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LUNDI United Docks glisse davantage Les échanges étaient principalement tournés vers les ban- ques qui ont connu des activités étrangères. Le prix d’action du Groupe MCB a enregistré une hausse de 0,1% à Rs 340 suivant des afflux nets de Rs 11 millions. Celui de la SBM reste stable à Rs 6.20 en dépit de désinvestissements étrangers de 96%. La compagnie d’aviation nationale perd 0,3%. Le Groupe ENL délaisse 0,4%. Plastic Industries Mauritius grimpe, pour sa part, de 1,8% à son plus haut niveau en deux semaines. Policy se hisse de 1,3% à son plus haut niveau en dix mois. Par contre, United Docks Ltd chute de 4% à son plus bas niveau en deux ans et demi. MARDI Une séance marquée par des baisses Encore une séance tournée majoritairement vers les ban- ques, qui a généré une valeur totale de Rs 76 millions. Les indices ont, par contre, chuté ; le SEMDEX délaissant 0,1%. Le prix d’action de la MCB a grimpé de 0,6% pour clôturer à Rs 342. Celui de la SBM maintient le statu quo à Rs 6.20. Les deux groupes bancaires ont enregistré des désinvestissements étrangers de Rs 19 millions et Rs 15 millions respectivement. Plusieurs baisses ont été enregistrées lors de la séance : Om- nicane atteint son plus bas niveau en 19 ans en perdant 4,5% pour finir à Rs 21. Harel Mallac chute de 4,9% à son plus bas niveau en deux ans à Rs 78. ENL, IBL, Rogers et EUDCOS délaissent 1.6%, 0.9%, 0.7% et 1.6% respectivement. LUX perd 0,9% pendant qu’Automatic Systems Ltd sacrifie 4,6% à son plus bas niveau en cinq mois à Rs 88.75. MERCREDI LUX à son plus bas en cinq ans La bonne performance de la MCB a eu un impact positif sur le SEMDEX (+0,1%). Les investisseurs étrangers ont sol- licité les actions du Groupe MCB à hauteur de Rs 7 millions. Le prix d’action grimpe de 0,4% à Rs 343.50. La SBM enregis- tre une hausse de 1,6% à Rs 6.30. Le Groupe ENL perd 1,2% à Rs 23.80. Au niveau de l’immobilier, Lavastone atteint son plus haut niveau en quatre semaines à Rs 2.35 (+9,8%). Cim Financial Services se hisse de 0,3% à Rs 7.52. Attitude Prop- erties Ltd grimpe de 1,5%. Le groupe hôtelier LUX chute à son plus bas niveau en cinq ans et demi à Rs 48.50 (-0,1%). La Bourse de Londres démarrait la séance en forte baisse hier (-0,87%), en raison d’un regain d’inquiétudes sur le coronavirus dont le bilan a bondi en Chine après un changement du mode de comptage. L’indice FTSE 100 des principales valeurs perdait 65,79 points à 7 468,58 points. Après un certain apaisement des craintes autour de l’épidémie ces derniers jours, le marché britannique accusait à nouveau le coup. « Juste au moment où les marchés semblaient se défaire de leurs craintes sur le coronavirus, une hausse alarmante du nombre de morts et de cas plombait les marchés européens », résume un analyste. La Bourse de Francfort évoluait également en baisse jeudi, le Dax perdant 0,35%, sur un marché de nou- veau inquiet du coronavirus chinois, après plusieurs jours de records. L’indice vedette perdait 48,67 points à 13.701,11 points, tandis que le MDAX des valeurs moyennes perdait 0,49% à 29.096,25 points. « Les inves- tisseurs se rendent à nouveau compte que la situation est complètement incertaine », et s’interrogent sur « la durée » et « l’ampleur » que prendra l’épidémie de coronavi- rus, commente un autre analyste. Dans le rouge Les grandes Bourses asiatiques ont fini dans le rouge jeudi, ayant brutalement perdu leur optimisme des dern- ières séances après un bond record des cas de nouveau coronavirus en Chine, justifié par les autorités locales par une définition plus large qui suscite des interroga- tions. À la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei s’est replié de 0,14% à 23.827,73 points, tandis que l’indice élargi Topix a perdu 0,34% à 1.713,08 points. La Bourse de Shanghai a lâché 0,71% à 2.906,07 points, celle de Shenzhen a perdu 0,77% à 1.771,61 points, tandis qu’à Hong Kong, l’indice Hang Seng a cédé 0,34% à 27.730 points. Analyse locale d’AXYS Stockbroking Selon son analyse, la pandémie affectera princi- palement le secteur touristique mauricien dans les mois à venir, avec une baisse potentielle des recettes des arrivées de touristes chinois d’environ 1 à 2 % en 2020 par rapport à l’an passé. Ce qui devrait coûter à l’économie locale autour de 0,1% point de croissance, mais ceci est “le pire des scénarios”, selon les termes du rapport. « En réalité l’impact sera moindre, bien que les opérateurs et les hôteliers avec une forte clientèle chinoise devraient ressentir une constriction dans les prochains mois, » précise Bhavik Desai. En ce qui concerne l’export, les échanges com- merciaux avec la Chine ne sont pas suffisamment conséquents (2% du volume national) pour vérita- blement bouleverser le secteur. Toutefois, affirme le Head of Research, les importations de produits ve- nant de Chine et excluant les carburants et la nourri- ture ont augmenté de 17% à 27% durant la dernière décennie. « Si nous assumons que les disruptions des échanges ne durent pas plus qu’un trimestre, et que nous ne trouvions pas d’autre sources d’importations, nous pourrions nous attendre à une baisse d’environ 3% des importations annuelles, dans le pire des cas, » est-il écrit dans le rapport. Prenant tout cela et d’autres facteurs macro-économ- iques en compte, AXYS Stockbroking estime que l’inflation nationale devrait passer d’un taux de 0,4% en 2019 à 2,5% d’ici la fin de l’année, à cause de nombreux facteurs, comme des importations plus coûteuses qui engendreront une inflation plus élevée. BIZweek BIZweek Le coronavirus inquiète les Bourses L’ HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT L’HEBDOMADAIRE DIGITAL GRATUIT ÉDITION 277 – VENDREDI 14 FÉVRIER 2020 ANALYSE BOURSIÈRE

