AMELIORATION DU SYSTEME DE CONTROLE INTERNE AU NIVEAU DU …
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie
DEPARTEMENT GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : AUDIT ET CONTROLE
Présenté par : RANDRIANALISOA Zoeliniaina
Sous l’encadrement de :
Année Universitaire : 2010 – 2011
Session : 16 Décembre 2011
AMELIORATION DU SYSTEME DE CONTROLE
INTERNE AU NIVEAU DU CYCLE
ACHAT/FOURNISSEUR
Cas de l’entreprise VIMA Construction
L’Encadreur pédagogique :
Monsieur RAVOKATRA ANDRIAMIARISOA Seth
Enseignant auprès du Département Gestion de
l’Université d’Antananarivo
L’Encadreur professionnel :
Monsieur RABEMANANTSOA Jean De Clery
Responsable du contrôle interne de l’entreprise
VIMA Construction Ankorondrano
i
REMERCIEMENTS
Cet ouvrage n’aurait pas pu être constitué sans l’aide, en premier lieu, de Dieu que je
remercie pour sa grâce, de m’avoir donné la santé, la force et surtout l’ intelligence durant mes
études. En second lieu, de toutes les personnes qui ont de près ou de loin qui ont fait preuve
de dévouement pour me guider durant l’accomplissement de ce présent mémoire et en dernier
lieu, à la société VIMA Construction pour leur aimable accueil.
Plus spécialement, je tiens à adresser mes profondes gratitudes à :
• Monsieur Abel ANDRIANTSIMAHAVANDY, Professeur titulaire, Président
de l’Université d’Antananarivo ;
• Monsieur Andriamaro RANOVONA, Maître de conférences, Doyen de la
faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie ;
• Monsieur Olivier Origène ANDRIAMASIMANANA, Maître de conférences,
Chef du Département Gestion ;
• Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur et Directeur du Centre
d’Etudes et de Recherches en Gestion ;
• Monsieur Seth RAVOKATRA ANDRIAMIARISOA, Enseignant au sein du
Département Gestion, Encadreur pédagogique qui nous a beaucoup aidés et
transmis ses connaissances à l’élaboration de ce mémoire ;
• Tous les enseignants et tout le personnel au sein du Département Gestion ;
• Monsieur Zouzar BOUKA, Président Directeur Général de VIMA Construction ;
• Monsieur Jean De Clery RABEMANANTSOA, Responsable du contrôle interne
au sein de VIMA Construction, mon Encadreur professionnel ;
• Monsieur Jean Ignace RASOLONDRAIBE, Responsable approvisionnement au
sein de VIMA Construction, qui m’a aidé à résoudre les problèmes de divers
ordres ;
• Tout le personnel de VIMA CONSTRUCTION;
• Ma famille, pour leurs aides, conseils, et pour tout le soutien moral et financier
durant mes études universitaires et surtout pendant la réalisation de ce présent
mémoire ;
• Tous mes proches.
A tous encore merci!
ii
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS i
LISTE DES ABREVIATIONS iv
LISTES DES TABLEAUX ET DES FIGURES v
INTRODUCTION GENERALE 1
PARTIE I : ENVIRONNEMENT DE L ’ETUDE ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE
4
CHAPITRE I : GENERALITES SUR VIMA CONSTRUCTION 6
Section 1: Historique de VIMA Construction 6
Section 2: Activités de VIMA Construction 9
Section 3: Structure organisationnelle de VIMA Construction 12
CHAPITRE I I : SYSTEME DE CONTROLE INTERNE RELATIF AU CYCLE ACHAT/FOURNISSEUR DE VIMA CONSTRUCTION
18
Section 1: Système dirigeant 18
Section 2: Système opérationnel 26
Section 3: Système d’ information 30
CHAPITRE I I I : DEMARCHES THEORIQUES DE L ’ETUDE 33
Section 1: Bases théoriques du contrôle interne 33
Section 2: Outils de recherches et d’analyses 37
Section 3: Cadre logique d’études 40
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE 46
PARTIE I I : ANALYSE DU SYSTEME DE CONTROLE INTERNE RELATIF AU CYCLE ACHAT/FOURNISSEUR DE VIMA CONSTRUCTION
47
CHAPITRE I : ANALYSE DU SYSTEME DIRIGEANT 48
Section 1: Analyse au niveau des intervenants 49
Section 2: Analyse de la structure 50
Section 3: Analyse des activités de contrôle 51
Section 4: Analyse de la procédure 53
CHAPITRE I I : ANALYSE DU SYSTEME OPERATIONNEL 58
Section 1: Analyse du système de contrôle au niveau de la passation des commandes 58
Section 2: Analyse du système de contrôle au niveau de la réception des livraisons 61
Section 3: Analyse du système de contrôle au niveau de l’enregistrement des dettes 63
Section 4: Analyse du système de contrôle au niveau du règlement des dettes 65
CHAPITRE I I I : ANALYSE DU SYSTEME D’ INFORMATION 67
Section 1: Analyse des supports utilisés 67
Section 2: Analyse des informations en amont 69
Section 3: Analyse au niveau du traitement d’ information 70
Section 4: Analyse au niveau de la diffusion des informations 73
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE 74
PARTIE I I I : PRECONISATION DE SOLUTIONS 76
iii
CHAPITRE I : PROPOSITION DE SOLUTIONS 78
Section 1: Proposition de solutions au niveau du système dirigeant 78
Section 1: Proposition de solutions au niveau du système opérationnel 81
Section 3: Proposition de solutions au niveau du système d’ information 85
CHAPITRE I I : CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE DES SOLUTIONS RETENUES
90
Section 1: Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour le système dirigeant
90
Section 2: Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour le système opérationnel
103
Section 3: Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour le système d’ information
106
CHAPITRE I I I : L IMITES ET CONTRAINTES INHERENTES AUX SOLUTIONS RETENUES
110
Section 1: limites et contraintes du système dirigeant 111
Section 2: Limites et contraintes du système opérationnel 112
Section 3: Limites et contraintes du système d’ information 114
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE 116
CONCLUSION GENERALE 117
ANNEXES I
BIBLIOGRAPHIE XIV
TABLES DES MATIERES XV
iv
LISTE DES ABREVIATIONS
BC : Bon de Commande
BE : Bureau d’Etudes
BL : Bon de Livraison
BR : Bon de Réception
BTP : Bâtiments et Travaux Publics
Cde : Commande
CG : Contrôle de Gestion
CI : Consommation Interne
CT : Conducteur de Travaux
DA : Demande d’Achat
DAF : Directeur Administratif et financier
DCD : Diagramme de Circulation des Documents
DE : Directeur d’Exploitation
DRH : Directeur des Ressources Humaines
ES : Etat de Stock
FA : Facture
FM : Fiche de Mouvement
Frns : Fournisseur
FS : Fiche de Stock
MP : Moyen de Paiement
Mtt : Montant
PDG : Président Directeur Général
Po : Point Zéro
PROP : Proposition de Paiement
PU : Prix Unitaire
QCI : Questionnaire de Contrôle Interne
RF : Réception Fournisseur
RTA : Radio Télévision Analamanga
SCB : Société de Construction de Bâtiment
Service appro : Service approvisionnement
VIC : VIMA Construction
VIS : VIMA SERV
v
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES
L ISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1: Extrait d’une liste des travaux effectués par la l’entreprise, année
2008 – 2011 11
Tableau n°2: Diagramme de circulation des documents au niveau de la passation
des commandes 22
Tableau n°3 : Diagramme de circulation des documents relatif à la réception des
matériaux 23
Tableau n°4 : Diagramme de circulation des documents au niveau de
l’enregistrement des dettes 24
Tableau n°5: Diagramme de circulation de document relatif au paiement de la
facture 25
Tableau n°6: Cadre logique de notre étude 41
Tableau n°7: Extrait de tableau de suivi des achats 72
Tableau n°8: Présentation des informations diffusées en rapport avec l’achat 74
Tableau n°9: Proposition des informations diffusées en rapport avec l’achat 89
L ISTE DES FIGURES
Figure n°1: Organigramme en vigueur au sein de VIMA Construction 13
Figure n°2: Organigramme du service approvisionnement 50
Figure n°3: Demande d’achats de VIMA Construction 54
Figure n°4: Réception fournisseur de VIMA Construction 55
Figure n°5: Proposition d’organigramme 91
Figure n°6: Proposition de diagramme de circulation de document 96
1
INTRODUCTION GENERALE
Avant les années cinquante, l’entreprise était considérée essentiellement comme une
unité de production. Son objectif était de fournir à moindre coût un grand nombre de produits
standardisés, mais dorénavant, elle n’était plus considérée comme étant au centre de son
environnement. Pour se maintenir et se développer face à la concurrence, elle doit anticiper
l’évolution future du marché. La base de cette anticipation future est la bonne maîtrise du
présent.
Actuellement, l’entreprise est soumise à de nombreuses contraintes, provenant de son
milieu, qu’elle ne maîtrise pas. Notamment dans le secteur des BTP, la concurrence est
devenue de plus en plus rude suite aux actions de relance du gouvernement malgache en
20031. Elle ne se joue uniquement plus sur le prix mais, surtout, sur la capacité technique des
entreprises de ce secteur à fournir aux clients une prestation de qualité.
Si dans les années précédentes, les moins disant conquièrent toujours les marchés
ouvertement. Depuis cette cloche d’alarme, ce n’était plus le cas. La condition d’octroi de ces
derniers reposait surtout sur la capacité et la qualification technique des entreprises
soumissionnaires à exécuter les travaux. Une capacité technique, qui souvent, suivant les
marchés, est encore soumise à des contrôles du respect des normes et des exigences
qualitatives à l’exécution des chantiers.
VIMA Construction, une entreprise basée sur la construction de bâtiment et génie
civile, se trouve confronter à une concurrence acharnée pour acquérir une part de marché
national. Une entreprise créée en 2008, qui veut se mettre au niveau des leaders du BTP à
Madagascar, doit connaître ses faiblesses pour ensuite chercher leurs causes afin d’améliorer
ses éléments de gestion. Un de ces éléments de gestion est le contrôle interne. Pour être le
meilleur sur le marché, elle doit concevoir de nouveaux moyens dans le but d’améliorer
l’efficacité, la précision et la transparence dans son processus de production.
Durant notre stage chez VIMA Construction, notre étude consistait à effectuer des
recherches visant à l’amélioration du système de contrôle interne dans le management de
l’entreprise. Cette étude se penche davantage sur le cycle achat qui contribue directement à la
1 Articles de presse : http://communisme.wordpresse.com/categoriy/madagascar, 24 Août 2011,
2
qualité de l’entreprise, là où nous avons eu l’occasion inespérée de montrer à l’organisation
que la fonction achat est stratégique en termes de qualités, de coûts et de délais.
En effet, le cycle achat/fournisseur regroupe toutes les activités relatives aux achats,
depuis la budgétisation des dépenses jusqu’au règlement des fournisseurs. Pour que
l’entreprise puisse continuer son exploitation à travers de toutes ses activités, il faut qu’elle
mette en place un ensemble de sécurités contribuant à une bonne maîtrise de celle-ci. Il est
alors impératif de maîtriser la gestion des performances opérationnelles et financières au
niveau du traitement des achats. Cette gestion requiert une étude approfondie dans l’ intention
de satisfaire les besoins du client et dans le but de fournir des produits et services conformes à
ses attentes.
D’ailleurs, VIMA Construction joue un rôle important dans l’économie nationale, elle
participe non seulement à l’augmentation des recettes de l’Etat en participant aux divers
paiements de l’ impôt, mais également, à la création d’emplois. Pourtant, nombreux sont les
concurrents, elle devrait faire preuve de compétitivité pour maintenir sa position. Dans ce
contexte, quel dispositif de contrôle interne faut-il envisager pour maîtr iser la gestion des
per formances opérationnelles et financières liées au traitement des achats?
L’usage du contrôle interne est de ce fait important surtout pour une entreprise
nouvellement créée comme VIMA Construction. L’ inefficacité des opérations voire les
activités de l’entreprise se résument parfois par leur mise en pratique inappropriée. Entre
autres, le cycle achat est sensible et offre des opportunités de fraudes auprès des exécutants
dans l’entreprise. C’est ainsi que nous avons prie comme thème « Amélioration du système
de contrôle interne au niveau du cycle achat » : cas de l’entrepr ise VIMA Construction
Ankorondrano.
Ainsi, notre rôle est alors d’aider la Direction à atteindre ses objectifs de façon
efficiente et efficace2. Cela nous amène à mettre en œuvre une méthodologie permettant de
mieux connaître ses forces et faiblesses et d’en apporter nos recommandations. Cette
méthodologie s’appuie donc sur la recherche par contact direct et par observation auprès des
divers responsables. Nous avons effectué aussi des recherches et lectures bibliographiques sur
2 L’entreprise atteint les buts visés et les moyens utilisés sont au minimum
3
des sites spécialisés ainsi que la consultation des documents disponibles au sein de VIMA
Construction.
Ce stage nous a permis d’appliquer les connaissances que nous avons acquises lors de
nos années d’études Universitaires. Il nous a permis également d’approfondir nos
connaissances dans le domaine de la gestion du traitement des achats. Nous espérons que les
résultats attendus de ce mémoire permettent à l’entreprise d’avoir une image fidèle et de
pouvoir réaliser ses objectifs. Ce travail est loin d’être parfait mais il pourra aider toute
personne qui désire mener une réflexion sur un thème en rapport avec le contrôle interne.
Dans le cadre de l’amélioration du système de contrôle interne au sein de VIMA
Construction, nous divisons cet ouvrage en trois grandes parties :
• La première partie s’ intitule « Environnement de l’étude et méthodologie de la
recherche », elle présentera VIMA Construction dans son aspect général puis son
système de contrôle interne. Ensuite, elle donnera quelques notions théoriques utiles à
notre étude.
• La deuxième partie est axée à l’ « Analyse du système de contrôle de VIMA
Construction », elle porte sur l’analyse des forces et faiblesses dans le système de
contrôle interne liée au cycle achat/fournisseur de VIMA Construction.
• La troisième partie se rapporte à la « Préconisation de solutions ». Dans cette dernière
partie, nous proposerons des solutions aux faiblesses du système de contrôle lié au
cycle achat/fournisseur de VIMA Construction. Elle exposera aussi les moyens en vue
de les rendre réalisables ainsi que les limites et contraintes de l’étude.
4
PARTIE I :
ENVIRONNEMENT DE L ’ETUDE ET
METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
5
A Madagascar, le secteur tertiaire participe aujourd’hui jusqu’à plus de la moitié à la
création de la richesse nationale. Les branches des BTP, tourismes, télécommunications et
services développant une forte valeur ajoutée, constituent à l’heure actuelle, le moteur de
croissance de l’économie malgache. De plus, des aides techniques et des appuis en formations
sont actuellement en progression et les bénéficiaires de celles-ci s’ impliquent
systématiquement à l’amélioration du niveau de vie de la population.
L’activité de construction touche divers agents économiques, quand le bâtiment va,
tout va. Elle rassemble entre autres les grandes entreprises des BTP, privées ou publiques, les
entreprises de ventes de matériaux de construction, les cabinets d’architecture ainsi que les
petites entreprises comme les quincailleries. VIMA Construction est une entreprise de
construction de bâtiment et de génie civil. En général, elle œuvre dans toutes les régions de
Madagascar. Depuis sa création, les dirigeants de VIMA Construction ont su améliorer ses
produits et s’adaptent parfaitement à la qualité exigée par les clients potentiels. Actuellement,
l’entreprise veut être un leader de la construction et envisage d’actualiser ses moyens
matériels et humains pour satisfaire encore plus les exigences de ses clients.
Ainsi, dans chacune des grandes villes auxquelles l’entreprise intervient, elle prend un
engagement en faveur de la promotion de l’embauche locale et soutient l’ensemble de son
personnel dans ses actions de formations, dans ses politiques d’ intégration et d’évolution de
carrières. A cet insu, une étude approfondie pour leur propre développement est donc
nécessaire pour le développement national. Cette première partie qui s’ intitule
« Environnement de l’étude et méthodologie de la recherche » comporte trois chapitres :
• Le premier chapitre « Généralités sur VIMA Construction » traite les aspects
techniques et organisationnels de l’entreprise en général. Il montre
l’environnement interne de cette dernière.
• Le deuxième chapitre « Système de contrôle interne relatif au cycle
achat/fournisseur de VIMA Construction » décrit les composants de ce
système de contrôle. Ce chapitre est le sujet fondamental du thème de cet
ouvrage.
• Le troisième chapitre « Démarches théoriques de l’étude » montre les bases
théoriques de notre étude en termes de contrôle interne. Ce chapitre parait
indispensable dans la conception de cet ouvrage.
6
CHAPITRE I :
GENERALITES SUR VIMA CONSTRUCTION
Actuellement, les principaux acteurs de bâtiments et travaux publics à Madagascar
sont la Société Colas, SCB, SMATP, CONSTRUCT, SOBATRA. Mais tout récemment,
VIMA CONSTRUCTION a atterri sur le secteur et vite reconnue par tous grâce à la
construction de l’Hôtel de Ville. Une entreprise qui a largement prouvé ses capacités à
maîtriser ses réalisations dans des environnements complexes, et a su assurer des niveaux
élevés des travaux qualitatifs tant dans leur mise en œuvre que dans leur organisation.
Dans ce chapitre, nous allons faire d’abord une allocation sur l’historique de VIMA
Construction, ses objectifs et ses concurrents. Ensuite, nous allons décrire ses activités, ses
moyens matériels et ses rayons d’ interventions. Enfin, sans oublier, nous allons voir sa
structure organisationnelle.
Section 1: Histor ique de VIMA Construction
L’entreprise VIMA CONSTRUCTION est créée suite à l’ idée du propriétaire de bâtir
à Madagascar une entreprise de construction de bâtiments de qualité, suivant les normes
internationales. Le propriétaire a hérité de son père, une entreprise de construction générale
qui s’est lancée dans des travaux de construction de bâtiments, de route et a fait également du
génie civil.
Historiquement, l’entreprise a repris les activités de COGENAL, Société de
construction fondée en 1984 par Monsieur Alias Bouka, qui est le Président Directeur Général
du groupe VIMA, elle est forte de plus de quinze (15 ans) ans d’expériences dans le domaine
de la construction générale. Avec une maîtrise parfaite des moyens humains et techniques,
COGENAL est à même proposer aux clients, en partenariat avec d’autres entreprises, des
bâtiments et ouvrages d’arts adaptés aux conditions de l’environnement malgache.
Entre les années 1990 et 2000, cette société a connu une forte croissance d’activités
(travaux d’assainissement et d’exécution du canal C3, travaux de construction d’un immeuble
R+2 d’une superficie de 2000m² servant d’usine de confection à Analamahitsy, travaux
d’aménagement du village des jeux Ankorondrano). Mais en 2003, elle commençait à
connaitre une perte de part de marché et de mauvaise réputation dans son secteur : mauvaise
qualité de travaux, nombre accru de réclamations venant des clients, immense reprise des
travaux pour faute de problème de qualité, problème de non maîtrise des coûts, etc.
7
En 2007, le propriétaire actuel de VIMA Construction prenait en main la situation en
faisant parvenir un expert en audit pour réorganiser et restructurer les aspects techniques de
cette entreprise. Des mesures étaient à prendre d’urgence, celle de l’abandon de l’entreprise
héritée et le propriétaire décidait de rebâtir une nouvelle entreprise qui se lancera dans un
premier temps à la construction et à la réhabilitation des bâtiments.
C’était en mars 2008 que cette dernière a obtenu son numéro d’ identification fiscale.
Le projet du propriétaire s’est réalisé et VIMA Construction a vu se jour.
1.1 : Identification de VIMA Construction
Une entreprise ne peut pas être reconnue sans les critères lui permettant de
l’ identifier à savoir : sa forme juridique, sa raison sociale, son siège et surtout son numéro
d’affiliation. Pour le cas de VIMA construction, elle répond à ces critères cités ci-dessus.
1.1-1 : Raison sociale de VIMA Construction
La société VIMA Construction est connue sous la dénomination VIMA Construction
ou « VIsion MAdagascar Construction ». Elle fait partie d’un groupe, le groupe VIsion
Madagascar ou VIMA. Le groupe VIMA rassemble la société mère VIMA, les sociétés
VIMA Construction et VIMA SERV. Un groupe de Société qui œuvre dans la promotion
immobilière et est connu comme le bâtisseur des ex-villages des jeux sis à Ankorondrano.
1.1-2 : Siège social de VIMA Construction
VIMA Construction a son siège social au premier étage de l’ immeuble SACM
Ankorondrano Antananarivo. Dans ce siège, elle centralise tous les travaux administratifs
tandis qu’à Amboditsiry, elle dispose d’un parc d’exécution des travaux de maintenances et
de façonnage technique des chantiers, de stockage des matériaux replis chantiers, des
nouveaux matériaux pour la construction interne, des véhicules, des engins, des pièces de
rechange, des archives de la société , etc.
1.1-3: Statut jur idique de VIMA Construction
VIMA Construction est une Société Anonyme (SA) au capital de Ar 360 000 000. A
part sa forme juridique, elle est légalement en règle. Son numéro au registre de commerce est
de 2008 B 180. Son numéro statistique est de 4 5212 11 2008 0 10184. Son numéro
d’ identification fiscale est de 5000018781 et son carte d’ immatriculation fiscale est de
0122908/DGI/B.
Pour avoir un contact direct avec l’entreprise, les renseignements sont les suivants :
• Téléphone : +261 20 22 330 94
• Fax : +261 20 22 381 61
8
• E-mail: [email protected]
• Site web: www.visionmadagascar.com
• Logo:
1.2 : Objectifs du groupe VIMA
Comme toute autre entreprise, le groupe VIMA a eu aussi ses propres objectifs bien
définis. Sa priorité n’est pas seulement de rechercher de profit mais aussi et surtout d’apporter
à ses collaborateurs tous les moyens nécessaires à leur aventure professionnelle au sein de
l’organisation.
« Notre vision à VIMA est de participer à la reconstruction du « Nouveau
Madagascar » qui se dessine. Notre ambition est de fournir un travail de qualité exceptionnel
à nos clients et partenaires en y mettant toutes notre énergie et expertise. » (Zouzar Bouka :
Président Directeur Général).
1.3 : Concurrents
La concurrence est un mal nécessaire. Le secteur des BTP malgache est en effet
dominé par les entreprises étrangères. Le leadeur du secteur est une entreprise française la
Colas Madagascar, suivi par les sociétés SCB Madagascar, SOGECOA Madagascar,
SOBATRA. Tous ceux, concourent et s’efforcent par tous les moyens à conquérir la plus
grande partie de la part du marché. Mais toutes ces sociétés ne sont pas vraiment des
concurrents directs de VIMA Construction.
VIMA Construction s’est récemment adonnée dans le domaine de construction des
bâtiments, elle est considérée comme professionnelle dans ce domaine, l’obtention d’une
grande offre en est le résultat. Pourtant, les concurrents sont nombreux, elle devrait faire
preuve de compétitivité si elle veut être leader dans son secteur et tenir compte de son
environnement.
9
Section 2: Activités du groupe VIMA
La société VIMA mère est une société ou une unité de construction ayant pour objet
la promotion immobilière et hôtelière ainsi que la gestion immobilière (terrains, bâtiments,
tous biens immobiliers). La société VIMA SERV quant à elle, a pour objet l’achat, la revente
sur le marché local, l’exportation des produits locaux, l’ importation, la vente de produits et
marchandises.
La société VIMA SERV est, en réalité, le résultat de l’externalisation de la fonction
approvisionnement de la société VIMA Construction. Cette stratégie s’avère payante car en
plus d’effectuer l’approvisionnement de la société VIMA Construction, elle peut vendre à
d’autres sociétés, et même, à des particuliers des marchandises et des produits de nature
diverse.
Par contre, VIMA Construction réalise des travaux de marchés publics et privés mais
elle cible plutôt ceux des clients privés, particuliers ou entreprises du fait que les procédures à
suivre dans l’accomplissement de ce service sont très lentes (procédures de recouvrement des
recettes, …). Cela demande une marge bénéficiaire importante pour l’entreprise. En effet, les
tâches effectuées au sein de l’entreprise se basent essentiellement sur la conception, la
réalisation, l’exploitation, la réhabilitation d’ouvrages de construction et d’ infrastructures.
2.1: Construction génie civil et bâtiment
VIMA Construction vise à réaliser des travaux de gros œuvre et assure la fourniture de
l’ensemble des techniques concernant les constructions civiles. La construction génie civil
consiste à réaliser des ouvrages d’ infrastructures tandis que la construction de bâtiments est
axée soit dans la construction neuve soit dans la réhabilitation de bâtiments existants.
Nombreux sont les travaux de construction de bâtiments effectués par VIMA
Construction comme la construction des maisons individuelles groupées, la construction des
immeubles (habitation, bureau, commerces et hôtels). En outre, elle construit des ensembles
collectifs (hôpital, établissement scolaire, centre administratif), des laboratoires, des bâtiments
de stockage pour produit alimentaire, des usines et ateliers.
En ce qui concerne la construction génie civil, en particulier, l’entreprise construit des
bâtiments industriels (usines, entrepôts). Elle met aussi en place des infrastructures pour
l’énergie (station service et stockage pour hydrocarbures) et des infrastructures pour l’eau
(station de traitement d’eau, ouvrages hydrauliques et réservoirs).
10
2.2 : Moyens inhérents à ses activités
VIMA Construction est une entreprise prête et conçue administrativement et
techniquement pour la réalisation des travaux de construction. Elle ne fait pas de location car
elle a déjà dans son Parc (magasin d’entrepôt) de gros engins comme les bétonnières, les
grues à la tour, les échafaudages roulants, des matériaux de coffrages métalliques, des étais,
des matériaux de menuiserie industriel, etc.
Le bureau est équipé des outils informatiques : ordinateurs portables, connexion
internet, imprimantes photocopieuses et scanneurs. Pour les besoins de communication, les
conducteurs de travaux, les chefs de chantier et le magasinier ont des téléphones portables.
Pour les côtés hygiènes et sécurités, des équipements de protection individuel sont disponibles
sur le chantier : chaussures de sécurité, lunettes de sécurité, casques et gants de travail,
combinaisons, des bennes à ordure, etc.
Quant aux autres matériels et matériaux éventuellement nécessaires, tous ce que
VIMA Construction auront besoin pour aboutir à la construction d’un bâtiment de qualité sont
disponibles sur le marché local. D’ailleurs, elle est en partenariat avec les sociétés comme :
• DELTA (Antananarivo et Toamasina) : importation de matériels de construction
et quincaillerie ;
• France ALU : menuiserie en aluminium avec intervention dans toute l’ île ;
• BOIS de Madagascar (Moramanga) ; exportation de sciage dans la région de
l’Océan Indien, possibilité de fourniture d’ossature et d’élément pour des
maisons préfabriquées ;
• SOFAM (Antananarivo et Toamasina) : propriétaire de forêt de pins, 50ha de
terrain disponibles pour des projets immobiliers ;
• VIMA WOOD INDUSTRY, pour une exploitation de bois à Moramanga :
propriétaire de forêt de pins et de foncier à Moramanga ;
• AREMEC, HENRI FRAISE, LOCAMAT, GTB pour la location.
• HOLCIM, pour la production de ciment.
De surcroît, VIMA Construction est composée d’une équipe de conception solide
alliant expérience et savoir faire. Elle dispose d’une agence d’architecture basée à Madagascar
et en France dans la conception de chaque projet, dans la maîtrise du programme et dans sa
mise en œuvre. Un bureau d’études solide et des équipes, qui connaissent bien les
particularités et les enjeux d’une réalisation à Madagascar, sont aussi mis en place.
11
2.3 : Zones géographiques et rayons d’ interventions
Depuis sa création en mois de mars 2008, VIMA Construction intervient dans
plusieurs grandes villes de Madagascar (Antsirabe, Antananarivo, Toamasina, Mahajanga)
pour des travaux de nouvelles constructions, de réhabilitations et d’extensions des bâtiments.
Voici quelques extraits des travaux effectués par VIMA Construction entre l’année 2008
jusqu’à ce jour.
Tableau n°1 : Extrait d’une liste des travaux effectués par la l’entreprise, année 2008 – 2011
Année Types de travaux effectués
2008 • Travaux de construction d’un entrepôt mixte de la brasserie Star – Mahajanga,
• Travaux de pavage de la Brasserie Star – Antsirabe,
• Travaux d’extension du magasin SCORE - Mahajanga • Travaux de construction des écoles de l’Ambassade du
Maroc – Antsirabe et Antananarivo. • Ambassade des Etats Unis Antananarivo.
2009 • Travaux d’extension et de réhabilitation de l’hôtel JOFFRE,
• Travaux de pavage du siège Andraharo de la Brasserie Star, • Construction de l’hôtel de Ville Analakely.
2010 • Aménagement du studio RTA Ankorondrano, • Construction de locaux annexes (cuisine, toilettes, guérites)
nouveau bâtiment ou site explorer Business Parc Ankorondrano
2011 • Aménagement et extension Village des jeux Ankorondrano REGUS Business center,
• Aménagement et extension Dôme RTA Ankorondrano, • Aménagement et extension 2 villas Ambodivoanjo.
Non exhaustif, le tableau ci-dessus présente une liste des travaux effectués par VIMA
Construction entre l’année 2008 jusqu’à ce jour. En 2008, elle faisait des travaux de
construction d’un entrepôt de la Brasserie Star à Mahajanga. En même temps, elle effectuait
des travaux de construction des écoles de l’Ambassade Maroc à Antananarivo et Antsirabe.
En 2009, elle a eu des marchés des travaux de pavage de la brasserie Star de la même ville.
Entre 2009 à 2010, elle a reconnue une forte image en commençant par la construction de
l’hôtel de ville d’Antananarivo dont la Commune Urbaine d’Antananarivo en était le maître
d’ouvrage. En ce moment, elle réalise les travaux d’aménagement et extension du Village des
Source : Direction des Ressources Humaines, 2011
12
jeux Ankorondrano nommés REGUS Business center, Ambassade du Norvège, dôme RTA et
2 villas Ambodivoanjo.
Section 3 : Structure organisationnelle de VIMA Construction
La structure est l’armature de l’entreprise. Elle constitue l’ensemble des relations entre
les différentes unités, elle dépend de l’activité et des objectifs de l’entreprise. Entre autres,
elle conditionne la cohésion de l’ensemble de l’organisation, son bon fonctionnement, ses
facultés de développement ainsi que son degré de réactivité et d’adaptation aux mutations de
l’environnement.
3.1 : Répartition des effectifs
Le personnel de l’entreprise est un élément essentiel dans son environnement interne.
En tant que société de construction, l’effectif de VIMA Construction varie selon la grandeur
des œuvres à réaliser. En général, elle possède environ cent cinquante trois (153) personnes
permanentes environ qui se repartissent au chantier et au bureau, mais ce chiffre peut atteindre
les deux cent (200) suivant le nombre des travailleurs journaliers3. Il est à noter que la
répartition des effectifs au sein de VIMA Construction est fixée chaque semaine.
3.2 : Organigramme de VIMA Construction
L’organigramme est généralement une structure qui indique les responsabilités de
chacun au sein de l’entreprise et précise les interactions et l’étroite collaboration qui doivent
exister entre les différents responsables. Pour VIMA construction, son organigramme
représente les divers services dans l’entreprise, ainsi que les personnes responsables tout en
indiquant le rapport hiérarchique et fonctionnel existant entre eux.
L’organigramme en vigueur au sein de VIMA Construction est dirigé par Monsieur
Zouzar Bouka, Président Directeur Général de VIMA et VIMA SERV. Il gère en même
temps ces trois Société. Concernant VIMA Construction en particulier, son organigramme se
présente comme suit :
3 Effectif au 23 Octobre 2010. Source : Direction des Ressources Humaines, 2011
13
Figure n°1 : Organigramme en vigueur au sein de VIMA Construction
Source : Direction des Ressources Humaines, Octobre 2010
La figure précédente présente l’organigramme hiérarchique 4de VIMA Construction.
