationnements en retrait du site.Une piste cyclable ceinture le site et rejoint la « route verte qué-bécoise ». Pour redonner accès à la rivière, on a dû reprofiler lesrives du Bassin et pour bien intégrer le site à son milieu d’accueil,les principales voies d’accès ont été redessinées en utilisant lemême type d’éclairage que celui du parc. On a entièrement refa-çonné le parvis de l’église, selon la configuration d’origine . Lesmaisons patrimoniales ont été conservées et réaffectées à d’autresusages : « La Maison du commerce » accueille la Chambre de com-merce de Chicoutimi, « La Maison de l’environnement » accueille lecomité du même nom et deux autres logent des firmes privées .

Un concept où la nature etl’urbain ne s’opposent plus

Le concept s’incarne dans deux aspects, d’abord celui del’eau — sa présence physique avec l’eau qui déferle, l’eau stag-nante, le panorama sur le Saguenay et la logique qu’elle imposeavec le mouvement, les ondulations, la couleur, etc. — et, ensui-te, dans les aspects urbains propres à cette ville. Les aménage-ments thématiques proposent de rétablir l’équilibre entre la natu-re et l’urbain qui, autrefois, se confrontaient sur le site.

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PPLLAANNII--CCIITTÉÉUNE ÉQUIPE DE 25 PROFESSIONNELS EN ARCHITECTURE DE PAYSAGE Plani-Cité est affilié au Groupe Gauthier,Biancamano, Bolduc, urbanistes-conseils, ausein duquel sont réunis quelque 80 profes-sionnels hautement expérimentés et qui separtagent des bureaux situés à Montréal,siège social, ainsi qu’à Gatineau et à Québec.

PPLLAANNII--CCIITTÉÉAU CŒUR DES GRANDES PRÉOCCUPATIONS PAYSAGÈRESLa planification, les parcs et espaces verts, ledesign urbain, les paysages routiers et l’envi-ronnement sont nos créneaux d’intervention.

•• LLaa ppllaanniiffiicciiaattiioonnUUnnee aaccttiivviittéé dd’’oorrddoonnnnaanncceemmeenntt ddeess iinntteerrvveennttiioonnss eett dd’’ééllaabboorraattiioonn ddee bbuuddggeettss eett dd’’éécchhééaanncciieerrssPour structurer le développement, consoli-der divers aménagements et valoriser despaysages naturels et habités.

RRééaalliissaattiioonnss Le plan stratégique de développement duréseaux de sentiers récréatifs, CCN, à Ottawa;les plans directeurs des parcs, des espacesverts et des équipements des villes deChambly, Montréal-Nord, Terrebonne, Notre-Dame-de-l’île-Perrot, Villeray/Saint-Michel etLongueuil.

•• LL’’eessppaaccee uurrbbaaiinnUUnnee pprraattiiqquuee dduu ddeessiiggnn uurrbbaaiinn iinnttééggrraannttddiifffféérreenntteess ddiisscciipplliinneess ooùù ll’’aarrcchhiitteeccttuurree ddeeppaayyssaaggee jjoouuee uunn rrôôllee ssuubbssttaannttiieellCette approche concorde avec la complexi-té du milieu urbain : une contexture defonctions qui définissent un lieu d’interac-tion sociale et d’expression culturelle où latrame viaire, le cadre architectural et l’es-pace public représentent les multiplesfacettes du paysage urbain.

RRééaalliissaattiioonnssL’entrée du parc Saint-Michel et la Cité desArts du Cirque, à Montréal; le Square de laCité, à Gatineau; et Espace 400e, à Québec.

•• LLee rréésseeaauu ddee ppaarrccss eett dd’’eessppaacceess vveerrttss eett bblleeuussUUnnee rrééppoonnssee aauuxx mmuullttiipplleess aatttteenntteess ssppoorr--ttiivveess oouu rrééccrrééaattiioonnnneelllleess ddee llaa ppooppuullaattiioonnPour en faire des lieux conviviaux, propresà la socialisation et à l’expression symbo-lique, qui structurent la trame urbaine etbonifient tout projet de développement oude revitalisation.

RRééaalliissaattiioonnssLe parc Étienne-Desmarteau, à Montréal; denombreux plateaux sportifs; les parcs Talcy etPeterborough, à Ville d’Anjou; le parcDeauville, à Candiac; équipements et centresnautiques de Montréal et de Longueuil.

• LLee rréésseeaauu rroouuttiieerrUUnn ppaarrttii--pprriiss dd’’aamméénnaaggeemmeenntt qquuii rroommpptt llaassuucccceessssiioonn ddee ppaayyssaaggeess uunniiffoorrmmeessLes aménagements routiers de Plani-Citéfavorisent le dégagement de vues et deperspectives, soulignant des élémentssusceptibles de créer un cadre visuelspécifique et d’animer le parcours.

RRééaalliissaattiioonnssL’autoroute 15, segment Blainville segmentSaint-Jérôme; l’aménagement paysager de laroute 132 segment A-15; l’étude visuelle eturbaine de l’autoroute A-25; les études deréaménagement des abords de l’autorouteA-720.

• LL’’eennvviirroonnnneemmeenntt eett llaa qquuaalliittéé dduu ppaayyssaaggeeUUnnee iinnttééggrraattiioonn ooppttiimmaallee ddeess ddiifffféérreenntteess iinnffrraassttrruuccttuurreess qquuii yy ccoohhaabbiitteennttFondées sur la caractérisation des milieuxnaturels ou humanisés, les études de pay-sage de Plani-Cité portent sur des noyauxvillageois, des territoires régionaux, desmilieux agricoles et forestiers.

RRééaalliissaattiioonnssLes berges du secteur Anjou-sur-le-Lac; leplan de développement du paysage de larégion de Bedford; l’aménagement d’unepasserelle en milieu marécageux, àRosemère; la stabilisation des berges dulac Leamy, à Gatineau; l’aménagement debassins de rétention, à Saint-Hubert, Saint-Léonard et Châteauguay.

VILLE DE MONTRÉALPLAN DIRECTEUR DU PARC ÉTIENNE-DESMARTEAU

LA SOCIÉTÉ DU 400e ANNIVERSAIRE DE QUÉBECESPACE 400e

VILLE DE MONTRÉALCITÉ DES ARTS DU CIRQUE ET SEUIL DU CENTRE ENVIRONNEMENTAL DE SAINT-MICHEL CESM

AUTOROUTE 15SEGMENT BLAINVILLE/SAINT-JÉROME

les1155 aannss d’architecture de paysagede PPLLAANNII--CCIITTÉÉ

P U B L I R E P O R T A G E

1155 AANNNNÉÉEESS QQUUII OONNTT FFAAIITT DDEE NNOOUUSS DDEESS CCHHEEFFSS DDEE FFIILLEE DDAANNSS NNOOTTRREE DDOOMMAAIINNEENous sommes heureux de le souligner en nous joignant à l’Association des architectes paysagistes du Québec, pour en faire le bilan.

Les premiers pas du projet LE COMITÉ C.H.A.R.M.E.S

En 1975, la Ville de Sherbrooke créait un comité ad hoc, le comitéC.H.A.R.M.E.S 1 constitué de citoyens et d’élus, pour dresser un état desituation des plages publiques et des berges des rivières Magog etSaint-François. Ce comité agissait alors comme protecteur et conseillerdans le domaine de l’environnement aquatique.

S’amorce alors une nouvelle ère environnementale et on déploie d’im-portants efforts pour que les citoyens retrouvent l’accès aux deux rivières.

En 1985, la Ville et le comité C.H.A.R.M.E.S s’entendent sur unconcept global de restauration et d’aménagement des berges des rivièresMagog et Saint-François, ce qui donne lieu, l’année suivante, à la mise enœuvre d’un projet d’envergure soutenu par le ministère del’Environnement, dans le cadre de son programme Berges neuves. Sontainsi créés plus de 10 km de pistes cyclables, sillonnant des milieuxnaturels de qualité ou des espaces plus ouverts en milieu urbain.

En 1991, la Ville de Sherbrooke confie à la firme Teknika la réali-sation du plan directeur de mise en valeur des berges du lac des Nationsqui borde le centre-ville et le parc urbain Jacques-Cartier. De son côté,C.H.A.R.M.E.S poursuit ses travaux d’aménagement de sentiers, de passe-relles, de promontoires et d’escaliers, en bordure des berges de la rivièreMagog, tout au cœur de la ville.

La Corporation Sherbrooke,cité des rivières

En 1999, la corporation Sherbrooke, Cité des Rivières, fraîchementcréée, se voit confier l’implantation et l’exploitation d’un projet sur lathématique les rivières Magog et Saint-François ainsi que la mise envaleur de leur potentiel récréotouristique. On constitue alors un projet deréseau tout à fait particulier, intégrant la promenade du lac des Nationset le réaménagement majeur d’un terrain situé à la tête du lac. Cesite accueillera la Maison de l’environnement, le marché de la Gare,le complexe hôtelier et les jardins thématiques. Ces axes majeurs

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Sherbrooke, la c i té des r i v iè res

Sherbrooke, la cité des rivières

Un projet d’envergure de plus de 30 ansens et Gilles Tremblay.

Par Daniel Breault, architecte paysagiste,Luc Dumoulin, designer de l’environnement, etDonald Bonsant, urbaniste,Tous trois de chez Teknika HBA

En collaboration avec le service d’Urbanisme de la Ville de Sherbrooke

Place des nations le soir

seront soutenus par la promenade du lac desNations, l’esplanade Frontenac, la place desMoulins (au cœur du centre-ville) et le circuitdes gorges de la rivière Magog.

Le respect de l’environnement et la miseen valeur des berges et des milieux environ-nants ont guidé l’aménagement de ce vastecomplexe récréotouristique, conçu pour amé-liorer la qualité de vie urbaine des citoyens,tout en positionnant Sherbrooke sur l’échiquiertouristique.

La promenade du lac des Nations

En 2002, la Ville de Sherbrooke et la cor-poration Sherbrooke, Cité des Rivières procèdentau réaménagement de la rue de l’Esplanade, enbordure du lac des Nations. Cette promenaderiveraine, au caractère résolument urbain, relie lecentre-ville au parc Jacques-Cartier.

À l’origine, la rue et la berge offrent unpaysage plutôt banal : voie pavée à double sens,trottoir ordinaire d’une largeur de 1,5 m etquelques sections de bandes médianes trop sou-vent dégarnies, le tout composant un paysagemal assorti à son milieu d’inscription. De nom-breuses déficiences, mais quel potentiel : laberge, le lac, le parc Jacques-Cartier, le centre-ville à proximité et, de plus, l’insertion à l’inté-rieur d’un quartier ancien de moyenne densité.Voilà sur quelles assises repose le projet!

Pour atteindre les objectifs de mise envaleur, une des premières actions posées est defaire de la rue de l’Esplanade un sens unique,récupérant ainsi de l’espace pour des aménage-ments soutenus et porteurs d’émotion. De cetteréappropriation de « l’espace automobile »,naissent, au sein d’ambiances paysagères dequalité, un ensemble de sous-espaces et unsite récréatif.

La création d’un circuit pour patineurs etle maintien, l’hiver, du circuit piétonnier consti-tuent une autre des suites importantes de cetaménagement quatre-saisons.

Éléments deconception

Tout le long de la promenade et à desendroits stratégiques, des interventions parti-culières, évocatrices et sensorielles : espacesminéralisés, jeux de pavés et structure debéton symbolisant des vagues; espacespaysagers aux couleurs, textures et odeursdébordantes; promontoires et belvédèresoffrant des points de vue imprenables sur lelac des Nations et le mont Bellevue; fontaineset jeux d’eau; éclairage d’ensemble et indivi-duel et, finalement, éléments de mobilierstylisés, le tout composant un tableau extrê-mement original. Ces aménagements, avec lavague pour thème, créent un rythme qui brisel’effet corridor de cette emprise relativementétroite. Il en résulte une promenade intégrée,aux allures contemporaine, en constanterelation avec le milieu riverain qui le borde.

En soirée, le paysage change de décor etles promeneurs, plus nombreux, découvrent alorsun parc linéaire entièrement transformé et tota-lement sécuritaire. Le rôle dévolu à l’éclairage est

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Sherbrooke, la c i té des r i v iè res

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majeur : non seulement sécurise-t-il les lieux,mais il crée des effets et des ambiances, demême que des scènes intéressantes, tout à faitnouvelles dans la ville de Sherbrooke. Les lam-padaires de style « marin » fournissent laluminosité générale, tandis que les bornesd’éclairage dégagent une lumière chaude,dirigée vers le bas, illuminant l’ensemble desmassifs de fleurs et de graminées. Des lampesencastrées éclairent le dessous des arbres,créant un jeu d’ombres chinoises, aux effetsextrêmement contrastants, voire dramatiques.

Un espace derepos, de jeu, un point de vue privilégié et un espace commémoratif

Deux espaces majeurs animent la pro-menade : la « fontaine-cascade », à l’entréeou à la sortie du tronçon, selon le sens dutrajet, et la place des Nations, à mi-parcoursde la promenade et du lac des Nations.

La « fontaine-cascade » est une pla-cette tout en gradins, intégrée à la pente natu-relle du terrain et imprégnée de la symboliquede la vague. C’est un espace convivial ouvertaux amuseurs publics et aux musiciens. C’estselon, un espace de repos, de jeu ou un pointde vue privilégié sur le lac avec, en arrière-plan, le mont Bellevue. Il importe de le rappe-ler, cette situation géographique est exception-nelle. Vue depuis la rue King Ouest, l’artère laplus achalandée de la ville, la « fontaine-cascade » sert aussi de point de repère.

À mi-parcours de la promenade et du lacdes Nations, on découvre un endroit charmantrempli de symboles, la place des Nations,

ainsi nommée en souvenir du 10e Championnatmondial de ski nautique de 1967. Ses gradins,ses bancs ou encore ses structures « parasols »,originalement « organiques » et stylisées,évoquent l’eau, les vagues et les sillonscreusés par le passage des skieurs nautiques.Treize porte-bannières doubles surmontent laPlace, en rappel des 25 nations participantes àcette importante compétition de ski nautique.Ce lieu de rassemblement et de convergencesert à la fois de halte, d’îlot de repos et d’airede rafraîchissement avec sa fontaine jeuxd’eau, clin d’œil aux adultes et aux enfants quisouhaitent se rafraîchir. C’est aussi un lieu d’in-terprétation, remémorant un moment magique,vécu avec enthousiasme par tous lesSherbrookois, en 1967.

Des considérationstechniques àvaleur écologique

• Les considérations techniques et écologiques n’ont pas été laissées pour compte. Notons, entre autres :

• l’éclairage général dirigé au sol pourréduire la pollution visuelle;

• le recyclage complet de l’eau d’alimentation des deux fontaines;

• la protection complète des berges existantes et du muret en pierre datant des années 1920;

• la réfection et la réutilisation complètedes services souterrains existants, afin deminimiser les travaux en berge et les rejetsd’eau pluviale au lac;

• l’application de mesures sévères de protection des arbres existants, à l’étape de réalisation des travaux;

• l’intégration d’un système complet d’irri-gation, pour assurer la pérennité des végé-taux en place et des plantations proposées.

Un investissementde près de 10 millions de dollars

La promenade du lac des Nations repré-sente un investissement de quelque 10 millionsde dollars rassemblés à l’aide du programmeInfrastructure Canada-Québec 2000, du Fondsd’action québécois pour le développementdurable (FAQDD), du Conseil régional de déve-loppement de l’Estrie (CRD) et de la Ville deSherbrooke.

La synergie qui se développe autour dece projet (redéfinition et réappropriation del’espace, embellissement, sécurité des lieux,achalandage et relation étroite avec le centre-ville) a amené les gens à se réapproprier lesberges du lac des Nations. Un récent sondageparu dans le journal La Tribune témoigne de cenouvel enthousiasme : 90 pourcent des répon-dants considèrent le projet « emballant etexcitant » et, au cours de l’année 2003, aumoins quatre Sherbrookois sur cinq se sontrendus au moins une fois sur le site.

Elle a également suscité la venue de nou-veaux promoteurs et les propriétaires du secteurrénovent leurs immeubles. Avec les façades quis’embellissent, les données changent et se lèveun vent d’optimisme en faveur d’une revitalisa-tion, depuis longtemps espérée, de ce secteurstratégique et maintenant si invitant. En effet,la qualité paysagère du projet a eu pour effetd’élever les standards, en matière d’architecturedu paysage, sur l’ensemble du territoire de la villede Sherbrooke, devenant ainsi une référence pourtous les projets à venir.

1 C.H.A.R.M.E.S. Comité d’hygiène et d’aménagementdes rivières Magog et Saint-François.

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Sherbrooke, la c i té des r i v iè res

EN CONCLUSION

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Membership 234 personnes physiques

PersonnelPermanents 17Occasionnels 55

Budget annuel 1,15 millions de dollars

Fréquentation annuelle 150 000 visiteursEstivale 110 000Hivernale 40 000

Sources de revenus PourcentageAutofinancement 50Participation municipale 29Participation provinciale 19Participation fédérale 2

La stratégie mise de l’avantDans sa démarche de conservation, Éco-Nature fait appel à des mécanismes de droit

privé, c’est-à-dire des mécanismes contractuels, pour établir des ententes portant sur lesimmeubles situés sur le territoire où s’applique le programme du Parc-de-la-rivière-des-Milles-Îles. Ces ententes, temporaires ou permanentes, peuvent se limiter à des permissions(de passage ou autre) ou correspondre à des droits réels (propriété pleine et entière,servitudes, etc.).

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Le programme du Parc-de- la- r i v iè re-des-Mi l le - Î les

Le programmedu Parc-de-la-rivière-des-Mille-Îles

Création d’un réseau de droits pour la protection d’une ressource commune partagéePar Pierre M. Valiquette, architecte paysagisteM. Valiquette complète un doctorat sur les stratégies de protection des ressources naturellesen milieu urbain. Il a développé une expertise spécifique dans la protection, l’aménagementet l’exploitation des parcs et des milieux naturels, la négociation de partenariats et le soutienaux organismes de conservation.

Nous avons observé le rôle d’une organi-sation communautaire, un organisme deconservation, dans la stratégie de miseen valeur d’une ressource collective, enl’occurrence une rivière, ses îles et saplaine inondable, au cœur d’un territoireprivatisé et urbanisé. Ce modèle proposeune alternative aux interventions tradi-tionnelles en matière de mise en valeurde territoire à des fins de conservation.

ÉCO-NATURE,organisme promoteurdu programme

Ce programme d’intervention résulted’une démarche entreprise depuis environ 15ans et a été expressément conçu pour protégerune ressource commune partagée et la mettreen valeur, dans une perspective de développe-ment durable.

Éco-Nature, une association person-nalisée d’utilité sociale, s’est donné pourmission de protéger et de mettre en valeur larivière des Mille-Îles et ses ressources, pour lebénéfice de la collectivité. La consultationdes rapports annuels, des différentes bro-chures sur les activités d’Éco-Nature et de sonsite Internet permet d’apprécier la diversitédes activités exercées quotidiennement pouraccomplir cette mission. �

Des ententesde conservation

Éco-Nature reconnaît les usages légitimes et les droits des diverspropriétaires. Par des ententes spécifiques à chacun des immeubles situéssur le territoire où peut s’appliquer le programme du Parc-de-la-rivière-des-Milles-Îles, Éco-Nature propose aux propriétaires d’intégrer à unensemble commun des parcelles de terrains qui traditionnellement etlégalement sont exclues du territoire de la rivière et cessent d’être consi-dérées comme faisant partie de cette ressource.

Éco-Nature ne cherche pas à imposer sa manière de penser, ni sesrègles. Elle propose à chacun des propriétaires de collaborer volontaire-ment à des interventions ajoutant à la valeur collective et dont chacun,usager* et propriétaire, peut bénéficier, sans nuire à ses intérêts.

Aux propriétaires qui priorisent certains usages, le transport rou-tier ou l’habitation résidentielle, par exemple, Éco-Nature offre de tenircompte de l’usage de conservation, un usage collectif. Ainsi Éco-Natureest-il devenu permissionnaire du ministère des Transports du Québec, pourmettre en valeur, à des fins récréatives et de conservation, les terrains quele Ministère n’utilise pas aux abords de la rivière des Mille-Îles, et négo-cie-t-il des ententes de conservation avec des propriétaires riverains, poury protéger des habitats de plantes ou d’animaux rares ou menacés.

