AMICALE DES SAPEURS POMPIERSCentre de Secours de SAINT-MARTIN

Information de prévention pour votre sécurité

Préface

L’Amicale des sapeurs pompiers est une associa-tion loi 1901, créée en 1969. Elle représente le centre de secours en dehors des interventions et tente d’améliorer le quotidien des sapeurs pompiers professionnels et volontaires présents 24 heures sur 24.

C’est une association qui a pour rôle de faire vivre un centre en resser-rant les liens entre les agents parfois éprouvés pendant l’engagement des interventions. Elle a la volonté de les rapprocher de la population. Un centre de secours a autant besoin de votre soutien pour son bon fonctionnement que vous avez besoin de ses pompiers.

Cette année, nous publions un livret de prévention. Plusieurs thèmes ont été sélectionnés. Vous trouverez des informations et des conseils sur l’alerte aux secours d’urgences, les risques domestiques, l’alerte cycloniques, comment devenir sapeur pompier. Des gestes de premiers secours y sont aussi abordés. Outil de communication, ce guide pratique s’adresse à tous.

Nous remercions vivement les annonceurs. Grâce à leur soutien, cette publication a pu être éditée.

Nous espérons que cette action sera le fruit d’une meilleure prévention pour la sécurité de la population de Saint-Martin.

« Les accidents quotidiens peuvent parfois être évités, il suffit pour cela d’être mieux informé. » Soyez tous prudent !!!

AmicalementLe président de l’Amicale et les Sapeurs Pompiers du centre de secours

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Sommaire

Mot du chef de groupement

Présentation du centre de secours de Saint-Martin

L’alerte aux secours d’urgence

Quelques conseils aux gestes de premiers secours

Devenir sapeur pompier

Prévention contre les risques domestiques

Informations en cas d’alerte cyclonique

Activités amicalistes

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SEDIP France/Antilles Fondée 1989Les GALERIES de HOUELBOURG

Rue FERDINAND FORESTZI.Jarry 97122 BAIE MAHAULT

Resp/Presse-com : Monsieur Richard MIMOUNIsedipantilles@free.frT/F : 01 48 99 04 76

Contact : 06 90 50 44 95 * 0590 99 42 77 ou 06 24 48 88 37 (fr)

Mot du chef de groupement

Le plus petit groupement du service départemental d’incendie et de secours de la Guadeloupe (SDIS 971) n’implique pas que les problématiques sont moindres bien au contraire.

En effet, la mise en place de formations présente plus de problèmes logistiques et pédagogiques que les autres groupements pour ne citer que ceux-là. La logistique implique des frais annexes de transport et de logement qui ne sont pas significatifs dans les autres groupements. Les équipes pédagogiques sont très restreintes au vu de nombre de personnels dont dispose le groupement.

Les effectifs sont à la limite de ce qu’il est possible d’avoir pour la réponse opérationnelle des demandes de secours. Le taux de sollicitation des agents par rapport au nombre d’interventions est assez élevé. Ceci ne nous permet pas, pour l’instant, d’envisager la création d’un deuxième centre de secours sur l’ile de St Martin. L’implication des sapeurs pompiers volontaires du groupement dans la vie des centres est très inté-ressante, tant au niveau des interventions qu’en termes de gardes postées au centre. Ils représentent plus de 50% des effectifs du groupement, certes ce pourcentage n’est pas conforme à la moyenne nationale, qui avoisine les 80% de sapeurs-pompiers volontaires. Mais sans leur contribution, il sera très difficile de concevoir que le modèle de sécurité civile français soit aussi performant.

Les perspectives font qu’il sera nécessaire d’implanter un deuxième centre de secours sur l’ile de St-Martin. D’ailleurs les réflexions ont débuté pour l’étude de l’extension de l’actuel centre afin de prendre en compte les nouveaux matériels et véhicules qui sont prévus dans les prochaines années.Le domaine de la sécurité en général et celui du monde des sapeurs-pompiers en particulier néces-site des remises en question et des formations constantes. Que ce soit pour le maintien des acquis ou pour progresser, le sapeur-pompier passe un certain temps tout au long de sa carrière en formation comparativement aux autres filières de la fonction publique territoriale.