Cet organigramme est la forme la plus simple et la plus répandue, il est l’application du
principe de l’unité de commandement selon H Fayol. L’unité de commandement qui suppose
que l’ individu n’a qu’un seul supérieur hiérarchique, ce qui facilite le partage de l’autorité, la
répartition des tâches et les responsabilités de chacun.
4 DRUCKER Peter Ferdinand. « The Practice of Management », Elsevier Ltd, 1955.
PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES
GESTION DU PERSONNEL /
SOCIALE
SERVICES GENERAUX
HYGIENE ET SECURITE
DIRECTEUR ADMINISTRATIF ET
FINANCIER
COMPTABLE/FISCALITE
TRESORERIE
CONTROLE DE GESTION
DIRECTEUR D'EXPLOITATION
CONDUIT DES TRAVAUX
CHANTIER
BUREAU D'ETUDES
SERVICE METTREUR
SERVICE PROJECTEUR
SERVICE CALCULATEUR
LOGISTIQUE
APPROVISIONNEMENT
MAINTENANCE
MAGASINIER
14
3.3 : Descr iption des rôles et des tâches de chaque poste existant
Les Directions, au sein de VIMA Construction, s’occupent respectivement de
l’exploitation, des affaires administratives et financières et des ressources humaines. Chaque
Direction tient un rôle actif dans l’entreprise et en charge de divers services nécessitant des
tâches y afférentes. Dans cette sous section, nous allons énumérer les rôles et les tâches
respectifs pour chaque poste qui existe au sein de l’entreprise.
3.3-1:Président Directeur Général (PDG)
Le PDG joue le rôle principal dans l’organisation, la supervision et le contrôle des
activités de la société. Sa mission consiste à gérer l’entreprise. Elle s’ informe, écoute,
suggère, valide les décisions prises par les différents intervenants, tranche et entérine le
budget de la société. Elle a le choix sur la politique générale de l’entreprise, la fixation des
objectifs et le choix et la conduite des hommes sous sa direction. Elle a le devoir de
représenter la société vis-à-vis des actionnaires, des banques, des tiers, ainsi que
l’administration et le pouvoir public.
3.3-2 : Directeur Administratif et Financier (DAF)
Le DAF se charge du bon fonctionnement des procédures administratives, accorde
les congés et les absences du personnel. Elle détermine, avec la PDG, les conditions de
paiement des fournisseurs. Ainsi, elle élabore et met en œuvre la politique financière et
comptable de la société à partir des objectifs définis par le PDG tout en assurant l’ interface
avec les banques, l’administration fiscale, les clients et les fournisseurs. Cette direction est
composée de trois services : la comptabilité, la trésorerie et le contrôle de gestion.
a- Comptabilité
Le Service Comptable a pour fonction, par l’ intermédiaire de l’assistant financier,
d’effectuer les opérations de la tenue des comptes de la société. Ces tâches concernent
essentiellement le traitement et la saisie des pièces comptables, le suivi et l’analyse des
comptes des tiers. Ce service assure aussi l’établissement des états de rapprochement
bancaires, le classement des pièces comptables et la préparation de tout document relatif à la
mise en œuvre des activités de l’entreprise comme le contrat de travail.
b- Trésorer ie
La trésorerie réalise les analyses financières de synthèse à usage interne ou à
destination des maîtres d’ouvrages. C’est elle qui gère la trésorerie (encaissement et
décaissement) en général de la société ainsi que le paiement des fournisseurs étrangers. Elle
contrôle, en même temps, les mouvements bancaires et se charge du suivi du service
recouvrement.
15
c- Contrôle de Gestion (CG)
Généralement, sur la base d’analyse des résultats de la comptabilité et d’autres
acteurs de l’entreprise, le CG assure la cohérence des résultats financiers, l’application des
instructions de la Direction en vue de favoriser l’amélioration des performances et de la
stratégie de l’entreprise. Il est aussi responsable du bon fonctionnement technique des outils
prévisionnels comme le budget, l’établissement du tableau de bord, la mise à jour des états de
suivi des matériaux par projet. Enfin, il assure le reporting, c'est-à-dire, il doit rendre compte
au niveau hiérarchique supérieur le plan financier, commercial et humain de la Société.
3.3-3 : Directeur d’Exploitation(DE)
Cette personne prend en charge d’une part, les dossiers de consultation, suit ces
dossiers jusqu’à leurs transferts à l’exécution et d’autres part, la bonne gestion au chantier,
notamment, la conduite des travaux, les approvisionnements ainsi que toutes les tâches
logistiques. A ce département, sont rattachés le service conduit des travaux, le bureau
d’études et la logistique.
a- Service Conduit des Travaux (CT)
Nous l’appelons aussi « conducteur de travaux », il est le patron sur son chantier, il
doit réagir immédiatement, si cela est nécessaire. Il informe sa hiérarchie des mesures qu’ il en
envisage de prendre. En tant qu’organisateur du chantier, le CT est chargé de planifier et de
contrôler l’avancement des travaux, ensuite, d’animer et gérer les réunions de chantier, enfin,
il est responsable de la qualité des travaux effectués, de la tenue des délais, ainsi qu’au
contrôle de toutes les étapes du chantier depuis l’étude du dossier jusqu’à la réception des
travaux.
b- Bureau d’Etudes (BE)
Le bureau d’études anime une équipe composée d’ ingénieur d’études, de projecteur
et de métreur. Cette équipe est chargée de réaliser les dossiers techniques avant projets ou
études d’exécution, de chiffrer les études d’éventuels travaux à effectuer ou des travaux en
prospection de la société. Une fois que le marché est décroché, cette équipe technique
intervient pour la réalisation technique : faire les projections, les travaux de calcul, établir le
plan détaillé de l’ouvrage à construire et suivre en collaboration de CT les réalisations de
chantier.
16
c- Logistique
Le département logistique assure la gestion des travaux de maintenance des
équipements et matériaux de travail de la société. Ce département a pour tâche de :
• Elaborer et proposer les budgets annuels de maintenance, des installations et les
projets d’ investissements ;
• Déterminer les moyens matériels et humains nécessaires à mettre en œuvre pour la
réalisation de ses missions ;
• Tenir l’ inventaire des matériels et suivre leur réparation en cas de panne ;
• Suivre les matériels et les engins spéciaux et veiller à leur maintenance ainsi que leur
réparation rapide en cas de panne.
• Il gère, en même temps, les entrepôts de stockage « Parc » des matériaux replis
chantiers, des nouveaux matériaux pour la consommation interne, des pièces de
rechange et des archives de l’entreprise sise à Amboditsiry.
c.1 : Service Approvisionnement
Ce service est le complément du service Achat « VIMA SERV ». Il se charge des
approvisionnements (achats de matériaux, matériel et fourniture de bureau) nécessaire à la
réalisation des travaux aux chantiers et veille à ce qu’ ils arrivent à temps. Ce service dépend
directement du DAF et du CG selon l’ importance des achats. Le Service Approvisionnement
a comme tâches principales d’assurer la gestion des achats (prix, quantité, délais et norme de
la qualité), des stocks en général de la société, l’établir et d’enregistrer de la demande d’achat,
de suivre les commandes jusqu’à leur livraison.
c.2 : Magasinier
Il s’occupe uniquement de la gestion physique des stocks qui comprend la réception,
l’organisation ainsi que le contrôle de toutes les opérations relatives à l’entrée des stocks et à
la sortie de ces derniers. Il prépare et effectue les inventaires des matériaux et assure la
propreté et le rangement de ces derniers.
c.3 : Service Maintenance
Ce service gère le matériel interne, les chauffeurs et machinistes au magasin
d’entrepôt de VIMA Construction. En général, il s’occupe de tous les travaux de maintenance
des équipements et matériaux de travail de la société. Il se charge aussi des matériels à
remplacer, le stock de pièces détachées, supervise le service entretien, tient à jour l’ inventaire
du parc machines.
17
3.3-4 : Directeur des Ressources humaines (DRH)
Le DRH est le garant du consensus social, il s’ insère entre les décisions financières et
leur application au personnel. En général, le DRH a pour mission de :
• Elaborer et appliquer la stratégie ainsi que les politiques de l’entreprise en matière de
ressources humaines ;
• Préparer les textes relatifs à l’administration de l’ensemble du personnel ;
• Veiller à l’application des textes réglementaires et conventionnels en vigueur dans
l’entreprise ;
• Assurer la gestion prévisionnelle, l’administration et la paie du personnel ainsi que le
suivi de leur couverture médicale ;
• Elaborer la politique de formation du personnel puis d’en assurer la mise en œuvre et
le suivi.
Conclusion du premier chapitre
Pour conclure, nous pouvons dire qu’en trois ans d’existence, VIMA Construction est
connue nationalement sur ses qualités de travail dans la vie de construction. Elle est
considérée comme professionnelle sur ce plan. Ce chapitre nous a montré également la
capacité de l’entreprise à maîtriser ses réalisations dans des environnements complexes, elle a
su assurer des niveaux élevés de travaux qualitatifs dans la mise en œuvre que dans les
organisations malgré la crise politique en 2009.
En effet, le changement de COGENAL en VIMA Construction n’a pas changé la vue
des clients mais lui a permis fortement de renforcer leur confiance à la société. Pour maîtriser
et pérenniser ses activités, VIMA Construction devra se préparer à affronter de l’évolution de
son environnement. Ce qui nous introduit au chapitre suivant.
18
CHAPITRE I I :
SYSTEME DE CONTROLE INTERNE RELATIF AU CYCLE
ACHAT/FOURNISSEUR DE VIMA CONSTRUCTION
Après avoir présenté VIMA Construction d’une manière générale, nous allons nous
focaliser sur le domaine qui est le sujet fondamental de notre étude « le système de contrôle
interne relatif au cycle achat/fournisseur de VIMA Construction ». Par définition, le cycle
achat est l’ensemble des activités permettant à l’entité de disposer, au moment et à l’endroit
voulu, des produits nécessaires à son fonctionnement.5
VIMA Construction est une entreprise prestataire de service. En tant que telle, la
fonction achat ne comprend que des approvisionnements pour les besoins en matériaux,
matériels et fournitures nécessaires à son activité. Nous présentons le système de contrôle
interne cycle achat/fournisseur de VIMA Construction selon trois aspects différents : le
système dirigeant, le système opérationnel et le système d’ information.
Section 1 : Système dir igeant
Le système dirigeant a pour but de surveiller et d’améliorer l’efficacité de l’entreprise
dans l’atteinte des objectifs et dans la mise en œuvre de ses stratégies. L’organisation est
établie sous la responsabilité du chef d’entreprise. Celui-ci représente le pouvoir dans la
fixation des objectifs, la définition des responsabilités, le choix et l’étendu des moyens à
mettre en œuvre. Mis en application par le management sous le pilotage de l’ensemble de la
Direction, notre étude concernant le système de dirigeant de VIMA Construction est basée sur
les intervenants, la structure, les activités de contrôle et la procédure.
1.1 : Les intervenants
La réalisation des achats nécessite l’ intervention de plusieurs services dans le cadre
d’un bon système de contrôle interne. Mais comme notre étude est centrée sur le cycle
achat/fournisseur, alors nous décrivons particulièrement les services qui le concernent. Ces
services interviennent dès le déclenchement de la commande jusqu’au paiement de la facture.
Nous rencontrons les services suivants :
5 RINDRA. « Audit financier », collection RINDRA, Antananarivo mai 1989.
19
1.1-1 : Service initiateur de la commande
En ce qui concerne les matériels nécessaires à la construction, le chef du chantier est
le service initiateur de la commande, celui-ci émet la demande d’achats (DA). Par contre,
pour le cas des fournitures de bureau, le responsable approvisionnement établie la DA.
1.1-2 : Service Approvisionnement
Le responsable y afférent vérifie la quantité en stock avant le lancement du nouvel
achat. Ce service se réfère à partir de la DA approuvée par le conducteur de travaux et la
vérifie à partir des stocks disponibles au Parc.
1.1-3 : Contrôle de Gestion
L’occupant de ce poste vise et contrôle les DA par rapport au Po au niveau quantité et
prix. Il se réfère au budget Po, c'est-à-dire, le budget définitif effectué par les responsables
techniques pour établir les contrôles et finaliser le chantier.
1.1-4 : Directeur Administratif et Financier
Le DAF vise et paraphe toutes les pièces administratives relatives aux achats. En
général, il approuve toutes les pièces administratives (DA, Factures, moyen de paiement)
suite au contrôle effectué par le contrôle de gestion.
1.1-5 : Magasinier
Le magasinier reçoit les matériaux et assure la conformité de la livraison avec la
commande (contrôle qualité et quantité). Il se charge aussi les enregistrements correspondants
(entrées, sorties, stocks restants).
1.1-6 : Service Comptable
Toutes les dépenses effectuées par VIMA Construction sont sous la responsabilité du
Service Comptable. Ainsi, ce service s’occupe de l’enregistrement des documents : factures et
pièces justificatives lorsque celles-ci ont été vérifiés approuvés.
1.1-7 : Trésorer ie
Le service trésorerie règle les factures en s’assurant aussi de leur approbation par les
personnes autorisées à le faire. Il s’occupe de tous les paiements de dépenses et les
encaissements de recettes de l’établissement.
1.2 : La structure
La structure appropriée au contrôle des achats existe implicitement au sein de VIMA
Construction. Les responsabilités définies par cette structure se focalisent dans le département
logistique. En fait, ce département est une branche de la Direction technique. Ce département
20
est aussi composé de trois services dont : le Service Approvisionnement, le Magasinier et le
Service Maintenance.
1.2-1 : Dépar tement Logistique
Le département logistique assure la recherche de nouveaux fournisseurs ou sous-
traitants, la négociation des contrats (prix, quantités, délais, norme de qualité…). Il assure
également la gestion des achats et des stocks ainsi que la gestion des flux physiques entre les
fournisseurs, l'unité de traitement et les clients.
1.2-2 : Service Approvisionnement
Le service approvisionnement consiste à mettre à la disposition de toutes les
Directions et les services y rattachés les intrants de fabrication ou les articles nécessaires à
l’exploitation. Il a pour mission d’assurer les achats en général de la société de manière
efficace et économique. Ainsi, il assure la bonne marche administrative et conclure les
contrats d’achats au siège de VIMA Construction.
1.2-3 : Magasinier
Le magasinier prend en main la gestion du Parc (magasin d’entrepôt de VIMA
Construction) soit au chantier. Il a pour fonction d’enregistrer l’entrée des biens, le stockage
ou la conservation et la sortie des biens du magasin.
1.2-4 : Service Maintenance
Ce responsable gère le matériel interne, les chauffeurs et machiniste au magasin
d’entrepôt de VIMA Construction. En général, il s’occupe de tous les travaux de maintenance
des équipements et matériaux de travail de la société. Par exemple, il s’occupe des matériels à
remplacer et du stock de pièces détachées, supervise le service entretien, tient à jour
l’ inventaire du parc machines, etc.
1.3: Les activités de contrôle
Le DAF s’occupe de tout ce qui est gestion administrative et financière de la société. Il
est l’ intermédiaire entre le PDG et le service opérationnel. Le DAF examine et reçoit des
comptes rendus sur les opérations courantes de l’entreprise. Les activités de contrôle sont
composées de la vérification périodique des achats par rapport au budget définitif Po, le
système d’approbation et d’autorisation et le contrôle physique.
1.3-1 : Vér ification pér iodique des achats par rapport au budget
définitif Po
Le contrôleur de gestion aide le DAF dans la réalisation de son travail. Tous les deux
veillent et contrôlent ensemble le processus de production de l’entreprise. Chez VIMA
21
Construction, tout achat dans l’entreprise doit faire l’objet d’un contrôle avant son exécution,
le contrôle de gestion joue un rôle très important dans le suivi de ce budget, appelé « Point
Zéro » (Po). Ce budget sera la référence indiscutable pour établir les contrôles et finaliser le
chantier, c'est-à dire, les montants fixés par la société à réaliser les travaux par chantier.
1.3-2 : Système d’approbation et d’autor isation
Ce système vise à ce que toutes les opérations et transactions effectuées par
l’entreprise soient autorisées par le chef hiérarchique approprié. La nécessité de solliciter une
approbation et autorisation pour chaque transaction dans l’entreprise garantit l’efficacité du
contrôle interne. Au sein de VIMA Construction, tous les dossiers (factures, demandes
d’achats, bons de commande,…) et moyens de paiements (espèce, chèque, traite, ordre de
virement,…) dans la société doivent être certifiés, approuvés et signés par le DAF, le CG
ensuite validés par le PDG avant leur exécution.
1.3-3 : Contrôle physique
Ce type de contrôle permet à l’entreprise de protéger ses actifs. Vues les circonstances,
l’entreprise doit employer plusieurs moyens pour la protection de ses biens contre les
éventuels vols ou des pertes. Ces moyens peuvent être la limitation de l’accès aux biens,
l’ inventaire des biens, ou le contrôle physique par une personne qui n’ayant pas la garde des
biens. Chez VIMA Construction, autre que l’ inventaire physique effectué par le magasinier au
chantier, le CG effectue une descente au hasard, une fois par semaine, au chantier pour voir la
gestion physique des stocks. Ainsi, ce contrôle s’appuie sur les fiches de stocks et les fiches
de consommations internes établies par le magasinier.
1.4 : La procédure
Par définition, la procédure est un guide de travail pour les membres du personnel et
un paramètre de référence pour les dirigeants6. Chaque entreprise doit disposer des procédures
qui sont formalisées. Elle doit être écrite et rassemblée dans un manuel qui indique les
modalités de circulation, de traitement et de classement des informations. Au sein de VIMA
Construction, chaque poste existant au sein de l’établissement détient son propre manuel et
chaque Service l’utilise comme un outil de travail.
La procédure de VIMA Construction va être présentée à l’aide du diagramme de
circulation des documents (DCD). Les figures suivantes qui s’ intitulent « le diagramme de
circulation de document (D.C.D) » décrit le processus d’achat de VIMA Construction. 6 Cours d’Audit comptable. Université d’Antananarivo. Fac DEGS. Département Gestion, 4ème année. Année universitaire 2009-2010.
22
Tableau n°2 : Diagramme de circulation des documents au niveau de la passation des commandes
Intervenant Tâches
Demandeur Responsable hiérarchique
Service Réception
Service Appro
CG/ DAF
VIMA SERV
Etablissement de la DA. Envoie de la DA au responsable achats de VIC.
Validation du besoin (quantité, description, date de livraison,…). Envoie par courrier au siège de VIC (au plus tard mercredi matin à 7h00).
Réception et enregistrement courrier entrant.
Vérification de la désignation exacte des matériaux, quantités en stocks auprès du Parc, calcul de la quantité à commander et renseignement de la DA, saisie de la DA classeur Excel.
Contrôle de la DA//Po au niveau quantité, renseignement du prix Po pour information, mise à jour du suivi des matériaux par projet, validation.
Transmission de la DA chez VIMA SERV comme BC, archivage de la souche jaune en attente du BR fournisseur
Traitement de la commande.
Source : Service Approvisionnement, 2011.
La figure ci-dessus décrit les procédures relatives à l’exécution d’un contrat. Les
procédures commencent par l’expression des besoins jusqu’au lancement de la commande. La
DA
DA
DA
DA
DA
DA
DA
23
première colonne décrit les tâches y afférentes tandis que les autres colonnes montrent la
circulation des documents ainsi que les services intervenants. La vérification, le contrôle et
l’approbation de la DA résument les procédures de l’exécution du contrat.
Tableau n°3 : Diagramme de circulation des documents relatif à la réception des matériaux
Intervenants Tâches
Transporteur
Magasinier au chantier
Service Approvisionnement
VIMA SERV
Récupération du bon de livraison fournisseur (BL), Enlèvement des matériaux
Réception des matériaux Contrôle qualité/quantité Contre signe le BL
Enregistrement entrées stocks sur fiche de stocks (FS)
Envoie du BL contre signé et BL par coursier au VIS. Envoie BL par coursier à VIC. Saisie d’un BL sur un classeur Excel (pour rapprochement avec la facture). Archivage du BL avec la DA en attente de facture
Source : Service Approvisionnement, 2011.
La figure ci-haut montre comment les marchandises ont été réceptionnées. Il montre
aussi l’ intervenant qui effectue les tâches ainsi que le diagramme de circulation des
documents relative à cette procédure. La première opération commence par la réception des
Bons de Livraisons fournisseurs et se termine par l’envoi des documents (RF et BL) au siège
de VIMA Construction. En effet, les vérifications et les contrôles des marchandises reçues
sont les points les plus marquants dans cette procédure.
BL BL
BL
FS
FS FS
24
Tableau n°4 : Diagramme de circulation des documents au niveau de l’enregistrement des dettes
Source : Service Comptable, 2011.
Cette figure montre comment les factures venant du fournisseur ont été réceptionnées.
Les intervenants sont : le service chargé de la réception, le responsable d’approvisionnement,
le CG, le DAF et le Service Comptable. Les procédures se résument par la vérification, le
contrôle, l’approbation et se termine par la comptabilisation ainsi que le classement des
factures.
Intervenants Tâches
VIMA SERV
Service Réception
Service Appro
CG DAF Service Comptable
Etablissement de la facture (FA) figurant le numéro du DA et numéro du BL. Envoie FA au VIC
Réception et enregistrement courrier entrant (uniquement provenance et nombre). Signe le double de la FA pour accuser de réception. Retourne le double de la FA signé au VIMA SERV
Vérification de la facture// BL (nature et quantité), attache le BL correspondante à la FA concernée.
Vérification de la facture // Po (prix unitaire appliqué), Dresse un état sur classeur pour les différents prix unitaires constatés entre FA et Po et envoi à ZT pour statuer les prix à considérer, Envoie de la FA « pour bon à comptabiliser »
Validation et signature pour le bon à comptabiliser
Comptabilisation de la facture, mis à jour du plan de trésorerie pour le paiement futur, Classement de la FA
FA
FA FA
FA
FA
FA
FA
25
Tableau n°5 : Diagramme de circulation de document relatif au paiement de la facture
Intervenants Tâches
Demandeur
Supér ieur
hiérarchique
Trésorer ie
DAF
PDG
Fournisseur
Banque
Etablissement d’une demande par écrit/verbal
Validation de la demande
Etablissement d’une proposition de paiement avec dossier à l’appui
Vérification de la proposition//au dossier Approbation de la proposition de paiement
Validation de la proposition de paiement
Etablissement du moyen de paiement suivant la proposition validée Emission des dossiers et MP pour signature
Signe le MP pour bon à encaisser
Révision des données et donne consigne à la Trésorière Remise de tous les dossiers à la caissière
Remise du MP au fournisseur Classement des dossiers Comptabilisation Mise à joue de l’état de suivi extra comptable
Présentation du MP à la banque par le fournisseur
Source : Service Comptable, 2011.
Demande
Demande
Demande
PROP
Dossier
PROP
Dossier
PROP
Dossier
MP
PROP
Dossier
MP
PROP
Dossier
MP
PROP
Dossier
PROP
Dossier
MP
MP
MP
26
Cette figure nous montre que toutes les opérations de la mise au paiement sont
assurées par la trésorerie, le DAF et le PDG. Les procédures se basent sur la vérification et
l’approbation du moyen de paiement. La dernière opération à faire est le classement
permanent des documents selon le numéro de séquence.
Section 2 : Système opérationnel
Le responsable opérationnel a aussi sa part de responsabilité dans la mise en œuvre des
dispositifs de contrôle interne. Le système de contrôle opérationnel, relatif au cycle
achat/fournisseur de VIMA Construction, est composé de quatre grandes phases dont le
système de contrôle : au niveau de la passation des commandes, de la réception des livraisons,
de l’enregistrement des dettes et le système de contrôle au niveau du règlement des dettes.
2.1: Système de contrôle au niveau de la passation des commandes
L’entreprise doit s’approvisionner en toute sorte de biens et services nécessaires à son
activité, et chercher avant tout à minimiser son coût global. Plusieurs contraintes sont à
respecter lors de l’achat de biens ou services. Ces achats doivent être faits en fonction des
besoins de l’entreprise pour des quantités optimales et par des personnes autorisées à les faire.
2.1-1 : Etablissement de la DA
Au sein de VIMA Construction, les besoins en achat des matériaux et matériels
nécessaires à la construction sont exprimés dans un document préétabli « Demande
d’Achats 7» ou DA. Ces documents doivent être conformes aux objectifs de l’entreprise et
inscrits dans la ligne budgétaire de la Direction. Lorsqu’ il s’agit de matières premières pour la
réalisation des travaux, cette DA est remplie par le service demandeur « chef de chantier»,
tandis que celle-ci est établie par le Service Approvisionnement si c’est pour l’administration
des tâches effectuées au bureau. Dans cette DA, le service demandeur précise le nom du
chantier, la date, la description des articles commandés et la quantité demandée avant de la
transmettre à son supérieur hiérarchique : « conducteur de travaux ».
7 NB : la demande d’achats est un carnet en quatre souches : la souche verte est l’originale, la
souche rose est à créer, la souche blanche est à conserver au chantier et la souche jaune est à
envoyer au VIMA SERV.
27
2.1-2 : Vér ification et approbation de la DA par le conducteur de travaux
Le conducteur de travaux vérifie l’utilité des besoins en termes de quantité, description
et date de livraison. Il signe la DA avant de l’envoyer par courrier au siège de VIMA
Construction au plus tard tout le mercredi matin à 7h00 des trois souches : vert, jaune, rose.
Après, le service réception de VIMA Construction les transmet au Service
Approvisionnement pour vérification des désignations exactes des matériaux à commander.
2.1-3 : Contrôle et vér ification de la DA par rapport au stock
Après les procédures à suivre lors de l’achat, son exécution doit être précédée d’une
vérification, d’une approbation et d’une autorisation du DAF. Avant l’exécution de l’achat, le
Service Approvisionnement vérifie aussi les désignations exactes des matériaux avant
d’envoyer la DA au CG pour approbation finale. Deux cas peuvent se présenter :
• Si les matériaux demandés sont disponibles au Parc, là où se trouve l’entrepôt de
VIMA Construction, le Service Approvisionnement marque un signe « P » avant
d’envoyer la DA au CG pour approbation. Le Magasinier au Parc remplit le formulaire
de livraison d’article (Réception Fournisseur ou RF) et livre les articles au chantier
concerné contre signature de celui-ci ;
• Si les articles sont à acheter, le Service Approvisionnement précise sur la DA la
quantité à acheter, la quantité disponible en stock si elle existe ainsi que le prix des
matériaux (prix estimatif fixé) pour faciliter la tâche du CG au niveau du contrôle.
2.1-4: Vér ification et approbation finale de la DA par le DAF et le CG
Avant l’exécution de l’achat, les DA doivent faire l’objet d’un contrôle avant d’être
exécutées et transmises au sein du service achat « VIMA SERV ». Le CG vérifie l’utilité des
matériaux si c’est conforme au budget prévu pour chaque chantier. Les DA peuvent être
encore annulées si elles n’ont pas validé par le CG. Au contraire, si les matériaux demandés
sont utiles, il appose sa signature pour approbation et la transmet au Service
Approvisionnement pour exécution.
Si l’achat dépasse le Po, budget définitif pour chaque chantier, au niveau quantité ou
c’est encore urgent, le CG envoie la DA au DAF pour étude et vérification avant l’exécution.
Ensuite, le Service Approvisionnement transmet la DA (souche verte) comme bon de
commande au VIMA SERV et archive la souche jaune en attente du bon de livraison
fournisseur.
28
2.2 : Système de contrôle au niveau de la réception des livraisons
Toutes livraisons se font sur la base d’un Bon de Livraison (BL) préparé par VIMA
SERV en quatre exemplaires : deux pour VIMA SERV, un pour le magasinier et le dernier
pour le Service Approvisionnement. Le système de contrôle pendant la réception des
marchandises est marquée par le contrôle et approbation des livraisons ainsi que le classement
des documents.
2.2-1 : Contrôle et vér ification des livraisons
Les livraisons sont directement envoyées au chantier, là où la demande a été émise.
Elles sont réceptionnées par le magasinier au chantier. Dès la livraison, le magasinier
vérifie que les matériaux livrés sont ceux mentionnés sur le BL du fournisseur, au niveau
quantité et qualité. Ensuite, Il dresse un bon de Réception Fournisseur (RF) concernant les
matériaux livrés, et met à jour son fiche de stocks en enregistrant la date de livraison, la
quantité des marchandises reçues et le numéro du BL. Après, il signe le BL et le RF, puis il
les envoie par courrier au siège de VIMA Construction pour que le Service
Approvisionnement les enregistre aussi, dans un classeur Excel, pour rapprochement avec la
facture.
Pour le cas des fournitures de bureau, elles sont directement livrées au siège de VIMA
Construction et les procédures sont toujours les mêmes. Notons que toutes livraisons non
conformes aux caractéristiques de la commande sont immédiatement refusées.
2.2-2 : Classement des documents d’achats
Après mise à jour du BL, RF et DA dans un classeur Excel, le Service
Approvisionnement procède au classement des documents (RF/BL et DA) dans un classeur
selon l’ordre chronologique de ces derniers et selon le nom du chantier. Le classement des
documents et des pièces comptables font partie du système de contrôle interne, il garantie la
sécurité des documents. Il se fait manuellement, est classé suivant l’ordre chronologique des
dates puis placé dans un endroit facile à identifier.
2.3: Le système de contrôle au niveau de l’enregistrement des dettes
Toutes les factures sont envoyées par courrier au service réception de VIMA
Construction. Celui-ci les enregistre et signe le double de la facture pour accuser de réception.
En général, les factures sont transmises par VIMA SERV en double exemplaire dont la copie
sera retournée à son siège et l’original sera transmis auprès du Service Comptable. A la
réception de la facture, l’Assistante comptable enregistre les factures (date d’arrivée, le
29
numéro et le montant de la facture) dans un cahier de « transmission ». Puis, elle les affecte
auprès du Service Approvisionnement pour vérification par rapport au BL/RF et DA.
2.3-1 : Vér ification et rapprochement de la facture par rapport au BL,
RF et DA
Le Service Approvisionnement vérifie si les factures correspondent aux fournitures ou
matériaux sollicités par l’entité à l’aide du BL/RF et DA. Si le compte est bon, il met à jour
son fichier Excel en notant le numéro de la facture, et transmet ensuite cette dernière,
accompagnée de l’original du BL /RF parfois la DA au service financier. Dans le cas
contraire, il retourne les factures auprès du service financier pour que celui-ci dresse une
facture d’avoir à l’ intention du VIMA SERV.
2.3-2 : Vér ification de la facture par rapport au Po et enregistrement
A la réception de la facture et les pièces jointes, l’Assistante Comptable procède
encore à la vérification de la conformité de la facture avec le BL/RF ou la DA: désignation,
montant et montant total. Puis, elle affecte les factures et les pièces jointes au CG pour
vérification si le prix mentionné dans la facture est supérieur au Po8 avant d’être comptabilisé.
Dans le cas où le prix des matériaux et fournitures est supérieur au prix estimatif9, le CG
dresse une facture d’avoir à l’ intention de VIMA SERV afin de réduire la somme à payer.
Après vérification de ce dernier, l’assistante comptable les envoie au DAF pour
validation et signature. L’enregistrement et la comptabilisation des factures sont assurés par le
comptable. Seules les factures portant la signature du DAF sont à comptabiliser.
2.4 : Le système de contrôle au niveau du règlement des dettes
Le règlement des factures se fait par échéance du fournisseur. Pour VIMA
Construction, tous les règlements se font à crédit. En général, elle règle ses fournisseurs 30
jours fins du mois après la réception de la facture, mais, ce cas varie selon la situation
financière de l’entreprise et le contrat avec le fournisseur.
Il est à noter aussi que les factures, dont le montant inférieur à Ar 80 000, sont réglées
via petite caisse. Au dessus de ce montant, un accord du PDG est nécessaire. Cette limite
n’est pas appliquée dans le cas du décaissement tel que l’achat d’une demande d’appel d’offre
dont l’autorisation est déjà accordée verbalement ou par écrite par le PDG.