*Usager : « titulaire d’un droit d’usage, personne qui dans l’usage a le droit de se servir du bien ».Source : Code civil du Québec, article 1174

Une approche de droit privé L’approche contractuelle proposée par Éco-Nature est une approche

de droit privé. Elle vise à faire reconnaître, de manière respectueuse desdroits réels de leurs propriétaires, certains droits partiels et les usagers deces droits, dans la perspective de la reconnaissance et de la valorisationcollective d’une ressource naturelle exceptionnelle, la rivière des Mille-Îles, ses îles et sa plaine inondable.

De nombreuses personnes partagent l’idée que la rivière des Mille-Îles et sa plaine inondable constituent une ressource collective. Unepartie de cette ressource possède le statut de bien commun (l’eau) alorsque l’autre partie, la plaine inondable, est un bien privé ou un bien dudomaine public. En dehors de certaines règles générales limitant l’usagede la plaine inondable, les seuls usagers dont les droits sont reconnussont les propriétaires. Mais ces droits sont limités à leur propriété.

Par des mécanismes contractuels, Éco-Nature propose d’attacheraux îles et à la plaine inondable, un statut qui soit le plus prochepossible de celui de « bien commun ». Ceci suppose que certains droitssoient reconnus et accordés, de manière temporaire ou permanente, à desusagers qui ne sont pas nécessairement les propriétaires fonciers.

Cette démarche propose de constituer un réseau de droits qui per-mette d’entreprendre en toute légalité des interventions de conservationet de mise en valeur récréative pour le bénéfice de la collectivité.

Créer une ressource collective

Une organisation comme Éco-Nature n’a pas pour objectif d’intégrertous les intérêts individuels, de les concilier ou même de trouver un intérêtmoyen. Les interventions d’Éco-nature sont fortement orientées vers laconservation et la mise en disponibilité de la rivière des Mille-Îles, pour lacollectivité, dans un contexte de coexistence d’usages conflictuels.

Éco-Nature ne représente pas les intérêts généraux de la collectivité,ni des communautés locales. Elle fait valoir la conservation et l’usage col-lectif de la rivière et de sa plaine inondable. Elle cherche à obtenir lareconnaissance de la rivière des Mille-Îles comme une ressource et veilleà empêcher la destruction de cette ressource, sa réduction et son remplace-ment par un territoire uniquement voué au développement résidentiel.

Pour constituer cette ressource collective, Éco-Nature propose queles intérêts des utilisateurs* de la rivière des Mille-Îles soient préciséssous forme de droits et que ces droits soient pris en compte par les pro-priétaires lors de projets de mise en valeur ou de transformation de laressource. Éco-Nature a pour objectif que les utilisateurs de la ressourcedeviennent de véritables usagers dans la perspective de sa mise en valeur,et que cette ressource devienne un véritable « bien commun ».

*Utilisateur : « personne qui utilise »Source : Le Trésor de la langue française

LE PARC DE LA RIVIÈRE-DES-MILLE-ÎLESEN CHIFFRESAU 31 OCTOBRE 2005

Le programme du Parc vise un territoire de 4 559 hectareseau 1 701plaine inondable 849plaine exondée, 2 009dont en îles 587

Les acquisitions et les ententes couvrent 472 hectaresacquisitions (municipalités et Éco-Nature) 234ententes par Éco-Nature avec le MTQ 138propriétés riveraines (350) 43avec le golf Sainte-Rose 57

POUR JOINDRE L’AUTEUR : [email protected]ère-des-Mille-Îles : www.parc-mille-iles.qc.ca

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Le programme du Parc-de- la- r i v iè re-des-Mi l le - Î les

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La firme de consultants en planification et en architecture de paysage, ProjetPaysage, a vu jour en 1992. Elle emploie actuellement quinze professionnels ettechniciens installés dans un grand espace de type atelier, un cadre de travailpropice aux échanges et aux interactions créatives.

L’équipe de Projet Paysage contribue à la création de nouveaux paysages uniquesau Québec, dans l’est de l’Amérique du Nord, en Europe et … dans les Caraïbes! Le développement d’une expertise spécifique en planification et en aménagementpermet à la firme de fournir, aujourd’hui, des solutions viables et novatrices dans lesdomaines du récréotourisme et du développement immobilier. Ces nouveaux paysages se distinguent particulièrement par la qualité de leur design, mais aussi par leur intégration harmonieuse à la complexité du paysage existant.

Les projets, issus de la firme Projet Paysage, ont pour but la création de lieux sensibles et d’espaces exclusifs où les visiteurs sont invités à vivre différentes expériences intimement liées au paysage et au lieu. La firme planifie une commu-nauté résidentielle de grande envergure à Terrebonne, s’inspirant des principes de la cité jardin. De plus, elle compte parmi ses réalisations les plus récentes, lesaménagements de deux complexes hôteliers de la chaîne Westin, la planification et la réalisation des ensembles résidentiels Tremblant-les-eaux, Storied Places et Panache. Ces communautés résidentielles en montagne comptent chacune unecentaine d’unités résidentielles pour lesquelles Projet Paysage a réalisé les plansd’ensemble et a conçu et supervisé la réalisation des travaux. De plus, la firme planifie actuellement le nouveau village Versant Soleil, à Tremblant, qui compteraplus de 1500 unités d’habitation.

Quel que soit le lieu du projet et son envergure, l’implication de la firme s’étendde la planification à la réalisation complète du projet. Les services offerts sontnotamment :

● Planification de complexes récréotouristiques, d’ensembles hôteliers, de grands ensembles immobiliers et institutionnels, de SPA, de complexes aquatiques, de réseaux verts, de parcs et d’espaces verts;

● Création de guides de normes architecturales et paysagères;● Élaboration de documents graphiques pour des fins de marketing.

PUBLIREPORTAGE

MAIRESSES ET MAIRESPRÉSENTATION de chacun des participants

Francine Ruest Jutras Mairesse deDrummondville depuis 1987Issue du domaine de l’enseignementFormation universitaire en pédagogie

2001 Coprésidente, avec M. Roger Nicolet, maire d’Austin, du groupede travail sur la situation des 28 MRC à caractère urbain et rural

1996-2002 Membre du conseil d’administrationde Hydro-Québec

2001-2002 Membre de la commission Cousineau sur les pesticides en milieu urbain

2002-2004 Prrésidente de l’Union des municipalités du Québec

2005 Membre de l’exécutif du Conseil régional des élus du Centre-du-Québec.

Colette Roy LarocheMairesse de Lac-Mégantic depuisdécembre 2002Issue du domaine de l’enseignementFormation universitaire en pédagogie et en administration scolaire

1992-1995 Membre du Conseil supérieur de l’éducation

2000-2001 Présidente d’honneur de la campagne de financement de la Fondation de la Bibliothèque municipale de Lac-Mégantic

2001 Récipiendaire du prix Reconnaissance décerné par le Centre local de développement de la MRC du Granit

2002 Récipiendaire du Mérite estrien, décerné par La Tribune

Michel Tremblay Maire de Rimouskide1994 à 2005Issu du domaine de l’enseignementFormation universitaireen pédagogie

Avant d’occuper les fonctions de maire, M. Tremblay a été député libéral de la circonscription de Rimouski de 1985 à 1994.Monsieur Trembay ne s’est pas présenté auxélections municipales de l’automne 2005.

Claude VigneauMaire de Îles-de-la-Madeleine depuis 2001 Issu du domaine de l’enseignementM. Vigneau siège à laConférence régionale des élus et à laFédération québécoisedes municipalités.

.Y a-t-il une ville à laquelle vous souhaiteriezque la vôtre ressemble au plan de l’aménage-ment paysager?

- « Oui, à Québec qui, chaque année, amélioreses aménagements avec beaucoup de raffine-ment et l’on constate une progression constante.Son histoire et ses éléments patrimoniaux luiconfèrent beaucoup de caractère, alors que lamunicipalité dans laquelle je me trouve n’a pascette aura historique.

Cette année, nous avons consenti un effortimportant dans l’aménagement paysager desparcs de quartier, ajoutant de la couleur et de lavie, et la réaction des citoyens est très positiveet nous encourage à poursuivre. Un aménage-ment intéressant est une somme de détails dontnous devons avoir le souci. Tout en changeantainsi l’image de la ville, c’est aussi la perceptiondes citoyens à l’égard de celle-ci que nousmodifions. »

- « J’adore le lieu où je suis, c’est un paradis,non seulement à cause de sa grande beauté,mais aussi de son climat social intéressant.L’agencement avec les éléments de nature néces-site beaucoup de précaution, car le domainephysique d’intervention est restreint. On mettout en œuvre pour être à l’avant-garde, »

- « La mienne, exceptionnelle au plan de l’amé-nagement. La ville de Québec a fait des aména-gements formidables, on peut s’en inspirer et ily a aussi la ville d’Ottawa. »

- « Il y a un centre-ville, celui de Lachute, et lagare de Saint-Jérôme qui présentent un aména-gement intéressant. Ce qui nous caractérise estque la Ville est propriétaire d’une bonne partiedes rives, deux parcs en bordure de l’eau, l’un,

Nous avons demandé à quatre mairesses et maires, de même qu’à quatre architectes paysagistes, de se commettre en intervertissant les rôles. Chacuneet chacun se sont prêtés au jeu de très bonne grâce et avec beaucoup de sensibilité et d’intérêt. Nous les en remercions. Leurs propos que nousvoulons fidèles, dans le cas des mairesses et des maires, ne sont pas signés et ne suivent pas l’ordre d’entrée des présentations.

L’architecture de paysage vous inspire-t-elle et la politique municipale, qu’en dites-vous ?

Mairesses et maires, architectes paysagistes, à vos marquesPar Marie-Claude Robert, directrice de l’AAPQet Hélène Thibodeau, pigiste

LES QUESTIONS ADRESSÉES

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

L’arch i tec ture de paysage vous insp i re- t -e l le e t la po l i t ique munic ipa le , qu ’en d i tes-vous ?

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

L’arch i tec ture de paysage vous insp i re- t -e l le e t la po l i t ique munic ipa le , qu ’en d i tes-vous ?

refait il y a quelques années, et l’autre avec desaménagements à compléter. Il faut que toutesles activités que nous y développons soientaccessibles financièrement à toutes lesfamilles. Nous sommes très fiers de notre actif,nous avons une réglementation pour les riveset la protection de l’eau. Nous nous apprêtonségalement à limiter les bâtiments en hauteur.Nous sommes en pleine révision réglementairede notre plan d’urbanisme et profitons de l’oc-casion pour, entre autres, réorganiser toutnotre éclairage de ville, pour que les luminaireséclairent vers le sol et les permis émis tiennentcompte de cette dimension. »

Au plan de l’aménagement paysager, comment votre ville se compare-t-elle àcelle à laquelle la vôtre est jumelée?

- « Nous sommes jumelés à une ville trèsancienne, située au sud de Paris et datant dudébut des années 1200. Difficile pour nous des’y comparer sinon qu’elle fait aussi partie desvilles fleuries. Or, notre ville a gagné plusieursprix au concours des villes fleuries et nousavons un comité qui encourage tous et chacunà participer. »

- « Nous sommes jumelés à deux villes à carac-tère maritime comme la nôtre, ce qui abolitplus ou moins les différences. »

- « Nous nous comparons à la ville à laquellenous sommes jumelés. »

- « Nous sommes jumelés à deux villes euro-péennes, une en France et une en Belgique. Cequ’elles font le mieux, entre autres, c’est l’amé-nagement des stationnements qui se fondentdans l’environnement. Récemment, nous avonsrefait une beauté à un de nos édifices publicset, à l’arrière, au lieu d’une simple couche d’as-phalte pour le stationnement, nous avons crééun petit jardin. Nous portons beaucoup d’at-tention à l’aménagement de nos espacespublics et lorsque cela est possible, nous yintégrons des œuvres d’art.

Quel est l’aménagement paysager auQuébec ou ailleurs, dans le monde, quivous a le plus emballé et pourquoi?

- « De manière générale, en Europe, on a lesens du patrimoine et l’on sait conserver lestyle des bâtiments anciens. Nous, nous allonstrop vite dans la démolition. »

- « J’adore le Québec et ma préférence va àCharlevoix parce que je m’y sens chez moi etqu’au-delà de leurs charmantes auberges, lesCharlevoisiens ont un comportement et desusages semblables aux nôtres. J’aime aussi leVieux-Québec et le Vieux-Montréal, tous deuxtrès beaux. »

- « Ce n’est pas un aménagement en particulier,mais différentes choses. Par exemple, en Chine,leur façon de traiter les échangeurs avec desbacs d’arbustes dans la montée. Il nous fautapprendre à civiliser les ouvrages de génie. Il ya aussi les jardins de Versailles avec son maria-ge d’eau, tous les grands jardins comme ceuxde Métis. Nous avons un grand parc en bordurede l’eau avec des petites îles inondées au prin-temps, mais qui pourraient être aménagées. »

Si vous disposiez d’un budget illimité,quelle intervention souhaiteriez-vous fairedans votre paysage et pourquoi?

- «Tous les plans d’eau doivent être exploités. Ilfaut diminuer l’accès de l’automobile, dévelop-per des rues piétonnières, le récréatif, redonnerla place publique aux citoyens. Il faut s’alignersur le protocole de Kyoto, respecter les espacesverts, la qualité de l’air et de la vie. »

- « J’aimerais faire de ma ville un jardin bota-nique. Favoriser le plaisir des yeux et mettre envaleur toutes nos richesses. »

- « Ce serait l’enfouissement des fils, ce quipermettrait de planter davantage, particulière-ment sur les grandes artères. On a fait un planpour refaire l’entrée de la ville avec les filsenfouis. Les sommes allouées en subventionéquivalent à environ 10 pourcent et consti-tuent la portion congrue du budget. Peut-êtrey arriverons-nous, l’idée fait son chemin. »

- « Sur notre artère principale, nous ferionsenfouir tous les fils électriques et referions l’ai-re de circulation, tout le long de l’artère. Mêmeen y allant graduellement, avec les maigressubventions, nous ne sommes pas certains d’yarriver. L’environnement est une priorité qui estlà depuis plusieurs années, nous allons vers untroisième bac, pour les putrescibles. »

ARCHITECTES PAYSAGISTESPRÉSENTATION de chacun des paricipants

Jean-FrançoisBélanger, architecte paysagiste, DevamcoGroupe Conseil inc.

M. Bélanger est égale-ment détenteur d’une

maîtrise en planification urbaine del’Université McGill et le seul architecte paysa-giste établi en Abitibi-Témiscamingue. La miseen valeur des éléments distinctifs naturels etconstruits des sites à aménager particulariseson approche et la caractérisation du paysage,pour fins d’études d’impact environnemental,de même que la simulation visuelle informa-tisée font partie de ses champs d’expertise.

Madame MélanieMignault, de la firmeNIP paysage, àMontréal

Fondé en 2001, la firme afait souche à Montréal,

après avoir participé à plusieurs projets inter-nationaux, aux côtés de figures de l’avant-garde, telles que Martha Schwartz inc. etHargreaves Associates.. Prix du Mérite national 2002 de l’Association

des architectes paysagistes du Canada pour le projet In vitro au jardin de Métis

. Co-gagnant du Concours international de Point Pleasant Park à Halifax

Monsieur GastonHogue, associé chezGrenon Hogue Ass. de Trois-Rivières

Œuvrant en pratiqueprivée depuis 1985,

M. Hogue détient également une maîtrise enloisir, culture et tourisme de l’Université duQuébec à Trois-Rivières. À la fois théoricien etpraticien du paysage, consultant et partenaireactif dans la région de la Mauricie, il fait lapromotion des paysages habités, sensibles,poétiques et durables, de même que de la miseen valeur et de la protection du paysage.

Monsieur Jean-FrançoisRolland, directeur dubureau multidiscipli-naire de Pluram, àQuébec, membre dugroupe Daniel Arbouret Associés, SENC.

Membre émérite de l’Association des archi-tectes paysagistes du Canada, ces dernièresannées, M. Rolland s’est mérité, entre autres,quatre prix d’excellence de l’Association desarchitectes paysagistes du Canada et quatreprix d’excellence de l’Association des archi-tectes paysagistes du Québec.

Pour quel projet d’architecture de paysageseriez-vous prêt à mener une campagneélectorale?Quels seraient vos arguments de vente etvos promesses électorales?Comment positionneriez-vous votre projetpar rapport aux autres dossiers municiipauxque sont les infrastructures, le traitementdes eaux usées, la voirie, la santé publique,les parcs, l’environnement, la culture, le loisir?

LES QUESTIONS ADRESSÉES

Monsieur Jean-François BélangerProgramme de mise en valeur du milieuurbain en deux volets

. Volet PatrimoinePour la rénovation des bâtiments et la conser-vation du style architecturale

. Volet Verdissement et renaturalisationLa présence des arbres dans les quartiers.Notre région est jeune et les gens qui sontvenus s’y installer se sont toujours crus simple-ment de passage. Le voisinage immédiat de lanature fait que les gens voient plus difficile-ment la nécessité de verdir davantage. Mais, ilfait très chaud ici l’été. On a besoin d’une cou-verture végétale plus dense pour répondre nonseulement à des critères esthétiques, maisaussi à des impératifs environnementaux,comme celui de la climatisation des milieuxurbains, et, finalement, à des nécessitéssociales, pour permettre aux gens à faiblesrevenus d’avoir accès à la nature, à proximité.

Il faut titiller la fierté locale car plusieurssous-estiment l’attrait touristique de larégion et pourtant le caractère industriel toutcomme les éléments de nature ont beaucoupà offrir, particulièrement aux Européens.

Promesses1) Il y a urgence d’agir, car la majorité des

arbres sur rue sont des saules malades quidépérissent rapidement.

2) Les infrastructures des réseaux souterrainssont vieilles, leur remplacement doit êtreintégré à un plan de mise en valeur duterritoire. Quant à la plantation d’arbres,elle peut être considérée comme uneaction pour la santé des citoyens, aumême titre que la réparation de la voirie.

Monsieur Gaston HogueIl faut viser une meilleure coordination desefforts et une utilisation plus réfléchie desressources. Une mise en réseau des espacesverts offre l’intérêt d’élargir l’offre de loisir,tout en assurant une plus grande diversitéécologique. Ce programme a pour modèle deréférence Central Park, à New York, ou le parcdu Mont-Royal, à Montréal. La majorité de nosparcs, construits dans les années 1930, n’ontpas été pensés comme des parcs aussi bienintégrés, mais plutôt comme des espaces vertsrésiduels. On devrait s’inspirer davantage des« classiques » qui vivent encore très bienaujourd’hui.

Dans beaucoup de villes, les espaces verts sontdes espaces fracturés. Il faut les relier par descorridors verts ou autres, leur donner desvocations spécifiques, en faire des ensemblesécologiques, les ajuster à la diversité des dif-

férents besoins sociaux. Il faut renaturaliser etla nature et les gens.

ArgumentAvec des ressources limitées, nos communautésciviques doivent faire usage de plus d’intelli-gence et éviter le gaspillage. Il faut créer unediversité de lieux disposant d’une unité decomposition forte, tout en offrant des esthé-tiques variées, notamment des espaces dédiésà des jardins éphémères.

Promesse électoraleCréer un vaste parc public intégré, véritablecentre récréatif extérieur multi-âges, adapté auxbesoins variés des usagers. Ce parc favoriseraitles environnements naturels et mettrait à profitle travail d’animateurs spécialisés en écologie,loisir et culture. La mise en valeur des campusuniversitaires, à des fins récréatives publiques,apparaît ici un jalon important dans une perspec-tive de mise en réseau des ressources.

Quant aux autres dossiers municipauxLes infrastructures durables sont indispen-sables et les ressources limitées, on doit doncfaire un arbitrage des attentes sur un modeconsensuel de « bon père de famille ». Mieuxcerner les enjeux pour mieux connaître lesbesoins de la population.