Les collectivités d’outre-mer que sont St Martin et St Barthélémy ont signé une convention avec le SDIS 971, afin que ce dernier puisse assurer la gestion opérationnelle sur leur territoire respectif. La prise en charge financière est assurée par les collectivités selon les prestations réellement effectuées.

Ce guide de prévention est une étape de plus dans la participation, dans l’implication et dans la sensibilisation de tous dans le domaine de la sécurité en général et celle des risques de tous les jours en particulier.Je salue l’implication de l’Amicale des sapeurs-pompiers dans ce chantier de la prévention des citoyens de la collectivité de St-Martin.

Bonne lecture à tous et soyons tous des acteurs de notre sécurité et non des spectateurs.

Le chef de groupement

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PRESENTATIONdu centre de secours

LE CHEF DE GROUPEMENT DES COLLECTIvITéS D’OUTRE MER : Commandant Cléo GUMBS

LE CHEF DE CENTRE : Lieutenant Bernard MAES

ADJOINT AU CHEF DE CENTRE : Lieutenant Jean-Michel BRISARD

MEDECIN SSSM : Capitaine Lazare NOUBOU

OFFICIERS DE SAPEURS POMPIERS vOLONTAIRES 

Lieutenant Annick FERGA, Lieutenant Christian MANICORD

RESPONSABLE DU SERvICE PREvISION : Adjudant Chef Jean vERMOT DE BOISROLIN

PERSONNEL ADMINISTRATIF : Hubert FLEMING

AGENTS DE LA COLLECTIvITE DETACHES AU CENTRE DE SECOURS

Robert JAvOIS, Justin FLEMING, vincent MOUTOU

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ADJOINT AU CHEF DE CENTRELieutenant Jean-Michel BRISARD

MEDECIN SSSMCapitaine Lazare NOUBOU

CHEF DE CENTRELieutenant Bernard MAES

CHEF DE GROUPEMENTCommandant Cléo GUMBS

OFFICIER DE SAPEURSPOMPIER vOLONTAIRES

Lieutenant Annick FERGA

RESPONSABLE DUSERvICE PREvISION

Adjudant Chef Jean VERMOT DE BOISROLIN

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PRESENTATIONdu centre de secours

MOT DU CHEF DE CENTRE

Depuis le 9 décembre je succède au commandant Gumbs comme chef de centre. Mes objectifs de l’année sont de renforcer la cohérence et d’instaurer convivialité et bonne entente de l’ensemble du personnel afin d’optimiser le travail. C’est donc avec l’appui de la collectivité et dans l’esprit de la continuité initiée par le chef de groupement le Commandant Gumbs que j’ai pris possession de mon poste.

Les interventions du centre de secours n’ont pas cessé d’augmenter d’année en année. Nous avons effectué 2472 interventions en 2012 avec un personnel restreint. L’effectif est de 25 sapeurs pompiers professionnels et 30 sapeurs pompiers volontaires.

La collectivité a fait un gros effort en 2013 en recrutant 4 sapeurs pompiers professionnels et 15 sapeurs pompiers volontaires. Avec ces agents qui viennent renforcés nos effectifs, nous espérons travailler dans de meilleurs conditions afin d’assurer nos missions qui sont la sécurité des personnes et des biens.

Les projets à venir concernent l’agrandissement du centre de secours et l’acquisition d’un véhicule de feu de forêts dont la livraison est prévue en fin d’année.

Je félicite l’amicale pour le travail fourni et les agents qui répondent toujours présent lors des interventions sortant de l’ordinaire.

Je remercie mes supérieurs et les responsables de la collectivité de me faire confiance.

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CONSEILSen cas d’urgence

18, LE NUMERO QUI SAUvE

QUAND APPELER LES POMPIERS ?Pour toute situation présentant des risques ou lorsqu’une vie est en danger.L’alerte doit être rapide et précise pour diminuer les délais de mise en œuvre.

