ALIMENTATION DE L ’ENFANT MALADE

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ALIMENTATION DE L ’ENFANT MALADE. Régime des troubles digestifs courants. Les vomissements Reflux gastro-oesophagien Laits épaissis Ne pas recoucher l ’enfant immédiatement après la prise du biberon. Traitement anti-reflux pourra être associé. Contamination bactérienne - PowerPoint PPT Presentation

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L ’ENFANT MALADE

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Régime des troubles digestifs courants

Les vomissements Reflux gastro-oesophagien

Laits épaissis Ne pas recoucher l ’enfant immédiatement après la prise du

biberon. Traitement anti-reflux pourra être associé.

Contamination bactérienne Souvent associés à une diarrhée. Suppression du lait Hydrater par des solutés hydroélectrolytiques. La prise sera

régulière et donnée en petite quantité. Chez l ’enfant ayant une alimentation diversifiée, il faut

fractionner les repas et donner une alimentation limitée en fibres : floraline cuite à l ’eau, jambon, compote par exemple.

Lorsque les vomissements sont importants et que la prise alimentaire devient impossible, le risque de déshydratation est élevé et demande une surveillance accrue.

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La diarrhée aiguëLa diarrhée se caractérise par l ’apparition de selles liquides et nombreuses. Elle s ’accompagne d ’une mauvaise absorption de l ’eau au niveau du colon ce qui entraîne une perte d ’éléments minéraux.3 grands principes dans la prise en charge :

- Donner beaucoup d ’eau et d ’électrolytes- Remplacer le lait de vache par des produits anti-

diarrhéiques- Assurer une ration énergétique suffisante notamment en

réintroduisant le lait aussi rapidement que possible. Les produits anti-diarrhéiques

Les solutions hydro-électrolytiques : Elles apportent de l ’eau, du sucre et des éléments minéraux permettant de compenser rapidement les pertes dues aux diarrhées.

Les substituts de lait : Ils sont prescrits par le médecin lorsque la diarrhée persiste au delà de 48 heures. Ils sont destinés à remplacer le lait et fournissent à l ’enfant les calories dont il a besoin (Ex DIARGAL)

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Le Nourrisson en alimentation lactée exclusive Au lait artificiel : Suppression du lait et remplacement par des

biberons de solutions hydro-électrolytiques pendant les premières 24 à 48 heures. Réintroduction rapide (24 à 48 h) du lait. Lorsque la diarrhée est importante donner des substituts de laits pauvres en lactose (DIAGAL, HN25), proposer un lait non allergisant chez les enfants de moins de 3-4 mois.Dès la reprise normale du transit, le lait artificiel est réintroduit.

Au sein : L ’allaitement maternel sera maintenu (bonne tolérance malgré la présence de lactose). Entre les tétées, une solution hydro-électrolytique sera proposée (Ex adiaril)

L ’enfant après la diversification alimentaireFaciliter la digestion et ralentir le transit tout en assurant un apport énergétique correct.

Hydratationeau sucrée et saléeeau sucrée au sirop de fruittisanes sucréesbouillon de légumesSoda (Coca-Cola®, Pepsi-Cola®…) attention ne suffit pas à lui seul à réhydraterEau de coco dans les pays tropicaux

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Alimentation pauvre en résidusRiz, tapioca, maïzena, pâtes viande ou poisson grillés, à l ’eau ou en papillotefromage à pâte cuite (gruyère, comté, hollande…)pain blanc, biscottesHuile ou beurre crus (en quantité modérée)

Ralentir le transit et retenir l’eau (aliments riches en pectine et en tanins)Jus de carottesCompote de coing, de pomme Gelée : Coing, pomme, fraises, framboisesBanane

Réalimenter normalement dès que possibleréintroduire dans un premier temps :Les yaourts natures puis autres laitagesLes fruits et légumes cuits et peu fibreux (compotes, fruits cuits, carottes, courgettes, betteraves rouges, haricots verts très fins…)Dans un deuxième temps :Le lait en boissonLes fruits et légumes crusLes graisses

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La constipation La diarrhée de l’enfant est souvent liée à un manque d’hydratation, à un défaut d’équilibre alimentaire et à l’inactivité. La prise en charge diététique est la suivante :

Hydrater : veiller à ce que l’enfant consomme de l’eau régulièrement tout au long de la journée (supprimer les sodas), l’utilisation de jus de fruits frais dilués avec de l’eau pourra favoriser l’adhésion de l’enfant. L’utilisation d’une eau riche en magnésium accélère le transit (Eau Hépar).

Equilibrer son alimentation : vérifier que l’enfant a une alimentation riche en fruits et légumes variés, que les quantités ingérées soient en rapport avec son âge, que la consommation de produits sucrés soit modérée. La consommation de riz, de tapioca, de carottes n’aura pas un effet constipant si ceux-ci ne sont pas exclusifs et sont consommés avec d’autres légumes.

S’assurer que l’enfant a une activité suffisante en fonction de son âge.

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REGIMES D’EXCLUSION

L’allergie aux protéines de lait de vacheCette allergie se manifeste dès l’introduction de laits infantiles dans l’alimentation du nourrisson. Les protéines responsables sont essentiellement les protéines solubles du lait. Cette allergie n’est pas définitive, l’âge de la guérison dépend de chaque enfant.

Chez le nourrisson avant la diversificationL’allaitement maternel peut être poursuivi. En revanche, les laits infantiles sont remplacés par un substitut de lait contenant des protéines hydrolysées non allergisantes (peptijunior par exemple).