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LUNDIUnited Docks glisse davantage

Les échanges étaient principalement tournés vers les ban-ques qui ont connu des activités étrangères. Le prix d’action du Groupe MCB a enregistré une hausse de 0,1% à Rs 340 suivant des afflux nets de Rs 11 millions. Celui de la SBM reste stable à Rs 6.20 en dépit de désinvestissements étrangers de 96%. La compagnie d’aviation nationale perd 0,3%. Le Groupe ENL délaisse 0,4%. Plastic Industries Mauritius grimpe, pour sa part, de 1,8% à son plus haut niveau en deux semaines. Policy se hisse de 1,3% à son plus haut niveau en dix mois. Par contre, United Docks Ltd chute de 4% à son plus bas niveau en deux ans et demi.

MARDI Une séance marquée par des baisses

Encore une séance tournée majoritairement vers les ban-ques, qui a généré une valeur totale de Rs 76 millions. Les indices ont, par contre, chuté ; le SEMDEX délaissant 0,1%. Le prix d’action de la MCB a grimpé de 0,6% pour clôturer à Rs 342. Celui de la SBM maintient le statu quo à Rs 6.20. Les deux groupes bancaires ont enregistré des désinvestissements étrangers de Rs 19 millions et Rs 15 millions respectivement. Plusieurs baisses ont été enregistrées lors de la séance : Om-nicane atteint son plus bas niveau en 19 ans en perdant 4,5% pour finir à Rs 21. Harel Mallac chute de 4,9% à son plus bas niveau en deux ans à Rs 78. ENL, IBL, Rogers et EUDCOS délaissent 1.6%, 0.9%, 0.7% et 1.6% respectivement. LUX perd 0,9% pendant qu’Automatic Systems Ltd sacrifie 4,6% à son plus bas niveau en cinq mois à Rs 88.75.

MERCREDILUX à son plus bas en cinq ans

La bonne performance de la MCB a eu un impact positif sur le SEMDEX (+0,1%). Les investisseurs étrangers ont sol-licité les actions du Groupe MCB à hauteur de Rs 7 millions. Le prix d’action grimpe de 0,4% à Rs 343.50. La SBM enregis-tre une hausse de 1,6% à Rs 6.30. Le Groupe ENL perd 1,2% à Rs 23.80. Au niveau de l’immobilier, Lavastone atteint son plus haut niveau en quatre semaines à Rs 2.35 (+9,8%). Cim Financial Services se hisse de 0,3% à Rs 7.52. Attitude Prop-erties Ltd grimpe de 1,5%. Le groupe hôtelier LUX chute à son plus bas niveau en cinq ans et demi à Rs 48.50 (-0,1%).

La Bourse de Londres démarrait la séance en forte baisse hier (-0,87%), en raison d’un regain d’inquiétudes sur le coronavirus dont le bilan a bondi en Chine après un changement du mode de comptage. L’indice FTSE 100 des principales valeurs perdait 65,79 points à 7 468,58 points. Après un certain apaisement des craintes autour de l’épidémie ces derniers jours, le marché britannique accusait à nouveau le coup. « Juste au moment où les marchés semblaient se défaire de leurs craintes sur le coronavirus, une hausse alarmante du nombre de morts et de cas plombait les marchés européens », résume un analyste. La Bourse de Francfort évoluait également en baisse jeudi, le Dax perdant 0,35%, sur un marché de nou-veau inquiet du coronavirus chinois, après plusieurs jours de records. L’indice vedette perdait 48,67 points à 13.701,11 points, tandis que le MDAX des valeurs moyennes perdait 0,49% à 29.096,25 points. « Les inves-tisseurs se rendent à nouveau compte que la situation est complètement incertaine », et s’interrogent sur « la durée » et « l’ampleur » que prendra l’épidémie de coronavi-rus, commente un autre analyste.

