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Program of the Opening Ceremony THEME: The Context of teaching and learning French: Realities, obstacles and prospects Venue: Great Hall, University of Ghana, Legon DAY 1: THURSDAY FEBURARY 11, 2016 8:00 am - Registration of Participants (Inscription des participants) 9:00 am - Opening Ceremony (Cérémonie d’ouverture) - Welcome Address – Dr. Robert Yennah (Head, Department of French) - Performance by School of Performing Arts - Introduction of Chairman & other Dignitaries by Dr. S. Chachu - Chairman’s Response: Prof. Samuel Agyei-Mensah (Provost, College of Humanities) - A word from The Director of FRANCOPHONIE/ BRAO (Togo) - A word from Prof. Nana Aba A. Amfo (Dean, School of Languages) - Performance by the French Club 9:45 am - Keynote Address – Dr C.K. BADASU, Former Acting Dean/ Faculty of Art, UG. 10:00am - A word from Prof. Aryeetey, Vice- Chancellor, UG LABORATOIRE DE RECHERCHE EN DIDACTIQUE ET ENSEIGNEMENT DES LANGUES ET LITTERATURES EN AFRIQUE (DELLA) DEPARTMENT OF FRENCH, SCHOOL OF LANGUAGES, (UNIVERSITY OF GHANA) P.O BOX LG 207, ACCRA - GHANA

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Program of the Opening Ceremony

THEME: The Context of teaching and learning French: Realities, obstacles and prospects

Venue: Great Hall, University of Ghana, Legon

DAY 1: THURSDAY FEBURARY 11, 2016

8:00 am - Registration of Participants (Inscription des participants)

9:00 am - Opening Ceremony (Cérémonie d’ouverture)

- Welcome Address – Dr. Robert Yennah (Head, Department of French)

- Performance by School of Performing Arts

- Introduction of Chairman & other Dignitaries by Dr. S. Chachu

- Chairman’s Response: Prof. Samuel Agyei-Mensah (Provost, College of Humanities)

- A word from The Director of FRANCOPHONIE/ BRAO (Togo)

- A word from Prof. Nana Aba A. Amfo (Dean, School of Languages)

- Performance by the French Club

9:45 am - Keynote Address – Dr C.K. BADASU, Former Acting Dean/ Faculty of Art, UG. 10:00am - A word from Prof. Aryeetey, Vice-Chancellor, UG

10:10am - A word from the Minister of Foreign Affairs & Regional Integration

10:20am - Opening of Colloquium: Minister of Education, Ghana

10:30am - Cocoa Break /Interaction among participants10:45am - Participants move to Conference Venue (Maison Francaise-Reginald Amonoo Building)

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Programme du colloque

Venue: Modern Languages Annex/ Maison Française

DAY 1: THURSDAY FEBURARY 11, 2016

TIME PANEL 1 PANEL 2 (Bilingue French/English)

PANEL 3

Littérature et Traduction/ Enseignement

Président: Dr. K. AZANKU

Didactique de Langue

Président: B. A. JATOE-KALEO

Sociolinguistique/FLE/FLS

Président: Prof. K. AFELI

11:30 am L'enseignement d'une œuvre intégrale en contexte de FLE: cas de quelques établissements de deux régions du Cameroun

-Bénédith Léonie TIEBOU

The Use of Humour in Foreign Language Classrooms

Ildiko Csajbok-Twerefou

Alternances Consonantiques dans les procédés Morphologiques Fulfulde- Umar Ibrahim Alhaji

12:10 am l’Influence du multilinguisme sur la pratique et l’enseignement de la traduction au Nigeria.-Mariam Birma

Peculiarities of Teaching Russian in Multilingual Environment of GhanaYuriy Dzyadyk

Le Recours à une langue forte partagée dans un cours de Français Langue Etrangère: Quels usages et perceptions par les acteurs de la classe? (Le cas de trois classes de Junior High School au Ghana)-Emmanuella Bafua ANNAN

12:50 pm Le statut et le futur de la langue française au Nigéria- Umaru Kiro Kalgo

Quelle conscience les apprenants plurilingues ont-ils de leurs stratégies de communication orale en FLE?- Mufutau A. Tijani

L’enseignement du français et des langues camerounaises en classe de 6ème. Quelle cohabitation?

- KOUMJE Georges Faustin

1:00pm – 2:00pm – Lunch Break/Exhibitions (Pause de déjeuner)

AFTERNOON SESSION/ DAY 1

TIME PANEL 4 PANEL 5 PANEL 6Politique Linguistique

Président: Komi N'kegbe Foga TUBLU

Education/ Formation/OIF

Président: Dr. K. D YEBOUA

Littérature et Traduction

Président: Dr. R. YENNAH

2:00 pm Effets des différences culturelles dans le cadre de l'enseignement

d'une langue étrangère: Le cas de la langue chinoise dans

l’enseignement secondaire en France

- S. PALIZHATI, CRLAO

Prolétarisation ou Professionnalisation : le métier d’instituteur régresse-t- il au Benin ?- ALLADAKAN Agbodjinou Germain

La ville et le temps dans L’Emploi du temps de Michel Butor- M. Abdulmalik Ismail

2:40 am La politique linguistique au Nigéria et le français aux écoles de base: Quel avenir?- Juliana Ngozi Obieze.

La formation initiale des enseignants au service d’une éducation de qualité au secondaire 1 au Togo.- Tchagnaou Akimou

L’Enseignement de la Traduction (français/anglais) aux Apprenants nigérians: défis et solutions- Rita Ochuko Mebitaghan

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3:20 pm Enseignement /apprentissage de la littérature au niveau Senior High School: défis et perspectives.

Felix A. Odonkor

L’expression orale dans un milieu anglophone : une exploitation pédagogique des contes populaires en classe du français langue étrangère. Fiki-George David O.

En quête d’une méthodologie adéquate pour l’enseignement de la littérature française.- Yesufu Mamudu

4:00 pm Hybridation et productivité lexicale en français parlé et écrit au Togo (fpt)

Palakyém Mouzou

Gratuite de l’école au sud Benin et nouvelles conditions d’enseignement: entre effets de Crespi et effets pervers- AHOUANDJINOU Raymond Bernard & DANGENON Arnaud

2006-2016 : Dix ans après Joseph Ki-Zerbo. Regards critiques sur sa pensée « A quand l’Afrique ».

Mawushi NUTAKOR

DAY 2: FRIDAY, FEBURARY 12, 2016

8:00 am – 8:30am -Registration of Participants (Inscription des participants)

9:00 am – 9:40 am – Mise en place

MORNING SESSIONSTIME PANEL 7 PANEL 8 PANEL 9

Didactique des langues

Président: Prof. Bienvenu KOUDJO

Linguistique/ enseignement du français

Président: Mme O. SACKEY

Socioling./FLE/FLS

Président: Dr. Koffi Samuel

9:40 am Quelle didactique du français pour les apprenants des universités francophones ? Pour un éclectisme méthodologique des pratiques-FlorentineAGBOTON

Revaloriser la pratique de la dictée en classe du Français Langue ÉtrangèreMad. EssinamAkakpo

Faire vivre le français langue étrangère dans un contexte socio-culturel anglophone- Afsat Sanni-Suleiman & Zeinab

Assake Abudu

10:20 am De l’apprentissage du français à l’Université de Bamenda (Cameroun) : regard sur la Faculté des sciences.- Salomé Chantal NTSAMA ESSENGUE

Enseignement du français en milieu anglophone : quelle place pour la littérature ?

Koffi Samuel

Le principe d’harmonisation des programmes scolaires à l’épreuve des divergences socioculturelles au Cameroun- Kom Massado Hervée Abramo

11:00 am Apprendre des interactions didactiques en contact de langues pour former les enseignants.- Nathalie Blanc

Réflexions sur la question du français en Chine - Mamadou Abdoulaye LY

Pour une amélioration des conditions des enseignants du français au Ghana.- Sewoenam CHACHU

11:40am Alternance Codique et discours disciplinaire : Cas de l'enseignement des sciences dans le contexte scolaire libanais.- Randa NABOULSI

Manuéliser la linguistique de l’énonciation dans l’enseignement secondaire du FLE en Algérie- Khadîdja KHELIF

« Le français en direction des Anglophones au Cameroun : des fruits qui ne tiennent pas toujours la promesse des fleurs ».- Professeur Pierre FANDIO

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12:30 pm- 2:00pm – Lunch Break/Visit to Exhibition and Stands (Pause de déjeuner)

AFTERNOON SESSION/ DAY 2

TIME PANEL 10 PANEL 11 PANEL 12

Langue, Culture& TICPrésident: M. NUTAKOR/ Mme Eli AVOCHINOU

Didactique des Langues, Formation & TICPrésident: Dr. S. CHACHU

Sociolinguistique

Président: Dr. Ayih AYITEY

2:00pm Quand l’objectif se substitue à la matière

- SAID Saidi & Hachemi Aboubou

L’acquisition du français langue seconde chez les élèves : cas des écoles bilingues de Niamey- ELHADJI YAWALE Maman Lawan

Une francophonie émergente au Ghana: quelles conséquences didactiques et sociolinguistiques quant à l’enseignement-apprentissage du français en contexte universitaire? Bilan et perspectives- Françoise Le Lièvre & May Mingle

2:40 pm Culture et enseignement de la physique au collège : Une étudeexploratoire de manuels scolaires syriens et français dans le cadre de l’enseignement des concepts électriques- CHEIKH Chaza

Formation professionnelle des enseignants de français dans les collèges et lycées du Bénin : analyse et perspectives pour une efficacité de l’action pédagogique.-Clarisse NAPPORN& Florentine HOUEDENOU

Enseignant francophone pays anglophone : Recréer l’axe collaboratif-Emmanuel David Gnahoui

3:20 pm L’usage des TIC dans la pratique de « l’enseignement interculturel »-NGOUMAMBA Laurence

Les Droits linguistiques et medium d’enseignement : cas de la République du Congo.-Ulrich Kevin KIANGUEBENI

Pour une nouvelle approche de l’apprentissage du FLE en milieu anglophone : le principe du CGAVS.Obeya SACKEY

4 :30 pm – 5 : 15 pm PLENARY SESSION (SESSION EN PLENIERE) 1

Orateur: Prof. Bienvenu KOUDJO, Maitre de Conférences, Université d’Abomey Calavi, Cotonou, BENIN

Thème : La Francophonie et l’Afrique

Président – Pr. Augustine ASAAH, University of Ghana, Legon

7:00 pm – 21:00 DINER DE GALA

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DAY 3: SATURDAY, FEBURARY 13, 2016

8:30 am – 10. 00 am PLENARY SESSION (SESSION EN PLENIERE) 2

Orateur: Prof. AFELI Kossi Antoine (Président de l’Académie de langue nationale éwé au Togo), Université de Lomé TOGO

Thème : Rôle et place des Académies de langues nationales dans les contextes d’enseignement bi/plurilingue en Afrique : le cas de l’Académie éwé au Togo

Président – Dr K. G. AGBEFLE, University of Ghana, Legon

10:00 am – Tea/Cocoa Break (Pause-café)

TIME PANEL 13 PANEL 14 PANEL 15

Morphosyntaxe Président: M. Elias KAIZA

Didactique des Langues & TICPrésident: Dr K. D YEBOUA

LinguistiquePrésident:M. B. A. JATOE-KALEO

10:30 am La grammaire en classe de FLE: l’expérience de l’Université d’Ilorin-Olusegun Oyelabi

Le rôle du CELHTO et ACALAN dans l’enseignement en milieu plurilingue en Afrique.

Komi TUBLU & Lang Fafa Dampha

La ludification dans l'apprentissage des LS dans les écoles de formation des enseignants à vocation technologique: le cas de l’ENSET de Douala-Julia Ndibnu-Messina Ethé

11:10 am Français pour tous : et si le français m’était simplifié… Analyse syntaxique et orthographique de productions d’élèves du secondaire et incidence didactique- Abou Fofana

Jeux linguistiques  et activités pédagogiques pour développer quelques compétences de l'expression   orale auprès des élèves des écoles primaires- Abdelhamed Elbatraw

Le français de culture camerounaise : tendances lexicales.

Assipolo Laurain

11:50 am Etude comparée de la liaison en français et en urhobo.

Akpofure-Okenrentie, Carole Ejomafuvwe

Une analyse morphosyntaxique des enseignes commerciales dans la ville de Bafoussam (Cameroun) et dimension pédagogique- Wega simeu& Ntsokeho monkiang

L'enseignement -apprentissage d'une langue étrangère en Afrique comme ailleurs : quels défis?-Bendaoud Mechri

12:30 pm Rôle de la comparaison entre L1 et L2 dans l’apprentissage de la grammaire : l’exemple du Mali- Zakaria Nounta

Le Théâtre, un stimulant dans l'enseignement et l'apprentissage du français aux universités dans la région South South du NigériaStella Omonigho

Traduction et enseignement d’une langue étrangère : pour une pédagogie de la traduction pédagogique.

Laurentine EBINENGUE

12: 30 pm Lunch Break/Visit to Exhibition and Stands (Pause de déjeuner)1:30 pm Closing Ceremony

15h-17h: Tour de ville à la découverte de la ville d’Accra (Visit to Accra)LABORATOIRE DE RECHERCHE EN DIDACTIQUE ET ENSEIGNEMENT DES LANGUES ET LITTERATURES EN AFRIQUE (DELLA)

DEPARTMENT OF FRENCH, SCHOOL OF LANGUAGES, (UNIVERSITY OF GHANA) P.O BOX LG 207, ACCRA - GHANA

WELCOME ADDRESSES

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Prof. Nana Aba AMFODean (Doyenne) of School of Languages, University of Ghana Legon

MOTS DE BIENVENUE/ WELCOME ADDRESS

It is my pleasure to welcome all participants to the 1st International Conference of the Department of French and the Laboratoire de la Recherche en Didactique et Enseignement des Langues et Littératures en Afrique (DELLA). It is an honour for us at the School of Languages, University of Ghana, to host this very significant conference, which coincides with Ghana’s 10th anniversary as an affiliate member to the comity of francophone countries.

I believe the theme for this conference The contexts of teaching and learning French: realities, obstacles, prospects could not have been more appropriate. After many years of teaching and learning French in this country at various levels and the many other countries represented at this conference, I believe it is time to reflect on our approaches, strategies and pedagogies, assess our successes and challenges, and strategize on ways in which we can considerably improve the teaching and learning of this all important world language in order to sharpen our competitive edge in our current global economies. The subthemes of the conference, such as didactic approaches, teacher training, teaching in multilingual contexts, using ICT in teaching, and literature provide an informed basis for reviewing our current practices and charting the course for improved teaching and learning environments.

I am grateful to our external participants from Nigeria, Cameroon, Niger, Mali, France, Canada, Togo, Benin, Ivory Coast, Algeria, China, Lebanon, Syria and Egypt, who will bring their regional and international perspectives to bear in the discussions over the next three days. We are also grateful to our colleagues from other institutions in Ghana who will contribute to the national dialogue on the teaching and learning of the French language.

I would like, on behalf of the School of Languages, to appreciate the support of our sponsors. First, we wish to appreciate the support from the University of Ghana and from the Office of Research and Innovation and Development (ORID. We are also grateful to the Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) in Lome, Togo for their financial contribution to this colloquium. We also wish to express our gratitude to the Maison Française, and the Department of Languages for their assistance.

Finally, I wish you all a wonderful and successful conference.

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Robert YENNAHChef du Département de FrançaisUniversity of Ghana, Legon

MOTS DE BIENVENUE/ WELCOME ADDRESS

On behalf of the French Department of the University of Ghana, and the entire organising team for this colloquium, I esteem it an honour, as Head of Department, to welcome you all, distinguished ladies and gentlemen, to this academic commemoration of the 10th anniversary of Ghana’s affiliation to the comity of Francophone countries.Since the historic moment marked at the 2006 Bucharest Summit, the study of French as a language has witnessed significant progress and gained the favour of many Ghanaians, especially the youth, but also many adult professionals. However, in spite of this phenomenal success, the learning and teaching of French still faces several challenges which justify the adoption of the theme for this colloquium: “The contexts of teaching/learning of French: realities, obstacles and prospects”.This multi-disciplinary colloquium, focusing particularly on French education, linguistics, cultures and language didactics within an increasingly francophone Ghana, seeks to bring together a rich blend of stakeholders from diverse backgrounds such as civil society and academia not only to deliberate on issues at the heart of the commemoration but also to share varying experiences in teaching French in an Anglophone multi-lingual setting.The majority of the presentations will be delivered in French, taking into account the occasion and the role of the French language in Ghana. The objective is to concretise all efforts at entrenching the privileged status the French language currently enjoys and to foster its progress.It is therefore my hope that on the occasion of Ghana’s 10th anniversary as an affiliate of Francophonie, this colloquium will be the beginning of greater strides in ensuring that the French language permanently takes root in Ghana and in the hearts of Ghanaians so that we can better integrate with our neigbouring countries. Indeed, it will also be an opportunity to forge new alliances and renew old ones.Vive le Ghana! Vive la Francophonie, Vive le français! Merci!

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Dr. Koffi Ganyo AGBEFLECoordinateur/LABO DELLA

[email protected]

Dr. Ayih AYITEYCoordinateur adjoint/LABO DELLA

[email protected]

M. Edwin Mawushi Nutakor Conseiller technique/LABO DELLA

[email protected]

Dr. Koffi Ganyo AGBEFLECoordinateur/LABO DELLA

[email protected]

Dr. Ayih AYITEYCoordinateur adjoint/LABO DELLA

[email protected]

M. Edwin Mawushi Nutakor Conseiller technique/LABO DELLA

[email protected]

MOTS DES ORGANISATEURSIl nous fait grand plaisir de vous accueillir tous et toutes à Accra (Ghana). Le succès de notre événement repose bien évidemment sur la qualité du programme, sur l’organisation logistique… mais aussi sur les participants qui, par leurs questions et les interventions, aident à relever le niveau des débats. Nous espérons que vous serez nombreux à nous partager vos propres expériences sur le thème pluridisciplinaire de ce colloque : Education- Culture- Didactiques. Merci d’avoir accepté notre invitation.

Le succès d’un événement comme le colloque international marquant les « Dix ans d’entrée du Ghana à la francophonie » repose sur la contribution et le soutien d’un ensemble de partenaires, issus d’horizons multiples, et d’une équipe de travail dédiée à sa réussite. En tant qu’observateur, acteur, scientifique, décideur ou encore financeur, ces partenaires sont partie prenante dans la réussite de ce colloque. Sans eux, sans leur engagement et soutien, sans leurs actions et encouragements, nous ne pourrions tenir aujourd’hui cet événement.Alors permettez-nous de remercier d’abord ces partenaires centraux que sont nos conférenciers et panelistes, animateurs et modérateurs. Dans les prochaines heures, ils s’investiront à travers leurs propos, leurs interventions, à faire de ce colloque un succès.Nous tenons également à remercier ces partenaires dans l’organisation, nos collègues du Comité organisateur, mais aussi l’équipe de coordination, les bénévoles et les étudiants pour leur contribution essentielle et généreuse. Certains de ces collaborateurs œuvrent depuis plusieurs mois, voire même une année, à planifier dans les moindres détails toute la logistique de cet événement. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre reconnaissance.Enfin, comment ne pas souligner cette implication cruciale de nos partenaires financiers qui a permis l’organisation et surtout la tenue de cet événement scientifique et politique, à caractère exceptionnel. Il convient à ce titre de souligner les contributions et rôles joués par le « School of Languages » de l’Université du Ghana (Legon), l’ORID, le BRAO/OIF (Lomé- Togo) et tous les autres partenaires. Nous nous souhaitons donc des échanges et des débats fructueux, desquels pourront émerger des projets porteurs et des idées novatrices pour donner longue vie à cette collaboration naissante entre nos différentes institutions.Merci à tous et, encore une fois, excellent colloque !

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Le comité d’organisation

RESUMES ET IDENTITES DES PARTCIPANTS

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Julia Ndibnu-Messina Ethé titulaire d’un Doctorat/Ph.D en Linguistique Appliquée, est Maître de conférences enseignante-chercheur au Département de Français de l’Ecole normale supérieure de l’Université de Yaoundé I. Elle a débuté sa carrière d’enseignante à l’Université de Douala en 2009. Elle appartient à divers réseaux internationaux (RAIFFET, RIFFEF, OR2D, EDiLiC, AECSE) et membre du comité scientifique de 3 revues internationales. Elle effectue ses recherches sur la sociolinguistique, la linguistique appliquée, la didactique des langues secondes et étrangères, la didactique des langues africaines en situation plurilingue et la technopédagogie (TICE). Pr Julia Ndibnu-Messina Ethé a effectué plusieurs missions de recherches en Afrique et en Europe pour renforcer et partager ses connaissances en linguistique appliquée et en TICE.