S’il y avait moins d’asphalte, il y aurait forcémentmoins de nids de poule. trous. En somme, il fautdensifier le milieu urbain, reconstituer un milieusocial mixte pour encourager le partage d’uneidentité sociale commune. Cette problématiqueest au cœur des renouveaux urbains.

Les administrations municipales doivent faire laconciliation d’intérêts différents, sinon diver-gents. Il faut éviter à tout prix le gaspillage etgérer nos utopies plus modestement.

Madame Mélanie MignaultIl faut profiter de chaque occasion offertepour repenser les espaces et innover. Lepaysage doit être une dimension à analyser,chaque fois que l’on doit intervenir sur unespace. Il faut arriver à établir une coordi-nation des interventions dans des gestespaysagers cohérents.

Premier argumentLe Québec jouit d’un potentiel créatif élevé etau plan du design, on se fait remarquerdavantage que les États-Uniens. Il faut pouvoirl’affirmer dans notre environnement extérieurmême dans les espaces les plus banals.

Deuxième argumentD’ajouter à la qualité des espaces d’une villereprésente un intérêt économique et ce quel’on fait, on doit le faire aussi pour les généra-

tions à venir. À titre d’exemple, à Montréal,la trame de rue a été bien pensée et l’on enprofite. On doit développer le design de rue etreprendre des espaces à l’asphalte pour desbandes plantées. Il faut reboiser nos rues et,malheureusement, les interventions actuelleslaissent souvent à désirer, peut-être parce queon ne s’est pas adressé aux professionnels.Les urgences sont souvent une bonne occasiond’agir et de réparer, de repenser et d’innover. Laprofession, c’est plus que du crémage.

Monsieur Jean-François RollandPour un plan vert et bleu. Au Québec, nousavons tourné le dos à nos espaces bleus, ilnous faut les reconquérir pour les généra-tions suivantes et concilier le développe-ment urbain avec la protection des rives, desespaces humides et des boisés.

Par l’entremise de ces plans, il s’agit de recon-naître les attraits verts et bleus, de les protéger,les mettre en valeur et les développer aux planséconomique, social et récréotouristique, touten tenant compte des capacités de la ville.

Ce plan serait assorti d’un programme d’appa-riement, pour doter une fondation, ainsi que demesures incitatives, tels la reconnaissance desdons écologiques et l’octroi de déductions fiscales, pour la cession de droits de passage oul’accès public à des plans d’eau.

Ce plan comporterait finalement un volet responsabilisation des citoyens par lequel cesderniers seraient appelés à s’engager à attein-dre des objectifs relatifs au verdissement, à laprotection du milieu et à la récupération.

ArgumentsCe plan et les actions qui en découlent constitueun legs à nos enfants, des gestes pour créer uneville modèle et transmettre une vision quirehaussera le caractère de fierté et d’apparte-nance. Ce plan aura des incidences positives auplan récréotouristique, assurera une meilleurequalité de vie, et produira une valeur ajoutéeau plan économique.

PromessesÊtre à l’écoute Offrir une vision par un plan directeur concertévert et bleu et Des moyens de réaliser

Quant aux autres dossiers municipauxOn ne peut pas nier les différentes priorités d’uneville, ni reporter des décisions concernant lesmises à jour d’infrastructures. Il s’agit toutefoisde réviser l’ensemble des méthodes et des façonsde faire en les associant à la philosophie dudéveloppement durable et à uneréflexion sur une ville verte et bleue.

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TTEECCHHOO--BBLLOOCCCCrrééééee eenn 11998899,, ppaarr CChhaarrlleess CCiiccaarreellllaa eett ssoonn ppèèrreeCette entreprise de Saint-Hubert est un leader dans le domaine des produitsd’aménagement paysager et de maçonnerie, spécialisé dans la fabrication depavés de béton et imbriqués, de murs de soutènement, de dalles de patio, decontours de piscine, de bordures, de briques et de pierres.

Elle compte aujourd’hui 4 usines de production, 145 employés et un chiffred’affaires de quelque 47 millions de dollars.

Titulaire de plusieurs prix d’excellence, elle est l’auteure de plusieurs nou-veaux procédés de fabrication et son usine de Saint-Hubert est considéréecomme la plus avant-gardiste en matière de production de béton préfabriquéen Amérique du Nord.

UUnnee pplluuss--vvaalluuee ppoouurr vvooss pprroojjeettss iimmmmoobbiilliieerrss Démonstration est maintenant faite avec documentation à l’appui UUnn aamméénnaaggeemmeenntt ppaayyssaaggeerr bbiieenn ccoonnççuu bboonniiffiiee ddee 77 àà 1122 ppoouurrcceenntt llaa vvaalleeuurr ttoottaallee dd’’uunn iimmmmeeuubbllee.

ÀÀ llaa rreecchheerrcchhee dduu ccoonnffoorrtt aavveecc ccaacchheettLLeess ccoonnssoommmmaatteeuurrss rreecchheerrcchheenntt,, aauussssii bbiieenn ppoouurr ll’’iinnttéérriieeuurr qquuee ll’’eexxttéérriieeuurr ddee lleeuurr ddoommiicciillee,, uunn ddééccoorrddoouuiilllleett ooùù iill ffaaiitt bboonn vviivvrree.Ce qui fait qu’au cours des dernières décennies, l’aménagement paysager a connu un essor sans précédent.

Fait à noter LLeess QQuuéébbééccooiiss iinnvveessttiisssseenntt ddeeuuxx ffooiiss pplluuss ddaannss llaa rrééaalliissaattiioonn eett ll’’aamméélliioorraattiioonn dd’’uunn aamméénnaaggeemmeenntt ppaayyssaaggeerr eexxttéérriieeuurr qquuee nnooss vvooiissiinnss dduu ssuudd. Le caractère « vieillot » des pavés et des murets de béton ajoute un cachet supplémentaire de confort et créent un environnement « à la manière » des vieux manoirs européens, des jardins anglais ou encore de nos grands espaces champêtres, évoquant le calme et la détente.

L’aménagement paysager un art et une scienceSans oublier que l’aménagement paysager est, à la fois, un art, une science et…un investissement TToouutteess aaccttiivviittééss eexxttéérriieeuurreess ccoonnffoonndduueess,, ll’’aamméénnaaggeemmeenntt ppaayyssaaggeerr eett ll’’hhoorrttiiccuullttuurree ccoonnssttiittuueenntt,, eett ddee llooiinn,, ll’’aaccttiivviittéé eexxttéérriieeuurree llaa pplluuss ppooppuullaaiirree aauu ppaayyss et qui plus est, offre l’avantage de profiter aussi bien à l’environnement qu’à celui qui la pratique.

Robert CadieuxDirecteur des ventes et de la mise en marché TECHO-BLOC1-877-TECHO-BLOC (732 462562)www.techo-bloc.com

P U B L I R E P O R T A G E

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La p lanta t ion d ’arbres sur rue en mi l ieu urba in

En milieu urbain, les arbres sont tropsouvent exposés à des conditions de vieextrêmes : chaleur ou froid intenses auxquelss’ajoutent le sel et le déneigement agressifou encore, la compaction des sols et, parfois,le manque de civisme. Les arbres, face à ceséléments de stress, sont perpétuellement placésen situation de combat.

Les spécialistes doivent donc tenircompte de multiples facteurs dans la planifica-tion de plantations en bordure de rue : lasélection des espèces selon l’environnementd’accueil, le diamètre de l’arbre, le volume etla qualité du sol de plantation, la qualité del’arrosage (fréquence, quantité, pureté), lesinfrastructures et, enfin, la compaction du sol,facteur souvent résolu par l’utilisation degrilles d’arbre.

Les défis à relever sont de taille, mais lesrecherches en ce domaine se poursuivent etchaque ville expérimente l’usage de différentsdétails susceptibles de favoriser la croissance deses arbres urbains, telle l’utilisation de solstructural. Voici des solutions qu’appliquent laCNN Ottawa/Gatineau, la Ville de Québec et laVille de Montréal.

La plantation d’arbres sur rueen milieu urbain

Par Julie Dionne et Antoine Crépeau,en collaboration avec la Commission de la capitale nationale,Ottawa/Gatineau, la Ville de Québec et la Ville de Montréal.

Graphisme de Julie Dionne et d’Antoine Crépeau

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La p lanta t ion d ’arbres sur rue en mi l ieu urba in

t de vue historique, esthétique, artistique, social…etc. Nous faisons référence à un ensemble paysager ou a un lieu ou site spécifique qui se distinguent par l’unicité (montréalais) de ses caractéristiques paysagères et / ou commepaysage représentatif’ d’une époque et les valeurs qui s’y rattachent et de l’émergence de ses nouvelles formes. Le patrimoine paysager se retrouve dans les espaces publics de la Ville incluant les rues, les places ‘urbaines’iques et les parcs, lieux qui partagent tous la caractéristique d’être des espaces de sociabilité publique. On retrouve des sites ayant des valeurs patrimoniaux également dans les jardins et les espaces libres (vert) privés telspropriétés acquises par les communautés religieuses ou par les institutions de même que par les corporations ou individus. Sur la base des définitions de l’UNESCO, le patrimoine paysager s’inscrit dans la catégorie « Patrimoinerel », puisqu’il se retrouve aux définitions d’ensembles et de sites : Ensemble : groupes de constructions isolées ou réunies, qui, en raison de leur architecture, de leur unité, ou de leur intégration dans le paysage, ont une valeur

erselle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science. Site : œuvres de l’homme ou œuvres conjuguées de l’homme et de la nature, ainsi que les zones y compris les sites archéologiques qui ont une valeurerselle exceptionnelle du point de vue historique, esthétique ethnologique ou anthropologique. Le patrimoine paysager se retrouve aussi dans la catégorie « Patrimoine naturel ». Cette dimension du patrimoine paysager a été trai-dans la fiche spécifiques au patrimoine naturel déposée et présentée le 16 octobre 2003.Le patrimoine paysager dans le sens de « patrimoine culturel » peut se retrouver dans les grands parcs et les espaces verts relevant de la

dans les jardins institutionnels ou privés dans les places publiques. Le développement urbain de l’île, à partir de l’établissement du bourg de Ville Marie en 1642 jusqu’à aujourd’hui, a été marqué, même structuré, par l’aména-ent paysager et urbain des espaces publics et privés. Les lieux et paysages créent des témoins des valeurs d’époque précises. VILLE FORTIFIÉ - Montréal s’est développé d’abord à l’intérieur des murs fortifiés. Les espacesrts / et la place publique avaient des fonctions ‘plutôt utilitaires’ (château Ramezay, jardins privés, les places et marchés du vieux Montréal, le port etc.) notamment les potagers, les quais, les marchés publiques….18IEME ETME SCIECLE - LES RUES, PLACES ET PARCS PUBLICS…TENDANCE VICTORIENNE - La ville grandie et dépasse les murs fortifié vers la fin 18ieme siècle. On voit apparaître une prolifération de squares publics. Des 1820 destations d’arbres paraissent dans les rues et ceinturant les places publiques. La place publique participe de manière fondamentale à la ville, sa structure urbaine et son animation. En 1909 le département des squares s’occupe3 squares. Def. de square - Dans la succession des usages des places publiques voit l’apparition du parc urbain ‘vert’ ‘paysagé en 1843 avec le square Viger - connu aussi comme jardins Viger. Les usages utilitaires des placescs fait place à la promenade mondaine dans un environnement paysager et annonce l’essor des parcs urbains de verdure. Pour des raisons de santé et salubrité, les cimetières protestent et catholique, ainsi que nombre impor-d’institution de santé sacrée et société s’implante sur et autour de la montagne, (1857?). L’expression paysagère des cimetières (et autres institutions religieux du même époque..) exprimait l’intérêt scientifique et esthétique pourticulture et l’arboriculture par leur diversité végétale et ont été aménagé selon une vision romantique de la pittoresque de l’époque. Les cimentières son devenues précurseurs de grands parcs urbains…Image du mont royal laacquérir les terrains (1872) pour créer le parc du Mont Royal et l’aménage entre 1875 et 1876 selon les plans de l’architecte paysagiste célèbre Frederick Law Olmsted, reconnu aujourd’hui en étant le ‘père de l’architecture de

paysage. (Plan (1875) ; parc inauguré en 1876) L’expression paysagère de l’époque incorporait l’idéal du ‘pittoresque’ où la nature était vue et perçue dans les parcs comme un séquences de scènes paysagères (desœuvres d’art). Les espaces verts avait un valeur thérapeutique pour ‘tous les citoyens’ de la ville et un rôle sociale important selon (OLMSTED) Deux autres grands parcs de Montréal sont projeté en même temps mal-gré que leur aménagement s’échelonne sur des décennies. L’autorisation est donné par le gouvernement fédéral pour transformer les sites militaires de l’île Sainte-Hélène et de la ferme Logan) vers 1874 (aujourd’huile parc Lafontaine)- aménagé en 1890 LE MOUVEMENT ‘CITY BEAUTIFUL’ image marque le début du siècle à Montréal, Ville toujours au prise de sérieux problèmes hygiène et de logements. La ville modèle de MontRoyal, banlieue née d’une tunnel pour train qui passait sous la montagne, est dessiné par l’architecte paysagiste Frederick Todd (1912) et intégré des principes des cités jardins européens en intégrant un hiérarchisa-tion de grands boulevards et rues résidentielles , planté aux arbres d’alignements et intégrant un réseau vert de parcs publics le long d’un trajet curviligne transposé sur un plan de lotissement formel - geste soulignantle ‘mariage de l’urbanisme et du paysage’. L’association des parcs et terrains de jeux de Montréal établie en 1897, insiste sur l’importance d’avoir des activités organisées et on voit apparaître dans les parcs lespremiers terrains de football, de base-ball et de tennis afin d’ordonner les activités pour (les citoyens) et combattre le ‘chaos de la ville’. Les demandes de la population se font de plus en plus pressantes et la villeprocède aux premières constitutions de réserves pour des parcs de quartiers. La création de nombreux parcs représente la récupération de sites devenus obsolètes tel Maisonneuve, Laurier, Dubuc,LimogesDEPRESSION - Après la guerre mondiale, les gouvernements créèrent des programmes de développement d’emploi, (Work relief programs) qui permettait à la ville d’engager les chômeurs pour faire des tra-vaux et plusieurs projets fut proposé pour embellir la ville - des améliorations (restauration) pour l’île Sainte-Hélène sont dessinées par Todd (réalisées seulement en 1950), ainsi que la construction du Lac aux Castorsdans le parc du Mont-Royal (1938). On voit l’aménagement du jardin botanique selon le plan de Henri Teuscher ( 1930 ) annonçant le début de modernisme…MODERNISME…VERS 1940, a peu près cent ans aprèsl’apparition des premiers squares, la conception nouvelle de ces dernières comme espaces récréatifs et sportifs remplace les vocations traditionnelles surtout dans les quartiers. Le concept de parc ‘récréatif’ est unmouvement populaire qui débute avec l’implantation de patinoires et l’insertion de terrains de jeux dans les parcs - interventions qui se faisait régulièrement sous la pression du Ladies Parks and PlaygroundsAssociation. Graduellement les lieux publics sont adaptés pour répondre à ces nouvelles exigences. Au début des années cinquante, Montréal veut devenir une ville exemplaire en centralisant ses services et moder-nisant ces équipements collectifs jusqu’alors négligés. Le Jardin botanique, parc Maisonneuve, Lafontaine, et le mont Royal sont marqués par des aménagements en réponse à des nouvelles tendances en loisirs et

récréation qui s’articule en Amérique du nord. L’expression paysagère moderne tente une un vocabulaire ‘nouvelle’ selon les tendances moderniste de l’époque sur un front et ailleurs, on assiste plutôt a une standar-ion et a une multiplication des équipements dans les parcs et espaces vert de la ville Les paysages urbains, issues des années 60, sont marqué par les nouveau technologies et l’importance grandissante de l’automobile. La tenueExposition universelle en 1967 à Montréal donne lieu à un ensemble d’aménagements ‘imaginés’ par les concepteurs canadiens et québécois. Construit pour être ‘temporaire’ ce patrimoine est aujourd’hui parti en grande partie.versité de Montréal crée un programme en architecture de paysage 1964.PAYSAGES CONTEMPORAINS, Les espaces verts, publiques et privés de la ville se sont diversifiés depuis les derniers 40 ans. On retrouve l’insertion des parcs de voisinage, le phénomène de jardins communautaires sur des terrains résiduels, et les ruelles de la ville se transforment en jardins et lieu semi publics. La ville compte des places et jardins modernes privés associés aux

ments d’entreprises tel les places de la Place-Ville-Marie, de la tour CIBC et les jardins de la Place-Bonaventure et le complexe Guy-Favreau. Leur statut de propriété privé les distingue des places publiques alors même qu’ilsplissent un rôle distinct dans la ville. Achat par la communauté urbaine - les parcs nature - incluant les aires d’accueil et aménagements rendant les espaces naturels accessibles….Plus récemment les grands projets urbain remo-nt et transforment des secteurs complets de la ville, tel le Vieux-port, l’avenue McGill Collège, les îles, la carrière Miron, le canal Lachine. D’importants travaux de restauration sur la montagne et dans le vieux Montréal transfor-t une fois de plus les paysages du passé en tentant de souligner ce qui s’est passé avant - histoire vécue. La construction de bâtiments en hauteur transforme la ‘silhouette’ de Montréal et la perception de loin de ce paysageue.État de la situation….Le patrimoine paysager situé dans les parcs de la ville relève de plusieurs intervenants. Selon la nouvelle charte de la Ville de Montréal, il n’y a qu’une personne juridique ainsi il n’y a qu’un seul proprié-de tous les parcs bien que la responsabilité de la planification, de l’aménagement et de l’entretien dePatrimoine paysager : Nous parlons ici des paysages ‘anthropiques’. Il s’agit des ensembles paysagers, œuvres de l’homme

œuvres conjuguées de l’homme et de la nature qui ont une valeur significative et exceptionnelle du point de vue historique, esthétique, artistique, social…etc. Nous faisons référence à un ensemble paysager ou a un lieu ou siteifique qui se distinguent par l’unicité (montréalais) de ses caractéristiques paysagères et / ou comme un ‘paysage représentatif’ d’une époque et les valeurs qui s’y rattachent et de l’émergence de ses nouvelles formes. Le patri-e paysager se retrouve dans les espaces publics de la Ville incluant les rues, les places ‘urbaines’ publiques et les parcs, lieux qui partagent tous la caractéristique d’être des espaces de sociabilité publique. On retrouve desayant des valeurs patrimoniaux également dans les jardins et les espaces libres (vert) privés tels les propriétés acquises par les communautés religieuses ou par les institutions de même que par les corporations ou indivi-Sur la base des définitions de l’UNESCO, le patrimoine paysager s’inscrit dans la catégorie « Patrimoine culturel », puisqu’il se retrouve aux définitions d’ensembles et de sites : Ensemble : groupes de constructions isolées oues, qui, en raison de leur architecture, de leur unité, ou de leur intégration dans le paysage, ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science. Site : œuvres de l’homme ou œuvres

uguées de l’homme et de la nature, ainsi que les zones y compris les sites archéologiques qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue historique, esthétique ethnologique ou anthropologique. Le patrimoine pay-r se retrouve aussi dans la catégorie « Patrimoine naturel ». Cette dimension du patrimoine paysager a été traitée dans la fiche spécifiques au patrimoine naturel déposée et présentée le 16 octobre 2003.Le patrimoine paysager le sens de « patrimoine culturel » peut se retrouver dans les grands parcs et les espaces verts relevant de la Ville, dans les jardins institutionnels ou privés dans les places publiques. Le développement urbain de l’île, à partir de

blissement du bourg de Ville Marie en 1642 jusqu’à aujourd’hui, a été marqué, même structuré, par l’aménagement paysager et urbain des espaces publics et privés. Les lieux et paysages créent des témoins des valeurs d’époqueses. VILLE FORTIFIÉ - Montréal s’est développé d’abord à l’intérieur des murs fortifiés. Les espaces ouverts / et la place publique avaient des fonctions ‘plutôt utilitaires’ (château Ramezay, jardins privés, les places et marchéseux Montréal, le port etc.) notamment les potagers, les quais, les marchés publiques….18IEME ET 19IEME SCIECLE - LES RUES, PLACES ET PARCS PUBLICS…TENDANCE VICTORIENNE - La ville grandie et dépasse les mursié vers la fin 18ieme siècle. On voit apparaître une prolifération de squares publics. Des 1820 des plantations d’arbres paraissent dans les rues et ceinturant les places publiques. La place publique participe de manière fonda-tale à la ville, sa structure urbaine et son animation. En 1909 le département des squares s’occupe de 33 squares. Def. de square - Dans la succession des usages des places publiques voit l’apparition du parc urbain ‘vert’ ‘pay-en 1843 avec le square Viger - connu aussi comme jardins Viger. Les usages utilitaires des places publics fait place à la promenade mondaine dans un environnement paysager et annonce l’essor des parcs urbains de verdu-