Dans le rougeLes grandes Bourses asiatiques ont fini dans le rouge jeudi, ayant brutalement perdu leur optimisme des dern-ières séances après un bond record des cas de nouveau coronavirus en Chine, justifié par les autorités locales par une définition plus large qui suscite des interroga-tions. À la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei s’est replié de 0,14% à 23.827,73 points, tandis que l’indice élargi Topix a perdu 0,34% à 1.713,08 points. La Bourse de Shanghai a lâché 0,71% à 2.906,07 points, celle de Shenzhen a perdu 0,77% à 1.771,61 points, tandis qu’à Hong Kong, l’indice Hang Seng a cédé 0,34% à 27.730 points.

Analyse locale d’AXYS StockbrokingSelon son analyse, la pandémie affectera princi-palement le secteur touristique mauricien dans les mois à venir, avec une baisse potentielle des recettes des arrivées de touristes chinois d’environ 1 à 2 % en 2020 par rapport à l’an passé. Ce qui devrait coûter à l’économie locale autour de 0,1% point de croissance, mais ceci est “le pire des scénarios”, selon les termes du rapport. « En réalité l’impact sera moindre, bien que les opérateurs et les hôteliers avec une forte clientèle chinoise devraient ressentir une constriction dans les prochains mois, » précise Bhavik Desai.En ce qui concerne l’export, les échanges com-merciaux avec la Chine ne sont pas suffisamment conséquents (2% du volume national) pour vérita-blement bouleverser le secteur. Toutefois, affirme le Head of Research, les importations de produits ve-nant de Chine et excluant les carburants et la nourri-ture ont augmenté de 17% à 27% durant la dernière décennie. « Si nous assumons que les disruptions des échanges ne durent pas plus qu’un trimestre, et que nous ne trouvions pas d’autre sources d’importations, nous pourrions nous attendre à une baisse d’environ 3% des importations annuelles, dans le pire des cas, » est-il écrit dans le rapport.Prenant tout cela et d’autres facteurs macro-économ-iques en compte, AXYS Stockbroking estime que l’inflation nationale devrait passer d’un taux de 0,4% en 2019 à 2,5% d’ici la fin de l’année, à cause de nombreux facteurs, comme des importations plus coûteuses qui engendreront une inflation plus élevée.

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J’AI ENTENDU...

HERRSHA L-BOODHUN

3A N A L Y S E B O U R S I È R E

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HERRSHA L-BOODHUN

3A N A L Y S E B O U R S I È R E

Le coronavirus inquiète les Bourses

L’HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUITÉDITION 151 – VENDREDI 23 JUIN 2017 L’HEBDOMADAIRE DIGITAL GRATUITÉDITION 277 – VENDREDI 14 FÉVRIER 2020

ANALYSE BOURSIÈRE

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Which industries benefit (suf-fer) during credit booms (busts)? What is the long-term impact of credit booms on a country’s industrial

structure? Does the sectoral composition of output and employment during a credit boom help us tell good booms apart from bad ones; that is, those followed by a costly bust down the road?

Key findings are as follows.

Credit booms do not lift all boats alike

During booms, aggregate value-added and employment growth increase. But the aggregate performance hides substantial industry-level heterogeneity. Industries that are less tradable, more labor-intensive, and more reliant on exter-nal finance tend to benefit the most from credit booms. Indeed, most of the extra value-added and employment growth concentrates in a few industries—specifically, construction and, as a distant second, finance. However,the same industries that benefit the most during booms experience the most severe downturns during busts. This implies that credit booms tend to leave few long-term footprints on a country’s industrial composition.

Construction is specialConstruction is the only sector that consist-

ently overperforms in bad credit booms. On average, output and employment growth in construction are roughly 3 percentage points higher in bad booms than in good ones. In all other sectors, the difference is smaller and not statistically significant. This finding holds in ad-vanced economies and emerging markets and is robust to the exclusion of the post-2003 period. Hence, the uniqueness of the construction sec-tor goes beyond the housing boom-bust cycle that characterized the global financial crisis.

An unusually rapid expansion of the construction sector can help discriminate bad from good credit booms

An additional percentage point of value-add-ed or employment growth in the construction sector during a boom raises the probability of the boom being bad—followed by subpar eco-nomic performance or a systemic financial cri-sis—by 2 and 5 percentage points, respectively.