Chez le nourrisson après la diversification et l’enfant plus âgé.La diversification sera plus tardive (après 6 mois) et sera très suivie :

Veiller à ne pas introduire de protéines lactées allergisantes (lait, laitages, beurre…)

Introduire les aliments non transformés : fruits et légumesL’introduction des farines sera retardée (après l’âge de 1 an)Certains petits pots « Bébé » contiennent des protéines de lait de

vacheL’introduction des pâtes, riz, maïzena, tapioca sera progressive et

lente.Les biscuiteries industrielles, les plats préparés utilisent souvent des

protéines de lait de vache (lire les étiquetages !). Préférer les gâteaux et autres préparations faits « maison »

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La maladie cœliaque ou intolérance au glutenL’intolérance au gluten se traduit par une malabsorption. Généralement, elle se manifeste par des diarrhées importantes et un amaigrissement. Le diagnostic se fait par une biopsie des cellules intestinales. Chez l’enfant, elle apparaît dès l’introduction du gluten c’est à dire lors de la diversification alimentaire. Le nourrisson en alimentation lactée exclusive n’est pas concernés. Le traitement est uniquement diététique : Supprimer le gluten de l’alimentation, et de tous produits d’absorption orale.

Le gluten médicamenteux : certains médicaments contiennent du gluten. Il faut donc signaler systématiquement la maladie au médecin.

Le gluten alimentaire : c’est à dire le Seigle, Avoine, Blé, (SABO), Orge, l’épeautre, le kamut, ainsi que tous les produits dérivés.Les aliments du commerce les plus courants sont

Blé : farine, pains de toutes sortes, biscottes, biscuits (salés et sucrés), semoules, pâtisseries, produits de croissanteries, pâtes à tarte, la chapelure.

Seigle : Farine, pain, pain d’épiceOrge : orge perlée, orge mondée, malt (bière)

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Les produits de l’industrie agroalimentairesPour ces produits, une lecture minutieuse de l’étiquetage est indispensableIngrédients interdits : Amidon issu de céréales interdites, matières amylacées, amidon modifié, protéines végétales, liant protéinique végétal, malt, extrait de malt, agents anti-agglomérants, certains épaississants utilisés dans les produits allégés.

Les produits glucidiques pouvant être consommés : riz, maïs, pomme de terre, fécule de pomme de terre, maïzena, farines infantiles sans gluten. Il existe également des produits sans gluten vendus dans les magasins de diététique : pâtes sans gluten, gâteaux (madeleines, biscuits) sans gluten, pains sans gluten, biscottes sans gluten.

L’efficacité du régime dépend de sa mise en pratique. Il doit être suivi sans erreurs et sans « extra ». Le régime est prescrit pour la vie. Parfois, une rémission peut être observée vers l’âge de 7 ans.

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Le diabète de l’enfant

DéfinitionLe diabète de l’enfant est un diabète de type I correspondant à une carence en insuline (maladie auto immune détruisant les îlots de langhérans du pancréas). Les signes de la carence en insuline sont l’asthénie, l’amaigrissement, la polyphagie, polyuropolydipsie.Il est cependant possible de rencontrer un diabète de type 2 chez les enfants en très grand surpoids voire obésité.

TraitementLe traitement consiste à remplacer l’insuline humaine par une insuline de synthèse. Il existe plusieurs types d’insulines : ultra rapides, rapides ou ordinaires, intermédiaires ou semi lentes, lentes ou ultra lentes. L’injection peut être faite avec une seringue ou un stylo.

AlimentationL’alimentation fait partie intégrante du traitement. Elle doit être adaptée à l’âge et aux besoins de l’enfant. C’est une alimentation équilibrée (12 à 15 % de protéines, 30 à 35 % de lipides, 50 à 55 % de glucides) riche en fibres,modérée en sucres simples. Selon l’âge, il sera plus ou moins difficile d’accepter la modification alimentaire. Plus l’enfant est jeune plus il est facile de l’éduquer. L’enfant doit comprendre l’incidence qu’à l’alimentation sur sa glycémie.Lors des activités sportives longues, il est nécessaire d’apporter des glucides c’est le moment idéal pour apporter des boissons sucrées et des collations plus riches en glucides qu’habituellement mais pas trop quand même !

hypoglycémies / hyperglycémiesLes parents, l’entourage… redoutent l’hypoglycémie : les enfants en bas âge ne perçoivent pas les signes de l’hypoglycémie : asthénie, sueur, sensation de faim… et donc la surveillance des parents est importante. Si une hypoglycémie a été observée il faut analyser la cause et corriger pour les jours suivants : activité physique plus intense, repas non fini…Le re-sucrage se fait par la prise généralement d’un verre de jus de fruit . Augmenter la quantité

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Diabète de l’enfant suiteDe sucre lors du re-sucrage n’accélèrera pas la montée glycémique. Lorsque le malaise est passé, il est conseillé de prendre une collation pour permettre de stabiliser la glycémie jusqu’au repas suivant.L’hyperglycémie : moins redoutée que l’hypoglycémie mais tout aussi importante : le comas acidocétosique est à craindre. Les hyperglycémies répétées ne sont pas de bon pronostic pour la santé de l’enfant. En effet, un diabète mal équilibré peut entraîner des complications cardiovasculaires, ophtalmologiques, des atteintes rénales…

AJDAide aux jeunes diabétiques : est une association qui créé de la documentation d’éducation, organise des colonies, et des réunions pour les parents et les enfants.Association loi 1901, reconnue d’utilité publique17 rue Gazan, 75014 PARISTél : 01 44 16 89 89. [email protected] : http://www.ajd-educ.org