Prof. Julia Ndibnu-Messina EthéUniversité du Yaoundé I, ENSCAMEROUN

Titre de la communication : La ludification dans l'apprentissage des LS dans les écoles de formation des enseignants à vocation technologique: le cas de l’ENSET de Douala

Résumé : Les récentes études en Europe (http://www.ludoscience.com/ ) présentent les jeux vidéo comme des instruments inaliénables participant à la bonne formation des élèves du primaire principalement. Des limites infrastructurelles restreignent les expérimentations en la matière. Qui plus est, il est loisible de relever les conflits entre les tenants d’une pédagogie active, basée sur l’implication de l’élève, et les personnes « attachées » à une pédagogie plus traditionnelle. Aussi, l'intégration massive des outils numériques dans l'enseignement des langues secondes comme le français ou une langue camerounaise seconde, pose-t-elle des problèmes d'implémentation et d'adaptation des pratiques pédagogiques des enseignants de langues. Toutefois, les enseignants désireux d'améliorer leurs pratiques de classe soulèvent des questions sur les performances en L2 des apprenants. Le moyen le plus facile pour certains repose sur les activités ludiques proposées sur Internet et pour d'autres, l'insertion à des moments précis de ces activités en présentiel. Quand et comment utiliser les activités ludiques comme le scrabble, les mots fléchés, etc. proposées sur Internet et en présentiel en tenant compte des irrégularités du courant électrique et de la connexion internet?Les théories qui ont orienté les méthodes d'enquête reposent sur la médiation pédagogique telle que envisagé par Vygotski (1934), Freinet (1956), Bruner (1983). Partant du « triangle pédagogique » de Houssaye, élargi par Legendre (1988), l'enseignant devient un agent de la médiatisation. Il peut ainsi proposer une variation de jeux qui éveillent l'esprit (Susan, 2011, Kounios & Beeman 2009, Carey 2010), le contextualiser dépendamment de l'environnement de l'élève (Nicholson 2012, Deterding 2011) et l'utiliser pour expliquer des notions de langues.Des expérimentations, sous le couvert de Forttice, d'EWELNAC et d’IFADEM-RESA, se sont déroulées de 2013 à 2015. En conclusion, la pratique pédagogique a pu évoluer du fait des propositions des tuteurs afin de guider les apprenants à co-construire leurs compétences linguistiques en L2. Des jeux ont été filmés et proposés pour analyse aux participants sur la plateforme Moodle, les enseignants du secondaire ont décidé de faire filmer les pratiques culturelles et les mettre en ligne, des mots croisés ont été indiqués pour le français.

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M. Abdulmalik IsmailUniversité d’Ilorin, Ilorin, Etat de Kwara, Nigeria

M. Abdulmalik Ismail est enseignant-chercheur au Département de Français de l’Université d’Ilorin, Ilorin, l’Etat de Kwara au centre du Nigeria depuis 2014. Il est titulaire d’une Maîtrise-Ès-Lettres de l’Université Ahmadu Bello à Zaria, l’Etat de Kaduna, au nord du Nigeria, option littérature française (spécialité : Littérature française du 20e siècle, le style du Nouveau Roman, surtout le style chez Michel Butor). Doctorant à l'Université du Benin au Nigeria, Ismail effectue plusieurs missions de recherches en Afrique et partout au Nigeria. Ses principaux axes de recherches sont : didactiques des langues et du style du Nouveau Roman).

Titre de la communication : Le temps et la ville dans L’Emploi du temps de Michel Butor

RESUMEMichel Butor, un auteur français du 21e siècle, utilise ses œuvres littéraires à rechercher constamment les phénomènes qui inhibent le bonheur et le progrès de l'homme. Dans L'Emploi du temps, Butor identifie deux de ces éléments, entre tant d'autres. Ils sont : la ville et le temps; le premier est naturel alors que le dernier est créé par l’homme. Dans cet article, basé sur une approche sociologique, nous révélons la réaction de Michel Butor en tant que membre du Nouveau Roman à certains des problèmes engendrés par la nature et le progrès technologique de l'homme au 21e siècle, d'une part, et d'autre part, le contact de ces deux éléments. Il ne fait aucun doute que l'avancement technologique de l'homme a apporté avec elle un nombre considérable de problèmes, y compris la destruction massive des vies humaines et des biens pendant les deux guerres mondiales. L’une des leçons philosophiques émergeant de la réaction des nouveaux romanciers, surtout Michel Butor, est l'inéluctabilité de l'influence du temps et de l'environnement sur l'homme et la nécessité pour l'homme d'accepter et de faire face à ce phénomène.

Mot-clé : inévitabilité, Nouveau, Roman, éléments, phénomènes, technologique, avancement

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Florentine AGBOTON Université d’Abomey-CalaviBENIN

Actuellement maître-assistante des universités (CAMES) et enseignante de linguistique et de didactique des langues au Département des Sciences du Langage et de la Communication de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), Dr Florentine AGBOTON, Béninoise, a été pendant plusieurs années, chef du Service Encadrement Socio-Educatif et chargée des Relations Extérieures du Centre Béninois des Langues Etrangères (CEBELAE) à Cotonou. Très préoccupée des conditions d’enseignement – apprentissage des langues vivantes, elle a entrepris plusieurs travaux de recherches sur l’optimisation des processus d’apprentissage du français. Elle a publié nombre d’articles dans le domaine du français langue étrangère (FLE) et a participé à plusieurs stages de formation d’enseignants de français. Sa présente contribution sur les pratiques de classe de français dans le contexte universitaire francophone dénote de l’intérêt qu’elle accorde à la recherche d’approches pédagogiques adaptées au contexte (particularités du public et de ses besoins).

Proposition de communication : Quelle didactique du français pour les apprenants des universités francophones ? Pour un éclectisme méthodologique des pratiques d’enseignements

RESUMEEnseigner le français de nos jours à des apprenants francophones en contexte universitaire est une activité qui nécessite à l’entame une étude de la situation d’apprentissage et des réflexions sur le choix de la méthodologie à mettre en place pour l’amélioration de la compréhension du cours et des compétences à faire acquérir aux apprenants inscrits dans les départements d’études françaises. Engager la réflexion sur les pratiques méthodologiques de l’enseignement du français à l’université pose les questions d’adaptation des contenus aux objectifs d’apprentissage et la nécessaire création des outils didactiques appropriés à chaque public. De plus, la prise en compte de l’intérêt psychologique dans le processus d’apprentissage d’une langue, intervenue en didactique des langues depuis les années 70, induit l’enseignant à prendre en compte l’apprenant autrement. Du sujet passif, il est mis dans des dispositions d’acteurs du processus d’apprentissage. Ces états de choses nous obligent à nous pencher sur la méthodologie la plus appropriée pour atteindre non seulement les objectifs du curriculum du cours de français dans nos classes mais aussi et surtout à réfléchir sur l’amélioration de la participation des apprenants à la construction des savoirs faire en linguistique et dans d’autres aspects liés à leur développement personnel. Nous avons examiné le niveau plus en plus bas des élèves francophones qui s’inscrivent dans les départements d’études françaises au Bénin ; nous avons examiné les difficultés d’enseignement dans nos contextes d’effectifs pléthoriques et nous nous sommes posé les questions suivantes : Comment enseigner les normes linguistiques du français aux apprenants entrant à l’université avec un niveau de compréhension et de production insuffisant ? Comment organiser les enseignements en vue de satisfaire aux objectifs d’amélioration et d’intégration des savoirs transmis ? L’examen des pratiques pédagogiques utilisées dans divers contextes d’enseignement-apprentissage du français comme enseignante de FLE et comme FLS nous amène à formuler l’hypothèse que la mise en oeuvre d’une l’interaction méthodologique FLE et FLS adaptée aux contextes et situations d’apprentissage favoriserait un encadrement efficace du français à l’université. Mots-clés : Didactique du français, FLE, FLS, Psychologie cognitive, Pratiques de classe

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ALLADAKAN Agbodjinou Germain, Université d’Abomey-Calavi Bénin

ALLADAKAN Agbodjinou Germain est enseignant-chercheur au Département de Sociologie-Anthropologie de l’Université d’Abomey - Calavi depuis 2014. IL est également chargé de cours de Sociologie de l’Education et d’Anthropologie de l’Education au Centre Universitaire d’Adjarra à l’Université de Porto-Novo au Bénin. ALLADAKAN Agbodjinou Germain est titulaire d’un Doctorat unique option Sociologie du développement (spécialité Sociologie de l’Education) et d’un Master en Sociologie du développement de l’Université d’Abomey- Calavi au Bénin où il a déjà travaillé comme instituteur et moniteur au Département de Sociologie-Anthropologie à l’Université d’Abomey-Calavi entre 2011 et 2013. Ses principaux axes de recherches sont : les réformes curriculaires, la formation des enseignants.

Titre de la communication : PROLETARISATION OU PROFESSIONNALISATION : LE METIER D’INSTITUTEUR REGRESSE T- IL AU BENIN ?

Ce papier vise à analyser la formation donnée aux instituteurs dans le cadre de la généralisation de la réforme curriculaire par l’Approche Par Compétences au Bénin en tant que l’une des mesures pour élever la performance des enseignants. Cette élévation se traduit en termes de contenu et de masse horaire des sessions de formation en un primat des savoirs à enseigner sur les savoirs pour enseigner. D’où la question centrale : S’agit- il d’une déprofessionnalisation du métier d’instituteur au Bénin avec la nouvelle réforme ? Pour y répondre, nous analysons les contenus et la masse horaire des anciens du métier ainsi que ceux des nouveaux venus avec les pratiques d’acteurs qui en découlent. L’approche relève du curriculum caché et l’analyse s’appuie sur les programmes de formation des maîtres d’écoles et sur les discours des enseignants, directeurs d’écoles

Si 120 heures ont été consacrées à la formation des instituteurs ayant une ancienneté générale d’au moins vingt ans, de grandes disparités sont notées au niveau du nombre d’heures affectées à chaque champ de formation et aussi un primat des savoirs à enseigner sur les savoirs pour enseigner. Le même scénario s’est reproduit presque à l’identique avec les nouveaux venus dans le métier sans schèmes professionnels au départ. En classe, les anciens habitués à la routine classique que la formation n’a pu infléchir, mettent en avant le grade et l’ancienneté pour échapper au contrôle pédagogique. Face aux difficultés de mise en œuvre, les nouveaux rusent de beaucoup de stratégies : remplir lisiblement le cahier journal, reconduire les mêmes fiches,… prétextes plausibles pour montrer les signes extérieurs de la ‘’bonne pratique ‘’

Ce contexte de forte déprofessionnalisation du métier repose autrement la question de la formation des enseignants à une réforme curriculaire décidée du haut.

Il en résulte que les pratiques enseignantes ne communiquent pas avec les compétences professionnelles de l’instituteur idéaltype suggéré par l’Approche Par Compétences.Mots clés : réforme éducative, formation des enseignants, pratiques, curriculum.

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Laurain Assipolo est doctorant (en attente de soutenance) au département de français de l’université de Yaoundé I. Depuis l’année académique 2011-2012, il est enseignant vacataire dans ledit département, à l’Institut supérieur de traduction et d’interprétation de Yaoundé, à la FASA forêt bois de l’Université de Dschang (annexe de Yaoundé) et à l’Institut Cheikh Anta Diop (Yaoundé). Titulaire d’un Master en science du langage option sociolinguistique, d’un diplôme d’étude de niveau avancé en Droit de la propriétaire littéraire et artistique, d’une formation en journalisme (niveau maîtrise professionnelle) et en théologie systématique, il est auteur et co-auteur de plusieurs articles scientifiques. Les principaux axes de recherches de cet illustrateur qui a signé de nombreuses illustrations d’ouvrages (entre autres) sont : Politique linguistique (linguistique et développement), Sociolinguistique du français, linguistique contrastive, lexicographie et grammaire du français parlé.

Assipolo LaurainUniversité de Yaoundé ICAMEROUN

Titre de la communication : Le français de culture camerounaise : tendances lexicales

Je me propose de parler du français de culture camerounaise en montrant que l’on a à faire à un système intermédiaire qui s’autonomise. Je m’appuis, pour ce faire, sur les résultats obtenus après le dépouillement de données orales collectées dans les chefs-lieux des huit régions francophones du Cameroun (Adamaoua, Centre, Est, Extrême-nord, Littoral, Ouest, Nord, Sud) du 05 avril 2011 au 21 juin 2012. Partant de l’idée qu’une langue étrangère imposée dans un pays multiethnique et plurilingue ne peut se maintenir et assumer des fonctions sociales vitales que si elle est perméable aux influences qui lui permettent de satisfaire les besoins de ses locuteurs, je me donne pour tâche d’analyser quelques modifications que le corpus du français a subies au point de devenir une langue de culture camerounaise. Cinq principales tendances ont été retenues : 1. Le processus de relexification que l’on observe dès les premiers contacts avec les explorateurs européens, qui se poursuit lorsque le Cameroun accède à la souveraineté internationale le 1er janvier 1960 ;2. Les processus intersystémique et transculturel ;3. Les innovations au sens propres :4. Les néologies (« métasémèmes » et « métalogismes » au sens de LAFAGE (1990)) ;5. Les processus relevant de l’économie linguistique.

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Enseignant-chercheur à l'université de Amar Telidji de la ville de Laghouat et doctorant depuis 2010-2011 à Luniversité d'Oran ( université des langues latines/ département de français ). Le domaine de recherche est lié à la didactique du FLE et la didactique des textes littéraires ; un champ de recherche complexe et vaste .étant donné les caractéristiques locales de l'apprenant algérien et ses ressources linguistiques (le français comme langue deuxième après la langue arabe) de départ qui présentent pour le chercheur un chemin hérissé de situations à traiter dans plusieurs domaines que la linguistique du FLE semble le fil conducteur de toutes ces hypothèses et situations à interroger. Membre dans des laboratoires de recherche en Algérie et une autre recherche à mettre en œuvre depuis 2012 au CLA avec Evelyne B. et Catherine Maignant / et Delcambre à lille 3. Bendaoud Mechri

Université Amar TelidjiAlgérie

Titre de communication : Pour une solide articulation entre les contenus d'enseignement -apprentissage du FLE et les méthodologies mises en vigueur

L'enseignement -apprentissage d'une langue étrangère en Afrique comme ailleurs (en l’occurrence le FLE & ou le FLS°) n'est plus l'affaire de la linguistique ou la linguistique appliquée, au-delà de toutes ces considérations se rapportant prioritairement à la théorie et la pratique , une réflexion d'ordre didactico-linguistique doit permettre d'expliciter primordialement les outils théoriques mis en œuvre au profit de ce triple rapport : enseignant-enseigné , enseignant-outil didactique et enfin enseigné -contenus d'enseignement-apprentissage imposé par l'institution scolaire . Cette rencontre doit véritablement interroger plusieurs paramètres qui vont de l’intérêt de l'usager de cette langue étrangère et l'usage du FLE dans une perspective qui tient compte de cette diversité culturelle et un conflit que marque cette confrontation de nature diglossique dont la sociolinguistique s'attache à montrer les limites d'un conflit se rapportant à la présence de plusieurs cultures à travers ,bien évidemment , l'exercice d'une langue maternelle et une langue non maternelle ayant une un autre statut et une autre spécificité. S'interroger sur l'interculturel est une nécessite imposée par la nature d'un marché linguistique qui veut charger l'univers de l'apprenant (à l'oral comme à l'écrit) de toutes ces compétences , d’où l’Intérêt de parler des ressources linguistiques de l'enseigné comme monnaie courante qui permet d'instaurer, sur un plan didactique ou pédagogique, une & ou des rapports qui permettent ou non de faire interagir le public scolaire sur des situations clé qui tiennent compte des aspects variés de la communauté africaine dans des contextes visant le progrès du Ghana primordialement. Mener une série d'étude sur la question des contextes en didactique des langues , ce cas de figure nous oblige d'interroger les méthodologies appliquées et les outils didactiques qui permettent de faire réfléchir l'apprenant sur toutes ces situations langagières , étant donné les transferts possibles dans des situations qui tiennent compte de l'écrit comme à l'oral. quels défis? quelles compétences enseigner? QUEL choix opérer? -Une pratique enseignante efficace doit véritablement permettre d'instaurer un rapport solidement efficient entre le public scolaire et la langue à enseigner & ou à apprendre étant donné les multiples situations socioculturelles qui permettent d'utiliser le FLE comme langue véhiculaire d'un certain nombre de facteurs culturels / ou parler scrupuleusement d'un conflit culturel ou une diversité culturelle à travers la pratique enseignante: quels défis? quelle (s) situation (s) doit-on privilégier pour permettre un tel apprentissage? A L'heure actuelle, une solide articulation entre les contenus d'enseignement -apprentissage du FLE et les méthodologies mises en vigueur doit permettre de mener une réflexion afin de mettre l'accent sur les conditions d’apprentissage imposées par l’institution scolaire et les outils théoriques qui facilitent un transfert plausible entre ces deux parties (enseignant - enseigné ) dans des contextes très variés. mots clé: pratique enseignante - méthodologies du FLE, l'interculturel, conditions d'enseignement -apprentissage du FLE, motivation, diglossie, contenus d’enseignement-apprentissage du FLE, interaction.

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Françoise Le Lièvre est Maitre de Conférences à l’Université Catholique de l’Ouest. Elle a soutenu une thèse sous la direction de Véronique Castellotti intituéle « L’anglais en France, une langue multiple. Pratiques, représentations et postures d’apprentissage : une étude en contexte universitaire ». Ses principaux thèmes et activités de recherche portent sur la sociolinguistique et la didactique des langues dans des situations de contact de langues et de plurilinguismes Mots-clés : pratiques et représentations sociales des langues et de leur apprentissage, diversité linguistique et culturelleElle a organisé du 07 au 09 octobre dernier à l’Université Catholique de l’Ouest un colloque international intitulé « Le plurilinguisme, le pluriculturalisme et l’anglais dans la mondialisation : dispositifs, pratiques et problématiques de l’internationalisation dans l’enseignement supérieur européen » organisé par le LICIA (Langages, Interactions Culturelles, Identités et Apprentissages), équipe de recherche de l’UCO et le CoDiRe ¬ EA 4643, ¬ Université de Nantes. En collaboration avec Mathilde Anquetil de l’Université de Macerata en Italie, Martine Derivry de Paris 6, Christiane Fäcke de l’Université d’Augsbourg en Allemagne, Lisbeth Verstraete-Hansen de l’Université de Copenhague au Danemark. [En ligne] http://www.uco.fr/evenements/anglaissup/

Françoise Le LièvreUniversité de NantesFRANCE

May MINGLE est doctorante en deuxième année de doctorat à l’Université de Nantes au laboratoire CoDiRe EA 4643 (Construction Discursives des Représentations linguistiques et culturelles). Elle effectue sa thèse sous la direction de Nathalie GARRIC et Cécile CANUT. Elle est titulaire d’un Master Arts, Lettres, Langues, à finalité recherche, mention français langue étrangère, spécialité analyse des discours et didactique du FLE/FLS de l’Université de Nantes. Ses principaux thèmes et disciplines de recherches sont axés sur : la sociolinguistique, l’analyse du discours, la didactiques des langues.Mots clés : représentations linguistiques et culturelles, enseignement-apprentissage du FLE en contexte ghanéen et en Afrique, contact des langues, bi-plurilinguisme.