LE MESSAGE D’ALERTE  : Gardez votre sang froid, une annonce calme, claire et complète garantit la rapidité des secours.

• Identifiez-vous.  : nom, et le numéro de télé-phone d’où vous appelez. Ce dernier permet-tra aux secours de vous rappeler, par exemple en cas de problème pour trouver l’endroit

• Expliquez où vous êtes et comment accéder au lieu de l’accident : adresse précise de l’endroit où vous vous trouvez.

• Donnez la nature de l’accident  : accident do-mestique, de la circulation, un malaise sur la voie publique, une personne malade chez vous... Décrivez précisément ce qui s’est passé.

• Précisez le nombre et l’état apparent des victimes.

Décrivez ce que vous avez vu, si possible :• le nombre de victimes• leur sexe et âge approximatif• leur état apparent (parle, saigne, transpire,

respire...) • leur position  : debout, assis, couché sur le

ventre, couché sur le dos, allongé sur le côté...• les gestes effectués et les mesures prises par

vous-même ou par les tiers présents• Précisez s’il y a des risques persistant  : risque

d’effondrement, d’incendie, d’explosion, de collision...

• Ne raccrochez pas le premier

• Répondre aux questions posées et ATTENDRE LES INSTRUCTIONS avant d’interrompre la communication.

Ne pensez pas que d’autres ont déjà prévenu les secours, seule la présence d’un véhicule de secours sur les lieux vous dispense de donner l’alerte. 

LES AUTRES NUMEROS D’URGENCESAMU : Le Service d’Aide Médicale d’Urgence : Pour tout problème urgent de santé  ; un mé-decin « régulateur » dialogue brièvement avec l’appelant pour évaluer la gravité, donner les conseils et apporter la réponse médicale adap-tée. Il peut déclencher les pompiers ou une am-bulance privée. Dans les cas les plus graves, il envoie une équipe médicale de réanimation du Service Médicale d’urgence et de réanimation.IMAGE N4

112 : Numéro unique des urgences en Europe, destiné aux étrangers circulant en France ou aux français circulant en Europe.

Gendarmerie nationale : pour tout problème de sécurité ou d’ordre public Avec votre téléphone portable, vous pou-vez joindre les n° d’urgence gratuitement, même sans carte SIM.

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GESTE DE PREMIERS SECOURSQuelques conseils

AvOIR LE BON RéFLExE PEUT SAUvER UNE vIE ! Vous pouvez apprendre les gestes de premiers secours à travers une formation simple et courte qui permet d’avoir les bons réflexes face à un ami, un membre de votre famille, ou toute personne en danger.

LA FORMATION PSC1Le diplôme PSC1 (Prévention et Secours Civique de niveau 1) est une formation simple et courte qui permet de connaître les bons réflexes en cas d’urgence : comment prévenir les secours, protéger la victime, lui apporter les premiers gestes d’aide...

En bref, elle permet de maîtriser les gestes qui sauvent. La réforme du PSC1 est entrée en vigueur en juillet 2012.

COMMENT SE FORMER ?Vous devez prendre contact avec les sapeurs- pompiers du centre de secours.

Les sessions de formations organisées sont payantes (à des tarifs modérés) afin de leur permettre de couvrir les frais administratifs, l’acquisition et le renouvellement du matériel pédagogique, la rémunération des formateurs ou encore les frais de documentation des formateurs et des stagiaires.

PRINCIPES GENERAUx• Garder son calme

• Protéger : sécurisez le lieu de l’accident et les personnes impliquées

• En cas de danger avéré et immédiat y sous-traire la victime sans s’y exposer soi-même.

• En règle générale, ne pas déplacer ni remuer la victime.

• Si le dégagement d’urgence s’impose, manipuler la victime en maintenant l’axe

tête-cou-tronc sans flexion ni tension (but : préserver la moelle épinière).

• Alerter (ou faire alerter)  : SAMU (15), Pompier (18), gendarmerie (17).