Construction growth is also a more robust predictor of the economic costs of bad booms than other variables. One percentage point high-er value-added growth in the construction sec-tor during a bad boom corresponds to nearly a 0.1 percentage point drop in aggregate output growth during the bust.

Such predictive power goes beyond other variables previously identified in the literature as good predictors of troublesome booms (such as the magnitude and duration of the boom, household credit growth, or house price

growth). The broad cross-country availability of data on construction (relative, for instance, to household credit growth or house prices) is an additional advantage. Strikingly, in our sam-ple, long-lasting booms that featured rapid con-struction growth never ended well.

Which Sectors Benefit, Which Suffer?

Almost all sectors expand faster during booms than during tranquil times, both in terms of output and employment. However, there is significant heterogeneity across sectors.

Construction and finance (a distant second) gain the most during booms. Agriculture and services are at the opposite end of the spec-trum. Information, mining, trade, and manu-facturing lie somewhere in the middle. As for real estate, employment increases dramatically during booms, but value added appears relative-ly acyclical.

On the flip side, no sector is immune to the bust. All of them contract during this phase, but there is again significant variation across sectors. Construction and finance again top the chart during busts (with finance again a distant sec-ond, especially when it comes to employment growth), making them the most procyclical sec-tors. The real estate sector shows a strong de-cline in employment but a much smaller decline in terms of value added (confirming the picture from the boom phase). Trade, information, and manufacturing also show procyclicality, but pri-marily in terms of value added rather than em-ployment.

Overall, we find that the sectors that bene-fit the most during booms also experience the most severe downturn during busts.

Sectoral Activity during Good and Bad

Booms When good and bad booms are looked at separately, the overall composition of activity is not too different. Specifically, when we rank sectors by their growth rates, three sec-tors top the chart in both good and bad booms: construction, finance, and information. In gen-eral, however, sectors that perform better than others in good booms also perform better than others in bad ones. The average industry perfor-mance is also close for the two types of booms.

One sector seems to behave systematically differently between good and bad booms: con-struction. Finance, again, is a distant second. Trade also shows strong asymmetry, but only when it comes to growth in value added.

The remaining sectors display marginal dif-ferences or mixed signs. Overall, construction displays the starkest asymmetry across good and bad booms: value added and employment in the construction sector grow between 2 and 3 per-centage points more in bad booms than in good ones, respectively.

Peculiarity of the construction sector

The unique status of the construction sector in differentiating between good and bad booms

may stem from multiple factors. First, certain intrinsic characteristics of the

construction sector could generate an acute resource misallocation problem. Construc-tion produces highly tangible assets that can be pledged as collateral in loans, which in turn helps to raise more funds and increase invest-ment. However, construction does not have the growth potential of many industries that fall under the broad umbrella of the manu-facturing sector. Hence, too much investment in construction due to its high asset tangibility may result in lower TFP and output (Reis 2013; Ebrahimy, forthcoming). This type of misal-location of real resources could also make the economy vulnerable to adverse shocks such as a house price drop.

Overinvestment may also occur within the corporate sector and by firms in other indus-tries, which may depress productivity growth in their core line of business (Shi, forthcoming). For instance, a rapid increase in house prices could drive up the return in real estate invest-ment, pushing firms with abundant cash to invest in real estate. When profitability is very high, investment in real estate can crowd out a firm’s managerial resources, resulting in fewer productivity-enhancing activities and lower TFP growth. In these scenarios, higher construction growth during a boom may be a sign of misal-location of resources. Disproportionately allo-cating credit, capital, and labor to construction (as well as to the rest of the nontradable sector) can lead to low TFP and output growth in sub-sequent years and an economy more vulnerable to adverse shocks.

Second, there may be additional distortions related to the high labor intensity of construc-tion and the relatively low level of skills needed. Exceptional growth in construction employ-ment during booms can generate adverse in-centives or mask existing structural problems in the labor market; for example,job losses in manufacturing (Charles, Hurst, and Notowidig-do 2016).

Third, unusually high growth in the con-struction sector during a boom tends to make an assessment of economic fundamentals more difficult. This is because, relative to manufactur-ing, measuring the underlying drivers of growth, such as productivity, can be intrinsically more difficult in the construction sector. This can create adverse incentives for governments by obscuring the connection between policy meas-ures taken during the boom and economic per-formance after the boom (Fernandez Villaverde, Garicano, and Santos 2013).

Finally, leverage may play an important role. Construction projects have large up-front fi-nancing needs, and final consumers of the prod-uct (either residential or commercial real estate) also tend to use external financing for their pur-chases. Moreover, credit booms disproportion-ately benefit industries that have high external finance dependence. As a result, and compared with tranquil times, aggregate leverage may in-crease significantly more during booms led by industries such as construction.

