ALLEZ LES MERLUS !

La fabuleuse histoire du FC Lorient

Thierry Hubac

Éditions OUEST-FRANCE

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LE FCL OMNISPORTSClub omnisports (il le restera jusque dans les années 80), le FC Lorient a brillé dans de nombreuses disciplines.

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J’entraînais Ploemeur. On est venu me chercher en me disant : “Si le club ne remonte pas  : on est mort.” Sa mission est on ne peut plus claire. Il la remplira haut la main, ne perdant qu’un seul match, contre Paimpol, en Coupe de Bretagne. Le président Guénoum souligne en riant un épisode qui a marqué cette saison mémorable : Avant un match amical de préparation à Baud, Jacky Bigot vient me voir et me dit : “Georges, il faut qu’on parle des primes de match.” J’ai répondu : “Ça va être vachement simple.” Je rentre donc dans le vestiaire et je dis : “Écoutez les gars, vous avez 100 francs par match tant que vous êtes en tête du championnat.” Ils l’ont été de la première à la dernière journée ! Ça m’a coûté cher, mais j’étais sacrément heureux. En plus, on a gagné la Coupe de l’Ouest ! Un doublé, un triomphe. Louis Lagadec s’en souvient aussi. Pas pour les mêmes raisons : J’avoue que je n’ai pas tout compris : malgré les bons résultats, j’ai été remercié le lendemain. J’avais encore la coupe chez moi !

Il faut trouver un successeur à Loulou. Le nom d’un jeune entraîneur, qui s’apprête à débuter dans ce nouveau rôle, circule avec insistance, des contacts sont noués mais il est jugé trop inexpéri-menté pour le poste. Il s’appelait Arsène Wenger. Georges Guénoum se tourne alors vers Nœux-les-Mines, où offi cie un technicien qui a le vent en poupe, prof d’anglais le jour et entraîneur de football le soir, Gérard Houllier. Son frère était radiologue à Lorient et avait rejoint le club en tant que toubib. On avait donc une relation privilégiée avec Gérard, raconte Guénoum. Jacky Bigot, notre capitaine, qui avait joué à Nœux-les-Mines, a appelé Houllier. Il était OK pour venir. Mais il fallait trouver un poste pour son épouse, psychologue. Nous n’y sommes pas par-venus. La venue de Gérard Houllier n’a donc pu se faire. Lorient, ça m’aurait bien plu, avoue aujourd’hui celui qui dirigera notamment le PSG, Lyon, Liverpool et l’équipe de France. André Jégouzo suggère alors un garçon prometteur, élégant milieu de terrain à la longue cheve-lure, avec lequel il a joué à Berné : On sentait qu’il avait tout pour réussir, sur le terrain comme en dehors. Il avait le football dans le sang. Pour lui, plus qu’un sport, c’était un art. Son nom ? Christian Gourcuff .

Le football ? Plus qu’un sport : un art.

À GAUCHE :1982, un jeune entraîneur-joueur de 27 ans arrive au FCL : Christian Gourcuff marquera l’histoire du club.

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CI#CONTRE :Benjamin Genton et Stéphane Pédron : la joie de jouer et la rage de vaincre.

CI#DESSOUS :Christophe Jallet, à la lutte avec Franck Ribéry lors d’un OM-Lorient.

CI#DESSUS :L’emblématique Stéphane Pédron et son pied gauche magique.

CI#DESSOUS :André-Pierre Gignac, pur produit de la formation lorientaise, dans ses années Merlu.

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1926-1927. 3e série : 1er (J6 G5 N0 P1 BP21 BC3). Coupe de France : 2e tour (USO Brest, 2-3 ap).

1927-1928. 2e série : 1er (J4 G3 N1 P0 BP6 BC1). Coupe de France : 1er tour.

1928-1929. 1re série : 1er (J8 G5 N0 P3 BP17 BC12). Coupe de France : 4e tour (Club Français, 0-9).

1929-1930. Division d’Honneur : 7e (J20 G8 N4 P8 BP29 BC31). Coupe de France : 3e tour (Armoricaine Brest, 1-2).

1930-1931. Division d’Honneur  : 2e (J8 G5 N0 P3 BP25 15) – phase fi nale : 5e (J8 G1 N1 P6 BP12 BC20). Coupe de France : 3e tour (US Douarnenez, 2-2 ap puis 1-3).

1931-1932. Division d’Honneur  : 1er (J14 G9 N1 P4 BP42 BC19). Coupe de France : 1/16es (FC Rouen, 0-4).

1932-1933. Division d’Honneur  : 2e (J14 G9 N1 P4 BP38 BC31). Coupe de France  : 1/32es (La Bastidienne Bordeaux, 1-7).

1933-1934. Division d’Honneur  : 3e (J14 G9 N2 P3 BP40 BC22). Coupe de France  : 2e tour (Stade Morlaisien, 1-2).

1934-1935. Division d’Honneur : 2e (J14 G12 N0 P2 BP54 BC17). Coupe de France  : 2e tour (Stade Lesneven, 1-2).

1935-1936. Division d’Honneur : 1er (J18 G12 N2 P4 BP51 BC27). Coupe de France  : 1/32es (Racing Paris, 1-5).

1936-1937. Division d’Honneur  : 2e (J18 G9 N4 P5 BP35 BC26). Coupe de France : 1/32es (SM Caen, 1-2).

1937-1938. Division d’Honneur  : 8e (J22 G8 N3 P11 BP43 BC41). Coupe de France : 2e tour (Stade Briochin, 1-6).

1938-1939. Division d’Honneur  : 9e (J22 G7 N4 P11 BP35 BC49). Coupe de France  : 5e tour (CA Paris, 1-8).

1939-1940. Division d’Honneur Basse-Bretagne  : 5e (J10 G3 N1 P6 BP19 BC41). Coupe de France  : 1/32es (TA Rennes, 1-7).

1940-1941. Division d’Honneur Basse-Bretagne  : 1er (J10 G7 N0 P3 BP25 BC17) – poule fi nale  : 2e

(J6 G4 N0 P2 BP10 BC7). Coupe de France : 2e tour (Véloce Vannes, 2-3).

1941-1942. Division d’Honneur Basse-Bretagne  : 5e (J16 G7 N3 P6 BP25 BC29). Coupe de France : 2e tour (Stade Pontyvien, 1-3).

1942-1943. Division d’Honneur Basse-Bretagne  : 10e (J6 G2 N1 P3 BP11 BC19 et forfait). Coupe de France : 4e tour (Hermine Concarneau, 1-3).

1943-1944. Pas de championnat. Coupe de France : 1er tour (US Concarneau, 2-4).

1944-1945. Pas de championnat. Coupe de France : non engagé.

1945-1946. Division d’Honneur  : 10e (J20 G3 N1 P16 BP32 BC84). Coupe de France  : 2e tour (Hermine Concarneau, 0-2).

J = Joués G = Gagnés N = Nuls

P = Perdus BP = Buts Pour BC = Buts Contre

ap = après prolongationtab = tirs au but

TOUTES LES SAISONS DU FC LORIENT

LES RÉSULTATS DU FCL

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