• Apprécier l’état de la victime : examen capital déterminant le choix du geste qui sauve.

EST-ELLE CONSCIENTE ? Elle réponds à des questions simples et à des ordres simples( serrez-moi la main)

RESPIRE-T-ELLE ? SON POULS BAT-IL ?

QUELQUES GESTES D’URGENCE SIMPLESQUE FAIRE EN CAS DE MALAISE ?Ne sous-estimez pas la situation : même si la victime prétend que ce n’est pas grave, elle doit immédiatement être prise en charge.

• Posez des questions à la victime : depuis combien de temps dure ce malaise ? Est-ce la première fois ? La victime a-t-elle été hospitalisée ou prend-elle des médicaments pour cela ?

• Demandez à une personne présente d’alerter immédiatement les secours (le Samu-Centre 15), ou faites-le vous-même si vous êtes seul.

• Mettez la victime au repos dans une position confortable (allongée ou, si elle le souhaite, en position semi-assise ou assise).

• Vérifiez régulièrement que la victime est consciente et respire normalement.

QUE FAIRE EN CAS DE BRÛLURE ?

• Rapidement, mettre la partie brûlée de la vic-time sous l’eau froide, sans pression, et faites ruisseler l’eau sur la brûlure jusqu’à ce que la sensation disparaisse ou s’atténue.

• Appeler les secours médicalisés.

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QUE FAIRE EN CAS DE PLAIE QUI SAIGNE ?

Hémorragique : plaie qui saigne qui peut inhi-ber de sang en quelque seconde un mouchoir, papier, tissu. Lorsque le sang gicle ou coule de façon continue de la plaie, une pression doit être exercée directement sur celle-ci afin d’arrêter le saignement.

• Évitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime ; demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure.

• Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge).

• Allongez la victime en position horizontale.

• Demandez à une personne présente d’alerter les secours ou faites-le vous-même si vous êtes seul.

• Si la plaie continue de saigner, comprimez-la encore plus fermement.

• Poursuivez la compression sur la plaie jusqu’à l’arrivée des secours.

• Si vous devez vous libérer (par exemple pour aller donner l’alerte), appliquez un tampon relais pour remplacer votre compression manuelle

• Lavez-vous les mains après avoir effectué ces premiers secours.

COMMENT STOPPER UN SAIGNEMENT DU NEZ ?Saignement spontané due à un choc minime :

• Demander à la victime de pencher la tête en avant pour éviter qu’elle ravale son sang.

• Comprimer toute sa narine à l’aide de son doigt pour arrêter le saignement, pendant 10 minutes.

• Au bout de 10 minutes si le saignement persiste ou récidive appelez le 15 (SAMU).

COMMENT RECONNAITRE LES SIGNES D’AvC ?

AVC  : aussi appelé attaque ou congestion cérébrale. La connaissance des signes évocateurs d’AVC par le patient, ses proches et la population générale est primordiale pour l’amélioration d’une prise en charge précoce.

• Perte de force ou engourdissement au visage

• Perte de force ou engourdissement au bras

• Trouble de la parole

• Survenue brutale d’un ou plusieurs de ces trois signes plus ou moins associés à des troubles de l’équilibre, des céphalées intenses ou une baisse de la vision.

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QUE FAIRE EN CAS D’ETOUFFEMENT ?Chez les adultes, l’étouffement survient généralement au cours d’un repas, en présence d’autres personnes. Dans tous les cas, il faut agir vite !

La victime ne peut pas répondre (elle secoue éventuellement la tête), mais est consciente.

La victime ne peut ni parler, ni respirer, ni tousser. Elle peut émettre des sifflements ou tenter de tousser sans émettre de bruit.

• Donnez un maximum de 5 claques dans le dos de la victime. Après chaque claque, vérifiez si tout rentre dans l’ordre.

• Si les claques dans le dos n’ont pas d’effet, effectuez un maximum de 5 compressions abdominales.

• Si le problème n’est toujours pas résolu, alternez 5 claques dans le dos et 5 compres-sions abdominales.