8 Po : Prix unitaire appliqué, budget définitif fixé par le Bureau d’études 9 Pris estimatif : prix conclu dans le contrat entre VIMA SERV et VIMA Construction.
30
2.4-1 : Vér ification du montant de la facture avec celui du moyen de
paiement (chèque, traite, ordre de virement)
Les factures, accompagnées de BL/RF ou DA, vérifiées et signées par le DAF font
l’objet de mises en paiement. Après cette vérification, la caissière établit le moyen de
paiement suivant la proposition validée et émet les factures accompagnées du moyen de
paiement au DAF. Ce dernier vérifie la cohérence du montant des factures avec celui du
moyen de paiement correspondant(le montant en chiffre et en lettre, le nom du bénéficiaire).
Ensuite, il signe le moyen de paiement et remet tous les dossiers à la caissière.
Une fois que le DAF ait signé les moyens de paiement, la caissière vérifie, signe à son
tour et remet les moyens de paiement au fournisseur. Enfin, le comptable procède à
l’ imputation comptable, met à jour l’état de suivi extra comptable et classe les dossiers dans
un classeur selon l’ordre chronologique de ces derniers.
Section 3 : Système d’ information
Par définition, l’ information est un élément de connaissance susceptible d’être codé
pour être conservé, traité ou communiqué10. Les objectifs relatifs au système d’ information
sont les suivants : ils doivent être conçus et mis en œuvre dans le but de traiter et délivrer en
temps voulu, en toute circonstance, une information fiable et adaptée aux besoins de
l’organisation. Aujourd’hui, le système d’ information est un des éléments clé des processus
des organisations. Ils constituent les bases des activités de contrôle.
3.1 : Les supports utilisés
VIMA Construction dispose un système d’ information capable de traiter les
informations nécessaires pour les besoins de l’entreprise et surtout pour la rendre plus efficace
dans la mise en œuvre de ses activités. Un serveur est à la disposition des utilisateurs pour
avoir accès au logiciel de traitement des opérations, ainsi qu’un internet. Dans l’exploitation
courante des informations collectées, la société travaille sur le Microsoft Office 2007.
L’enregistrement comptable et l’établissement du Bon de Commande se font sur le sage Sari
et l’enregistrement des sorties et entrées en stocks se pratique sur l’Access.
10 Le petit Larousse illustré, 1996.
31
3.2 : Les informations en amont
Les informations en amont sont à la base pour le contrôle de la facturation des achats.
Les informations en amont concernant également le contrôle de la facturation des achats sont:
• Les dossiers concernant les pièces relatives aux achats : facture, bon de livraison, bon
de commande, demande d’achat, bon de réception fournisseur.
• Les pièces justificatives concernant la consommation et le mouvement des
matériaux au chantier: fiche de stock, carnet fiche de mouvement, carnet
consommation interne, journal de chantier, état de stock, etc.
• Les bases de données fichiers fournisseurs.
3.3 : Le traitement des informations
Un décideur ne peut pas se contenter de l’ information brute. Il est donc nécessaire de
procéder au traitement de l’ information pour pouvoir en tirer les informations clés et utiles à
l’entreprise. Concernant les achats en particulier, le traitement d’ information au sein de
VIMA Construction concerne la conception et l’établissement du tableau de suivi des achats
ainsi que le stockage des informations.
3.3-1: Conception et établissement du tableau de suivi des achats
En rapport avec le cycle achat, le traitement d’ information au sein de VIMA
Construction est marqué par la conception et l’établissement du tableau de suivi des achats.
De ce fait, le traitement des informations consiste à:
• Enregistrer les matériaux commandés et livrés dans le tableau de suivi des achats ;
• D’émettre le numéro et la date de la DA, RF, BL, ainsi que la facture dans le tableau
de suivi des achats ;
• Donner les prix avant et après l’arrivé des factures afin de savoir le montant des
transactions effectuées par l’entreprise.
3.3-2: Stockage des documents ou des données
Une fois que les informations sont traitées, elles sont protégées et stockées dans un
endroit plus sécurisé, surtout la protection physique des matériels d’ information pour garantir
la sécurité des fichiers ou des données informatiques contre l’accès des autres personnes. Le
classement des données ou documents comptables fait partie aussi du stockage des
informations. Au sein de VIMA Construction, une fois que le traitement et l’enregistrement
des pièces sont faits, le personnel chargé du traitement des informations classe les documents
32
dans un classeur spécifique, portant le nom du chantier et selon l’ordre chronologique des
pièces.
3 .4 : La diffusion des informations
La diffusion des informations permet à l’entreprise d’avoir une idée quelconque sur sa
situation par rapport à ses activités et ses objectifs. Elle doit être publiée aux personnes
concernées comme les auditeurs, les actionnaires, les banquiers, etc. Chez VIMA
Construction, la diffusion des informations concernant la transaction effectuée par
l’entreprise, est assurée par le DAF et le CG. Elle se fait mensuellement. Cela concerne les
états financiers, l’état des fournitures de bureau, le suivi des gros œuvres au chantier, le
rapport sur le contrôle des factures, etc.
Conclusion du deuxième chapitre
En bref, ce chapitre présente le système de contrôle relatif au cycle achat/fournisseur
de VIMA Construction. Ce chapitre a pour but d’apprécier et de voir le cas existant dans le
but de repérer les forces et faiblesses dans son système de contrôle pour, ensuite, chercher
leurs causes et les solutions à mettre en œuvres.
Notre étude concernant le système de contrôle interne relatif au cycle
achat/fournisseur de VIMA Construction se divise en trois systèmes bien distincts : le système
dirigeant, le système opérationnel et le système d’ information. Ces trois systèmes permettent
à l’entreprise d’améliorer l’organisation ainsi que le contrôle de ses activités dans le cadre du
processus d’achats. En effet, grâce à ce système de contrôle, VIMA Construction peut
maîtriser davantage ses opérations pour atteindre ses objectifs et d’être plus performant au
niveau du traitement des achats. Ce qui nous permet d’aborder le chapitre ci après.
33
CHAPITRE I I I :
DEMARCHES THEORIQUES DE L ’ETUDE
Toute Entreprise a pour but d’assurer, en fonction de ses moyens, l’atteinte des
objectifs qu’elle s’est fixée. Pour ce faire, elle doit mettre en place un dispositif de contrôle
interne lui permettant la bonne maîtrise de ses activités et le respect des instructions et règles
à tous les échelons. L’outil de diagnostic nommé Questionnaire de Contrôle Interne (QCI) et
l’entretien auprès du personnel de VIMA Construction nous ont aidés à planifier notre étude.
Le cadre logique que nous allons établir est un outil que nous avons utilisés pour planifier,
gérer, suivre, et évaluer notre étude.
Dans ce chapitre, Nous allons aborder les bases théoriques sur le contrôle interne qui
ne sont pas toujours clairement perçues ni interprétées de la même façon au sein de l’Entité
malgré des normalisations y afférentes. Puis, nous allons décrire les outils d’analyses et enfin,
nous terminons ce chapitre par le cadre logique de l’étude.
Section 1 : Bases théor iques du contrôle interne
Le développement récent des fraudes au sein de l’entreprise et les récents scandales
financiers à travers le monde sont la conséquence des grands manquements aux lois régissant
le secteur où évoluent les entreprises concernées, mais aussi des comportements illégaux vis-
à-vis des règles et directive au sein même de ces organismes. Dans la majorité des cas, les
manquements au dispositif de contrôle interne ou son absence presque totale, au sein même
de ces entités, ont été mis en évidence.
Ces scandales financiers ont porté un éclairage nouveau sur les pratiques du contrôle
interne. Un dispositif qui permet à la Direction de détecter les erreurs et les tentatives de
fraudes au sein de la société.
1.1 : Définitions du contrôle interne
Ordinairement, les définitions du contrôle interne sont nombreuses. Elles se sont
modifiées au fur et à mesure en fonction de l’environnement d’entreprise. Voici quelques
définitions du contrôle interne émises selon les différents comités et associations existants :
Selon l’ ICCA (Institut Canadien des Comptables Agréés), «Tous les systèmes
coordonnés que la Direction met en place en vue d’assurer dans la mesure du possible, la
conduite ordonnée et efficace de ses affaires : notamment la protection de ses biens, la
34
fiabilité de ses livres et documents comptables et la prompte préparation d’une information
financière fiable, constituent le contrôle interne de la structure administrative de
l’entreprise».
D’après la CNCC (Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes) Français en
1987 : « le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle comptable ou
autre que la Direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité, afin d’assurer la
protection du patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des enregistrements comptables et des
comptes annuels qui en découlent ».
Pour l’AICA (American Institute of Certified Accountants), « le contrôle interne est
formé de plans d’organisation de toutes les méthodes et procédures adoptées à l’ intérieur
d’une entreprise pour la protection de ses actifs, pour le contrôle de la précision et du degré de
confiance de ses documents comptables pour promouvoir l’efficacité des opérations et pour
que les politiques prescrites par la Direction soient suivies ».
Toutes ces définitions attribuées au contrôle internes nous ont servi de base pour
l’élaboration d’une définition propre à nous. Le contrôle interne est donc un ensemble de
méthodes et procédures mis en œuvre par la Direction de l’entreprise pour sauvegarder les
patrimoines et détecter les éventuelles erreurs, fraudes qui peuvent survenir lors des
enregistrements comptables, assurer autant que possible le respect des directives émises par la
Direction et les lois et règlements en vigueur dans le but d’améliorer les performances de
l’entreprise.
1.2 : Objectifs
Toutes ces définitions que nous avons citées ci-dessus se réfèrent toutes à des objectifs
communs et font ressortir quatre éléments fondamentaux. Ces objectifs concernent la
protection et la sauvegarde du patrimoine de l’entreprise, la fiabilité des informations, le
respect des lois et règlement en vigueur et l’amélioration des performances de l’entreprise.
1.2-1: Assurer la protection et la sauvegarde du patr imoine de
l’entrepr ise : C’est l’un des moteurs du développement de la notion du contrôle interne.
L’objectif est de protéger les biens de l’entreprise contre les vols et les détournements. Ceci
concerne d’abord les biens matériels comme les stocks, les biens incorporels comme les
brevets, les savoirs faires, etc.
1.2-2: Assurer la fiabilité et la qualité des informations comptables : Ce
souhait est le deuxième moteur de développement du contrôle interne. Le but est d’arriver à
lutter contre les irrégularités ou d’erreurs constatées dans les informations comptables et
35
qu’elles soient communiquées à temps pour que la Direction de l’entreprise puisse prendre
des bonnes décisions.
1.2-3 : Garantir le respect des lois et règlements en vigueur émis par la
Direction : Le contrôle interne veille à ce que les instructions prises par la Direction soient
respectées et bien appliquées à tous les membres de l’entreprise.
1.2-4 : Améliorer les per formances et l’efficacité opérationnelle :
L’utilisation d’un bon système de contrôle interne contribue à la maîtrise de ses activités, à
l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources.
1.3 : L imites du contrôle interne
Le dispositif de contrôle interne, aussi bien conçu et bien appliqué, ne peut pas fournir
une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de l’entreprise. Il n’est pas forcement
efficace à identifier tous les risques qui en courent l’entité car il présente des lacunes.
1.3-1: Champ d’application : le contrôle interne concerne plutôt les
opérations répétitives et non les opérations exceptionnelles ;
1.3-2 : Les problèmes humains: la mise en place d’un système de
contrôle interne peut être interprétée comme une remise en cause de la confiance de la
Direction vis-à-vis du personnel. Pour cela, ce dernier doit être clairement informé des
objectifs et de l’utilité du contrôle interne ;
1.3-3 : La complexité ou collision: le contrôle interne a pour tâche de
réduire les fraudes ou détournements opérés par les membres du personnel. Pourtant,
l’entente entre deux ou plusieurs personnes impliquée dans la procédure peut permettre
la réalisation des malversations ;
1.3-4 : Le coût du contrôle interne : les contrôles sont nécessaires et
indispensables mais des contrôles excessifs vont à l’encontre du but recherché et
peuvent devenir très couteux
1.3-5: Le cas d’une petite entrepr ise.
1.4: Pr incipes généraux du contrôle interne
La fiabilité et l’assurance d’une bonne évaluation dans un mécanisme de contrôle
reposent particulièrement sur des règles et fondements rigoureuses. De ce fait, certains
principes seront indispensables à l’appréciation du contrôle interne.
36
1.4-1 : Pr incipe d’organisation
Par définition, l’organisation résulte de la coordination des activités de certain nombre
de personne permettant à un organisme d’atteindre ses objectifs. Elle permet à l’entreprise de
fonctionner, développer et d’adapter aux changements de l’environnement. Sur le plan
contrôle interne, cette organisation doit respecter une certaine règle comme:
• Séparation des fonctions : elle a pour but d’éviter le cumul de fonctions. Dès
règles doivent être appliquées pour qu’une personne ne soit pas à la fois
chargée d’une action et en même temps d’en contrôler l’exécution;
• Organisation préalable c'est-à-dire que la structure de l’entreprise est réalisée
en fonction de ses besoins, de ses objectifs et compte tenue des moyens dont
elle dispose ;
• Organisation adaptée et adaptable : une organisation adaptée aux objectifs, à
la stratégie et régulièrement adaptée au changement de l’environnement
interne et externe de l’entreprise ;
• Organisation vérifiable : il faut assurer à tout moment que l’organisation ne
subit aucune modification face à l’évolution de l’environnement ;
• Décrite dans un manuel de procédure: chaque entreprise doit disposer des
procédures qui sont formalisées (les règles doivent être écrites et
rassemblées dans un manuel, consultable par toutes les personnes qui le
souhaitent mais seul les extraits qui le concernent).
1.4-2 : Pr incipe d’ intégration
Ce principe met en évidence que les procédures existantes dans l’entreprise doivent
permettre le bon fonctionnement d’un système d’autocontrôle. L’autocontrôle est mise en
œuvre par :
• Les recoupements des informations (pour assurer la fiabilité et le suivi d’une
information à partir des services différents)
• Les contrôles réciproques (pour éviter les fraudes ou détournements opérés
par le membre du personnel)
• L’utilisation des moyens informatiques.
1.4-3 : Pr incipe de permanence
Ce principe met en exergue que les activités de contrôle impliquent une permanence
dans l’application des règles et procédures relatives sur la présentation de l’ information ou à
la politique de l’entreprise. Des procédures pérennes permettent d’assurer le principe
37
comptable de permanence des méthodes, permanence d’exploitation et permanence
d’organisation.
1.4-4 : Pr incipe d’universalité
Le contrôle interne s’applique à l’ensemble de l’entreprise. Ce principe stipule que
tous ceux qui contribuent à l’activité de l’entreprise sont tous soumis aux règles du contrôle
interne. Il n’est donc pleinement efficace que s’ il y a eu encore des personnes privilégiées ou
des entreprises exclus.
1.4-5 : Pr incipe d’ indépendance
Le principe d’ indépendance implique que les objectifs du contrôle interne sont à
atteindre indépendamment des méthodes, procédés et moyens de l’entreprise.
1.4-6 : Pr incipe d’ information
La gestion efficace de l’entreprise implique la diffusion de l’ information de qualité.
A cet effet, elle doit répondre cinq critères :
• La pertinence : l’ information doit être disponible et accessible dans le temps et
au moment voulu ;
• L’utilité : l’ information doit être significative, c'est-à-dire, elle permet de
prendre une décision ;
• L’objectivité : l’ information ne doit pas contenir un quelconque préjugé ;
• Communicabilité : l’ information doit être claire pour les destinataires ;
• Vérifiabilité: une information dont il est possible de vérifier les sources.
1.4-7 : Pr incipe d’harmonie
Ce principe met en exergue l’adéquation du contrôle interne aux caractéristiques de
l’entreprise et compte tenu de son environnement. Dans ce principe, il s’agit de voir s’ il y a
harmonie entre les procédures, les coûts du contrôle et le fonctionnement de l’entreprise.
Section 2 : Outils de recherches et d’analyses
L’ensemble des biens de l’entreprise soumis à des risques variés tels que les vols, les
détournements. Pour empêcher l’apparition de ces problèmes ou de les détecter à temps, des
méthodes sont adoptées qui servent à recenser, analyser, gérer les risques internes ou externes
au regard des objectifs de la société et en assurer de l’existence des procédures.
38
2.1 : L 'entretien
L’entretien consiste en une conversation avec les responsables et leurs collaborateurs
sur la base d'un guide d'entretien. Il permet de connaître les étapes des procédures en
interrogeant les différents interlocuteurs sur les moindres détails concernant la réalisation de
leurs tâches respectives.
2.2 : Le questionnaire de contrôle interne (Q.C.I )
Le QCI permet de mieux évaluer le système du contrôle interne. La liste affiche les
questions préétablies jugées fiables pour le maintien de la performance de l’entreprise. Afin
de mieux cerner les faiblesses et les forces du système de contrôle mis en place, l’auditeur se
réfère à la liste des questions touchant les différents cycles d’activités existant au sein de
l’organisation. Il s’agit du questionnaire de contrôle interne ou « Check-list » manié par
l’auditeur pour évaluer le dispositif de contrôle mis en œuvre.
2.3 : La méthode SWOT
Le repérage des forces et faiblesses de l’entreprise peut se faire au travers de ses
fonctions et de l’articulation entre ces dernières. Ce repérage fait partie du diagnostic SWOT
ou Strengh – Weakness – Opportunities – Threaths. C’est un des outils du diagnostic les plus
utilisés. La méthode SWOT permet de repérer les facteurs qui ont une influence stratégique
sur l’entreprise. Les facteurs peuvent être d’origine interne : ce sont les forces et faiblesses ou
d’origine externe : ce sont les opportunités et menaces.
2.4 : Méthode d’évaluation du système de contrôle interne
L’étude et l’évaluation du système de contrôle interne se font à partir des étapes
suivantes : la prise de connaissance des procédures, l’évaluation préliminaire des procédures,
et enfin, l’évaluation définitive de ces dernières.
2.4-1 : La pr ise de connaissance des procédures
En premier lieu, la prise de connaissance des procédures consiste à décrire les
responsabilités, les tâches et le circuit des documents utilisés au sein de l’entreprise. Il y a
trois méthodes de description de procédure à savoir :
• La description narrative qui consiste à décrire les procédures en vigueur à l’aide
des entretiens avec les différents responsables, des manuels ou des notes écrites.
39
• Les questionnaires descriptifs et les guide opératoire : ces questionnaires qui ne
sont pas fermés permettent de décrire les responsabilités, les tâches de chaque employées
ainsi que la circulation des documents.
• Le diagramme de circulation des documents (DCD): C’est un outil de
description des circuits d’ informations et des cheminements des documents administratifs
auprès des différents intervenants. L’organisation des procédures est structurée et représentée
à travers ce DCD.
Dans notre analyse, le DCD est retenu car il permet d’acquérir une connaissance
approfondie des circuits et d’analyser, par simple visualisation, tous les aspects d’une
opération.
En second lieu, à effectuer des tests de conformités pour s’assurer que les procédures
décrites sont conformes à la réalité. Le test des procédures porte sur les opérations depuis leur
début jusqu’à leur règlement définitif. Ensuite, une correction des procédures existantes sera
opérée au cas ou les informations recueillies sont inexactes ou en cas d’erreur de
compréhension.
Il est possible d’opérer de deux manières différentes :
• Confirmation verbale qui consiste à interroger les différents exécutants qui
interviennent dans la procédure contrôlée afin de confirmer le déroulement et vérifier
l’existence des documents qui sont impliqués dans sa mise en œuvre.
• Etudes de quelques opérations : nous retraçons, à partir d’un document, le
cheminement des différentes opérations effectuées suivant l’ordre indiqué sur le diagramme.
2.4-2 : Evaluation préliminaire des procédures
Cette phase permet d’apprécier si les procédures sont bonnes. Elle consiste aussi à
mettre en évidence les forces et faiblesses du système. Divers méthodes peuvent être utilisées
pour cette évaluation :
• L’étude visuelle ;
• Les questionnaires de contrôle interne ou QCI ;
• La méthode des points de contrôle.
40
Mais les QCI sont la méthode la plus pratique car ce sont des questionnaires fermés,
c'est-à-dire, qu’ ils sont conçus de telles sortes que les réponses positives traduisent les points
forts du système tandis que les réponses négatives correspondent aux points faibles.
En outre, il faut procéder à des tests de permanence uniquement sur les étapes ou des
points forts sont constatés lors de l’évaluation préliminaire. Si les dérogations sont
inacceptables, le système comporte une faiblesse d’application.
2.4-3 : Evaluation définitive des procédures
Dans cette phase, nous portons une appréciation définitive sur la procédure en mettant
en évidence les points suivants : les forces, les faiblesses de conception et d’application.
Section 3 : Cadre logique d’études
Le cadre logique est un outil dans la planification, la gestion, le suivi et l’évaluation
d’un programme/projet11. C’est une vision systématique de l’environnement d’un projet : un
ensemble d’éléments interdépendants qui décrit d’une façon opérationnelle et matricielle les
aspects les plus importants d’une intervention.
Le cadre logique explicite les éléments critiques du projet et fournit des indicateurs
vérifiables pour son suivi et évaluation. En tant que tel, cet instrument oblige le planificateur
ou le manager des programmes/projets à raisonner de manière stratégique les choix sur les
objectifs, les priorités, les domaines clés d’activités, les ressources et les compétences
distinctives sur la base d’une étude de l’environnement ou du marché.
� 11 Cours de Cadre logique. Université d’Antananarivo. Fac DEGS. Département Gestion, 4ème année. Année
universitaire 2009-2010.
41
Tableau n°6 : Cadre logique de notre étude
Logique d’ intervention Indicateurs objectivement vér ifiable Sources de vér ification Hypothèse
BUT :
Contribuer à la maîtrise des
performances dans la gestion du
traitement des achats de VIMA
Construction.
Maîtrise des risques financiers et
opérationnels.
Comparaison avec les dépenses
budgétées, rapport sur le contrôle
des factures, contrôle qualité,
contrôle de prix.
Les Dirigeants décident
de mettre en place un
système de contrôle
interne suffisant dans le
traitement des achats de
l’entreprise.
OBJECTIFS :
• Analyser le système de
contrôle existant dans le cycle achat/
fournisseur de VIMA Construction.
• Analyser le système de
contrôle que nous élaborons pour
améliorer le système de contrôle
dans le cycle achat/fournisseur de
VIMA Construction.
• Proposer des solutions et leurs
conditions de mises en œuvre.
• Les forces et faiblesses du système
de contrôle déjà existant.
• Les forces et faiblesses du système
que nous mettons en place.
• Les solutions pour maintenir les
forces et les solutions retenues pour
remédier les faiblesses (à éliminer ou à
réduire).
Organigramme
Diagramme de circulation des
documents.
Méthode SWOT.
Le Questionnaire de Contrôle
Interne.
Les informations
relatives au cycle achat
sont disponibles.
42
Suite du Cadre logique
Logique d’ intervention Indicateurs objectivement vér ifiable Sources de vér ification Hypothèse
RESULTATS :
• Toutes les commandes de
marchandises ou biens et services
sont faites en fonction des besoins de
l’entreprise et pour des quantités
optimales.
• Toutes les marchandises ou
biens reçus sont conforme à la
commande.
• Toutes les factures reçues
correspondent aux marchandises ou
biens reçues.
• Les factures ne sont pas
payées plusieurs fois.
• Les caractéristiques mentionnées
dans la DA (quantités, qualités et
délais de livraison) sont celles
mentionnées dans le BC.
• Les caractéristiques mentionnées
dans le dans le BC (quantités, qualités et
spécificités techniques) sont celles
mentionnées dans le BL.
• Les montants mentionnés dans le BC
correspondent aux montants mentionnés
dans les factures.
• Les montants mentionnés dans les
factures et BC sont les mêmes.
Tableau de suivi des achats
Signatures (décideur, demandeur,
réceptionnaire)
Moyen de paiement (chèque,
traite, virement, espèce)
DA, BC, BL, RF, facture
Le tableau de suivi des
achats est disponible et
mis à jour.
la demande d’achat, le
bon de livraison, la
facture et les moyens de
paiement sont autorisés
par la personne habilitée
à les faire.
43
Suite du Cadre logique
Logique d’ intervention Indicateurs objectivement vér ifiable Sources de vér ification Hypothèse
ACTIVITES :
• Vérifier si toutes les commandes sont
effectuées par des personnes autorisées à les
faire.
• Vérifier si les achats courants de
l’entreprise sont effectués auprès du
fournisseur dont le choix est approuvé par un
responsable.
• Vérifier si un système de prévision de
stocks minimum existe pour la couverture des
besoins courants de l’entreprise.
• Vérifier si les délais de livraison prévus
sont biens respectés.
� Vérifier si la spécificité technique et la
quantité des marchandises ou biens livrés
correspondent à la commande.
� Vérifier si la spécificité technique et la
quantité des marchandises ou biens livrés
correspondent à la commande.
• La quantité et la désignation des
marchandises établies dans la DA et BC.
• Les montants des marchandises ou biens qui
ont été approuvés par un responsable.
• La quantité en stock des marchandises ou
biens dans un tableau de programme de
réapprovisionnement.
• La date de livraison mentionnée dans le BC
correspond à la date de livraison des
marchandises reçues.
• La désignation et la quantité des
marchandises livrées sont conformes dans le BC.
• La quantité et la désignation des
marchandises livrées sont celles mentionnées dans
le BC.
DA, BC, signature
Liste des fournisseurs,
signature du décideur.
BC, BL
BC, BL, RF
BC, BL, facture d’avoir
BC, BL, RF, facture
Obtention d’un
ordre de
mission.
44
Suite du Cadre logique
Logique d’ intervention Indicateurs objectivement vér ifiable Sources de vér ification Hypothèse
� livrés correspondent à la
commande.
� Vérifier si les marchandises ou
biens non conformes à la commande
sont retournés vers le fournisseur.
� Vérifier si les factures sont
contrôlées avant mise au paiement.
• Vérifier si les factures sont
refacturées une deuxième fois.
� Les quantités, les désignations et les
montant mentionnés dans le BC, BL et
facture sont les mêmes.
• Existence du numéro de la facture dans le tableau de bord des achats.
Tableau de suivi des achats
Tableau de suivi des achats
INTRANTS :
• Ressources humaines
• Ressources financières
• Matériel et équipement
CONDITIONS PREALABLES : Disponibilités des apports humains, financiers, et matériels nécessaire à l’accomplissement des tâches.
Tous les achats sont conformes aux objectifs de l’entreprise et inscrivent dans la ligne budgétaire fixée par la
Direction.
Une bonne séparation des fonctions entre les services intervenants.
Source : Auteur
45
De forme matricielle, le cadre logique comprend quatre colonnes et cinq rangées que
nous désignons respectivement sous le vocable de logique verticale et de logique horizontale.
• La logique verticale présente les niveaux descriptifs du projet (objectifs, résultats,
activités, ressources) ainsi que l’ensemble des conditions externes que doivent être
réalisés pour atteindre les niveaux d’objectifs du projet.
• La logique horizontale comporte pour chacun des niveaux descriptifs du projet, des
indicateurs objectivement vérifiables ainsi que des moyens précis de vérification de ces
indicateurs.
Conclusion du troisième chapitre
Pour conclure ce troisième chapitre, nous pouvons dire que notre étude n’a jamais pu
être réalisée sans la connaissance de ces bases théoriques du contrôle interne, ces outils de
recherche ainsi que ce cadre logique. La notion du contrôle interne nous a permis aussi de baser
notre étude et d’avoir une idée des dispositifs que nous allons mettre en œuvre pour aider
l’entreprise dans l’atteinte de ses objectifs.
Ainsi, nous pouvons affirmer que ces outils de recherche nous a conduit d’avoir une
idée de l’outil de gestion que nous allons utiliser tout au long de notre étude et le cadre logique
nous a aidé à organiser, planifier et élaborer cet ouvrage. En effet, ce dernier chapitre de la
première partie est primordial avant d’entrer dans le cœur de notre ouvrage.
46
Conclusion de la première par tie
Cette partie a été consacrée sur les généralités de la société VIMA Construction, son
système de contrôle interne relatif au cycle achat/fournisseur ainsi que les démarches
théoriques de l’étude. Dans les généralités sur la société VIMA Construction, nous avons vu
son historique, son identification, sa forme juridique, ses activités et son organigramme. La
principale activité de VIMA Construction s’oriente dans la construction de bâtiments et génie
civil. Comme toute entreprise, elle établit avec ses fournisseurs et ses clients des relations
marchandes. Le premier, elle obtient de quoi développer son activité et le second, de quoi
générer ses revenus.
Dans le système de contrôle interne du cycle achat/fournisseur de VIMA Construction,
nous avons vu le système dirigeant, le système opérationnel et le système d’ information
inhérent au système de contrôle de cette dernière. Ainsi, ces trois systèmes qui résument, en
fait, les principaux objectifs du contrôle interne qui peuvent être classés selon trois facteurs :
l’efficience et l’efficacité des opérations (objectif opérationnel), la fiabilité des données
financières et des informations destinées à la Direction (objectif informationnel), la conformité
à la loi ainsi qu’aux règlements applicable (objectif de la Direction).
De surcroît, cette partie stipule les démarches théoriques de l’étude. Ces derniers
comportent les bases théoriques du contrôle interne (définition, objectif, principes), les outils de
recherches et d’analyses ainsi que le cadre logique de notre étude. En effet, cette parie nous a
aidé à cerner l’environnement global de notre étude. La prise de connaissance de celui-ci
pourra nous aider à l’analyse du système de contrôle interne déjà existant au sein de VIMA
Construction.
Globalement, ce premier chapitre a été consacré sur la prise de connaissance en général
de l’entreprise dans son aspect technique, organisationnel et dans son système de contrôle afin
que nous puissions faire des analyses dans la seconde partie. Pour approfondir davantage notre
étude, la seconde partie de cet ouvrage en dira plus.
47
PARTIE I I :
ANALYSE DU SYSTEME DE CONTROLE
INTERNE RELATIF AU CYCLE
ACHAT/FOURNISSEUR DE VIMA
CONSTRUCTION
48
La partie précédente nous apporte des visions du déroulement de la procédure appliquée
au sein de VIMA Construction ainsi que son système de contrôle. Ainsi, il est important que
nous analysions le système de contrôle que nous venons de décrire afin de mettre en relief ses
forces et ses faiblesses. Les forces définissent les contrôles déjà présents au sein de VIMA
Construction, elles nous aident à atteindre l’objectif. C’est grâce aux forces que nous pouvons
apprécier une entité lors de son existence. Quant aux faiblesses en revanche, elles regroupent
les défaillances détectées au système de contrôle, elles empêchent la réalisation de l’objectif.
Pour aboutir à l’analyse du système de contrôle au niveau du cycle achat/fournisseur de
VIMA Construction, nous utilisons la méthode SWOT et le questionnaire de contrôle interne.
Ces méthodes permettent de repérer les forces et faiblesses et de dégager les risques qu’en
courent l’entreprise. Notre analyse s’appuie aussi par des entretiens effectués auprès des
services concernés. C’est grâce à ces outils d’analyse que nous avons pu avoir une meilleure
connaissance du cycle, d’orienter nos recherches ainsi que d’avoir une vision générale des
forces et faiblesses dans son système de contrôle.
Cette deuxième partie qui s’ intitule « Analyse du système de contrôle interne relatif
au cycle achat/fournisseur de VIMA Construction » comporte trois chapitres :
• Le premier chapitre « Analyse du système dirigeant » fait ressortir les forces et
faiblesses du système dirigeant. Il détermine aussi les opportunités ou les menaces y
afférentes.
• Le deuxième chapitre « Analyse du système opérationnel » décortique les forces et
faiblesses du système opérationnel. Il détermine aussi les opportunités ou les menaces
dans ce domaine.
• Le troisième chapitre « Analyse du système d’ information » met en relief les forces et
faiblesses du système d’ information. Il détermine aussi les opportunités ou les menaces
détectées.