Pour des raisons de santé et salubrité, les cimetières protestent et catholique, ainsi que nombre important d’institution de santé sacrée et société s’implante sur et autour de la montagne, (1857?). L’expression paysagère des cime-s (et autres institutions religieux du même époque Patrimoine paysager : Nous parlons ici des paysages ‘anthropiques’. Il s’agit des ensembles paysagers, œuvres de l’homme ou œuvres conjuguées de l’homme et de la natureont une valeur significative et exceptionnelle du point de vue historique, esthétique, artistique, social…etc. Nous faisons référence à un ensemble paysager ou a un lieu ou site spécifique qui se distinguent par l’unicité (montréa-de ses caractéristiques paysagères et / ou comme un ‘paysage représentatif’ d’une époque et les valeurs qui s’y rattachent et de l’émergence de ses nouvelles formes. Le patrimoine paysager se retrouve dans les espacesics de la Ville incluant les rues, les places ‘urbaines’ publiques et les parcs, lieux qui partagent tous la caractéristique d’être des espaces de sociabilité publique. On retrouve des sites ayant des valeurs patrimoniaux égale-t dans les jardins et les espaces libres (vert) privés tels les propriétés acquises par les communautés religieuses ou par les institutions de même que par les corporations ou individus. Sur la base des définitions de l’UNESCO,

atrimoine paysager s’inscrit dans la catégorie « Patrimoine culturel », puisqu’il se retrouve aux définitions d’ensembles et de sites : Ensemble : groupes de constructions isolées ou réunies, qui, en raison de leur architecture, deunité, ou de leur intégration dans le paysage, ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science. Site : œuvres de l’homme ou œuvres conjuguées de l’homme et de la nature, ainsiles zones y compris les sites archéologiques qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue historique, esthétique ethnologique ou anthropologique. Le patrimoine paysager se retrouve aussi dans la catégorie «moine naturel ». Cette dimension du patrimoine paysager a été traitée dans la fiche spécifiques au patrimoine naturel déposée et présentée le 16 octobre 2003.Le patrimoine paysager dans le sens de « patrimoine culturel » peut

etrouver dans les grands parcs et les espaces verts relevant de la Ville, dans les jardins institutionnels ou privés dans les places publiques. Le développement urbain de l’île, à partir de l’établissement du bourg de Ville Marie en jusqu’à aujourd’hui, a été marqué, même structuré, par l’aménagement paysager et urbain des espaces publics et privés. Les lieux et paysages créent des témoins des valeurs d’époque précises. VILLE FORTIFIÉ - Montréaldéveloppé d’abord à l’intérieur des murs fortifiés. Les espaces ouverts / et la place publique avaient des fonctions ‘plutôt utilitaires’ (château Ramezay, jardins privés, les places et marchés du vieux Montréal, le port etc.) notam-

t les potagers, les quais, les marchés publiques….18IEME ET 19IEME SCIECLE - LES RUES, PLACES ET PARCS PUBLICS…TENDANCE VICTORIENNE - La ville grandie et dépasse les murs fortifié vers la fin 18ieme siècle. Onapparaître une prolifération de squares publics. Des 1820 des plantations d’arbres paraissent dans les rues et ceinturant les places publiques. La place publique participe de manière fondamentale à la ville, sa structure urbaineon animation. En 1909 le département des squares s’occupe de 33 squares. Def. de square - Dans la succession des usages des places publiques voit l’apparition du parc urbain ‘vert’ ‘paysagé en 1843 avec le square Viger -

u aussi comme jardins Viger. Les usages utilitaires des places publics fait place à la promenade mondaine dans un environnement paysager et annonce l’essor des parcs urbains de verdure. Pour des raisons de santé et salu-, les cimetières protestent et catholique, ainsi que nombre important d’institution de santé sacrée et société s’implante sur et autour de la montagne, (1857?). L’expression paysagère des cimetières (et autres institutions religieux

même époque..) exprimait l’intérêt scientifique et esthétique pour l’horticulture et l’arboriculture par leur diversité végétale et ont été aménagé selon une vision romantique de la pittoresque de l’époque. Les cimentières son deve-précurseurs de grands parcs urbains…Image du mont royal la Ville acquérir les terrains (1872) pour créer le parc du Mont Royal et l’aménage entre 1875 et 1876 selon les plans de l’architecte paysagiste célèbre Frederick Law

sted, reconnu aujourd’hui en étant le ‘père de l’architecture de paysage. (Plan (1875) ; parc inauguré en 1876) L’expression paysagère de l’époque incorporait l’idéal du ‘pittoresque’ où la nature était vue et perçue dans les parcsme un séquences de scènes paysagères (des œuvres d’art). Les espaces verts avait un valeur thérapeutique pour ‘tous les citoyens’ de la ville et un rôle sociale important selon (OLMSTED) Deux autres grands parcs de Montréalprojeté en même temps malgré que leur aménagement s’échelonne sur des décennies. L’autorisation est donné par le gouvernement fédéral pour transformer les sites militaires de l’île Sainte-Hélène et de la ferme Logan) vers

4 (aujourd’hui le parc Lafontaine)- aménagé en 1890 LE MOUVEMENT ‘CITY BEAUTIFUL’ image marque le début du siècle à Montréal, Ville toujours au prise de sérieux problèmes hygiène et de logements. La ville modèle de Montal, banlieue née d’une tunnel pour train qui passait sous la montagne, est dessiné par l’architecte paysagiste Frederick Todd (1912) et intégré des principes des cités jardins européens en intégrant un hiérarchisation de grands bou-ds et rues résidentielles , planté aux arbres d’alignements et intégrant un réseau vert de parcs publics le long d’un trajet curviligne transposé sur un plan de lotissement formel - geste soulignant le ‘mariage de l’urbanisme et duage’. L’association des parcs et terrains de jeux de Montréal établie en 1897, insiste sur l’importance d’avoir des activités organisées et on voit apparaître dans les parcs les premiers terrains de football, de base-ball et des afin d’ordonner les activités pour (les citoyens) et combattre le ‘chaos de la ville’. Les demandes de la population se font de plus en plus pressantes et la ville procède aux premières constitutions de réserves pour des parcsuartiers. La création de nombreux parcs représente la récupération de sites devenus obsolètes tel Maisonneuve, Laurier, Dubuc, LimogesDEPRESSION - Après la guerre mondiale, les gouvernements créèrent des programmes deloppement d’emploi, (Work relief programs) qui permettait à la ville d’engager les chômeurs pour faire des travaux et plusieurs projets fut proposé pour embellir la ville - des améliorations (restauration) pour l’île Sainte-Hélènedessinées par Todd (réalisées seulement en 1950), ainsi que la construction du Lac aux Castors dans le parc du Mont-Royal (1938). On voit l’aménagement du jardin botanique selon le plan de Henri Teuscher ( 1930 ) annonçantbut de modernisme…MODERNISME…VERS 1940, a peu près cent ans après l’apparition des premiers squares, la conception nouvelle de ces dernières comme espaces récréatifs et sportifs remplace les vocations traditionnelles

out dans les quartiers. Le concept de parc ‘récréatif’ est un mouvement populaire qui débute avec l’implantation de patinoires et l’insertion de terrains de jeux dans les parcs - interventions qui se faisait régulièrement sous lasion du Ladies Parks and Playgrounds Association. Graduellement les lieux publics sont adaptés pour répondre à ces nouvelles exigences. Au début des années cinquante, Montréal veut devenir une ville exemplaire en cen-ant ses services et modernisant ces équipements collectifs jusqu’alors négligés. Le Jardin botanique, parc Maisonneuve, Lafontaine, et le mont Royal sont marqués par des aménagements en réponse à des nouvelles tendances

oisirs et récréation qui s’articule en Amérique du nord. L’expression paysagère moderne tente une un vocabulaire ‘nouvelle’ selon les tendances moderniste de l’époque sur un front et ailleurs, on assiste plutôt a une standardi-n et a une multiplication des équipements dans les parcs et espaces vert de la ville Les paysages urbains, issues des années 60, sont marqué par les nouveau technologies et l’importance grandissante de l’automobile. La tenue

de l’Exposition universelle en 1967 à Montréal donne lieuà un ensemble d’aménagements ‘imaginés’ par lesconcepteurs canadiens et québécois. Construit pourêtre ‘temporaire’ ce patrimoine est aujourd’hui parti engrande partie. L’université de Montréal crée un program-me en architecture de paysage 1964.PAYSAGESCONTEMPORAINS, Les espaces verts, publiques et pri-

de la ville se sont diversifiés depuis les derniers 40 ans. On retrouve l’insertion de petits parcs de voisinage, le phénomène de jardins communautaires sur des terrains résiduels, et les ruelles de la ville se transforment en jardinsu semi publics. La ville compte des places et jardins modernes privés associés aux bâtiments d’entreprises tel les places de la Place-Ville-Marie, de la tour CIBC et les jardins de la Place-Bonaventure et le complexe Guy-Favreau.statut de propriété privé les distingue des places publiques alors même qu’ils remplissent un rôle distinct dans la ville. Achat par la communauté urbaine - les parcs nature - incluant les aires d’accueil et aménagements rendant

espaces naturels accessibles….Plus récemment les grands projets urbain remodèlent et transforment des secteurs complets de la ville, tel le Vieux-port, l’avenue McGill Collège, les îles, la carrière Miron, le canal Lachine.portants travaux de restauration sur la montagne et dans le vieux Montréal transforment une fois de plus les paysages du passé en tentant de souligner ce qui s’est passé avant - histoire vécue. La construction de bâtiments eneur transforme la ‘silhouette’ de Montréal et la perception de loin de ce paysage unique.État de la situation….Le patrimoine paysager situé dans les parcs de la ville relève de plusieurs intervenants. Selon la nouvelle charte de lad M t é l il ’ ’ j idi i i il ’ ’ l iét i d t l bi l bilité d l l ifi ti d l’ é t t d l’ t ti d P t i i N l i i d

une qualité de vi(ll)e

les architectes paysagistes pour

Direction des sports, des parcs et des espaces vertsService du développement culturel, de la qualité du milieu de vie et de la diversité ethnoculturelle

LES ARCHITECTES PAYSAGISTES SONT PARTOUT EN VILLE : JANNICK ALEXANDRE, DENIS ASHBY, JACQUES BEAULIEU, MYRIAM BEAUDOIN, GAÉTAN BILODEAU, PIERRE BOUCHARD, LILIANE BREAULT, JEANCADIEUX, MARIE-FRANCE CHARLEBOIS, DANIEL CHARTIER, PAUL-ANDRE CLOUTIER, ANNE-MARIE CORMIER, CÉLINE DÉNOMMÉ, ROBERT DESJAR-DINS, MICHEL DEVOY, CHANTAL DUGAS, LYNNE DURANCEAU, CHANTAL GAGNON, LUC GIONET, WENDY GRAHAM, JEAN LANDRY, DANIEL LAUZON,PASCALE LÉGER, MARC LORRAIN, MICHEL MARCEAU, CARLOS MARTINEZ, MARIE-CLAUDE MASSICOTTE, MARIO MASSON, JEAN-FRANCOIS NADON,JOANNE PROULX, DONALD RAKE, LUCIE ROBIN, VANIA RODRIGUEZ,GILLES ROY, SONIA THOMPSON, GILLES TREMBLAY ET + + +

50

P U B L I R E P O R T A G E

51

A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

LISTE DES RÉGIONS

I Est du Québec

II Estrie/Bois-Francs

III Mauricie

IV Outaouais/Abitibi

V Région de la capitalenationale du Québec

VI Région métropolitaine

VII Saguenay/Lac-Saint-Jean

Répertoiremembres 2006DE

S

gCe répertoire correspond aux données que nous avions au mois de décembre 2005.Pour obtenir la mise à jour la plus récente du répertoire, nous vous invitons à vousrendre sur notre site web : www.aapq.org

EST DU QUÉBEC� FILTEAU Claire

Claire Filteau, Architecte Paysagiste1325, HaldimandGaspé, Québec G4X 2J9Téléphone: (418) 368-2575Télécopieur: (418) [email protected]

� GOUPIL France29, rue ParentPort-Cartier, Québec G5B 2G3Téléphone: (418) [email protected]

ESTRIE/BOIS-FRANCS� BEAUDOIN Véronique

305 chemin Knowlton #202Lac Brome, Québec J0E 1V0Téléphone: (450) [email protected]

� BLANCHETTE NathalieNathalie Blanchette architecte paysagiste3335, rue StéphaneSt-Cyrille-de-Wendover, Québec J1Z 1A6Téléphone: (819) 397-4222Télécopieur: (819) [email protected]

� BOISCLAIR Katerine111, rue BrooksSherbrooke, Québec J1H 4X7Téléphone: (819) [email protected]

� DESJEAN Nathalie83, Bosquets FleurisCanton de Stanstead, Québec J1X 3W4Téléphone: (819) [email protected]

�� DESMEULES Stéphanie915, DumontgirardSt-Denis-de-Brompton, Québec J0B 2P0Téléphone: (819) [email protected]

� FABI Patrick2285, Antoine-NaamanSherbrooke,Québec J1J 4J5Téléphone: (514) [email protected]

�� LAURIN SylvieSylvie Laurin, architecture de paysage93, chemin de LaprairieBromont, Québec J2L 3G5Téléphone: (450) 534-2060Télécopieur: (450) [email protected]

�� LUSSIER Marie-Ève135-202 rue de LavioletteBromont, Québec J2L 1H9Téléphone: (514) 349-9440Télécopieur: (450) [email protected]

� MARCOUX Jean-Pierre955, rue Massawipi, app.204North-Hatley, Québec J0B 2C0Téléphone: (819) [email protected]

� MIZOUNI Sophia129, rue WellsWest Brome, Québec J0E 2P0Téléphone: (450) [email protected]

� POULIN FrançoiseFrançoise Poulin, architecte paysagiste15165, boul. BécancourSainte-Angèle-de-Bécancour, Québec G0X [email protected]

� ROBERT Georges8020, 8e rang SudCanton de Valcourt, Québec J0E 2L0Téléphone: (514) 532-2117

�� ROY AlainAlain Roy, architecte paysagiste343, rue Principale OuestMagog, Québec J1X 2B1Téléphone: (819) 868-2905Télécopieur: (819) 868-2307

�� WALLIS Aaron915 DumontgirardSt-Denis-de-Brompton, Québec J0B 2P0Téléphone: (819) [email protected]

HORS QUÉBEC� CARREAU Mylène

El Taller Colaborativo, P.C.550, Broad Street, 5th floorNewark NJ 07102-4531, USATéléphone: (973) 424-6420Télécopieur: (973) [email protected]

� DESJARDINS Kimvia Federico Nansen, 54 D900154 Roma, [email protected]

� GOSHORN Warner405-190, Gorge Road WestVictoria, Colombie-Britanique V9A 1M4

� GRAHAM Donald W.11376, Lakeshore Drive, R.R. 1Iroquois, Ontario K0E 1K0Téléphone: (613) [email protected]

� JONES Matilda5, CothillAbingdon, Oxon England 0X13 [email protected]

� LACASSE MariekeGGLO1301, First Avenue, suite 301Seattle, Washington Téléphone: (206) 902-5614Télécopieur: (206) [email protected]

� LAROUSSI Selma1, rue Aristide MaillolParis 75015, [email protected]

� LAVOIE CarolineUtah State University,Dept. of L.A.E.P., H.A.S.S.Logan Utah, 84322-4005 USATéléphone: (435) 797-0505Télécopieur: (435) [email protected]

� PARENT SylvieHöhestrasse 118702 [email protected]

� POULIOT DavidLager Raabe Skafte Landscape Architects inc.1610 Spruce StreetPhiladelphia, PA 19103Téléphone: (215) 790-0727Télécopieur: (215) [email protected]

MAURICIE�� GRENON Annie

Grenon Hogue Ass., architectes paysagistes608, rue Radisson, bureau 102Trois-Rivières, Québec G9A 2C9Téléphone: (819) 694-4308Télécopieur: (819) [email protected]

�� HOGUE GastonGrenon Hogue Ass., architectes paysagistes608, rue Radisson, bureau 102Trois-Rivières, Québec G9A 2C9Téléphone: (819) 694-4308Télécopieur: (819) [email protected]

OUTAOUAIS/ABITIBI� ASSELIN Roxanne

Agence d’urbanisme de l’Outaouais170, rue Deveault, suite 101Gatineau, Québec J8Z 1S6Téléphone: (819) 777-0332Télécopieur: (819) [email protected]

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

�BÉLANGER Jean-FrançoisDevamco80, Mgr Tessier Est, bureau 202Rouyn-Noranda, Québec J9X 3B9Téléphone: (819) 797-0608Télécopieur: (819) [email protected]

� BERTRAND Stéphane91, Concord N.Ottawa, Ontario K1S 0Y7Téléphone: (613) [email protected]

� BLANCHET Pascale33, rue MoncionGatineau, Québec J9A 1K4Téléphone: (819) 772-4513

� BOUCHARD Christine57, rue du GraphiteGatineau, Québec J8Z 2P3Téléphone: (819) [email protected]

� BOURDEAU DominiqueSPEE66, rue Saint-JacquesGatineau, Québec J8X 2Y8Téléphone: (819) 777-6611Télécopieur: (819) [email protected]

�� CHARETTE Yoland47, boul. Lord-AylmerGatineau, Québec J9H 3R8Téléphone: (819) [email protected]

� DAIGNEAULT RichardCommission de la capitale nationale40, rue ElginOttawa, Ontario K1P 1C7Téléphone: (613) 239-5137Télécopieur: (613) [email protected]

� DIVER MichelVille de Gatineau, Service d’ingénierie100, rue d’EdmontonHull, Québec J8Y 6N2Téléphone: (819) 595-7348Télécopieur: (819) [email protected]

� DOUGLAS James C.22, chemin AdamsonChelsea, Québec J9B 2J4Téléphone: (819) 827-0289

� FYFE-FORTIN Mariette3032, Apple Hill DriveGloucester, Ontario K1T 3Y8Téléphone: (819) [email protected]

�GAUDET ChantalCorush Sunderland Wright1960, Scott Street, suite 200Ottawa, Ontario K1Z 8L8Téléphone: (613) 729-4536Télécopieur: (613) [email protected]

� LAJEUNESSE GéraldCommission de la Capitale Nationale40, rue ElginOttawa, Ontario K1P 1C7Téléphone: (613) 239-5139Télécopieur: (613) [email protected]

� LALONDE Isabelle L.Stantec Consulting Ltd.1505, avenue LaperrièreOttawa, Ontario K1Z 7T1Téléphone: (613) 725-5550Télécopieur: (613) [email protected]

� LALONDE Marc72, chemin PineChelsea, Québec J9B 2M4Téléphone: (819) [email protected]

� MASSIE DenisMassie et associés256-A, boulevard St-Joseph, bureau 202Gatineau-Hull, Québec J8Y 3X8Téléphone: (819) 770-5132Télécopieur: (819) [email protected]

� MATICHUK DianeStantec Consulting1505, Lapierre AvenueOttawa, Ontario K1Z 7T1Téléphone: (613) 725-5553Télécopieur: (613) [email protected]

� MIRON DanielCommission de la Capitale Nationale40, rue Elgin, bureau 202Ottawa, Ontario K1P 1C7Téléphone: (613) 239-5178Télécopieur: (613) [email protected]