May Mingle Université de NantesFRANCE

Titre de la communication : « Emergence d’une nouvelle francophonie : le cas du français au Ghana »

Depuis la décolonisation, la co-présence du français et de l’anglais connait des réalités différentes suivant les contextes africains dans lesquels elle s’illustre. Au Ghana, jusqu’à présent, le français jouait un rôle que nous qualifierons de « marginal » (entre 5 et 15% de la population serait francophone selon les statistiques d’une enquête menée en 2010 par l’Organisation internationale de la Francophonie ) tant dans le domaine de la communication que dans les domaines scolaires ou socio-économiques. Au Ghana aujourd’hui, comme dans de nombreux autres pays africains tant anglophones (Ghana, Nigéria) que francophones (Sénégal, Mali) ou que bilingues français-anglais (Cameroun), le français connait un essor inédit et occupent des fonctions renouvelées du fait qu’il est considéré comme incontournable quant aux possibilités nouvelles de développement économique, politique et social qu’il accorderait aux pays africains. Ces dernières années au Ghana, un certain nombre de décisions politiques et économiques ont vu le jour : il convient ainsi de citer l’adhésion du pays à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en 2006 ou le renforcement des accords de coopération entre la France et le Ghana de même que les efforts des autorités

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ghanéennes pour promouvoir l’enseignement/apprentissage de la langue française. Par exemple, depuis 2002 l’enseignement du français est devenu obligatoire au collège . Nous pouvons également citer l’augmentation de l’enseignement du français dans les établissements du secondaire de 383 875 élèves en 2 001 à 850 221 en 2008. Ou encore, la mise en place dans le cursus universitaire pour les étudiants des langues l’année d’immersion linguistique à l’étranger « Year-abroad » notamment en France et dans des pays francophones comme le Benin et le Togo. Toutes ces mesures, entre autre, ont contribué, chacune à leur façon, à la création d’un environnement favorable à l’émergence du français dans ce pays anglophone. De plus, la nécessité de « connaître du français » n’est pas sans conséquence au niveau sociolinguistique mais aussi didactique. Dans ces conditions, il convient d’étudier les effets de cette francophonie émergente au Ghana tant du point de vue de ses conditions d’apparition que des représentations et des pratiques qui y sont attachées telles qu’elles s’actualisent et se donnent à lire à différents niveaux (politiques, linguistiques mais aussi didactiques).Forte de la description du paysage sociolinguistique ghanéen - riche de pratiques linguistiques plurielles (en langues locales, étrangères, officielles ou issues des migrations) s’actualisant différemment suivant les locuteurs-, notre communication visera à interroger comment l’Université envisage son rôle quant à la diffusion et à l’enseignement du français. A partir d’une étude contextualisée de la place du français, de son rôle, de ses nouvelles fonctionnalités et de l’émergence de besoins nouveaux en français nous interrogerons le statut « en construction » de cette langue en contexte universitaire ainsi que la nécessité du français telle qu’elle s’impose aujourd’hui non plus seulement aux étudiants en langues mais aussi à de nombreux autres étudiants. Cette question nous apparait d’une importance primordiale à un moment où, au Ghana (mais aussi au Nigeria, au Benin au Sénégal, en Tanzanie ou même en Uganda), le champ de la formation supérieure est investi par des entreprises privées qui, entre autre facteur explicatif, se développe pour répondre à la demande exponentielle en formation (Kajsa Hallberg, 2009). Convaincue que la salle de classe est un espace où des constructions sociales se jouent, interagissent et se donnent à voir, notre travail portera sur une enquête menée à l’Université du Ghana, Legon auprès de deux catégorie de locuteurs : des apprenants du français et des enseignants du FLE au département de français. Il s’agira pour nous de montrer que la question du français en contexte anglophone se doit d’être questionnée en association avec celles des plurilinguismes locaux (Le Lièvre, Mingle : 2015).

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Salomé Chantal NTSAMA ESSENGUE est doctorante PHD en linguistique française à la faculté des arts, lettres et sciences humaines de l’université de Yaoundé I. Titulaire d’un DEA, option langue française, sa thèse, en cours de finalisation, est consacrée à l’analyse de la dérivation suffixale du français. Enseignante permanente au Département des Lettres bilingues de l’École Normale Supérieure de Bambili, à l’Université de Bamenda (Cameroun), elle est également coordonnatrice du FLE à la faculté des sciences de cette université depuis 2013. Par ailleurs, elle dispense des leçons de français au cycle de Brevet de Technicien Supérieur (HND) à l’Institut Supérieur de Transport et de Logistique de la même université. Salomé Chantal NTSAMA ESSENGUE concentre ses travaux de recherche à la linguistique française, la sociolinguistique, les politiques linguistiques et les français régionaux.

Salomé Chantal NTSAMA ESSENGUEUniversité de Bamenda Cameroun

De l’apprentissage du français à l’Université de Bamenda (Cameroun) : regard sur la Faculté des sciences

RésuméLe Cameroun est un pays plurilingue dont la situation sociolinguistique présente trois niveaux : la langue française d’une part, la langue anglaise d’autre part avec le statut de langues officielles, et enfin les langues nationales. Des dix régions que compte cette nation, seules deux régions (Nord-ouest et Sud-ouest) sont anglophones. Développer l’enseignement et l’apprentissage du français dans un environnement anglophone n’est pas une tâche aisée compte tenu du répertoire verbal des locuteurs qui présentent un certain nombre de langues dans leur inventaire linguistique. L’université de Bamenda dans la région du Nord-ouest regorge en son sein de nombreuses écoles parmi lesquelles la Faculté des sciences. Dans cette institution académique, toutes les leçons sont dispensées en langue anglaise. La langue française, dans ce contexte n’est pas une langue d’enseignement mais une matière d’enseignement. La difficulté avec laquelle ces étudiants assimilent cette leçon nous amène à nous interroger sur les conditions dans lesquelles l’apprentissage de cette langue est vécu. Si lire, écrire, écouter et parler constituent les compétences essentielles sur lesquelles repose le processus d’enseignement \ apprentissage d’une langue, qu’est-ce-qui justifie le fait qu’après plusieurs années d’apprentissage le résultat escompté n’est pas toujours satisfaisant ?La présente étude se propose de mettre en évidence l’influence négative qu’a l’environnement sociolinguistique sur l’apprentissage de la langue française en milieu plurilingue. À partir d’une enquête menée au sein de cette faculté, nous nous proposons de mener en profondeur notre recherche en mettant l’accent sur les représentations et les facteurs sociaux qui influencent d’une manière ou d’une autre, l’acquisition et la pratique du français dans cet espace où cette langue coexiste en position minoritaire avec d’autres langues.Mots clés : environnement sociolinguistique - apprentissage – plurilinguisme – influence négative – langue française.

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Clarisse Napporn est enseignant chercheur et Maitre-assistant en Sciences de l’éducation au Département de Psychologie et des Sciences de l’éducation à l’université d’Abomey-Calavi depuis 2007. Elle est aussi rapporteur au Conseil national de l’éducation et membre du comité technique guidance et accompagnement des étudiants du centre de pédagogie universitaire assurance qualité. Dr C. Napporn effectue des missions de recherche en Afrique et en Europe. La scolarisation des filles, les manuels scolaires, les langues d’enseignement, les politiques linguistiques, la scolarisation des enfants handicapés, l’éducation préscolaire, la formation des enseignants, l’éducation alternative constituent quelques uns de ses axes de recherche.

Clarisse NAPPORNUniversité d’Abomey-Calavi

Formation professionnelle des enseignants de français collèges et lycées au Bénin : Analyse et perspectives pour une efficacité de l’action pédagogique.

La question de la formation des formateurs de manière générale est l’un des défis du système éducatif béninois. Il se pose avec plus ou moins d’acuité quand on considère chaque discipline. En ce qui concerne le français, il s’agit d’une préoccupation importante car il est apparu que seuls 22% des professeurs de français en situation de classe ont une formation initiale adéquate (Conseil national de l’éducation, 2013). En effet, les écoles normales ont été fermées pendant seize ans et le système a dû recourir à des enseignants sans formation initiale et des profils divers et diversifiés. Le présent article part de l’analyse des conditions actuelles d’enseignement pour s’interroger sur la formation professionnelle des enseignants (formation initiale, profil, formation continue). Il s’appuie sur trois variables : l’analyse du curriculum des facultés et écoles dont est issue la majorité des enseignants de français, des données empiriques issues d’une enquête auprès de 100 enseignants et l’analyse de productions écrites de quelques élèves. Mots-clés : Enseignant, Français Langue seconde, Curriculum, Formation initiale, Formation continue.

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Khadîdja KHELIFMaitre- assistanteUniversité Saida, ALGERIE

Manuéliser la linguistique de l’énonciation dans l’enseignement secondaire du FLE en Algérie

RésuméLe français, en Algérie, est la première langue étrangère, enseignée dès la troisième année primaire. Les apprenants lycéens éprouvent de grandes difficultés en FLE. Cette régression est due à plusieurs raisons, la plus frappante étant que, d’une part, les élèves ne sont plus motivés pour les langues comme auparavant et, de l’autre, qu’ils considèrent le français comme une matière quelconque et non pas comme une langue qui pourrait être un jour une langue d’enseignement. C’est pourquoi, en 2002/2003, le système éducatif a connu de grandes innovations, c’est la première réforme d’un système qui a duré plus de vingt ans. Cette réforme a concerné tous les acteurs de l’éducation et tous les paliers de l’enseignement. Quant à l’enseignement du FLE dans le secondaire, en l’an 2005, de profondes transformations ont été introduites. En effet, une réforme générale des méthodes et des stratégies de l’enseignement du FLE a été préconisée en exploitant de nouveaux concepts, qui ont prouvé leur efficacité dans d'autres systèmes d'enseignement. En intégrant l’approche communicative à travers l’approche par compétences et la linguistique de l’énonciation, le cap des réformes dans notre pays est vraiment engagé et cela depuis déjà neuf ans.Ce travail rend compte d'une réflexion sur l’introduction de la linguistique de l’énonciation en classe de FLE dans l’enseignement secondaire en Algérie. Il s’agit plus précisément de la manière d’analyser et d’exploiter un texte, proposée dans le manuel scolaire de la 3ème année secondaire (dorénavant AS) conçu sur la base de la linguistique de l'énonciation afin de développer chez les apprenants algériens des compétences langagières en français oral et écrit. L’analyse vise à explorer les éléments de cette transposition ainsi que l’approche suivie dans l’analyse textuelle.Le manuel scolaire de la 3ème AS est subdivisé en quatre projets didactiques, chaque projet comprend deux à trois séquences. Nous allons opter pour le projet visant l’argumentation vu l’importance de cet acte langagier dans notre quotidien. Nous tenterons d’analyser la manière dont on fait intervenir la linguistique de l’énonciation dans l’approche par compétence à travers l’approche communicative.Notre objectif est de montrer les points positifs du nouveau manuel et ses insuffisances dans une époque de transition entre une méthodologie et une autre.

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Mamadou Abdoulaye LY est enseignant-chercheur en Lettres modernes et diplômé en Sciences politiques. Après des études au Sénégal et à Lyon en France, il a enseigné en Irlande et enseigne actuellement à l’Université du Yunnan en Chine. Il est spécialiste de la littérature francaise des XIXe et XXe siècles. Il a participé à beaucoup de colloques et publié de nombreux articles sur Huysmans, Malraux, Camus, Sainte-Beuve et Gourmont. Il est l’auteur d’un ouvrage sur la théâtralité dans les romans de Malraux paru chez L’Harmattan en 2012 et de trois livres à paraître en 2016 sur respectivement Malraux et la poésie, Sainte-Beuve penseur et Un écrivain dans la tourmente. Essai sur Rémy de Gourmont. Il a récemment bénéficié d’une résidence d’écriture octroyée par la Fondation des Treilles en France. Parallèlement à ses activités d’enseignement et de recherche, il a aussi travaillé comme Consultant en coopération internationale pour la Fondation de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est chercheur associé au Groupe de recherches sur le manuscrit francophone de l’ITEM-CNRS et collabore en tant que critique littéraire au site Internet www.larepubliquedeslivres.com.

Mamadou Abdoulaye LYUniversité du Yunnan en Chine

Titre : Réflexions sur la question du français en Chine

RESUME : Ce titre m’a été dicté par les Réflexions sur la question juive de Jean-Paul Sartre, même s’il n’existe à priori aucune relation entre les Juifs et les Chinois. Néanmoins, il n’a pas une vocation identitaire. Il désigne plutôt la place de la langue et de la culture françaises dans l’imaginaire chinois. Cette série de réflexions est le fruit de mon expérience d’enseignement à l’université Normale du Yunnan et à l’université du Yunnan, de ma participation aux colloques des enseignants de FLE organisés par l’Ambassade de France à Pékin et de mes interventions à l’université des études internationales de Xi’an et à l’université des media et de la communication du Zhejiang. Elle interroge la perception de la langue française, la nature de l’enseignement du français (essentiellement la littérature française) et le degré de connaissance du monde francophone en Chine. BIOGRAPHIE : Mamadou Abdoulaye LY Enseignant-chercheur en Lettres modernes à l’université du Yunnan (en année

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Titulaire d’un doctorat en géographie de l’Université de Toulouse II, Destiny Tchéhouali a réalisé une thèse sur le bilan des politiques internationales de solidarité numérique et de réduction de la fracture numérique en Afrique. Spécialiste des politiques et programmes de coopération en matière d’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) au service du développement, il cumule une dizaine d’années d’expérience en tant que chargé de mission et consultant dans son domaine d’expertise. Il a notamment collaboré avec plusieurs collectivités locales, ministères et organismes gouvernementaux en Afrique, en Europe et au Canada et a participé à de nombreuses missions pour le compte d’organisations telles que l’Agence mondiale de solidarité numérique (ASN), l’OIF, l’UNESCO, le PNUD, le CRDI. Actuellement chercheur postdoctoral au Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM) et chargé de cours au département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), ses intérêts de recherche portent sur la mondialisation et la diversité culturelle à l’ère du numérique, la cohérence des politiques publiques culturelles et numériques ainsi que l’innovation et l’économie numérique dans les pays du Sud. Destiny Tchéhouali est également rédacteur de la Chronique Culture, commerce et numérique, publiée par le CEIM pour l'OIF et par ailleurs membre du Conseil d’administration d’ISOC Québec, la section québécoise de l’Internet Society, organisme œuvrant pour la promotion d’un Internet libre et ouvert pour tous.

Dr. Destiny TCHEHOUALI Chercheur postdoctoral et Chargé de cours, Université du Québec à Montréal (UQAM)

Titre de la communication : Présence et utilisation de la langue française sur l’Internet : La situation au Québec

Résumé :D’après le rapport 2014 sur La langue française dans le monde, publié par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le français est la 5e langue la plus parlée au monde avec 274 millions de locuteurs. Il s’agit de la 2e langue apprise comme langue étrangère après l’anglais ; la 3e langue des affaires dans le monde ; et la 4e langue sur Internet (par le nombre d’utilisateurs) derrière le mandarin, l’anglais et l’espagnol. Cette 4e place constitue en réalité une synthèse de l’évaluation de la position du français sur différents lieu d’Internet. Ainsi le français occuperait la 3e place en tant que langue la plus utilisée sur les blogs, la 4e pour les réseaux sociaux et aussi pour les contenus Web dont Wikipédia (avec 1,6 millions d’articles en français). On note dans ce même rapport que les ouvrages en français sont les 3e les plus représentés sur Amazon, le site américain de librairie en ligne. Ces statistiques nous font observer que même si la proportion d’utilisateurs francophones sur Internet ne cesse de croître au fil des années, il y a une baisse relative de l’utilisation du Français sur Internet. L’une des hypothèses que nous formulons pour expliquer ce paradoxe est la concurrence accrue d’autres langues qui émergent ou qui renforcent leur suprématie sur Internet par rapport au français. L’autre hypothèse que nous posons est que la langue des internautes sur Internet varie de façon importante selon le type d’activités réalisées. Pour vérifier ces hypothèses, nous étudierons le cas des langues utilisées sur Internet au Québec, seule des dix provinces canadiennes et seul État de toute l’Amérique du Nord dont la langue officielle, le Français, se retrouve de plus en plus confrontée aux privilèges accordés à l’anglais, à l’anglicisation et au bilinguisme sous l’effet de l’évolution démographique. Notre communication s’appuiera notamment sur les résultats d’une récente étude du CEFRIO (Centre facilitant la recherche et l'innovation dans les organisations) pour démontrer comment l’usage du français par les internautes québécois est déterminé par le type d’activités réalisées en ligne (consultation de sites gouvernementaux, fréquentation des réseaux sociaux, consultation de l’actualité, réalisation d’activités transactionnelles, activités de divertissement tels que le visionnement de films ou l’écoute de la musique en ligne, formation ou enseignement en ligne).

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Mufutau Adebowale Tijani est ‘’Associate Professor’’ au Département de Français à Ahmadu Bello University, Zaria depuis janvier 2015. Il a travaillé comme enseignant et chercheur, pendant plus de deux décennies, au Village Français du Nigeria, Badagry. Titulaire d’un Doctorat de 3ième Cycle de l’Université de Franche-Comté, Besançon (France), ses domaines de recherche recouvrent la linguistique appliquée, la didactique du FLE et du FOS, l’ingénierie de formation et l’élaboration de documents didactiques pour l’enseignement du français en milieu plurilingue. Auteur de livres pédagogiques, Tijani a servi comme Rédacteur en Chef de la Revue de l’Association Nigériane des Enseignants Universitaires de Français (RANEUF) entre 2007 et 2011.

Dr. Mufutau A. TijaniAhmadu Bello University, Zaria (NIGERIA)

Titre de la communication: Quelle conscience les apprenants plurilingues ont-ils de leurs stratégies de communication orale en FLE?

Au Nigeria, le français est enseigné comme langue étrangère dans un milieu plurilingue où la langue anglaise (langue officielle) coexiste avec une multitude de langues nationales. Les apprenants, n’ayant pas souvent l’occasion de s’exprimer en français en dehors des salles de classe, sont toujours confrontés à des difficultés de communication écrite et orale en français. Dans l’optique de découvrir les efforts que les apprenants font dans leurs tentatives de communiquer oralement en français malgré leurs lacunes et difficultés, nous avons engagés un groupe d’apprenants universitaires en situation de communications verbales individuelles à face à face avec un locuteur francophone. Nous avons pu ainsi filmer des interactions exolingues qui ont ensuite fait l’objet d’entretiens rétrospectifs individuels avec ces apprenants en vue de les amener à verbaliser les stratégies qu’ils ont adoptées pour surmonter leurs difficultés au cours de l’interaction. Cette communication fait donc état de l’enquête réalisée et des résultats obtenus. L’adoption d’une démarche ethnométhodologique, caractérisée par la prise en compte des représentations et de l’avis des enquêtés sur leurs propres comportements communicatifs, a permis de constater que ces apprenants sont, dans une grande mesure, conscients de leurs stratégies de communication orale en FLE. Les démarches de compensation identifiées ainsi que les suggestions des apprenants eux-mêmes pourront servir à la fois de base de nouvelles réflexions théoriques et de pistes pour les démarches pédagogiques adaptées dans le domaine de la didactique du FLE en milieu plurilingue.

Mots clés : communication orale, interaction verbale, interaction exolingue, plurilinguisme, stratégies de communication orale, FLE.

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Emmanuella Bafua ANNAN est une doctorante à l'Université de Nantes, France. Elle est rattachée au Laboratoire de Linguistique de Nantes (lling). Elle est titulaire d'un Master 2 FLE Recherche, option Analyse et programmation de la communication didactique. Elle a aussi une Licence ès lettres (français et psychologie). Entre 2012 et 2013, Emmanuella a travaillé comme une assistante au professeur ( Teaching Assistant) au sein du département de français à l'Université du Ghana où elle était chargée de donner des cours de tutorat aux étudiants de première et deuxième années de licence. Elle a fait deux mémoires de recherche. Le premier sur l'usage alternatifs du français et d'anglais dans un cours de FLE au Ghana et le deuxième sur l'impact de séjour immersif par des étudiants ghanéens sur le développement de compétences langagières en FLE. Ses axes principaux de recherche sont l'analyse de pratiques enseignantes et l'acquisition des compétences en FLE dans des contextes différents.