ConclusionCredit booms have been shown to be a har-

binger of financial distress and subpar econom-ic performance. Less often, they are associated with financial deepening and sustainable growth bursts.

Distinguishing good from bad booms has proved difficult, especially when solely based on aggregate data. We take a first step toward show-ing how sectoral activity can help in this task.We show that the construction sector seems to play a unique role. First, it displays the strongest acceleration (deceleration) in both value-added and employment growth during booms (busts).

Second, among all sectors, construction is the only one that consistently overperforms during bad booms. Finally, the pace of construction ac-tivity during the boom phase is a better predic-tor of the economic costs associated with bad booms than other variables identified in previ-ous studies.

Our findings have two important implica-tions. First, they highlight potentially new chan-nels through which some booms might lead to subsequent economic underperformance. Since construction is not a high-TFP-growth sector, booms may result in misallocation of resources in the economy. Alternatively, the role of real estate as collateral may generate amplification mechanisms and credit booms and—by in-creasing leverage—add to the strength of these mechanisms. Second, monitoring construction activity during a boom can provide a litmus test for policy action. In addition to sectoral value added and employment information, which are often available with a few months’ lag, more high-frequency indicators such as construction permit applications could act as valuable signals.

Ongoing and future research should contin-ue to expand in the direction of using more granular data to improve our understanding of macro-financial dynamics. A straightforward application could be the introduction of con-struction sector indicators in the growth-at-risk framework, which links current macro-financial conditions to the distribution of future growth (Adrian and others, forthcoming).

Further, effectiveness and possible side ef-fects of policy options to curb excessive devel-opments in the construction sector should be explored. Finally, as longer time series become available, whether the trade-off faced during booms changes in longer horizons should be assessed.

Giovanni Dell’ariccia, ehsan ebrahimy, Deniz iGan, anD Damien Puy

imF, 12 February 2020

Discerning Good from Bad Credit Booms: The Role of Construction

IMF STAFF DISCUSSION NOTE

VENDREDI 14 FÉVRIER 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 277

ACTA PUBLICA3

Credit booms are a focal point for policymakers and scholars of financial crises. Yet our understanding of how the real sector behaves during booms, and why some booms may go bad, is limited. Despite a large and growing body of literature, most of the work has focused on aggregate economic activity, and relatively little is

known about which industries benefit and which suffer during these episodes. This note aims to fill this gap by analyzing disaggregated output and employment data in a large sample of advanced and emerging market economies between 1970 and 2014

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VENDREDI 14 FÉVRIER 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 277

POST SCRIPTUM4

No firm can fully immunize itself

SHAREHOLDER ACTIVISM

If a consensus is not reached, the activists often make their demands public through open letters, share-

holder proposals or by exercising their voting rights in proxy contests. The most common changes required by shareholder activists span a vast range such as gov-ernance, auditing, Environment, Social and Governance (ESG) concerns, profit distribution, internal culture and business model of a company.

Shareholder Activism can also result in a form of ‘Coup d’État’ within a com-pany where the current board of directors are replaced or even a litigation against the company’s board/management.

While a large equity stake provides the opportunity to exert a stronger influence on the company’s operations, shareholder activism can also be achieved with a small stake. Shareholder activists can group together and influence other shareholders to join their ranks. Shareholder activ-ism campaign can be launched by any shareholder such as pension funds, hedge funds, founders, high net worth clients and individuals.

As a result, whether small or large, underperforming or a blue-chip market leader, no firm can fully immunize itself from shareholder activism.

Latest Trends

Although the activist agenda may sound appealing to ordinary shareholders, according to a report published on Forbes in 2018, actual research on companies targeted by shareholder activism has not managed to confirm that there is a positive effect on long-term firm value. Generally, while markets react positively to activist involvement around the globe, critics of the movement raise concerns about the one-sided interest of activist initiatives or their hidden agenda.

According to an article published by Activist Insight (2018), latest trends show that shareholder activism is on the rise and investors should exercise caution during those campaigns. Worldwide, the number of companies receiving propos-als from activists has steadily increased, growing at around 11% for the last four years. In 2017 only, 805 companies were targeted by shareholder activism cam-paigns across the world. The pool of funds deployed in campaigns of share-holder activism is expanding reaching over USD 200 billion in 2016, up from just USD 47 billion in 2010.

Minority shareholders must carefully examine the value enhancement potential of a firm targeted by activists. As with any mechanism of corporate governance, shareholder activism is not flawless. Nev-ertheless, when used appropriately in the right situation, it can have a significant positive impact.