� POTVIN ClaudeCommission de la Capitale Nationale40, rue ElginOttawa, Ontario K1P 1C7Téléphone: (613) 239-5167Télécopieur: (613) [email protected]

� QUESSY Marie-Claude8, Ava roadOttawa, Ontario K1K 3E2Téléphone: (613) [email protected]

� ROSSBACH EdmondSPEE - Société de Planification et d’Études de l’Environnement66, rue Saint-JacquesGatineau - secteur Hull, Québec J8X 2Y8Téléphone: (819) 777-6611Télécopieur: (819) [email protected]

� ST-DENIS Louise55, Ivy crescent, app.3Ottawa, Ontario K1M 1Y1Téléphone: (613) [email protected]

� TREMBLAY Marie-Claude53, rue St-CyrGatineau, Québec J9A 1G7Téléphone: (819) 775-2532tremblay.marie- [email protected]

RÉGION DE LA CAPITALENATIONALE DU QUÉBEC� ARATA André

168, Léo-T-JulienCharlesbourg, Québec G1H 7B1Téléphone: (418) [email protected]

� BEAUREGARD Anne-CaroleBeauregard et Associés Architectes Paysagistes Inc.1095, avenue RousseauSillery, Québec G1S 4G8Téléphone: (418) 694-7102Télécopieur: (418) [email protected]

� BÉRARD LucTravaux publics et Services gouvernementaux Canada - Services immobiliers3 Passage du Chien-d’Or, C.P. 6060, Québec, Québec G1R 4V7Téléphone: (418) 649-8155Télécopieur: (418) [email protected]

� BLAIS Denise1296, 7ème rueSt-Rédempteur, Québec G6K 1N1Téléphone: (418) [email protected]

�� BOURRELLE Nathalie529, rue Alfred, app.2Québec, Québec G1K 5T7Téléphone: (418) [email protected]

� CHALIFOUX KarineOption Aménagement219, rue St-Vallier EstQuébec, Québec G1K 3P2Téléphone: (418) 640-0519Télécopieur: (418) [email protected]

53

A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

�� CHARTRAND Camille1147, rue Germaine-LecoursSte-Foy, Québec G1X 4X3Téléphone: (418) 877-7083Télécopieur: (418) [email protected]

� COSSETTE Hélène8165, Trait-Carré OuestCharlesbourg, Québec G1G 6N8Téléphone: (418) 623-7742Télécopieur: (418) [email protected]

� DESCÔTEAUX Kim7098 A BoyerMontréal, Québec H2S 2J8Téléphone: (514) [email protected]

� DOYON Jean-François529, rue Alfred, app.2Québec, Québec G1K 5T7Téléphone: (418) 647-1945

� FOREST SergeVille de Québec, Serv. de l’aménagementdu territoire, Div. design, arch. et patrimoine295, boul. Charest EstQuébec, Québec G1X 3Y3Téléphone: (418) 641-6411Télécopieur: (418) [email protected]

� GAUDREAU Richard3671, Rang Nord-EstSt-Charles-de-Bellechasse, Québec G0R 2T0Téléphone: (418) 648-2240Télécopieur: (418) [email protected]

� GAUDREAU ValérieLacasse Experts-conseils ltée5056, rue Saint-HubertMontréal, Québec H2J 2Y1Téléphone: (514) 274-1093Télécopieur: (514) [email protected]

� GAUDREAULT Claudia19, rue du Roi, app.BQuébec, Québec G1K 2V8Téléphone: (418) [email protected]

� GIROUX LindaGroupe-conseil Génivar5355, boul. des GradinsQuébec, Québec G2J 1C8Téléphone: (418) 623-2254Télécopieur: (418) [email protected]

� GRAVEL Aline340, rue D’AiguillonQuébec, Québec G1R 1L9Téléphone: (418) 649-8787Télécopieur: (418) [email protected]

�� HAMEL Marie-JoséeMarie-Josée Hamel, architecte paysagiste6075, boul. HamelL’ancienne Lorette, Québec G2E 2H3Téléphone: (418) 872-6374Télécopieur: (418) [email protected]

� HAMEL SuzanneVille de Québec, Serv. de l’aménagementdu territoire, Div. design, arch. et patrimoine295, boul. Charest EstQuébec, Québec G1R 4S9Téléphone: (418) 641-6411Télécopieur: (418) [email protected]

� HOUPLAIN GeorgesC.P. 1371, succ. TerminusQuébec, Québec G1K 7G7Téléphone: (418) 694-1407

�� LACHANCE ClaudeDuo Design530, bl.de l’Atrium, bureau 201FQuébec, Québec G1H 7H1Téléphone: (418) 688-7787Télécopieur: (418) [email protected]

�� LAGUEUX Sylvie1875, Des GenevriersAncienne-Lorette, Québec G2E 5T2Téléphone: (418) [email protected]

� LAJOIE ChristineMin. de la Famille et de l’Enfance, Dir. de la recherche1122, chemin St-Louis, 3ème étageSillery, Québec G1S 4Z5Téléphone: (418) 646-9867

� LEBEL SébastienVille de Québec, Serv. de l’aménagement du territoire, Div. design, arch. et patrimoine295, boulevard Charest Est, C.P.700Québec, Québec G1R 4S9Téléphone: (418) 641-6455Télécopieur: (418) [email protected]

� LECOURS FabienMTQ, Dir. Chaudière-Appalaches, Serv. Invent.et plans1156, boul. de la Rive-SudSaint-Romuald, Québec G6W 5M6Téléphone: (418) 839-5581Télécopieur: (418) [email protected]

� LEMAY Gilles44-A, rue PrincipaleSt-Michel-de-Bellechasse, Québec G0R 3S0Téléphone: (819) 884-4224

�� LORANGE AlainLorange Alain, architecte paysagiste877, avenue PainchaudQuébec, Québec G1S 4L7Téléphone: (418) 687-1756Télécopieur: (418) [email protected]

�� MAGNAN SimonOption Aménagement219, rue de St-Vallier EstQuébec, Québec G1K 3P2Téléphone: (418) 640-0519Télécopieur: (418) [email protected]

� MARTIN MichelMichel Martin, architecte paysagiste2920, de VincennesSainte-Foy, Québec G1W 2E4Téléphone: (418) 657-6676Télécopieur: (418) [email protected]

�� MATTE RobertR. Matte enr. - Consultants217, rue de la ChaudièreSaint-Nicolas (Lévis), Québec G7A 2S8Téléphone: (418) [email protected]

�� MERCIER ClaudeClaude Mercier, architecte paysagiste15, chemin du HameauLac-Beauport, Québec G0A 2C0Téléphone: (418) 849-4003Télécopieur: (418) [email protected]

� NADEAU AndréOption Aménagement219, rue St-Vallier EstQuébec, Québec G1K 3P2Téléphone: (418) 640-0519Télécopieur: (418) [email protected]

�� NADEAU Isabelle780, Colonel Jones, app.16Québec, Québec G1X 3K9Téléphone: (418) [email protected]

� PARENT Marie-MichèlePaysages, à la carte80, avenue du RocherLac Delage, Québec G0A 4P0Téléphone: (418) [email protected]

�� PARENT PatriceConception 3000330, du VersantSainte-Marie, Québec G6E 2Y7Téléphone: (418) 386-2651Télécopieur: (418) [email protected]

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

� PELLETIER Véronique988 de Bougainville, app.201Québec, Québec G1S 3A6Téléphone: (418) [email protected]

� PLANTE AndréVille de Québec, Service de l’aménagement du territoire295, boul. Charest Est, C.P.700 Québec, Québec G1R 4S9Téléphone: (418) 641-6411Télécopieur: (418) [email protected]

� PRUD’HOMME ChantalChantal Prud’homme, architecte paysagiste162, rue LaurierSte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Québec G0A 3M0Téléphone: (418) 875-3808Télécopieur: (418) [email protected]

� RIOUX Francis370, rue PrincipaleSaint-Vallier, Québec G0R 4J0Téléphone: (418) [email protected]

� ROCHEFORT Martine95 A, rue NapoléonLévis, Québec G6V 6A1Téléphone: (418) 833-4616Télécopieur: (418) [email protected]

� ROLLAND Jean-FrançoisPluram580, rue Grande-Allée Est, suite 590Québec, Québec G1R 2K2Téléphone: (418) 522-0300Télécopieur: (418) [email protected]

� ROSS JasminLes embellissements la Chaudière inc.1050, boul. Vachon SudSainte-Marie Beauce, Québec G6E 2S5Téléphone: (418) [email protected]

� SANSCHAGRIN Nathalie2160, rue des BouvreuilsCharlesbourg, Québec G1G 2A1Téléphone: (418) 628-0938Télécopieur:[email protected]

�� SIMARD BéréniceBérénice Simard, architecte paysagiste3805, chemin Saint-LouisSainte-Foy, Québec G1W 1T6Téléphone: (418) 658-1372Télécopieur: (418) [email protected]

� SIMARD CharlotteTravaux publics et services gouvernementaux Canada, Service Immobilier PC/EC3, Passage du Chien-d’Or, C.P.6060, Québec, Québec G1R 4V7Téléphone: (418) 648-4761Télécopieur: (418) [email protected]

�� TORUN SabihaSabiha Torun, architecte et architecte paysagiste459, rue St-RéalQuébec, Québec G1R 1A5Téléphone: (418) 649-0028Télécopieur: (418) [email protected]

� TROTTIER Daniel1370, rue de RepentignyQuébec, Québec G1S 1Y4Téléphone: (418) [email protected]

� TURGEON Marie-France40, rue ChâteauguayQuébec, Québec G1K 2C6Téléphone: (418) [email protected]

� VALLÉE Marie-HélèneEnviram Groupe Conseil inc.1990, rue Jean-Talon Nord, bureau225Sainte-Foy, Québec G1N 4K8Téléphone: (418) [email protected]

� WATSON PhilA.P.P. inc530, boulevard de l’Atrium, suite 201-FCharlesbourg, Québec G1H 7H1Téléphone: (418) 692-2833Télécopieur: (418) [email protected]

RÉGION MÉTROPOLITAINE�� ABRAN André

Diane Gendron, architecte paysagiste10364, ave. du Sacré-CoeurMontréal, Québec H2C 2S7Téléphone: (514) 337-3673Télécopieur: (514) [email protected]

� ACKAOUI MalakaWilliams, Asselin, Ackaoui et associés55, boul. Mont-Royal Ouest, suite 805Montréal, Québec H2T 2S6Téléphone: (514) 939-2106Télécopieur: (514) [email protected]

� AFNAN Hossein1971, rue CanoraVille-Mont-Royal, Québec H3P 2K3Téléphone: (514) 343-4752

�� ALDER Marie-Ève8195, George, app.301LaSalle, Québec H8P 3W4Téléphone: (514) [email protected]

� ALLARD AnnieRousseau Lefebvre inc.216 boul. Lévesque estLaval, Québec H7G 1C6Téléphone: (450) 682-8281Télécopieur: (450) [email protected]

� ALLARD Catherine9923, rue Saint-HubertMontréal, Québec H2C 2H4Téléphone: (514) [email protected]

� ALLIE Diane508, Chemin de l’AnseVaudreuil-Dorion, Québec J7V 8P3Téléphone: (450) [email protected]

� ANDRÉ Jean-Philippe5740, Darlington, app.14Montréal, Québec H3S 2M7Téléphone: (514) [email protected]

� ASSELIN VincentWilliams, Asselin, Ackaoui et associés55, ave.Mont-Royal Ouest, suite 805Montréal, Québec H2T 2S6Téléphone: (514) 939-2106Télécopieur: (514) [email protected]

�� AUBERTIN François10150, rue PéloquinMontréal, Québec H2C 2J8Téléphone: (514) [email protected]

� AUDET Nancy852, avenue WisemanOutremont, Québec H2V 3L1Téléphone: (514) [email protected]

� BACHAND Suzanne5732, rue Somerled, app.9Montréal, Québec H3X 1Z8Téléphone: (514) 489-9135Télécopieur:[email protected]

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

�� BAILLARGEON AlainObjectif paysage141, rue MessierMont-Saint-Hilaire, Québec J3H 2W8Téléphone: (450) 464-5388Télécopieur: (450) [email protected]

�� BARONE SandraSandra Barone, architecte paysagiste3355, Queen Mary, bureau 612Montréal, Québec H3V 1A5Téléphone: (514) 739-9257Télécopieur: (514) [email protected]

�� BASTIEN Geneviève11700, Côte des AngesMirabel, Québec J7N 2W3Téléphone: (450) 475-7910Télécopieur: (450) [email protected]

�� BAUER PascalBeaupré et associés Experts Conseils1760, Maurice-GauvinLaval, Québec H7S 1Z5Téléphone: (450) 682-6951Télécopieur: (450) [email protected]

� BEAUDOIN MyriameV.de Mtl, Serv. de l’environnement, voirie, réseaux, dir. aqueducs et égouts700, Saint-Antoine Est, bureau R-106Montréal, Québec H2Y 1A6Téléphone: (514) 872-7839Télécopieur: (514) [email protected]

� BEAUDOIN SophieClaude Cormier architectes paysagistes inc.5600, de NormanvilleMontréal, Québec H2S 2B2Téléphone: (514) 849-8262Télécopieur: (514) [email protected]

� BEAUDOIN Steve95 - 6 DuBourgmestreBromont, Québec J2L [email protected]

�� BEAULIEU ChristianChristian Beaulieu et associés4415, rue RoyalPierrefonds, Québec H9H 2H6Téléphone: (514) 626-8183Télécopieur: (514) 626-8133

�� BEAUPRÉ LouisBeaupré et associés Experts Conseils inc.1760, rue Maurice-GauvinLaval, Québec H7S 1Z5Téléphone: (450) 682-6951Télécopieur: (450) [email protected]

� BEAUREGARD ÉliseArbour, Berthiaume & Beauregard460, rue McGillMontréal, Québec H2Y 2H2Téléphone: (514) 954-5330Télécopieur: (514) [email protected]

� BEAUSOLEIL Lynda6655 chemin Rapide Plat NordSt-Hyacinthe, Québec J2R 1H5Téléphone: (450) [email protected]

� BÉGIN Benoit88, Louis BazinetSt-Charles-Borromé, Québec J6E 6T6Téléphone: (450) 759-2244

� BÉLAND Jean-Pierre612, chemin Rastalière OuestSt-Bruno, Québec J3V 1Z9Téléphone: (450) [email protected]

�� BÉLISLE RichardRichard Bélisle inc.2190, boul. LaurierSaint-Bruno-de-Montarville, Québec J3V 4P6Téléphone: (450) 441-1673Télécopieur: (450) [email protected]

� BERNARD RenéGestion R. Bernard inc.7680, rue SagardMontréal, Québec H2E 2T2Téléphone: (514) [email protected]

� BERTHIAUME JohanneJohanne Berthiaume, architecte paysagiste1400 Boul. Grande-Allée, suite 202Boisbriand, Québec J7G 2Z8Téléphone: (450) 434-4024Télécopieur: (450) [email protected]

� BÉRUBÉ Martin1824, Place MauriatSt-Hubert, Québec J3Y 8A8Téléphone: (450) [email protected]

� BIBEAU Lucie580, 46ème avenueLachine, Québec H8T 2N4Téléphone: (514) 634-8350

� BILODEAU Christian94, rue MainvilleSte-Thérèse, Québec J7E 2V1Téléphone: (450) 434-8580

� BINETTE PhilippeGroupe Rousseau Lefebvre216, boul. Lévesque EstLaval, Québec H7G 1C6Téléphone: (450) 682-8281Télécopieur: (450) [email protected]

� BINOUX Jean-JacquesVersion Paysage4391, rue De LorimierMontréal, Québec H2H 2B3Téléphone: (514) 524-7640Télécopieur: (514) [email protected]

� BOEGNER-PAGÉ Christine30, Place ChambéryCandiac, Québec J5R 4V2Téléphone: (450) [email protected]

� BOISVERT Marie-Ève7847, Saint-LaurentMontréal, Québec H2R 1X1Téléphone: (514) [email protected]

� BOIVIN MartinBMA Architecture de Paysage971, boul. Labelle, suite DBlainville, Québec J7C 2L8Téléphone: (514) 990-2930Télécopieur: (450) [email protected]

� BOLGAREV Pavel2377, rue d’IbervilleMontréal, Québec H2K 3C8Téléphone: (514) [email protected]

� BONIN StéphanieFahey et associés1751 rue Richardson, bureau 7117Montréal, Québec H3K 1G6Téléphone: (514) 939-9399Télécopieur: (514) [email protected]

� BOUCHARD Christiane276, boul. St-Joseph OuestMontréal, Québec H2V 2N7Téléphone: (514) [email protected]

� BOUCHARD PierreVdeMtl, Dir. SPEV, Serv. du dév. culturel et de la qualité du milieu de vie2053, avenue Jeanne-D’Arc, 4e étageMontréal, Québec H1W 3V3Téléphone: (514) 872-1457Télécopieur: (514) [email protected]

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

�� BOUDREAULT Martine84, chemin des QuaranteSt-Mathias-sur-le-Richelieu, Québec J3L 6A1Téléphone: (450) 447-3128

� BOUFFARD Simon4138, rue LavalMontréal, Québec H2W 2J3Téléphone: (514) [email protected]

� BOUGIE Élaine977, rue de la RochelleBoucherville, Québec J4B 5G3Téléphone: (450) [email protected]

�� BOURASSA Alain1530, rue VidalSt-Hyacinthe, Québec J2T 1A9Téléphone: (450) 261-9125Télécopieur: (450) [email protected]

� BOURASSA IsabelleVdeMtl, Dir. immeubles, Serv. ress. matérielles et informatiques, Div. énergie, environnement 385, rue Sherbrooke Est, 4e étageMontréal, Québec H2X 1E3Téléphone: (514) 872-9404Télécopieur: (514) [email protected]

� BRAULT Frédérick951, St-JohnOtterburn Park, Québec J3H 5R5Téléphone: (450) [email protected]

� BREAULT Liliane7068, rue de LanaudièreMontréal, Québec H2E 1X9Téléphone: (514) 272-0821

� BRETON SébastienLe Groupe Cardinal Hardy377, de la Commune OuestMontréal, Québec H2Y 2E2Téléphone: (514) 844-1818Télécopieur: (514) [email protected]

� CABANAS Gianna5251, De LorimierMontréal, Québec H2H 2C1Téléphone: (514) [email protected]

� CADIEUX Jean344, 13ème rueLaval-des-Rapides, Québec H7N 1R9Téléphone: (450) 669-4783

� CANO Sandrine1200, rue Amherst, suite 303Montréal, Québec H2L 3K8Téléphone: (514) 985-9320

�� CANTIN IlanaIlana Cantin, architecte paysagiste1402 rue Laurier EstMontréal, Québec H2J 1H5Téléphone: (514) 522-7770Télécopieur: (514) [email protected]

� CARDINAL Marie-Eve823, boul.St-Joseph, app.1Montréal, Québec H2J 1K5Téléphone: (514) [email protected]

� CASAVANT MathieuNIP paysage7468, rue DroletMontréal, Québec H2R 2C4Téléphone: (514) 272-6626Télécopieur: (514) [email protected]

� CASSA Alessandro333 rue St-Jean BaptisteValleyfield, Québec J6T 2B1Téléphone: (450) [email protected]

� CHA Jonathan6085, Le NormandSt-Léonard, Québec H1P 1B8Téléphone: (514) [email protected]

� CHAMPAGNE LouisLouis Champagne inc.174, rue Saint-LouisSaint-Eustache, Québec J7R 1Y3Téléphone: (450) 491-2323Télécopieur: (450) [email protected]

� CHAPUT Nathalie1293 B, rue BélangerMontréal, Québec H2S 1J1Téléphone: (514) [email protected]

� CHARLEBOIS Marie-France1521, rue LaflammeLongueuil, Québec J4G 2M3Téléphone: (450) [email protected]

�� CHARRON Marie-ClaudeBeaupré et associés Experts Conseils inc.1760, rue Maurice-GauvinLaval, Québec H7S 1Z5Téléphone: (450) 682-6951Télécopieur: (450) [email protected]