Emmanuella Bafua ANNANUniversité de Nantes, France

Le Recours à une langue forte partagée dans un cours de Français Langue Etrangère: Quels usages et perceptions par les acteurs de la classe? (Le cas de trois classes de Junior High School au Ghana)

Cette recherche porte sur une analyse d'une pratique langagière de trois enseignants du FLE1 à JHS2 au Ghana. La finalité de cette étude était d'une part de décrire et de comprendre les usages alternatifs de l'anglais et du français dans les pratiques langagières des enseignants du FLE, au JHS au Ghana et d'autre part de voir comment cette pratique est perçue par les acteurs de la classe. Pour répondre à la première question, nous avons enregistré 3 séances (27 minutes au total) de cours dans 3 écoles de la municipalité d'Accra. Le travail a retenu le modèle écrit pour la transcription du corpus. L'analyse des données est basée sur un comportement verbal retenu au cours de toutes les 3 séances enregistrées qui est le recours à l'anglais. Ces trois enseignants comme la plupart des enseignants à JHS font face à un public hétérogène d'un côté, c'est à dire des apprenants ayant des langues maternelles différentes et, homogène d'un autre, des apprenants ayant tous l'anglais comme langue de première scolarisation qui est aussi la langue forte partagée par les acteurs de la classe.Par acteurs, nous entendons les enseignants et les apprenants. Pour répondre à la deuxième question, nous avons élaboré des questionnaires qui ont été remplis par les enseignants dont les cours ont été enregistrés ainsi que d'autres enseignants du FLE au JHS. Avant la constitution du questionnaire nous avons proposé 3 hypothèses sur l'emploi de l'alternance codique:1) Les enseignants de FLE au JHS sont persuadés que l'usage d'anglais dans un cours de français est efficace2) Le recours à l'anglais est une pratique héritée3) Les apprenants comprennent mieux si l'enseignant a recours à l'anglais de temps à autre.Pour étayer nos résultats, nous avons élaboré un questionnaire composé de quatre questions destinées aux apprenants, sous forme d'un entretien. À la fin du travail nous avons pu valider deux de nos trois hypothèses. L'analyse de données nous a aidé à tirer des conclusions suivantes entre autres:1) La pratique d'alternance codique existe chez chaque enseignant.2) Il existe divers usages liés à ces recours comme faire un récapitulatif du cours précédent, poser des questions, poser des questions et donner des ordres ou des conseils dans le but de garantir la transmission globale et exacte du message.3) Les enseignants pensent que même si cette pratique n'est pas une manière efficace d'enseigner, ils l'utilisent étant donné qu'elle occupe une place importante dans un cours comme pour donner des explications des points grammaticaux, pour introduire un nouveau thème en guise d'éviter des incompréhensions.

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KOUMJE Georges Faustin est doctorant au département de français de L’Université de Ngaoundéré depuis 2014. Il est également enseignant de français (PLEG) Professeur des lycées d’Enseignement Général en fin de stage à L’ENS (Ecole Normale Supérieur) de l’Université de Yaoundé I. KOUMJE Georges Faustin est titulaire d’un Master II en sciences du langage à l’Université de Ngaoundéré en 2013. Il est membre de l’équipe TENLAC (Techniques Educative Numérique Langues et cultures) et de l’IFADEM (Initiative Francophone pour la Formation à Distance des Maîtres). La sociodidactique du français des langues camerounaises sont ses domaines de prédilection.

KOUMJE Georges FaustinUniversité de Ngaoundéré

L’enseignement du français et des langues camerounaises en classe de 6ème. Quelle cohabitation ?

Selon Sadembouo(2004), deux phénomènes présagent de l’état ou du statut d’une langue en danger. Il s’agit en l’occurrence :- du processus de diminution du nombre d locuteurs de la langue- du bilinguisme social transitoireBien plus, l’Unesco propose neuf critères qui permettent d’évaluer la situation d’une langue en danger. Fort malheureusement, le français au regard des attitudes et des représentations des élèves que nous avons enquêtés dans la région de l’Ouest Cameroun, présente des signes de danger. En effet, l’exploitation des questionnaires que nous avons dispatchés au Lycée de Dschang (région de l’Ouest), révéleraient que seul 30% des natifs de Menoua ont encore le français comme première langue contre 70 %dans les années 80. Lorsqu’on ajoute à cette place peu reluisante qu’occupe le français, l’introduction des langues locales dans les programmes d’enseignement, le constat devient plus remarquable. L’enseignant de la langue Yemba au Lycée de Dschang se dit très satisfait de l’assiduité et de la participation active des élèves au cours, contrairement à ses collègues de français qui décrient un relâchement ; une perte d’engouement. Par ailleurs, la détermination des institutions républicaines d’attribuer des fonctions sociales importantes aux langues locales, l’encadrement matériel et scientifique dont elles bénéficient sont des indicateurs de revalorisation des langues camerounaises. Au regard de l’émulation due au contact des langues en cohabitation dans les pratiques didactiques dans les classes de 6ieme de notre établissement cible, la langue française et l’enseignement du français se trouve bousculés tant et si bien qu’il devient impérieux de se pencher sur la langue de Molière en situation d’insécurité linguistique au Cameroun. N’est-il pas urgent de penser à un réaménagement de la langue française en situation bi-plurilingue dans le processus enseignement /apprentissage au Cameroun ? Que faire pour consolider les acquis de la langue française qui se cachent dans le fameux triptyque : langue officielle, langue seconde et langue véhiculaire dans le système scolaire francophone ? Ce sont là des questions qui guident la présente investigation. Nous comptons privilégier d’avantage le questionnaire comme technique d’enquête de terrain selon Labov en vue d’atteindre un grand nombre de cible et esquisser des solutions quantitatives et qualitatives.

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Fiki-George David O. est enseignant-chercheur au Département de Français à Ahmadu Bello University, Zaria (Nigeria). Dr. Fiki-George a publié des articles de littérature et de didactique dans de nombreuses revues. Il a participé aux conférences internationales en Afrique, en Europe, au Canada, en Amérique et en Chine. Ses principaux axes de recherches sont : Didactique des textes littéraires, Linguistique systémique fonctionnelle et FLE.

Fiki-George David O. Département de FrançaisAhmadu Bello University, Zaria Nigeria

Titre de communication : L’expression orale dans un milieu anglophone : une exploitation pédagogique des contes populaires en classe du français langue étrangère.

Cette communication propose des pistes pour travailler l’expression orale à travers des contes populaires africains. Le conte populaire et la littérature orale en général n'ont pas uniquement une fonction ludique, mais comptent également une fonction pédagogique. L’exploitation des contes est un classique de la classe de langue. Ces récits savent capter l’attention des plus jeunes et rendre plus plaisants les efforts de découverte d’une langue étrangère. De plus, ils renferment toute l'histoire et la culture du pays, du peuple ou du village auquel ils appartiennent, bien qu'il soit difficile de parler de notion d'appartenance lorsque l'on considère les genres de la littérature orale dont l'une des caractéristiques est d'être diffusés et communiqués par les conteurs de village en village. La tradition orale reste l'une des richesses et des caractéristiques de la société d'Afrique noire. De façon décomplexée, notre analyse aborde l’apprentissage de l’expression orale à partir des contes populaires qui font partie du patrimoine culturel africain. Elle propose un lieu où la communication et l’expression en langue étrangère est vécue comme authentique. En se servant de ces contes, nous proposons des techniques de base visant à contextualiser l’usage de la langue dans un monde expressif et affectif. Ces techniques simples inspirées par l’action de ces contes placent les participants dans une situation dans laquelle ils découvrent et pratiquent une communication global intégrant intimement le non-verbal et la langue. Finalement, la communication présente les outils qui permettront l’amélioration à la fois l’expression orale et la fluidité verbale tout en favorisant un enrichissement lexical. Mots-clés : contes populaires, expression orales, techniques d’expression, l’apprentissage, littérature orale.

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Inscrite en première année de thèse à l’École doctorale de l’Université de Yaoundé I, Kom Massado Hervée Abramo est titulaire d’un Master en Lettres modernes françaises obtenu en 2014 dans la même université. Elle est par ailleurs membre du Centre de recherche sur le français de scolarisation où elle participe aux activités d’amélioration des compétences des jeunes scolarisés en langue française. Elle donne également des cours de langue française aux étudiants d’expression anglaise inscrits à l’Université de Yaoundé I, ceci dans le cadre du programme intitulé Formation bilingue. Ses centres d’intérêts scientifiques sont : la religion, les politiques éducatives et les politiques linguistiques.

Kom Massado Hervée AbramoUniversité de Yaoundé I

Titre de la communication : Le principe d’harmonisation des programmes scolaires à l’épreuve des divergences socioculturelles au Cameroun

Question assez préoccupante dans la plupart des débats scientifiques et politiques, la thématique de l’éducation ne cesse de hanter les esprits. Et ceci non seulement en raison de la crise que traversent les institutions scolaires, mais davantage à cause des espoirs que les sociétés fondent sur l’école pour réaliser ses projets. Or, malgré les acquis observables çà et là, l’offre d’un service éducation de qualité se heurte à des contraintes lourdes de conséquences. Les plus fréquentes de ces difficultés sur l’ensemble du continent relèvent aussi bien du domaine infrastructurel que de celui de la ressource appelée à assurer l’éducation des populations. Ainsi, on regrette l’extension du phénomène d’effectif pléthorique dans les salles de classe qui laisse entrevoir la quantité insuffisante des structures éducatives pour l’accueil de la population scolarisable. À cette difficulté causée par le boom démographique et la faible fréquence d’acquisition et de réhabilitation des enceintes éducatives, s’ajoutent celles liées à la ressource humaine. En effet, si on peut se satisfaire de la présence effective d’un personnel enseignant féminin à chacun des niveaux d’enseignement, et donc clamer être en conformité avec le principe d’égalité des genres si cher aux grandes institutions mondiales, on constate que de grands efforts doivent encore être fournis afin d’assurer une disponibilité permanente des enseignants aussi bien en zone rurale qu’en zone urbaine. De même, le déphase des réalités entre ces deux zones oblige à repenser la pertinence du principe d’harmonisation des programmes scolaires et des épreuves d’examen au Cameroun. Cette précaution devrait favoriser une prise en compte effective du milieu de vie des apprenants dans la conception des programmes et une meilleure appréciation des compétences de ces derniers. Car, il faut bien relever que même si la constitution consacre le bilinguisme officiel (français-anglais) comme le choix de la politique linguistique du Cameroun, le paysage sociolinguistique lui, révèle une société hautement plurilingue. Ce plurilinguisme, tout comme le contexte socioculturel d’ailleurs, sont autant de paramètres qu’il convient de prendre en compte dans la conception des programmes scolaires qui méritent d’être singularisés sur la base d’indices raisonnables. Le Canada semble à cet effet être un bon exemple de gouvernance éducative duquel le Cameroun pourrait s’inspirer.

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Obieze, Juliana Ngozi, Nigériane, est enseignante au Département de Français d’Alvan Ikoku Federal College of Education, Owerri, Imo, Nigeria, depuis 2003. Elle est titulaire d’un Master en Traduction et elle en train de finir son programme doctoral, toujours en traductologie. Actuellement elle est le chef de Département de Français et la coordinatrice du son zone de l’Association Inter-Collège des Enseignants de Français. Elle a effectué des missions de recherche en Afrique, aux Etats-Unis et en Europe. Ses intérêts de recherche portent sur la traductologie, la politique linguistique et culturelle nigériane et FLE.

Juliana Ngozi Obieze.A.I.F.C.E, Owerri, Imo State, Nigéria

Titre de la communication: La politique linguistique au Nigéria et le français aux écoles de base: Quel avenir?

La vivacité d’une langue reste sur plusieurs facteurs qui peuvent comporter des facteurs économiques, politiques, sociales et même religieux. A part le nombre des interlocuteurs qui utilisent une langue ou le nombre des pays qui l’emploient dans des affaires, la politique linguistique joue un rôle symbolique dans la soutenance ou le découragement d’une langue, surtout dans un pays multilingue comme le Nigeria, et en Afrique en général. La politique linguistique au Nigeria à vrai dire, devrait favoriser l’apprentissage de la langue français dès l’école primaire, malgré la nature plurilingue ou bi-plurilingue du pays. Aussi il y a l’étude primordiale des langues majeures- L’igbo, l’Haoussa et le Yoruba. L’étude de français se décourage progressivement, surtout dans des écoles primaires publiques, ce qui influence la population insignifiant des étudiants en français au niveau secondaire. Devant cette situation précaire, cette communication veut enquêter sur l’avenir de la langue français au Nigeria. L’étude se concentre dans l’Etat d’Imo au sud-est de Nigeria où au paravent, l’étude de français fleurissant, mais actuellement, c’est le contraire.

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Juriste gestionnaire du patrimoine culturel, Ulrich Kevin KIANGUEBENI est vacataire à la Faculté de droit de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville au Congo et chef de projet « inscription du fleuve Congo au patrimoine mondial ».Titulaire d’un Master en gestion du patrimoine culturel obtenu à l’Université Senghor d’Alexandrie (Egypte), il prépare actuellement une thèse en droit du patrimoine culturel à l’université d’Orléans en France. Depuis 2012, il est Attaché administratif et juridique au Ministère de la Jeunesse et Attaché aux reformes au ministère de la justice (Congo).Ulrich Kevin KIANGUEBENI est l’auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels : -Législation sur la protection du patrimoine culturel au Congo ;-Contribution à la protection du patrimoine culturel au Congo ;-Le droit du patrimoine culturel congolais

Ulrich Kévin KIANGUEBENIUniversité Marien Ngouabi (Brazzaville – Congo)Université d’Orléans – France

Les Droits linguistiques et medium d’enseignement : cas de la République du Congo.

La République du Congo est Etat d’Afrique centrale avec une population de près de 4 millions d’habitants pour une superficie de 342.000 km2. Le pays est une ancienne colonie française qui a acquis son indépendance en 1960. En raison des liens historiques et culturels entre la France et le Congo, la langue officielle est le français. Les autres langues sont essentiellement des langues bantoues. Ainsi, les deux langues nationales véhiculaires du pays sont le Kituba et le Lingala. Le pays dispose de 3 principales ethnies qui sont les Kongo, les Tékés et les Mbochis qui sont des langues essentiellement communautaires et orales. Cependant, le français apparaît comme la langue de l’écrit pour 88,08% de la population, le lingala se présente comme la deuxième langue écrite après le français avec 3,32%. Mais, si à l’écrit le français occupe une position prédominante, ce n’est pas le cas quand il s’agit de l’oral. Il vient en troisième position après le Kituba (25,20%) et le Lingala (22,99%). Le français est utilisé à l’oral à 21,60% de la population. En ce sens, partant de la définition selon laquelle les droit linguistiques sont un ensemble des droits fondamentaux dont disposent les membres d'une communauté linguistique tels que le droit à l'usage privé et public de leur langue, le droit à une présence équitable de leur langue dans les moyens de communication et le droit d'être accueilli dans leur langue dans les organismes officiels, on en vient à la conclusion selon laquelle le Congo dispose de 3 langues de communication aussi bien à l’oral comme à l’écrit mais que le Français en tant que langue officielle est la langue de l’enseignement, la seule d’ailleurs car tous les enseignements à tous les niveaux se font en français. C’est dire que l’enseignement au Congo est un enseignement unilingue. En effet, avec la mondialisation, qui impose l’adoption de la culture du plus puissant, on risque d’assister à disparition des langues nationales et communautaires qui, pourtant véhicule un savoir et un savoir-faire. Face à cette situation, il important d’assurer le respect et la protection des droits des langues nationales (Lingala et Kituba) et communautaires congolaises pour leur pérennité. Le but est donc d’arriver à faire cohabiter l’ensemble de ces langues pour un équilibre égalitaire des droits culturels.

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Tomasz Kiczka est enseignant du FLS à l’École d’Éducation Continue de l’Université McGill, à Montréal depuis 2003. Avant, il avait travaillé comme chargé de cours au Collège des Enseignants du FLS à l’Université de Varsovie, en Pologne. Tomasz Kiczka est titulaire d’une maîtrise, d’un D.E.S.S et d’un Doctorat en ethnologie de l’Université de Paris VII Denis-Diderot, à Paris, France ainsi que d’un M.A. en littérature française de New York University, à New York, Etats-Unis. Dans son travail et dans sa recherche, il s’intéresse aux processus qui accompagnent l’acquisition des langues, aux liens entre la langue et la culture, à l’anthropologie du quotidien. Tomasz Kiczka présente ses travaux et publie avec l’AQEFLS (l’Association québécoise des enseignants de français langue seconde). Récemment, il a participé aux conférences à Hammamet, en Tunisie : Présence de la communauté arabe et de la langue arabe à Montréal – aperçu des aspects choisis de la situation actuelle et des perspectives pour les années à venir. Étude de cas (lors de la Conférence de la Fédération Internationale des professeurs de français - Commission du Monde Arabe), à l’Université de Sousse (en Tunisie) lors de la Conférence Interdisciplinaire Internationale sur la Mobilité dans le monde moderne ainsi qu’à l’Université Hadj Lakhdar-Batna, en Algérie : Le français dans le contexte montréalais (lors d’une conférence : Pour une didactique contextualisée en Algérie). Avec quelques collègues de son département de l’Université McGill ainsi qu’avec quelques collaborateurs internationaux, il est au début de la création d’un laboratoire de recherches sur les rapports entre la langue et l’identité (LRRLI). Tomasz Kiczka a gagné plusieurs prix lors de son parcours en tant qu’enseignant : Distinguished Teacher Award pour l’Année 2007 à l’Université McGill ainsi que le premier prix pour la meilleure activité secteur adulte lors de la Conférence de l’AQEFLS (en 2012).

KICZKA TomaszEnseignant-chercheurUniversité McGillMontréal (Québec) CANADA

Enseigner le français à Montréal, une métropole dite bilingue.

Enseigner une langue constitue un processus extrêmement fragile et fragilisant à la fois. Cultures variées, façons de faire et d’être différentes, systèmes d’éducation différents et les impacts de ces derniers sur nos façons respectives de voir et de percevoir le monde autour de nous…autant de facteurs dont nous devons tenir compte lors de l’acquisition des langues. Ce processus est encore plus complexe quand la présence d’une langue côtoie la présence d’une autre langue ou de plusieurs autres langues dans le même pays. Enseigner et/ou apprendre une langue dans le pays dit bilingue ou plurilingue constitue donc autant une richesse qu’un défi particulier auquel nous – apprenants et enseignants – devons tous faire face. J’enseigne le français langue seconde depuis plus de dix ans à L’École d’Éducation Permanente de l’Université McGill à Montréal. Montréal est une des plus grandes villes canadiennes et une métropole dite souvent bilingue. Même si le Québec n’est pas officiellement bilingue mais unilingue, c’est-à-dire francophone (la seule province canadienne officiellement bilingue étant le Nouveau Brunswick), la coexistence de l’anglais et du français à Montréal fait de cette ville un milieu propice à l’enseignement et à l’acquisition des langues de façon particulière. Le paysage linguistique de la ville de Montréal constitue autant un avantage qu’un défi pour les enseignants et les apprenants. Mon parcours en classe au cours de ces dernières années m’a donné de multiples occasions de me pencher de plus près, et de façon particulière, sur la réalité de l’acquisition d’une langue dans un milieu bi ou, si on veut, plurilingue. Le présent travail se donne donc comme objectif un aperçu de cette réalité de façon très pratique et vu de la perspective de la ville de Montréal. En quoi cette réalité est-elle particulière à la ville de Montréal et en quoi peut-elle servir de pont, d’exemple pour l’enseignement des langues dans d’autres pays avec un paysage linguistique similaire? Quelles sont les conclusions que nous pourrons en tirer et qui peuvent constituer des points communs avec la situation dans d’autres pays, et au Ghana de façon particulière? Autant de questions et de points de réflexions que je voudrais aborder et développer lors de la présente communication.

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Ngoumamba Laurence est Doctorante au Département de Langues africaine et Linguistique de l’Université de Yaoundé 1 depuis 2011. Sa thèse de Doctorat est en cours de finalisation et porte sur “la numérisation des langues africaines pour une pédagogie électronique des/en languesafricaines au niveau de l’éducation de base”. Elle coordonne le projet ERELA au Centre ANACLAC de Linguistique appliquée et elle est également stagiaire-chercheur au Centre international de Recherche sur la Documentation, les Traditions orales et les Langues africaines (CERDOTOLA). Ngoumamba Laurence est titulaire d’unMaster en langues africaines et Linguistique, obtenu dansle cadre du programme Panafricain de Master et Ph.D en langues africaines et Linguistique, le programme PANMAPAL de l’Académie africaines des Langues (ACALAN)-Union Africaine. Ellea assisté aux conférences tant au niveau national qu’au niveau international (invitée par l’ACALAN). Ses principaux axes de recherches sont: Numérisation et pédagogie des langues africaines, traduction et terminologie.