49
CHAPITRE I :
ANALYSE DU SYSTEME DIRIGEANT
Comme nous l’avons traité dans la précédente partie, le contrôle interne vise la
protection des actifs contre les négligences, les erreurs et les fraudes. Sa vocation est de rendre
les comportements cohérents avec les objectifs. Il est donc nécessaire de repérer les forces et
faiblesses du système dirigeant au sein de VIMA Construction afin d’apporter les
recommandations nécessaires. Le système dirigeant ou pilotage dans le traitement des achats a
pour objectif de définir et de mettre en œuvre la politique d’achats, la gestion des moyens et la
maitrise des contraintes, permettant de répondre aux objectifs des dirigeants. Ce pilotage est
assuré par le DAF, le CG et le PDG.
Notre analyse se concrétise en utilisant les questionnaires de contrôle interne. Il permet
de repérer les forces et faiblesses et de dégager les risques dus aux faiblesses du système de
contrôle de cette entreprise. Nous utilisons aussi la méthode SWOT dans l’analyse du système
dirigeant. Cette analyse est composée de celles apportées aux services intervenants, à la
structure, aux activités de contrôles et aussi à l’analyse de la procédure.
Section 1 : Analyse au niveau des intervenants
Les intervenants représentent une force pour VIMA Construction. Ces intervenants
sont : le DAF, le PDG, le CG, le magasinier au chantier, le chef du chantier, le Service
Comptable, et le Service Approvisionnement. Nous constatons que VIMA Construction
respecte la règle de la séparation des fonctions, un élément indispensable pour favoriser le
système de contrôle. La fonction de décision est assurée par le DAF ou le PDG ; la fonction
contrôle est assumée par le CG ; la fonction détention est sous la responsabilité du magasinier
et la fonction comptabilisation est assurée par le Service Comptable.
La règle de la séparation de fonction a pour objectif d’éviter que, dans l’exercice d’une
activité de l’entreprise, un même agent cumule les fonctions de décision, de détention
matérielle ou des biens, d’ informations et de contrôle. Un tel cumul favorise les erreurs, les
négligences, les fraudes et leur dissimulation.
Le risque de vol et de détournement des biens est dû, parfois, au contrôle interne
insuffisant. L’une des causes principales réside dans l’absence des séparations adéquates des
tâches, une source de chevauchement de services, car le fait de confier à la même personne des
50
responsabilités conflictuelles lui donne la possibilité d’avoir accès à des actifs de l’entreprise et
de manipuler des données financières en vue des profits personnels.
D’où, les intervenants constituent une force pour VIMA Construction. Les opportunités
à dégager sont :
• Une sécurisation favorable du patrimoine de l’entreprise.
• Une réduction des risques d’erreurs et d’ irrégularité.
• Une délégation et coordination des tâches et responsabilités.
• Une délimitation du degré d’autorité de chaque responsable.
• Une augmentation de la motivation du personnel à accomplir les tâches.
Section 2 : Analyse de la structure
Pour atteindre ses objectifs, une entreprise doit disposer d’une certaine structure. Elle
permet de connaitre dans quelles limites s’exercent son autorité et les risques d’empiétement
réciproque seront éliminés. L’organigramme du service qui s’occupe l’achat du siège, se
présente comme suit :
Figure n° 2 : Organigramme du Service Approvisionnement
Source : Direction des Ressources Humaines, 2011
Le Service Approvisionnement assure le contrôle de la conformité des procédures
d’achats. Parfois, il vérifie aussi l’existence de la DA qui est obligatoire pour toutes les
directions et départements de la VIMA Construction. Il vérifie aussi la validation de cette
dernière. Si tous les documents sont en accord, il les envoie auprès de la DAF ou le CG. Il
apporte son contrôle et son conseil au niveau des opérations arithmétique et budgétaire avant
d’envoyer les documents. Par la suite, le DAF analyse les opportunités, vérifie les contrôles
effectués et prend les décisions. Tous ces contrôles sont nécessaires et efficaces pour éviter tout
risque d’erreurs et toute tentative de fraude. Mais ce processus prend un large temps et cela
entraîne le retard au niveau de l’enregistrement comptable.
LOGISTIQUE
SERVICE
APPROVISIONNEMENT
SERVICE
MAINTENANCEMAGASINIER
51
La faiblesse de cette structure est causée par l’ insuffisance du personnel responsable
d’achats. Il n’ y a qu’une seule personne qui assure l’alimentation régulière du service
consommateur (bureau, Parc, chantier) de telle sorte qu’ il n’y ait aucun arrêt dans l’exploitation
courante de la société.
2.1 : Au niveau du Service Approvisionnement
Les ressources humaines constituent l’ossature d’une organisation, elle ne provient que
par le personnel qui l’anime. Nous pouvons dire que les moyens humains mis en œuvre par le
Service Approvisionnement sont pratiquement insuffisants pour assurer un minimum de
contrôle dans l’accomplissement de leur mission. Si nous regardons cette structure, nous
constatons l’ inexistence du service responsable des achats. Ce service se charge du lancement
des appels d’offre, le choix du fournisseur, la négociation, la validation de l’offre, le contact au
fournisseur, la création et la mise à jour du fichier fournisseur. Or, la fonction du service achat
est l’une des tâches importantes dans une entreprise dont l’efficacité a un impact considérable
sur ses résultats. Elle mérite une plus grande attention car la mise à la disposition des matières
ou produits, en qualités, quantités et dans les délais exigés, nécessaires au fonctionnement des
autres services de la société, dépend de cette fonction.
Vue l’ importance des achats dans l’entreprise, le Service Approvisionnement ne
parvient pas à contrôler tous les flux du processus d’achat. Les risques pouvant être engendrés
par cette situation sont les suivants :
• Cette situation ne permet pas d’atteindre les objectifs du contrôle interne en
matière des achats : recherche d’efficacité et d’efficience opérationnelle;
• Aucune assurance sur la fiabilité des organisations : la maîtrise de la fonction
achat est mise en jeu.
Section 3 : Analyse des activités de contrôle
Les activités de contrôle sont composées de la vérification périodique des achats par
rapport au budget définitif Po, le système d’approbation et d’autorisation ainsi que le contrôle
physique. En général, ce type de contrôle constitue une force pour VIMA Construction.
3.1 : Le système d’approbation et d’autor isation ainsi que la vér ification
pér iodique des achats par rapport au budget définitif Po
Le système de vérification périodique des achats par rapport au budget définitif Po,
ainsi que le système d’approbation et d’autorisation avant toute transaction, ont pour but que
52
les agents concernés (le DAF et le CG) s’acquittent de leurs conformité fonctionnelle, c'est-à-
dire, que la transaction à effectuer est inscrite aux lignes budgétaires et dans la limite fixée par
la Direction. L’existence d’une telle procédure, avant l’exécution des transactions,
constitue une force dans la gestion des achats de l’entreprise. Cela signifie qu’ il existe
véritablement des analyses, vérifications et des contrôles au niveau de la Direction.
3.2 : Contrôle physique des biens
En ce qui concerne le contrôle physique, l’existence de ce type de procédure donne une
certaine assurance de la bonne conservation des biens et des moyens mis en œuvre pour
garantir la pérennité de l’entreprise. Le comptage physique régulier exercé par le magasinier et
un contrôle par une personne n’ayant pas la garde de stocks (CG) permettent à l’entreprise de
détecter sans retard les négligences, détournements et les pertes diverses à l’encontre de ses
actifs. L’opportunité à dégager est que le risque de vol des matériaux et matériels est réduit.
Cependant, il y a quelques faiblesses dans les activités de contrôle, spécialement, au
niveau de la matérialisation des documents commerciaux avant la transaction. Chez VIMA
Construction, nous constatons que les documents comme les DA, les factures ne comportent
aucune mention avant leur exécution.
3.3 : Les documents commerciaux avant la transaction
Ces documents sont des informations capitales dans l’entreprise. Ce sont des pièces
justificatives qui constatent les opérations commerciales effectuées au sein de l’entreprise et
sont utiles au cas où il y ait des litiges. Ces documents varient selon la phase où se situe le
processus d’achats. D’ailleurs, les articles, à commander dans l’entreprise, sont nombreux et
portent les mêmes désignations et références. C’est la raison pour laquelle, ils doivent porter
une certaine mention avant leur exécution.
Prenons l’exemple du cas du traitement des besoins de l’entreprise, aucune mention
n’est portée dans la demande d’achats pour preuve que les matériaux à commander sont des
matériaux à acheter et aussi approuver par la Direction. Ceci est encore tolérable mais,
imaginons que le Service Comptable a oublié de mettre la mention « duplicata à ne pas
enregistrer » sur les doubles de la facture. La facture originale et les autres exemplaires peuvent
être comptabilisés et enregistrés en deux ou plusieurs fois par le Service Comptable. Or, le
paiement et l’enregistrement d’une facture en deux ou plusieurs fois peuvent engendrer les
risques suivants :
• Dédoublement de charge ;
53
• Plus de sorties de fonds ;
• Double emploi pour la comptabilité ;
• Conduite à l’erreur de toutes les informations financières de l’entreprise.
Section 4 : Analyse de la procédure
Un des aspects importants au sein de l’organisation de l’entreprise concerne l’existence
d’une documentation adéquate et suffisante. Cette information est constituée essentiellement de
la procédure. L’analyse de cette dernière nous a permis d’ identifier trois faiblesses : au niveau
de la procédure en question, dans le domaine de la procédure d’appel d’offre et sur le plan de la
conception du DCD.
4.1 : Le Diagramme de Circulation des Documents ou DCD
Par définition, le DCD est un outil utilisé, lors de l’évaluation du système de contrôle
interne, pour décrire l’enchainement des tâches et le flux de données pour une opération ou un
cycle donné12. La conception du diagramme varie sensiblement d’une entreprise à une autre.
Au moins, celui-ci doit comprendre : une présentation (sous forme narrative et graphique) qui
permet de fournir des informations pour la compréhension du système de contrôle interne, une
présentation de l’enchainement des tâches dans un ordre chronologique ainsi que la destination
des documents.
Dans le cas de VIMA Construction, son DCD ne comprend qu’une partie de ces
critères. Il ne respecte la norme et le principe de présentation. Si nous regardons le DCD de
VIMA Construction dans la partie précédente, nous ne trouvons ni des symboles d’opération ni
de système d’autocontrôle sur la présentation du processus. Faute de la présentation correcte de
ce document, le personnel n’a pas su clairement les tâches et le circuit où ces documents
doivent être acheminés, il ne sait pas vraiment ce que l’entreprise attend de lui et surtout, ce
qu’ il doit faire et quand est-ce qu’ il doit réagir à un certain moment. Par ailleurs, le problème
de circulation des documents peut entraver la fluidité des informations surtout en matière de la
prise de décision. Or, plus les tâches et objectifs de chacun étant clairement définies, plus les
travaux sont bien repartis, les routines sont allégées et les opérations sont simplifiées.
� 12 Cours de Contrôle Interne. Université d’Antananarivo. Fac DEGS. Département Gestion, 4ème année. Année
universitaire 2009-2010.
54
4.2 : La procédure d’appel d’offre
Le choix du fournisseur, avec la présence du catalogue, à partir de l’appel d’offre doit
permettre à l’entreprise d’obtenir le meilleur prix, la qualité et quantité voulue. Le fait de
mettre en concurrence les fournisseurs, par des comparaisons des possibilités de prix offert,
permet d’atteindre les objectifs de l’entreprise.
Durant notre passage au sein de VIMA Construction, nous avons observé
l’ inapplication de cette procédure. Même dans son DCD, nous ne trouvons aucune procédure
de sélection du fournisseur avant l’exécution de l’achat. Pourtant, l’ inexistence de celle-ci peut
créer les deux problèmes ci-dessous :
• Problème sur la quantité
• Problème sur le prix
4.2-1 : La quantité
L’objet premier du contrôle interne rappelle que les achats doivent être faits en fonction
des besoins de l’entreprise, pour des quantités optimales. Ils permettent à l’entreprise
d’alimenter ses exploitations et de réaliser ses activités. Or nous avons constaté qu’au sein de
VIMA Construction, la quantité livrée par le fournisseur ne correspond pas parfois à la quantité
commandée par l’entreprise. Les figures que nous allons présentées ci-après montrent cette
différence.
Figure n°3 : Demande d’achats de VIMA Construction
N°2301
DEMANDE D’APPROVISIONNEMENT Date : 28/11/2010
Chantier /Service : Hôtel de ville DAP n° :…….....
Désignation et référence
Unité Qté
demandée Qté en stock
Qté budgétée
Qté Consommée
Observations
Sable de rivière
Ciment CPA 42,5
Gravillons 15/25
m3
Sac
m3
24
10
18
P =0
P=0
P=0
24
10
18
DEMANDEUR RESPONSABLE RESPONSABLE LOGISTIQUE
DIRECTION FINANCIERE
DIRECTION GENERALE
Sources : Service Approvisionnement de VIMA Construction, 2011
55
Figure n°4 : Réception fournisseur de VIMA Construction
RECEPTION FOURNISEUR Date : 20/12/2010.
Chantier : Hôtel de ville R.F : N°: 15051
Fournisseur :………………………. BL : ……………………………….. BC n° : ……………………………
N° D E SI G N A T I O N Référence Quantité Observations
(Etat, Anomalies) 1
2
3
Sable de rivière
Ciment CPA 42,5
Gravillons 15/25
m3
Sac
m3
24
9.5
16.5
Noms et Signatures
Livreur, Fournisseur, Réceptionniste, Le responsable,
Source : Service Approvisionnement de VIMA Construction, 2011
Les deux figures précédentes montrent la forme de la demande d’approvisionnement et
le bon de réception fournisseur de VIMA Construction. Selon ces deux figures, nous constatons
qu’ il existe une différence entre la quantité commandée et celle qui a été réceptionnée par
l’entreprise. Si l’entreprise passe sa commande de 18 m3 de gravillons 15/25, elle ne reçoit que
16.5 m3 de gravillons seulement. Par conséquent, l’ insuffisance de la quantité réceptionnée
provoque les problèmes suivants :
• Au niveau de coûts: l’ insuffisance de la quantité des marchandises livrées par le
fournisseur provoque des coûts supplémentaires comme le frais de déplacement,
coût d’achats ;
• Au niveau de temps : le manque de quantité entraine aussi une perte de temps
pour l’entreprise car elle devrait engager une autre personne pour compléter les
marchandises non livrés ;
• Au niveau des tâches : certaines d’entre-elles ne poursuivent plus le rythme du
fait de l’ insuffisance des éléments nécessaires à la réalisation des activités.
56
4.2-2 : Le pr ix
Au sein de VIMA Construction, VIMA SERV est considérée comme son fournisseur
principal et son service achat. VIMA SERV achète les commandes de VIMA Construction et
elle les vend auprès de cette dernière. En effet, une telle procédure engendre des profits en
faveur de la VIMA SERV et non du côté de l’entreprise. Il n’ y a que ce dernier peut en tirer
profit sur les détails relatifs aux avantages que le fournisseur peut lui fournir.
Prenons par exemple l’achat de ciment Lafarge CPA 42.5, l’entreprise en commande au
moins une tonne lors d’un achat. L’entreprise achète un sac de ciment à Ar 19 910 auprès de
VIMA SERV, or si elle procède à la sélection des fournisseurs ou même les mettre en
concurrence avant le lancement de la commande, en achetant des marchandises de grandes
quantités, elle pourra bénéficier d’un produit ou d’un service de qualité à un prix raisonnable
que celle-ci ou encore de procurer une remise de 5% ou un avantage particulier auprès du
fournisseur.
A cause de l’absence d’appel d’offre, VIMA Construction vit dans l’augmentation de
prix et produit. Ceci est déjà constaté lors de la présentation du devis estimatif aux clients.
L’entreprise achète les matériaux, nécessaires à son besoin, à des prix forts au fournisseur. Le
bureau d’étude établit son devis en se basant sur ce prix. L’entreprise pourra fixer les prix trop
élevés qui vont faire fuir les clients ou d’établir un prix bas qui lui met dans une position de
vente à perte. Le risque engendré, par l’absence d’appel d’offre, réside en faite que soit elle
perd le marché soit elle le décroche. Les concurrents sont nombreux et les clients ne cherchent
que les fournisseurs les moins disant.
4.3: La formalisation du manuel de procédure
Le manuel de procédure permet à l’entreprise de fonctionner et de coordonner ses
activités. Il a pour but de s’assurer que chaque personne participant au fonctionnement d’une
procédure comprenne la signification du travail auquel elle prend part. Pour assurer l’efficacité
du contrôle interne, il doit être écrit, conservé et consultable par toute personne qui le souhaite.
Chez VIMA Construction, la formalisation de la procédure reste encore un projet. D’ailleurs, le
manuel déjà existant ne retrace que la check-list de certains services et personnels de
l’entreprise. Elle n’utilise que des notes de services. Chaque dirigeant doit penser à
l’ importance qu’apporte ce manuel pour la bonne marche de l’entité.
Les risques engendrés par l’absence du manuel de procédure formalisé sont les
suivants :
• Non respect du principe d’organisation ;
57
• Non atteinte des objectifs du contrôle interne ;
• Inefficacité suite à la procédure telle que l’omission, la déformation des
informations ;
• Cumul des tâches incompatibles ;
• Répétition de l’exercice d’une fonction ;
• Difficile de remplacer un agent dans un service.
Conclusion du premier chapitre
Dans ce premier chapitre, nous avons analysé le système dirigeant de VIMA
Construction. Cette analyse nous donne un aperçu sur la qualité du contrôle déjà existant. Dans
le système de dirigeant, les forces concernent plutôt le système d’approbation et d’autorisation
avant la transaction ainsi que l’existence de la séparation des fonctions incompatibles. Les
faiblesses s’orientent plutôt à l’ inexistence de la matérialisation des documents commerciaux et
du manuel de procédure formalisé, l’absence de l’appel d’offre et la mauvaise conception du
diagramme de circulation des documents.
En effet, nous pouvons dire que le processus de contrôle existe déjà dans le système
dirigeant de VIMA Construction. Les forces dans son processus permet à l’entreprise de
protéger et sauvegarder ses biens et d’améliorer ses performances. Quant aux faiblesses
constatées, la Direction devrait prendre des mesures afin d’éviter les risques qui peuvent en
résulter.
58
CHAPITRE I I :
ANALYSE DU SYSTEME OPERATIONNEL
Nous avons pu prendre connaissance du système opérationnel de VIMA Construction
dans la première partie. Nous pouvons alors l’analyser, dans ce chapitre, le système
opérationnel existant pour dégager les forces, les faiblesses et les risques liés à ces faiblesses.
Pour évaluer le système opérationnel de VIMA Construction, nous allons utiliser les
questionnaires de contrôle interne. Ils sont conçus de telle sorte que les réponses positives
traduisent les points forts du système tandis que les réponses négatives correspondent aux
points faibles.
Les membres du personnel sont les premières responsables de l’efficacité et l’efficience
dans l’utilisation des biens et autres ressources de l’entreprise, ainsi que la protection de ces
dernières. Notre analyse concernant le système opérationnel est composée de l’analyse au
niveau de :
• La passation des commandes
• La réception des marchandises
• L’enregistrement des dettes
• Et du règlement des dettes.
Section 1 : Analyse du système de contrôle au niveau de la passation des
commandes
Les forces, dans l’analyse du système de contrôle au niveau de la passation des
commandes, concernent l’établissement de la DA et l’apposition d’une double signature avant
le déclenchement de la commande. Cela fait partie d’une force car c’est un élément nécessaire
dans la mise en place d’un bon système de contrôle interne.
1.1 : Etablissement de la demande d’achat (DA)
L’expression des besoins de VIMA Construction se manifeste, d’abord, par le biais de
la demande d’achat (DA) où le service initiateur de la commande précise la désignation, la
quantité et les spécifications techniques des matériaux et matériels. D’ailleurs, elles sont datées,
pré numérotées et visées par leur chef hiérarchique avant d’être accordées et envoyées au
service approvisionnement. Dans ce cas, l’existence de la DA présente une force pour
l’entreprise car elle permet de :
59
• Exprimer les besoins réels du service initiateur de la commande ;
• Indiquer les informations nécessaires pour la prise de décisions des achats ;
• Identifier le département ou chantier qui déclenche la commande ;
• Contrôler les quantités à commander et les dépenses allouées aux
approvisionnements.
En effet, une telle procédure est faite pour éviter les achats excessifs, par rapport aux
besoins normaux, pouvant se traduire par des frais financiers ou des coûts de stockages trop
élevés, ainsi que des pertes dues au vieillissement ou à la détérioration des matériaux. A cet
égard, l’opportunité à dégager concerne, les opérations relatives aux achats donnent l’assurance
à VIMA Construction, que l’achat est bien réel et justifié. D’où les quantités à commander sont
faites en fonction de ses besoins.
1.2 : Apposition d’une double signature avant le déclenchement de la
commande
L’apposition d’une double signature avant le déclenchement de la commande constitue
une force pour la société. Au sein de VIMA Construction, le déclenchement de la commande se
manifeste par une double signature : l’une par le conducteur de travaux et l’autre par le DAF.
Ce type de procédure permet à l’entité de contrôler si la demande d’achats est belle et bien
justifiée. Justifier signifie que l’achat de ces matériaux est déjà prévu dans les activités, dans le
budget et surtout, utile dans la réalisation des travaux. Ce type de procédure permet à
l’entreprise aussi d’éviter les mauvais achats ou des dépenses inutiles.
Pourtant, l’analyse du système de contrôle au niveau de la passation des commandes
présente aussi quelques faiblesses. Les faiblesses constatées sont les suivantes : l’absence de
programme de réapprovisionnement, le manque d’évaluation et de sélection des fournisseur,
l’absence d’établissement de bon de commande ainsi que le non établissement de la demande
d’achat pour le cas de réparation et entretien de véhicules.
1.3 : Au niveau du programme de réapprovisionnement
Durant notre stage au sein de VIMA Construction, une défaillance de procédure est
constatée par l’ inexistence du système de programme de réapprovisionnement dans cette
entreprise. Le déclenchement de la commande se fait en fonction des besoins journaliers. Le
Service Approvisionnement ne fait que superviser la gestion des achats de la passation des
60
commandes jusqu’à la mise à disposition des besoins au chantier. Il n’ y a aucun programme de
réapprovisionnement et le DAF ne se soucie de son existence.
Si cela continue, l’entreprise risque de faire des achats insuffisants ou à contretemps,
qui peuvent se traduire par des retards de travaux et des ruptures sur la continuité des taches
quotidiennes, un sur-stockage ou au contraire une rupture de stocks à un moment donné. De
plus, à défaut de connaissance exacte des approvisionnements et des achats prévisionnels, les
frais d’administrations risquent d’être insuffisants pour la réalisation des activités de l’entité.
1.4 : La procédure d’évaluation et sélection des fournisseurs
Cette procédure est presque inexistante auprès de VIMA Construction. Une fois que le
CG ou le DAF donne son approbation pour l’exécution de l’achat, le Service
Approvisionnement affecte la commande au VIMA SERV. VIMA SERV qui est, en fait, le
résultat de l’externalisation de la fonction approvisionnement de VIMA Construction. Elle
assure l’approvisionnement de la société. Pourtant, le support matériel de consultation de prix
(facture pro-forma), sur certains achats, n’est pas demandé auprès de VIMA SERV.
De ce fait, il n’ y a pas de preuve claire qui identifie le fournisseur retenu répondant à
tous les critères de sélection (qualité, prix, mode de règlement, délai de livraison). La société
VIMA SERV peut vendre les produits sur ce qu’elle veut. Cela entraine des risques ou causes
de non atteint de l’objectif comme l’élévation de prix par exemple.
1.5 : Au niveau du bon de commande
Chez VIMA Construction, la DA est considérée comme bon de commande. Le Service
Approvisionnement ne l’établie pas. Il est vrai que la DA peut, en quelque sorte, remplacer le
bon de commande car elle indique la désignation, les quantités et les spécifications techniques
des articles à commander. Pourtant, sur le plan contrôle interne, elle est considérée comme une
autorisation interne envers les responsables hiérarchiques pour susciter la commande. Le bon
de commande est une pièce justificative qui déclenche l’opération d’achat. Il décrit les
marchandises à commander, leurs quantités, qualités et leurs prix, ainsi que la présentation des
coordonnées du fournisseur choisi et la signature du décideur.
Les risques engendrés par le non établissement des bons de commandes sont les
suivants :
• Le non émission des bons de commande risque de perturber le bon
fonctionnement des procédures dans la gestion des achats. Il empêche
l’exécution des taches de contrôle consécutive au moment de la livraison.
61
• Il se peut que le fournisseur livre des marchandises pour des quantités
insuffisantes et le service chargé de la réception ne sache de l’ insuffisance de
celui-ci. Il n’ y a aucun référence des matériaux sollicités par l’entreprise ;
• L’entreprise risque d’engager une autre personne ou encore de dégager une
nouvelle dépense pour compenser les achats insuffisants ;
• L’entreprise risque aussi de comptabiliser plus qu’elle devait en cas de non-
conformité entre la commande et la facture et que l’ information n’est pas
remontée au Service Comptable.
1.6 : Le cas des réparations et entretiens des véhicules
La réparation et l’entretien font partie de la dépense de l’entreprise. Le service
maintenance s’occupe de tous les travaux de maintenance des équipements et matériaux de
travail de l’entreprise. Au sein de VIMA Construction, les décaissements pour le cas de
réparation et entretien des véhicules s’effectuent sur simple présentation des factures d’achat ou
de reçus. Si cela continue, l’entreprise risque de faire des décaissements excessifs.
Les risques sont les suivants :
• Le service maintenance peut profiter de cette occasion en falsifiant, par exemple,
le montant de la facture car il est possible de surfacturer les factures si l’achat ou
le service est effectué auprès d’une entreprise non reconnue.
• Et surtout, la disponibilité en caisse peut être insuffisante si les factures
présentées auprès du service financier sont nombreuses.
Section 2 : Analyse du système de contrôle au niveau de la réception des livraisons
En général, l’existence de la procédure de réception des marchandises peut se voir dans
la procédure d’achat après celle du déclenchement de la commande. Les forces, dans l’analyse
du système de contrôle au niveau de la réception des livraisons, concernent l’utilisation des
bons de réception fournisseur et l’existence de contrôle de quantité et de spécificité technique.
2.1 : Utilisation des bons de réception fournisseur (RF)
D’abord, l’utilisation des bons de Réception Fournisseur (RF) constitue une force pour
VIMA Construction. C’est, en quelque sorte, une pièce justificative pour le service chargé de la
réception au magasin, comptable et approvisionnement. VIMA Construction utilise aussi cette
pièce justificative pour favoriser son contrôle interne. Le magasinier au chantier établit un bon
62
de réception pour chaque livraison au chantier. D’ailleurs, ces bons sont datés, pré numérotés et
signés par le service lui-même avant d’être envoyés au siège. Toutes les vérifications sont alors
matérialisées sur le bon de RF.
Les opportunités à dégager sont les suivantes :
• Au moment de la facture, le RF sert de preuve que le fournisseur a bien livré les
marchandises et que l’entreprise a bien reçue les commandes en bonne et en
forme.
• Pour le magasinier : l’établissement du RF signifie qu’ il s’acquitte de sa fonction
pour la prise en charge des marchandises.
• Pour le responsable d’approvisionnement : l’existence du RF lui permet d’être
informé de la livraison et de surveiller les délais de livraisons.
2.2 : Contrôle de quantités et de spécificités techniques
Une des forces constatées, sur le système de contrôle de VIMA Construction,
concernent aussi l’existence de contrôle de quantités et de spécificités techniques lors de la
réception des marchandises. A la réception de la commande, le magasinier vérifie que les
matériaux livrés sont ceux mentionnés sur le BL. Il procède après au contrôle physique des
matériaux par comptage des matériaux livrés et les rapproches des quantités portées sur le BL.
L’opportunité à dégager est : l’entreprise a une certaine assurance que toutes les livraisons
correspondent à la commande fixée préalablement ou encore les livraisons sont faites selon la
spécificité de la commande.
Malgré ces forces, une faiblesse est aussi constatée dans l’analyse du système de
contrôle au niveau de la réception des livraisons. Cette faiblesse concerne le manque de
personnel compétent pour contrôler la qualité des marchandises.
2.3 : Au niveau du contrôle de la qualité des marchandises
La qualification du personnel est très importante puisque ses capacités, ses expériences
et son enthousiasme dépendent de la qualité du contrôle interne. Sans personnel compétent,
l’entreprise ne pourra pas atteindre ses objectifs. A la réception des marchandises, un certain
nombre de vérifications doit être fait : contrôle de spécificités, contrôle de quantités par
rapprochement entre les pièces justificatives liées à l’achat et contrôle de la qualité des
marchandises reçues par une personne compétente (un technicien par exemple).
63
Dans notre cas, toutes les réceptions et vérifications des marchandises sont effectuées
par le magasinier au chantier, il n’ y a ni présence du Demandeur ni du service technique doué
en la matière pour assurer le contrôle de la qualité des livraisons. De ce fait, le risque est que la
livraison peut ne pas satisfaire le service demandeur. Ce qui provoque une nouvelle commande
des marchandises et engendrera ensuite un autre décaissement pour l’entreprise.
Section 3 : Analyse du système de contrôle au niveau de l’enregistrement des dettes
Il est nécessaire d’enregistrer les dettes de l’entreprise après la réception des
marchandises. La force, constatée dans l’analyse du système de contrôle au niveau de
l’enregistrement des dettes, concerne l’utilisation d’un cahier de transmission. Nous allons
décortiquer les opportunités à dégager de cette force.
3.1 : Utilisation d’un cahier de transmission
Un des objectifs du contrôle interne est de sauvegarder les informations qui circulent
dans l’entreprise. L’utilisation d’un cahier de transmission est un moyen pour atteindre ces
objectifs. Ce cahier est, en quelque sorte, un dispositif de contrôle interne efficace pour le suivi
de la circulation des pièces reçues et transmises au sein de chaque service. A chaque
transmission des pièces justificatives, des dossiers ou courriers quelconques, l’expéditeur
prépare son cahier de transmission sur lequel porte le numéro du dossier, le libellé
correspondant et la date de son envoie. De ce fait, une justification sur ce cahier est à effectuer
par le récepteur (signature, nom du service, nom du récepteur) pour confirmation. Ceci
explique que les liasses sont biens reçues par le bénéficiaire et c’est réciproque entre les
différents services.
En effet, le cahier de transmission est établi afin que le service concerné se souvienne
du dossier et de son traitement ultérieur. Les opportunités, à dégager pour VIMA Construction,
sont les suivants :
• La détention d’un cahier de transmission permet d’éviter la dissimulation et la
disparition des pièces ;
• En cas de retard de traitement, c’est une sorte de preuve montrant les derniers
responsables qui les détiennent ;
• Le rapprochement de ce cahier permet à la Direction de recenser les risques ainsi
que les problèmes éventuels.
Ainsi, des faiblesses ont été constatées au niveau de l’enregistrement des dettes. Elles
sont dues essentiellement à la conception du système. Il s’agit de la méconnaissance des
64
factures d’avoir, le non séparation des dossiers en attente de régularisation et des dossiers
régularisés ainsi que la lenteur dans la circulation des documents.
3.2 : La facture d’avoir
La facture d’avoir est établie, soit d’une erreur de la facture antérieure, soit d’un retour
de marchandises non conformes à la commande. Elle se règle généralement par déduction à
opérer sur un payement ultérieur dû. Chez VIMA Construction, au moment de la facturation,
des vérifications doivent être faites par le Service Approvisionnement sur la qualité, quantité et
le prix par rapport aux articles qui ont été commandés et livrés. En cas d’ irrégularité dans la
facture, il prévient le CG, après, ce dernier établit une facture d’avoir. Cependant, aucun suivi
n’a eu lieu au sein de la Direction, or, il se peut que le fournisseur facture deux fois les même
articles ou encore il livre les marchandises à des quantités insuffisantes; et au moment de la
facturation, il facture l’entreprise par ceux qui ont été conclus dans la commande. Sur le plan
contrôle interne, il est indispensable que l’ensemble des réclamations soit suivi par un
responsable.