Aon Hewitt (MAuritius) investMent Consulting DAsHboArD

January 2020

Shareholder Activism is a form of protest where a shareholder or group of shareholders of a corporation attempt to use their equity stake in a company to achieve certain goals. The main agenda of activist shareholders is to bring certain changes in the company by engag-ing in conversations with management and meeting the board directly

Shareholder Activism Is On The Rise: Caution RequiredHistorically, large institutional investors

pursued purely financial strategies and kept a low profile in governance. This may no longer be the case. In a manner vaguely reminiscent of the corporate raiders of the 1980s, a new generation of activist shareholders is on the rise. And these players are big fish. Some of the biggest institutional activists include BlackRock, with more than $6 billion in assets under management, followed by the Vanguard Group, with $5 billion. Institutional funds – such as pension funds, insurance companies, endowments, banks, and hedge funds – have initiated public campaigns to leverage their influence on firms and

pressure management for change.According to a 2018 report by Activist

Insight, the number of companies around the globe receiving governance-related proposals from activists has steadily increased, with growth averaging about 11% for the last four years and campaigns targeting 805 companies worldwide in 2017.

Although the activist agenda may sound appealing to shareholders, existing research has not managed to confirm a positive effect of shareholder activism on long-term firm value. While the view of shareholder activists as corporate visionaries is becoming increasingly dominant, those

who have studied this subject carefully do not necessarily agree. For instance, research on companies targeted by shareholder activists shows that activist investors can both increase and destroy firm value. Factors such as the state of the target firm and the objectives and influence of the investors can play an important role in explaining the effects of activist campaigns on corporate outcomes.

Should minority shareholders be on the alert when an institutional investor enters the firm? Shareholders should strive to maximize the positive impact of entry – better control of managerial discretion – while being ready to prevent any value-

destructive strategies. Corporate shake-outs can make firms leaner and are powerful tools for increasing managerial efficiency. However, they should not be a tool for squeezing out short-term financial gains at the expense of long-term development and profit. Thus, shareholders must carefully examine the value enhancement potential of a firm targeted by activists. As with any mechanism of corporate governance, shareholder activism is not without its flaws, but when used appropriately, it can have a significant positive impact.

[Source: Forbes]

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VENDREDI 14 FÉVRIER 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 277

DEBRIEF5

«Nous opérons, dès au-jourd’hui, sous le nom d’Absa Bank

(Mauritius) Limited. C’est une fierté de voir aboutir des mois de travail. Nous écrivons ainsi un nouveau chapitre de notre histoire déjà riche à Maurice », explique Ravin Dajee, Managing Director d’Absa Maurice. Il ajoute que « la marque Absa vient donner un nouvel élan aux opérations de la banque. Il existe, derrière cette nouvelle identité, une équipe forte et rigoureuse qui possède un savoir-faire pointu grâce à de longues années de pratique bancaire ».

En effet, l’institution bancaire

se veut être encore plus à l’écoute de ses clients afin de leur proposer des solutions adaptées à leurs pro-jets. À travers le groupe Absa, l’in-stitution bancaire compte s’appuy-er davantage sur sa connaissance du continent et son vaste réseau qui s’étend sur 12 pays en Afrique. Absa Maurice bénéficie également des accords de partenariat signés entre sa maison-mère et d’autres banques internationales, à l’in-star de la Société Générale. Cette dernière est aujourd’hui présente dans une vingtaine de pays afr-icains francophones. Le groupe

Absa met ainsi en œuvre une stratégie de croissance dont l’ob-jectif est de développer et d’éten-dre ses activités sur le continent africain mais aussi à l’internation-al. Hormis son bureau à Londres, Absa ouvrira très bientôt un bu-reau à New York.

« Forts d’un siècle d’expérience et avec l’appui d’un groupe solide, nous sommes plus que jamais confiants que notre connaissance approfondie du marché local et africain renforcera encore plus notre position en tant qu’un des leaders du secteur financier », conclut Ravin Dajee.

Des perspectives prometteuses

pour les clients et les investisseurs

ABSA BANK (MAURITIUS) LIMITEDLaboratoire médical : C-Lab étend son réseau

C-Lab, subsidiaire de C-Care (Mauritius) Ltd, compte désor-mais huit points de collecte à travers Maurice. Après Clinique Darné, Wellkin Hospital, Grand-Baie, Tamarin, Cascavelle, Quat-re-Bornes et Ebène, c’est à Mapou que C-Lab a inauguré sa dernière antenne jeudi dernier. Cette fil-iale de CIEL Healthcare, spécial-isée dans les analyses médicales, compte développer davantage son réseau dans les mois à venir. « En déployant nos points de collecte, nous voulons nous rapprocher de nos patients et rendre nos services plus accessibles. En 2020, nous allons poursuivre nos efforts et espérons ouvrir 3 à 4 nouveaux centres. De plus, nous couvrons déjà l’ensemble du territoire avec notre service de prélèvements sanguins à domicile. Force est de constater qu’ils sont de plus en plus nombreux à faire ap-pel à nous, notamment lorsque le patient éprouve des difficultés à se déplacer », soutient Tina Sharma, Head of Business de C-Lab.