NGOUMAMBA Laurence,Université de Yaoundé 1, Cameroun

L’usage des TIC dans la pratique de « l’enseignement interculturel et multilingue » au Cameroun

Résumé de la communication :Notre communication : « l’usage des TIC dans la pratique de « l’enseignement interculturel et multilingue » au Cameroun présente une expérience menée en zones rurales dans le domaine de l’intégration des TIC dans l’enseignement/apprentissage des langues en contexte multilingue au niveau de l’éducation de base. L’enseignement interculturel et multilingue (EIM) est un type d’enseignement promu par l’UNESCO dans la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de 2005. C’est un type d’enseignement qui se préoccupe de l’utilisation des langues et cultures autochtones comme vecteurs des savoirs en milieu formel. Une application de ce type d’enseignement multilingue, fondé sur le « trilinguisme extensif » (TADADJEU : 1997), a été mené au Cameroun avec succès dans le cadre du Programme Opérationnel pour l’Enseignement des Langues au Cameroun (PROPELCA). Nous le reprenons en y intégrant les TIC. L’enseignement des langues tel que pratiqué en zones rurales africaines n’a pas encore intégré les TIC dans ses programmes, pourtant il s’agit d’une composante essentielle pour une éducation de qualité aujourd’hui. Le problème que cette communication cherche à résoudre est celui de l’intégration des TIC dans l’enseignement des langues autochtones aux côtés du français et de l’anglais en zones rurales africaines au niveau de l’éducation de base. Nous nous basons sur une expérimentation menée chez les m d mbə ʉ̂ ὰ, dans la Région de l’Ouest au Cameroun. Cette expérimentation est menée dans le cadre du programme d’Ecoles rurales électroniques en Langues africaines (ERELA). Nous décrirons la phase préparatoire de cette expérimentation, la mise en oeuvre proprement dite, les difficultés rencontrées, les résultats obtenus et quelques propositions pour une intégration réussie des TIC dans l’enseignement/apprentissage des langues en contexte multilingue en zones rurales africaines au niveau de la maternelle et du primaire.

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ELHADJI YAWALE Maman Lawan est enseignant-chercheur à l’Université de Zinder au Niger depuis 2014. Il est membre associé du laboratoire Linguistique Et Sociolinguistique : Contacts, Lexique, Appropriations, Politiques (LESCLAP) du Centre d’Etudes Picardes (CEP) à Amiens en France. ELHADJI YAWALE Maman Lawan est titulaire d’un doctorat Ès-Lettres en sciences du langage, option sociolinguistique de l’Université de Picardie Jules Vernes à Amiens/France. Il est aussi titulaire d’un D.E.A en sciences du langage de l’Université de Ouagadougou au Burkina Faso. Les axes de recherche du Dr ELHADJI YAWALE sont : Sociolinguistique, contact de langues, politique linguistique, didactiques des langues, méthodologie de recherche.

ELHADJI YAWALE Maman LawanUniversité de Zinder/Niger

Titre : L’acquisition du français langue seconde chez les élèves : cas des écoles bilingues de Niamey

RésuméNotre communication présentée avec la problématique de l’acquisition de langue seconde est le fruit d’une enquête de terrain. Cette dernière s’est effectuée à Niamey, la capitale du Niger et concernait trois écoles bilingues (français-langues nationales) se trouvant sur place. Le principe d’évaluer « la compétence » à l’oral et à l’écrit avait guidé l’enquête tout au long de son processus. Des outils d’évaluation de ces compétences (oral, écrit) étaient les questionnaires, le sujet de rédaction, la lecture et les enregistrements. Cela nous a permis d’élaborer de canevas de correction pour rendre les résultats les plus probants et plus scientifiques. Nous avions abouti à des résultats touchant plusieurs niveaux d’analyse linguistique, notamment la phonologie, la morphosyntaxe etc…mais, ces résultats révèlent aussi des situations métalinguistiques liées à l’environnement de nos enquêtés.

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Bénédith Léonie TIEBOU est Assistante à l’Université de Bamenda au Cameroun. Elle enseigne précisément à l’École normale supérieure de Bambili où elle dispense les cours de Littérature comparée, d’esthétique de la poésie et d’esthétique du roman depuis 2012. Bénédith Léonie TIEBOU est titulaire d’un D.E.A (Diplôme d’Études Approfondies) option littérature comparée et d’une thèse PhD en cours de finalisation. Elle encadre depuis trois ans les mini-mémoires des étudiants du niveau III en fin de formation au Département des lettres bilingues.

Bénédith Léonie TIEBOU EpseTCHEUMELIEUUniversité de Bamenda Cameroun

L'enseignement d'une œuvre intégrale en contexte de FLE: cas de quelques établissements de deux régions du Cameroun.

Résumé : Malgré les nouvelles techniques développées pour faciliter la compréhension de la langue française, le constat est clair aujourd’hui que le niveau de langue des apprenants demeure très faible. De ce fait, cette étude pose le problème de l’enseignement de la littérature dans un milieu plurilingue où le français appert comme langue étrangère et est marqué à l’oral par des traces linguistiques des langues locales. Il est question de s’appesantir sur les conditions politiques, économiques et sociolinguistiques qui constituent plutôt des obstacles à la facilitation de la lecture d’une œuvre intégrale, dans un environnement où les outils de la langue d’enseignement sont presqu’ignorés des apprenants. L’hypothèse principale postule que le quota horaire alloué au professeur de français pour dispenser à la fois les cours de langue et de littérature au secondaire semble très insignifiant pour espérer des résultats satisfaisants. L’étude va donc déboucher sur un double objectif : d’une part, il s’agit de montrer que l’œuvre littéraire se présente comme une structure complexe et hermétique, et qu’il est au premier abord difficile d’identifier et d’interpréter des réseaux lexicaux, ainsi que les figures de pensée et d’idée. D’autre part, il est nécessaire de démontrer que le sens profond d’une œuvre dépend d’une bonne maîtrise des effets stylistiques qui traduisent sur le plan socioculturel des réalités spécifiques ; car, le dit dépend très souvent de la manière de dire. À partir d’une approche thématique (Jean-Pierre Richard, 1961), cette étude se propose, à travers les œuvres du corpus, d’aboutir au résultat selon lequel le niveau de langue influe sur la compréhension d’une œuvre littéraire, d’où la nécessité de mettre encore plus d’accent sur l’enseignement de la langue en revoyant le programme et en insistant sur l’acquisition du matériel pédagogique par les apprenants.

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Mariam Birma est enseignante-chercheuse au Département de Français de l’Université Ahmadu Bello, Zaria depuis 2011. Elle est également chargée des examens au département. Elle est doctorante de Traduction et elle possède une Maîtrise en Linguistique. Elle a enseigné dans un premier temps au Département de Français de l’Université Ahmadu Bello, Zaria entre 1992 et 1998. Elle a aussi travaillé comme traductrice et enseignante à l’Alliance Française de Kano entre 1998 et 2000. Elle a aussi poursuivi une carrière banquière dans plusieurs banques entre 2000 et 2007. Avant de s’engager en tant Coordinatrice de programme de polio auprès de Rotary International entre 2007 et 2009. Entre 2009 et 2011 elle est restée traductrice et interprète indépendante. En 2011 elle est retournée au Département de Français de l’Université Ahmadu Bello, Zaria où elle a repris l’enseignement depuis lors. Elle prépare une thèse de doctorat en Traduction. Des missions recherches l’ont amené en France et en Zambie.

Mariam BirmaAhmadu Bello University, ZariaNIGERIA

L’influence du multilinguisme sur la pratique et l’enseignement de la traduction au Nigeria.

Résumé :Apprendre une nouvelle langue passe par plusieurs procédés. Dans un monde qui se développe en galope irréversible, les pédagogues ont la responsabilité de trouver des nouvelles méthodes qui aboutiront à l’acquisition adéquate et convenable des langues en contact. Cela devient encore plus compliqué quand il s’agit de plusieurs langues à travers lesquelles on doit passer pour achever l’apprentissage d’une nouvelle langue étrangère. Notre préoccupation c’est la pratique et l’enseignement de la traduction au Nigeria et l’influence du multilinguisme. Nous allons aborder la situation linguistique au Nigeria (pays qui compte près de 300 langues autochtones qui doivent assurément influencer les ressortissants dans l’apprentissage d’une nouvelle langue), la politique linguistique de l’enseignement de la langue française et les conséquences pour la pratique de l’enseignement de la traduction. Mot clés : multilinguisme, traduction, enseignement, pratique, Nigeria.

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Tchagnaou Akimou est togolais de nationalité et Doctorant en Sciences de l’Education à l’Université de Lomé au Togo. Il est Assistant de recherche au sein de l’Equipe de Recherche sur la Réussite Scolaire et Universitaire (ERSU) de l’Institut National des Sciences de l’Education (INSE) à l’Université de Lomé. Il est aussi titulaire d’une maîtrise en Histoire. Tchagnaou Akimou participe à des colloques internationaux et s’intéresse aux thématiques sur la formation des enseignants, l’élaboration des mémoires de recherche, l’évaluation scolaire, etc.Il est actuellement enseignant d'Histoire-Géographie et d’Education Civique et Morale (ECM) au second cycle du secondaire au Togo depuis 2008 et est consultant en éducation à LCF, à RTDS et à TV2. Il participe à des travaux de recherche dans le cadre du Réseau Ouest et Centre Africain de Recherche en Education (ROCARE).

Tchagnaou AkimouUniversité de Lomé Togo

La formation initiale des enseignants au service d’une éducation de qualité au secondaire 1 au Togo.

RESUMEL’enseignement est longtemps présenté comme une vocation, un sacerdoce. Son exercice repose sur les qualités morales que le bon enseignant se doit de posséder et d'afficher. La complexité de l’enseignement en général et celui du secondaire 1 en particulier suppose que le formateur soit suffisamment outillé pour qu’il exercice son métier avec professionnalisme et efficience pour l’efficacité du système éducatif. Cette formation doit être le visa pour toute personne qui désire s’engager dans l’enseignement. Ce qui semble bon pour tout système éducatif qui aspire à l’efficacité et à l’efficience. Un bon enseignant doit réunir trois formations à savoir : la formation académique, la formation didactique et la formation psychopédagogique. L’étude vise à identifier les qualités des enseignants formés et les faiblesses des enseignants non formés tout en analysant leur impact sur les résultats des élèves. Elle est réalisée dans deux établissements publics d’enseignement secondaire général au Togo à savoir le lycée Sogbossito et le lycée Bè-Klikamé à Lomé. Nous avons utilisé le questionnaire, la grille d’observation et le guide d’entretien comme outils de collecte des données.Les principaux résultats revèlent que les enseignants formés définissent bien les objectifs pédagogiques, transmettent aisément les connaissances, impliquent les élèves dans les apprentissages, alternent les évaluations et les élèves obtiennent de bons résultats plus que leurs collègues non formés.

Mots-clés : système éducatif, formation initiale, didactique, psychopédagogie

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Chaza Cheikh est une doctorante au sein du laboratoire SIS (Santé individu et société) à l’université Lumière – Lyon II. Elle prépare son doctorat en sciences de l’éducation (spécialité Didactique de physique). Elle est également titulaire d’un master en Histoire, Philosophie et Didactique des Sciences de l’université Claude Bernard – Lyon 1. Ses principaux axes de recherche sont : La didactique de physique/Chimie, La didactique curriculaire, La Formation des enseignants dans l’enseignement scientifiques, Programmes et manuels scolaires.

CHEIKH ChazaUniversité Lumière (Lyon 2), Lyon – France

Titre : Culture et enseignement de la physique au collège : Une étude exploratoire de manuels scolaires syriens et français dans le cadre de l’enseignement des concepts électriques

Résumé :Cette communication a pour objectif de présenter une analyse partielle des données de notre thèse en sciences de l’éducation relative aux manuels. Les modifications sociales et culturelles déroulées actuellement dans les sociétés nécessitent des modifications dans les systèmes éducatifs, de prise des décisions d’ordre pédagogiques et didactiques.En Syrie, Nous avons commencé depuis 2005, un plan programmé préparé par des experts dans tous les domaines scolaires, y compris la physique au collège (notre domaine de recherche dans ce travail de thèse) dans le but de l’élaboration souhaitée de nos programmes. C’est dans le courant d’une approche didactique, c’est-à-dire centrée sur les contenus que nous situons nos propres travaux. Le point de départ de notre recherche est bien évidemment les programmes et les manuels syriens actuels, leurs objectifs, et les approches adoptées dans leurs élaborations de point de vue de ministère national de l’éducation en Syrie. Quelles sont les compétences susceptibles d’être acquises par l’enseignement chez les apprenants ? Comment peut-on bénéficier de l’expérience des pays développés dans le domaine de l’éducation comme la France ? Le cadre théorique de ce travail se divise en deux parties. La première partie accentue sur les « Savoirs » en électricité, cherchant des idées clés comme (L’électricité dans l’histoire, le sens de ses évolutions dans l’histoire, les significations des concepts avancés en électricité, et les obstacles à la construction de ces concepts). La deuxième partie concerne les enseignants, leurs connaissances et leurs formations, les élèves et leurs représentations en électricité, et les obstacles épistémologiques en électricité. Nous effectuons une analyse comparative de type didactique entre la France et la Syrie des contenus abordés dans le cadre de l’enseignement de la physique, en particulier, l’enseignement de l’électricité au niveau de collège. Puis on met l’accent sur le rôle des enseignants comme acteurs de la rénovation et définir leurs conception dans le domaine de l’électricité par un questionnaire adressé aux enseignants de la physique au collège en Syrie et en France. Durant mes analyses, j’ai obtenu plusieurs résultats.

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Abou FOFANA est titulaire d’un Doctorat en Sciences du langage, spécialité Didactique du français langue étrangère et seconde de l’Université de Provence et d’un Master en Ingénierie Pédagogique Multimédia de Université de Lille 1.Enseignant-chercheur au Département des Sciences de l’éducation à l’ENS d’Abidjan, il est le Responsable du Comité chargé de la mise en œuvre de la reforme LMD de ladite école et membre du Comité de Suivi de la Reforme LMD au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de Côte d’Ivoire.Il est également membre de Comité scientifique de différentes revues dont : la Revue Dialogue et paix de la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro (Côte d'Ivoire), la Revue Formation et profession : revue scientifique internationale en éducation du CRIFPE (Canada), la Revue Les Cahiers de l’IREA, (Institut de Recherche et d’Études Africaines), des Éditions L'Harmattan.

Dr. Abou FOFANAEcole Normale Supérieure Abidjan Côte d’Ivoire

Français pour tous : et si le français m’était simplifié… Analyse syntaxique et orthographique de productions d’élèves du secondaire et incidence didactique

RésuméEn quittant l'hexagone pour se déployer dans les territoires colonisés d'Afrique noire, la langue française a été sujette à deux nombreuses transformations. Si les premières tentatives d'appropriation du français par les indigènes a donné un français simplifié à outrance juste pour les besoin de la communication, aujourd'hui, les torsions que connaît le français classique dans les ex-colonies traduisent plutôt une certaine maîtrise du français au point d'en créer un français "couleur tropicale". Ce français hybride, calqué sur le moule des langues africaines contribue à forger l'identité des populations des pays qui l'ont développé en même temps qu'il porte entorse à une meilleure appropriation du français par les élèves des écoles primaires et secondaires. Cette étude a ceci de particulier qu'elle se base sur des corpus écrits. Ainsi, il s'agira d'analyser des copies d'élèves du secondaire. Comment s'opère la dérision ? Sur quoi porte-t-elle? Comment envisager la didactique du français dans ce cadre ? Voici autant d'interrogations auxquelles cette étude tente d'apporter des éléments de réponses.

Mots clés : Français populaire, français standard, didactique du français

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Afsat Sanni-Suleiman, PhD, is a lecturer in the Department of French, University of Ilorin. Her research interest include French language and societies, didactics, translation and language gender studies. She has published in these areas in reputable journals.

A. Sanni-SuleimanUniversity of Ilorin

Zeinab Assake Abudu obtained her Master degree from the University of Ilorin before proceeding for another Master Degree in the field of pedagogy (FLE) from Le Centre de Linguistique Appliquée (CLA) in Besancon (France) in 2001 and 2005 respectively. Mrs Abudu was the Head of French Department, in Ibrahim Badamasi Babangida University in Niger State, Nigeria where she worked as a lecturer of French from 2010 to 2014. She is currently a lecturer in the Faculty of Education, University of Ilorin. She is currently working on her dissertation titled” La collocation chez les étudiants yorubaphones dans les universities nigerianes: enjeux et perspectives”. Her area of interest include the teaching of vocabulary, translation, teaching French language through ICT, French Language Methodology in addition to several articles and a book entitled “Apprendre le Francais en chantant”. Z.A. Abudu

University of Ilorin

FAIRE VIVRE LE FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE DANS UN CONEXTE SOCIO-CULTUREL ANGLOPHONE

RésuméL’un des problèmes fondamentaux auxquels est confronté l’apprentissage d’une langue étrangère dans des contextes institutionnels, c’est la rupture qui intervient entre l’apprentissage de la langue et l’utilisation de celle-ci à des fins communicatifs. Trop souvent, nos apprenants ne font usage de la langue cible qu’en classe, pendant les cours. Une fois en dehors de la classe, les apprenants oublient le Français pour communiquer dans la langue seconde (l’anglais) ou leur langue maternelle. L’emploi de la langue étrangère n’étant limité qu’aux quatre murs de la classe, il s’avère important de chercher des moyens de faire vivre le francais en dehors de la classe. Le but de ce travail réside dans les soucis de donner aux apprenants des occasions de s’engager dans des communications authentiques, activité centrale des approches communicatives de l’enseignement des langues.

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Dr AHOUANDJINOU Raymond Bernard, Université d’Abomey- Calavi, BENIN

TITRE : GRATUITE DE L’ECOLE AU SUD BENIN ET NOUVELLES CONDITIONS D’ENSEIGNEMENT: ENTRE EFFETS DE CRESPI ET EFFETS PERVERS

RESUMELe concept de gratuité est apparu dans l’arène éducative à la faveur de la conférence de Jomtien de 1990, afin d’assurer une éducation primaire de qualité pour tous à l'horizon 2000. Cette vision n’ayant pas été atteinte, l’échéance a été repoussée en 2015, et élargie à d’autres dimensions à travers : les Objectifs du Millénaire pour le Développement. En rapport à l’éducation, l’objectif est à présent d’«assurer l’éducation primaire pour tous ».Dans ce sens et dans le respect des textes constitutionnels conformément aux recommandations des Etats Généraux de l’Education, la gratuité de l’école maternelle et primaire est intervenue au Bénin en octobre 2006. Cet avènement de la gratuité de l’école, n’est pas resté sans effets sur l’efficacité interne, en l’occurrence au niveau des conditions d’enseignement.Le présent papier a pour objectif d’analyser causalement les effets de la gratuité de l’école, sur l’efficacité interne du système éducatif. Pour ce faire, une étude de cas a été réalisée à partir du département de l’Ouémé. Des données exclusivement qualitatives ont été recueillies sur la base d’un guide d’entretien. La technique du choix raisonné a prévalu à la sélection de l’échantillon. Les matériaux empiriques sont analysés grâce à la jonction de deux théories à savoir celle de Boudon, relative à la dialectique entre dynamique sociale et effet pervers, d’une part ; ainsi que le modèle de la politique éducative de la performance synthétisé par Cuculou, d’autre part.Mots clés : Gratuité, école, conditions d’enseignement, efficacité interne, effets.

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Laurentine Ebinengue est enseignante-chercheur au Département de lettres bilingues de l’Université de Bamenda (Cameroun) depuis 2010. Elle y dispense des cours d’études contrastives anglais/français et de traduction. Elle assure également le module de Francophonie. Laurentine Ebinengue est titulaire d’un Master en Traduction (français- anglais-espagnol) obtenu à l’Université de Buéa (Cameroun) et rédige actuellement une thèse de Doctorat (Ph.D.) en linguistique appliquée. Elle s’intéresse aux domaines de la traduction publicitaire, traduction pédagogique, terminologie, linguistique contrastive et didactique des langues. Laurentine EBINENGUE

Université de Bamenda, Cameroun

Titre de la communication : Traduction et enseignement d’une langue étrangère : pour une pédagogie de la traduction pédagogique

L’enseignement d’une langue étrangère est loin de constituer un exercice aisé, surtout en contexte de non immersion. La plupart des apprenants anglophones du FLE ne sont en contact avec la langue française que lors du cours. En de telles situations, il est nécessaire de les exposer au maximum à l’utilisation de la langue. C’est en cela que la traduction pédagogique revêt une importance capitale. Elle permet à l’apprenant de naviguer de et vers l’une et l’autre langue afin de fixer les différentes parties du discours. Toutefois, la pratique actuelle fait état de la prééminence du thème sur la version biaisant dès lors l’essence même de l’exercice de traduction. S’il est vrai que la rédaction en langue étrangère est la finalité recherchée, force est de souligner que seule la maîtrise du fonctionnement de la langue peut conduire un apprenant à l’utilisation effective et efficace de celle-ci. D’où l’importance de la version au même titre que le thème. Aussi, étant donné que « La traduction scolaire n’est qu’une méthode pédagogique destinée à faciliter l’acquisition de certaines langues ou à parfaire la formation générale » (Cary 1956 :167), l’enseignement de la version doit se faire suivant une méthodologie bien structurée afin de garantir son efficacité et d’assurer l’aisance en phase de réexpression (thème) dont les mouvements requièrent également de la méthode. Perrin (1996) élabore une méthode d’enseignement de la traduction didactique dont la mise en pratique est non seulement fastidieuse eu égard au temps alloué en situation de classe, mais aussi elle fait la part belle au calque et à la traduction littérale, mettant ainsi à mal la créativité de l’apprenant et la flexibilité du discours (Delisle, 1998). Le présent article se propose, à partir de l’expérience issue de l’observation des pratiques de classe, de recadrer l’enseignement de la traduction pédagogique afin qu’elle remplisse efficacement sa mission dans l’enseignement d’une langue étrangère.Mots clés : traduction pédagogique, thème, version, méthodologie, enseignement.