� CHARTIER DanielVille de Montréal, SPJEV2053, avenue Jeanne-d’Arc, suite3.102Montréal, Québec H1W 3Z4Téléphone: (514) 872-6162Télécopieur: (514) [email protected]

� CHARTRAND André1001, rue HudsonSaint-Bruno, Québec J3V 3Y3Téléphone: (450) 653-7334

� CHEN Tongchun5562, ave. Decelles, app.4Montréal, Québec H3T 1W5Téléphone: (514) [email protected]

� CHICOINE LucieRogers AT&T Communications sans fil771, rue GougeonSt-Laurent, Québec H4T 2B4Téléphone: (450) 743-6112Télécopieur: (450) [email protected]

� CLOUARD MichelineVLAN paysages55, ave. Mont-Royal Ouest, bureau 700Montréal, Québec H2T 2S6Téléphone: (514) 399-9889Télécopieur: (514) [email protected]

� CLOUTIER Nathalie D.4003B, ave. Des ÉrablesMontréal, Québec H2K 3V7Téléphone: (514) [email protected]

� CLOUTIER Paul-AndréV.de Mtl, Dir. SPEV, Serv. du dév. culturel et de la qualité du milieu de vie2053, avenue Jeanne-d’Arc, 4e étageMontréal, Québec H1W 3V3Téléphone: (514) 280-6774Télécopieur: (514) [email protected]

� CORBEIL JasminEspace Vital2199, rue GauthierMontréal, Québec H2K 1B2Téléphone: (514) [email protected]

� CORMIER ClaudeClaude Cormier Architectes Paysagistes inc.5600, de NormanvilleMontréal, Québec H2S 2B2Téléphone: (514) 849-8262Télécopieur: (514) [email protected]

� CORMIER LiseMosaïcultures Internationales de MontréalEdifice du Port de Montréal, Aile 2, BureauCité du Havre, Montréal, Québec H3C 3R5Téléphone: (514) 868-4004Télécopieur: (514) [email protected]

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

� CÔTÉ Ève226, de la JemmeraisBoucherville, Québec J4B 1G7Téléphone: (450) [email protected]

�� COURCHESNE KarineStudio Ozalid214, rue DesjardinsSte-Agathe-des-Monts, Québec J8C 2W9Téléphone: (819) [email protected]

� COURNOYER Claude80, Jarry Est, app.3BMontréal, Québec H2P 1T1Téléphone: (514) [email protected]

� COURVILLE FrançoisSCHEME Consultants inc.7071, rue St-Urbain, 2ème étageMontréal, Québec H2S 3H4Téléphone: (514) 278-4364Télécopieur: (514) [email protected]

� CRÉPEAU AntoineWilliams, Asselin, Ackaoui et ass.55, Mont-Royal Ouest, bureau 805Montréal, Québec H2T 2S6Téléphone: (514) 939-2106Télécopieur: (514) [email protected]

� CYR Daniel10922, rue St-UrbainMontréal, Québec H3L 2V3Téléphone: (514) [email protected]

�� DAY Audrey36, Sugarhill RoadKnowlton, Québec J0E [email protected]

�� DE MENEZES Chantal850, de TouraineBoucherville, Québec J4B 5E4Téléphone: (450) 641-3599Télécopieur: (450) [email protected]

� DEGARIE LucVille de Saint-Eustache, Service des travaux publics43, boul.IndustrielSaint-Eustache, Québec J7R 5B9Téléphone: (450) 974-5001Télécopieur: (450) [email protected]

� DELISLE Claudia6867,rue St-DominiqueMontréal, Québec H2S 3B3Téléphone: (514) [email protected]

� DENOMMÉE Céline3931, rue de la PeltrieMontréal, Québec H3S 1V2

� DESCHÊNES Claudine5435, BéginSaint-Hubert, Québec J3Y 2R2Téléphone: (450) [email protected]

� DESGAGNÉS Martin1129, rue Saint-AndréMontréal, Québec H2L 4Z6Téléphone: (514) 872-6736Télécopieur: (514) [email protected]

� DESJARDINS Caroline133, boul. LongpréSte-Rose, Laval, Québec H7L 3C6Téléphone: (450) 963-3334

�� DESROCHERS Pierre16037, rue Caroline RacicotMontréal, Québec H1A 5A1Téléphone: (514) [email protected]

�� DOHAN Johnstudio inlandsis385, ave. MapleSt-Lambert, Québec J4P 2S3Téléphone: (450) [email protected]

�� DONALDSON Sandra IreneSandra Donaldson, architecte paysagiste3859, rue St-DenisMontréal, Québec H2W 2M4Téléphone: (514) 844-2779Télécopieur: (514) [email protected]

�� DUBEAU FrancineUnivers Design inc7168, rue DumasMontréal, Québec H4E 3A5Téléphone: (514) 521-1234Télécopieur: (514) [email protected]

� DUBUC LouisLouis Dubuc, architecte paysagiste119, rue de CharenteSaint-Lambert, Québec J4S 1K2Téléphone: (450) 672-8995Télécopieur: (450) [email protected]

� DUCHARME ChristianProjet Paysage inc.24, rue Mont-Royal Ouest, bureau 801Montréal, Québec H2T 2S2Téléphone: (514) 849-7700Télécopieur: (514) [email protected]

� DUCHESNE Annie2691, rue St-Zotique EstMontréal, Québec H1Y 1E3Téléphone: (514) 376-3971Télécopieur: (450) [email protected]

� DUCHESNE Bruno12577, rue Edmond-ArchambaultMontréal, Québec H1E 7G5Téléphone: (514) [email protected]

� DUFOUR Marc1225, Notre-Dame Ouest, app.308Montréal, Québec H3C 6S3Téléphone: (514) [email protected]

� DUMAIS VincentLumec640, boul.Curé BoivinBoisbriand, Québec J7G 2A7Téléphone: (450) 430-7386Télécopieur: (866) [email protected]

�� DUMONT René40, avenue d’AvignonCandiac, Québec J5R 5R3Téléphone: (514) [email protected]

� DURANCEAU Lynn90, rue de CourceletteOutremont, Québec H2V 3A6Téléphone: (514) [email protected]

� DUROCHER Véronique233, rue ÉlizabethDeux-Montagnes, Québec J7R 3S5Téléphone: (450) [email protected]

� ÉMOND AndréMéta+Forme paysages1395, rue Fleury Est, bureau 103Montréal, Québec H2C 1R7Téléphone: (514) 384-1114Télécopieur: (514) [email protected]

� FAUTEUX MarcFauteux et associés inc.3981, boul. St-Laurent, bureau 502Montréal, Québec H2W 1Y5Téléphone: (514) 842-5553Télécopieur: (514) [email protected]

� FERNET Catherine1859, chemin GominSillery, Québec G1S 1P3Téléphone: (418) [email protected]

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

� FONTAINE MichelMedialand inc.1328, ave. VictoriaLongueuil (Greenfield Park), QuébecJ4V 1L8Téléphone: (450) 672-7888Télécopieur: (450) [email protected]

� FONTAINE NathalieVille de Laval - Service de l’ingénierie1333, boul. Chomedey, suite 801Laval, Québec H7V 3Y4Téléphone: (450) 978-6888Télécopieur: (450) [email protected]

�� FRÉDÉRIC MarieMarie Frédéric, architecte paysagiste5301, rue LafondMontréal, Québec H1X 3G6Téléphone: (514) 725-8055Télécopieur: (514) [email protected]

� FROMENT JoséChaire en paysage et environnement, UdeMC.P. 6128, succ. Centre-villeMontréal, Québec H3C 3J7Téléphone: (514) 343-6111Télécopieur: (514) [email protected]

�� GADRAT BrunoBruno Gadrat Design Végétal671, rue CartierMarieville, Québec J3M 1J7Téléphone: (450) 460-7654Télécopieur: (450) [email protected]

� GAGNON ChantalVille de Montréal, Dir. de l’Env., Serv. des infrastructures, transport et environnement827, boul. Crémazie Est, bureau 301Montréal, Québec H2M 2T8Téléphone: (514) 280-4283Télécopieur: (514) [email protected]

� GAGNON Pierre-Garant4516, rue CartierMontréal, Québec H2H 1X1Téléphone: (514) [email protected]

� GASCON Raymond7095, boul. Gouin Est, app.1115Montréal, Québec H1E 6N1Téléphone: (514) [email protected]

� GAUDET Benoît5174 Chemin de la Côte des Neiges, app Montréal, Québec H3T 1X8Téléphone: (514) [email protected]

�� GAUDETTE Josée-CharlotteMousse Architecture de paysage5243, rue ClarkMontréal, Québec H2T 2V3Téléphone: (514) 274-2897Télécopieur: (514) [email protected]

� GAUTHIER Michel5230-A, rue MarquetteMontréal, Québec H2J 3Z3Téléphone: (514) [email protected]

� GAUTHIER MichèleGroupe Cardinal Hardy377, rue de la Commune OuestMontréal, Québec H2Y 2E2Téléphone: (514) 844-1818Télécopieur: (514) [email protected]

�� GENDRON DianeDiane Gendron, architecte paysagiste10364, ave. du Sacré CoeurMontréal, Québec H2C 2S7Téléphone: (514) 337-3673Télécopieur: (514) [email protected]

� GERMAIN AmélieAMMA Architecture de paysage988, St-PhilippeMontréal, Québec H4C 2W3Téléphone: (514) [email protected]

� GIASSON Isabelle6865, MonklandMontréal, Québec H4B 1J5Téléphone: (514) [email protected]

� GIRARD Donald7811, ChâteaubriandMontréal, Québec H2R 2M5Téléphone: (514) [email protected]

� GLORIEUX MélanieObjectif paysage141, rue MessierMont-Saint-Hilaire, Québec J3H 2W8Téléphone: (450) 464-5388Télécopieur: (450) [email protected]

� GOLDSTYN Catherine1129, rue Lloyd-GeorgeVerdun, Québec H4H 2P2Téléphone: (514) [email protected]

� GRAHAM WendyVille de Montréal, DPEV, Division planification et aménagement, SPEVSL2053, ave. Jeanne d’Arc, 4ème étageMontréal, Québec H1W 3Z4Téléphone: (514) 872-8691Télécopieur: (514) [email protected]

� GRAVEL Geneviève2400, rue PloermelDuvernay, Laval, Québec H7E 1X5Téléphone: (514) [email protected]

�� GRAVEL JulieBeaupré & associés, experts conseils inc.2000, avenue McGill College, bureau 600Montréal, Québec H3A 3H4Téléphone: (514) 286-1005Télécopieur: (450) [email protected]

� GRAVEL Pierre1, rue BrasseurVaudreuil-Dorion, Québec J7V 8P3Téléphone: (450) 455-4423

� GUAY Martin852, ave. WisemanOutremont, Québec H2V 3L1Téléphone: (514) [email protected]

� GUÉGUEN Yannick2573, JolietteMontréal, Québec H1W 3H1Téléphone: (514) [email protected]

� GUÉNETTE Normand633, route 202Hemmingford, Québec J0L 1H0Téléphone: (450) 247-0225Télécopieur: (450) [email protected]

� GUIMOND Lucie2327, CliftonMontréal, Québec H4A 2N5Téléphone: (514) [email protected]

� GUY Isabelle4060, Hôtel-de-VilleMontréal, Québec H2W 2H1Téléphone: (514) [email protected]

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

� HAO CaiWilliams, Asselin, Ackaoui et ass.55, ave. Mont-Royal Ouest, bur.805Montréal, Québec H2T 2S6Téléphone: (514) 939-2106Télécopieur: (514) [email protected]

�� HAVLIN Milan1005, rue GoyerSaint-Bruno-de-Montarville, Québec J3V 3Y8Téléphone: (450) [email protected]

� HÉBERT FrançoisDSSS enr.46, rue MarsolaisOutremont, Québec H2V 1N2Téléphone: (514) [email protected]

� HESSE Tracey4067 avenue de VendômeMontréal, Québec H4A 3N2Téléphone: (514) [email protected]

�� HODGINS Myke K.Hodgins & associés4496, rue Ste-Catherine OuestMontréal, Québec H3Z 1R7Téléphone: (514) 989-2391Télécopieur: (514) [email protected]

� HUARD Marie-Andrée1060 rue University, Bureau 400Montréal, Québec H3B 4V3Téléphone: (514) [email protected]

� JACOBS PeterÉcole d’architecture de paysage, Faculté d’aménagement, Université de MontréalC.P. 6128, succ.Centre-VilleMontréal, Québec H3C 3J7Téléphone: (514) 343-7119Télécopieur: (514) [email protected]

� JANELLE Jérôme6762, ChambordMontréal, Québec H2G 3C3Téléphone: (514) [email protected]

� JOLICOEUR RobertSOPRA5130, boul. Saint-Laurent, bureau 302Montréal, Québec H2T 1R8Téléphone: (514) 277-6772Télécopieur: (514) [email protected]

� JOYAL É[email protected]

� JUHAS Ivan1005 GoyerSaint-Bruno, Québec J3V 3Y8Téléphone: (450) [email protected]

� JULIEN Édith4269 EsplanadeMontréal, Québec H2W 1T1Téléphone: (514) [email protected]

� JUTRAS Marie-ClaudeTerrapro Construction inc.3520, St-PatrickMontréal, Québec H4E 1A2Téléphone: (514) 723-6659Télécopieur: (514) [email protected]

� L’HÉREAULT Josianne751, rue WoodlandVerdun, Québec H4H 1V7Téléphone: (514) [email protected]

�� LA RUE André4, Place VillarsLorraine, Québec J6Z 2W3Téléphone: (450) [email protected]

� LABELLE JoséeNip Paysage7468, rue DroletMontréal, Québec H2R 2C4Téléphone: (514) 272-6626Télécopieur: (514) [email protected]

� LABESSE Éric6255, 44ème avenue, bureau 1Montréal, Québec H1T 2N8Téléphone: (514) [email protected]

� LABRECQUE Carole2006, rue GirouxLongueuil, Québec J4N 1J1Téléphone: (450) 647-4304Télécopieur: (450) [email protected]

� LACASSE CaroleGroupe Séguin Lacasse inc.1600, rue Notre-Dame Ouest, suite 204Montréal, Québec H3J 1M1Téléphone: (514) 393-9505Télécopieur: (514) [email protected]

� LACASSE IsabellePlani-Cité1060, rue University, suite 400Montréal, Québec H3B 4V3Téléphone: (514) 527-1313Télécopieur: (514) [email protected]

�� LACASSE MichelLacasse Experts-Conseils ltée5056, rue St-HubertMontréal, Québec H2J 2Y1Téléphone: (514) 274-1093Télécopieur: (514) [email protected]

� LADOUCEUR Chantal7166, boul.Pie IXMontréal, Québec H2A 2G4Téléphone: (514) [email protected]

� LAFONTAINE André67, chemin du Grand MoulinDeux-Montagnes, Québec J7R 3C3Téléphone: (514) [email protected]

� LAFOREST Patrick1084, MelroseVerdun, Québec H4H 1T6Téléphone: (514) [email protected]

� LAFRANCE RenéLafrance Paysages inc.365, rue St-Jean, suite 104Longueuil, Québec J4H 2X7Téléphone: (450) 646-6595Télécopieur: (450) [email protected]

� LAGANIÈRE DenisGroupe C. Laganière (1995) inc.35, avenue MonarqueMontréal-Est, Québec H1B 5T1Téléphone: (514) 645-2711Télécopieur: (514) 645-8319

� LALONDE Sylvie5, rue DelormeVaudreuil, Québec J7V 8P5Téléphone: (450) 455-6987

� LAMBERT JeanPLA (Parent Latreille et Associés) Consultants1222, avenue SeymourMontréal, Québec H3H 2A5Téléphone: (514) 931-1222Télécopieur: (514) [email protected]

� LAMBERT Yvan234 chemin Val-des-LacsVal-des-Lacs, Québec J0T 2P0Téléphone: (819) [email protected]

� LANDRY Jean204, ave KindersleyMont-Royal, Québec H3R 1R7Téléphone: (514) [email protected]

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

� LASCELLES Marjolaine703, 4e avenueVerdun, Québec H4G 2Y5Téléphone: (514) [email protected]

� LATREILLE Jean-MarcPAL (Parent Latreille et Associés) Consultants1222, avenue SeymourMontréal, Québec H3H 2A5Téléphone: (514) 931-1222Télécopieur: (514) [email protected]

� LAURIN Stéphane1092, rue Berthe-LouardMontréal, Québec H2M 2K4Téléphone: (514) [email protected]

�� LECLERC SophieBeaupré & associés, experts-conseils inc.1760, Maurice GauvinLaval, Québec H7S 1Z5Téléphone: (450) 682-6951Télécopieur: (450) [email protected]

�� LEFEBVRE Daniel4674, rue Christophe-ColombMontréal, Québec H7P 5P2Téléphone: (514) [email protected]

�� LEGAULT Lyne3432, rue CartierMontréal, Québec H2K 4G2Téléphone: (514) 523-2521Télécopieur: (514) [email protected]

� LÉGER Pascale234, rue Sainte-MarieTerrebonne, Québec J6W 3E3Téléphone: (450) [email protected]

� LEMAY MartheVille de Montréal, Arr. Pierrefonds/Roxboro13665, boul. PierrefondsPierrefonds, Québec H9H 2Z4Téléphone: (514) 624-1284Télécopieur: (514) [email protected]

�� LEPAGE RichardDaccord Webster Design180, rue Peel, bureau 400Montréal, Québec H3C 2G7Téléphone: (514) 876-0178Télécopieur: (514) [email protected]

� LESSARD Hélène5740, Darlington, app. 14Montréal, Québec H3S 2H7Téléphone: (514) [email protected]

� LÉVEILLÉ Marie-LyneLa vie en vert inc., architectes paysagistes5130, boul. St-Laurent, bureau 302-BMontréal, Québec H2T 1R8Téléphone: (514) 527-6961Télécopieur: (514) [email protected]

� LICATA JosephVdeMtl, Arr. Pointe-Claire, Services TP, Chef div. Parcs et horticulture94, ave. Douglas ShandPointe-Claire, Québec H9R 2A8Téléphone: (514) 630-1241Télécopieur: (514) [email protected]

� LICURSI Mario

� LOOF Alain2279, rue DorionMontréal, Québec H2K 4B5Téléphone: (514) 524-9311

� LUSSIER PatriciaEspace drar210 B, ave. Mozart OuestMontréal, Québec H2S 1C4Téléphone: (514) [email protected]

� MACLEOD JohnÉcole d’architecture de paysage, UdeMC.P.6128, Succ. Centre-VilleMontréal, Québec H3C 3J7Téléphone: (514) 343-6164Télécopieur: (514) [email protected]

� MARTIN DianeDiane Martin - architecte paysgiste6794, rue de la RocheMontréal, Québec H2S 2E4Téléphone: (514) [email protected]

� MARTINEAU Marie-ClaireLa vie en vert, architectes paysagistes5130, boul. Saint-Laurent, bureau 302-BMontréal, Québec H2T 1R8Téléphone: (514) 527-6961Télécopieur: (514) [email protected]

� MASSICOTTE Marie-ClaudeVille de Montréal, Service des parcs, jardins et espaces verts2053, rue Jeanne D’Arc, 4ème étageMontréal, Québec H1W 3Z4Téléphone: (514) 872-0945Télécopieur: (514) [email protected]

� MASSON Mario5415, rue Drolet, app. 301Montréal, Québec H2T 2H5Téléphone: (514) [email protected]

� MATEI Carmen-Silvia3421, King EdwardMontréal, Québec H4B 2H2Téléphone: (514) 482-4734

� MAURICE MartinBMA Architecture de Paysage971, boul. Labelle, suite DBlainville, Québec J7C 2L8Téléphone: (514) 990-2930Télécopieur: (450) [email protected]

�� MIGNAULT MélanieNIP Paysage7468, rue DroletMontréal, Québec H2R 2C4Téléphone: (514) 272-6626Télécopieur: (514) [email protected]

� MILOT Caroline6382, rue LemayMontréal, Québec H1T 2L5Téléphone: (514) [email protected]

� MIMEAULT FrançoisPlani-Cité1060, rue University, suite 400Montréal, Québec H3B 4V3Téléphone: (514) 527-4419Télécopieur: (514) [email protected]