Nestlé Breakfast Campaign : Les équipes d’EIH Flight Services aux fourneaux

Préparer 2 500 plateaux-repas. Telle est la mission d’EIH Flight Services durant cette 2e édition de la Nestlé Breakfast Campaign. L’entreprise, spécialiste du catering aérien, a été choisie par Nestlé Products (Mauritius) Ltd pour son expertise et ses équipements de classe mondiale. Le coup d’envoi de cette campagne a été donné sur le parvis de la Cathédrale Saint-Louis, à Port-Louis, le jeudi 30 janvier. À bord d’un autobus spécialement aménagé, les équipes sillonneront l’île jusqu’au 23 février. Neuf escales sont prévues au total. Les plateaux-repas, distribués à bord de l’autobus, sont com-posés de céréales, toasts, œufs, tofu, noix, graines de lin et de fruits frais. De plus, les plateaux de même que les couverts utilisés sont biodégradables, et donc respectueux de l’environnement.

La St-Valentin à CaselaPendant tout le mois de février, Casela Nature Parks sort le

grand jeu avec des offres spéciales St-Valentin, des réductions sur une sélection d’activités et une décoration spéciale St-Valentin au style bohème pour les déclarations d’amour, renouvellement de vœux et de demandes en mariage à la plateforme des girafes. Pour-quoi ne pas offrir un cadeau original comme une journée à Casela Nature Parks ?

Promo 1 : Package à Rs 890 qui comprend le ticket d’entrée pour deux personnes à Casela et Racer Doub Doub pour deux au Thrill Mountain.

Promo 2 : Package à Rs 1,800 qui comprend le ticket d’entrée pour deux personnes, le Safar Quad Double à la découverte des antilopes africaines et les rhinocéros blancs, le buffet à volonté au Blue Bird Bistrot et une photo souvenir.

Depuis le lundi 10 février, la Barclays Bank Mauritius Limited opère comme Absa Bank (Mauritius) Limited (Absa Maurice). La banque entame une nouvelle ère en affichant haut et

fort sa nouvelle devise « Bringing possibilities to life »

Condor continue ses activités. En effet, après la faillite de son pro-priétaire, le groupe Thomas Cook, en septembre 2019, la compagnie aéri-enne a finalement été rachetée par le groupe polonais LOT Polish Airlines. Les autorités allemandes avaient oc-

troyé un prêt-relais de six mois d’une valeur de 380 millions d’euros à la compagnie, la jugeant viable. LOT Polish Airlines, l’une des compagnies aériennes les plus anciennes et à la croissance la plus rapide en Europe, dessert plus de 120 destinations, avec

une forte présence en Europe cen-trale et orientale. En 2019, LOT a transporté plus de 10 millions de pas-sagers, soit deux fois plus que quatre ans plus tôt. À Maurice, Condor est représentée par Harel Mallac Avia-tion, et ce depuis 1992.

La ligne aérienne Condor trouve un repreneur

Page 6: ANALYSE BOURSIÈRE Le coronavirus inquiète les Bourses · 2020-02-13 · constriction dans les prochains mois, » précise Bhavik Desai. En ce qui concerne l’export, les échanges

VENDREDI 14 FÉVRIER 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 277

DEBRIEF6

Lors du lancement du pro-jet, l’ambassadeur de l’Union eu-ropéenne auprès de la République de Maurice, S.E. M. Vincent Degert, a fait ressortir que le projet se focal-ise sur plusieurs volets.

« Premièrement, il met en exergue le rôle de la recherche comme par exemple pour identifier et tester des prototypes de plan-tes qui s’adapteront mieux aux aléas cli-matiques. Deuxièmement, les activités du projet contribueront aux efforts d’atténu-ation des gaz à effet de serre comme par exemple la prospection de différents types d’alimentation pour bétails qui réduiraient l’émission de méthane. Troisièmement, l’amélioration de la productivité dans les

pratiques agricoles ; Quatrièmement, l’im-pact sur l’importation. Cinquièmement, le projet incitera à une utilisation plus souten-able des ressources naturelles comme l’eau, à travers des moyens d’irrigation adaptés. Finalement, le projet prône un retour vers le bio et l’organique. »

Le projet, lancé dans la matinée du lundi 10 février, sera mis en œu-vre par le FAREI durant une péri-ode de 3 ans. Il permettra à terme de moderniser l’agriculture, rendre les cultures plus adaptées face aux aléas climatiques, réduire l’utilisation des pesticides par les agriculteurs, contribuer à la santé des consom-mateurs.

Avec ce projet, le FAREI va pr-omouvoir une évolution vers une agriculture moderne, adaptée aux aléas climatique et soucieuse de la préservation de l’environnement. Cela inclut un retour vers l’agricul-ture bio dans le but d’améliorer l’au-tosuffisance alimentaire. Ce projet il-lustre la traduction des engagements de l’Union européenne pour lutter contre le changement climatique en actions concrètes. Ce projet est fi-nancé au titre de l’initiative DeSIRA, lancée lors du One Planet Summit en 2018 et dédiée au développement de la recherche pour l’agriculture et le changement climatique.