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Akpofure-Okenrentie, Carole Ejomafuvwe est enseignant – chercheur au Department of Languages and Linguistics, Delta State University, Abraka, Nigeria depuis 2005. Elle enseigne les cours de français et de l’urhobo au sein de son département. Elle est également coordinatrice des cours destinés aux étudiants en science de l’université, (BFC) Basic French Course for Science. Akpofure – Okenrentie Carole E. est titulaire d’un Doctorat Ès Lettres option linguistiques d’Ambrose Alli University, Ekpoma, Edo State, Nigeria. Elle est également titulaire d’un MA (Translation) de l’University of Benin, Benin City, Nigeria.

Dr Akpofure-Okenrentie, Carole Ejomafuvwe

Delta State University, Abraka. Nigéria

Etude comparée de la liaison en français et en urhobo

RESUME

Quand on dit « didactiques des langues » il ne s’agit pas d’une langue particulière. Il s’agit des langues en générale. On peut parler donc de la didactique de l’anglais, la didactique de l’espagnol, y compris la didactique des langues africaines. Dans ce cadre on peut parler aussi de la didactique de la langue urhobo; la langue urhobo étant une langue en usage dans le sud sud du Nigeria. D’ailleurs, ces jours-ci, les gens Urhobo ont à apprendre leur langue aussi tout comme nous apprenons les langues étrangères. C’est bizarre, mais pour cette raison la langue urhobo peut se classer aussi comme une langue étrangère même dans son propre milieu parce que la population des locuteurs de cette langue est en train de diminuer puisque de plus en plus la jeunesse Urhobo ne l’utilise plus; ce qui fait que, même la langue urhobo est à enseignée et à appris. Ainsi cette communication porte sur les problèmes phonologiques des étudiants d’origine Urhobo dans la réalisation de la liaison en français et en urhobo. En tant que deux langues très distinctes l’une de l’autre, on distingue que les processus de liaison dans les deux langues s’accomplissent par des moyens différents et très particuliers à chaque langue donnée, étant données leurs différentes familles linguistiques ainsi que leur évolution temporelle. Dans cette communication, nous allons tacher d’illuminer les différences qui y existent; les difficultés qu’entrainent ces différences pendant leurs apprentissage ainsi que des moyens dont on pourrait les franchir. Pour terminer nous avancerons quelques propositions qui aideront la croissance ainsi que l’apprentissage de ces langues.

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Essinam Akakpo est enseignante-chercheuse au Département de français de l’University of Education, Winneba depuis 2006. Après avoir enseigné pour trois ans, suite à sa formation initiale d’enseignante du FLE en 1996 à Mount Mary College of Education, Somanya, elle a passé sa licence et son Master à UEW, Winneba en 2003 et en 2006. Elle est aussi titulaire d’une Maitrise en Computer Education and Technology d’Ohio University, USA en 2009. Son domaine d’étude étant les sciences du langage et le FLE, elle s’intéresse particulièrement à la formation des enseignants du FLE et à l’étude des difficultés d’enseignement/apprentissage de l’orthographe française. Ayant publié une dizaine d’articles, en plus d’un livre et ayant participé à plus d’une vingtaine de conférences nationales et internationales, elle est actuellement Senior Lecturer et la Chef du Département de français depuis 2014.

Mad. Essinam AkakpoUniversity of Education, Winneba GHANA

Revaloriser la pratique de la dictée en classe du Français Langue Étrangère

Traditionnellement considérée comme un exercice d’évaluation de l’orthographe déjà apprise (Gruaz et al., 1986), la dictée occupe aujourd’hui une place importante tant dans l’apprentissage que dans l’évaluation des compétences orthographiques. En fonction de l’objectif visé, plusieurs dictées sont possibles dans une classe du Français Langue Étrangère (FLE). Cette étude a pour but de faire valoir la pratique de la dictée en FLE en contexte ghanéen. Ainsi, le défi du choix approprié de dictée par rapport à la formation de l’enseignant et aux différents niveaux de langue des apprenants dans l’enseignement/apprentissage des compétences orthographiques fait l’objet primordial du présent article. En raison de la facilité de leur mise en œuvre, nous avons discuté d’un certain nombre de dictées dans le but d’exposer comment la pratique d’un tel exercice pourrait conduire progressivement à l’automatisation des graphies correctes. En nous inspirant des modèles théoriques du développement des compétences et des approches par compétence selon Coulet (2011), nous avons posé des jalons nécessaires pour construire des référentiels en vue de revaloriser la dictée en classe du FLE.

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Nathalie Blanc est Maitre de conférences en sciences de l’éducation à l’ESPE École supérieure du professorat et de l’éducation de l’université Lyon 1. Elle est  formatrice dans les master MEEF formant les professeurs des écoles sur les thématiques de la diversité linguiste, le bi-plurilinguisme, les interactions orales en classe et le rôle de la multimodalité. Docteure en sciences du langage du laboratoire Lidilem de l’université de Grenoble, elle a soutenu une thèse sur le rôle de l’image dans l’enseignement/apprentissage du FLE aux enfants. Enseignante chercheure à Lyon depuis 2005 au laboratoire ICAR, elle a créé dans le cadre du LABEX ASLAN le séminaire ELSE pour la réflexion et la formation sur l’Éducation en langues secondes et étrangères http://else.sciencesconf.org/http://icar.univ-lyon2.fr/membres/nblanc/

Nathalie BlancUniversité Lyon 2 France

Titre : Apprendre des interactions didactiques en contact de langues pour former les enseignants

Notre contribution entend montrer comment l’analyse des interactions didactiques, et plus particulièrement des interactions orales en contexte de contact de langues, peut alimenter la réflexion sur la formation des enseignants. Nous présenterons un dispositif de formation initiale des professeurs des écoles en France intitulé « Diversité linguistique, interactions et apprentissages » qui prend appui sur des résultats de recherche en didactique des langues. Ce dispositif combine apports théoriques issus des sciences de l’éducation et des sciences du langage et outils méthodologiques pour former les futurs enseignants à l’analyse des phénomènes verbaux, para-verbaux et de la gestualité, qui participent de la communication en classe. Articuler recherche et formation est notre parti pris : premièrement en utilisant des résultats de recherche avec une visée de formation, deuxièmement en plaçant la problématique des interactions au centre du dispositif. La question de recherche qui a guidé notre étude est la suivante : la formation à l’analyse des interactions orales à partir de situations éducatives en contexte exolingue permet-elle de développer des savoirs théoriques et professionnels ? La communication exolingue, caractéristique des situations de contact de langues, « s’établit par le langage, par des moyens autres qu’une langue maternelle éventuellement commune aux participants » (Porquier, 1984, p. 18-19). Plus largement est exolingue toute communication ou conversation caractérisée par des divergences de répertoires linguistiques (de Pietro, 1988).  Des corpus écologiques (transcriptions d’enregistrements audio ou vidéo de situations didactiques) sont utilisés lors de cette formation pour incarner et mettre à l’épreuve les concepts et pour initier les étudiants à l’analyse des interactions. Ils concernent des contextes d’enseignement/apprentissages différents à l’école primaire : enseignement de l’anglais comme langue étrangère en France (Blanc & Griggs 2010), enseignement du français langue seconde en contexte d’immersion au Canada (Blanc, Carol, Griggs, Lyster, 2012) et aux Etats-Unis (Blanc & Griggs 2016). En effet, notre réflexion s’ancre sur l’hypothèse selon laquelle l’analyse de l’activité enseignante, sous le prisme des interactions orales, et en particulier en situation de communication exolingue, permettrait de construire une compréhension du rôle du langage dans les apprentissages et pourrait contribuer au développement de gestes professionnels appropriés.

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Zakaria Nounta est un jeune chercheur à Université des Lettres, Langues et Sciences Humaines de Bamako.II a enseigné le français au lycée Askia Mohamed de Bamako de 2003 à 2009. Membre du projet plurilatéral « transferts d’apprentissage » (AUF-OIF, 2011-2014), Zakaria Nounta soutient sa thèse de doctorat sur « l’éveil aux langues et la conscience métalinguistique dans les activités de classe des écoles bilingues songhay-français du Mali » en décembre 2015 à l’université Paris Ouest Nanterre La défense. Evaluateur des diplômes DELF (Diplôme d’études de langue française) et DALF (Diplôme approfondi en langue française), il est également titulaire d’une maîtrise en lettres modernes, du diplôme de l’Ecole Normale Supérieure et d’un DEA en sciences de l’Education. La didactique des langues et l’enseignement bilingue sont ses principaux axes de recherche.

Zakaria NOUNTAUniversité BamakoMALI & Université de Paris Ouest Nanterre FRANCE

Rôle de la comparaison entre L1 et L2 dans l’apprentissage de la grammaire : l’exemple du MaliRésuméNotre communication est centrée sur des recommandations de notre thèse à soutenir. Elle met en relief des activités d’éveil aux langues et de prise de conscience métalinguistiques, basées essentiellement sur la comparaison systématique entre L1 et L2, et susceptibles de favoriser les transferts linguistiques et les transferts d’apprentissages dans l’éducation bilingue songhay-français du Mali.A partir d’un corpus comprenant les enregistrements vidéo de séquences de cours et la trace photographique de ce qui est inscrit au tableau, sur les ardoises, de pages des cahiers d’élèves, des pages pertinentes du manuel, des fiches de préparation des maîtres, nous avons fait la description des procédures d’enseignement notamment les savoirs présentés, déployés et mis en scène, par les maîtres dans quatre disciplines : grammaire, lecture, calcul et sciences d’observation. Tout en appréciant, à travers nos analyses, le potentiel acquisitionnel des classes de 3 ème, 4ème et 5ème années de l’école enquêtée, nous avons suggéré des apports pédagogiques permettant, à partir des acquis de l’apprentissage de L1, de mieux faire acquérir L2.En grammaire notamment, nous avons pu montrer que, tout en enrichissant et en affinant les capacités d’expression et d’argumentation des élèves, la comparaison entre L1 et L2 renforce leur compétence métalinguistique. Etant donné que le répertoire linguistique des élèves des écoles bilingues se compose déjà d’au moins deux langues aux statuts acquisitionnels hétérogènes, il va de soi que le jeu de comparaison et d’analyse des aspects structurels des langues puisse contribuer au développement de leur conscience métalinguistique. Par exemple, grâce à la comparaison entre L1 et L2 consistant à mettre bout à bout les textes des deux langues sur un même tableau, le maître peut facilement expliquer aux élèves que l’ordre d’agencement des mots dans la phase peut varier selon la langue. Malheureusement, ce savoir-faire n’est pas donné à tous les enseignants. Il y a donc lieu de renforcer la compétence métalinguistique des maitres à travers la formation pédagogique afin que leur agir professionnel puisse permettre de mieux développer les aptitudes des élèves.La confrontation entre L1 et L2 offre aux élèves les moyens de pouvoir prendre conscience du fonctionnement des deux langues et de leurs modalités d’apprentissage. Ce qui consolide l’apprentissage de chaque langue et favorise le transfert des compétences acquises dans chacune d’entre elles.

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Randa NABOULSIBeyrouth, Mazraa, Université Libanaise

Alternance Codique et discours disciplinaire : Cas de l'enseignement des sciences dans le contexte scolaire libanais.

Dans une situation d'enseignement/apprentissage bilingue, les actes de l'alternance codique ont plusieurs fonctions dans la communication disciplinaire (communicative, culturelle, linguistique, pédagogique). Dans un article intitulé "Pour une didactique intégrée des langues" , nous avons braqué la lumière sur l'importance de la fonction communicative de l'arabe libanais dans un cours de français. Dans "La communication mathématique entre discours de spécialité et discours linguistique" , nous avons analysé les besoins langagiers chez les enseignants des mathématiques et montré que l'alternance codique français/arabe libanais répond aux besoins didactiques et communicatifs du cours disciplinaire. L’alternance codique est une des stratégies didactiques utilisées par l’enseignant dans la transposition didactique; cette simplification linguistique de surface joue un rôle important au niveau de la communication disciplinaire. Mariella Causa considère que l'alternance codique; souvent utilisée spontanément en classe et mal considérée; doit être réhabilitée mais de manière raisonnée et justifiée. Laurent Gajo parle des bénéfices cognitifs optimisés par l'alternance codique. Dans notre contexte bilingue, le recours à la langue maternelle l'arabe libanais et le français ou l'anglais langues véhiculaires des savoirs disciplinaires n'est pas toujours facile à gérer. Face aux exigences linguistiques des programmes et des curricula, nous pouvons même dire que ce fait langagier peut nuire dans certains cas à l'acquisition des compétences disciplinaires telle que la maitrise des techniques de la communication qui précise les compétences linguistiques à développer chez les apprenants selon l'année d'études ; par exemple, en EB6 ou la sixième, on exige une maitrise de la compétence de l'expression orale et écrite nécessaire pour décrire un schéma, un résultat ; pour la EB8 ou la classe de 4ème, cette maitrise devient plus poussée dans un cours de biologie; on parle d'utiliser un langage scientifique adapté tel que traduire une observation, un tableau de données, un dessin, un graphique par un texte ou oralement, en utilisant une terminologie scientifique appropriée. L'écart entre les compétences linguistiques exigées par le CRDP et le niveau réel des apprenants en L2 nécessite une analyse de l'alternance codique dans la classe. Nous proposons dans cette communication d'analyser les enjeux cognitifs et communicatifs de ces actes au niveau d’une activité disciplinaire dite "activation "afin de répondre aux questions suivantes : A qui incombe la maitrise de la compétence linguistique dans un cours de discipline ? Quelle est la part allouée au professeur de la discipline ?Quelle formation linguistique faut-il exiger des professeurs des sciences ?

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Rita Ochuko Mebitaghan enseigne à Delta State University à Abraka depuis 1988, dans la République Fédérale du Nigeria. Elle est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Françaises (1986) de l’Université de Grenoble, d’une Licence {BA. French, 1987) d’Ahmadu Bello University à Zaria (1984- 1987). Elle a fait ses études post-licences à University of Ibadan et Ambrose Alli University ou elle a obtenu successivement en 1991 et en 2011 une Maitrise (MA. French) et un Doctorat (PhD. French) avec l’accent mis sur la traduction. Ses recherches portent sur la théorie /pratique et la pédagogie de la traduction surtout au Nigeria ; ce qui l’a menée dans plusieurs pays du monde – Angleterre, Etat- Unis, Zambie, etc. Actuellement elle prépare une étude sur la recherche de la traduction au Pays. Mebitaghan Rita Ochuko

Maitre de ConférenceDelta State University Abraka, Nigeria

Titre: L’Enseignement de la Traduction (français/anglais) aux Apprenants nigérians: Défis Et Solution

Résumé:Nos expériences au cours des années dans l’enseignement de la traduction sous-tendent la nécessité de mettre à jour nos observations et les problèmes rencontrés. Au Nigéria, l’apprentissage de la traduction est accablé de problèmes divers tels que l’interférence de la langue maternelle sur l’anglais, de l’anglais sur le français, la non-formation des professeurs en pédagogie de traduction et la non-intégration de technologie de traduction dans le programme scolaire. Récemment en Europe, Asie, aux Etats Unis et au Moyen Orient par exemple, l’enseignement de la traduction a connu une relative amélioration, surtout à cause de l’intégration de la technologie dans l’apprentissage. De ce fait, ce présent article présente les paradoxes qui caractérisent l’enseignement/apprentissage (l’E\A) au Nigéria au niveau de la licence et de faire son état des lieux. Elle adopte en même temps l’approche linguistique à l’E\A de la traduction et offre alors une totalité de textes divers qui présentent des spécificités différentes que l’étudiant devrait identifier avant d’effectuer la traduction. Ainsi, partant d’une analyse systématique des travaux pratiques des apprenants de cinq (5) universités nigérianes, les problèmes, surtout linguistiques, feront l’objet de l’article. Les 5 universités sélectionnées représentent les milieux ethnolinguistiques différents du pays. Il s’agit alors des étudiants qui parlent différentes langues maternelles comme langue première (L1) et l’anglais comme langue seconde et langue officielle (L2) et toute autre langue apprise en dehors et à l’intérieur de l’école (L3)- (l’anglais pidgin, d’autres langues indigènes et étrangères etc.).Mots Clés: Le Nigéria, langue maternelle, langue seconde et officielle, pédagogie de traduction.

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Umaru Kiro est enseignement-chercheur au Département des Langues Modernes Européennes à l’Université Usman Dafodiyo à Sokoto depuis 1998. Il était à un moment donné le chargé des examens du Département de 2005 – 2009. Il y enseigne présentement la Linguistique. Il dispense aussi les cours de l’haoussa et de fulfule à l’Ecole Normale Shehu Shagari toujours à Sokoto. Il est titulaire d’un Doctorat es Lettres et d’un Master, tous en linguistique de l’Université Ahmadu Bello. Il a effectué de nombreux voyages en France pour des recherches dans le domaine de FLE. Il est actuellement, membre d’une équipe Franco-Nigériane devant mettre sur pied, un programme pilote d’enseignement de français dans les écoles secondaires et université au Nigéria.

Umaru Kiro KalgoSenior LectuerUsmanu Danfodiyo University, Sokoto NIGERIA

LE STATUT ET LE FUTUR DE LA LANGUE FRANÇAISE AU NIGERIA

RésuméLe voisinage francophone du Nigeria et l’importance politique et économique de ce pays, dans la région et à l’échelle mondiale, constituent des facteurs majeurs pour l’introduction du français dans son système éducatif. La présence du français dans le système éducatif du Nigeria date des années cinquante, et depuis les années soixante il devient un sujet d’enseignement à l’université. La langue française s’est donc introduite de façon massive au Nigeria, surtout à partir de la deuxième république et depuis lors elle continue à fleurir dans nos écoles. Dans cet article, nous nous tâchons de voir le niveau de développement de cette langue en mettant en relief quelques problèmes qui militent contre ce développement, bien au niveau local que national. Nous traitons le cas du Nigeria ayant foi que la situation et les conditions difficiles de l’enseignement du français sont similaires a travers l’Afrique, surtout l’Afrique anglophone. Notre investigation portera sur les écoles où le français est enseigné et jusqu'à quel niveau le français s’enseigne-t-il dans les secondaires. C’est à partir de là que nous déterminerons si les écoles secondaires produisent directement des candidats pour les écoles supérieures ou non. S’il s’avère que les écoles secondaires ne produisent pas des candidats pour les écoles supérieures, nous allons pousserons notre investigation pour déterminer les défis qui constituent l’agent causal de cette improductivité. Notre postulat sera que les tous défis contre le développement de l’enseignement du français comme deuxième langue étrangère en Afrique émanent des conditions précaires qui entourent cet enseignement. Le manque du matériel pédagogique approprié pour le français, l’attitude négative de la société vis-à-vis de la langue française et certaines politiques de l’éducation nationale dans beaucoup de nos pays constituent ce que nous entendons par conditions précaires dans notre noble profession. Dans un notre volet, notre investigation aboutira a suggérer que les gouvernements, dont la politique limite l’enseignement du français seulement au niveau du Junior Secondary School, change de politique, pour ne pas continuer à dépenser inutilement pour un programme sans avenir.

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Yesufu Mamudu est un enseignant-chercheur au Département de Français de l’Université Ahmadu Bello à Zaria, depuis 1996. Il prépare sa thèse de Doctorat en Littérature Française qui a pour titre Le personnage masculin dans l’œuvre théâtrale de Jean Giraudoux. Il est aussi le chargé des inscriptions au Département. Yesufu Mamudu est titulaire d’un Master en Littérature Française de l’Université Ahmadu Bello à Zaria. Il a effectué des voyages de recherches en France et au Togo notamment à Besançon, Paris et Lomé. Il pratique la traduction en tant que traducteur-interprète freelance depuis au moins une vingtaine d’années.