� MONETTE KatéeBreault & Monette Architectes paysagistes2462, avenue EkersMontréal, Québec H3S 1C9Téléphone: (514) 733-5180Télécopieur: (514) 733-5180

�� MOREAU André6794, 20ème avenueMontréal, Québec H1X 2J7Téléphone: (514) 725-2124Télécopieur: (514) [email protected]

� MORIN Édith2535, LyallMontréal, Québec H1N 3G7Téléphone: (514) [email protected]

� MORIN Marc698, rue GaltVerdun, Québec H4G 2P7Téléphone: (514) [email protected]

�� MURPHYRobert V.Lumec inc.640, boul. Curé-BoivinBoisbriand, Québec J7G 2A7Téléphone: (450) 430-7386Télécopieur: (450) [email protected]

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

�� NADEAU François-PierreF.P.Nadeau, architecte paysagiste2579, rue LacordaireMontréal, Québec H1N 2M3Téléphone: (514) 252-8526Télécopieur: (514) [email protected]

� NGUYEN Bao-ChauGroupe Cardinal Hardy377, rue de la Commune OuestMontréal, QuébecH2Y 2E2Téléphone: (514) 844-1818Télécopieur: (514) [email protected]

� NGUYEN Luu-ThuyWilliams, Asselin, Ackaoui et ass.55, ave. Mont-Royal Ouest, bureau 805Montréal, Québec H2T 2S6Téléphone: (514) 939-2106Télécopieur: (514) [email protected]

� NOISEUX Caroline50, rue de l’Église, app.6Longueuil, Québec J4G 1H9Téléphone: (450) [email protected]

� OEHMICHEN Friedrich1945, chemin Oka, C.P. 3986Oka, Québec J0N 1E0Téléphone: (450) 479-6963Télécopieur: (450) [email protected]

�� OUELLET KarineArchitecture de paysage Fleur de vie inc.2951, rue Tally HoSainte-Adèle, Québec J8B 2A4Téléphone: (450) 229-2500Télécopieur: (450) 229-6830

� PADUANO GabrielVille de Longueuil, Dir. des infrastruc-tures, Serv. parcs et espaces verts777, rue d’Auvergne, 1 étageLongueuil, Québec J4K 4Y7Téléphone: (450) 463-7100Télécopieur: (450) [email protected]

� PAQUET Julie141, Terrasse PerreaultLavaltrie, Québec J0K 1H0Téléphone: (450) [email protected]

� PAQUETTE LouisVille de Pointe-Claire, Serv. travaux publics, Div. parcs et horticulture94, av. Douglas ShandPointe-Claire, Québec H9R 2A8Téléphone: (514) 630-1241Télécopieur: (514) [email protected]

� PARADIS CélineCéline Paradis, architecte paysagiste3832, Hôtel-de-VilleMontréal, Québec H2W 2G5Téléphone: (514) 281-0611Télécopieur: (514) [email protected]

� PARENT Anne-MariePLA (Parent Latreille et Associés) Consultants1222, avenue SeymourMontréal, Québec H3H 2A5Téléphone: (514) 931-1222Télécopieur: (514) [email protected]

� PARENT Jacques6272, 44ème avenueMontréal, Québec H1T 2N7Téléphone: (514) 253-0347Télécopieur: (514) [email protected]

� PARENT KristopherPlanex consultants1222, ave. SeymourMontréal, Québec H3H 2A5Téléphone: (514) 931-0219Télécopieur: (514) [email protected]

� PARENT Marie-Ève4548, rue St-HubertMontréal, Québec H2J 2X3Téléphone: (514) [email protected]

� PASQUIER Marie-Bernard2291, AylwinMontréal, Québec H1W 3C7Téléphone: (514) [email protected]

� PASQUIS BLANCHARD Florence8061, rue BoyerMontréal, Québec H2R 2S3Téléphone: (514) [email protected]

� PATTERSON Juliette1555, Grand TrunkMontréal, Québec H3K 1L6Téléphone: (514) [email protected]

� PAU GéraldPlani-Cité1060, rue University, suite 400Montréal, Québec H3B 4V3Téléphone: (514) 527-1313Télécopieur: (514) [email protected]

� PELCHAT Mélanie6757-B, rue Saint-DenisMontréal, Québec H2S 2S3Téléphone: (514) [email protected]

� PENALOSA Raquel397, boul. St-Joseph O., suite 7Montréal, Québec H2V 2P1Téléphone: (514) [email protected]

� PERRATON Isabelle5886, rue TousignanLaval, Québec H7K 3B1Téléphone: (450) [email protected]

� PERREAULT Julie7730, boul. LaframboiseSaint-Hyacinthe, Québec J2R 1G7Téléphone: (450) [email protected]

� PERREAULT René671, 36ième avenueLachine, Québec H8T 3L1Téléphone: (514) [email protected]

�� POITEVIN Yves793, rue des PlainesSaint-Eustache, Québec J7R 6K2Téléphone: (450) 491-1792Télécopieur: (450) [email protected]

� POITRAS SergePlani-Cité1060, rue University, suite 400Montréal, Québec H3B 4V3Téléphone: (514) 527-1313Télécopieur: (514) [email protected]

� POULLAOUEC-GONIDEC PhilippeChaire en paysage et env. et Chaire UNESCO en paysage et env., UdeMC.P.6128, succ. Centre-VilleMontréal, Québec H3C 3J7Téléphone: (514) [email protected]

� PROULX JoanneVille de Montréal, SPEVLS, Dir. des parcs et espaces verts2053, rue Jeanne-d’ArcMontréal, Québec H1W 3Z4Téléphone: (514) 872-8694Télécopieur: (514) [email protected]

� RADICE AnnaEspace drar210B, ave. Mozart OuestMontréal, Québec H2S 1C4Téléphone: (514) [email protected]

� RASNIKOFF Ellen2985, Lake roadDollard-des-Ormeaux, Québec H9B 2L1Téléphone: (514) [email protected]

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

� RIOUX CatherineProjet Paysage inc.24, ave. Mont-Royal Ouest, bureau 801Montréal, Québec H2T 2S2Téléphone: (514) 849-7700Télécopieur: (514) [email protected]

� RIVET Alexandre549, avenue Venise OuestVenise-en-Québec, Québec J0J 2K0Téléphone: (514) [email protected]

� ROBERT Marie-ClaudeDirection de l’Association des architectes paysagistes du Québec4655, rue de LorimierMontréal, Québec H2H 2B4Téléphone: (514) 990-7731Télécopieur: (514) [email protected]

� ROBINSON Annie2794, De VillandrySainte-Julie, Québec J3E 2R3Téléphone: (450) [email protected]

� ROCHELEAU GenevièveGroupe Rousseau Lefebvre216, boul. Lévesque EstLaval, Québec H7G 1C6Téléphone: (450) 682-8281Télécopieur: (450) [email protected]

�� ROCHON Suzanne5304, ave. du Parc, app.DMontréal, Québec H2V 4G7Téléphone: (514) [email protected]

� ROCK Normand8694, rue René-LabelleMontréal, Québec H2M 2L7Téléphone: (514) [email protected]

� RODRIGUEZ Vania7247, boul. Pie IXMontréal, Québec H2A 2G6Téléphone: (514) [email protected]

�� ROUSSEAU MichelRousseau Lefebvre216 boul. Lévesque estLaval, Québec H7G 1C6Téléphone: (450) 682-8281Télécopieur: (450) [email protected]

� ROUTABOULE Danièle3076, rue Édouard-Montpetit, app.4Montréal, Québec H3T 1J7Téléphone: (514) [email protected]

� ROY Benjamin4743, Ontario Est, app.401Montréal, Québec H1V 1L3Téléphone: (514) [email protected]

� ROY Guy1165, rue TasséSt-Laurent, Québec H4L 1P8Téléphone: (514) 747-0873Télécopieur: (514) [email protected]

�� ROY LiseVille de Montréal, arr. Verdun, Div. De l’urbanisme4555, rue de Verdun, bureau 109Verdun, Québec H4G 1M4Téléphone: (514) 765-7103Télécopieur: (514) [email protected]

�� SANDERS NancyConception Paysage inc.890, Roger-LemelinSte-Julie, Québec J3E 2J6Téléphone: (450) 649-7816Télécopieur: (450) [email protected]

� SAVARD VéroniqueMéta + Forme paysages1395, Fleury, Est, bureau 103Montréal, Québec H2C 2R7Téléphone: (514) [email protected]

� SAVOIE Danie7417, rue DroletMontréal, Québec H2R 2C3Téléphone: (514) [email protected]

� SÉGUIN IsabelleGroupe Séguin Lacasse inc.1600, rue Notre-Dame Ouest, suite204Montréal, Québec H3J 1M1Téléphone: (514) 393-9505Télécopieur: (514) [email protected]

� SÉGUIN Marie-ClaudeGroupe Cardinal Hardy377 Ouest, rue de la CommuneMontréal, Québec H2Y 2E2Téléphone: (514) 844-1818Télécopieur: (514) [email protected]

� SKAPSTS Edwin715, rue Saguenay EstPierrefonds, Québec H8Y 2G3Téléphone: (514) 684-3769

�� SOUCY MichèleMichèle Soucy architecte paysagiste4655, rue de LorimierMontréal, Québec H2H 2B4Téléphone: (514) 524-0074Télécopieur: (514) [email protected]

� ST-ARNAULT JulieVlan Paysages55, ave. Mont-Royal Ouest, suite 700Montréal, Québec H2T 2S6Téléphone: (514) 399-9889Télécopieur: (514) [email protected]

� ST-MARTIN François210, chemin du Golf, app.417Iles-des-Sœurs (Verdun), Québec H3E 2A6Téléphone: (514) [email protected]

� ST-PIERRE ClaudeFCS / Développement et design de golf162, Hypolite-RougiéSaint-Jean-sur-Richelieu, QuébecJ2W 2Y2Téléphone: (450) 349-8020Télécopieur: (450) [email protected]

� ST-PIERRE Lucie24, rue Prince Arthur, app.3Saint-Lambert, Québec J4P 1X2Téléphone: (450) [email protected]

� STONEHOUSEDenis8577, rue Joseph-QuintalMontréal, Québec H2M 2M9Téléphone: (514) [email protected]

� TANGUAY-PELCHAT Émilie5455, Saint-André, app.16Montréal, Québec H2J 4J8Téléphone: (514) [email protected]

� THIBAUT Corinne5815, rue PlantagenetMontréal, Québec H3S 2K4Téléphone: (514) [email protected]

� THOMASSIN Charles335, rue de Castelnau EstMontréal, Québec H2R 1P8Téléphone: (514) [email protected]

� THOMASSIN DavidIn Situ Simulation4200, boul. Saint-Laurent, suite 1400Montréal, Québec H2W 2R2Téléphone: (514) 848-0282Télécopieur: (514) [email protected]

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Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

� TISCHER StefanÉcole d’architecture de paysage, UdeM2940, chemin Côte-Ste-CatherineMontréal, Québec H3C 3J7Téléphone: (514) 393-6015Télécopieur: (514) [email protected]

�� TITTLEY EmmanuelleMousse Architecture de paysage5243, rue ClarkMontréal, Québec H2T 2V3Téléphone: (514) 274-2897Télécopieur: (514) [email protected]

�� TOUPIN LynePlanamex, planification et gestion842, rue des GrivesLongueuil, Québec J4G 2L2Téléphone: (450) 674-3335Télécopieur: (514) [email protected]

� TREMBLAY Chantal5673, 5ème AvenueMontréal, Québec H1Y 2S9Téléphone: (514) [email protected]

�� TREMBLAY GuyFauteux et associés inc3981, boul. Saint-Laurent, bureau 502Montréal, Québec H2W 1Y5Téléphone: (514) 842-5553Télécopieur: (514) [email protected]

� TREMBLAY Marie-Loup9063, RobitailleMontréal, Québec H1K 4S4Téléphone: (514) [email protected]

�� TRÉPANIER RobertTrépanier Architecture de Paysage483 suite B, Chemin Grande CôteRosemère, Québec J7A 1M1Téléphone: (866) 621-1555Télécopieur: (450) [email protected]

� TURCOT AndréPlani-Cité1060, rue University, suite 400Montréal, Québec H3B 4V3Téléphone: (514) 527-1313Télécopieur: (514) [email protected]

� VALIQUETTE Isabelle1876, rue Beaubien EstMontréal, Québec H2G 1L9Téléphone: (514) 272-3631

�VALOIS NicoleNicole Valois, architecte paysagiste5697, rue WaverlyMontréal, Québec H2T 2Y2Téléphone: (514) 271-5478Télécopieur: (514) [email protected]

� VAN WINDEN Francine5, avenue BaffinCandiac, Québec J5R 5P6Téléphone: (450) 444-1773Télécopieur: (450) [email protected]

� VEILLEUX Jean-FrançoisProjet Paysage24 ave. du Mont-Royal Ouest, bur. 801Montréal, Québec H2T 2S2Téléphone: (514) 849-7700Télécopieur: (514) [email protected]

� VILLENEUVE Claudia588, ave. DufresneMontréal, Québec H2K 3H9Téléphone: (514) [email protected]

� VOULIGNY Évelyne5709, rue Darlington, app.4Montréal, Québec H3S 2H6Téléphone: (514) [email protected]

� WILLIAMS NormandVille de Longueuil777, rue d’Auvergne, C.P. 5000Longueuil, Québec J4K 4Y7Téléphone: (450) 463-7100

� WILLIAMS Ron7, Killarney GardensPointe-Claire, Québec H9S 4X7Téléphone: (514) 695-8469Télécopieur: (514) [email protected]

� WILLIS Mark330, Chemin des Patriotes SudMont St-Hilaire, Québec J3H 3G8Téléphone: (450) [email protected]

� WOODS Lise1752, rue des SaphirsSaint-Hubert, Québec J4T 3T8Téléphone: (450) [email protected]

SAGUENAY/LAC-ST-JEAN

� BARIL Dominique112, BeloeilChicoutimi, Québec G7G 2A9Téléphone: (418) [email protected]

�� GARANT Yves-MichelYves-Michel Garant, architecte paysagiste812, boul. Saguenay EstChicoutimi, Québec G7H 1L4Téléphone: (418) 543-9942Télécopieur: (418) [email protected]

� HAINS François1038, rue MelançonChicoutimi, Québec G7H 1N9Téléphone: (418) [email protected]

� LARIVIÈRE LuceYves-Michel Garant, Architecte paysagiste812, boul. Saguenay EstChicoutimi, Québec G7H 1L4Téléphone: (418) 543-9942Télécopieur: (418) [email protected]

� PILOTTE Sylvie195, rue des SaulesChicoutimi, Québec G7G 3V3Téléphone: (418) [email protected]

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Réper to i re des membres 2006

� Membres qui offrent des services d’aménagement résidentiel � Membre Agrée � Membre Stagiaire � Membre Retraité

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Répertoirebureaux 2006DE

S

a

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A.P.P. INC. - ASSOCIÉS EN PLANIFICATION

DE PAYSAGE INC.530, boulevard de l’Atrium, suite 201-FQuébec, Québec G1H 7H1Téléphone: (418) 692-2833Télécopieur: (418) [email protected] Watson

AGENCE D’URBANISME DE L’OUTAOUAIS

170, rue Deveault, suite 101Gatineau, Québec J9Z 1S6Téléphone: (819) 777-0332Télécopieur: (819) [email protected] Asselin

ARBOUR, BERTHIAUME & BEAUREGARD

460, rue McGillMontréal, Québec H2Y 2H2Téléphone: (514) 954-5330Télécopieur: (514) [email protected]Élise Beauregard

BEAUPRÉ & ASSOCIÉS, EXPERTS CONSEILS INC.1760, rue Maurice-GauvinLaval, Québec H7S 1Z5Téléphone: (450) 682-6951Télécopieur: (450) 682-6952et2000, ave. McGill College, suite 600Montréal, Québec H3A 3H4Téléphone: (514) [email protected] Beaupré, président

BÉRÉNICE SIMARD ENR.3805, chemin Saint-LouisSainte-Foy, Québec G1W 1T6Téléphone: (418) 658-1372Télécopieur: (418) [email protected]érénice Simard

BMA Architecture de paysage971, boul.Labelle, suite DBlainville, Québec J7C 2L8Téléphone: (514) 990-2930Télécopieur: (450) [email protected] Maurice

BREAULT & MONETTE ARCHITECTES PAYSAGISTES

2462, ave. EkersMontréal, Québec H3S 1C9Téléphone: (514) 733-5180Télécopieur: (514) [email protected]ée Monette

CÉLINE PARADIS, ARCHITECTE PAYSAGISTE

3832, Hôtel-de-VilleMontréal, Québec H2W 2G5Téléphone: (514) 281-0611Télécopieur: (514) [email protected]éline Paradis

CHANTAL PRUD'HOMME, ARCHITECTE PAYSAGISTE

162, rue LaurierSte-Catherine-de-la-Jacques-Cartie, QuébecG0A 3M0Téléphone: (418) 875-3808Télécopieur: (418) [email protected] Prud'homme

CLAUDE CORMIER ARCHITECTES PAYSAGISTES INC.5600, de NormanvilleMontréal, Québec H2S 2B2Téléphone: (514) 849-8262Télécopieur: (514) [email protected] Cormier

CONCEPTION PAYSAGE INC.890, rue Roger-LemelinSainte-Julie, Québec J3E 2J6Téléphone: (450) 649-7816Télécopieur: (450) [email protected] Sanders

DACCORD WEBSTER DESIGN

180, Peel, bureau 400Montréal, Québec H3C 2G7Téléphone: (514) 876-0178Télécopieur: (514) 398-0930info@daccordwebsterdesign.comwww.daccordwebsterdesign.comRichard Lepage

DEVAMCO GROUPE CONSEIL INC.80, Mgr Tessier Ouest, bureau 202Rouyn-Noranda, Québec J9X 3B9Téléphone: (819) 797-0608Télécopieur: (819) [email protected]çois Bélanger

DIANE GENDRON, ARCHITECTE PAYSAGISTE

10364, ave. du Sacré-CoeurMontréal, Québec H2C 2S7Téléphone: (514) 337-3673Télécopieur: (514) [email protected] Gendron

DUO DESIGN

530 bl. l'Atrium, bureau 201FQuébec, Québec G1H 7H1Téléphone: (418) 688-7787Télécopieur: (418) [email protected] Lachance

ESPACE DRAR...210 B, ave. Mozart OuestMontréal, Québec H2S 1C4Téléphone: (514) 521-1221Télécopieur:[email protected] Lussier

FAHEY ET ASSOCIÉS

1751 rue Richardson, bureau 7117Montréal, Québec H3K 1G6Téléphone: (514) 939-9399Télécopieur: (514) [email protected] Guénette

FAUTEUX ET ASSOCIÉS INC.3981, boul. Saint-Laurent, bureau 502Montréal, Québec H2W 1Y5Téléphone: (514) 842-5553Télécopieur: (514) [email protected] Fauteux

GRENON-HOGUE ASSOCIÉS, ARCHITECTES PAYSAGISTES

608, rue Radisson, bureau 102Trois-Rivières, Québec G9A 2C9Téléphone: (819) 694-4308Télécopieur: (819) [email protected] Grenon, Gaston Hogue

GROUPE CARDINAL HARDY

377, rue de la Commune OuestMontréal, Québec H2Y 2E2Téléphone: (514) 844-1818Télécopieur: (514) [email protected]èle Gauthier

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Réper to i re des bureaux 2006

GROUPE ROUSSEAU LEFEBVRE

216, boul. Levesque EstLaval, , Québec H7G 1C6Téléphone: (450) 682-8281Télécopieur: (450) 663-2146et1265, rue Berri, bur. 530Montréal, Québec H2L 4C6Téléphone: (514) 523-9559Télécopieur: (450) 663-2146info@rousseau-lefebvre.comwww.rousseau-lefebvre.comDaniel Lefebvre

HODGINS & ASSOCIÉS

4496, rue Ste-Catherine OuestWestmount, Québec H3Z 1R7Téléphone: (514) 989-2391Télécopieur: (514) [email protected] K. Hodgins