3.3 : La circulation des documents comptables
La circulation des documents comptables (factures, BL/RF ou DA) est un peu lente, dès
son arrivée au service réception de VIMA Construction, ces documents suivent encore un long
trajet avant d’être traitées au Service Comptable. Ceci implique un retard dans la
comptabilisation. Ainsi, les factures ne sont pas remises à temps au Service Comptable, il n’y a
que le responsable de l’approvisionnement qui détient toutes les pièces justificatives relatives
aux achats. Le Service Comptable attend la vérification, l’envoie de toutes ces pièces par le
Service Approvisionnement, puis au CG et DAF pour contrôle de prix, et enfin la
comptabilisation. De même, pour les demandes de paiement par caisse, le service concerné ne
les envoie pas au jour où elles sont établies.
Les risques engendrés par la lenteur des documents comptables sont les suivants :
• Un retard sur le traitement des informations ;
• Discordance entre le fournisseur et l’entreprise due au non respect du
paiement des dettes ;
• Problème au niveau de la trésorerie (identification des dettes fournisseurs) ;
• Non respect du principe de bonne information dû au non respect de la
pertinence de l’ information ;
65
• Non mise à jour de l’ information financière ;
• Non-conformité de la quantité et du prix de la commande ;
• Comptabilisation supérieure à la réalité en cas de non-conformité entre la
commande et la facture.
3.4 : Les dossiers en attente de régular isation et des dossiers régular isés
Le personnel chargé du traitement des informations comptables ne dispose pas de
matériel conforme au rangement des liasses. Il n’utilise que des vieux tiroirs et des cases
bureaux dans lesquels se trouvent un bon nombre de dossiers antérieurs et des dossiers
nouvellement imputés. A cause des coûts et des dépenses considérables occasionnées par
l’achat de matériel conçu pour le classement moderne, la Direction n’a pas encore renouvelé
son matériel.
En effet, cette situation peut amener le personnel à mélanger le rangement des dossiers
en attente de régularisation et les dossiers régularisés. Par conséquent, un double
enregistrement des charges peut se produire si les pièces se confondent. Les états de
rapprochement, les balances des soldes et les états financiers ne sont pas bien établis.
Section 4 : Analyse du système de contrôle au niveau du règlement des dettes
Chaque commande doit suivre la procédure en vigueur avant d’être payée. Elle doit
passer par de nombreux types de contrôle qui se terminent par le paiement des factures. Pour
évaluer l’application de ce dispositif, nous allons présenter le questionnaire de contrôle interne
relatif au système de contrôle au niveau du règlement de la facture (voir annexe II).
Dans l’analyse du système de contrôle au niveau du règlement des factures, nous ne
trouvons aucune faille dans son système de contrôle. Avant ce règlement, les procédures
suivantes ont été constatées pour favoriser son système de contrôle :
• Des vérifications sont faites par une personne habilitée, c'est-à-dire, le DAF et le
CG. L’une vérifie les factures liées aux charges de fonctionnement de
l’entreprise tandis que l’autre vérifie si le prix du fournisseur dépasse du Po
estimé par le responsable technique ;
• Existence d’une double signature sur les chèques (DAF, trésorerie) pour les
décaissements par banque;
• Etablissement de bordereau de remise de chèque avec cachet de paiement des
bénéficiaires avec la date de paiement et la référence du chèque ;
66
• Bonne organisation de la comptabilité : enregistrement des chèques dans le
brouillard de banque, affectation comptable, classement des factures réglées
avec toutes les pièces (RF/BL, factures) dans un classeur ;
• Toutes les factures réglées portent un cachet pour éviter un double usage ;
• Bonne organisation de la caisse : paiement des fournisseurs contre acquittement
des factures, apposition du cachet de paiement sur les factures réglées,
enregistrement des paiements dans le brouillard de caisse et classement des
factures acquittées.
Conclusion du deuxième chapitre
Dans ce deuxième chapitre, nous avons pu analyser le système opérationnel de VIMA
Construction. Ce chapitre se divise en quatre sections bien distinctes qui résument en fait les
grandes phases du processus d’achat : le déclenchement de la commande, la réception des
marchandises, l’enregistrement des dettes et le paiement des factures.
Le questionnaire de contrôle interne nous à permis de déceler davantage les points forts
et les points faibles de son système opérationnel pour ensuite dégager les risques qui peuvent
en résulter. Ainsi, nous constatons que les forces de ce système de contrôle viennent surtout des
éléments déjà existants mais dont leur traitement est à renforcer.
Les faiblesses de ce système viennent surtout des éléments qui sont en cours de mise en
place. En effet, toutes les forces, dans les dispositifs de contrôle interne au sein de VIMA
Construction, permettent de se protéger et de sauvegarder ses biens et aussi une méthode
efficace qui pousse l’entreprise à la maîtrise de sa performance dans le traitement des achats.
67
CHAPITRE I I I :
ANALYSE DU SYSTEME D’ INFORMATION
Une information adéquate et une communication efficace sont deux éléments essentiels
au bon fonctionnement d’un système de contrôle interne. La Direction devrait s’assurer de
l’existence des données internes adéquates et exhaustives d’ordre financier, opérationnel ayant
trait au respect de la conformité, ainsi que des informations venant de l’extérieur intéressant à
la prise de décision. Pour être efficace, ces données et informations devraient être fiables,
récentes, accessibles et présentées sous une forme cohérente.
Ainsi, dans le cadre du contrôle interne, il faut que les informations pertinentes soient
identifiées, recueillies, traitées et transmises en temps voulues. Dans ce chapitre, nous allons
analyser le système d’ information de VIMA Construction. Cette analyse consiste à décortiquer
les supports utilisés, les informations en amont, le traitement d’ information, et la diffusion de
l’ information de l’entreprise.
Section 1 : Analyse des supports utilisés
VIMA Construction utilise les outils informatiques et électroniques comme principal
moyen de communication et d’ information. Dans ce cas, l’entreprise est à la pointe car sans
compter les ordinateurs au chantier, elle dispose environ vingt trois ordinateurs en réseau au
bureau, des ordinateurs à accès à l’ internet sont à la disposition des utilisateurs pour avoir
l’accès au logiciel de traitement des opérations et de faire des recherches pour le bon
fonctionnement de l’entreprise.
L’utilisation des moyens informatiques et électroniques constituent une force pour la
société :
• L’utilisation des divers logiciels (sage, Access, office 2007) facilite la collecte,
la saisie, la transformation, le stockage et la diffusion des données dans
l’entreprise.
• L’utilisation des réseaux informatiques facilite la transmission des courriers ou
des données interne dans l’entreprise. C’est un moyen efficace pour envoyer et
recevoir des messages ainsi que d’accéder au serveur interne
• L’utilisation de l’Outlook qui est une grande plate forme de communication de
tous les abonnés internationaux. Une connexion via internet permettant aux
utilisateurs d’envoyer et de recevoir des informations venant de l’extérieur, de se
68
communiquer et d’émettre des fax. Ces moyens de communication sont
généralement rapides, fiables et économes.
Pourtant, nous constatons des faiblesses dans l’utilisation de ces moyens. Ces faiblesses
résident dans l’utilisation du réseau et le manque d’exploitation des informations.
1.1 : L ’utilisation du réseau
Chez VIMA Construction, tous les ordinateurs se lient en réseau. L’ inconvénient
premier du travail sur réseau est la dépendance des autres postes au serveur. Dans la majorité
des cas, si un problème affecte le serveur, tous les postes seront atteints. Ainsi, à travers ce
réseau, l’ intégrité des informations est toujours menacée au cours de leur passage. D’ailleurs,
tout le personnel à une accessibilité au réseau, il peut voir et consulter tout les données des
autres services. Le risque c’est que par faute d’ inattention à son égard, il risque de tout modifier
ou même de détruire toutes les informations par ignorance ou légèreté.
En outre, le réseau de communication mérite aussi une attention particulière, le
personnel se plaint tout le temps de la lenteur de la transmission des communications. Cela
entraine un retard dans le traitement des informations et fait perdre beaucoup de temps aux
employés. En effet, toutes informations qui parviennent trop tard à leur destinataire respectif
n’a plus de sens. Plus l’entreprise est développée et décentralisée, plus les détails de la
transmission s’allongent et plus les canaux de communication se multiplient. Si tout le monde
se plaint tout le temps de la lenteur de la communication, ainsi que le problème rencontré à
l’utilisation du réseau, personne n’y apporte guerre des améliorations dans leur travail.
1.2: Au niveau de l’exploitation des informations
L’orientation vers l’efficacité technologique est l’un des problèmes de VIMA
Construction. Durant notre passage, nous avons rencontré quelques défaillances dans
l’exploitation des informations, or, l’entreprise dispose d’un technicien informatique, qui
devrait assurer la maintenance et l’ intégration d’un système y afférent. L’entreprise dispose
aussi des logiciels spécifiques pour le bon fonctionnement de ses activités comme le logiciel
sage paie, sage comptabilité et sage commerciale. Pourtant, nous avons constaté que la plupart
des tâches effectuées dans l’entreprise se font sur la base d’Excel comme la gestion des stocks,
la préparation des paies des salariés, le suivi de la commande, l’établissement des documents
commerciaux. Il n’ y a que le Service Comptable qui utilise le logiciel sage pour
l’enregistrement de ses opérations. Ceci est dû, principalement, a un manque de formations de
quelques exploitants. Le problème c’est qu’en cas de chute de courant, le personnel ne sait plus
69
de ce qui est enregistré ou non et procède à la vérification totale de ses tâches. D’où, une
répétition de ces dernières entraine un retard dans le traitement des opérations ou une perte de
temps pour le personnel.
En outre, nous avons assisté aussi à un manque de volonté de faire sortir des pratiques
routinières, il y a des agents qui savent faire le travail et savent manipuler les logiciels qui
peuvent améliorer leur méthode de travail, mais c’est l’envie qui leur manque. Ils laissent, tout
simplement, aux autres le soin de faire leur travail et sans en rendre compte la négligence de
leurs actes. Ceci est dû à la mauvaise répartition des tâches ou encore l’ inexistence des
procédures formalisées au sein de l’organisation.
Section 2: Analyse des informations en amont
La force des informations en amont réside dans le fait que toutes les transactions
effectuées par l’entreprise peuvent être retracées dans des applications informatiques, c'est-à-
dire, elles sont résumées dans un tableau Excel pour faciliter le suivi. L’opportunité, qui en est
offerte, est la possibilité de retracer toutes les transactions effectuées par l’entreprise. Cette
force résulte de l’utilisation des pièces administratives diverses et de l’existence des bases de
données fichiers fournisseurs.
2.1 : L ’utilisation des pièces justificatives administratives distinctes
A part les pièces justificatives relatives aux achats (DA, BL, Facture), VIMA
Construction en utilise divers types pour éviter tout risque de vol et de détournement de ses
biens. A chaque fois qu’ il y a une sortie des matériaux entre deux chantiers ou encore pour être
consommés, celle-ci doit être enregistrée dans un carnet ou dans une fiche pour justifier leur
utilisation :
2.1-1 : Le carnet réception fournisseur (RF) : Ce carnet constate les entrées
des matériaux au magasin. Il est établi en double exemplaire dont l’un pour le service magasin
et l’autre pour le Service Approvisionnement. Ce carnet est déjà pré-numéroté, daté, signé et il
contient la désignation, l’unité ainsi que la quantité des matériaux. Il permet également de faire
un contrôle de conformité sur la qualité et quantité des matières livrées par le fournisseur.
2.1-2 : Le carnet consommation interne (CI ) : Ce carnet est utilisé par le
conducteur de travaux pour inscrire les matériaux nécessaires pour la construction. Il est établi
en double exemplaire pour le service magasin et le CG. Ce carnet est aussi pré-numéroté, daté,
signé et contient la désignation, l’unité ainsi que la quantité des matériaux à consommer. Ce
dernier permet de faire un contrôle de la sortie des matériaux.
70
2.1-3 : Les fiches de stocks, état de stocks : A chaque livraison des matériaux
au chantier, le magasinier établit une fiche d’entrée des articles en stocks, indiquant ainsi la
somme des stocks restants ainsi que les sorties des matériaux. Cette fiche permet de faire
l’ inventaire à la fin d’exercice en la rapprochant avec les stocks tenus par le magasinier.
2.1-4 : Le carnet fiche de mouvement (FM ) : Ce carnet est utilisé en cas de
transfert des matériaux entre chantier. Dans le cas où les matériaux à commander par le chef de
chantier sont en stock, le Service Approvisionnement prévient le magasinier pour qu’ il puisse
établir des fiches de mouvements pour le transfert des matériaux. Cependant, pour favoriser la
protection et la sauvegarde du patrimoine, un exemplaire de la DA ou le numéro de la DA doit
être accompagné du FM.
L’opportunité à dégager est qu’en présence de ces différentes pièces, le rapprochement
éventuel des liasses facilite le suivi et le calcul des écarts au moment du contrôle physique des
biens. Ainsi, cela permet au CG de vérifier la consommation des ouvriers au chantier par
rapport au suivi des gros œuvres effectués par le conducteur des travaux.
2.2 : L ’existence d’une base de données pr ix et fournisseurs
Même si le Service Approvisionnement ne procède pas à la sélection des fournisseurs. Il
possède des informations concernant les offres du fournisseur (prix, les caractéristiques de son
produit, les remises, les délais de livraison,…). Avant d’envoyer la DA au CG, le Service
Approvisionnement émet le prix pour lui aider à la mise à jour de l’état de suivi des matériaux
par chantier et de contrôler les dépenses allouées à l’achat par chantier. Le Bureau d’Etude se
réfère aussi à cette base de données prix pour élaborer son devis.
Pourtant, la mise à jour périodique de cette base de données, prix et fournisseurs, est
pratiquement inopérante. De nombreux prestataires changent souvent leurs offres
(caractéristiques de leur produit, prix, délai de livraison, mode de paiement, etc.), de nouveaux
offreurs apparaissent aussi. Tous ces changements doivent être pris en compte par l’entreprise
pour pouvoir connaitre de façon exhaustive les fournisseurs, les conditions de ventes et de
pouvoir passer la commande dans des conditions favorables.
Section 3 : Analyse au niveau du traitement d’ information
Les forces dans le traitement d’ information concernent la conception, l’établissement et
la mise à jour du tableau de suivi des achats ainsi que le stockage des informations ou des
données. La conception et l’établissement du tableau de suivi des achats ont été initiés pour
71
permettre le suivi des achats tandis que le stockage des informations a pour but de garantir la
sécurité des fichiers ou des données informatiques après traitement.
3.1 : Le tableau de suivi des achats
Une des forces constatées dans le traitement d’ information concerne l’existence d’un
tableau de suivi des achats au sein de VIMA Construction. Le Service Approvisionnement
assure la conception et l’établissement de ce tableau qui comporte en fait les informations sur
l’état général du fonctionnement des achats de la société. Il veille aussi à la pertinence, la
fiabilité et la régularité des informations contenues.
Les opportunités qui en offertes sont les suivantes :
• Une vision claire des achats réalisés
• La possibilité de faire un contrôle continu des achats effectués par l’entreprise
• La disposition des informations permanentes sur l’évolution des activités des
achats dans la société. Ceci concerne l’évolution des prix
• La disposition des indicateurs fiables afin de prendre une décision. Cet
indicateur se joue sur la quantité commandé, la quantité livrée et la quantité
facturée
• Facilitation des tâches de contrôle de gestion dans la maitrise des dépenses
allouées en matériaux et matériels pour qu’elles ne dépassent pas du budget
définitif fixé par la Direction Générale.
Cependant, une des faiblesses du traitement des informations est que le tableau de suivi
des achats n’a pas de colonne concernant le délai de livraison, le numéro du bon de commande
et la quantité à facturer. Il se peut parfois que le fournisseur livre des quantités insuffisantes, et
au moment de la facture, le fournisseur facture l’entreprise à celle de la quantité commandée.
Cette faiblesse a pour cause le manque d’évaluation et de sélection du fournisseur dès la
passation de la commande et aussi le manque de contrôle au moment de la réception des
livraisons. D’où une certaine incohérence sur la quantité commandée, livrée et facturée ainsi
que le prix sur le tableau de suivi des achats.
Nous allons présenter un extrait de tableau de suivi des achats qui décrit quelques achats
effectués par l’entreprise.
72
Tableau n°7 : Extrait de tableau de suivi des achats Date
DA
N°
DA
Frns chantie
r
Désignation U Cde L ivré PU av
facture
PU ap
facture
Mtt av
Facture
Mtt ap
facture
N°
Facture
N°
RF/BL
Date
RF/BL
24/03/11 1176 VIMA REGUS Agglos de 20*20*50 U 1000 1000 2300 2530 2300000 2530000 F356/11 589bl 04/04/11
04/02/11 1311 VIMA REGUS Balai cantonnier U 4 4 23742 27403 94968 109612 F133/11 073bl 08/02/11
08/03/11 1349 VIMA REGUS Ciment CEM II 32.5 Sac 170 170 19900 19910 3383000 3384700 F480/11 578bl 14/04/11
24/03/11 1175 VIMA REGUS Coude 90° PVC Ǿ100 U 2 2 4400 5000 8800 10000 F356/11 565bl 01/04/11
24/03/11 1174 VIMA REGUS Coude 90° PVC Ǿ50 U 2 2 2640 3580 5280 7160 F416/11 688bl 18/04/11
24/03/11 1175 VIMA REGUS Coude 45° PVC Ǿ100 U 2 2 5100 6317 10200 12634 F356/11
24/03/11 1174 VIMA REGUS Disque diamanté Ǿ230 U 1 1 6833 7433 6833 7433 F411/11 579bl 04/04/11
24/03/11 1183 VIMA REGUS Faitière cranté de
60/100
Ml 180 30 13200 14124 2376000 423720 F501/11 12850 12/05/11
03/03/11 1337 VIMA REGUS Fer tor de 10 B 80 80 16600 18905 1328000 1512400 F360/11 496bl 25/03/11
08/03/11 1348 VIMA REGUS Fer tor de 12 B 22 22 24000 27360 528000 601920 F479/11 442bl 21/03/11
10/03/11 1158 VIMA REGUS Fer tor de 14 B 2 2 61500 67830 123000 135660 F479/11 442bl 21/03/11
03/03/11 1337 VIMA REGUS Fer tor de 6 B 233 233 6500 7600 1514500 1770800 F480/11 122bl 10/03/11
03/03/11 1337 VIMA REGUS Fer tor de 8 B 281 281 10700 12160 3006700 3416960 F480/11 122bl 10/03/11
16/05/11 1553 VIMA REGUS Sable de rivière M3 18 16.11 16000 16000 288000 257760 F702/11 1248bl 07/06/11
09/02/11 1175 VIMA REGUS Té culotte PVC Ǿ100 U 2 2 12000 13200 24000 26400 F356/11 565bl 01/04/11
TOTAL : 1999 1831 225415 249352 14997281
14207159
Source : Service approvisionnement, 2011 Légende : Frns : Fournisseur PU ap facture : Prix unitaire réel de la facture (VIMA SERV) Chantier : Le nom du chantier Mtt av facture : Montant avant l’arrivée de la facture Cde : la quantité à commander Mtt ap facture : Montant réel sur la facture Livré : La quantité livrée N° RF/BL : Numéro du Réception Fournisseur/ Bon de livraison PU av facture : Prix unitaire avant la facture (prix sur le marché) N° DA : Numéro de la Demande d’Achat
73
Le tableau précédent montre la forme du tableau de suivi des achats de VIMA
Construction. Il résume en un clin d’œil tous les achats effectués par l’entreprise, en
commençant par le déclenchement de la commande jusqu’à l’arrivée de la facture. Ce tableau
comporte le numéro et la date des pièces justificatives (DA, RF/BL et facture) à chaque
processus d’achat, le prix estimatif et le prix réel des matériaux, les détails des matériaux livrés
et non livrés ainsi que les factures reçues ou non. Les colonnes, quantité commandée et la
quantité livrée constituent le facteur clé de ce tableau. Les opérations relatives aux achats doit
donner une certaine assurance que les articles commandés, surtout au niveau quantité, sont
proportionnels parmi ceux qui sont livrés ainsi qu’aux articles facturés. La colonne PU av
facture et la colonne « PU ap facture » sont aussi importantes mais comme la société n’a qu’un
seul fournisseur (VIMA SERV), le Service Approvisionnement ne se préoccupe pas guère du
prix. La colonne « PU av facture » sert tout simplement de référence ou une sorte de prévision
des dettes réalisées par l’entreprise.
3.2 : Le stockage des documents ou des données
La protection des informations comptables et financières est l’un des objectifs du
système de contrôle interne. Le stockage des informations constitue une force pour VIMA
Construction car les pièces comptables (DA, RF/BL, factures) sont des informations capitales
pour l’entreprise. Elles constituent une pièce justificative lors de paiements des fournisseurs et
une archive très importante au moment d’un contrôle ultérieur.
Section 4 : Analyse au niveau de la diffusion des informations
La diffusion des informations après traitement constitue une force pour VIMA
Construction. Elle conditionne la fluidité des informations, tant interne qu’externe. Elle permet
également de mieux repérer la position et la situation de l’entreprise par rapport à son activité et
ses objectifs préétablis. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que la mise en place d’un système
d’ information réside dans la capacité à donner des éléments importants à la Direction.
La diffusion des informations est assurée par le DAF et le contrôle de gestion telle la
production des documents comptables : état des factures fournisseurs en instance de paiement,
compte de résultat, état des charges de structures, etc. Suivant ce calendrier, les données
suivantes sont des informations à publier.
74
Tableau n° 8 : Présentation des informations diffusées en rapport avec l’achat
Pér iode Natures de l’ information
Mensuelle Etat de situation TVA
Compte de résultat mensuel
Etat des charges de structure
Etat de stocks au Park
Résultat analytique par chantier
Etat des fournitures de bureau
Suivi gros œuvre
Source : contrôle de gestion, 2011
Le tableau ci-dessus présente les informations diffusées dans le traitement des achats de
VIMA Construction. En général, ces informations se publient mensuellement par le DAF et le
CG, elle suit un calendrier préétabli par le PDG de l’entreprise.
Conclusion du troisième chapitre
Dans ce troisième chapitre, nous avons analysé le système d’ information de VIMA
Construction. Plus précisément, nous avons dégagé les forces, les faiblesses, les opportunités et
les risques liés aux faiblesses concernant les supports utilisés par les entreprises, les
informations en amont, le traitement d’ information ainsi que leur diffusion. Les forces du
système d’ information sont liées aux opérations qui ont déjà été effectuées dans son système de
contrôle tandis que les faiblesses sont en corrélation avec les opérations à effectuer, c'est-à-dire,
des opérations qui méritent une grande attention.
En effet, les activités de VIMA Construction dépendent impérativement du système
d’ information. Dans ce cas, nous cherchons alors les moyens à maintenir et à améliorer
l’existant et contribuer à la mise en place des éléments manquants.
75
Conclusion de la deuxième par tie
Dans cette deuxième partie, nous sommes arrivés au centre de notre étude. Nous avons
pu analyser le système de contrôle interne relatif au cycle achat/fournisseur de VIMA
Construction. Comme notre stage consiste à identifier les forces et faiblesses pour ensuite
apporter des recommandations, le questionnaire de contrôle interne, la méthode SWOT et les
entretiens nous ont permis de traiter autant ces forces que ces faiblesses dans le système de
contrôle de VIMA Construction au niveau du traitement des achats.
Pour le système dirigeant, les résultats de notre analyse nous ont aussi permis de
détecter les points forts et les points faibles dans son système de contrôle. Nous pouvons dire
que la mise en place est plus importante pour la procédure que pour la structure, les
intervenants et pour les activités de contrôle. Cela résulte du fait que la structure, les
intervenants et les activités de contrôle ont déjà existé implicitement et bien appliqué dans le
contrôle des achats. Nous cherchons alors à maintenir et améliorer ces forces dans leur système
de contrôle.
Pour le système opérationnel, les résultats de notre analyse nous ont permis
d’apercevoir que le système de vérification et de contrôle à chaque grande phase du processus
d’achat, ainsi que l’utilisation des pièces comptables diverses constituent une force dans son
système opérationnel. Nous cherchons alors à maintenir et conserver ces forces. Quant aux
faiblesses constatées, elles se portent à l’absence du programme de réapprovisionnement, le
non établissement de quelques documents commerciaux, le manque de contrôle sur la qualité
des marchandises, ainsi que la lenteur dans le circuit des documents. Nous contribuons alors à
la mise en place de ces opérations manquantes.
Pour l’analyse du système d’ information, ses forces concernent aussi les opérations qui
ont été déjà effectuées dans son système de contrôle interne tandis que ses faiblesses
concernent les opérations que l’entreprise doit effectuer et considérer comme un élément
manquant dans le système d’ information. En effet, nous constatons que les forces viennent
surtout des éléments existants du système de contrôle au niveau du cycle achat/fournisseur de
VIMA Construction. Les faiblesses de ce système viennent surtout des éléments qui sont en
cours de mise en place. Ce qui nous introduit à la partie suivante.
76
PARTIE I I I :
PRECONISATION DE SOLUTIONS
77
Après avoir fait une présentation générale de la société VIMA Construction, cette partie
est précédée par l’analyse de son système de contrôle interne cycle achat/fournisseur, pour finir
par des recommandations afin d’assurer la pérennité de la société en question. En vue d’un
meilleur fonctionnement du système de contrôle interne de la société, le présent mémoire
consacre dans cette dernière partie aux propositions de solutions qui ont été élaborées pour
essayer de résoudre les problèmes rencontrés tout en tenant compte des besoins du personnel et
les inconvénients existants. Avec la concurrence et la mondialisation de l’économie, la fonction
achat mérite d’être plus investie afin de la rendre suffisamment performante et attrayante.
Nous rappelons que le contrôle interne contribue à la maîtrise de l’entreprise, il vise à
s’assurer que les opérations effectuées par les membres du personnel sont exécutées
conformément aux procédures établies et validées par la Direction. Le Contrôle Interne est
devenu un dispositif incontournable dans la mesure des risques inhérents à l’activité de
l’entreprise et à la conduite des opérations de façon la plus efficiente et sécurisée possible. Il
s’ intéresse aussi à la fiabilité de l’ information financière compte tenue d’ importantes
irrégularités comptables qui peuvent être glissées et peuvent avoir des conséquentes
considérables sur la pérennité de l’entreprise.
Le dispositif de contrôle Interne ne se limite donc pas seulement à la détection des
risques d’erreurs et de fraudes mais aussi il s’ intéresse à faire des recommandations dans le but
d’améliorer la performance. De ce point, notre étude n’a de sens que si nous proposons des
solutions pour améliorer le système de contrôle interne dans le traitement des achats qui existe
déjà au sein de cette entreprise. Cette dernière partie qui s’ intitule « Préconisation de
solutions » se subdivise en trois chapitres :
• Le premier chapitre « Proposition de solutions » consiste à suggérer des
solutions pour les forces et faiblesses du système de contrôle relatif au cycle
achat/fournisseur. Les propositions de solutions concernent le système dirigeant,
opérationnel et le système d’ information.
• Le deuxième chapitre s’ intitule « Conditions de mise aux solutions retenues ». Il
nous montre comment les solutions que nous retenons peuvent être mise en
œuvre.
• Le dernier chapitre se rapporte aux « Limites et contraintes inhérents aux
solutions retenues ». Ce sont des facteurs qui influencent ou empêchent la mise
en œuvre des solutions précédemment retenues.
78
CHAPITRE I :
PROPOSITION DE SOLUTIONS
Si dans un premier temps, nous avons présenté l’environnement global de l’étude,
dans un deuxième temps, nous avons analysé son système de contrôle. Il serait alors, grand
temps, de trouver des solutions qui y sont appropriées. Nous tenons à préciser que les
solutions que nous allons présenter traitent les forces et faiblesses dans la deuxième partie. En
effet, nous basons notre solution sur le fait que les forces sont à maintenir tandis que les
faiblesses sont à éliminer ou à réduire.
Les propositions de solutions sont des recommandations qui devraient être mises en
œuvre par l’entreprise au niveau des différents cycles. Ces propositions de solutions portent
sur le système dirigeant, le système opérationnel et le système informationnel de VIMA
Construction.
Section 1 : Proposition de solutions au niveau du système dir igeant
Les solutions que nous avons retenues pour le système dirigeant concernent les
services intervenants, la structure, les activités de contrôle et la procédure. Elles permettent à
l’entité d’améliorer la qualité de son système et d’avoir ainsi la maîtrise de toutes ses
opérations pour être compétitive et plus performante.
1.1 : Proposition de solutions pour les intervenants
Pour conserver et améliorer la force des intervenants, nous proposons à VIMA
Construction de renforcer la séparation des fonctions entre les intervenants. Une séparation de
fonction est nécessaire dans la mise en place d’un contrôle interne efficace au sein De
l’entreprise car elle permet un contrôle réciproque dans l’exécution des tâches. La règle de
séparation des fonctions a pour objectif d'éviter que dans l'exercice d'une activité de
l'entreprise, un même agent cumule :
• Les fonctions de décisions (ou opérationnelles) ;
• Les fonctions de détention matérielle des valeurs et des biens ;
• Les fonctions d'enregistrement (saisie et traitement de l'information) ;
• La fonction de contrôle.
Bref, toutes les opérations qui se déroulent au sein de VIMA Construction feront
appel au moins à deux de ces fonctions car il est clair qu'un tel cumul favorise les erreurs, les
79
négligences, les fraudes et leurs dissimulations. Des examens périodiques des responsabilités
et fonctions des personnes détenant les postes clés devraient être également effectués pour
s’assurer que ces responsabilités ne sont pas en mesure de dissimuler des agissements
inappropriés. D’où, l’entreprise doit tenir compte de ces points.
1.2 : Proposition de solutions pour la structure
L’acte d’achat constitue une opération commerciale par lequel un acheteur et vendeur
conviennent aux modalités du transfert de propriété des biens ou des services. Pour cela, afin
de conserver et améliorer la force de la structure, nous recommandons à VIMA Construction
la mise en place d’un responsable d’administration des achats en vue d’éviter tous les
problèmes relevés précédemment. Cette mise en place permet d’alléger les tâches dans le
Service Approvisionnement et favorise la bonne gestion des achats au sein de cette entreprise.
1.3 : Proposition de solutions pour les activités de contrôle
Ces activités sont considérées comme une bonne initiative au sein de VIMA
Construction. Nous proposons de conserver et améliorer les forces qui existent déjà dans les
activités de contrôles. Elles ont leur efficacité optimale lorsque la Direction et l’ensemble du
personnel les considèrent comme intégralement partie, et non comme un complément des
opérations quotidiennes dans cette entreprise. En outre, les opérations de contrôle qui sont
véritablement intégrées aux opérations quotidiennes permettent de réagir rapidement à des
modifications des conditions et évitent des coûts inutiles.
Pour la faiblesse constatée dans les activités de contrôle, nous proposons à la Direction
d’émettre un système de matérialisation de contrôle dans les documents commerciaux avant
son exécution. A chaque grande partie du processus d’achats, le niveau hiérarchique, qui a le
pouvoir d’approuver et d’autoriser les transactions, doit d’abord matérialiser les documents
avant d’y donner suite. Cela garantit la mise en place du système de contrôle interne dans le
traitement des achats de l’entreprise.
Un cachet portant la mention suivante doit être mise en place à chaque processus
d’achats :
• Avant l’exécution de la commande, un cachet portant la mention de
« ARTICLE A ACHETER » doit être mis sur la DA. Ceci a pour but de lutter
contre les achats excessifs, les achats injustifiés effectués dans l’entreprise ;
• Avant l’enregistrement des factures, les doubles de celles-ci doivent oblitérés
dans un tampon « DUPLICATA – NE PAS ENREGISTRE », l’objectif de
80
cette mention est d’éviter les doubles enregistrements qui conduit à l’erreur la
qualité des informations ;
• Avant le payement, la mention « BON A PAYER » doit être portée sur
l’original des factures afin d’éviter le risque des double paiements ou des
paiements illicites pour la même facture.