L’UE appuie le FAREI pour promouvoir une agriculture moderne

AGRICULTURE & RECHERCHE

Constance Festival Culinaire : Le gâteau piment à l’honneur

Si votre recette de gâteau piment est une de vos fiertés, alors ce-tte compétition est faite pour vous. En effet, Constance Hotels & Resorts organise, pour la deuxième année consécutive, le concours du « Meilleur Gâteau Piment » à l’occasion de son festival culinaire annuel qui aura lieu du 22 au 28 mars 2020. Ce concours donnera l’opportunité aux Mauriciens passionnés de cuisine de côtoyer les chefs des hôtels du groupe ainsi que les six chefs étoilés qui seront présents. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 19 février 2020.

Les 30 premiers inscrits seront automatiquement choisis pour disputer un concours afin de se qualifier pour la finale. Cette étape préliminaire sera organisée au restaurant Deer Hunter au Con-stance Belle Mare Plage le samedi 29 février. Des 30 participants, seuls six seront appelés à concourir pour la finale qui se tiendra le dimanche 22 mars. Le grand gagnant du concours sera annoncé lors de la cérémonie de remise des prix du Constance Festival Cu-linaire le samedi 28 mars.

Fuel Your Summer : Vivo Energy Mauritius remet sa BMW X1 au grand gagnant

Le grand gagnant de la loterie Fuel Your Summer organisée par Vivo Energy Mauritius, avec comme prix vedette la nouvelle BMW X1, est désormais connu. Nicolas Blasquez, détenteur du numéro tiré au sort, est reparti au volant du véhicule le 7 janvier, après une cérémonie de remise de prix à la station-service Shell à Roche-Bois. La loterie Fuel Your Summer a fait 5 000 autres gag-nants qui ont remporté instantanément des vouchers carburants/lubrifiants de Rs 100 à Rs 50 000.

Constance Hotels & Resorts : Les équipes réunies autour des Passion Awards

Qu’ils soient à Maurice, à Madagascar, aux Seychelles ou aux Maldives, tous partagent une seule et même passion : celle de l’hô-tellerie. Pour les Passion Awards cette année, Constance Hotels & Resorts a tenu à réunir ses équipes, de ses sept hôtels de l’océan In-dien, pour célébrer ensemble les valeurs du groupe. La cérémonie s’est tenue le mercredi 5 février, au siège social du groupe à Centre de Flacq. Pour la première fois, cette remise de prix a été diffusée en direct à travers Facebook Live. Cette 5e édition a été, une fois de plus, une occasion pour le groupe hôtelier de récompenser les employés pour le dévouement et le leadership dont ils ont fait preuve durant l’année écoulée. C’est Iven Chitray, chef pâtissier au Constance Prince Maurice, qui a décroché le « Passionate Team Leader Award ».

Le ministre de l’Agro-Industrie et de la Sécurité alimentaire et l’ambassadeur de l’Union européenne ont signé un nouveau contrat de subvention d’un montant de 100 millions de

roupies pour l’agriculture et le changement climatique. Cet appui de l’Union européenne ser-vira à renforcer les capacités du Food and Agricultural Research Extension Institute (FAREI) en matière de recherche pour identifier des produits agricoles mieux adaptés au changement

et réduire l’utilisation des pesticides par les agriculteurs

Entreprise spécialisée dans la vente de produits technologiques, Superdist a enregistré, pour l’année 2018, des profits de l’ordre de Rs 25, 783, 021 et a connu une pro-gression de 35% de son chiffre

d’affaires. Après des moments dif-ficiles, Superdist peut aujourd’hui se targuer d’être une compagnie saine et qui a des assises économ-iques solides. Teddy Dacruz, Gen-eral Manager qui a pris sa retraite fin décembre 2019, laisse derrière lui une compagnie qui se porte en bonne santé et qui a doublé son chiffre d’affaires durant son

passage. Du reste, le bilan provi-soire à la fin de décembre 2019 indique un chiffre d’affaires de Rs 669,190,863. Cela symbolise une hausse de 15% des revenus par rapport à 2018. Le profit de Super-dist se chiffre à Rs 25,397,008 pour la même période.

Son successeur Daryl Rivet hérite, quant à lui, d’une com-pagnie en très bonne santé et qui jouit d’une solide réputation sur le marché. D’ailleurs, le passage de témoins s’est fait en douceur. En effet, Teddy Dacruz a accompagné pendant un an Daryl pour qu’il pu-isse se familiariser avec les bonnes pratiques et les rouages de l’entre-prise.

Superdist, une compagnie qui progresse