IN SITU SIMULATION

4200, boul. Saint-Laurent, suite 1400Montréal, Québec H2W 2R2Téléphone: (514) 848-0282Télécopieur: (514) [email protected] Thomassin

JOHANNE BERTHIAUME, ARCHITECTE PAYSAGISTE

1400, boul. Grande-Allée, suite 202Boisbriand, Québec J7G 2Z8Téléphone: (450) 434-4024Télécopieur: (450) [email protected] Berthiaume

LA VIE EN VERT ARCHITECTES PAYSAGISTES

5130, boul. Saint-Laurent, bureau 302-BMontréal, Québec H2T 1R8Téléphone: (514) 527-6961Télécopieur: (514) [email protected] Martineau

LACASSE EXPERTS-CONSEILS LTÉE

5056, rue Saint-HubertMontréal, Québec H2J 2Y1Téléphone: (514) 274-1093Télécopieur: (514) [email protected] Lacasse

LE GROUPE SÉGUIN LACASSE INC.1600, rue Notre-Dame Ouest, bureau 204Montréal, Québec H3J 1M1Téléphone: (514) 393-9505Télécopieur: (514) [email protected] Lacasse

LE GROUPE-CONSEIL ENVIRAM

1990, rue Jean-Talon Nord, bureau 225Sainte-Foy, Québec G1N 4K8Téléphone: (418) 682-3449Télécopieur: (418) [email protected]élène Vallée

LOUIS CHAMPAGNE, ARCHITECTE PAYSAGISTE

174, rue Saint-LouisSaint-Eustache, Québec J7R 1Y3Téléphone: (451) 491-2323Télécopieur: (450) [email protected] Champagne

MARIE FRÉDÉRIC, ARCHITECTE PAYSAGISTE

5301, rue LafondMontréal, Québec H1X 3G6Téléphone: (514) 725-8055Télécopieur: (514) [email protected] Frédéric

MASSIE ET ASSOCIÉS LTÉE

256-A, boul. Saint-Joseph, bureau 202Gatineau, Québec J8Y 3X8Téléphone: (819) 770-5132Télécopieur: (819) [email protected] Massie

MEDIALAND INC.1328, ave. VictoriaLongueuil (Greenfield Park), Québec J4V 1L8Téléphone: (450) 672-7888Télécopieur: (450) 672-7833et173, rue PrincipaleMétis-sur-Mer, Québec G0J 1S0Téléphone: (418) [email protected] Fontaine, président

MÉTA + FORME PAYSAGES

1395, rue Fleury Est, bureau 103Montréal, Québec H2C 1R7Téléphone: (514) 384-1114Télécopieur: (514) [email protected]é Émond

MICHÈLE SOUCY ARCHITECTE PAYSAGISTE

4655, rue de LorimierMontréal, Québec H2H 2B4Téléphone: (514) 524-0074Télécopieur: (514) [email protected]èle Soucy

MOUSSE ARCHITECTURE DE PAYSAGE

5243, rue ClarkMontréal, Québec H2T 2V3Téléphone: (514) 274-2897Télécopieur: (514) [email protected] Gaudette

NIP PAYSAGE

7468, rue DroletMontréal, Québec H2R 2C4Téléphone: (514) 272-6626Télécopieur: (514) [email protected]élanie Mignault

OBJECTIF PAYSAGE

141, rue MessierMont-Saint-Hilaire, Québec J3H 2W8Téléphone: (450) 464-5388Télécopieur: (450) [email protected] Baillargeon

OPTION AMÉNAGEMENT

219, rue St-Vallier EstQuébec, Québec G1K 3P2Téléphone: (418) 640-0519Télécopieur: (418) [email protected]é Nadeau

PAYSAGES, À LA CARTE

80, avenue du RocherLac-Delage, Québec G0A 4P0Téléphone: (418) 848-0780Télécopieur:[email protected]èle Parent

PLA (PARENT LATREILLE ET ASSOCIÉS) CONSULTANTS

1222, avenue SeymourMontréal, Québec H3H 2A5Téléphone: (514) 931-1222Télécopieur: (514) [email protected] Parent

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Réper to i re des bureaux 2006

PLANI-CITÉ

1060, rue University, suite 400Montréal, Québec H3B 4V3Téléphone: (514) 527-1313Télécopieur: (514) [email protected] Poitras

PLURAM, MEMBRE DE DANIEL ARBOUR ET ASS.580, ave. Grande-Allée Est, bureau 590Québec, Québec G1R 2K2Téléphone: (418) 522-0300Télécopieur: (418) [email protected], [email protected]çois Rolland, président

PROJET PAYSAGE INC.24, ave. Mont-Royal Ouest, bur.801Montréal, Québec H2T 2S2Téléphone: (514) 849-7700Télécopieur: (514) [email protected] Ducharme

R. MATTE ENR. - CONSULTANTS

217, rue de la ChaudièreSaint-Nicolas (Lévis), Québec G7A 2S8Téléphone: (418) 839-4314Télécopieur:[email protected] Matte

SABIHA TORUN, ARCHITECTE ET

ARCHITECTE PAYSAGISTE

459, rue Saint-RéalQuébec, Québec G1R 1A5Téléphone: (418) 649-0028Télécopieur: (418) [email protected] Torun

SANDRA BARONE, ARCHITECTE PAYSAGISTE

3355, Queen-Mary, bureau 612Montréal, Québec H3V 1A5Téléphone: (514) 739-9257Télécopieur: (514) [email protected] Barone

SANDRA DONALDSON, ARCHITECTE PAYSAGISTE

3859, rue Saint-DenisMontréal, Québec H2W 2M4Téléphone: (514) 844-2779Télécopieur: (514) [email protected] Donaldson

SCHÈME CONSULTANTS INC.7071, rue St-Urbain, 2ème étageMontréal, Québec H2S 3H4Téléphone: (514) 278-4364Télécopieur: (514) [email protected]çois Courville

SPEE - SOCIÉTÉ DE PLANIFICATION ET D'ÉTUDES

DE L'ENVIRONNEMENT

66, rue Saint-JacquesGatineau, Québec J8X 2Y8Téléphone: (819) 777-6611Télécopieur: (819) [email protected] Rossbach

SYLVIE LAURIN ARCHITECTURE DE PAYSAGE

93, chemin de LaprairieBromont, Québec J2L 3G5Téléphone: (450) 534-2060Télécopieur: (450) [email protected] Laurin

T.A.P. TRÉPANIER ARCHITECTURE DE PAYSAGE

483, suite B, Chemin Grande-CôteRosemère, Québec J7A 1M1Téléphone: (866) 621-1555Télécopieur: (450) [email protected] Trépanier

UNIVERS DESIGN INC.7168, rue DumasMontréal, Québec H4E 3A5Téléphone: (514) 521-1234Télécopieur: (514) [email protected] Dubeau

VERSION PAYSAGE

55 ave. Mont-Royal Ouest, bur. 602Montréal, Québec H2T 2S6Téléphone: (514) 499-7083Télécopieur: (514) [email protected] Binoux

VLAN PAYSAGES

55, ave.Mont-Royal Ouest, bureau 700Montréal, Québec H2T 2S6Téléphone: (514) 399-9889Télécopieur: (514) [email protected] Clouard

WILLIAMS, ASSELIN, ACKAOUI ET ASSOCIÉS

55, boul. Mont-Royal Ouest, suite 805Montréal, Québec H2T 2S6Téléphone: (514) 939-2106Télécopieur: (514) [email protected] Ackaoui

YVES-MICHEL GARANT, ARCHITECTE PAYSAGISTE

812, boul. Saguenay EstChicoutimi, Québec G7H 1L4Téléphone: (418) 543-9942Télécopieur: (418) [email protected] Garant

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Réper to i re des bureaux 2006

Ce répertoire correspond aux données que nous avions au mois de décembre 2005.Pour obtenir la mise à jour la plus récente du répertoire, nous vous invitons à vousrendre sur notre site web : www.aapq.org

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A s s o c i a t i o n d e s a r c h i t e c t e s p a y s a g i s t e s d u Q u é b e c

Répertoireassociations,organismes,partenaires et programmes accrédités 2006

DES

d

RESSOURCESASSOCIATIONS ET ORGANISMES EN LIEN AVEC L’AAPQ

AAPC/CSLA - Association des ArchitectesPaysagistes du Canada189, Mill Ridge Rd., R.R.2Arnprior, Ontario K7S 3G8adresse postale:P.O. Box 13594Ottawa, Ontario K2K 1X6Téléphone: (613) 622-5520Télécopieur: (613) [email protected]/frncontact: Fran Pauzé

ASSOCIATIONS CONSTITUANTES DE L’AAPC

AALA - Alberta Association of LandscapeArchitectsPO Box 21052Edmonton, Alberta T6R 2V4Téléphone: (780) 435-9902Télécopieur: (780) [email protected]: Jill Lane, office administrator

APALA - Atlantic Provinces Association ofLandscape ArchitectsP.O.. Box 1648, Halifax CROHalifax, Nova-Scotia B3J 2Z1Téléphone: (902) 442-6514Télécopieur: (902) [email protected]: Robert LeBlanc, Président

BCSLA - British Columbia Society ofLandscape Architecture#110, 355 Burrard StreetVancouver, Brithish Columbia V6C 2G8Téléphone: (604) 682-5610Télécopieur: (604) [email protected]: Tara Culham, Executive administrator

MALA - Manitoba Association ofLandscape Architects131, Callum CrescentWinnipeg, Manitoba R2G 2C7Téléphone: (204) 663-4863Télécopieur: (204) [email protected]: Valerie Lindberg, Executive director

NLALA - New Foundland and LabradorAssociations of Landscape ArchitectsP.O.Box 5262, Postal Station CSt-John’s, New Foundland A1C 5W1Téléphone: (709) 579-5855Télécopieur: (709) [email protected]

NUALA - Nunavut Association of Landscape ArchitectsRichard Wyma, NuALA Manager: ParkPlanning and Establishment, Departmentof Environment, Government NunavutP.O.Box 1000, Station 1340Iqaluit, Nunavut X0A 0H0Téléphone: (867) 975-5932Télécopieur: (867) [email protected]

NWTALA, Northwest TerritoriesAssociation of Landscape ArchitectsP.O. Box 1394Yellowknife, Northwest Territories X1A 2P1Téléphone: (867) 920-2986Télécopieur: (867) [email protected]: Alexandra Borowiecka

OALA - Ontario Association of LandscapeArchitects3 Church Street, Suite 407Toronto, Ontario M5E 1M2Téléphone: (416) 231-4181Télécopieur: (416) [email protected]: Sarah Holland, Executive director

SALA - Saskatchewan Association of Landscape Architects200-624 Broadway AvenueSaskatoon, Saskatchewan S7L 1A9correspondance: City of Regina, Community ServicesP.O. Box 1790Regina, SK S4P 3C8 Téléphone: (306) 777-7039Télécopieur: (306) [email protected] http://SALA.sk.ca contact: Janine Daradich, Secretary

ASSOCIATIONS ÉTRANGÈRES D’ARCHITECTURE DE PAYSAGE

ASLA - American Society of Landscape Architects636, Eye Street, NWWashington, DC USA 200001-3736Téléphone: (202) 898-2444Télécopieur: (202) [email protected]

FEAP/EFLA - Fondation Européenne pourl’Architecture de PaysageRue Washington, 38-40B-1050 BRUXELLES BelgiqueTéléphone: + 32.2.346.38.62Télécopieur: [email protected]

FIAP/IFLA - Fédération Internationale des Architectes Paysagistes4, rue Hardy, F78009 Versailles, FranceTéléphone: + 33 1 39 51 84 39Télécopieur: + 33 1 39 53 53 [email protected]

AUTRES ASSOCIATIONS ET ORGANISMES

APPQ - Association des paysagistes professionnels du Québec1001, route de l’Église, Bureau 405Sainte-Foy, Québec G1V 3V7Téléphone: (418) 653-8181Télécopieur: (418) [email protected]

Chaire en Paysage et Environnement et Chaire UNESCO du paysage et de l’environnement de l’Université de MontréalFac. d’aménagement, C.P.6128, succ. Centre-VilleMontréal, Québec H3C 3J7Téléphone: (514) 343-2320Télécopieur: (514) [email protected]

Centre Canadien d’Architecture1920, rue BaileMontréal, Québec H3H 2S6Téléphone: (514) 939-7026www.cca.qc.ca

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Réper to i re des assoc ia t ions, organ ismes, par tena i res , programmes accréd i tés 2006

AUTRES ASSOCIATIONS ET ORGANISME

CMSQ - Conseil des monuments et sites du Québec82, Grande-Allée OuestQuébec, Québec G1R 2G6Téléphone: (418) 647-4347Télécopieur: (418) [email protected]

CPQ - Conseil du Paysage Québécois47046, Comptoir SheppardSillery, Québec G1S 4X1Téléphone: (418) 692-2607Télécopieur: (418) [email protected]

FIHOQ - Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec3230, rue Sicotte, local E-300 ouestSaint-Hyacinthe, Québec J2S 7B3Téléphone: (450) 774-2228Télécopieur: (450) [email protected]

FRP - Fondation Rues Principales11, rue de l’Ancien-ChantierQuébec, Québec G1K 6T4Téléphone: (418) 694-9944Télécopieur: (418) 694-9488rues.principales@sympatico.cawww.fondationruesprincipales.qc.ca

IDM - Institut de Design Montréal390, rue St-Paul Est, Marché Bonsecours(niveau 3)Montréal, Québec H2Y 1H2Téléphone: (514) 866-2436Télécopieur: (514) [email protected]

HORTICompétences – Comité sectorielde main-d’oeuvreen horticulture ornementale - commercialisa-tion et services3230, rue Sicotte, local E-300 ouestSaint-Hyacinthe, Québec J2S 7B3Téléphone: (450) 774-3456Télécopieur: (450) [email protected]

Les Arts et la Ville870, avenue de Salaberry, bureau 302Québec, Québec G1R 2T9Téléphone: (418) 691-7480Télécopieur: (418) [email protected]

Les Jardins de Métis200, route 132Grand-Métis, Québec G0J 1Z0Téléphone: (418) 775-2221Télécopieur: (418) [email protected]/index.htm

PROGRAMMES ACCRÉDITÉS EN ARCHITECTURE DE PAYSAGE

Université de Montréal Programme BAPStefan Tischer, directeurÉcole d’architecture de paysage de la Facultéd’aménagement2940, chemin de la Côte-Ste-CatherineMontréal, Québec H3T 1T2Adresse postale:École d’architecture de paysageUniversité de MontréalC.P. 6128, Succursale Centre-villeMontréal, Québec H3C 3J7Téléphone: (514) 343-5867Télécopieur: (514) [email protected]

University of British Columbia MLA, MASLA ProgramsDoug Patterson, DirectorLandscape Architecture ProgramDesign Centre for Sustainability Faculty of Agricultural Sciences270, 2357 Main MallVancouver, BC V6T 2A2Téléphone: (604) 822-8373Télécopieur: (604) [email protected]/landscape_architectu-re/whoweare/html/welcome.html

University of Guelph BLA, MLA ProgramsJohn FitzGibbon, DirectorSchool of Environmental Design and RuralDevelopmentUniversity of Guelph, Ontario N1G 2W1Téléphone: (519) [email protected] www.uoguelph.ca/Landscape_Architecture

University of ManitobaMLA ProgramAlan Tate, HeadDepartment of Landscape Architecture201 Russell BuildingWinnipeg, Manitoba R3T 2N2Téléphone: (204) [email protected] http://umanitoba.ca/faculties/architecture/la/home/

Université de TorontoMLA ProgramCharles Waldheim, DirectorFaculty of Architecture, Landscape, andDesign 230 College StreetToronto, Ontario M5T 1R2Téléphone: (416) 978-5038Télécopieur: (416) [email protected]

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Jambette Évolujeux l’expert en solutions récréatives

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700, rue des CalfatsLévis (Québec)G6V 9E6

Téléphone: (418) 837-8246

Télécopieur: (418) 837-2916

Ligne sans frais: 1-877-ENFANTS(363-2687)

[email protected]

Fabricant de jeux

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Index photograph ique et c réd i ts

PAGE BUREAU PROJET01 WAA – Williams, Asselin, Ackaoui et associés inc. Avenue Honoré-Mercier, Ville de Québec, Québec.

en collaboration avec André Plante de la Ville de Québec03 Arbour, Berthiaume & Beauregard Centre Molson, Montréal, Québec04-05 Arbour, Berthiaume & Beauregard Place Hydro-Québec, Montréal, Québec06-07 Espace drar… Ha-Happening, Westonbirt, Angleterre08-09 NIP Paysage Paysages Éphémères, Avenue du Mont-Royal, Montréal, Québec.10 Jasmin Corbeil + Stéphane Bertrand Dés/Ordonnance, Chaumont-Sur-Loire, France11 Daccord Webster Design Foutain and Roses, Westmount, Québec.14-15 Schème consultants La Tohu, Montréal, Québec16 WAA – Williams, Asselin, Ackaoui et associés inc. Avenue Honoré-Mercier, Ville de Québec, Québec.

en collaboration avec André Plante de la Ville de Québec48 Groupe Cardinal Hardy Réaménagement du boul. Beaconsfield, Village Beaurepaire, Beaconsfield, Québec51 AMMA architecture de paysage Nettoyage à sec, Métis-sur-mer, Québec65 Groupe Cardinal Hardy Les Lofts Redpath, Montréal, Québec68 Duo Design Résidence privée, Lac-Beauport, Québec72 Option Aménagement Place Maguire, Québec, 75 NIP Paysage Impluvium, Montréal, Québec.89 Bruno Gadrat Design Végétal

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Index du gu ide des fourn isseurs

ABC Récréation Ltée Martine Lampron (450) 477-3032 80

Aménagement Côté Jardin Bob Lussier (514) 939-3577 78

Aménagement Pavatech Pascal Gauthier (450) 434-0018 87

Ardobec inc. Frédéric Demers (866) 347-1177 76

Ardoise 55 Jean-Noël Boissé (819) 846-4007 89

Atelier Go-Élan inc. Monique Dion (819) 298-3431 84

Atlas Asphalte Ali K. Henia (514) 366-8486 83

Bordures Polycor inc. Sophie Bélanger (800) 463-2229 77

Clôtures Oasis inc. Luc Bélisle (800) 661-6274 91

Composts du Québec inc. (Les) Isabelle Lessard (800) 463-1030 82

Distribution 2000 Daniel Besner (800) 267-5658 76

Distribution Viking Michel Couture (800) 567-2473 79

Équiparc inc. Nicolas Thuot (800) 363-9264 81

Fertilec ltée Jacques Gosselin (888) 831-1085 83

Glendyne inc. Jean-Guy Lanouette (418) 841-3656 80

Gloco inc. Jean-Baptiste Wart (800) 664-5620 84

Groupe Permacon inc. Monique Masseau (514) 351-2125 dos int.

Groupe Tremca inc. Stéphane Martineau (800) 363-1458 83

Importations P.G.M. ltée (Les) Claudia Pornaro (514) 384-5129 84

Industries Simexco inc. (Les) Luc Pellerin (888) 441-2040 83

Jambette Évolujeux Mylène Bouchard (877) 363-2687 90

Karajaal Design Aquatique inc. Denis Quenneville (866) 833-3083 89

Lampes Lubo International inc. Nicole Tremblay (450) 658-7795 84

Lumec inc. Robert V. Murphy (450) 430-7040 endos

Matériaux paysagers Savaria ltée Pierre-Yves Savaria (877) 728-2742 25

Pépinière Cramer inc. Robert Cramerstetter (888) 827-2637 89

Poralu Marine Anthony Chamy (800) 267-6505 85

Solmax Texel Alain Chassé (800) 463-0088 83

Soprema inc. Marie-Andrée Girard (800) 463-2382 88

Systèmes de clôtures Omega II Michel Mongeau (800) 836-6342 79

Tech-nergi inc. André Royer (514) 816-5700 85

Techo-Bloc inc. Anita Salvatore (800) 463-0450 47

Tessier Récréo-Parc inc. Ghislain Lessard (800) 838-8591 86

TransPavé inc. Denis Hamel (800) 363-8099 couv.int.