1.4 : Proposition de solutions pour la procédure
En ce qui concerne la procédure, nos propositions de solutions sont reparties entre la
mise en place d’une procédure d’appel d’offre, la mise en place d’une procédure formalisée et
la réorganisation du diagramme de circulation de document au sein de VIMA Construction.
Elles traiteront les forces et faiblesses de la procédure.
1.4-1 : Mise en place d’une procédure d’appel d’offre
L’opération des achats représente 60 % des charges d’une entreprise donc elle domine
son activité, surtout, le cas de VIMA Construction dont elle-même qui assurent toutes
opérations techniques, financières, commerciales, mobilières et immobilières rattachant
directement à la construction des bâtiments. C’est pour cette raison qu’ il est nécessaire de
recruter les fournisseurs, à partir de l’appel d’offre, surtout que le montant est significatif,
pour qu’ il y ait de concurrence entre eux et de savoir ceux qui sont aptes à satisfaire les
besoins de l’entreprise (quantités voulues, meilleures qualités et aussi meilleur prix).
En effet, l’appel d’offre est un moyen qui permet de maîtriser le coût sur la variation
de prix en évitant tout risque d’achats fictifs, de surfacturations des articles commandés, le
règlement d’une prestation non effectuée ou de biens non livrés et d’autant plus qu’ il fait
partie de l’objectif spécifique du contrôle interne et de l’entreprise.
1.4-2 : Mise en place d’une procédure formalisée
Si nous voulons améliorer l’efficacité de l’entreprise, il est nécessaire de la rendre plus
efficaces et de mettre en place des règles pour la formalisation des procédures. Les règles
pour la formalisation des procédures sont :13
• Les procédures doivent être écrites et rassemblées dans un manuel
• Les descriptions des tâches doivent être suffisamment explicites et connues pour que
toutes personnes puissent reprendre
� 13 RINDRA. « Audit financier », collection RINDRA, Antananarivo mai 1989.
81
• Le manuel doit comprendre la description des traitements et le mode de
fonctionnement
• Le manuel de procédure doit pouvoir être consulté par toutes personnes mais de
manière que chaque service ne doit avoir que les extraits du manuel qui le concerne
• Le manuel doit comprendre la liste des personnes disposant de la signature sociale.
1.4-3 : Bonne conception du diagramme de circulation des documents
Comme nous avons exposé dans la deuxième partie de cet ouvrage, la circulation des
documents est très importante dans le but d’avoir des informations fiables concernant chaque
opération effectuée, elle faciliter la prise de décision pour les auditeurs lors de l’évaluation
des forces et faiblesses de l’entreprise. Concernant le cas de VIMA Construction, celle-ci doit
être réorganisée et schématisée à l’aide des symboles quelconques pour faciliter
l’enchainement des tâches et la circulation des données par l’utilisateur.
Section 2 : Proposition de solutions au niveau du système opérationnel
Pour le système opérationnel, nos propositions de solutions sont reparties entre les
quatre grandes phases du processus d’achat, c'est-à-dire, la passation de la commande, la
réception des livraisons, l’enregistrement des dettes et le règlement des dettes. Nous allons
aborder successivement ces quatre grandes phases du processus d’achat.
2.1 : Proposition de solutions au niveau de la passation des commandes
Pour le système de contrôle sur la passation des commandes, nos propositions de
solutions concernent la mise en place d’un programme de réapprovisionnement, d’une
procédure consultation fournisseur, l’établissement des bons de commande et la DA pour le
cas de réparation et entretiens des véhicules. Ces solutions pourront améliorer le système de
contrôle déjà existant au niveau de la passation des commandes.
2.1-1 : Mise en place d’un programme de réapprovisionnement
Un programme de réapprovisionnement bien établit est nécessaire afin d’éviter tout
manque de matériels ou de fournitures par la présence d’un stock de sécurité pour la
couverture des besoins courants de l’entreprise. Ce manque pourrait engendrer un retard ou
une interruption dans la réalisation des travaux de VIMA Construction et provoquerait aussi
un manque de confiance envers les clients. Il serait alors indispensable pour la Direction de
mettre un tel programme afin d’assurer la pérennité de l’entreprise. D’ailleurs, les besoins
journaliers en matériaux et fournitures pour la réalisation des travaux au chantier seront alors
comblés, les travaux ne courent aucun risque de retard et l’entreprise elle-même ne coure
82
aussi aucun risque de pénalité en cas de retard d’exécution des travaux. Cela était conclu lors
du contrat avant l’exécution des travaux
En outre, un tel programme permet à VIMA Construction de connaître à l’avance ses
décaissements futurs pour que les disponibles en caisse soient toujours suffisants. D’où, une
belle image de la société vis-à-vis des clients, des concurrents soit établie.
2.1-2 : Mise en place d’une procédure consultation fournisseur
Le principe de maximum de recette et de minimum de dépense est le ressort de toutes
entreprises qui se prospèrent. Il faut, en effet, constater toutes les possibilités de réduire les
frais et diverses charges y rattachés. Tout approvisionnement, au besoin de fonctionnement et
d’ investissement, dans le cadre de développement d’une entreprise doit passer par une
procédure de consultation fournisseur. Il s’agit de faire appel aux plusieurs fournisseurs qu’à
un seul. L’entreprise peut particulièrement choisir les prestataires qui offrent les matériels ou
fournitures de bonne qualité mais à moindre coût.
Nous allons énumérer ci-dessous les procédures y afférentes :
• Etablissement d’un tableau de seuil de prix: la Direction fixe un seuil de prix
pour la somme des matériaux et fournitures que l’entreprise doit effectuer ;
• Consultation des Fichiers contenant la liste des fournisseurs : il s’agit des bases
de données qui contiennent toutes les offres du fournisseur (désignations, prix,
remise, les délais de livraisons, condition de paiement, etc.). Cette méthode a
pour but d’assurer la transparence en termes de qualités, prix et conditions
proposées par le fournisseur ;
• Etablissement d’une demande d’autorisation de dépense et procède à l’appel
d’offre du fournisseur : une fois que la Direction ordonne l’autorisation de la
dépense, c’est après que le Service Approvisionnement appelle le fournisseur.
Au moins trois fournisseurs doivent être pris en compte par l’entreprise;
• Etablissement d’une demande de facture pro forma et catalogue : ceci permet à
l’entreprise de garantir la transparence des fournisseurs;
• Sélection du fournisseur: à partir de cette facture, l’entreprise se doit de choisir
celui qui présente l’offre le moins disant et selon en fonction des besoins des
besoins du demandeur ;
• Envoi du bon de commande au fournisseur choisi.
83
2.1-3 : Etablissement des bons de commandes
Comme nous avons dit dans la deuxième partie de cet ouvrage, le bon de commande
est une pièce justificative qui déclenche l’opération d’achat. C’est à partir de cette pièce
justificative que l’entreprise inscrit la désignation, les quantités, les spécifications techniques,
les prix des marchandises à commander, la présentation des coordonnées du fournisseur
choisi ainsi que la signature du décideur. De plus, sans ce document, le fournisseur ne
connaitra jamais les besoins réels de l’entreprise et cela revient au même pour le service
chargé de la réception. Ainsi, pour mieux contrôler la conformité des articles livrés et de
savoir la transparence du fournisseur, il faut les comparer avec le BC afin d’assurer la
conformité de la qualité, quantité ainsi que le prix des articles reçus. Pour ce faire, une fois
que la DA est approuvée par la Direction et que la sélection du fournisseur soit faite, le
Service Approvisionnement établie le BC en quatre exemplaires dont les doubles sera
transmis au Service Approvisionnement, comptable et au service chargé de la réception.
2.1-4 : Etablissement de la DA pour le cas de réparation et entretiens des
matér iels et véhicules
La DA est un document pré numérotée émise par le service demandeur et qui sera
visée par le Service Approvisionnement. Comme toute entreprise, l’expression des besoins se
manifeste par l’établissement de la DA. Une telle procédure est faite pour éviter les
décaissements excessifs. C’est la raison pour laquelle il est utile d’établir la DA pour le cas de
réparations et entretiens des matériels et véhicules, les procédures doivent être les même s’ il
s’agit des décaissements dans le compte de l’entreprise. De ce fait, il serait aussi
indispensable d’établir des bons de commande et de faire une réception de biens ou services
de façon écrite surtout dans le cas où le montant est important. Une telle procédure permet à
VIMA Construction de réserver le budget nécessaire à son décaissement.
2.2 : Proposition de solutions au niveau de la réception des livraisons
Pour le système de contrôle au niveau de la réception des livraisons, nos propositions
de solutions concernent plutôt l’établissement de RF pour le cas de fourniture de bureau et le
contrôle de la qualité des marchandises par une personne compétente. Ces solutions aideront
au moins l’entreprise à favoriser son système de contrôle.
2.2-1 : Etablissement des RF pour le cas de fourniture de bureau
Le bon de réception fournisseur est une pièce qui justifie la réception des
marchandises, il est établi par le réceptionnaire suite à une vérification rigoureuse des
caractéristiques des marchandises commandées. Pour favoriser le contrôle aux biens de
84
l’entreprise, un bon de réception pré numéroté doit être élaboré par le Service
Approvisionnement en double exemplaire dont la copie sera transmise au service
comptabilité. Ce bon de réception servira alors, au moment du rapprochement de comparer la
cohérence des contenus mentionnés dans le BL, DA et facture.
2.2-2 : Contrôle de qualité des marchandises par une personne
compétente
Un achat est dit réel, lorsque les biens ou services achetés répondent aux attentes du
service demandeur dans la réalisation des tâches qui lui sont conférées. La direction devrait
mettre en place un dispositif de contrôle de qualité dans toutes réceptions des commandes afin
d’éviter tout risque de non concordance des articles ou matériels commandés avec les biens
reçus. La réception de ces derniers devrait être constatée par un double contrôle : contrôle de
spécification et de quantité par rapprochement entre BC et BL et contrôle de qualité des
marchandises reçues par un technicien ou encore du service demandeur. Une telle procédure
réduira alors le risque d’achats excessifs et donnera ensuite une entière satisfaction du service
demandeur. Ainsi, en cas de non-conformité, les biens ou services sont restitués directement
auprès du fournisseur.
2.3 : Proposition de solutions au niveau de l’enregistrement des dettes
Nos propositions de solutions, dans le système de contrôle au niveau de la réception
des factures, concernent la transmission systématique du double des pièces justificatives au
Service Comptable et le suivi des factures d’avoirs. Ces solutions pourront au moins traiter les
forces et faiblesse dans le système de contrôle.
2.3-1 : Transmission systématique du double des pièces justificatives au
Service Comptable
Une des défaillances constatées, lors de notre passage chez VIMA Construction, est le
non transmission systématique de toutes les pièces justificatives (BL/ RF, BC) auprès du
Service Comptable. Le circuit des documents est trop long et lent. D’un côté, ceci ne pose pas
de contraintes car, en général, un long circuit des documents peut favoriser le contrôle.
L’existence de plusieurs intervenants montre le respect du principe de la séparation des
fonctions dans l’entreprise et que les pièces sont belles et bien contrôlées et visées. De l’autre
côté, au moment de l’enregistrement des factures, le Service Comptable doit encore revérifier
la conformité des pièces suite à la vérification effectuée par le Service Approvisionnement. A
cet égard, notre proposition de solution concerne la transmission systématique à la
comptabilité les doubles des BC et des RF. Ceci permet à ce dernier d’effectuer le
85
regroupement en liasse du BC, du RF et de la facture et de pouvoir connaître à tout moment
l’ensemble de réceptions effectuées pour lesquelles la facture n’a pas encore été reçue.
2.3-2 : Suivi des factures d’avoirs
Il est vrai que VIMA Construction est un groupement d’entreprise composé de VIMA
mère et de VIMA SERV. Cette dernière est, pour elle, considérée comme son service achat et
encore son fournisseur principal. Sur le plan contrôle interne, après un premier usage de non
satisfaction au moment de la facturation, il convient pour l’entreprise de demander au
fournisseur d’établir une facture d’avoir et d’autant plus que ces avoirs soient suivis par un
responsable. Dans tout le cas, nous proposons à VIMA Construction de tenir compte les
avoirs à recevoir, de façon à les inscrire dans les comptes de régularisations, et d’assurer en
même temps que le montant de ceux-ci est bien défalqué du prochain règlement ou donne lieu
à un règlement rapide de la part du fournisseur.
2.4 : Proposition de solutions au niveau du paiement des dettes
Pour conserver et améliorer la force du système de contrôle au niveau de la réception
des factures, nous recommandons à VIMA Construction de renforcer le système de
vérification et du contrôle des factures par des personnes habilitées avant la mise en paiement.
Ainsi, nous proposons de maintenir le système d’organisation déjà en place au sein du Service
Comptable
Section 3 : Proposition de solutions au niveau du système d’ information
Au niveau de la Direction, la prise de décision pourrait être faussée par des
informations non fiables ou erronées par de systèmes mal conçus et insuffisamment contrôlés.
C’est la raison pour laquelle que nous proposons des solutions concernant les forces et
faiblesses constatées dans le système d’ information de VIMA Construction.
3.1 : Proposition de solutions pour les supports utilisés
Nous savons très bien qu’en l’absence d’une communication efficace, l’ information
dans l’entreprise est inutile. Elle est nécessaire à tous les niveaux d’une organisation afin
d’assurer un contrôle interne efficace et d’atteindre les objectifs de l’entreprise. Nos
propositions de solutions concernant les forces et faiblesses sont les suivantes :
86
3.1-1 : Recours à l’utilisation des logiciels spécifiques
Pour commencer, il faut mettre en place des solutions logicielles les plus efficaces
possibles. L'antivirus permettra en premier lieu d'éviter la destruction des données ou la prise
de contrôle à distance. En effet, l'ouverture du mauvais courrier électronique, leur nombre
étant parfois tellement important que l'attention de l'employé diminue, ou le téléchargement
du mauvais fichier est vite arrivé et peut tourner à la catastrophe d’une machine. Concernant
les autres applications de sécurité, la mise en place d'un module anti-spam, ou d'un module
pare-feu permet aussi d'éviter le rapatriement des fichiers infects ou la fuite de données
confidentielles.
3.1-2 : Maintenance du système informatique
VIMA Construction dispose un responsable en informatique pour assumer ce rôle. La
maintenance d'un système informatique consiste à la préparation d'ordinateurs tels que
serveurs, ordinateurs personnels, ainsi que la pose d'imprimantes ou d'autres appareils.
L'activité consiste également au dépannage des machines, à l'adaptation de leur configuration,
l'installation de logiciels tels que systèmes d'exploitation, systèmes de gestion de base de
données, ainsi que divers travaux de prévention des pannes, des pertes ou des fuites
d'informations telles que l'attribution de droits d'accès ou la création régulière de copies de
sauvegarde.
Pour terminer, une autre habitude doit être prise par les administrateurs de l’entreprise.
En effet, ils ne doivent pas hésiter à mettre des mots de passe partout ainsi que de ne pas
ouvrir n'importe quel e-mail, ou encore de surfer sur les sites douteux.
3.1-3 : Maximisation de l’exploitation des informations disponibles
Une défaillance constatée auparavant chez VIMA Construction est l’exploitation
insuffisante des informations. Elle dispose des divers logiciels pour le bon fonctionnement de
son activité, surtout dans le traitement des informations, et un responsable doué dans la
matière. Si elle exploite un peu ses atouts, il n’ y aura plus de difficultés au traitement à temps
des informations, des pertes de données, et surtout de reprise à la fois des tâches ainsi qu’une
perte de temps pour le personnel. Nos propositions de solution concernent la création d’une
base de données, dans laquelle il est possible de stocker des données de façon structurée et
avec le moins de redondance possible. Ces données doivent pouvoir être utilisées par des
programmes, des utilisateurs différents afin de pouvoir mettre en commun les informations.
3.1-4 : Formation du personnel
Face au progrès de la technologie qui se développe de jour en jour, l’encadrement du
personnel est à recommander constamment. De ce fait, des formations plus ambigües doivent
87
être faites pour tous ceux qui n’arrivent pas à suivre et à exécuter dans le temps voulu les
tâches à effectuer. Pour l’entreprise, la formation est un moyen efficace pour accroître les
compétences de ses salariés et de renforcer ainsi leur degré d’application à leur poste ou à leur
environnement.
3.2 : Proposition de solutions pour les informations en amonts
Pour la force des informations en amont, nous proposons les recommandations
suivantes :
• Maintenir et conserver le contrôle et l’utilisation de pièces administratives
diverses ;
• Mettre un exemplaire de la DA ou encore le numéro de cette dernière
accompagné du fiche de mouvement (FM) en cas de transfert des matériaux
pour favoriser la protection et la sauvegarde du patrimoine ;
• Etablir un bon de commande pour le lancement de la commande.
En ce qui concerne les faiblesses, nos propositions de solutions consiste à la mise à
jour périodique des bases de données prix et fournisseurs. Chez VIMA Construction, les bases
de données prix et fournisseurs existent déjà mais le fait de les mettre à jour serait encore
mieux.
Dans le domaine de construction des bâtiments, le prix est très important. Toutes les
études se focalisent sur le prix, il est considéré comme une variable déterminante de profit et
aussi une arme pour gagner des parts de marché, si le prix n’est pas à jour, soit l’entreprise vit
dans l’augmentation de prix et produit, soit elle se positionne dans la vente à perte. Les bases
de données se construisent à partir des renseignements similaires à plusieurs prestataires.
Elles peuvent être mises à jour à partir de la facture pro forma ou de catalogue envoyé par le
fournisseur, ou encore, le fournisseur lui-même les envoie par fax. Ainsi, le Service
Approvisionnement pourra les mettre à jour à chaque fois qu’ il y a de changement.
3.3 : Proposition de solutions pour le traitement d’ information
Pour les forces dans le traitement d’ information, nos propositions de solutions
concernent :
• La mise à jour périodique du tableau de suivi des achats.
88
• L’utilisation des classeurs résistants pour le classement des pièces : Les
services qui traitent les pièces justificatives doivent donc se munir des
classeurs résistants mentionnant le numéro de compte, le libellé, la date, la
rubrique et quelques instructions pour les mieux consultés au moment de
l’ imputation.
Pour la faiblesse constatée dans le traitement d’ information, nous proposons l’ajout de
ces trois colonnes dans le tableau de suivi des achats:
• Colonne contenant le numéro du bon de commande : cette colonne donne
beaucoup plus de sécurité, au Service Approvisionnement, que les
marchandises reçues ont été commandées.
• Colonne mentionnant le délai de livraison : cette colonne donne un aperçu au
Service Approvisionnement au cas où il devra procéder à la relance des
marchandises non livrées à la date prévue.
• Colonne de la quantité facturée : cette colonne facilite la vérification des
factures au cas où une certaine régularité se produise. Ordinairement, les
quantités des marchandises commandées par l’entreprise sont proportionnelles
aux quantités livrées et facturées par le fournisseur.
3.4 : Proposition de solutions pour la diffusion des informations
La communication des informations auprès de la Direction lui permet d’évaluer les
progrès réalisés par l’entreprise vers ses objectifs. La diffusion des informations concernant
les achats effectués par l’entreprise est assurée par le DAF et le contrôle de gestion et elle doit
suivre un calendrier préétabli par le PDG de la société. Suivant ce calendrier, nous proposons
que les données suivantes soient des informations à publier :
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Tableau n°9: Proposition des informations diffusées en rapport avec l’achat
Pér iode Nature de l’ information
Hebdomadaire
Rapport sur le contrôle des factures
Provision des matériaux
Simulation des achats (situation des factures)
Mensuelle
les charges de structure
Etat de stocks au Parc
Suivi des gros œuvres par chantier
Etat des fournitures de bureau
Evolution des acomptes sur commande
Analyse des engagements en cours (contrôle
qualité, prix)
Suivi facture d’avoirs
Source : Auteur
Ce tableau résume les informations que le DAF et le CG doivent prendre en compte
dans la diffusion des informations. Ces dernières s’avèrent utiles pour la prise de décision.
Elles permettent de répondre aux besoins de l’entreprise en matière de connaissance de la
situation financière et du résultat des opérations.
Conclusion du premier chapitre
Ce premier chapitre nous a permis de proposer des solutions pour améliorer le système
de contrôle interne relatif au cycle achat fournisseur de VIMA Construction. Ces solutions
peuvent améliorer le traitement des achats de l’entreprise. D’ailleurs, elles ont été formulées
en fonction de la nature des forces et des faiblesses de ce système. Ces solutions relèvent les
trois facteurs qui sont fondamentaux dans la mise en place d’un bon système de contrôle
interne car les objectifs du contrôle interne se résument par l’efficience et l’efficacité des
opérations, la fiabilité et l’exhaustivité des données financières et des informations destinées à
la direction et la conformité loi ainsi qu’aux règlementations applicables.
En effet, nous espérons que les solutions énoncées ci-dessus apportent à VIMA
Construction une organisation fiable à ses opérations, assurant la participation active des
employés et la mise à leur disposition des ressources utiles. Par la suite, nous allons voir
comment ces solutions peuvent être mise en œuvre.
90
CHAPITRE I I :
CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE DES SOLUTIONS RETENUES
Si dans le chapitre précédent, notre étude consiste à proposer des solutions concernant
le système de contrôle interne relatif au cycle achat/fournisseur de la société VIMA
Construction, elle aide la société à améliorer ses forces et faiblesses dans l’ensemble de ses
opérations. Les conditions de mise en œuvre, quant à elles, consistent à voir comment ces
solutions peuvent être réalisées.
En effet, les solutions que nous avons proposées précédemment restent imparfaites si
elles ne sont pas suivies de nos propositions concernant leurs réalisations. Les conditions de
mise en œuvre de ces solutions portent sur le système dirigeant, sur le système opérationnel et
sur le système d’ information.
Section 1 : Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour le système
dir igeant
L’organisation est établie sous la responsabilité du chef d’entreprise. Elle résulte de la
coordination des activités d’un certain nombre de personnes permettant à un organisme
d’atteindre ses objectifs14. Les conditions de mise en œuvre des solutions pour le système
dirigeant sont : l’organigramme, la formalisation du manuel de procédure et le diagramme de
circulation des documents.
1.1 : Organigramme
Pour assurer une bonne gestion des achats, nous avons créé un organigramme
hiérarchique, en relation avec la fonction achat, pour que VIMA Construction puisse favoriser
la séparation de fonction. Cet organigramme hiérarchique peut être intégré dans son
organigramme en général.
14 Cours d’Organisation. Université d’Antananarivo. Fac DEGS. Département Gestion, 1ème année. Année universitaire 2006-2007.
91
Figure n° 5: Proposition d’organigramme
Nous avons crée le responsable administration des achats pour alléger la tâche au sein
du Service Approvisionnement. Par la suite, nous allons définir les attributions des nouveaux
membres de l’organigramme proposé ci-dessus.
1.1-1 : Chef de service logistique
Le chef de service logistique a pour tâche de:
• Définir la politique d’achat et fixer les moyens et les objectifs de service.
• Participer à l’établissement des procédures de fonctionnement de son service et
en contrôle l’application.
• Approuver le fournisseur et suit le bon déroulement de son engagement.
• Analyser l’évolution du marché (recherche de nouveaux fournisseurs ou sous-
traitants).
• Assurer les négociations importantes (prix, quantités, délais, norme de
qualité…)
• Assurer la gestion des achats et des stocks.
• Assurer la gestion des flux physiques entre les fournisseurs ainsi que l'unité de
traitement et les clients.
1.1-2 : Responsable approvisionnement
Le responsable approvisionnement a pour tâche de:
• Définir le planning global des approvisionnements
• Etablir par chaque chantier un planning d’approvisionnement
• Veiller à ce que chaque entrée ou sortie de stocks de fourniture soit
mouvementé sur les fiches de stocks
• Assurer la provision des matériaux (hebdomadaire, mensuelle)
CHEF DE SERVICE LOGISTIQUE
RESPONSABLE APPROVISIONNEMENT
ADMINISTRATION DES ACHATS
RESPONSABLE MAINTENANCE MAGASINIER
Source : Auteur
92
• Assurer l’enregistrement des bons de livraisons/réceptions fournisseur des
fournitures de bureaux et les matériaux
• Gérer les fournitures de bureau
• Assurer la continuité d’approvisionnement en fourniture de bureau
• Assurer la gestion et la tenue de stocks de fourniture de bureau
• Assurer l’enregistrement des flux monétaires relatifs à la gestion des
fournitures de bureau
• Produire des indicateurs clés relatifs aux fournitures de bureau
• Assurer la réception des fournitures à l’arrivée au siège
1.1-3 : Administration des achats
Il incombe à ce responsable de prendre la décision sur :
• La recherche et la sélection des fournisseurs capables de satisfaire aux
conditions du marché en matière de qualité et prix, mène la négociation avec
les fournisseurs les conditions de règlement ;
• Organise et supervise la gestion des achats de la passation des commandes
jusqu’à la mise à disposition des chantiers : passe les commandes et contrôle la
validité des informations y afférentes et vérifie la conformité des factures
fournisseurs ;
• Les relances des fournisseurs en cas du non respect des délais de livraison ;
• La création et la maintenance des fichiers fournisseurs.
1.1-4: Le magasinier
Le magasinier assure la gestion du Parc (magasin d’entrepôt de VIMA Construction)
soit au chantier. Il assure la réception des produits ou articles livrés par le fournisseur. Il signe
le bon de livraison du fournisseur et établit le bon de réception pour le siège et Parc. Ainsi, il
assure l’enregistrement des entrées de biens, le stockage ou la conservation et la sortie des
biens du magasin.
1.1-5 : Le service maintenance
Le service maintenance a pour tâche de :
• Gérer le matériel interne, les chauffeurs et machinistes au magasin d’entrepôt
de VIMA Construction
• Négocier et passer les commandes de location de matériel
• Tenir à jour l’ inventaire du parc machine
93
• S’occuper de tous les travaux de maintenance des équipements et matériaux de
travail de la société. Par exemple, il s’occupe les matériels à remplacer, le stock
de pièces détachées, supervise le service entretien, tient à jour l’ inventaire du
parc machines.
1.2 : Formalisation du manuel de procédure
Le manuel de procédure est un document qui décrit de manière concrète et la plus
précise possible les réglementations relatives à l’attribution d’une fonction. Chaque poste
existant au sein de l’établissement détient son propre manuel et chaque Service l’utilise
comme un outil de travail.
1.2-1 : Contenu d’un manuel de procédure
Le manuel de procédures décrit les opérations qui permettent à chacun de savoir ce
qu’ il doit faire, et à quel moment ce dernier doit régir et prendre des décisions. Il permettra
également un contrôle efficace et rendra le dispositif de contrôle interne plus dynamique.
De ce fait, les éléments suivants peuvent être nécessaires à son établissement :
• Introduction : qui consiste à définir le manuel de procédure relatif à un poste,
• Organisation : qui consiste généralement à présenter la structure,
l’organigramme d’un service. Nous y trouvons également les objectifs, les
fonctions, les différentes attributions, et les relations de chaque responsable.
• Procédure : qui présente explicitement les procédures relatives à un poste. Les
tâches d’un agent sont décrites de A à Z : démarches dans l’exécution des
tâches, circulation des pièces justificatives, les principes et les méthodes à
respecter, la mise à jour des procédures.
• Mode Opératoire : indique les modalités (mode de calcul, schémas de la
circulation des procédures quelconques,…) d’exécution des tâches
administratives et d’utilisation des appareils.
• Document d’exploitation et de référence : Il sert d’une référence de prise de
décision des Hiérarchies. C’est une base d’appui lorsque la direction établit le
manuel de procédures et la mise à jour correspondante. Tous les règlements
internes, les lois, les décrets, les normes et les méthodes inclus dans le manuel
de procédures d’un service quelconque sont introduits dans le document de
référence de l’établissement.
94
Ils doivent faire l’objet d’une définition, d’une formation et d’un contrôle de leur
application. L’entreprise doit rappeler que le manuel de procédure est un guide d’application
des procédures dans la réalisation des opérations. Ce manuel doit pouvoir être consulté par
toutes personnes qui le souhaitent mais de manière générale, chaque service ne doit avoir que
les extraits du manuel qui le concerne. En fait, la conception de ce manuel peut être attribuée
à l’auditeur interne qui est un membre du personnel, ce qui n’augmente pas la charge de
fonctionnement ou faire appel à un cabinet ou de consultance.
1.3 : Mise en place d’une procédure d’appelle d’offre
L’achat de produits ou de services passe souvent par des procédures d’appel d’offres.
C’est une pratique courante dans de nombreux secteurs d’activités comme les BTP. Par
définition, l’appel d’offre est un document qu’on envoie à des fournisseurs pour les recruter
dans le but de leur demander la cotation des besoins de l’entreprise (des matières premières,
des composants de la sous-traitance ou des services). Ceci a pour but de mettre plusieurs
entreprises en concurrence pour fournir un produit ou un service.
Pour assurer l’efficacité de l’appel d’offre, l’entreprise doit suivre les règles
suivantes :
• Cibler les bons fournisseurs.
• Convaincre les fournisseurs de l’attractivité de la collaboration proposée.
• Préparer les analyses d’offre et les négociations avec les fournisseurs.
1.3-1 : Procédures d’appel d’offre
L’entreprise doit retenir les procédures d’appel d’offre et elles peuvent se résumer
comme suit :
• Détermination des besoins.
• Disposition des renseignements du fournisseur.
• Définition de la cible et le choix du type d’appel d’offre correspondant.
• Définition des règles du choix du fournisseur.
• Préparation et envoie du document d’appel d’offre.
• Analyse des offres.
• Choix du fournisseur et contractualisation.
1.3-2 : Objectif de l’appel d’offre
L’appel d’offre a une importance capitale dans l’administration des activités de
l’entreprise, c’est un outil administratif qui permet de commander efficacement des biens et
95
services de qualités et de quantités, avec des prix raisonnables auprès du fournisseur. Ainsi, la
mise en place d’un appel d’offre permet à VIMA Construction de répondre et de satisfaire
leurs besoins en matière des travaux, des fournitures, et services.
1.4 : Diagramme de circulation des documents
Par définition, le DCD est une représentation graphique d’une suite d’opération dans
laquelle les différents documents, postes de travail, de décisions, de responsabilités,
d’opérations sont représentés par des symboles réunis les uns des autres suivant l’organisation
administrative de l’entreprise. Il existe deux types de présentation du DCD :
1.4-1: Présentation sous forme nar rative et graphique
La combinaison de la forme narrative et graphique permet de fournir des
informations exhaustives pour la compréhension du système et l’ identification des forces et
faiblesses du contrôle interne.
1.4-2: Présentation dans un ordre chronologique
Il est nécessaire de présenter l’enchainement des tâches dans un ordre chronologique
et la destination des documents afin de s’assurer qu’on a considéré le système dans son
ensemble. Le découpage se fait dans l’ordre des tâches dans le sous fonction.15
1.4-3 : Le diagramme détaillé
Le diagramme proprement dite suit une chronologie allant de gauche à droite. D’une
part, la première colonne contient une brève description narrative des procédures avec les
commentaires se rattachant à l’opération décrite graphiquement, la deuxième colonne montre
un rappel du personnel intervenant et d’autre part, les autres colonnes contiennent les servi
ces intervenants ainsi que la schématisation du processus (diagramme) par le biais de
symboles conventionnels.
Pour améliorer le DCD de VIMA Construction, nous proposons un circuit des
documents relatifs à son cycle achat/fournisseur. Ce diagramme concerne les quatre grandes
phases du processus d’achat en général : déclenchement de la commande, réception des
marchandises, enregistrement des dettes et paiement des dettes.
� 15 Cours de Contrôle Interne. Université d’Antananarivo. Fac DEGS. Département Gestion, 4ème année.
Année universitaire 2009-2010.
96
Description Intervenants Chef de chantier Conducteur de travaux
Service réception Service Approvisionnement
DECLECHEMENT DE LA COMMANDE
• Etablissement des besoins dans un document d’achat.
Chef de chantier
• Analyse de la DA au niveau quantité, désignation, date de livraison.