YESUFU MAMUDUAhmadu Bello University, ZariaNigeria

Titre de la communication : En quête d’une méthodologie adéquate pour l’enseignement de la littérature française.Résumé:Le français en tant que matière enseignée dans les universités nigérianes, ne connaît pas le même succès que les autres matières comme le droit, la médicine, la comptabilité ou encore l’informatique. Pire encore est la littérature française dont les étudiants éprouvent beaucoup de difficultés où bien comprendre pour de nombreuses raisons. Cette communication cherche à analyser les problèmes que ces étudiants rencontrent et essayer de voir quelles seraient les solutions adéquates pour pouvoir aboutir d’abord à un enseignement valable d’une part et à une meilleure compréhension chez les étudiants, d’autre part ;Mots clés : quête, méthodologie, enseignement, littérature française

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Actuellement Maitre de conférences, chercheur associé au CRLAO Paris et à l’Université Normale Supérieure du Xinjiang (Chine), conférencière à l’INALCO Paris, et enseignante de langue et civilisation chinoise à ST-Charles Baudimont Arras France. La Dr S. Palizhati est chinoise, très intéressée par les domaines de l’interculturalité, de la sociolinguistique, du contact des langues, de la psycholinguistique, et de la méthodologie d’enseignement – apprentissage des langues vivantes.Elle a publié plusieurs livres sur la langue chinoise et le contact des langues, à la fois en Chine et en France. Elle participe à de nombreux colloques linguistiques en Asie et en Europe et parfois en Afrique. Elle publie également des articles dans des revues scientifiques.Depuis plusieurs années, elle est plus particulièrement intéressée par les contacts entre les différentes cultures et les langues. Sa présente contribution sur les pratiques de classes de chinois francophones, apportera une vision réelle sur l’approche enseignée d’une culture étrangère lointaine dans le cadre des enseignements de LV3 et LV2 , en évitant les aspects trop théoriques.

Mme S. PALIZHATI, CRLAO, Paris–France

Titre : Effets des différences culturelles dans le cadre de l'enseignement d'une langue étrangère: Le cas de la langue chinoise dans l’enseignement secondaire en France

Notre recherche présentée ici se déroulera en trois temps. D’abord, on étudiera le lien interne entre « langue et culture » et l'importance d'enseigner conjointement ces deux dimensions. « En favorisant l'approche et la compréhension d'une culture étrangère » (Pemboke, 1997), on s’interrogera sur l'importance d'enseigner une langue étrangère – la langue chinoise- depuis le niveau du collège en France. Ensuite, nous allons exposer quelques cas concrets relevant de notre expérience personnelle en tant que professeur de langue chinoise dans l’enseignement secondaire en France. Enfin, nous allons analyser, à partir des expériences scolaires menées, les effets des très grandes différences existant entre les deux cultures, chinoise et française, dans l’apprentissage de la langue étrangère. Est-il nécessaire de souligner que la langue chinoise présente quelques particularités par rapport à la langue française. D'abord, il y a le jeu des intonations car le chinois est une langue quasi musicale. Et puis les 3.000 caractères à apprendre sont autant de découvertes... En résumé, apprendre le chinois, c'est pénétrer un tout nouvel univers. Le cadre terminologique ainsi posé : nous nous basons sur le « Cadre Européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer ». A partir de notre expérience de l’enseignement du chinois dans le cadre LV3 et LV2, nous avons pu constater que le choc culturel peut parfois apporter des effets positifs dans l’apprentissage de la langue. Ainsi, nous pouvons souligner les différences entre ces deux cultures, sensibiliser les élèves aux conceptions différentes du temps et de l'espace, s’arrêter aux normes différentes de comportement, présenter la logique de la pensée culture cible, faire découvrir la tradition et l’histoire de la culture cible … tout en respectant la culture de l’apprenant. Lors de l’enseignement d’une langue étrangère, il faut, bien sûr, éviter de faire trop de théorie et en faisant référence à ces nombreux aspects culturels nouveaux pendant les cours, nous pouvons capter la curiosité des élèves, augmenter leur motivation pour apprendre cette langue étrangère, malgré les difficultés qu’ils peuvent rencontrer.Sans doute, dans la mesure où la culture française peut présenter des aspects différents de la culture des élèves auxquels on veut faire apprendre la langue française, on peut transposer les éléments de cette réflexion menée ici dans le cadre franco-chinois.Notre recherche s’intéressera donc aux questions suivantes :Comment peut-on enseigner une culture étrangère lointaine dans le cadre des enseignements de LV3 et LV2 sans trop se consacrer à la théorie ?Quelle culture doit- on favoriser quand il existe des très grandes différences culturelles entre l’enseignant et les apprentis ? Quelle méthodologie doit- on appliquer pour encourager apprentissage d’une langue étrangère ou pour faire apprendre le français à des jeunes étrangers ?

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Je suis enseignant à la Faculté des Sciences et Technologies de l'Education et de la Formation (FASTEF) de l'Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD). J'ai soutenu en 2012 une thèse en Sciences du langage et de la communication sur le sujet "Pour une amélioration des capacités de rédaction des élèves de l'enseignement secondaire général. Essai sur l'usage des connecteurs dans la production écrite". J'ai été professeur de français pendant 17 ans (de 1998 à juillet 2015) dans les lycées du Sénégal. En outre j'anime un café littéarire et des ateliers d'écriture dans des écoles, des lieux de cultures et même des prisons. Je suis Expert labellisé dans le cadre du PEF (Projet des Experts Francophones de l'OIF et de la FIPF) en Ingénierie de la formation et en FOS.

Emmanuel dit Magou FayeUniversité Cheikh Anta DIOP de Dakar, Sénégal

Sénégal : la formation des enseignants en question

Résumé :La formation des enseignants de français au Sénégal est une question récurrente tant cette discipline est centrale dans le système. Langue enseignée comme langue de l’enseignement parce que langue officielle, le français n’a aucune base sociale. De ce fait, il ne vit pas en dehors de la classe au sein de laquelle il est concurrencé par d’autres langues. Cœur du système éducatif, le français est enseigné à tous les niveaux. En effet, de la maternelle à la fin de l’enseignement secondaire pour les instituteurs, voire à la fin du second cycle de l’université pour les professeurs des collèges et des lycées, le français est enseigné. Pourtant, presque tous les acteurs et observateurs du système se plaignent de son défaut de maîtrise par les enseignés comme par les enseignants. Le TNEF (Test National d’Evaluation des Enseignants de du/en Français) administré en septembre 2014 aux instituteurs a montré que presque 40% de ces derniers n’avaient pas le niveau requis pour enseigner cette langue….. et pourtant ils le font. Comment articuler la formation professionnelle des enseignants avec et les impératifs de la maîtrise la langue sans laquelle tout enseignement se voit confronter à des limites objectives. Quelle professionnalisation pour les enseignants de français ? Comment articuler la formation initiale des enseignants – dans les EFI pour les instituteurs et à la FASTEF pour les professeurs – avec la formation continuée et à distance pour améliorer les pratiques professionnelles de ces derniers ? Quels rôles doivent désormais jouer les cellules pédagogiques au sein des établissements pour une optimisation et une meilleure efficience de la formation ? En outre, avec le projet d’introduction des langues maternelles dans le système éducatif, quel parcours curriculaire faut-il fixer pour les élèves si l’on veut éviter une école à deux vitesses ? Cette question est d’autant plus expressive que même les enseignants chargés d’enseigner les langues maternelles sont confrontés à un réel tâtonnement tant les grammaires, les systèmes de transcription et lexicaux sont encore approximatifs pour beaucoup de ces langues  ! Ils ne sont pas spécialistes de ces langues ; les recherches sur celles-ci sont loin de satisfaire les besoins en matière didactique. Enfin, avec l’Approche Par les Compétences (APC), n’est-il pas temps de revoir les objectifs assignés à l’enseignement du français ?

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Actuellement maître-des conférences del' université (SUEZ-EGYPTE) et enseignant de français langue étrangère et de didactique des langues au Département des curricula Langage et méthodologies, Faculté de Pédagogie ā l’Université de (SUEZ-EGYPTE) Dr Abdel Hamid ElBatrawy, a été boursier pour 2 ans ā l’Université de CAEN .Il a été pendant plusieurs années, chef de l’unité du stage pratique et membre chargé de l'unité de la qualité d'enseignement (Faculté de Pédagogie) ā l’Université de (SUEZ-EGYPTE)

Très préoccupé des conditions d’enseignement – apprentissage de français langue étrangère(FLE), Il a entrepris plusieurs travaux de recherches sur la formation des étudiants (futurs- enseignants) du français, sur le le développement des Superviseurs éducatifs de français (FLE). Il a publié nombre d’articles dans le domaine du français langue étrangère (FLE) et a participé à plusieurs stages de formation d’enseignants de français. Sa présente contribution porte sur les pratiques de classe de français dans le développement des compétences des élèves des écoles primaires égyptiennes dans leur expression orale.

Abdel Hamid Abdel Hady ElBtrawyUniversité du Caire EGYPTE

Titre : Efficacité d'un programme suggéré basé sur des jeux linguistiques et des activités pédagogiques pour développer quelques compétences de l'expression orale auprès des élèves des écoles primaires en Egypte.

Résumé :La parole est très importante dans la vie humaine, c'est l'un des moyens qui permet aux hommes de communiquer entre eux. Elle reflète la pensée de l'être humain dès son jeune âge (l'enfance). Après avoir appris sa langue maternelle, l'enfant apprend aussi à l'école d'autres langues dites étrangères pour le préparer à sa citoyenneté et ouvrir son esprit à d'autres cultures. L'enseignement /apprentissage de FLE va mettre en œuvre une didactique de l'oral en profitant du jeune âge de l'enfant, un facteur qui favorise l'acquisition facile et rapide de la langue. Surtout que la recherche scientifique a montré que l'enfant possède d'étonnantes capacités auditives et phonétiques ; il est réceptif aux sonorités les plus diverses et il peut mémoriser et reproduire les mots plus facilement qu'un adulte. Malgré l'importance du côté oral dans toutes les langues en général et le français surtout, on trouve que la plus part des élèves (en Egypte) dans presque tous les cycles et spécialement des écoles(cycle) primaires souffrent de ne pas bien parler ni de prononcer des mots et des phrases correctes en français.Le chercheur, pendant son travail comme enseignant de français, zone de Suez environ 10 ans ; son travail au centre des examens et de l'évaluation pédagogique 2 ans et au département du curula et méthodologie et comme directeur du centre du stage pratique(pédagogie pratique) à la faculté de pédagogie à suez et ses visites hebdomadaires aux écoles de suez et de Ismailia pour suivre les groupes d' étudiants du stage pratique , a perçu et observé le niveau bas des élèves en expression orale surtout , les élèves n'ont pas été capable de parler, de nuancer correctement ni de mots ni de phrases en français. Beaucoup d’inspecteurs et d’enseignants ont constaté la faiblesse de la prononciation chez les plus part d' élèves dans presque tous les cycles surtout le cycle primaire(école expérimentale et privée) qui étudient le français soit comme première ou deuxième langue étrangère .Le chercheur avec l'aide de certains enseignants, inspecteurs et assistants pédagogiques a passé un test concerné sur l'expression orale pour les élèves de la 3e et 4e année primaire, On a enregistré les paroles et l'expression orale des élèves au cycle primaire , Après en avoir analysé, on a constaté et observé d'immense fautes commises. Ces élèves ont commis plusieurs fautes, ils n'ont pas pu distinguer entre certains sons comme (b/p) dans les mots, ni d'en prononcer, la plus part de ces élèves ont prononcé des mots et lisent des phrases comme l'anglais. Beaucoup d'eux n'avaient pas la capacité de prononcer deux ou trois phrases justes et correctes en français, ils n'ont pas de compétences orles de la langue français ,ils ont besoin d'autre moyens pour enseigner les compétences de l'expression orale; En vue ce qui se passe, on a découvert des lacunes et d'une grande faiblesse chez les élèves dans leurs expression orale. des écoles primaires; Les méthodes traditionnelles de l'enseignement ne tiennent pas compte de différences individuelles parmi les élèves, en plus, on a besoin d'autres méthodes et d'autres stratégies basées sur de jeux et des activités interactives plus efficaces.

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Emmanuel M. David-Gnahoui est titulaire d’un Ph.D. en Education Comparée Internationale (2001) à Loyola University Chicago et enseigne au Département de Psychologie et des Sciences de l’Education de la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines de l’Université d’Abomey Calavi (UAC) au Bénin. Dès 2002, il intervient dans l’analyse des politiques éducatives du Bénin et participe cumulativement en tant que Pilote du plan d’action Ecole de Qualité Fondamentale (EQF) et Pilote du Plan National Education Pour Tous (PN-EPT) à la réforme de l’enseignement national. A partir de 2006, en tant que Directeur de la Décentralisation de l’Education et de la Coopération, il engage le processus d’implication des Communes dans la gestion locale de l’éducation avec le transfert effectif des compétences et des ressources aux niveaux décentralisés.Emmanuel M. David-Gnahoui a participé à la conception ou évalué plusieurs politiques et projets tant au niveau national qu’à l’international pour des agences bilatérales ou du système des Nations Unies (DANIDA, Coopération Belge, Coopération Suisse, USAID, Banque Mondiale, BIT, UNICEF, etc.). En tant que Chargé de Mission du Ministre de l’Evaluation des Politiques Publiques, de la Promotion de la Bonne Gouvernance et du Dialogue Social, il participe au processus de renforcement de la culture de l’évaluation au Bénin, notamment dans l’institutionnalisation des pratiques évaluatives au niveau décentralisé.

Emmanuel M. David-GnahouiUniversité d’Abomey Calavi Bénin.

TITRE   : Enseignants francophones, pays anglophones : recréer l’axe collaboratif

RESUME : Les pays du Golfe de Guinée et ceux de l’hinterland ont un fort coefficient d’échanges et ne parlent que deux langues officielles : le Français et l’Anglais. Il se remarque toutefois que quand bien même les pays francophones sont les plus nombreux, la prévalence du Français est moindre. L’Anglais ou les langues nationales véhiculaires représentent le gros du volume des échanges linguistiques.La présente étude revisite un programme d’envoi de professeurs de Français au Nigeria sous financement conjoint des coopérations belge et française. Ce programme consistait à envoyer des professeurs d’Anglais francophones béninois en milieu anglophone nigérian pour cinq ans. Cette intervention s’inscrivait dans le cadre d’un format de coopération Sud-Sud qui renforce les professeurs d’anglais francophones par le bain linguistique et les apprenants anglophones par l’enseignement du Français venant de locuteurs natifs. Par le truchement de cette initiative, la langue française a pu être promue par des natifs dans un contexte ou le manque d’enseignants chevronnés inhibait sérieusement la qualité de l’enseignement du Français et par conséquence sa connaissance et son utilisation. Ce programme très bénéfique pour les deux pays s’est estompé du fait du non renouvellement du projet.L’étude ouvre des perspectives sur la possibilité pour les états de la sous-région de reprendre une telle initiative aux fins d’améliorer l’enseignement du Français au Ghana et au Nigeria et par ce fait même, de promouvoir de nouvelles formes de coopération régionale et de brassage culturel. Par ailleurs, avec les nouvelles perspectives en matière de décentralisation, les niveaux périphériques de pouvoir dans une aventure innovante de coopération décentralisée sous régionale pourraient devenir les maîtres d’œuvre de cette action de promotion de l’enseignement du Français au Nigéria et au Ghana.

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Segun Oyelabi teaches in the Department of French. He takes courses in Grammar, Phonetics, Applied Linguistics to the Teaching of French, etc. He is currently wrapping up his doctoral research in the field of Applied Linguistics.

Segun OyelabiNIGERIA

LA GRAMMAIRE EN CLASSE DE FLE: L’EXPERIENCE DE L’UNIVERSITE D’ILORIN

RésuméLa grammaire est un aspect très important dans l’apprentissage de français langue étrangère (FLE). Reflétant le génie de la langue, elle forme la base de l’enseignement étant donné qu’on la rencontre dans tous les niveaux du cursus. Or, la grammaire telle qu’on la trouve dans les livres a un but prescriptif et normatif. Elle ne cherche pas à intégrer les apprenants dans une situation communicative authentique. Le but de ce travail est, de par l’approche communicative, essayer de voir les différentes stratégies pour amener les apprenants à maitriser la grammaire aussi naturellement que possible dans une situation de communication authentique.

AFELI Kossi Antoine est professeur titulaire de Linguistique à l’Université de Lomé (Togo). Actuellement, il dirige l’Académie de langue nationale éwé au Togo.Pr. AFELI effectue plusieurs missions de recherches et d’enseignements en Afrique, en Europe et aux USA. Ses principaux axes de recherches sont : Politique linguistique, didactiques des langues, Sociolinguistique du français et des langues africaines.

Prof. AFELI Kossi AntoineUniversité de LoméTOGO

Titre de la communication : Rôle et place des Académies de langues nationales dans les contextes d’enseignement bi/plurilingue en Afrique : le cas de l’Académie éwé au Togo

L’enseignement du français en Afrique se fait dans des contextes plurilingues variés. Malgré la présence des langues nationales (LN), le français continue de régner sans partage dans le système scolaire, tentant quelquefois de faire des LN un marchepied pour réconforter sa position. La présente communication, axée sur l’expérience du Togo en matière de coexistence de langues, se propose de partager avec le public, le rôle et la places de l’Académie éwé dans l’enseignement au Togo.

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Linguiste par formation, Dr. Sewoenam Chachu est actuellement enseignant-chercheur au département du Français de l’Université du Ghana où elle dispense des cours de didactique (FLE/FOS), de traduction, et de l’oral. Elle s’intéresse principalement à l’amélioration de l’enseignement/apprentissage du Français Langue Étrangère en contexte multilingue. Elle s’intéresse aussi à la linguistique comparative et à la sociolinguistique. Ses publications porte sur la linguistique comparative (français, anglais, éwé), et des thèmes différents concernant la didactique du FLE. Elle est membre de Linguistics Association of Ghana (LAG) et de la Cellule de Recherche en Linguistique (CRL) en France.Sa présente contribution porte sur les conditions d’enseignants des langues au Ghana et démontre son désir de prendre en compte, non seulement l’intérêt des apprenants des langues étrangères mais aussi l’outillage des enseignants pour leur fournir les meilleures conditions de travail.

Sewoenam ChachuUniversity of Ghana, Legon GHANA

Pour une amélioration des conditions des enseignants du français au Ghana : un parcours des conditions des enseignants de trois niveaux de formation.

RésuméIl existe des politiques nationales qui semblent vouloir promouvoir l’enseignement et l’apprentissage du français au Ghana. Ces politiques se modifient au fil des années mais ill y a toujours le principe sous-jacent de vouloir introduire le français au plus tôt possible dans la formation scolaire et de développer une élite bilingue dès le plus jeune âge. Cependant, les pratiques d’enseignement et d’apprentissage sur le terrain ne sont pas cohérentes avec ces politiques. Le pays est très loin de réaliser cet objectif. L’une des raisons pour ceci est les conditions d’enseignement et d’apprentissage. Normalement, lorsqu’on parle de l’enseignement et l’apprentissage des langues étrangères, l’accent est mis sur les conditions d’apprenants. Or, le rôle de l’enseignement est primordial pour un apprentissage efficace. Pour ce faire, l’enseignant à besoin des conditions qui lui sont favorables et qui lui facilite son travail d’enseigner une langue étrangère à ses étudiants. Cette communication vise à présenter quelques difficultés auxquelles les enseignants du français doivent faire face dans l’exercice de leur métier. Nous cherchons aussi à proposer des solutions pour améliorer le sort de ces enseignants et de les motiver à continuer à donner de leur mieux pour l’avancement de la langue française sur le territoire ghanéen. Nous présentons ce qui se passe dans trois institutions et à trois niveaux différents dans le système éducatif du pays – L’école primaire, l’école secondaire (collège et lycée), et l’université. Notre recherche démontre qu’à tous les niveaux, les enseignants rencontrent des conditions défavorables similaires : des politiques éducatifs qui ne favorisent pas l’apprentissage du français, des apprenants peu motivés, le manque du matériel pédagogique, des effectifs trop larges, entre autres. Cependant, il existe aussi quelques problèmes particuliers qui sont rencontrés par les enseignants selon le niveau d’enseignement. Nous présentons donc ces défis particuliers. Finalement, nous faisons quelques recommandations pour améliorer les conditions des enseignants de la langue française au Ghana.