• Si la victime perd connaissance, posez-la délicatement au sol et alertez immédiatement les secours, puis entreprenez une réanima-tion cardio-pulmonaire en commençant par effectuer 30 compressions thoraciques

• Poursuivez la réanimation jusqu’à ce que les secours arrivent ou que la victime reprenne une respiration normale.

QUE FAIRE EN CAS DE vICTIME INCONSCIENTE ?Si la victime est inconsciente, et si sa poitrine se soulève régulièrement, il faut libérer les voies aériennes et la placer en position latérale de sécurité.

• Vérifiez que la victime ne réagit pas.

• Libérez les voies aériennes : Desserrez si vous le pouvez le col, la cravate ou la ceinture de la victime.

Placez une main sur le front de la victime et basculez délicatement sa tête vers l’arrière.

Dans un même temps, positionnez l’extrémité des doigts de l’autre main sous le bout du menton de la victime et soulevez celui-ci pour décoller la langue du fond de la gorge et dégager ainsi les voies aériennes.

• Vérifiez que la victime respire.

• Demandez à quelqu’un d’appeler les secours ; allez chercher de l’aide si vous êtes seul.

• Vérifiez régulièrement la respiration de la vic-time jusqu’à l’arrivée des secours.

QUE FAIRE EN CAS D’ARRÊT CARDIAQUE ?Si la victime est inconsciente et ne respire pas normalement, des compressions thoraciques et des insufflations doivent être pratiquées.

• Vérifiez que la victime ne réagit pas et ne respire pas normalement

• Demandez à quelqu’un de prévenir les secours d’urgence (le 15 ou le 18) et d’apporter immédiatement un défibrillateur automatisé externe (s’il est disponible). Faites tout cela vous-même si vous êtes seul.

• Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques.

• Pratiquez ensuite 2 insufflations.

• Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations.

• Continuez la réanimation jusqu’à ce que les secours d’urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.

Avertissement : la seule façon de bien effectuer ce type de gestes est d’avoir bénéficié auparavant d’une formation de secouriste diplômé.

GESTE DE PREMIERS SECOURSQuelques conseils (suite)

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DEvENIRsapeur-pompier

SAPEURS POMPIERS PROFESSIONNELSA partir de 18 ans, vous pouvez passer le concours national de Sapeur Pompier Profes-sionnel non officier. Ce concours comporte différentes épreuves  : sports, mathéma-tiques, français, entretien avec un jury... Deux types de concours (interne et externe sont organisés pour favoriser l’engagement des Sapeurs Pompiers Volontaires. Pour toute demande de renseignement, visitez le site internet : www.interieur.gouv.fr

SAPEURS POMPIERS vOLONTAIRESDès l’âge de 16 ans, vous pouvez demander à entrer Sapeur Pompier Volontaire. Vous devez disposer d’une condition physique adaptée aux missions, posséder une bonne volonté pour suivre une formation initiale. Vous interviendrez dans les opérations de secours encadrés par des Sapeurs Pompiers Professionnels.Pour toute demande, merci d’adresser un courrier à Monsieur le Chef de Centre, en joignant une lettre de motivation, un Cur-riculum Vitae accompagné d’une photo d’identité ( vérifier auprès du centre au préalable s’il y a un recrutement programmé)

Associer volontariat et activité profession-nelle, c’est possible grâce à :L’aménagement du planning de la disponibilité du sapeur-pompier volontaire, en concertation

avec le chef du centre d’incendie et de secours, en fonction des besoins de l’entreprise.La possibilité de fixer les conditions de la dis-ponibilité pour la formation et les missions opérationnelles par convention avec le service départemental d’incendie et de secours (Sdis).

Les outils et avantages offerts aux employ-eurs publics et privésDes avantages fiscaux et des compensations financières  pour l’activité du sapeur-pompier volontaire prise sur le temps de travail.Plus d’information : www.pompier.fr

Un acte de civisme reconnuAccepter et favoriser le volontariat, c’est :• Participer à la continuité et à la qualité des

secours de proximité, dont vous bénéficierez peut-être un jour.