• Validation et signature de la DA. • Envoie par courrier au sein de VIMA
Construction.
Conducteur de Travaux
Enregistrement de la DA dans un cahier (désignation, numéro et nom du chantier).
Service réception
• Vérification des désignations exactes des matériaux à acheter.
• Vérification des quantités en stock. • Article en stocks :
il remplit le Fiche de Mouvement (FM) et livre les articles au demandeur contre signature du Réception Fournisseur (RF).
Responsable Approvisionnement
Création
DA
DEBUT
DA
DA
Signe
DA
Enregistrement
DA
Stock
Création
FM
Signe
FM
OUI
NON
A
NON
OUI
B
Figure n°6 : Proposition de diagramme de circulation de document
97
Suite de proposition de diagramme de circulation des documents
Description Intervenants Responsable Approisionnement
Service Administration des achats
• Article à acheter : • Appose la mention « article à acheter »
< Ar 80 000 affecte la DA auprès du DAF pour décaissement par caisse. > Ar 80 000 transmet la DA au CG pour analyse si c’est conforme au Po au niveau quantité et procède à l’exécution de l’achat par consultation de prix. EXECUTION DE L ’ACHAT
Consultation de pr ix • La consultation de prix doit être faite sur trois fournisseurs au
moins et matérialisée par l’apposition du cachet du fournisseur sur l’ imprimé.
• Si le fournisseur consulté est un fournisseur habituel de l’achat demandé, mais que les articles ne sont pas disponibles. Indiquer cette indisponibilité avec tampon du fournisseur.
Résultat comparaison de pr ix • Les résultats de la consultation de prix doivent être consignés dans
l’ imprimé « Résultat comparaison de prix ».
• Sélection du fournisseur les moins disant (quantités, qualités, prix, délais de livraison et mode de paiement).
Responsable approvisionnement
Administration des achats
Administration des achats
Responsable Approvisionnement
IMPRIME
ANNEXE
B
RESULTAT
COMPARAISON DE
A
>80000
DA
ARTICLE A
ACHETER
NON
CAISSE
Consultation
FRNS
PRI
FRNS
RAPPR
O
FRNS
CATALOGUE
PRIX
SELECTION
FRNS
C
OUI
D
98
Suite de proposition de diagramme de circulation des documents
Description Intervenants CG Assistant comptable
DAF Responsable Appro
Magasinier
Traitement des résultats comparaison de pr ix
• Approuve ou désapprouve le choix du Responsable approvisionnement dans le cadre de l’approbation de marché.
• Si réponse négative, retourner les documents au Responsable approvisionnement.
• Si réponse affirmative, transmet le document au CG pou exécution.
CG
Lancement de la commande • Etablissement du BC sur la base
des résultats des consultations de prix. • BC établit en triple exemplaire. • Transmet le BC au CG/DAF pour
validation et signature avec les pièces justificatives
• Après signature, l’assistant financier transmet le BC au responsable Approvisionnement. L’original est envoyé au fournisseur, les copies seront transmises au responsable approvisionnement, magasinier et Service Comptable.
Assistant Comptable CG/DAF
C
OK
OUI
NON
SIGNE
Création
BC
Signe
BC
Signe
BC
BC
BC BC BC
FRNS
D
99
Suite de proposition de diagramme de circulation des documents
Description Intervenants Magasinier Service réception
Responsable Appro
Service Comptable
Contrôle et approbation des livraisons Dès livraison de la commande,
• Vérifie que les articles livrés sont ceux mentionnés sur le BL du fournisseur.
• Effectue un contrôle physique des articles livrés par comptage par comptage des quantités des quantités livrées et les rapproches des quantités portées sur le BL.
• Vérifie sur les articles livrés sont ceux qui ont été commandés sur le BC.
• Signe le BL du fournisseur.
• Enregistrement entrées stocks sur fiche de stocks (FS).
• Après vérification, prépare un bon de réception fournisseur (RF) et la signe.
• Envoie du BL et RF contre signé par coursier au siège de VIMA Construction.
• Réception et enregistrement courrier entrant (uniquement provenance et le numéro).
• Transmet le BL/RF au responsable approvisionnement et Service Comptable.
• Saisie du BL/RF sur un classeur Excel (pour rapprochement avec la facture).
• Archivage du BL/RF avec le BC en attente de la facture
Magasinier
Service
réception
Responsable Appro
Service Comptable
FRNS
BL
RAP
PRO
BL BC
CONFOR
ME
NON
OUI
SIGNE
BL
Enregistrement
FS
CREATION
RF
Enregistrement
BL/RF
BL
RF
BL
RF
Enregistrement
BL/RF
N
RAP
PRO
BC
BL
RF
N
BL
RF BC
100
Description Intervenants Service réception
Service Comptable
Responsable approvisionnement
trésorerie
Réception de la facture Dès réception de la facture,
• Enregistrer la facture dans le cahier de transmission. • Appose le cachet « copie »des exemplaires autres que
l’original. • Signe le double de la facture pour accuser de réception. • Transmet la facture et les pièces jointes (PJ) au Service
Comptable. • Affecte la facture et les pièces jointes au responsable
approvisionnement, enregistre le numéro de la facture dans le tableau suivi des achats après vérification de la facture, BL/RF, BC.
Service réception
Service Comptable
Responsable approvisionnement
Certification, liquidation, et comptabilisation de la facture Après enregistrement du numéro facture,
• Affecte la facture et les pièces jointes au Service Comptable pour traitement. Avant l’enregistrement de la facture,
• Vérifie la conformité de la facture avec le BC, BL/RF. • Vérifie arithmétiquement les détails et le total de la
facture.
• Certifie la facture à la personne au service trésorerie. • Procède à l’ imputation et la saisie de la facture suivant
les procédures de la comptabilisation. • Classe la facture temporairement dans le classeur « A
PAYER ».
Service Comptable
Trésorerie
Service Comptable
Enregistrement
FA
CERTIFIE
FA
FRNS
Enregistrem
ent FA
Courrier
ARRIVE
Cahier
Transmission
Enregistreme
nt n° FA
FA
PJ
RAPP
RO
FA
PJ
BL
RF
CALCUL
FA
ENREGISTREMENT
FA
N
E
Suite de proposition de diagramme de circulation des documents
101
Description Intervenants Service Comptable
DAF
Trésorerie
Règlement de la facture Situation des factures en instance :
• Etablit la situation des factures en instance de règlement.
• S’assurer que les factures ont été certifiées.
• Transmet les factures au DAF. Choix des factures à payer, le DAF :
• Contrôle des factures par rapport au BC, BL/RF.
• Signature des factures éligible au paiement. • Validation des factures à payer. • Transmet les factures à régler au service
trésorerie. Etablissement des moyens de paiement :
• Regroupement des factures. • Etablie les moyens de paiement (MP). • Transmet les factures et les moyens de paiement
au DAF. • Signature des moyens de paiements.
Service Comptable
DAF
Trésorerie
E
Regroupement
FA
CONTROLE
RAPP
RO
FA
BC
BL
RF
OK
OUI
SIGNE
NON
ETABLIT SITUATION
FA
CREATION
MP
F
Suite de proposition de diagramme de circulation des documents
102
Description Intervenants DAF CG Trésorerie Service Comptable
Signature des moyens de paiements Vérifie les montants des factures au moyen de paiement correspondant.
• Vérifie les moyens de paiements : montant, bénéficiaire
• Signe les moyens de paiement. • Transmet le dossier au CG pour assurer que le DAF
a signé les moyens de paiement. • Signe les moyens de paiements. • Transmet les dossiers au DAF
Paiement des fournisseurs • Prépare les bordereaux
• Paie les fournisseurs. • Appose le cachet de paiement sur les factures
réglées.
• Joint l’original du bordereau à la facture réglée • Transmet les dossiers au Service Comptable
Enregistrement • Procède à l’ imputation comptable • Enregistre les moyens de paiement
• Classe les factures réglées avec toutes les pièces
DAF
CG
Trésorerie
Service Comptable
Source : Auteur
F
RAPP
RO
MP FA
SIGNE
SIGNE
CREATION
Bordereau
Appose « PAIE »
sur FA réglée
FA
Enregistrement
MP
COMPTABILISA
TION
FIN
JOURNAL
N
Suite de proposition de diagramme de circulation des documents
103
Légende :
Début et fin de processus
Préparation des documents
Document circulé en « n » exemplaire
Décision d’approbation
Document circulé
Contrôle et signature
Destinataire de document
Classement temporaire de document
procédé
Rapprochement des documents
Connecteur de page
Classement définitif
Source : Auteur
La société peut servir comme exemple le modèle de diagramme de circulation des
documents que nous proposons ci-dessus pour améliorer son DCD relatif au cycle
achat/fournisseur. Ces symboles seront adoptés pour les besoins du circuit des documents et
pour en comprendre l’acheminement des tâches.
Section 2 : Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour le système
opérationnel
Afin de favoriser le contrôle et le suivi dans la réalisation de ces opérations, nous
allons concevoir une nouvelle procédure relative aux cycles achats/ fournisseurs dans
l’entreprise. Ceci résume les quatre phases du processus d’achat : passation de la commande,
réception de la commande, réception de la facture et règlement du fournisseur.
Avant tout, nous tenons à préciser que tous les documents concernant le traitement des
achats doivent être transmis à tous les services concernés. Il est nécessaire pour tous les
responsables des achats de connaitre et de savoir le circuit où le dossier doit être acheminé.
N
104
2.1 : Passation de la commande
Les solutions proposées, pour le système de contrôle au niveau de la passation des
commandes, peuvent être mise en œuvre par la considération des procédures suivantes. Les
procédures de la passation des commandes peuvent se résumer comme suit :
• Etablissement d’une demande d’achat par le service utilisateur mentionnant le
nom du chantier, la date, la désignation des articles demandés, et les quantités.
• Analyse et signature de la DA au niveau quantité, désignation, date de
livraison) avant d’être transmise au service achat.
• Vérifications des désignations exactes des articles à acheter par rapport au
stock.
• Vérification de la DA si c’est conforme au Po au niveau quantité
• Préparation de la précommande selon le model
• Présentation de la liasse pour être paraphée par le service et être signée par une
personne autorisée.
Les principaux documents sont les suivants :
2.1-1 : Précommande : C’est une sorte de suggestion avant la commande. Le
responsable de l’administration des achats remplit la feuille de précommande suite à une
concertation avec le responsable approvisionnement. Une fois que la précommande est établi,
il faut l’envoyer avec la DA, les cotations et le tableau comparatif correspondant au DAF ou
au Contrôle de gestion pour accord.
2.1-2 : Bon de commande : Lorsque la précommande est approuvée, le
responsable de l’administration des achats prépare son lancement auprès du fournisseur. Le
numéro de la commande est à prendre lors de son enregistrement dans le tableau de suivi des
achats. Puis, il l’envoie par fax au fournisseur.
• L’original du BC avec la première copie à transmettre au fournisseur pour
transmission.
• L’exemplaire du BC à transmettre au Service Comptable, magasinier et le
service achat.
Le rôle du responsable de l’administration des achats est de contrôler la conformité de
la commande pour que la livraison se fasse le plus vite possible. De ce fait, il est chargé de
demander la prévision des livraisons, de rappeler aux fournisseurs les dates d’échéances
proposées et de demander tout le renseignement requis par le fournisseur pour bien définir
l’article. L’obtention des délais de livraisons est exigible pour pouvoir éviter les ruptures de
105
stocks. Le responsable approvisionnement doit mettre à jour la quantité consommée pour
réassurer le réapprovisionnement des articles.
2.2 : Réception de la commande
Les solutions proposées pour le système de contrôle au niveau de la réception des
commandes peuvent être mises en œuvre par l’application des procédures suivantes. Dès la
livraison de la commande, le service chargé de la réception doit :
• Posséder une copie de l’ordre d’achat l’autorisant à effectuer une entrée des
articles au magasin.
• Avoir une connaissance suffisante sur la qualité des articles reçus.
• Vérifier que les articles livrés sont ceux mentionnés sur le bon de livraison
fournisseur.
• Effectuer un contrôle physique des articles livrés par comptage des quantités
livrées et par rapprochement des quantités portées sur le bon de réception.
• Vérifier que les articles livrés sont ceux qui ont été commandés sur le bon de
commande.
• En cas de non-conformité, les articles sont restitués directement auprès du
fournisseur
• Une fois que ces contrôles sont effectués, l’acceptation des livraisons doit faire
l’objet d’une préparation d’un bon de réception fournisseur. Les doubles de ce
bon sont à envoyer au Service Comptable et service achat.
2.3 : Enregistrement des dettes
Les conditions de mise en œuvre des solutions proposées dans le système de contrôle
au niveau de la réception des factures, reposent sur l’organisation correcte des tâches au sein
du Service Comptable. De ce fait, chacun dans ce service doit respecter la logique de la
procédure de comptabilisation à partir de la réception des factures d’achat jusqu’au paiement
de la facture.
La conformité des documents relatifs aux achats est aussi importante. Pour favoriser le
système de contrôle, il faut que les factures et les notes d’avoir, soient conformes avec, les
bons de réception pour le prix et les conditions de paiement, et avec les bons de commandes
pour le prix et les conditions de paiement. Enfin, les factures et les notes d’avoirs sont
106
approuvées et méritent un suivi avant d’être enregistrées dans les comptes fournisseurs et
dans les comptes des charges.
2.4 : Paiement des dettes
Les conditions de mise en œuvre des solutions proposées dans le système de contrôle,
au niveau de la réception des factures, reposent sur la vérification effectuée par les personnes
habilitées à le faire ainsi que le maintient du système d’organisation au sein du Service
Comptable. Sans oublier, la mention « bon à payer » est portée sur l’original des factures afin
d’éviter le double usage.
Section 3: Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour le système
d’ information
Le système d’ information est inévitable pour le contrôle et les prises de décisions. Il
garantie et intensifie la fiabilité de l’ information. Les conditions de mise en œuvre des
solutions, pour le système d’ information, concernent les supports utilisés, les informations en
amonts, le traitement et la diffusion de l’ information.
3.1 : Les supports utilisés
Les conditions de mise en œuvre pour les solutions proposées, concernant les supports
utilisés, reposent sur l’entretien périodique du matériel utilisé et la formation du personnel.
Elles reposent aussi sur l’adoption de motivation du personnel.
3.1-1 : Maintenance pér iodique des matér iels utilisés
La maintenance périodique du matériel informatique : imprimantes, unité centrale,
armoire,…porte des assurances fiables à la protection et à la conservation durable des
informations de l’organisation. Les fichiers enregistrés dans un ordinateur de toute une année
peuvent être endommagés ou supprimés en un seul instant sans la maintenance respective du
matériel.
Un bon matériel entretenu favorise la motivation du personnel à exercer efficacement
ses tâches quotidiennes. Un planning du suivi est établi. De ce fait, par le service informatique
afin de suivre en permanence les évolutions du matériel. La maintenance De ce dernier se fait
en deux étapes:
a- Maintenance préventive du système
Il s’agit de sauvegarder des données par un nettoyage interne et externe des matériels
informatiques. Ensuite, le responsable de suivi procède au scan des unités centrales de
107
l’ordinateur à chaque fin de mois et met à jour l’antivirus. La défragmentation du disque est
exécutée systématiquement tous les ans.
b- Maintenance curative du système
Cette maintenance consiste à restaurer les données sauvegardées en vue d’une
récupération des celles endommagées. De la vérification des évènements et de la rectification
des erreurs éventuels des logiciels sont aussi à faire au moment de cet entretien.
3.1-2: Formation à favor iser
La formation représente, a priori, le principal facteur de valorisation des ressources
humaines. Considérée avec beaucoup d’ intérêt par certains dirigeants qui la traite comme un
investissement indispensable, elle est parfois encore négligée par d’autres qui ne voient en
elle qu’un coût et un supplément de charge. Néanmoins, aucun dirigeant d’entreprise, aucun
responsable économique et social, ne refuse l’ idée que la formation des hommes et leur
adaptation aux nouvelles technologies soient devenues des nécessités de survie pour les
entreprises confrontées à une révolution technologique, scientifique, sociale et à une
compétition internationale.16
La formation apparait donc comme l’une des missions essentielles dans la gestion du
personnel, elle a pour but de mieux préparer le personnel aux modifications de
l’environnement et d’étendre leurs connaissances pour le besoin de son poste et de
l’entreprise. Parfois, elle est coûteuse pour l’entreprise, elle demande un engagement de la
part de la Direction car elle cautionne des coûts et nécessite une disponibilité financière et
matérielle de l’entreprise ainsi qu’un engagement des personnes ou organisme formateur.
Pourtant, elle contribue à :
• La satisfaction des besoins de compétences du personnel
• La motivation du personnel
• L’efficacité et l’efficience des opérations
• La compétitivité et la performance.
Pour déterminer les besoins des salariés et de l’entreprise, des méthodes appropriées
doivent être mises en place pour leur bonne réalisation :
16 Cours de Gestion des Ressources Humaines. Université d’Antananarivo. Fac DEGS. Département Gestion,
4ème année. Année universitaire 2009-2010.
108
a- Le plan de formation
Le plan de formation est établi par le DRH. Il détermine les modalités pratiques
de la formation et sélectionne les méthodes appropriées à son évaluation d’une part, et
précise les formations dispensées, les personnes concernées par chacun des
programmes, les objectifs visés, le calendrier, le suivi et l’évaluation de formations
d’autre part.
b- Les moyens de formations
L’entreprise peut elle-même mettre en œuvre le programme de formation par le
technicien informatique de VIMA Construction même ou bien faire appel à des
organismes extérieurs.
c- L ’évaluation de la formation
Tout participant à une formation est évalué grâce à des fiches de suivi. Les
acquis de chacun devraient être vérifiés par des tests. Ceci a pour but de savoir
comment les cours ont été perçus et assimilés ou encore de savoir si la formation a été
économiquement profitable.
3.1-3 : Adoption des motivations du personnel
Le salarié apporte à l’entreprise ses compétences, sa force de travail, ses qualités…Ces
contributions doivent être compensées par des rétributions liées à l’emploi occupé (salaire,
stabilité, avantages sociaux, statut, intérêt du poste), aux relations de travail avec les
collaborateurs, aux possibilités de promotion (perfectionnement, formation, carrière). De ce
fait, la motivation du personnel est une force motrice clé, elle pousse l’ individu à satisfaire un
besoin, à réaliser ses désires ou à répondre aux demandes qui lui sont adressées.
Nombreux sont les types d’outils pour motiver le personnel au sein de l’entreprise,
nous trouvons par exemple : les outils structurels comme la politique salariale, les
compensations hors salaires (voyage, formation, etc.) et les outils organisationnels comme
l’élargissement des tâches (une seule personne réalise les travaux des autres), et
enrichissement (activités complémentaires à la tâche de base), participation des salariés à
l’élaboration du projet d’entreprise.
En effet, pour donner à chacun la possibilité de trouver une satisfaction dans son
travail, il faut créer une dynamique et de bonnes conditions de travail. Le PDG doit prendre
109
en compte les rétributions des salariés de sorte que ces derniers soient satisfaits et que le
travail apporte plus d’avantages qu’ il ne génère d’ inconvénients.
3.2: Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour les
informations en amont
Pour les forces des informations en amont, les conditions de mise en œuvre des
solutions concernant ces informations reposent sur l’utilisation suffisante des pièces
administratives à chaque transaction effectuée dans l’entreprise. L’émission d’un bon de
commande, l’ajout d’un numéro ou d’une souche de la demande d’achat avec le fiche de
mouvement, au moment du transfert des matériaux, conditionnent aussi la mise en œuvre des
solutions pour le système d’ information.
A l’égard de la faiblesse des informations en amont, la condition de mise en œuvre des
solutions consiste à créer une base de données fournisseur qui facilite sa mise à jour
périodique. D’ailleurs, VIMA Construction dispose d’un responsable informatique. Le
responsable approvisionnement explique le fonctionnement des données et l’ informaticien les
rendre en numérique. Dans ce cas, la mise à jour de la base de données est systématiquement
exécutée lors de l’ insertion d’une autre offreur.
Une base de données permet de mettre des données à la disposition d'utilisateurs pour
une consultation, une saisie ou bien une mise à jour, tout en assurant les droits accordés à ces
derniers. Cela est d'autant plus utile que les données informatiques sont de plus en plus
nombreuses. Elle peut être locale, c'est-à-dire utilisable sur une machine par un utilisateur, ou
bien répartie, c'est-à-dire que les informations sont stockées sur des machines à distances et
accessibles par réseau. En effet, l 'avantage majeur de l'utilisation des bases de données est la
possibilité de pouvoir être accédées par plusieurs utilisateurs simultanément.
3.3 : Conditions de mise en œuvre de solutions retenues pour le traitement
des informations
Les solutions proposées dans le traitement peuvent être mise en œuvre par le
renforcement de contrôle et la mise à jour du tableau de suivi des achats. Elles seront plus
subtiles par l’établissement d’une norme sur la présentation du tableau de suivi des achats. Le
contrôle de gestion peut aider le responsable approvisionnement dans la conception de ce
dernier.
110
3.4 : Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour la diffusion
des informations
La qualité des informations dont les dirigeants de l’entreprise à optimiser la décision à
prendre, dépend de la fiabilité et de la régularité de la transmission ainsi que l’exhaustivité de
l’ information élaborée dans le processus « amont ». Les solutions proposées dans la diffusion
des informations peuvent être mise en œuvre par l’aide d’un auditeur interne. Ce dernier peut
détecter des engagements non enregistrés par l’examen des pièces justificatives telles que la
facture, le relevé des fournisseurs, le contrat important, etc.
Conclusion du deuxième chapitre
Ce deuxième chapitre présente les conditions de mise en œuvre du système de contrôle
relatif au cycle achat/fournisseur de VIMA Construction. Ces conditions concernent le
système de dirigeant, le système opérationnel et le système d’ information. Elles peuvent être
des modèles documentés (organigramme, DCD,) pour le système dirigeant, des processus à
suivre pour celles du système dirigeant et des développeurs d’application (création des bases
de données, mise à jour, et maintenance du système d’ information).
En somme, nous avons pu démontrer comment les solutions retenues dans le chapitre
précédent peuvent être mise en œuvre. Cependant, la mise en application de ces solutions
présente parfois des contraintes et limites dans son application. Nous allons voir par la suite
les limites et contraintes qui s’appliquent à notre étude.
111
CHAPITRE I I I :
L IMITES ET CONTRAINTES INHERENTES AUX SOLUTIONS
RETENUES
La mise en œuvre des solutions que nous avons proposées dans le chapitre précédent
permet à VIMA Construction de bien gérer son image, de donner une assurance sur sa
pérennité, d’évoluer, de mieux organiser ses activités surtout au niveau du traitement des
achats. Pourtant, la décision de sa mise en œuvre confronte à des limites et contraintes de
réalisation. Ces dernières peuvent être internes et externe à l’entreprise.
Les limites et contraintes de notre étude portent sur le système dirigeant, le système
opérationnel et le système d’ information. Nous allons procéder aux détails de celui-ci.
Section 1 : limites et contraintes du système dir igeant
Les limites et contraintes du système dirigeant concernent la structure, la formalisation
des procédures, la mise en place d’un appel d’offre et le diagramme de circulation des
documents. Les limites et contraintes de sa réalisation sont tous internes à l’entreprise.
1.1 : L imites et contraintes de la structure
La limite se situe au niveau de changement de la structure de l’organisation. Le
changement de la stratégie d’une entreprise implique le changement de la structure.
D’ailleurs, la structure impose une certaine limite à la mise en œuvre de la stratégie de
l’entreprise car la réorganisation doit commencer par la stratégie et ce n’est qu’après que nous
fixons la structure. Il y a donc une certaine limitation de changer rapidement la structure par
rapport à la nécessité stratégique de VIMA Construction.
Ainsi, l’acquisition du personnel requiert un bon planning de la part de la Direction,
car elle nécessite une disponibilité financière. Le processus est souvent long et génère un coût
supplémentaire dans sa mise en œuvre.
1.2 : L imites et contraintes de la formalisation des procédures
La formalisation des procédures est limitée par la décision de la Direction et la priorité
de VIMA Construction. La formalisation des procédures nécessite l’établissement d’un
organigramme qui définit clairement les responsabilités de chacun, la délimitation correcte
des pouvoirs. Le fait d’établir un organigramme implique la création d’une nouvelle stratégie
112
au niveau de la Direction. D’ailleurs, son application requiert aussi une volonté de la part du
personnel de l’entreprise. Parfois, il est difficile de leur convaincre de sa mise en place car
pour eux, chacun sait ce qu’ il doit faire et que cela ne vaut pas la peine de le mettre par écrit.
1.3 : L imites et contraintes du diagramme de circulation des documents
La mise en place d’un nouveau diagramme de circulation des documents est limitée
par la volonté et la décision des dirigeants de renouveler leur stratégie. Il est aussi limité par le
potentiel de VIMA Construction car la conception de celui nécessite une disponibilité
financière et engagement des personnes ou un organisme formateur. Pour assurer son
efficacité, il doit faire l’objet d’une formation et d’un contrôle sur son application.
1.4 : L imites et contraintes de l’appel d’offre
La mise en place d’une procédure d’appel d’offre est limitée par la décision des
dirigeants. VIMA Construction est une entreprise de groupe, la Direction pense toujours à
l’ intérêt commun de ce groupe. Il s’avère difficile de changer tout d’un coup la politique et la
stratégie fixée préalablement par la Direction.
Section 2 : L imites et contraintes du système opérationnel
Les limites et contraintes du système opérationnel concernent le système de contrôle
au niveau de : la passation des commandes, de la réception des livraisons, l’enregistrement
des dettes et le paiement des dettes. Ces limites et contraintes de sa réalisation peuvent être
des facteurs internes et externes à l’entreprise.
2.1 : L imites et contraintes des solutions retenues dans le système de
contrôle au niveau de la passation des commandes
La conception d’une nouvelle procédure, pour favoriser le système de contrôle au
niveau de la passation des commandes, a pour limites et contraintes :
• La nécessité d’un ordre de mission, c'est-à-dire, un mandat donné par la
Direction générale qui informe de son application.
• L’application des procédures nécessite un contrôle de sa mise en œuvre et une
volonté de la part des services concernés.
• Les contraintes se rapportent aussi au fournisseur : désistement du fournisseur,
indisponibilité des articles à commander, interruption de livraison.
113
• L’application des procédures en cas d’achat urgent.
2.2 : L imites et contraintes des solutions retenues dans le système de
contrôle au niveau de la réception des livraisons
Les solutions retenues pour le système de contrôle, au niveau de la réception des
livraisons, ont pour limite et contrainte de réalisation. Ces limites et contraintes sont les
suivantes :
• La nouvelle fonctionnalité de l’application requiert de la volonté et de la
formation.
• La disponibilité du service initiateur ou de la personne compétente, qui assure
le contrôle de qualité des marchandises reçues, au moment de la réception des
livraisons.
• Le potentiel de l’entreprise.
2.3 : L imites et contraintes des solutions retenues dans le système de
contrôle au niveau de la réception des factures
Les solutions retenues pour le système de contrôle, au niveau de la réception des
factures, ont aussi pour limites et contraintes dans leur réalisation. Ces limites et contraintes
peuvent être comme suit :
• Erreur d’ imputation ou de saisie : elle relève de maladresse, d’ inattention ou
d’ incompétence.
• Méconnaissance des principes ou d’une règle de comptabilisation.
• Ecriture qui a été enregistrée incomplètement ou pas enregistrée du tout.
• Il n’ y a pas de séparation des documents en attente de régularisation et des
documents régularisés.
2.4 : L imite et contraintes des solutions retenues dans le système de
contrôle au niveau du paiement des facturesµ
Les solutions retenues pour le système de contrôle, au niveau du paiement des
factures, ont également pour limite et contrainte de réalisation. Le paiement de la facture est
assuré par le service financier, les limites et contraintes de sa mise en œuvre dépendent d’eux
ainsi que le potentiel de l’entreprise. Ces limites et contraintes peuvent être :
• La disponibilité financière de l’entreprise.
114
• Le retard dans l’exécution des tâches
• L’erreur d’ imputation ou de saisie : elle relève de maladresse, d’ inattention ou
d’ incompétence.
• La méconnaissance des principes ou d’une règle de comptabilisation.
• L’écriture qui a été enregistrée incomplètement ou pas enregistrée du tout.
Section 3 : L imites et contraintes du système d’ information
Les limites et contraintes pour le système d’ information concernent les supports
utilisés, les informations en amont, le traitement d’ information et la diffusion des
informations. Ces limites et contraintes sont internes à l’entreprise.
3.1 : L imites et contraintes concernant les supports utilisés
Les limites et contraintes pour les solutions retenues sur les supports utilisés sont les
suivantes :
• La disponibilité du responsable informaticien de l’entreprise : la maintenance
périodique des matériels requiert une volonté de son application.
• La disponibilité financière de l’entreprise : la formation et la motivation du
personnel requièrent un bon planning de la part de la Direction car elle
cautionne des coûts et nécessite une disponibilité financière et matérielle de
l’entreprise ainsi qu’un engagement des personnes ou organisme formateur.
Pour la formation, le processus est souvent long et génère aussi un coût
supplémentaire dans sa mise en œuvre comme la rémunération versées aux
personnes chargées de la formation (service interne ou des organismes
indépendants de l’entreprise), un manque à gagner pour l’entreprise lié à la
période de formation.
3.2 : L imites et contraintes pour les informations en amont
Les limites et contraintes des traitements d’ information sont :
• La disponibilité du responsable informaticien de l’entreprise : la création d’une
base de données fournisseur pour le traitement des achats requiert de la volonté
pour la mise en œuvre.
115
• La décision de la Direction : le fait de changer les procédures subitement
demande une volonté politique et stratégique ainsi qu’une autorisation des
dirigeants.
• Disponibilité des pièces administratives diverses.
3.3 : L imites et contraintes pour le traitement des informations
Les limites et contraintes du traitement d’ information sont :
• Le potentiel de l’entreprise.
• Le fait que la nouvelle fonctionnalité (mise à jour du tableau de suivi des
achats, modification de la base de données, saisie des données) requiert des
travaux informatiques et de volonté de la part des services concernés (contrôle
de gestion, responsable approvisionnement).
• Les volontés politiques et stratégiques des dirigeants.
3.4 : L imites et contraintes dans la diffusion des informations
Les solutions retenues, concernant la diffusion des informations, ont des contraintes et
limites de réalisation. La mise en œuvre des solutions pour l’audit interne constitue pour
l’entreprise un défi à relever, tant financier que temporel. La décision relative des actions à
l’exécution des actions recommandées relève de la qualité des informations et la décision de
la Direction. Mais certaines actions doivent être exécutées dans un bref délai afin que les
actions prises par l’entreprise soient efficace.
Conclusion du troisième chapitre
Pour conclure, ce chapitre présente les limites et contraintes des solutions que nous
avons proposées dans le premier chapitre de cette dernière partie. Ces limites et contraintes
concernent le système dirigeant, le système opérationnel et le système d’ information de
VIMA Construction. Elles peuvent être internes et externes à l’entreprise. Les limites et
contraintes interne se portent sur la décision de la Direction, la disponibilité financière de la
société, les priorités en général de l’entreprise, la volonté du personnel concerné tandis que les
limites et contraintes externes proviennent en général du fournisseur de l’entreprise. En effet,
les limites et contraintes que nous avons citées ci-dessus ne tiennent qu’à la décision de la
Direction au personnel de VIMA Construction.
116
Conclusion de la troisième par tie Partiellement, cette dernière partie présente, les propositions de solutions compte tenu
des forces et faiblesses identifiées dans la deuxième partie, les conditions de mise en œuvre de
ces solutions retenues ainsi que les limites et contraintes de ces dernières. Cette dernière
partie est la partie stratégique de notre étude, elle aide les dirigeants à favoriser leur système
de contrôle dans le traitement des achats car elle gère les trois systèmes de contrôle qui sont
incontournable dans l’atteinte des objectifs de l’entreprise.