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Mr. Yuriy Dzyadyk teaches Russian in the Russian Section of the Department of Modern Languages, University of Ghana. Research interests: Translation Studies (Russian/Ukrainian/English), English/Russian Syntax, Comparative Linguistics. English and Russian translations of Ukrainian poetry were presented at scientific seminars and workshops. His findings deal with socio-cultural peculiarities of the Russian language and its place among other languages.

Yuriy DzyadykUniversity Of Ghana, Legon Ghana

PECULIARITIES OF TEACHING RUSSIAN IN MULTILINGUAL ENVIRONMENT OF GHANA

The motivation for language learning is influenced by socio-cultural and political factors of a country the language of which is presented in a particular society. The stronger economy of the country the more interest for learners. The Russian language was implemented in the academic curriculum in Ghana several decades ago. In order to unravel both advantages and disadvantages of Russian learning, it is necessary to reveal what is behind the foreign-language policy in Ghana, to analyze the evolution of political and economic relations with Russia, to deal with linguistic perspective on educational change. The use of a certain language envisages specific social behavior and interaction among members of a society. The relation between a language and a society is based on the abundance of both linguistic and extra-linguistic factors. There exist both close language interconnection and mutual influence in multilingual space. The phenomenon is clearly seen in those multilingual societies, which official language-basis is influenced by local languages on the phonetic, lexical and grammatical levels, and bears the features of cultural transformation. In this paper, we consider how language structures are used in foreign languages taught at the University of Ghana, in particular the Russian language, and how local languages have an impact on the transformed structures in English and via it on foreign languages. By means of the influence of both English language and local languages, typical mistakes appear in Russian on the phonetic, lexical, semantic, morphological and syntactic levels. While learning the foreign language, local way of thinking prevails. Polysemantic units cause confusion for learners. Difficulties occur in translating realia, and often word-for-word interpretation creates the comic effect.Teaching Russian in Ghana takes an important place in popularization of Russian culture and traditions. Despite challenges, success is guaranteed when a student starts thinking in Russian and enters the invisible realm of Russian conceptions.

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Ildiko Csajbok-Twerefou is a Senior Lecturer and presently the Coordinator of the Russian Section, Department of Modern Languages, University of Ghana. She earned her first degree in Mathematics and Russian Language in the Juhasz Gyula Pedagogical Institute in 1994, in Szeged, Hungary and her Master’s and PhD degrees in Philology from the Pushkin State Russian Language Institute in Moscow, Russia in 1996 and 1999 respectively. She was appointed as Lecturer at the University of Ghana in 2001. Her areas of research interest are Language Acquisition, Sociolinguistics, Intercultural Communication and Films, and the exploration of links among them. She has attended many conferences in Ghana and abroad and has to her credit over 25 publications including articles in journals, book chapters, conference proceedings, etc. She was one of the editors of the Department of Modern Languages & French 65th Anniversary Commemorative Reader, tilted Journeys through the Modern Languages at the University of Ghana, published by Ayebia Clarke Publishing Limited in 2014.

Ildiko Csajbok-TwerefouUniversity of Ghana, Legon

The Use of Humour in Foreign Language Classrooms

ABSTRACTThis paper discusses why and how humour could be implemented in the course of foreign language teaching and learning. It argues that humour not only serves as a tool of ‘ice-breaking’, but it also can be used both as motivation and goal of the learning process. People study foreign languages for different purposes which mostly denote the mode of teaching and learning. And even though language learners may be grouped according to their nationality, age, gender, professions, interest, etc. nowadays most second language learners in the World target English language. The picture on second language acquisition, however, differs from county to country. In English-speaking countries French, Spanish, Chinese, Russian or other foreign languages are popular. Changes in societies or political situations can lead to the change of importance or benefits of a foreign language, modifying its attractiveness: looking backward in the history of the World, French or Russian languages were more popular than they have been in recent days. While often people of different nations find their native humour to be the best in comparison with others, regardless of time, people laughed and still laugh by listening to jokes and anecdotes. One’s native humour being considered as the best may be partly because due to language barriers or cultural differences he or she often may not understand the funny aspects of some jokes of other nations. Not to mention that, there may even be situations where the humour in one language seems not funny in another language but rather offensive.

Research questions that arise are as follows: should humour be used as a language teaching and learning strategy or language teaching and learning goal in the learning process? Which type of humour can be understood by beginners and which may not be understood even by advanced learners? What are the main challenges with the understanding of a joke in a foreign language? Do mother tongue or official language and the culture of students influence their sense of humour where another language is concerned? In this work we discuss humour and its use in second language teaching citing examples from some European languages, more specifically Russian humour. We show how Africans and Ghanaians in particular understand humour in a second language. General and specific suggestions aimed at finding out how and what kinds of humour can be used in foreign language teaching, are also made.

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SAIDI--Said Université Hadj Lakhdar de Batna. Algérie

Maître de Conférences ‘‘A’’ au Centre de l’Enseignement Intensif des Langues de l’Université Hadj Lakhdar de Batna, SAIDI Said est titulaire d’une Thèse de Magister et d’une Thèse de Doctorat ès sciences dans le cadre de l'école doctorale franco-algérienne. Il a participé à une douzaine de colloques nationaux et internationaux en rapport avec la littérature, les sciences des textes et les traductions. Il est également membre d’une équipe de recherche dirigée par le Pr. Farida LOGBI, sur l’enseignement et la didactique de la littérature. SAIDI Said a été membre du comité scientifique du troisième colloque international sur la littérature maghrébine d’expression française : A l’épreuve du nouveau siècle- millénaire : écritures et nouvelles perspectives des 10 et 11 novembre 2014. Il encadre depuis 2015, une dizaine de doctorants à l’Université de Constantine.

Prof. Dr. Hachemi ABOUBOUUniversité Hadj Lakhdar de Batna. Algérie

Fonction Administrative : Vice-Doyen Chargé de la post graduation et des relations extérieures. Membre des conseils scientifique et administratif de la Faculté des Lettres et Langues Etrangères. Membre du Conseil de l’Université.

Taches Pédagogiques : -Enseignement + encadrement Master et Doctorat.

Publications : Auteur de 7 ouvrages et plusieurs publications nationales et internationales.

Qualifications: PhD, University of Pennsylvania, Pa, USA, (Fulbright Scholarship) 1997; Doctorat d’état, Université de Batna, Algérie, 2003; Master of Philosophy (MPhil) University of Glasgow, UK (British Council Scholarship) 1987; Licence d’Anglais, Université Mentouri de Constantine, Algérie, 1984; Licence de Français Université de Batna, Algérie, 2002. Baccalauréat lettres Françaises; Alger; Algérie, 1978.Langues couramment parlées et écrites: Français, Anglais, Arabe.

Quand l’objectif se substitue à la matière.

Résumé :

Alors même que la langue demeure le système le plus complexe que l’on puisse imaginer, les différentes disciplines qui s’attachent à l’étudier ont l’ambition légitime de devenir de plus en plus scientifiques. D’où la naissance de la linguistique, de la didactique, de toutes les méthodes d’enseignement les unes se voulant plus performantes que les autres.

Les options choisies dans ces perspectives modernes semblent offrir plus de performances car elles ont pris le soin de maintenir la recherche à des niveaux d’intégration très limités et judicieusement choisis. Ce qui a permis une force de pénétration optimale dans l’étude partielle de systèmes subordonnés sans avoir même à s’intéresser à l’ensemble où ces systèmes s’intègrent et sans lequel ils ne sauraient exister.

Ainsi les méthodes modernes de l’enseignement ramènent-elles le français ( la langue de Voltaire dit-on ) à des objectifs; ce qui en fait une attitude réductionniste du moment qu’en langue nul ne saurait dire où commence un objectif et à quelles limites il s’arrête. Erreur de méthode qui, pour une explication limitée, laisse de côté l’ensemble dans lequel s’intègrent ces aires de spécialisations, avec un statut de subordination, et qui seul, peut rendre compréhensibles des caractéristiques observables uniquement dans la totalité.Le français, dans son ensemble demeurera celui de la littérature et des écrivains qui enrichissent continuellement une langue et la maintiennent en vie, la font aimer, la rendent expressive et apte à communiquer l’essentiel sinon toutes les préoccupations de sa communauté.

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Dr. Samuel KoffiDépartement de Français, Université du Ghana, Legon

Enseignement du français en milieu anglophone : quelle place pour la littérature ?

Résumé :Considéré avant comme une langue des maîtres colons, le français servait de moyen d’instruction ou à donner des ordres et son enseignement ne ciblait que ces objectifs. Aujourd’hui, l’idée que la langue française permet de surmonter les obstacles linguistiques entre les communautés francophones et anglophones fait l’unanimité. Comme toute langue internationale, le français est un outil essentiel qui facilite l’ouverture sur le monde extérieur et favorise l’intégration internationale. Dès lors, son apprentissage suscite bien d’intérêts tant chez les hommes politiques, chez les hommes d’affaires que chez les académiciens. L’enseignement du français dans un milieu anglophone comme le Ghana connaît d’une part, un essor remarquable depuis l’adhésion du Ghana à la Francophonie. D’autre part, la mondialisation dont l’Afrique se veut actrice et en particulier le Ghana, implique la nécessité et l’urgence d’une intégration linguistique du français. Ces exigences suscitent l’enseignement du FLE (Français Langue Étrangère), du FOS (Français sur Objectif Spécifique), de la linguistique, de la traduction et de l’interprétariat. Malheureusement, les politiques de l’enseignement du Français privilégient ces disciplines, reléguant la littérature au second plan voire négligée. Cependant, nul ne peut ignorer l’apport de la littérature dans le processus de décolonisation, de rassemblement et de sensibilisations des communautés africaines et noires d’ailleurs unis par le même destin. L’enseignement du français s’apparente aussi à un échange de culture, de civilisation et de divers modes de vie qui nourrissent les textes littéraires. Ainsi, la littérature demeure entre autres, un medium par excellence d’expression, d’exploration et de partage sociopolitique, culturel et religieux. Elle épure et consolide les cultures, les identités et les rapports humains. Alors, il serait juste de porter notre réflexion sur la place de la littérature dans l’enseignement du français au Ghana et plus spécifiquement de mettre en valeur l’apport de la littérature dans l’apprentissage du français.Dans une étude comparée inspirée des ouvrages d’Albert Camus et d’Ahmadou Kourouma, nous proposons de mettre en évidence d’une part, l’importance des procédés de création artistique dans l’enseignement de la littérature et de l’autre, l’appréhension des faits socioculturels qui concourent à l’édification de l’œuvre littéraire.

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Felix A. OdonkorUniversity of Education, WinnebaGHANA

Enseignement /apprentissage de la literature au niveau Senior High School: défis et perspectives

Le Nouveau Syllabus de Français du niveau Senior High (2010) préconise l’enseignement de la literature à partir de SHS 2 au Ghana. Poutant, l’enseignement de cette partie de la langue s’affronte à des difficultés. Le manque d’esprit analytique et de vocabulaire, la non maitrise des techniques d’appréciation d’un texte littéraire chez les apprenants ainsi que l’incompétence professionnelle des enseignants sont à signaler. Cet article examine les causes fondamentales du problème et propose une stratégie convenable pour faciliter l’enseignement / apprentissage de la litterature au niveau Senior High.

Mots clés: Français langue étrangere, littérature

Colette NOYAUProfesseur émérite des universitésUniv. Paris Ouest Nanterre, MoDyCo

L’école de base africaine en environnement multilingue : une approche bi-plurilingue et ses déclinaisons selon les contextes

L’école africaine fait face à de nombreux défis. L’approche ELAN du bi-plurilinguisme scolaire est une réponse à ces défis, maintenant outillée, expérimentée et en cours d’évaluation pour ce qui est de l’apprentissage de la lecture-écriture en deux langues dans les trois premières années de scolarisation. L’expérience de sa mise en oeuvre ouvre sur de nouvelles questions: Quelles sont les conditions de réussite d’une telle approche, internes (c-à-d tenant à sa mise en oeuvre, les paramètres pédagogiques, didactiques et de la formation des maîtres) et externes (c-à-d tenant aux contextes sociolinguistiques, sociétaux, culturels et de politique éducative) ? Quelles autres modalités de prise en compte du plurilinguisme de fait peut-on considérer pour promouvoir une école inclusive et qui réussit, en dehors ou au-delà de cette approche bi-plurilingue? Nous discuterons ces questions en plaçant en son centre l’enfant et ses apprentissages, et en nous aidant des recherches récentes en psycholinguistique de l’acquisition des langues et du bi-plurilinguisme, ainsi qu’en psychologie culturelle du développement.

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Palakyém MouzouUniversité de Lomé Togo HYBRIDATION ET PRODUCTIVITÉ LEXICALE EN FRANÇAIS PARLÉ ET ÉCRIT AU TOGORésumé : Le français parlé et écrit au Togo (FPT) se caractérise par une foison de structures et de formes de création lexicale dont l’hybridation. Cette dernière mérite d’être différenciée de l’emprunt. Il est distingué au moins deux formes d’hybridation : l’hybridation morphologique et l’hybridation syntaxique. L’hybridation morphologique, objet de la présente étude, se subdivise en deux : l’hybridation par composition et l’hybridation par dérivation. Qu’elle soit par composition ou par dérivation, l’hybridation en FPT implique plusieurs langues africaines en présence dont les plus usitées sont : l’éwé, le kabiyè, le tem et le moba. Ces langues ont un caractère véhiculaire régional et/ou national à côté du français, langue officielle du Togo. Les axes de notre réflexion reposent non seulement sur les différentes structures attestées dans l’hybridation en FPT mais aussi sur les différentes catégories grammaticales qu’elle implique.

Mots clés : hybridation, typologie, composition, dérivation, productivité, français.

Umar Ibrahim A Ahmadu Bello University, ZariaNigéria

ALTERNANCES CONSONANTIQUES DANS LES PROCEDES MORPHOLOGIQUES FULFULDE

RésuméDepuis un certain temps, l’emploi de l’alternance consonantique comme procédés morphologiques fulfulde se meurt, surtout parmi les jeunes locuteurs du fulfulde au Nigeria. L’article vise à montrer l’importance de l’alternance de la consonne dans les procédés morphologiques fulfulde en mettant l’emphase sur la structure verbo-nominal de cette langue de bergers. Nous présenterons aussi les raisons pour lesquelles un grand nombre de locuteurs fulfulde n’emploient pas ces procédés d’alternances consonantiques quand ils parlent.

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Obeyaa Sackey University of Ghana, Legon

Robert YennahUniversity of Ghana, Legon

Méthode C-GAVS d’apprentissage/enseignement du Français Langue Étrangère

RésuméEnseigner le Français Langue Étrangère (FLE) s’avère problématique, car il existe plusieurs approches et chaque enseignant adopte une méthodologie qu’il croit être la meilleure pour les apprenants. Ceux-ci sont confrontés à des difficultés d’expression d’écrite et orale de leurs idées, même si la compréhension à l’écoute d’un discours ou à la lecture d’un texte est plus ou moins acquise. A partir du principe que la compétence relative à la compréhension précède celle liée à l’expression, cet article se penche uniquement sur ce dernier aspect de la langue pour dégager une méthode dérivée non seulement de la nature particulière de la langue française mais aussi des erreurs les plus fréquentes chez les apprenants. Ainsi s’impose la méthode axée sur la maîtrise de la Conjugaison, du Genre, des Accords, du Vocabulaire et expressions et de la Syntaxe (C-GAVS). L’hypothèse de l’efficacité de cette méthode d’apprentissage/enseignement en milieu anglophone sera vérifiée auprès des apprenants et enseignants ghanéens grâce à un essai pédagogique permettant d’appliquer la méthode et de comparer les résultats avec ceux dérivés d’un groupe témoin.Mot- Clés : conjugaison, genre, accord, vocabulaire, syntaxe, production écrite

Stella Omonigho est Professeur du français à l'université du Bénin, Bénin City, Nigéria. Elle est titulaire d'un doctorat en littérature africaine francophone en mettant l'accent sur le théâtre. Actuellement, elle est l'agent de relations publiques de l’Association nigériane des enseignants universitaires du français (ANEUF). Elle est aussi la secrétaire du bien-être de l'Union du personnel académique des universités au Nigeria (ASUU, UNIBEN chapter). elle est membre d'autres associations professionnelles comme l'Association de la littérature africaine (ALA) .Elle a participé à plusieurs conférences et à des séminaires locaux et internationaux. Stella Omonigho a publié également des articles dans de nombreuses revues au Nigeria et ailleurs. Stella Omonigho

University of BeninBenin City, NIGERIA

Le Théâtre, un stimulant dans l'enseignement et l'apprentissage du français aux universités dans la région South South du Nigéria

La langue française est enseignée dans la plupart des universités nigérianes à cause de son importance en tant que la deuxième langue officielle du pays. Les professeurs universitaires du français ont mis au point plusieurs méthodes dans le but d'un enseignement efficace de la langue Française dans les universités. Comme l'une de méthodes, le théâtre, un genre de la littérature peut être assez efficace dans l'enseignement de la langue française aux universités nigérianes. Par conséquent, cette communication se

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concentre sur le rôle du théâtre dans l'enseignement de la langue française dans les universités du Nigéria. A cet effet, l'étude est basée sur les universités situées dans la région sud sud du Nigeria. Nous espérons qu'à la fin de l'étude, nous devrions établir le fait que le théâtre joue un grand rôle dans l'apprentissage du français dans les pays anglophones et devrions pouvoir encourager fortement l'enseignement du théâtre aux départements du français au niveau universitaire.

Prof. MANAA Gaouaou & Melle BOUDJIR Ilhem Département de Français. Faculté des Lettres et des Langues, Université El - Hadj Lakhdar. BATNA. ALGERIE

Les TICE en contexte universitaire : comment accompagner les enseignants dans l’évolution de leurs pratiques pédagogiques ?Depuis plusieurs décennies, les enseignants universitaires algériens sont encouragés à utiliser les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE). Cependant, si l’usage de ces outils se développe progressivement, on observe malgré tout que de nombreux enseignants n’adhèrent pas à cette démarche, faute de temps ou de motivation.Cet accompagnement des enseignants du supérieur s’inscrit dans la problématique plus globale de l’évolution de l’enseignement supérieur : effets de La mondialisation, diversification des publics et de leurs besoins, généralisation de l’usage du numérique dans tous les secteurs d’activité.Dans ce Contexte de profonde mutation, les enseignants du supérieur sont questionnés dans leurs compétences à enseigner : massification et hétérogénéité du public, évolution des pratiques d’apprentissage étudiantes, préoccupation du lien à concrétiser entre la mission d’enseignement de l’université et l’insertion sociale et professionnelle des étudiants,

Mots- clés: Technologie de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE), pédagogie, accompagnement des enseignants.

M. Mawushi NUTAKORUniversity of Ghana, Legon

Titre : 2006-2016 : Dix ans après Joseph Ki-Zerbo. Regards critiques sur sa pensée « A quand l’Afrique »

Résumé A l'occasion des dix ans de l'adhésion du Ghana à la francophonie, il nous a semblé intéressant et opportun de revenir sur la pensée et l'oeuvre de Joseph Ki-Zerbo qui fut et reste à notre sens un des plus grands penseurs de l'Afrique, et dont on fête également le dixième anniversaire de sa disparition.Ce discours cherche donc à rendre hommage à ce grand historien dont l'œuvre a permis à tant d'Africains de découvrir ou de retrouver leurs racines et leurs identités, à l'instar de l'auteur lui même. Nous nous penchons pour ce faire sur des extraits de l'entretien accordé à René Holstein pour démontrer la pertinence et l'actualité de la pensée philosophique et politique de feu Ki-Zerbo alors que de décennie en décennie,

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d'anniversaire en anniversaire l'Afrique semble toujours à la recherche de son âme et de son destin.Dans les mots de Ki-Zerbo en effet : "Il s'agit du problème de l'identité et du rôle à jouer dans le monde. Sans identité, nous sommes un objet de l'histoire, un instrument utilisé par les autres : un ustensile... " et selon lui "dans l'identité, la langue compte beaucoup." d'où son inquiétude à juste propos : "Le siècle qui a commencé verra-t-il le dépérissement des langues africaines?"

Ce colloque et ce dixième anniversaire nous offre effectivement l'occasion de réfléchir à ce danger dramatique d'asphyxie linguistique que ce grand sage du Burkina Faso estimait être "une descente aux enfers pour l'identité africaine".

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