• Participer à la vie locale comme acteur solid-aire, en préservant le tissu social et le réseau d’entraide et associatif dans votre commune.

• Conforter et renforcer l’engagement des sa-peurs-pompiers volontaires, qui démontrent chaque jour que courage et dévouement de-meurent des valeurs d’actualité.

• Participer à l’effort collectif par des secours rapides et efficaces, partout, au meilleur coût.

DANS L’INTERÊT DE TOUS

Ne jouez pas au telephone en appelant le 18 inutilement et en donnant de fausses alertes.

Ne garez pas votre voiture devant les pôteaux d’incendie.

Ne bloquez pas les voies pouvant être empruntees par les vehicules de sapeurs pompiers

Soyez vigilant quand vous entendez les sirenes des vehicules des sapeurs pompiers

ou voyez leurs gyrophares afin de leur permettre un acces plus rapide au lieu de secours.

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PREvENTIONcontre les risques domestiques

ATTENTION AUx PRODUITS DANGEREUxIls portent sur leur emballage un picto-gramme symbolisant la catégorie de danger à laquelle ils appartiennent.

Quelques précautions élémentaires • Rangez tous les produits dans des lieux

inaccessibles aux enfants et fermés à clés en permanence

• Laissez si possible les produits dans leurs emballages d’origine et veillez à ce que ces emballages soient bien fermés.

• Ne mettez jamais de produit dangereux dans des emballages banalisés ou des récipients à usage alimentaire.

• Respectez les notices d’utilisation des différents produits et ne faites pas de mélange (un mélange de médicaments peut provoquer des effets secondaires et un mélange de produits d’entretien peut être à l’origine d’émanations toxiques).

Que faire face a l’ingestion de produits dangereux ?SYMPTÔMES : crampes abdominales, de nausées et de vomissements.

Identifiez le produit qui a été ingurgité et lisez la notice qui figure sur son emballage (cette notice donne généralement des conseils utiles en cas d’ingestion accidentelle).

Alertez ou faites alerter les secours : 15 Samu / 18 Pompiers• Si la victime est inconsciente, placez la en

position latérale de sécurité afin qu’elle ne s’étouffe pas avec ses vomissements.

• Si la victime est consciente, calmez la et surveillez l’évolution de son état en attendant les secours.

Ne jamais donner à boire, notamment du lait, à une personne qui a ingéré un produit

toxique  (le lait favorise le passage de certains de ces produits dans le sang). Sauf avis con-traire des secouristes, ne jamais faire vomir la victime, notamment s’il s’agit d’un produit irritant comme l’eau de javel, car cela expose deux fois l’œsophage aux brûlures chimiques.

CONSEILS POUR PREvENIR LES INCENDIES DOMESTIQUES • Faire entretenir régulièrement les installa-

tions : gaz, électricité, climatisation,etc.

• Ne pas surcharger les multiprises

• Débrancher les appareils électriques en veille.

• Vérifier régulièrement les appareils électriques (cordon abîmé, halogène sans grille de protection...)

• Ne pas obturer les grilles d’aération

• Mettre hors de portée des enfants briquets et allumettes

• Ne pas fumer au lit et éteindre toujours complètement les cigarettes.

• Ne pas laisser de casseroles, de poêles ou de plats sur le feu sans surveillance.

• Surveiller l’huile sur le feu.

• Éloigner les produits inflammables des sources de chaleurs ( ampoules, plaques chauffantes, etc.)

• Vérifier la date inscrite sur le tuyau de raccor-dement gaz de la cuisinière et le remplacer si nécessaire.

• Ne pas raviver un feu ou les braises d’un barbecue avec de l’alcool ou de l’essence.

INCENDIE DOMESTIQUE, APPAREIL DE SéCURITé INCENDIE• Le détecteur avertisseur autonome de fumée

(DAAF)  : petit boîtier à installer en hauteur, il vérifie la qualité de l’air et déclenche une alarme s’il détecte trop de fumée dans le logement .