Concernant le premier chapitre, les solutions que nous avons proposées au système de
contrôle interne sont relatives au cycle achat/fournisseur. Ces solutions se portent sur le
système dirigeant, le système opérationnel et le système d’ information. Elles ont été
formulées en fonction de la nature des forces et des faiblesses de son système. Par la
proposition des solutions variées comme la mise en place d’une procédure formalisée, d’un
appel d’offre, la création des bases de données, la maintenance périodique des matériels
informatiques, se rapportent toutes à l’amélioration de la gestion des achats de VIMA
Construction.
Ainsi, nous avons exposé dans le second chapitre les conditions de mise en œuvre des
solutions retenues, elle aide la société à améliorer ses forces et faiblesses dans l’ensemble de
ses opérations et voir comment les solutions retenues peuvent être réalisées. Ces conditions
concernent plutôt les trois systèmes énoncés ci-dessus. Elles peuvent se présenter sous
plusieurs formes comme les modèles documentés, le développeur d’application et la mise en
place d’un nouveau processus. Notons que certaines de ces solutions que nous avons
proposées sont déjà mises en application et que d’autres sont en cours de réalisation.
Enfin, concernant le dernier chapitre, nous pouvons dire que les limites et contraintes à
propos de solutions retenues peuvent être internes et externes à l’entreprise. Les facteurs
internes s’agissent plutôt de la décision de la Direction, la disponibilité financière de la
société, les priorités en général de l’entreprise, la volonté du personnel concerné tandis que les
facteurs externes proviennent en général du fournisseur de l’entreprise. En effet, les limites et
contraintes que nous avons citées ci-dessus ne tiennent qu’à la décision de la Direction et au
personnel de VIMA Construction.
117
CONCLUSION GENERALE
Pour le métier des BTP, la recherche de la satisfaction des clients est devenue une
clause fondamentale qui peut sanctionner l’obtention ou la perte d’un marché. De ce fait, les
entreprises des BTP doivent mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour maîtriser les
facteurs clés de performances à tous les niveaux de leur organisation. Maîtriser, c’est à
répondre à trois objectifs : éliminer les non conformités, améliorer les processus de façon
continue et prévenir les risques, tout au long, d’une démarche qui conduit à la satisfaction des
clients et à l’amélioration continue des performances de l’entreprise.
VIMA Construction est une société qui se spécialise sur le bâtiment et génie civil. Les
tâches effectuées au sein de la société se basent essentiellement sur la conception, la
réalisation, l’exploitation, la réalisation d’ouvrages de construction et d’ infrastructures. La
société dont nous avons analysé le processus possède une politique d’organisation bien
définie qui contribue à la bonne marche de toutes les activités et objectifs. Cette société est
une entité bien structurée et organisée. Sur tous les plans, financièrement et techniquement,
elle est puissante.
Notre thème a été axé sur le système de contrôle interne au niveau du cycle
achat/fournisseur cas de la société VIMA Construction. Ce cycle englobe toutes les activités
relatives aux achats, depuis la budgétisation des dépenses jusqu’au règlement des
fournisseurs. Les activités du cycle achat débutent dès lors qu’une demande d’achat est
exprimée par un opérateur pour le besoin de son activité. Elles prendront fin lorsque la
facture fournisseur qui a livré le matériel demandé par l’opérateur est réglée et que le dossier
est définitivement clause.
Un des éléments clés dans l’amélioration des performances de l’entreprise est la
gestion du traitement d’achat. C’est une fonction qui n’est ni organisée, ni structurée au
niveau des entreprises, ce qui constitue la cause des malversations qui persistent dans
l’organisation. Dans cette optique, l’évaluation du système de contrôle interne se veut être un
outil pour aider à maîtriser correctement le fonctionnement des activités et, par le fait même,
favoriser l’efficacité, la précision et la transparence dans le processus de production de la
société.
En général, toute entreprise doit disposer d’un contrôle d’un cadre de contrôle interne
adéquat et efficace dans le processus d’achat pour permettre d’optimiser la maîtrise de son
fonctionnement, ainsi tout en assurant que les activités d’achats sont gérées et contrôlées de
manière saine et prudente. Au sein du Service Approvisionnement de VIMA Construction, ce
118
cadre de contrôle est appliqué d’une manière globalement satisfaisante. Ce service dispose
une fonction de vérification interne dans le but de surveiller l’efficacité et la cohérence du
système de contrôle interne ainsi que la qualité des informations d’achat.
Malgré tous les avantages dont la société bénéficie, quelques difficultés et problèmes
persistent encore dans son système dirigeant, opérationnel et son système d’ information.
Comme le thème de notre étude consiste à améliorer le système de contrôle interne au niveau
du cycle achat/fournisseur de VIMA Construction, nous avons donc proposé des solutions à
l’encontre des anomalies constatées comme : la mise en place d’un manuel de procédure
formalisé et d’une procédure d’appel d’offre, l’établissement de toutes les pièces relatives aux
achats et la transmission systématique de ces dernières au Service Comptable, l’exploitation
suffisante des informations, ainsi que le renforcement du nombre de personnel dans le service
approvisionnement.
Par la suite, VIMA Construction peut encore rationnaliser le choix du fournisseur afin
d’assurer le coût de revient de produits finis et d’assurer la continuité des
approvisionnements. Nous assistons de plus en plus aussi à la mise à la création de service, de
direction ou cellule d’audit interne, dont la première occupation est la mise en place du
système de contrôle interne. Cette Direction permet également à la société de mieux fiabiliser
ses comptes, d’éviter la répétition des erreurs, de remotiver le personnel à réaliser leur tâche
par une meilleure organisation et de faciliter la prise de décision par une bonne qualité de
l’ information. La mise en œuvre des recommandations proposées à la société permettrait de
garantir la sauvegarde et la protection du patrimoine, la maîtrise des performances de
l’entreprise, l’application des instructions de la Direction ainsi que la fiabilité des
informations comptables et financières.
En effet, les résultats de sa mise en œuvre ont un impact positif sur le plan financier,
social et économique de la société :
Sur le plan social, les améliorations que nous avons citées ci-dessus permettront à
VIMA Construction de bien gérer son image de marque et de donner une assurance sur sa
pérennité, c'est-à-dire d’évoluer et de continuer ses activités, de mieux organiser ses activités
surtout au niveau du traitement des achats. Pour le personnel de l’entreprise, tous ses
membres sont plus productifs car les tâches et objectifs de chacun sont clairement définis et
les tâches sont bien reparties, les routines sont allégées.
Sur le plan financier, l’amélioration du contrôle interne dans le traitement des achats
est stratégique en termes de coûts. Pour pouvoir maximiser ses profits, VIMA Construction
doit d’abord minimiser ses coûts (coût de stockage, coût d’achats, etc.) par tous les moyens.
119
Elle contribue à résoudre des problèmes de trésorerie et de fournir, en même temps, des
éléments de bases concernant les prévisions de décaissements et les prévisions
d’encaissements dans l’entreprise.
Sur le plan économique, le développement des ressources humaines est une nécessité
vitale qui doit être considéré comme un investissement nécessaire face à la concurrence.
Lorsque VIMA Construction dispose du personnel compétent et performant dans la
réalisation de son travail, elle est dans la voie de croissance. Cette dernière est due
particulièrement au dynamisme du personnel et l’effet de la formation.
L’ intérêt de notre stage pour VIMA Construction est que nous avons initié une
méthode et des procédures efficaces dans le traitement des achats. Nous espérons que nos
recommandations seront prises en compte par la société et que notre travail de recherche
pourrait constituer une base afin d’améliorer son système de contrôle interne. Ainsi, nous
souhaitons un épanouissement et une réussite à la société.
Enfin, nous pouvons dire que ce stage est bénéfique pour nous. Il nous a permis
d’appliquer les théories sur le contrôle interne et de trouver leurs limites, ainsi que de
découvrir l’ambiance et l’ampleur de travailler dans les entreprises. Il nous a permis
également d’approfondir nos connaissances dans le domaine de la gestion du traitement des
achats. Nous espérons que ce travail pourrait être intéressant pour les étudiants s’ ils devaient
constituer un point de départ de recherche que les futures promotions pourront approfondir et
enrichir.
Bref, il reste encore des chemins à parcourir dans le traitement des achats de VIMA
Construction. Aussi, doit-elle encore déployer tous les efforts possibles pour consolider ses
acquis et améliorer en permanence ses opérations dans le processus d’achat. Ceci demande
de la part du service concerné une très grande volonté, une forte contrôle et suivi de son
application. Comme nous dit, « le contrôle interne est l’affaire de tous ». Il n’est donc
pleinement efficace que si tous les membres de l’entreprise y sont soumis et y adhèrent car la
sécurité qu’elle assure implique une discipline collective.
I
ANNEXES
II
LISTES DES ANNEXES
Annexe I : Extrait de la liste des travaux effectués par l’entrepr ise, année 2008 –
2011
I I I
Annexe I I : Questionnaire de contrôle interne V
Annexe I I I : Etat de stocks de VIMA Construction VI I
Annexe IV: Consommation interne de VIMA Construction VI
Annexe V: Demande d’approvisionnement de VIMA Construction IX
Annexe VI : Fiche de mouvement de VIMA Construction X
Annexe VI I : Fiche de stock de VIMA Construction XI
Annexe VI I I : Réception fournisseur de VIMA Construction XI I
III
ANNEXE I
Extrait de la liste des travaux effectués par l’entrepr ise, année 2008 - 2011
ANNEE
DE
CONTRAT
NATURE DES TRAVAUX MAITRE
OUVRAGE LIEU
2011 Aménagement et extension Village des jeux
Ankorondrano REGUS Business center
REGUS Antananarivo
2010 Aménagement du studio RTA Ankorondrano RTA Antananarivo
2010 Construction de l’hôtel de ville d’Antananarivo Commune
urbaine
Antananarivo
2010 Construction de locaux annexes (cuisine, toilettes,
guérites) nouveau bâtiment ou site explorer
Business Park Ankorondrano
ZAIN Antananarivo
2009 Extension par surélévation de l’hôtel JOFFRE Hôtel JOFFRE Toamasina
2009 Aménagement banque BGFI Bâtiment A2 du site
Explorer Business Park Ankorondrano
BGFI Antananarivo
2009 Aménagement nouveau siège de ZAIN au site
explorer Business Park
ZAIN Antananarivo
2009 Réaménagement des flux à l’agence
Andranomahery
Brasserie Star Antananarivo
2009 Switch room et battery room. Nouveau bâtiment du
site explorer Business PARK
ZAIN Antananarivo
2009 Réhabilitations et aménagement extérieur d’une
résidence Andohanimandroseza
COTONA Antananarivo
2009 Aménagement locale, toiture, vitreries, caniveaux SACIMEN Antsirabe
2009 Démolition de l’enceinte THB Brasseries
Stars
Antananarivo
2009 Clôture à Behoririka VIMA Antananarivo
2008 Extension de l’hôtel JOFFRE (Construction neuve) Hôtel JOFFRE Toamasina
2008 Pavage du garage logistique Brasserie Star Antsirabe
2008 Construction de deux écoles et aménagement
extérieur
Ambassade du
Maroc
Antsirabe
IV
Suite : Extrait de la liste des travaux effectués par la l’entrepr ise, année 2008 - 2011
ANNEE
DE
CONTRAT
NATURE DES TRAVAUX MAITRE
OUVRAGE LIEU
2008 Construction de trois écoles et aménagement
extérieur
Ambassade du
Maroc
Antananarivo
2008 Construction de nouveaux collecteurs d’une station
d’épuration, d’une unité de séchage de boues et de
station de levage de fûts
SACIMEN Antsirabe
2008 Création d’une cellule sanitaire dans bâtiment siège
de logistique pétrolière
Logistique
pétrolière
Antananarivo
2008 Socle en béton armé pour hangar avec ancrage VITOGAZ Mahajanga
2008 Travaux d’extension du magasin SCORE SCORE Mahajanga
2008 Travaux d’aménagement de l’ancien local Switch
Bâtiment B2 Explorer Business Park
Celtel Antananarivo
2008 Construction d’un entrepôt logistique mixte STAR Mahajanga
2008 Travaux d’aménagement de la plateforme de la
nouvelle ambassade des Etats Unis d’Amérique à
Madagascar
USA Embassy Antananarivo
2008 Construction d’un dallage de 960m² et de
terrassement d’une plateforme (enceinte France
ALU Ivato)
Société
Immobilière de
Madagascar
SIMA
Antananarivo
Source : Direction Des Ressources Humaines, 2011
V
ANNEXE I I
Questionnaire de contrôle interne
QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE Cycle : Achat/fournisseur
QUESTIONS OUI NON N/A COMMENTAIRES
PASSATION DE LA COMMANDE
les achats de biens ou des services sont-ils commandés
seulement sur la base des demandes d’achats établis par
des personnes habilitées ?
X
Des bons de commandes sont-ils systématiquement
établis ?
X
Si oui, ces bons de commandes sont-ils :
• Pré-numérotés ?
• Etablis en valeur et en quantités ?
• Signés par un responsable ?
X
X
X
Les achats courants sont-ils effectués auprès de
fournisseurs dont la liste est approuvée par le
responsable ?
X
existe-il un système de prévision de stock minimum pour
la couverture des besoins courants de l’entreprise ?
X
Y a-t-il une procédure de relance des fournisseurs en cas
de retard de livraison ?
X
Y a-t-il un document de suivi des commandes ? X
RECEPTION DES LIVRAISONS
Les marchandises reçues sont-elles rapprochées des bons
de commande en ce qui concerne :
• Qualité ?
• Quantité ?
X
X
Des bons de réception sont-ils établis systématiquement ?
X
Si oui, sont-ils pré-numérotés et signés par le
réceptionnaire ?
X
VI
SUITE : Questionnaire de contrôle interne
QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE Cycle : Achat/fournisseur QUESTIONS OUI NON N/A COMMENTAIRES
Le service chargé des réceptions est-il en possession d’un
exemplaire des bons de commande ?
X
Le service fait-il un rapprochement entre le bon de
commande et le bon de réception ?
X
Existe-il une liste des personnes habilitées à signer les bons
de réception ?
X
ENREGISTREMENT DES DETTES
Dès leur réception, les factures sont-elles immédiatement
transmises au service comptable ?
X
Sont-elles immédiatement :
• Numérotées ?
• Datées ?
• Classées en attente ?
X
X
X
La comptabilité classe-t-elle en attente de la facture un
double du bon de commande et de bon de réception ?
X
Le traitement avant leur enregistrement comptable
comprend-il :
Le rapprochement avec la commande ?
Le rapprochement avec le bon de réception ?
Une vérification arithmétique ?
L’ indication de l’ imputation comptable ?
L’approbation de la facture par une responsable ?
X
X
X
X
X
Les factures comptabilisées portent-elles la référence de
l’enregistrement ?
X
Toute facture, une fois enregistrée, est-elle classée dans un
échéancier jusqu’à son paiement ?
X
VII
SUITE : Questionnaire de contrôle interne
QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE Cycle : Achat/fournisseur QUESTIONS OUI NON N/A COMMENTAIRES
Un document est-il établi en cas de :
Retour de marchandises au fournisseur ?
Réclamations pour livraisons insuffisantes ou erreurs dans
les prix ?
X
X
Ces documents font-ils l’objet d’un suivi pour s’assurer
que les avoirs ont été obtenus ?
X
PAIEMENT DES DETTES
Les factures sont-elles accompagnées de pièces
justificatives suffisantes ?
X
La comptabilité compare-t-elle les factures, bons de
réception et bons de commande avant de préparer les
moyens de paiement ?
X
L’ imputation comptable est-elle vérifiée
systématiquement ?
X
Tient-on des comptes individuels fournisseurs ?
Etabli-t-on une balance mensuelle fournisseurs ?
X
X
En fin d’exercice, les factures reçues et comptabilisées
pour lesquelles les marchandises ou les prestations de
service correspondantes n’ont pas été reçues, donnent-elles
bien lieu à régularisation ?
X
Source : AUTEUR
VIII
ANNEXE I I I
Etat de stocks de VIMA Construction
Source : Service Approvisionnement, 2011
IX
ANNEXE IV
Consommation interne de VIMA Construction
Source : Service Approvisionnement, 2011
X
ANNEXE V
Demande d’approvisionnement de VIMA Construction
Source : Service Approvisionnement, 2011
XI
ANNEXE VI
Fiche de mouvement de VIMA Construction
Source : Service Approvisionnement, 2011
XII
ANNEXE VI I
Fiche de stock de VIMA Construction
Source : Service Approvisionnement, 2011
XIII
ANNEXE VI I I
Réception fournisseur de VIMA Construction
Source : Service Approvisionnement, 2011
XIV
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGE
� BERNARD FREDERIC. « Fonction achats – Contrôle interne et gestion des risques »,
Paris, éditions MAXIMA, 300pages.
� DRUCKER Peter Ferdinand. « The Practise of Management », Elsevier Ltd, 1955, 368
pages.
� EDOUARD SALUSTRO. « La pratique de l’audit », Editions Economica, Paris Septembre
1982, 216 pages.
� J. ORSONI. « Contrôle de gestion », bd Saint Germain 75005 Paris, mars 1989, 197 pages
� RINDRA. « Audit financier », collection RINDRA, Antananarivo mai 1989, 330 pages.
� VIMA CONSTRUCTION Ankorondrano. « Règlement interne », 24 pages.
COURS A L ’UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
� Cours d’Audit comptable. Université d’Antananarivo. Fac DEGS. Département Gestion,
4ème année. Année universitaire 2009-2010.
� Cours d’Audit général. Université d’Antananarivo. Fac DEGS. Département Gestion, 4ème
année. Année universitaire 2009-2010.
� Cours de Cadre logique. Université d’Antananarivo. Fac DEGS. Département Gestion, 4ème
année. Année universitaire 2009-2010.
� Cours de Contrôle Interne. Université d’Antananarivo. Fac DEGS. Département Gestion,
4ème année. Année universitaire 2009-2010.
� Cours de Gestion des Ressources Humaines. Université d’Antananarivo. Fac DEGS.
Département Gestion, 4ème année. Année universitaire 2009-2010.
WEBOGRAPHIE
� afai.asso.fr, Association Française de l’Audit et du Conseil Informatiques le contrôle interne
et le système d’ information – 2é édition, Juin 2011.
� communisme.wordpresse.com/category/madagascar, Août 2011
� efk.admin.ch/franzoesisch/pdf/5795_f_huissoud_steinmann.pdf: objectif de la mise en place
d’un système de contrôle interne, Huissoud Steinmann, mai 2011.
� pic-ard-experts.org, L’audit comptable et financier pour une maîtrise des risques, juin 2011.
XV
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE 1 PARTIE I : ENVIRONNEMENT DE L ’ETUDE ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE
4
CHAPITRE I : GENERALITES SUR VIMA CONSTRUCTION 6 Section 1: Histor ique de VIMA Construction 6
1.1: Identification de VIMA Construction 7 1.1-1: Raison sociale de VIMA Construction 7 1.1-2: Siège social de VIMA Construction 7 1.1-3: Statut juridique de VIMA Construction 7
1.2: Objectifs du groupe VIMA 8 1.3: Concurrents 8
Section 2: Activités du groupe VIMA 9 2.1: Construction génie civil et bâtiments 9 2.2: Moyens inhérents à ses activités 10 2.3: Zones géographiques et rayons d’ interventions 11
Section 3: Structure organisationnelle de VIMA Construction. 12 3.1: Répartition des effectifs 12 3.2: Organigramme de VIMA Construction 12 3.3: Description des rôles et des tâches de chaque poste existant 14
3.3-1: Président Directeur Général (PDG) 14 3.3-2: Directeur Administratif et Financier (DAF)
a- Comptabilité b- Trésorerie c- Contrôle de gestion (CG)
14 14 14 15
3.3-3: Directeur d’exploitation(DE) 15 a- Service conduit des travaux (CT) b- Bureau d’études (BE)
15 15
c- Logistique c.1 : Service approvisionnement c.2 : Magasinier c.3 : Service maintenance
16 16 16 16
3.3-4: Directeur des Ressources humaines (DRH) 17 Conclusion du premier chapitre 17 CHAPITRE I I : SYSTEME DE CONTROLE INTERNE RELATIF AU CYCLE ACHAT/FOURNISSEUR DE VIMA CONSTRUCTION
18
Section 1: Système dir igeant 18 1.1: Les intervenants 18
1.1-1: Service initiateur de la commande 19 1.1-2: Service approvisionnement 19 1.1-3: Contrôle de gestion 19 1.1-4: Directeur Administratif et Financier 19 1.1-5: Magasinier 19 1.1-6: Service comptable 19
1.1-7: Trésorerie 19
1.2 : La structure 19
1.2-1: Le département logistique 20 1.2-2: Le service approvisionnement 19
XVI
1.2-3: Le magasinier 19
1.2-4: Le service maintenance 19
1.3: Les activités de contrôle 19
1.3-1: Vérification périodique des achats par rapport au budget définitif Po
19
1.3-2: Système d’approbation et d’autorisation 20 1.3-3: Contrôle physique 20
1.4: La procédure 20
Section 2: Système opérationnel 26 2.1: Système de contrôle au niveau de la passation des commandes 26
2.1-1: Etablissement de la DA 26
2.1-2: Vérification et approbation de la DA par le conducteur de travaux 27
2.1-3: Contrôle et vérification de la DA par rapport au stock 27 2.1-4: Vérification et approbation finale de la DA par le DAF et le CG 27
2.2: Système de contrôle au niveau de la réception des livraisons 28
2.2-1: Contrôle et vérification de la livraison 28 2.2-2: Classement des documents d’achats 28
2.3: Le système de contrôle au niveau de l’enregistrement des dettes 28
2.3-1: Vérification et rapprochement de la facture par rapport au BL, RF et DA
29
2.3-2: Vérification de la facture par rapport au Po et enregistrement.26 29 2.4: Système de contrôle au niveau du règlement des dettes 29
2.4-1: Vérification du montant de la facture avec celui du moyen de paiement (chèque, traite, ordre de virement)
30
Section 3: Système d’ information 30 3.1: Les supports utilisés 30 3.2: Les informations en amont 31 3.3: Le traitement des informations 31
3.3-1: Conception et établissement du tableau de suivi des achats 31
3.3-2: Stockage des documents ou des données 31
3.4: La diffusion des informations 32
Conclusion du deuxième chapitre 32 CHAPITRE I I I : DEMARCHES THEORIQUES DE L ’ETUDE 33 Section 1 : Bases théor iques du contrôle interne 33
1.1: Définition du contrôle interne 33 1.2: Objectifs 34
1.2-1: Assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine de l’entreprise
34
1.2-2: Assurer la fiabilité et la qualité des informations comptables 34
1.2-3: Garantir le respect des lois et règlements en vigueur émis par la Direction
35
1.2-4: Améliorer les performances et l’efficacité opérationnelle 35
1.3: Limites du contrôle interne. 35
1.3-1: Champ d’application 35
1.3-2: Les problèmes humains 35
1.3-3: La complexité ou collision 35
1.3-4: Le coût du contrôle interne 35
1.3-5: Le cas d’une petite entreprise 35
1.4: Principes généraux du contrôle interne 35
1.4-1: Principe d’organisation 36
XVII
1.4-2: Principe d’ intégration 36
1.4-3: Principe de permanence 36
1.4-4: Principe d’universalité 37 1.4-5: Principe d’ indépendance 37
1.4-6: Principe d’ information 37
1.4-7: Principe d’harmonie 37
Section 2: Outils de recherches et d’analyses 37
2.1: L'entretien 38 2.2: Le questionnaire de contrôle interne (Q.C.I) 38
2.3: La méthode SWOT 38
2.4: Méthode d’évaluation du système de contrôle interne 38
2.4-1: La prise de connaissance des procédures 38
2.4-2: Evaluation préliminaire des procédures 39 2.4-3: Evaluation définitive des procédures 40
Section 3: Cadre logique d’études 40 Conclusion du troisième chapitre 45 CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE 46 PARTIE I I : ANALYSE DU SYSTEME DE CONTROLE INTERNE RELATIF AU CYCLE ACHAT/FOURNISSEUR DE VIMA CONSTRUCTION
47
CHAPITRE I : ANALYSE DU SYSTEME DIRIGEANT 48 Section 1: Analyse au niveau des intervenants 49 Section 2: Analyse de la structure 50
2.1 : Au niveau du service approvisionnement 51 Section 3: Analyse des activités de contrôle 51
3.1: Le système d’approbation et d’autorisation ainsi que la vérification périodique des achats par rapport au budget définitif Po
51
3.2: Le contrôle physique des biens 52 3.3: Les documents commerciaux avant la transaction 52
Section 4: Analyse de la procédure 53 4.1 : Le Diagramme de Circulation des Documents ou DCD 53 4.2: La procédure d’appel d’offre 54
4.2-1: La quantité 54 4.2-2: Le prix 56
4.3: La formalisation du manuel de procédure 56 Conclusion du premier chapitre 57 CHAPITRE I I : ANALYSE DU SYSTEME OPERATIONNEL 58 Section 1: Analyse du système de contrôle au niveau de la passation des commandes
58
1.1: Etablissement de la demande d’achat (DA) 58 1.2: Apposition d’une double signature avant le déclenchement de la commande
59
1.3: Au niveau du programme de réapprovisionnement 59 1.4: La procédure d’évaluation et sélection des fournisseurs 60 1.5: Au niveau du bon de commande 60 1.6: Le cas des réparations et entretiens des véhicules 61
Section 2: Analyse du système de contrôle au niveau de la réception des livraisons 61 2.1: Utilisation des bons de réception fournisseur (RF) 61 2.2: Contrôle de quantité et de spécificité technique 62 2.3: Au niveau du contrôle de la qualité des marchandises 62
XVIII
Section 3: Analyse du système de contrôle au niveau de l’enregistrement des dettes
63
3.1: Utilisation d’un cahier de transmission 63 3.2: La facture d’avoir 64 3.3: La circulation des documents comptables 64 3.4: Les dossiers en attente de régularisation et des dossiers régularisés 65
Section 4: Analyse du système de contrôle au niveau du règlement des dettes 65 Conclusion du deuxième chapitre 66 CHAPITRE I I I : ANALYSE DU SYSTEME D’INFORMATION 67 Section 1: Analyse des supports utilisés 67
1.1: L’utilisation du réseau 68 1.2: Au niveau de l’exploitation des informations 68
Section 2: Analyse des informations en amont 69 2.1: L’utilisation des pièces justificatives administratives distinctes 69
2.1-1: Le carnet réception fournisseur (RF) 69
2.1-2: Le carnet consommation interne (CI) 69
2.1-3: Les fiches de stocks, état de stocks 70 2.1-4: Le carnet fiche de mouvement (FM) 69
2.2: L’existence d’une base de données prix et fournisseurs 69
Section 3: Analyse au niveau du traitement d’ information 70 3.1: Le tableau de suivi des achats 71 3.2: Le stockage des documents ou des données 73
Section 4: Analyse au niveau de la diffusion des informations 73 Conclusion du troisième chapitre 74 CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE 75 PARTIE I I I : PRECONISATION DE SOLUTIONS 76 CHAPITRE I : PROPOSITION DE SOLUTIONS 78 Section 1: Proposition de solutions au niveau du système dir igeant 78
1.1: Proposition de solutions pour les intervenants 78 1.2: Proposition de solutions pour la structure 79 1.3: Proposition de solutions pour les activités de contrôle 79 1.4: Proposition de solutions pour la procédure 80
1.4-1: Mise en place d’une procédure d’appel d’offre 80
1.4-2: Mise en place d’une procédure formalisée 80
1.4-3: Bonne conception sur le diagramme de circulation des documents 81 Section 2: Proposition de solutions au niveau du système opérationnel 81
2.1: Proposition de solutions au niveau de la passation des commandes 81 2.1-1: Mise en place d’un programme de réapprovisionnement 81 2.1-2: Mise en place d’une procédure consultation fournisseur 82 2.1-3: Etablissement des bons de commandes 83 2.1-4: Etablissement de la DA pour le cas de réparation et entretiens des matériels et véhicules
83
2.2: Proposition de solutions au niveau de la réception des livraisons 83
2.2-1: Etablissement des RF pour le cas de fourniture de bureau 83
2.2-2: Contrôle de qualité des marchandises par une personne compétente
84
2.3: Proposition de solutions au niveau de l’enregistrement des dettes 84
2.3-1: Transmission systématique du double des pièces justificatives au service comptabilité
84
XIX
2.3-2: Suivi des factures d’avoirs 85 2.4: Proposition de solutions au niveau du paiement des dettes 85
Section 3: Proposition de solutions au niveau du système d’ information 85 3.1: Proposition de solutions pour les supports utilisés 85
3.1-1: Recours à l’utilisation des logiciels spécifiques 86 3.1-2: Maintenance d'un système informatique 86
3.1-3: Maximisation de l’exploitation des informations disponibles 86
3.1-4: Formation du personnel 86
3.2: Proposition de solutions pour les informations en amonts 87 3.3: Proposition de solutions pour le traitement d’ information 87 3.4: Proposition de solutions pour la diffusion des informations 88
Conclusion du premier chapitre 89 CHAPITRE I I : CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE DES SOLUTIONS RETENUES
90
Section 1: Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour le système dir igeant
90
1.1: Organigramme 90 1.1-1: Chef de service logistique 91 1.1-2: Responsable approvisionnement 91 1.1-3: Administration des achats 92 1.1-4: Le magasinier 92
1.1-5: Le service maintenance 92
1.2: Formalisation du manuel de procédures 93 1.2-1: Contenu d’un manuel de procédure 93
1.3: Mise en place d’une procédure d’appelle d’offre 94 1.3-1: Procédures d’appel d’offre 94
1.3-2: Objectif de l’appel d’offre 94
1.4: Diagramme de circulation des documents 95 1.4-1: Présentation sous forme narrative et graphique 95
1.4-2: Présentation dans un ordre chronologique 95
1.4-3: Le diagramme détaillé 95
Section 2: Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour le système opérationnel
103
2.1: Passation de la commande 104 2.1-1: Précommande 104
2.1-2: Bon de commande 104
2.2: Réception de la commande 105 2.3: Enregistrement des dettes 105 2.4: Paiement des dettes 106
Section 3: Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour le système d’ information
106
3.1: Les supports utilisés 106 3.1-1: Maintenance périodique du matériel utilisé 106
a- Maintenance préventive du système 106
b- Maintenance curative du système 107 3.1-2: Formation à favoriser 108
a- Le plan de formation 108
b- Les moyens de formations 108
c- L’évaluation de la formation 108 3.1-3: Adoption des motivations du personnel 108
XX
3.2: Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour les informations en amont
109
3.3: Conditions de mise en œuvre de solutions retenues pour le traitement des informations
109
3.4: Conditions de mise en œuvre des solutions retenues pour la diffusion des informations
110
Conclusion du deuxième chapitre
110
CHAPITRE I I I : L IMITES ET CONTRAINTES INHERENTES AUX SOLUTIONS RETENUES
111
Section 1: limites et contraintes du système dir igeant 111 1.1: Limites et contraintes de la structure 111 1.2: Limites et contraintes de la formalisation des procédures 111 1.3: Limites et contraintes du diagramme de circulation des documents 112 1.4: Limites et contraintes de l’appel d’offre 112
Section 2: L imites et contraintes du système opérationnel 112
2.1: Limites et contraintes des solutions retenues dans le système de contrôle au niveau de la passation des commandes
112
2.2: Limites et contraintes des solutions retenues dans le système de contrôle au niveau de la réception des livraisons
113
2.3: Limites et contraintes des solutions retenues dans le système de contrôle au niveau de la réception des factures
113
2.4: Limite et contraintes des solutions retenues dans le système de contrôle au niveau du paiement des factures
113
Section 3: L imites et contraintes du système d’ information 114 3.1: Limites et contraintes concernant les supports utilisés 114 3.2: Limites et contraintes pour les informations en amont 114 3.3: Limites et contraintes pour le traitement des informations 115 3.4: Limites et contraintes dans la diffusion des informations 115
Conclusion du troisième chapitre 115 CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE 116 CONCLUSION GENERALE 117 ANNEXES I BIBLIOGRAPHIE XIV