Obligatoire à partir de 2015 .

15

• L’extincteur : choisir de préférence un extincteur à poudre polyvalent.

• Le détecteur de monoxyde de carbone. Gaz inodore, le monoxyde de carbone (CO) est un gaz mortel. Il se dégage lors d’un incendie ou lors d’une mauvaise combustion d’un chauffe-eau ou d’un appareil de chauffage.

RéAGIR EFFICACEMENTEn cas d’incendie ne jamais prendre l’ascenseurSi l’incendie est chez vous :

• Faites sortir tout le monde et évacuez les lieux pour éviter les risques d’intoxication par les fumées.

• Fermez la porte de la pièce en feu puis la porte d’entrée.

• Ne revenez jamais sur vos pas.

• Appelez les Sapeurs pompiers «  18  » et répondez calmement à leurs questions.

• Ne raccrochez le téléphone que lorsque les Sapeurs Pompiers vous y invitent.

SI L’INCENDIE EST AU-DESSOUS OU SUR vOTRE PALIER :• Fermez la porte palière et mouillez la.

• Appelez les Sapeurs pompiers.

• Manifestez vous à la fenêtre.

• Baissez vous si vous êtes dans la fumée et mettez vous un mouchoir sur le nez.

SI L’INCENDIE EST AU-DESSUS :• Sortez par l’issue la plus proche.

SI vOUS ÊTES CONFRONTéS à UN FEU DE CASSEROLE :• Mettre une couverture ou un torchon humide

sur la casserole pour l’étouffer le feu.

SéCURITé , LES DANGERS DU BARBECUE :• En aucun cas n’utiliser des produits in-

flammables sur des braises ardentes pour réactiver un barbecue éteint.

• Risques de brûlures à l’avant bras, au thorax ou à la face.

• Utiliser un allume feu ou des branchages.

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CLASSE DESCRIPTION Agent extincteur, moyen d’extinction

A - Feux secs  (matériaux solides)Bois, Charbon, Caoutchouc, végétaux,papier, carton, Textiles..• Eau • Eau pulvérisée avec additif• Poudre polyvalente ABC

B - Feux gras ( Liquides ou Solides liquéfiables)Hydrocarbures, alcools, essence, fioul, goudron, graisse, peintures, vernis, etc.• Eau pulvérisée avec additif• Poudre polyvalente BC/ABC• CO2 (dioxyde de carbone) • Mousses

C - Feux de “ GAZ “Butane, propane, méthane, acétylène...• Poudre polyvalente BC/ABC

D - Feux de métauxAluminium, Magnésium, Sodium, Potassium, Lithium, Calcium ...• Extincteurs spéciaux • Sable sec, graphite, Huiles lourdesL’eau est à proscrire

F - Feux liés aux auxiliaires de cuissonHuile, graisses alimentaires végétales et animales sur les appareils de cuisson.• Extinction par étouffement par recouvre-ment ou inhibition par l’inertage à partir d’installations fixe.• Extincteurs à mousse avec additif

Remarque : Sur les feux d’origine électrique, il faut employer de préférence les extincteurs à CO2.

PREvENTIONcontre les risques domestiques (suite)

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Les îles du nord sont les plus exposées de l’arc des Petites Antilles aux cyclones. La période cyclonique s’étend de Juin à Novembre.A partir du moment où la trajectoire du cyclone est confirmé et que la menace se précise, le Préfet de Région déclenche 36 heures avant l’arrivée estimée du phénomène  la Pré-Alerte cyclonique des Îles du nord.

Le phénomène se traduit essentiellement par :• De très fortes pluies entraînant des inondations

avec débordements des cours d’eau.• Des vents d’autant plus violents que l’intensité

du cyclone est forte.• Une houle cyclonique importante sur le littoral.• Une marée cyclonique.

CONNAÎTRE LES NIvEAUx D’ALERTE ET LA CONDUITE A TENIR :

VIGILANCE JAUNE : “Soyez attentifs !” VIGILANCE ORANGE : Préparez-vous !VIGILANCE ROUGE : Protégez-vous !

VIGILANCE VIOLETTE : Confinez-vous, ne sortez pas !

VIGILANCE GRISE : Restez prudents !

VIGILANCE VERTE : Plus de dangers significatifs 

Site internet à consulter : www.meteo.gp (site Antilles-Guyane)

www.meteofrance.com www.saint-barth-saint-martin.pref.gouv.fr :

rubrique « Les actions de l’Etat – Sécurité et Défense - Sécurité civile – Cyclone – Tsunami - Séisme »

ABRIS CYCLONIQUES POTENTIELS A SAINT-MARTIN

Secteur N°1 : Sandy-Ground – Terres- Basses : Hôtel «  Le Flamboyant  », École Maternelle de Sandy-Ground

Secteur N°2  : Marigot – Saint-James  : École NINA Duverly  , École Emile Choisy, Église Catholique de Marigot

Secteur N°3 : Concordia – Spring : École Hervé Williams 2

Secteur N°4  : Hameau du Pont – Agrément  :Église Assemblée de Dieu

Secteur N°5  : Cripple-Gate – Colombier  : secteur sans abris

Secteur N°6  : Rambaud – Saint-Louis - Morne O’reilly : Église Adventiste Morne O’reilly

Secteur N°7  : La Savane – Grand-Case  : Église Christian Assembly, Église Méthodiste de grand-Case, Centre culturel de Grand-Case

Secteur N°8 : Cul-de- Sac : Collège de Cul-de-Sac, École Élémentaire de Cul-de-Sac

Secteur N°9 : Quartier d’Orléans – Oyster Pond : École Primaire Orléans 2, Église Méthodiste

N.B  : cette liste d’abris cycloniques date de l’année 2010, en cas d’alerte pensez à véri-fier si elle est toujours d’actualité auprès de la collectivité ou de la préfecture.

INFORMATIONen cas d’alerte cyclonique

Grâce à vos dons et à votre soutien, l’Amicale des pompiers peut apporter dans la mesure de ses moyens son appui moral et matériel au centre des Sapeurs-Pompiers de SAINT-MARTIN.Nous tenons donc à partager avec vous la vie amicaliste et remercions toutes les personnes qui

nous accordent leur confiance et leur aide.

L’AMICALE, C’EST LES POMPIERS DU CENTRE DE SECOURS DE SAINT-MARTIN

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ACTIvITESamicalistes

Bureau de l’Amicale des sapeurs pompiers 2012

Groupe musical Team 18

Organisation d’un concert avec le chanteur guadeloupéen Dominique COCO

Assemblée générale 2013 de l’ Amicale

Journée Portes ouvertes au centre de secours

Construction d’un « boots » dans le village carnaval 2012

Créant toutes les œuvres de nature à l’aider à réunir les fonds nécessaires...

Site internet : http://amicalesapeurspompiersxm.e-monsite.com

Afin d’apporter son appui moral et matériel au centre de secours

des Sapeurs-Pompiers et de subvenir aux frais des fêtes...

Participation de relais

Organisation de Marches

Tee-Shirts de l’ Amicale

Participation de relais

Confection de Calendriers

L’énergie est notre avenir, économisons-la !

CHEZ EDF NOUS CROYONS EN VOS TALENTS. VALORISONS-LES ENSEMBLE ! Marvin prépare un baccalauréat électro-technique en contrat de professionnalisation à l’Agence Réseau du Service Qualité du Produit.

Marvin intervient chez les clients et sur les 5700 km de réseaux exploités par EDF Archipel Guadeloupe. Tout au long de son parcours, accompagné par son tuteur, il découvre le métier de Technicien d’Inter-vention Electrique.

EDF Archipel Guadeloupe accompagne chaque année plus de 20 jeunes guadeloupéens en contrat de professionnalisation et plus de 150 stagiaires.

guadeloupe.edf.com

fb.com/edf.guadeloupe

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